Retrouvez le replay de l'Équipe du Soir du 02/07/2024.
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SportTranscription
00:00:00Générique
00:00:10Et l'équipe du soir, bonsoir à tous et bienvenue, ce soir donc à Leipzig.
00:00:15La Turquie a éliminé l'Autriche 2 buts à 1.
00:00:17Samedi à Berlin, la Turquie affrontera les Pays-Bas,
00:00:20qui ont ravalé les Romains 3-0 auparavant dans le dernier huitième de finale.
00:00:25Présentation de nos invités, le Président, c'est Leroy, il est élégant, il part.
00:00:30C'est Jean-Micaud, bonsoir Président Micaud.
00:00:32Bonsoir.
00:00:33Tu es une marignasse toujours, ça marche toujours.
00:00:35Ça marche toujours.
00:00:36Oui, ça fonctionne toujours.
00:00:37On va demander à l'arbitre de la mode, des élégances, c'est Olivier Rouillet, le rire de l'équipe du soir.
00:00:42Il est élégant notre Président ce soir ?
00:00:43Il est bien, il est bien, vous aimez bien les marinières, c'est parfait.
00:00:46Mais bon, pas tous les jours quand même.
00:00:51Non, ce n'est pas la vie.
00:00:52Hier, vous aviez une autre tenue.
00:00:54Hier, c'était l'équipe de France.
00:00:56Chemise, veste.
00:00:57Cravate, dorado.
00:00:59C'est l'heure du débarquement, le Général est en place.
00:01:01Bonsoir Général.
00:01:02Il nous a compris.
00:01:03Oui, il nous a compris, bonsoir.
00:01:05Bonsoir Stéphane.
00:01:07Stéphane, face à vous, un chanteur, un baladin.
00:01:09On l'appelle Patrick Givray, mais il répond non d'erreur.
00:01:13Vous n'avez pas mis la veste ?
00:01:14Oh mon dieu, vous, quel plaisir.
00:01:15Ça me fait plaisir aussi de voir un breton le Président ce soir.
00:01:17Vous n'avez pas mis la veste ?
00:01:18Président, j'allais dire Général.
00:01:20Les amitiés.
00:01:21Normal, normal.
00:01:24Et puis Guillaume Buffy dans la place.
00:01:26Bonsoir mon cher Guillaume.
00:01:27De bonne humeur ce soir.
00:01:28Vous allez bien ?
00:01:29Très très bien, très très bien.
00:01:30Il n'a pas parlé depuis le début.
00:01:31Il se fait attention.
00:01:32Il y a Olivier qui commence à s'ennuyer, qui se fait les ongles.
00:01:34Mais non, mémé.
00:01:36Reste en calme.
00:01:37Pas les pieds, pas les pieds.
00:01:42Allez les gars, on sait partout ce soir.
00:01:43On peut le faire aussi.
00:01:44C'est vraiment dégueulasse.
00:01:47S'il vous plaît, on accueille avec ravissement Virginie Saint-Cyli.
00:01:50Bonsoir Virginie.
00:01:51Bonsoir mémé, bonsoir tout le monde, bonsoir la France.
00:01:53Bonsoir la France.
00:01:54La rêveuse.
00:01:59Oui bonsoir madame, bonsoir monsieur, bonsoir madame.
00:02:01Virginie est la rêveuse.
00:02:03Mémé, c'est pas ça.
00:02:04Bonsoir madame, bonsoir monsieur, bonsoir monsieur.
00:02:06Très bien.
00:02:07Très bien.
00:02:08Dans quelques minutes, Hervé Penaud vous fera une imitation de Bourville, évidemment.
00:02:14Un ne pas manquer.
00:02:15Ce soir donc, la Turquie passe en quart de finale et affrontera les Pays-Bas.
00:02:21Ces images, on va les regarder plus le reste de l'actualité.
00:02:23C'est à vous.
