Pollution de la Seine, dépression des sportifs et l'entrée en lice de Clarisse Agbegnenou
Les JO dans tous leurs états, avec Thierry Guerrier et Joseph Ruiz, qui reçoivent Benjamin Maze, Directeur Technique National du triathlon, Jean-Claude Oliva,
directeur de la coordination EAU Île-de-France, Loïc Chetout, ancien coureur cycliste professionnel, Frédérique Jossinet, médaillée d’argent olympique, vice-présidente de la Fédération Française de Judo, Laurent Peyrondet, Maire de Lacanau et Jean-François Irigoyen, Maire de Saint Jean de Luz.
---
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
Nous suivre sur les réseaux sociaux
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
☀️ Et pour plus de vidéo du Grand Matin Sud Radio : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRJgbMndsvDtzg5_BXFM7X_
##LES_JEUX_DANS_TOUS_LEURS_ETATS-2024-07-30##
directeur de la coordination EAU Île-de-France, Loïc Chetout, ancien coureur cycliste professionnel, Frédérique Jossinet, médaillée d’argent olympique, vice-présidente de la Fédération Française de Judo, Laurent Peyrondet, Maire de Lacanau et Jean-François Irigoyen, Maire de Saint Jean de Luz.
---
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
Nous suivre sur les réseaux sociaux
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
☀️ Et pour plus de vidéo du Grand Matin Sud Radio : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRJgbMndsvDtzg5_BXFM7X_
##LES_JEUX_DANS_TOUS_LEURS_ETATS-2024-07-30##
Category
🗞
NewsTranscript
00:00C'est parti pour l'actualité et les coulisses des Jeux Olympiques avec Joseph Ruiz.
00:10Bonjour Joseph.
00:11Bonjour Thierry.
00:12Bonjour à tous.
00:13Alors ce matin, le judo bien sûr, les femmes à nouveau avec la grande championne française
00:19Clarisse Agbenienou qui entre en lice, le triathlon, bah non c'est encore reporté,
00:25la scène, ça sent pas bon dans l'eau de la scène et puis la cérémonie d'ouverture
00:29critiquée par Donald Trump et d'autres encore.
00:31Aujourd'hui, on va revenir à tout ça dans un instant, c'est les JO dans tous leurs états.
00:35Sud Radio, les Jeux dans tous leurs états, Thierry Guerrier, Joseph Ruiz.
00:41Alors Joseph, aujourd'hui, entrée en lice de celle qui a un des quotidiens nationaux
00:47ce matin, appelée la Lyonnais et la mère des chenilles parce qu'elle est mère de famille,
00:53c'est un jeu de mots, la mère des chenilles qui est Clarisse Agbenienou.
00:56Et on va en parler tout de suite parce qu'on va retrouver Clément Arion, notre envoyé spécial
01:00du côté de l'Aréna Champs de Mars, Clément, qui depuis ce matin est en ébullition parce
01:05que Clarisse Agbenienou a déjà combattu une fois.
01:07Exactement, comme toujours, une très belle ambiance dans ces Jeux Olympiques, l'Aréna
01:12Champs de Mars et ses tatamis, un public venu nombreux à fond derrière les français
01:16bien sûr, les combats qui s'enchaînent, on n'a pas le temps de respirer ici, un tatami
01:20à droite, un tatami à gauche, les femmes d'un côté, les hommes de l'autre et ce
01:23qui est impressionnant aussi, Joseph, c'est le nombre de journalistes présents dans
01:27la tribune presse, j'ai eu bien du mal à me trouver une place.
01:30Bon, vous en avez trouvé une, tant mieux, parlez-nous de Clarisse.
01:34Parce que Clarisse Agbenienou, Clément Arion, elle a failli, failli, failli être sortie
01:38ce matin, ça a été très chaud.
01:40Elle a eu du mal, elle a eu du mal ce matin contre l'israélienne Gilly Charir, une victoire
01:47un petit peu dans la douleur pour la française, mais ça passe, elle affrontera Kathleen Cadros,
01:52la brésilienne, en huitième de finale dans quelques minutes.
01:55Alors Clarisse, c'est clairement la star, c'est la star du jour, l'arénaise, six fois
01:59championne du monde, cinq fois championne d'Europe, championne olympique au jeu de Tokyo 2021
02:04en individuelle et par équipe, elle veut évidemment conserver son titre, on va suivre ça évidemment.
02:10Clément Arion, vous allez rester toute l'après-midi, ça va durer jusqu'à quelle heure ces éliminatoires
02:16aujourd'hui pour les femmes au judo à l'aréna Champs-de-Mars ?
02:20Alors on a les éliminatoires qui s'enchaînent en fait jusqu'à 15 heures et ensuite place
02:25aux demi-finales à partir de 16 heures, il y a un autre français en lice et il faut
02:29en parler parce qu'il vient de mettre le feu à l'aréna Champs-de-Mars dans la catégorie
02:33moins de 81 kilos, c'est Alpha Oumar Diallo qui fait partie des outsiders de ces Jeux,
02:40médaille de bronze au championnat d'Europe 2023, il vient d'éliminer le sixième mondial
02:46Lazeri Zellim KF en 16e de finale, il est donc lui aussi qualifié pour les huitièmes
02:51de finale, ça peut être la belle surprise du jour aussi du côté du judo.
02:55Merci Clément, on vous retrouve tout à l'heure bien sûr sur Sud Radio.
02:58Alors Joseph, vous me disiez en préparant cette émission, Clarisse Agbenienou, c'est
03:02un peu le Teddy Riner chez les femmes, c'est une star avec la même aura.
03:06Oui exactement, on en parlera d'ailleurs tout à l'heure avec Frédéric Jossinet qui
03:11est vice-président de la fédération de judo, elle a un palmarès qui est incroyable, Clément
03:15en parlait, cinq médailles sur six possibles, il ne manque plus que l'or pour le judo,
03:20donc elle devrait la porter, on va bien évidemment espérer qu'elle le fasse.
03:24Alors parlons maintenant de la scène, la baignade dans la scène, ce n'est pas encore
03:29possible aujourd'hui, triathlon reporté Joseph.
03:32Malheureusement l'épreuve masculine est reportée d'aujourd'hui, du coup à demain,
03:36ils l'ont appris à 4h du matin d'ailleurs.
03:38Ils étaient debout déjà les athlètes.
03:40Ils étaient debout, ils ont dû aller se recoucher, regérer aussi une journée où
03:44ils devaient participer à une épreuve olympique, certains de nos trois français visent une
03:48médaille donc c'est assez compliqué à gérer, ça va être du coup demain, le même
03:51jour que l'épreuve féminine en raison d'une eau de la scène qui est encore trop polluée.
03:56Et on va en parler avec Jean-Claude Oliva, bonjour.
03:58Oui bonjour.
03:59Alors vous êtes directeur de la coordination eau-île de France, on a quand même du mal
04:03à suivre, elle devait être baignable et finalement c'est quoi, c'est les dernières
04:07pluies qui l'ont rendue on va dire impraticable ?
04:09Absolument, le problème c'est le mélange des eaux usées et des eaux de pluie.
04:14Dès qu'il y a des eaux de pluie en quantité, comme ça a été le cas la semaine dernière,
04:18ça fait gonfler la scène via le réseau d'assainissement qui est très vite...
04:24C'est-à-dire les égouts en clair débordent un peu plus quand il pleut dans la scène
04:28quoi, en fait plus directement ?
04:29Tout à fait, c'est ça, le problème c'est le mélange des eaux de pluie et des eaux
04:34usées et voilà donc ça conduit la pollution dans la scène.
