Macron veut rassurer les patrons lui-même / Lucie Castets demande à E. Macron de la nommer / La député européenne Rima Hassan menace FX-Bellamy

  • il y a 3 mois
Avec Samuel Lafont, Porte parole de Reconquête, Fanta Bérété, députée Renaissance de Paris, Alexandra Szpiner, Enseignante et Matthieu Baccialone, Communicant, président de M2B Conseil

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##METTEZ_VOUS_D_ACCORD_CHRONIQUE-2024-07-25##

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Transcription
00:00:00Sud Radio, les débats de l'été, 10h-13h, Thierry Guerrier.
00:00:05Deuxième partie de ce 10h-13h, après nos deux grands sujets d'actualité,
00:00:11on va se mettre d'accord, enfin on va voir s'ils se mettent d'accord.
00:00:14Je vous présente nos quatre débatteurs de la matinée,
00:00:17des habituels invités de Valérie Expert, qui est en vacances et que j'ai le plaisir de remplacer.
00:00:22Nos quatre débatteurs et débattrices ce matin,
00:00:25une fois on a davantage de femmes ou presque, en tout cas on est à la parité,
00:00:29Fanta Béreté, bonjour Fanta.
00:00:31Vous êtes ancienne députée Renaissance, macroniste de Paris.
00:00:35Alexandra Spiner, vous aussi vous êtes une élue parisienne, vous êtes enseignante de métier,
00:00:40vous êtes élue municipale.
00:00:41Conseillère régionale, avec Valérie Pécresse.
00:00:45Vous avez raison, de la droite républicaine sur la région Île-de-France.
00:00:49Mathieu Batchelon.
00:00:50Bonjour Thierry.
00:00:52Vous allez, bonjour, rééquilibrer notre plateau.
00:00:56Vous êtes gauche républicaine, ancien socialiste, vous êtes communicant et président de M2B Conseil.
00:01:02Samuel Lafon, France Renaissance, Reconquête.
00:01:07Je mélange tout là ce matin.
00:01:11Reconquête, vous êtes proche d'Éric Zemmour, pour parler de Reconquête, Samuel Lafon.
00:01:15Bonjour Thierry, bonjour à tous.
00:01:17Alors, on va démarrer avec vos coups de gueule ou vos coups de cœur.
00:01:21Et je commence avec vous Fanta Béreté, vous voulez rendre hommage aux forces de l'ordre.
00:01:25Oui, effectivement, moi j'adore les coups de cœur.
00:01:27Donc là, depuis quelques jours à Paris, nous voyons le dispositif qui se met en place.
00:01:3245 000 policiers.
00:01:34Policiers effectivement français, des policiers qui viennent de province, des policiers qui viennent de l'étranger.
00:01:39Donc le challenge est important.
00:01:41On organise ces JO au cœur même de la ville Lumière.
00:01:45Et dans tous les quartiers, les dispositifs se mettent en place.
00:01:49Donc moi j'ai envie de leur dire tout simplement merci.
00:01:52Donc c'est vrai qu'ils sont là pour notre sécurité, pour surveiller, pour renseigner beaucoup.
00:01:58Parce que c'est vrai que c'était un peu le parcours du combattant ces derniers jours dans Paris.
00:02:02Donc leur rendre hommage.
00:02:04C'est vrai qu'ils ont été sur sollicités depuis 2020, dans le cadre d'un certain nombre de manifestations.
00:02:09Mais ils répondent présents.
00:02:11Et je dois dire que c'est assez chaleureux.
00:02:13Je vois les points de rencontre avec les différentes populations.
00:02:17Je trouve ça très intéressant.
00:02:19J'ai vu des touristes espagnols tomber sur des policiers espagnols.
00:02:23Et donc converser, faire des photos.
00:02:27Non, leur expliquant simplement que c'est une coordination.
00:02:30Et je crois que pour un tel événement, dans le contexte actuel sécuritaire, c'est important.
00:02:39Et nous faisons face.
00:02:40Et je crois que Gérald Darmanin s'était expliqué à de nombreuses reprises sur la manière dont il voyait les choses.
00:02:45La vision qu'on avait.
00:02:46Et c'est en train de se déployer.
00:02:48Et je suis ravie.
00:02:49Mais pourquoi ce coup de cœur ?
00:02:51Parce que la police a souvent été décriée au cours des dernières années.
00:02:58Par une partie des politiques, pour ne pas nommer tout particulièrement les filles.
00:03:05Et moi, je trouve qu'en tout cas, nous devons être là.
00:03:09Leur faire un sourire.
00:03:10Leur dire bonjour.
00:03:11Les températures sont déjà hautes.
00:03:13Ils sont avec leurs uniformes, avec leurs armes.
00:03:15Ils sont là pour nous.
00:03:17Pour sécuriser.
00:03:18Nous nous sentons sécurisés, je pense, actuellement.
00:03:22Donc à voir dans les prochains jours avec l'arrivée des touristes.
00:03:27Mais c'était un challenge très important, très difficile.
00:03:33Et puis il y a cette coordination.
00:03:35Parce qu'il faut mettre tout ça en musique.
00:03:37Et je crois que pour l'instant, nous faisons face.
00:03:40On a parlé beaucoup du match hier concernant le Mali.
00:03:46En disant que ça allait être un point de rendez-vous difficile.
00:03:50Tout s'est bien passé.
00:03:51Et puis la protection des Israéliens.
00:03:52Oui, c'est bon.
00:03:54Alexandra Spiner ?
00:03:55Juste aussi, peut-être, parler des gendarmes.
00:03:58Oui, force de l'ordre.
00:04:00Les policiers et les gendarmes.
00:04:01Fanta Béaté a parlé des forces de l'ordre de manière générale.
00:04:03Les policiers, les gendarmes.
00:04:04J'ai bien compris, mais je voulais quand même parler des gendarmes.
00:04:07C'est vrai que moi, je partage votre coup de cœur.
00:04:09C'est formidable.
00:04:10Parce que ces Jeux Olympiques et Paralympiques...
00:04:12C'est un coup de cœur, mais on l'a bien compris.
00:04:14C'est un coup de pied aussi aux adversaires héléfistes.
00:04:17Que je partage également.
00:04:19Nous étions tout à fait en face.
00:04:21Nous, nous avons à la région déployé 4 000 places dans nos internats.
00:04:26Dans 23 internats.
00:04:27Pour héberger justement les forces de l'ordre venues de tout le territoire français.
00:04:32Et c'est vrai que c'est formidable.
00:04:34Ça crée des rencontres.
00:04:35Et puis, c'est aussi l'occasion, ces Jeux Olympiques,
00:04:39de donner une très belle image de ce que peuvent être les forces de l'ordre.
00:04:44Pour ceux qui ne l'auraient pas tout à fait compris.
00:04:46Puisque nous, ici, nous aimons la police.
00:04:48Vous êtes formidable, les politiques.
00:04:49Parce que c'est une façon de critiquer vos adversaires légitime.
00:04:52Mais cette façon de rendre hommage aux policiers...
00:04:55Mais complètement légitime.
00:04:56Puisque j'étais encore à l'Assemblée Nationale
00:04:58quand on a voté la voie sur les JO.
00:05:01Qui comprenaient justement toute la mise en place de ce dispositif
00:05:06pour un déploiement.
00:05:08Tout l'achat aussi.
00:05:09Puisqu'il y avait des termes financiers concernant le renforcement des moyens.
00:05:15Et tout ça est là.
00:05:16Et tout ça sera un héritage.
00:05:17Fera partie aussi de l'héritage.
00:05:19Parce qu'effectivement, il a fallu surequiper.
00:05:21Acheter de nouveaux outils de travail.
00:05:26Et donc, tout ça restera bien après les JO.
00:05:29J'ai assisté hier en quittant le Sud Radio-Olympique.
00:05:32Et en passant près du Parc des Princes.
00:05:34Le Parc des Princes a une scène qui n'est pas surprenante.
00:05:37Parce qu'il y a eu des moments de fraternisation.
00:05:39Souvent et pas uniquement après le Bataclan.
00:05:41Entre la police et un petit garçon franco-chinois.
00:05:45Venu avec son père de l'autre côté de la planète.
00:05:49Qui s'adresse à un policier, un CRS.
00:05:53Et qui dit, qu'est-ce que ça veut dire CRS ?
00:05:55Il y a une discussion.
00:05:56CRS m'explique.
00:05:57Compagnie république et de sécurité.
00:05:58Et puis tout d'un coup il dit, non ne part pas.
00:06:00Et il sort de son treillis le même écusson.
00:06:02Tout neuf.
00:06:03Un flocage.
00:06:04Et il le lui donne.
00:06:05Et je me suis dit, la police nationale.
00:06:06Ils ont dû donner un crédit à leurs policiers.
00:06:09Pour qu'ils achètent des goodies.
00:06:10Voilà que les policiers donnent des goodies.
00:06:12C'est fantastique.
00:06:13Donc il y a des consignes.
00:06:14On sent quand même que les policiers ont la pression.
00:06:17Mais là ils essayent d'être aimables, souriants.
00:06:19Plus que d'habitude.
00:06:20Les policiers et les gendarmes sont entraînés.
00:06:22À être aimables ?
00:06:24Non mais pour gérer des situations qui sont stressantes.
00:06:26Parfois pour les habitants.
00:06:28Parce que parfois pour les parisiens.
00:06:30La fermeture des ponts et tout.
00:06:32Ça peut créer des situations d'incompréhension et de stress.
00:06:36Ils sont entraînés pour cela.
00:06:38Et il faut rappeler quand même que dans 99,99% des cas.
00:06:46Les policiers et les forces de l'ordre sont aimables.
00:06:48Évidemment.
00:06:49Ils sont là pour nous protéger.
00:06:50Alexandre Asselineau s'en mêle à fond.
00:06:52Pourquoi est-ce qu'on en parle également aujourd'hui ?
00:06:53C'est parce qu'il y a dans la population française une vraie crainte.
00:06:56On le sait.
00:06:57On t'en parlait depuis des mois et des semaines.
00:06:59Sécuritaire.
00:07:00Puisque les français avaient naturellement légitimement peur à la fois d'attaques, d'attentats pendant les JO.
00:07:08Est-ce qu'on en fait pas trop là-dessus ?
00:07:10La question c'est de se dire.
00:07:12On a eu un certain nombre d'attentats.
00:07:14Et encore récemment.
00:07:16Et encore récemment on n'a pas réussi à faire en sorte qu'ils n'arrivent pas.
00:07:18Donc c'est normal, c'est humain que les français s'inquiètent là-dessus.
00:07:22En France en général et notamment à proximité des sites olympiques.
00:07:25Donc on espère effectivement qu'il y aura une sécurité maximale.
00:07:28Et que les JO pourront se dérouler au mieux pour l'ensemble des français.
00:07:31Et pour tous les touristes étrangers qui viendront.
00:07:33Il y a également un autre sujet.
00:07:35Vous vous souvenez de la finale de la Ligue des champions en 2022.
00:07:37Qui avait tourné au débat complet.
00:07:39Puisqu'il y avait eu des touristes étrangers qui se sont fait dépouiller.
00:07:43C'est l'exception à la règle.
00:07:45D'habitude c'est plutôt bien géré les questions de foule en France.
00:07:48Et là on a eu une mauvaise gestion.
00:07:50Ce qui est important c'est que tout le monde nous regarde aujourd'hui.
00:07:52Vu l'étranger, Ligue des champions.
00:07:54Finale de Ligue des champions.
00:07:56C'est très mal passé.
00:07:58Plus mal passé que partout d'ailleurs.
00:08:00C'est pour ça que les français sont attentifs à ça.
00:08:02On a la rage contre Paris.
00:08:04Je pense que le gouvernement va faire en sorte de maintenir la sécurité.
00:08:07En revanche un point sur lequel il a été extrêmement mauvais.
00:08:09C'est sur la communication.
00:08:11On peut interroger les gens.
00:08:13Comment fonctionne ce QR code ?
00:08:15Personne ne savait vraiment quelle était la durée nécessaire.
00:08:17Quelle zone était concernée.
00:08:19La communication a été extrêmement mal faite.
00:08:21Et pour terminer.
00:08:23Quand une communication est mal comprise.
00:08:25Ce n'est jamais la faute du destinataire.
00:08:27C'est toujours la faute de l'expéditeur.
00:08:29Mathieu Bachelard.
00:08:31Je vous réponds de la semaine à fond.
00:08:33Sur le sujet de la communication.
00:08:35Aujourd'hui, depuis quelques jours.
00:08:37Effectivement il y a des mécontentements.
00:08:39Parce que tout n'est pas parfait.
00:08:41Il peut y avoir des soucis.
00:08:43Des incompréhensions.
00:08:45Honnêtement si tout se passe bien.
00:08:47Si les jeux sont merveilleux.
00:08:49Dans un mois on ne s'en souviendra pas.
00:08:51Et on ne retiendra que l'organisation.
00:08:53Il faut faire du cœur pour les forces de l'ordre.
00:08:55Parce que derrière les projets.
00:08:57Derrière les dispositifs.
00:08:59Il y a des femmes et des hommes.
00:09:01Qui sont là.
00:09:03Dans des conditions compliquées.
00:09:05Avec un stress.
00:09:07Avec le monde qui les regarde.
00:09:09Et la menace qui est bien présente.
00:09:11Et donc saluer ces personnes.
00:09:13Ces femmes et ces hommes qui sont sur le terrain.
00:09:15Et peut-être saluer aussi.
00:09:17La coordination qui a été effectuée.
00:09:19Par l'ensemble des parties prenantes sur Paris.
00:09:21Le préfet de police de Paris.
