• il y a 4 mois

Aujourd'hui dans "Punchline", Thierry Cabanes et ses invités débattent de la disqualification du judoka Messaoud Redouane Dris avant d'affronter son adversaire Israélien.
Retrouvez "Punchline" sur : http://www.europe1.fr/emissions/punchline

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Transcription
00:00Toujours avec moi pour cette dernière ligne droite de punchline été et sur Europe 1 et sur CNews.
00:05Erwann Barillou, Mathieu Roch, Xavier Roffer, Georges Fenech, grand sportif devant l'éternel, et Jacques Morel.
00:11Dans quelques instants, on va accueillir Céline Géraud qui est, vous le savez, notre excellente consoeur d'Europe 1,
00:17mais qui est aussi une ancienne judocate.
00:19Pourquoi je voulais... Pardon ?
00:21Vice-champion du monde.
00:22Vice-champion du monde, eh oui, et c'est pour ça que je souhaite qu'elle soit avec nous,
00:26parce qu'on va parler de cette polémique.
00:28Je ne sais pas si vous avez vu ça, c'est une polémique qui enfle autour de la disqualification d'un judoca algérien,
00:34son nom est Saoud Redouane Driss.
00:36Il n'a pas pu affronter l'Israélien Tohar Boutboul hier, parce qu'il a dépassé le point requis par sa catégorie.
00:44Ça, eh oui, c'est la version officielle.
00:46Mais il y aurait un mais, c'est pour ça que j'ai demandé à Céline Géraud de nous rejoindre.
00:51On voit le sujet de Charles Pousseau, on ouvre le débat et on demandera l'avis de Céline Géraud,
00:57ancienne judocate et heavy champion du monde.
00:59Vous avez raison, Georges Fenech.
01:01400 grammes de trop, et c'est la disqualification pour Redouane Driss.
01:04Une décision qui fait polémique, le judoca est soupçonné d'avoir volontairement raté sa pesée
01:09pour éviter d'affronter son adversaire israélien, Tohar Boutboul.
01:13Nous pensons que le sport doit rester un domaine d'intégrité à l'abri de l'influence des conflits internationaux.
01:19Après les JO, la situation fera l'objet d'un examen et d'une enquête approfondie,
01:23et d'autres mesures seront prises si nécessaire.
01:27Le comité olympique israélien n'a pas tardé à réagir.
01:30Pour eux, aucun doute, c'est le comité algérien qui l'a fait exprès,
01:33mais ne pointe pas du doigt Redouane Driss pour autant.
01:37C'est une honte. Je pense que l'on peut jouer avec la pesée.
01:40Mais tout le monde sait qu'il s'agit d'une question politique.
01:42Je suis de tout cœur avec cet athlète. Je suis sûre que ce n'est pas sa décision.
01:46Je suis sûre que c'est celle de la direction.
01:49Je n'ai jamais vu ça.
01:51Jamais à ce niveau-là, un athlète, un judoka sélectionné pour les JO,
01:54n'arrive pas au poids le jour J.
01:57Quand bien même il aurait du poids encore à perdre,
01:59il aurait la possibilité de le faire puisque la pesée a lieu la veille,
02:02et qu'il y a un créneau de trois heures pour faire le poids.
02:05L'enquête déterminera si, oui ou non, cette prise de poids est volontaire.
02:08Cette disqualification, elle-même, n'est pas une décision de l'athlète.
02:11Ce n'est pas une décision de l'athlète.
02:13Ce n'est pas une décision de l'athlète.
02:15L'enquête déterminera si, oui ou non, cette prise de poids est volontaire.
02:17Cette disqualification rappelle le cas de Fethi Nourine, judoka algérien
02:20qui avait déclaré forfait lors des JO de Tokyo,
02:22pour ne pas affronter Tohar Boudboul.
02:25Écoutez, Cingero, dans ce reportage,
02:27j'espère que nous l'aurons tout à l'heure,
02:29parce qu'elle est sur les JO.
02:31Qu'est-ce que vous en pensez, Georges Fenech ?
02:33Vous pensez que, effectivement, c'est une question politique, là ?
02:36Mais c'est cousu.
02:37C'est cousu ?