00:02:24On démarre par les Pays-Bas.
00:02:25Je vérifie juste avec la régie pour être sûre.
00:02:27A part la Turquie.
00:02:28C'est parti.
00:02:29La Turquie qui s'est qualifiée en battant l'Autriche 2 buts à 1.
00:02:32Doublé de mérite des Miral d'abord.
00:02:33Ils marquent dès le coup d'envoi sur un corner de Güler.
00:02:36La défense panique.
00:02:37Sac à fouille, sac à fouille.
00:02:38De Miral a suivi et catapulte d'un tackle du gauche au fond des filets.
00:02:42Ils permettent à la Turquie ensuite de prendre le large à la 59ème minute.
00:02:46Même acteur sur corner.
00:02:48Il prend le dessus sur Lienart et Danso pour claquer son coup de tête.
00:02:51Gregoric rebat les cartes à la 66ème.
00:02:53Corner encore tiré par Sabitzer.
00:02:55Ça va sous la barre.
00:02:56Le match est relancé.
00:02:57Mais l'Autriche ne trouve pas la faille et sort en 8ème.
00:02:59Énorme arrêt du gardien turc en fin de match.
00:03:02Les Néerlandais, eux, face à la Roumanie, sont passés.
00:03:05Ils ont ouvert le score dès leur première véritable occasion à la 20ème.
00:03:08Gagpo est servi par Chavis Aymonds côté gauche.
00:03:10Il fixe, rentre à l'intérieur, les place une frappe précise du droit qui trompe Nita Ora du poteau
00:03:15même si le gardien effleure le ballon.
00:03:16Van Dijk trouve le poteau ensuite à la 58ème sur un corner joué par Depay.
00:03:20Il place un beau coup de tête qui vient taper l'excellence du poteau.
00:03:23Malen s'illustre en fin de match par un doublé.
00:03:2583ème d'abord pour mettre les Oranges à l'abri.
00:03:28Il hérite d'un ballon de Gagpo qui allongeait la ligne de but avant le centre en retrait.
00:03:32Dans le temps additionnel, sur un contre éclair, il part tout seul.
00:03:34Il est face marine.
00:03:35Il conclut 3-0 pour les Pays-Bas.
00:03:37Dans le reste de l'actualité, Pogacar s'empare à nouveau du maillot jaune sur le Tour de France
00:03:42en gagnant solo la quatrième étape.
00:03:44La Slovène s'est isolée un peu avant la bascule en lâchant Evenpool puis Vingegaard
00:03:48dans le dernier kilomètre de la montée du col du Galibier.
00:03:51Le voilà de nouveau leader avec plus de 30 secondes d'avance sur ses principaux adversaires.
00:03:55Et enfin, surprise française.
00:03:57À Wimbledon, Giovanni Mpecci-Péricard s'offre l'américain Sébastien Corda.
00:04:02Il accède pour la toute première fois de sa carrière au deuxième tour d'un gros chelem.
00:04:06Victoire en cinq manches.
00:04:08Arthur Fyss s'est illustré aussi face au suisse Dominik Stryker.
00:04:11Il passe en 4-7 et 2h08 de jeu.
00:04:13Il affrontera Hubert Urquax au prochain tour.
00:04:16Voilà, l'herbe fait planer les français, bravo.
00:04:19L'Autriche donc au tapis ce soir par la Turquie.
00:04:23La qualification turque, est-elle méritée ou est-elle flatteuse ?
00:04:26Habillage à la Turque s'il vous plaît.
00:04:28Et on y va.
00:04:33Hervé Penaud, méritée ou flatteuse ?
00:04:37Flatteuse, ce serait un peu dur.
00:04:39Elle est plutôt méritée.
00:04:40Méritée.
00:04:41Guillaume ?
00:04:44Après un troisième souffle...
00:04:48Il y a de l'entrain ce soir sur ce plateau.
00:04:50Plutôt méritée.
