L'Équipe du Soir du 13 juillet - L'Équipe du Soir - replay

  • il y a 3 mois
Retrouvez le replay de l'Équipe du Soir du 13/07/2024.

Category

🥇
Sport
Transcription
00:00:00Générique
00:00:14C'est l'équipe du soir, bonsoir !
00:00:16Une dernière minute, côté Droit TV, Be In Sport rentre dans la course,
00:00:20dans quelques minutes tous les détails de ce petit coup de théâtre à 100 millions d'euros.
00:00:25Quand même !
00:00:26Présentation de nos invités, le président est élégant,
00:00:29l'équipe du soir, Johan Mikko, bonsoir !
00:00:32J'ai l'impression que vous êtes prêts, mais pas totalement.
00:00:36Non, c'est un format.
00:00:37Ah d'accord.
00:00:40Attention, nous allons jouer au Scrabble à présent, avec le bon contenu.
00:00:431, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 39, 40, 40, 41, 42, 42, 43, 44, 45, 46, 47, 48, 49, 50, 51, 52, 52, 53, 54, 55, 56, 57, 58, 59, 60, 60, 61, 62, 62, 63, 63, 64, 65, 66, 67, 68, 67, 68, 69, 69, 70, 70, 71, 71, 72, 72, 72, 73, 74, 75, 78, 79, 80, 81, 82, 82, 83, 83, 84, 84, 85, 84, 85, 85, 85, 85, 85, 85, 85, 85, 85, 85,
00:01:13Le mot le plus long.
00:01:14Bref, il y a un équipement.
00:01:15Bref.
00:01:16Chiffrez les lèvres, exactement.
00:01:18Le jeune verdier dans la place.
00:01:19Bonsoir The Voice.
00:01:21Bonsoir à tous, quel bonheur.
00:01:23Alors qu'il n'a pas une boîte à lits.
00:01:24Non, pas du tout.
00:01:25Donc en fait, on fait la pub de toutes les émissions.
00:01:28Regardez.
00:01:30The Voice, c'est tout.
00:01:31On passe à Hollywood ?
00:01:32Oui, on passe au Cap'n.
00:01:34Régistrez cela.
00:01:36Les Oscars.
00:01:36Salut, mais salut ça.
00:01:37Merci mon pote.
00:01:38Salut.
00:01:38On va chargé.
00:01:39Hein ?
00:01:39On va chargé.
00:01:40Ah mais absolument pas.
00:01:40De dos on m'a dit, de dos.
00:01:43Il n'a pas son bac.
00:01:44Ils vont l'appeler le professeur.
00:01:45Bonsoir The Voice.
00:01:46J'allais dire, une émission d'escroc.
00:01:48C'est bon.
00:01:49Bon, je me casse.
00:01:50C'est l'histoire des impostures.
00:01:51Pour les infos, non, justement pas.
00:01:53Paul Giffard, bonsoir.
00:01:54Bonsoir, mais bonsoir à tous.
00:01:56Ah et, Jolie Tunique a gagné ce soir.
00:01:59Jolie Tunique, puisqu'il a gagné l'étape, la quatorzième étape aujourd'hui à tailler
00:02:02avec Pogacar.
00:02:03Et vous pouvez gagner le maillot du Tour de France, le maillot jaune, qui sera dédicacé
00:02:06à la fin de cette édition.
00:02:08On va la regarder, cette étape en 30 secondes chrono, Vic Porte de Pogacar sur le plat d'adès
00:02:12en maillot jaune.
00:02:13Attaque, vous allez le voir, à 4,6 km de l'arrivée.
00:02:17Attaque tranchante qui va s'avérer dévastatrice.
00:02:19On pense que Vingegaard va, à chaque fois, lisser son effort, revenir, mais il perdra
00:02:23du terrain, notamment dans les portions les moins exigeantes de la pente.
00:02:26Au final, Pogacar reprend 39 secondes à Vingegaard, 1'10 sur Emko Evenpool.
00:02:31Au classement général, Pogacar compte désormais 1'57 d'avance sur Vingegaard et 2'22 sur
00:02:36Emko Evenpool.
00:02:37Désormais, d'ailleurs, le Belge est troisième.
00:02:40Pogacar a-t-il aujourd'hui assommé le Tour de France ? A cette question, deux chroniqueurs
00:02:44ne sont pas d'accord.
00:02:45Allez, on y va.
00:02:46Fred Vernier au tableau.
00:02:52Vous avez répondu oui.
00:02:53Attention, face à vous, se dresse, sur ses petites pattes arrières, Régis Tasselin
00:02:57qui va vous asséner un nom.
00:02:59Fred, pourquoi, pour vous, il a assommé le Tour ? Aujourd'hui, on écoute votre lecture.
00:03:03Parce qu'on avait eu peur pour lui après l'étape du Lioran.
00:03:09Il y avait des doutes, il les a levés.
00:03:11Il y a eu l'épisode du Galibier, il y a eu l'épisode du Crono, il a été très fort
00:03:15dans les deux cas.
00:03:16Là, aujourd'hui, il est encore extrêmement fort.
00:03:18Il est à deux minutes maintenant, il a deux minutes d'avance à peu près sur Vingegaard.
00:03:22Il a en plus, c'est quand même un coureur d'instinct, il a parfois montré qu'il avait
00:03:27perdu le Tour deux fois, un peu, parce qu'il avait mal couru, disons.
00:03:31Là, il a Adam Yates qui est devant opportunément.
00:03:33Donc, il a en plus sa plus forte équipe en prime d'être le plus fort, lui.
00:03:37Non, Régis Tasselin, pourquoi ?
00:03:39Non, parce qu'il reste dix jours de Tour, que le temps joue pour Vingegaard dont on
00:03:44sait qu'il a très peu couru et que forcément, son état de forme va aller crescendo et que
00:03:49parallèlement à ça, l'état de forme de Pogacar peut être incertain dans la troisième
00:03:53semaine puisqu'il a doublé le Tour de France et le Giro.
00:03:56Et au-delà de ces vastes communicants, il y a quand même une dernière étape du Tour
00:04:00Il y a un contre-la-montre entre Monaco et Nice et il ne faut pas oublier, il faut se
00:04:03rappeler que l'an passé, Vingegaard avait mis 1,38 sur 22 km à Pogacar et que là,
00:04:08il y en aura 33 km.
00:04:10Donc, rien n'est fait.
00:04:12Vous prononcez comment le maillot jaune, là ?
00:04:14Pogacar.
00:04:15Pogacar.
00:04:16Non, j'ai l'impression qu'il y avait un cas qui était…
00:04:19Je connais le vélo, ça se voit, non ?
00:04:22Moi, il m'a impressionné en tout cas.
00:04:25Il n'y a que des acteurs.
00:04:27Oui, c'est non, Pogacar a-t-il aujourd'hui assommé le Tour ?
00:04:30Président, avez-vous votre petite idée derrière la tête où vous voulez nommer un vice-président ?
00:04:34Moi, je serais plus Régis, mais après, je voudrais avoir mon bras droit.
00:04:38Alors, on n'attend pas Patrick ?
00:04:40Le bras droit du président, c'est Patrick Chassé.
00:04:42Bonsoir, Patrick.
00:04:44Bonsoir.
00:04:45On vous a l'air surpris d'être là et on vous a convié.
00:04:47Mais je suis plus Régis, quand même.
00:04:49Vous avez plutôt une sensibilité…
00:04:51Oui, le moins.
00:04:52C'est physique.
00:04:53Donc, finalement, je ne suis pas moins.
00:04:54Ah non ?
00:04:57Il lui a mis un coup sur la tête, au Tour ?
00:04:58Ah oui.
00:05:00Je fais ce que je peux.
00:05:01Non, mais je pense que la plupart des gens seraient d'accord avec toi, il me semble.
00:05:06Et à vrai dire, moi, ma première réaction, c'est quand j'ai appris la question, je me suis dit
00:05:10évidemment qu'il n'a pas tué le Tour.
00:05:12Et en fait ?
00:05:13En fait, en regardant, moi, je pense quand même qu'il est en train de le tuer.
00:05:17Alors, certes, il y a deux minutes.
00:05:19Deux minutes, c'est voilà.
00:05:20Peut-être que demain, d'ailleurs, on aura la question de demain.
00:05:24Pas de bol, il faudra en trouver une autre si ça se passe comme ça.
00:05:27Mais pourquoi ?
00:05:29Parce qu'effectivement, les faits sont têtus.
00:05:32On a vu deux fois Pogacar être battu par Vingegaard, mais à chaque fois, c'était
00:05:39dans des conditions qui étaient complètement différentes.
00:05:41C'est-à-dire que Vingegaard, même avec un Pogacar il y a deux ans qui était en pleine
00:05:45forme, il a besoin d'étapes difficiles avec un col très difficile en montée finale.
00:05:52Et si vous regardez bien ce qui se passe, demain, enfin, déjà, parlons des Alpes,
00:05:57puisque souvent, les Alpes sont plus sélectives que les Pyrénées, que ce soit la Cuyole,
00:06:00que ce soit l'Isola 2000, ce ne sont pas des cols très difficiles qui viendront terminer
00:06:05les deux étapes des Alpes.
00:06:07Ce n'est pas un coureur qui attaque de loin.
00:06:09Ce n'est pas un coureur comme Pogacar qui attaque de loin.
00:06:11Lui, il a besoin d'une course usante, etc.
00:06:13Et finalement, sa meilleure chance, c'est peut-être demain pour Vingegaard.
00:06:16Le problème, tu l'as dit, Vingegaard, il est un petit peu à court de compétition.
00:06:20Donc, effectivement, demain, ça risque d'être un petit peu tôt.
00:06:24Pour moi, Pogacar a pris une option assez déterminante aujourd'hui.
00:06:26On va aller voir Claire Briconne qui, dans son contrat, ne doit pas être d'accord avec vous,
00:06:30mon cher Patrick.
00:06:31Ah, c'est nouveau, ça.
00:06:32Oui, c'est nouveau.
00:06:33C'est un événement que vous avez rajouté, ça.
00:06:34Oui, voilà.
00:06:35Non, Claire, évidemment, je vous ouvre évidemment la question.
00:06:38Pour vous, est-ce qu'il a assommé ou ils n'ont le tour ?
00:06:40Et que dit la caravane du tour après cette étape et cette victoire magistrale de Pogacar ?
00:06:48Qu'assommé, c'est peut-être un peu fort, en effet, pour le moment.
00:06:53Mais qu'en tout cas, ce qui est sûr, c'est que l'ascendant psychologique qu'on soulève
00:06:57depuis des jours a changé de camp, à nouveau peut-être.
00:07:00Et maintenant, du côté de Tadej Pogacar, je ne sais pas, il y a plusieurs arguments
00:07:06à essayer de suivre, en tout cas de ce côté-là.
00:07:09Peut-être les premiers mots de Vingegaard à ce propos.
00:07:13En fait, Vingegaard, il dit tout simplement qu'il était le plus fort Pogacar aujourd'hui.
00:07:17Et tout l'entourage de son équipe le dit également.
00:07:20Les directeurs sportifs l'ont dit aussi.
00:07:23Ça déjà, c'est un premier constat.
00:07:25Pogacar était beaucoup plus fort aujourd'hui que Jonas Vingegaard.
00:07:28On va voir par rapport à la suite aussi.
00:07:30Et puis, il y a ce jeu d'équipe aussi entre UAE et la Visma Lease the Bike aussi.
00:07:36Par exemple, autour des questions qui ont tourné, adressées à Jonas Vingegaard,
00:07:40il y en avait beaucoup qui traînaient et qui tournaient autour des équipes.
00:07:43Et lui, il disait, je suis content de mon équipe.
00:07:45Bien sûr, Pogacar a une super grosse équipe, mais moi, je suis content de mon équipe aussi.
00:07:49Mais que la question revienne tout le temps, ça veut bien dire qu'on voit
00:07:52une petite supériorité en tout cas du côté de l'équipe UAE.
00:07:55Patrick, est-ce une victoire planifiée ?
00:07:59Alors, je vous lance ainsi parce qu'on va revoir et vous voulez revoir une séquence dans cette étape.
00:08:04Alors, on est avant l'attaque finale de Pogacar, avant l'attaque d'Adam Yates.
00:08:09On les voit, là, ils sont dans le plat d'adès.
00:08:11Ils sont en train de discuter.
00:08:12Pourquoi vous voulez avoir cette petite image ?
00:08:14Ça dépend.
00:08:15Contractuellement, je dois contredire ce que je viens de dire.
00:08:17Non, ça va.
00:08:20Alors, on peut revoir effectivement les images.
00:08:22Non, mais ce n'est pas par rapport à Clairs, c'est par rapport à ce que disent les coureurs.
00:08:25Ils disent souvent le contraire de ce qu'ils font.
00:08:28Effectivement, Pogacar avait dit qu'il n'attaquerait pas.
00:08:30Et on voit, là, vous avez vu sur cette image précédente, ça parle entre justement Pogacar et Adam Yates.
00:08:36Et juste après, Adam Yates, il attaque.
00:08:38Alors, voilà, on est effectivement, là, à un moment clé dans cette étape.
00:08:44Et l'un et l'autre, après l'arrivée, on dit non, ce n'était pas prévu, c'était improvisé.
00:08:49Et d'ailleurs, même à la limite, Adam Yates a dit quand même, j'étais surpris qu'il attaque derrière moi.
00:08:56Alors qu'il faut arrêter de nous raconter des salades.
00:08:58On l'a vu se retourner en permanence dès qu'il a attaqué, se demandant mais à quel moment finalement Pogacar va revenir sur moi.
00:09:05La ficelle est un peu grosse.
00:09:07C'était le couple du jour, en tout cas sur le tour, puisqu'ils ont été interviewés avant la course.
00:09:13Pogacar et Yates en doublons.
00:09:15Le jour, ils se posent la question, qu'est-ce que vous voulez qu'Adam fasse aujourd'hui ?
00:09:18Question adressée à Pogacar.
00:09:19Adam remporte l'étape et moi, je reprends le temps en général.
00:09:22Le jour, il sait quoi, la tactique du jour.
00:09:24Réponse de Yates, j'espère juste qu'on aura de bonnes jambes et qu'on pourra aller chercher quelque chose.
00:09:28Ça vous gonfle un peu, tous ces petits trucs, là, les conférences de presse où les coureurs mentent ?
00:09:33Parce qu'avant, ils ne mentaient pas, donc vous tombez de l'arbre.
00:09:36Récemment, j'avais l'impression que c'était surtout leur directeur sportif qui racontait les salades.
00:09:41Là, maintenant, c'est les coureurs qui s'en chargent.
00:09:44C'est un petit peu le…
00:09:45Mais c'est du bluff ou c'est…
00:09:48J'ai l'impression qu'on n'a plus…
00:09:49Claire l'a dit, et à fort juste titre, il y a une guerre psychologique qui est peut-être plus intense cette année dans les premières étapes du Tour que les années précédentes entre ces deux-là.
00:09:57Donc, ça peut s'expliquer.
00:09:59Effectivement, on essaye un peu de noyer le poisson.
00:10:04Claire, sur les routes du Tour, quand vous êtes évidemment face aux coureurs,
00:10:08vous avez parfois l'impression de vous faire balader, de vous faire un peu manipuler ou d'être utilisé pour cette fameuse guerre psychologique ou pas du tout ?
00:10:18Alors, je comprends complètement les propos de Patrick, mais je vais quand même les nuancer parce qu'en fait, je me mets un peu à leur place.
00:10:26Mais c'est vrai que du coup, je me dis, si je savais par exemple quelle était exactement la tactique,
00:10:31est-ce que j'aurais intérêt à ce que le monde entier finalement le sache avant la course ?
00:10:35C'est vrai qu'on en est là aussi finalement.
00:10:37Est-ce que ça ne va pas desservir le coureur, desservir l'équipe, etc. ?
00:10:41Donc, c'est vraiment des sacrées réflexions quand même.
00:10:43Et puis, moi, je n'ai pas forcément l'impression qu'ils mentent en général.
00:10:47Alors, bien sûr, ils peuvent botter en touche, ça, ils le font régulièrement.
00:10:50Mais de là à mentir vraiment, en tout cas, je n'ai jamais eu vraiment ce sentiment.
00:10:54Et puis, je vais aller au-delà de ça puisqu'il faut contredire Patrick.
00:10:57C'est que moi, j'ai vraiment le sentiment que les coureurs peuvent aussi donner à la caméra.
00:11:02Alors là, je ne vais pas parler de tactique, mais je pense à Brian Cocard.
00:11:04Hier notamment, alors ça fait quand même partie de la tactique,
00:11:07mais c'était plutôt en débrief de l'étape où il disait sa déception sans cacher, sans phare en fait.
00:11:12Vraiment, sans rien cacher du tout.
00:11:14Il disait qu'il était déçu du choix de Cofidis d'avoir mis finalement deux sprinters au lieu d'un.
00:11:18Donc, lui seulement.
00:11:19Donc, voilà, il y a quand même des fois où il y a vraiment des grosses livraisons.
00:11:21On se livre devant la caméra.
00:11:23Ça reste encore faisable.
00:11:25Claire, moi, évidemment, je suis un petit peu plus âgé de quelques mois de vous.
00:11:29Mais moi, je me souviens dans ma jeunesse, j'avais Bernard Hinault avant les courses.
00:11:33Il disait aujourd'hui, je prends le maillot.
00:11:35Il prenait le maillot, le bureau.
00:11:37Alors maintenant, c'est révolu tout ça là.
00:11:39C'est une période qui n'existe plus.
00:11:41Je nuance le propos.
00:11:43Il y a ce qui est dit avant l'étape et il y a ce qui est dit après l'étape.
00:11:48Autant avant l'étape, on ne va pas raconter exactement comment on va gagner,
00:11:51comment on veut gagner et surprendre ses adversaires.
00:11:53C'est évident.
00:11:54En revanche, après coup, c'est là que je trouve que le contexte est un petit peu bizarre.
00:11:59Et ça fait plusieurs jours que ça dure.
00:12:01C'est qu'on sent, surtout, je le sentais de Pogacar auparavant, mais même de toute son équipe,
00:12:06j'ai l'impression qu'on ne veut pas donner le change et qu'on répond à des consignes d'équipe
00:12:11qui sont extrêmement strictes, en tout cas beaucoup plus que les années précédentes.
00:12:14Tu parles de quoi ? Des déclarations ou de la tactique de prudence ?
00:12:17Non, je parle des déclarations.
00:12:19On ne parle pas beaucoup d'importance à ces déclarations.
00:12:23Tu as raison, mais c'est lié.
00:12:25C'est une espèce de mind game.
00:12:27Moi, je trouve que ce qui est le plus intéressant aujourd'hui dans ce qui s'est passé,
00:12:30c'est la séquence que tu as montrée avec cette espèce de premier envolée de Jet
00:12:35et qui ouvre la voie derrière à Pogacar.
00:12:38Moi, je trouve que c'est ça qui est intéressant à analyser.
00:12:40Mais là aussi, il y a un changement, Dave.
00:12:42Il y a un changement, c'est que Pogacar ne court plus comme il courait avant.
00:12:45C'est vraiment flagrant.
00:12:47C'est-à-dire ?
00:12:48C'est-à-dire qu'on retrouve des courses très compactes, un peu comme le faisaient les Sky avant.