02:38Bien sûr. On voit bien qu'il y avait un refus
02:41de concourir avec un athlète israélien.
02:44Alors, pourquoi ne le dit-il pas ?
02:46Parce que si c'était cela, officiellement,
02:48il serait sanctionné, parce qu'il y a eu un précédent,
02:51au moins pour 10 ans d'interdiction de compétition internationale.
02:54Donc, il se préserve pour l'avenir,
02:56mais en même temps, il respecte la volonté de son gouvernement
03:00auquel il doit rendre des comptes, tout de même,
03:02l'Algérie qui refuse toute relation.
03:05Vous savez qu'un Israélien ne peut même pas aller en Algérie.
03:08Donc là, il y a manifestement une raison politique
03:11qui est très condamnable.
03:13C'est les Jeux olympiques,
03:14c'est l'esprit olympique qui n'est pas respecté.
03:16Et cet athlète, je suis persuadé intimement
03:20qu'il l'a fait contraint et forcé.
03:23C'est intéressant de pouvoir l'interroger,
03:25mais il ne pourra pas s'exprimer.
03:27L'athlète dit lui-même.
03:28Ils se connaissent, d'ailleurs.
03:29Il le dit lui-même qu'il est certain
03:31que ce n'est pas de son fait personnel.
03:33Aaron Bariaud, vous en pensez quoi ?
03:35Oui, on a des athlètes qui sont peut-être, effectivement,
03:39Georges a raison, peut-être contraints,
03:41mais ça reste à définir par leur gouvernement,
03:43de ne pas concourir face à des athlètes israéliens.
03:46Et puis, on a d'autres athlètes,
03:48et je voudrais avoir une pensée pour eux,
03:50les athlètes russes,
03:52qui ne peuvent pas concourir,
03:55même s'ils ont des compétences
03:58et ils sont les meilleurs dans énormément de disciplines.
04:00Donc, il y a quand même un deux poids, deux mesures aujourd'hui
04:03que beaucoup déplorent.
04:05Pourquoi est-ce qu'aujourd'hui,
04:07la Russie ne participe pas à ces épreuves,
04:09alors même que la Corée du Nord est invitée ?
04:11Il y a énormément de pays dans le monde
04:13qui se posent cette question-là,
04:15et l'Algérie en fait partie aussi.
04:17Pourquoi est-ce qu'on invite les Israéliens et pas les Russes,
04:21question que les deux tiers de la planète se posent aujourd'hui ?
04:24Moi, je n'ai pas d'opinion.
04:26Simplement, je rapporte ce qui doit être aujourd'hui...
04:33Je ne sais pas, il faudrait faire un sondage en Algérie,
04:35mais c'est évident que...
04:37Un sondage en Algérie ?
04:39C'est une FOP en Algérie.
04:41On est des risques, Erwann Barriot, là.
04:43Ce pays-là, aujourd'hui, on sait...
04:45Vous êtes en forme, dans punchline été.
04:47Moi, je n'ai pas compris qu'on n'invite pas les athlètes russes,
04:51effectivement,
04:53alors même que les Coréens du Nord ont défilé à Paris.
04:58On a vu la délégation des Coréens du Nord.
05:00Soit on invite tout le monde,
05:02soit on n'invite pas les régimes qui sont problématiques.
05:04Mais à ce moment-là,
05:06je ne vois pas comment les deux tiers de la planète,
05:08notamment l'Algérie,
05:10a pu comprendre cette décision-là.
05:12Et donc, à ce moment-là,
05:14ces gens-là se sentent un petit peu autorisés
05:16à pratiquer ces discriminations
05:18qui sont tout à fait condamnables, évidemment.
05:20On peut se mettre à la place
05:22de Messoir de Redouane Driss,
05:24qui n'a visiblement pas eu le choix.
05:27Et quand on arrive à ce niveau,
05:29et qu'on pratique le sport au niveau...
05:31On a envie d'être...
05:33On a envie d'être des compétiteurs, avant tout.
05:35Et quand on va aux JO,
05:37c'est évidemment pour gagner.
05:39Il faut accepter tout le monde aux Jeux olympiques.
