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NewsTranscription
00:00Les vraies voix Sud Radio, le code projecteur des vraies voix.
00:04Les discussions avec le Président de la République se poursuivent aujourd'hui.
00:07Vous le savez, les dirigeants des groupes politiques se sont succédés dans les jardins de l'Elysée depuis vendredi.
00:12Ces échanges auront-ils une influence sur la nomination du prochain Premier ministre ?
00:16La gauche aime à rappeler que le Front populaire est sorti majoritaire des élections.
00:22Tout cela en exigeant Matignon.
00:24Et alors, cette gauche va encore plus loin, Judith.
00:27Elle serait prête à constituer un gouvernement élargi qui exclurait la France insoumise.
00:33Emmanuel Macron pourrait nommer le nouveau Premier ministre demain.
00:36Aussi, pour ce coup de projecteur, nous vous posons la question sur le compte X de Sud Radio, hashtag Premier ministre.
00:41Emmanuel Macron doit-il constituer un gouvernement de gauche ?
00:44Alors, première solution, oui. Deuxième, oui, mais sans LFI. Troisième, en coalition. Quatrième, non.
00:50Eh bien, vous répondez non à 74%. Alors, est-ce que je dis le reste ? Oui à 17%, en coalition à 6% et sans LFI à 3%.
00:59Alors justement, sans LFI, Marine Le Pen s'est exprimée à la sortie de son entretien, c'était à l'Elysée, avec Emmanuel Macron.
01:07Écoutez-la.
01:08En deux ans, j'ai pu voir comment ça fonctionnait.
01:11Le nouveau Front populaire est dirigé par la France insoumise.
01:15Voilà. Le plus brutal, le plus violent, le plus excessif, le plus outrancier est celui qui impose sa loi.
01:23Et c'est ce qui s'est passé durant deux ans.
01:26Donc l'idée qu'il y ait un gouvernement du nouveau Front populaire où il n'y aurait pas de ministre insoumis ne change strictement rien.
01:35C'est la France insoumise et donc c'est Jean-Luc Mélenchon qui dirigera en réalité ce gouvernement.
01:41Alors, quand on écoute Mme Le Pen, grosso modo, tiens un bel boy, Mme Le Pen, elle refuse tout gouvernement de gauche.
01:48Mais un gouvernement de coalition, ça comprend forcément un peu de gauche et un peu de droite, j'ai envie de dire.
01:53Donc qu'est-ce qu'on fait ?
01:55C'est ça, quand la communication rime avec manipulation et que le discours politique vide les mots de leur sens,
02:02moi je pense qu'effectivement, il eût été plus raisonnable, même si je ne crois pas au Père Noël
02:07et que je sais que dans la configuration actuelle, c'est irréaliste, d'avoir quelque chose qui ressemblerait à une sorte de gouvernement d'Union nationale.
02:12Mais malheureusement, on sait que l'orgueil des politiques, tous partis confondus, font qu'ils préfèrent voir leur intérêt
02:18plutôt que l'intérêt du pays et l'intérêt du peuple.
02:20Parce que la réalité, c'est que monsieur et madame, tout le monde en a ras la casquette de ce spectacle pitoyable.
02:26Et même plus, ça n'en fiche complètement, ce n'est pas ça qui va payer leur facture, ce n'est pas ça qui va payer la rentrée pour les enfants,
02:31ce n'est pas ça qui va payer d'autres choses.
02:33Donc, il faudrait que tout ce cinéma s'arrête.
02:35Et on a bien compris que ce soit Marine Le Pen, Laurent Wauquiez ou autres, tout le monde se prépare pour 2027.
02:41Avec peut-être l'hypothèse d'une nouvelle dissolution dans un an, on ne sait pas encore.
02:45Donc, j'aimerais que l'on puisse passer rapidement à autre chose.
02:48Mais je sais que le gouvernement d'Union nationale est impossible dans la configuration de l'orgueil politique d'aujourd'hui.
02:54Bon, avec la question évidemment qui suit, alors on fait quoi ?
02:57Juste quand même, revenons sur les propos de Marine Le Pen, Joseph Touvenel.
03:01Quand elle dit, même s'il n'y a pas éléphi au gouvernement, de toute façon, ça sera un gouvernement dirigé par Mélenchon.