00:12:53Je ne veux pas remonter au-delà, mais dans ces années-là, effectivement,
00:12:57où on attaque très tard.
00:12:59Rappelle-toi, au Galibier, il attaque à 800 mètres du sommet du Galibier avant de basculer sur Valoire.
00:13:04Là, son équipier attaque très tôt.
00:13:07C'est à 4 kilomètres que ça se décante.
00:13:10Oui, mais quand il attaque à 30 bornes, vous le lui avez reproché.
00:13:12Justement.
00:13:13Non, lui-même en tient compte, justement.
00:13:16C'est qu'il fait autrement parce qu'il se rend compte que Vingegaard,
00:13:19certes, pour l'instant, est moins fort que lui,
00:13:21mais que pour le battre, il faut quand même se méfier.
00:13:24Il faudra qu'il tienne compte d'un certain nombre d'enseignements.
00:13:26Il faut qu'il tienne compte de ses points forts.
00:13:28C'est quoi, ses points forts ?
00:13:29Il est particulièrement explosif.
00:13:31On l'a revu sur son attaque aujourd'hui.
00:13:32C'est violent, croyant.
00:13:34Il a une équipe qui est plus forte, c'est factuel, que l'équipe Wismar,
00:13:38alors que les deux dernières années, c'était exactement le contraire.
00:13:41Il sait aussi que, finalement, dans ce Tour de France,
00:13:46lui va probablement décliner parce qu'il a fait le Tour d'Italie avant.
00:13:50Ça a été rappelé.
00:13:51Et qu'en revanche, son adversaire a moins de jours de course,
00:13:54donc aura plus de fraîcheur sur la fin.
00:13:56S'il tient compte de tout ça, j'ajouterais un point essentiel aussi,
00:14:00c'est qu'il faudra éviter d'être isolé avec son principal adversaire.
00:14:04Parce que là, on sait que s'ils sont tous les deux là ensemble,
00:14:08assez loin de l'arrivée, ça risque de se retourner contre lui.
00:14:10La dernière fois qu'on s'était vu réellement sur le plateau,
00:14:12c'était l'étape du Lioran.
00:14:13Il y avait Bertrand Latour et Bertrand disait que Pogacar,
00:14:16il attaque en dépit du bon sens.
00:14:18Est-ce qu'aujourd'hui, finalement, il a retenu ses leçons ?
00:14:20Et maintenant, il se comporte, on va dire, comme un patron.
00:14:23À mon avis, il a écouté Bertrand Latour.
00:14:25Ah oui ?
00:14:26Bah oui !
00:14:28J'accueille un peu le boulard, là.
00:14:31C'est pas moi qui l'ai dit.
00:14:32Je suis pas d'accord.
00:14:33Ah, vous n'êtes pas d'accord ?
00:14:34Il n'a pas écouté Bertrand Latour ?
00:14:36Non, je pense que non.
00:14:37Oui, Claire, on vous écoute.
00:14:39Non, mais parce qu'il y a plusieurs jours, on se demandait même si...
00:14:42Pardon, mais il y a plusieurs jours,
00:14:43on se demandait s'il devait courir défensif Pogacar.
00:14:46Il n'a pas couru défensif aujourd'hui.
00:14:48Défensif, c'est rester dans la roue de Jonas Vingegaard.
00:14:51Et ce n'est pas du tout ce qu'il a fait, puisqu'il a osé l'attaquer.
00:14:54Si Vingegaard était rentré, s'il l'avait à nouveau battu sur la ligne,
00:14:57on aurait dit que c'était un très mauvais choix de la part de Pogacar.
00:15:01Vous avez rencontré Remco Evenpoel.
00:15:04Il y croit, à la deuxième place encore, qu'il a perdu aujourd'hui ?
00:15:07Ou je vais faire une Patrick Chassé.
00:15:09Peut-être que le podium est joué maintenant.
00:15:11On connaît l'ordre, Claire.
00:15:14Vous vous plaignez des déclarations des coureurs.
00:15:16Celle-ci, elle était au moins très claire au micro de Charles-Antoine Nora tout à l'heure.
00:15:20Il a dit tout simplement que Pogacar est intouchable.
00:15:24Ce n'est pas le cas de Vingegaard.
00:15:26Ça, au moins, c'est très clair.
00:15:27Ça veut dire qu'il pense pouvoir aller chercher Vingegaard et pas Pogacar.
00:15:30J'ai vu une stat qui va nous faire parler, mes amis.
00:15:33Pogacar a battu un record, un vieux record, sur la montée du plat d'adès.
00:15:36Celle de Lance Armstrong.
00:15:38Montée du plat d'adès.
00:15:41Montée du plat d'adès.
00:15:42Aujourd'hui, il a mis 25 minutes et 5 secondes.
00:15:44Soit 1 minute 58 de moins que Lance Armstrong.
00:15:49Qui était en petite forme, peut-être, ce jour-là.
00:15:51Il prenait le maillot.
00:15:52Il avait doublé Jalabert.
00:15:53Jalabert qui était en tête.
00:15:54Je crois qu'il avait même pris un rhume.
00:15:57J'arrive pas à récupérer.
00:15:58C'est tellement que c'est passé vite.
00:15:59C'est quoi, la question ?
00:16:00Non.
00:16:01C'est juste un constat, comme ça, sans pied.
00:16:03C'était en quelle année ?
00:16:042001.
00:16:052001.
00:16:06Donc, il y a un quart de siècle, pratiquement.
00:16:08Il y a 23 ans.
00:16:09Le matériel était meilleur.
00:16:11Je pense qu'il y a matière.
00:16:13Effectivement, parfois, il se posait des questions.
00:16:15On l'avait fait sur ce plateau, je me souviens, l'année dernière,
00:16:17vis-à-vis de Vingegaard.
00:16:18Qui avait mis, je ne sais plus combien, 5, 6 secondes au kilomètre
00:16:21à Pogacar sur un contrat de la montre.
00:16:23Là, c'était quand même assez...
00:16:25C'était du jamais vu.
00:16:27Et là, on pouvait remonter 50 ans avant.
00:16:29Là, on remonte 20 ans pour voir un col.
00:16:32Un col, c'est toujours compliqué de faire.
00:16:34Il y a les mesures de puissance.
00:16:35Je ne rentre même pas là-dedans.
00:16:36Parce que je ne les ai pas.
00:16:37Et pour l'instant, on ne les a pas.
00:16:38On a juste, factuellement, effectivement...
00:16:41Un temps.
00:16:42Un temps.
00:16:43Il met 2 minutes à Armstrong.
00:16:44Mais c'était il y a 23 ans.
00:16:45Imaginez un petit peu si on avait dit
00:16:47« Ah, quand même, Bernard Hinault, il a mis à Fausto Coppi
00:16:52ou même à Jacques Angtil, il a mis... »
00:16:54Ça n'aurait surpris personne.
00:16:55Le matériel avait complètement changé.
00:16:57Donc, il n'y a pas que le matériel, d'ailleurs.
00:16:58On le sait bien.
00:16:59Le revêtement.
00:17:00Le revêtement des routes, c'était valable.
00:17:02En tout cas, effectivement, quand on parle des années anciennes...
00:17:04Ça fait 2 minutes de film, ça.
00:17:06Non.
00:17:07Entre le revêtement, entre 2001 et 2024,
00:17:09je ne suis pas sûr que ça ait réellement évolué.
00:17:11Mais oui, il y a eu effectivement des évolutions.
00:17:13Et dites-moi, il y a quand même pas mal de monde.
00:17:15Comme Pogacar ne se dope pas et Claude se dopait.
00:17:17Dans la fourchette de 2 minutes,
00:17:19il y a quand même pas mal de monde aujourd'hui.
00:17:21Donc, ça veut dire que tous ces gens-là, en fait, sont toxiques.
00:17:23Si je suis votre raisonnement.
00:17:25Enfin, ce n'est pas tout à fait ce que vous avez dit,
00:17:27mais c'est ce que vous laissez tous entendre.
00:17:29Non, mais c'est toujours...
00:17:30On est toujours...
00:17:31C'est du cyclisme.
00:17:32Vous le savez.
00:17:33Il y a toujours un espèce de suspicion.
00:17:34C'est inquiet avec votre sport.
00:17:36Je sais que ça vous agace.
00:17:38Non, ça ne m'agace pas.
00:17:39Pas du tout.
00:17:40Ça ne m'agace pas parce que je pense qu'effectivement,
00:17:42le vélo a cette sagesse.
00:17:43C'est d'être toujours très vigilant par rapport à tout ça.
00:17:45Et lui-même, d'en parler beaucoup.
00:17:47Ce qui m'agacerait plus,
00:17:48c'est qu'on n'en parle pas autant dans d'autres sports.
00:17:50Mais ça, c'est une autre histoire.
00:17:51Mais je pense quand même qu'il faut être vigilant.
00:17:55Et que le soupçon peut être effectivement bénéfique.
00:17:59Mais là, sur cette ascension par rapport à Armstrong,
00:18:03parce que vous savez, Armstrong, cette étape,
00:18:05quand elle intervenait, elle intervenait.
00:18:06Ils étaient quand même en fin de tour.
00:18:08Là, on est plutôt en début.
00:18:09Bref, il y a des paramètres.
00:18:10La météo, le vent, tout ça.
00:18:11Deux minutes, ce n'est pas grand-chose.
00:18:13Ce n'est pas grand-chose ?
00:18:14Non.
00:18:15Deux minutes à Armstrong qui marchait à l'EPO.
00:18:17Vous nous avez expliqué le truc.
00:18:19Deux minutes sur une ascension comme Pladadé.
00:18:21Je persiste.
00:18:22Ce n'est pas forcément énorme.
00:18:23À 20 ans, on voit plus de 20 ans de différence.
00:18:26Très bien.
00:18:27Vous avez raison de le répéter.
00:18:28Fred Verdier et Régis Testelin.
00:18:30Alors, qui gagne ?
00:18:31Est-ce qu'il a sommé ou pas ?
00:18:32Est-ce que le tour est un peu groggy ?
00:18:37Ils n'osent même pas mettre le score.
00:18:39En 64-36, on a juste un petit chouette technique.
00:18:45Autre chose à ajouter, ma petite Claire ?
00:18:47On se quitte là.
00:18:48Bon enfant.
00:18:49On se revoit demain.
00:18:50Oui.
00:18:51C'est tout ?
00:18:52Oui.
00:18:53Une toute dernière réflexion, c'est que Pavel Sivakov, sur la ligne,
00:18:56a dit à Charles-Antoine Norat,
00:18:58encore, il est partout ce Charles-Antoine Norat,
00:19:00il a dit qu'aujourd'hui, on ne voulait pas détruire toute l'équipe.
00:19:04Donc, en clair, ils en ont gardé pour demain, l'équipe UE.
00:19:06Ça, c'est un bel indice.
00:19:08Ah oui.
00:19:09Donc, là, il les estocke demain.
00:19:13Demain, c'est franchement une étape à regarder en entier.
00:19:16Commencer par l'enchaînement Mente-Porte d'Aspé.
00:19:19Et puis, derrière, le col d'Agnès,
00:19:21qui est probablement le col le plus dur de la journée,
00:19:23avec la montée finale.
00:19:24C'est là où Gaudu mène le train, au début.
00:19:26Je pense, déjà demain, il y aura du monde sur les rouleaux pour se chauffer.
00:19:29Effectivement, je serais étonné que Gaudu ne soit pas dans l'échappée demain à nouveau.
00:19:32Oui, mais après, il va se faire rattraper.
00:19:34Vous avez vu, à Saint-Jérôme, il y a de la place pour se faire rattraper.
00:19:37Ah oui, en effet.
00:19:38Ça sera là.
00:19:39Ça sera là.
00:19:42On prend rendez-vous demain, Dr Chassé.
00:19:43Merci beaucoup.
00:19:44Je ne vous raccompagne pas à la grille du parc.
00:19:46J'ai un show à présenter.
00:19:47Merci beaucoup.
00:19:49Ligue 1 et droite née.
00:19:50Dernière minute et une information liquide.
00:19:52A l'air général.
00:19:53Oui, à l'air général.
00:19:54Bihne sort du bois et propose 100 millions d'euros pour un match de Ligue 1 par journée.
00:20:00L'offre de Bihne viendrait, si elle se confirme.
00:20:03En général, les infos liquides dans la droite télé se confirment tout le temps.
00:20:06L'offre de Bihne viendrait compléter ainsi l'offre d'Azone, qui offre 400 millions d'euros par saison 2024-2029 pour 8 matchs sur 9.
00:20:15Bihne prendrait donc le dernier match.
00:20:17La deuxième solution, le deuxième plan, c'est que la Ligue lance sa chaîne et sera hébergée par Warner Bros. Discovery.
00:20:23Mais il n'empochera pas d'argent tout de suite.
00:20:25Le tarif de cette chaîne, c'est 27,99 euros.
00:20:30Est-ce qu'on peut parler de miracle de rétablissement ?
00:20:34Si on fait l'addition, 500 pour les droits domestiques, plus 160 pour les droits internationaux.
00:20:40On arrive à 660 millions d'euros par saison.
00:20:43Peut-on parler de miracle à cette question ?
00:20:45Il y en a deux qui ne sont toujours pas d'accord.
00:20:47On les retrouve.
00:20:52Après Régis contre Fred, Fred contre Régis.
00:20:55Peut-on parler de miracle ?
00:20:57Oui, pour vous Frédéric.
00:20:59Non.
00:21:01Régis, teste-la.
00:21:02Non plus.
00:21:03Régis ?
00:21:04Non.
00:21:05Commencez, tiens.
00:21:06660 millions, c'est incroyable quand même le rétablissement.
00:21:09Je ne parle pas de miracle, je parle de soulagement.
00:21:11Le miracle, ça aurait été le milliard que Vincent Labrune nous avait promis il y a 18 mois.
00:21:16On en est très loin, on est à 340.
00:21:19Ça, ça aurait été un miracle.
00:21:20Là, effectivement, dans le timing, à l'heure où on en est, au jour où on en est, sortir avec 660 millions, c'est un soulagement.
00:21:27Mais c'est tout sauf un miracle.
00:21:28La Ligue 1 ne vaut même pas 700 millions, elle en vaut entre 600 et 700.
00:21:32Sur ces 660, il ne restera pas beaucoup au club français.
00:21:35Donc, le miracle, ça aurait été le milliard.
00:21:37Là, c'est du soulagement, point final.
00:21:38Ok.
00:21:39Oui, on peut parler de miracle.
00:21:40Pourquoi alors ?
00:21:41Quel est votre point de vue, Fred ?
00:21:42Oui, parce que ça a des erreurs de coup de théâtre.
00:21:44On est à un mois de l'arrivée du championnat.
00:21:46On n'a jamais vu un dénouement aussi tardif.
00:21:49C'était même désespérant.
00:21:50C'était désolant pour le foot français.
00:21:52On était tous très inquiets.
00:21:53Et là, tombe du ciel, littéralement, les 100 millions de lignes couplées à ces 400 millions, plus les droits internationaux.
00:22:00Donc, on arrive à 660.
00:22:02C'est une somme qui, il y a un an, effectivement, paraissait peut-être moyenne.
00:22:06Mais qui, aujourd'hui, paraît extrêmement bénéfique.
00:22:08Et pour tout dire, une espèce de cadeau.
00:22:10Après l'épée de Damos Pless qui a plané sur tous les clubs français.
00:22:14Ce soir, c'est le soulagement.
00:22:16Donc, il y a 660 millions d'euros d'après les informations.
00:22:20Il n'a pas prononcé le mot miracle une seule fois.
00:22:22Il a prononcé le mot soulagement.
00:22:24Combien de jaunes ?
00:22:26Chers téléspectateurs, vous ne tiendrez évidemment pas compte de cette dernière.
00:22:31Paul Giffard a demandé un jaune.
00:22:34Paul, c'est pour vous.
00:22:40Président, miracle ou pas miracle ?
00:22:43Moi, je suis plus du côté de Régis.
00:22:44C'est vrai que là, d'un coup, depuis un mois et demi, on ne savait pas où en aller.
00:22:50On a l'impression que c'est un miracle.
00:22:51Mais on est très loin du milliard annoncé.
00:22:53Donc, c'est un vrai gros soulagement, j'imagine.
00:22:56Et ces 100 millions tombent un petit peu de nulle part.
00:22:59En plus, mais de là à dire que c'est un miracle, non.
00:23:02Je reste sur un soulagement, moi.
00:23:04La semaine dernière, Jean-Pierre Cayot, le patron de Reims, réagissait au niveau des droits télés.
00:23:12La solution privilégiée pour Jean-Pierre Cayot étaient les droits produits par la chaîne de Ligue 1
00:23:18et diffusés notamment en exclusivité par Warner Bros. Discovery.
00:23:21Il nous disait ceci, il y a à peu près une semaine.
00:23:24« Si on doit reprendre la saison sans chaîne pendant une ou deux journées, on l'assumera.
00:23:29Les gens iront au stade pour voir les matchs et puis on patientera.
00:23:32Je pense que c'est une erreur de démarrer quelque chose dans la précipitation. »
00:23:35On revient de très loin.
00:23:40Et Dazone, tu le verras où ?
00:23:42Dazone, pour l'instant, ils étaient hébergés par Canal.
00:23:48Et puis ils ne seront plus hébergés par Canal pour la saison prochaine.
00:23:52Dazone refusant de payer les 60 millions à Canal pour être hébergé.
00:23:56Alors soit Dazone quand même remet 60 millions et je pense qu'ils seront hébergés.
00:24:00Mais à l'heure où on parle aujourd'hui, Dazone ne sera pas sur la courroie de distribution de Canal.
00:24:05Et c'est 11 millions d'abonnés, ce qui est stratégiquement important.
00:24:09Est-ce que ça veut dire qu'on va sur un couple Bean-Dazone ?
00:24:15Oui, certainement.
00:24:17C'est logique quelque part.
00:24:20Il y a un ajout financier de Bean dans les droits et après, c'est plutôt logique de les voir ensemble.
00:24:29Mais pour vous, ce n'est pas miraculeux ?
00:24:31Si, c'est miraculeux.
00:24:33Franchement, sur le moment où ça tombe, je trouve ça miraculeux.
00:24:38C'est un soulagement aussi finalement, il y a les deux.
00:24:41Puisque ne pas voir les deux premières journées de championnat, ça aurait été une catastrophe quand même.
00:24:47Et puis surtout pour les clubs, parce qu'il y a quand même un besoin énorme d'argent.
00:24:51Donc le fait que ça se dirige vers Dazone et que les clubs vont enfin toucher de l'argent,
00:24:57ça va peut-être soulager et accélérer un petit peu les détours.
00:25:00Je vais faire une confidence à nos téléspectateurs, parce qu'avant l'arrivée, la fin...
00:25:05C'est vrai, à chaque fois je vous coupe la porte.
00:25:07C'est vrai ça.
00:25:08Allez-y Dave.
00:25:09Non, mais faites votre précision.
00:25:11Non, mais allez-y, allez-y.
00:25:12J'ai la parole, j'aimerais voir.
00:25:13Parce que là, vous mettez 34 euros par mois pour Dazone.
00:25:15Oui, 34 euros.
00:25:17En plus de...
00:25:19Ah bah oui, oui.