04:38Alors en fait ça va extrêmement vite ?
04:41Ça va très vite, ça va très vite, alors la semaine dernière il a quand même beaucoup
04:44plu, 16 mm entre vendredi et samedi et donc du coup après les jours suivants il y a eu
04:50de mauvais résultats, donc voilà, la semaine précédente et encore il y a 8 jours il y
04:57avait eu 2 mm et 2 mm le samedi, ça avait suffi pour que le dimanche les résultats
05:02d'analyse soient très mauvais sur le site olympique.
05:05Et Jean-Claude Oliva, demain c'est à 8 heures l'épreuve féminine, est-ce que vous êtes
05:10confiant pour quel est lieu ?
05:11Bah écoutez, je ne sais pas trop, là la météo annonce de nouveau des perturbations
05:17ce soir.
05:18Mais c'est des orages ce soir et de l'eau ce soir sur Paris, ça va être compliqué ?
05:21Tout à fait, tout à fait, ça va être compliqué parce que notamment, alors il y a deux types
05:25de bactéries, il y a les Escherichia coli et il y a les enterococques, les enterococques
05:30la réaction est un peu plus longue mais les Escherichia coli ça peut remonter très très
05:35rapidement.
05:36Et on va quand même espérer que ça ait lieu, on rappelle on a trois chances de médailles
05:39chez les hommes, on en a eu une qu'à Cendres-Beaugrand chez les féminines, on va essayer de joindre
05:45Benjamin Maze qui est directeur technique national du triathlon pour savoir si ça va
05:50avoir lieu.
05:51Ça peut être reporté jusqu'à vendredi, on le rappelle s'il y a un orage d'ampleur
05:55Jean-Claude Oliva, est-ce qu'en vue de vendredi, si par hasard ça s'arrête dans la foulée,
06:01on peut potentiellement espérer que ça ait lieu ?
06:04On peut espérer mais c'est très difficile à dire, je ne sais pas les résultats, sur
06:10le site de la ville de Paris, il n'y a pas vraiment très clairement sur la raison pour
06:16laquelle là c'est annulé si je ne me trompe pas.
06:19Oui mais les derniers résultats qu'on a ils datent du 23 juillet, ça fait une semaine
06:24et là depuis il n'y a aucun résultat qui n'a été publié, donc c'est difficile
06:30de voir aussi à quelle hauteur par exemple c'était hier ou même aujourd'hui, parce
06:34que c'est ça aussi qui est déterminant.
06:36Pour bien comprendre, vous qui êtes à la coordination des réseaux d'eau de la région
06:46Île-de-France, en combien de temps ça déborde au fond, dès qu'il pleut un peu trop, mais
06:52en combien de temps ça s'assainit à nouveau et il faut combien de temps pour récupérer
06:56une sorte d'équilibre entre les eaux usées qui viennent des égouts et puis l'eau qui
07:00est retraitée et que la Seine finalement retrouve une certaine clarté, plus que symbolique,
07:08qu'on voit à l'oeil mais aussi qu'on mesure avec les biologistes ?
07:12Oui, alors moi je ne suis pas un technicien, la coordination Île-de-France c'est une
07:17association citoyenne qui s'intéresse à tous les sujets liés à l'eau.
07:21Ce que je peux vous dire c'est que vous voyez il y a des grands bassins qui ont été construits
07:25à Austerlitz et aussi dans le département du Val-de-Marne et que ces bassins se remplissent
07:30effectivement avec de l'eau usée et avec de l'eau de pluie en cas d'orage.
07:35Mais une fois qu'ils sont remplis, il faut le temps qu'ils se revident et donc qu'ils ne
07:40jouent plus immédiatement leur rôle. C'est ça le problème auquel on est confronté.
07:45Mais moi je suis incapable de vous donner des temps, il faudrait vraiment voir les
07:49techniciens qui ont construit ces bassins et qui les font fonctionner.
07:54Merci Jean-Claude Oliva, directeur de la coordination eau de l'Île-de-France,
07:58de ces informations et de ces éléments d'information et de réflexion sur la
08:04situation de l'eau de la Seine qui n'est plus en capacité de se baigner.
08:10On ne peut plus se baigner dans la Seine avec en effet ces débordements de ces eaux usées.
08:15On y reviendra un petit peu plus tard, on essaye de joindre le directeur technique
08:19national du triathlon qui a pris la décision finalement pour l'instant de le reporter avec
08:25le CIO Benjamin Maze. On y arrivera peut-être tout à l'heure. Vous restez avec nous,
08:29vous êtes sur Sud Radio, les Jeux Olympiques dans tous leurs états.
08:32Sud Radio, les Jeux dans tous leurs états, Thierry Guerrier, Joseph Ruiz.
08:43Alors il fait beau, on décroche beaucoup de médailles, les bleus en tout cas,
08:4716 médailles, c'est du jamais vu aussi rapidement et c'est formidable.
08:51Il y a un grand enthousiasme national, il fait beau, il fait chaud dans tout le pays.
08:55Et en même temps il y a eu la pluie qui a poussé les égouts à déborder dans la Seine et donc la
09:00Seine n'est pas baignable aujourd'hui, le triathlon a été annulé. Et là on a du nouveau,
09:04après avoir eu Jean-Claude Oliva, le coordinateur des services techniques liés à l'eau en Île-de-France,
09:10là on a le côté sportif avec le directeur technique national du triathlon Benjamin Maze,
09:14que vous avez réussi à joindre Joseph.
09:16Exactement, bonjour Benjamin Maze.
09:18Bonjour.
09:19Bon on imagine que ce n'est pas forcément très facile à gérer quand même pour nos sportifs,
09:22on rappelle en l'occurrence chez les hommes que Berger, Coninx et Lecor vise une médaille,
09:27comment ils le gèrent un petit peu ce côté-là ?
09:30Il y a eu la déception dans l'accueil de l'information,
09:33maintenant on est surtout en mode rebond, c'est-à-dire résilience,
09:37c'est vraiment projeté sur l'épreuve de demain, on a un triathlon à faire demain à 10h45.
09:42Les aléas, météo, ça fait partie des sports d'extérieur, de pleine nature,
09:47donc le triathlon, on sait que c'était quelque chose qui pouvait arriver.
09:52Mais c'est déjà arrivé à ce point-là pour vous sur d'autres endroits dans le monde,
09:56parce que les triathlètes peuvent se baigner dans des fleuves urbains,
09:59mais à ce point-là c'est déjà arrivé ?
10:01En fait je crois que ce qui est aussi remarquable,
10:04c'est le niveau d'exigence qu'on a d'un point de vue sanitaire,
10:08parce qu'on a déjà eu des triathlons dans des conditions sanitaires
10:10franchement beaucoup plus dégradées que celles qu'on ne courra pas ce jour.
10:16Et ça ne leur fait pas peur aux triathlètes ?
10:18Non, puisqu'on a eu clairement pire,
10:21aujourd'hui on est très content aussi qu'on préserve leur santé, leur intégrité physique,
10:25donc ça c'est un point important.
10:28Il y a quand même eu des investissements assez colossaux sur les éléments d'ordre structurel,
10:32des usines de traitement de l'eau, ce bassin du côté d'Austerlitz,
10:37ça n'empêche que quand il y a des précipitations très fortes,
10:40comme on a eu sur la famille d'ouverture,
10:42c'était l'équivalent de deux semaines de précipitation,
10:44ça a forcément un impact sur la qualité de l'eau,
10:46et il est fort à parier qu'avec la superbe météo qu'on a eu ces derniers jours,
10:50et notamment aujourd'hui, que demain matin ça devrait s'agir.
