Retrouvez le replay de l'Équipe du Soir du 18/07/2024.
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00:00:00Générique
00:00:15L'équipe du soir, bonsoir, bienvenue à tous.
00:00:18Aujourd'hui, on a du travail, du boulot parce qu'il s'en est passé des choses.
00:00:22Aussi même est-il le 9 que le Paris Saint-Germain attendait depuis Dinson Cavani.
00:00:26Ousmane Dembele se fait tacler par Sampaoli.
00:00:29On en parlera la saison prochaine avec les départs d'Obameyang et d'Mbappé.
00:00:34Est-ce que la Ligue 1, est-ce que le football sera tout simplement trop cher sur vos écrans ?
00:00:39On parlera également des Jeux Olympiques.
00:00:41Il y aura le JT Express, vous le savez, ce soir.
00:00:44Pour m'accompagner, le président de l'équipe du soir, c'est le Vaucombe Triple.
00:00:47Bonsoir Éric Rabe et Sandra Tanna.
00:00:49Comment ça va président ?
00:00:51L'habit est belle ?
00:00:53Le Danois de l'EDS, c'est Olivier Bossa.
00:00:57Donc du coup, les chiffres.
00:01:00C'est mieux.
00:01:02Le bûcheron de l'équipe du soir, Pierre Mathurana.
00:01:05Bonsoir, ça va ?
00:01:06L'habit est belle ?
00:01:07Pas mal.
00:01:08Sorti chez vous, cette histoire de Sampaoli ?
00:01:10Oui, de temps en temps, on sort un petit truc comme ça.
00:01:12On en parlera tout à l'heure.
00:01:14Le Miaméen de l'équipe du soir, Hugo Bonneval.
00:01:17Bonsoir.
00:01:18Salut Hugo.
00:01:19Ça va ?
00:01:20Et puis l'aigle de l'équipe du soir, c'est Tidiani Embo.
00:01:23Comment ça va ?
00:01:24Je découvre ce surnom.
00:01:26L'aigle du Mali ?
00:01:27Oui.
00:01:28Superbe.
00:01:29On va parler de Super Eagle ce soir en plus.
00:01:31Exactement, on va parler de la Super Eagle.
00:01:33Et pour les infos, Grégoire Noilly est avec nous.
00:01:36On va d'ailleurs assez rapidement se lancer dans l'étape du Tour de France.
00:01:41C'était la 18ème étape du Tour aujourd'hui entre Gap et Barcelonette.
00:01:45179 km d'une étape qui était prometteuse.
00:01:49Grégoire, est-ce qu'elle a tenu ses promesses ?
00:01:51Elle a tenu ses promesses avec un joli sprint à trois à l'arrivée.
00:01:54Victor Kampenarts qui s'impose le belge.
00:01:56Beaucoup d'émotion pour lui à l'arrivée.
00:01:58Regardez ce sprint.
00:01:59Il s'est joué assez facilement quand même pour lui.
00:02:01Deux, trois vélos d'avance.
00:02:03Kampenarts prise le français.
00:02:04Mathéo Verschet de sa première victoire chez les pros.
00:02:06Belle performance quand même de Verschet avec cette deuxième place.
00:02:08Grétoski prend la troisième place chez les favoris.
00:02:10Pas vraiment de faits majeurs sur cette étape.
00:02:12Tadej Pogacar conserve son maillot jaune.
00:02:14Avant la grande bataille demain d'Isola 2000.
00:02:17Pour évoquer cette étape, on sera dans un instant avec Claire Bricogne
00:02:20sur place à Barcelonette.
00:02:22Mais avant cela, on accueille notre spécialiste vélo sur la chaîne L'Equipe.
00:02:26Alors, on n'attend pas Patrick.
00:02:28C'est Patrick Chassé.
00:02:29Qu'est-ce que j'aime.
00:02:30Bonjour messieurs.
00:02:31C'est la meilleure entrée.
00:02:32Mais t'es nouveau toi, t'as pas l'habitude.
00:02:34Tu vas t'y faire.
00:02:35Patrick, on le disait, cette étape on en attendait beaucoup.
00:02:39Et Grégoire nous disait pas de faits majeurs au fil de la journée.
00:02:43Ah bah dites non.
00:02:44On a pas eu beaucoup d'échappées de baroudeurs qui allaient jusqu'au bout.
00:02:49C'est un peu habituel en troisième semaine de course.
00:02:53Hier, ça a été le cas déjà avec la victoire de Richard Carapace.
00:02:59Aujourd'hui, c'était encore plus mieux taillé pour les baroudeurs.
00:03:04Pour une échappée de loin encore que l'étape d'hier.
00:03:07Alors, il y avait dans cette échappée et juste derrière le vainqueur Victor Campenart,
00:03:14Mathéo Verchet et Claire Bricogne.
00:03:17Claire Bricogne étant en direct de Barcelonette.
00:03:19Justement, vous l'avez vu à l'arrivée, vous étiez au plus près de l'ambiance.
00:03:24Qu'est-ce qui s'est passé autour de ce Français
00:03:26qui n'était pas loin d'offrir une cinquième victoire sur le tour ?
00:03:32Il faut réaliser quand même qu'il a 23 ans,
00:03:34qu'il vient certainement de vivre aujourd'hui la plus grande journée sur le vélo
00:03:37de toute sa vie professionnelle, Mathéo Verchet.
00:03:39Quand il a passé la ligne, il s'est posé sur son vélo,
00:03:42il s'est effondré littéralement en larmes.
00:03:44Il a répondu à des interviews après.
00:03:45Puis vous savez, il y a toujours un deuxième temps
00:03:47où les coureurs reviennent au bus
00:03:49et ensuite, soit répondent aux interviews, soit montent.
00:03:52Et là, c'est vraiment une bulle.
00:03:53Lui, il est passé à côté de nous.
00:03:55On attendait en bas du bus.
00:03:56Il est passé à côté de nous.
00:03:57Il est monté directement dans le bus.
00:03:59Et ça a passé un petit peu quelques secondes, etc.
00:04:01Et puis Jean-René Bernodeau est redescendu.
00:04:03Il a dit qu'il est encore en train de pleurer.
00:04:05En fait, il est inconsolable.
00:04:06Il ne s'en remet pas.
00:04:07C'est vraiment difficile pour lui.
00:04:08Il ne réalise pas ce qu'il vient de faire,
00:04:09c'est-à-dire venir signer un magnifique résultat.
00:04:11Pour l'instant, tout ce qu'il voit, c'est qu'il n'a pas gagné.
00:04:13Il n'a pas eu cette étape, finalement.
00:04:15Il a même jeté ses gants de raze.
00:04:17C'est encore Jean-René Bernodeau qui nous a raconté ça.
00:04:20Mais voilà, c'était assez impressionnant.
00:04:21Ensuite, il est redescendu.
00:04:22Il a pris le temps de nous parler très longuement,
00:04:24Mathéo Verschet.
00:04:25J'ai plein de trucs à vous raconter, si vous voulez,
00:04:27sur Mathéo Verschet,
00:04:28notamment sur quel type de coureur il est.
00:04:31Jean-René Bernodeau, lui, défendait surtout
00:04:33le fait qu'il savait se faire mal.
00:04:35Ça, ça a l'air d'être une très grosse qualité
00:04:37du côté du coureur français.
00:04:38Bernodeau, encore une fois, son manager,
00:04:40s'il faut le préciser, a même comparé
00:04:42le coureur français à un certain Thomas Vecler.
00:04:45Alors, Clerc, on vous garde avec nous,
00:04:47puisque vous avez un maximum d'informations
00:04:49sur Mathéo Verschet.
00:04:50Avant de parler du vainqueur de cette étape,
00:04:52parlons de ce Français qui a brillé, Patrick.
00:04:55Découverte, peut-être, pour les non-amateurs
00:04:59très pointus.
00:05:00Oui, oui, oui.
00:05:01Découverte pour beaucoup de gens,
00:05:02pour une majorité de gens,
00:05:03ça, c'est une certitude.
00:05:05Si vous étiez au tout début de l'étape,
00:05:07vous l'avez peut-être découvert,
00:05:08on a cette image.
00:05:10Il prend le départ.
00:05:11Dans le fictif, il fait bada-boum.
00:05:13Il y a les barrières à gauche.
00:05:14Il va faire un tour dans ces barrières.
00:05:16Oui, il se fait faire mal.
00:05:17Il se fait faire mal.
00:05:18Il se fait faire mal.
00:05:19Ça va passer bien à se réveiller.
00:05:21Voilà, c'est ça.
00:05:22Bon, ok, ça commence bien.
00:05:23Du coup, on a retardé un tout petit peu le départ.
00:05:25C'est la tradition.
00:05:26Quand il y a un incident dans le fictif,
00:05:27on attend.
00:05:28On n'est pas quand même des chiens.
00:05:29Donc, voilà.
00:05:30Et hop, départ donné.
00:05:31Échappé d'une quarantaine de coureurs,
00:05:32il est dedans.
00:05:34Ils sont nombreux, d'ailleurs,
00:05:35de l'équipe Total Energy.
00:05:36Et quand même, il se retrouve dans le final
00:05:39avec deux énormes cadors.
00:05:41Mais il essaie en plus.
00:05:43Il place une attaque à quelques 500 m de l'arrivée.
00:05:45Tu veux me spoiler mon truc ?
00:05:47Si il l'attend un peu avec les deux autres,
00:05:49il ne peut pas essayer de les tirer au bout.
00:05:50Alors, déjà, juste quand même,
00:05:52il faut imaginer,
00:05:53Claire l'a dit, c'est son premier tour.
00:05:55Il se retrouve avec Gwiadko,
00:05:58le polonais Gwiadkowski,
00:05:59qui est quand même un ancien champion du monde,
00:06:01qui a gagné 1 100 émeaux,
00:06:02qui a gagné deux fois l'Amstel,
00:06:03qui a gagné étapes sur le tour, etc.
00:06:05Donc, c'est du lourd.
00:06:07Et Kampenaert,
00:06:08son ancien recordman de l'heure,
00:06:09qui ne passait pas pour le coureur le plus finot.
00:06:12Ce que tu dis souligne
00:06:13qu'aujourd'hui, il l'a bien été.
00:06:15Il a gagné des belles victoires, lui aussi.
00:06:17Des chronos, surtout.
00:06:18Et sur le Giro, notamment.
00:06:20Voilà.
00:06:21Et là, il n'est zéro complexe.
00:06:23C'est incroyable.
00:06:24Il y avait Steve Kras, le belge,
00:06:26qui jouait plutôt sur le classement général,
00:06:28qui était également dans cet échappé
00:06:29pour l'équipe Total Energy.
00:06:31Et lui, on lui dit
00:06:32« Vas-y, vas-y ».
00:06:33Il était déjà échappé dans le Cantal.
00:06:35Et puis, il avait été échappé
00:06:37lors de la première étape du Giro.
00:06:39C'était en Italie, direction Rimini.
00:06:42Et on avait un peu rigolé.
00:06:43Ses adversaires avaient peut-être même chambré.
00:06:45Enfin, moi, ça ne m'avait pas fait rire,
00:06:46parce que c'est quand même dire.
00:06:47Il arrive à trouver la bonne échappée.
00:06:49Il est le premier largué.
00:06:50C'est un peu nul, quoi.
00:06:51C'est son premier tour.
00:06:52Ce n'était certainement pas ce qu'il voulait.
00:06:53Mais c'est le bec.
00:06:54Voilà.
00:06:55On ne va pas le juger là-dessus.
00:06:56Lui, il ne voulait pas qu'on le juge là-dessus.
00:06:57Il a remis ça une fois.
00:06:58La deuxième fois, il fait deuxième.
00:07:00Je trouve que c'est magnifique.
00:07:01– Question de novice.
00:07:02Je crois que cette chute-là,
00:07:03elle a pu déranger quelque part inconsciemment ?
00:07:06– Non, je ne sais plus qui a dit autour de cette table.
00:07:08Ça l'a réveillé.
00:07:09Mais c'est peut-être ça aussi qui peut se produire.
00:07:10Parfois, ça peut…
00:07:11Voilà, il y a un coup d'adrénaline qui se passe.
00:07:14Je n'en sais rien.
00:07:15Je ne suis pas dans sa tête.
00:07:16Mais visiblement, il ne s'est pas du tout fait mal.
00:07:18Et c'était dans le fictif.
00:07:19Non, il devait être surtout furieux contre lui-même.
00:07:22Parce que tomber dans le fictif,
00:07:23on est à la limite de la faute professionnelle.
00:07:25Enfin, je plaisante, hein, bien sûr.
00:07:26– Claire Bricogne, vous êtes en direct de Barcelone.
00:07:28Vous vouliez ajouter quelque chose sur le cas Mathéo Verchet ?
00:07:35– Oui, je voulais rebondir sur ce qu'était en train de dire Patrick.
00:07:38Et notamment ce début de Tour de France.
00:07:40Il faut savoir que Mathéo Verchet,
00:07:41quand il a ce coup de mou, justement, une espèce d'insolation,
00:07:44il rentre le soir, il a vraiment beaucoup souffert.
00:07:46Et on nous raconte dans l'entourage de l'équipe
00:07:48qu'il appelle ses parents et qu'il dit
00:07:49il faut venir me voir vite parce que moralement,
00:07:51je ne vais pas tenir, c'est compliqué, etc.
00:07:53Je ne reprends pas tout à fait ces mots, mais vous avez l'idée.
00:07:55Et là, il vient quasiment presque de gagner.
00:07:57Alors, bien sûr, ce n'est pas la victoire.
00:07:59Mais il n'est pas loin de gagner cette victoire.
00:08:00Ça dit aussi beaucoup du mental.
00:08:02C'est le premier tour.
00:08:03Il a réussi à se remotiver derrière, etc.
00:08:06Et d'ailleurs, on a réussi à parler à pas mal de gens
00:08:08qui sont dans l'entourage de cette équipe Total Energy,
00:08:10dont Romain Sicard, qui est le directeur sportif,
00:08:13qui était juste derrière l'échappée aujourd'hui,
00:08:15qui a essayé de l'encourager au maximum
00:08:17et qui, lui, en termes de qualité,
00:08:19n'en retenait qu'une du côté de Mathéo Verchet.
00:08:21C'est un garçon visiblement très intelligent.
00:08:23Et c'est pour ça aussi qu'il a réussi finalement
00:08:25à se hisser dans le bon coup.
00:08:26J'ai envie de dire le dernier bon coup du jour.
00:08:28Mathéo Verchet, extrêmement déçu, on l'écoute.
00:08:34Ah, ça m'est arrivé dans un tout petit instant,
00:08:36Mathéo Verchet, voilà,
00:08:38qui était très déçu.
00:08:40Cette fois, on l'écoute.
00:08:42Je manque de confiance en moi.
00:08:44Il faut que je m'en serve d'expérience pour la suite
00:08:46et me dire que j'en suis capable.
00:08:48Quand on franchit la ligne deuxième
00:08:50et qu'on voit l'autre lever les bras devant soi,
00:08:52ça fait chier.
00:08:53Il y a le coup de la pression qui redescend.
00:08:55Et ce soir, demain, quand je vais réaliser
00:08:57ce qui s'est passé, je vais être content.
00:08:59Mais c'est sûr qu'une deuxième place,
00:09:01ce n'est pas une première place sur le tour.
00:09:03Et là, en fait, ça va mieux.
00:09:05Mais quelques minutes avant,
00:09:07il était inconsolable, Claire l'a dit.
00:09:09Il y a des images, effectivement,
00:09:10derrière la ligne d'arrivée.
00:09:12Il est inconsolable, il pleure, il s'écroule.
00:09:14Pourquoi ? Parce que dans une étape de montagne,
00:09:16ça peut se jouer à la pédale,
00:09:18comme on dit dans le vélo.
00:09:20C'est-à-dire qu'on se fait larguer,
00:09:22il y a plus fort que soi,
00:09:24on arrive au sommet dans une étape de montagne.
00:09:26Là, ça ne se joue à rien du tout.
00:09:28C'est effectivement hyper tactique.
00:09:30Ils sont tous les trois.
00:09:31Lui, on ne le connaît pas trop.
00:09:33On sait que Kwiatkowski a une bonne pointe de vitesse.
00:09:36Apparemment, on n'a pas l'image des larmes.
00:09:40Juste avant l'arrivée,
00:09:42vous allez voir juste derrière,
00:09:43cette attaque qu'il a menée vers Chez.
00:09:45Là, c'est quand même son premier tour,
00:09:48il faut le rappeler.
00:09:49Juste avant, on a eu ce sprint.
00:09:51Là, on est à 800 mètres.
00:09:52Il attaque.
00:09:53Mais pourquoi il attaque ?
00:09:54Mais pourquoi il attaque à 800 mètres ?
00:09:56Pourquoi il n'attaque pas au kilomètre 200 ?
00:09:58Il attaque à 800 mètres,
00:09:59une attaque un petit peu,
00:10:00surtout pour espérer
00:10:01que ses deux adversaires se neutralisent.
00:10:02Finalement, Campenars,
00:10:03qui était peut-être le moins rapide
00:10:05sur le papier des trois,
00:10:06va en profiter.
00:10:07Pourquoi ? Parce que vous avez vu,
00:10:08c'est Kwiatkowski qui finalement a fait l'effort
00:10:10derrière pour revenir sur lui.
00:10:11Finalement, Verchez en attaquant,
00:10:13quelque part, il fait gagner Campenars.
00:10:15Parce qu'il oblige Kwiatkowski
00:10:17à faire l'effort.
00:10:19Les deux vont le payer ensuite.
00:10:20Lui, son attaque.
00:10:21Kwiatkowski, sa poursuite.
00:10:22Et Campenars en profite.
00:10:23Et Campenars, dire que ce type
00:10:26passait pour un mec extrêmement fort,
00:10:28mais pas très malin,
00:10:29là, il a eu des nerfs d'acier.
00:10:31C'est exactement,
00:10:32et on lui pardonne évidemment,
00:10:33ce qui a manqué aux jeunes Mathéo Verchez.
00:10:36Justement, Claire Bricogne,
00:10:37vous êtes, on l'a dit à Barcelonette,
00:10:40à l'arrivée.
00:10:41Vous vouliez nous dépeindre,
00:10:42nous brosser un petit peu
00:10:43le portrait de ce Victor Campenart.
00:10:49Oui, je peux aussi vous dire
00:10:50qu'il a été très ému,
00:10:51Victor Campenart,
00:10:52dans la zone d'interview.
00:10:54Il a parlé de sa fille
00:10:55qu'il a eue en visio,
00:10:56juste après l'étape
00:10:57qui vient de naître, en fait.
00:10:58Donc voilà, il y avait beaucoup
00:10:59de choses comme ça
00:11:00qui étaient assez fortes
00:11:01dans ces moments-là.
00:11:02Et puis, Victor Campenart,
00:11:04on le connaît parce que,
00:11:05déjà, c'est un spécialiste
00:11:06de contrôle à monde.
00:11:07Ça, on l'a suivi plusieurs fois
00:11:08sur la chaîne, notamment.
00:11:09Aussi parce qu'il a détenu
00:11:10le record de l'heure
00:11:11pendant plusieurs années.
00:11:12Ça, c'est sur la piste.
00:11:13Donc, vraiment, un gros rouleur,
00:11:14quelqu'un qui est très, très fort
00:11:15de ce côté-là.
00:11:16Il a fait le giro à plusieurs reprises
00:11:18avant de se basculer
00:11:20vers le Tour de France.
00:11:21C'est aussi ça qui est intéressant.
00:11:22Il fait le giro jusqu'en 2021.
00:11:24Il gagne une étape.
00:11:25Et puis, juste après,
00:11:26il se met à faire le Tour de France.
00:11:27Son premier tour,
00:11:28c'était seulement en 2021,
00:11:29à 29 ans.
00:11:30Il faut aussi se rendre compte
00:11:31de ça du côté de Victor Campenart.
00:11:33Et d'ailleurs, du côté du giro,
00:11:34on a mis une petite image de côté.
00:11:36Je voulais vous la remontrer absolument
00:11:38du côté de cette dédicace.
00:11:39C'est 2017.
00:11:40Ça, c'est une histoire
00:11:41qui nous avait beaucoup marquée.
00:11:42Il avait fait un contre-la-montre.
00:11:43Et puis, il avait ouvert son maillot,
00:11:44en fait, et il avait écrit dessus
00:11:46« Veux-tu sortir avec moi ? »
00:11:48Alors, je ne sais plus
00:11:49quel était le prénom qui était ça.
00:11:50Mais ça, ça avait marqué aussi.
00:11:52Voilà, c'est les petites histoires
00:11:53autour du coureur
00:11:54qu'on pouvait vous raconter.
00:11:55Et dernière petite histoire,
00:11:56parce qu'après, je vais vous laisser
00:11:58évidemment tranquille.
00:11:59Mais il y a Arnaud Delis,
00:12:00vous savez, le champion de Belgique,
00:12:01qui est dans cette formation,
00:12:02qui est un coureur en devenir,
00:12:04peut-être l'un des plus grands champions
00:12:06du côté de la Belgique
00:12:07qu'on attend en tout cas.
00:12:08Et quand Arnaud Delis est passé
00:12:09professionnel dans les rangs
00:12:10de cette équipe Loto,
00:12:11eh bien, il l'a pris sous son aile,
00:12:12Victor Campenart.
00:12:13Il est allé avec lui
00:12:14faire les Flandriennes.
00:12:15Il s'est beaucoup occupé de lui également.
00:12:17Ils ont beaucoup discuté.
00:12:18Et ça aussi, ça veut dire beaucoup,
00:12:19je pense, du vainqueur
00:12:20de l'étape du jour.
00:12:21Claire, Éric Rabesandratana
00:12:22a une question pour vous.
00:12:24Non, juste par le comportement,
00:12:26justement, dans ce dernier kilomètre.
00:12:29Parce que s'il a craqué
00:12:31comme ça émotionnellement
00:12:32et qu'il a pleuré après
00:12:33la course, c'est certainement
00:12:35une gestion d'émotions,
00:12:36une faute en termes
00:12:37de gestion d'émotions, surtout.
00:12:42On parle de qui ?
00:12:43On parle de Verscher ou de Campenart ?
00:12:44Oui, de Verscher, pardon.
00:12:48Oui, oui, en fait, c'est évidemment ça.
00:12:51En fait, oui, je pense qu'il y a...
00:12:52En fait, je ne le connais pas
00:12:53personnellement, Mathéo Verscher,
00:12:54donc c'est vrai que c'est très compliqué
00:12:55de répondre à ça.
00:12:56Mais d'après ce qu'on sent,
00:12:57c'est que c'est vraiment...
00:12:58Aller se battre comme ça jusqu'au bout,
00:13:00c'est compliqué.
00:13:01Gérer aussi les émotions
00:13:02c'est compliqué.
00:13:03Et aussi, en fait,
00:13:04il y a certainement une espèce...
00:13:06C'est rare, en fait.
00:13:07C'est très rare, et ça c'est vrai.
00:13:09Les coureurs qui craquent
00:13:10complètement comme ça à l'arrivée,
00:13:12il y a toujours un peu de retenue.
00:13:13Les bus ne sont pas loin,
00:13:14le bus était vraiment à côté,
00:13:15c'est-à-dire qu'il y aurait pu avoir
00:13:17un petit mouvement de protection, etc.
00:13:19Et non, en fait, il a vraiment
00:13:20tout laissé à ce moment-là.
00:13:22Et je pense que oui, c'est de la gestion
00:13:24de l'émotion aussi, mais ça veut aussi
00:13:26dire qu'il y a encore beaucoup
00:13:28de naturel chez ces coureurs
00:13:30et on est quand même ravis
00:13:31d'assister à ce type de scène finalement.
00:13:35Il faut savoir aussi que
00:13:36Mathéo Verchet, tout de suite,
00:13:38dans les premiers propos
00:13:39qu'il a tenus après la ligne,
00:13:40avant même que son entourage
00:13:41vienne l'enjoindre, il a dit
00:13:43mais j'en ai trop fait.
00:13:45Et effectivement, on l'a vu
00:13:46prendre des relais jusqu'au bout.
00:13:48Moi, tout à l'heure,
00:13:49c'est un peu du cinéma,
00:13:51parce que je l'ai vu trois, quatre fois
00:13:52déjà cette arrivée, depuis l'arrivée.
00:13:54Mais on regarde ça plusieurs fois
00:13:56et on se dit mais c'est pas possible.
00:13:58Il faut être un renard,
00:14:00dans le vélo, on dit un ratagasse
00:14:02dans le final, c'est-à-dire
00:14:03qu'on reste derrière.
00:14:05On bouge plus, à un moment,
00:14:06on dit les gars, vous avez été
00:14:07champions du monde, vous avez gagné
00:14:08les grandes courses, moi je suis tout nouveau,
00:14:10débrouillez-vous maintenant,
00:14:11on est à deux bornes.
00:14:12Derrière, il y a la poursuite
00:14:13qui revient, avec Van Aert
00:14:14quand même, c'est pas n'importe qui.