00:25:21C'est beaucoup quand même ça, non ?
00:25:23Là, vous passez du point de vue du consommateur.
00:25:26Si tu passes 27 avec que les matchs de Ligue 1, tu paies quand même beaucoup plus facilement 34 pour un...
00:25:33Mais Dazone, ils ont d'autres trucs ? Ou ils ont que ça ?
00:25:36Ils ont le sport de combat, je crois.
00:25:38C'est vrai, c'est ça globalement.
00:25:40De toute façon, le prix est un vrai problème.
00:25:43Après, on aura le temps de voir ça.
00:25:45Moi, je pense surtout qu'on est passé très près de la solution qui était la plus catastrophique.
00:25:49C'était que la Ligue lance sa chaîne.
00:25:51Parce qu'avec le prix que vous avez annoncé, combien ? 28 euros ?
00:25:5527,99.
00:25:57Oui, mais c'est 27.
00:25:59Toi, t'es sensible aux 99.
00:26:02On s'arrête à la virgule.
00:26:04Non, mais moi, là où je trouve que ça, c'était la solution quasiment la plus catastrophique,
00:26:08c'était que vous avez vu notre réaction tout de suite ?
00:26:10Waouh, c'est un sacré coup.
00:26:12Et on fait partie, on va dire...
00:26:13Un soulagement, enfin, ouf, quoi.
00:26:15Non, mais on fait partie des gens qui sont plutôt privilégiés.
00:26:17Je parle dans la société française.
00:26:19Quels sont les moyens de mettre ça aujourd'hui ?
00:26:21Pas beaucoup de gens.
00:26:22Je veux dire que si on avait fait la solution de la Ligue qui lance sa chaîne,
00:26:26c'est-à-dire que là, t'as pas d'avance sur recettes.
00:26:28Les clubs auraient été payés sur les abonnés.
00:26:32Mais si je prends le raisonnement par l'absurde et que t'as 100 000 abonnés
00:26:36au mois d'août, au mois de septembre, etc.
00:26:38Parce que ça ne prend pas.
00:26:39Parce qu'effectivement, les temps sont ce qu'ils sont et que c'est compliqué.
00:26:42Et que c'est de la Ligue 1.
00:26:44Et que c'est de la Ligue 1, voilà, c'est ça.
00:26:46La Ligue 1, c'est un Mbappé, c'est un Messi, c'est un Neymar.
00:26:48Oui, mais là, tu parles de 28 euros.
00:26:49Là, les gens vont devoir payer 34 euros pour voir la Ligue 1 quand même.
00:26:52Oui.
00:26:53C'est ce qu'on parle d'Azon.
00:26:54Donc, c'est pire.
00:26:55Je suis d'accord, mais t'as…
00:26:56Mais Azon perdra la Ligue quand même.
00:26:57Ah non, mais c'est…
00:26:58Entièrement, je parle.
00:26:59Moi, je te parle du téléspectateur.
00:27:00C'est de ça dont je parle.
00:27:01C'est-à-dire que t'as au moins l'avance sur…
00:27:03Non, mais là, tu parles de la Ligue.
00:27:04Oui.
00:27:05Et pour les clubs, certains étaient au bord de la banqueroute.
00:27:07Je pense par exemple à Montpellier, mais aussi à d'autres clubs
00:27:09qui sont très dépendants des droits de télé.
00:27:11Oui, oui.
00:27:13Mais par contre, le téléspectateur…
00:27:14Tout le monde a dit 28 euros, c'est beaucoup trop.
00:27:16Là, il va devoir débourser 34.
00:27:17On est bien d'accord.
00:27:18Bon, les 15…
00:27:19Et je ne crois pas que c'est bien.
00:27:20Alors, c'est-à-dire que si les gens ont bien,
00:27:21il n'y a pas que la Ligue 1,
00:27:22ils auront un match de Ligue 1 plus le reste.
00:27:23Mais si t'as pas aussi ça, donc ça te fait 50 balles.
00:27:25C'était combien Prime ?
00:27:26Vous vous souvenez ?
00:27:27Euh…
00:27:28De rien, non ?
00:27:2915 balles.
00:27:3010, 15 balles, non ?
00:27:31Au début, c'était…
00:27:32Je vais dire une bêtise en régie.
00:27:33Ça avait augmenté.
00:27:34En régie, combien coûtait l'abonnement à Prime, ça, non ?
00:27:38C'était 13, je crois.
00:27:39C'était 13 ?
00:27:40Ouais, 13.
00:27:4113 et plus 5 ?
00:27:42Parce que Prime, t'avais le catalogue, en fait.
00:27:44T'avais le catalogue Prime avec tous les films, les programmes.
00:27:46T'avais Roland-Garros.
00:27:47Non, mais t'imagines.
00:27:48Moi, je trouve que c'est énorme pour le téléspectateur.
00:27:49Mais je suis bien d'accord.
00:27:50Non, non, bien sûr.
00:27:51Mais moi, je parlais du point de vue des clubs.
00:27:53Eux, ils ont déjà…
00:27:54Président…
00:27:55Ils récupèrent leurs sous.
00:27:56Président, je vais vous faire une confidence
00:27:57parce que juste avant qu'on apprenne l'information
00:27:59de l'équipe Bing qui arrive comme ça dans le dernier tournant
00:28:03et propose 100 millions pour un match,
00:28:05j'avais proposé à votre Ville-Peuple, les chroniqueurs,
00:28:07soit vous privilégiez Dazone avec de l'argent,
00:28:11c'était à l'époque 375 millions,
00:28:13puis finalement, ils ont rajouté encore un petit peu au pot,
00:28:15donc 400,
00:28:17ou l'offre Discovery Channel avec les images
00:28:19produites par la Ligue et le modèle économique
00:28:21financé par les abonnements.
00:28:22Vous, la Ville-Peuple, vous avez tous pensé,
00:28:24non, non, il faut du cash tout de suite.
00:28:26Évidemment, c'est le suiveur.
00:28:27Oui, mais eux, ils ont pensé au club.
00:28:28Oui, oui, la réponse a été pour le club.
00:28:30Moi aussi, du côté des téléspectateurs,
00:28:32je trouve que ça fait beaucoup quand même.
00:28:34Ça fait beaucoup d'argent pour les gens.
00:28:36C'était surtout pour la qualité des transferts,
00:28:39pour les clubs, pour le recrutement.
00:28:42C'est là-dessus où on appuyait un peu.
00:28:44Oui, c'était un présorgement.
00:28:46Tu peux engager des frais,
00:28:47tu peux effectivement faire des transferts.
00:28:50Pour vous, que la Ligue devienne propriétaire
00:28:52de ses droits et les commercialise elle-même,
00:28:54ce n'est pas quelque chose.
00:28:55Pas à 28 euros l'abonnement.
00:28:5628 euros pour 9 matchs et basta.
00:28:58Et allez, quelques best-of.
00:29:00Oui, mais d'Azon, tu vas avoir 8 matchs à 35 euros.
00:29:03Oui, je suis d'accord.
00:29:04Mais après, je ne sais pas comment ça se répartit
00:29:06avec Billin.
00:29:07Enfin, voilà, si tu payes pour l'offre couplée.
00:29:09Ce n'est pas un match comme ça.
00:29:10Billin aurait le meilleur choix une journée sur deux.
00:29:13Et la deuxième journée, c'est le deuxième choix.
00:29:16Donc, c'est en gros la crème de la crème.
00:29:18Les meilleurs matchs de chaque journée,
00:29:20une fois sur deux, c'est sur Billin.
00:29:21Et le deuxième match.
00:29:22Voilà.
00:29:23Et le deuxième match qui est souvent équivalent au premier.
00:29:25Voilà.
00:29:26Donc, c'est quand même des premiers choix à chaque fois.
00:29:28Donc, Billin, il ne met pas 100 millions pour rien non plus.
00:29:30Non, non.
00:29:31Bien sûr.
00:29:32Je reviens sur l'idée que la Ligue pouvait éventuellement
00:29:34commercialiser ses images.
00:29:35Je ne sais pas si vous avez lu Jean-Michel Roussi.
00:29:38Vous avez l'air pour vous.
00:29:39Hein ?
00:29:40Non, non, non.
00:29:41Non, mais sur du long terme, je suis d'accord avec lui.
00:29:43Sur du long terme.
00:29:44Non, mais justement.
00:29:45C'est mieux que tes images, non ?
00:29:46Moi, c'est un modèle plutôt qui m'emballait.
00:29:49Mais Jean-Michel Roussi est président du Havre.
00:29:51Alors, il faut le rappeler, il était président de la chaîne
00:29:53« C'est foot » entre 2011 et 2012.
00:29:55Ça fait quoi, ça ?
00:29:56La Ligue et son président Frédéric Thierry, à l'époque,
00:29:58voulaient produire ces images.
00:30:00Alors, il faut dire que ce qu'ils proposaient,
00:30:02c'était quelques matchs de Ligue 2.
00:30:03Voilà.
00:30:04Il n'y avait pas de match de Ligue 1, tout ça.
00:30:05C'était 4 à 5 euros l'abonnement.
00:30:07Mais ils ont perdu 15 millions la première année.
00:30:0915 millions.
00:30:10Donc, ils ont fermé les écoutilles.
00:30:11Après, Binsport est arrivé dans le paysage audiovisuel français.
00:30:13Et puis, il y avait juste 330 000 abonnés.
00:30:16Et il nous dit, Jean-Michel Roussi,
00:30:19« Obtenir 2 millions d'abonnés en année 1
00:30:21avec 20 euros hors taxes,
00:30:23c'était 20 euros, on n'avait pas encore le tarif de 28 et quelques,
00:30:27c'est totalement illusoire. »
00:30:29Vous pensez que c'était aussi facile ?
00:30:30Mediapro, qui diffusait la Ligue 1, la Ligue des champions,
00:30:32la Ligue Europa, avait un accord avec Netflix,
00:30:34n'aurait pas continué.
00:30:35Donc, ce modèle-là, il est peut-être…
00:30:37C'est très dur de commercialiser sa chaîne.
00:30:38On rappelle qu'à l'époque, il y avait les Neymar, les Mbappé.
00:30:41Aujourd'hui, il y a…
00:30:43Il y a Colombo-Ali, quoi.
00:30:45Je veux dire, le spectacle est encore moins attirant, je trouve.
00:30:48Ça va être difficile, quand même, sur le modèle.
00:30:50C'est ce côté urgence financière qui fait que,
00:30:52si vous avez ce modèle-là,
00:30:54il faut que vous ayez une ligue ou des clubs
00:30:56qui ont les reins financièrement très solides.
00:30:58Ce n'est pas du tout le cas du football français,
00:31:00puisqu'on a été complètement exsangues à cause du Covid.
00:31:02Avec l'histoire CVC, il y a 13% puis 20% à donner aussi en bénéfices.
00:31:06Donc, il faut de l'argent frais tout de suite.
00:31:08Il ne faut pas attendre septembre qu'il y ait potentiellement
00:31:102 millions d'abonnés qui vont éventuellement payer 34 euros ou 27 euros.
00:31:14Et qui fait ce modèle-là dans les gros championnats européens ?
00:31:17D'avoir sa propre chaîne ?
00:31:18Personne.
00:31:20Je pense que les autres ne sont pas plus cons que nous.
00:31:22C'est trop risqué.
00:31:23Évidemment.
00:31:24C'est très compliqué de commercialiser sa propre chaîne.
00:31:26Ou alors, il faut avoir des reins hyper solides
00:31:28sur je ne sais pas combien de temps pour pérenniser.
00:31:30Ce n'est pas pour après-demain.
00:31:31Je veux dire, avant de rentrer dans tes frais, etc.,
00:31:33être à l'équilibre.
00:31:34Et encore une fois, c'est ce que je dis,
00:31:36c'est que tu n'as pas d'avance sur trésorerie.
00:31:38Tant que tu n'as pas le nombre d'abonnés nécessaire
00:31:42pour que ce soit pérenne…
00:31:45On parle de chaîne, c'est bien gentil.
00:31:47Mais on parle d'une chaîne qui, normalement,
00:31:49n'émet que trois jours par semaine.
00:31:51Sinon, pour les quatre autres jours,
00:31:53il faut produire des sacrés contenus.
00:31:55Il faut aller dans des clubs, il faut produire des images,
00:31:57il faut faire des interviews, faire des sujets, etc.
00:31:59C'est très dur.
00:32:00C'est colossal comme travail.
00:32:02J'ai un mathématicien en régie.
00:32:04Pierre Portolan.
00:32:05Très bien.
00:32:06Lui, il a fait les comptes.
00:32:07Non, il a fait les comptes, Pierre.
00:32:09Ça coûtera, donc, aux téléspectateurs,
00:32:11on va dire pour voir tout le foot,
00:32:13Ligue 1, Ligue 2, Coupe d'Europe et tout ça,
00:32:16ça coûte 89 euros aux consommateurs.
00:32:18Les téléspectateurs, s'ils veulent avoir tout.
00:32:2089 euros par mois…
00:32:22Est-ce qu'il n'est pas déjà éduqué
00:32:24avec ces 89 euros-là ?
00:32:26Je ne sais pas, mais en tout cas…
00:32:28Au moins, on a la somme.
00:32:29On a dépensé de foot depuis longtemps.
00:32:31Les malades de foot, ils te les mettent les quatre jours.
00:32:33Depuis longtemps.
00:32:34Les gens qui regardent quatre matches de foot par semaine…
00:32:36Ou ça pirate.
00:32:37Ou ça pirate.
00:32:38T'as interdit.
00:32:39Il y a l'IPTV qui prend de plus en plus de place.
00:32:42Hélas, mais c'est comme ça, c'est une réalité.
00:32:44Et aussi, la baisse des audiences.
00:32:46Parce qu'effectivement, il y a beaucoup de gens
00:32:48qui sont abonnés sur des bases déjà existantes.
00:32:50Parce qu'il y a plein d'abonnés déjà canals
00:32:52depuis historiquement.
00:32:54Il y a eu beaucoup de monde tout de suite en 2012
00:32:56avec leur offre pléthorique et très peu coûteuse
00:32:59à ce moment-là.
00:33:00Donc, si tu veux, ta base d'abonnés qui payait,
00:33:02elle était déjà existante.
00:33:03Mais là, pour refaire une base d'abonnés
00:33:05sur des channels qui n'existent pas encore,
00:33:08là, c'est compliqué d'attirer ces mêmes gens
00:33:12et de les faire se réengager.
00:33:13C'est ça qu'en fait, on compare toujours
00:33:15des bases qui étaient déjà existantes
00:33:16à des bases qu'il faut complètement créer.
00:33:18Aujourd'hui, le foot, ce n'est plus la même chose.
00:33:20Les gens ont moins d'appétit.
00:33:21On le voit bien, les audiences,
00:33:22elles sont en berne un peu partout.
00:33:24C'est très compliqué aujourd'hui.
00:33:25Donc, s'abonner et mettre 89 balles,
00:33:27ce n'est pas la même chose qu'avant.
00:33:28Avant, il y avait cette espèce d'enthousiasme,
00:33:30je trouve qu'il a baissé.
00:33:31Et ça, c'est vu sur l'euro.
00:33:32L'enthousiasme, il n'a pas baissé.
00:33:35Alors, peut-être pas sur la Ligue des champions,
00:33:36mais la Ligue des champions, c'est-à-dire...
00:33:37C'est Canal.
00:33:38Et c'est Canal.
00:33:39C'est Canal.
00:33:40Mais je pense qu'ils ont eu juste là-dessus, quand même.
00:33:42Oui.
00:33:43Ligue 2, Ligue 1...
00:33:44Bon, est-ce qu'on peut parler de miracle ?
00:33:45Ligue 2, ça sera Billin.
00:33:46On peut parler de miracle ou pas ?
00:33:47Fred Fassar.
00:33:48Timing, je pense qu'on dirait oui déjà.
00:33:50Fred.
00:33:51Timing.
00:33:52On appuie les droits sur les résultats.
00:33:55Bon, ben voilà.
00:33:56Victoire.
00:33:58Peut-on parler de miracle ?
00:33:59Oui.
00:34:01Alors, il est bon dans les quiz,
00:34:02il est bon dans les duels.
00:34:04Régis, vous voulez vraiment
00:34:06continuer à faire cette émission ?
00:34:07Il y en a un troisième, je crois, non ?
00:34:11Espagne-Angleterre.
00:34:14Silence rabais.
00:34:15Espagne-Angleterre.
00:34:16L'Angleterre a-t-elle l'équipe idéale pour battre l'Espagne ?
00:34:19C'est à peu près le même genre de question que vous avez posée
00:34:22juste avant le match France-Espagne,
00:34:24car la France et l'Angleterre, on va dire,
00:34:25présentent un peu des logiciels de jeu un peu communs,
00:34:28c'est-à-dire réduire l'adversaire à moindre situation,
00:34:32attaquer sur des coups.
00:34:34Et dans cet euro, il y a quand même une différence
00:34:36entre la France et l'Angleterre,
00:34:37c'est que, évidemment, les deux joueurs français,
00:34:39Mbappé et Griezmann, étaient complètement hors du coup.
00:34:42Alors, l'Angleterre a-t-elle l'équipe idéale
00:34:44pour battre l'Espagne ?
00:34:45Il y a cette question.
00:34:46De nouveau, chroniqueurs ne sont pas d'accord.
00:34:48Jingle.
00:34:50On change.
00:34:52Ah, l'émission commence avec rabais d'œil.
00:34:56L'Angleterre a-t-elle l'équipe idéale pour battre l'Espagne ?
00:35:00Yes, nous dit Sir Hapadu.
00:35:02On y va.
00:35:03Pourquoi ? Vous répondez oui.
00:35:04Quels sont vos arguments ?
00:35:06Oui, évidemment, l'équipe d'Espagne sera favorite.
00:35:09Elle l'est pour tout le monde.
00:35:10Mais je trouve que les Anglais ont des armes.
00:35:13Ils ont cette défense qui l'air de rien.
00:35:15Quoi qu'on en pense,
00:35:16il y a une défense qui est plus solide
00:35:17que celle de l'Allemagne, par exemple,
00:35:18que l'Espagne avait croisée en quart.
00:35:20Ils ont des individualités qui marchent mieux
00:35:22que l'équipe de France,
00:35:23que l'Espagne a dominée en demi.
00:35:25Et en plus, ils ont quelque chose,
00:35:28c'est qu'ils ont des remplaçants qui rentrent
00:35:29et qui sont assez impactants,
00:35:31qui font des différences.
00:35:32C'est un match qui va durer,
00:35:33dans un match où ils ont eu l'expérience
00:35:35d'une finale, ce que n'ont pas les Espagnols.
00:35:37Je pense que les Anglais sont bien armés
00:35:39pour faire tomber cette invincible Espagne.
00:35:41Non.
00:35:42Eric Rabaissaint-Mathel, bravo.
00:35:44Non, parce que cette équipe d'Espagne
00:35:46marche sur l'euro depuis le début.
00:35:49Vous avez la Croatie, l'Italie, l'Allemagne,
00:35:51la France qui est passée au travers.
00:35:54Je ne vois pas.
00:35:55Il y a des armes, évidemment, du côté anglais.
00:35:59Il y a des armes,
00:36:00est-ce qu'elles seront suffisantes
00:36:02pour battre cette équipe d'Espagne ?