10:53Ça devrait, sauf s'il y a des orages.
10:56On imagine que vous discutez directement avec les autorités,
10:59est-ce qu'on vous rassure de ce côté-là ?
11:01Oui, ce matin on a eu une réunion avec le comité d'organisation
11:04et la fédération internationale de triathlons,
11:06des propos très rassurants avec des énormes objectifs,
11:09parce qu'on a besoin aussi de faits matériels là-dessus.
11:13On aura le retour, comme il est d'habitude sur les triathlons,
11:18le matin même de l'épreuve, vers 3h30-4h,
11:21à un groupe d'experts sur Élysse pour pouvoir prendre la décision.
11:24On est convaincus, on est plein d'espoir sur le fait que demain matin,
11:28à 4h du matin, on aura la confirmation
11:30qu'on offrira le plus beau des spectacles, le triathlon olympique.
11:33Toutes celles et ceux qui le regarderont à la télévision,
11:35ou même sur le terrain, on vous y invite en tout cas parce que...
11:39Benjamin Mnaz, vous êtes directeur technique national du triathlon,
11:43moi j'écoute ce que dit Joseph Ruse,
11:45et il disait tout à l'heure que les athlètes se sont levés à 4h du matin,
11:49alors je veux bien que vous soyez dans la résilience,
11:51mais ça doit être super dur tout d'un coup d'être réveillé,
11:53et puis finalement on vous dit que ce ne sera pas pour ce matin,
11:55il faut que tu reportes à demain.
11:56On se fait un choc, non ?
11:58Oui, non, pas vraiment, parce que ça fait quelques jours qu'on se lève à cette heure-là,
12:02parce qu'on a les entraînements pour se préparer à cette épreuve,
12:06on a un triathlon à 8h, donc la routine se lève à 4h du matin.
12:10Oui, ça fait partie du jeu, et sincèrement, ça n'empêche pas d'avoir des grands sourires,
12:14et puis là, tout à l'heure, une fois qu'ils avaient pu refaire une deuxième nuit,
12:19quand je les ai revus au petit-déjeuner, vers 9h, 9h30,
12:22je n'avais que des sourires sur le visage,
12:24parce qu'ils sont passés à autre chose en fait.
12:27Merci d'avoir été avec vous en direct, Thierry,
12:29que ce soit Berger, Koninx ou Le Corps,
12:32c'est vraiment le haut du panier du triathlon mondial,
12:35et ils peuvent viser tous les trois une médaille,
12:37et même du côté de Cassandre Beaugrand,
12:39chez les féminines aussi, le triathlon est une vraie chance de médaille.
12:41Redonnez-nous les noms des vraies chances de médaille, Joseph.
12:44Berger, Koninx et Le Corps, et aussi Beaugrand chez les féminines.
12:48Et leur entraîneur, leur directeur technique nationale du triathlon,
12:51Benjamin Maze, qui était avec nous en direct.
12:54On change de sujet, et on va tout de suite revenir sur les critiques, Joseph,
12:58qui sont assez massives, qui sont internationales,
13:01contre la cérémonie d'ouverture, on va le faire avec Quentin Gérard,
13:04des polémiques autour de la représentation supposée,
13:07puisque ça a été démenti par Thomas Joly,
13:09mais de la scène CEME, pendant la cérémonie d'ouverture,
13:14l'ex-président américain y va de sa critique à son tour.
13:17Oui, Donald Trump était sur la chaîne de télévision américaine Fox News,
13:21hier, il a dit avoir trouvé que la cérémonie était une honte,
13:24il peut faire certaines choses, dit-il,
13:26en parlant de la représentation de la scène,
13:28mais j'ai trouvé ça terrible, et voici ensuite sa réponse,
13:30quand la journaliste lui demande s'il est élu président en novembre,
13:33s'il aura assez d'influence pour que les organisateurs des JO 2028 aux Etats-Unis
13:38n'insultent pas les chrétiens.
13:39Nous n'aurons pas de scène, comme ils l'ont dépeint l'autre soir,
13:43je pense simplement que je suis pour tout le monde,
13:45vous comprenez, vous me connaissez mieux que la plupart des gens,
13:48je suis très ouvert d'esprit,
13:50mais je pense que ce qu'ils ont fait est une honte.
13:53Même sans clochard pour Matteo Salvini, le vice-premier ministre italien,
13:57ouvrir les JO en insultant des milliards de chrétiens à travers le monde
14:00a vraiment été un très mauvais début,
14:02c'est sordide, a-t-il écrit à Zurich.
14:03C'est son analyse, le vice-premier ministre italien.
14:06Et de son côté, Victor Orban, le premier ministre hongrois,
14:08lui a interprété cette cérémonie d'ouverture
14:10comme la faiblesse et la désintégration de l'Occident.
14:13Mais Quentin, il y a quand même des chrétiens
14:15qui sont un peu plus mesurés sur la polémique sur la scène.
14:18Oui, c'est notamment le cas de François-Xavier Bustillot,
14:20cardinal et évêque d'Ajaccio,
14:22il explique sur France Bleue,
14:23comprendre que certains chrétiens ont pu se sentir offensés,
14:27mais l'évêque insiste sur l'importance de comprendre l'intention artistique.
14:30J'ai écouté l'auteur, dit-il,
14:32il ne pensait pas à la scène de Léonard de Vinci,
14:34mais à une scène mythologique, celle de Dionysos.
14:37Il termine en appelant à l'unité.
14:39Avec ces Olympiades, nous ne sommes pas là pour les polémiques,
14:42mais pour un moment fort symbolique.
14:43On doit laisser de côté toutes nos tensions politiques et autres.
14:46On doit essayer de mettre en valeur ce qui unit les peuples.
14:49Et puis à noter qu'après les organisateurs,
14:51c'est Philippe Catherine qui s'est excusé sur CNN.
14:53Philippe Catherine, le chanteur, le gros Dionysos en bleu.
14:57Je trouve qu'il plaît aux Chinois, sachez-le, il fait un tabac en Chine.
15:00C'est le côté Grasouillat du personnage qui est au cœur de cette séquence.
15:04Vous l'avez dit, tout en bleu, à moitié nu, entouré de drag queens.
15:07J'ai été élevé dans la religion chrétienne, a-t-il dit.
15:10Et ce qu'il y a de plus beau dans cette religion, c'est le pardon.
15:12Donc, je demande pardon si j'ai offensé.
15:14On ne sait pas si c'est de l'ironie ou si c'est réel,
15:16mais on va le prendre au premier degré.
15:17Philippe Catherine demande aux chrétiens de l'excuser s'il les a offensés.
15:21Par contre, Thierry, ce n'est toujours pas clair,
15:23parce que quand on voit des participants qui disent eux-mêmes et qui s'excusent,
15:27et qui disent, voilà, c'était aussi la scène,
15:28on n'est toujours pas sûr de quelle était la représentation exacte.
15:31Dionysos, ça nous amène peut-être à aller visiter le musée des beaux-arts de Dijon,
15:37dans lequel un des grands tableaux qui représente les bacchanales
15:41des dieux de l'Odimpe et Dionysos notamment, est représenté.
15:44Allez à Dijon, très beau musée des beaux-arts de Dijon.
15:48On se retrouve tout de suite après la pub.
15:50Ce sont les Jeux olympiques dans tous leurs états avec Joseph Ruiz.
15:54Sud Radio, parlons vrai.
15:57Sud Radio, les Jeux dans tous leurs états, Thierry Garrier, Joseph Ruiz.
16:04Bientôt 12h30 et vous le savez, ici dans les Jeux dans tous leurs états avec Joseph Ruiz.