05:41Mais le précédent d'ostraciser une nation,
05:44en fait, dans la tête de certains athlètes,
05:46ils se disent, pourquoi est-ce que je ne pourrais pas
05:48non plus ostraciser une autre nation,
05:50et ainsi de suite.
05:52Et la question, c'est jusqu'où et jusqu'à quand
05:54des gens, finalement, seront blacklistés
05:56des Jeux olympiques, des nations seront blacklistées
05:58des Jeux olympiques ?
06:00L'esprit de l'Olympisme, on en est bien loin là, en tous les cas.
06:02Xavier Roffer, que vous inspire cette affaire ?
06:05On va reculer un peu la focale,
06:07et se demander...
06:09Vous allez prendre un peu de recul, c'est ça ?
06:11Oui, comme on dit avec les caméras,
06:13c'est reculer...
06:15Oui, j'ai bien compris.
06:17Et s'interroger sur
06:19le fait, à l'heure actuelle,
06:21de savoir combien il reste
06:23au monde d'arènes
06:25où l'humanité entière
06:27peut communier.
06:29Il en reste très peu.
06:31L'ONU s'enfonce
06:33année après année dans une
06:35stérilité à peu près totale.
06:37Ils font plus rien, les décisions
06:39se prennent en dehors d'eux.
06:41Et en dehors de l'Olympisme,
06:43en dehors des Jeux olympiques,
06:45et en dehors des plus grandes compétitions
06:47mondiales de football, il ne reste plus rien.
06:49Et vous savez qu'à partir
06:51du moment où, sur une planète,
06:53l'esprit
06:55de paix ne domine plus,
06:57ce qui surgit, c'est la guerre.
06:59Donc il faut être très prudent
07:01avec le fait de jouer, sur tel prétexte
07:03ou tel autre, avec l'esprit
07:05olympique. Et je pense
07:07comme notre ami qu'il faut y réfléchir
07:09à deux fois, avant de décider
07:11même quand on peut le faire, même quand on a
07:13le poids, au fait d'ostratiser les uns
07:15ou les autres. Les histoires de dopage
07:17sont différentes, bien entendu. S'il y a des affaires
07:19de dopage, là, il faut être impitoyable.
07:21Mais pour les motifs politiques, il faut faire
07:23très attention. À l'heure actuelle,
07:25on assiste à une sorte de coagulation
07:27de la planète en deux blocs,
07:29à nouveau, le fait que
07:31cette coagulation s'immisce et
07:33s'infiltre à l'intérieur d'arènes
07:35qui devraient être aussi sacrées que les Jeux olympiques.
07:37N'oubliez pas que
07:39ils viennent pas de nulle part, les Jeux olympiques,
07:41ils viennent de Grèce, et à l'époque
07:43des Jeux olympiques
07:45de la Grèce antique, tout était
07:47suspendu. Les guerres étaient suspendues,
07:49les condamnations étaient suspendues,
07:51les actes hostiles étaient suspendus,
07:53et donc c'était un moment de paix
07:55universel pour le monde grec.
07:57Donc c'est cet esprit-là qu'il faudrait
07:59conserver. Et on va retrouver, donc,
08:01chose promise, chose nue, notre consoeur
08:03Céline Giraud, qui vient de quitter le dojo
08:05à l'arène à la Chambre de Mars.
08:07Bonsoir, Céline Giraud.
08:09Je suis ravi de vous accueillir.
08:11Je suppose que vous avez assisté
08:13à la médaille de bronze
08:15de Clarisse, avant d'aborder le sujet
08:17pour lequel j'ai souhaité vous avoir
08:19à mes côtés. Absolument.
08:21J'en sors tout juste. Elle était en tribune
08:23de presse il y a quelques instants.
08:25Médaille de bronze, comme vous le savez,
08:27elle n'a pas réussi, évidemment, à
08:29remporter la médaille d'or pour la deuxième
08:31fois consécutive. C'est un peu
08:33difficile pour elle. Mais bon,
08:35c'est comme si c'était une grande championne.
08:37Elle a quand même bien
08:39géré son combat. Et à l'arrivée,
08:41elle décroche cette médaille de bronze.
08:43Et ça fait une sixième médaille de bronze
08:45pour le judo français.