00:09:23Qui est un grand serviteur de l'État.
00:09:25Qui a l'humilité de rester dans l'ombre.
00:09:27Qui a une pression de fou sur les épaules.
00:09:29Mais qui rassure je trouve.
00:09:31Et qui est au cœur du dispositif.
00:09:33Et moi ça me rassure de le savoir aux manettes.
00:09:35On croise les doigts pour que tout se passe bien.
00:09:37Et on espère qu'on va vivre des jeux formidables.
00:09:39Il a été nommé sous la gauche.
00:09:41Il a été maintenu sous Emmanuel Macron.
00:09:43Il avait déjà des responsabilités.
00:09:45En plus il a un parcours assez intéressant.
00:09:47Ce n'est pas un haut fonctionnaire.
00:09:49C'est un flic de terrain à la base.
00:09:51Il a pas mal bourlingué.
00:09:53Il a été préfet à Marseille.
00:09:55Dans des territoires qui sont quand même...
00:09:57Vous êtes confiant avec Nunez aux commandes
00:09:59à la posture de police ?
00:10:01Moi il me rassure et je pense qu'en plus il a toutes les cartes.
00:10:03Il n'est pas tout seul bien évidemment.
00:10:05Mais avoir des personnalités comme ça.
00:10:07Il y en a d'autres qui sont moins connues.
00:10:09Des grands serviteurs de l'État.
00:10:11Qui ont chevillé au corps le sens de l'État.
00:10:13Et de la police républicaine.
00:10:15Ça me rassure.
00:10:17Unanimité ce matin.
00:10:19Parmi nos 4 débatteuses et débatteurs.
00:10:21De Mettez-vous d'accord.
00:10:23Sur ce coup de coeur.
00:10:25A l'égard des forces de l'ordre de Fanta.
00:10:27Béreté, on se retrouve tout de suite pour la suite
00:10:29de Mettez-vous d'accord avec nos 4 débatteurs.
00:10:31A tout de suite. Restez avec nous.
00:10:43Et là maintenant c'est Mettez-vous d'accord
00:10:45avec nos 4 débatteurs.
00:10:47Qui sont ce matin nos invités.
00:10:49Samuel Laffont, porte-parole de Reconquête.
00:10:51Proche d'Éric Zemmour.
00:10:53Fanta Béreté, ancienne députée
00:10:55macroniste du 15ème arrondissement de Paris.
00:10:57Alexandra Spiner, vous êtes
00:10:59conseillère régionale, donc élue
00:11:01à la région en Ile-de-France.
00:11:03Avec Valérie Pécresse, droite républicaine.
00:11:05Et Mathieu Bachelon, ancien
00:11:07responsable socialiste.
00:11:09Non, pas responsable.
00:11:11J'ai eu l'honneur d'avoir la responsabilité.
00:11:13Vous êtes communicant
00:11:15et président de M2B.
00:11:17Je vais vous donner la parole Mathieu
00:11:19parce que vous, vous avez un coup de cœur. Vous voulez rendre hommage
00:11:21à un garçon qui s'est démené
00:11:23et qui a sauvé la vie tout simplement.
00:11:25Le Parisien en France relate
00:11:27aujourd'hui dans son édition
00:11:29l'acte d'héroïsme
00:11:31d'un certain
00:11:33Rasky, dit Zizou, c'est son surnom.
00:11:35Zizou Rasky, il habite à
00:11:37Attis-Mons.
00:11:39Il habite à Attis-Mons
00:11:41dans un quartier populaire dans l'Essonne.
00:11:43A quelques kilomètres de Paris.
00:11:45Dans le sud de Paris.
00:11:47A côté d'Orly.
00:11:49Et il y a deux jours, il a sauvé
00:11:51des enfants,
00:11:53adolescents et enfants, d'un feu
00:11:55dans sa résidence. Un incendie.
00:11:57Il est livreur à la poste, il terminait sa tournée.
00:11:59Il y a eu de la fumée qui s'échappait
00:12:01d'un appartement. Une mère de famille
00:12:03terrifiée parce que ses enfants étaient restés
00:12:05et n'écoutant que son courage, il est allé
00:12:07sauver
00:12:09ses jeunes. C'était un petit coup de cœur
00:12:11pour ce théorisme
00:12:13du quotidien.
00:12:15Si on est optimiste, on se dit que
00:12:17les situations dramatiques peuvent faire
00:12:19ressortir le meilleur de l'être humain.
00:12:21Et c'est le cas. Un coup de chapeau pour ce garçon
00:12:23qui souhaite
00:12:25en plus rester anonyme. J'espère que
00:12:27la mairie d'Attis-Mons va sûrement le décorer
00:12:29et il l'a bien mérité parce que des actes
00:12:31d'héroïsme comme ça, tout simple,
00:12:33sans arrière-pensée, ça fait du bien.
00:12:35C'est une façon pour vous aussi de dire
00:12:37la France, elle est multiple,
00:12:39elle est diverse, mais
00:12:41elle est solidaire dans les moments
00:12:43où c'est nécessaire. Bien sûr, je pense qu'il ne faut peut-être pas
00:12:45non plus... On ne doit pas
00:12:47toujours essentialiser...
00:12:49Il ne faut pas forcément
00:12:51toujours. Je ne sais pas ce que ça veut dire.
00:12:53C'est exactement ce que vous venez de dire.
00:12:55Pourquoi ? Parce que je pose la question,
00:12:57parce que j'essaie de sentir ce qu'il y a derrière vos coups de cœur
00:12:59et derrière vos coups de gueule. C'est des choix politiques
00:13:01que vous faites de sensibilité. Là, pour le coup,
00:13:03je pense qu'il ne faut pas tout politiser toujours.
00:13:05C'est un acte d'héroïsme
00:13:07qui s'est passé, quel que soit le quartier, quelle que soit la personne.
00:13:09Il ne faut pas, voilà...
00:13:11C'est essentialiser.
00:13:13C'est-à-dire que dans
00:13:15l'urgence, la solidarité...
00:13:17Si vous voulez me pousser dans mes retranchements, on peut effectivement
00:13:19dire qu'on peut aussi parler.
00:13:21On peut aussi parler.
00:13:23C'est vrai qu'on a tendance,
00:13:25mais je ne cache pas, à parler
00:13:27de... Je ne connais pas le quartier, donc je ne sais pas
00:13:29quel est le quartier à Tismons, que c'est un quartier
00:13:31difficile, j'en sais rien. Il se trouve
00:13:33qu'à Tismons et dans le secteur, il y a aussi
00:13:35des quartiers difficiles. C'est bien
00:13:37de parler aussi
00:13:39des quartiers sous
00:13:41cet angle-là. C'est-à-dire qu'il y a
00:13:43aussi des problèmes. On ne va pas
00:13:45faire de l'angélisme et dire que tout se passe
00:13:47bien, mais quand il y a aussi
00:13:49des
00:13:51actes comme ça, c'est bien d'en parler.
00:13:53Mais encore une fois, je ne connais pas le quartier.
00:13:55Pour le coup,
00:13:57le but n'était pas d'en faire un message
00:13:59politique. En l'occurrence,
00:14:01j'allais dire technique, parce que
00:14:03c'est mon côté ancien sapeur-pompier, mais
00:14:05souvent, quand il y a le feu
00:14:07comme ça, on est dans un appartement,
00:14:09un immeuble, on se jette
00:14:11pour essayer de se sauver dans
00:14:13l'escalier, et puis il ne faut pas faire ça, parce que
00:14:15la fumée est là, elle peut vous asphyxier
00:14:17et c'est foutu. Et là, par exemple, il a eu le bon réflexe,
00:14:19il a permis à ces personnes de
00:14:21se protéger, puis il a finalement
00:14:23aidé les enfants à sortir au bon moment
00:14:25en se protégeant de la fumée.
00:14:27C'est très dur et surtout
00:14:29très dangereux, donc chapeau en effet.
00:14:31Chapeau à Zizou de Dattisbourg.
00:14:33Bravo à lui.
00:14:35Merci Mathieu de
00:14:37mettre ce visage
00:14:39tout en haut de l'affiche.
00:14:41Moi, j'adore ces histoires de héros
00:14:43du quotidien, en fait. C'est-à-dire
00:14:45qu'en sortant de chez lui, ce monsieur
00:14:47qui est postier, finalement
00:14:49se retrouve à sauver ainsi
00:14:51des vies, c'est noble.
00:14:53Tu as dit
00:14:55qu'il aurait sans nul doute
00:14:57et je l'espère, la médaille de la ville.
00:14:59J'espère qu'il aura bien plus que
00:15:01la médaille de la ville parce qu'il y a
00:15:03toute cette question.
00:15:05Effectivement, lors du mérite national
00:15:07je pense que c'est la moindre des choses qu'on puisse faire
00:15:09et quand on voit la liste des gens qui sont
00:15:11décorés parfois, on se dit que nos héros du
00:15:13quotidien pourraient effectivement
00:15:15donc recevoir
00:15:17plus d'honneur.
00:15:19Et si on parle de la partie politique,
00:15:21moi c'est le genre d'histoire que j'aimerais
00:15:23aussi voir
00:15:25sur certaines chaînes de télévision
00:15:27parce qu'aujourd'hui,
00:15:29effectivement, sur certaines antennes,
00:15:31ces héros qui sont
00:15:33de nos quartiers, encore une fois pareil que Mathieu,
00:15:35je ne connais pas véritablement
00:15:37la sociologie du quartier
00:15:39mentionné, mais
00:15:41n'atterrissent pas en fait sur ces chaînes-là
00:15:43et on a l'impression qu'on voit toujours les mêmes visages
00:15:45et je trouve que c'est important d'en parler.
00:15:47On verra, peut-être qu'en effet, c'est une suggestion
00:15:49à un programmeur. Samuel Lafon, je vous ai vu
00:15:51lever les yeux au ciel,
00:15:53ça vous énerve
00:15:55cet hommage ? Non, pas du tout.
00:15:57C'est que ces héros du quotidien, justement,
00:15:59il y en a plein en France, dont on ne parle jamais.
00:16:01En 2018, avec mon média
00:16:03Damoclès, on avait fait un recensement
00:16:05sur juste la moitié de l'année, je vais vous citer
00:16:07juste un mois, d'accord ?
00:16:09En février 2018, des personnes dont vous n'avez jamais
00:16:11entendu parler, qui n'ont eu aucune médaille,
00:16:13ni de la ville évidemment, ni du mérite,
00:16:15ni l'agent d'honneur. Le 2
00:16:17février 2018, dans le Tarn,
00:16:193 policiers sauvent un homme de 60 ans dans l'incendie de son immeuble.
00:16:21Personne n'a entendu parler.
00:16:23Le 5, dans la Dordogne, Julien, policier municipal,
00:16:25sauve un chien de la noyade au péril de sa vie.
00:16:27Le 10, toujours dans la Dordogne, Thierry sauve un octogénaire
00:16:29coincé dans sa voiture au fond de l'île.
00:16:31La rivière.
00:16:33Le 18, dans le Loiret, Stéphane, Catherine,
00:16:35Quentin et Luc, policiers municipaux,
00:16:37sauvent une jeune fille de la noyade.
00:16:39Le 23, je termine là-dessus, dans le Morbihan, Frédéric et Bruno,
00:16:41deux mères sauvent de la noyade un homme en hypothermie.
00:16:43Bref, on en a des tonnes,
00:16:45et ces histoires font plaisir aux Français, ils aiment
00:16:47entendre ces histoires parce qu'ils se voient qu'en fait,
00:16:51il y a des gens qui peuvent le faire.
00:16:53Alors moi, je vais faire une objection et je vais défendre mes confrères.
00:16:55À Paris, c'est vrai, parfois,
00:16:57et sur Sud Radio, on essaye d'en parler,
00:16:59viser la PQR,
00:17:01viser la PQR,
00:17:03elle regarde l'histoire merveilleuse.
00:17:05Ouest-France, l'école des Perches,
00:17:07chaque fois qu'il y a des policiers ou des pompiers
00:17:09et puis des héros anonymes aussi,
00:17:11dont c'est pas le métier,
00:17:13qui se jettent ainsi pour essayer
00:17:15à l'eau, parfois,
00:17:17ou dans un appartement en feu pour essayer de sauver des gens,
00:17:19mais ils sont célébrés localement au moins,
00:17:21et c'est marqué, et mes confrères et mes
00:17:23consoeurs de la presse quotidienne régionale,
00:17:25Ouest-France, le Provençal,
00:17:27sur votre antenne,
00:17:29ils font le boulot de dire.
00:17:31On ne peut pas dire que les médias...
00:17:33Je n'ai pas dit tous les métiers, les médias,
00:17:35et d'ailleurs, c'était dans la PQR.
00:17:37C'était une façon de nous ramener à Cyril Hanouna qui n'aura plus l'occasion
00:17:39d'en parler, c'est ça ? Peut-être.
00:17:43Généralement, Cyril Hanouna, ça ne l'intéresse pas trop,
00:17:45les trucs quand il y a des happy ends, c'est plutôt...
00:17:47Ça y est, j'ai bien fait de lancer le débat.
00:17:51Alexandra Spiner, vous êtes d'accord
00:17:53avec cet hommage ?
00:17:55Evidemment, je trouve que ce coup
00:17:57de cœur est formidable,
00:17:59et j'avais déjà trouvé formidable quand
00:18:01tu avais partagé ces héros
00:18:03du quotidien,
00:18:05je trouve ça extraordinaire, et la France
00:18:07regorge
00:18:09de héros du quotidien,
00:18:11de héros ordinaires, qui font des choses
00:18:13extraordinaires, et c'est pour ça, vraiment,
00:18:15je vous invite, vos auditeurs,
00:18:17à lire la PQR, parce que
00:18:19on découvre
00:18:21comme ça des histoires
00:18:23formidables, de solidarité,
00:18:25d'entraide, de gens qui n'écoutent
00:18:27que leur courage, c'est ça la France.