16:09Tous les jours, nous essayons de vous apporter le maximum d'informations
16:12sur le déroulement des Jeux olympiques, bien sûr, et leurs coulisses.
16:16Et on va revenir d'abord aux résultats.
16:18Les informations sportives avec Jules Boscherini
16:21pour évoquer dans ce journal des sports des Jeux olympiques
16:24le chauvinisme et la Vasque olympique, Jules.
16:28Et on va revenir juste avant sur les Français du jour,
16:32où on en est dans les résultats.
16:34Jules a eu quelques épreuves ce matin et notamment Clarisse Agbeninou.
16:37Absolument, elle entamait la défense de ses deux titres acquis à Tokyo en 2021,
16:42engagée dans la catégorie des moins de 63 kg.
16:44La judo 4 s'est péniblement qualifiée pour les huitièmes de finale face à Gili Sharir.
16:48L'Israélienne a résisté jusqu'au Golden Score qui a duré 2 minutes 58.
16:53Mais la championne olympique en titre a réussi à obtenir un Waza Hari,
16:56la réaction du public au moment de sa qualification sur les antennes d'Eurosport.
16:59Ça passe là, voilà, c'est fini.
17:03C'est fini avec cette action-là.
17:08Avec cette saute au garif, elle se jette sur le dos.
17:11Alors l'entraîneur dit non, parce qu'il estime que c'est elle qui a voulu se jeter.
17:15Mais Clarisse se décale et elle plaque.
17:17Pour moi, il n'y a aucun sujet.
17:19C'était chaud, mais ça passe, Jules.
17:21Il y avait aussi de la natation avec un autre champion olympique.
17:23Pas de repos pour Léon Marchand, sacré il y a deux jours sur le 400 mètres 4 nage.
17:27Le français disputait les séries du 200 mètres papillon un peu plus tôt dans la matinée.
17:31Alors quel résultat ?
17:32Et c'est une qualification en demi-finale.
17:34Le nageur de 22 ans a terminé deuxième de sa série,
17:37juste derrière l'italien Alberto Razzetti.
17:40Il disputera également une autre course aujourd'hui dans le bassin de la Défense Arena,
17:44la série du 200 mètres brasse.
17:45Alors les autres chances de médailles pour les Bleus aujourd'hui, Jules ?
17:49Toujours en natation, il y a deux françaises engagées en finale du 100 mètres d'eau,
17:52Beryl Gastaldejo et Emma Thérébeau,
17:55ainsi que David Aubry en 800 mètres nage libre,
17:57ou encore en épée par équipe chez les femmes,
17:59avec la vice-championne olympique en individuelle, Oriane Malot-Breton.
18:02Et il y a aussi un coup de gueule hier d'un député francilien
18:06sur le traitement des JO par les médias.
18:08Oui, tout à fait, c'est Arnaud Saint-Martin, député LFI de Seine-et-Marne,
18:12qui accuse le service public d'avoir une couverture chauviniste pénible des JO.
18:16L'élu francilien explique notamment...
18:18C'est pénible de dire que les Bleus gagnent, c'est pénible de dire que ça va bien.
18:21Il explique notamment dans une publication sur X
18:23avoir un mâle fou à s'enthousiasmer pour ses JO,
18:26avec en prime un petit tacle bien placé, comme pas mal de monde.
18:30Moi je voudrais que l'emmener par exemple,
18:32vous voyez, du côté de la place Voltaire dans l'11e arrondissement,
18:35j'étais sur une fanzone hier soir,
18:37je peux vous dire qu'on était de gauche, de droite, du centre, en haut, dans le bas,
18:40ça marchait très bien, Jules.
18:42Et bien justement, c'est ce que nous lui avons demandé, on écoute sa réaction.
18:45Ce cadrage, il est réducteur, et c'est pas être anti-français que de dire ça.
18:48C'est une culture internationaliste des jeux que j'aimerais, soit davantage partagée.
18:52Et la réflexion que j'avais, c'était simplement sur le temps d'antenne
18:55consacré aux commentaires des seuls faits et gestes, performances des athlètes français.
18:59Je trouve que c'est quand même une amputation de ce que pourrait être
19:02un spectacle populaire, partagé, universel et fédérateur.
19:06Arnaud Saint-Martin, député LFI de Seine-et-Marne.
19:09Et donc c'est une prise d'opposition qui a vu le député LR du territoire de Belfort
19:13lui décerner la médaille d'or du tweet idiot de ses Olympiades.
19:17Dans l'une de ses réponses à ses détracteurs, Arnaud Saint-Martin a toutefois conclu
19:21« Vive le sport populaire, néanmoins ».
19:23Et on termine avec la Vasque olympique qui fait beaucoup parler d'elle.
19:26Elle est située au-dessus de LR et rencontre un véritable succès populaire
19:29à tel point qu'il est question de la conserver à l'issue des Jeux de Paris.
19:32C'est en tout cas le souhait de nombreux habitants de la capitale, d'Anne Hidalgo
19:36et même de son concepteur Mathieu Lehanneur, qui a déclaré dans les colonnes
19:39de Ouest France, il s'est passé quelque chose de magique avec cette vasque.
19:43Oui, pour vous faire une idée, les cent mille places gratuites
19:46n'ont pas mis longtemps à trouver Prenor, faisant même cracher le site de la billetterie.
19:50La Vasque pourrait donc suivre le même chemin que la Tour Eiffel,
19:53qui devait être démontée après l'exposition universelle de 1889,
19:57mais finalement devenue le symbole éternel de Paris.
19:59Eh bien, on va la suivre cette Vasque et on va s'assurer de constater si oui ou non
20:05elle reste, bien après les Jeux, dans le ciel de Paris.
20:08Merci Jules Boscherini pour ce journal de l'actualité
20:12des résultats des Jeux Olympiques.
20:14On vous retrouve demain à la même heure à midi et demi dans les JO,
20:18dans tous leurs états avec Joseph Ruiz.
20:20On va parler d'un sujet tabou, Joseph, tabou, parce que ça existe,
20:23mais on n'aime pas trop en parler, c'est la dépression,
20:26notamment quand il y a la pression considérable des Jeux,
20:29la dépression chez les athlètes.
20:31Eh oui, et on va en parler avec Loïc Chétou,
20:33qui est un ancien coureur cycliste professionnel.
20:36Bonjour Loïc.
20:37Oui, bonjour.
20:38Bon alors, merci beaucoup d'avoir patienté à l'antenne.
20:41Voilà, on sait que vous avez connu ce haut niveau.
20:45Vous avez notamment participé à deux tours d'Espagne
20:48en tant que cycliste professionnel.
20:50Alors dites-nous, est-ce que c'est en train de changer ?
20:51Est-ce qu'il y a encore une omerta autour des burnouts ?
20:55Et notamment qu'a connue, par exemple, la gymnaste olympique Simone Biles ?
20:59Écoutez, oui, je pense que ça évolue et ça évolue dans le bon sens.
21:03On voit maintenant depuis quelques années,
21:05enfin moi, je l'ai vu sur la fin de ma carrière,
21:07j'ai été beaucoup accompagné par des préparateurs mentaux.
21:10Et ça évolue, ça évolue petit à petit.
21:13Mais je pense que le chemin est encore long et il faut que ça rentre dans les mœurs.
21:17Il faut qu'on comprenne enfin aujourd'hui que le sport,
21:20ce n'est pas que le physique, c'est aussi le mental.
21:22Et ce n'est pas le mental du dur au mal.
21:24C'est aussi le mental que tout va bien dans sa vie,
21:26tout va bien à côté pour pouvoir aller travailler efficacement
21:31et faire des performances, les plus belles performances possibles.
