• il y a 4 mois
Vous avez la parole, présenté par Clément Arion, avec Sonia Ahehehinnou, vice-présidente de l’Unapei (Association de défense des personnes avec handicap mental et psychique).

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Transcription
00:00Les vraies voix Sud Radio
00:02Eh bien mon cher Clément, vous recevez
00:05vous avez la parole maintenant sur Sud Radio, vous voulez nous parler de ce cri d'alarme à une semaine de la rentrée scolaire avec votre invité.
00:12Eh oui, l'alerte de l'union nationale des associations de parents d'enfants inadaptés, l'UNAPEI
00:18principale association dans le secteur du handicap intellectuel des milliers d'enfants en situation de handicap qui se retrouveront sans solution
00:25de scolarisation adaptée en raison notamment du manque d'accompagnants.
00:30Spécialisée, nous sommes donc avec Sonia Ahinou, vice-présidente de cette association. Bonjour.
00:37Bonjour. Bonjour Sonia, bienvenue. Bonjour madame.
00:40Alors des enfants en situation de handicap sans scolarisation adaptée,
00:45votre association parle de milliers d'enfants donc qui se retrouveront sans solution adaptée à la rentrée, c'est bien ça ?
00:52Oui c'est ça. Alors l'UNAPEI, c'est l'association de parents de personnes en situation de handicap intellectuel, plus précisément.
01:01Nous accompagnons
01:03200 000 personnes adultes et enfants sur tout le territoire y compris les départements d'outre-mer
01:08avec des associations qui gèrent parfois des établissements qui accompagnent ces personnes en situation de handicap
01:14dans leur participation à la vie quotidienne et dans leur scolarisation notamment pour le sujet qui nous concerne.
01:21Et donc des milliers d'enfants qui n'auront pas d'accompagnants spécialisés, d'AESH plus précisément ?
01:28Alors plus précisément non, il faut savoir qu'un élève en situation de handicap peut
01:33disposer de différentes modalités de scolarisation par rapport aux
01:37répercussions que le handicap a sur sa vie quotidienne et sur ses apprentissages,
01:41dont les AESH qui sont un des outils de modalité de scolarisation.
01:46Effectivement vous avez des milliers d'enfants qui peuvent ne pas avoir d'école du tout.
01:51D'autres, dans le sondage que l'UNAPEI a fait, ont moins de six heures de scolarisation
01:55en sachant qu'à l'école primaire c'est 24 heures de scolarisation.
01:59Alors il est bien entendu que certains enfants ont besoin de soins, ont besoin d'accompagnements plutôt
02:05éducatifs, mais par rapport à la scolarisation on les éloigne de plus en plus de leurs apprentissages donc de construire leur
02:12parcours pour devenir grand et s'émanciper.
02:15J'imagine que les parents sont inquiets à une semaine de la rentrée.
02:19Certains ne peuvent même pas s'en occuper parfois, etc.
02:23Oui, comme tous les parents, nous l'avions vu pendant la période de Covid, quand un enfant ne va pas à l'école il faut s'organiser,
02:30organiser sa vie familiale et sa vie professionnelle.
02:33Effectivement ils sont non seulement inquiets, mais il y en a beaucoup qui sont en colère parce que c'est une situation qui perdure pour certains.
02:39Vous avez certains enfants qui, depuis plusieurs années, attendent d'avoir une scolarisation pour rentrer dans les apprentissages.
02:46Est-ce qu'il y a des départements plus touchés que d'autres en France ?
02:50Alors il y a des départements, il y a une disparité sur les différents territoires, il y a des départements qui sont plus touchés que d'autres.
02:56Non, en fait sur tous les territoires il y a des problèmes, il y a des endroits où ça fonctionne mieux,
03:02même au sein d'un même département, vous avez des coopérations entre le médico-social,
03:07donc c'est notre secteur, et le milieu de l'éducation nationale, où vous avez, même si ça reste très complexe et très compliqué,
03:15des acteurs qui arrivent à collaborer, à construire des projets, à scolariser de plus en plus d'élèves en situation de handicap.
03:22Mais les moyens restent insuffisants pour que tous les élèves, quels qu'ils soient, puissent aller à l'école au même titre que leurs camarades.
03:28Ce qui est fou c'est qu'en cette période, là c'est le début des Jeux Paralympiques, il y a bien sûr
03:34tout un programme autour de ces moyens de rendre la vie plus facile aux gens pour qui c'est un peu plus difficile.