03:07Elle n'a pas peur, on a vu qu'à 20h02, après les élections législatives, qui prenait la parole au nom de toute la gauche ?
03:16Jean-Luc Mélenchon, en disant, ça sera le programme, tout le programme, rien que le programme.
03:22Mais les socialistes, ils ne sont pas forcément d'accord.
03:25Oui, d'ailleurs, en parlant des accords que nous a dit Raphaël Glucksmann il y a quelques jours,
03:30il ne veut ni de Mélenchon, ni de Macron.
03:34Donc, même Raphaël Glucksmann n'en veut pas.
03:36Après, Marine Le Pen, la grosse erreur, je trouve, d'une partie de Macron et d'une partie de la droite ou du centre,
03:44c'est d'avoir fabriqué un espèce de front républicain qui ne veut rien dire,
03:48en mettant l'ERN en dehors de toute possibilité d'accord.
03:53Ce qui est une erreur stratégique.
03:56Parce que la France, majoritairement, est à droite.
03:59On l'a vu aux élections, on le revoit aux élections.
04:00Donc, quand le Nouveau Front Populaire nous dit qu'on est majoritaire, d'abord, ils ne sont pas majoritaires.
04:06Ils sont minoritaires.
04:08Et c'est peut-être le groupe minoritaire le plus important.
04:10Je dis peut-être, parce qu'il est déjà fracturé.
04:13Quand Raphaël Glucksmann, je le rappelais à l'instant, dit, moi je ne veux pas de Mélenchon,
04:18ça veut dire que le Nouveau Front Populaire n'est plus le plus gros groupe.
04:23Ça veut dire que Marine Le Pen a tort.
04:26Ça ne sera pas forcément avec Elle est fille.
04:28Justement, Anne Lorraine Rousseau, est-ce qu'il ne faut pas apprendre à vivre en coalition,
04:34comme le font une majorité des pays européens, comme ça se fait dans le monde entier ?
04:37Je veux dire, à un moment donné, comment ça se fait que ce n'est pas possible ?
04:41Le problème, c'est qu'ils ont fondé toutes leurs dernières élections sur le fait de ne jamais vouloir travailler l'un avec l'autre.
04:47À partir de là, le Nouveau Front Populaire a été élu parce qu'ils n'ont dit jamais l'ERN.
04:54Et l'ERN a été élu parce qu'ils combattent justement tous les acteurs du Nouveau Front Populaire.
04:59Au milieu, il y a les tièdes qui ne savent pas trop où aller,
05:03le camp macroniste qui ne sait plus trop où il va non plus,
05:05qui se dit, bon Macron, c'est fini, qu'est-ce qu'on fait ?
05:08Est-ce qu'on est de gauche ? Est-ce qu'on est de droite ? On ne sait plus qui on est.
05:11Et quand Marine Le Pen dit, je ne veux pas travailler avec un gouvernement de gauche parce qu'ils sont dirigés par LFI,
05:19tout le monde dit, ah, donc ça veut dire qu'ils sont OK pour travailler avec les macronistes.
05:22Et donc là, ça y est, c'est une nouvelle trahison.
05:25À partir de ce moment-là, c'est soit ils s'accordent sur un potentiel programme et ils arrivent à avoir deux, trois,
05:33parce que de toute façon, ça ne va pas être très long, Emmanuel Macron va finir son mandat,
05:38on va recommencer ça à zéro dans peu longtemps.
05:40Mais en attendant, ce que vous disiez, Abel Boyi, c'est que les Français attendent juste d'avoir au moins un semblant de gouvernement
05:46pour que les affaires reprennent doucement, quitte à ne pas traiter des gros sujets pour le moment,
05:51en attendant qu'ils arrivent à se mettre d'accord.
05:53Et les discussions sont tellement longues, au point que le président lui-même a appelé en consultation tous les partis.
05:59On dirait vraiment des enfants qui ne peuvent pas être dans la même pièce.
06:02On les a tous pris un par un, à un horaire différent, parce qu'ils sont incapables d'être dans la même pièce au même moment.
06:07Donc on part de très très loin quand même.
06:09Et là où Abel a raison, c'est qu'il y a urgence encore.
06:11On a quand même un petit budget.