00:18:29Une dernière nouvelle d'Alsace ?
00:18:31Je rebondis juste sur
00:18:33ce que disait Thierry sur les pompiers volontaires,
00:18:35c'est vrai que c'est important, il y a quand même beaucoup de...
00:18:37Enfin, c'est un pas de côté, mais dire que dans ce pays,
00:18:39il y a quand même beaucoup de pompiers volontaires,
00:18:41et dire aux Français
00:18:43que c'est des gens qui comptent
00:18:45pour eux, et qu'ils ont besoin de volontaires,
00:18:47ils ont besoin toujours d'avoir des nouveaux...
00:18:49Il y a la protection civile, il y a ce genre de choses,
00:18:51il y a les pompiers volontaires, et les gestes
00:18:53qui sauvent, c'est important aussi
00:18:55d'avoir, puisque c'est une question de technique aussi,
00:18:57il faut savoir comment réagir avec un incendie,
00:18:59un accident de la route, et il faut
00:19:01que les Français soient formés à ça, parce qu'on
00:19:03a besoin de pouvoir répondre
00:19:05collectivement à ces drames. Bon, mais on va nous accuser
00:19:07de faire une émission Bisounours, parce qu'on a commencé par
00:19:09un coup de coeur pour les forces de l'ordre avec
00:19:11la liberté, et puis maintenant c'est un coup de coeur pour un
00:19:13garçon qui a fait un truc formidable, en effet,
00:19:15qui a sauvé des enfants de l'incendie
00:19:17à Attis-Mans, on va nous dire que c'est Radio
00:19:19Bisounours, Sud Radio... Est-ce que
00:19:21vos choix ce matin,
00:19:23c'est une façon de contrer
00:19:25les geo-bashing, l'amorosité,
00:19:27les Français qui râlent, c'est ça
00:19:29aussi votre... Non ?
00:19:31Non, ce sont des coups de coeur
00:19:33d'amoureux de la France.
00:19:35On a envie aussi de dire
00:19:37qu'il y a des choses formidables dans ce pays,
00:19:39mais on ne les dit pas suffisamment, et c'est vrai
00:19:41que cette trêve olympique,
00:19:43dont j'espère qu'elle va perdurer...
00:19:45Vous reprenez les mots du Président de la République, là ?
00:19:47Pardon, mais c'est Valérie Pécresse qui a parlé de la trêve olympique
00:19:49en premier, pardon de rappeler...
00:19:51Oh, ça fait jusque plusieurs siècles
00:19:53qu'on parle de trêve olympique en même temps !
00:19:55Et je trouve que oui, c'est formidable de parler
00:19:57aussi des choses qui vont bien,
00:19:59des choses qui nous rassemblent...
00:20:01Non, mais Thierry,
00:20:03moi, à chaque fois que je viens ici,
00:20:05j'essaye, en tout cas, de trouver
00:20:07un coup de coeur, parce qu'il y en a
00:20:09dans l'actualité, et effectivement,
00:20:11j'ai aussi envie de parler de cette France
00:20:13qui va bien.
00:20:15Je ne mets pas de côté les difficultés
00:20:17des gens, mais à travers nos territoires,
00:20:19il se passe des choses.
00:20:21J'avais parlé
00:20:23du réseau Entreprendre pour Apprendre,
00:20:25il y a quelques semaines, ces jeunes
00:20:27qui sont accompagnés pour entreprendre
00:20:29à travers des projets
00:20:31collectifs, ils m'ont fait un retour
00:20:33hyper positif, parce qu'on parlait
00:20:35de cette jeunesse qui va bien,
00:20:37de ces jeunes qui sont en lycée, qui ont des projets
00:20:39avec des professeurs qui sont
00:20:41surinvestis, et qui les accompagnent
00:20:43à développer des compétences.
00:20:45On vous a accusé, les macronistes
00:20:47et le gouvernement, avec le SNU,
00:20:49de ne vouloir
00:20:51mettre en lumière
00:20:53et encadrer un peu la jeunesse française
00:20:55pour aller dans ce sens-là.
00:20:57J'ai envie de vous dire que
00:20:59moi, j'ai grandi dans un quartier
00:21:01il y a bien longtemps,
00:21:03près de Vaud-en-Velin, à Lyon,
00:21:05et que je pense
00:21:07que nos jeunes ont besoin d'être encadrés.
00:21:09Après, les gens mettent les mots qu'ils
00:21:11souhaitent, mais quand on voit tout ce qu'il se passe,
00:21:13je pense qu'il y a besoin d'un accompagnement.
00:21:15Je ne dis pas que tous les jeunes en ont besoin,
00:21:17mais si on le détecte, nous devons entrer à la hauteur.
00:21:19Parce que ces jeunes sont les adultes
00:21:21de demain, et nous avons besoin
00:21:23de gens responsables et
00:21:25qui fassent bien la différence entre le bien et le mal,
00:21:27si on pouvait commencer par ça.
00:21:29Vous venez de lancer un sacré débat.
00:21:31On le reprendra, Alexandra,
00:21:33après la pub. On vous retrouve,
00:21:35Fanta Béreté, Alexandra Spiner,
00:21:37Mathieu Bachelon et Samuel Laffont. Dans quelques instants,
00:21:39c'est la suite de Mettez-vous d'accord
00:21:41avec nos quatre débatteurs,
00:21:43vous restez avec nous, sur Sud Radio.
00:21:45Sud Radio
00:21:47Parlons vrai
00:21:49Sud Radio
00:21:51Sud Radio
00:21:53Les débats de l'été,
00:21:5510h-13h, Thierry Guerrier
00:21:57Vous voyez, Fanta Béreté,
00:21:59vous êtes une de nos quatre débattrices
00:22:01et débatteurs ce matin. Fanta Béreté,
00:22:03ancienne députée macroniste
00:22:05de Paris. Alexandra Spiner,
00:22:07francilienne aussi, puisque vous êtes
00:22:09élue à la région Île-de-France sur la droite
00:22:11républicaine, avec Valérie Pécresse.
00:22:13Plus à gauche, Mathieu Bachelon,
00:22:15vous êtes... Mais parisien aussi.
00:22:17Mais parisien. Ah bah, écoutez, on va
00:22:19me le reprocher, ça fait beaucoup, là.
00:22:21Et puis Samuel Laffont, proche d'Éric Zemmour,
00:22:23Reconquête, bonjour à nouveau
00:22:25à tous les quatre. On parlait des
00:22:27forces de l'ordre tout à l'heure, et bien voyez, il y a une dernière
00:22:29minute qui vient de tomber. Toujours
00:22:31des menaces sur les Jeux
00:22:33Olympiques. Et les sites, dans toute
00:22:35la France, pas uniquement en Île-de-France, qui
00:22:37accueillent les Jeux, pour le football,
00:22:39pour le rugby notamment, pour la voile, pour le tir,
00:22:41à Châteauroux, et bien là,
00:22:43on a arrêté il y a quelques jours,
00:22:45les policiers, la DGSI a arrêté il y a quelques jours
00:22:47en Gironde, un garçon qui
00:22:49est suspecté de
00:22:51projeter une action terroriste
00:22:53ou en tout cas malfaisante contre
00:22:55les sites bordelais,
00:22:57et bien là, on vient d'arrêter un nouveau garçon
00:22:59de 18 ans, suspecté d'être le complice
00:23:01de celui arrêté il y a deux jours
00:23:03en Gironde. Vous voulez dire
00:23:05un mot, Frantière ? Oui, j'ai envie de vous dire que
00:23:07du coup, ça fonctionne, c'est-à-dire que nos
00:23:09équipes de renseignement sont là.
00:23:11Tout à l'heure,
00:23:13certains évoquaient effectivement
00:23:15les attentats que nous avons pu avoir,
00:23:17mais avant...
00:23:19Voilà, il y a tous ceux
00:23:21qui sont évités, et
00:23:23donc aujourd'hui, comme nous sommes
00:23:25sur cette période des JO,
00:23:27on a plus d'informations qui remontent,
00:23:29mais les hommes et les femmes
00:23:31qui s'occupent de notre sécurité
00:23:33déjouent très régulièrement
00:23:35un certain nombre
00:23:37d'actes qui ont vocation
00:23:39à faire du mal.
00:23:41Ça mêle la France ? Oui, on peut se contenter de peu,
00:23:43mais la réalité, c'est que la France a été
00:23:45malheureusement meurtrie de nombreuses fois
00:23:47ces dernières années, plus que
00:23:49n'importe quel
00:23:51autre pays d'Europe. C'est pas faire
00:23:53peur, c'est simplement considérer que les Français
00:23:55ont raison, aujourd'hui, de
00:23:57craindre que le gouvernement soit en
00:23:59incapacité de rétablir la sécurité
00:24:01puisque depuis des années, il est en incapacité
00:24:03de rétablir la sécurité du quotidien.
00:24:05Les agressions se multiplient
00:24:07depuis des années, et en même temps, de faire en sorte
00:24:09qu'il n'y ait pas les attentats horribles que les
00:24:11Français ont dû subir. Je vous reparle pas du Bataclan,
00:24:13je vous reparle pas de Nice, évidemment.
00:24:15Donc, il y a une grande attente vis-à-vis
00:24:17de ces JO. Moi, je vous parlerai positivement
00:24:19des JO ensuite, mais en termes sécuritaires,
00:24:21il est évident qu'on va avoir une multiplication
00:24:23des menaces, et ces menaces, elles sont liées
00:24:25bien souvent à deux choses, à l'immigration
00:24:27massive qui dure...
00:24:29Alors, manque de peau ?
00:24:31En Gironde, c'est un
00:24:33maïs d'extrême-droite.
00:24:35C'est raté, pour le coup.
00:24:37En Gironde, c'est un maïs d'extrême-droite.
00:24:39Les attentats islamiques en France, ils ont été
00:24:41faits au nom d'Islam.
00:24:43Souvent par des personnes issues de l'immigration
00:24:45ou via,
00:24:47vous vous souvenez de ces vagues de migrants
00:24:49dont Libération nous expliquait qu'elle n'avait aucun rapport
00:24:51avec les attentats du Bataclan, et bien, il a été prouvé
00:24:53derrière, au contraire,
00:24:55et François Hollande a reconnu lui-même
00:24:57qu'il y avait des terroristes qui sont passés par les flux
00:24:59de migrants. Donc, tant qu'on n'aura pas
00:25:01mis fin à cette immigration massive
00:25:03légale et illégale,
00:25:05et bien, on aura, malheureusement,
00:25:07des chances de malchance,
00:25:09de malchance,
00:25:11d'avoir plus d'insécurité encore en France.
00:25:13Samuel Lafon, Mathieu Matchalon, vient de vous répondre, Mathieu.
00:25:15Du coup, je ne nie pas, évidemment, la menace
00:25:17terroriste islamiste, mais manque de chance,
00:25:19manque de chance, en Gironde,
00:25:21il s'agit, selon les informations
00:25:25que nous avons par vos confrères
00:25:27d'RTL, il s'agit
00:25:29d'un activiste d'extrême droite.
00:25:31Un gaulois girondiste.
00:25:33A priori, on ne va pas se renvoyer à la balle de savoir qui
00:25:35y a une menace.
00:25:37Il ne faut pas se cacher à son petit doigt, c'est ridicule.
00:25:39Pardon, je suis désolée.
00:25:41Alors, moi, je ne dirai jamais
00:25:43que les attentats
00:25:45en France
00:25:47sont le fait
00:25:49de personnes
00:25:51issues de l'immigration, parce que
00:25:53d'abord, ça n'est pas vrai.
00:25:55Ce sont très souvent des Français,
00:25:57mais ils sont quand même toujours commis
00:25:59au nom de l'islam.
00:26:01Ils sont toujours commis au nom de l'islam.
00:26:03Alors, votre exemple
00:26:05de Gironde est très bien.
00:26:07Vous allez vraiment dire que la France est sous la menace
00:26:09d'un terrorisme d'extrême droite ?
00:26:11Il faut arrêter de raconter n'importe quoi.
00:26:13Non, il faut arrêter.
00:26:15Ce n'est pas la menace.
00:26:17Ok, d'accord, très bien.
00:26:19Arrêtez de dire n'importe quoi.
00:26:21On dessert tout le monde, on dessert le pays.
00:26:23Quand on prend des faits et qu'on se bat sur la réalité, il ne faut pas non plus,
00:26:25certaines fois, passer les faits, n'importe quels faits,
00:26:27au tamis
00:26:29de ce qu'on voudrait leur faire dire.
00:26:31La réalité, c'est que les attentats islamiques sont liés à l'immigration massive en France.
00:26:33C'est tout.
00:26:35C'est ça la vraie crainte pour les Français.
00:26:37En réalité, est-ce qu'il y a une menace
00:26:39islamiste en France ? Bien sûr, je n'ai pas dit le contraire.
00:26:41Personne n'a dit le contraire ici.
00:26:43Mais pour le coup, il y a aussi d'autres menaces.
00:26:45Je vous renvoie
00:26:47à l'audition
00:26:49de l'ancien patron de la DGSI,
00:26:51lors d'une audition parlementaire, il y a 3-4 ans,
00:26:53qui disait qu'il y avait aussi des menaces
00:26:55d'extrême droite. Bien sûr, ça existe.
00:26:57Donc, on ne peut pas nier non plus.
00:26:59Fanta Vérité, Aurélien Hiramont.
