• il y a 4 mois
Les débats de l'été présentés par Thierry Guerrier, qui reçoit Alexis Bachelay, Fanta Bérété, Matthieu Hocque, Alexandra Szpiner, Pierre Chasseray, Mohamed Sifaoui, Pierre-Olivier Toumieux et Olivier Coutansais

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##LES_DEBATS_DE_L_ETE-2024-08-01##

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Transcription
00:00:00SUDRADIO, les débats de l'été, 10h-13h, Thierry Guerrier.
00:00:07Bonjour à toutes et à tous, nous sommes donc le jeudi 1er août, bienvenue dans ces débats de l'été.
00:00:14Nous sommes ensemble jusqu'à 13h, ravis de vous retrouver.
00:00:18Bien sûr aujourd'hui, nous sommes toujours plus que jamais dans la folie marchand, à midi avec Joseph Ruiz.
00:00:25Nous irons revoir, revisiter cette folie marchand avec les JO dans tous leurs états.
00:00:32Ce titre n'a jamais été aussi adapté, le titre de l'émission, puisque la presse, les commentateurs, les Français dans leur ensemble,
00:00:40ne savent plus comment qualifier cette marchand mania, la folie Léon Marchand.
00:00:46Petit prince de la natation, le roi Léon, le tout puissant, écrit même ce matin, on se met à ses pieds,
00:00:54le Parisien aujourd'hui en France.
00:00:56Alors nous serons en direct de l'aréna Défense à midi, où il va renager ce matin, et oui, à midi, dans les JO dans tous leurs états.
00:01:05Et nous reviendrons bien sûr sur la nouvelle page qui est en train de s'ouvrir aux Jeux Olympiques,
00:01:10celle de l'athlétisme, puisque l'épreuve de marche a eu lieu il y a quelques instants.
00:01:15Alors certains, deuxième sujet, deuxième débat de l'été, certains n'aiment pas cette folie des JO,
00:01:21cet engouement qui s'est emparé de tout le pays, puisque des députés et les filles, tenez-vous bien,
00:01:27veulent une commission d'enquête parlementaire, ils appellent ça une commission d'enquête populaire sur les JO,
00:01:34qui serait simplement du sport business, qui aurait réduit les libertés, qui aurait provoqué d'énormes dégâts écologiques.
00:01:43On va en parler avec nos débatteurs à 10h30 dans Mettez-vous d'accord.
00:01:49Et puis les JO olympiques encore, mais vous allez voir sous un autre angle, puisque les JO, avec la pluie aussi évidemment,
00:01:56qui est un facteur considérable, déterminant du choix du public,
00:02:01et bien les JO et la pluie ont eu un impact très moyen sur le début de la saison touristique.
00:02:07On va donc faire un premier bilan touristique, un premier bilan de la saison des vacances du mois de juillet,
00:02:13qui a été assez mitigé, on entendra un expert dans quelques instants, on ira aussi du côté de Village Vacances,
00:02:19et puis on s'intéressera avec l'Office du tourisme de la Vendée sur le terrain, à la façon dont les choses se sont passées en juillet.
00:02:27Bon, c'est l'entame de la saison touristique et de l'été, c'est pas fini, il reste encore le mois d'août,
00:02:32il reste encore le mois de septembre et le début de l'automne.
00:02:35Et puis si vous voulez intervenir, vous le savez, le 0826 300 300, vous êtes les bienvenus sur l'antenne de Sud Radio,
00:02:43si vous voulez commenter, réagir, critiquer ou nous faire des suggestions, vous êtes les bienvenus !
00:02:54On va commencer donc avec ce premier débat ou ce premier sujet, qui est le bilan de la première partie, on va dire,
00:03:01en juillet, de la saison touristique en France, impactée, ben oui, c'est un paradoxe, peut-être impacté par les Jeux Olympiques,
00:03:08on a vu que les taxis à Paris, par exemple, font même pas la moitié de leur chiffre d'affaires habituel,
00:03:14que les 15 millions de touristes annoncés à Paris sont loin d'être aussi nombreux, bien sûr,
00:03:20mais ça a un impact dans toute la France, dans toute l'Hexagone, en tout cas, avec des gens qui, en dehors des aspects financiers,
00:03:28et puis aussi de la pluie, ont peut-être été plus modestes dans leurs dépenses, se sont moins déplacés,
00:03:33en tout cas, ils ont fui la capitale, ça c'est sûr, on va faire le point immédiatement avec, d'abord,
00:03:38le Directeur Général de la Société de Conseil spécialisé dans le tourisme, pro-tourisme, Didier Harineau, bonjour M. Harineau.
00:03:45Bonjour Thierry Garrier, bonjour aux auditeurs de Sud Radio.
00:03:49Alors, on est heureux de vous accueillir pour faire avec vous le point, est-ce que je dis des bêtises,
00:03:53quand même, il y a eu un impact relativement mitigé sur le tourisme, c'est pas aussi fou que ce qu'on espérait sur juillet ?
00:04:01Alors, on peut le dire, juillet est mauvais, c'est pas mitigé, c'est mauvais, c'est historiquement mauvais.
00:04:09On n'a jamais eu de telles baisses sur certains territoires, avec, dans certaines stations, pour certains opérateurs,
00:04:17des baisses à deux chiffres, c'est le cas sur la quasi-totalité de la façade atlantique, avec des chutes considérables en Normandie,
00:04:27en Bretagne, sur le littoral centre-atlantique, du côté de la Vendée, des Pays de la Loire,
00:04:33et même certaines destinations qui habituellement résistent, comme le Pays-Bas, comme le bassin d'Arcachon, ont été très impactées.
00:04:40Il y a une seule destination qui s'en sort bien, c'est la Côte d'Azur, du fait du retour des clientèles étrangères,
00:04:46et donc ce sont les Européens, les Américains, les Asiatiques, qui sauvent la saison sur la Côte d'Azur.
00:04:54Mais seulement sur la Côte d'Azur ? Mais alors, dit-il à Rino, c'est quoi, c'est des chiffres, c'est 10, c'est 20, c'est 15, c'est en moins,
00:05:02pour cent, quelle est la proportion, et comment vous expliquez alors cet impact, cette situation ?
00:05:08Alors, la baisse, elle est un minima de 6% dans les nuitées marchandes. Cette année, la réalité, c'est qu'au-delà des Jeux Olympiques,
00:05:18on a un impact, mais relativement modéré, à part à Paris, où ça a une influence tout à fait considérable,
00:05:24à la fois avec une baisse de la fréquentation en amont, puisque l'hôtellerie parisienne a perdu 15, 20 points de taux d'occupation avant les Jeux,
00:05:33donc là, bien évidemment, on est en pleine période de ces JO et les hôteliers sont bien remplis.
00:05:39Sur le reste du territoire national, il y a plusieurs facteurs qui sont entrés en ligne de compte. Le premier, c'est le pouvoir d'achat.
00:05:45L'inflation a eu un impact, c'est-à-dire que les gens font attention à leurs dépenses.
00:05:51D'abord, il y a 1,3 million de Français de moins qui partiront dans un hébergement payant cette année.
00:05:58On n'a pas un écroulement des taux de départ, mais des Français qui privilégient d'aller chez les parents, chez les amis, dans la résidence secondaire.
00:06:06Il y a une inadéquation aujourd'hui entre les prix pratiqués par les opérateurs et le budget disponible pour les vacances par nos concitoyens.
00:06:16Donc, il y a 44% des partants en vacances cette année qui ont un budget en baisse.
00:06:21Et comme les prix n'ont pas baissé, ils sont obligés de faire des arbitrages, donc c'est moins loin, moins longtemps, moins cher,
00:06:26avec des arbitrages très forts au détriment notamment de la restauration.
00:06:29Bon, mais Didier Arino, quel est l'impact de la météo ? Est-ce que c'est le temps qui a joué ?
00:06:34Est-ce que la pluie, qui est venue aussi à plusieurs reprises pendant le début de l'été, a eu un impact important ?
00:06:40La météo a un impact considérable, notamment sur les réservations de dernière minute.
00:06:45Alors évidemment, ceux qui avaient réservé il y a six mois et qui ont déjà payé leurs hébergements sont partis.
00:06:50Mais les 20-25% qui attendent la dernière minute pour réserver leurs vacances, dans un contexte d'inflation,
00:06:57dans un contexte où il est compliqué de réunir un budget pour les vacances,
00:07:01autant vous dire que nos concitoyens partent que lorsque toutes les conditions sont réunies.
00:07:05Ils se disent, je ne vais pas sacrifier un mois de salaire pour partir dans une destination où je vais avoir mauvais temps.
00:07:12Donc on voit d'ailleurs cette année que ce sont les destinations ensoleillées qui s'en sortent le mieux
00:07:17et les destinations, bien évidemment, qui accueillent des clientèles étrangères.
00:07:22Car ce qui manque à l'appel cette année, ce sont les clientèles françaises
00:07:25et c'est la consommation touristique qui est véritablement en baisse.
00:07:29Au-delà de la pénalité, c'est la consommation qui en baisse.
00:07:32Vous êtes le patron de cette agence qui observe, qui suit, pour le monde de l'économie du tourisme,
00:07:38l'évolution de la situation économique de ce secteur.
00:07:43Dernière question, en conclusion et en quelques mots.
00:07:47Est-ce que vous êtes optimiste pour la suite ?
00:07:49C'est-à-dire, août, septembre, est-ce que vous pensez que ça va repartir quand même
00:07:52et qu'il y aura un effet retard Jeux Olympiques, par exemple ?
00:07:56Oui, le mois d'août est plutôt bien réservé.
00:07:59Il y a une avance sur le mois de septembre.
00:08:02On ne peut pas faire croire qu'il y aura un rattrapage
00:08:06car un hôtel qui a 30 chambres, il ne va pas en louer 40 au mois d'août.
00:08:10On ne rattrapera pas le retard, d'autant plus que le mois de juin a été mauvais,
00:08:14que le mois d'avril avait été très mauvais, que le mois de mai a été mitigé.
00:08:17Mais c'est une année, on passe dans une période de crise du pouvoir d'achat
00:08:24et avec des arbitrages très forts.
00:08:26Donc on peut dire qu'après les vacances, quoi qu'il en coûte, à tout prix,
00:08:29on est passé aux vacances de la débrouille avec des Français qui font très attention
00:08:34pour une raison simple, c'est qu'il y a aussi une inquiétude pour l'avenir
00:08:38et puis des taux de départ qui sont en baisse,
00:08:41notamment de toute une France rurale, périphérique, d'artisans, de commerçants, de salariés.
00:08:47Et donc les acteurs du tourisme devront s'adapter à cette nouvelle donne car ça va durer.
00:08:51On va aller voir ça tout de suite.
00:08:53Merci Didier Arino, directeur général de la société de conseil pro-tourisme.
00:08:56On va tout de suite filer d'abord chez Vacances Lagrange,
00:09:01spécialiste de l'allocation de résidence de tourisme de Village Vacances.
00:09:05Avec vous, Pierre-Olivier Toumieux, vous êtes président du groupe Lagrange.
00:09:09Comment s'est passé ce début de saison ?
00:09:11Est-ce que c'est bon, moyen ? Vous aussi vous avez ressenti cet impact ?
00:09:15Alors bonjour à tous, évidemment on a eu un début de saison
00:09:19conformément à ce qui vient d'être évoqué, assez poussif, pour pas dire plus.
00:09:24Je pense que le climat, au-delà du climat météo,
00:09:29c'est le climat politico-social qui a vraiment impacté ce début de saison.
00:09:33La dissolution, ça a joué ?
00:09:35La dissolution nous a amené quand même deux week-ends de juillet
00:09:39avec deux week-ends d'élection.
00:09:41Et donc évidemment les gens sont restés chez eux,
00:09:43et heureusement d'ailleurs pour aller voter.
00:09:45Ils n'avaient pas tous donné procuration.
00:09:48Donc une fois que vous avez amputé deux week-ends en juillet,
00:09:52alors même que les mois précédents n'avaient pas été très bons,
00:09:57c'est le moins qu'on puisse dire,
00:09:59on a un début de saison extrêmement poussif.
00:10:02Et puis après on a cet effet J.O.
00:10:04où les Français ont évidemment pris leurs vacances,
00:10:08souvent forcées par leurs entreprises d'ailleurs,
00:10:12qui étaient soit en télétravail pendant les J.O.,
00:10:16mais la plupart des Français ont pris leurs vacances,
00:10:20ou prennent leurs vacances pendant les J.O. et pendant le mois d'août.
00:10:24Et évidemment, comme on vient de le voir,
00:10:26on ne peut pas vendre 60 chambres quand on n'en a que 40.
00:10:29Qu'est-ce que vous mettez en oeuvre aujourd'hui
00:10:33pour essayer de séduire et au moins vous garantir
00:10:36un remplissage complet de vos chambres, de vos maisons,
00:10:39de vos village-vacances jusqu'à la fin de la saison, c'est-à-dire octobre ?
00:10:43Il nous reste quand même, contrairement aux années précédentes,
00:10:47quelques opportunités sur le mois de septembre,
00:10:51qui usuellement se réservent très en amont.
00:10:53Là aujourd'hui, on a quand même pas mal d'opportunités.
00:10:56On voit que des produits comme la montagne fonctionnent très bien,
00:11:00avec beaucoup d'activités maintenant en montagne.
00:11:03On a des taux d'occupation sur le mois d'août qui dépassent les 90%.
00:11:07Donc moi j'ai encore bon espoir d'améliorer encore ces chiffres-là.
00:11:13Effectivement, on ne va jamais rattraper un retard conséquent
00:11:17qui est celui des mois de juin et juillet.
00:11:20Donc vous nous dites qu'il reste des places ?
00:11:22Il reste des places où, Pierre-Olivier Toumieux ?
00:11:25Et ce qui est très prisé par les Français en ce moment, c'est quoi ?
00:11:28Alors, je vous dis, la montagne est très prisée.
00:11:31Les sites de vacances, là, on va être dans de la réservation de dernière minute,
00:11:36où les Français effectivement regardent les effets météo.
00:11:39Mais je crois que la météo globalement en France,
00:11:41sur les mois d'août et septembre, elle est usuellement très bonne.
00:11:44Et donc, que ce soit la côte d'Azur, même la Bretagne,
00:11:47refonctionne bien, et la côte atlantique également.
00:11:50Donc je pense que les mois d'août et septembre
00:11:53seront très conformes à ce qu'on a vécu les années précédentes.
00:11:57Et donc, on a encore de bons espoirs.
00:12:00En ce qui concerne les JO, on sait bien, c'était le cas à Londres,
00:12:04c'était notamment le cas à Rio.
00:12:06Ce n'est pas l'année des JO qui est...
00:12:09Qui est bonne pour vous, en termes de fil d'azur.
00:12:12C'est l'année suivante, quoi.
00:12:14Voilà. Alors, ce qui peut être décevant, c'est Paris,
00:12:17puisque Paris a accueilli les JO.
00:12:20On pouvait s'attendre quand même à une nette augmentation sur Paris.
00:12:24Mais ça n'a pas été le cas.
00:12:26Malheureusement, ça n'a pas été le cas,
00:12:28notamment dans les périodes avant le démarrage des JO.
00:12:31Mais pour le reste, l'effet positif des JO,
00:12:34l'image de la France, qui est quand même très bonne.
00:12:37Je pense que nous, au niveau de la grande vacance,
00:12:40on a de très bons espoirs sur les années qui viennent.
00:12:43Parce qu'on a donné une image de la France
00:12:46avec beaucoup de fraternité,
00:12:48beaucoup de festivité,
00:12:50avec beaucoup de diversité sur les différents sites,
00:12:53que ce soit Marseille, Paris, La Voile.
00:12:56Je pense que la France a beaucoup de régions attractives.
00:13:00Et les JO sont un bon vecteur pour mettre
00:13:03tous ces avantages en valeur.
00:13:07Pierre Olivier Toumieux, vous êtes président du groupe La Grange.
00:13:10Tant pis si je me fais accuser de faire de la pub.
00:13:12Mais allez, profitons-en, puisque vous nous donnez des infos
00:13:15sur l'état du remplissage de vos villages-vacances cet été.
00:13:20Il reste des places où, si demain, au pied levé,
00:13:23au mois d'août, je veux emmener ma famille quelque part ?
00:13:25Ou en France ? En une phrase ?
00:13:27Alors, au mois d'août, c'est compliqué.
00:13:30Mais il restera. Nous, on a 120 sites.
00:13:32Et là, je peux vous dire qu'on en a...
00:13:34Donnez-moi un où il reste des places,
00:13:36début septembre, par exemple. Allons-y.
00:13:39Début septembre, dans le Var, à Faïence, en Provence.