00:04:51Monsieur Rouillet ?
00:04:52Méritée.
00:04:53Méritée.
00:04:54Monsieur Guy ?
00:04:55Flatteuse.
00:04:56Flatteuse.
00:04:57À vous de jouer, Jo.
00:05:03Jingle.
00:05:04Oh là là.
00:05:05Un peu en régie quand même.
00:05:07Ils ne sont pas très bons.
00:05:08Ils ne sont pas très bons.
00:05:09Alors Stéphane, s'il vous plaît, vous avez le choix.
00:05:11Olivier, Guillaume ou Hervé ?
00:05:13Est-ce que vous avez un chroniqueur, on va dire, que vous estimez plus faible ?
00:05:19J'ai regardé le match avec Olivier Rouillet.
00:05:21Donc je vais le prendre comme partenaire de jouer.
00:05:23D'accord.
00:05:24Il l'a regardé avec ses ongles.
00:05:27Il y a des choses qu'il ne peut pas me dire, ça c'est sûr.
00:05:29Et il y a des choses que je ne peux pas lui dire non plus.
00:05:31Donc j'ai Olivier face à Stéphane.
00:05:33Flatteuse ou méritée ?
00:05:35On fait un petit tour de régie.
00:05:37La régie est presque.
00:05:38Jacques Rouille, vous êtes prêt ?
00:05:40Merci beaucoup.
00:05:41Méritée pour Olivier.
00:05:42Mais évidemment, à l'origine de la règle, c'est de la petite dispute.
00:05:45C'est Stéphane.
00:05:46Pourquoi vous la trouvez ce soir flatteuse ?
00:05:49Je trouve que ce soir, l'équipe qui aurait dû gagner le match en termes de qualité de jeu, c'est l'Autriche.
00:05:55Ils ont concédé deux buts sur coup de pierreté.
00:05:57Un but totalement casquette, le premier, qui évidemment pèse lourd puisqu'il est concédé après quelques secondes.
00:06:01Et puis le deuxième, par contre, là il n'y a rien à dire.
00:06:04C'est magnifiquement joué de la part des deux.
00:06:05Je trouve qu'il y a eu beaucoup d'occasions.
00:06:08Les Autrichiens ont dû séduire les esthètes du foot parce qu'ils ont été dans cette logique-là ce soir.
00:06:14Et ça me fait beaucoup penser à nos bleus d'hier.
00:06:16Parce que je me rends compte, et la preuve en est encore ce soir, que flattez les potes.
00:06:22Vous, vous trouvez ça mérité, Olivier ?
00:06:24Bien sûr que c'est mérité.
00:06:25Parce que d'abord, le corner tiré par les Turcs à la première minute, il est somptueux.
00:06:30Parce que si le défenseur autrichien n'est pas là, il y a but.
00:06:32Parce que le corner est direct.
00:06:33Et ensuite, les Turcs ont été très bons.
00:06:37Les Turcs se sont battus avec leurs moyens.
00:06:39Ils ont été présents, ils ont été combattifs.
00:06:41Ils ont eu un gardien de qualité, qui a notamment détourné une occasion en toute fin de match.
00:06:47Mais malheureusement, il a manqué quelque chose d'important aux Autrichiens ce soir.
00:06:50C'est le réalisme.
00:06:51Et les Turcs en ont eu.
00:06:52Donc je trouve que c'est une victoire méritée.
00:06:54En tout cas, une belle combativité des Turcs.
00:06:57Ok. Stéphane ou Olivier, vous allez sur le site de l'équipe.
00:07:00Le président est demandé.
00:07:03Moi, je trouve que l'Autriche méritait aussi de l'emporter ce soir.
00:07:08Donc j'irais plus sur le côté flatteur.
00:07:10Mais bon, flatteur, ça voudrait dire que la Turquie n'a pas joué non plus.
00:07:14Mais je trouve que c'était assez équilibré.