08:47Je vous remercie chaleureusement d'être sortie du dojo,
08:49spécialement pour Punchline.
08:51Je voulais absolument vous avoir.
08:53On vous a écouté dans le reportage que nous avons
08:55effectué sur cette polémique
08:57qui enfle
08:59avec Mésoir de Rédouane Driss.
09:01Ce n'est pas les journalistes
09:03que j'interroge. C'est évidemment
09:05l'ancienne judocate
09:07et notre amie,
09:09comme Georges Fenech le disait,
09:11ancienne vice-championne du monde.
09:13C'est quoi ? C'est une affaire politique, cette histoire ?
09:15Oui, on peut dire ça.
09:17Ça prend en tout cas une tournure politique.
09:19C'est clair. Pourquoi ? Parce que la Fédération internationale,
09:21comme vous le savez, a publié un communiqué en disant
09:23qu'ils ouvraient une enquête. La Fédération
09:25israélienne également a demandé à ce que
09:27les règles fondamentales du sport, l'éthique sportive
09:29soient respectées, en tout cas durant la compétition.
09:31Alors on est dans un
09:33espace-temps qui est une trêve olympique,
09:35mais il est certain qu'à l'issue de ces Jeux, il y aura
09:37d'autres investigations qui seront menées pour
09:39essayer de prouver que ce
09:41judoca algérien a volontairement
09:43fait le nécessaire pour ne pas être
09:45au poids hier matin
09:47Vous n'avez jamais assisté
09:49à ce genre de choses ? Jamais.
09:51Jamais. En tout cas, à ce niveau-là de compétition,
09:53ça peut arriver au niveau régional,
09:55au niveau national, mais au niveau international
09:57de plus, aux Jeux olympiques, aux championnats
09:59du monde, quand on sait que c'est la compétition d'une vie, vous ne verrez
10:01jamais un athlète arriver
10:03au poids, ne pas arriver au poids.
10:05Quand bien même vous arrivez, vous vous pesez,
10:07vous avez 100-200 grammes de trop,
10:09ça arrive souvent, parce que les judocas
10:11sont coutumiers du fait, ils gèrent ça parfaitement,
10:13vous allez courir, vous prenez
10:15une sudisette, un kawé,
10:17et honnêtement, allez, en une heure, vous perdez
10:19vos 200, vos 300, vos 400 grammes.
10:21Là, il y avait 400 grammes, c'est énorme.
10:23Donc ça veut dire que c'est véritablement
10:25un surpoids
10:27qui a été calculé. En tout cas, c'est
10:29la suspicion de la Fédération internationale
10:31puisque, ce qui est important de préciser,
10:33c'est que le tirage au sort de la compétition,
10:35il a lieu dans l'après-midi,
10:37la veille de la compétition,
10:39avant que les Jeux ne démarrent, c'est-à-dire qu'il a eu lieu
10:41la compétition en démarrant le samedi,
10:45il a eu lieu le vendredi après-midi, d'accord ?
10:47Et la compétition,
10:49elle, la pesée, en tout cas, a eu lieu la veille au soir.
10:51Donc ça veut dire que le judoca a été pesé
10:53le jeudi.
10:55Il a combattu quand ? C'était hier. Il a été pesé
10:57la veille au soir et il avait trois heures pour se peser.
10:59Donc ça veut dire qu'entre le moment où il y a
11:01le tirage au sort et la pesée,
11:03il y a un long temps qui se passe.
11:05Après, ce qu'il faut
11:07mesurer aussi, c'est que
11:09les judocas ne sont pas
11:11toujours les seuls à décider.
11:13C'est souvent
11:15les fédérations, les pays qui mettent la
11:17pression sur les athlètes. Notamment,
11:19il y a eu des précédents. Vous en avez parlé
11:21à Tokyo en 2021, il y avait déjà un judoca
11:23algérien qui avait refusé de combattre
11:25contre un athlète israélien qui avait déclaré
11:27forfait. Il a pris une suspension de 10 ans.
11:29Et là, dans ce cas de figure,
11:31on va dire que c'est un peu plus astucieux puisque
11:33on prétexte
11:35un surpoids
11:37pour dire que ce n'est pas de notre fait.