00:14:16Il s'est dit, j'avais peut-être fait
00:14:17le plus dur, une fois la ligne franchie.
00:14:19Et là, je me vautre, alors que
00:14:21finalement, dans les jambes,
00:14:22je m'incline de très peu de choses
00:14:24par rapport aux deux autres.
00:14:25Donc c'est tout ça finalement
00:14:28Mais justement, pour essayer
00:14:29de comprendre aussi son émotion,
00:14:31est-ce qu'on parle plus d'un coureur
00:14:32qui, aujourd'hui, prend rendez-vous
00:14:34pour la suite, ou plus d'un coureur
00:14:36qui est peut-être passé à côté
00:14:38de la plus belle victoire de sa carrière ?
00:14:39Non, on ne peut pas dire qu'il est passé
00:14:41à côté de la plus belle victoire
00:14:42de sa carrière, puisqu'il part ici
00:14:43et passe son premier tour.
00:14:44Donc effectivement, et puis,
00:14:45si on veut vraiment tirer du positif
00:14:47de tout ça, on peut se dire aussi
00:14:48qu'il y a parfois des coureurs
00:14:49qui gagnent très tôt,
00:14:50sur leur première course,
00:14:51leur premier tour, et puis ensuite,
00:14:53derrière, qui n'arrivent plus
00:14:54à supporter cette pression
00:14:56qu'on leur met derrière.
00:14:57Lui, il n'a pas gagné,
00:14:58et il va avoir le couteau
00:14:59entre les dents.
00:15:00Bon, sur le tour, ça va être difficile
00:15:01maintenant de tenter quelque chose,
00:15:02parce qu'il ne reste plus
00:15:03beaucoup d'étapes.
00:15:04Mais je pense quand même
00:15:05qu'avec le tour qu'il a fait,
00:15:06il ne faut pas oublier
00:15:07que l'équipe Total Énergie,
00:15:08c'est quand même une équipe
00:15:09de deuxième division.
00:15:10Il avait une grosse pression
00:15:11parce qu'ils étaient quatre
00:15:12dans l'échappée.
00:15:13Donc voilà, il y a aussi ça.
00:15:14Et c'est lui, finalement, l'élu,
00:15:16enfin l'élu, il s'est quand même
00:15:18bien battu pour l'être,
00:15:20pour se retrouver dans le final devant.
00:15:22Bon, ben voilà.
00:15:23Non, ses perspectives sont magnifiques.
00:15:25On rappelle aussi que cette équipe,
00:15:27Total Énergie,
00:15:28on est en fin de contrat
00:15:29avec le sponsoring.
00:15:30Total Énergie n'a toujours pas annoncé
00:15:31s'il ressignait ou pas.
00:15:32À moins qu'il y ait une dépêche
00:15:33qui soit tombée ce soir,
00:15:34je ne crois pas.
00:15:35Ils sont un peu dans l'expectative.
00:15:37Donc voilà, il y a tout ça qui se joue.
00:15:40Et lui, il s'est fait remarquer.
00:15:41Je suis sûr que demain,
00:15:42il y a des équipes
00:15:43qui vont venir le chercher.
00:15:44Il faudra peut-être même
00:15:45que Jean-René Bernodeau
00:15:46se batte pour le conserver
00:15:47dans son effectif.
00:15:48Claire Bricogne à Barcelonette,
00:15:50Mathéo Verchet, coup d'un jour
00:15:52ou effectivement,
00:15:53espoir prometteur pour la suite ?
00:15:57Je vais juste vous donner
00:15:58une phrase de Romain Sicard
00:15:59qui a été interviewé,
00:16:00je vous le disais tout à l'heure,
00:16:01son directeur sportif.
00:16:02Et il a fait une première réponse
00:16:04et la réponse s'est terminée par
00:16:05je suis sûr qu'il va aller en claquer une
00:16:07dans l'avenir.
00:16:08Mais vraiment, c'était pas
00:16:09il pourra peut-être refaire ça
00:16:11ou autrement.
00:16:12Non, c'est vraiment
00:16:13je suis sûr qu'il va y aller
00:16:14et qu'il va aller en chercher une
00:16:16dans l'avenir.
00:16:17Verchet, c'est un puncher
00:16:18que les gens comprennent bien.
00:16:19Un puncher, on est plus
00:16:20dans la catégorie,
00:16:22la spécialité d'un Julien Alaphilippe
00:16:25par exemple,
00:16:26ou d'un Valentin Madouas
00:16:27que dans celle d'un pur grimpeur
00:16:29comme Guillaume Martin
00:16:30qui était lui aussi
00:16:31dans l'échappée aujourd'hui.
00:16:32Tout à l'heure, Claire parlait
00:16:33d'un comparatif qui a été fait
00:16:34avec Vaucleur.
00:16:35Il est juste, ce comparatif ?
00:16:36Oui, c'est ça.
00:16:37Il est juste,
00:16:38Thomas Vaucleur avait la particularité
00:16:40comme Julien Alaphilippe aussi
00:16:42parfois, d'être capable
00:16:43de passer en haut d'école.
00:16:46Et Julien avait des capacités,
00:16:47il a toujours des capacités
00:16:48dans le contre-la-monte.
00:16:49Mathéo Verchet,
00:16:50on ne sait pas trop encore
00:16:51où il va se situer,
00:16:52dans quel registre
00:16:53il va vraiment progresser.
00:16:54Mais ça ne sera pas seulement
00:16:56un coureur qui sera contraint
00:16:57de partir à 150 bornes
00:16:59de l'arrivée pour espérer
00:17:00gagner une course.
00:17:01Il a un registre de puncher
00:17:03qui peut lui permettre
00:17:04dès que les courses
00:17:05sont un petit peu difficiles.
00:17:06Et aujourd'hui, le problème
00:17:07pour lui,
00:17:08il ne se donne pas d'excuses,
00:17:09nous on lui en donne une,
00:17:10c'est que le final,
00:17:11il était quand même
00:17:12vachement facile
00:17:13d'un point de vue topographique
00:17:14par rapport à tout ce
00:17:15qu'ils avaient passé auparavant.
00:17:17C'est sûr qu'il ne pouvait
00:17:18même pas espérer
00:17:19faire valoir ses qualités
00:17:21de puncher dans le final
00:17:22pour s'isoler.
00:17:23On le rappelle,
00:17:24cette 18ème étape du Tour
00:17:25entre Gap et Barcelonette
00:17:26a été remportée
00:17:27par Victor Campenaert.
00:17:28Demain, Patrick,
00:17:30il y a une journée
00:17:31avec les dernières
00:17:32énormes montées
00:17:33de ce Tour.
00:17:34Oui, je ne sais pas
00:17:35si on a le profil,
00:17:36mais demain, en tout cas,
00:17:37on a effectivement...
00:17:38Demain, on va passer
00:17:39la journée au-dessus
00:17:40de 2000 mètres.
00:17:41On va monter et descendre.
00:17:42C'est magnifique demain
00:17:43puisque on a
00:17:44le Col de Vars
00:17:45en première difficulté.
00:17:47Vous voyez qu'après
00:17:4820, 22 kilomètres,
00:17:49ça va monter tout de suite.
00:17:50Guillès, dernier sprint.
00:17:51J'en profite pour dire
00:17:52que Guermet a probablement
00:17:55conquis définitivement
00:17:56ce maillot vert.
00:17:57Mais demain, en plus,
00:17:58ils n'auront pas
00:17:59à se faire la peau
00:18:00les sprinteurs
00:18:01pour faire le dernier sprint
00:18:02qui peut leur apporter des points.
00:18:03Et puis donc,
00:18:04après le Col de Vars,
00:18:05on a effectivement
00:18:06ce monstre
00:18:07qui est tout simplement
00:18:09le col le plus haut
00:18:10d'Europe
00:18:11et que les coureurs
00:18:12vont devoir escalader.
00:18:13La bonnette reste au fond,
00:18:142800.
00:18:15Alors moi,
00:18:16je n'ai pas mes lunettes.
00:18:17Enfin si, j'ai mes lunettes
00:18:18sur les yeux d'ailleurs.
00:18:19Mais je ne vois pas
00:18:20quand même assez.
00:18:21La 2800 et quelque.
00:18:22Voilà, 2800 et 6,9.
00:18:23De pente moyenne.
00:18:24Oui, alors la pente moyenne,
00:18:25bon voilà,
00:18:26c'est plus dur.
00:18:27C'est excessivement long,
00:18:28excessivement haut.
00:18:29Et puis derrière,
00:18:30Isola 2000,
00:18:31ça serait presque
00:18:32le plus facile
00:18:33s'il n'intervenait pas
00:18:34après tout ça.
00:18:3523 kilomètres de montée
00:18:36pour être…
00:18:37La bonne nouvelle,
00:18:38c'est que ce n'est pas
00:18:39trop dur Isola.
00:18:40La mauvaise nouvelle,
00:18:41c'est qu'avec la fatigue,
00:18:42ça fera les mêmes différences
00:18:43que l'on a vues.
00:18:44Et je crois d'ailleurs
00:18:45que…
00:18:46Je ne crois pas,
00:18:47je suis sûr,
00:18:48Pogacar avait comparé
00:18:49la montée d'Isola 2000
00:18:50qu'il a repérée
00:18:51à la montée du Plateau de Baie.
00:18:52Honnêtement,
00:18:53sur le papier,
00:18:54c'est moins dur,
00:18:55il me semble.
00:18:56Enfin moi,
00:18:57c'est mon avis.
00:18:58Mais lui,
00:18:59il l'évalue sûrement
00:19:00à l'aune des difficultés
00:19:01qu'il y a à franchir auparavant.
00:19:02Justement,
00:19:03Pogacar,
00:19:04on va l'écouter.
00:19:05Il parle de l'étape 2 demain.
00:19:06Je pense qu'on doit s'attendre
00:19:07à quelque chose demain.
00:19:08Je pense que demain,
00:19:12c'est l'étape reine,
00:19:13même si ce n'est pas primordial
00:19:14dans la lutte
00:19:15au classement général.
00:19:16Je pense que c'est
00:19:17la meilleure étape
00:19:18à gagner sur ce tour.
00:19:19Patrick, question.
00:19:20Tu dis que l'étape de demain
00:19:21s'annonce longue,
00:19:22difficile.
00:19:23On est à quelques jours
00:19:24des Jeux Olympiques.
00:19:25Est-ce que tu penses
00:19:26que dans ce peloton-là,
00:19:27peut-être ceux qui sont
00:19:28un peu plus loin
00:19:29et qui n'ont plus rien à jouer,
00:19:30pensent à cette course
00:19:31et à cette possibilité
00:19:32d'aller attraper une médaille
00:19:33et se disent
00:19:34je ne vais pas me faire mal,
00:19:35c'est compliqué,
00:19:36il y a une course importante
00:19:37qui arrive ?
00:19:38Non,
00:19:39parce que
00:19:40le circuit des Jeux à Paris,
00:19:41la course des Jeux à Paris
00:19:42qui termine en circuit
00:19:43entre le champ de Mars
00:19:44et surtout Montmartre,
00:19:45on parlait des punchers
00:19:46tout à l'heure,
00:19:47c'est vraiment un circuit
00:19:48pour punchers.
00:19:49Donc les punchers,
00:19:50demain,
00:19:51au-dessus de 2000 mètres,
00:19:52ils ne seront pas devant.
00:19:53Ils seront derrière.
00:19:54Il y en a d'autres aussi
00:19:55qui ont sûrement abandonné.
00:19:56Il y en a qui ont abandonné
00:19:57parce que...
00:19:58Je pense à ceux par exemple
00:19:59qui veulent faire le chrono.
00:20:00Le chrono,
00:20:01c'est une course
00:20:02qui est très difficile
00:20:03parce qu'il y en a
00:20:04qui ont abandonné.
00:20:05Il y en a qui ont abandonné
00:20:06parce que...
00:20:07Je pense à ceux par exemple
00:20:08qui veulent faire le chrono.
00:20:09Le chrono,
00:20:10il vient tout de suite
00:20:11la semaine prochaine.
00:20:12Alors je ne sais plus...
00:20:13Je ne sais plus...
00:20:14Pas la semaine prochaine,
00:20:15la semaine d'après,
00:20:16mais ça vient très vite.
00:20:17Il y a moins d'une semaine.
00:20:18Donc c'est compliqué effectivement.
00:20:20Par exemple,
00:20:21un Vauclin
00:20:22qui fait le chrono
00:20:23pour l'équipe de France,
00:20:24pour la France,
00:20:25ça va être lui compliqué.
00:20:27Et il y a le dernier chrono à Nice.
00:20:29Remco Evenepoel
00:20:30est le favori du chrono à Nice.
00:20:31Il est troisième
00:20:32du classement général
00:20:33et il a prévu
00:20:34de faire les Jeux
00:20:35et de faire le chrono.
00:20:36Donc lui,
00:20:37typiquement,
00:20:38ça le met en délicatesse
00:20:39de faire ses étapes à bloc,
00:20:40de faire le chrono
00:20:41le dernier jour
00:20:42et d'être en forme
00:20:43pour le chrono
00:20:44des Jeux Olympiques.
00:20:45Hormis ce garçon,
00:20:46pour les autres,
00:20:47ça le l'est quand même
00:20:48beaucoup moins.
00:20:49Et encore une fois,
00:20:50ils ont aussi la possibilité
00:20:51puisqu'ils n'ont aucun espoir
00:20:52de gagner cette course,
00:20:53a priori,
00:20:54de se glisser dans le groupe Eto'o
00:20:55et de faire de l'endurance.
00:20:56Et le chrono
00:20:57à l'occasion des Jeux Olympiques,
00:20:58ce sera le 27 juillet
00:20:59pour être parti.
00:21:00Merci.
00:21:01Donc effectivement,
00:21:02ça arrive très vite.
00:21:03C'est samedi prochain, Hugo.
00:21:04J'avais une question
00:21:05en termes de hiérarchie.
00:21:06Pour Evenpool, par exemple,
00:21:07qui va essayer
00:21:08de gratter la deuxième place
00:21:09à Wingard.
00:21:10Le chrono
00:21:11et la fin du tour,
00:21:12c'est plus important
00:21:13que les JO
00:21:14ou c'est moins ?
00:21:15En termes de hiérarchie
00:21:16dans le cyclisme,
00:21:17c'est quoi ?
00:21:18Là, tu me poses une colle
00:21:19parce qu'il faudrait lui poser
00:21:20la question directement.
00:21:21Il y a match.
00:21:22C'est-à-dire que ce n'est pas
00:21:23le chrono de Nice
00:21:24qui est plus prestigieux
00:21:25que le chrono des Jeux,
00:21:26évidemment.
00:21:27Mais c'est le classement général.
00:21:28C'est son premier tour.
00:21:29Monté sur le podium.
00:21:30Lui, il a déjà un petit peu
00:21:31l'angle de bois ou pas.
00:21:32Il a quand même dit
00:21:33que l'objectif,
00:21:34c'était le podium.
00:21:35Si je suis troisième,
00:21:36je serais quand même
00:21:37très content.
00:21:38Mais c'est vrai
00:21:39qu'en arrière-pensée,
00:21:40il a sûrement
00:21:41le chrono des Jeux.
00:21:42Franchement,
00:21:43ce garçon de mes pattes,
00:21:44on n'aurait pas pensé,
00:21:45moi je n'aurais pas pensé
00:21:46en tout cas,
00:21:47qu'il serait sur le podium
00:21:48à l'issue de ce tour
00:21:49par rapport à ce qu'il avait montré
00:21:50notamment sur le Dauphiné.
00:21:51S'il est capable
00:21:52d'aller chercher l'or
00:21:53sur les Jeux,
00:21:54alors là,
00:21:55c'est un exploit
00:21:56mais monumental.
00:21:57Claire Bricogne,
00:21:59à Barcelonette,
00:22:00vous vouliez nous parler
00:22:01de Tadej Pogacar
00:22:02et de l'étape de demain.
00:22:07Je veux faire une petite
00:22:08parenthèse à propos
00:22:09de Remco Evenpool
00:22:10parce que tout à l'heure
00:22:11en zone mixte,
00:22:12on s'est fait une sacrée réflexion.
00:22:13Vous savez,
00:22:14en zone mixte,
00:22:15je vous l'ai déjà raconté
00:22:16mais je vous le raconte à nouveau,
00:22:17il y a les étages,
00:22:18donc ceux qui produisent,
00:22:19ensuite il y a les radios,
00:22:20ensuite il y a les télés
00:22:21et donc les coureurs
00:22:22qui sont en zone mixte
00:22:23et donc sur le protocole,
00:22:24c'est le cas de Remco Evenpool
00:22:25depuis très longtemps
00:22:26déjà sur ce Tour de France,
00:22:27ils doivent passer
00:22:28par tous les échelons.
00:22:29Pogacar ne le fait pas
00:22:30ou quasiment pas,
00:22:31et bien lui,
00:22:32Remco Evenpool,
00:22:33il le fait mais tous les jours,
00:22:34c'est-à-dire que tous les jours
00:22:35il vient répondre à tout le monde
00:22:36et ça se salue quand même
00:22:37parce que ce n'est pas
00:22:38tout le monde qui fait ça
00:22:39et tout à l'heure,
00:22:40même pire que ça,
00:22:41il a attendu que Victor Campenart
00:22:42pendant une bonne
00:22:43trentaine de secondes
00:22:44voire une minute
00:22:45finisse son interview
00:22:46pour aller répondre encore
00:22:47à quelqu'un.
00:22:48Je le souligne parce que
00:22:49vraiment,
00:22:50ce n'est pas le cas
00:22:51de tous les coureurs,
00:22:52ce n'est pas tout le temps le cas
00:22:53donc Remco Evenpool
00:22:54avec son statut
00:22:57de directeur sportif,
00:22:58en fait,
00:22:59on a l'impression
00:23:00que les équipes
00:23:01pensent que la Visma
00:23:02a un peu renoncé
00:23:03au classement général
00:23:04parce qu'aujourd'hui
00:23:05et hier,
00:23:06on s'est glissé
00:23:07un peu dans les échappées
00:23:08du côté de cette formation
00:23:09que donc on cherchait
00:23:10la victoire d'étape
00:23:11et que donc on imagine mal
00:23:12préparer un gros coup
00:23:13également dans les prochains jours
00:23:14parce que finalement
00:23:15c'est ça la clé de demain,
00:23:16ça va être la stratégie
00:23:17de la Visma
00:23:18et la stratégie aussi
00:23:19de Pogacar.
00:23:20Je ne sais pas
00:23:21ce qu'en pense Patrick,
00:23:22tiens d'ailleurs.
00:23:23Merci beaucoup Claire Bricogne
00:23:24de nous avoir fait vivre
00:23:25l'ambiance
00:23:26et de nous avoir donné
00:23:27toutes ces informations
00:23:28notamment sur le profil
00:23:29des différents coureurs
00:23:30qui ont brillé aujourd'hui.
00:23:31Pour conclure,
00:23:32on avait une question
00:23:33du Président.
00:23:34Oui, non,
00:23:35Patrick,
00:23:36ça n'a rien à voir
00:23:37avec tout le reste
00:23:38mais je voulais savoir
00:23:39si la dernière étape
00:23:40est-ce qu'elle reste
00:23:41une étape de prestige
00:23:42ou pas du tout ?
00:23:43En tout cas,
00:23:44elle n'a rien à voir
00:23:45avec les dernières étapes
00:23:46du Tour habituel
00:23:47puisqu'on sait
00:23:48que ça se termine
00:23:49sur les champs
00:23:50et qu'en gros
00:23:51il n'y a pas beaucoup
00:23:52d'échappées
00:23:53hormis quand on arrive
00:23:54sur le circuit final
00:23:55c'est presque
00:23:56le premier critérium
00:23:57d'après-tour.
00:23:58Parfois,
00:23:59il y a un enjeu
00:24:00pour le maillot vert
00:24:01mais il n'y a plus d'enjeu
00:24:02pour le classement général.
00:24:03La dernière fois
00:24:04qu'ils se sont battus
00:24:05pour le classement général
00:24:06le dernier tour
00:24:07c'était Zottomel-Quinot
00:24:08en 1979
00:24:09et bien sûr
00:24:10lors du contre-la-montre
00:24:11sur les champs
00:24:12remporté par LeMond
00:24:13qui avait permis à LeMond
00:24:14de gagner pour 8 secondes
00:24:15le Tour face à Fignon.
00:24:16Là, a priori,
00:24:17on aura évidemment
00:24:18un scénario
00:24:19en tout cas les organisateurs
00:24:20avaient le souhait
00:24:21évidemment
00:24:2235 ans après
00:24:23LeMond-Fignon
00:24:24de revivre
00:24:25ça
00:24:26puisque c'est
00:24:27donc pas inédit
00:24:28mais c'est hyper rare
00:24:29de finir par un contre-la-montre
00:24:30en tout cas sur le Tour de France.
00:24:31Là, les différences
00:24:33sont faites
00:24:34mais ça ne sera pas
00:24:35une partie de plaisir
00:24:36ça ne sera pas fait
00:24:37ça ne sera pas une parade
00:24:38et il y aura quand même
00:24:39sûrement des enjeux
00:24:40pour des places.
00:24:41On a vu encore aujourd'hui
00:24:42même un type
00:24:43qui est 11ème
00:24:44du classement général
00:24:45se bat pour garder ses chances
00:24:46d'être dans le top 10
00:24:47et donc on va se battre
00:24:48pour toutes ces places
00:24:49dans le top 10
00:24:50ça c'est indéniable
00:24:51entre tous ces coureurs
00:24:52et le contre-la-montre
00:24:53final
00:24:54qui est difficile
00:24:55qui est
00:24:56qui est
00:24:57qui est
00:24:58valonné
00:24:59aura toutes les qualités
00:25:00pour faire de grosses différences.
00:25:01Merci beaucoup
00:25:02Patrick Chassé
00:25:03d'avoir été aussi exhaustif
00:25:04et aussi précis
00:25:05après cette
00:25:0619ème
00:25:07cette 18ème étape
00:25:08la 19ème
00:25:09c'est donc demain
00:25:10entre Embrun
00:25:11et Isola
00:25:122000.
00:25:13Le Zap
00:25:14c'est le meilleur du sport
00:25:15de ces 24 dernières heures
00:25:16c'est condensé
00:25:17en quelques minutes
00:25:18et c'est un cadeau
00:25:19signé
00:25:20Sacha Depersin.
00:25:24Faire une partie
00:25:25de la préparation
00:25:26avec son club
00:25:27de Crystal Palace
00:25:28est-ce que cela a joué ?
00:25:29Michael Ollissé
00:25:30la frappe !
00:25:31Le génie !
00:25:32La pureté !
00:25:33Le magicien !
00:25:34Michael Ollissé !
00:25:35Il ne pouvait rien faire
00:25:36Kokubo !
00:25:37Oh là là !
00:25:38Le paillard
00:25:39va se régaler
00:25:40à la rentrée
00:25:41avec ce garçon
00:25:42plein de talents
00:25:43mais là
00:25:44c'est l'équipe
00:25:45de France U23
00:25:46qui se régale.
00:25:50C'est fait
00:25:51oui
00:25:52un ace
00:25:53pour conclure
00:25:54Rafael Nadal
00:25:55est en quart de finale
00:25:56à Mojtad
00:25:57il a dominé
00:25:58la tête de série
00:25:59numéro 5
00:26:00Cameron Nori
00:26:01et il va retrouver
00:26:03Mariano Navon
00:26:05en quart
00:26:06à l'argentin
00:26:12Donc voilà
00:26:13il monte
00:26:14il monte en niveau
00:26:16il monte en carburation
00:26:23Oh !
00:26:24Le choc
00:26:25de l'été !
00:26:26Attendez un instant
00:26:27où est-ce qu'on va voir ça ?
00:26:31Oh mon dieu
00:26:32il avait des intentions !
00:26:33Ce lieu
00:26:34va être fou !
00:26:36Le levantement
00:26:37la défense monte
00:26:38pour tirer
00:26:39avec Rodrigo Elia
00:26:40elle retourne pour Alisson
00:26:41à droite
00:26:42pour Lucas
00:26:43peut même battre
00:26:44croisé !
00:26:45Goal !
00:26:52Et c'est passé
00:27:23Il a une chance
00:27:24et un autre
00:27:25il le tire
00:27:26et c'est parti
00:27:27encore une fois
00:27:28mais vous voyez
00:27:29combien de confiance
00:27:30il avait
00:27:3135 ans
00:27:32et il a été
00:27:33ici avec Nashville
00:27:34le ballon
00:27:35il l'a
00:27:36et le 1-0
00:27:37par Orlando
00:27:38et c'est
00:27:39Araho
00:27:40avec la fin
00:27:41et les lions
00:27:42s'éloignent
00:27:43tôt
00:27:44et Nashville
00:27:45ont pris
00:27:46un 1-0
00:27:47lead
00:27:53Pas de problème
00:27:54on s'amuse
00:27:55on s'amuse
00:27:57Merci
00:28:22C'est donc
00:28:23Arthur Fyss
00:28:53Oh !