21:35Autour de vous, quand vous dites en tant qu'ancien sportif professionnel
21:39que vous aussi, vous pouvez être finalement un peu fragile.
21:42Comment est-ce que c'est reçu ?
21:43Est-ce qu'on vous méprise un petit peu ?
21:45Est-ce qu'on en rigole ou est-ce qu'on le comprend ?
21:48Je ne sais pas si on le comprend.
21:49On n'en rigole pas forcément,
21:51mais je pense qu'on ne le comprend pas forcément non plus.
21:54À mon avis, il faut y avoir été confronté.
21:56Alors moi, je l'ai eu vécu personnellement sur une fin de carrière
21:59où c'était assez compliqué et où j'ai été bien accompagné heureusement.
22:04Mais c'est vrai que l'entourage, lui, ne le voit pas forcément.
22:07On se dit, t'es dans le feu des projecteurs,
22:10t'as des belles performances, on ne comprend pas pourquoi ça ne va pas.
22:12Ça ne va pas parce qu'en fait, c'est compliqué à gérer toute cette pression.
22:15Et je pense qu'il y a beaucoup, beaucoup de choses
22:18qui font que la pression est difficile à gérer
22:21et elle n'est pas forcément comprise par les gens à l'extérieur
22:24qui, s'ils n'ont pas vécu les choses, ne peuvent pas forcément les comprendre.
22:27Mais Loïc, c'est tout.
22:28Quand on voit des noms comme Camille Lacour, un grand de la natation française,
22:33qui reconnaît qu'à un moment donné, il a perdu pied,
22:37et il l'a raconté, beaucoup d'athlètes encore n'osent pas le dire.
22:41C'est si important que ça comme phénomène dans le monde du très haut niveau sportif ?
22:48Moi, je pense que oui.
22:49Je pense que oui, parce que le sport, c'est avant tout être le meilleur.
22:53Et être le meilleur, c'est ne pas avoir de faiblesses.
22:55Et le problème, c'est que quand on met le doigt sur ces faiblesses,
22:59autour de nous, on nous voit beaucoup moins invincibles qu'on ne l'est.
23:03Donc, des Camille Lacour qui ont survolé la natation un temps,
23:07on le voyait aussi indétrônable.
23:10Eh bien non, il a des failles.
23:12Et le fait de ne pas en parler, c'est ça.
23:14Après, ça a été aussi un peu mon éducation à ne pas montrer ses faiblesses
23:18pour justement être le meilleur en permanence et devoir montrer
23:21en permanence qu'on est bon, qu'on est bon et qu'il n'y a rien d'autre.
23:24Et aujourd'hui, je pense que de parler de ces faiblesses,
23:28du coup, ça peut entraîner cette perte de confiance de l'entourage,
23:33cette perte de confiance des entraîneurs ou autres.
23:35Et c'est pour ça qu'il faut que ce public entraîneur,
23:39le public en général, soit averti sur ces questions là.
23:41Et d'ailleurs, Camille Lacour, on le rappelle qu'un tube le champion du monde.
23:44Il avait perdu pied en 2012
23:46au moment où il rate de peu le podium olympique aux JO de Londres
23:49et sa quatrième place avait été un énorme échec.
23:52Il y avait eu un documentaire, d'ailleurs, sur Prime Vidéo qu'on vous conseille,
23:55qui s'appelle Strong, aussi fort que fragile, et il avait évoqué sa dépression.
23:59Il en était revenu sur le plateau d'RTL.
24:01Quand on est en carrière, c'est compliqué d'en parler.
24:03Donc, évidemment, c'est quelque chose qu'on met de côté.
24:06Et puis, alors, je ne suis pas sûr que ce soit quelque chose de tabou.
24:10On a utilisé le mot tabou, mais en tout cas, c'est quelque chose de nouveau qu'on en parle.
24:13Peut-être que le sport commence à être professionnel aussi maintenant.
24:16À l'époque, il ne l'était pas forcément.
24:17Donc, les retours à la vie normale étaient peut-être moins difficiles.
24:22Là, c'est vrai que ça faisait 15 ans que moi, je comptais les carreaux
24:26pour parler vulgairement de la natation, mais ma vie était tournée vers la natation.
24:30Ma philosophie de vie n'était que nager et essayer de performer.
24:33Et quand on sort de là ou quand on vit un échec, c'est très difficile de se relever.
24:37Donc, voilà, il faut essayer d'aussi alimenter la personne et pas que le sportif.
24:43Camille Lacour, du coup, quintuple champion du monde.
24:47Il y a d'autres sportifs français qui ont été touchés.
24:49Le surfeur Jérémy Flores, la skieuse Prine Laffont et le handballeur Valentin Porte.
24:55Loic Chietou, ancien cycliste professionnel, est-ce que vous-même,
24:58vous y avez déjà été confronté ou vous avez eu à la Coffee 10, votre équipe,
25:03des coéquipiers qui ont été durement touchés ?
25:07Et comment est-ce que vous l'avez géré ?
25:10Les coéquipiers durement touchés ? Non.
25:12Moi, je l'ai vécu, je l'ai vécu, mais sans jamais trop en parler.
25:16Parce que forcément, encore une fois, il ne faut pas montrer ses faiblesses.
25:18Et on était dans un collectif où, justement,
25:23le premier cas des faiblesses, il saute et il ne va pas aller sur telle course,
25:25ou pas aller sur telle course.
25:26Donc, du coup, on n'en parle pas.
25:28On ne fait que reculer, reculer, reculer, mais c'est reculer pour mieux sauter.
25:31Donc, moi, je l'ai vécu en fin de carrière après,
25:34où je l'ai frôlé grandement en carrière et je l'ai vécu un peu en fin de carrière
25:39où on rentre à la maison et on ne redevient plus personne.
25:44Alors, d'un côté, moi, ça m'a arrangé parce que j'aimais beaucoup
25:47ce côté d'anonymat et de ne plus avoir la pression du sport.
25:50Mais d'un autre, ça fait bizarre dans sa vie sociale,
25:53parce qu'on est défini par ce code.
25:57On est défini en tant que sportif depuis notre plus jeune âge.
26:00Enfin, moi, depuis mes 14 ans.
26:02Donc, du jour au lendemain, on devient un monsieur tout le monde.
26:04Alors, même si on n'a pas eu un champion, ça ne craque pas.
26:07Voilà, un champion, ça n'a pas le droit de craquer.
26:09Un champion, c'est censé être une référence et c'est censé être un modèle.
26:13Donc, vous le disiez tout à l'heure de Simon Biles.
26:18Oui, l'Américaine, où j'ai regardé son reportage sur Netflix
26:22et c'est vrai qu'elle le définit super bien, où elle était au top,
26:26où tout le monde attendait après elle.
26:28Et le jour où elle a décidé à Tokyo de dire que non, je n'y arrive pas,
26:33on l'a redescendu plus back-to-earth et les gens ne comprenaient pas.
26:35Parce que c'est en fait la référence et voilà la meilleure.
26:39Donc, pourquoi avoir des faiblesses alors qu'on est la meilleure ?
26:43Il y a Naomi Osaka, notamment la Tennis Woman, qui avait gagné Roland-Garros,
26:46qui avait annoncé être en dépression après son titre.
26:51Finalement, elle avait reçu quand même pas mal de pression sociale.
26:55Et finalement, est-ce que vous n'avez pas l'impression que
26:59la société ne reconnaît pas la souffrance des sportifs ?
27:02Parce qu'on peut dire que certains sportifs aussi ont finalement la vie rêvée.