00:27:01Vous voyez, j'ai enlevé ma veste,
00:27:03parce que là, j'ai eu un coup de chaud.
00:27:05J'étais à côté de Samuel Laffont.
00:27:07J'ai eu le plaisir, en tant que député,
00:27:09de recevoir cette lettre,
00:27:11newsletter de Damoclès, pour laquelle
00:27:13je ne suis jamais inscrite, d'ailleurs,
00:27:15qui est profite par Samuel.
00:27:17Donc, voilà. Mais je ne l'avais
00:27:19jamais entendu.
00:27:21Ce que je regrette, c'est qu'il ait mis dans la même
00:27:23phrase aussi, immigration
00:27:25légale et
00:27:27non légale.
00:27:29Je pense qu'en fait,
00:27:31il faut faire attention à ce que nous disent aussi
00:27:33les Français, c'est qu'on en a marre
00:27:35d'être tous traités de la même
00:27:37manière. Moi, j'ai envie de vous dire
00:27:39que je suis issue
00:27:41de parents qui ont migré
00:27:43ici, que ce soit mes frères,
00:27:45moi, mes cousins, etc. On n'a jamais eu
00:27:47affaire à la police. Donc, je ne reviens
00:27:49pas sur les attentats qui se sont passés,
00:27:51qui nous ont tous traumatisés.
00:27:53Là, l'information, c'est
00:27:55on a déjoué un attentat,
00:27:57nous avons mis, nous, de notre
00:27:59côté, les moyens pour faire en sorte
00:28:01de pouvoir tracer sur les réseaux sociaux,
00:28:03parce que c'est ça qui ne se passait pas comme
00:28:05avant, c'est-à-dire qu'aujourd'hui, il y a
00:28:07des nouveaux moyens qui sont mis en place
00:28:09par ces terroristes pour pouvoir préparer
00:28:11leurs attentats et qu'il était
00:28:13important au cours des dernières
00:28:15sept années de voter les budgets qui faisaient
00:28:17que nous puissions renforcer
00:28:19tous les
00:28:21moyens de nos policiers, les faire
00:28:23passer au 2.0 et de faire
00:28:25en sorte qu'ils soient en capacité d'aller
00:28:27chercher au cœur
00:28:29de toutes nos régions
00:28:31ceux qui veulent attenter
00:28:33à notre sécurité.
00:28:35Il n'y a pas quand même de votre part une contradiction
00:28:37à vouloir en permanence saluer
00:28:39les forces de l'ordre, qu'on les respecte, et mesurer
00:28:41le travail qu'ils réalisent, et puis en même temps
00:28:43dire, quand ils en ont repéré
00:28:45deux, et qu'ils
00:28:47les ont arrêtés
00:28:49avant d'agir, et puis de dire
00:28:51oui, mais ça, on se contente de peu.
00:28:53Ce n'est pas mon propos.
00:28:55Ce que je dis, c'est
00:28:57qu'effectivement, les forces de l'ordre font le maximum
00:28:59pour attraper ces personnes-là, qu'elles sont
00:29:01débordées, notamment à cause de ces flux d'immigration
00:29:03qui continuent sans cesse
00:29:05alors que les Français y sont opposés, et en même temps
00:29:07le problème, on le sait très bien, c'est la justice
00:29:09dans notre pays. Parce que derrière, la justice ne suit pas.
00:29:11Elle ne fonctionne pas assez fort, c'est ça que vous dites.
00:29:13Notamment, alors les moyens étaient, vraiment,
00:29:15la justice française était sous-dotée pendant des années et des années,
00:29:17et là, dans une période de récupération, mais qui est vraiment
00:29:19très très lente.
00:29:21Et en plus, il y a eu beaucoup de moyens à la justice, comme jamais.
00:29:23Comme jamais.
00:29:25Je vous rappelle une chose, les premiers djihadistes
00:29:27qui revenaient de Syrie et d'Irak,
00:29:29vraiment, on avait une politique de bisounours
00:29:31vis-à-vis d'eux. De bisounours.
00:29:33Avec des personnes...
00:29:35Les premières personnes
00:29:37qui sont arrivées...
00:29:39C'est pas vrai.
00:29:41Je connais très bien le sujet.
00:29:43Les premières personnes
00:29:45qui sont arrivées en France étaient condamnées à moins de
00:29:47dix ans, pour certaines. Elles sont déjà sorties de prison.
00:29:49Elles sont sur notre territoire français, et elles
00:29:51menacent à nouveau de commettre des attentats.
00:29:53Aujourd'hui, tout le monde est surveillé. Les fichiers S, ça veut dire
00:29:55quelque chose. La police fait un sacré travail
00:29:57de surveillance de ceux qui sont
00:29:59violents ou qui menacent. Le problème, ce n'est pas la police. Le problème,
00:30:01ce sont les décisions politiques qui, pendant
00:30:03des décennies, ont
00:30:05sous-doté la justice en ne voyant pas le problème
00:30:07de la délinquance, de la criminalité
00:30:09et des attentats possibles, et évidemment
00:30:11qui n'accompagnent pas suffisamment les forces de l'ordre
00:30:13pour arrêter ces menaces.
00:30:15La justice laxiste, c'est un mantra
00:30:17qu'on utilise, que
00:30:19M. Macron et ses amis utilisent.
00:30:21C'est pas vrai. Je vous invite à aller voir
00:30:23la comparution immédiate au tribunal judiciaire
00:30:25pour le cliché. Vous verrez la réalité.
00:30:27Ce n'est pas le cas. Il n'y a pas du tout
00:30:29d'angélisme.
00:30:31Pardon, mais c'est le mauvais exemple.
00:30:33Non, si, bien sûr.
00:30:35Il faut que les éditeurs suivent.
00:30:37De quoi parlez-vous ?
00:30:39M. Macron nous dit qu'il faut aller assister
00:30:41aux audiences du tribunal de Paris.
00:30:43Vous voulez qu'on parle des mineurs, par exemple ?
00:30:45Vous voulez qu'on parle des mineurs ?
00:30:47Vous êtes bien placés pour connaître
00:30:49le cas pénaliste. Ils vous diront
00:30:51qu'il n'y a pas d'angélisme du point de vue de la justice.
00:30:53Moi, je ne suis pas avocate pénaliste.
00:30:55Ce que je peux vous dire, c'est qu'il y a vraiment
00:30:57il nous faut
00:30:59une révolution pénale, notamment pour
00:31:01les mineurs. Ça n'est plus
00:31:03du tout adapté. On a des jeunes
00:31:05qui commettent des actes monstrueux
00:31:07et qu'on juge
00:31:09comme des jeunes enfants.
00:31:11Non, il y a un vrai sujet.
00:31:13C'est déjà presque des adultes 16, 17, 18.
00:31:15Moi, je pense que
00:31:17l'angélisme,
00:31:19au fond,
00:31:21c'est la face cachée du cynisme.
00:31:23Ça nous mène droit dans le mur.
00:31:25Nous, nous voulions un référendum
00:31:27sur l'immigration.
00:31:29Vous, la droite républicaine ?
00:31:31Oui, absolument. Le Conseil constitutionnel
00:31:33nous en a privé.
00:31:35Le peuple français, parce que nous avions
00:31:37besoin de cela pour justement
00:31:39avoir un débat serein sur le sujet.
00:31:41On ne peut pas nier que
00:31:43l'immigration massive dans notre pays
00:31:45a profondément déstabilisé
00:31:47les Français.
00:31:49On ne peut pas le nier.
00:31:51Et ça n'est ni raciste...
00:31:53Oui, c'est un vrai débat.
00:31:55Et si nous ne l'avons pas de façon sereine,
00:31:57on n'avancera pas.
00:31:59D'être toujours
00:32:01dans la surréaction quand il y a
00:32:03ces sujets qui sont évoqués,
00:32:05moi, ça ne me semble pas être la bonne solution.
00:32:07On a un sujet d'immigration en France.
00:32:09Alors, il y a une française
00:32:11d'origine immigrée qui est devenue
00:32:13parlementaire européenne...
00:32:15Une Française d'origine immigrée.
00:32:17Qui est devenue députée européenne.
00:32:19Rima Hassan, sur laquelle vous voulez,
00:32:21Alexandre Aspinard, revenir. On le fera dans quelques instants
00:32:23après la page de pub sur Sud Radio
00:32:25dans la suite de Mettez-vous d'accord.
00:32:27Sud Radio.
00:32:29Parlons vrai.
00:32:33Sud Radio. Les débats de l'été.
00:32:3510h-13h. Thierry Guerrier.
00:32:37Et puis surtout,
00:32:39le 4 débatteur, c'est Mettez-vous d'accord.
00:32:41Ce débat,
00:32:43eh bien, on va l'avoir,
00:32:45je vous le disais, à propos de Rima Hassan.
00:32:47Et on va vous expliquer pourquoi, dans un instant, c'est un coup de gueule
00:32:49d'Alexandre Aspinard, élu régional
00:32:51de France droite républicaine
00:32:53avec Fanta Béreté, qui est
00:32:55ancienne députée macroniste de Paris,
00:32:57Samuel Laffont, proche d'Éric Zamour,
00:32:59porte-parole de Reconquête, et Mathieu Bachalon,
00:33:01jeudi gauche républicaine.
00:33:03C'est une étiquette que j'évoque
00:33:05comme ça. C'est de l'archéologie politique.
00:33:07D'accord. Bon, en tout cas,
00:33:09communiquant aujourd'hui, et président de M2B.
00:33:11Conseil. Et alors, donc, Alexandre Aspinard,
00:33:13vous vouliez évoquer Rima Hassan,
00:33:15et pousser un coup de gueule contre elle,
00:33:17mais pourquoi ?
00:33:19Pour apprendre qui est Rima Hassan.
00:33:21Madame Rima Hassan,
00:33:23qui vient d'être élue au Parlement
00:33:25européen, qui est une
00:33:27députée insoumise,
00:33:29qui se dit
00:33:31juriste, qui se dit
00:33:33franco-syrienne.
00:33:35Elle a aspiré...
00:33:37Qui se dit franco-palestinienne,
00:33:39alors qu'elle est syrienne, pardon,
00:33:41merci de corriger.
00:33:43C'est un peu le même peuple, quand même, cette région-là.
00:33:45Jordanie, Syrie,
00:33:47Liban...
00:33:49Enfin, en tout cas, les Jordaniens
00:33:51et les Libanais ne disent pas ça, mais bon.
00:33:53Enfin, on pourrait avoir ce débat.
00:33:55En tout cas, Madame Rima Hassan,
00:33:57ce n'est pas une blague,
00:33:59aspirée à devenir
00:34:01vice-présidente de la commission
00:34:03des droits de l'homme du Parlement européen.
00:34:05Et pourquoi une blague ? Pourquoi ça l'aurait été ?
00:34:07Quand on voit
00:34:09les obsessions
00:34:11antisémites de Madame
00:34:13Rima Hassan,
00:34:15cette obsession
00:34:17sur Israël,
00:34:19qui est l'objet de sa fureur, de sa
00:34:21détestation...
00:34:23Elle voudrait la suppression
00:34:25de l'État d'Israël.
00:34:27Je crois qu'il faudrait la suppression de Madame Rima Hassan au Parlement européen.
00:34:29Je ne vous laisse pas dire ça.
00:34:31Je pense qu'elle ne mérite pas d'être parlementaire.
00:34:33Elle a été élue, donc on respecte les règles,
00:34:35et donc cette élection
00:34:37a été fort heureusement empêchée
00:34:39par François-Xavier Bellamy, qui est un député
00:34:41européen LR,
00:34:43qui nous rend fier,
00:34:45il faut le dire, je veux dire, c'est
00:34:47unanimement reconnu.
00:34:49Elle a été empêchée par François-Xavier
00:34:51Bellamy et le PPE,
00:34:53la droite du Parlement européen.
00:34:55Il s'est emparé
00:34:57du sujet. François-Xavier
00:34:59Bellamy est un député de combat,
00:35:01et il a alerté sur le fait
00:35:03qu'il n'était pas possible que Madame Hassan,
00:35:05qui a légitimé le Hamas au lendemain
00:35:07du 7 octobre, et qui a décrit
00:35:09l'État d'Israël comme une monstruosité,
00:35:11qu'il n'était pas
00:35:13possible qu'elle représente la voix
00:35:15des droits de l'homme au Parlement européen.
00:35:17Et elle n'a pas eu cette vice-présidente de la Commission.
00:35:19Elle n'a pas eu, fort heureusement, cette vice-présidente,
00:35:21et
00:35:23elle s'est empressée de
00:35:25le menacer,
00:35:27et de lui mettre une cible sur son dos,
00:35:29comme ses acolytes du Hamas,
00:35:31puisqu'elle a les mêmes méthodes
00:35:33que la menace.
00:35:37Il faut peut-être utiliser
00:35:39les termes cités,
00:35:41les termes de Rima Hassan
00:35:43contre François-Xavier Bellamy, parce qu'elle a eu
00:35:45une formule qui, en effet, a choqué
00:35:47à peu près toute la classe politique, sauf
00:35:49El-Effi, en France et même en Europe.
00:35:51Qui est une monstruosité, alors je vais essayer de vous la retrouver.
00:35:53Elle dit notamment
00:35:55François Bellamy et ses amis
00:35:57dorment tranquilles, ça ne va pas durer.
00:35:59C'est une menace très claire.
00:36:01Mais la tension
00:36:03est montée aussi d'un cran,
00:36:05puisqu'elle a accusé la coordonnatrice
00:36:07du PPE, qui est
00:36:09Isabelle Viss-Lerlimat, de faire partie des élus
00:36:11qui sont sionistes.