00:28:54Brilliant
00:29:23Ok
00:29:24C'est parti
00:29:25Oh oh
00:29:26Penda a eu un jeu difficile
00:29:27il va devoir le lancer
00:29:28il le met
00:29:29Oh mon Dieu !
00:29:30Vous ne pouvez pas être sérieux !
00:29:33Il a sauvé le meilleur
00:29:35pour la dernière fois
00:29:36Penda ne pouvait pas
00:29:37tirer le ballon
00:29:38dans l'océan
00:29:39et il a juste
00:29:40tiré l'Espagne
00:29:41au buzzer
00:29:42avec un 3-pointer
00:29:45Ouh la la
00:29:46Penda
00:29:47Penda
00:29:48Penda
00:29:49Penda
00:29:50Penda
00:29:51Ouh la la
00:29:59Ouh la la
00:30:00l'information est tombée
00:30:01cet après-midi
00:30:02plutôt
00:30:03inattendue
00:30:04c'est
00:30:05Patrick Vira
00:30:06qui n'entraînera plus
00:30:07le Racing Club
00:30:08de Strasbourg
00:30:09Grégoire
00:30:10Exactement
00:30:11une petite saison
00:30:12et puis il s'en va
00:30:13il est arrivé l'été dernier
00:30:14Patrick Vira
00:30:15donc quitte déjà
00:30:16Strasbourg
00:30:17il a été remercié
00:30:18par sa direction
00:30:19d'une décision prise
00:30:20en phase avec le projet
00:30:21dans un communiqué du club
00:30:22on explique que Vira
00:30:23était là dans une saison
00:30:24de transition
00:30:25et puis pour l'avenir
00:30:26si l'on en croit
00:30:27la presse anglaise
00:30:28le champion du monde 98
00:30:29pourrait bien prendre la tête
00:30:30de l'équipe nationale
00:30:31des Etats-Unis
00:30:32pour le mondial 2026
00:30:33Alors messieurs
00:30:34on s'est posé la question
00:30:35on a tous été un petit peu
00:30:36pris de court
00:30:37d'abord par le départ
00:30:38d'un Patrick Vira
00:30:39qui avait réussi
00:30:40une saison
00:30:41bon an mal an
00:30:42plutôt intéressante
00:30:43avec une équipe
00:30:44qui avait aussi ses limites
00:30:45probablement
00:30:46il y a eu
00:30:47certes des hauts et des bas
00:30:48mais il finit 13ème
00:30:49du dernier championnat
00:30:50on a aussi été surpris
00:30:51par le timing
00:30:52alors qu'est-ce qui vous surprend
00:30:53le plus messieurs
00:30:54le timing
00:30:55ou son remerciement
00:30:56à Biège
00:30:57à la Strasbourgeoise
00:30:58Il est droit
00:30:59C'est quand même
00:31:00un vrai sujet
00:31:01les lignes
00:31:02des clubs de Vira
00:31:03il faudra
00:31:04qu'on s'y pense
00:31:05dessus
00:31:06un jour
00:31:07Hugo
00:31:08qu'est-ce qui vous surprend
00:31:09le plus
00:31:10le timing
00:31:11ou le fait
00:31:12qu'il soit remercié
00:31:13le timing
00:31:14le départ
00:31:15le départ
00:31:16le départ
00:31:17le départ
00:31:18le départ
00:31:19le départ
00:31:20le timing
00:31:21le timing aussi
00:31:22très bien
00:31:23alors
00:31:24on va y aller
00:31:25sur le départ
00:31:26avec Tidiani
00:31:27non non
00:31:28j'entends le timing
00:31:29évidemment
00:31:30il surprend aussi
00:31:31parce qu'on est
00:31:32sur le moment
00:31:33un petit peu
00:31:34de la reprise
00:31:35dans les différents
00:31:36clubs de Ligue 1
00:31:37et Strasbourg
00:31:38a une réalité aussi
00:31:39précaire
00:31:40par rapport au droit télé
00:31:41il y a tout un tas
00:31:42de dossiers à gérer
00:31:43donc dans un monde idéal
00:31:44il faudrait que
00:31:45le garant de tout ça
00:31:46l'entraîneur soit
00:31:47bien présent
00:31:48mais moi
00:31:49c'est quand même
00:31:50je trouve une nouvelle
00:31:51qui avant tout
00:31:52est surprenante
00:31:53parce qu'il est arrivé
00:31:54il y a quand même
00:31:55un an
00:31:56qu'on a quand même
00:31:57aussi un
00:31:58je trouve en filigrane
00:31:59un message
00:32:00délivré par l'actionnaire
00:32:01Blouko
00:32:02qui est arrivé
00:32:03en ne définissant pas
00:32:04forcément très concrètement
00:32:05les contours du projet
00:32:06et je trouve que
00:32:07de voir Patrick Vieira
00:32:08partir après seulement
00:32:09un an
00:32:10alors qu'on avait
00:32:11justifié son arrivée
00:32:12par son expérience
00:32:13internationale
00:32:14par le fait que ce soit
00:32:15un nom
00:32:16ou une figure
00:32:17de ce nouveau projet
00:32:18qu'il parte au bout
00:32:19d'un an seulement
00:32:20je trouve qu'en soi
00:32:21déjà avant même
00:32:22de parler du timing
00:32:23c'est déjà une sacrée nouvelle
00:32:24Olivier Bossard
00:32:25Le timing
00:32:26je le trouve catastrophique
00:32:27on est à deux semaines
00:32:28de la reprise
00:32:29on rajoute des problèmes
00:32:30aux problèmes
00:32:31déjà que la Ligue 1
00:32:32est dans un marasme
00:32:33pas possible
00:32:34on manque d'argent
00:32:35maintenant Strasbourg
00:32:36qui part à deux semaines
00:32:37du coup d'envoi
00:32:38sans coach
00:32:39c'est extrêmement compliqué
00:32:41on avait besoin de se rassurer
00:32:43avec tout un tas de choses
00:32:44mais le petit Diani
00:32:45là où il a raison
00:32:46il faut aussi pointer du doigt
00:32:48la multipropriété
00:32:49et le propriétaire
00:32:52Todd Boehli
00:32:53quand on voit ce qu'il fait
00:32:54à Chelsea
00:32:55on consomme des joueurs
00:32:57maintenant on va consommer
00:32:58des entraîneurs
00:32:59aussi rapidement
00:33:00et on peut s'inquiéter
00:33:01pour Strasbourg
00:33:02de savoir qui est
00:33:03ce qu'ils vont mettre
00:33:04quand on avait vu
00:33:05comment est-ce que Troyes
00:33:06avait réagi
00:33:07avec le Citigroup
00:33:08en allant chercher
00:33:09un coach australien
00:33:10que personne ne connaissait
00:33:11aujourd'hui on voit
00:33:12ce qu'est devenu Troyes
00:33:13franchement ça peut
00:33:14inquiéter les supporters
00:33:15qui étaient déjà très inquiets
00:33:16de la situation de Strasbourg
00:33:17Pierre Maturana
00:33:18vous avez répondu
00:33:19le timing
00:33:20effectivement
00:33:21l'exemple de Troyes
00:33:22vient d'être donné
00:33:23par Olivier
00:33:24c'est vrai que
00:33:25quand Keane Orsbo
00:33:26était à la tête de l'Estac
00:33:27on se demandait
00:33:28quand est-ce qu'il allait
00:33:29enfin être viré
00:33:30on avait l'impression
00:33:31que c'était le cadet
00:33:32des soucis de Citigroup
00:33:33et aujourd'hui
00:33:34on se retrouve dans une situation
00:33:35où on a presque l'impression
00:33:36que le cas Patrick Vira
00:33:37a été tranché
00:33:38finalement après
00:33:39beaucoup d'autres dossiers
00:33:40qui étaient peut-être plus hauts
00:33:41sur la pile de Blouko
00:33:42oui c'est aussi pour ça
00:33:43c'est pas spécialement étonnant
00:33:44ni surprenant
00:33:45parce que
00:33:46en fait
00:33:47dès le départ
00:33:48qu'on a vu cette histoire
00:33:49de multi-propriétés
00:33:50avec Strasbourg
00:33:51c'est un des risques
00:33:52qu'on a mis très vite
00:33:53sur la table
00:33:54on s'est dit
00:33:55attention
00:33:56c'est le genre de choses
00:33:57qui peut arriver
00:33:58quand tu es le petit club
00:33:59d'un gros groupe
00:34:00malheureusement
00:34:01la gestion est particulière
00:34:02tu n'es pas dans la priorité
00:34:03des différentes propriétés
00:34:04donc ça peut arriver assez vite
00:34:06si j'étais un peu méchant
00:34:07je dirais qu'on découvre aujourd'hui
00:34:09qu'il y a un projet à Strasbourg
00:34:10je ne savais pas
00:34:11qu'il y a un projet à Strasbourg
00:34:12on n'a pas compris
00:34:13ce qui était le projet
00:34:14et a priori
00:34:15quand tu vires ton entraîneur
00:34:16aussi vite
00:34:17pour le remplacer
00:34:18par tu ne sais pas encore qui
00:34:19j'ai l'impression
00:34:20que le projet
00:34:21est aussi flou
00:34:22pour eux
00:34:23que pour nous
00:34:24et puis il s'en parlait
00:34:25comme l'a dit Olivier
00:34:26des effets sur le groupe
00:34:27qui se rend compte
00:34:28qu'il n'y a pas de coach
00:34:29à trois semaines de la reprise
00:34:30une saison qui n'a pas été
00:34:31non plus très simple
00:34:32mais qui a quand même
00:34:33peut-être soudé un groupe
00:34:34sur quelque chose
00:34:35sur
00:34:36par moments
00:34:37des petites améliorations
00:34:38qui ont pu voir le jour
00:34:39c'est un groupe
00:34:40qui peut être
00:34:41un peu grandir
00:34:42avec son coach
00:34:43j'ai l'impression
00:34:44qu'il casse
00:34:45un peu une dynamique
00:34:46pas une énorme dynamique
00:34:47mais une petite dynamique
00:34:48Grégoire
00:34:49c'est un peu la sensation
00:34:50qu'on avait eue
00:34:51que finalement
00:34:52ça avait mis du temps
00:34:53à se tisser
00:34:54entre Patrick Vieira
00:34:55et son groupe
00:34:56mais que c'était le cas
00:34:57et on s'aperçoit
00:34:58que certains joueurs
00:34:59ne sont pas
00:35:00incroyablement satisfaits
00:35:01de cette annonce
00:35:02Effectivement
00:35:03très vite
00:35:04après l'annonce
00:35:05du communiqué
00:35:06certains joueurs
00:35:07donc de l'effectif
00:35:08dont Habib Diarra
00:35:09le milieu de terrain
00:35:10c'est intéressant
00:35:11de comprendre
00:35:12parce que
00:35:13Patrick Vieira
00:35:14il avait fait de lui
00:35:15son leader au milieu de terrain
00:35:16au départ
00:35:17donc qui a déjà déçu
00:35:18les joueurs
00:35:19quelques semaines
00:35:20du retour de la Ligue 1
00:35:21C'est surtout
00:35:22le pfiou
00:35:23en haut
00:35:24avec l'émoji
00:35:25dépité
00:35:26c'est quand même intéressant
00:35:27et ça prouve
00:35:28que le groupe
00:35:29semblait
00:35:30en tout cas
00:35:31en rupture
00:35:32avec son coach
00:35:33Eric
00:35:34vous avez été joueur
00:35:35j'imagine
00:35:36que ça vous est jamais arrivé
00:35:37qu'on vous change de coach
00:35:38à deux semaines
00:35:39J'ai un peu joué
00:35:40au Paris Saint-Germain
00:35:41où on a changé
00:35:42trois fois de coach
00:35:43dans l'année
00:35:44c'était déjà pas mal
00:35:45Mais pas à deux semaines
00:35:46du début
00:35:47Pas à deux semaines
00:35:48Non
00:35:49Deux semaines après peut-être
00:35:50Non mais après
00:35:51ce qui est compliqué
00:35:52dans la situation
00:35:53c'est pour les joueurs
00:35:54évidemment
00:35:55parce que
00:35:56tu ne travailles pas
00:35:57sur la continuité
00:35:58tu as un entraîneur
00:35:59tu as dû déjà
00:36:00t'adapter
00:36:01sur une arrivée
00:36:02la saison dernière
00:36:03tu t'adaptes
00:36:04sur toute une saison
00:36:05tu finis 13ème
00:36:06ce qui est pas mal
00:36:07pour Strasbourg
00:36:08c'est-à-dire que
00:36:09ta projection
00:36:10sur peut-être
00:36:11toi
00:36:12tu as fait un travail
00:36:13sur un an
00:36:14en tant que joueur
00:36:15et tu te dis
00:36:16peut-être que le coach
00:36:17va me faire confiance
00:36:18et donc je vais pouvoir
00:36:19développer d'autres choses
00:36:20et m'améliorer encore
00:36:21sur certaines choses
00:36:22là ça tombe à l'eau
00:36:23et c'est surtout
00:36:24que
00:36:25c'est vrai qu'en termes
00:36:26d'incertitude
00:36:27les joueurs n'aiment pas
00:36:28trop ça déjà
00:36:29donc là
00:36:30juste avant
00:36:31le début de saison
00:36:32c'est pas terrible
00:36:33Même sur la justification
00:36:34c'est-à-dire
00:36:35que
00:36:36je reviens sur ce truc
00:36:37de projet
00:36:38je vois pas en quoi
00:36:39Patrick Vieira ne colle pas
00:36:40au projet
00:36:41parce que le projet
00:36:42on ne le connait pas
00:36:43Quel projet
00:36:44est-ce que c'est faire
00:36:45monter des jeunes
00:36:46est-ce que c'est ramener
00:36:47d'un seul coup
00:36:48des gros joueurs
00:36:49est-ce que c'est aller chercher
00:36:50je ne sais quelle place
00:36:51européenne
00:36:52je ne sais pas
00:36:53quel projet exactement
00:36:54et en quoi Patrick Vieira
00:36:55ne colle pas à ça
00:36:56honnêtement je ne vois pas
00:36:57Surtout qu'ils disent
00:36:58qu'il est en idée
00:36:59en idée d'adéquation
00:37:00avec les joueurs
00:37:01alors que là
00:37:02on voit bien les joueurs
00:37:03qui s'offusquent un peu
00:37:04de cette situation
00:37:05Comment tu veux mettre
00:37:06ça en place
00:37:07avec seulement une saison
00:37:08si tu te dis à ce moment-là
00:37:10tu mets un projet en place
00:37:11tu disais
00:37:12quel est le projet
00:37:13c'est vrai
00:37:14on peut se poser la question
00:37:15mais en plus
00:37:16qu'est-ce que tu vas faire là
00:37:17parce que tu ne le laisses pas
00:37:18travailler sur deux ans
00:37:19trois ans
00:37:20parce que tu as besoin
00:37:21quand tu es entraîneur surtout
00:37:22Je pense que le nom
00:37:23qui arrive en succession
00:37:24de Patrick Vieira
00:37:25nous en dirait un peu plus
00:37:26sur la raison
00:37:27pourquoi Patrick Vieira est parti
00:37:28Si c'est pour mettre
00:37:29quelqu'un un peu de la famille
00:37:30multi-propriété
00:37:31on comprendrait un peu le truc
00:37:32La première question
00:37:33que je me suis posée
00:37:34c'est peut-être aussi
00:37:35que c'est clairement
00:37:36qu'ils sont séparés
00:37:37comme un accord
00:37:38on a toujours un peu du mal
00:37:39à y croire
00:37:40mais c'est peut-être aussi
00:37:41la destination de Patrick Vieira
00:37:42qui est
00:37:43soit la succession
00:37:44soit la destination
00:37:45Exactement
00:37:46après on n'a pas plus
00:37:47d'éléments
00:37:48mais peut-être que c'est lui
00:37:49qui a demandé à partir
00:37:50c'est pour ça que ça peut être différent
00:37:51Si il a l'opportunité
00:37:52dans les Etats-Unis
00:37:53pour la Coupe du Monde
00:37:54là-bas en plus
00:37:55ça donne une exposition exceptionnelle
00:37:56et la sensation que ça donne
00:37:57pardon
00:37:58c'est juste que
00:37:59dans ces gros groupes
00:38:00de multi-propriétés
00:38:01tu as l'impression
00:38:02que c'est la dernière roue du carrosse
00:38:04et qu'en fait
00:38:05au niveau de la ville
00:38:06au niveau des supporters
00:38:07en fait ils sont jetés en pâture
00:38:08et c'est seulement
00:38:09ce qui remonte à la source
00:38:10qui est important
00:38:12Espérons quand même
00:38:13que Vieira ait quelque chose
00:38:14pour rebondir
00:38:15je trouve que le mariage
00:38:16était plutôt intéressant
00:38:17entre Vieira et Strasbourg
00:38:18Vieira avait besoin de se relancer
00:38:19Strasbourg cherchait quelqu'un
00:38:20d'un peu connu
00:38:21pour son image
00:38:22et au final c'est encore
00:38:23un mauvais bilan
00:38:24je trouve
00:38:25pour Patrick Vieira
00:38:26ça avait été compliqué à Nice
00:38:27ça avait été compliqué
00:38:28à Crystal Palace
00:38:29ça l'est maintenant encore
00:38:30à Strasbourg
00:38:31Espérons qu'il ait quelque chose
00:38:32pour vite rebondir
00:38:33parce que je ne sais pas
00:38:34où est-ce qu'on pourrait
00:38:35aujourd'hui mettre Patrick Vieira
00:38:36au vu de son CV
00:38:37quand même un peu moyen je trouve
00:38:38Après je ne sais pas
00:38:39s'il considérait
00:38:40que faire 13ème
00:38:41avec l'effectif qu'il avait
00:38:42soit forcément une contre-performance
00:38:43c'est peut-être que
00:38:44les spécialistes du football
00:38:45arriveront à voir ça
00:38:46On parlait des Etats-Unis
00:38:47Thidiani
00:38:48est-ce que ce serait
00:38:49une destination top
00:38:50pour Patrick Vieira ?
00:38:51Forcément en tout cas
00:38:52il y a une forte exposition
00:38:53il y a évidemment
00:38:54la perspective
00:38:55qu'il y a de plus en plus
00:38:56d'états-unis
00:38:57et de plus en plus d'états-unis
00:38:59Il y a évidemment
00:39:00la perspective
00:39:01qu'autour de cette
00:39:02Coupe du Monde 2026
00:39:03la vie de la sélection
00:39:04états-unienne
00:39:05va évoluer fortement
00:39:06voilà on recherche
00:39:07le boom du football
00:39:08du soccer aux Etats-Unis
00:39:09donc évidemment
00:39:10avoir une figure
00:39:11identifiée comme Vieira
00:39:12qui lui en plus
00:39:13est déjà issu
00:39:14du monde anglo-saxon
00:39:15il est quand même
00:39:16dans les milieux
00:39:17plutôt reconnu
00:39:18bah oui pour lui
00:39:19ce serait une super opportunité
00:39:20Maintenant
00:39:21moi là où je suis d'accord
00:39:22avec Abidjan
00:39:23c'est qu'il y a
00:39:24une exposition
00:39:25qui va être
00:39:26une exposition
00:39:27comme ça
00:39:28alors moi là où je suis d'accord
00:39:29avec ce qu'a dit Olivier
00:39:30c'est que même s'il y avait
00:39:31une saison
00:39:32qui était
00:39:33loin d'être parfaite
00:39:34parce que honnêtement
00:39:35pendant une demi-saison
00:39:36c'était peut-être
00:39:37l'équipe qui jouait
00:39:38le moins bien au foot
00:39:39de Liguin
00:39:40et que le classement
00:39:41il n'est pas non plus
00:39:42ditiambique
00:39:43en fait c'est surtout
00:39:44le message que t'envoies
00:39:45avec ce départ
00:39:46c'est en gros
00:39:47Strasbourg
00:39:48tu officialises
00:39:49que c'est une variable
00:39:50d'ajustement
00:39:51dans le projet Blouquin
00:39:52Et pour moi
00:39:53l'enseignement majeur
00:39:54il est là
00:39:55alors que Marc Keller
00:39:56il y a un an de cela.
00:39:57Le mot de la fin pour le Président.
00:39:59Oui, juste après pour le camp, pour le camp Vierras on va dire,
00:40:02c'est peut-être le bon timing en tout cas pour arriver aux Etats-Unis,
00:40:06parce que pour la préparation de la Coupe du Monde,
00:40:08c'est sûr que c'est plutôt le bon timing pour lui.
00:40:12Merci messieurs.
00:40:13Autre sujet, autre thème éminemment important,
00:40:16le Paris Saint-Germain a relancé à la piste Victor Ossimène.
00:40:20Le joueur de Naples semble partant pour rejoindre la capitale française.
00:40:24Il ne s'entraîne plus avec les Napolitains
00:40:26pour vraisemblablement soigner une douleur, une très légère blessure à la cheville.
00:40:31Une clause de 130 millions d'euros existe pour racheter la fin du contrat de Victor Ossimène.
00:40:38Le Paris Saint-Germain ne dépensera pas cette somme,
00:40:40ce sont les informations qu'on a pu lire dans le journal de l'équipe ces dernières semaines,
00:40:44mais le SSC Napoli est disposé peut-être à le laisser partir pour un petit peu moins que cela,
00:40:51en dessous de ce plancher en tout cas.
00:40:53Le Paris Saint-Germain a plutôt des expériences mitigées avec ses numéros neufs depuis Edinson Cavani.
00:40:57On s'est posé cette question.
00:40:59Ossimène est-il le numéro neuf qu'il faut au Paris Saint-Germain ?
00:41:03Deux chroniqueurs ne se sont pas d'accord.
00:41:05C'est le bon choix pour Pierre Maturana,
00:41:08ça n'est pas le bon choix pour Olivier Bossard.
00:41:11C'est un duel jingle.
00:41:17Il se regarde d'ores et déjà en chien de faïence.
00:41:19Ça n'a pas l'air d'être la grande entente.
00:41:20Je suis désolé les gars, on ne s'entend pas du tout.
00:41:22C'est le bon choix pour Pierre Maturana.
00:41:24Oui, je pars du principe qu'à partir du moment où le PSG veut un numéro neuf,
00:41:28il faut se poser quelques questions.
00:41:30Est-ce qu'il y a mieux comme numéro neuf aujourd'hui sur le marché ?
00:41:33Si on part du principe qu'Allende et Key ne sont pas à vendre,
00:41:36je ne vois pas grand-chose de mieux en ce moment à acheter qu'Ossimène.
00:41:40Je pense que Jonathan David c'est en dessous.
00:41:42Je pense qu'Alvarez c'est en dessous.
00:41:44Je pense que Diokérès est aussi en dessous.
00:41:46La deuxième question c'est est-ce que c'est mieux que ce que tu as aujourd'hui comme numéro neuf ?
00:41:50Je pense que c'est mieux que Rameau. Je pense que c'est mieux que Colomogny.
00:41:53Un peu mieux en tout cas. Il n'y a pas de risque d'accident.
00:41:59On peut imaginer que Luis Enrique va vouloir poursuivre avec un foot de contrôle.
00:42:03Ossimène est un joueur de profondeur.
00:42:05Il n'a rien à voir avec ce que veut mettre en place Luis Enrique.
00:42:08Les joueurs de profondeur, on les a déjà avec Barcola, avec Dembélé.
00:42:11Maintenant, il faut un joueur de surface.
00:42:13Ce joueur de surface, le PSG l'a déjà.
00:42:15L'attaquant idéal c'est Gonzalo Ramos qui a déjà prouvé qu'il était plutôt bon.
00:42:19Il a un ratio plutôt élevé.
00:42:22Je trouve que la saison dernière, Ossimène a fait une saison très moyenne.
00:42:27Il a été beaucoup blessé. Beaucoup de désavantages pour le PSG.
00:42:31Merci messieurs.
00:42:33Saison très moyenne, 17 buts en 32 matchs.
00:42:35Tout de même pour Victor Ossimène qui a également disputé une finale de la Coupe d'Afrique des Nations.
00:42:40La saison précédente, c'était 31 buts en 39 matchs.
00:42:44Naples avait été sacré champion.
00:42:48Bon choix, bon profil ou mitigé ?
00:42:51Déjà, bon joueur. Très bon joueur même.
00:42:53Je rajoute Ballon d'Or africain en titre parce que c'est quand même une distinction qui a beaucoup de valeur sur le continent.
00:42:58C'est un joueur de classe mondiale incontestablement.
00:43:01C'est le premier africain à avoir terminé meilleur buteur de Serie A.
00:43:04Il a été de cette conquête, cette épopée incroyable avec le Napoli.
00:43:08Opiniâtre, généreux dans l'effort.
00:43:10Il n'y a pas de problème dans l'état d'esprit.
00:43:12Moi, je ne me fais pas trop de doutes.