00:36:04Je n'imagine pas du tout.
00:36:06Je pense que cette équipe d'Angleterre
00:36:08qui a été menée sur les trois derniers matchs
00:36:10et qui revient,
00:36:11alors il y a du cœur, évidemment,
00:36:12mais est-ce que ça va suffire contre l'Espagne ?
00:36:14Je ne suis pas sûr.
00:36:16Ok.
00:36:17Non.
00:36:18Et en plus, on a du cœur.
00:36:19Dave, on a pas du cœur.
00:36:20Au silence, Dave.
00:36:21C'est dingue, ça.
00:36:22Laissez le président.
00:36:23L'Espagne, non.
00:36:24Attention.
00:36:25Vous ne réclamez pas un carton.
00:36:26Non, pas du tout.
00:36:27Pas comme à votre brillante époque.
00:36:29Attention.
00:36:30Le président est demandé.
00:36:31Joe, rabais ou Dave ?
00:36:33Plus rabais.
00:36:34Sans déconner.
00:36:35Je trouve que même si les Anglais,
00:36:37c'était un peu mieux,
00:36:39pas beaucoup,
00:36:40c'était mieux en demi,
00:36:42je pense que l'Espagne a les armes.
00:36:43Parce que tous les arguments de Dave,
00:36:45tu peux les mettre pour les Espagnols aussi.
00:36:47Ils ont un beau banc aussi.
00:36:49Il manquait trois joueurs.
00:36:50Contre la France,
00:36:51on n'a pas vu la différence.
00:36:52Des joueurs qui sont rentrés.
00:36:54Campédry a été blessé.
00:36:55Olmo est rentré.
00:36:56Il a fait la différence.
00:36:58Sur sa rentrée contre les Allemands
00:37:00et après contre la France.
00:37:02Je ne trouve pas que défensivement,
00:37:04il met en avant la défense anglaise.
00:37:06Je ne la trouve pas si fantastique que ça.
00:37:08Je trouve qu'il y a des brèches
00:37:10qui sont trouvées,
00:37:12notamment par les Hollandais.
00:37:14Ils ont réussi à trouver quelques brèches.
00:37:16Je pense que l'Espagne, c'est au-dessus.
00:37:18Ça va plus vite.
00:37:19Il y a des joueurs avec des qualités supérieures.
00:37:21Je pense qu'ils peuvent faire mal à ces Anglais-là.
00:37:23Il y a un argument qui n'est pas reversé.
00:37:25Je dis non par rapport à l'équipe idéale.
00:37:28C'est l'expérience en finale.
00:37:30L'air de rien, une finale.
00:37:32Toi, tu sais ça bien mieux que nous.
00:37:34Une finale, c'est un match complètement différent.
00:37:36Les Anglais qui ont payé pour apprendre ça
00:37:38et qui ont mal géré cette finale.
00:37:40En plus, elle était à domicile
00:37:42il y a trois ans maintenant.
00:37:44Je pense que ça fait partie de l'apprentissage.
00:37:46De la même façon que les Bleus, en 2018,
00:37:48ont certainement bénéficié de leur finale.
00:37:50C'était tous les Anglais ?
00:37:52Il y en a beaucoup quand même.
00:37:54Pour beaucoup, ils étaient déjà là.
00:37:56Dans un rôle plus ou moins le même ou pas.
00:37:58En tout cas, il y en a une bonne partie
00:38:00de ce groupe qui était là.
00:38:02Le sectionneur était là.
00:38:04J'imagine qu'en termes d'approche,
00:38:06peut-être qu'ils vont avoir cet avantage-là.
00:38:08Après, il y a Bellingham.
00:38:10Tu parlais des stars.
00:38:12Bellingham met un but fantastique en huitième.
00:38:14Après, je ne vois pas le Bellingham du Real.
00:38:16Je trouve qu'il avait du mal
00:38:18sur le dernier match.
00:38:20Il a été à beaucoup mieux.
00:38:22Après, tu ne sais pas.
00:38:24Je trouve que l'Espagne, c'est quand même
00:38:26beaucoup plus complet et plus compact.
00:38:28Tu parlais du banc.
00:38:30Quand ça rentre, Merino a été décisif
00:38:32contre les Allemands.
00:38:34Et n'oubliez pas la malédiction américaine.
00:38:36C'est fabuleux.
00:38:38Il ne gagne jamais rien.
00:38:40Il y a Tottenham.
00:38:42Il ne gagne rien.
00:38:44Il voit Bayern et il se dit
00:38:46que ça fait 11 titres d'affilée.
00:38:48Il y a un truc qui m'a frappé
00:38:50avec l'Espagne.
00:38:52Y compris en huitième de finale
00:38:54contre la Géorgie.
00:38:56J'avais la chance d'être au Rhein Energie
00:38:58à Cologne avec les supporters espagnols
00:39:00dans le stade.
00:39:02J'étais très frappé parce que
00:39:04à la fois les fans espagnols et surtout sur le terrain
00:39:06sont menés par la Géorgie.
00:39:08C'est un peu comme l'Angleterre en 2016
00:39:10contre l'Islande. Vous êtes favori.
00:39:12Vous affrontez un outsider. Vous êtes mené.
00:39:14Autant il y avait la panique complète
00:39:16pour les Anglais contre l'Islande.
00:39:18Là, il y avait un calme.
00:39:20C'est quand même une équipe assez jeune globalement.
00:39:22Il y avait une sérénité.
00:39:28Même chose contre la France.
00:39:30L'Espagne,
00:39:32elle maîtrise.
00:39:34Même défensivement,
00:39:36elle a été dans la maîtrise.
00:39:38Elle m'a impressionné défensivement contre la France
00:39:40alors qu'on ne l'attendait pas forcément dans sa manière
00:39:42de cacher le ballon.
00:39:44De maîtriser, de ne même pas se projeter.
00:39:46De ne même pas forcément attaquer
00:39:48C'est un bon moment de maîtrise et de défensivement.
00:39:50Surtout de défensivement.
00:39:52Ils avaient une possession défensive.
00:39:54Je ne les ai jamais vus à aucun moment paniquer défensivement.
00:39:56Je crois que Gareth Susgate
00:39:58n'est pas tout à fait d'accord avec nous.
00:40:00Je crois.
00:40:02Nous avons passé la parole au sélectionneur.
00:40:04Il ne doit pas dire qu'on n'a pas l'équipe.
00:40:06Non, non.
00:40:08Sur les progrès de son équipe,
00:40:10lui les datent. On va dire non pas à la demi-finale.
00:40:12Mais Gareth Susgate,
00:40:14écoutez-le.
00:40:16De la victoire contre la Slovaquie en huitième de finale,
00:40:18je pense que la manière dont nous avons égalisé
00:40:20en fin de match, le fait que nous nous
00:40:22soyons qualifiés pour un quart de finale,
00:40:24le quatrième consécutif,
00:40:26est les signes d'une meilleure utilisation du ballon dans ce match également.
00:40:28Même s'il nous a fallu
00:40:30beaucoup de temps pour marquer,
00:40:32il y avait encore des éléments de notre jeu ce soir-là
00:40:34qui avaient fait un pas en avant.
00:40:36Je pense que c'est là que nous avons senti au sein de l'effectif
00:40:38un changement.
00:40:40A lui, il voit les progrès.
00:40:42Les changements sont arrivés quand il a fait 8 des changements.
00:40:44Pendant des minutes.
00:40:46Si Denis Vavreau, le défenseur slovac,
00:40:48il ne lâche pas son marquage de manière inexplicable
00:40:50sur le dernier ballon sur Bellingham,
00:40:52il n'est pas là à se gargariser.
00:40:54Dans la surface, à la dernière minute,
00:40:561m50.
00:40:58C'est inadmissible.
00:41:00Contre l'Allemagne, il passe au port nu.
00:41:02Il ne nous enfume pas.
00:41:04Vous mettez des scies qui vous arrangent.
00:41:06Franchement, ce n'est pas digne de vous Fred Verdier.
00:41:08Vous mettez des scies qui vous arrangent.
00:41:10Et des scies, et des scies, et des scies.
00:41:12Il n'y a pas des scies dans le match Espagne-Allemagne ?
00:41:14Il y a le corner direct de Shaqiri.
00:41:16Il le met sur l'équerre.
00:41:18Il est 2cm plus haut.
00:41:20Qu'est-ce qu'on dit ?
00:41:22On dit oui.
00:41:24Mbappé, ce 1 contre 1
00:41:26qu'il réussit 99 fois sur 100,
00:41:28ça tombe la fois où il ne le réussit pas
00:41:30contre l'Espagne.
00:41:32Tu parles de l'Espagne-Allemagne.
00:41:34Tu parles de l'Espagne-Allemagne.
00:41:36Tu parles de l'Espagne-Allemagne.
00:41:38Tu parles de l'Espagne-Allemagne.
00:41:40Tu parles de l'Espagne-Allemagne.
00:41:42Tu parles de l'Espagne-Allemagne.
00:41:44Même là, je les ai trouvés costauds les Espagnols.
00:41:46Parce que tu joues dans un pays haut.
00:41:48Tu mènes et tu te fais égaliser
00:41:50à la 89 ou 88.
00:41:52Ils arrivent quand même dans les prolongations
00:41:54à repartir de l'avant et à aller gagner ce match.
00:41:56C'est costaud aussi.
00:41:58On met en avant le côté technique.
00:42:00Mais il y a aussi un côté mental.
00:42:02Les mecs mentalement sont costauds aussi.
00:42:04Demain, ça fera 2-0 pour l'Angleterre.
00:42:06Je pense plutôt l'inverse.
00:42:08Tu parles de l'élimination de la France.
00:42:10Est-ce que c'est une élimination sans regrets ?
00:42:12Vous avez dit que c'est sans regrets.
00:42:14Parce que la France n'est jamais allée
00:42:16essayer de jouer un peu.
00:42:18Peut-être de tester cette défense
00:42:20qui peut-être vous semblait un peu
00:42:22plus friable, un peu plus jouable.
00:42:24L'Angleterre n'a pas plus d'arguments
00:42:26pour la tester.
00:42:28Carvara le normand.
00:42:30La défense de base.
00:42:32Ce n'est pas évident non plus.
00:42:34Je pense que les Espagnols, il faut essayer
00:42:36dans le sens du terme.
00:42:38Mais si tu les laisses jouer, parce qu'en 2e mi-temps,
00:42:40les Espagnols n'ont même pas essayé
00:42:42d'aller mettre ce 3e but presque.
00:42:44Ils l'ont fait une ou deux fois.
00:42:46Mais la plupart du temps, ils étaient dans la conservation.
00:42:48Et je ne trouve pas que
00:42:50la France soit allée les agresser
00:42:52pour essayer d'empêcher ça.
00:42:54Il y a une séquence de 3 minutes.
00:42:56Une séquence de 3 minutes de possession.
00:42:58Où tu te dis, qu'est-ce qu'ils font ? On les a regardés.
00:43:00Ils ne vont pas la chercher là-bas.
00:43:02C'est hallucinant quand même.
00:43:04Il n'a jamais pressé.
00:43:06Après, ils l'ont payé les armes physiquement.
00:43:08Je ne suis pas suivant.
00:43:10Il a raison.
00:43:12L'équipe de France, même en 2022,
00:43:14elle n'a jamais pressé personne.
00:43:16Même quand elle émanait 2-0, elle ne presse pas.
00:43:18Tu n'as jamais joué, peut-être en 2022,
00:43:20contre une équipe qui avait ce ballon en possession.
00:43:22Je suis d'accord.
00:43:24L'équipe d'Argentine, on a vu ce que ça a donné.
00:43:26Ça a été une boucherie pendant plus d'une heure.
00:43:28Mais il est là le truc.
00:43:30A part redébriefer les bleus.
00:43:32Sur cette équipe d'Espagne,
00:43:34que l'assise technique soit ce qu'elle est,
00:43:36qu'ils aient trouvé de la vitesse sur les côtés,
00:43:38on l'avait plus ou moins annoncé.
00:43:40On avait vu qu'il y avait un profil de joueur
00:43:42très différent.
00:43:44Moi, c'est vrai que c'est le calme
00:43:46de cette équipe.
00:43:48C'est ça qui me surprend.
00:43:50Il y en a qui est relativement calme et discret.
00:43:52C'est Régis Testelin.
00:43:54Il a pris deux tartes.
00:43:56Deux déroutes d'entrée.
00:43:58L'Angleterre a-t-elle l'équipe idéale
00:44:00pour battre l'Espagne ?
00:44:02C'est la première fois que vous me posez la question.
00:44:08Je suis du côté de Joe
00:44:10et du côté d'Eric.
00:44:12Je pense que l'Angleterre,
00:44:14c'est une équipe qui ressemble
00:44:16beaucoup à l'équipe de France.
00:44:18Assez solide derrière.
00:44:20Pas très inventif devant.
00:44:22Qui presse assez peu.
00:44:24Qui joue un peu en résistance.
00:44:26Un peu sur ses individualités.
00:44:28Ils ont une certaine montée en puissance
00:44:30depuis le début de l'Euro.
00:44:32Foden vient de faire son meilleur match.
00:44:34Cain arrive à marquer.
00:44:36Bellingham est moyen.
00:44:38Les individualités anglaises sont meilleures.
00:44:40Mais je pense qu'ils ne vont pas faire le poids.
00:44:42Je ne vois pas qui peut faire le poids
00:44:44dans le jeu sur 90 minutes
00:44:46face à une équipe comme l'Espagne.
00:44:48Qui joue entre les lignes.
00:44:50Qui se déplace comme personne ne se déplace.
00:44:52Qui a la possession défensive.
00:44:54Qui a des joueurs remarquables.
00:44:56Qui joue dans tous les systèmes de jeu.
00:44:58En contre-attaque, en possession,
00:45:00dans les intervalles.
00:45:02Je rejoins Geraud et Rabet.
00:45:04Je dis qu'il y a deux buts d'écart
00:45:06pour l'Espagne.
00:45:08J'ajouterais la fraîcheur physique.
00:45:10L'Espagne a un jour de plus
00:45:12de récupération.
00:45:14Ils ont joué une mi-temps
00:45:16contre la France.
00:45:18Les Espagnols ont eu un match
00:45:20qui n'était pas trop dur physiquement.
00:45:22Les Anglais sont allés chercher la victoire
00:45:24contre l'Italie.
00:45:26Prolongation contre la Suisse.
00:45:28Une demi-finale qui était loin
00:45:30d'être tout repos contre les Pays-Bas.
00:45:32Ça fait beaucoup d'efforts.
00:45:34Et pour Régis, il n'y aura pas de match.
00:45:36Il y a un argument
00:45:38que j'ai retenu
00:45:40chez Dave.
00:45:42C'est ce côté expérience des finales perdues.
00:45:44Par rapport à l'Euro 2021
00:45:46qu'ils ont perdu chez eux contre l'Italie.
00:45:48Il y avait une pression monstrueuse
00:45:50à l'extérieur du stade.
00:45:52Depuis un mois,
00:45:54l'Angleterre devait absolument gagner son Euro.
00:45:56Après, ils ont plutôt bien géré
00:45:58la pression sur leur match contre l'Italie.
00:46:00La finale était en Angleterre.
00:46:02Ils ont joué tout leur match.
00:46:04Ils ont passé tout l'Euro
00:46:06chez eux.
00:46:08Et ils étaient quand même portés
00:46:10par la patrie.
00:46:12À part les pénaltys, ils gèrent bien la pression.
00:46:14Je pense qu'à l'arrivée de la séance de tir au but,
00:46:16tout ça a fini par exploser.
00:46:18Je trouve fort que Sausiette apprenne
00:46:20de ses erreurs, malheureusement.
00:46:22Là, ils sont à l'étranger. Ils ne sont pas favoris du tout.
00:46:24Ils ont quand même quelques finales derrière eux.
00:46:26Ils ont moins de pression. Ils ne sont plus libérés.
00:46:28Je pense que sur la dimension psychologique,
00:46:30il y a moins de risques
00:46:32qui se crispent.
00:46:34Et les Espagnols se sont crispés contre la France.
00:46:36Ils se sont crispés pendant 20 minutes.
00:46:38Ils se sont crispés un peu pendant l'Allemagne.
00:46:40Ils ne se crispent pas longtemps.
00:46:42C'est pour ça que je n'y crois absolument pas.
00:46:44On a pris deux ou cinq tactiques contre l'Espagne.
00:46:46La France, franchement, ils sont dans la maîtrise.
00:46:48Ils font courir tout le monde.
00:46:50C'est pour ça qu'ils sont moins fatigués aussi.
00:46:52Ils font courir tout le monde.
00:46:54Quand Didier Deschamps fait les changements,
00:46:56fait sortir Dembélé pour Giroud,
00:46:58mais qu'il n'y a pas de centre pour Giroud.
00:47:00Ils ne l'ont pas vu venir, les Espagnols.
00:47:02C'était le centre fantôme.
00:47:04Sausiette, il a quand même un côté épicier
00:47:06qui va encore le rattraper demain.
00:47:08Il n'y a rien à faire.
00:47:10Il est sûr de lui.
00:47:12Vous faites une petite allergie à Sausiette.
00:47:14En demi-finale de Coupe du Monde,
00:47:16ils jouent la Croatie qui est sur les rotules.
00:47:18Ils ont la bénédiction d'ouvrir le score.
00:47:20Ça a été le coup franc de Prypierre.
00:47:22Et derrière, qu'est-ce qu'ils font ?
00:47:24Ils attendent, ils reculent, ils font les épiciers.
00:47:26Trois ans plus tard, Robelote en finale.
00:47:28Luc Chaud ouvre le score à domicile.
00:47:30Ils sont dix fois plus forts physiquement
00:47:32que les Italiens.
00:47:34Qu'est-ce qu'ils font ? La même bêtise.
00:47:36Ils les attendent à nouveau.
00:47:38Ils se font égaliser à nouveau.
00:47:40C'est le style de jeu de Fassgate.
00:47:42Je regarde le tableau d'affichage.
00:47:44Toutes les équipes qui mènent au score font plus ou moins ça.
00:47:46Pas autant.
00:47:48Pas à ce point-là. L'Espagne, jamais.
00:47:50L'Argentine n'a pas fait en finale de Coupe du Monde non plus.
00:47:52Ils passent le ballon derrière pendant 50 minutes.
00:47:54L'Argentine ne ferme pas boutique à 1-0.
00:47:56Pour le football, il faut que l'Espagne gagne demain.
00:47:58C'est ce qui s'est posé là.
00:48:00Pour les jeunes qui aiment le foot,
00:48:02il ne faut pas que les Anglais gagnent.
00:48:04Non.
00:48:06Oui, Dave.
00:48:08J'adore ce générique.
00:48:10Ici, ça ne gagne pas beaucoup.
00:48:12Consonne.
00:48:14On va mettre un peu d'ensemble.
00:48:16Il y a une malédiction.
00:48:18Vous allez jeter un voile pudique sur nous ?
00:48:20Non, certainement pas.
00:48:22Beningame Ballon d'Or.
00:48:24On posera une question par rapport à la course au Ballon d'Or.
00:48:26Ça tombe bien.
00:48:28On a David Fabiou qui fait partie du haut collège de France Toulouse.
00:48:30Regardez.
00:48:32Ce n'est pas lancé pour l'instant.