27:07Loic Chétout ?
27:09La vie rêvée sur le papier, la vie rêvée à travers les réseaux sociaux,
27:13la vie rêvée à travers tout ça.
27:15Mais ce n'est pas la vraie vie.
27:16Les réseaux sociaux, ce n'est pas la vraie vie.
27:18Les interviews, ce n'est pas...
27:20Donc, les gens, c'est un peu le revers de la médaille.
27:23Les gens n'ont que l'extérieur.
27:24Alors oui, c'est beau, il y a les sponsors, il y a de l'argent, il y a la médiatisation.
27:28Mais quand on rentre chez soi le soir, on a la vie normale comme tout le monde.
27:34On a deux bras, deux jambes comme tout le monde.
27:36Donc, on a aussi le droit d'avoir nos faiblesses.
27:39Après, je pense qu'on met aussi une couverture sur tout ça
27:45en se disant que je n'ai pas le droit d'être mal alors que je suis au top.
27:47Je suis au top physiquement, je suis au top dans les médias.
27:50Ma famille m'idolâtre, les gens m'idolâtrent.
27:53Je n'ai pas le droit d'être mal alors qu'il y a des gens dans le monde
27:55qui sont vraiment eux dans le mal et qui n'ont pas des vies faciles.
27:58Mais vous savez, les auditeurs, le spectateur, les gens qui viennent vous encourager,
28:05en fait, les gens le savent, on le sait et on sait que vous êtes des humains.
28:08C'est d'ailleurs pour ça qu'on est très heureux de pouvoir venir vous supporter,
28:13les Bleus et tous les athlètes,
28:15parce qu'on sait à quel point ça a demandé un effort considérable.
28:19Et donc, on espère que vous allez rester tous au top.
28:20On vous remercie, Loïc Chétout, ancien coureur cycliste professionnel,
28:24d'avoir été là pour nous parler vrai au fond sur ce tabou
28:28qu'est la pression avec ses conséquences, la pression psychologique sur les athlètes.
28:33Alors, il y a un personnage, Joseph, ce matin, qui a une pression
28:37et on a vu d'ailleurs, elle n'est passée pas loin.
28:39C'est Clarisse Agméniennou, qui est la tédérineur-femme du judo français,
28:43qui est une femme remarquable, considérable,
28:46mais qui a failli craquer ce matin, d'ailleurs.
28:48Elle est passée effectivement au golden score après plus de deux minutes de combat.
28:52Il faut le rappeler à ceux qui connaissent pas.
28:53C'est quand, effectivement, il y a égalité et qu'il y a 0-0 ou match nul.
28:57En tout cas, à la fin du temps réglementaire, il y a un golden score chez les judokas.
29:01Le premier qui marque un point sur une prise ou des cartons accumulés,
29:05voilà, remporte le combat.
29:07Mais on va en parler avec quelqu'un qui s'y connaît encore mieux que moi.
29:09C'est Frédéric Jossinet, médaillé d'argent olympique,
29:11vice-président de la Fédération Française de Judo.
29:13Bonjour.
29:15Bonjour.
29:15Alors là, vous me prenez en plein match de Clarisse Agméniennou,
29:19puisqu'elle est au deuxième tour contre la Brésilienne Quadros.
29:24En plus, je suis à la fan zone du judo.
29:26C'est pour ça qu'il y a une ambiance incroyable.
29:28Il y a une ambiance de malade ici.
29:30C'est vraiment extraordinaire.
29:32Il y a beaucoup, beaucoup de supporters.
29:34En fait, il y a juste la famille du judo.
29:36Et comment ça se passe pour Clarisse, alors ?
29:38Comment ça se passe, Frédéric Jossinet, pour Clarisse, là ?
29:41Écoutez, je suis en train d'écouter les commentaires
29:46de Frédéric Lecanu et Lucie Décote sur Eurosport.
29:49Je suis moi-même consultante sur Eurosport, sauf aujourd'hui.
29:52C'est pour ça qu'on a la chance de vous avoir.
29:54Exactement.
29:55Écoutez, il y a une petite minute de passé.
29:59Quadros, la Brésilienne, ce n'est pas extraordinaire,
30:03mais elle a du métier.
30:05Elle est sur le chargé depuis très, très longtemps.
30:07C'est une fille qui a été performante et médaillée de bronze
30:09à Rio, mais en moins de 57 kilos.
30:12Donc, voilà, c'est largement, évidemment,
30:15comme toutes les autres, j'allais vous dire, à la portée de Clarisse.
30:17Maintenant, il n'y a plus qu'à.
30:18Clarisse, elle croise bien, elle est appliquée.
30:24Voilà, elle a la pression, mais elle sait gérer.
30:27Il y a une ambiance un peu différente.
30:28On ne va pas vous prendre plus d'une minute.
30:29Et je sais que vous accueillez aussi les sportifs
30:32juste à la sortie des combats, Frédéric Jossinet.
30:34Vous êtes au plus près.
30:35Cinq médailles sur six possibles en judo.
30:37Voilà, Shirin Boukri, Luka Mereti,
30:39Amandine Bouchard, Sarah Léonie-Cizik et Johann Benjamin Gabba
30:43ont tous pris des médailles.
30:44Il manque l'or.
30:45Est-ce que vous sentez une ambiance différente pour Clarisse Agbeninou aujourd'hui ?
30:50Peut-être pas une ambiance différente, mais une désattente différente.
30:53Oui, c'est normal.
30:54Elle est championne olympique en titre individuel.
30:58Elle a aussi le titre par équipe à Tokyo.
31:01Elle est Cézelle, on ne va pas revenir sur son histoire.
31:08Incroyable, elle a sa fille, Athéla, à deux ans qui est avec elle.
31:11Exactement, elle est en mission aujourd'hui.
31:14Voilà, on est tous, évidemment, tous et toutes derrière elle
31:16et on va la porter déjà jusqu'à la finale.
31:19Et puis, une fois qu'elle sera en finale, elle ira chez elle.
31:22Merci Frédéric Jossinet.
31:23On sent quand même que les Français sont là et supportent.
31:28Enfin, en tout cas, le public supporte les bleus dans le judo.
31:32Mais c'est déjà une belle performance.
31:33Dernière question très courte, mais Frédéric Jossinet,
31:36vous êtes médaillée d'argent olympique, vice-présidente
31:39de la Fédération française de judo.
31:41On vous retrouvera.
31:42Ah oui, on me dit que la liaison a été coupée.
31:45C'est normal, on est en plein, en pleine épreuve.
31:47C'était formidable d'avoir ce commentaire en direct
31:50par Frédéric Jossinet du match en ce moment face à la brésilienne
31:55de Clarisse Agbeni et nous.
31:57On va passer à la pub et on se retrouve tout de suite
31:59pour la suite des JO dans tous leurs états.
32:02Sud Radio, parlons vrai, parlons vrai.
32:05Sud Radio, les jeux dans tous leurs états.
32:08Thierry Guerrier, Joseph Ruiz.
32:11Et parmi les coulisses de l'organisation de ces Jeux olympiques,
32:15il y a aussi l'impact sur le reste du territoire national.
32:19Il n'y a pas que Paris et la région parisienne.
32:21Il y a l'impact aussi de ce qu'exigeait pour la sécurité
32:26l'organisation des JO à Paris, en Ile-de-France.
32:29C'est vrai que beaucoup de policiers nationaux ont été rappelés
32:32beaucoup de policiers nationaux ont été rappelés
32:34de leur positionnement en province
32:37pour qu'ils montent sur la capitale.