00:43:13Par contre, moi, ce qui me semble évident, c'est qu'aujourd'hui, il ne correspond pas à un besoin et à une nécessité du Paris Saint-Germain.
00:43:19C'est-à-dire qu'aujourd'hui, vous avez un secteur offensif où vous avez six joueurs.
00:43:23Alors, on peut discuter sur les profils, mais tous les postes sont doublés grosso modo.
00:43:28Et surtout, parmi ces six joueurs, vous avez notamment deux avancantes sur lesquelles vous avez investi la bagatelle de 150 millions
00:43:34et à qui vous n'avez laissé qu'une seule année.
00:43:36Et une année dans l'ombre de Kylian Mbappé.
00:43:39Donc, moi, ce que j'aimerais, c'est qu'eux égards de l'historique des attaquants depuis le départ de Cavani,
00:43:44qu'à un moment, on laisse peut-être la chance à un attaquant au PSG de s'installer un peu plus qu'une saison.
00:43:49Parce que pour le moment, entre Ekithike, bon, Icardi a eu un peu plus sa chance, mais Ekithike, Ramos, Colomboigny,
00:43:55je ne sais pas si on les a mis dans les meilleures conditions pour justifier l'énorme attente qu'il y a autour de ces joueurs-là.
00:44:00Hugo Bonneval.
00:44:01Oui, moi, j'ai du mal avec l'idée de me dire que le PSG a besoin de ce joueur.
00:44:04Quand on voit leur effectif global, Thidiani l'a dit un peu en amont, mais pour moi, il y a des carences ailleurs
00:44:10et où l'argent devrait être mis en priorité.
00:44:14Je pense au milieu de terrain où, à ce prix-là, tu peux recruter des joueurs qui, à mon sens, dans des grandes compétitions,
00:44:21peuvent te contrôler bien mieux le sort d'un match qu'un attaquant supplémentaire.
00:44:28Aux Imen, moi, je veux bien, mais est-ce que tu es assuré qu'ils remplacent ?
00:44:31Alors, il ne remplacera pas Mbappé, mais est-ce que tu es assuré qu'ils mettent 30 buts aussi ?
00:44:35Je ne sais pas.
00:44:37Comme Thidiani l'a dit, tu as 180 millions pour deux attaquants que tu n'as pas fait jouer.
00:44:42À un moment, si le PSG, un grand club, veut être avec un projet à long terme, il faut aussi que les joueurs, quand ils viennent,
00:44:48sachent qu'ils peuvent progresser et puis même pour la revente.
00:44:51Alors, moi, je veux bien que ce soit un club état qu'ils n'ont pas besoin de vendre, mais à un moment, avec le fair play financier,
00:44:55ils vont être obligés de vendre et ces joueurs-là ne valent pas le prix qu'ils ont été achetés,
00:44:58si on ne leur donne pas un peu plus de possibilités de jouer.
00:45:01Président, Olivier Bossard et Pierre Maturana se sont écharpés.
00:45:04On a eu les arguments de Thidiani et d'Hugo.
00:45:08Vous votez également, si vous le souhaitez, sur le site de l'équipe.fr ou sur l'application pour Olivier Bossard ou Pierre Maturana.
00:45:20Ça change.
00:45:23L'avis du président ? Le jugement ?
00:45:26Oui, forcément, il y a des arguments des deux côtés.
00:45:29Mais je penche quand même sur Olivier, sur le fait que je pense qu'Ossimène n'est pas forcément le numéro 9 qu'il faut.
00:45:38Sans parler de ses qualités, c'est-à-dire qu'il a eu sa meilleure saison, c'est 31 buts.
00:45:46Sa moyenne, c'est 17.
00:45:49On va comparer avec Mbappé, même si on ne va pas le comparer complètement directement parce que c'est compliqué.
00:45:53Mais Mbappé, c'est 44 buts la saison dernière.
00:45:56Donc déjà, je pense qu'Ossimène ne pourra pas faire ça tout seul.
00:46:00Donc il va falloir qu'il y ait ce travail collectif et ce travail surtout des attaquants.
00:46:07Donc il va falloir les mettre en confiance et les mettre dans les meilleures dispositions.
00:46:10Je pense que tu rajoutes Ossimène dans cette situation.
00:46:13Je ne suis pas sûr que tu les favorises et que tu les mettes en confiance dans le travail.
00:46:20Ils ont déjà été mangés par Mbappé la saison dernière.
00:46:23Et c'est vrai, sur le passé du Paris Saint-Germain, on n'est pas forcément très bon pour mettre les numéros 9.
00:46:30Même Cavani a été très bon, mais il a souffert de Neymar, d'Mbappé, de cette cohésion entre les deux.
00:46:39Et du coup, il était un peu le dernier.
00:46:42Et malgré tout, il a eu besoin de temps aussi.
00:46:47Donc non, Ossimène, je ne suis pas sûr que ce soit l'homme de la situation par rapport à ça.
00:46:51Déjà, c'est seulement 17 buts de moyenne en général sur ces années.
00:46:56Et aussi, je finis sur le fait qu'il faut mettre l'argent ailleurs.
00:47:00Tu as besoin d'ailleurs.
00:47:02Le milieu de terrain est tellement important que je ne comprends même pas qu'on commence à parler d'Ossimène
00:47:06avant de parler de ce que tu vas ramener au milieu de terrain.
00:47:08Justement, je pense que c'est deux questions qui sont un peu différentes.
00:47:11Là, on se demande, est-ce qu'il faut un numéro 9 ?
00:47:12Et là, la réponse est un peu différente.
00:47:14Je ne suis pas sûr qu'il y ait besoin d'un numéro 9.
00:47:15Mais j'ai l'impression qu'ils ont envie d'un numéro 9.
00:47:17Ils sont allés chercher un numéro 9.
00:47:18Je pense qu'ils ont parlé à Enrique a priori qui a un peu de pouvoir au PSG.
00:47:21Ils m'ont dit « est-ce que tu veux un numéro 9 ? » ou je ne sais quoi.
00:47:23J'imagine qu'il a dû dire oui.
00:47:25Normalement, ils n'ont pas pris un joueur à 100 millions d'euros sans lui demander.
00:47:27Ou alors, on va découvrir des choses bientôt.
00:47:29Je me demande à partir de ce moment-là, dans ce que tu peux acheter aujourd'hui en tant que numéro 9,
00:47:35est-ce que tu as vraiment mieux qu'Osimène ?
00:47:37Je ne suis pas sûr.
00:47:38Ensuite, on me parle.
00:47:39Effectivement, je ne sais pas comment il va le faire jouer, Enrique.
00:47:41Ceci dit, il y a une vraie différence de profil avec Ramos.
00:47:44Tu t'offres une alternative.
00:47:45Il peut t'offrir autre chose même pour Enrique.
00:47:47Peut-être qu'il a manqué de ça par le passé.
00:47:48Peut-être que là, il va se dire « Ok, j'ai un Ramos, comme on l'a dit, un peu joueur d'appoint, de surface, précis, etc. »
00:47:54et avoir aussi la possibilité, l'alternative, l'option, Osimène, joueur rapide, percutant, etc.
00:48:00Ça peut aussi lui apporter quelque chose en plus.
00:48:02Mais l'autre question qui se pose, c'est « Est-ce qu'il fallait un numéro 9 ou pas ? »
00:48:05Oui, mais l'écolomanie là-dedans…
00:48:06J'ai l'impression que l'écolomanie, je ne sais pas trop quelle va être sa chance dans tout ça.
00:48:10Non, mais tu envoies quand même encore un mauvais message à Ramos.
00:48:14Bien sûr.
00:48:15Toute la saison, tu lui as dit « Tu restes sur le banc, il y a Mbappé. »
00:48:18Là, on vient lui mettre Osimène dans les pattes.
00:48:21En plus, Gonzalo Ramos, pour le coup, il a crié son amour et a prêté un camp dans une interview au Portugal pour le PSG
00:48:26quand la semaine dernière, Osimène dit que le but de sa carrière, c'est d'aller jouer en Première Ligue.
00:48:31Alors du coup, le PSG ne serait qu'un club tremplin, un club de passage.
00:48:35Mais du coup, on dirait que ce n'est pas la même question.
00:48:37Bien sûr, mais déjà, pour les supporters, le message n'est pas bon non plus.
00:48:41Mais du coup, ça ouvre presque la voie à une troisième question qui serait « Pourquoi le PSG voudrait Osimène ? »
00:48:49Est-ce que c'est pour un besoin sportif ou est-ce que c'est pour « se payer une belle montre ? »
00:48:54Parce que oui, il y a aussi ça dans l'idée que tu vas acheter un attaquant.
00:48:57C'est souvent les joueurs aussi qui vendent un peu du rêve aux supporters.
00:49:01Là, il y a peut-être l'idée pour l'après-Mbappé de soigner un petit peu les apparences.
00:49:04Et là, pour le coup, je vais être totalement d'accord avec Olivier.
00:49:07Il faut une cohérence par rapport à ce qu'a été le discours du coach Wyssen Riquet
00:49:11qui a dit « Je veux des joueurs qui veulent venir à Paris. »
00:49:13Ça a été ses dernières paroles après la finale de Coupe de France.
00:49:16Et aussi par rapport à Nasser Al-Khelaifi.
00:49:19La fin du bling-bling, ça fait normalement deux ans qu'il nous l'a promis.
00:49:22Si là, il se paye un attaquant à 100 millions d'euros juste pour « se la régaler un petit peu »
00:49:28alors que sportivement, ça n'a pas forcément de sens, c'est aussi le projet qui est en termes de crédibilité.
00:49:33Je ne pense qu'à aucun moment, Henriquet est dans la discussion.
00:49:35Tu n'entends pas beaucoup parler de lui en tout cas.
00:49:37Ce n'est pas le seul problème.
00:49:39Peut-être que la question du club aussi, c'est de se dire « Est-ce qu'ils vont être capables de prendre le relais ? »
00:49:44C'est cet inconnu-là.
00:49:46Parce que là, on est quand même sur des prévisions sans avoir la certitude que Ramos, Colomagny, Asensio ou les autres
00:49:53vont être capables de prendre le relais sans avoir un Osimen qui vient.
00:49:56C'est pour ça que je pense que cette question se pose quelque part.
00:49:59Grégoire, il est peut-être important de rappeler la situation de ce que l'on appelle communément le « loft » au Paris Saint-Germain
00:50:05et puis la situation des autres attaquants du club.
00:50:08Commençons par les autres attaquants du club.
00:50:10On parle de l'arrivée potentielle de Victor Osimen.
00:50:12Pour l'instant, d'après les informations du Journal de l'équipe, elle est uniquement liée à un départ de Gonzalo Ramos.
00:50:16L'Atlético de Madrid lui fait un peu de l'œil avec le départ de Morata qui vient de quitter le club.
00:50:21Donc, il y a une place à prendre évidemment avec le départ de Ramos.
00:50:23Ramos, la saison dernière, pour un peu le côté chiffré, c'était 14 buts.
00:50:26Et puis dans le secteur offensif toujours, il y a eu cette envie souvent du Paris Saint-Germain de faire revenir à Xavi Simons.
00:50:31Bon, lui, il ne devrait pas revenir au PSG.
00:50:33Léa Hollandaise devrait partir du côté du Bayern de Munich.
00:50:35Pour le loft, il n'y a pas des joueurs, souvent des joueurs qui ont été prêtés.
00:50:39Notamment, je pense à Renato Sanchez qui était prêté à la Roma, qui n'a joué que 12 matchs la saison passée avec beaucoup de blessures.
00:50:44Et Ron Bernat, notamment, qui était prêt au Benfica.
00:50:46Cette match, pour lui aussi, a été beaucoup emmetté par des soucis physiques.
00:50:50Vous vouliez ajouter un dernier mot, Hugo ? Je vous ai coupé la...
00:50:53Non, non, non. Ce n'est plus ce que je voulais dire pour être total.
00:50:56Non, mais moi, je trouve que cette situation, elle est dramatique en fait.
00:50:59Parce que tu te retrouves avec 130 millions sur la table pour un joueur.
00:51:03Et comme dit Eric, qui en moyenne...
00:51:05Ils ne mettront pas ça déjà. Ils ne mettront pas 130 millions, ça c'est sûr.
00:51:07Alors qu'ils vont réduire, mais ça dépassera les 100 millions.
00:51:09Et avec un joueur qui a 17 buts de moyenne, alors qu'il gagne à la Roma, on s'en a 14.
00:51:12Et tu lui tombes dessus comme si c'était le dernier des peintres.
00:51:15C'est noté, merci messieurs.
00:51:17Pour ce sujet, Victor Rossimène, on va suivre évidemment dans le journal de l'équipe.
00:51:21Notamment, la suite des transactions, des informations à retrouver tous les matins en période de transfert.
00:51:27Et tout au long de l'année, c'est particulièrement précieux.
00:51:30Le mercato express de la Ligue 1.
00:51:33L'international géorgien Georges Mikotadze a parafait aujourd'hui un contrat avec l'Olympique lyonnais jusqu'en 2028.
00:51:42Le club brodanien va verser 18,5 millions d'euros en bonus au FC Metz.
00:51:48Pierre, est-ce que pour le moment, c'est le transfert qui vous hype le plus de ce début de mercato franco-français ?
00:51:55Oui, en même temps, il n'y a pas grand-chose qui se passe.
00:51:57Mais oui, c'est une très belle affaire.
00:51:59C'est un beau coup de Lyon parce qu'il y a encore quelques jours, on l'imaginait à Monaco.
00:52:03Les arguments ont dû être sexy côté lyonnais.
00:52:07C'est un joueur qui a un peu raté son passage à l'Ajax.
00:52:11C'est sans doute de sa faute et de la faute du club.
00:52:13Ce n'était pas le bon départ.
00:52:14Mais là, c'est une bonne façon de montrer qu'il peut réussir à aller flanc au-dessus.
00:52:18C'est pas mal.
00:52:19La tension monte autour de Jean-Claire Thaudibaut qui veut rejoindre la Juventus malgré l'accord de Nice avec West Ham.
00:52:26Pour un transfert, la volonté du joueur est donc d'aller à Turin.
00:52:30La fermeté de Nice qui ne cèdera pas à tout prix ces derniers jours.
00:52:35Le dossier à Thaudibaut, c'est manifestement durci.
00:52:38Tidiani, à quoi faut-il s'attendre avec notamment le fort caractère de Jean-Claire Thaudibaut ?
00:52:45On a fait pas mal de débats la saison dernière pour rappeler qu'il y avait des contrats.
00:52:50Donc Nice, ayant l'avantage du contrat pour le moment, pose ses conditions.
00:52:56Maintenant, pour le moment, je n'ai pas l'impression que ça va partir en guerre ouverte.
00:53:01Il faut que chacun mette ses volontés sur la table et après agisse en bonne intelligence.
00:53:06Je ne vais rien dire d'exceptionnel.
00:53:09C'est souvent comme ça que ça se passe sur ce type de situation.
00:53:12On en a parlé mais ça se rapproche de l'officialisation.
00:53:16Un accord a été trouvé entre Rennes et le Bayer Leverkusen pour le transfert de l'attaquant René-Martin Therrier.
00:53:22Puis l'AS Roma s'intéresse à Jonathan David.
00:53:26Après 71 buts et 11 passes décisives en 146 rencontres de Ligue 1,
00:53:31l'attaquant Jonathan David devrait quitter l'île lors de ce mercato.
00:53:35Il est sous contrat jusqu'en 2025 mais le joueur disposerait d'un bon de sortie.
00:53:41Direction la Roma, président Rabesandratana, ça vous semble être le juste départ.
00:53:47On avait la sensation quand même qu'il pouvait presque taper un peu plus haut à un moment, non ?
00:53:51Oui, il aurait pu trouver. J'aurais été content de le voir arriver à Paris aussi.
00:53:56C'est un très bon attaquant. C'est quasiment un but sur deux matchs, tous les deux matchs.
00:54:01Je pense que c'est une bonne pioche pour l'AS Roma.
00:54:05Peut-être qu'il a été pressé aussi de trouver une solution pour la suite de sa carrière.
00:54:10Peut-être que c'est pour ça qu'il a choisi l'AS Roma.
00:54:13C'est quand même un bon club en Serie A donc j'espère qu'il va s'éclater.
00:54:17Olivier, vous attendiez plus pour Jonathan David que l'AS Roma.
00:54:22Avec tout le respect qu'on a pour l'AS Roma.
00:54:24Bien sûr, je suis déçu. On parle de l'AS Roma qui est peut-être le cinquième, sixième club italien aujourd'hui.
00:54:31Il a eu un petit coup de moins bien en début de saison l'année dernière mais il a mis une commun.
00:54:35Il a toujours des coups de moins bien. C'est un joueur de cycle.
00:54:38On l'a remarqué statistiquement, c'est un joueur qui a des creux de parfois 10-12 matchs
00:54:43avant d'enchaîner une vingtaine de matchs en étant particulièrement performant.
00:54:47Mais quand on voit la fin de saison qu'il fait avec Lille, il est ultra impressionnant.
00:54:51C'est un des meilleurs attaquants de points de notre Ligue 1.
00:54:54Déjà, je suis déçu de le voir partir et je suis encore plus déçu de le voir partir à l'AS Roma.
00:54:57Je pensais qu'il pouvait aller un petit peu plus haut.
00:54:59Il aurait pu déjà aller à Milan.
00:55:01Il y a forcément des doutes qui existent sur les clubs de l'étage supérieur.
00:55:04Parce que David, avant même de signer à Lille, je le rappelle pour 25 millions d'euros,
00:55:08il était déjà un peu référencé du côté de la Belgique.
00:55:11Lille avait fait un beau coup à l'époque et on attendait justement qu'il aille taper un club supérieur.
00:55:15Si entre temps, avec une participation en Ligue des Champions,
00:55:18en franchissant les huitièmes de finale, une Coupe du Monde disputée avec le Canada,
00:55:22si ça n'a pas suffi à convaincre les clubs, on va dire, du premier chapeau,
00:55:26c'est qu'il y a une raison quelque part.
00:55:28Je ne la connais pas, mais il y en a une forcément.
00:55:31Le défenseur central, Lenny Oro, a passé sa visite médicale à Manchester United.
00:55:36C'est donc officiel, il va s'engager pour cinq ans avec une année de plus en bonus,
00:55:41montant du transfert 70 millions d'euros.
00:55:45Là aussi, Eric, on le disait, le train ne passe pas toujours deux fois
00:55:50quand il s'agit de clubs de la dimension de Manchester United.
00:55:53On préfère ne pas passer par une année de transition pour un si jeune joueur.
00:55:57Oui, et je dis, pourquoi prendre une transition
00:56:00quand on a la possibilité d'avoir une opportunité de jouer à Manchester United ?
00:56:04Manchester United, c'est un vrai renfort, c'est une vraie progression pour lui.
00:56:09Et surtout, ça va être un bon renfort pour Manchester United
00:56:12qui n'était pas forcément toujours performant défensivement.
00:56:14Donc, tout le monde y gagne.
00:56:16Et je trouve ça bien qu'il ait pris cette décision
00:56:18plutôt que d'attendre, d'espérer éventuellement le Réal,
00:56:22alors qu'il aurait certainement beaucoup moins joué au Réal.
00:56:25Elioui est candidat au départ du Racing Club de Lens.
00:56:29Un an seulement après avoir rejoint le club de l'Artois,
00:56:33il y aurait des prétendants autour d'Elioui.
00:56:35L'un d'eux s'appelle Chelsea.
00:56:37Messieurs, n'est-ce qu'il n'y a pas un petit peu de surprise
00:56:40de voir Elioui partir déjà, après une seule année,
00:56:44parfois un peu contrariée, mais pas non plus catastrophique ?
00:56:47Enfin, non, non.
00:56:49Ou est-ce que c'est juste un mariage qui ne marche pas
00:56:52et les deux parties s'en rendent un peu compte ?
00:56:54On a été assez déçus quand même des performances d'Elioui cette année,
00:56:57alors qu'à Montpellier, il montrait vraiment des choses extraordinaires
00:57:00qu'on n'a pas souvent vues.
00:57:02Après, si c'est pour partir à Chelsea,
00:57:04où la concurrence est incroyablement puissante,
00:57:08c'est compliqué.
00:57:10C'est hallucinant parce que tu te dis qu'il part de Lens
00:57:12où tu as l'impression qu'il a du mal à carburer
00:57:14et pour aller à Chelsea, c'est assez surprenant comme choix.
00:57:18Bien sûr que pour lui, c'est une progression,
00:57:20mais est-ce que derrière, la progression va se retrouver en cauchemar
00:57:25parce que tu ne vas pas jouer du tout ?
00:57:27Je ne suis pas sûr que ce soit intéressant.
00:57:30On revient dans quelques instants pour vous parler d'Éric de Georges.
00:57:34Décidément, je ne veux pas donner les noms.
00:57:36Appelle-le Éric, bien sûr.
00:57:37Éric Sampaoli, c'est bizarre.
00:57:38Ce n'est pas terrible, mais bon.
00:57:40Georges Sampaoli qui a crépi littéralement Ousmane Dembélé.
00:57:44On vous donnera la citation,
00:57:46on en débattra de ce constat sur le fond,
00:57:49pas sur la forme de ce qu'a dit Georges Sampaoli.
00:57:55Vous êtes bien dans l'équipe du soir.
00:57:57Dans un instant, on va parler de Georges Sampaoli
00:58:00qui a littéralement crépi Ousmane Dembélé.
00:58:05Avant cela, vous signalez que demain,
00:58:07on a une journée de sport exceptionnelle sur la chaîne L'Équipe
00:58:10avec à 16h30 le match de l'Euro U19 entre la France et le Danemark.
00:58:1618h20 prise d'antenne, 19h, coup d'envoi de la Coupe du Monde de rugby U20.
00:58:22Ce sera entre la France et l'Angleterre.
00:58:25Ça promet d'être un match énorme.
00:58:27Et puis à 21h, France-Canada, c'est du basket.
00:58:29C'est un match de préparation pour l'équipe de France de basket
00:58:33qui disputera les Jeux Olympiques.
00:58:36Georges Sampaoli n'a pas mâché ses mots.
00:58:39C'était chez vous, dans ce foot, Pierre Maturana.
00:58:42À l'égard d'Ousmane Dembélé, Grégoire, la citation.
00:58:44On ouvre les guillemets et on est parti.
00:58:46Quand Dembélé déborde, les autres joueurs sont comme des spectateurs
00:58:49qui regardent comment l'action va finir.
00:58:51Ils savent qu'il joue comme un autiste.
00:58:53Il commence l'action et la termine tout seul.
00:58:55Il n'a pas la capacité de faire briller un coéquipier.
00:58:58Il sait juste se faire briller lui-même.
00:59:00Mbappé, c'est un peu pareil.
00:59:02Derrière ces mots et cette comparaison qui ne flirte pas
00:59:05mais qui dépasse bien les limites de l'acceptable,
00:59:07il y a quand même un constat de fond sur le jeu d'Ousmane Dembélé.
00:59:10Un constat qui, de plus, trouve un écho dans le récent euro
00:59:14de l'attaquant de l'équipe de France,
00:59:16qui trouve aussi une forme d'écho dans la saison d'Ousmane Dembélé
00:59:19avec le Paris Saint-Germain.
00:59:21Messieurs, d'accord ou pas d'accord avec Georges Sampaoli ?
00:59:25On commence avec Hugo.
00:59:27Sur le fond, oui, un peu.
00:59:30Sur le fond, un peu.
00:59:31Tidiani ?
00:59:32Pas d'accord.
00:59:33Olivier ?
00:59:34Pas du tout d'accord.
00:59:35Pierre ?
00:59:36Pas totalement d'accord.
00:59:37On va commencer avec Hugo qui est donc partiellement d'accord avec...
00:59:40Non, mais, alors attention, encore une fois, je...
00:59:42Non, sans les propos.
00:59:43Oui, oui, oui.
00:59:44Sans les propos.
00:59:45Attention à ce qu'ils disent parce que c'est dramatique de jouer comme ça.
00:59:47Sur l'idée que ce soit un joueur soliste.
00:59:49La sensation qu'il donne, c'est que c'est un joueur de percussion
00:59:51et t'attends de lui à chaque fois qu'il te crée des différences, qu'il fasse des différences.
00:59:54Et c'est vrai qu'à chaque fois où il prend le ballon sur son côté droit
00:59:56et qu'il commence à dribbler, à déborder,
00:59:58t'as l'impression que le stade se fige en fait, tout se fige.
01:00:00Tu veux voir Dembélé faire un exploit.
01:00:02Alors après, est-ce que c'est parce qu'il n'a pas de numéro 9, par exemple,
01:00:05on parle du PSG, qui ne fait aucun centre ?
01:00:08Ou est-ce que c'est parce que c'est lui à chaque fois qu'il veut se la jouer pour lui
01:00:11et qu'il y a un déficit quand même de finition qui est assez criant depuis quelque temps maintenant ?
01:00:15C'est vrai que lorsqu'il prend la balle, tout le monde se fige et tout le monde ne regarde que lui
01:00:18en attendant de voir quel exploit il va se passer.