03:43Réaction peut-être à Belleboyie, et l'occasion de dire qu'il y a encore tellement de travail à faire.
03:49Madame, bravo pour ce que vous faites, parce que vraiment c'est d'utilité publique, même vitale.
03:54J'ai pu lire dans certains médias qu'il y avait un certain nombre de personnels à ESH qui se plaignaient de deux choses.
04:01Il y avait, comment dire, le manque de moyens, le manque de personnel, mais aussi d'un côté le fait que
04:08les missions ont évolué au fil des ans, c'est-à-dire qu'au début
04:12l'accompagnement était plus ciblé vers des enfants porteurs d'un handicap moteur, et ça s'est étendu,
04:18enfin je dis ça se serait parce que je répète ce que j'ai lu,
04:21étendu à un accompagnement vers des enfants porteurs d'un handicap mental, ce qui serait aussi une source de fatigue importante.
04:27Donc ma première question, c'est que pensez-vous de cette réponse ? Et ma deuxième plus simple, on est juste avant les Paralympiques
04:34et on voit que la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, a pu faire une communication
04:40pour parler d'une meilleure inclusion de la situation du handicap dans la vie de tous les jours.
04:44N'est-on pas non plus toujours dans une espèce d'ambiance d'hypocrisie ? Voilà ma deuxième question.
04:51Alors les deux questions sont liées, alors effectivement on est dans une période de Jeux Olympiques
04:55et on a vu que le gouvernement, en tout cas la France, a mis tous les moyens nécessaires pour que non seulement les athlètes,
05:02mais aussi les spectateurs, en situation de handicap ou pas, puissent participer à un événement mondial.
05:07Donc quand on a un investissement important comme ça dans une cause pour que chacun puisse
05:14bénéficier, chacun puisse participer, ça doit aussi transpirer sur tous les pans de la vie quotidienne, que ce soit la scolarisation, le travail,
05:21l'adultat, la santé, etc. Donc effectivement vous avez des moyens qui ont été déployés pour les Jeux Olympiques.
05:28Au niveau de l'école, vous avez des dispositifs et des moyens qui existent.
05:32Encore faut-il que ces moyens soient en nombre suffisant et en qualité suffisante. Pour revenir sur les accompagnants
05:38des élèves en situation de handicap,
05:42effectivement l'émission a évolué parce qu'aujourd'hui on a envie, en tout cas c'est la volonté de tout le monde,
05:49de pouvoir accueillir à l'école un enfant quel qu'il soit. On a la volonté aussi d'apporter
05:56des apprentissages, des savoirs de base à tout élève, quel qu'il soit. Donc aujourd'hui la question c'est
06:02est-ce que l'école est à même de créer les conditions pour que chaque élève, quand il arrive à l'école,
06:07on puisse organiser les différents accompagnements. Et la ESH, elle a aussi pour mission
06:13d'aider, de faciliter en tout cas l'apprentissage de cet élève-là, si c'est le besoin, parce qu'il y a des élèves qui ont des besoins beaucoup plus importants que ça,
06:21avec d'autres professionnels, avec des expertises bien particulières. On ne peut pas faire reposer sur l'AESH
06:28toute la responsabilité de la pédagogie. Il faut que l'enseignant aussi soit formé et il faut que tous les professionnels, y compris les agents des collectivités,
06:36les ATSEM, les AESH et les personnels de cantine par exemple, puissent participer à la communauté
06:42éducative et à la vie d'un établissement. Donc effectivement, il y a des disparités dans tous les sens.
06:47Merci beaucoup Sonia et Aé Inou, pardon j'ai dû écorcher un peu votre nom. Aé Inou, j'ai réussi, vous êtes vice-présidente de l'UNAPI,
06:56Association de Défense des Personnes avec Handicap Mental et Psychique. On vous remercie pour votre témoignage d'aujourd'hui.
07:01Et merci Clément Arion. Merci Clément Arion, j'y venais.
07:04A demain, c'était sa première à Clément.
07:06Ah bah bravo, bravo Clément.
07:08Il est bien, il est bien.
07:11Allez, vous restez avec nous chers auditeurs, chères auditrices. Dans un instant, c'est le tour de table de l'actu des vrais voix et ça m'a chauffé.
07:16A tout de suite.

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