06:13Et le budget, c'est quelque chose qui donne un peu de perspective et des vrais points politiques.
06:20Est-ce que c'est pas une histoire de personnalité ?
06:22Est-ce qu'il n'y a pas un Jérôme Guedj, comme le disait tout à l'heure Frédéric Brindel,
06:25ou un Karim Bouamrane, cinquième maire de Saint-Ouen, qui pourraient tout d'un coup venir ?
06:29Qui sont des gens de gauche, on le rappelle à Judith.
06:32Mais qui sont aussi des gens qui connaissent l'entreprise et qui ont un discours un petit peu différent,
06:35un peu plus centriste, on va dire.
06:37Est-ce que ces gens-là ne seraient pas à même de rassembler, on va dire,
06:40une gauche de droite et une droite de gauche, qui pourraient faire une coalition ?
06:43Voilà.
06:44Non mais il y a des questions simples auxquelles il faudrait que ces gens répondent.
06:49Ils sont pros ou anti-nucléaires ?
06:51Ça fait déjà une sacrée différence, parce que la France sans l'électricité et sans l'énergie, c'est un petit drame.
06:57Non mais là on parle du Premier ministre.
06:59Non mais regardez, est-ce qu'un Premier ministre soutiendrait le nucléaire ou fermerait ?
07:04À mon avis, ce n'est pas la question qui...
07:07C'est une question essentielle.
07:09Je suis d'accord, mais les Français aujourd'hui, ce n'est pas la question la plus urgente.
07:14Ils ont besoin de savoir si le SMIC va augmenter, si tout le teint toit...
07:17Et puis plus ils attendent, plus il y a des questions qui se posent.
07:19Vous parliez du maire de Saint-Ouen, M. Karim Bouamrane, qui est un profil que j'apprécie beaucoup.
07:24Mais vous avez vu, il a fait une sortie dans le Figaro, où il a parlé d'une certaine autorité de l'État.
07:28Déjà, il est pointé du doigt par certains de la gauche, comme quoi il serait un pseudo-traite.
07:33Ce ne sont pas les termes utilisés, mais c'est un propos que j'utilise moi-même.
07:37Et la problématique, comme vous l'avez dit, c'est un problème de personnalité.
07:41On en revient à un problème d'orgueil.
07:42Ils ne peuvent pas se sentir, ils ne peuvent pas être ensemble dans une même pièce.
07:46Et c'est pour ça que je disais dans mon tour de table qu'Emmanuel Macron,
07:49ce dernier coup de dynamite va lui être fatal.
07:52Parce qu'on rentre dans une période d'instabilité qui va être terrible.
07:55Et ça va être terrible pour qui ? C'est terrible pour nous, la population.
07:58C'est terrible pour les Jeux paralympiques,
08:00parce qu'on sait que malheureusement ça risque d'être moins suivi que les Jeux olympiques normaux.
08:04Il y a ces négociations qui vont continuer pendant les quinze jours, trois semaines qui viennent.
08:10Même si on est censé avoir un nom de Premier ministre ou de Première ministre demain,
08:14on a quand même un statut formidable qui a été inventé par le Nouveau Front populaire.
08:19C'est le Premier ministre imaginaire avec Lucie Castex.
08:22On est quand même dans quelque chose de fantastique.
08:25Donc il y a une confusion qui fait qu'on en revient toujours à l'orgueil de la personnalité politique.
08:30Je reviens sur ce que vous avez dit.
08:32Evidemment, vous le savez, votre langue fourchée, ça arrive.
08:35Ce n'est pas les Jeux normaux, c'est les Jeux valides.
08:37Vous avez bien fait de nous corriger.
08:39Je sais que vous l'avez.
08:410826 300 300.
08:44Les auditeurs de Sud Radio réagissent.
08:47Écoutez, Sabine qui est dans l'Hérault, qui nous a laissé justement un message.
08:52Ça va dans le sens un peu de ce que vous dites, les trois vraies voix.
08:55Oui bonjour, Sabine de l'Hérault.
08:57Un petit coup de gueule, si on peut dire.
09:00En fait, je suis très déçue des rendez-vous, des réunions qui se passent.
09:04Alors, il y a un petit souci là.
09:06On a un petit problème, on entend deux messages en même temps.