00:48:34Allez, à tout de suite.
00:48:42Beningame Ballon d'Or.
00:48:44On en parle dans quelques minutes.
00:48:46En compagnie d'Éric Rabessandratana.
00:48:4814 lettres.
00:48:50Verdi, Apadou.
00:48:52Nous, ce soir, on y coupe.
00:48:547 lettres.
00:48:56Beningame peut demain faire un sacré doublé.
00:48:58Déjà vainqueur de l'équipe des champions avec l'Oréal.
00:49:00Il pourrait être reçaclé.
00:49:02L'Euro avec l'Angleterre.
00:49:04La finale de l'Euro conditionne-t-elle le Ballon d'Or France Football ?
00:49:06Quelqu'un dans le big-pop a dit non.
00:49:08Je vous laisse la main.
00:49:10Non, Frédéric.
00:49:12Vous êtes le seul à dire non.
00:49:14On vous écoute.
00:49:16Après, on n'est pas d'accord.
00:49:18On en débat.
00:49:20Je vous ai mis la pression.
00:49:22Il a l'air surpris.
00:49:24Je suis toujours gêné
00:49:26quand un match conditionnerait
00:49:28l'attribution d'une récompense
00:49:30comme le Ballon d'Or.
00:49:32Zidane en 98.
00:49:34C'est facile à voir après coup.
00:49:3698, ce n'est pas l'Euro.
00:49:38Rien que de penser ça,
00:49:40ça dénigre toutes les autres compétitions dans le monde.
00:49:42Il n'y a que l'Euro.
00:49:44Il n'y a pas que l'Euro.
00:49:46Il y a la Copa América en ce moment même à côté.
00:49:48Qui vous dit que Messi
00:49:50ne va pas gagner un 70e Ballon d'Or
00:49:52en marquant deux pénaltys en finale
00:49:54ou en enveloppant un superbe coup franc ?
00:49:56Je ne suis pas dans le secret des votants.
00:49:58Je ne pense pas que les votants
00:50:00soient totalement insensibles
00:50:02à l'aura de Lionel Messi.
00:50:04Je ne pense pas que les votants
00:50:06soient insensibles à ce que fait Vinicius
00:50:08depuis le début de l'année avec le Real.
00:50:10Et ce qu'il peut faire aussi à partir du mois d'août
00:50:12ou du mois de septembre avec le Real.
00:50:14Il y a plusieurs choses.
00:50:16Et Bellingham, pour l'instant,
00:50:18à part son journée contre Acevaki,
00:50:20ne fait pas un très très bel Euro.
00:50:22Donc, il n'y a pas de raison tout d'un coup
00:50:24que demain il mette un doublé.
00:50:26S'il met un doublé ou le but de la victoire, pourquoi pas ?
00:50:28Mais je trouve que l'histoire n'est pas comme ça.
00:50:30C'est la saison, je crois maintenant.
00:50:32Oui, c'est la saison.
00:50:34Au mois de septembre, ça ne marche pas.
00:50:36Ça ne compte plus au mois de septembre.
00:50:38C'est pour le Ballon d'Or de l'année.
00:50:40On a eu un message d'un téléspectateur.
00:50:42C'est pour le 31 juillet.
00:50:44Alors, quel message ?
00:50:46C'est le message de Buenos Aires qui nous demande
00:50:48est-ce que Messi peut devenir le premier joueur
00:50:50n'évoluant pas en Europe à remporter le Ballon d'Or, messieurs ?
00:50:52C'est surtout une question pour Dave Apadou.
00:50:54Ce serait une première.
00:50:56Franchement, sur cette année,
00:50:58j'ai du mal à y croire parce que sa saison en MLS,
00:51:00même si elle n'est pas honteuse,
00:51:02sa Copa América n'est pas énorme.
00:51:04En fait, il s'est réveillé
00:51:06à partir de la demi-finale.
00:51:08Il a été bon ?
00:51:10Non, bien sûr.
00:51:12Pour le coup, le Ballon d'Or de Messi
00:51:14ne se jouerait uniquement sur la finale.
00:51:16En fait, s'il gagne 3-0,
00:51:18c'est l'Argentine-Colombie 3-0
00:51:20et qu'il met les 3.
00:51:22On peut se poser la question.
00:51:24Mais avant cette finale, tu ne peux pas te la poser.
00:51:26Je pense que la question pour Messi
00:51:28se posera surtout si il pousse jusque là en 2026.
00:51:30L'impact de la Coupe du Monde
00:51:32est quelque chose qui, pour le coup, n'a pas d'équivalent.
00:51:34C'est-à-dire qu'effectivement,
00:51:36Euro, Copa América,
00:51:38Ligue des champions, il peut y avoir un peu.
00:51:40Mais Messi n'a pas un impact sur les
00:51:42votants du Ballon d'Or ?
00:51:44Il en a eu 8 déjà.
00:51:46On est quand même quelqu'un
00:51:48sur un joueur qui,
00:51:50tout le reste de l'année, a été quasiment invisible
00:51:52parce que la MLS est très peu suivie, il me semble.
00:51:54Et sa Copa América
00:51:56a commencé vraiment très tard.
00:51:58Il ne l'a pas dominé.
00:52:00J'ai du mal à croire que juste sur une finale de Copa América,
00:52:02il puisse gagner le Ballon d'Or. Je ne peux pas le jurer.
00:52:04Mais franchement, j'ai du mal à y croire.
00:52:06Par contre, ce serait la Coupe du Monde,
00:52:08je pense que l'impact est supérieur.
00:52:10Bellingham, c'est pareil.
00:52:12Il a une balle de match demain, lui ?
00:52:14Pour moi, c'est pareil. C'est comme dit Régis.
00:52:16S'il met 2 buts, ou il est flamboyant dans la finale,
00:52:18la question peut se poser.
00:52:20Ça fait 4-5 mois que je ne retrouve pas le Bellingham
00:52:22qu'on a vu jusqu'à janvier-février.
00:52:24Depuis sa blessure
00:52:26contre le Barça en février dernier.
00:52:30Là, l'Euro,
00:52:32il fait un but,
00:52:34il met peut-être le but de l'Euro.
00:52:36Mais après, dans le reste des matchs,
00:52:38je ne le vois pas.
00:52:40Je pense qu'il a un coup d'éclat qui est un peu rentré
00:52:42dans la tête des observateurs
00:52:44sur tournée acrobatique à la dernière seconde
00:52:46qui sauve l'Angleterre, qui fait que le reste
00:52:48du parcours est celui-là.
00:52:50Il est quand même élu meilleur joueur de la Liga.
00:52:52Les gens se disent que pour une première saison,
00:52:54il a quand même marqué de son emprunt.
00:52:56Il a moins marqué la Ligue des champions,
00:52:58mais il est quand même dans l'histoire
00:53:00et il en est le vainqueur.
00:53:02Il a vraiment marqué la Liga
00:53:04sur les 5-6 premiers mois.
00:53:06Il est quand même élu meilleur joueur
00:53:08de la Liga.
00:53:10Je pense que dans le bilan,
00:53:12au final,
00:53:14si jamais il fait une grande finale
00:53:16demain,
00:53:18qu'il n'a pas ce premier titre,
00:53:20une grosse finale où il marque,
00:53:22après, il était quand même dans les favoris.
00:53:24J'avais fait un papier sur les
00:53:26ballons d'or potentiels
00:53:28en fonction de l'Euro, le jour d'ouverture de l'Euro.
00:53:30Il y avait Vinicius qui était tout en haut
00:53:32avec Bellingham. C'était les deux
00:53:34qui se détachaient. J'avais eu Vincent Garcia au téléphone.
00:53:36Bellingham
00:53:38et Vinicius.
00:53:40Les deux étaient devant.
00:53:42Après, il y avait des joueurs comme Rodri.
00:53:44Il y avait des joueurs comme Harry Kane.
00:53:46Il y avait évidemment Cristiano Ronaldo
00:53:48au cas où, pareil comme Messi.
00:53:50Il arrive en finale. Il met trois buts avec le coup.
00:53:52Là, c'est fini. On n'en parle plus.
00:53:54Quand même, il y a beaucoup de joueurs
00:53:56dans cette finale qui sont concernés
00:53:58par le trophée pour ce qu'ils ont fait
00:54:00avant l'Euro. Il y avait
00:54:02Bellingham, Rodri.
00:54:04Est-ce que c'est la saison ?
00:54:06Est-ce que c'est les titres ?
00:54:08Tu as plus tendance à penser
00:54:10que c'est les titres qui font la différence.
00:54:12Si Bellingham fait Liga,
00:54:14Ligue des champions, Euro...
00:54:16Le premier critère sont les performances individuelles.
00:54:18Donc, c'est les titres.
00:54:20Tu gagnes la Ligue des champions.
00:54:22Il fait une super saison
00:54:24avec l'Oréal.
00:54:26Je suis d'accord.
00:54:28Si en plus, il gagne l'Euro...
00:54:30Je pense qu'un profil comme Mathias Zammer
00:54:32qui a Ballon d'or en 1996 parce qu'il fait un super Euro
00:54:34n'est plus possible aujourd'hui.
00:54:36Un gars qui ne marque jamais,
00:54:38qui est soit défenseur central, soit mietteur indéfensif...
00:54:40C'est une grosse saison.
00:54:42Je ne discute pas ça.
00:54:44Je dis qu'aujourd'hui,
00:54:46je pense qu'il n'aurait pas le Ballon d'or.
00:54:48Je ne dis que ça.
00:54:50Tu as commencé en disant
00:54:52que juste en gagnant l'Euro,
00:54:54ça ne suffit pas.
00:54:56Je pense qu'il a fait une grosse saison aussi à l'époque.
00:54:58Un profil comme ça aujourd'hui...
00:55:00C'est un milieu offensif.
00:55:02Ce n'est pas indéfensif.
00:55:04Il faut se relayer quand même.
00:55:06Ce n'est pas un computer.
00:55:08Messieurs, on ferme la maison dans quelques minutes.
00:55:10Nous reverrons les images et l'attaque
00:55:12stratosphérique de Pogacar
00:55:14dans cette 13e étape.
00:55:4413.
00:55:46On en a dit 15.
00:55:48Erika Bresson, étant dans ton compagnie,
00:55:50Dave Apadou,
00:55:52Régis Testelin,
00:55:54et John Mikrou,
00:55:56il est chez lui.
00:55:58Il parle comme ça quand on ne l'écoute pas.
00:56:00Il casa, il soucasa.
00:56:02Le Minute Info est activé.
00:56:04Paul, bonsoir. Les droits de télé,
00:56:06avec un dernier coup de théâtre.
00:56:08Le retour de Bein Sport dans la dernière ligne droite,
00:56:10c'est une information. L'équipe les détaille avec vous.
00:56:12100 millions d'euros par saison
00:56:14pour un match par semaine.
00:56:16C'est l'offre qu'a formulée Bein Sport ce soir.
00:56:18C'est une information de nos confrères du journal L'Équipe.
00:56:20Pour résumer, Bein Sport se couplerait
00:56:22avec DAZN, ce qui rapporterait au total
00:56:24500 millions d'euros pour les droits français.
00:56:26Et l'autre offre
00:56:28est celle de la chaîne de la Ligue 1
00:56:30associée avec Warner Bros.
00:56:32En fonction des bénéfices de la chaîne,
00:56:34cela coûtera 28 euros pour les abonnés.
00:56:36En fonction des nombres d'abonnés
00:56:38de la chaîne, qui viendra évidemment
00:56:40capitaliser et donner un peu d'argent
00:56:42pour les clubs. La treizième étape du tour
00:56:44de France, Tadej Pogacar,
00:56:46triomphe au plein de la Ligue 1.
00:56:48Il a été agréable, le Slovène,
00:56:50ce samedi. Une attaque
00:56:52foudroyante à 4,6 km de l'arrivée.
00:56:54Une attaque tranchante qui va même
00:56:56s'avérer dévastatrice. Dans un premier temps,
00:56:58il va rejoindre un de ses lieutenants
00:57:00devant Adam Jets.
00:57:02On pense alors que Vingegaard va lisser
00:57:04un peu son effort et revenir, mais il n'en sera
00:57:06rien. Il ne reviendra même pas
00:57:08sur les portions les moins exigeantes
00:57:10de la pente. Au final, Pogacar a repris
00:57:1239 secondes à Jonas Vingegaard
00:57:14et 1 minute 10 à Remko Evenepoel.
00:57:16Au classement général, Pogacar compte
00:57:18désormais presque 2 minutes d'avance sur Vingegaard.
00:57:20Une 57 pour être précis.
00:57:22Barbara Krejcikova
00:57:24triomphe à Wimbledon.
00:57:26La nouvelle reine de Wimbledon est check
00:57:28dans une finale accrochée face à l'italienne
00:57:30Paolini. La 32e joueuse mondiale
00:57:32a eu les nerfs solides. Une victoire
00:57:34en 3-7, 6-2, 2-6,
00:57:364 pour s'adjuger son premier Wimbledon.
00:57:38Elle qui n'avait jamais dépassé le cap
00:57:40des huitièmes de finale. Crisper
00:57:42au moment de conclure, Krejcikova a dû écarter
00:57:44deux balles de débrec avant de conclure sur
00:57:46une troisième balle de titre. Il s'agit d'une
00:57:48véritable renaissance pour la check, 3 ans
00:57:50après son succès à Roland-Garros.
00:57:52Désillusion en revanche pour Paolini, après
00:57:54sa finale perdue il y a un mois à Roland-Garros.
00:57:56C'est une surprise Fred Verdier ?
00:57:58C'est colossal. Les deux
00:58:00en finale, c'est une surprise colossale.
00:58:02En plus, ce n'est pas du tout des jeunes joueuses. Elles ont 28 ans
00:58:04l'une et l'autre. Paolini
00:58:06n'avait jamais gagné un match sur gazon.
00:58:08Tous circuits confondus à 28 piges.
00:58:10Là, elle va en finale. Elle va en finale avant
00:58:12à Roland-Garros. En début de saison, vous vous dites
00:58:14sur Wimbledon, je vois bien Krejcikova
00:58:16contre Paolini, mais
00:58:18on vous met un entonnoir sur la tête et
00:58:20on vous transfère direct à la ville.
00:58:22La finale programmée chez les hommes
00:58:24s'annonce. C'est Djokovic contre Alcaraz
00:58:26et c'est demain. C'est demain et l'histoire
00:58:28est même en jeu ce dimanche d'un côté
00:58:30Novak Djokovic qui est en quête d'un
00:58:32huitième titre à Wimbledon qui rejoindrait
00:58:34Roger Federer et de l'autre, on a
00:58:36Carlos Alcaraz, monsieur 100%
00:58:38en finale, trois victoires en trois matchs
00:58:40et entre les deux joueurs, beaucoup de points communs
00:58:42c'est ce qu'a déclaré Novak Djokovic.
00:58:44Je vois beaucoup de similitudes entre lui et moi
00:58:46en termes de capacité d'adaptation et d'ajustement
00:58:48à la surface. C'est un joueur très
00:58:50polyvalent, très complet. Ce qu'il a fait
00:58:52à un si jeune âge est impressionnant.
00:58:54J'ai dit sur le cours et nous partageons tous
00:58:56la même opinion qu'il va gagner de nombreux grands chelèmes
00:58:58dans sa carrière. Pas dimanche, j'espère.
00:59:00Alcaraz est tenant du titre, vient
00:59:02d'empocher Roland Garros. Alcaraz est-il
00:59:04forcément favori ? C'est le débat du Minute Info.
00:59:06Jingle, s'il vous plaît, en régie.
00:59:08Et nos deux spécialistes
00:59:10de la petite balle jaune vont s'opposer.
00:59:12Oui, Régis
00:59:14Testelin, et il se bac.
00:59:16Non, Fred Verdier.
00:59:18Régis, oui.
00:59:20Laissez-lui la main.
00:59:22Je vous sens
00:59:24sous l'emprise de Fred Verdier.
00:59:26Alcaraz est tenant du titre,
00:59:28mais il vient de gagner, est-ce qu'il est forcément favori ?
00:59:30Non, Fred, à vous de jouer.
00:59:32Comment on peut être forcément
00:59:34favori quand on affronte Novak Djokovic
00:59:36en finale des grands chelèmes ?
00:59:38C'est impossible, c'est n'importe quoi.
00:59:40Alcaraz, qu'on se comprenne bien,
00:59:42je suis fanatique absolu, c'est une bénédiction
00:59:44ce qu'on voit, c'est phénoménal.
00:59:46Mais il ne peut pas être forcément favori
00:59:48quand on voit d'où vient Djokovic.
00:59:50Il a 37 ballets, c'est sa
00:59:5237e finale des grands chelèmes.
00:59:54C'est juste paranormal, c'est un revenant,
00:59:56c'est un survivant.
00:59:58Il banalise le mot exploit.
01:00:00Il est évidemment monstrueux.
01:00:02En retour de service notamment, il a dégoûté Lorenzo Musetti,
01:00:04il a eu 3-7 à Musetti, 3-7 à Rooneux.
01:00:06Voilà, il n'est certainement pas
01:00:08outsider.
01:00:1030 secondes, c'est oui pour Régis Testelin.
01:00:12Non, j'ai répondu qu'il était favori
01:00:14parce qu'à mon avis, il l'est.
01:00:16Les deux joueurs sont très proches l'un de l'autre.
01:00:18Mais ce qui fait la différence à ce niveau-là,
01:00:20c'est l'ascendant psychologique.
01:00:22En ce moment, Alcaraz a l'ascendant psychologique
01:00:24sur Djokovic. Il vient de gagner Roland-Garros.
01:00:26Il l'a battu en finale à Wimbledon l'an passé.
01:00:28Et quand on est comme ça, c'est dans la tête
01:00:30que ça se joue et dans l'ascendant qu'on a.
01:00:32Et puis, le dernier argument, c'est par rapport
01:00:34à Fred qui nous avait vendu Rublev
01:00:36comme vainqueur de Roland-Garros alors que
01:00:38j'avais lisé sur Alcaraz
01:00:40à juste titre et que je préfère faire confiance
01:00:42à mon expertise plutôt qu'à la sienne.
01:00:44Oh !
01:00:46Ça va bien, cela, messieurs-dames !
01:00:50Le torchon brûle
01:00:52entre Vernier et Tesla. J'adore !
01:00:54J'adore !
01:00:56C'est toi !
01:00:58C'est pas ta voix !
01:01:00J'entends mal !
01:01:02Ça t'a plu ou pas ?
01:01:04Je suis très déçu !
01:01:06Président, à vous de jouer !
01:01:08C'est le forcément
01:01:10qui est un peu gênant.
01:01:12Après, je trouve qu'il est favori
01:01:14par rapport à tout ce qui a été dit.
01:01:16C'est juste, mais il y a aussi le fait que
01:01:18Djoko a été opéré
01:01:20il n'y a pas longtemps.
01:01:22Je ne sais pas si tu trouves qu'il n'y a aucun souci
01:01:24avec son genou.
01:01:26Vu comme il bouge, se déplace,
01:01:28il est bas sur les cannes.
01:01:30Tout ce qu'il fait est magnifique.
01:01:32Moi, je le mettrais favori à Alcaraz.
01:01:34Ou plutôt oui.
01:01:36Djokovic est-il redevenu Djokovic ?