00:13:43Superbe région.
00:13:45Superbe région et très beaux produits.
00:13:47Merci, Pierre Olivier Toumieux,
00:13:49qui nous conseille d'aller à Faïence, dans le Var.
00:13:52On va remonter vers l'ouest, la Vendée,
00:13:54avec Olivier Coutancé.
00:13:56Bonjour, M. Coutancé.
00:13:58Et bien, bonjour.
00:13:59Vous êtes directeur du développement de la direction
00:14:01ingénierie-tourisme de Vendée Expansion,
00:14:03on peut dire le super office du tourisme de la Vendée.
00:14:06Comment vous avez vécu ce début ?
00:14:08La promotion et le développement de la Vendée.
00:14:10Comment vous avez vécu ce début de saison touristique ?
00:14:15Écoutez, je reprends et j'abonde.
00:14:19Suite aux propos des interlocuteurs précédents,
00:14:22oui, il y a eu un décrochage.
00:14:25Quel pourcentage de baisse sur l'avenue en Vendée ?
00:14:29Nous, pour le chiffre, on est à peu près à 10%.
00:14:32C'est un décrochage, mais on ne le mesure pas
00:14:37comme une catastrophe de notre côté.
00:14:39Et puis, je dirais, vous savez, on a le recul des vieilles troupes
00:14:43qui savent qu'une saison, ça s'analyse d'abord
00:14:49sur la durée d'une saison.
00:14:52Oui, elle n'est pas finie, on est à la mi-saison.
00:14:56Alors, on est à la mi-saison, mais vous savez,
00:14:58les acteurs touristiques et les professionnels du tourisme,
00:15:02effectivement, depuis de très nombreuses années,
00:15:06ont engagé des stratégies d'élargissement,
00:15:10notamment de ce qu'on appelle les ailes de saison.
00:15:13Donc, effectivement, il faut avoir une vision plus globale.
00:15:15Il n'en demeure pas moins, effectivement,
00:15:18que sur juillet, on a ce chiffre autour de moins 10 qui s'affiche.
00:15:23Alors, ça a été dit tout à l'heure, un retrait plus prononcé,
00:15:27effectivement, des clientèles françaises.
00:15:30En ce qui concerne les clientèles étrangères,
00:15:34on est plutôt autour de moins 5, moins 6.
00:15:37Donc, ce n'est pas mauvais, ce n'est pas si catastrophique.
00:15:39En effet, vous avez raison.
00:15:41Mais alors, M. Coutancé, qu'est-ce que vous dites
00:15:44à ceux qui, aujourd'hui, se posent la même question ?
00:15:47Est-ce que j'ai intérêt à partir en Vendée ?
00:15:49Si j'hésite, quel temps fait-il en ce moment ?
00:15:51Est-ce que c'est plutôt sympathique ?
00:15:53Vous avez eu aussi votre période de calicule ?
00:15:56Et est-ce qu'il reste des places, surtout ?
00:15:59Alors, oui, il faut partir en Vendée, bien évidemment.
00:16:04Je vous le confirme.
00:16:06Deux, le soleil est en train de se mettre au bout fixe.
00:16:11Et donc là, je pense qu'on est parti pour des semaines tout à fait exceptionnelles.
00:16:17Je reprends aussi les propos de tout à l'heure.
00:16:20Un retard qui s'est fait ne se rattrape pas.
00:16:22Ça, c'est vrai, ça ne se rattrape jamais.
00:16:25Malgré tout, effectivement, la tendance est à l'optimisme,
00:16:30pour le mois d'août qui vient.
00:16:32Et puis, vous savez que septembre aussi, en Vendée,
00:16:35est toujours une saison, ça fait partie aujourd'hui des ailes de saison,
00:16:39et souvent est un mois sur lequel nous performons en matière de fréquentation.
00:16:44Bon, on sait donc qu'il reste des places,
00:16:46mais que ça va plutôt bien et qu'on vous accueille avec le sourire en Vendée.
00:16:50Merci Olivier Coutancé, directeur de l'Office du tourisme de Vendée.
00:16:54Expansion, merci à tous les trois d'avoir été en direct
00:16:57pour faire un petit bilan touristique mitigé.
00:17:00On l'a vu donc, le tourisme en France à la mi-saison à partir du 1er août.
00:17:05On est revenu sur le mois de juillet.
00:17:07On se retrouve tout de suite pour la suite des débats de l'été.
00:17:11Sud Radio, parlons vrai.
00:17:16Sud Radio, les débats de l'été, 10h-13h, Thierry Guerrier.
00:17:22On va aller au Proche-Orient maintenant avec un autre débat,
00:17:24ou tout au moins une question qui est posée par l'actualité ce matin,
00:17:27après que le chef du Hamas, Ismail Haniyeh,
00:17:31a été tué sans doute par une frappe israélienne en plein terrain
00:17:36au moment où le chef du Hamas venait rendre hommage
00:17:39au nouveau président de la République islamique iranienne.
00:17:43Le guide suprême de l'Iran a promis un châtiment sévère à Israël.
00:17:48Qu'est-ce que ça veut dire ? C'est une des questions qu'on peut se poser.
00:17:51Est-ce que c'est un risque d'escalade au Moyen-Orient ?
00:17:56Et notamment, vous savez, on posait la question il y a deux jours ici,
00:17:59sur Sud Radio, est-ce qu'on risque une guerre régionale
00:18:03entre l'Iran, Israël, le Liban par exemple, peut-être la Syrie ?
00:18:08On va poser la question à Mohamed Sifaoui.
00:18:11Bonjour Mohamed Sifaoui, je rappelle que vous êtes journaliste, essayiste,
00:18:16auteur de Hamas plongé au cœur du groupe terroriste.
00:18:19Vous êtes là avec nous ?
00:18:22Mohamed Sifaoui ?
00:18:24Oui, bonjour Thierry Guéris, je suis bien là avec vous.
00:18:26Formidable, je me demandais si on vous avait coupé la chic.
00:18:31Alors, dites-moi, vous qui êtes un spécialiste du Hamas,
00:18:36et alors même qu'il y a déjà eu des attentats, des assassinats ciblés,
00:18:42notamment par Israël, sur nombre des cadres du Hamas depuis des années,
00:18:47ça n'a jamais empêché le Hamas de sévir, si j'ose dire.
00:18:51Quel est le risque de voir l'Iran aujourd'hui,
00:18:55alors que cet assassinat a eu lieu sur son sol,
00:18:59au moment très symbolique de la prise de pouvoir du nouveau président iranien ?
00:19:03Est-ce que ça ne va pas pousser l'Iran, tout simplement,
00:19:05à une réplique très violente contre Israël ?
00:19:08Alors, je pense qu'il y aura une réplique violente, j'en sais rien,
00:19:13contre Israël, mais il y aura une réplique à tout le moins symbolique.
00:19:17Après son intensité, les Iraniens la mettront en place
00:19:25en fonction aussi de leurs intérêts stratégiques,
00:19:28parce que je ne pense pas qu'il y ait aujourd'hui intérêt
00:19:31à rentrer dans un conflit ouvert, à la fois contre Israël et contre les États-Unis.
00:19:38En revanche, il est évident que la République islamique d'Iran
00:19:42va utiliser tous ses proxys, d'abord le Hezbollah,
00:19:45ensuite la cinquantaine de millicites présentes en Irak,
00:19:51les millicites présentes en Syrie,
00:19:54évidemment les houthis au Yémen,
00:19:57et naturellement le djihad islamique et le Hamas à Gaza.
00:20:02Donc, si vous voulez, aujourd'hui, il faut aussi comprendre
00:20:07pourquoi Ismaïl Lannier a été éliminé.
00:20:10Il a été éliminé parce que je crois que les Israéliens,
00:20:13outre le fait de la riposte légitime après le 7 octobre,
00:20:19ils sont en train de préparer aussi, d'après Gaza,
00:20:22la certitude aujourd'hui, c'est que le Hamas ne va plus diriger un territoire.
00:20:29Ça, c'est une certitude.
00:20:30Ils ont réussi ça, vous pensez, les Israéliens ?
00:20:33Ah mais de toute façon, les Israéliens,
00:20:36toutes les sources que j'ai eues l'occasion d'interroger,
00:20:40sont unanimes au-delà des clivages politiques
00:20:43qui peuvent exister entre les uns et les autres.
00:20:45Il y a une unanimité autour du fait
00:20:49que le Hamas ne va plus contrôler la bombe de Gaza.
00:20:54Et ça, je dirais, enfin, parce que c'est quand même incroyable, cette histoire.
00:20:58Le Hamas était à l'origine un groupe terroriste, je dirais, classique, traditionnel.
00:21:02Il n'a pu décupler sa toxicité, sa nocivité et sa dangerosité
00:21:08dès le moment où il a fait main basse sur un territoire,
00:21:10en l'occurrence Gaza, entre 2006 et 2007,
00:21:13écartant au passage le Fatah et l'autorité palestinienne.
00:21:16Dans toute l'histoire, Mohamed Sifawi, du conflit palestinien
00:21:21et de la résistance palestinienne pour essayer d'obtenir un peu d'espace en Palestine,
00:21:26le Hamas a pris du poids de manière régulière,
00:21:30y compris après les attentats, les assassinats ciblés d'Israël.
00:21:34Est-ce que ce n'est pas simplement une façon pour Israël de ne pas perdre la face,
00:21:39mais sans véritable efficacité, ces attentats ciblés ?
00:21:43Franchement, je le crois, parce qu'effectivement, avant,
00:21:46il y avait une doctrine d'emploi qui faisait qu'Israël éliminait le dirigeant après l'autre,
00:21:52mais dans l'état, les choses restaient statiques,
00:21:59en l'occurrence ça ne bougeait pas sur le plan stratégique,
00:22:02parce que sur le plan stratégique, il fallait tout simplement empêcher le Hamas de contrôler un territoire.
00:22:07Quand le Hamas arrive à Gaza en arrivant presque à constituer un proto-état,
00:22:15c'est une organisation terroriste avec des moyens quasi rudimentaires,
00:22:20et lorsqu'ils ont contrôlé Gaza en 2007,
00:22:23leur armement le plus sophistiqué, c'était quelques roquettes avec une portée de 5 km.
00:22:27Aujourd'hui, ils ont des missiles, certains de fabrication iranienne,
00:22:33d'autres, ils ont pu développer d'ailleurs eux-mêmes leur propre arsenal militaire,
00:22:39avec des missiles qui peuvent atteindre des 150 km dans la profondeur de l'État d'Israël.
00:22:44En fait, l'erreur des autorités israéliennes, c'est d'avoir attendu tout ce temps,
00:22:48d'avoir laissé cette toxicité s'installer durablement,
00:22:52et se renforcer pour devenir un relais statistique,
00:22:58et de frapper les Israéliens, et surtout comme ils les ont frappés le 7 octobre.
00:23:03Dernière question, Mohamed Sifoua.
00:23:05Oui, est-ce que paradoxalement, alors qu'on redoute une guerre régionale,
00:23:08au fond, est-ce qu'on ne se trompe pas complètement ?
00:23:10Est-ce que ce n'est pas finalement, avec la disparition d'Ismaïl Haniye, le chef du Hamas,
00:23:17peut-être la fin du conflit à Gaza entre Israël et le Hamas ?
00:23:22Non, alors la fin du conflit à Gaza va être tributaire.
00:23:26La réaction des tribus, comme on les appelle,
00:23:31les hachaïres là-bas, c'est-à-dire les grandes familles,
00:23:36dont on parle très peu parce que ce sont sur elles que comptent les Israéliens
00:23:41pour reconstruire une autre gouvernance locale.
00:23:46Par ailleurs, les Israéliens comptent sur une autorité palestinienne,
00:23:51non pas en l'état, celle de Mahmoud Abbas, mais réformée, reconfigurée.
00:23:55Et enfin, les Israéliens comptent aussi sur l'apport de leurs désormais alliés,
00:23:59à la fois les Émirats arabes unis et leur homme Mahmoud Dahlan,
00:24:03qui est l'ancien chef de la sécurité palestinienne et qui vit aux Émirats arabes unis,
00:24:09et qui est effectivement quelqu'un avec lequel la discussion est possible.
00:24:13Et par ailleurs, ils comptent aussi beaucoup sur, non pas l'argent de Qataris,
00:24:16mais l'argent des Saoudiens, pour essayer de reconstruire quelque chose,
00:24:20mais sans le Hamas et sans le Leïla d'Israël.
00:24:23Je pense que c'est une décision qui est inéluctable désormais.
00:24:26Merci Mohamed Sifaoui, journaliste, essayiste et spécialiste du Hamas.
00:24:31Merci pour ces éclairages toujours aussi passionnants.
00:24:34Sud Radio, les débats de l'été, 10h-13h, Thierry Guerrier.
00:24:39Alors on revient aux vacances, au tourisme et à la façon de se déplacer cet été,
00:24:45avec notamment les voitures électriques.
00:24:47Parce que la question se pose de savoir si finalement on ne prend pas un risque
00:24:50en partant par exemple de Lille, de Paris ou de Marseille,
00:24:53et qu'on veut remonter au Nord, avec une voiture électrique,
00:24:56est-ce qu'on aura assez de capacité de recharger ces batteries ?
00:25:00C'est la question qu'on va poser à Pierre Chasserey.
00:25:02Bonjour Pierre Chasserey.
00:25:03Bonjour.
00:25:04On vous connaît bien, 40 millions d'automobilistes,
00:25:06on vous connaît bien sur l'antenne de Sud Radio.
00:25:08Au fond, est-ce qu'il y a assez de bornes de recharge électrique
00:25:13pour tous ceux qui ont des véhicules qui sont complètement électriques cet été
00:25:16pour partir en vacances ?
00:25:18Alors c'est effectivement ce que je répète inlassablement
00:25:20dans le petit matin depuis maintenant plusieurs années.
00:25:23C'est que les voitures électriques n'ont pas toutes la même capacité en termes de batterie.
00:25:28Qu'est-ce que ça veut dire ?
00:25:29Ça veut dire que vous avez des véhicules électriques
00:25:31qui ont des batteries avec une autonomie relativement faible.
00:25:34Je vais prendre par exemple la Dacia Spring,
00:25:36c'est la plus faible des autonomies sur les véhicules électriques aujourd'hui.
00:25:39Et là, le départ en vacances, on oublie.
00:25:42Faire 600 bornes ou 700 kilomètres avec un véhicule de ce type-là,
00:25:46ce n'est pas la peine.
00:25:47Vous avez des véhicules beaucoup plus onéreux
00:25:50dans les véhicules électriques.
00:25:52On pense notamment à la marque qui commence par un T.
00:25:55Et ces véhicules vont vous permettre effectivement
00:25:58d'être un petit peu plus tranquille et serein.
00:26:01Mais, attention, et c'est là le petit coup de gueule
00:26:05Pierre Chaffret, 40 millions d'automobilistes,
00:26:08c'est qu'en fait, l'optimisation de votre batterie
00:26:11dépend de la vitesse à laquelle vous roulez.
00:26:14Donc sur autoroute, vous consommez beaucoup plus.
00:26:16Mais aussi, ça va dépendre de la température extérieure.
00:26:20En fait, une batterie, pour qu'elle soit optimisée,
00:26:23c'est en gros aux alentours de 20 degrés dehors.
00:26:25Vous ne répondez pas à ma question.
00:26:26Je vous ai demandé s'il y avait aujourd'hui un réseau suffisant
00:26:30de bornes de recharge électrique.
00:26:32Ça se développe pas mal, mais est-ce que c'est suffisant ?
00:26:34Est-ce qu'on prend un risque ?
00:26:35Non, on ne prend pas de risque.
00:26:37Je veux dire, objectivement, vu que le parc automobile français,
00:26:40c'est 2% de véhicules électriques,
00:26:42pour l'instant, il n'y a pas de risque.
00:26:44Des bornes, vous allez en trouver.
00:26:45Le problème, c'est le temps que vous allez passer à recharger.
00:26:50Parce qu'on vous promet une recharge en une demi-heure,
00:26:52ce n'est pas vrai. Je pense qu'il faut être très clair.
00:26:54Tous les possesseurs de véhicules électriques savent très bien
00:26:56que pour recharger à 100%,
00:26:58quand on fait un trajet en vacances, c'est ça qu'on va chercher,
00:27:01les 100%, ils sont très longs à atteindre.
00:27:03Ça dépasse allègrement une heure.
00:27:05Et une heure bloquée, quand il fait très chaud,
00:27:07avec les gamins, sur une aire d'autoroute,
00:27:10c'est colantard.