09:08Ils ne sont potentiellement pas d'accord.
09:10J'ai été sur Sabine.
09:12Vous étiez sur Sabine ?
09:14C'est facile, c'est facile.
09:16Allez, on y va Maxime.
09:18On ne peut pas, tant pis.
09:19Sabine, elle nous expliquait que les consultations en question,
09:22qui sont en cours en ce moment à l'Elysée,
09:25et qui sont en train de se terminer aujourd'hui,
09:27ne font pas avancer les choses.
09:29Tout simplement, c'est ce qu'elle disait très très clairement.
09:32Bon, on l'écoutera peut-être, on ne sait jamais.
09:34Parce que ça peut peut-être fonctionner.
09:36Mais Anne-Lauren Rousseau, là, on vous entend.
09:40On est un peu déprimés.
09:41Dites quelque chose, les vraies voix.
09:43Parce que, quand même, à vous entendre,
09:46ça veut dire que ce n'est pas possible d'avoir un gouvernement qui soit politisé.
09:51Donc, vous êtes, vous, à penser que la seule solution, c'est un gouvernement technique.
09:56Alors, Anne-Lauren Rousseau ?
09:57Oui, il y a effectivement cette rumeur qui circule.
10:00Et c'est un peu la solution qu'on pointe quand on ne sait pas trop qui choisir.
10:04Après, les grands noms de gouvernements techniques,
10:07je pense qu'on va finir par les connaître.
10:09Et en fait, on va se rendre compte qu'ils sont forcément affiliés à des partis.
10:12Et on va forcément faire le lien.
10:14Malheureusement, je n'ai pas de mots positifs,
10:16à part que la séquence politique est quand même très intéressante à suivre.
10:19Et qu'on se rend compte quand même de la limite de notre modèle démocratique.
10:22Ça, c'est peut-être le point positif pour ceux que ça intéresse un peu la politique.
10:26Mais voilà, pour l'instant, je vois vraiment une impasse.
10:30Il va y avoir un gouvernement.
10:32Mais il y aura forcément des mécontents.
10:34On aura peut-être de nouveau les Gilets jaunes.
10:36On aura peut-être d'autres manifestations.
10:38Je pense que ça ne va pas rester sans conséquences.
10:40Vous, qui êtes un peu docteur de la pensée, Joseph Touvenel,
10:44vous lui accordez combien d'espérance de vie à ce nouveau gouvernement,
10:48quel qu'il soit.
10:50Quel qu'il soit, il y a peu de chances qu'il arrive à survivre.
10:52Puisqu'à un moment donné, il y a des oppositions qui n'arrivent pas à se mettre d'accord.
10:57Sur le gouvernement technique, c'est un mot, ça n'existe pas.
11:01Gouverner, c'est prendre des décisions.
11:03Les décisions en la matière sont toujours politiques.
11:05Et donc, quand on nous dit que c'est un technicien,
11:08le technicien, il prendra la décision politique.
11:12Le nucléaire, on m'a dit, c'est ce qui fait ouvrir ou pas nos boulangers.
11:17Vous voyez le rapport direct ?
11:20Combien de boulangers ont dû fermer à cause du prix de l'énergie ?
11:24Énormément.
11:26Il y a aussi le sujet de l'immigration.
11:28Après, il y a le sujet de l'immigration.
11:30Un technicien, quel qu'il soit, il peut être un très bon connaisseur de son sujet,
11:34il va faire des choix politiques.
11:36C'est toujours politique.
11:37C'est d'ailleurs la noblesse de la politique,
11:39c'est de pouvoir prendre des décisions pour le bien-être du pays,
11:41et pas à titre personnel.
11:43Alors que notre classe politique, aujourd'hui, visiblement,
11:46chacun joue perso,
11:48et n'a pas l'intérêt, le bien commun et l'intérêt supérieur du pays.
11:51Visiblement, ils ne l'ont pas à cœur.
11:55Abel, vous voyez, ça vous fait réagir, ça ?
11:57Ça me fait réagir, d'autant plus que, toujours dans cette hypocrisie,
12:00aujourd'hui, on pointe LFI du doigt,
12:04mais LFI était redevenue fréquentable à l'entre-deux-tours des législatives
12:08pour faire barrage au Front National.