00:36:13Voilà, puisqu'elle revient éternellement
00:36:15à son obsession première.
00:36:17Elle est pleine
00:36:19de nourris, d'antisémitisme,
00:36:21et de haine.
00:36:23Dès que quelqu'un a des origines juives, par exemple,
00:36:25elle considère que c'est un agent sioniste.
00:36:27Elle est complètement obsessionnelle.
00:36:29Et j'espère, j'espère
00:36:31qu'elle sera condamnée.
00:36:33J'ai envie de me tourner vers Mathieu Bachalon.
00:36:35Que fait la gauche ?
00:36:37Je me pose la question
00:36:39depuis plusieurs semaines.
00:36:41Evidemment, honte sur cette personne.
00:36:43Honte sur la France insoumise, la campagne de caniveau
00:36:45qui mène depuis
00:36:47plusieurs mois en faisant
00:36:49de la cause palestinienne
00:36:51le seul mot d'ordre et le seul
00:36:53programme qu'ils avaient pour les européennes, je le rappelle.
00:36:55Avec, en plus,
00:36:57on le sait très bien, on en a parlé plein de fois ici,
00:36:59un coup tactique
00:37:01pour mobiliser l'électorat des quartiers.
00:37:03Enfin, ça, on ne va pas revenir là-dessus.
00:37:05Fondez quand même sur le fait qu'il y a des gens
00:37:07qui se sentent solidaires de ce que vivent
00:37:09les Palestiniens à Gaza, et notamment
00:37:11des bombardements de l'armée israélienne.
00:37:13Et qui, parfois, ne savent pas situer Israël
00:37:15sur une carte du monde.
00:37:17Pour revenir là-dessus, on a la France insoumise,
00:37:19on le sait, mais moi,
00:37:21pour avoir été pendant des années adhérent
00:37:23au Parti Socialiste, j'aimerais bien que le Parti Socialiste
00:37:25sorte un petit peu de sa tanière, quand même, là, ça suffit.
00:37:27Il y a eu
00:37:29Raphaël Glucksmann
00:37:31qui a été débranché
00:37:33trois minutes et demie après
00:37:35les résultats.
00:37:37Ensuite, il y a eu la tambouille immonde
00:37:39d'Olivier Faure pour
00:37:41sauver trois circos, dont la sienne dans le 77.
00:37:45Il y a eu ensuite les alliances
00:37:47avec le Nouveau Front Populaire.
00:37:49Quand on a un accord
00:37:51avec un parti,
00:37:53quand on a un accord avec un parti,
00:37:55y compris avec la France insoumise,
00:37:57les propos qui sont le fait d'un allié
00:37:59engagent, quand même, une partie de la coalition.
00:38:01Moi, je n'entends rien
00:38:03à part quelques voix isolées au Parti Socialiste
00:38:05sur ces déclarations-là.
00:38:07Stéphane Lefol,
00:38:09on peut parler de Bernard Cazeneuve,
00:38:11Manuel Valls, on peut parler de l'archéologie,
00:38:13ce sont des gens qui appartiennent, malheureusement,
00:38:15un peu au passé aujourd'hui, puisqu'ils ont été un peu éjectés.
00:38:17Mais, je veux dire, François Hollande, par exemple,
00:38:19j'entends de François Hollande, qui est quand même revenu dans le jeu politique,
00:38:21qui est député, qui a été élu
00:38:23sur une liste Nouveau Front Populaire, avec le logo
00:38:25de la France insoumise sur son affiche et sur ses tracts.
00:38:27J'aimerais bien avoir...
00:38:29Justement, il y a un petit sujet, c'est-à-dire que ce parti
00:38:31qui a été quand même un parti de gouvernement,
00:38:33qui a été dans une tradition
00:38:35de gauche républicaine,
00:38:37c'est complètement
00:38:39été vassalisé pour quelques postes.
00:38:41C'est déshonoré.
00:38:43C'est déshonoré pour quelques postes, pour quelques Marocains,
00:38:45auprès d'un parti
00:38:47qui, lui, appelle en permanence au chaos
00:38:49et à la fameuse conflictualisation de leurs gourous.
00:38:51Et on est en plein dedans, là encore.
00:38:53Fanta Béreté.
00:38:55Je suis absolument scandalisée par
00:38:57ce que nous lisons sur les réseaux sociaux.
00:38:59Effectivement, Rima Hassan,
00:39:01ce n'était déjà pas
00:39:03ma tasse de thé,
00:39:05mais là,
00:39:07Bellamy, moi, je n'ai pas...
00:39:09D'amitié politique avec lui,
00:39:11c'est l'anniversaire.
00:39:13Et ce qui se passe est scandaleux.
00:39:15Enfin, que ce soit lui,
00:39:17quelqu'un d'autre, d'ailleurs, ou un associatif,
00:39:19c'est très grave.
00:39:21On a besoin de faire noter d'autorité.
00:39:23Rima Hassan publie
00:39:25ses tweets, juste,
00:39:27horribles, diffuse aussi des vidéos
00:39:29sur TikTok, etc., parce qu'en fait, Twitter,
00:39:31c'est le haut de l'iceberg,
00:39:33parce qu'il y a tout ce qui se passe,
00:39:35et tout ce que nos enfants, les plus jeunes,
00:39:37voient sur ces
00:39:39réseaux sociaux. Moi, je dis
00:39:41qu'il faut véritablement dire
00:39:43stop, et aujourd'hui,
00:39:45ça veut dire, moi, je lance également
00:39:47un appel de recherche, mais vraiment
00:39:49un appel de recherche, un avis de recherche,
00:39:51plus exactement, envers
00:39:53François Hollande, qui a été quand même le président
00:39:55des Français, et envers Raphaël
00:39:57Glucksmann. Ils ne peuvent pas
00:39:59se planquer. Ils sont lâches.
00:40:01Là, ne rien dire, ne pas communiquer,
00:40:03ne pas dire stop massivement,
00:40:05c'est un acte de lâcheté.
00:40:07Et nous parlions tout à l'heure de ces gens
00:40:09qui sont difficiles à
00:40:11aller chercher, parce qu'ils vont
00:40:13décider seuls, dans leur chambre ou dans leur salon,
00:40:15d'aller faire du mal à quelqu'un.
00:40:17S'il arrive quelque chose à
00:40:19M. Bellamy, nous n'aurons plus que nos yeux pour
00:40:21pleurer. C'est pour ça que c'est très grave,
00:40:23parce qu'aujourd'hui, nous pouvons mettre 10 000
00:40:25flics, 15 000 flics dans les rues de Paris,
00:40:27mais le problème, nous le savons tous,
00:40:29c'est que c'est un individu qui va
00:40:31voir une vidéo, deux vidéos, un tweet,
00:40:33et qui va décider
00:40:35de passer à l'acte. Donc, moi,
00:40:37je demande à ce que M. Hollande
00:40:39et que M. Glusman se prononcent
00:40:41et condamnent et traitent
00:40:43de ce problème.
00:40:45Tout comme Thomas Porte, qui a mis une cible en deux joutes
00:40:47sur les athlètes israéliens,
00:40:49parce que s'il aurait regardé, ça aurait eu un problème.
00:40:51Le premier sujet, c'est le sujet des menaces
00:40:53de l'extrême-gauche.
00:40:55C'est gravissime. On parle
00:40:57de Rima Hassan qui menace François-Xavier Bellamy.
00:40:59Vous avez vu aussi les menaces physiques
00:41:01de M. De Laugus
00:41:03à l'Assemblée nationale face à un député.
00:41:05Il lui a juste pas serré la main.
00:41:07C'est insupportable.
00:41:09Ce sont
00:41:11des méthodes
00:41:13de racaille. Les menaces, c'est très grave.
00:41:15Malheureusement, on s'y habitue depuis des années. Vous avez des menaces
00:41:17sur les réseaux sociaux, vous le disiez à l'instant, qui sont très graves
00:41:19parce que derrière, elles peuvent être suivies
00:41:21incitatives
00:41:23à des agressions, plus ou moins graves,
00:41:25en tout cas, à des agressions physiques. Donc, c'est extrêmement grave.
00:41:27Le deuxième sujet, c'est
00:41:29le poussionnement de la gauche. Parce qu'effectivement,
00:41:31là...
00:41:33Je ne suis pas de gauche.
00:41:35Et là, on voit que pour le PS, un boulevard
00:41:37à gauche pour dire, écoutez, les histoires
00:41:39de
00:41:41Jean-Luc Mélenchon et ses sbires qui racontent
00:41:43n'importe quoi depuis des mois, des années,
00:41:45qui appellent à la violence systématiquement,
00:41:47ils ne sont pas raisonnables. Si vous êtes de gauche,
00:41:49suivez-nous au PS. Et en fait, on n'entend pas
00:41:51les personnes du PS le faire. Et c'est très dommageable
00:41:53à la fois pour eux, mais ce n'est pas mon sujet directement,
00:41:55mais surtout pour les Français.
00:41:57C'est ce que dit Mathieu Bachelot. Il y a des tas de socialistes
00:41:59comme lui...
00:42:01Je vous espérais, je ne suis pas le seul. Je pense qu'on est quand même
00:42:03le seul acteur dans ce pays qui était attaché
00:42:05à la gauche républicaine, à la gauche du gouvernement,
00:42:07à la social-démocratie. Elle est un porcelain,
00:42:09s'en tient un peu seul en ce moment.
00:42:11Oui, dans la longue liste de ceux
00:42:13qui se sont déshonorés, j'aimerais citer
00:42:15Lucie Casté qui, sur BFM,
00:42:17n'a pas su...
00:42:19Qui s'est autoproclamée
00:42:21première ministre,
00:42:23mais à Paris, on la connaît bien,
00:42:25donc on sait qui elle est,
00:42:27qui a été incapable de se démarquer
00:42:29des propos indignes de Thomas Porte
00:42:31sur les athlètes israéliens.
00:42:33C'est-à-dire qu'elle n'a pas été capable de dire
00:42:35c'est une abomination, je m'en désolidarise.
00:42:37Vous vous rendez compte,
00:42:39la folie de ces gens ?
00:42:41Sur tous les sujets, c'était comme ça. Il y a eu ça,
00:42:43après il y a eu le nucléaire, elle a dit vous êtes pour ou contre le nucléaire,
00:42:45il ne faut pas, il faut voir, attention.
00:42:47Ensuite il y a eu...
00:42:49C'est tel, je ne suis plus avec les autres.
00:42:51On va voir, il faut amener à la concertation.
00:42:53Ce qu'il fasse entre le PS et les filles,
00:42:55elle ne se mouille pas avec.
00:42:57On va revenir sur Lucie Casté, sur la gauche,
00:42:59son souhait de gouverner.
00:43:01En effet, dans quelques instants,
00:43:03ce sera la suite de Mettez-vous d'accord
00:43:05sur Sud Radio.
00:43:07Sud Radio, parlons vrai.
00:43:09Sud Radio, parlons vrai.
00:43:11Leclerc, bonjour. Bonjour,
00:43:13ceci est un communiqué du comité d'organisation
00:43:15de l'été. Oui. Comme on a tous la flemme
00:43:17de cuisiner mais qu'on veut quand même se régaler,
00:43:19nous proposons d'instaurer le melon charanté
00:43:21français pour tous, au déjeuner
00:43:23et au dîner. Mesure adoptée.
00:43:25Surtout avec les délicieux melons charantés
00:43:27jaunes origines France, à 99 centimes
00:43:29pièce, du 26 au 28 juillet
00:43:31chez Leclerc. Chez Leclerc,
00:43:33le goût du frais, ça se défend tous les jours.
00:43:35Catégorie 1, calibre 750,
00:43:37975 grammes, modalité magasin et drive
00:43:39participants sur www.e.leclerc.
00:43:41Sud Radio à
00:43:43Toulon, en dap plus.
00:43:45Sud Radio.
00:43:47Sud Radio.
00:43:49Les débats de l'été,
00:43:5110h-13h, Thierry Guerrier.
00:43:53Et alors,
00:43:55beaucoup de rigolades et de discussions.
00:43:57Finalement, ils sont presque complices.
00:43:59En tout cas, je ne sais pas s'ils vont se mettre d'accord
00:44:01mais nos quatre débatteurs
00:44:03et débattrices, Samuel Lafon,
00:44:05Fanta Béreté, Alexandra
00:44:07Spiner et Mathieu Bacchialonne
00:44:09discutaient à l'instant du
00:44:11personnage qui a fait éruption avant-hier soir
00:44:13juste avant
00:44:15l'intervention du Président de la République
00:44:17sur France 2 à 20h,
00:44:19Lucie Castex. Donc cette
00:44:21femme désignée, pour une fois
00:44:23ça y est, à l'unanimité, ils se sont mis d'accord
00:44:25par le Nouveau Front Populaire
00:44:27pour être la candidate de la gauche
00:44:29à Matignon. Et alors,
00:44:31vous disiez tout à l'heure
00:44:33Alexandra Spiner, qu'on la connaît
00:44:35bien à Paris, disiez-vous.
00:44:37On ne savait pas qu'elle était à la Madœuvre
00:44:39mais puisqu'elle s'est mise en lumière
00:44:41Oui, c'est une fonctionnaire.
00:44:43Elle n'a aucun mandat.
00:44:45On la connaît
00:44:47parce qu'elle est le résultat d'un accord
00:44:49d'arrière-boutique entre M. Mélenchon,
00:44:51M. Faure et Mme Collier.
00:44:53Ah, une discussion, il y a des débats.
00:44:55On ne peut pas demander à la droite de s'entendre pour une coalition
00:44:57et ne pas respecter les débats à gauche.