00:27:12Alors aujourd'hui, les pouvoirs publics,
00:27:14et puis la filière professionnelle,
00:27:16à la fois des industries automobiles,
00:27:18mais aussi des collectivités locales,
00:27:21essayent de développer ces réseaux de charge,
00:27:24et puis EDF aussi.
00:27:26Qu'est-ce que vous leur dites,
00:27:28à toute cette filière,
00:27:30pour qu'ils accélèrent le processus de mise en place
00:27:32de bornes de recharge ?
00:27:34En fait, je ne veux pas forcément qu'ils accélèrent
00:27:36le processus de prise.
00:27:39Parce que je me dis, regardez aujourd'hui
00:27:41l'état des aires d'autoroute.
00:27:43Vous avez quelques prises électriques
00:27:45qui prennent une place de dingue,
00:27:47et on a un parc qui est constitué
00:27:49à 2% de véhicules électriques.
00:27:51C'est-à-dire, on va être très clair, rien.
00:27:53Si demain on avait un parc
00:27:55presque à 50%,
00:27:57c'est-à-dire qu'il faudrait multiplier par 25
00:27:59l'espace qui est attribué aux prises
00:28:01de recharge pour les véhicules électriques.
00:28:03Ça paraît totalement fou.
00:28:05Ça va être l'équivalent d'euros Disney,
00:28:07mais uniquement pour mettre des bornes électriques.
00:28:09Ça n'a absolument aucun sens.
00:28:11Donc j'ai peur qu'on se trompe, d'autant plus que les chiffres
00:28:13aujourd'hui, que ce soit en Allemagne,
00:28:15où c'est l'effondrement de l'électrique,
00:28:17ou alors en France, où on sent que le marché
00:28:19est en train de se tasser, voire de régresser,
00:28:21ne donnent pas de crédit
00:28:23au gouvernement qui veut inciter, pour l'instant,
00:28:25aux 100% électriques.
00:28:27En revanche, ce qui progresse, c'est l'hybride
00:28:29non rechargeable.
00:28:31Vous savez, les voitures hybrides...
00:28:33Celle qui se recharge automatiquement d'elle-même quand elle roule.
00:28:35C'est un petit appui électrique.
00:28:37Et ça, c'est l'avenir pour vous ?
00:28:39Je ne sais pas si c'est l'avenir. En tout cas, c'est la transition.
00:28:41S'il doit y avoir du 100% électrique
00:28:43un jour, il faut commencer par ce
00:28:45premier pas. Et tous les possesseurs
00:28:47de véhicules électriques le savent aussi.
00:28:49La valeur vénale de leur véhicule
00:28:51sur le marché de la revente, du marché d'occasion,
00:28:53elle chute terriblement
00:28:55entre l'achat et le jour où vous la revendez.
00:28:57En tout cas, on a bien entendu
00:28:59ce matin votre
00:29:01analyse de la situation sur les bornes de
00:29:03recharge électrique. On voulait un peu savoir
00:29:05ce qu'il en était. Vous nous dites, il n'y a pas de danger.
00:29:07On peut se recharger. Il faut faire attention
00:29:09à la température extérieure,
00:29:11à l'optimisation de sa charge
00:29:13et puis vous, vous plaidez, on l'a compris,
00:29:15pour les voitures hybrides dans
00:29:17ce domaine. Merci Pierre Chasserey d'avoir été
00:29:19avec nous. Et on se retrouve
00:29:21tout de suite avec nos invités dans
00:29:23Mettez-vous d'accord jusqu'à midi. C'est parti !
00:29:33Nouveau débat de l'été, 10h-13h, Thierry Guerrier.
00:29:350 826
00:29:37300 300, le numéro
00:29:39de téléphone pour nous joindre.
00:29:41Si vous souhaitez intervenir pendant
00:29:43les débats de l'été en particulier,
00:29:45mettez-vous d'accord avec nos 4 débatteurs.
00:29:47Si vous voulez leur faire une
00:29:49objection ou critiquer, revenir
00:29:51discuter, n'hésitez pas. 0
00:29:53826 300 300. Je vous promets que
00:29:55je vous ferai passer à l'antenne
00:29:57face à nos 4 invités. Alors ce matin,
00:29:59nous avions 2 anciens députés
00:30:01en la présence d'Alexis Vachelet
00:30:03qui a été député socialiste un temps
00:30:05et qui est maire adjoint Europe Écologie-Les Verts
00:30:07aujourd'hui à Colombes,
00:30:09en Ile-de-France, près de Paris.
00:30:11Autre ancienne députée,
00:30:13aujourd'hui suppléante d'ailleurs
00:30:15de la députée Olivier Grégoire.
00:30:17Vous êtes Fanta Béreté, membre de
00:30:19Renaissance et de Ensemble pour la
00:30:21République au sein de ce groupe à l'Assemblée
00:30:23Nationale. Vous êtes suppléante
00:30:25de la ministre Olivia Grégoire.
00:30:27Mathieu Hoque. Alors vous,
00:30:29on se déporte par la droite, doucement.
00:30:31Vous êtes secrétaire générale
00:30:33du Millénaire, think tank de droite.
00:30:35Et puis, à droite
00:30:37aussi, élue régionale
00:30:39droite républicaine au
00:30:41Conseil Régional, Alexandra
00:30:43Spiner. Bonjour Alexandra.
00:30:45Ravie de vous accueillir
00:30:47tous les 4 pour nos
00:30:49débats ce matin. On va évoquer
00:30:51la gauche, on va évoquer le nouveau Front Populaire
00:30:53et ses propositions. On va évoquer peut-être
00:30:55aussi les affaires internationales
00:30:57avec la décision du Président
00:30:59de la République de reconnaître
00:31:01la souveraineté
00:31:03du Maroc, du royaume
00:31:05shérifien sur le
00:31:07Sahara Occidental. Mais on va commencer
00:31:09avec vos coups de cœur et vos coups de gueule.
00:31:11Peut-être d'abord
00:31:13eh bien
00:31:15l'IGEO, parce qu'évidemment
00:31:17on est tous saisis par cette...
00:31:19non seulement l'IGEO olympique
00:31:21mais par la marchandmania
00:31:23ou la folie marchand.
00:31:25Je citais tout à l'heure
00:31:27le titre du Parisien aujourd'hui en France
00:31:29le tout puissant, comme si on allait se mettre
00:31:31à genoux, à ses pieds. Alexis Bachelet
00:31:33premier coup de cœur ou de coup de gueule
00:31:35Alexis ? Oui, c'est tellement puissant
00:31:37que moi j'avais l'équipe et qu'on me l'a
00:31:39arraché des mains tout à l'heure.
00:31:41On va tous avoir des qualités.
00:31:43Je l'ai prêté, voilà, parce qu'il y avait
00:31:45l'ombre marchant à la une et donc ça
00:31:47a créé tout de suite une espèce d'émette
00:31:49dans le haut, j'ai fait arracher des mains
00:31:51l'équipe
00:31:53J'ai préféré m'en séparer
00:31:55je te le prête, vas-y.
00:31:57L'équipe
00:31:59parce que c'est de la radio ici, donc les gens
00:32:01n'ont pas l'image, même s'ils l'ont lu ce matin
00:32:03pour ceux qui ont été acheter l'équipe
00:32:05l'équipe c'est donc cette une magnifique
00:32:07Une légende d'or
00:32:09et 200 c'est donc
00:32:11Léon Marchand bien sûr
00:32:13Très beau titre.
00:32:15C'était un coup de cœur
00:32:17alors je voulais pour illustrer
00:32:19mon coup de cœur, parler
00:32:21de la
00:32:23performance qui a permis
00:32:25d'organiser
00:32:27hier les premières épreuves
00:32:29de triathlon dans la Seine quand même
00:32:31Ah ça y est on rentre dans la politique en fait
00:32:33Non c'est pas de la politique
00:32:35Non mais
00:32:37il y a quand même des petits clins d'oeil
00:32:39qui sont savoureux
00:32:41c'est que
00:32:43d'une part ça fait quand même des années
00:32:45qu'on nous explique que ça va être
00:32:47très compliqué, c'était très compliqué
00:32:49ça n'arriverait pas parce que ça c'est très français
00:32:51c'est compliqué on ne va pas y arriver
00:32:53on est très pessimiste
00:32:55on est vers l'Afghanistan en termes de pessimisme
00:32:57dans les baromètres d'opinion internationale
00:32:59Bon finalement
00:33:01ça a fonctionné et alors le clin d'oeil
00:33:03c'est que la première épreuve
00:33:05qui s'est déroulée officiellement
00:33:07je mets de côté
00:33:09les remugles médiatiques, la ministre
00:33:11qui glisse dans la base
00:33:13et qui foire un peu son entrée dans l'eau
00:33:15Ah non elle a plongé alors qu'Hidalgo
00:33:17elle a glissé
00:33:19Non c'est l'inverse, c'est Amélie Odiak-Astrakh qui a glissé
00:33:21et après
00:33:23elle a plongé
00:33:25bref la première
00:33:27image n'était pas la bonne
00:33:29elle a voulu faire ça un peu
00:33:31toute seule dans son coin et elle s'est plantée
00:33:33c'est la punition, elle aurait pu le faire avec les autres
00:33:35Je ne l'ai pas analysé pareil parce que ça a eu lieu quelques jours avant
00:33:37elle a plongé, elle a souri
00:33:39tout le monde s'est moqué de sa formule
00:33:41elle est magnifique
00:33:43en revanche la mère ensuite, elle s'est glissée doucement
00:33:45et puis avec ses lunettes noires
00:33:47d'ailleurs
00:33:49J'en viens à mon point, c'était de dire
00:33:51qu'effectivement, non seulement
00:33:53les épreuves se sont tenues
00:33:55mais en plus c'est une Française, Cassandre
00:33:57Beaugrand, elle a un beau prénom
00:33:59Cassandre
00:34:01On avait beaucoup de Cassandres avant CGO
00:34:03où sont les Cassandres ?
00:34:05Et c'était ma chute, c'est que finalement
00:34:07on est passé d'une espèce
00:34:09d'ambiance morose
00:34:11prégio, ça va être compliqué
00:34:13Paris, c'est horrible, regardez
00:34:15ils ont défiguré la Concorde, ils ont défiguré tout Paris
00:34:17j'ai entendu ça quand même, j'ai lu ça
00:34:19des gens qui se disaient, quand on a commencé à installer
00:34:21les barrières, etc
00:34:23et puis maintenant que ça a commencé
00:34:25on voit en fait, c'est vraiment
00:34:27les JO des superlatifs
00:34:29ils ont mis déjà très fort la cérémonie d'ouverture
00:34:31qui de toute façon qu'on aime ou qu'on aime pas, c'est déjà historique
00:34:33c'est rentré dans l'histoire
00:34:35et depuis que ça a commencé
00:34:37chaque jour, on atteint des sommets
00:34:39des sommets quoi, voilà
00:34:41c'était les hauts marchands, mais tous les jours
00:34:43les français, quand on disait
00:34:45est-ce qu'ils vont faire une bonne séquence
00:34:47il y avait aussi des doutes sur les performances des athlètes
00:34:49on était pendant 5 minutes
00:34:51devant la Chine, en tête du nombre de médailles
00:34:53bon à la fin on sait que ça sera plus compliqué
00:34:55on sera pas dans les premiers, mais peut-être qu'on atteindra
00:34:57l'objectif qui était dans les 5 meilleures nations
00:34:59et puis je veux dire
00:35:01petit à petit, toutes les
00:35:03critiques s'estompent quoi
00:35:05on va revenir sur ça, parce que
00:35:07notamment, on va le voir
00:35:09lancé en titre, LFI
00:35:11veut une commission d'enquête sur
00:35:13les JO qui sont pas à son goût
00:35:15mais on va revenir là-dessus, mais en revanche
00:35:17pourquoi ce coup de coeur sur les épreuves
00:35:19dans la Seine, c'est une façon de rendre hommage
00:35:21aux centaines et centaines
00:35:23de millions d'euros que l'Etat
00:35:25a versé pour pouvoir réformer
00:35:27le système de traitement des eaux usées
00:35:29parce que la ville n'a mis que 100 millions sur le Miliard 4
00:35:31et pourtant, elle s'approprie
00:35:33cette réussite comme étant une victoire
00:35:35d'Anne Hidalgo, vous rendez hommage
00:35:37au gouvernement finalement, Alexis Bachelet
00:35:39non, je rends hommage à tous ceux qui
00:35:41se battent pour qu'on se
00:35:43réapproprie ce qui sont
00:35:45nos biens communs, l'eau
00:35:47c'est un bien commun, la Seine, c'est notre bien commun
00:35:49moi je suis dans une commune, Colombe, qui est au bord de la Seine
00:35:51bon, on est encore loin de pouvoir s'y baigner
00:35:53mais pourquoi pas se fixer
00:35:55comme objectif dans 10, 20, 30 ans
00:35:57oui, de se réapproprier ce lieu, vous savez
00:35:59nos arrières grands-parents, ils se baignaient
00:36:01dans la Seine et dans la Marne, il n'y avait aucun
00:36:03problème, ok, fin
00:36:0519e, début du 20e, regardez
00:36:07il y a un tas d'illustrations
00:36:09de reportages sur
00:36:11la manière dont on s'était approprié
00:36:13parce qu'à l'époque, il n'y avait pas la télévision, il n'y avait pas internet
00:36:15donc il y avait d'autres loisirs, d'autres formes de loisirs
00:36:17les guinguettes, etc. Bah moi, oui
00:36:19c'est peut-être utopique, peut-être que
00:36:21c'est un truc de gauche, on ne sait rien
00:36:23mais moi je crois qu'on peut effectivement
00:36:25améliorer, l'avenir n'est pas forcément
00:36:27plus sombre que le passé, et je trouve
00:36:29que c'est une belle utopie de se dire
00:36:31on s'est fixé un premier objectif, on l'a atteint
00:36:33sur Paris, il faut tenir le cap
00:36:35il n'y a pas de raison que la Seine soit
00:36:37le dépotoir de Paris
00:36:39de l'Île-de-France et qu'on soit condamné
00:36:41à ne pas traiter nos eaux usées, finalement
00:36:43si c'est devenu ce que c'est, si c'est
00:36:45devenu très pollué, c'est des choix
00:36:47c'est des choix ou des non-choix, je ne sais pas
00:36:49mais c'est que nos pollutions, on a décidé de les déverser là
00:36:51d'ailleurs, c'est ce qui se passe, malheureusement
00:36:53dans beaucoup de pays du monde
00:36:55et si vous faites un peu le tour du monde, vous verrez
00:36:57que plus les pays sont pauvres, plus
00:36:59les pays sont en développement et économiquement
00:37:01peu développés, plus les fleuves sont pollués
00:37:03il y a un lien, et la modernité
00:37:05ce n'est pas de ne pas se baigner dans la Seine
00:37:07la modernité c'est de se réapproprier, ce qui est
00:37:09pour moi un bien commun.
00:37:11Stéphane Troussel, le président du département d'à côté du
00:37:13vôtre, du 93, de la Seine-Saint-Denis
00:37:15disait je veux pouvoir me baigner à Saint-Denis
00:37:17là où passe la Seine aussi, vous, vous voulez
00:37:19vous baigner à Colombes chez vous, là où passe la Seine
00:37:21très bien, mais donc finalement
00:37:23vous vous dites au gouvernement, bravo d'avoir mis autant d'argent
00:37:25dans l'assainissement du système
00:37:27pour le traitement des eaux usées
00:37:29on met de l'argent, des milliards, dans des trucs qui ne marchent pas
00:37:31là ça marche, on a dépollué
00:37:33la Seine, c'est quoi le problème ?