01:01:38Entre Roland-Garros qu'il a abandonné,
01:01:40Opérations, il n'a toujours pas de titre
01:01:42en 2024.
01:01:44Est-ce que là, Djokovic
01:01:46avance cette finale ?
01:01:48Le truc qu'on aperçoit souvent
01:01:50avec Djokovic, c'est qu'à la limite,
01:01:52il peut inquiéter sur les deux premiers tours,
01:01:54trois premiers tours.
01:01:56Et là, quand il se met en mode compétition,
01:01:58en mode requin,
01:02:00le voir aller chercher le public,
01:02:02aller dans le conflit direct,
01:02:04ne plus jouer de rôle.
01:02:06On sent qu'il n'en a rien à battre
01:02:08de toutes ces histoires.
01:02:10Il a compris qu'il n'est pas...
01:02:12Il ne fait plus des baisers comme ça ?
01:02:14Non, c'est fini ça.
01:02:16Tout ça, c'est un peu terminé.
01:02:18Avant, il voulait être aimé par tout le monde.
01:02:20Il s'est rendu compte qu'il n'était pas aimé
01:02:22par rapport à Federer et Nadal.
01:02:24Il en avait pris son parti.
01:02:26Et là, il voit arriver Alcaraz.
01:02:28On préfère Alcaraz à Djokovic.
01:02:30Maintenant, il bat Rouneux.
01:02:32Il y a des gens dans le public qui sont pro-Rouneux
01:02:34et qui en font beaucoup trop en faisant
01:02:36« Rouneux, Rouneux », même quand Djokovic faisait des fautes,
01:02:38ce qui ne se fait pas du tout.
01:02:40A la fin du match, plutôt que de faire un discours mièvre
01:02:42en disant « Je ne m'en serais jamais sorti sans vous,
01:02:44je suis très content », il commence à dire
01:02:46« I hope you have a good night, good night ».
01:02:48Il a chambré le public.
01:02:50Le journaliste a essayé de rattraper un peu le truc en disant
01:02:52« Non, non, je crois qu'il soutenait vraiment Rouneux ».
01:02:54Il leur a dit « Non, non, non, pas du tout. J'ai 20 ans de circuit,
01:02:56vous n'allez pas me la faire. Ils étaient contre moi,
01:02:58mais ce n'est pas grave. J'ai joué dans des ambiances
01:03:00beaucoup plus difficiles. »
01:03:02Ça vous plaît, ça de s'inséreter ?
01:03:04Oui, parce qu'il assume enfin ce qu'il est
01:03:06et il n'en a rien à battre. Il se dit « Maintenant, j'y vais.
01:03:08Ce qui m'intéresse, c'est les JO, c'est Wimbledon,
01:03:10c'est le 25e Grand Slem. Je suis prêt, je suis en Cannes.
01:03:12Et vous allez voir ce que vous allez voir.
01:03:14Je trouve qu'il y a une petite réserve quand même.
01:03:16Il ne peut pas y avoir de réserve.
01:03:18C'est déjà exceptionnel qu'ils soient en finale
01:03:20alors que c'est le 5 juin qu'il s'est fait opérer.
01:03:22Le 4.
01:03:24Le 4, oui.
01:03:26Si c'est le 4, ça va, il avait le temps.
01:03:28Ce que je veux dire, c'est qu'il y a quand même
01:03:30deux joueurs qui sont très au-dessus du lot
01:03:32depuis le début de la saison.
01:03:34C'est Sineur et Alcaraz.
01:03:36Et Sineur l'a massacré
01:03:38à l'Open d'Australie
01:03:40et Alcaraz l'a eu au finish l'année dernière
01:03:42à Wimbledon.
01:03:44Depuis le début de l'année,
01:03:46il n'a pas gagné de titres.
01:03:48Et là, ce retour à Wimbledon, l'air de rien,
01:03:50il a eu un tableau extrêmement favorable
01:03:52qu'il fallait prendre, mais qui était quand même très favorable.
01:03:54Mais la vraie échéance
01:03:56pour lui, c'est de rebattre
01:03:58un type comme Sineur qui n'est plus là
01:04:00ou un type comme Alcaraz
01:04:02qui sera son adversaire demain.
01:04:04Je trouve qu'il y a un océan entre
01:04:06ce que tu peux faire contre Muzeti,
01:04:08Runeu depuis deux ans,
01:04:10c'est n'importe quoi, et Alcaraz
01:04:12qui est à mon avis la valeur étalon.
01:04:14Moi pour l'instant, j'ai encore cette réserve
01:04:16sur est-ce que c'est le meilleur Dioco.
01:04:18Tu valides ?
01:04:20Oui, mais simplement, tu crois quand même qu'il en a les moyens demain
01:04:22ou tu penses qu'il n'en a pas les moyens Dioco ?
01:04:24Régis m'a convaincu.
01:04:26Régis a-t-il convaincu ?
01:04:28Ben non.
01:04:30C'est pas mal.
01:04:32C'est un équilibre.
01:04:34C'est l'argument d'une grande bassesse.
01:04:38L'Argentine
01:04:40s'impose contre la France
01:04:42ce soir à 33h25.
01:04:44On parle évidemment du 15 de France.
01:04:46C'est dans un contexte pesant
01:04:48et tendu avec toute l'actualité autour de ce 15 de France.
01:04:50Ça a pourtant bien démarré pour les Bleus
01:04:52grâce à un essai de Baptiste Seurin,
01:04:54le capitaine, et le demi de mêlée
01:04:56du RCT. L'Argentine qui va ensuite
01:04:58mener 21-10 à la pause grâce
01:05:00à l'essai de Santiago Carreras.
01:05:04Il réalise un vrai
01:05:06chantier.
01:05:08Ensuite, les Bleus vont repasser devant grâce à une entame
01:05:10parfaite en seconde période, l'essai de Théo
01:05:12Actis-Augbet, l'éliée de la section
01:05:14paloise. En supériorité numérique
01:05:16en fin de match, l'Argentine va s'imposer grâce à
01:05:18un doublé de son pilier Thomas Gaillot.
01:05:20La fin du tournoi est cauchemardesque pour les Bleus
01:05:22en raison des propos racistes de Melvin Jaminet
01:05:24et de la mise en examen d'Hugo
01:05:26Horadou et Oscar Gégou pour viol
01:05:28aggravé. Les deux joueurs sont toujours présumés
01:05:30innocents. Les deux équipes de France devant le
01:05:32ballon joué aujourd'hui, on a les droits
01:05:34évidemment, il y en a une qui a gagné, l'autre qui a perdu.
01:05:36Il y en a une qui a gagné, c'est l'équipe de France
01:05:38féminine de handball et on va commencer par leur belle victoire
01:05:40face au Angola.
01:05:42Une victoire 32-20, très sérieux
01:05:44surtout les performances des deux
01:05:46gardiennes qui sont à mettre à l'honneur.
01:05:48Tout d'abord Laura Glauser en première période
01:05:50et Atadou Sakho en deuxième.
01:05:52Un bilan positif dans cette prépa
01:05:54avant les JO de Paris, deux victoires et une défaite.
01:05:56Les coéquipiers d'Alicia Tout Blanc débuteront
01:05:58leur tournoi olympique le 25 juillet prochain
01:06:00face à la Hongrie.
01:06:02Et chez les hommes, c'est une défaite
01:06:04de la bande de Nikola Karabatic
01:06:06en Allemagne, 33-30.
01:06:08Nikola Karabatic
01:06:10qui a même reçu un hommage.
01:06:12Lui qui a passé 4 ans sous les couleurs de Kiel.
01:06:14Et les hommes de Guillaume Gilles
01:06:16ont buté sur David Spadecheux
01:06:18avant de subir la foudre de Marco Ghergic
01:06:20demi-centre de 20 ans.
01:06:22Prochain rendez-vous pour les Bleus ce mercredi
01:06:24face à la Croatie, ce sera à Chartres et ce sera
01:06:26également à suivre en direct sur la chaîne d'équipe.
01:06:28On a les droits !
01:06:30J'adore !
01:06:32Je crois qu'on va encore entendre Jacques Villon.
01:06:34Est-ce que des Français sont illustrés en triathlon ?
01:06:36On a les droits !
01:06:38C'était Cassandre Beaugrand qui s'est illustré.
01:06:40Ça sera d'ailleurs une grande chance de médaille
01:06:42aux JO de Paris. Après Rome, la Française s'est imposée
01:06:44à Hambourg à 18 jours du triathlon
01:06:46au jeu de Paris. La triathlète de 27 ans
01:06:48a fait la différence dans la partie de course à pied.
01:06:50Je vous propose de regarder la fin de la course
01:06:52dans les conditions du direct avec Grégory Rouault
01:06:54et Georges Quirineau au commentaire.
01:06:56Et Cassandre Beaugrand juste après.
01:07:26C'est bien de garder le rythme, même si dans les deux semaines, j'ai repris mon repère.
01:07:28C'est vrai que c'est de la confiance en plus pour les deux semaines.
01:07:56Le triathlète n'a pas été les seuls à mettre la tête dans l'eau ce samedi.
01:07:58Et non, et ce sera même à jamais la première.
01:08:00Ce samedi, Amélie Oudéa Castera a plongé
01:08:02dans la scène à moins de deux semaines
01:08:04des Jeux de Paris.
01:08:06Entre le pont Alexandre III et les Invalides,
01:08:08la ministre a pu effectuer quelques longueurs.
01:08:10Elle a même déclaré
01:08:12qu'on avait dit qu'on serait prêt et on l'est
01:08:14chez nos confrères d'RMC.
01:08:16C'est vraiment génial de se dire qu'en fait,
01:08:18c'est pas le cas.
01:08:20C'est pas le cas.
01:08:22C'est pas le cas.
01:08:24Mais c'est vraiment génial de se dire
01:08:26qu'en héritage, tous les franciliens,
01:08:28les français et les habitants du monde entier
01:08:30vont pouvoir profiter de ça.
01:08:32C'est extraordinaire.
01:08:34De se dire que grâce aux Jeux, on l'a fait.
01:08:36C'est hyper puissant.
01:08:38C'est de l'émotion.
01:08:40Elle a dit que la scène était douce.
01:08:42C'est la première
01:08:44personne à plonger,
01:08:46on attend Emmanuel Macron.
01:08:48Emmanuel Macron qui va pas tarder normalement.
01:08:50C'est une promesse qu'il a tenue il y a quelques semaines
01:08:52Normalement, mercredi, ce sera la maire de Paris, Anne Hidalgo.
01:08:54Je suis rassuré.
01:08:55Il me donne le niveau promesse depuis 7 ans.
01:09:02Moi, je crois qu'il a pris un mont Bouillon, il y a quelques semaines, désormais.
01:09:05Ouh là !
01:09:07Où est la flamme ?
01:09:08La flamme, elle est du côté de Troyes, avant d'arriver à Paris, demain, pour le traditionnel 14 juillet.
01:09:13Du côté de Troyes, on a pu recevoir plusieurs célébrités, dont Gaëtan Thiliné, la joueuse de football.
01:09:19Et le chanderon a été allumé par Claude Gameau, 91 ans et ancien sabreur français.
01:09:24L'escrimeur a participé à deux Olympiades, celles de 1956 et 1960.
01:09:31Il porte bon.
01:09:32Il a 93 ans, monsieur.
01:09:33Il a 93 ans.
01:09:34Il a 91 ans.
01:09:35Il était vif, hein.
01:09:36Il était vif.
01:09:37Le programme de la chaîne d'équipe, demain, on a les droits, donc.
01:09:40Et on a les droits.
01:09:41Et dès 16h25, vous pouvez suivre les 6 heures de Sao Paulo, ce sera en direct sur la chaîne.
01:09:45D'ailleurs, Bruce Joani est avec nous, il a suivi les qualifications directement du Brésil.
01:09:49Bruce, bonsoir.
01:09:50Dites-nous qui partira en pôle position demain.
01:09:54Alors, demain, ça change un petit peu.
01:09:56C'est Toyota qui part en pôle position.
01:09:58Et puis, pas seulement en pôle position, puisqu'ils ont trusté la première ligne.
01:10:02C'est Kamui Kobayashi qui a fait le meilleur temps sur la voiture avec Dick De Vries et avec Mike Conway, qui est de retour.
01:10:10Et puis, la deuxième voiture, la deuxième Toyota qui est venue truster la première ligne.
01:10:16Merci beaucoup, Bruce.
01:10:17Et puis, la suite du programme, ce sera évidemment la demi-finale U20 en rugby, la France contre la Nouvelle-Zélande.
01:10:22Toujours sur la chaîne l'équipe.
01:10:23Et on aura également l'équipe de la mi-temps pour débriefer cette première période entre l'Espagne et l'Angleterre.
01:10:28Et le débrief dans l'équipe du soir, juste après.
01:10:30Ah bon ? Je n'étais pas au courant.
01:10:34L'actualité du Mercato.
01:10:35Un petit tour du propriétaire.
01:10:36Ça s'appelle le Mercato Express.
01:10:38Quelques informations et des commentaires de nos chroniqueurs.
01:10:43Georges Mikotadze est à Monaco pour signer son contrat.
01:10:4520 millions dans les caisses du FC Metz.
01:10:47Avez-vous un doute sur sa capacité à s'imposer sur l'euro chez Régis Testelin ?
01:10:52Non.
01:10:53Non, parce que je trouve qu'à l'euro, il a montré quand même qu'il avait le niveau.
01:10:56C'est quand même un révélateur, l'euro.
01:10:58Il vient remplacer Wissam Benyeder, qui s'en va.
01:11:01C'est un vrai numéro 9.
01:11:03Différent de Benyeder, mais je pense que c'est un vrai bon coup.
01:11:05Il ne le paye pas trop cher en plus.
01:11:08C'est un joueur qui a beaucoup de caractère, qui est assez technique,
01:11:11qui sait faire pas mal de choses.
01:11:13Et puis, il y a Mbolo, il y a Balogun.
01:11:15Donc, je pense qu'avec ces trois-là, il y a tout ce qu'il faut pour affronter la Ligue des Champions.
01:11:19Info, Nabil Djelic, l'Atletico de Madrid sur Youssou Fofana.
01:11:23Le monégasque, il est déjà courtusier par la Juve et le Milan.
01:11:27Fofana, de toute façon, lui, il s'en va cet été, Régis.
01:11:31Oui, c'est prévu.
01:11:33Mais il y avait le PSG qui était dessus à une époque.
01:11:35Ils se sont retirés, visiblement.
01:11:37C'est quand même un joueur qui apporte pas mal de garanties, je trouve.
01:11:40C'est un profil qui peut vraiment intéresser Paris.
01:11:43Après, je sais pas si, en termes de transfert, je sais pas comment ça pourrait se passer.
01:11:48Mais oui, s'il y a El Real dans la boucle, ça va être dur de garder.
01:11:53L'Atletico de Madrid, pas El Real de Madrid.
01:11:56Dernière minute également, j'ai vu que vous en parliez.
01:11:59C'est Moussa Diaby qui pourrait quitter Aston Villa pour l'Arabie Saoudite.
01:12:0213 millions par saison, ce sera en salaire.
01:12:0613 millions, contrat de 5 ans.
01:12:09C'est la source El Cheinguito.
01:12:11Moussa Diaby vient de fêter ses 25 ans.
01:12:14Ça fait un contrat de 65 millions d'euros.
01:12:16Vous vous rendez compte ?
01:12:17C'est triste.
01:12:18Moi, ça me désespère.
01:12:19On peut être désespéré, mais ça fait un contrat de 65 millions d'euros.
01:12:22On parle d'un joueur qui est international français, qui a 25 ans, qui vit pas sous les ponts.
01:12:27Il est salaire Première Ligue, donc à mon avis, très élevé, ça va bien.
01:12:31Après, je sais pas, il fait ses choix, évidemment.
01:12:36Moi, j'ai le droit de regretter que ce joueur-là, qui est dans ses plus belles années théoriquement,
01:12:41fasse ce choix-là, où tu t'exiles et tu t'enfermes.
01:12:46Tu es dans le meilleur championnat du monde, qui va jouer la Ligue des champions,
01:12:49qui plus est, on parle de ça, d'Aston Villa, avec un super coach, super projet, etc.
01:12:53Tu perds toutes ces émotions-là, ce potentiel plaisir,
01:12:57pour aller dans un championnat où il n'y en aura aucun.
01:12:59On va demander à nos amis footballeurs, c'est des choses qu'on peut pas refuser.
01:13:0513 millions par saison.
01:13:08Après, c'est en ton âme et conscience.
01:13:11Comment tu vois le football ?
01:13:14Après, j'imagine qu'il n'est pas dans le besoin aujourd'hui financièrement.
01:13:18Donc, faire ce choix-là, je trouve ça dommage.
01:13:21Parce qu'à 25 ans, je trouve ça vraiment dommage.
01:13:24Il y a eu d'autres exemples, même plus jeunes.
01:13:28On est sur une autre mentalité à notre époque.
01:13:31Je parle comme un vieux, mais à notre époque, c'est vrai,
01:13:34il y avait beaucoup plus de passion et d'envie de jouer au football
01:13:37que de tout de suite gagner de l'argent.
01:13:39Et c'est ça qui est dommage. Je comprends le principe.
01:13:42Ça n'existait pas, Eric.
01:13:43Je sais, mais je comprends le principe.
01:13:45Eric, j'ai un petit coup de baguette magique, paf !
01:13:48Il y a 25 ans, je vous offre 13 millions de salaires par saison.
01:13:52C'est sûr. Je suis d'accord, je suis réfléchi.
01:13:56Evidemment, tu réfléchis, mais après, je veux dire…
01:13:59Moi, je trouve ça dommage. En termes de football, je trouve ça dommage.
01:14:02Après, c'est difficile de répondre à leur place, parce qu'on n'a pas vécu ça.
01:14:05On n'a pas vécu des sommes aussi.
01:14:06Alors après, ça dépend.
01:14:07S'ils prennent 2 millions par an et on lui propose 13,
01:14:09je peux comprendre qu'ils puissent réfléchir à y aller.
01:14:12Si par contre, ils passent de 9 à 13,
01:14:14moi, je suis d'accord avec Dave,
01:14:16si tu gagnes 9, 10 millions, 8 millions,
01:14:19ça ne change pas une vie.
01:14:24Si ça change une vie, la vie que tu vas vivre là-bas, elle va changer.
01:14:28Ce n'est pas forcément dans le bon sens.
01:14:30Comme dit Dave, tu es à Aston Villa, tu vas jouer avec des champions.
01:14:33Alors peut-être que c'est aussi un coup des agents.
01:14:36Peut-être qu'il a une négociation avec Aston Villa
01:14:38et qu'il veut peut-être avoir un certain montant.
01:14:40Ça peut être un coup.
01:14:41Non, je n'en sais rien.
01:14:42Après, on en a parlé.
01:14:44Contrairement au film Le Parrain, vous savez la fameuse phrase
01:14:46« je vais lui faire une offre qui n'est pas possible de refuser ».
01:14:49C'est possible de refuser les offres d'Arabie Saoudite.
01:14:52Plein de joueurs l'ont fait.
01:14:53Alexandre Lacazette l'a fait très récemment.
01:14:55Kingsley Coman l'a fait la saison dernière.
01:14:56Bien plus vieux.