01:00:21C'est 6 buts et 12 passes décisives cette saison avec le Paris Saint-Germain
01:00:24en 42 matchs pour Ousmane Dembélé.
01:00:27On attend probablement plus en termes de statistiques d'un tel joueur.
01:00:31Tidiani, pas d'accord avec Georges Sampaoli ?
01:00:35Non, pas d'accord, au-delà bien sûr de la formulation qui est au mieux maladroite
01:00:39mais qui paraît beaucoup plus sûrement obscène de la part du technicien argentin.
01:00:43Moi, je ne suis pas d'accord parce que Dembélé me paraît être un joueur presque exclusivement de déstabilisation.
01:00:48D'ailleurs, c'est ce qu'on lui reproche, c'est de ne pas arriver à progresser dans les autres composantes de son jeu.
01:00:55Là où la palette de Bappé, on peut lui faire plein de reproches sur la mentalité, sur le sérieux, sur plein de choses, sur l'égoïsme
01:01:01mais il me semble que sa palette est quand même plus large.
01:01:04Il a de la finition, il a un sens du but, il a du sang-froid, il a une technique de frappe aussi que Dembélé n'a évidemment pas.
01:01:10Même en termes de personnalité, ça me semble être deux joueurs très différents.
01:01:14Il y en a un Bappé qui vit pour le but et à travers le but et l'autre Dembélé qui a été plusieurs fois meilleur passeur des championnats où il est allé
01:01:22et qui est aujourd'hui référencé comme tel en Europe.
01:01:24Je ne trouve pas forcément la comparaison très pertinente.
01:01:28Olivier, vous étiez plutôt dans la veine de Tidiani ?
01:01:30Je ne suis pas du tout d'accord, je trouve que c'est même totalement l'inverse pour Dembélé.
01:01:36Il suffit de regarder ses stats au niveau des passes dès que ce soit à Paris ou du côté du Barça.
01:01:41Il a des stats énormes de ce côté-là et c'est même quelqu'un que je trouve parfois pas assez égoïste parce qu'il a tendance à s'entrer.
01:01:48Je voudrais même qu'il tire un petit peu plus souvent.
01:01:50Alors oui, il peut être un petit peu maladroit devant le but mais je ne comprends pas du tout ses propos.
01:01:57En plus, s'il se met à dribbler comme ça, c'est parce que pour moi, il est quasiment le meilleur dribbler du monde.
01:02:03S'il fait ça, c'est parce que c'est sa façon à lui d'aider au mieux l'équipe.
01:02:06Donc, je n'ai aucun problème avec ça.
01:02:08Et moi, c'est quelqu'un, un joueur à qui je vois donner des passes décisives et que j'aimerais voir frapper un petit peu plus.
01:02:15Pierre Maturana, vous sembliez être dans quelque chose d'un peu plus ténu.
01:02:19Oui, en fait, si vraiment c'était un joueur qui partait balle au pied, qui dribblait et qui à la fin dévissait toutes ses frappes,
01:02:25évidemment, je serais d'accord avec Sampaoli.
01:02:27Le fait est que ce n'est pas ça et qu'il y a un thème qui revient souvent quand même quand on parle de lui, c'est la maladresse
01:02:31ou alors un manque de talent tout simplement dans le dernier geste.
01:02:34Et je pense que c'est ça qui lui fait du tort parce que des passes D, il en donne effectivement.
01:02:39Parfois, il sait qu'il en rate.
01:02:41Mais il y a aussi un nombre de centres qui sont ratés ou de passes qui sont ratées ou de frappes qui sont ratées, etc.
01:02:46qui font qu'on a l'impression que c'est un joueur qui ne passe pas ce fameux palier qu'on lui prêtait il y a quelques années.
01:02:52Même à ses débuts, il marquait plus, il faisait plus de passes D, etc.
01:02:57Là, c'est un joueur où malheureusement, la plupart du temps, même visuellement en tant que spectateur,
01:03:02tu sais ce qu'il va se passer.
01:03:04Tu sais qu'une action, elle n'ira pas au bout.
01:03:06Tu sais qu'une action, 9 fois sur 10, elle ne finira ni par un but, ni par une passe D.
01:03:09J'ai eu beaucoup d'amis qui sont fans du Barça, qui ont vu le premier match de Dembélé au PSG,
01:03:14qui n'étaient pas du tout surpris par le critique qui s'est battu un peu sur lui,
01:03:17sur le côté, à la fin, il y aura une saucisse.
01:03:20Malheureusement, c'est quelque chose qui n'évolue pas beaucoup.
01:03:23Un avis du président ?
01:03:26Dembélé, il a un gros problème déjà, c'est la gestion des émotions.
01:03:30C'est vraiment, pour moi, ce n'est pas une question de talent,
01:03:33ce n'est pas une question de trop rater ou de choses comme ça, évidemment.
01:03:37Mais dans la finition de ses actions, bien souvent, et encore plus quand c'est pour frapper au but,
01:03:43il a un problème de gestion d'émotions.
01:03:45C'est-à-dire qu'il est incapable de doser tout ce qu'il va faire derrière,
01:03:49l'effort qu'il vient de faire physiquement.
01:03:51Je crois vraiment que c'est le meilleur dribbler, parce que même dans les stats,
01:03:54je crois que c'est celui qui percute le mieux au monde
01:03:57et qui est capable de faire des différences comme ça.
01:04:00Mais derrière, son vrai défaut, c'est d'être capable de gérer ces émotions-là.
01:04:06Parce que je pense qu'on a dû lui dire cent fois,
01:04:08tu dois la mettre là, tu dois travailler, tu dois travailler, c'est sûr.
01:04:11Mais derrière ça, je pense qu'il est incapable, il arrive dans la situation
01:04:16et en fait, ça vient, ça monte, la seule réponse qu'il a, émotionnelle,
01:04:19c'est de mettre de la force.
01:04:21Et en fait, du coup, c'est mettre de la force.
01:04:24Et du coup, il perd complètement ce qu'il a fait
01:04:26et on se dit, il nous casse les pieds parce qu'il rate tout.
01:04:29Mais je pense qu'il y a vraiment juste ça à régler pour lui,
01:04:32pour essayer derrière, parce que techniquement,
01:04:34il est capable de mettre des coups francs, de mettre des enroulés,
01:04:36de mettre des tendus, de faire n'importe quoi.
01:04:38Mais aujourd'hui, il a ce gros problème de gestion d'émotions
01:04:42qui fait que tout part en vrille dès l'instant qu'il arrive dans une situation dangereuse.
01:04:46Là où je te rejoins, c'est que je trouve qu'il a toujours, malgré les années,
01:04:49cette étiquette de joueur qui est capable de changer le cours d'un match.
01:04:52On lui prête toujours cette fameuse étiquette de joueur extraordinaire
01:04:54qui va sortir la cape et super pouvoir.
01:04:57Et en fait, à chaque fois, c'est un peu le match contre le Portugal.
01:05:01Quand il rentre, il fait une entrée exceptionnelle
01:05:03où tout le monde fait « waouh, waouh, waouh » et « waouh » et quoi ?
01:05:05Et « waouh » et « pshit » en fait.
01:05:06Et quand il y a deux frappes, ils vont en tuer.
01:05:07Et voilà, parce qu'à la fin, tu es toujours dans le constat de te dire
01:05:10mais c'est le fameux pétard mouillé, ça monte, ça monte.
01:05:13Et puis à la fin, malheureusement, il n'arrive pas à conclure.
01:05:16Là où je ne suis pas non plus d'accord avec Sam Paoli, c'est sur le côté égoïste.
01:05:19Parce que c'est un joueur qui fait des efforts pour les autres, l'air de rien.
01:05:22Qui parfois remonte quand même des ballons, des blocs, etc.
01:05:24Qui redescend, qui fait des efforts.
01:05:25Donc, on ne peut pas le taxer de ça.
01:05:27Et c'est aussi un joueur, c'est une autre dimension.
01:05:29Mais il ne fait pas ça que pour lui.
01:05:31J'ai l'impression que c'est un joueur qui fait ça aussi pour les gens qui est autour.
01:05:33C'est pour ça que tu ne peux pas dire ça.
01:05:34C'est impossible de dire ça.
01:05:35C'est aussi pour les gens qui aiment le foot.
01:05:36Et je pense que l'air de rien, en vrai, je pense qu'il pourrait s'entendre avec Sam Paoli.
01:05:47Qui commence à agacer et à frustrer après 7-8 ans de carrière.
01:05:51Ça ressemble à la frustration du gars qui se dit qu'il fait des choses superbes.
01:05:55Et il m'énerve parce qu'il rate.
01:05:57Et je pense que la réaction de Sam Paoli...
01:05:59C'est le terme égoïste qui ne lui va pas du tout.
01:06:03Moi, je me souviens de sa Coupe du monde 2018 avec Didier Deschamps.
01:06:06C'est lui qui reste sur son côté quasiment arrière droit.
01:06:10Qui se défonce pour les autres.
01:06:12Et qui justement ne peut pas se projeter parce qu'on lui demande de rester là.
01:06:15Il se dévoue un petit peu plus pour les autres.
01:06:17Et je trouve qu'on ne peut pas changer Ousmane Dembélé.
01:06:19Maintenant, tu ne vas pas lui demander de faire contrôle passe ou contrôle tir.
01:06:22Ça n'a rien à voir avec un gag-pot ou quoi que ce soit.
01:06:24Son jeu, c'est de déstabiliser les défenses.
01:06:27De mettre de la vitesse.
01:06:28Et je trouve qu'il le fait très bien.
01:06:29Il faut quand même voir pourquoi Sam Paoli dit ça.
01:06:32Moi, je ne peux pas croire qu'il ait lancé comme ça un petit peu au hasard.
01:06:35Moi, un entraîneur de ce niveau-là, de cette expérience-là, a cette remarque.
01:06:39Même si je ne suis pas d'accord ni avec le fond ni avec la forme.
01:06:42Ça va quand même m'interroger.
01:06:43Et je trouve que ça nous renvoie aussi à un débat qu'on a eu pendant l'Euro
01:06:47sur le profil créatif de nos joueurs.
01:06:50Et c'est peut-être là qu'il a eu envie d'appuyer Sam Paoli.
01:06:52C'est-à-dire qu'en France, on forme beaucoup de joueurs percutants, de vitesse,
01:06:57capables d'avoir du changement de rythme, comme le sont Bappé et Dembélé.
01:07:00Ils ont plein de trucs sur lesquels ils sont différents.
01:07:02Mais là-dessus, ils sont un petit peu pareils.
01:07:05Et on a dit que les joueurs un peu plus créatifs, type Griezmann, etc., on n'en avait pas.
01:07:09Peut-être que c'est ça qu'il a voulu dire Sam Paoli.
01:07:11C'est qu'en fait, nous, notre football, on a des joueurs comme ça.
01:07:14Mais peut-être que d'autres types de joueurs, et ça, pour le coup, on en a fait le même constat,
01:07:18d'autres joueurs d'un autre type, on en a moins.
01:07:21Si je peux me permettre, effectivement, l'extrait d'interview, il vient d'une grande interview
01:07:25avec plein de coachs qui font un peu le bilan tactique de l'Euro.
01:07:28Et il y a quelque chose qui ressort un peu des analyses des différents coachs qu'on a eues,
01:07:32qui est qu'il n'y a pas eu beaucoup de créativité, de jeu et de talent dans cet Euro.
01:07:36On en manque un peu de ça.
01:07:37C'est un Euro qui finalement, Sam Paoli, il a une autre formule.
01:07:40En gros, il dit, j'ai vu des matchs, mais je n'ai pas vu de foot.
01:07:42Un peu ça.
01:07:43Et qui est une formule plus intéressante que celle-là, effectivement.
01:07:46On se posera la question tout à l'heure, en fin d'émission,
01:07:49de savoir si le fait de consommer du football à la télévision est devenu un luxe
01:07:54au regard des prix auxquels il faudra s'attendre la saison prochaine
01:07:58pour voir la Ligue 1, la Ligue des champions, la Ligue 2, pour avoir le package complet.
01:08:03Avant cela, on va parler des Jeux olympiques.
01:08:05C'est dans une semaine que ça va commencer, les Jeux olympiques,
01:08:08après une grosse période de grogne bien française.
01:08:11On a la sensation peut-être que ça s'éclaircit un petit peu ou pas.
01:08:15On va en parler avec nos chroniqueurs autour de la table.
01:08:25L'équipe du soir, bonsoir.
01:08:27On est de retour et on est ensemble jusqu'à 21h pour débriefer l'actualité sport de la journée.
01:08:32Dans un instant, on va parler des Jeux olympiques.
01:08:34On aura tout à l'heure le JT Express.
01:08:36Mais avant cela, Grégoire, les trois informations de la journée.
01:08:40On commence avec le Tour de France, la 18e étape, presque 1800 km aujourd'hui.
01:08:44A la fin, c'est Victor Campenaerts, le belge, qui l'emporte.
01:08:46Beaucoup d'émotion pour lui.
01:08:48Campenaerts prit le français, Mathéo Verchet de sa première victoire chez les pros.
01:08:51Belle performance quand même du français.
01:08:53Avec cette deuxième place, Gwiatowski prend la troisième chez les favoris.
01:08:56Pas de fait majeur, Pogacar garde son maillot jaune.
01:08:59Demain, direction Isola 2000 avec une arrivée au sommet.
01:09:02Strasbourg, c'est fini. Une saison, une puissance en va.
01:09:05Patrick Vieira a été remercié par sa direction.
01:09:08Ils ont considéré, les dirigeants, qu'ils n'étaient plus en phase avec le projet.
01:09:12Et si l'on en croit la presse amende, Patrick Vieira pourrait peut-être rebondir du côté des Etats-Unis
01:09:16avec la sélection américaine pour la Coupe du Monde 2026.
01:09:19Et une dernière info, direction la Suède maintenant.
01:09:21Le deuxième tour pour Rafael Nadal face à Cameron Norit.
01:09:23Est-ce réussi pour l'Espagnol ? Victoire en 2-7.
01:09:256-4, 6-4 face au 42e joueur mondial.
01:09:28Ça a été plutôt compliqué au début pour Rafael Nadal.
01:09:31Mais il s'est ouvert une voie royale après dans le deuxième set.
01:09:34Direction une potentielle finale.
01:09:36Finale qu'il n'a plus atteint depuis 2022 où il avait été titré.
01:09:40On en reparle évidemment dans le JT Express tout à l'heure à 21h.
01:09:43Absolument, on en reparle tout à l'heure.
01:09:45Les Jeux de Paris 2024 débuteront dans une semaine, dans huit jours.
01:09:49Exactement avec une cérémonie d'ouverture prévue le vendredi 26.
01:09:54La mer de Paris s'est baignée hier dans la Seine.
01:09:57Sous le soleil, revenu à Paris.
01:09:59La capitale semble s'habiller petit à petit de ses appareils olympiques.
01:10:02Certaines polémiques sur le coût par exemple des Jeux se sont éteintes.
01:10:06Alors, la grogne est-elle passée ?
01:10:09C'est la question qu'on a posée à nos chroniqueurs.
01:10:11Et deux ne sont pas d'accord.
01:10:13Pour Olivier Bossard, oui, la grogne est passée.
01:10:15Pour Hugo Bonneval, non.
01:10:16La grogne, on est en plein dedans.
01:10:18Et ça va même empirer.
01:10:20Ça s'appelle un duel.
01:10:25Et on va se tourner d'abord du côté des optimistes.
01:10:28Olivier Bossard.
01:10:30Bonne chance.
01:10:32Le contexte politique a longtemps plombé le moral de tout le monde.
01:10:36Je trouve que maintenant qu'il occupe un peu moins le devant de la Seine,
01:10:38on a réussi à basculer vers les JO.
01:10:40Je vous avoue que je craignais un petit peu le relais de la flamme à Paris.
01:10:43J'ai vu que des gens heureux.
01:10:45J'ai vu des gens faire la fête dans la rue.
01:10:47J'ai vu plein de sourires.
01:10:49J'ai beaucoup aimé les images d'Anne Hidalgo et de ses équipes hier dans la Seine.
01:10:52On a tendance à toujours critiquer ce qu'elle fait.
01:10:54Je n'ai entendu personne ne le critiquer.
01:10:56Je vois tout le monde qui commence à se rendre compte que les sites vont être incroyables.
01:10:59Il y a les débats autour de la cérémonie de la flamme qui commencent à monter.
01:11:03Ça fait monter la sauce.
01:11:04Et ça me fait dire qu'on est dedans.
01:11:05Ça y est.
01:11:12Tu parles de la politique.
01:11:15Moi, j'ai le devoir qu'il sera le ministre de l'Intérieur pour la Seine-et-Montague-Ouverture.
01:11:17Malheureusement, on ne connaît pas encore le gouvernement.
01:11:19Les deux petits points qui me font rire, c'est qu'aujourd'hui, il y a quand même les danseurs de la cérémonie d'ouverture
01:11:25qui ont fait un préavis de grève aujourd'hui pour la cérémonie du 26.
01:11:28Et la deuxième chose, c'est qu'à partir d'aujourd'hui aussi, on est obligé d'avoir un QR code pour s'y créer dans Paris.
01:11:34Et les restaurateurs commencent à se plaindre parce qu'il y a beaucoup de désistements
01:11:38dû au fait que tu n'as pas ton QR code, tu ne passes pas.
01:11:41C'est que les prémices, à mon avis.
01:11:43La semaine va être encore très drôle, je pense.
01:11:46Président, votre arbitrage ?
01:11:49C'est dur d'arbitrer sur cette situation.
01:11:53J'ai envie d'être positif.
01:11:56Je vais penser à toi Olivier, mais franchement, je penche quand même un peu.
01:11:59Mais je vais rester positif.
01:12:01Je suis désolé, mais je vais rester positif.
01:12:03Mais oui, j'ai envie de me dire que les gens ont envie de voir le sport se mettre en place.
01:12:09J'espère qu'on va avoir une compétition fantastique.
01:12:14L'organisation a l'air d'être plutôt pas mal maintenant par rapport à tout ce qui a été dit au départ.
01:12:21Mais en bon français, évidemment, on sera toujours en train de râler, ça c'est sûr.
01:12:25Mais je reste quand même positif et je me dis que le sport va prendre le pas
01:12:31et on va avoir certainement, j'espère, des belles performances déjà de nos Français
01:12:36et puis après dans l'ensemble de tous les athlètes.
01:12:38Les sports, on les voit.
01:12:41On vote, on donne la part aux autres et après on a le droit de revenir dans le débat.
01:12:45Et avant cela, surtout on a Grégoire qui vient de donner quelques précisions sur la grève que vous avez évoquée.
01:12:49Cette grève menace la cérémonie d'ouverture vendredi des JO.
01:12:523000 danseurs, musiciens et comédiens sont prévus pour animer cette soirée.
01:12:56Le syndicat a déposé un préavis de grève.
01:12:58Ils veulent alerter sur les écarts des rémunérations des musiciens, des danseurs.
01:13:03Ça va de 60 euros pour les intermittents à 1600 euros pour certains salariés.
01:13:07Puis du côté de l'organisation, on affirme que les conventions collectives ont tout simplement été respectées.
01:13:11Il y a des négociations.
01:13:12Il y a deux jours, on parle de négociations.
01:13:14Un préavis de grève des aéroports parisiens a été levé avec un accord d'une prime pour les salariés.
01:13:19Il y a aussi des situations qui sont réglées.
01:13:22Messieurs, pour avoir l'avis de Pierre et de Tidiani, j'ai aussi vu par exemple chez nos confrères d'ISPN,
01:13:29chez certains de nos confrères allemands, des photos de certains sites comme par exemple
01:13:33le site de Beach Volley devant la tour Eiffel, le site de Versailles.
01:13:36En disant que ça va être phénoménal, ça va être absolument magnifique.
01:13:39Est-ce qu'on n'est pas peut-être en train de passer de la grogne bien franco-française à quelque chose de supérieur
01:13:46en se disant maintenant on y est de toute façon et finalement ça va être joli ?
01:13:49Effectivement, c'est ce qui est en train de se passer.
01:13:52J'ai l'impression qu'il y a un léger optimisme, un léger enthousiasme qui prend tout doucement le pas sur la grogne.
01:14:00Je crois que c'est quand même très fragile. Je crois que ça peut revenir très vite.
01:14:03Effectivement, les images sont belles et ça nous rassure parce que pendant longtemps on s'est dit ça va être la cata, etc.
01:14:08Mais il y a quand même encore des gens qui ont sans doute des raisons de râler, par exemple sur le périph avec ta voix en moins.
01:14:14Par exemple, les gens qui ont des grilles devant chez eux.
01:14:17Il y a beaucoup de places qui n'ont pas trouvé le preneur.
01:14:19On m'a encore proposé aujourd'hui des places pour plein d'osport.
01:14:22Il y a quelque chose qui fait que c'est à mon avis très fragile.
01:14:26Effectivement, tu es dans un contexte social et politique où les Jeux peuvent offrir une caisse de résonance extraordinaire à certaines revendications.
01:14:38Donc, attention sur l'enthousiasme.
01:14:41Enthousiasme mesuré aussi, non pas que je sois un rabat-joie ou un pif-froid.
01:14:46Je fais partie de ceux qui ont acheté des places pour les Jeux Olympiques, qui ont le privilège, parce qu'on peut en parler en ces mots,
01:14:53de pouvoir se payer une place pour aller voir une épreuve.
01:14:55Donc, je ne vais pas aujourd'hui avoir un discours contradictoire.
01:14:58Maintenant, il y a quand même quelque chose de réel.
01:15:00C'est qu'on avait des inquiétudes, des nuisances, des dérangements qui jusqu'à présent étaient théoriques et qui vont devenir concrets.
01:15:09Donc, moi, ce passage à la réalité, déjà, je ne peux pas imaginer une seule seconde qui se fasse dans les meilleures conditions, sans anicroche, sans aucun problème.
01:15:16Donc, je me méfie par rapport à ça.
01:15:19Maintenant, je suis quand même aussi globalement d'accord avec ce que dit Pierre.
01:15:21C'est-à-dire que je pense qu'à partir du moment où la compétition va commencer, où on va voir ce qu'on a été capable de réaliser, nous, en tant que pays, en tant que nation,
01:15:30d'organiser ces Jeux Olympiques, oui, je pense que le sentiment de fierté, il va reprendre le dessus.
01:15:34On va se laisser aspirer par la compétition.
01:15:36On va être enthousiastes et il y aura forcément des problèmes à droite, à gauche.
01:15:40Mais globalement, s'il n'y a pas de gros crash au niveau sécurité, logistique, ce sera des Jeux réussis.
01:15:46Mais aujourd'hui, on voit tout ça se mettre en place petit à petit.
01:15:50Une grève par-ci, des problèmes sur les droits des travailleurs par-là.
01:15:54Oui, il y a des soucis à régler.
01:15:56Mais dans tous les cas, et je terminerai là-dessus, pour moi, le gros problème, ce n'est pas le fait que les Jeux soient à Paris.
01:16:02Les Parisiens ont voulu les Jeux depuis 20 ans.
01:16:05Ils se sont pris des portes dans la tronche.
01:16:07Londres, il y en a eu d'autres.
01:16:08Mais c'est plus comment on t'a présenté et comment on a écrit, en fait, le roman Jeux Olympiques.
01:16:14Moi, c'est beaucoup plus ça, je pense, qui pose problème aux gens, plutôt que deux ou trois semaines de nuisance.
01:16:19Messieurs, un petit rappel quand même.
01:16:22Les Jeux Olympiques, ça va être quelques millions de spectateurs qui vont venir à Paris et un petit peu partout sur les territoires en France concernés,
01:16:31également dans les territoires d'outre-mer et les départements d'outre-mer.
01:16:37Ça représente aussi quelques problèmes, on l'a dit, pour 10 millions, grosso modo, de Parisiens.
01:16:44Mais c'est l'événement le plus suivi au monde.
01:16:47C'est pratiquement 3 milliards de téléspectateurs sur l'ensemble de la quinzaine.
01:16:51C'est quelque chose de colossal.
01:16:53Est-ce que cet intérêt supérieur, la beauté, la représentativité de la France que ça va offrir,
01:17:00ne doit pas passer au-dessus de la grogne de tout un chacun pour entrer dans Paris ou autre ?
01:17:06Oui, évidemment.
01:17:08C'est quand même exceptionnel de présenter les Jeux Olympiques.
01:17:12Avec le monde qui va regarder, les actions sportives et tout ce qui va se passer autour,
01:17:20et même certainement les bons moments qu'on va avoir dans la rue, comme ça peut exister dans l'euro par exemple,
01:17:27ou les supporters qui sont là, qui viennent pour faire la fête, je pense qu'on aura vraiment de très beaux moments.
01:17:33J'ose espérer que ça va être ça l'axe principal, même si on évitera surtout les problèmes en dehors de tout ça.