00:37:35Ah oui, ce n'est pas un problème, vous dites bravo
00:37:37on peut dire c'est bien
00:37:39ce matin, on va voir si
00:37:41tous les autres sont d'accord, on le fait
00:37:43après la publicité, c'est mettez-vous d'accord
00:37:45sur Sud Radio
00:37:47Sud Radio, parlons vrai
00:37:49Sud Radio, parlons vrai
00:37:51Sud Radio
00:37:53Les débats de l'été
00:37:5510h-13h, Thierry Guerrier
00:37:57Avec nos 4
00:37:59débatteurs, et vous, je vous l'ai dit
00:38:01si vous voulez intervenir, 0826-300-300
00:38:03alors cela dit, vous nous écoutez peut-être depuis
00:38:05la plage et vous n'avez autre chose à faire
00:38:07que téléphoner, mais avec nous
00:38:09Alexandra Spiner, vous êtes
00:38:11renseignante de profession et vous êtes
00:38:13conseillère régionale droite républicaine
00:38:15en Ile-de-France, à côté de Valérie Pécresse
00:38:17donc à droite, Mathieu Hoque
00:38:19vous êtes secrétaire générale d'un think-tank
00:38:21à droite aussi, millénaire
00:38:23donc merci de votre présence avec nous
00:38:25ce matin, on a deux anciens députés
00:38:27ici à nos côtés, Fanta Berrettet
00:38:29qui est membre d'Ensemble
00:38:31pour la République, de Renaissance
00:38:33suppléante de la ministre Olivia Grégoire
00:38:35donc la macroniste de ce
00:38:37panel ce matin, et puis
00:38:39Alexis Bachelet, ancien député
00:38:41socialiste, maire adjoint
00:38:43Europe Écologie Les Verts aujourd'hui à Colombe
00:38:45dans les Hauts-de-Seine, au bord de la Seine
00:38:47et vous nous disiez Alexis
00:38:49il y a quelques instants, je veux pouvoir me baigner
00:38:51depuis ma commune dans la Seine
00:38:53c'est peut-être pas encore le cas, mais bravo
00:38:55à tous ceux qui ont investi pour assainir
00:38:57l'eau de la Seine et permettre
00:38:59les épreuves de triathlon hier. Est-ce que vous êtes d'accord
00:39:01tous les trois avec ce bravo
00:39:03à ceux qui ont investi
00:39:05l'Etat essentiellement, les collectivités
00:39:07territoriales comme la région et la ville
00:39:09la ville de Paris notamment, qui ont investi
00:39:11pas mal d'argent pour que
00:39:13nos eaux usées n'aillent pas
00:39:15directement dans la Seine.
00:39:17C'est le SIAP qui fait ce travail
00:39:19le syndicat inter-régional
00:39:21ou inter-communal
00:39:23des eaux de Paris.
00:39:25Exactement.
00:39:27La Seine-Principal est à Colombe.
00:39:29Ça fait 50 ans.
00:39:31C'est le service public
00:39:33de l'assainissement
00:39:35francilien et ils font un travail formidable.
00:39:37Moi depuis des mois
00:39:39ici je dis combien j'ai hâte
00:39:41de ces Jeux Olympiques
00:39:43nous évidemment en tant que
00:39:45élus régionaux
00:39:47on est très heureux puisqu'on a
00:39:49beaucoup investi, on est le premier financeur
00:39:51public après l'Etat de ces Jeux Olympiques
00:39:53et je crois
00:39:55que ces Jeux Olympiques
00:39:57ont tenu toutes leurs promesses. C'est formidable.
00:39:59Déjà ces séquences
00:40:01sur la Seine, c'est totalement inédit.
00:40:03C'est quelque chose de totalement inédit.
00:40:05Déjà à commencer par la cérémonie d'ouverture.
00:40:07La cérémonie d'ouverture sur la Seine
00:40:09il y aurait quelques petites choses à en dire
00:40:11mais c'était juste spectaculaire
00:40:13le monde nous a enviés
00:40:15donc c'est quand même merveilleux
00:40:17bien qu'aujourd'hui
00:40:19tous les grincheux
00:40:21tous ceux qui se moquaient et qui grillaient
00:40:23SUCAP et qui nous expliquaient que ça n'allait pas
00:40:25fonctionner, ça fonctionne.
00:40:27Les Français sont au rendez-vous.
00:40:29Et à propos de la Seine
00:40:31je trouve qu'il y a
00:40:33aussi un moment pour tout.
00:40:35Je trouve que c'est pas le moment
00:40:37d'aller discuter de ce que ça a
00:40:39coûté ou pas. Pour l'instant on a nos champions
00:40:41on verra ça après
00:40:43on a nos champions
00:40:45qui réalisent des exploits
00:40:47sur la Seine. On a eu cette cérémonie
00:40:49d'ouverture sur l'eau
00:40:51Mais quand Jacques Myard hier par exemple
00:40:53nous disait
00:40:55ça vous fait sourire
00:40:57et c'est un élu lui aussi
00:40:59je sais bien c'est un habitueux
00:41:01de Valérie Expert ici mais quand Jacques Myard
00:41:03nous disait hier la Seine, la cérémonie
00:41:05d'ouverture c'était des petites barcasses
00:41:07Non, non, non
00:41:09j'aime beaucoup Jacques mais là
00:41:11c'était pas des petites barquettes
00:41:13ni des barquettes
00:41:15On vous salue Jacques
00:41:17On vous embrasse Jacques mais non
00:41:19c'était magnifique, c'était spectaculaire
00:41:21Moi il y a des séquences qu'on aurait pu
00:41:23s'épargner puisque certaines
00:41:25parties du monde les ont censurées
00:41:27donc c'était dommage. On reviendra là-dessus dans un instant
00:41:29Fonta Verete. Moi je suis
00:41:31fan du coup de coeur parce que
00:41:33on a besoin d'Alexis
00:41:35puisqu'on a besoin je pense dans cette période
00:41:37de la France qui gagne et finalement
00:41:39c'est ce qu'il faut retenir. Là c'est nos ingénieurs
00:41:41Exactement, c'est au-delà
00:41:43de l'investissement de l'Etat
00:41:45qui était important, de celui des
00:41:47collectivités qui est important, il y avait une volonté
00:41:49je le dirais ici, Anne Hidalgo
00:41:51a porté aussi cette question
00:41:53donc bien au-delà de nos frontières
00:41:55et les villes se sont
00:41:57construites autour des fleuves
00:41:59on en parlait tout à l'heure, les guinguettes
00:42:01les gens qui plongeaient, moi j'ai un voisin
00:42:03qui me raconte qu'il sautait du pont
00:42:05Garigliano quand il était petit
00:42:07Ah oui, c'est pas si vieux
00:42:09C'est pas si vieux que ça, il est assez âgé
00:42:11mais c'est pas si vieux que ça
00:42:13En fait moi ce que je relève là c'est la performance
00:42:15quand la France veut, la France gagne
00:42:17et c'est ça qui est beau en fait
00:42:19là-dessus, c'est-à-dire qu'en plus
00:42:21on va inspirer les autres villes
00:42:23on est tous à regarder Paris 2050
00:42:25Madrid 2050
00:42:27etc. Si on arrive à rendre
00:42:29finalement les fleuves
00:42:31à haute population
00:42:33et à créer ces zones fraîches
00:42:35quelque part, je trouve que
00:42:37c'est important et que la France a montré
00:42:39un joli visage et qu'il faut continuer
00:42:41et persévérer pour qu'effectivement
00:42:43tout au long de la scène
00:42:45les habitants puissent se baigner
00:42:47que ce soit sous l'esprit de cette pont
00:42:49qu'on a vue ou bien plus loin
00:42:51Mathieu Hocq
00:42:53Je voudrais apporter quand même un point de nuance sur ce débat sur la scène
00:42:55et peut-être l'octroi chelou
00:42:57On n'a pas envie de nuance
00:42:59Je pense qu'en fait la difficulté
00:43:01qu'on a sur ce sujet
00:43:03qui est la scène, l'assainissement de la scène
00:43:05c'est la temporalité
00:43:07c'est-à-dire qu'en fait aujourd'hui la scène est baignable
00:43:09mais ce n'est pas certain qu'elle le soit dans les prochaines années
00:43:11c'est-à-dire que quand on regarde les experts
00:43:13aujourd'hui qui nous expliquent
00:43:15justement qu'avec les orages, la multiplication des orages
00:43:17la multiplication des dérèglements climatiques
00:43:19ce n'est pas certain que les investissements colossaux
00:43:21qui ont été consentis jusqu'à présent pour la rendre baignable
00:43:23pour les Jeux Olympiques
00:43:25le soit suffisant pour pouvoir
00:43:27le faire sur la durée
00:43:29Les experts nous disent
00:43:31qu'en tout cas il faudrait entre 20 et 25 milliards d'euros
00:43:33pour rendre la scène baignable
00:43:35sur une durée totale
00:43:37Or est-ce que l'on peut aujourd'hui se permettre ce type d'investissement ?
00:43:39Est-ce que c'est ça l'urgence ?
00:43:41Exactement, moi je pose juste la question
00:43:43est-ce que vraiment payer deux fois
00:43:45le budget de la justice en France
00:43:47pour rendre la scène aux parisiens
00:43:49est-ce que c'est quelque chose qui soit raisonnable
00:43:51dans le contexte actuel des finances publiques ?
00:43:53Mais quand Fanta Béreté nous dit
00:43:55c'est une France qui gagne, moi je pense à celle des ingénieurs
00:43:57des techniciens, des ouvriers, du C.A.P.
00:43:59et de tous les services qui ont concession
00:44:01pas pour nettoyer l'eau
00:44:03et pour la rendre potable
00:44:05je pense à tous ces gens-là, mais tous ces gens-là en l'occurrence
00:44:07moi je me tourne vers la gauche, je fais un peu de provoque
00:44:09avec les Vachelet
00:44:11ils ont été bâchés pendant des années
00:44:13parce qu'on disait non non, il n'y a que les concessions
00:44:15municipales, les régimes municipaux
00:44:17qui sont louables, et vous la gauche
00:44:19vous avez souvent dit, il ne faut plus d'entreprises françaises
00:44:21or par exemple Suez
00:44:23Veolia sont des entreprises qui ont
00:44:25les marchés du lacénissement de l'eau
00:44:27c'est une façon d'évoquer la France qui gagne
00:44:29dans le monde entier, parce qu'on est considéré comme étant
00:44:31parmi les meilleurs pour assainir l'eau
00:44:33et vous, vous avez souvent dit, vous la gauche
00:44:35il faut que ce soit public et pas les entreprises privées
00:44:37mais en fait là, elle démontre
00:44:39les entreprises privées
00:44:41qu'elles performent
00:44:43c'est la médaille d'or pour les entreprises privées
00:44:45la démonstration de pouvoir se baigner dans l'eau
00:44:47et de récupérer l'eau de lacène
00:44:49on peut aussi dire les choses de manière moins caricaturale
00:44:51c'est pas parce que
00:44:53on repasse
00:44:55la gestion de l'eau en régie
00:44:57on n'a pas besoin du savoir-faire des entreprises
00:44:59simplement c'est une question, la gouvernance n'est pas la même
00:45:01en régie, c'est effectivement
00:45:03un pilotage directement
00:45:05par les services communaux, mais avec des sous-traitants
00:45:07des co-traitants, des partenaires
00:45:09qui sont les grandes entreprises
00:45:11c'est pas les agents municipaux
00:45:13qui gèrent l'eau
00:45:15parfois c'est le cas
00:45:17c'est comme les partenariats publics privés
00:45:19il y a du positif, puis il y a du négatif
00:45:21il y a certains projets où il faut peut-être le faire
00:45:23ça peut marcher, puis d'autres où en fait on va gaver
00:45:25les intérêts privés
00:45:27donc la question de la gestion de l'eau en fait c'est une question éminemment politique
00:45:29et ce qui est très intéressant
00:45:31c'est que
00:45:33au-delà des questions de gouvernance qui sont importantes
00:45:35et on a déjà fait la preuve que
00:45:37les deux systèmes fonctionnent
00:45:39il y a des systèmes en régie qui fonctionnent, qui fonctionnent bien
00:45:41et qui parfois même font baisser le prix de l'eau
00:45:43et puis des systèmes qui fonctionnent avec des partenariats
00:45:45avec l'eau privée, tout importe
00:45:47ce qui est intéressant c'est qu'on a un vrai savoir-faire
00:45:49français, dans ce domaine-là
00:45:51dans le domaine de la gestion de l'eau
00:45:53mais aussi de l'assainissement
00:45:55et qu'il faut se dire que c'est pas un investissement
00:45:57uniquement un one-shot pour l'IGEO
00:45:59c'est que c'est un investissement en fait sur
00:46:01le siècle qui vient, c'est-à-dire que dans le siècle
00:46:03qui vient, avec l'augmentation
00:46:05des températures, la question
00:46:07du stress hydrique
00:46:09de la capacité à récupérer
00:46:11de l'eau, à la dépolluer
00:46:13pour faire des économies
00:46:15etc, il y a tout un cycle en fait
00:46:17à réinventer et que la France elle soit en pointe
00:46:19sur ce sujet-là, je pense que vous verrez qu'on en reparlera
00:46:21parce que c'est une technologie
00:46:23qui se vendra dans le monde entier et pas simplement en France
00:46:25Et bien on va revenir
00:46:27sur ce débat, je pensais pas qu'on ferait deux quarts d'heure
00:46:29sur l'eau, c'est remarquable
00:46:31Mais l'eau c'est fondamental, c'est la vie
00:46:33il n'y a pas de vie sans eau
00:46:35donc c'est normal que ça soit un sujet de vie
00:46:3726 morages sur la Seine
00:46:39pour retenir les déchets, 1200 tonnes
00:46:41de déchets, et 400 en France
00:46:43Merci pour ces infos
00:46:45et ce beau coup de coeur
00:46:47Alexis Bachelet, on retrouve nos 4 débatteurs
00:46:49après le journal de 11h
00:46:51A tout de suite, vous êtes sur Sud Radio
00:46:53Restez avec nous
00:47:05Avec 4 débatteurs
00:47:07aujourd'hui dans la tradition
00:47:09des débatteurs et de Mettez-vous d'accord
00:47:11de Valérie Expert qu'on salue qui est en vacances
00:47:13que vous retrouverez au mois de septembre
00:47:15nos 4 débatteurs ce matin
00:47:17Alexis Bachelet, maire adjoint
00:47:19Europe Écologie-Lévéra-Colombes
00:47:21Fanta Béreté, membre de Renaissance
00:47:23le parti macroniste
00:47:25Mathieu Hocq
00:47:27qui est le secrétaire général d'un think tank de droite
00:47:29millénaire et Alexandra Spiner
00:47:31de la droite républicaine qui est enseignante
00:47:33conseillère régionale en Ile-de-France
00:47:35avec Valérie Pécresse
00:47:37Alors on a tout de même
00:47:39presque tenu une demi-heure sur la question
00:47:41de l'assainissement de l'eau avec le coup de coeur
00:47:43d'Alexis Bachelet qui se félicitait
00:47:45de voir les nageurs du triathlon
00:47:47et les nageuses du triathlon et Cassandre Braugorand
00:47:49nous ramener une médaille d'or
00:47:51à l'occasion de cet assainissement des eaux de la Seine
00:47:53et bien on va venir à vous Fanta Béreté
00:47:55avec un coup de coeur aussi
00:47:57toujours pour les JO
00:47:59mais alors là pas les champions eux-mêmes
00:48:01chacun d'entre nous, tous ceux qui sont
00:48:03pris par la folie des Jeux
00:48:05Effectivement un gros coup de coeur ce matin
00:48:07pour les supporters français
00:48:09on l'a dit on a eu une superbe cérémonie
00:48:11qui est classée hors normes
00:48:13avec les champions français qui sont au rendez-vous
00:48:15il n'y a qu'à voir les pages des journaux
00:48:17ce matin
00:48:19et nos coeurs se sont tous embrasés
00:48:21comme la vasque olympique
00:48:23qui veille sur Paris
00:48:25le ton est donné pour ceux qui remplissent les stades
00:48:27et leurs cris résonnent dans toutes les fanzones
00:48:29et les échos envahissent nos cafés
00:48:31nos places, nos parvis
00:48:33de mairie
00:48:35nos yeux brillent, les larmes de joie coulent
00:48:37nos bouches se déforment
00:48:39en écoutant et en chantant
00:48:41la Marseillaise, j'ai presque envie de dire
00:48:43en hurlant sur certains
00:48:45paragraphes de la Marseillaise
00:48:47et ce qui est fabuleux je trouve
00:48:49c'est qu'on arrive en plus à se motiver
00:48:51pour des équipes qu'on ne connait pas
00:48:53pour des sports qu'on ne maîtrise pas
00:48:55j'ai assisté au match de foot
00:48:57République Dominicaine, Ouzbékistan
00:48:59il y a deux jours au Parc des Princes
00:49:01première fois pour moi en 28 ans
00:49:03à Paris au parc
00:49:05j'ai hurlé comme jamais pour les deux équipes
00:49:07tout le stade hurlait
00:49:09pour les deux équipes
00:49:11nous étions là, nous avons chanté, ri, pleuré
00:49:13je crois que nous pouvons le dire
00:49:15les supporters français remportent la médaille d'or
00:49:17déjà des Jeux Olympiques
00:49:19et j'espère qu'on sera tous
00:49:21d'accord sur ce point
00:49:23alors pourquoi un coup de coeur
00:49:25aux supporters eux-mêmes
00:49:27parce qu'au fond vous trouviez qu'on avait
00:49:29un peu le support triste jusque là
00:49:31dans la façon dont nous supportons
00:49:33nos équipes
00:49:35on a changé de nature
00:49:37j'ai été députée
00:49:39pendant un période où on a voté les textes
00:49:41à l'Assemblée Nationale concernant toute l'organisation
00:49:43des JO et on a eu des échanges
00:49:45parfois notamment avec l'extrême gauche
00:49:47très durs sur les questions de sécurité
00:49:49sur les questions d'organisation
00:49:51dans un certain nombre
00:49:53de domaines, ensuite
00:49:55on a assisté je pense quand même
00:49:57à ce JO bashing pendant des semaines
00:49:59je me souviens de
00:50:01Bardella qui sur un plateau
00:50:03disait que nous aurions
00:50:05que nous ne serions pas au rendez-vous
00:50:07que nous n'arriverions pas
00:50:09à finalement
00:50:11sécuriser la cérémonie
00:50:13et j'ai envie de vous dire
00:50:15c'est pas fini et heureusement que c'est pas fini
00:50:17parce que moi j'en veux encore, nous en voulons tous encore
00:50:19mais jusqu'à là j'ai envie de vous dire
00:50:21c'est un pari gagnant
00:50:23et je ne dis pas que c'est le pari gagnant de l'État
00:50:25je dis que c'est le pari gagnant de toutes les personnes
00:50:27qui depuis des années travaillent sur
00:50:29ces JO
00:50:31les collectivités en Ile-de-France
00:50:33l'ensemble des villes qui accueillent
00:50:35donc ces JO, les forces de l'ordre
00:50:37etc. Et donc les Français
00:50:39le sentent, les gens
00:50:41ont changé je trouve
00:50:43je pense que les animations
00:50:45qui sont faites ici et là
00:50:47participent au fait que les gens
00:50:49partagent, créent du lien, du lien
00:50:51intergénérationnel quand vous allez dans les
00:50:53différents parvis des mairies
00:50:55à Paris le soir après les heures
00:50:57de bureau, parce qu'il y a
00:50:59un certain nombre de personnes qui travaillent encore
00:51:01tout le monde n'est pas
00:51:03à la plage, et bien là vous voyez
00:51:05des scènes ahurissantes
00:51:07auxquelles on n'assiste jamais
00:51:09ou qui nous rappellent 1998
00:51:11et la coupe du monde
00:51:13de football, mais ça avait duré
00:51:15le temps d'une journée
00:51:17là, jour après jour
00:51:19nous le voyons dans les stades
00:51:21on parlera de Léo Marchand
00:51:23ensuite, mais ces hurlements
00:51:25ces cris d'encouragement
00:51:27à l'unisson, c'est beau
00:51:29mais en fait, on est au rendez-vous
00:51:31le peuple français est au rendez-vous
00:51:33et on laisse derrière nous certains nombres
00:51:35de nos problèmes, ça ne veut pas dire qu'ils n'existent pas
00:51:37mais nos cœurs s'embrasent
00:51:39et c'est tant mieux.