01:14:57Plus vieux, mais des jeunes aussi.
01:14:59Coman qui est un peu plus vieux que Diaby.
01:15:01On a eu aussi Rodrigo De Paul qui a refusé un Pondor de l'Arabie Saoudite.
01:15:05Unaïs Simon a refusé l'Arabie Saoudite.
01:15:07Messi, bien sûr.
01:15:08Oui, mais sans allusion.
01:15:09Bappé aussi a refusé.
01:15:11Mais Messi et Bappé, ils ont quand même d'autres options
01:15:13qui sont aussi assez rémunératrices.
01:15:14Mais des garçons comme Unaïs Simon, comme De Paul, comme Morata,
01:15:18ils ont tous refusé Lacazette.
01:15:20Ils n'ont pas forcément refusé pour passer de 10 millions à 14 millions.
01:15:23Ils ont refusé pour beaucoup moins.
01:15:25Même Bappé a refusé.
01:15:26Oui, mais c'est assez admirable.
01:15:28Ça montre que c'est possible de refuser les Pondors.
01:15:31Quand Moussa Diaby part à Aston Villa, la saison dernière,
01:15:34il y a déjà Al Nasser qui tape à la porte.
01:15:36Et le salaire que touche actuellement Moussa Diaby,
01:15:38selon nos informations, c'est 7,9 millions d'euros par saison.
01:15:42Donc il passerait à peu près de 8 à 13.
01:15:46Et vraiment, ça change une vie.
01:15:48De 8 à 13, je veux dire.
01:15:50Tu parles de 100 000 balles ou 1 million, je n'en sais rien.
01:15:55De 8 à 13, vraiment, le gap est si extraordinaire
01:15:59que tu te prives du meilleur championnat du monde,
01:16:02de la Ligue des champions.
01:16:03En plus de ça, c'est surtout ce que tu perds sportivement.
01:16:05Il y a ce côté-là financier, mais aussi le côté
01:16:09les matchs que tu joues en Ligue des champions, c'est quand même magique.
01:16:11Mais exactement, ça n'a pas d'équivalent.
01:16:13Moussa Diaby devrait…
01:16:16Bon, ben voilà.
01:16:18Très bien, il fait ses choix, effectivement.
01:16:20Mais nous, on a le droit d'être…
01:16:21C'est une proposition indécente.
01:16:22Je ne saurais pas répondre, en fait.
01:16:24Je ne saurais pas répondre, je ne sais pas.
01:16:26Il est 13 millions.
01:16:27Je ne sais pas.
01:16:28De 8 à 13.
01:16:29De 8 à 13, vous croyez vraiment ?
01:16:30Ce n'est pas de 1 à 13.
01:16:31Ce n'est pas de 8.
01:16:32S'il gagne 8, on lui propose 40 par an.
01:16:34Oui, c'est sûr que c'est difficile de refuser.
01:16:36De 8 à 13, ce n'est pas affolant.
01:16:39Le PSG va se positionner sur Désiré Doué,
01:16:42c'est ce que nous dit le Parisien, Rabé.
01:16:44C'est bien, c'est bien.
01:16:45On est dans le projet PSG avec des jeunes prometteurs.
01:16:49C'est plutôt bien.
01:16:50En plus, il vient de France.
01:16:51Je trouve ça plutôt pas mal.
01:16:52C'est quand même rare quand Paris va chercher un joueur en France.
01:16:55C'est vrai, on est bien.
01:16:56Ok.
01:16:57C'est quoi votre réflexion sur la stratégie du Mercado ?
01:17:00Parce que j'ai vu un des suivants.
01:17:02J'en étais resté à Luis Campos qui voulait racheter Monaco.
01:17:04Oui, mais pendant longtemps, c'est vrai que la stratégie du PSG,
01:17:08c'était de prendre des joueurs finis.
01:17:11Finis dans le sens, ils sont à leur période de maturité,
01:17:14à leur sommet ou presque, ou même en fin de carrière.
01:17:17Et là, maintenant, ils inversent un petit peu le truc.
01:17:20Pourquoi ? Parce que je pense aussi que le Real montre un petit peu la direction.
01:17:23C'est-à-dire que le Real, sans faire de saison de transition,
01:17:26l'air de rien, de façon presque invisible,
01:17:29ils ont, là, depuis quelques années, rajeuni considérablement.
01:17:32Et là, quand vous voyez l'équipe du Real qui se profile
01:17:35sans même qu'ils aient eu besoin de faire de saison de transition,
01:17:37je te dis, ça, c'est un modèle de gestion.
01:17:38Parce que, un, leurs comptes sont vertueux.
01:17:40Et deux, c'est l'équipe la plus compétitive d'Europe ou presque cette année.
01:17:43Avec Hendrick qui va arriver aussi.
01:17:45Exactement. Et ça participe de ça.
01:17:46Et je pense que le PSG se dit, tiens, il y a quand même un truc là à faire.
01:17:50Et vu le vivier français, le potentiel, je trouve que c'est pas mal.
01:17:54En plus, tu as un entraîneur qui a l'air d'être installé pour au moins trois saisons.
01:17:57Qui fait jouer les jeunes. On l'a vu avec Barcolat.
01:17:59Oui, avec un vrai projet de jeu. C'est-à-dire que là, tu ressors sur quelque chose.
01:18:02Ils ont proposé 35, c'est ça ?
01:18:04On construit un pack collectif.
01:18:05Il y en a un qui a proposé 35, je crois.
01:18:07Rennes en veut 60.
01:18:10Toujours du côté de Paris, il y a un petit indiscrétion de Fabrizio Romano
01:18:14qui évoque les intentions de Paris de recruter Kimi chez João Neves de Benfica.
01:18:18Alors João Neves, il paraît qu'il faut mettre 120 millions.
01:18:21Ils ne mettront jamais 120 millions, c'est sûr.
01:18:24Mais après, je prends les deux pour le football.
01:18:27On a besoin de joueurs au milieu de terrain, surtout dans la création.
01:18:31Ils sont petits.
01:18:33C'est un peu modèle Verratti.
01:18:38Kimi, s'il a un QI Foot, il est tellement exceptionnel.
01:18:40Franchement, j'adore ce mec-là. Il est incroyable.
01:18:43Vous êtes moins fan, vous, Kimi, non ?
01:18:46Non, moi, je le préfère à droite.
01:18:48Mais Kimi, au milieu, je n'aimais pas.
01:18:50C'est pour jouer à la place d'Akimi ?
01:18:51Ah non, Akimi.
01:18:52C'est pour jouer où alors ?
01:18:54Alors là, franchement, si Kimi vient pour jouer à Paris, à droite,
01:18:58il jouera à la place d'Akimi.
01:19:01Moi, je pense qu'il jouera à la place d'Akimi.
01:19:02Oui, mais ils ont Akimi.
01:19:03Ce n'est pas le projet, je ne pense pas.
01:19:05Mais je pense qu'il jouera quand même à la place d'Akimi.
01:19:07Après, les prix, effectivement, sont toujours un peu spéculatifs.
01:19:10Mais c'est un super prospect à ce poste-là.
01:19:12C'est un des plus gros espoirs européens dans ce secteur.
01:19:15Laurent Blanc, Al Etihad, c'est officiel.
01:19:18Lolo White arrive dans l'équipe de Benzema et de Kanté.
01:19:21Pour Laurent Blanc, est-ce que c'est une bonne manière de rebondir
01:19:23ou de s'enterrer, Al Etihad ?
01:19:25Est-ce qu'il a beaucoup d'autres choix ?
01:19:26Est-ce qu'il a le choix, surtout ?
01:19:28Laurent Blanc, il est parti de Lyon, déjà sur un échec
01:19:32et puis sur une attitude un peu désabusée quand même.
01:19:35Je ne sais pas, vous vous souvenez du contexte.
01:19:37Oui, certains discours d'après-match.
01:19:39Il n'avait pas l'air très motivé, très déterminé à conquérir l'Europe quand même.
01:19:44Il n'arrêtait pas de répondre.
01:19:46Il n'arrêtait pas de répondre.
01:19:48Il faut virer l'entraîneur.
01:19:49J'ai lu encore l'interview qui est hyper intéressante d'André Di Maria dans France Foot,
01:19:52aujourd'hui, où il parle un peu de ses années PSG.
01:19:55Il a passé 7 ans à Paris.
01:19:56Quand on lui demande, vous avez connu 4 entraîneurs,
01:19:59lequel vous a le plus marqué ?
01:20:00Il cite direct le Lolloway.
01:20:02C'était cette année, cette saison 15-16.
01:20:05Le Yacet blanc, bien sûr.
01:20:07Ce que Laurent Blanc, ce n'est pas la première fois qu'il est cité par des anciens parisiens
01:20:11à l'année 15-16, franchement.
01:20:12C'est la période de Paris où il jouait le mieux.
01:20:14Il a vraiment imprimé un style.
01:20:16On sait ce qu'il a fait à Bordeaux aussi.
01:20:18On se dit qu'après cette saison, quand il n'est pas conservé par Paris,
01:20:22c'est terrible.
01:20:23C'est vraiment terrible.
01:20:24Parce que derrière, il attend un petit peu trop un club du top fort européen
01:20:28qui ne se présente pas.
01:20:29Il laisse passer trop d'occasions.
01:20:30C'est peut-être là qu'il a laissé partir son crédit.
01:20:31Après, le train s'en va.
01:20:32Mais là, il est résigné quand même.
01:20:34Il est en haut libre ?
01:20:35Je ne sais pas.
01:20:36Je ne sais pas.
01:20:37Je ne peux pas parler pour lui.
01:20:38Il donne l'impression d'être un peu résigné pour le haut niveau.
01:20:41C'est assez drôle parce que quand Laurent Blanc a commencé sa cage,
01:20:43je me souviens que Bernard Nyons, qui l'a côtoyé souvent dans ses années bordelasses,
01:20:46disait qu'en fait, il ne restera pas entraîneur.
01:20:48Il fera entraîneur un peu à un certain moment,
01:20:50mais entraîner pour entraîner, ça ne l'intéresse pas plus que ça.
01:20:53Et là, on le voit.
01:20:54Oui, c'est un peu contredit par ça.
01:20:55Parce qu'en fait, j'ai l'impression qu'après Paris,
01:20:58vu qu'il n'a pas ressauté dans l'année ou les deux années qui suivent sur un poste,
01:21:02j'avais l'impression qu'en fait, il avait décroché.
01:21:04Et il revient de manière très bizarre à Lyon dans un projet.
01:21:07Avant, il était au Qatar.
01:21:08Je ne m'en oublie pas.
01:21:09Il est revenu par le Qatar.
01:21:11Un peu comme Comboiré aussi.
01:21:13Enfin bref, c'est toujours un petit peu particulier.
01:21:15Mais l'arrivée à Lyon était particulière, sans visibilité, sans projet,
01:21:19sans véritable boussole.
01:21:21On a senti qu'il n'était pas tout à fait dans son élément.
01:21:23Moi, je pense que c'était fini.
01:21:24Mais là, du coup, c'est vraiment que financier.
01:21:26Ce qui est valable pour Moussa Diaby est valable pour Laurent Blanc quand même.
01:21:29Il y va pour l'argent.
01:21:30J'entends bien, mais ils n'en sont pas au même point de leur carrière.
01:21:32Il en a combien de ça quand même ?
01:21:33Il n'en a rien.
01:21:34Laurent Blanc, il en a beaucoup plus.
01:21:35Oui, mais il n'en a pas tant aujourd'hui.
01:21:37Oui, on a toujours besoin.
01:21:39Mais c'est ça, il n'a pas le choix vraiment du premier, Laurent Blanc.
01:21:41Ce n'est pas comme s'il allait être Chelsea.
01:21:43Ousam Aouar, vraisemblablement, il va être coaché par Lolo White.
01:21:47Puisque le côté à la tiade, ça se précise.
01:21:51Saka, c'est un gâchis, non ?
01:21:53Oui, quand on m'a appelé pour parler du Mercato, j'ai dit Ousam Aouar.
01:21:56Mais ce n'est pas possible.
01:21:57Il a 26 ans.
01:21:58Mais moi, j'y croyais dur comme fer à ce joueur.
01:22:00Je n'y ai jamais cru.
01:22:01Ah bon ?
01:22:02Non, c'est vrai.
01:22:03Comme quoi on peut se planter sur les joueurs.
01:22:05J'adorais son côté numéro 8 qui marque des buts, qui fait des passes,
01:22:08qui joue un peu devant, un peu derrière, un peu au milieu.
01:22:10Il vit sur trois matchs.
01:22:11Il vit sur le Final 8.
01:22:12Quand vous dites Ousam Aouar, vous dites Final 8.
01:22:15C'est sur City.
01:22:16Exactement.
01:22:17C'est trois matchs, le Final 8.
01:22:18Oui, mais il avait quelque chose quand même.
01:22:20Il avait quelque chose.
01:22:21Il avait quelque chose pour faire une carrière, non ?
01:22:22Les joueurs qui ont quelque chose, tu tapes dans un immeuble,
01:22:24il y en a 15 qui tombent.
01:22:25Tu vois ce que je veux dire ?
01:22:26Je ne l'ai jamais trouvé assez dédié.
01:22:28Alors c'est une trompette à avoir.
01:22:30Mais non, je ne dis pas que c'est une trompette en termes de jeu.
01:22:32Mais je veux dire, regardez ce qu'il a fait à Lyon,
01:22:35sorti de ces quelques matchs-là.
01:22:37Franchement, il n'y a rien.
01:22:39Il y a très, très peu de choses.
01:22:40C'est un joueur qui n'est pas dédié à ce qu'il fait,
01:22:42qui n'est pas déterminé.
01:22:43Même sa gestion de sa sélection.
01:22:45Il était en équipe de France, finalement.
01:22:48Il va en équipe d'Algérie pour dire,
01:22:50oui, finalement, l'équipe de France, c'était une erreur, etc.
01:22:52Pourquoi ? Parce qu'en fait, il n'a plus le choix des armes.
01:22:54Mais ce n'est pas quelqu'un qui est déterminé.
01:22:55Il est arrivé à Rome.
01:22:56Il s'est fait mettre sur le banc assez vite.
01:22:58Enfin, je ne vois pas un joueur de haut niveau.
01:23:01OK.
01:23:02Mais vous, non.
01:23:03Moi, j'y croyais.
01:23:04Je me rejoins.
01:23:05Au début, moi, j'y croyais aussi.
01:23:07Je n'y ai jamais cru.
01:23:08Moi, j'y ai cru.
01:23:09Il avait quand même quelque chose.
01:23:10Je trouvais qu'il avait quelque chose.
01:23:11Assez rapidement.
01:23:12Et après, moi, je te rejoins que c'est devenu un joueur moyen.
01:23:14Puis, de plus, ça allait.
01:23:15Moins, ça allait.
01:23:16Exactement, oui.
01:23:17J'avais un grand match, lui, à Marseille, à l'Olympique de Marseille.
01:23:20L'OL contre l'Olympique de Marseille.
01:23:22Il avait été prodigieux.
01:23:24Après, ça a un effet sur les joueurs lyonnais.
01:23:26Des jeunes prometteurs qui,
01:23:27de l'instant qu'ils quittent un peu Lyon,
01:23:29ça redescend un peu en termes de...
01:23:31Oui, mais lui, déjà, à Lyon,
01:23:34en général, il fallait qu'il sorte de son cocon pour se mettre un coquin au fesse.
01:23:39Je ne sais pas si c'est les agents,
01:23:41mais à un moment donné, justement, après le faillite de l'oleil,
01:23:44j'ai l'impression qu'il allait partir à City.
01:23:47Et d'un coup, après, l'année d'après, il n'y a plus personne.
01:23:50Et puis, je ne sais plus où il avait annoncé, à droite, à gauche,
01:23:52mais dans des clubs très moyens.
01:23:54Donc là, tu sens que ça ne sent pas bon.
01:23:57Il a été tué par un compliment de Guardiola.
01:23:59Raphaël Varane, à Côme, ça chauffe.
01:24:01C'est Sky, tout à l'heure, qui nous l'annonce.
01:24:03André Di Maria, vous l'avez cité,
01:24:05il est parti pour prolonger avec le Benfica.
01:24:07Le joueur est vénérable.
01:24:0836 ans, c'est sûr, c'est record.
01:24:10Officiel, le géorgien David Hachevillis, signé à Saint-Etienne.
01:24:13Bordeaux, en poche, 6 millions, bonus compris.
01:24:17Et puis, on terminera par une info, l'équipe.
01:24:19Pierre-Emerick Aubameyang a reçu une fasteuse proposition
01:24:22de contrat de l'Arabie saoudite.
01:24:24Pour deux saisons, il y réfléchit sérieusement.
01:24:27Il y réfléchit sérieusement ?
01:24:29On te laisse où ?
01:24:30Il avait déjà refusé l'année dernière.
01:24:32L'OM aimerait garder l'attaque en Gabonais,
01:24:34mais ne compliquera pas sa sortie.
01:24:36Baisse en plus.
01:24:37Ils ne peuvent pas s'ajouter.
01:24:39Ça dépend de ce qui arrive.
01:24:41L'OM aimerait garder l'attaque en Gabonais,
01:24:43mais ne compliquera pas sa sortie.
01:24:45Ça veut dire ?
01:24:46Venez chercher.
01:24:47À vendre ?
01:24:48Oui.
01:24:49En plus, l'équipe a sorti qu'ils étaient très intéressés
01:24:53par l'idée de faire revenir Alexis Sanchez.
01:24:56C'est pas dessert avec fromage.
01:24:58Il faut changer.
01:24:59C'est 500 000 euros par mois.
01:25:01C'était ça, le salaire.
01:25:03C'est quelqu'un qui a fait ses preuves.
01:25:06On a fait le tour de ce Mercato Express.
01:25:11Très beau.
01:25:12Très bien.
01:25:13Dans quelques minutes, le Mercato aime,
01:25:15parce qu'il y a l'OM qui veut Mason Greenwood.
01:25:18On va expliquer l'histoire de Mason Greenwood.
01:25:20L'histoire un peu judiciaire.
01:25:22Le maire de Marseille est intervenu.
01:25:25L'OM, en voulant recruter Mason Greenwood.
01:25:28Débat dans l'équipe du soir.
01:25:34La une de l'équipe est demandée à Paul Giffard.
01:25:38C'est quoi ?
01:25:39C'est Pogacar.
01:25:40La finale d'Homme de Wimbledon.
01:25:42La finale de Loro.
01:25:43Et c'est Pogacar qui est en une du journal.
01:25:45Le tour de force sera en une de votre quotidien.
01:25:48C'est pas une belle une ?
01:25:50C'est un bleu royal.
01:25:53Je pense qu'il y a un petit manip à faire.
01:25:56On va vous la remontrer dans quelques minutes.
01:25:58Deuxième tentative.
01:26:00Merde.
01:26:01On y va.
01:26:04On a jusqu'à une heure du matin pour retrouver la une venue.
01:26:07Mercato aime.
01:26:08L'OM veut Mason Greenwood.
01:26:10Le prodige anglais est à vente car Manchester United,
01:26:13son club, juge désormais son joueur infréquentable.
01:26:16En janvier 2022, le joueur a été accusé par sa compagne
01:26:19de l'avoir violé.