01:17:44Messieurs, sur cette notion un peu plus macro, prendre un peu de hauteur par rapport à l'événement lui-même,
01:17:51Pierre, est-ce que vous n'avez pas la sensation qu'il est temps maintenant de mettre le point dans la poche ?
01:17:58Oui, normalement. Encore une fois, dans un contexte hyper apaisé, je pense que ça se fait naturellement.
01:18:03Là, le contexte n'est pas hyper apaisé et on sort d'une fenêtre un peu compliquée.
01:18:07C'est pour ça que je dis que c'est fragile, ça peut revenir à n'importe quel moment,
01:18:10il peut se passer n'importe quelle actu qui met un peu le feu aux poudres ou je ne sais quoi,
01:18:14donc il faut faire attention. On parle de logistique, l'Île-de-France est très dense,
01:18:19il y a beaucoup de gens qui vont travailler, qui peuvent se ragasser par les transports,
01:18:24il y a plein de choses qui peuvent se passer. Maintenant, est-ce que tout le monde est prêt à se dire
01:18:28qu'il y a une espèce de trêve un peu olympique, on met nos problèmes de côté,
01:18:32mais les problèmes sont réels dans la vie des gens, ce n'est pas un annoncé du jablot
01:18:36qui va faire oublier aux gens qu'ils ont du mal à boucler les fins de mois, etc.
01:18:39Tu as des choses qui peuvent dépasser ça, on ne peut pas le maîtriser,
01:18:43je pense que c'est aussi dans la tête des autorités qui organisent les Jeux,
01:18:46sauf que tu peux avoir une grève n'importe quand, si tu as une grève à la RATP ou à la SNCF,
01:18:51pendant ce moment-là, c'est compliqué à gérer.
01:18:53Après, il n'y a pas de surprise, on ne découvre rien, on savait qu'il y avait des routes qui seraient fermées.
01:19:01C'est pour ça que je dis qu'il y a un enthousiasme qui prend tout doucement,
01:19:05le roman des Jeux prend tout doucement le dessus sur la grogne qui est lue pendant des années,
01:19:09et on se dit quand même qu'on est un peu rassuré parce qu'on est capable de faire à ce qu'on voit
01:19:13et on est un peu à se projeter sur ce qui va se passer pour les gens qui ont la chance de passer à côté des installations et qui voient ça.
01:19:18Maintenant, tu sais que tu es dans un contexte où ça peut péter un peu à tout moment,
01:19:23et tu sais aussi que ces Jeux peuvent être une espèce de dos au parleur incroyable pour certaines revendications,
01:19:31donc il faut toujours un peu faire gaffe à ça.
01:19:33Mais tu es dans un contexte aussi où je pense que les gens ont également besoin de légèreté,
01:19:37et je pense que ces Jeux Olympiques, dans le contexte actuel, peuvent faire du bien.
01:19:42Les images vont participer aussi à ça.
01:19:45On a prévu tout un tas de gratuités autour des Jeux qui avaient été annoncées en amont,
01:19:51qui aujourd'hui est faux aussi, où les gens se rendent compte que c'est beaucoup plus compliqué que ça,
01:19:55et il n'y aura pas toute cette gratuité autour même de la cérémonie d'ouverture qui prévoyait un nombre de 300 000 personnes,
01:20:02puis ça a été réduit à 200 000.
01:20:04Question de sécurité aussi.
01:20:05Tout à fait. Il y a plein de problèmes extérieurs et indépendants de la volonté des organisateurs
01:20:11qui, à mon sens, n'est pas gérable d'un commun d'accord.
01:20:15Et je trouve qu'il y a beaucoup de choses, alors utopiquement parlant,
01:20:20et bien évidemment que je rêverais que ça soit magnifique,
01:20:22je passe devant les berges, je vois le BMX sur la péniche, c'est exceptionnel si ça marche,
01:20:28mais la gronde, je pense que les gens vont encore gronder pendant quelques jours,
01:20:31et ça va se calmer une fois que les Jeux seront partis,
01:20:33une fois qu'ils auront vu le résultat des premières épreuves, etc.
01:20:38Comme tu dis, c'est quand même très fragile,
01:20:41et puis le gouvernement n'est pas encore fait, on ne sait pas qui sera le Premier ministre,
01:20:45ni le ministre de l'Intérieur, qui va ouvrir les Jeux.
01:20:47Il y a tout un tas de sujets que les Français se posent en amont de simplement savoir qui va chanter.
01:20:52Et on verra justement l'avis des Français après la pub avec le résultat du duel.
01:20:57Vous signalez juste une petite information avant d'aller du côté du Mercato Express,
01:21:01ce sera juste après une très légère pause.
01:21:04C'est officiel, Martin Therrier est un joueur du Bayer Leverkusen.
01:21:08Il quitte Rennes, ça avait été annoncé,
01:21:10et vous voyez les remerciements de Rennes à l'égard de Martin Therrier,
01:21:14l'excellent joueur de fléchette, mais le très bon attaquant de Ligue 1 également.
01:21:18A tout de suite.
01:21:20On est de retour dans l'équipe du soir et on va vous parler du Mercato Express étranger.
01:21:36Mais avant cela, on a une information concernant la Ligue 1,
01:21:40puisque c'est l'officialisation de Mason Greenwood,
01:21:43qui sera bel et bien un joueur de l'Olympique de Marseille.
01:21:48La saison prochaine, vous voyez la vidéo de présentation de Mason Greenwood,
01:21:54qui sera donc bien marseillais pour la saison prochaine,
01:21:57et ce malgré un certain nombre de critiques, Grégoire.
01:21:59Avec le numéro 10 de Pierre-Henri Cobameyang, visiblement.
01:22:02Avec le numéro 10 de Pierre-Henri Cobameyang, effectivement,
01:22:05qui scelle donc, même si ce n'est pas une surprise,
01:22:08le départ d'Obama en direction de l'Arabie Saoudite.
01:22:12Le Mercato Express étranger, cette fois,
01:22:15on commence avec la Juventus Turin, qui a officialisé le départ du français Adrien Arrabio.
01:22:21Il était présent à l'Euro 2024 avec les Bleus.
01:22:24Il est arrivé en fin de contrat après cinq saisons passées au club.
01:22:27Il a notamment remporté un titre de champion d'Italie, deux Coupes d'Italie.
01:22:30Le joueur libre aimerait, dans l'idéal, rejoindre la Première Ligue.
01:22:35Messieurs, c'est ce qu'on appelle une opportunité de marché ?
01:22:38Oui, parce que c'est quand même un joueur qui, aujourd'hui,
01:22:41est référencé au niveau international, finaliste de Coupe du Monde.
01:22:44Je pense quand même que le mandat qu'il a fait à la Juventus
01:22:47et aussi à même de le crédibiliser d'un point de vue de la progression tactique,
01:22:51la dimension physique, étaient des points sur lesquels on avait des doutes lorsqu'il est sorti du PSG.
01:22:56Aujourd'hui, c'est le dernier gros contrat de sa carrière.
01:22:59On espère qu'il fera le bon choix.
01:23:01Oui, on en avait parlé un peu en avant.
01:23:03Un joueur dont le PSG aurait bien besoin au milieu de terrain.
01:23:05C'est vrai, je suis d'accord.
01:23:07Est-ce qu'on imagine un Ravi Bochage ?
01:23:09Non, c'est impossible.
01:23:1329 ans, c'est non. Je n'ai même pas eu le temps de faire la phrase, c'est non.
01:23:16Il n'y aura pas de Ravi Bochage.
01:23:17Non, c'est non, mais après, ça reste quand même un très bon joueur.
01:23:20Franchement, il peut jouer n'importe où.
01:23:22Il peut jouer en Espagne, il peut jouer en Angleterre.
01:23:26Évidemment, je serais très content qu'il revienne au PSG.
01:23:28Je n'y crois pas du tout, mais on a vraiment besoin d'un apport technique
01:23:32comme ça au milieu de terrain.
01:23:33En plus, il est capable de faire les efforts physiquement.
01:23:36Franchement, il est un joueur très complet qui va faire du bien où il va aller.
01:23:42Le Barça entend en priorité finaliser la venue de Nico Williams.
01:23:47Ce n'est pas vraiment nouveau.
01:23:49On en avait entendu parler.
01:23:50Le talent de l'athlétique Bilbao voudrait lui aussi rejoindre le club catalan.
01:23:56Mais le club catalan souhaite aussi recruter Dani Olmo.
01:24:01Il y a des moyens vraisemblablement du côté du Barça.
01:24:03C'est un peu surprenant au regard des chiffres qu'on a eu ces dernières saisons.
01:24:07Bref, aller chercher ces deux joueurs, ce serait un coût énorme.
01:24:11Ce serait potentiellement le retour du grand Barça.
01:24:14On a l'impression d'avoir une ou deux saisons de transition.
01:24:17Il y a quelques années, c'est le Barça qui fournissait l'équipe d'Espagne.
01:24:20Maintenant, c'est l'équipe d'Espagne qui va fournir le Barça.
01:24:23Déjà, c'est étonnant financièrement à chaque fois que le Barça arrive à recruter de tels joueurs.
01:24:28On parle quand même de jeunes joueurs.
01:24:30Ils ont une certaine valeur.
01:24:32Après, la valeur sportive est évidente d'Olmo et de Williams.
01:24:35On voit ce qu'ils sont capables de faire, ce qu'ils peuvent apporter au Barça.
01:24:38De là à dire que c'est le retour du grand Barça, attention.
01:24:40Ce sont des joueurs qui ont quand même surperformé pendant un euro.
01:24:43Il faut voir ce que ça donne dans les mois qui suivent, etc.
01:24:45Mais oui, c'est des belles prises.
01:24:47Pour le coup, s'ils arrivent à faire les deux, c'est assez extraordinaire.
01:24:50Nico Williams, on n'a presque plus envie qu'il joue sans Yamal.
01:24:54Tellement ils ont été extraordinaires tous les deux, chacun sur leur aile.
01:24:57Et je trouve qu'Olmo, c'est le joueur parfait pour le Barça.
01:25:00Petit, intelligent, qui arrive à jouer dans les petits espaces.
01:25:03Pour le coup, mais effectivement, quand on connaît l'état des finances du Barça,
01:25:07on ne voit pas comment ils vont pouvoir faire les deux.
01:25:09Justement, Ravier Tebas, dernièrement, s'est exprimé sur le sujet.
01:25:11Il a dit que le Barça n'avait jamais été aussi proche d'un retour au 1 pour 1.
01:25:15Vous savez, c'est cette règle qui a empêché le Barça, malgré des ventes,
01:25:19de pouvoir recruter sur le dernier mercato.
01:25:21Donc là, visiblement, ils vont avoir un petit peu plus de latitude pour pouvoir le faire.
01:25:25Et puis, on en revient aussi toujours dans cette notion d'histoire.
01:25:28Vous avez le Real qui est en train de faire une équipe d'Avengers,
01:25:31avec Kylian Mbappé en ayant déjà Arda Goulet, Rodrigo, etc.
01:25:35Dans l'idée de retrouver une Liga forte avec une histoire intéressante,
01:25:39d'avoir un Barça avec les jeunes Espagnols qui ont gagné l'Euro,
01:25:43c'est aussi quelque chose qui peut restaurer l'intérêt autour du championnat.
01:25:47C'était attendu et c'est désormais officiel.
01:25:50Alan Saint-Maximin va porter les couleurs de Fenerbahce cette saison,
01:25:54un an après son départ de Newcastle pour Alali.
01:25:57L'élier tricolore rejoint cette équipe de Fenerbahce après une saison.
01:26:03José Mourinho aurait, semble-t-il, souhaité son arrivée plus que tout.
01:26:07Et puis, une dernière petite brève à vous signaler.
01:26:09Après une saison très réussie avec Stuttgart-Zéro,
01:26:12Ghirassi s'est engagé avec Dortmund.
01:26:14Aujourd'hui, Ghirassi rejoint le finaliste de la dernière Ligue des Champions.
01:26:18Il avait été auteur de 28 buts la saison dernière en 28 matchs de Bundesliga.
01:26:24On revient dans un petit instant avec le JT Express.
01:26:27Toutes les informations sports de la journée, ce sera avec Grégoire Noailly.
01:26:31A tout de suite.
01:26:41On est de retour dans l'équipe du soir pour la dernière ligne droite de cette émission.
01:26:45Dans un instant, on va se poser la question.
01:26:47Savoir si le football à la télévision est devenu un produit de luxe pour les Français.
01:26:53Avant cela, il y a le JT Express et c'est avec Grégoire Noailly.
01:26:58Là, l'info Ligue 1 du jour, mon cher Grégoire, c'est Patrick Vieira qui n'est plus entraîneur de Strasbourg.
01:27:05Une petite saison pour Patrick Vieira.
01:27:07Ça s'est terminé comme ça.
01:27:08Il est arrivé l'été dernier, Patrick Vieira.
01:27:10Il a été remercié par sa direction au 13e de Ligue 1 la saison passée.
01:27:13Le propriétaire américain et Mark Keller ont considéré qu'il n'était plus en phase avec le projet.
01:27:17Dans la saison, des tensions étaient apparues, notamment sur le profil des joueurs recrutés, sur la composition du staff.
01:27:22Séparation, un commun d'accord.
01:27:24Si l'on en croit la presse anglaise, le champion du monde 90 pourrait prendre la tête de l'équipe nationale des Etats-Unis pour le Mondial 2026.
01:27:30Football français toujours.
01:27:32Bordeaux en national, la vente annulée.
01:27:34Gérard Lopez, le propriétaire de Bordeaux, détaille les trois scénarios possibles pour les Girondins.
01:27:41Après des mois de silence, Gérard Lopez est sorti, a pris la parole plutôt, dans un entretien à l'AFP.
01:27:45Il a donné trois possibilités.
01:27:47La première, trouver un partenaire de dernière minute.
01:27:49On le rappelle, dans cinq jours, Bordeaux doit passer devant la DNCG en appel.
01:27:52La deuxième possibilité, la disparition du club.
01:27:54Mais il a assuré tout mettre en œuvre pour l'éviter.
01:27:56Et puis le troisième exemple, c'est l'exemple de Strasbourg avec ce passage dans des divisions inférieures,
01:28:01en se donnant deux à trois ans de pause, a-t-il dit, pour reconstruire.
01:28:04Ça a marché pour Strasbourg et pour Bastia, par exemple.
01:28:06Ça n'avait pas du tout marché pour Le Mans ou pour Tours.
01:28:09Une chose est sûre, en tout cas, il ne veut pas visiblement remettre la main au pot,
01:28:12les 40 millions d'euros qui lui manquent.
01:28:14Trois scénarios, personnellement, aucun ne me rassure.
01:28:16Je ne sais pas si vous le partagez aussi, mais les trois sont très inquiétants.
01:28:20Ils sont inquiétants, mais c'est quand même inéluctable.
01:28:23Il y a un truc qui se passe à Bordeaux qui n'est pas cool.
01:28:27Mais la troisième solution paraît malheureusement la plus saine des trois.
01:28:30J'ai l'impression que cette idée d'aller chercher un partenaire au dernier moment,
01:28:34ce n'est quand même pas sur un gage de sécurité.
01:28:37La disparition d'un club tel que Bordeaux, ça embête tout le monde.
01:28:40Ça fait une grosse tâche.
01:28:41Je pense que malheureusement, on a vu, et sans faire un jeu au Mans ou à Tours,
01:28:44ce n'est pas non plus du niveau de Bordeaux,
01:28:46mais quand on voit des clubs comme Strasbourg, ou tu l'as dit Bastia, je crois,
01:28:50réussir à faire ce qu'ils ont fait en quelques saisons,
01:28:52je pense que c'est un modèle qui peut permettre de faire d'un malheur bien.
01:28:56Mais bon, c'est toujours triste pour Bordeaux,
01:28:58qui était quand même champion de France il y a 15 ans.
01:29:00Il n'y a pas de garantie de revenir, malheureusement.
01:29:04Non, bien sûr, mais tu as une base.
01:29:06Tu as des infrastructures, tu as une culture foot dans la région,
01:29:10tu as des spectateurs, tu as une histoire qui peuvent t'aider à passer ce moment un peu dur.
01:29:16Là où le Mans et Tours, c'est plus compliqué peut-être.
01:29:18Je ne dis pas que c'est idéal, mais dans les trois solutions, ça me paraît être la plus saine.
01:29:22Quand je vois un stade comme le stade…
01:29:25Ça arrive souvent, ça.
01:29:26Tu parlais de le Mans, tu parlais de tous les nouveaux stades.
01:29:29Comme ça, si tu n'es pas prêt sportivement et financièrement,
01:29:33et si tu fais des choix, aujourd'hui, Bordeaux, ils payent leurs choix.
01:29:36C'est dramatique dans la gestion, dans les transferts, dans tout ce qui s'est passé.
01:29:41Aujourd'hui, tu prends ça de pleine face,
01:29:44et peut-être le retour aux sources, on va dire, de reconstruire sur quelque chose.
01:29:50Ça va être dur, ça va être une période très difficile pour Bordeaux.
01:29:53Des mauvais choix, mais engendrés par des convenus sportifs.
01:29:57Parce qu'on parle beaucoup des erreurs de gestion, parfois même ubuesques, de Gérard Lopez.
01:30:03Parce qu'on a vu que, malheureusement, il n'est pas à son coup d'essai à ce niveau-là.
01:30:07Mais à la base, ça part quand même d'un maintien raté en Ligue 1,
01:30:10où il avait déjà plus ou moins fait all-in, il est descendu.
01:30:13Ensuite, il a, dans une situation presque aussi complexe qu'aujourd'hui,
01:30:18trouvé le moyen de refaire all-in en Ligue 2, avec un budget très important,
01:30:21pour monter tout de suite.
01:30:23Donc, c'est d'abord des défaites sportives qui ont entraîné des déconvenus, on va dire, administratifs.
01:30:30Quand tu n'as plus rien à quoi te raccrocher, forcément, tu ne fais que descendre.
01:30:34Une interview de Nicolas Pépé dans l'équipe.
01:30:37Aujourd'hui, à L'Ancien, Lillois se dit dégoûté du foot.
01:30:40Exactement, il revient sur la pression de son transfert à Arsenal,
01:30:43on le rappelle, pour 80 millions d'euros, et puis sur son manque de temps de jeu, tout simplement.
01:30:46À Arsenal, j'avais subi une sorte de traumatisme, comme si on m'avait arraché ma passion.
01:30:50J'avais un dégoût pour le foot.
01:30:52À force de ne plus jouer, je me demandais pourquoi je faisais ce métier.
01:30:55Je doutais au point que je réfléchissais à tout arrêter.
01:30:57On a été jusqu'à me qualifier de plus gros flop de l'histoire de la première Ligue.
01:31:01Nicolas Pépé, on le rappelle, il est libre aujourd'hui, à la fin de son contrat, Tidiani.
01:31:04Nicolas Pépé, il est libre.
01:31:06On le sent, il est sorti quand même d'une saison très compliquée.
01:31:09On sent qu'il y a quelque chose de lourd chez lui.
01:31:11Il a encore sa chance dans un club de ligne 1 ?
01:31:14Nice a tenté le coup, il a essayé en Turquie aussi.
01:31:17Écoute, c'est quand même très compliqué.
01:31:19On l'a vu très haut et comme ça peut arriver de temps en temps,
01:31:22quand tu ne réussis pas, tu retombes beaucoup plus bas.
01:31:25Mais moi, c'est surtout le côté, dans ce qu'il dit, ce que je retiens,
01:31:28c'est le côté un petit peu injuste qu'il y a de juger les joueurs systématiquement,
01:31:33nous mais les supporters également, sur leur valeur marchande.
01:31:37Il faudrait, je pense, beaucoup plus les juger sur ce qu'ils gagnent.
01:31:41Parce que là, ils sont directement concernés.
01:31:43Tu gagnes un salaire, il est élevé, il n'est pas élevé.
01:31:45Tu mérites, tu ne mérites pas.
01:31:47À la limite, on peut te critiquer là-dessus.
01:31:49Mais la valeur d'un joueur, c'est déterminé par l'offre et la demande
01:31:52entre un acheteur et un vendeur.
01:31:54Et à ce titre-là, souvent, le joueur n'a pas vraiment son mot à dire.
01:31:58Oui, non, mais tu es jugé sur tes qualités sur le terrain aussi.
01:32:03Alors, il y a un prix, c'est sûr.
01:32:05On peut parler, tu prends l'exemple de Colomoigny,
01:32:07qui certainement a du mal à assumer le prix qui a été émis.
01:32:11Mais en dehors de ça, si tu restes concentré sur ce que tu as à faire,
01:32:15c'est-à-dire le football, et que tu réponds à ce que tu dois faire,
01:32:18tu peux très vite faire abstraction.
01:32:20Et très vite, les gens vont oublier le prix de ton transfert.
01:32:22C'est ça, le truc aussi.
01:32:23Donc, ça veut dire que l'un dans l'autre,
01:32:25le côté sportif est quand même plus important au départ.
01:32:28Et si tu ne réponds pas aux sollicitations
01:32:31et que tu n'es pas bon comme tu dois l'être,
01:32:33après, oui, il y a tout le reste qui arrive.
01:32:36Faïsa Lamari, la mère de Kylian Mbappé,
01:32:38a évoqué la séparation entre son fils et le Paris Saint-Germain.
01:32:42Dans un entretien pour Le Parisien,
01:32:44elle a qualifié le départ de Kylian Mbappé d'une séparation.
01:32:47C'est-à-dire à quoi elle le compare,
01:32:48ce qui s'est passé à Paris, comparé à une séparation.
01:32:50Quand on se sépare, sur le moment, on ne pense qu'au négatif.
01:32:52Forcément, quand ça arrive, c'est compliqué.
01:32:54Mais à part pour Madrid, il n'aurait jamais quitté Paris.
01:32:56Une séparation, on le rappelle, qui est loin d'être terminée
01:32:58parce que Mbappé réclame, en tout cas, le groupe Mbappé
01:33:01réclame environ 100 millions de primes inversées pour Paris Saint-Germain.
01:33:05C'était la 18e étape du Tour de France,
01:33:07aujourd'hui, avec l'arrivée à Barcelonette.
01:33:09Presque 181 kilomètres aujourd'hui,
01:33:11au bout d'un sprint à trois,
01:33:13et c'est Victor Campenaerts, le Belge, à ce jeu-là,
01:33:15qui s'est imposé.
01:33:16Beaucoup d'émotions, on va le voir pour lui,
01:33:18à l'arrivée, évidemment, ça s'est joué à pas grand-chose.
01:33:21Campenaerts prive le Français, Mathéo Verchet,
01:33:23de sa première victoire chez les pros.
01:33:25Belle performance, le même du Français,
01:33:26avec cette deuxième place.
01:33:27Gwiatowski prend, lui, la troisième place.
01:33:29Chez les favoris, pas de fait majeur,
01:33:31Thaddeus Pogacar conserve son maillot jaune
01:33:33avec 3 minutes 11 d'avance sur Vingegaard.
01:33:35Alors, la grande bataille de demain,
01:33:37rendez-vous avec une arrivée, c'est spectaculaire,
01:33:39à Isola 2000, avec beaucoup de cold.
01:33:41Un mode de natation avec l'une de nos plus belles chances de médaille,
01:33:44Léon Marchand, son ambition, c'est l'or et rien d'autre.
01:33:47Exactement, il est le nouveau monstre.
01:33:49C'est comme ça qu'on le surnomme, en tout cas, au Japon.
01:33:51Dans dix jours, il sera dans les bassins des Jeux,
01:33:53avec une seule idée en tête, l'Eurolympique.
01:33:54C'est ce qu'il a annoncé chez nos confrères d'Eurosport.
01:33:56Je veux gagner une course.
01:33:57L'Eurolympique, c'est un rêve.
01:33:59Je pense que je peux essayer de le jouer dans dix jours.
01:34:01Si ce n'est pas le cas, si j'ai un échec,
01:34:03ça ne sera une partie de ma carrière,
01:34:05mais ça ne définira pas ma vie.
01:34:06Mais déjà, j'ai réussi, c'est une médaille d'or.
01:34:08Pour la première fois, il sera favori.
01:34:10Hugo, est-ce que pour toi, déjà,
01:34:11il peut être le nouveau Michael Phelps,
01:34:12dès ces Jeux-là ?
01:34:13Oui, le nouveau Michael Phelps.
01:34:14Parce que c'est un plateau.
01:34:15Quand tu vois Michael Phelps, le nombre de médailles,
01:34:17tu ne sais plus où il est.
01:34:25Il a été élevé au biberon américain.
01:34:27Il domine la natation universitaire
01:34:29depuis plusieurs années.
01:34:30En grande compétition mondiale,
01:34:32il est aussi dominant.
01:34:33Et j'aime cette confiance qu'il a.
01:34:35Quand les autres athlètes ont de la confiance,
01:34:37ils l'annoncent.
01:34:38Ils sont un peu langue de bois.
01:34:39On est toujours fan de Michael Jordan,
01:34:40qui annonce.
01:34:41On est toujours fan de Usain Bolt.