32:40Et ça a un impact sur la sécurité en province
32:43et la sécurité des plages, Joseph.
32:44Et on a appelé deux maires qui sont maires de villes
32:48qui ont de grandes plages, donc pendant l'été,
32:51qui ont des villes qui grossissent énormément.
32:52Laurent Perrondé, maire de Lacanau, 66 000 habitants en Gironde habituellement.
32:58Ça passe à 100 000 l'été. Bonjour.
33:00Oui, bonjour à tous.
33:02Merci d'être avec nous.
33:03Et Jean-François Irigoyen, maire de Saint-Jean-de-Luz,
33:05dans les Pyrénées-Atlantiques, 15 000 habitants pendant l'année,
33:0890 000 pendant l'été. Bonjour.
33:11Bonjour à vous.
33:12Alors, on va déjà faire un point, essayer de comprendre.
33:14Laurent Perrondé, est-ce que vous avez un impact direct
33:19ou indirect des JO sur votre ville ?
33:22Oui, parce qu'il a fallu recruter les postes de CRS
33:25qui n'ont pas été provus cette année.
33:27Donc, à peu près 55 sauteurs CRS sur la côte girondine,
33:31donc cinq sur la commune de Lacanau, sur la plage urbaine
33:33et sur la plage centrale.
33:34Donc, c'était une vraie difficulté.
33:36Mais finalement, on avait quand même anticipé ces problématiques.
33:39Et dans le cadre de la présidence du syndicat,
33:41on a recruté 300 sauteurs pour la Gironde
33:45et on avait 400 candidats.
33:46Donc, c'est plutôt une belle chose.
33:48Par contre, c'est vrai que sur la plage urbaine,
33:49on n'a pas ces pouvoirs de police, ce poste de police.
33:52Donc, ça nous met parfois en difficulté pour appliquer la loi
33:54et les arrêtés municipaux.
33:56Alors, vous avez 300 en tout en Gironde.
33:58Sur Lacanau, vous en aviez combien des CRS
34:00et comment est-ce que vous les avez remplacés concrètement ?
34:04Alors, on en avait cinq.
34:05Cinq CRS qui pilotaient le poste de police
34:08et le poste de sauvetage à la plage centrale.
34:10Donc, ça, c'était important puisque c'est la plage
34:12qui est la plus proche de Bordeaux,
34:13où tous les transports et toute la mobilité arrivent.
34:16Donc, cette plage-là est très fréquentée
34:18par des habitants, des pratiquants de la plage au quotidien.
34:22Donc, il a fallu remplacer ces cinq sauveteurs CRS.
34:24Mais on avait déjà l'expérience, en particulier,
34:26sur les chefs de poste et les adjoints,
34:27puisque nos postes sont ouverts depuis le Pâques jusqu'à la Toussaint.
34:31Donc, on avait déjà les personnels disponibles.
34:33Mais il a fallu recruter pour toute la Gironde
34:35des sauveteurs qui remplacent les CRS,
34:36et en particulier dans des communes où ils avaient l'habitude
34:39d'avoir que des postes qui étaient pilotés par des CRS.
34:42Vous en aviez dix de votre côté en temps normal,
34:44Jean-François Hérigoyen.
34:46Là, aujourd'hui, vous en avez zéro,
34:47comme Laurent Peraudet du côté de Lacanau.
34:50Comment est-ce que vous avez fait pour les remplacer ?
34:52Et surtout, le budget qui est, du coup, alloué à ces remplacements,
34:57est-ce que c'est vous qui le payez directement ?
34:58Alors, Jean-François Hérigoyen,
34:59je précise que vous êtes maire de Saint-Jean-de-Luz.
35:01On est descendu un peu plus bas,
35:03le long de l'Atlantique, vers les Pyrénées-Atlantiques,
35:05après avoir vu la situation avec Laurent Peraudet,
35:08qui lui, est maire de Lacanau.
35:10Donc, Bordeaux, on descend jusque dans le Pays Basque avec vous,
35:13Jean-François Hérigoyen.
35:15Oui, mais moi, c'est un peu comme mon collègue de Lacanau.
35:18Donc, on l'avait anticipé.
35:20On regrette énormément de ne pas avoir le CRS,
35:23surtout, voilà, puisque nos jeunes MNS
35:27sont tournés au secours, au sauvetage.
35:28Ils mettent nage en sauveteur.
35:30Voilà, mais ils n'ont pas ce pouvoir de police.
35:32Et je crois que nous, sur la gare de plage,
35:33la plage du centre-ville, la plage la plus fréquentée,
35:37le fait d'avoir ces CRS, ces autres années,
35:41nous donne un pouvoir de police et une tranquillité
35:44qui est un peu plus compliqué à maintenir sans les CRS.
35:48Mais quelle est la délinquance autour des plages, l'été ?
35:52Ah, vous savez, il y a toujours, avec l'attrait du monde,
35:54il y a toujours un peu de pickpockets.
35:56Et même lorsque les jeunes interviennent
35:59pour donner des recommandations à certaines personnes,
36:02je pense que c'est plus facile, car le chef de poste est CRS.
36:06Comme on dit, lorsqu'on voit du bleu,
36:08on est beaucoup plus respectueux qu'envers un jeune.
36:12Mais alors, du coup, est-ce que vous avez,
36:13depuis le début de l'été,
36:15un peu plus de difficultés à faire respecter l'ordre ?
36:19Non, pour le moment, ça se passe bien.
36:22On a renforcé nos équipes de police municipales,
36:25donc ça leur permet d'être plus présents en bordure de mer.
36:31Et si vos douaires sont appelées par radio, par les maires...
36:36Et le budget, du coup, pour avoir un dispositif différent ?
36:40Le budget, c'est entre 40 et 50 000 euros de plus,
36:43à la charge de la ville,
36:45puisqu'on n'est pas aidé par le service de l'État.
36:48On retourne à Lacanau, M. Perrondel, le maire de Lacanau.
36:52Vous avez beaucoup de problèmes de délinquance,
36:54et notamment de stupéfiants, d'alcool, de drogue,
36:58en ce moment, plus que les années précédentes ?
37:02Plus, non. C'est plus difficile d'intervenir et de pouvoir verbaliser,
37:05puisque nos voteurs n'ont pas de pouvoir de police.
37:07Mais c'est vrai que pour faire appliquer des arrêtés municipaux
37:10déjà sur les zones réglementées,
37:12par exemple l'interdiction des chiens sur la plage,
37:15on a des difficultés à les faire appliquer,
37:16parce que les survoteurs ne sont pas écoutés.
37:18L'interdiction de la cigarette aussi, uniquement sur la plage centrale,
37:21puisque sur les autres plages, on a la possibilité de fumer.
37:24Mais sur la plage centrale, l'interdiction de fumer,
37:26c'est bien difficile pour les survoteurs de faire appliquer cette réglementation.
37:30Du côté de Saint-Jean-de-Luz, c'est environ 50 000 euros
37:33à la charge de la commune.
37:34De votre côté, c'est à peu près le même budget ?
37:36On est entre 35 et 40 000 euros de dépenses supplémentaires.
37:40Et ça du coup, vous avez dû effectivement l'ajouter.
37:44Alors maintenant, la question qui se pose un peu,
37:45parce que quand on discute avec notamment les services de police,
37:49ils se disent que si vous êtes capables aussi
37:51pendant un an de gérer un peu tout seul,
37:54il y a possibilité que l'année prochaine, vous n'ayez pas de CRS.
37:59C'est surtout, on se rappellera toujours
38:02les attentats de Nice, malheureusement.