01:26:20Un an plus tard, la procédure a été abandonnée
01:26:22car la victime a retiré sa plainte.
01:26:24Précisons que le couple est toujours ensemble.
01:26:26Benoit Payan, maire de Marseille,
01:26:28s'oppose à ce transfert.
01:26:29Il est sorti du bois la semaine dernière.
01:26:32Le comportement de Greenwood est inqualifiable,
01:26:34inacceptable.
01:26:35Frapper sa femme.
01:26:36Trois petits points de suspension.
01:26:38Moi j'ai vu les images qui m'ont profondément choqué.
01:26:40Massacrer sa femme de cette manière-là est indigne d'un homme
01:26:42et je crois qu'il ne peut pas avoir sa place dans cette équipe-là.
01:26:45L'OM n'a pas apprécié la sortie du maire
01:26:49L'OM commet-il une erreur en voulant recruter Mason Greenwood,
01:26:53deux chroniqueurs ?
01:26:54Ils ne sont pas d'accord.
01:26:55Jingle.
01:26:58Beau duel.
01:26:59On en a une.
01:27:00Ah oui ?
01:27:01Non ?
01:27:02J'ai l'impression qu'on a une avarie en régie.
01:27:04Ne vous inquiétez pas.
01:27:05On me dit que c'est une catastrophe.
01:27:07L'eau est rentrée dans la régie.
01:27:09Et mes gilets taqués à seau d'eau pourraient couper.
01:27:11C'était pas mauvais, c'était très mauvais.
01:27:13Ne vous inquiétez pas.
01:27:14Est-ce qu'on a l'habillage duel quand même ?
01:27:16Non.
01:27:17On va se faire ça un peu à l'ancienne.
01:27:26Est-ce qu'on peut mettre une double fenêtre entre Apadou et Verdier ?
01:27:29Juste comme ça.
01:27:30Et puis je vais contrôler les temps.
01:27:32Et puis vous allez me rajouter une petite musique à l'ancienne.
01:27:35Et puis je contrôlerai mes temps.
01:27:36Je vais mettre un chrono sur 30 ?
01:27:37Ouais.
01:27:38Je suis spécialiste du chrono.
01:27:39Régis teste cela.
01:27:40Régis gère le chrono.
01:27:42Donc Apadou dit oui.
01:27:45L'OM commet une erreur.
01:27:46Non fait avec Verdier.
01:27:47Attention.
01:27:48Dave Apadou, est-ce que vous êtes prêt pour le oui ?
01:27:50Je suis prêt.
01:27:51Attention.
01:27:52Le top chrono.
01:27:53Top.
01:27:54Top.
01:27:55Oui, je ne parle pas de la position du maire.
01:27:57Mais moi je me mets à la place d'un supporter de l'OM.
01:27:59Est-ce que j'aurais envie d'aller encourager un joueur qui a pas seulement Mingy,
01:28:03mais qui a massacré sa femme.
01:28:05Dont les sonores qui sont sortis ont été d'une violence inouïe.
01:28:11Et on a tous dans notre entourage des femmes battues.
01:28:16Moi j'en connais.
01:28:17Je sais que c'est le pire des fléaux.
01:28:19C'est souvent ces femmes-là qui sont parfois même les dernières à réagir,
01:28:22à incriminer leur mari.
01:28:23C'est pas parce que sa femme est restée que ça disculpe Blessed Greatwood.
01:28:29Ok.
01:28:30Non, Fred Verdier.
01:28:31Pourquoi ?
01:28:32Top.
01:28:33Il y avait le cas Galtier l'année dernière, souvenez-vous.
01:28:35Il y avait une sale affaire pour Christophe Galtier
01:28:38qui avait passé en jugement.
01:28:40Ils n'avaient pas pris le risque ni l'un ni l'autre,
01:28:43ni l'OM ni Galtier.
01:28:44Ils avaient eu raison.
01:28:45Là, non seulement il n'y a pas d'affaire en jugement,
01:28:47il n'y a pas de plainte de déposée,
01:28:49il n'y a pas de court de justice de prévu.
01:28:52Donc moi je méfie des tribunaux, disons sociaux,
01:28:56des gens qui n'ont pas accès au dossier.
01:28:58Il se trouve que Blessed Greatwood, pour l'instant, n'a pas d'affaire judiciaire.
01:29:02C'est fini.
01:29:03Donc un risque oui, un pari oui, une erreur non.
01:29:06Ok.
01:29:08Lardoisier, responsable du chronomètre, félicitations.
01:29:11Merci.
01:29:12Un métier difficile, très impressionnant.
01:29:14Franchement, même mieux qu'en régie je trouve.
01:29:16Franchement, on n'a plus besoin de la régie.
01:29:19Si on a besoin de vous, les piquets.
01:29:21C'est honteux !
01:29:22Oui ou non, c'est la position là.
01:29:24Plutôt la sensibilité de Frédéric ou la sensibilité de Dave.
01:29:28Qu'est-ce que vous finalement ?
01:29:30C'est un sujet très délicat, très sensible par rapport à un couple.
01:29:35C'est sûr que s'il y a eu cette attitude-là du joueur, tu peux toujours te poser des questions.
01:29:40C'est scandaleux ce qui s'est passé.
01:29:45Le mec, il est condamné à vie.
01:29:47Il ne peut plus rien faire.
01:29:49C'est très délicat.
01:29:51Je n'ai pas de jugement personnel à donner.
01:29:54En plus, c'est un couple qui est encore aujourd'hui ensemble.
01:30:00Je n'ai pas une réponse à donner.
01:30:01Je n'ai pas une leçon à faire à qui que ce soit.
01:30:04Même si ce qu'il a fait, ces actes qui ont été décrits par sa femme, c'est scandaleux.
01:30:14Mais après, est-ce que la vie continue ou est-ce que le mec est condamné à vie ?
01:30:17Je ne sais rien.
01:30:19Vous ne voulez pas trancher ?
01:30:21Non, il n'y a pas de problème.
01:30:23Je comprends que ce soit délicat.
01:30:26Mais même nous, je veux dire, vous avez dit le bon mot, c'est une sensibilité.
01:30:30Effectivement, dans ce truc-là, c'est compliqué parce qu'il y a la position que dit Johan.
01:30:37L'hypothèse que dit Johan, c'est-à-dire qu'est-ce qu'on fait de ce joueur-là ?
01:30:42Il peut plus travailler.
01:30:43Est-ce que tu es à perpétuité ?
01:30:45Effectivement, en plus, Fred l'a rappelé, il n'y a pas de condamnation puisqu'elle a retiré.
01:30:50Ça n'enlève pas le chasseur.
01:30:53C'est pour ça.
01:30:54Ma sensibilité est là.
01:30:55Elle n'est pas tant sur le côté judiciaire.
01:30:57Puisqu'effectivement, il n'y en a pas.
01:30:59Il n'y a pas d'affaire judiciaire.
01:31:00Sur ce qui a été fait, qui est d'une violence inouïe, qui peut renvoyer à des choses extrêmement violentes.
01:31:06Là, on ne parle pas d'un vol de bicyclette.
01:31:07On parle de quelque chose d'extrêmement violent.
01:31:10Rien que le temps de l'émission, je ne sais pas combien de nanas qui dérouillent.
01:31:14Vraiment.
01:31:15C'est un fléau.
01:31:16Ce n'est pas un truc épisodique.
01:31:19Ce n'est pas un truc en marche.
01:31:20C'est un fléau de société qui est énorme.
01:31:23Je trouve qu'en 2024, c'est compliqué aujourd'hui de se dire que le foot passe avant ça.
01:31:29Maintenant, je comprends que d'autres...
01:31:31Ce n'est pas en plus que ça passe avant ça.
01:31:33C'est juste qu'il y a le pardon.
01:31:34Le seul truc qui me fait pencher vers le pardon, c'est que la victime, la personne concernée, a pardonné.
01:31:42Je ne me sens pas le droit ou l'autorité morale de dire qu'elle a pardonné la principale intéressée.
01:31:47Moi, je ne pardonne pas.
01:31:49Ce qui sort de tout ça, surtout, c'est qu'il arrive dans un climat qui ne va pas être facile pour lui.
01:31:56C'est-à-dire qu'à Marseille, ce n'est pas facile de jouer à Marseille.
01:31:58Arrivé dans ces conditions-là, avec une étiquette ou pas, avec des supporters qui ne laisseront rien passer du tout,
01:32:08je ne sais pas s'il sera capable de gérer tout ça aussi.
01:32:12Est-ce que ça rajoute ? Est-ce que ça favorise sa venue ou est-ce que ça freine ?
01:32:16Je pense que c'est plus compliqué pour lui.
01:32:18Mais à travers la sortie du maire de Marseille, un club de foot, c'est quoi ?
01:32:23Est-ce que c'est aussi une entreprise d'image ?
01:32:28Est-ce que c'est cette question-là aussi que nous pose le maire de Marseille ?
01:32:34C'est une histoire d'image.
01:32:36Tu ne peux pas dissocier ce qui s'est passé avec l'image du joueur de football.
01:32:40Valider ou pas, tu as été condamné ou pas, ça a existé.
01:32:45Ça veut dire que derrière, est-ce que tu es capable de faire abstraction et de te dire
01:32:48« il a été pardonné par sa femme, on ne va regarder que le football ».
01:32:52Je ne suis pas sûr que l'ensemble des personnes qui vont regarder les matchs de Marseille vont se dire
01:32:57« je ne vais regarder que le football ». Je ne suis pas sûr.
01:33:00Régis ?
01:33:02Je suis un peu comme Jo, je n'ai pas envie de me mêler, ce ne sont pas mes histoires.
01:33:06Mais quitte à trancher, je serais plutôt de l'avis de Dev.
01:33:10Je pense que Benoît Payan, je comprends sa sensibilité.
01:33:14Je comprends qu'il n'ait pas très envie de voir ce joueur porter le maillot de son club
01:33:18dans un environnement où la ville et le club sont très intimement liés.
01:33:22Et puis après, Jo a raison, est-ce que c'est le condamné à vie ?
01:33:27Je ne pense pas que tous les clubs, toutes les villes et tous les maires vont s'ingérer
01:33:32quand Greenwood aura l'opportunité de signer dans un club.
01:33:36Il se trouve qu'effectivement, à l'OM, il est condamné par la mairie.
01:33:39Il ne va sans doute pas porter le maillot de l'OM.
01:33:41Il y a beaucoup de supporters.
01:33:43Ce n'est pas pour autant que sa carrière sera finie.
01:33:45Je pense, je lui souhaite entre guillemets, mais je comprends très bien la position de Benoît Payan
01:33:50de dire non, pas de ça chez nous, je n'ai pas envie.
01:33:52Ça ne me choque pas.
01:33:54Frédéric, on revient sur votre petite balle jaune.
01:33:56Zverev, il a été condamné ou pas ?
01:33:59Il a été condamné à payer d'abord 500 000 euros d'amende l'année dernière.
01:34:03Puis, il n'a pas été condamné.
01:34:06Alors que son procès s'est passé en justice en mai, pendant Roland-Garros,
01:34:11il y a eu une transaction qui a été rendue anonyme, secrète.
01:34:18Transaction entre la victime et lui.
01:34:21En gros, je te donne beaucoup d'argent pour qu'on arrête la procédure
01:34:24et que je puisse dire partout que je suis innocent.
01:34:27Je trouve ça beaucoup plus gênant, beaucoup plus suspect et garantissant absolument rien.
01:34:33Zverev peut effectivement dire à tout le monde qu'il ne s'est rien passé
01:34:37puisque je ne suis pas condamné.
01:34:40Mais on sait très bien, en tout cas on voit, qu'il y a eu transaction financière
01:34:43entre la victime et le plaignant.
01:34:45Rappelons qu'il y avait une autre affaire déjà entre Zverev et Sharipova,
01:34:49une autre joueuse qui accusait Zverev des mêmes choses.
01:34:52Mais comme elle s'est plainte à l'ATP et non pas à la justice,
01:34:55je trouve qu'il faisait un peu le malin en plus dans sa réponse.
01:35:00C'était assez gênant.
01:35:02Il n'est pas très populaire sur le circuit, ce Zverev ?
01:35:05Il n'est ni populaire sur le circuit, ni en Allemagne,
01:35:08où on ne l'apprécie pas pour d'autres raisons.
01:35:10Mais celle-là aussi en fait partie.
01:35:12Je connais des journalistes allemands qui vont en parler.
01:35:15Ce n'est pas quelque chose qui passe…
01:35:17On ne dit pas du tout qu'il est innocent, tout va bien.
01:35:20Et un dernier mot, je trouve assez douteuse, voire honteuse,
01:35:24la position de Manchester United par rapport à Mason Greenwood.
01:35:28C'est le club formateur de Mason Greenwood,
01:35:30qui est effectivement un prodige du foot anglais.
01:35:33Il faut resituer, peut-être que les gens ne le connaissent pas.
01:35:36Il est évalué comme le plus gros talent du football anglais
01:35:39depuis Wayne Rooney, c'est vous dire.
01:35:41Il était comparé à Gascogne et Rooney d'ailleurs.
01:35:44C'est quelqu'un qui à 17-18 ans avait mis une vingtaine de buts
01:35:48sur une saison. On parle de ce joueur-là.
01:35:51Mais s'ils établissent eux que ce qui a été fait
01:35:54par Mason Greenwood indépendamment du fait qu'il n'y ait pas
01:35:57de condition de justice, mais que pour eux c'est inacceptable
01:36:00et qu'il ne peut pas porter le maillot de Manchester United,
01:36:03s'ils ont cette position de principe, d'éthique, de morale,
01:36:06ce que moi je comprendrais, alors il faut rompre son contrat
01:36:09et le laisser libre. Or, ils essayent de se refaire un biais,
01:36:12malgré tout, sur ce joueur. Moi, je trouve ça très douteux.
01:36:17Ce joueur, ils l'ont payé pendant deux ans.
01:36:20Peu importe, soit tu as une position morale, soit tu n'en as pas.
01:36:24Tu ne peux pas dire qu'on va essayer de s'en séparer,
01:36:27mais de se faire quand même du fric dessus.
01:36:30Ils auraient dû le licencier il y a deux ans, au moment des faits.
01:36:33Exactement, mais maintenant ils ont essayé de le faire un peu oublier
01:36:36quand il est parti en Espagne.
01:36:39Je vous imagine qu'il était suspendu.
01:36:42Non, il n'a plus porté le maillot de Manchester.
01:36:45Moi, ça me pose un problème aussi, cette position-là.
01:36:48C'est-à-dire qu'on avance des arguments moraux,
01:36:51mais derrière, il n'y a pas du business.
01:36:54Vous me coupez si je dis une bêtise, mais ce n'est pas la section féminine
01:36:57de Manchester United qui a fait pression.
01:37:00Et les associations féministes ?
01:37:03Sinon, ils l'auraient réintégrée.
01:37:06En tout cas, il y avait peut-être une ouverture pour qu'ils réintègrent,
01:37:09parce qu'ils avaient un peu ouvert la porte.
01:37:12C'est vrai, ils avaient un peu laissé ouverte cette porte-là
01:37:15quand ça s'était calmé.
01:37:18Heureusement qu'ils se sont prononcés en disant
01:37:21qu'on ne pouvait pas mettre ça sous un tapis.
01:37:24Après, je veux me faire un peu l'avocat du diable,
01:37:27mais c'est toujours très difficile pour un club de licencier un joueur
01:37:30pour faute grave, en sachant que du jour au lendemain,
01:37:33tu vas perdre sa valeur marchande et qu'il va les signer ailleurs pour zéro.
01:37:36Tu sais très bien que ça existe.
01:37:39Oui, mais tu es Manchester United.
01:37:42Bien sûr, mais c'est aussi pour ça que c'est compliqué à faire.
01:37:45Ils licencient 250 personnes, du petit personnel.
01:37:51L'OM commettait une erreur en recrutant Mason Greenwood.
01:37:54Certainement que les fans de l'Olympique de Marseille,
01:37:57en tout cas en majorité, ont dit non.
01:38:00C'est le non qui l'emporte.
01:38:03Bien sûr, mais c'est une histoire de sensibilité.
01:38:06C'est un véritable triomphe de Fred Verdic.
01:38:09C'est le Grand Chelen, non ?
01:38:12Oui.
01:38:15On va jouer ?
01:38:18Oui.
01:38:21Je crois qu'on a retrouvé la une de l'équipe.
01:38:24On ne va pas passer par la régie, on va passer par la tablette.
01:38:27Tour de passe-passe, le tour de force.
01:38:30Je vous le disais précédemment, ce sera en une de votre quotidien
01:38:33de journal de l'équipe ce 14 juillet.
01:38:36Les Jokers sont pour mettre mi-coup.
01:38:40Non, en fait, non.
01:38:43Je le refuse parce qu'à chaque fois, j'ai donné le point.
01:38:46Alors je prends.
01:38:49Vous prenez.
01:38:52Le thème du soir, on est à la veille de la finale de l'Euro.
01:38:55C'est j'ai marqué en finale d'un Euro.
01:38:58Je vous laisse un petit peu réfléchir.
01:39:01On n'a pas le droit d'utiliser les fiches Wikipédia.
01:39:04Je vous ai vu regarder un petit peu.
01:39:08J'ai marqué en finale d'un Euro.
01:39:11J'ai marqué un but en or.
01:39:14Oliver Birov en 1996.
01:39:17Bravo.
01:39:20C'était naïf.
01:39:234 points pour Joan Mikou.
01:39:26Les 4 points sont pour la maison Mikou.
01:39:29La finale que je joue se déroule à Paris.
01:39:32Eder.
01:39:35Bruno Bellone.
01:39:38Vous êtes tous les deux éliminés.
01:39:41Michel Platini.
01:39:44Vous ramassez la main.
01:39:47C'est trop facile.
01:39:50T'attendais quoi?
01:39:53Je ne sais pas.
01:39:56Je suis un attaquant d'1m90.
01:39:59J'ai marqué en finale d'un Euro.
01:40:02Eder.
01:40:054 points.
01:40:08Il est grand.
01:40:11C'est considérable.
01:40:14Attention.
01:40:17Je marque en finale de l'Euro 2000.
01:40:20Wiltord.
01:40:23Très aigu.
01:40:26C'est faux.
01:40:29Delvecchio.
01:40:32Merci.
01:40:35C'est tordu.
01:40:38C'est produit par Emile Gillet.
01:40:41Je suis formé à l'Atletico de Madrid.
01:40:44Torres.
01:40:474 points.
01:40:50Enfin, je remporte le ballon d'or.
01:40:53Au revoir Fred.
01:40:56Je remporte le ballon d'or dans la foulée de mon Euro réussie.
01:40:59Samer.
01:41:02Je marque un but de légende en finale.
01:41:05Van Basten.
01:41:083 points supplémentaires.
01:41:11Une dernière.
01:41:14J'ai marqué un doublé en finale.
01:41:17Je suis allemand.
01:41:20C'était lors de l'Euro 80.
01:41:24La girafe.
01:41:27Roubaix.
01:41:30C'est moi.
01:41:33C'est Fred.
01:41:36Une dernière.
01:41:39On vous embrasse.
01:41:42Il y a une équipe de la mi-temps entre l'Espagne et l'Angleterre.
01:41:45On vous embrasse.
01:41:48Sous-titrage ST' 501

Recommandations