01:34:42Et lui arrive dans cette catégorie-là
01:34:44en annonçant qu'il veut l'or.
01:34:45Moi, je trouve qu'il a raison.
01:34:46Aujourd'hui, il est sur des standards très élevés.
01:34:49De là à ce qu'il fasse ce qu'a fait Michael Phelps
01:34:51sur une Olympiade ou sur plusieurs,
01:34:53restons encore mesurés.
01:34:55Il sera forcément sur plusieurs.
01:34:56Le nombre de brelocs du garçon.
01:34:58Je parle des médailles d'or acquises en 2008 à Pékin.
01:35:01Je trouve que c'est quelqu'un de confiant.
01:35:04C'est quelqu'un qui, aujourd'hui,
01:35:06est très dominant dans les bassins.
01:35:09J'aime bien la manière dont il parle.
01:35:12Si vous n'avez pas de place pour aller au jeu,
01:35:15pas de panique.
01:35:16De nouveaux billets arrivent.
01:35:17Et les prises sont un peu plus abordables
01:35:19que ce qu'on avait l'habitude de voir.
01:35:20C'est le porte-parole de Paris 2024
01:35:22annoncé ce matin chez nos confrères de RMC,
01:35:24Michael Alosio.
01:35:25On va remettre des billets en vente
01:35:26pour toutes les finales d'athlétisme et de natation
01:35:28à partir de 85 euros.
01:35:29Sur certaines sessions d'athlétisme,
01:35:31ça va commencer à 125 euros.
01:35:33On va trouver des billets à tous les tarifs
01:35:34et dans tous les sports pratiquement.
01:35:35Au total, c'est 50 000 billets
01:35:37qui seront disponibles dès maintenant.
01:35:38Ça concerne plus de 30 sports différents.
01:35:40Pour la cérémonie d'ouverture vendredi prochain,
01:35:42il reste des places.
01:35:43Mais là, il faut sortir quand même le gros billet.
01:35:44C'est minimum 500 euros.
01:35:46Wilfried Apio,
01:35:48spécialiste du 400 mètres présent au jeu,
01:35:51a été accusé de violences conjugales.
01:35:53Des coups répétés, des pétages de câbles,
01:35:55un énorme coup de poing dans la tête.
01:35:56Voilà les violences qu'aurait subie l'ex-compagne du Français.
01:35:59Dans un article du Monde,
01:36:00on apprend que la jeune femme envisage de porter plainte.
01:36:02Wilfried Apio avait déjà été accusé à deux reprises
01:36:04de violences sur des femmes dans le passé.
01:36:06Deux affaires classées son suite.
01:36:07Par la voix de son avocat,
01:36:08le Français lui conteste les faits.
01:36:10De son côté, la Fédération d'athlétisme
01:36:12a lancé une procédure disciplinaire,
01:36:14le visant pour, je cite,
01:36:16faire toute la lumière sur cette affaire.
01:36:17Wilfried Apio reste pour l'instant
01:36:19sélectionné pour les Jeux.
01:36:20Et un peu de tennis,
01:36:21on commence avec la victoire d'Arthur Fyss à Hambourg.
01:36:23Il a assumé son statut de favori,
01:36:26le Français, face à l'Aslo-Géré,
01:36:27finaliste l'année passée.
01:36:29Le Français n'a pas déçu.
01:36:30Victoire 7-6, 6-2.
01:36:32Ce qu'il faut retenir de ce match,
01:36:33c'est clairement son jeu de coup droit.
01:36:34Regardez, Fyss, il est en bas de votre écran.
01:36:36C'est le point du match.
01:36:37Avec son coup droit, il va dicter l'échange,
01:36:39prendre le dessus.
01:36:40Franchement, je trouve que ça envoie.
01:36:4126 points gagnants dans ce match,
01:36:43grâce seulement à son coup droit.
01:36:44Direction les quartes finales,
01:36:45donc pour Arthur Fyss et son coup droit.
01:36:48Et puis, direction la Suède,
01:36:50avec le deuxième tour pour Rafael Nadal,
01:36:53face à Cameron Nori.
01:36:55Test réussi pour l'Espagne.
01:36:57Victoire en 2-7 pour Rafa.
01:36:596-4, 6-4 face au 42e joueur mondial.
01:37:01La joie de Rafa.
01:37:02Il poursuit sur sa lancée,
01:37:03il retrouve des jambes, peu à peu.
01:37:04Il a fait mal aux Britanniques, comme ici.
01:37:06On l'a souvent vu avec son coup droit.
01:37:07Le geste, le long de ligne,
01:37:09souvent avec cette victoire,
01:37:10Nadal s'ouvre une voie royale
01:37:12vers une potentielle finale.
01:37:13Sensation qu'il n'a plus connue
01:37:14depuis Roland-Garros en 2022,
01:37:16où il avait d'ailleurs été titré.
01:37:18Et puis, le programme de la chaîne L'Equipe,
01:37:20demain Greg, avec les équipes de France.
01:37:23Une journée XXL, demain,
01:37:24sur la chaîne L'Equipe,
01:37:25avec plusieurs équipes de France
01:37:26qui vous donne rendez-vous
01:37:27dès 16h25.
01:37:28Tout d'abord, l'Euro U19,
01:37:29avec le deuxième match des Bleus
01:37:30face au Danemark.
01:37:31Il faudra confirmer après la victoire
01:37:32face à la Turquie.
01:37:33Tout de suite après,
01:37:34le match, la grande finale
01:37:35de la Coupe du Monde de Rugby
01:37:36à 18h30.
01:37:37La France face à l'Angleterre
01:37:38dans le crunch,
01:37:39pour aller chercher un 4e sac historique
01:37:41avec Hugo Mbonval,
01:37:42qui est avec nous,
01:37:43qui sera au commentaire,
01:37:44et puis pour terminer votre soirée,
01:37:45Victor Mbagnam,
01:37:46et l'équipe de France
01:37:47affrontent le Canada à 21h.
01:37:48Un titre mondial,
01:37:49un titre européen
01:37:50et la dernière ligne droite
01:37:51avant les Jeux.
01:37:52Un beau vendredi
01:37:53sur la chaîne L'Equipe.
01:37:54Avec notamment,
01:37:55vous l'avez dit,
01:37:56la finale de la Coupe du Monde,
01:37:58U20,
01:37:59qui se déroule en Afrique du Sud.
01:38:00Ce sera entre la France
01:38:01et l'Angleterre.
01:38:02Et Charlie Gambini,
01:38:03deuxième ligne
01:38:04de cette équipe
01:38:05de France,
01:38:06U20,
01:38:07est avec nous,
01:38:08en direct depuis le Cap.
01:38:09Bonsoir Charlie.
01:38:10Bonsoir,
01:38:11bonsoir à tous.
01:38:12Merci beaucoup
01:38:13d'être avec nous
01:38:14depuis le Cap.
01:38:15Vous êtes à moins de 24h
01:38:16à présent
01:38:17du début
01:38:18de cette finale.
01:38:19Parlez-nous un peu
01:38:20de l'ambiance,
01:38:21de ce qui se passe,
01:38:22des discussions
01:38:23au sein du groupe France.
01:38:25Écoutez,
01:38:26semaine plutôt normale,
01:38:28beaucoup plus allégée
01:38:29que les semaines précédentes.
01:38:31On est toujours
01:38:32dans la bonne humeur,
01:38:33donc on sent le groupe
01:38:35confiant
01:38:36et on a hâte maintenant.
01:38:39Une question
01:38:40d'Hugo Bonneval
01:38:41pour Charlie Gambini.
01:38:43Salut Charlie.
01:38:44Écoute,
01:38:45je voulais savoir,
01:38:46durant le tournoi,
01:38:47vous aviez eu
01:38:48un dernier match
01:38:49contre l'Angleterre
01:38:50compliqué.
01:38:51En fin de match,
01:38:52ça avait été très compliqué.
01:38:53Vous avez fait exploser.
01:38:54Vous, les Avants,
01:38:55c'est une finale demain
01:38:56et on sait que dans le rugby,
01:38:58les finales se gagnent
01:38:59grâce aux Avants
01:39:00et c'est les trois quarts
01:39:01qui choisissent le score.
01:39:02Je voulais savoir
01:39:03si Bob,
01:39:04Philippe Bauer,
01:39:05qui est encore l'entraîneur
01:39:06des Avants,
01:39:07vous avez concocté
01:39:08une petite semaine spéciale
01:39:09crunch.
01:39:10Pas spécialement.
01:39:11Après,
01:39:12on sait
01:39:13que sur des matchs
01:39:14comme ça,
01:39:15la conquête
01:39:16c'est très important.
01:39:17On l'a déjà vu
01:39:18sur les matchs de poules
01:39:19contre la Nouvelle-Zélande
01:39:20et tout ça.
01:39:21Donc non,
01:39:22on a travaillé beaucoup
01:39:23sur le détail
01:39:24de la touche
01:39:25et puis on sait
01:39:26que maintenant,
01:39:27il va falloir
01:39:28mettre un combat
01:39:29de fou
01:39:30pour gagner
01:39:31ces Anglais.
01:39:32Ça va passer par nous.
01:39:33Charlie,
01:39:34pour commenter
01:39:35cette rencontre,
01:39:36il y aura Hugo Bonneval,
01:39:37il y aura aussi
01:39:38Zinedine Zidane
01:39:39et il y aura aussi
01:39:40Zinedine Awad.
01:39:41Alors,
01:39:42évidemment,
01:39:43nous,
01:39:44on vous envoie
01:39:45toute notre force.
01:39:46Qu'est-ce que vous envoyez
01:39:47à Zinedine
01:39:48pour son premier commentaire
01:39:49devant potentiellement
01:39:50200 000,
01:39:51300 000 téléspectateurs ?
01:39:52On pense très fort à lui.
01:39:53On en parle souvent.
01:39:54On sait que
01:39:55la Coupe du Monde,
01:39:56on la gagne
01:39:57à 30 joueurs.
01:39:58Donc,
01:39:59on pense fort à lui.
01:40:00On en parlait encore
01:40:01tout à l'heure
01:40:02à la remise des maillots.
01:40:03Donc,
01:40:04bon courage à lui.
01:40:05Je vous dis une bêtise.
01:40:06En plus,
01:40:07Charlie,
01:40:08vous avez atteint
01:40:09jusqu'à 2 millions.
01:40:10C'était la meilleure audience
01:40:11d'ailleurs de la chaîne
01:40:12lors de la dernière
01:40:13Coupe du Monde.
01:40:14Tu ne te loupes pas
01:40:15sur le premier renvoi
01:40:16du coup.
01:40:17C'est tout.
01:40:18C'est ton premier renvoi.
01:40:19Merci beaucoup,
01:40:20Charlie,
01:40:21d'avoir été avec nous.
01:40:22On vous souhaite évidemment
01:40:23le meilleur pour cette finale
01:40:24demain.
01:40:25Ce sera à 19h
01:40:26sur la chaîne L'Equipe.
01:40:27Prise d'antenne
01:40:2818h20.
01:40:29On termine
01:40:30ce JT Express
01:40:31avec deux infos.
01:40:32Une info moto
01:40:33et avant cela,
01:40:34une info mode.
01:40:35Exactement.
01:40:36Ça concerne Versailles
01:40:37avec leur nouveau maillot
01:40:38qui vient de sortir.
01:40:39C'est un joli maillot
01:40:40pour la saison 2024-2025.
01:40:41Beaucoup d'élégance
01:40:42et des références royales.
01:40:43Du bleu roi,
01:40:44évidemment,
01:40:45des touches dorées.
01:40:46Je le trouve très beau.
01:40:47Il y a un certain style
01:40:48pour un club de national.
01:40:49Est-ce que le président
01:40:50de l'équipe du soir
01:40:51valide ces maillots
01:40:52de Versailles ?
01:40:53J'aime beaucoup.
01:40:54J'avoue.
01:40:55Franchement,
01:40:56ça me plaît.
01:40:57Ça rappelle un peu
01:40:58dans l'esprit,
01:40:59pas dans les couleurs,
01:41:00ceux de Venise
01:41:01d'il y a deux ans.
01:41:02C'est le même photographe.
01:41:03Pour la petite histoire,
01:41:04c'est nous qui avons
01:41:08Une dernière info
01:41:09pour terminer ce JT.
01:41:10On termine avec de la moto.
01:41:11Une star à suivre
01:41:12ce week-end
01:41:13sur la chaîne de l'équipe,
01:41:14c'est Juan Zarco,
01:41:15le pilote de MotoGP.
01:41:16Il profite de l'intersaison
01:41:17pour participer
01:41:18aux 8 heures de Suzuka.
01:41:19Ça sera de l'endurance.
01:41:20Zarco pilotera pour Honda
01:41:21qui a gagné l'année dernière.
01:41:22Et il sera,
01:41:23évidemment,
01:41:24l'objectif.
01:41:25C'est le podium.
01:41:26Il le sait.
01:41:27Ce que représente Suzuka,
01:41:28c'est le circuit mythique
01:41:29de l'histoire.
01:41:30C'est un circuit de Grand Prix.
01:41:31Depuis 2003,
01:41:32ils n'y vont plus.
01:41:33Mais toutes les années 90,
01:41:34c'est un circuit
01:41:36qui a été l'ouverture
01:41:37du championnat du monde.
01:41:38Des histoires de fou.
01:41:39Les Japonais connaissaient
01:41:40la piste parfaitement.
01:41:41Ils ont fait
01:41:42des courses incroyables.
01:41:43Un circuit mythique
01:41:44sur lequel
01:41:45ça vaut le coup
01:41:46de rouler.
01:41:47Un circuit mythique.
01:41:48Rendez-vous dimanche matin
01:41:49à 7h
01:41:50sur la chaîne de l'équipe
01:41:51pour les 8 heures
01:41:52de Suzuka
01:41:53avec Juan Zarco.
01:41:54Le Zap,
01:41:55c'est ce qui s'est passé
01:41:56de meilleur
01:41:57dans le monde du sport
01:41:58ces dernières 24 heures.
01:41:59C'est offert par la chaîne
01:42:00de l'équipe
01:42:01et par Sacha De Persin.
01:42:06Faire une partie
01:42:07de la préparation
01:42:08avec son club
01:42:09de Crystal Palace.
01:42:10Est-ce que cela a joué ?
01:42:11Michael Ollissé !
01:42:12La frappe !
01:42:13Le génie !
01:42:14La pureté !
01:42:15Le magicien !
01:42:16Michael Ollissé !
01:42:17Il ne pouvait rien faire
01:42:18qu'au kubo !
01:42:19Oh là là !
01:42:20Le Bayern va se régaler
01:42:21à la rentrée
01:42:22avec ce garçon
01:42:23plein de talent !
01:42:24Mais là,
01:42:25c'est l'équipe
01:42:26de France U23
01:42:27qui se régale !
01:42:28Oui !
01:42:29Oui !
01:42:30Oui !
01:42:31Oui !
01:42:32Oui !
01:42:33Oui !
01:42:35Et Mickey Williams
01:42:39le coup d'assistante !
01:42:40Attendez un moment !
01:42:41On va voir ça ?
01:42:43Mon Dieu !
01:42:44J'avais une mauvaise tête.
01:42:45Ça se lance
01:42:46à fonde !
01:42:47Cet endroit va de la folie !
01:43:17C'est classique !
01:43:47C'est un 1-0 pour l'Orlando !
01:43:51Et c'est Aonoho qui finit le match !
01:43:54Et les Lions s'éloignent d'aujourd'hui
01:43:56et Nashville a gagné un 1-0 !
01:44:07Merci d'être venu !
01:44:08Pas de problème !
01:44:09J'ai apprécié !
01:44:12Merci !
01:44:18Bienvenue chez toi Georges !
01:44:20Merci !
01:44:22Pour ton retour à l'Olympique Lyonnais,
01:44:24nous t'avons préparé l'excellence !
01:44:31Ce moment, je l'ai toujours rêvé !
01:44:35Ils ont construit ce 16 points
01:44:37pour augmenter leur possession.
01:44:42Flowden a dit oui,
01:44:43je tire trois dans la première partie !
01:45:04C'est parti !
01:45:35Ok, c'est parti !
01:45:37Penda a eu un match difficile,
01:45:38il va devoir lancer,
01:45:39il le met en haut !
01:45:40Oh mon Dieu !
01:45:41Vous ne pouvez pas être sérieux !
01:45:44Il a sauvé le meilleur
01:45:46pour la dernière fois !
01:45:48Penda n'a pas pu tirer le ballon dans l'océan
01:45:50et il a juste éliminé l'Espagne
01:45:53au buzzer
01:45:54avec un 3-pointer !
01:45:57Ouh là là !
01:46:05On est de retour dans l'Equipe du Soir
01:46:07pour notre dernier thème.
01:46:09Le football à la télévision
01:46:11est-il devenu un luxe ?
01:46:14L'autre jour,
01:46:15l'un des chroniqueurs de l'Equipe du Soir,
01:46:17Giovanni Castaldi,
01:46:18était particulièrement remonté,
01:46:20extrait.
01:46:21C'est hors sol,
01:46:22c'est-à-dire que moi je veux bien
01:46:23faire tous les débats de la terre
01:46:24sur l'intérêt au nom du foot, etc.
01:46:26La réalité aujourd'hui,
01:46:28tu dois aussi tenir compte du pays d'en face.
01:46:32Là, vous allez demander à des gens
01:46:34qui n'ont pas d'argent
01:46:35de payer 50 euros pour regarder du foot,
01:46:37mais c'est le foot qui devrait revenir aux gens.
01:46:39Mais là, on est en train de sauver financièrement
01:46:41des clubs parce qu'ils font n'importe quoi
01:46:43depuis 10 ans avec leur argent,
01:46:45mais n'importe quoi,
01:46:46et qu'ils ont vendu leur âme
01:46:47pour leur histoire de médias pro.
01:46:48Et que là, c'est le boomerang !
01:46:51Alors vous le savez,
01:46:52Dazo n'est rentré en négociation exclusive
01:46:54avec la Ligue de Football Professionnel
01:46:56pour la diffusion de huit vidéos
01:46:58sur le sujet.
01:46:59Pour le consommateur,
01:47:00c'est deux chaînes.
01:47:01C'était déjà le cas par le passé
01:47:02avec Canal et Prime Vidéo.
01:47:04Mais le prix global serait autour
01:47:06de 49 euros par mois.
01:47:08Pour les amoureux de football
01:47:09qui voudraient également avoir
01:47:11la Coupe d'Europe,
01:47:12il faut donc ajouter Canal+.
01:47:13Et là, on monte à un forfait global
01:47:15de 64 euros,
01:47:17donc pour avoir la Ligue des Champions.
01:47:1964 euros, c'est beaucoup d'argent.
01:47:21C'est beaucoup d'argent.
01:47:22C'est beaucoup d'argent.
01:47:23C'est beaucoup d'argent.
01:47:24C'est beaucoup d'argent.
01:47:25C'est beaucoup d'argent.
01:47:26C'est beaucoup d'argent.
01:47:27C'est beaucoup d'argent.
01:47:2864 euros, c'est beaucoup d'argent.
01:47:29Alors, cette question,
01:47:30le football à la télévision
01:47:32est-il devenu un luxe ?
01:47:33Habillage, Cache Machine.
01:47:39Est-ce que c'est devenu
01:47:40un luxe, Hugo ?
01:47:42Oui.
01:47:43Tidiani ?
01:47:44Évidemment.
01:47:45De l'autre côté,
01:47:46à ma droite, on continue.
01:47:47Bien sûr.
01:47:48Tout pareil.
01:47:49Tout pareil.
01:47:50C'est donc extrêmement cher.
01:47:51Est-ce que c'est aussi
01:47:52l'avis du président ?
01:47:54C'est triste, mais oui.
01:47:55Effectivement, c'est devenu un luxe.
01:47:58Je suis à 200% d'accord avec Giovanni.
01:48:00Vraiment, tout ce qu'il a dit
01:48:02dans la gestion de l'argent,
01:48:03dans la difficulté aujourd'hui
01:48:05pour les gens de mettre
01:48:07la main au portefeuille,
01:48:09mais surtout,
01:48:11est-ce que les gens
01:48:12ne vont quand même pas payer
01:48:13pour ça parce qu'ils sont éduqués ?
01:48:16J'ai du mal à me dire
01:48:18qu'ils ont tellement eu l'habitude
01:48:19de payer parce que ça a toujours existé,
01:48:21dernièrement, ça a toujours existé,
01:48:23que je me demande
01:48:24s'ils ne seront pas capables
01:48:26de ne pas payer quand même,
01:48:27même dans la difficulté,
01:48:28j'ai envie de dire.
01:48:29Pour vous situer un petit peu,
01:48:31parce que parfois,
01:48:32on a un petit peu du mal,
01:48:33chacun connaît sa propre histoire
01:48:35et pas forcément celle des autres,
01:48:37cette somme de 49 euros,
01:48:39ça représente par exemple
01:48:414,6% d'un SMIC.
01:48:43C'est quand même déjà quelque chose.
01:48:45Si on prend la somme de 64 euros,
01:48:48on s'est aperçu que le panier moyen
01:48:50mensuel d'un ménage en France,
01:48:52pas une question du nombre d'enfants,
01:48:54c'est le panier moyen,
01:48:55c'est grosso modo 400 euros.
01:48:57Donc, que c'est 64 euros,
01:48:59ça représente quasiment
01:49:004 à 5 jours de course
01:49:02pour un ménage français.
01:49:04Il y a beaucoup de questions
01:49:05qui se posent sur ce prix.
01:49:07Déjà, effectivement,
01:49:08ça paraît très cher.
01:49:09Il y a la question de tu payes quoi,
01:49:11quels spectacles on te propose,
01:49:12quelles sont les têtes d'affiches,
01:49:13etc., tout ça,
01:49:14ça rentre en ligne de compte.
01:49:16Mais moi, je vais même aller
01:49:17un poil plus loin
01:49:18que ce que disait Giovanni,
01:49:19parce que Giovanni parle
01:49:20des gens qui n'ont pas d'argent
01:49:21et c'est vrai que déjà,
01:49:22ça paraît inconcevable
01:49:23de mettre 60 balles
01:49:24dans du foot
01:49:25et toutes ces applis, etc.
01:49:27Mais moi, ce qui me fait
01:49:28un peu tilter,
01:49:29c'est que je vois même des gens
01:49:30qui ont plutôt des moyens
01:49:31commencer à se dire
01:49:3250 balles, c'est beaucoup.
01:49:34Par principe.
01:49:35Par principe, c'est beaucoup.
01:49:36Le chiffre, déjà, il fait tilt.
01:49:37Tu dis 49 euros,
01:49:38mais c'est 50 balles
01:49:39dans la tête des gens.
01:49:40Et 50 balles, ça commence
01:49:41à faire quelque chose
01:49:42qui, même quand tu as
01:49:43des moyens, tu te dis
01:49:44est-ce que vraiment
01:49:45je vais mettre 50 euros
01:49:46là-dedans ?
01:49:47On ne promet pas
01:49:48grand-chose autour.
01:49:49Encore une fois,
01:49:50je n'ai rien contre Dazn
01:49:51ou les gens qui sont positionnés
01:49:52et qui cherchent fatalement
01:49:53un modèle rentable.
01:49:54J'ose espérer
01:49:55qu'il y aura des offres
01:49:56un peu promo
01:49:57pour inciter les gens
01:49:58à venir.
01:49:59Je ne suis pas sûr.
01:50:00Mais le prix,
01:50:01il aurait dû faire tilt
01:50:02dans la tête des gens
01:50:03qui vont proposer ça.
01:50:0450 balles, c'est beaucoup.
01:50:05Même pour des gens
01:50:06qui ont des moyens.
01:50:07Olivier, la même offre.
01:50:08Donc, toute la Ligue 1,
01:50:09en 2004-2008,
01:50:10c'était 30 euros.
01:50:11Idem jusqu'en 2012.
01:50:12En 2012-2016,
01:50:1342 euros.
01:50:14Et on était redescendus
01:50:15sur la dernière appelle
01:50:16d'offres d'offres
01:50:17d'offres d'offres
01:50:18d'offres d'offres
01:50:19Et là, on passe
01:50:20à 15 euros de plus.
01:50:21C'est du vol.
01:50:22Pour moi, 50 euros,
01:50:23c'est totalement hors-sol.
01:50:24Giovanni a dit exactement
01:50:25les termes qu'il fallait.
01:50:26C'est l'INSEE
01:50:27qui, récemment,
01:50:28a sorti le chiffre.
01:50:29Il y a 9 millions de personnes
01:50:30en France
01:50:31qui vivent sous le seuil
01:50:32de la pauvreté,
01:50:33ce qui est absolument énorme.
01:50:34Donc, aller payer 50 euros
01:50:35pour voir du foot,
01:50:36c'est niait.
01:50:37Aujourd'hui,
01:50:38ça coûte 3 fois plus
01:50:39de regarder du foot
01:50:40que prendre une course
01:50:41à l'école.
01:50:42Donc, c'est un peu
01:50:43l'échec du monde.