11:39Ça aurait pu être une blessure aussi,
11:41mais là, c'était compliqué.
11:43Effectivement, ça pose problème. Et ce que je voulais
11:45vous préciser aussi, c'est important de le dire,
11:47il y a eu des précédents, certes, avec
11:49des judocas qui ne se sont pas présentés sur le tatami
11:51et qui ont été suspendus,
11:53mais il y a aussi eu un cas, et c'était
11:55en 2019, où un judoca
11:57iranien,
11:59qui était d'ailleurs champion du monde, on lui a demandé de ne pas
12:01monter sur le tatami parce qu'il devait
12:03affronter un judoca israélien.
12:05Et ce judoca
12:07iranien a eu une commande
12:09de la FED, de lui demander de ne pas
12:11monter. Il a décidé de monter,
12:13et on lui a dit « Ok, tu montes, mais tu perds ce combat. »
12:15« Tu perds ce combat. » Il était en
12:17demi-finale du championnat du monde, et
12:19il a perdu son combat
12:21en feintant une blessure
12:23pour ne pas affronter, au tour d'après,
12:25l'Israélien qui venait de se qualifier.
12:27On en est là. Et pourquoi ce judoca
12:29iranien, ensuite,
12:31a décidé de quitter son pays, a reconnu
12:33ses torts et a demandé asile ?
12:35Il a eu une demande d'asile
12:37acceptée en Allemagne, parce que
12:39s'il retourne dans son pays et
12:41qu'il refuse de faire ce que lui demande sa fédération,
12:43eh bien, il s'expose à
12:45des menaces et à
12:47une vie plus compliquée pour lui dans son pays.
12:49Et dans ces cas-là, il faut quand même comprendre
12:51quelque part l'attitude de ces
12:53judocas algériens, qui ne sont pas
12:55totalement responsables de ce qui leur arrive.
12:57Ils n'ont souvent pas le choix.
12:59Dites-moi, on va revenir au sport.
13:01Ça marche fort pour les sportifs français,
13:03la récolte des médailles.
13:05Ah oui, on est vraiment
13:07sur d'excellents
13:09voyants.
13:11Si tout va bien, on sera évidemment dans ce
13:13top 5, voulu par le
13:15président de la République, mais aussi par
13:17l'équipe de France Olympique.
13:19On est sur de très bonnes bases.
13:21Simplement là, avec l'athlétisme et la natation,
13:23il y a quand même les Américains
13:25et les Japonais,
13:27les Chinois et tous les pays africains
13:29qui ont commencé à monter en puissance
13:31sur les médailles. Il va falloir prendre de l'avance tant qu'on peut
13:33et en profiter.
13:35En tout cas, on est sur de très bonnes bases.
13:37C'est vrai qu'il y a une frénésie collective
13:39incroyable, que je mesure moi aussi
13:41dans les stades que je peux
13:43fréquenter. C'est assez dingue.
13:45Le public s'est vraiment pris au jeu.
13:47Et finalement,
13:49la magie des jeux opère vraiment, même s'il y a un petit
13:51problème à la marge. On oublie tout ça.
13:53Céline Giraud, combien de médailles
13:55pour le judo français ? Et Teddy Riner ?
13:57Teddy Riner, c'est vendredi.
13:59Il est en grande forme. Teddy, en plus, il a
14:01un tirage au sort qui est plutôt
14:03favorable. Après, ça, c'est un peu le hasard.
14:05Il se trouve que son adversaire russe
14:07n'a pas été sélectionné
14:09par le Célio, donc il perd quand même un gros
14:11morceau dans son tableau.
14:13Mais il a toujours le japonais
14:15qui est là. Il y a également le coréen
14:17qui est très fort, le géorgien. Mais on va dire
14:19qu'il a un bon tirage et que globalement,
14:21si ça se passe bien, si toutes les planètes sont alignées,
14:23il peut être champion de l'Afrique.
14:25C'est colossal. Ça peut vraiment le faire.
14:27Merci mille fois. J'étais ravi
14:29de vous accueillir. Merci et il fallait
14:31terminer sur une note positive.
14:33Vive le sport quand même.
14:35Merci Céline Giraud. Merci d'avoir accepté
14:37notre invitation.

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