00:51:41Le peuple français est au rendez-vous, Mathieu Hoque
00:51:43Oui, tout à fait
00:51:45le peuple français a toujours été au rendez-vous
00:51:47de tous les événements sportifs qui ont eu lieu en France
00:51:49Là, ce que nous dit Fonta Verete, c'est qu'il y a un changement
00:51:51Moi je ne pense pas, je ne pense pas
00:51:53parce que quand on regarde la coupe du monde 1998
00:51:55la coupe du monde de rugby 2023
00:51:57la coupe du monde 2016 de football
00:51:59les français se sont toujours pris de passion pour leurs équipes nationales
00:52:01même quand on suit les Jeux Olympiques
00:52:03les Jeux Olympiques de Londres, de Rio, etc
00:52:05on se souvient qu'il y avait quand même une certaine ferveur en France
00:52:07moi je me souviens des fanzones aussi
00:52:09qui avaient été bien organisées
00:52:11où justement les supporters français
00:52:13avaient communié avec leurs équipes nationales
00:52:15non, même au contraire, on a tendance à dire que justement
00:52:17après une compétition sportive, notamment celle de 1998
00:52:19la coupe du monde, il y a une sorte
00:52:21d'euphorie dans le pays pendant plusieurs semaines
00:52:23plusieurs mois, même on parlait
00:52:25d'euphorie qui avait même porté Jacques Chirac
00:52:27qui avait porté la corde de popularité de Jacques Chirac
00:52:29quelques mois encore après la coupe du monde
00:52:31de 1998, ça a toujours été le cas
00:52:33en France, et les français pour moi
00:52:35se prennent de passion parce que c'est un peuple
00:52:37qui est un peuple sportif, c'est un peuple...
00:52:39Vous n'êtes pas d'accord par exemple avec l'éditorialiste
00:52:41du Figaro ce matin qui écrivait
00:52:43on ne reconnaît plus le pays
00:52:45il y a un pays d'une autre nature
00:52:47qui a l'air de vouloir en effet
00:52:49chasser toute idée noire
00:52:51et surtout
00:52:53toute problématique artificielle
00:52:55pour pouvoir être simplement dans la fraternité
00:52:57c'est naïf, ou pour vous
00:52:59ce n'est pas particulier à aujourd'hui
00:53:01vous n'êtes pas d'accord avec l'éditorialiste du Figaro ?
00:53:03Je n'ai pas lu l'éditorialiste du Figaro
00:53:05mais effectivement je ne suis pas d'accord
00:53:07avec ce diagnostic
00:53:09je pense vraiment que ça a toujours été le cas
00:53:11aujourd'hui, dès que la France a regagné une compétition
00:53:13internationale, et que ses équipes nationales
00:53:15sont engagées, les français communient avec
00:53:17les équipes nationales, ça ne veut pas dire qu'effectivement
00:53:19les problèmes partent et les débats
00:53:21ne peuvent pas avoir lieu, je pense effectivement que là
00:53:23où il y a un problème politique
00:53:25que peut-être soulève l'éditorialiste du Figaro
00:53:27c'est qu'on a quand même aussi l'impression
00:53:29que parce qu'il y a les Jeux Olympiques, on ne peut plus poser
00:53:31des questions, on ne peut plus poser des questions de fond
00:53:33sur des sujets de débat public, par exemple
00:53:35sur l'assainissement de la Seine
00:53:37on ne peut plus poser de questions sur...
00:53:39On le fait, on vient de le faire à l'instant
00:53:41Je pense que c'est tout à fait sain de le faire
00:53:43de poser des questions sur l'organisation des Jeux Olympiques
00:53:45de poser des questions sur la sécurité
00:53:47On est dans autre chose, on est dans un engouement
00:53:49C'est ça
00:53:51Célébrons ceux qui portent nos couleurs
00:53:53ou les autres d'ailleurs, mais qui réussissent
00:53:55des exploits sportifs magnifiques
00:53:57Alexandra Spiner
00:53:59Je trouve que quand même le public français
00:54:01est toujours au rendez-vous
00:54:03à chaque grande célébration
00:54:05sportive française
00:54:07mondiale, les Français sont
00:54:09en rendez-vous, en revanche
00:54:11là où je suis d'accord avec Fanta
00:54:13c'est qu'évidemment quand on sort
00:54:15d'une séquence politique
00:54:17où on a tous laissé KO
00:54:19une séquence politique inédite
00:54:21d'incertitude
00:54:23avec une situation un peu fragile
00:54:25où on ne sait pas trop
00:54:27où nous en serons au mois de septembre
00:54:29évidemment que ça tranche considérablement
00:54:31parce que là les Français sont heureux de se retrouver
00:54:33ils sont heureux de se fédérer
00:54:35autour de grands champions
00:54:37c'est vrai qu'on voit des morceaux
00:54:39d'humanité dans la rue
00:54:41quand on se balade dans Paris, c'est formidable
00:54:43les liens entre les générations
00:54:45la mixité
00:54:47tout le monde est heureux ensemble
00:54:49de fêter nos champions, et ça c'est tout à fait exceptionnel
00:54:51mais
00:54:53c'est vrai qu'il y aura malheureusement
00:54:55le réveil après les Jeux Paralympiques
00:54:57il faudra reprendre le cours
00:54:59de notre histoire compliquée
00:55:01Bon mais alors pardon
00:55:03mais si vous êtes tous d'accord
00:55:05Alexis, vous êtes d'accord avec cette idée que
00:55:07les supporters français en ce moment sont
00:55:09plus encore
00:55:11enthousiastes que d'habitude ?
00:55:13Moi je pense que la France
00:55:15est en train d'effectuer sa mue
00:55:17on n'est pas une grande nation sportive
00:55:19en vrai, quand on regarde les Jeux Olympiques
00:55:21sur la durée, en nombre de médailles
00:55:23Non mais je dis
00:55:25on n'était pas, je peux parler même au passé
00:55:27on n'était pas, par rapport
00:55:29regardez par exemple
00:55:31c'est frappant, moi j'ai participé
00:55:33à quelques épreuves, c'est vrai que
00:55:35par exemple il y a des Espagnols partout
00:55:37c'est impressionnant, il y a énormément d'Espagnols
00:55:39qui suivent leurs champions, et pourquoi ?
00:55:41Et parce que les Espagnols sont performants
00:55:43dans beaucoup de sports. Mais nous aussi ?
00:55:45Nous aussi, mais il y a des sports
00:55:47où on est encore loin d'eux, mais nous on a
00:55:49en fait, on a depuis quelques
00:55:51depuis deux décennies
00:55:53il y a eu un phénomène déclencheur, c'est
00:55:5598, on gagne la Coupe du Monde
00:55:57les Français étaient des perdants magnifiques
00:55:59jusqu'en 98, depuis 98
00:56:01ce qui a changé, c'est la mentalité, la culture
00:56:03de la gagne qui fait qu'effectivement la France
00:56:05est en train de devenir une grande nation sportive
00:56:07pas encore une grande nation de sportifs
00:56:09parce qu'on est très en retard dans la pratique du sport
00:56:11il y a beaucoup de pays, on parle souvent de l'Allemagne
00:56:13où c'est inclus dans la scolarité, etc
00:56:15mais en revanche, je pense que là
00:56:17on est en train de développer
00:56:19une nouvelle dynamique, et je pense que
00:56:21à l'avenir on va se rendre compte que la France a des
00:56:23potentialités qu'elle a peut-être pas encore exploitées, notamment
00:56:25dans le domaine du sport.
00:56:27La nation française
00:56:29qui serait pas une nation
00:56:31sportive, ou en tout cas qui y vient doucement ?
00:56:33Je pense que depuis 2017
00:56:35pour la peine, on a
00:56:37inclus dans les
00:56:39programmes scolaires, plus de sport
00:56:41certains grands sportifs
00:56:43ont mentionné aussi
00:56:45qu'il y a eu un investissement
00:56:47sans pareil concernant
00:56:49les infrastructures, mais également
00:56:51le suivi des sportifs
00:56:53et l'amélioration aussi de leurs conditions de vie
00:56:55en dehors
00:56:57des grands rendez-vous, parce que ça c'est un point
00:56:59important, certains sportifs
00:57:01je disais un article hier concernant
00:57:03des rugbyman étrangers
00:57:05qui étaient obligés de faire des photos sur une application
00:57:07pour pouvoir tout simplement presque
00:57:09manger en dehors des grandes épreuves
00:57:11pas les nôtres mais d'autres, donc en fait
00:57:13il y a un investissement qui doit se faire aussi
00:57:15de la part de l'État sur les infrastructures
00:57:17et les JO. Mais c'était le cas à l'INSEP
00:57:19on l'a dit hier ici
00:57:21c'est un organisme formidable
00:57:23c'est le général de Gaulle, c'est les années 60
00:57:25oui ça a toujours existé
00:57:27après le fiasco d'une Olympia
00:57:29donc en fait l'investissement de l'État
00:57:31des collectivités
00:57:33chacun dans ses voies est important
00:57:35pour la réussite de nos sportifs sur le long terme
00:57:37Alexandra ?
00:57:39Oui alors nous évidemment à la région on fait des investissements
00:57:41considérables
00:57:43mais c'est quand même important
00:57:45on parle jamais des trains qui arrivent à l'heure
00:57:47c'est quand même aussi, donc on fait des investissements
00:57:49majeurs dans le sport
00:57:51dans les infrastructures sportives
00:57:53en Ile-de-France et donc ça c'est important
00:57:55aussi pour devenir une grande nation sportive
00:57:57mais moi
00:57:59je pense aussi
00:58:01qu'il nous faut aussi des modèles
00:58:03il nous faut des modèles et d'où mon coup de cœur
00:58:05pour Léon Marchand
00:58:07il nous faut des modèles
00:58:09pour pouvoir rêver
00:58:11et pour pouvoir être inspiré
00:58:13Alors c'est quoi votre coup de cœur Léon Marchand ? Parce qu'on est tous dans la marchand folie
00:58:15C'est un coup de cœur
00:58:17que nous partageons ici
00:58:19que nous partageons avec tous les français
00:58:21Pourquoi mon coup de cœur pour Léon Marchand ?
00:58:23Voilà un jeune homme qui nous propose
00:58:25un profil un peu différent de ce que nous donne
00:58:27par exemple le football
00:58:29de jeunes adolescents à problème
00:58:31capricieux et trop gâtés
00:58:33on a ici un jeune homme
00:58:35humble d'abord
00:58:37avec une grande humilité
00:58:39qui paraît très détendu
00:58:41qui a le sens du travail
00:58:43qui est heureux, parce que oui c'est ce que disait aussi
00:58:45Fanta tout à l'heure, on a besoin
00:58:47d'être heureux, on a besoin d'une séquence
00:58:49comme ça de bonheur partagé
00:58:51et je trouve que ce jeune homme est extraordinaire
00:58:53il nous propose vraiment un visage de la France
00:58:55qu'on aime
00:58:57et surtout parce que tout à l'heure
00:58:59je vais vous faire réagir dans quelques minutes
00:59:01quelques instants sur cette initiative
00:59:03de certains députés et les filles
00:59:05qui veulent une enquête populaire
00:59:07une enquête parlementaire sur les Jeux Olympiques
00:59:09c'est tout de suite et c'est dans Mettez-vous d'accord
00:59:11Sud Radio
00:59:13Parlons vrai
00:59:15Sud Radio
00:59:17Les débats de l'été
00:59:1910h-13h
00:59:21Thierry Guerrier
00:59:23Nous étions un instant
00:59:25sur la question de savoir si
00:59:27on soutenait eux tous ou pas
00:59:29Léon Marchand, bon ça c'est fait, tous vous êtes d'accord
00:59:31avec ce coup de coeur d'Alexandra Spiner
00:59:33avec nous Mathieu Hoque
00:59:35Fanta Béreté, Alexis Bachelet
00:59:37et tout de même je voulais
00:59:39vous relancer sur cette
00:59:41question des Jeux Olympiques parce que c'est quand même
00:59:43très bizarre, c'était il y a 4 jours
00:59:455 jours, je ne sais pas si ces mêmes députés
00:59:47de LFI
00:59:49Alexis Bachelet on peut vous poser la question
00:59:51parce que après tout c'est votre camp politique
00:59:53vous n'êtes pas à LFI, vous êtes à Europe Écologie Les Verts
00:59:55d'accord, mais enfin vous êtes des alliés
00:59:57et puis Marine Tendelier, Sandrine Rousseau
00:59:59sont à peu près sur la même ligne que
01:00:01Clémence Guettet qui dit, qu'est-ce qu'elle dit
01:00:03Clémence Guettet députée LFI
01:00:05elle dit on va lancer, on lance une commission
01:00:07d'enquête populaire sur les Jeux
01:00:09Olympiques et Paralympiques de Paris
01:00:11parce que c'est du sport business
01:00:13c'est la restriction des libertés publiques
01:00:15c'est les habitants qui sont expulsés
01:00:17c'est les contrats opaques et les dégâts
01:00:19écologiques, c'est-à-dire qu'en gros
01:00:21c'est du geo-bashing déguisé
01:00:23qu'est-ce que ça vous inspire Alexis Bachelet ?
01:00:25Franchement vous soutenez vous qui êtes dans
01:00:27le nouveau front populaire de fait
01:00:29à travers Europe Écologie Les Verts
01:00:31Marine Tendelier, Sandrine Rousseau quand elles disent
01:00:33dégâts écologiques, c'est geo, c'est pas beau
01:00:35en ce moment je ne sais pas si
01:00:37ça fait 5 jours que cette proposition a émergé
01:00:39mais sincèrement à l'air prise
01:00:41et contestée depuis hier, c'est pour ça que je l'évoque
01:00:43ce matin par Yael Bonne-Pivet la présidente
01:00:45de l'Assemblée Nationale qui dit arrêtez d'utiliser
01:00:47le logo de l'Assemblée pour ça
01:00:49donc elle conteste cette commission en quelque sens
01:00:51l'existence de cette commission
01:00:53mais vous qu'est-ce que vous en pensez ? Vous trouvez que c'est le moment
01:00:55de faire du geo-bashing alors que le pays
01:00:57vous venez de le souligner, retrouve le sourire ?