00:44:59Certes. Alors elle se dit
00:45:01une grande défenseure des services publics
00:45:03surtout autoproclamée
00:45:05parce que nous, à Paris, nous la connaissons bien
00:45:07puisque c'est elle qui est en charge
00:45:09des finances publiques
00:45:11Une des patronnes des finances de la ville.
00:45:13De la ville de Paris.
00:45:15Alors, quand on sait ce que sont
00:45:17les finances et l'état
00:45:19des finances de la ville de Paris
00:45:21quand on sait ce qu'a été
00:45:23le coup de Massu
00:45:25pour les parisiens
00:45:27qu'a été l'explosion
00:45:29de la taxe foncière
00:45:3162%
00:45:33On sait qui est cette personne.
00:45:35Alors écoutez, ce matin, c'était
00:45:37en direct sur Sud Radio
00:45:39dans la matinale de Sud Radio
00:45:41animée par Benjamin Gleize, et bien Agnès Pannier-Runacher
00:45:43qui est toujours
00:45:45ministre aux affaires courantes
00:45:47certes, qui ne prend plus de grandes décisions de réforme
00:45:49du pays, mais qui gère encore
00:45:51ses dossiers comme ministre délégué
00:45:53à l'agriculture. Agnès Pannier-Runacher
00:45:55parlait de Lucie Castet.
00:45:57Lucie Castet
00:45:59est dans le déni comme l'ensemble du camp
00:46:01du Nouveau Front Populaire, c'est-à-dire que
00:46:03elle interpelle directement le président
00:46:05de la République en disant, je dois être nommée
00:46:07première ministre. Tout ça est très bien, mais
00:46:09sur quel programme et avec quelle majorité
00:46:11elle compte gouverner ? Elle n'a que
00:46:13190 députés derrière elle.
00:46:15Il lui manque 100 députés pour
00:46:17passer le moindre texte. Tout ça n'est pas sérieux.
00:46:19Agnès Pannier-Runacher
00:46:21vient à la rescousse, si j'ose dire
00:46:23en tout cas à l'aide du président de la République
00:46:25qui a justifié son
00:46:27refus de désigner
00:46:29attendez, laissez-moi finir,
00:46:31de désigner la candidate du Nouveau Front Populaire
00:46:33alors qu'ils se sont mis d'accord.
00:46:35On ne cessait de leur dire, mettez-vous d'accord.
00:46:37Ils se sont mis d'accord. Agnès
00:46:39Pannier-Runacher vient soutenir le président qui dit
00:46:41je veux d'abord une grande coalition.
00:46:43190 députés, ça ne suffira pas.
00:46:45Si l'on suit le texte de
00:46:47l'article 8 de la Constitution, la nomination
00:46:49du premier ministre, elle n'est soumise
00:46:51à aucune condition
00:46:53et aucun délai. Et si
00:46:55on parle de l'usage,
00:46:57l'usage c'est d'appeler celui
00:46:59ou celle qui a gagné les élections.
00:47:01Je vous rappelle, pardon de le rappeler,
00:47:03je sais bien que c'est un grand tabou, mais ceux qui ont
00:47:05gagné les élections, malheureusement dans
00:47:07notre pays, c'est le RN quand même.
00:47:09Pour vous, il faudrait appeler un
00:47:11vrai ministre ? Ah non, certainement pas.
00:47:13Mais le premier groupe parlementaire,
00:47:15c'est le RN.
00:47:17Vous savez, de ne pas dire les choses, c'est pas comme ça
00:47:19qu'on trouve des solutions.
00:47:21Vous voulez nous dire que par défaut, on ne peut pas dire que la gauche a gagné.
00:47:23La gauche n'a pas gagné.
00:47:25Personne n'a gagné ses élections législatives.
00:47:27Samuel Lafond.
00:47:29On l'a déjà dit sur ce plateau, la gauche n'a pas
00:47:31gagné ses élections législatives anticipées
00:47:33et elle vit sur un mythe
00:47:35qu'elle répète dès le soir même
00:47:37du second tour. Elle dit on a gagné, on a gagné, on a gagné.
00:47:39C'est quand même elle qui a le plus de députés à l'Assemblée.
00:47:41Il faut rappeler ce fait.
00:47:43Parce que c'est le résultat d'une coalition ?
00:47:45La gauche, grâce au système, au mode de scrutin
00:47:47actuel, a permis à sauver
00:47:49la face, mais la réalité c'est qu'elle est largement
00:47:51minoritaire dans ce pays.
00:47:53Le mode de scrutin actuel que je déplore,
00:47:55moi je suis pour la proportionnelle par département,
00:47:57a créé au second tour
00:47:59une surprise. On s'attendait à bien
00:48:01plus de députés du camp patriote. Ça n'a pas été
00:48:03le cas, notamment avec le système de barrage.
00:48:05Mais là, soit qu'on assiste, c'est une gauche
00:48:07qui s'agite, qui est en plus
00:48:09pas forcément d'accord sur tout,
00:48:11loin de là. Je parlais à l'instant du fait
00:48:13que l'EPS ou les écolos n'ont pas forcément
00:48:15ou même l'EPC n'ont pas forcément envie de se mettre
00:48:17avec les Mélenchonistes de l'FI
00:48:19qui sont agités, qui ont été menaçants encore récemment,
00:48:21qui font n'importe quoi, qui sont insupportables.
00:48:23Et donc si on doit
00:48:25avoir un gouvernement prochainement, à mon avis
00:48:27ça doit se faire dans
00:48:29l'intérêt des Français. Et donc l'intérêt des Français
00:48:31c'est pas d'ajouter des dépenses publiques
00:48:33délirantes. On parle de celle de Lucie Casté,
00:48:35à mon avis, avec elle on aurait droit à de sacrées dépenses.
00:48:37C'est pas d'ajouter d'immigration massive, c'est pas
00:48:39d'ajouter de la sécurité. Et donc plutôt que d'avoir
00:48:41un Premier ministre de gauche, il nous faudrait un Premier
00:48:43ministre, disons, de centre droit.
00:48:44Bon, mais Mathieu Bachelon, vous qui êtes
00:48:46d'une gauche républicaine critique
00:48:48à l'égard de l'alliance
00:48:50avec le Nouveau Front Populaire, vous n'y
00:48:52croyez pas avant
00:48:54et vous n'avez pas été bluffé par le fait que
00:48:56quand même, finalement, ils se sont mis d'accord.
00:48:58Un nom est sorti du chapeau. C'est quoi ?
00:49:00C'est une victoire de Mélenchon ?
00:49:02Ils se font plaisir, là, en fait. Pourquoi ?
00:49:04Ils sont entre eux, ils se font plaisir, ils sortent un nom,
00:49:06ils savent très bien que... Enfin, moi, je pense,
00:49:08j'ai aucune info, mais de la lecture que j'en ai,
00:49:10ils savaient très bien que le Président de la République
00:49:12allait rejeter
00:49:14le nom. Du coup, ils prennent un nom.
00:49:16Lucie Casté
00:49:18que personne ne comprend.
00:49:20Vous dites vous-même que vous n'avez pas d'info,
00:49:22est-ce qu'on n'est pas dans le procès d'intention ?
00:49:24Je les défends, parce qu'il faut bien qu'il y ait quelqu'un qui...
00:49:26En fait, ils se font plaisir, ils sont entre eux,
00:49:28ils sortent un nom qui va faire plaisir à trois apparatchiks
00:49:30socialistes et à deux permanents ELV.
00:49:32Ils sont dans leur tambouille,
00:49:34c'est un truc de rapport de force,
00:49:36de si je fais ça, voilà.
00:49:38Je sais pas, mais j'ai l'impression, quand même,
00:49:40on n'est pas là pour faire parler les Français,
00:49:42mais on a un peu une...
00:49:44On a quand même, nous, des relais un peu partout
00:49:46sur les territoires. On se dit quand même,
00:49:48j'ai pas l'impression que les gens... Déjà, il y a les JO,
00:49:50les gens sont un peu dans les JO, tant mieux.
00:49:52Les gens ne sont pas à savoir si Lucie Casté
00:49:54va devenir Premier ministre que personne ne connaissait
00:49:56il y a 48 heures, y compris des gens
00:49:58qui s'intéressent à la politique.
00:50:00Proche d'Anne Hidalgo, haut fonctionnaire,
00:50:02haute fonctionnaire, énarque...
00:50:04Alors, vous nous dites qu'elle a creusé
00:50:06le déficit, la dette, en tout cas,
00:50:08de Paris. Très bien. Mais au fond,
00:50:10c'est peut-être la volonté de montrer
00:50:12un visage de compétence,
00:50:14d'un haut fonctionnaire,
00:50:16quelqu'un qui n'est pas, justement,
00:50:18enterté politiquement.
00:50:19Quelqu'un qui creuse le déficit à Paris,
00:50:21c'est quelqu'un qui est compétent. Non, il faut arrêter.
00:50:23Les diplômes ne font pas la compétence.
00:50:25C'est pour continuer de faire croire qu'ils ont gagné les élections,
00:50:27et il faut vraiment qu'on ait un gouvernement
00:50:29de centroire. Je rame pour défendre
00:50:31la thèse et les filles.
00:50:33Je crois qu'on n'a pas envie de les défendre.
00:50:35Si il y a un point
00:50:37sur lequel on est à peu près d'accord,
00:50:39ce matin, contre les quatre, il faut
00:50:41tirer le fil.
00:50:45C'est celui-ci. C'est-à-dire qu'ils n'ont pas
00:50:47gagné. Ils ont 100 députés
00:50:49de moins que quand j'étais
00:50:51à l'Assemblée avec Mme Borne.
00:50:53Ils ne peuvent rien faire passer.
00:50:55Sachant qu'on commence
00:50:57très fort à l'Assemblée à la rentrée, on commence avec
00:50:59les budgets. Comment voulez-vous
00:51:01qu'ils tiennent ? Effectivement, ils nous disent
00:51:03maintenant que le 49-3, on peut l'utiliser
00:51:05pour défaire un certain nombre de choses.
00:51:07On peut faire passer des décrets, etc.
00:51:09Tout ce qu'ils nous ont dit aux Français
00:51:11sur les réseaux sociaux, à l'aide de vidéos
00:51:13de Louis Boyard
00:51:15qui disait que c'était anormal,
00:51:17que c'était Mathilde Panot, etc.
00:51:19Aujourd'hui, ils veulent
00:51:21le faire. Ils ont fait plouf-plouf
00:51:23pour trouver une candidate.
00:51:25Et la seule chose que j'ai lue dans la presse
00:51:27sur laquelle
00:51:29ils étaient d'accord et la raison pour laquelle
00:51:31ils se sont mis d'accord, c'est qu'elle a dit
00:51:33qu'elle ne ferait que le programme. Rien que le
00:51:35programme. Le programme. Ce n'est pas ce
00:51:37qu'a demandé le Président de la République.
00:51:39C'est-à-dire qu'aujourd'hui, on est dans une
00:51:41situation où, encore une fois,
00:51:43tout le monde se l'accorde. Personne n'a gagné.
00:51:45Il va falloir quand même faire tourner la France.
00:51:47Il va falloir quand même voter un budget.
00:51:49Donc, il faut véritablement
00:51:51que l'on trouve une solution.
00:51:53– Je rame pour trouver des arguments pour la défendre.
00:51:55J'en ai trouvé un nouveau, imaginez-vous.
00:51:57Elle a quand même un atout. – Vous êtes imaginatif.
00:51:59– Elle a trouvé un atout.
00:52:01Et la gauche a depuis, dans son programme,
00:52:03depuis les élections, un atout. – C'est la retraite.
00:52:05– Exactement. C'est très populaire
00:52:07l'idée de mettre fin à votre réforme
00:52:09des retraites qui,
00:52:11visiblement, n'était acceptée ni à droite
00:52:13ni à gauche. Peu de gens étaient favorables
00:52:15à cette réforme des retraites.
00:52:17– Non mais là encore… – C'est un atout pour elle.
00:52:19Elle l'affiche comme la première mesure
00:52:21qu'elle prendrait si elle deviendrait une ministre.
00:52:23– Non mais là encore, les bras m'entombent.
00:52:25C'est-à-dire qu'en fait, elle est en train de lire
00:52:27ses fiches sur les plateaux depuis
00:52:29deux jours. Je me demande si elle ne fait pas du
00:52:31tchat GPT aussi pour poser des questions
00:52:33et se dire quelle est la réponse.
00:52:35– Vous auriez le droit d'être tyrannisée.
00:52:37– Non mais on vient nous expliquer qu'on va revenir
00:52:39sur la retraite et qu'elle va la voter avec
00:52:41le rassemblement national. Moi,
00:52:43j'ai envie de vous dire que ce n'est pas comme ça
00:52:45qu'on gère la France. On a besoin d'une vision.
00:52:47La question, c'est comment on fait pour payer
00:52:49les retraites ? Et c'était la question qui s'est posée
00:52:51au moment où nous avons voté ce texte-là.
00:52:53– Mathieu ?
00:52:55– Je pense qu'il y a un côté effet d'annonce.
00:52:57Fanta pourrait me contredire parce qu'elle connaît mieux le droit parlementaire
00:52:59que moi, mais il y a normalement l'article 40.
00:53:01– Oui. – L'article qui normalement…
00:53:03– Le code du règlement de la Constitution.
00:53:05– C'est un article qui normalement,
00:53:07on n'a pas le droit de faire une proposition de loi
00:53:09ou un projet de loi qui va aggraver l'état
00:53:11des finances publiques. – Oui, c'est ça. Il faut le gager.
00:53:13– Autrefois, on le gageait sur le tabac.