01:50:44Mais, c'est un peu
01:50:45l'échec du monde.
01:50:46Aujourd'hui,
01:50:47ça coûte 3 fois plus
01:50:48de regarder du foot
01:50:49que prendre une chaîne
01:50:50où il y aura des films
01:50:51et des séries à gogo.
01:50:52Je pense que le choix,
01:50:53il sera vite fait.
01:50:54Il faut que le rapport qualité-prix
01:50:56soit bon.
01:50:57Là, il est catastrophique.
01:50:59On tombe l'année
01:51:00où Mbappé s'en va.
01:51:01On tombe l'année
01:51:02où Monaco
01:51:03ne défense plus trop
01:51:04parce qu'on parle
01:51:05éventuellement d'un rachat.
01:51:06On parle de l'année
01:51:07où Nice
01:51:08dit clairement
01:51:09que l'argent
01:51:10va aller du côté de Manchester.
01:51:11On parle de l'année
01:51:12où Lens, pareil,
01:51:13va réduire un petit peu
01:51:14la voilure.
01:51:15Il fait venir
01:51:16Pierre Drey aussi
01:51:17pour essayer
01:51:18de payer un petit peu
01:51:19moins cher.
01:51:20Une année où Rennes
01:51:21n'est pas capable
01:51:22d'accrocher des gros joueurs
01:51:23mais plutôt à vendre
01:51:24les siens.
01:51:25Donc, il n'y a rien
01:51:26qui va dans cette histoire.
01:51:27Alors, vous avez été plusieurs
01:51:28à utiliser le mot hors-sol.
01:51:29Tous les présidents
01:51:30ne le sont pas.
01:51:31Joseph Ougourlian,
01:51:32le président
01:51:33du Racing Club de Lens
01:51:34a réagi, Grégoire.
01:51:35Exactement.
01:51:36Il s'est exprimé
01:51:37sur ses réseaux sociaux.
01:51:38Il a critiqué ce choix
01:51:39de l'option
01:51:40d'Azone Beansport.
01:51:41Je suis un président inquiet
01:51:42pour ses supporters
01:51:43cherchant à faire
01:51:44les matchs
01:51:45de leur club de cœur.
01:51:46Pour avoir accès
01:51:47à l'intégralité
01:51:48du championnat,
01:51:49il faudra cumuler
01:51:50un abonnement d'Azone.
01:51:51Donc, 8 matchs
01:51:52sur les 9
01:51:53dont le prix
01:51:54avoisinera 35 euros
01:51:55et un abonnement Bean
01:51:56uniquement pour une seule affiche
01:51:57le week-end
01:51:58à 15 euros par mois.
01:51:59En gros, 50 euros
01:52:00mensuels.
01:52:01Entre 500 et 600 euros
01:52:02annuellement,
01:52:03voici le cher prix
01:52:04à payer pour suivre
01:52:05la Ligue 1.
01:52:06Hugo, si on veut suivre
01:52:07les tournois du Grand Chlem,
01:52:08c'est 28 euros.
01:52:09Si on veut suivre
01:52:10le basket,
01:52:11c'est 49 euros quand même.
01:52:12Si on veut tout le basket,
01:52:13pour le rugby,
01:52:14le top 14,
01:52:15la Pro D2
01:52:16des Coupes d'Europe,
01:52:17c'est 30 euros.
01:52:18Oui, mais c'est monstrueux.
01:52:19En fait, pour regarder
01:52:20du sport aujourd'hui,
01:52:21il faut être riche.
01:52:22Parce que sinon,
01:52:23en fait,
01:52:24tu n'as pas accès
01:52:25au sport
01:52:26en règle générale
01:52:27et c'est dramatique.
01:52:28Et on dit que le foot
01:52:29est un sport populaire
01:52:30qui doit attirer
01:52:31des familles
01:52:32et qui doit faire…
01:52:33qui doit rassembler
01:52:34les gens
01:52:35et tu les…
01:52:36tu leur offres
01:52:37cette…
01:52:38enfin,
01:52:39tu leur fais
01:52:40cette proposition
01:52:41qui est à mon sens
01:52:42indécente,
01:52:43qui plus est
01:52:44avec l'offre
01:52:45que tu leur proposes.
01:52:46C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
01:52:47la Ligue 1,
01:52:48tu veux voir qui et quoi.
01:52:49Voilà.
01:52:50Et dernière chose,
01:52:51le président de Lens
01:52:52dit
01:52:53il va falloir payer ça.
01:52:54En fait,
01:52:55les gens,
01:52:56ils vont aller au bar
01:52:57et ils vont mettre
01:52:587 euros
01:52:59dans un coca
01:53:00ou une bière
01:53:01et ils regarderont le match
01:53:02et ça leur coûtera
01:53:03moins cher
01:53:04que mettre 50 balles
01:53:05pour voir ça.
01:53:06Président,
01:53:07si l'on part du principe
01:53:08que la France
01:53:09est dans les cinq
01:53:10en Italie,
01:53:11c'est 35 euros.
01:53:12En Espagne,
01:53:13c'est 42
01:53:14pour voir
01:53:15le championnat domestique.
01:53:1635 en Italie,
01:53:1742 en Ligue 1,
01:53:1848 en Bundesliga,
01:53:1949 donc potentiellement
01:53:20en France
01:53:21et 57
01:53:22en Première Ligue.
01:53:23Oui,
01:53:24il y a…
01:53:25là,
01:53:26il y a…
01:53:27en plus,
01:53:28c'est vrai que ça tombe
01:53:29encore…
01:53:30c'est encore moins intéressant
01:53:31pour les gens
01:53:32parce qu'il y a
01:53:33vraiment une perte
01:53:34certainement de spectacles
01:53:35et de joueurs
01:53:36qui vont être
01:53:37un peu phares
01:53:38dans ce championnat
01:53:39de Ligue 1.
01:53:40Donc forcément,
01:53:41il y a…
01:53:42ça va changer
01:53:43un petit peu
01:53:44les mentalités.
01:53:45Je réfléchissais un petit peu
01:53:46quand tu parlais,
01:53:47Hugo,
01:53:48et je me disais
01:53:49mais c'est déjà cher
01:53:50parce que tu veux jouer au tennis,
01:53:51c'est cher.
01:53:52Tu veux jouer au football,
01:53:53les licences,
01:53:54aujourd'hui,
01:53:55si on est dans
01:53:56la région parisienne,
01:53:57il y a des licences
01:53:58qui coûtent…
01:53:59c'est une catastrophe.
01:54:00Il y en a
01:54:01qui atteignent
01:54:02les 200 euros.
01:54:03Aujourd'hui,
01:54:04le sport est déjà cher.
01:54:05Donc finalement,
01:54:06cette mentalité,
01:54:07elle se répercute aussi
01:54:08au niveau amateur
01:54:09et c'est un peu
01:54:10dramatique
01:54:11dans l'esprit
01:54:12qu'on en a donné
01:54:13au départ.
01:54:14Et je vais aller
01:54:15même plus loin.
01:54:16En fait,
01:54:17je reprends
01:54:18les propos
01:54:19de Florent Manaudou
01:54:20ou de Teddy Riner
01:54:21qui disaient
01:54:22en fait,
01:54:23la France n'est pas
01:54:24un pays de sport.
01:54:25Et en fait,
01:54:26ça prouve bien
01:54:27qu'en fait,
01:54:28là,
01:54:29tu n'empêches
01:54:30les gamins
01:54:31de voir le sport.
01:54:32À ce prix-là,
01:54:33tu vas empêcher
01:54:34des gens de regarder
01:54:35du sport,
01:54:36quel qu'il soit.
01:54:37Et en fait,
01:54:38c'est toute cette
01:54:39représentation-là
01:54:40où en fait,
01:54:41on n'incite pas
01:54:42au sport.
01:54:43On n'est pas là-dedans
01:54:44en fait.
01:54:45Même tu vois,
01:54:46les étrangers,
01:54:47c'est moins cher.
01:54:48C'est fou.
01:54:49Mais c'est aussi
01:54:50la question de
01:54:51quel modèle
01:54:52que tu veux pour la suite.
01:54:53Qu'est-ce que tu veux
01:54:54comme sport ?
01:54:55Effectivement,
01:54:56est-ce que tu veux
01:54:57un sport pour les gens
01:54:58qui peuvent se le payer
01:54:59et dans ce cas-là,
01:55:00tu vas écarter
01:55:01une partie des gens
01:55:02mais des gens
01:55:03qui ont peut-être
01:55:04du mal à aller
01:55:05vers ce sport
01:55:06parce qu'il y a
01:55:07beaucoup de matchs.
01:55:08Tu vois,
01:55:09on le voit aussi
01:55:10nous médiatiquement,
01:55:11etc.,
01:55:12dans nos rédactions.
01:55:13On voit bien que
01:55:14pendant l'Euro,
01:55:15beaucoup de gens
01:55:16n'ont pas vu l'Espagne
01:55:17avant la finale par exemple
01:55:18parce que c'était
01:55:19souvent un match
01:55:20sur une chaîne payante,
01:55:21etc.
01:55:22Encore une fois,
01:55:23rien contre les chaînes
01:55:24qui diffusent.
01:55:25Mais le fait d'avoir
01:55:26moins de foot à regarder,
01:55:27etc.,
01:55:28à un moment,
01:55:29ça peut nous jouer des tours.
01:55:30Ça peut faire en sorte
01:55:31que les gens
01:55:32se désintéressent un peu
01:55:33de ce sport,
01:55:34aillent vers autre chose,
01:55:35le mauvais chemin.
01:55:36Tiziani ?
01:55:37Moi, je vais même
01:55:38aller plus loin
01:55:39parce que là,
01:55:40on parle du foot
01:55:41à la télévision
01:55:42qui est l'un des vecteurs,
01:55:43on va dire,
01:55:44qui permet d'arriver
01:55:45du sport vraiment
01:55:46aux passionnés.
01:55:47Mais pour moi,
01:55:48c'est le foot tout court
01:55:49qui est en train
01:55:50de devenir un luxe.
01:55:51Donc, vous avez
01:55:52les abonnements TV
01:55:53qui coûtent
01:55:54de plus en plus cher.
01:55:55Vous avez les places
01:55:56au stade
01:55:57qui pour les grands événements
01:55:58coûtent plus cher aujourd'hui.
01:55:59Il y a des gens
01:56:00qui ne peuvent plus
01:56:01aller voir un match
01:56:02au Parc des Princes.
01:56:03C'est inimaginable
01:56:04ce qu'il se passe.
01:56:05Les maillots
01:56:06qui coûtaient,
01:56:07jusqu'à il n'y a encore
01:56:08pas si longtemps,
01:56:0960 ou 70 euros
01:56:10aujourd'hui,
01:56:11trouver un maillot
01:56:12en dessous de 100 euros,
01:56:13c'est quasiment devenu impossible.
01:56:14Je vais même aller plus loin.
01:56:15Les jeux vidéo.
01:56:16Avant, vous achetez
01:56:17votre jeu vidéo de foot,
01:56:18vous étiez tranquille
01:56:19pour l'année.
01:56:20Maintenant, vous avez
01:56:21un contenu additionnel,
01:56:22des packs,
01:56:23vous avez ce qu'on appelle
01:56:24le pay-to-win
01:56:25qui s'est mis en place
01:56:26qui fait que vous allez encore…
01:56:27Donc, en fait,
01:56:28tous les vecteurs culturels
01:56:29que vous avez,
01:56:30le textile,
01:56:31la télévision,
01:56:32le jeu,
01:56:33tout ça,
01:56:34on va s'étonner derrière
01:56:35qu'il y ait une cassure
01:56:36entre les passionnés
01:56:37et, justement,
01:56:38l'accès qu'ils ont
01:56:39au sport.
01:56:40Le problème vient de là
01:56:41et les présidents
01:56:42ont une responsabilité
01:56:43parce que la mécanique
01:56:44des droits,
01:56:45ça a été de nature
01:56:46à augmenter les recettes
01:56:47mais à augmenter aussi
01:56:48les prix des abonnements.
01:56:49Oui, bien sûr.
01:56:50Et je le dis
01:56:51de façon sympa.
01:56:52Il y a un truc
01:56:53qui ne commande pas trop,
01:56:54c'est l'équipe
01:56:55France Foot,
01:56:56SoFoot.
01:56:57Oui, mais il faut le dire aussi.
01:56:58C'est quand même…
01:56:59Je vais vous donner la parole
01:57:00pour dire ce que j'allais dire.
01:57:02C'est gratuit.
01:57:03C'est vrai que les médias
01:57:04font choix.
01:57:05Demain à 16h30,
01:57:06vous avez un match
01:57:07de l'Euro U19
01:57:08entre la France
01:57:09et le Danemark.
01:57:10Ensuite,
01:57:1118h20,
01:57:12prise d'antenne
01:57:1319h,
01:57:14le match,
01:57:15la finale
01:57:16de la Coupe du Monde U20
01:57:17de rugby
01:57:18entre la France
01:57:19et l'Angleterre.
01:57:20C'est un mini crunch.
01:57:21Et puis à 21h,
01:57:22le match
01:57:23entre la France
01:57:24et le Canada.
01:57:25Un maxi crunch.
01:57:26Un maxi crunch.
01:57:27C'est en finale.
01:57:28C'est l'air de l'année.
01:57:29Exactement.
01:57:31Match entre la France
01:57:32et le Canada.
01:57:33C'est le dernier match
01:57:34de préparation
01:57:35de l'équipe de basket.
01:57:36Le best-of
01:57:37de la Petite Lucarne
01:57:38de Pierre-Antoine Damco.
01:57:43Évidemment,
01:57:44la Petite Lucarne
01:57:45était dans les couloirs
01:57:46du stade Pierre-Fabre
01:57:47hier après la victoire
01:57:48du PSG.
01:57:49Et il y avait de l'ambiance.
01:57:51Ah là là,
01:57:52quelle ambiance
01:57:53ici dans les couloirs
01:57:54du stade Pierre-Fabre
01:57:55où les joueurs du PSG
01:57:56fêtent actuellement
01:57:57la victoire contre l'US Reuven
01:57:58dans le vestiaire.
01:58:00Ah non.
01:58:01En fait,
01:58:02ce sont les joueurs de Reuven.
01:58:03Mais vous fêtez quoi ?
01:58:04Vous avez pris 9 buts.
01:58:05De quoi ?
01:58:06Mais on s'en fout.
01:58:07On l'a récupéré.
01:58:08On l'a récupéré.
01:58:09La recette du match ?
01:58:10Mais non,
01:58:11la recette du match,
01:58:12on s'en fout.
01:58:13Le maillot d'Mbappé,
01:58:14putain.
01:58:15Sens-moi ça,
01:58:16ça sent le talon.
01:58:17Non,
01:58:18ça sent tout la transpirance.
01:58:19Vous défendiez ce soir
01:58:20sur qu'il y a Mbappé.
01:58:21Ce n'était pas trop dur
01:58:22de le prendre.
01:58:23De prendre Mbappé ?
01:58:24Ah non,
01:58:25mais c'est impossible.
01:58:26Il est à 37 km à arbre.
01:58:28Il a l'aile de pigeon.
01:58:29Il s'engueule.
01:58:30C'est beau ça.
01:58:31Non,
01:58:32c'est magnifique.
01:58:33Oh putain,
01:58:34il y a Colomoni qui arrive.
01:58:35Je rentre sinon,
01:58:36il va vouloir me filer son maillot.
01:58:37Non,
01:58:38non,
01:58:39non,
01:58:40non,
01:58:41non,
01:58:42non,
01:58:43non,
01:58:44merci.
01:58:45On reste sur le vélo
01:58:46puisqu'en ce moment,
01:58:47c'est le tour des freins.
01:58:48Super.
01:58:49Vous suivez
01:58:50et on a vécu
01:58:51une étape incroyable hier.
01:58:52Vous avez vu ces images Virginie ?
01:58:53Oui,
01:58:54bien sûr.
01:58:55Je vous propose
01:58:56d'aller regarder
01:58:57quelques images
01:58:58parce qu'on a les droits.
01:58:59On y va,
01:59:00regardez.
01:59:01Les images,
01:59:02l'étape.
01:59:03Ici,
01:59:04derrière,
01:59:05ça s'est passé
01:59:06avec le coureur
01:59:07Loïc Tanzy
01:59:08qui fait une attaque.
01:59:09Il a Philippe Sanfourche
01:59:10qui est juste derrière.
01:59:11Il va prendre l'inspiration,
01:59:12l'aspiration,
01:59:13l'inspiration,
01:59:14je ne sais plus.
01:59:15Et là,
01:59:16il se met en danseuse
01:59:17Loïc Tanzy.
01:59:18C'est n'importe quoi.
01:59:19Ils sont en direct
01:59:20dans l'équipe du soir.
01:59:21On sent qu'il est gêné
01:59:22parce que Philippe Sanfourche
01:59:23est derrière.
01:59:24Il le colle.
01:59:25Il donne de l'eau.
01:59:26Il passe le relais.
01:59:27On sent que c'est pas terrible.
01:59:28Attention,
01:59:29il le dégage.
01:59:30Est-ce qu'il va lancer le sprint ?
01:59:31Attention,
01:59:32il sprint.
01:59:33C'est parti.
01:59:34Loïc Tanzy qui est en tête.
01:59:35Sanfourche qui va déborder.
01:59:36Non,
01:59:37victoire de Loïc Tanzy.
01:59:38Et on a demandé
01:59:39à notre consultant spécialiste
01:59:40Patrick Chassé
01:59:41de nous faire un débrief
01:59:42de cette merveilleuse étape.
01:59:43Incroyable.
01:59:44Je n'aurais jamais pensé
01:59:45que Loïc Tanzy
01:59:46puisse s'imposer
01:59:47dans ces conditions
01:59:48face à Philippe Sanfourche.
01:59:49Regardez,
01:59:50on est loin de l'arrivée.
01:59:51Il est déjà devant,
01:59:52serein, etc.
01:59:53Il endort en réalité
01:59:54son adversaire.
01:59:55Philippe Sanfourche
01:59:56reste derrière.
01:59:57Trop près probablement
01:59:58dans le sillage
01:59:59de son adversaire.
02:00:00A aucun moment,
02:00:01il va lancer son sprint
02:00:02et décoller.
02:00:03Et finalement,
02:00:04il va être victime
02:00:05d'un sprint extrêmement court.
02:00:0612 coups de pédale seulement.
02:00:07C'est extrêmement court.
02:00:08C'est beaucoup moins
02:00:09que Marc Avendish hier.
02:00:10Magnifique succès.
02:00:11Bon,
02:00:12Sanfourche fait deuxième
02:00:13mais je ne crois pas
02:00:14qu'ils étaient
02:00:15beaucoup plus nombreux
02:00:16dans ce sprint.
02:00:17Il y a un petit beat quand même.
02:00:18Oui, bravo, bravo.
02:00:19Il lève les bras
02:00:20avec le petit beat.
02:00:21C'est méchant ça.
02:00:22C'est factuel.
02:00:27C'est la minute gonflette.
02:00:43Et numéro 5,
02:00:44ça paraît bête
02:00:45mais pensez à bien serrer
02:00:46et attacher vos baskets
02:00:47avant le sport
02:00:48sinon,
02:00:49elle peut se barrer la chaussure.
02:00:50C'est terrible.
02:00:53Évidemment.
02:00:54Numéro 4,
02:00:55c'est le gars qui avait posé son téléphone
02:00:56pour filmer sa séance d'entraînement.
02:00:57Je vais me filmer,
02:00:58tranquille.
02:00:59Mais la dame sur la machine
02:01:00d'en face,
02:01:01elle ne le savait pas
02:01:02donc incruste.
02:01:05C'est l'horreur de l'hostal.
02:01:06Oui, c'est l'horreur de l'hostal.
02:01:08Numéro 3,
02:01:09Karine Gallier,
02:01:10c'est enfin un mise au sport.
02:01:11Oui, oui, oui.
02:01:12C'est un Karine.
02:01:13Et ce monsieur a...
02:01:14Oui, oui, oui.
02:01:15C'est de l'huile.
02:01:16C'est de l'huile.
02:01:17Ce monsieur a un peu abusé
02:01:18de la vitesse sur le tapis
02:01:19et puis après,
02:01:20plus vite, plus vite,
02:01:21moins vite,
02:01:22il s'est perdu.
02:01:23Tu as raison,
02:01:24ton pauvre Pinot.
02:01:25Numéro 2,
02:01:26on adore les mecs
02:01:27qui font leur traction comme ça
02:01:28devant tout le monde.
02:01:29C'est beau,
02:01:30c'est du spectacle.
02:01:31C'est incroyable.
02:01:32Après,
02:01:33si je me chauffe sur une main
02:01:34et puis,
02:01:35en fait,
02:01:36sur une main,
02:01:37c'était un peu compliqué.
02:01:38Numéro 1,
02:01:39on connaissait
02:01:40Bob l'éponge carré.
02:01:41Eh bien,
02:01:42on a découvert Bobby,
02:01:43le sportif carré.
02:01:44Non, arrête,
02:01:45ce n'est pas vrai.
02:01:46Non, arrête.
02:01:47Qu'est-ce qu'il fait ?
02:01:48Mais c'est horrible.
02:01:49C'est horrible.
02:01:50Il n'a même pas de nus dans le sang.
02:01:51Carré !
02:01:57L'enfer,
02:01:58vous me lancez bien
02:01:59comme le début de saison
02:02:00de l'Olympique lyonnais.
02:02:01C'est un plaisir d'offrir.
02:02:02Eh oui,
02:02:03compliqué pour les Lyonnais
02:02:04et aujourd'hui,
02:02:05la petite Lucarne
02:02:06a décidé de suivre Stéphane,
02:02:07un supporter de Lyon
02:02:08qui a intrigué ses collègues.
02:02:09Franchement,
02:02:10c'était bizarre.
02:02:16Bravo.
02:02:17Bravo.
02:02:20Stéph,
02:02:21qu'est-ce que tu fous ?
02:02:22Tu es habillé
02:02:23complètement à l'envers.
02:02:24Et pourquoi je serais habillé
02:02:25à l'envers ?
02:02:26Pourquoi ce n'est pas toi
02:02:27qui es habillé à l'envers ?
02:02:28Ça me rend dingue.
02:02:29Qui a décidé
02:02:30que moi,
02:02:31j'étais à l'envers
02:02:32et toi,
02:02:33tu es à l'endroit ?
02:02:34C'est peut-être tout le contraire ?
02:02:35On ne sait pas.
02:02:36On ne sait pas.
02:02:37Stéphane,
02:02:38ensuite,
02:02:39il est allé à la cantoche.
02:02:40Tranquille.
02:02:41Il s'est fait embrouiller.
02:02:42Pareil.
02:02:43Stéph,
02:02:44tu n'as pas commencé
02:02:45par ton dessert ?
02:02:46Et pourquoi je ne commencerai
02:02:47pas par mon dessert ?
02:02:48Qui a décidé
02:02:49qu'on faisait l'entrée
02:02:50de la dessert ?
02:02:51Eh bien non.
02:02:52Moi,
02:02:53je fais dessert,
02:02:54plat,
02:02:55entrée.
02:02:56Décidément,
02:02:57dure journée pour Stéphane.
02:02:58Qu'est-ce qu'on est fort.
02:02:59Nous,
02:03:00nous sommes toujours
02:03:01premiers du championnat
02:03:02pour cette journée.
02:03:03Ça démarre fort.
02:03:04Par contre,
02:03:05Monaco,
02:03:06ce n'est pas fou.
02:03:07J'ai applaudi avant.
02:03:08C'est drôle.
02:03:09Franchement,
02:03:10c'est malin.
02:03:11C'est croquant
02:03:12et c'est un plat
02:03:13de demi-fils.
02:03:14C'est bien.
02:03:15Ça distrait.
02:03:17Ils en ont besoin
02:03:18à Lyon en ce moment.
02:03:19Et on se quitte
02:03:20avec un auto-chaos
02:03:21en boxe.
02:03:22C'est possible.
02:03:23Boxe virtuelle.
02:03:32Laisse tomber,
02:03:33il n'y a rien qui va.
02:03:34J'adore.
02:03:35Terminé.
02:03:36À plus l'heure.
02:03:37Bonsoir.
02:03:38À plus l'heure.
02:03:39Merci d'être en tant que dame.
02:03:47Merci beaucoup.
02:03:48Messieurs,
02:03:49merci à Pierre-Antoine Damcourt.
02:03:50Merci d'avoir été avec moi.
02:03:51Merci pour la brillance
02:03:52de vos analyses.
02:03:53Chacun,
02:03:54on se retrouve
02:03:55rapidement sur la chaîne.
02:03:56L'équipe est dans un instant.
02:03:57C'est du volet
02:03:58France-Canada.
02:03:59L'équipe championne
02:04:00en titre
02:04:01aux Jeux Olympiques.
02:04:02L'équipe de France masculine
02:04:03joue un match
02:04:04de préparation
02:04:05face au Canada.
02:04:06À bientôt.
02:04:16Sous-titrage ST' 501