01:00:59Mais c'est pas interdit de pas être
01:01:01caricatural
01:01:03dans la manière dont on amène
01:01:05les sujets, dans la manière
01:01:07dont on fait les pitchs
01:01:09Vous inquiétez pas, je vous passe le micro
01:01:11J'ai été parlementaire donc
01:01:13on n'interdira jamais à des parlementaires
01:01:15de faire des commissions, c'est leur boulot
01:01:17Mais c'est le bon moment
01:01:19et de contrôler les politiques publiques
01:01:21l'usage de l'argent public
01:01:23Ils ont pas demandé une vraie
01:01:25Je sais pas si c'est une vraie ou pas une vraie
01:01:27C'est le sujet
01:01:29Non mais il y a des vraies
01:01:31les vraies commissions parlementaires
01:01:33c'est celles qui sont officiellement
01:01:35intronisées par l'Assemblée Nationale
01:01:37Après on va dire que
01:01:39là on est plutôt sur un buzz médiatique qui marche
01:01:41puisque vous en parlez ce matin
01:01:43Oui mais j'en marche parce que c'est pas moi qui suis à l'origine de l'affaire
01:01:45qui selon moi
01:01:47on verra à l'arrivée ce que ça produit
01:01:49si ça produit un rapport
01:01:51et puis on verra ce qu'il y a dans le rapport
01:01:53C'est le bon moment de dire ça et de critiquer les géos
01:01:55C'est du geobashing ça
01:01:57Soyons clairs
01:01:59Ils essayent pour certains de faire du geobashing
01:02:01ça marchera pas, c'est évident
01:02:03et par ailleurs je demande juste
01:02:05à ce qu'on regarde s'il y aura
01:02:07un rapport de rendu
01:02:09C'est pas interdit, on en a parlé tout à l'heure
01:02:11à propos du sujet de l'eau
01:02:13Il y a des gens qui vont mettre l'accent plus sur le coup
01:02:15sur le côté court thermis
01:02:17pour dire est-ce que ça...
01:02:19On peut tout questionner en fait
01:02:21et même pendant les géos
01:02:23Vous savez Thierry
01:02:25pour l'instant on n'a pas parlé encore
01:02:27parce que visiblement
01:02:29les jeux pour l'instant sont propres
01:02:31et vous savez qu'en ce moment même
01:02:33tous les jours il y a des contrôles antidopage
01:02:35On peut avoir à un moment donné
01:02:37un événement qui vient ternir la bonne ambiance
01:02:39c'est pas parce qu'il y a les Jeux Olympiques
01:02:41qu'on va arrêter les contrôles antidopage
01:02:43Non mais c'est quoi alors ?
01:02:45Il y a un côté, pardon, mais quand on dit sport business
01:02:47on a parlé tout à l'heure
01:02:49Qui a dit ça tout à l'heure ?
01:02:51Il y a quelqu'un qui a dit ah oui les hauts marchands c'est pas les joueurs de foot
01:02:53Les joueurs de foot ils sont
01:02:55pourrigatés par leur genre
01:02:57Donc Alexandra Spitzner
01:02:59elle a critiqué quelque part le sport business
01:03:01On va pas lui dire
01:03:03Alexandra vous avez tort, c'est la période
01:03:05où on n'a plus le droit de rien critiquer, de rien dire
01:03:07Bah oui il y a des dérives
01:03:09Il y a des dérives dans le sport business
01:03:11C'est la vérité
01:03:13Déjà il y a
01:03:15un problème de sémantique
01:03:17Parler d'une commission
01:03:19d'enquête populaire
01:03:21c'est un terme quand même qui a
01:03:23toutes les caractéristiques communes
01:03:25de tous les régimes totalitaires
01:03:27Moi je rappelle quand même que
01:03:29la mission du Parlement c'est aussi de contrôler
01:03:31l'action du gouvernement
01:03:33que dans le cadre de leur droit de tirage
01:03:35ils n'ont qu'à demander
01:03:37à la commission d'enquête parlementaire
01:03:39C'est le bon moment de faire ça
01:03:41Mais de toute façon ils sont toujours là pour gâcher la fête
01:03:43Evidemment que le but c'est
01:03:45de mettre la suspicion
01:03:47sur ces jeux
01:03:49L'image que donne
01:03:51la France aujourd'hui c'est ce qu'ils ne veulent pas
01:03:53L'unité vous le dire
01:03:55Mais évidemment parce que cette unité, cette fraternité
01:03:57eux leur fond de commerce
01:03:59c'est une France morcelée
01:04:01C'est ça, ils misent là dessus
01:04:03Donc évidemment c'est tout à fait grotesque
01:04:05Et c'est bien encore qu'ils continuent
01:04:07leur sabotage
01:04:09des institutions
01:04:11Parce que pourquoi
01:04:13demander une enquête populaire
01:04:15ils sont parlementaires
01:04:17C'est ridicule
01:04:19Au delà de l'Assemblée
01:04:21C'est grotesque
01:04:23Moi tout à l'heure je disais qu'effectivement
01:04:25on pouvait poser des questions
01:04:27et effectivement il faut que ces jeux olympiques soient audités
01:04:29Il faut qu'il y ait un fait
01:04:31Moi là dessus je suis d'accord avec cette idée là
01:04:33De toute façon dans tous les cas
01:04:35Donc je ne vais pas me renier parce que c'est le nouveau Front Populaire
01:04:37En revanche moi ce que j'interroge
01:04:39sur ce que fait le nouveau Front Populaire
01:04:41c'est cette volonté de faire toujours du buzz
01:04:43C'est une culture un peu TikTok
01:04:45de la vie politique
01:04:47L'objectif pour Clémence Guettet et ses amis
01:04:49c'est de faire des extraits sur Twitter
01:04:51de dire qu'on va interroger
01:04:53on va faire du geo-bashing
01:04:55pour pouvoir justement faire du buzz sur les réseaux sociaux
01:04:57faire monter leur code politique
01:04:59exciter un certain nombre de leurs électeurs
01:05:01et je trouve que c'est assez petit
01:05:03en termes de vision politique et de hauteur de vue
01:05:05parce que ces jeux olympiques on peut les questionner
01:05:07sur les questions d'organisation, sur les questions de sécurité etc
01:05:09mais il y a des leviers parlementaires
01:05:11qui existent, une commission d'enquête à l'Assemblée Nationale
01:05:13c'est quelque chose qui aurait son sens
01:05:15mais pour l'instant effectivement
01:05:17Et qui arrivera peut-être d'ailleurs
01:05:19C'est légitime, tous les pays le font
01:05:21C'est normal
01:05:23C'est surtout le message politique qui est envoyé par le nouveau Front Populaire
01:05:25parce qu'il faut le rappeler
01:05:27à contre-courant de l'histoire sur un certain nombre de sujets
01:05:29sur l'organisation des jeux olympiques
01:05:31ils disent justement qu'il ne faut pas de sport business etc
01:05:33mais le monde du sport ne va
01:05:35tant vers ce modèle
01:05:37c'est inéluctable puisque c'est comme ça qu'on va former des grands champions
01:05:39c'est parce que vous avez des entreprises
01:05:41qui s'impliquent, parce que vous avez des financements privés
01:05:43qui participent aux formations
01:05:45moi j'ai été dans le centre de formation
01:05:47d'un club de foot en France
01:05:49et évidemment que les entreprises soutiennent
01:05:51l'activité des formations
01:05:53des clubs sportifs
01:05:55sans les entreprises c'est impossible
01:05:57et la gauche qui est de rendre tout public
01:05:59ne fonctionnera pas pour faire une nation sportive
01:06:01Il y a quelques heures, Sandrine Rouchot
01:06:03se félicitait sur un tweet du fait que
01:06:05Kylian Mbappé investisse
01:06:07avec Pierre-Antoine Capton
01:06:09dans un club de l'ouest
01:06:11le stade Malherbe de Caen
01:06:13de l'ouest du nord-ouest de la Normandie
01:06:15et elle s'en félicitait en disant
01:06:17le milliardaire amène de l'argent
01:06:19c'est de l'argent privé
01:06:21donc là il y a peut-être une contradiction
01:06:23mais ce que je ne comprends pas, vous seriez tous les deux députés
01:06:25vous l'avez été, Franta Béreté
01:06:27Alexis Bachelet, vous participeriez
01:06:29à une commission comme celle-là alors même
01:06:31qu'auparavant vous avez voté des lois
01:06:33qui ont permis d'investir
01:06:35d'ouvrir des marchés publics
01:06:37pour construire pour les JO
01:06:39Je pense qu'il y a un temps pour tout
01:06:41qu'il y ait une commission parlementaire
01:06:43qui est
01:06:45déclarée au bureau
01:06:47et que les parlementaires y participent
01:06:49par exemple après les JOP
01:06:51il n'y a aucun problème pour moi
01:06:53sauf que là, en plus ils jouent avec les mots
01:06:55donc pour moi, ils trompent
01:06:57et ils créent de la confusion
01:06:59c'est-à-dire que pour les gens qui ne sont pas
01:07:01des habitués du vocabulaire
01:07:03de l'Assemblée Nationale
01:07:05on pense que tout ça est
01:07:07organisé via l'Assemblée Nationale
01:07:09et c'est ce que dit la présidente de l'Assemblée Nationale
01:07:11non, ce n'est pas
01:07:13une commission parlementaire
01:07:15donc ils devraient changer
01:07:17les mots. Ensuite le
01:07:19JOBashing, oui forcément
01:07:21c'est-à-dire qu'ils n'ont pas arrêté
01:07:23la députée Martin, moi je vous invite à re-regarder
01:07:25les vidéos concernant
01:07:27le texte sur les JO
01:07:29n'a pas arrêté de basher les jeux
01:07:31elle continue, c'est inadmissible
01:07:33Quelle députée vous disiez ?
01:07:35Martin, Elisa Martin
01:07:37je crois que c'est Elisa le prénom
01:07:39et ils continuent, je vous enverrai une capsule
01:07:41ils essayent de surfer bien loin
01:07:43du surfeur brésilien Gabriel
01:07:45Medina
01:07:47sur les craintes
01:07:49à la lévitation
01:07:51sur les craintes et les peurs des gens
01:07:53mais en fait j'ai envie de vous dire que la France
01:07:55est à l'heure des JO et qu'aujourd'hui
01:07:57on considère qu'on est
01:07:59en trêve olympique
01:08:01et qu'ils le souhaitent ou pas, en fait
01:08:03cette commission, dans les
01:08:05termes qui ont été énoncés, n'a pas lieu
01:08:07d'exister. Alexis Bachelet, une minute
01:08:09avant la pub. Oui, non
01:08:11c'était peut-être parce qu'il fallait créer
01:08:13un peu de débat, mais enfin
01:08:15pour moi tout ça c'est quand même
01:08:17comment dire, epsilonesque
01:08:19c'est minuscule, ça n'a aucun
01:08:21intérêt, enfin pardon, là il y a de la
01:08:23surréaction ici et là, mais voulez-vous
01:08:25créer des épouvantailles, oh la la
01:08:27le nouveau Front pour le populaire
01:08:29c'est horrible, le géobashing, on va tous mourir
01:08:31vous inquiétez pas, il va rien se passer
01:08:33ça n'existe pas, ça a fait un peu de vote
01:08:35il y a des gens
01:08:37dans tous les partis politiques qui aiment bien faire un peu de démagogie
01:08:39bref, ils sont pas pour les JO
01:08:41ils sont cohérents
01:08:43ils ont toujours été contre l'organisation des JO à Paris
01:08:45quand c'était, moi je me rappelle, Daniel Simonnet
01:08:47faisait des interventions
01:08:49ils sont cohérents et ils ont le droit
01:08:51enfin pardon, on est en démocratie, on n'est pas au Venezuela
01:08:53vous, vous citez les grands mots totalitaires, ils ont le droit
01:08:55de ne pas être d'accord avec les JO, ils ont le droit
01:08:57de dire que c'est pas grave, on va mourir
01:08:59c'est pas la fin du monde, moi je suis pas d'accord
01:09:01avec eux, et ben voilà
01:09:03c'est tout, c'est la démocratie, mais non, c'est vous qui êtes
01:09:05excité, reprenez vos propos, c'est excessif
01:09:07c'est caricatural, c'est ridicule
01:09:09on va passer à la pub parce qu'on vous entend plus
01:09:11on vous entend plus
01:09:13c'est incroyable, si vous voulez
01:09:15mais je me fais pas plaisir
01:09:17mission populaire, c'est tout
01:09:19j'ai Mansgueté, les députés, c'est tout
01:09:21la démocratie, c'est pas grave
01:09:23il est 11h28, vous êtes sur Sud Radio
01:09:25c'est réalité, vous savez que sans
01:09:27les entreprises privées, ben nous y'a pas de radio
01:09:29donc les entreprises privées, c'est tout de suite
01:09:44ça s'appelle Mettez-vous d'accord
01:09:46avec 4 débatteurs, vous êtes sur Sud Radio
01:09:48et je peux vous dire que c'était chaud à l'instant
01:09:50hors antenne, parce que Alexis Bachelet
01:09:52évidemment, n'était pas très content
01:09:54de devoir défendre
01:09:56Clémence Guettet, la vice-présidente de l'Assemblée
01:09:58et les filles qui veulent faire ce jobashing
01:10:00avec sa commission populaire, alors on va continuer
01:10:02avec un autre sujet qui touche aussi
01:10:04le nouveau front populaire, comme ça vous pourrez aller au bout
01:10:06Alexis, et vous pourrez
01:10:08mais qu'est-ce que c'est que cette
01:10:10opération, qu'est-ce que vous pensez, tous les
01:10:12quatre, de cette opération séduction
01:10:14de Lucie Castet et des leaders
01:10:16du nouveau front populaire, on a vu
01:10:18Olivier Faure par exemple, du Parti Socialiste
01:10:20avec ce qu'on pourrait appeler en Angleterre un Shadow Cabinet
01:10:22y'avait Marine Tondelier
01:10:24ils sont allés visiter
01:10:26hier, Duralex
01:10:28l'usine Duralex qui vient d'être prise par les salariés
01:10:30par les cadres, avec plus de
01:10:3215 millions d'euros ou 19 millions d'euros
01:10:34depuis quelques années
01:10:36fournis par le gouvernement pour les soutenir
01:10:38et puis ensuite elle a
01:10:40Lucie Castet a essayé une visio
01:10:42avec les... elle avait proposé
01:10:44aux huit centrales syndicales françaises
01:10:46de venir discuter
01:10:48avec elle, un peu comme si elle était
01:10:50désignée Premier Ministre, finalement y'en a
01:10:52cinq qui se sont présentées, ça a été court
01:10:54et rapide, avec la CFDT par exemple
01:10:56et puis y'en a trois qui sont pas venues, la CGC
01:10:58Force Ouvrière, la CFTC, qui ont dit
01:11:00l'intersyndicale c'est pas la NUPES
01:11:02c'est pas le nouveau front populaire
01:11:04y'en a un autre qui a dit mais moi je suis pas là pour mettre
01:11:06la pression sur le Président de la République
01:11:08cette photo
01:11:10en bleu de travail des cinq
01:11:12ministrables et premières
01:11:14ministrables du nouveau front
01:11:16populaire c'est encore une façon caricaturale
01:11:18de ma part de présenter les choses, vous en pensez quoi ?
01:11:20J'en pense
01:11:22qu'ils font de la politique
01:11:24comme d'autres
01:11:26c'est une façon subtile
01:11:28de mettre la pression sur le Président, c'est ça ?
01:11:30Non mais je comprends pas très bien
01:11:32qu'est-ce qu'il y aurait
01:11:34d'anormal
01:11:36c'est pas bien
01:11:38de rentrer dans une...
01:11:40je rappelle quand même qu'il y a eu
01:11:42des élections européennes, une dissolution
01:11:44que la majorité présidentielle a quand même été
01:11:46assez largement défaite lors des derniers scrutins
01:11:48et donc la question qui est ouverte devant nous
01:11:50c'est est-ce qu'on garde la même équipe gouvernementale
01:11:52ou est-ce qu'il va y avoir des changements gouvernementaux ?
01:11:54Y'a quand même des Français qui ont voté...
01:11:56Y'a quand même...
01:11:58Malgré tous les défauts
01:12:00du nouveau front populaire, souffrez quand même
01:12:02que les Français aient voté
01:12:04pour quelques millions d'entre eux
01:12:06pour cette coalition politique.