00:53:15– C'est un truc d'attaché parlementaire,
00:53:17ça engage sur le tabac.
00:53:19– Les 20 milliards que ça coûterait ont été calculés,
00:53:21paraît-il, c'est ce que nous disent
00:53:23les élus du Nouveau Front Populaire.
00:53:25Ils sont engagés, ils ont été programmés.
00:53:27– Justement, en termes de faisabilité, vraiment parlementaire,
00:53:29je demande à voir parce que ça me paraît
00:53:31un petit peu un effet d'annonce, certes attrayant
00:53:33pour leur électorat,
00:53:35mais en termes de réalisation pure,
00:53:37de technique parlementaire, je ne suis pas sûr que ça passe.
00:53:39– Et puis vous savez, cette semaine,
00:53:41pardon Alexandra, cette semaine,
00:53:43il y a aussi un certain nombre de décrets
00:53:45qui rentrent en vigueur concernant ce texte retraite,
00:53:47et notamment, alors certains vont dire
00:53:49que ce n'est rien, mais c'est beaucoup
00:53:51pour un certain nombre de nos compatriotes.
00:53:53Les 60 à 70 euros par mois
00:53:55pour les retraités
00:53:57qui ont de faibles pensions,
00:53:59c'est quand même, on parle d'un peu moins
00:54:01de 1000 euros par an.
00:54:03Donc, toutes ces choses-là,
00:54:05il y a plein de mini-mesures
00:54:07dans le texte retraite qui ont vocation,
00:54:09et on l'avait dit pendant les débats,
00:54:11à améliorer la retraite
00:54:13de ceux qui ont moins cotisé pour des raisons de santé,
00:54:15ou qui avaient
00:54:17des pensions minimes.
00:54:19Donc en fait, on va aller défaire ça.
00:54:21Qu'est-ce qu'on va leur dire ?
00:54:23– Non mais surtout, je crois qu'il faut revenir quand même
00:54:25au concret.
00:54:27Il faut rappeler quand même à vos auditeurs
00:54:29que le remboursement de la dette
00:54:31va bientôt devenir le premier
00:54:33poste budgétaire de la France.
00:54:35C'est quand même vertigineux.
00:54:37– Plus que l'éducation, plus que la défense.
00:54:39– Et comme l'a dit Fanta,
00:54:41ce qui est crucial, c'est le prochain budget.
00:54:43Il nous faut trouver entre 20 et 25 milliards.
00:54:45C'est pas rien.
00:54:47– C'est André Le Rousseau qui avait une proposition,
00:54:49on va chercher dans le badlame des Français,
00:54:51dans notre épargne à tous.
00:54:53– Il faut aussi se dire qu'il y a toujours de l'imprévu.
00:54:55Par exemple, la facture imprévue
00:54:57de la Nouvelle-Calédonie, dont l'économie est exsangue,
00:54:59et avec les émeutes
00:55:01qu'ils ont connues,
00:55:03ça nous a coûté plus de 2 milliards d'euros.
00:55:05– C'est pas fini.
00:55:07– Donc voilà, arrêtons ces délires.
00:55:09– Samuel Lafont.
00:55:11– C'est clairement pas le moment de mettre à la tête du pays
00:55:13quelqu'un qui va encore plus dépenser,
00:55:15encore plus gaspiller d'argent public.
00:55:17Et puis de toute manière, vous parlez des retraites un instant,
00:55:19mais la gauche, ce sera un PAC.
00:55:21Et le PAC, on le connaît, c'est peut-être,
00:55:23parce qu'il faudra qu'ils discutent entre eux,
00:55:25mais l'arrêt à nouveau du nucléaire pendant un moment,
00:55:27ce sera en tout cas encore plus d'immigration,
00:55:29ce sera toujours plus d'angélisme vis-à-vis de la sécurité.
00:55:31Et les Français ne veulent pas ça.
00:55:33Quand on leur pose des questions, vous voyez,
00:55:35ils sont contre ça. Donc on ne peut pas avoir
00:55:37un Premier ministre et un gouvernement de gauche.
00:55:39Ce serait complètement irresponsable de la part d'Emmanuel Macron.
00:55:41Il faut voir un peu où sont les équilibres.
00:55:43L'équilibre est à droite de l'échiquier politique,
00:55:45donc on aura probablement un Premier ministre,
00:55:47en tout cas je le souhaite, pour les Français c'est mieux,
00:55:49Premier ministre de droite ou de centre-droite.
00:55:51On n'aura pas tout ce qu'on désire sur concrète, c'est clair,
00:55:53mais ce sera un moindre mal.
00:55:55– La gauche est représentée à travers Mathieu Etchelon
00:55:57sur ce plateau, mais alors je rame quand même
00:55:59pour défendre le nouveau Front populaire
00:56:01qui n'est pas vraiment défendu ou représenté ici
00:56:03et pour le défendre. Alors on va voir
00:56:05dans quelques instants avec vous si vous voulez bien
00:56:07si le Président de la République
00:56:09a raison
00:56:11d'exiger toujours cette coalition
00:56:13pour pouvoir désigner bientôt
00:56:15peut-être un Premier ministre,
00:56:17mais surtout on va s'intéresser
00:56:19à la façon là, dans quelques instants,
00:56:21dans un peu moins d'une heure,
00:56:23il devrait recevoir une quarantaine de grands
00:56:25chefs d'entreprise qui sont venus pour les JO,
00:56:27qui sont des grands sponsors, des grands partenaires
00:56:29ou de grands investisseurs en France,
00:56:31qui s'inquiètent de la situation économique, sociale
00:56:33et politique, de l'instabilité
00:56:35du pays. On y revient tout de suite
00:56:37dans Mettez-vous d'accord sur Sud Radio.
00:56:39– Sud Radio.
00:56:41– Parlons vrai.
00:56:43– Sud Radio. – Parlons vrai.
00:56:45– Sud Radio,
00:56:47les débats de l'été,
00:56:4910h-13h, Thierry Guerrier.
00:56:51– Avec nos quatre
00:56:53débatteurs dans Mettez-vous d'accord,
00:56:55Samuel Laffont, Fanta Béreté,
00:56:57Alexandra Spiner et Mathieu
00:56:59Bachelon. Alors oui, je vous le disais,
00:57:01le Président de la République, Emmanuel Macron,
00:57:03reçoit à l'Elysée, à l'heure du déjeuner,
00:57:05donc là, dans une demi-heure,
00:57:07une heure,
00:57:09les plus grands patrons,
00:57:11en tout cas plusieurs des plus grands patrons,
00:57:13financeurs institutionnels,
00:57:15le gratin mential
00:57:17du business et de la finance.
00:57:19Pourquoi ? Officiellement, c'est un déjeuner
00:57:21parce qu'ils sont venus
00:57:23pour les JO, parce qu'ils sont sponsors,
00:57:25le patron de Coca-Cola par exemple,
00:57:27le patron de Elon Musk, le patron de Tesla,
00:57:29sponsor des JO olympiques. Mais en même temps,
00:57:31ils viennent tous avec une question,
00:57:33c'est grave docteur, ce qu'il se passe en France aujourd'hui,
00:57:35ils viennent avec cette inquiétude, alors même
00:57:37que la France était une des premières destinations
00:57:39d'investissement étrangers en Europe,
00:57:41et bien là, ils réservent un peu
00:57:43la main, ils disent
00:57:45donc le Président de la République va devoir
00:57:47ramer, si j'ose dire, lui aussi,
00:57:49dans ce déjeuner à l'Elysée, pour essayer
00:57:51de rassurer ces gens pour qu'ils continuent
00:57:53à investir en France. Ça vous inspire quoi, Samuel Laffont ?
00:57:55Tout d'abord que, on l'a déjà dit,
00:57:57la situation est relativement grave en France.
00:57:59Mais, les Jeux Olympiques,
00:58:01c'est un moment exceptionnel
00:58:03d'influence pour la France dans le monde.
00:58:05Qu'on appelle le soft power,
00:58:07en mauvais français. Et j'ai envie de dire
00:58:09à une partie des Français qui espèrent
00:58:11que les JO seront un désastre, pour réveiller
00:58:13une partie des Français, j'ai envie de leur dire
00:58:15malheureusement, vous vous trompez.
00:58:17Moi je souhaite que les JO soient le plus grand succès
00:58:19vraiment, pour la France, les JO,
00:58:21là en 2024 et en 2030, c'est extrêmement important.
00:58:23Parce que,
00:58:25les Français savent déjà ce qu'il se passe, d'accord ?
00:58:27C'est pas parce que...
00:58:28Zemmour il penche comme vous Eric Zemmour ?
00:58:30Vous pourrez lui poser la question, mais il est positif
00:58:32dans ce genre de sujet, vraiment très positif.
00:58:34On a besoin que la France ait une excellente
00:58:36image à l'étranger. On a cette image
00:58:38qui se détériore depuis des années.
00:58:40Elle s'est dégradée un peu la solution.
00:58:42Je connais très bien le Japon par exemple,
00:58:44les Japonais plus anciens sont très fans
00:58:46de la France, et les plus jeunes
00:58:48générations maintenant, elles aiment l'Italie,
00:58:50mais pas beaucoup la France. Et en fait, notre image
00:58:52est en train de se dégrader un peu partout dans le monde, je ne peux pas aller dans le détail.
00:58:54Mais il est nécessaire pour le pays
00:58:56que ça se passe très bien, et pour les Français.
00:58:58C'est dans l'intérêt de chacun d'entre nous
00:59:00que les autres pays...
00:59:02J'ai croisé un groupe d'Ouzbek
00:59:04hier, voilà.
00:59:06Il va y avoir des gens du monde entier dans notre pays
00:59:08et à l'extérieur qui va regarder les JO
00:59:10via la télévision,
00:59:12via la télévision, il y a des milliards de téléspectateurs.
00:59:14Les Français ont eu...
00:59:16se sont inquiétés pour les JO, on l'a dit, pour des raisons sécuritaires
00:59:18notamment, mais là on va avoir une belle fête
00:59:20qui va être regardée dans le monde entier, j'espère qu'elle va se passer au mieux.
00:59:22Donc il faut absolument
00:59:24qu'on fasse en sorte que les JO se passent bien
00:59:26et qu'on comprenne tous qu'on a intérêt pour les années à venir
00:59:28que ça soit un magnifique spectacle
00:59:30qu'on montre la différence de la France dans le monde
00:59:32sa richesse, sa puissance
00:59:34parce que ça va influencer les esprits et peut-être,
00:59:36je vais vous dire, peut-être qu'il y a des personnes dans le monde
00:59:38qui entendront parler de la France, qui regarderont ce qui se passe en France
00:59:40une seule fois dans leur vie, et ce sera maintenant.
00:59:42Mais il n'y a pas du gaspillage du coup de ce fameux
00:59:44coup de communication
00:59:46qui est un magnifique coup de communication
00:59:48il n'y a pas du gaspillage à devoir à nouveau rassurer
00:59:50depuis la dissolution.
00:59:52Effectivement, ça coûte cher,
00:59:54ça coûte des milliards, mais il faut regarder
00:59:56tout ce qu'on peut engranger
00:59:58comme élément positif
01:00:00si on réussit à avoir une magnifique cérémonie
01:00:02d'ouverture, une magnifique
01:00:04cérémonie de clôture, et
01:00:06entre temps, des JO exceptionnelles, avec des
01:00:08super performances, avec des records olympiques
01:00:10qui sont battus, des records mondiaux qui sont battus.
01:00:12Le président est dans
01:00:14son rôle,
01:00:16c'est-à-dire que
01:00:18ça doit être le premier VRP
01:00:20de ces JO, en fait.
01:00:22C'est notre image.
01:00:24Il débord au milieu de remonter la pente
01:00:26de l'impact de sa décision.
01:00:28Il est dans son rôle, moi,
01:00:30là où je suis d'accord, c'est-à-dire
01:00:32que je ne sais pas si en 2024
01:00:34on doit parler encore de trêve,
01:00:36mais en tout cas, je pense que pendant les 15 jours
01:00:38des JO, et les 15 jours
01:00:40aussi des Jeux Paralympiques,
01:00:42qui vont arriver un petit peu après,
01:00:44qui sont très importants, et on pourrait
01:00:46faire des coups de cœur là-dessus, parce qu'il faut
01:00:48vendre les places, il faut que les gens se déplacent,
01:00:50c'est l'image de la France. Et l'image
01:00:52de la France, en tout cas, pendant ces temps,
01:00:54effectivement, je ne vais pas
01:00:56vous dire que c'était facile, mais
01:00:58il y a quand même, au niveau du
01:01:00business, l'attractivité
01:01:02qui était revenue pour les secteurs
01:01:04économiques, et nous devons le maintenir,
01:01:06parce que c'est là aussi que l'argent
01:01:08est, si jamais, de toute
01:01:10manière, nous voulons investir
01:01:12encore et davantage dans nos
01:01:14services publics, dans nos écoles,
01:01:16nous devons être fidèles aux
01:01:18rendez-vous, et nous devons nous mobiliser
01:01:20pour que ce soit une réussite
01:01:22pour l'ensemble du pays. – Attendez, il y a une contradiction
01:01:24tout de même dans tout cela, c'est
01:01:26les conséquences politiques,
01:01:28et justement en termes de perception,
01:01:30de la décision
01:01:32de dissoudre du Président de la République
01:01:34avec les résultats et les
01:01:36conséquences politiques. Écoutez ce que Patrick Martin,
01:01:38le patron des patrons français,
01:01:40du MEDEF, le Président
01:01:42du MEDEF, chef d'entreprise lui-même,
01:01:44disait chez des concurrents, sur France Inter,
01:01:46ce qu'il disait de la situation politique
01:01:48et du risque, par exemple, d'une arrivée de la
01:01:50gauche au pouvoir, et donc du risque
01:01:52dans la perception des patrons français, d'abord. Écoutez,
01:01:54Patrick Martin, sur France Inter.