38:04Quand on a des villes qui montent de 6 000 ou 15 000 pour Saint-Jean
38:07à 100 000 habitants,
38:09vous vous doutez bien qu'on a besoin de ces pouvoirs de police.
38:11On ne peut pas abandonner les plages,
38:12on ne laisse pas des stades sans surveillance,
38:14on ne laisse pas des plages sans surveillance.
38:15Nous, on est prêts et on est très très heureux
38:17d'accueillir tout ce monde-là dans nos communes
38:19pour qu'ils profitent des activités balnéaires.
38:21Maintenant, si l'État nous abandonne,
38:23on ne va pas fermer, on ne va pas mettre des barrières.
38:25Donc ces gens-là, il faut les gérer.
38:27On est absolument au moins sur le poste de police
38:29qui représente la plage urbaine,
38:30d'avoir cette possibilité d'intervenir et de verbaliser
38:34et de faire de la police sur la plage.
38:36Mais on ne peut pas laisser des plages
38:37où il y a 30 000 personnes sans surveillance.
38:41Oui, parce que je me demandais,
38:42en vous écoutant, messieurs,
38:43Laurent Perrondet, maire de Lacanau,
38:45Jean-François Hérigoyenne, maire de Saint-Jean-de-Luz,
38:48je me demandais au fond,
38:49quelle était la réalité de la présence des touristes cet été ?
38:53Ça, c'est les chiffres théoriques, la multiplication chaque année.
38:56Mais est-ce que vraiment le public est là ?
38:58Les touristes sont là ?
38:59La météo est bonne ?
39:00Quelle est l'ambiance en ce moment chez vous ?
39:03Alors, Laurent Perrondet, maire de Lacanau.
39:07Je peux commencer ?
39:08Oui, ça a été un peu difficile
39:10puisqu'on n'a pas eu de très très beaux week-ends
39:11et on était particulièrement arrosés en ce début de saison.
39:14Je pense que la conjoncture aussi et le climat politique
39:17ont pas arrangé les choses avec la dissolution
39:19et on a eu pas mal d'annulations,
39:21on a eu les réservations coup de cœur,
39:23finalement, ne se sont pas faites sur le début de saison.
39:25Aujourd'hui, on est complet et la saison se passe merveilleusement bien.
39:29Sauf que ce début de saison, il a été impacté,
39:31impacté aussi par un phénomène
39:33quand il n'y a pas de confiance, on ne dépense pas.
39:35Moi, j'ai écouté une petite analyse d'un de vos confrères
39:37il y a quelques jours de ça,
39:38où finalement, c'est le Livret A, les assurances-lits qui en profitent.
39:42Parce que les gens, dans cette humain de non-confiance.
39:44Eh oui, c'est ça.
39:46Donc, on a autant de clients.
39:48Moi, j'ai une visibilité avec une grande surface
39:51qui me donne les chiffres.
39:52Ils ont plus de clients, par exemple, vendredi et samedi dernier,
39:55mais le ticket moyen est inférieur.
39:57Et on va plus manger deux fois au resto par semaine,
39:59mais plutôt une fois.
40:00Jean-François Hérégoyenne,
40:01est-ce que de votre côté, on consomme du côté de Saint-Jean-de-Luz ?
40:03Que vous disent les commerçants ?
40:05Non, c'est un peu le même cas qu'à Lacanau.
40:09Il y a eu la problématique du début de saison,
40:11du fait du temps, de la politique aussi.
40:15Puisque ces élections, on peut perturber les choses.
40:18Aujourd'hui, c'est vrai qu'à Saint-Jean-de-Luz,
40:20je ne veux pas dire qu'on a fait le plaire, mais quasiment.
40:22Mais on sent bien que le pouvoir d'achat n'est pas là.
40:25Les gens fréquentent beaucoup moins les restaurants.
40:28Les campings sont pleins, les hôtels sont pleins.
40:30Mais voilà, on sent vraiment qu'il y a une problématique du pouvoir d'achat.
40:33Est-ce que là, on sent bien que l'actualité,
40:37elle est tournée vers les Jeux olympiques ?
40:38Certains se plaignent d'ailleurs de ne pas être si enthousiastes
40:42que ça à l'idée des JO,
40:43que les villes hors Paris sont un peu mises de côté.
40:46Jean-François Hérégoyenne,
40:47est-ce que vous vous sentez enthousiaste pour les Jeux olympiques ?
40:49Comment ça réagit chez vous tous les deux ?
40:51Est-ce que le public est là ?
40:52Et finalement, il y a des fan zones,
40:54des cafés qui ouvrent avec des écranquets, l'ambiance ?
40:58Nous, on n'a pas créé de fan zone,
40:59puisque comme vous le savez déjà,
41:01on a moins de services de sécurité.
41:04C'est plus compliqué.
41:05On ne va pas se permettre de...
41:07Il ne faut pas l'attenter.
41:08Tout est lié, on aurait bien voulu, mais bon...
41:11Voilà, aujourd'hui.
41:12Mais après, les gens sont enthousiastes pour les JO, oui.
41:14Je sens que...
41:15Moi, je vois dans les cafés, dans certains bars,
41:19qui ont multiplié les écrans, la fréquence passionnelle.
41:21Donc ça marche.
41:22Monsieur Peyronnet, à l'Akano ?
41:26Ah ben, oui, les commerçants s'en chargent.
41:28Il y a des écranqueteaux,
41:29mais on est tous un peu tous fans aussi.
41:31On était tous un peu ronchants.
41:32On a tous été séduits et convaincus par la cérémonie de vecture.
41:36Et puis, on se prend tous les jours à regarder les résultats.
41:38Et ce qui se passe est tout à fait extraordinaire.
41:40Donc, je crois qu'aujourd'hui, c'est vraiment...
41:43Les JO n'arrivaient peut-être pas à rêver
41:45un petit peu comme un cheveu sur la soupe,
41:47mais finalement,
41:48ça apporte quelque chose de bon.
41:49C'est ça que vous êtes en train de dire ?
41:51Ben, c'est réjouissant.
41:52Voilà, ça a redonné la banane à tout le monde.
41:54Ce que l'on vit à travers ces Jeux,
41:56moi, je pense que c'est unique.
41:58On ne s'y était peut-être pas préparés.
41:59Et je pense qu'on avait d'autres sujets
42:02qui nous captaient, en particulier la politique équipe nationale.
42:05Mais ce qu'on a vu lors de la cérémonie d'ouverture
42:07et l'engouement qu'il peut y avoir,
42:09et ces athlètes merveilleux qui ont le sourire,
42:11ben, je pense que j'espère que ce sera communicatif
42:13et qu'on va arrêter de râler en permanence.
42:15C'est un pays merveilleux.
42:16On peut faire beaucoup de choses,
42:17mais le français est quand même assez spécial.
42:19Oui, effectivement.
42:20Avec Joseph Ruz, on était ravis de vous avoir tous les deux.
42:23Le maire de Lacanaux, Laurent Perrondet,
42:25le maire de Saint-Jean-de-Luz, Jean-François Irigoyen.
42:27On vous souhaite un très bel été à vous et à tous vos hôtes
42:30qui viennent de partout pour profiter de l'Atlantique chez vous.
42:35Merci, messieurs, d'avoir répondu aux questions de Sud Radio,
42:38d'avoir été en direct sur notre antenne.
42:40Je remercie Jamel Abdellah, qui a réalisé l'émission ce matin,
42:43Amélie Béguin et Joseph Ruz pour ce 10-13,
42:48avec notamment Légio dans tous leurs états.
42:50Et on se retrouve demain à 10 heures.
42:52Vous êtes avec nous sur Sud Radio.
42:53Très bel été à vous.