01:12:08Pour un changement ?
01:12:10Je suppose que chacun reconnaît
01:12:12que ça existe, qu'il y a eu d'un vote, etc.
01:12:14Et qu'aujourd'hui, le nouveau front populaire
01:12:16après quelques circonvolutions a réussi à désigner
01:12:18Lucie Castex, moi personnellement
01:12:20je la connaissais pas avant qu'elle soit
01:12:22désignée comme Premier Ministre putative
01:12:24mais dont acte, c'est un fait politique
01:12:26ça plaît pas à ceux qui veulent pas
01:12:28que le nouveau front populaire soit appelé
01:12:30à gouverner, dont acte, c'est normal
01:12:32moi si c'est quelqu'un des Républicains, ça me fera pas plaisir
01:12:34non plus, d'ailleurs je pense qu'on ira plutôt vers ça
01:12:36si vous voulez mon avis, donc tout ça
01:12:38c'est une tentative effectivement de dire où
01:12:40au Président Macron qui doit désigner
01:12:42un nouveau Premier Ministre après Légio
01:12:44on est là, y'a eu les millions de Français
01:12:46on a presque 200 députés
01:12:48on pense qu'on serait mieux appelés que d'autres
01:12:50plus légitimes que d'autres pour gouverner le pays
01:12:52voilà
01:12:54si le Rassemblement National avait fait
01:12:56un meilleur score aux Législatives
01:12:58je pense qu'ils auraient fait un peu la même chose
01:13:00ils auraient un peu plus vu sur les plateaux, animés, etc
01:13:02quand c'est le Président de la République
01:13:04Gabriel Attal, tout le monde fait sa petite com
01:13:06bon, ça choque personne
01:13:08donc c'est de la communication, oui politique
01:13:10parce qu'il y a un
01:13:12rapport de force qui essaie d'être créé dans le pays
01:13:14on sait pas ce que va faire le Président de la République
01:13:16bon, on verra
01:13:18c'est pas illégitime
01:13:20on peut critiquer
01:13:22on peut critiquer la mise en scène, on peut trouver ça
01:13:24vous voyez pourquoi dans une usine
01:13:26vous allez le faire d'ailleurs
01:13:28tout le monde va se lâcher
01:13:30mais en même temps, moi je présume
01:13:32qu'on a déjà vu
01:13:34d'autres mouvements politiques visiter des usines
01:13:36etc, c'est pas un truc qui a jamais
01:13:38arrivé dans l'histoire de France
01:13:40et je vois pas pourquoi ça choquerait plus qu'autre chose
01:13:42qui veut défendre ou réagir ?
01:13:44non, non, mais juste pour répondre
01:13:46déjà je trouve que cette mise en scène
01:13:48est totalement grotesque
01:13:50d'aller visiter des usines en bleu de travail
01:13:52enfin je veux dire au secours
01:13:54peut-être l'usine qui l'aura proposée
01:13:56mais franchement je ne crois pas, je trouve que c'est ridicule
01:13:58toute cette séquence
01:14:00Lucie à la plage
01:14:02Lucie à l'usine
01:14:04c'est ridicule
01:14:06c'est peut-être une façon habile de faire pression
01:14:08alors que justement il n'y a rien d'autre dans l'actu
01:14:10je rappelle que la logique des institutions
01:14:12ce serait que le Président de la République
01:14:14appelle Marine Le Pen
01:14:16à Matignon
01:14:18en nombre de voix, je suis désolée de le rappeler
01:14:20et je le regrette
01:14:22elle est majoritaire, bien
01:14:24cette coalition a fait la preuve qu'elle n'était pas majoritaire
01:14:26parce que sinon M. Chassaigne
01:14:28serait Président de l'Assemblée Nationale
01:14:30ça a échoué
01:14:32Chassaigne, oui pardon
01:14:34pas de majorité au Parlement, on le sait
01:14:36et puis moi je les soupçonne
01:14:38quand même fortement, malgré toute cette mise en scène
01:14:40et cette insistance
01:14:42de ne finalement pas vouloir accéder
01:14:44au pouvoir, parce qu'avec cette espèce
01:14:46d'intransigeance de M. Mélenchon
01:14:48le programme, tout le programme
01:14:50ils savent très bien que c'est complètement
01:14:52c'est complètement dissuasif
01:14:54et donc je pense qu'en réalité
01:14:56M. Mélenchon prépare
01:14:58son face-à-face avec Marine Le Pen
01:15:00aux prochaines présidentielles
01:15:02Moi j'ai une lecture qui est un peu différente, je pense qu'Emmanuel Macron
01:15:04a fait une erreur politique
01:15:06en ne nommant pas justement, ou en ne demandant pas
01:15:08au Nouveau Front Populaire au soir du second tour
01:15:10de constituer une majorité, parce que l'argumentaire
01:15:12que donnait le Président de la République
01:15:14Mais ils ne sont pas majoritaires
01:15:16Le pays a besoin d'être gouverné quand même
01:15:18La France est un droit
01:15:20M. Mélenchon a fait une erreur politique parce que son argumentaire
01:15:22était de dire que le Nouveau Front Populaire est en incapacité
01:15:24de pouvoir gouverner
01:15:26ce que moi je pense, parce qu'effectivement ils n'ont pas de majorité
01:15:28à l'Assemblée Nationale, sauf qu'il faut le démontrer
01:15:30aux yeux des Français
01:15:32Il aurait fallu en faire la pédagogie
01:15:34On les nomme, soit
01:15:36ils ne se seraient pas mis d'accord
01:15:38ce qui aurait été probablement le cas à l'époque
01:15:40et donc effectivement ça démontre qu'ils sont en incapacité
01:15:42de pouvoir proposer un nom de Premier Ministre
01:15:44soit on les nomme
01:15:46et effectivement après il y aura une motion de censure
01:15:48à l'Assemblée Nationale et le Nouveau Front Populaire tombera
01:15:50mais pour ça il faut en faire la démonstration
01:15:52donc je pense qu'il aurait dû faire, et comme ça il n'aurait pas été accusé de déni démocratique
01:15:54et ça aurait été la situation finalement
01:15:56que l'Espagne a connue l'année précédente
01:15:58où l'Union des Droites
01:16:00était arrivée à la tête
01:16:02en Parlement
01:16:04ils étaient en majorité relative
01:16:06L'Union des Droites
01:16:08n'a pas réussi à proposer un Premier Ministre
01:16:10et c'est Pedro Sanchez, leader socialiste
01:16:12qui est encore aux manettes, et il n'y a pas de déni démocratique
01:16:14en Espagne
01:16:16contrairement à la France
01:16:18En revanche, pour revenir sur le sujet initial
01:16:20sur ce que fait Lucie Castex
01:16:22je pense que c'est d'une certaine façon assez grotesque
01:16:24puisqu'il faut quand même rappeler
01:16:26que pour le choix de l'usine
01:16:28parce que la gauche quand même, le Nouveau Front Populaire
01:16:30et les écologistes
01:16:32se sont trompés
01:16:34L'usine du Rex, ça aurait été plus rigolo
01:16:36Les écologistes
01:16:38et la gauche se sont quand même trompés
01:16:40sur un certain nombre de sujets liés à ces sujets-là
01:16:42notamment sur la politique industrielle
01:16:44qui s'est fait depuis 1981
01:16:46à désindustrialiser le pays par des mesures
01:16:48économiques, normatives et fiscales
01:16:50qui sont contre les entreprises
01:16:52Je rappelle quand même qu'entre 1981
01:16:54et aujourd'hui, on a perdu
01:16:562 millions d'emplois industriels dans le pays
01:16:58donc c'est assez grotesque
01:17:00Il y a justement chez Duralex qui essaye de s'en sortir
01:17:02et qui est reculé par les salariés
01:17:04On ne va pas réussir
01:17:06à lutter contre un problème avec les personnes
01:17:08qui ont causé ce problème-là
01:17:10Duralex, je rappelle que c'est le vert, les fameux verts
01:17:12tout le monde les connait
01:17:14et Durax, c'est plutôt le caoutchouc
01:17:16C'est pas mauvais non plus dans le caoutchouc
01:17:18Non mais Durax, ils n'ont pas de problème
01:17:20ça fonctionne, ça se vend bien
01:17:22Je parle de l'action qui fonctionne
01:17:24Fanta ?
01:17:26Vous voulez que je réponde à quoi ?
01:17:28Il y a tellement de sujets là-dessus
01:17:30Le bloc de travail, la pression au président
01:17:32Je reviens à Alexandra
01:17:34alors qu'il voulait précisément répondre sur les entreprises
01:17:36parce qu'on ne soutient pas assez les entreprises
01:17:38au fond c'est ce que dit Mathieu
01:17:40alors qu'elles ont contribué largement
01:17:42au succès des JO
01:17:44Pardon, Fanta
01:17:48Moi, ce qui m'a choquée
01:17:50en tant que fille d'ouvrier
01:17:52c'est de voir des gens qui mettent des bleus
01:17:54une fois de temps en temps
01:17:56Les politiques ont l'habitude de mettre un casque
01:17:58ou des chaussures de sécurité
01:18:00ou un gilet etc
01:18:02sur certaines usines
01:18:04quand il y a un problème
01:18:06enfin un point lié à l'hygiène
01:18:08ou à la sécurité
01:18:10Mettre cette petite veste
01:18:12qui est apparue à Paris il y a quelques années
01:18:14d'ailleurs et qui est portée par
01:18:16un certain nombre de bobos
01:18:24Moi, ce qui me fatigue
01:18:26c'est qu'en tant que fille d'ouvrier
01:18:28j'ai vu mon père porter cette veste
01:18:30et pour ma mère à table, la question c'était
01:18:32travailler bien à l'école, sinon
01:18:34je parle des usines des années 80
01:18:36Vous aurez cette même veste
01:18:38et ce qu'il faut, c'est que vous ayez une chemise avec un col blanc
01:18:40Moi, je viens de ce type de famille
01:18:42à la fin de la semaine
01:18:44moi, mon père, il avait une mission
01:18:46c'est amener ses bleus de travail
01:18:48sales, il était tourneur fraisard
01:18:50au lavomatique parce qu'on ne lavait pas
01:18:52le linge de l'usine
01:18:54avec le linge familial
01:18:56et quand on est ouvrier
01:18:58et encore aujourd'hui
01:19:00on compte ses heures supplémentaires
01:19:02moi, j'ai vu mon père faire ça tous les soirs
01:19:04il notait le nombre d'heures supplémentaires
01:19:06parfois, c'était des minutes supplémentaires
01:19:0837 minutes, etc. et il calculait à la fin
01:19:10donc, voir
01:19:12cette jeune femme qui a plombé
01:19:14les finances parisiennes
01:19:16qui commence son tour de France
01:19:18donc, à Lille
01:19:22à l'usine
01:19:24dans une usine
01:19:26dans laquelle l'Etat
01:19:28a investi 19 millions d'euros
01:19:30pour sauver les salariés
01:19:32je trouve que c'est une
01:19:34massacre
01:19:36ils ne l'ont pas dit comme ça
01:19:38sauf qu'ils l'ont...
01:19:40non, mais Alexis
01:19:42bonne foi intellectuelle, ce serait qu'ils le disent
01:19:44dans ce cas-là, mais ils ne l'ont pas dit comme tel
01:19:46il y en a d'autres qui vont le dire
01:19:48ils ne l'ont pas dit
01:19:50ne dis pas ça, très plaisir
01:19:52ne criez pas
01:19:54ne criez pas Alexis
01:19:56mais si, si, si
01:19:58dès qu'on dit les choses
01:20:00c'est vraiment typique de la bien-pensance
01:20:02dès qu'on dit les choses
01:20:04avec un tout petit peu de conviction
01:20:06c'est horrible, vous avez des convictions
01:20:08c'est les auditeurs qui ne supportent pas quand on crie fort
01:20:10mais les auditeurs, je les connais aussi bien que vous
01:20:12ils aiment bien le débat, sinon ils n'écouteraient pas l'émission
01:20:14si tout le monde parle comme ça avec sa petite voix
01:20:16pour dire, voilà, moi j'ai mes éléments de langage
01:20:18pour vous dire que Lucie Castez c'est bien ou c'est pas bien
01:20:20non, on parle avec son coeur
01:20:22on parle sur ce qu'on a à dire
01:20:24je suis complètement d'accord avec l'analyse
01:20:26il y a des ingénieurs du son
01:20:28ils vont faire le job, vous inquiétez pas
01:20:30ça va bien se passer
01:20:32son analyse, elle est nickel
01:20:34ce qu'il a dit, moi j'ai pas besoin
01:20:36il l'a dit mieux que moi, moi je suis parti sur un autre truc
01:20:38de com, lui il a dit
01:20:40voilà, le cadrage politique c'est ça
01:20:42d'ailleurs je note que personne ne réagit
01:20:44alors que c'est le truc le plus important, ce qu'il a dit depuis le début
01:20:46parce que là on s'amuse sur le...
01:20:48rappelez-nous Mathieu
01:20:50rappelez-moi aussi, j'ai des versions populaires
01:20:52mais c'est pas le sujet
01:20:54c'est pas le sujet
01:20:56on peut tous raconter notre histoire
01:20:58d'où on vient
01:21:00moi aussi j'ai des origines populaires mais c'est pas le sujet
01:21:02le sujet c'est ça, c'est politiquement
01:21:04qu'est-ce qui va se passer dans quelques semaines
01:21:06qui va être nommé Premier ministre
01:21:08et je suis complètement d'accord
01:21:10parce qu'il présente la République
01:21:12avec un minimum de respect des institutions
01:21:14et de respect du vote
01:21:16et de la composition de l'Assemblée Nationale
01:21:18il y a une coalition
01:21:20mais de la même manière qu'il a nommé Gabriel Attal
01:21:22il n'y avait pas la majorité absolue
01:21:24il y avait une coalition qui s'appelait
01:21:26Ensemble, Renaissance, En Marche, je ne sais plus trop quoi
01:21:28il y avait 250 députés
01:21:30là d'ailleurs maintenant il y en a 120 de moins
01:21:32parce que c'est quand même un échec
01:21:34la majorité présidentielle a été mise en échec
01:21:36aujourd'hui, ce qui aurait été logique
01:21:38c'est de lever l'hypothèque
01:21:40le nouveau Front Populaire
01:21:42finalement vous êtes la coalition qui est devant
01:21:44parce qu'en coalition c'est eux qui ont le premier nombre de députés
01:21:46c'est arithmétique
01:21:48je nomme un Premier ministre, mettez-vous d'accord, soyez une personnalité
01:21:50je nomme et on verra ce que vous faites au pied du mur
01:21:52on voit le maçon au pied du mur
01:21:54là, on est dans un déni de démocratie, ça ne se passe pas comme ça
01:21:56dans les autres démocraties parlementaires
01:21:58et les Français, oui, peuvent se demander légitimement
01:22:00qui va être nommé Premier ministre
01:22:02et pour mener quelle politique
01:22:04c'est quand même un tout petit peu important pour les gens
01:22:06mais qu'on se pose la question, c'est complètement normal
01:22:08et le Président est le seul à pouvoir nommer
01:22:10et pour l'instant
01:22:12pour l'instant, il n'a rien dit
01:22:14il n'a rien dit
01:22:16peut-être que
01:22:18il a dit quand même
01:22:20cette rêve olympique
01:22:22et peut-être que quelqu'un de la gauche
01:22:24sera
01:22:26donc
01:22:28mentionné
01:22:30donc aujourd'hui, il n'y a pas de débat là-dessus
01:22:32la seule chose que je retiens, c'est que
01:22:34ces gens là
01:22:36sont en train de faire campagne
01:22:38vous l'avez dit, je retiens votre phrase
01:22:40c'est normal de le faire
01:22:42moi, c'est normal en tant que
01:22:44que je me pose
01:22:46des questions, mais je vous ai dit que c'était normal
01:22:48que je me pose des questions, et je relève le point
01:22:50je ne suis pas d'accord avec vous, effectivement
01:22:52mes souvenirs sont importants, parce que
01:22:54cette veste bleue, en France, elle veut dire quelque chose
01:22:56dans tout un tas de territoires
01:22:58et la gauche, dans son intégralité
01:23:00et ça a été rappelé depuis 1981
01:23:02donc moi, je me souviens de cette élection
01:23:04j'avais 6 ans, c'est la première fois que je suis montée à Paris
01:23:06tellement mon père était content, mais il n'imaginait
01:23:08sans doute pas
01:23:10combien
01:23:12il allait perdre dans cette aventure
01:23:14parce que les emplois dans l'industrie
01:23:16s'étaient perdus à partir de là
01:23:18et la Macronie n'a fait que remettre
01:23:20des usines dans certains territoires
01:23:22la Macronie, c'est caricaturalement les cols blancs
01:23:24il n'y a pas de cols bleus en Macronie, ça n'existe pas
01:23:26mais nous, on a remis des usines performantes
01:23:28les usines abattries dans le nord de la France
01:23:30criez pas, s'il vous plaît
01:23:32criez pas, parce que
01:23:34les entreprises, allons-y à nouveau, leur puce, c'est parti
01:23:36moi, je vais à Soncorico
01:23:38Sud Radio, parlons vrai
01:23:40Parlons vrai
01:23:42Sud Radio
01:23:44Débat de l'été, 10h-13h
01:23:46Thierry Guerrier
01:23:48On réussit encore à émouvoir
01:23:50à discuter, à s'enflammer
01:23:52pour les Jeux Olympiques, ou plutôt pour les coulisses
01:23:54parfois critiques des Jeux Olympiques
01:23:56on va changer de sujet avec ce Mettez-vous d'accord
01:23:58avec nos quatre débatteurs maintenant
01:24:00Alexis Bachelet, Fanta Béreté
01:24:02Mathieu Hocq et Alexandra Spiner
01:24:04je vais vous proser d'aller
01:24:06au Maghreb d'abord, et puis
01:24:08peut-être au Proche-Orient si on en a le temps
01:24:10mais au Maghreb, pourquoi ? Parce que
01:24:12le Président de la République, vous savez
01:24:14Emmanuel Macron a décidé que
01:24:16la souveraineté
01:24:18du Royaume shérifien, la souveraineté
01:24:20du Maroc sur le Sahara
01:24:22occidental, était à
01:24:24reconnaître par la France, il y avait un débat depuis quelques
01:24:26années, et même, on peut le dire
01:24:28un contentieux entre le Maroc et la
01:24:30France, entre Rabat et Paris
01:24:32le Roi ne parlait même plus
01:24:34au téléphone au Président de la République parce que
01:24:36il était vexé du fait que la France
01:24:38conteste cette reconnaissance
01:24:40la France ne reconnaisse pas
01:24:42la souveraineté du Maroc sur le
01:24:44Sahara occidental, alors que l'Algérie
01:24:46elle soutient le Polisario, les rebelles
01:24:48de Sahara, et là c'est fait
01:24:50la France reconnaît que
01:24:52le Maroc est souverain
01:24:54sur cette région, vous allez
01:24:56entendre l'ambassadrice
01:24:58du Maroc en France
01:25:00Samira Sittahil, qui était tout à l'heure
01:25:02l'invité de Benjamin Gleize et qui
01:25:04confirme que du coup, par exemple, la grande
01:25:06réconciliation franco-marocaine, c'est un
01:25:08mariage sans doute à l'automne d'Emmanuel Macron
01:25:10au Maroc. Sa Majesté le Roi du Maroc
01:25:12a envoyé une lettre au
01:25:14Président Macron suite à cette
01:25:16annonce, et puis évidemment il rappelle
01:25:18qu'ils se sont parlé à plusieurs
01:25:20reprises de cette visite
01:25:22d'Etat du Président Macron
01:25:24et Sa Majesté le Roi
01:25:26dit être heureux de le recevoir
01:25:28et que les dates seront fixées par voie
01:25:30diplomatique. Nous avions parlé
01:25:32dans un premier temps de l'automne, c'est-à-dire
01:25:34fin septembre, début octobre
01:25:36donc les choses se feront extrêmement
01:25:38rapidement et je ne manquerai pas de vous appeler
01:25:40et de vous en informer, Benjamin.