12:10Et le lendemain, même pas à 20h01 du second tour,
12:13ils sont redevenus infréquentables.
12:15Emmanuel Macron, il a joué au poker, avec ses nouveaux bâtons de dynamite,
12:19il a dit chiche au peuple.
12:21Effectivement, il a dit chiche au peuple.
12:23Le peuple lui a dit non.
12:24En réalité, indépendamment de ce que l'on pense, pro ou anti,
12:27il aurait dû soit faire un gouvernement avec le nouveau Front Populaire,
12:31ou avec le Rassemblement National,
12:33s'il estime qu'une coalition, ce n'est pas égal à un groupe de partis.
12:36En réalité, c'est ça qu'il aurait dû faire,
12:38s'il était allé au bout de sa logique.
12:40En réalité, c'est ça, même si on peut ne pas aimer les uns ou les autres.
12:44Il ne le fait pas, et là, il se retrouve coincé.
12:46Parce que le peuple lui dit non,
12:47et on voit qu'on est presque face à un déni de démocratie, en réalité.
12:50Parce que vous avez les électeurs du Rassemblement National qui se sentent floués,
12:54mais vous avez aussi, de l'autre côté,
12:56les électeurs du nouveau Front Populaire qui se sentent floués.
12:58Et ça fait quand même beaucoup de monde.
13:00Ça fait beaucoup de monde sur la balance.
13:02Donc, où est-ce que l'on va ?
13:03Bien, Maline est la personne qui pourra vous le prédire ce soir.
13:06Et les électeurs macroniens se sentent abandonnés.
13:08Bon, alors, encore une nouvelle déclaration
13:11qui va aller dans le sens de ce que vous dites,
13:13les vraies voix.
13:14C'est-à-dire que le nouveau Front Populaire
13:18ne retournera à l'Élysée que pour discuter d'un gouvernement casté.
13:23Réaction, ça ne prend pas la direction
13:26de ceux qui nous a rassemblés autour de cette question au départ.
13:29C'est-à-dire, on peut faire la gauche sans LFI,
13:31et ce qui a plus de chances d'avancer.
13:33Visiblement, Marine Le Pen avait raison sur ce coup-là.
13:37Oui, mais on le sait, ce n'est pas une découverte.
13:39Mais attendez, un mot pour Mme Castex que je ne connaissais pas.
13:42Il y a un journaliste de Radio France
13:44qui l'a questionné à la sortie de l'Élysée.
13:47Question sur la négation par Rima Hassan
13:50du caractère terroriste du programme de 7 octobre.
13:53Réponse de celle qui veut être Premier ministre de la France,
13:56ce n'est absolument pas le sujet aujourd'hui.
13:58Quand on a aussi peu de convictions,
14:00qu'on n'est pas capable de dire qu'on devrait tous être d'accord
14:04que le 7 octobre est une abomination,
14:06que le 7 octobre, ce sont des crimes,
14:09que ceux qui les ont faits sont des terroristes.
14:11Quand on n'est pas capable de dire ça,
14:13et qu'on répond que ce n'est pas le sujet du jour,
14:15à mon sens, on n'a pas les qualités pour gouverner la France.
14:18Eh bien merci, merci à tous pour cette excellente émission,
14:22chère Vraie Voix.
14:24On va rappeler avec qui on était ce soir, Frédéric Brindel.
14:28Oui, avec le sublime Abel Boyi,
14:32la talentueuse Anne-Lauren Rousseau,
14:34et le percutant Joseph Touvenel.
14:37Et puis vous restez avec nous,
14:39parce que juste après, c'est le 19-20,
14:41alors vous savez, le lundi,
14:43ce sont les Vraies Voix qui s'engagent.
14:45On va vous parler universalisme et droit des femmes,
14:47ce soir, un combat global.
14:49On va pouvoir parler aussi de désengagement
14:51contre le racisme.
14:53C'est ensemble ou rien, c'est ça qu'on a envie de vous dire.
14:55J'espère que vous allez parler du droit des femmes en Afghanistan,
14:57celles qui meurent parce qu'elles ne veulent pas avoir le droit.
14:59On va parler des droits des femmes,
15:01à l'international notamment.
15:04Restez avec nous.
15:06A tout de suite.