01:01:56– Si le SMIC passe à 1 600 euros net,
01:01:58ce n'est pas très compliqué, tous les économistes
01:02:00s'accordent à le dire, ça peut générer jusqu'à
01:02:02200 000 destructions d'emplois. – Vous faites référence
01:02:04au programme du Nouveau Front pour Cuba ? – Bien sûr,
01:02:06il y a des secteurs entiers qui s'effondreront, des secteurs
01:02:08à forte intensité
01:02:10de main-d'oeuvre. Je pense à la propreté,
01:02:12je pense à la sécurité, je pense à la
01:02:14grande distribution, je pense aux bâtiments.
01:02:16On ne joue pas avec l'économie.
01:02:18– Oui, Patrick Martin, donc chez nos confrères
01:02:20de France Inter ce matin, au fond,
01:02:22en creux, il y a la critique
01:02:24bien sûr de l'arrivée de la gauche éventuellement,
01:02:26si elle arrive au pouvoir, mais la critique de Patrick Martin,
01:02:28c'est une critique aussi du Président de la République,
01:02:30parce que ce risque-là,
01:02:32il vient de sa décision, c'est la vérité.
01:02:34– Il vient de
01:02:36sa décision. Maintenant,
01:02:38j'ai envie de vous dire que si on faisait,
01:02:40on revenait quatre semaines derrière
01:02:42et qu'on se présentait, moi j'étais députée,
01:02:44le mardi aux questions au gouvernement,
01:02:46entre
01:02:48le drapeau palestinien qui aurait été
01:02:50tiré d'un côté et l'extrême droite qui nous aurait dit
01:02:52vous ne représentez plus rien, je ne sais pas
01:02:54comment auraient été les heures suivantes.
01:02:56Donc je dis maintenant,
01:02:58il faut faire face, effectivement,
01:03:00cette question du SMIC à 1600 euros,
01:03:02on en parle entre gens raisonnables,
01:03:04pour les petits patrons,
01:03:06c'est difficile, et c'est la raison pour laquelle
01:03:08il faut travailler sur une coalition,
01:03:10c'est la raison pour laquelle
01:03:12le Premier ministre ne peut pas être
01:03:14issu, en tout cas de cette gauche-là
01:03:16qui joue son feuilleton depuis
01:03:18quatre semaines, et qu'il va falloir
01:03:20trouver des solutions, entre
01:03:22dans l'arc républicain, avec
01:03:24des gens qui ont véritablement
01:03:26une conscience au niveau
01:03:28de notre économie, de l'état de notre économie
01:03:30et de la manière dont nous devons stabiliser
01:03:32la situation.
01:03:34C'est un clin d'œil de Fonta Béreté,
01:03:36Renaissance macroniste,
01:03:38à Alexandra Spiner, droite républicaine,
01:03:40c'est un clin d'œil pour gouverner ensemble.
01:03:42Moi je ne crois pas à l'addition des contraires,
01:03:44mais bon, ça c'est un autre débat. Néanmoins,
01:03:46ce que je sais, c'est que
01:03:48cette décision a été absolument désastreuse,
01:03:50mais ce qu'il faut se dire maintenant, c'est que nous sommes
01:03:52en pleine trêve olympique, le Président
01:03:54de la République a raison,
01:03:56a raison d'inviter tous ces chefs d'entreprise,
01:03:58toute cette force économique,
01:04:00pour rassurer
01:04:02l'état de la France.
01:04:04Il est en charge, si je puis dire,
01:04:06du rayonnement français. Moi je peux vous dire qu'en tant
01:04:08qu'élu régional, ces Jeux vont être absolument
01:04:10extraordinaires. Nous sommes le premier financeur
01:04:12public des Jeux après l'État.
01:04:14Mais oui, on a des lignes de transport
01:04:16qui ont été créées
01:04:18ou prolongées.
01:04:20C'est les premiers Jeux qui sont 100%
01:04:22accessibles en transport,
01:04:24100% décarbonisés.
01:04:26Vous votez en touche parce que vous ne répondez pas à la question,
01:04:28c'est pas gaspiller
01:04:30cette occasion de devoir
01:04:32accueillir tous ces chefs d'entreprise et ces financiers
01:04:34mondiaux en leur disant, rassurez-vous, tout va bien.
01:04:36Alors que bon, on l'a fait les décisions, c'est
01:04:38l'instabilité politique, mais tout va bien.
01:04:40C'était une décision désastreuse, je crois que tout le monde l'a dit.
01:04:42C'était une décision désastreuse.
01:04:44Et donc, il a plongé le pays dans le chaos
01:04:46et maintenant il faut ramer
01:04:48pour réparer ce qui a été
01:04:50une erreur tragique. On ne pouvait pas faire cette
01:04:52dissolution au mois de septembre, par exemple.
01:04:54Oui, je vais rebondir
01:04:56sur ce que disait Alexandra, je suis d'accord avec elle, moi j'ai toujours été
01:04:58très dubitatif, non pas sur la dissolution
01:05:00mais sur le calendrier.
01:05:02Je comprends et Fanta a raison sur le fait
01:05:04qu'on arrive dans une assemblée
01:05:06qui aurait été, si c'est toujours
01:05:08encore tout aussi compliqué qu'aujourd'hui, mais ça
01:05:10Oui, je n'ai pas l'impression que ce soit plus simple.
01:05:12Mais voilà, je peux comprendre le mécanisme
01:05:14intellectuel qui fait qu'on dissout.
01:05:16Mais je n'ai jamais compris,
01:05:18je l'ai déjà dit ici, pourquoi
01:05:20ne pas attendre septembre, c'est-à-dire qu'on
01:05:22arrivait à une séquence où il y avait...
01:05:24Il fallait le faire là parce qu'on était
01:05:26perdus de partout.
01:05:28C'est fait, c'est fait, Alexandra a raison,
01:05:30il y a la trêve olympique,
01:05:32il faut continuer à
01:05:34évangéliser et faire en sorte que
01:05:36les JO soient une vraie réussite, pas uniquement d'un point de vue
01:05:38sportif et organisationnel, mais aussi d'un point de vue
01:05:40retombé, d'un point de vue image de la France,
01:05:42d'un point de vue diplomatie économique.
01:05:44Donc voilà,
01:05:46on regrette d'ailleurs ce timing,
01:05:48maintenant qu'on y est, il faut faire
01:05:50le maximum pour que ça se fasse bien et qu'on
01:05:52puisse avoir les meilleures retombées possibles.
01:05:54Oui, je pense que cette dissolution était une erreur,
01:05:56mais maintenant, on a les JO,
01:05:58et vous vous souvenez,
01:06:00tous les quatre ans, quand on a les JO d'été,
01:06:02tout le monde regarde, en France,
01:06:04les gens le regardent, on est vers ça,
01:06:06et bien là, ça va être la même chose. Alors nous, on a nos problèmes
01:06:08franco-français qui sont extrêmement importants,
01:06:10et je serai le dernier à minorer ici, mais
01:06:12il faut bien se mettre à l'esprit,
01:06:14il vaut mieux avoir à l'esprit
01:06:16l'intérêt de la France qui dépasse Emmanuel Macron
01:06:18et qui dépasse l'intérêt des partis,
01:06:20et il faut absolument qu'on ait les plus
01:06:22beaux JO qui soient marquants pour des années
01:06:24et des décennies. Et on va avoir des JO
01:06:26absolument extraordinaires, vous verrez.
01:06:28Pardon de vous ramener à du franco-français, du politique-politicien,
01:06:30très bien, mais moi, je voudrais comprendre
01:06:32ce que vous inspire d'abord, mais
01:06:34ce qui se passe au sein de la Macronie,
01:06:36parce que là, on voit
01:06:38une bagarre pour la présidence
01:06:40du parti, le secrétaire général
01:06:42actuel, Stéphane Séjourné,
01:06:44qui est aussi ministre des Affaires étrangères
01:06:46aux affaires courantes, va se retirer
01:06:48sans doute de la tête du parti, il en a un peu
01:06:50assez, et puis il est très critiqué,
01:06:52bon, très bien, mais là,
01:06:54Gabriel Attal qui est déjà président des députés,
01:06:56qui est candidat peut-être pour y aller,
01:06:58ce sera peut-être Elisabeth Borne qui se dit
01:07:00tiens, je pourrais, et puis
01:07:02Darmanin soutient Elisabeth Borne, et puis
01:07:04on voit aussi peut-être Guérini
01:07:06qui a été battue aux législatives, à qui on redonnerait
01:07:08le parti macroniste, enfin c'est la baston
01:07:10avant 2027, c'est parti chez les macronistes.
01:07:12La baston, peut-être que moi aussi
01:07:14je ferais une liste. Ah oui, tiens.
01:07:16Non mais j'ai envie de vous dire
01:07:18que je fais partie des premiers marcheurs,
01:07:20que je me suis impliquée,
01:07:22que j'étais, exactement,
01:07:24et que je me suis impliquée, donc
01:07:26j'ai envie de dire que c'est sain, c'est sain
01:07:28qu'on se pose la question, les élections sont à venir,
01:07:30elles sont pour l'automne, j'ai envie de vous dire qu'il faut
01:07:32aussi apprendre de nos erreurs, de temps en temps
01:07:34on a eu quelqu'un dont le nom est
01:07:36arrisé, tout le monde n'était pas d'accord,
01:07:38j'ai envie de vous dire,
01:07:40j'espère que tous
01:07:42nos responsables vont
01:07:44prendre des erreurs passées, notre histoire
01:07:46en tant que parti n'est pas longue, mais
01:07:48nous avons été très vite
01:07:50couronnés de succès
01:07:52et nous avons eu des défaites, donc
01:07:54il faut se servir de ça. Aujourd'hui, moi, ce que j'ai
01:07:56envie de leur dire, c'est penser aux militants,
01:07:58c'est-à-dire qu'on peut faire plein
01:08:00de reproches à la Macronie,
01:08:02nous avons énormément de militants
01:08:04qui se sont mobilisés, certains n'étaient pas revenus
01:08:06depuis 2020, nous les avons vus à travers
01:08:08les territoires, nous les avons vus faire campagne
01:08:10parfois pour des candidats,
01:08:12mais aussi pour faire barrage
01:08:14au Rassemblement National, et nous
01:08:16leur devons du respect.
01:08:18Le respect, c'est
01:08:20s'organiser de façon à ce que
01:08:22chaque personne qui a l'ambition
01:08:24de pouvoir prendre en charge
01:08:26ce mouvement puisse
01:08:28s'exprimer, qu'on puisse organiser
01:08:30en interne les sélections
01:08:32et demander l'avis de nos militants.
01:08:34Je vais vous dire ce que c'est le respect
01:08:36envers des militants. On conquête
01:08:38un parti qui est très militant, on a des militants partout
01:08:40en France, avec des fédérations qui sont très bien gérées,
01:08:42mais qu'est-ce que c'est que le respect ? Je comprends
01:08:44ce qui vient d'être dit, c'est qu'on a vu ce qui s'est passé
01:08:46avec En Marche, quand ça a été créé,
01:08:48c'est qu'il y a eu le succès de Emmanuel Macron
01:08:50à la présidentielle, mais derrière, le parti n'a
01:08:52quasiment rien créé.
01:08:54Il est relativement
01:08:56mal organisé, et quand vous voyez les permanents
01:08:58qu'ils avaient, et ce qui est ressorti de ça,
01:09:00par rapport à d'autres partis,
01:09:02qui font beaucoup plus.
01:09:04Marion Maréchal est partie avec la caisse.
01:09:06Voilà, c'est ce que j'allais dire.
01:09:08La vraie question,
01:09:10c'est est-ce que la Macronie survivra ?
01:09:12Est-ce que la Macronie
01:09:14survivra à Emmanuel Macron ?
01:09:16Parce qu'en réalité, moi, ce que je pense,
01:09:18c'est que les militants de gauche
01:09:20reviendront à un parti traditionnel
01:09:22socialiste, et que nos
01:09:24militants vont revenir,
01:09:26ceux qui sont perdus chez vous,
01:09:28vont revenir auprès
01:09:30de la droite républicaine.
01:09:32C'est plutôt Gabriel Attal qui veut essayer
01:09:34d'éviter que quiconque lui fasse de l'ombre,
01:09:36en 2027. Alors, la question posée par
01:09:38Alexandra Spiner ce matin,
01:09:40n'en mettez-vous d'accord ? Au moment où tout ça
01:09:42s'achève, en tout cas, c'est la fin de cette partie
01:09:44de l'émission du Distresse
01:09:46ce matin, la question posée
01:09:48par Alexandra Spiner, c'est la Macronie
01:09:50va-t-elle survivre à la fin
01:09:52du mandat d'Emmanuel Macron ?
01:09:54Écoutez, je vous propose de vous réunir un nouveau
01:09:56la semaine prochaine,
01:09:58et vous répondrez à la question, ce sera avec plaisir.
01:10:00Je remercie Samuel Laffont,
01:10:02Fanta Béreté, Alexandra Spiner
01:10:04et Mathieu Bachelon d'avoir été
01:10:06mes invités.
01:10:08Bonne journée à tous.
01:10:10Vive les J.O. !
01:10:12Bravo à nos auditeurs. Vous restez avec nous.
01:10:14Vous êtes sur Sud Radio.
01:10:16Sud Radio, parlons vrai.
01:10:18Parlons vrai.

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