01:25:42Oui, bien sûr, Samira Sittahil,
01:25:44l'ambassadrice du Maroc
01:25:46en France. Qu'est-ce que vous pensez de cette décision
01:25:48d'Emmanuel Macron ? La classe politique française
01:25:50a réagi, à droite globalement
01:25:52les macronistes plutôt favorables,
01:25:54et à gauche, à part quelques socialistes,
01:25:56là vraiment il y a
01:25:58une hostilité. Qui veut réagir ?
01:26:00Mathieu Hoque. Je peux commencer ?
01:26:02La difficulté qu'on a avec Emmanuel Macron, c'est en fait
01:26:04avec quelles lignes politiques on est d'accord.
01:26:06Parce qu'en fait, Emmanuel Macron,
01:26:08les relations entre la France...
01:26:10Les relations entre la France
01:26:12et le Maghreb démontrent que l'on en même temps ne peut pas fonctionner.
01:26:14C'est-à-dire qu'en fait, Emmanuel Macron, pendant des années,
01:26:16depuis 2017, il s'est fâché avec le Maroc
01:26:18parce que justement, lui, il a fait...
01:26:20Tout en se fâchant avec l'Algérie.
01:26:22Il disait, voilà, il faut
01:26:24une réconciliation entre la France et l'Algérie, et c'est pour ça
01:26:26qu'il nous a, pardonnez-moi l'expression,
01:26:28humilié sur la scène internationale,
01:26:30puisque justement...
01:26:32Il a cédé au chantage du régime algérien
01:26:34qui est de pratiquer ce qu'on appelle
01:26:36la rente mémorielle sur la guerre d'Algérie.
01:26:38C'est-à-dire que le régime algérien fait du chantage
01:26:40à l'égard de la France
01:26:42en disant, voilà...
01:26:44Sur le passé, exactement, en capitalisant sur cette rente-là.
01:26:46Et Emmanuel Macron était rentré dans ce jeu-là
01:26:48avec l'Algérie. Donc il s'était brouillé
01:26:50avec le Maroc. A tel point que
01:26:52lorsqu'il y a eu l'année dernière le séisme
01:26:54au Maroc, le Maroc n'a pas fait appel
01:26:56aux Français, aux pompiers français,
01:26:58aux experts français,
01:27:00alors qu'il le faisait traditionnellement
01:27:02puisque nos relations étaient bonnes. Donc il avait réussi
01:27:04à nous couper de relations historiques avec le Maroc
01:27:06alors que nos relations doivent être très bonnes
01:27:08avec ce pays-là. Et ensuite,
01:27:10justement, maintenant,
01:27:12il opère un revirement
01:27:14parce qu'avec l'Algérie, ça ne se passe pas bien
01:27:16puisque de toute façon, avec le régime algérien,
01:27:18on n'ira jamais assez loin dans l'excuse,
01:27:20on n'ira jamais assez loin
01:27:22de céder à leur chantage mémoriel,
01:27:24et donc il essaye de se rapprocher du Maroc.
01:27:26Moi, je suis favorable au rapprochement entre la France et le Maroc,
01:27:28mais il aurait fallu, justement,
01:27:30ne pas se fâcher avec le Maroc auparavant.
01:27:32Donc j'ai bien compris, vous êtes d'accord avec le président de la République,
01:27:34mais vous êtes critique et
01:27:36ironique sur sa façon de
01:27:38gérer. Alexandra Spiner,
01:27:40droite républicaine, vous êtes d'accord
01:27:42avec cette décision où, traditionnellement,
01:27:44les républicains, les gaullistes, soutenaient
01:27:46Hassane II, puis Mohamed VI.
01:27:48Oui, nous, évidemment, on défend
01:27:50la souveraineté historique
01:27:52du Maroc sur
01:27:54cette partie discutée
01:27:56du territoire.
01:27:58Le Sahara occidental.
01:28:00On constate quand même qu'on revient
01:28:02un petit peu au plan Becker. Je ne sais pas si vous vous souvenez,
01:28:04mais ça fait dix ans, globalement,
01:28:06qu'on va vers cette
01:28:08solution, qui est évidemment
01:28:10la meilleure solution. Le Maroc est notre
01:28:12partenaire historique.
01:28:14On a des relations privilégiées avec ce...
01:28:16C'est les rebelles, le Sahraoui, le Polisario, qui sont soutenus par l'Algérie,
01:28:18militairement, parce que l'Algérie
01:28:20veut un canal vers l'Atlantique.
01:28:22Le régime... Enfin,
01:28:24au départ, le Président de la République
01:28:26a souhaité faire des...
01:28:28des amabilités au gouvernement
01:28:30algérien. Mais on voit bien que ce régime
01:28:32est sur la détestation de la France.
01:28:34L'Algérie, vous voulez dire ?
01:28:36Oui, l'Algérie...
01:28:38Et sur la détestation
01:28:40de la France. Moi, je suis pour une
01:28:42France qui ne s'excuse pas.
01:28:44Et je détestais
01:28:46toute cette séquence
01:28:48très humiliante, comme vous l'avez dit,
01:28:50pour notre pays. Donc, je me réjouis
01:28:52de ce revirement.
01:28:54Et j'espère qu'on va
01:28:56vers des relations plus apaisées,
01:28:58en tout cas, avec ce formidable pays
01:29:00qu'est le Maroc.
01:29:02Alexis Bachelet, Europe Écologie Les Verts,
01:29:04c'est Marine Tondelier ou Sandrine Rousseau qui parlent
01:29:06d'erreurs historiques de la part du Président.
01:29:08Fabien Roussel du Parti Communiste,
01:29:10lui, parle d'une crise diplomatique
01:29:12souhaitée par le Président avec l'Algérie, ou en tout cas
01:29:14entamée par le Président avec l'Algérie.
01:29:16Et puis, erreurs historiques à nouveau.
01:29:18Et là, c'est Mathilde Panot de la France Insoumise.
01:29:20Toute la gauche est à l'unisson
01:29:22sur l'idée que Macron s'est trompé ?
01:29:24En fait, c'est surtout un sujet
01:29:26de droit international,
01:29:28parce que c'est un conflit qui est très ancien.
01:29:30Et depuis
01:29:3230 ou 40 ans, en fait,
01:29:34ce qui est en suspens, c'est l'organisation d'un référendum
01:29:36d'autodétermination
01:29:38du peuple saraoui qui a été reconnu.
01:29:40Parce que tout le monde fait comme si
01:29:42c'était normal qu'on aille
01:29:44vers une espèce d'annexion
01:29:46du saraoui au Sénat parlementaire.
01:29:48Or, d'autonomie
01:29:50suivie d'un référendum, c'est pas la même chose.
01:29:52Oui, oui, bien sûr.
01:29:54Mais le référendum, il est demandé depuis 40 ans.
01:29:56Mais l'ambassadrice
01:29:58nous disait ce matin que c'était de la propagande
01:30:00parce qu'en vérité, c'est deux puissances
01:30:02étatiques qui veulent ce territoire.
01:30:04Est-ce que c'est un débouché sur l'Atlantique ?
01:30:06Absolument. C'est pour ça qu'il n'y a pas eu de référendum.
01:30:08Oui, mais on voit bien que les peuples là-dedans ne sont pas très pris au sérieux.
01:30:10Et fait l'objet d'une...
01:30:12Comment dire ?
01:30:14D'un conflit diplomatique
01:30:16intense entre l'Algérie et le Maroc.
01:30:18Et il y a des deux côtés
01:30:20du lobbying
01:30:22qui, pour défendre
01:30:24un Sahara occidental qui serait autonome
01:30:26du Maroc et aller vers une espèce d'indépendance
01:30:28et de l'autre côté, le Maroc qui dit
01:30:30non, non, nous avons des droits
01:30:32historiques, insceptibles, à marche verte, etc.
01:30:34Et donc, ça doit être
01:30:36finalement inclus
01:30:38dans le royaume shérifien.
01:30:40C'est simple.
01:30:42Mais du coup, il a bien fait Emmanuel Macron ou pas ?
01:30:44A mon niveau,
01:30:46je suis surpris. Vraiment.
01:30:48Je suis surpris que cette annonce intervienne
01:30:50là, maintenant. J'aimerais comprendre.
01:30:52Je ne comprends pas forcément.
01:30:54Est-ce qu'on considère qu'effectivement
01:30:56le plan marocain est le bon plan ?
01:30:58Auquel cas...
01:31:00Pourquoi il fait ça maintenant, quoi ?
01:31:02C'est ça la question que vous posez. Pourquoi ?
01:31:04Je pense qu'il y a toujours, dans la diplomatie,
01:31:06depuis qu'Emmanuel Macron est président de la République,
01:31:08on a une diplomatie
01:31:10en fait en yo-yo.
01:31:12Peut-être parce que bientôt, ça va lui échapper.
01:31:14On fait en yo-yo ou en même temps. C'est un coup à droite,
01:31:16un coup à gauche. Mais tout le monde le dit.
01:31:18C'est ce qui a été très bien dit tout à l'heure. En fait,
01:31:20il y a des trucs qui ne marchent pas. Le en même temps
01:31:22en diplomatie, ça ne marche pas.
01:31:24À un moment donné, quand il y a un conflit régional
01:31:26qui est enquisté depuis 40 ans
01:31:28et il y a deux puissances régionales qui s'opposent,
01:31:30si on prend le parti de l'un
01:31:32plutôt que l'autre, on va certes renforcer
01:31:34nos liens avec le Maroc. Le Maroc fait un lobbying
01:31:36intense pour que ça aille dans cette direction-là.
01:31:38Et il a réussi, d'ailleurs. Mieux que l'Algérie.
01:31:42Mais il ne faut pas espérer
01:31:44avoir des partenariats du régime algérien.
01:31:46Sans ta vérité.
01:31:48On n'espère pas avoir des partenariats avec le régime algérien.
01:31:50On ne l'espère pas.
01:31:52Moi, je ne suis pas une experte de la question.
01:31:54Vous le savez, j'ai toujours un avis sur tout.
01:31:56Mais là, je préfère
01:31:58passer mon tour. Ce que j'ai envie de dire,
01:32:00c'est que par rapport à ce qu'Alexandra...
01:32:02J'adore comment vous passez votre tour tout en parlant.
01:32:04Alexandra a parlé de la mémoire.
01:32:06C'est des séquences aussi de réconciliation
01:32:08que le Président a souhaitées
01:32:10au tout début de mandat, parce qu'il y avait quand même
01:32:12un certain nombre de séquelles avec l'Algérie
01:32:14et à travers le parcours
01:32:16de ces hommes et de ces femmes.
01:32:18Il l'a tenté.
01:32:20Il l'a tenté de faire les choses.
01:32:22Ça n'a pas marché.
01:32:24Ça n'a pas pris.
01:32:26Il a fait plus de dégâts.
01:32:28Mais il l'a tenté.
01:32:30Personne ne pourra nous dire à l'avenir
01:32:32que nous n'avons pas tenté de le faire.
01:32:34Je trouve que par rapport à notre histoire
01:32:36et par rapport à ces personnes
01:32:38qui aussi portaient
01:32:40ce fardeau depuis des années,
01:32:42on ne pourra pas dire qu'il n'a rien fait.
01:32:44Donc maintenant, on passe à une autre séquence.
01:32:46Et comme je vous le dis,
01:32:48moi je ne suis pas experte de la question,
01:32:50donc je les laisse débattre sur ce domaine.
01:32:52En tout cas, je vous promets, un, que vous serez tous
01:32:54réinvités. Alexis ne m'écoute pas.
01:32:56Je disais que, parce qu'on est à la conclusion
01:32:58de ce 10h30,
01:33:00de ce « mettez-vous d'accord avec vous quatre »,
01:33:02je vous disais que vous allez être
01:33:04réinvités, évidemment par Valérie Expert,
01:33:06qui rentre en septembre.
01:33:08Et puis, peut-être,
01:33:10j'espère que vous accepterez l'invitation et que vous reviendrez.
01:33:12Et puis, c'est un revêtement caricatural,
01:33:14Alexis, que je ne l'ai été.
01:33:16Ça, c'est parce que je suis vexé.
01:33:18Et puis, ça se travaille.
01:33:20Alexis Bachelet, Fanta Béreté,
01:33:22Mathieu Hoque, Alexandra Spiner,
01:33:24avec tous les éditeurs de Sud Radio, on vous applaudit.
01:33:26On vous remercie d'avoir été nos invités
01:33:28en ce 1er août. Vous n'êtes pas encore partis en vacances.
01:33:30Vous partez bientôt ?
01:33:32Tu tours de table ?
01:33:34En Crète.
01:33:36Je suis déjà parti au Sénégal.
01:33:38Donc, Sénégal, Colombes,
01:33:40vous partez en Savoie, en France,
01:33:42Alexandra ?
01:33:44Des vacances grecques.
01:33:46Tout bientôt.
01:33:48Bonne été à tous.
01:33:50On se retrouve tout de suite pour la suite des débats de l'été
01:33:52avec, évidemment, Joseph Ruiz
01:33:54et les Jeux Olympiques dans tous leurs états.
01:33:56Vous êtes sur Sud Radio.

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