00:07:16Mais sur la fin de match, je pense que l'Autriche, même sur la deuxième mi-temps,
00:07:19l'Autriche a vraiment mieux joué.
00:07:21Et puis elle a développé un bon football en se créant de vraies belles occasions.
00:07:26Donc j'irais plus sur le côté flatteur.
00:07:28C'est pas injuste.
00:07:29Non, parce qu'ils vont toujours dans les extrêmes.
00:07:33Oui, mais là, il y avait une sorte de violence.
00:07:36Des situations dangereuses, mais des occasions exceptionnellement incroyables.
00:07:41Si, t'as l'occasion d'Arnautović avec le gardien de son.
00:07:44La dernière.
00:07:46Ça fait deux.
00:07:48Deux énormes quand même.
00:07:49Ils ont dominé, ils ont poussé, ils ont campé dans le cantur.
00:07:52C'est deux énormes occasions quand même.
00:07:54C'est pas juste une frappe qui passe à côté.
00:07:56J'en ai deux autres.
00:07:57La Turquie, en contre aussi, aurait pu tuer définitivement la rencontre
00:08:01et empêcher nos Autrichiens de rêver.
00:08:04Pardon, mais est-ce que ce sont les circonstances ?
00:08:06Guillaume, il y a une énorme communauté turque à Flair.
00:08:09Je pense qu'il faut être très attention.
00:08:11On les salue d'ailleurs.
00:08:13On les salue.
00:08:15Hervé, est-ce que vous pensez que c'est le style de jeu des Turcs
00:08:18de laisser le ballon à l'adversaire ?
00:08:20Ou est-ce que finalement c'est les circonstances du match
00:08:23qui ont poussé les Turcs à subir les vagues autrichiennes ?
00:08:27Est-ce que c'est un style de jeu restrictif ?
00:08:30Il y a certainement un peu des deux.
00:08:32Sur la première mi-temps, je les ai trouvés plutôt intéressants les Turcs.
00:08:35Dans le jeu, ils ont essayé de provoquer.
00:08:37Ils ont tenté pas mal de fois leur chance.
00:08:39Ils ont mis souvent en difficulté d'ailleurs les Autrichiens.
00:08:41C'est aussi le changement.
00:08:42Les deux joueurs qui sont rentrés ont apporté beaucoup aux Autrichiens.
00:08:45Ils sont venus avec un autre état d'esprit en deuxième période.
00:08:47Mais sinon, en première mi-temps, la Turquie a quand même bien joué.
00:08:50C'est vrai qu'ils marquent très vite,
00:08:51donc ça change le rapport de force dans le match.
00:08:53Et ça change de fait aussi la manière dont les Turcs ont abordé la suite du match.
00:08:58Mais il n'empêche que même en difficulté en deuxième période,
00:09:01ce qui a manqué à mes yeux à l'équipe d'Autriche,
00:09:04c'est cette justesse, cette intelligence parfois dans les dernières passes
00:09:06qu'il y a eu une fois sur la balle en profondeur vers Arnautovic.
00:09:09Sinon, il n'y a jamais eu ça.
00:09:10Il n'y a jamais eu de vrai décalage créé dans cette surface.
00:09:12Ce qui fait que d'une certaine manière,
00:09:14c'est vrai qu'en phase d'être dominé,
00:09:16vous n'êtes pas mis complètement en difficulté,
00:09:18sauf par des ballons dans le paquet.
00:09:20Finalement, vous en êtes plutôt bien sorti.
00:09:22Ils auraient pu piquer par un ou deux contres aussi.
00:09:24Des joueurs qui ont fini un peu fatigués,
00:09:26à l'image de Gueuleur.
00:09:28Mais je trouve que dans l'ensemble,
00:09:30ils ont plutôt maîtrisé leur match.
00:09:32Et depuis le début de la compétition,
00:09:34les Turcs, moi, je les ai trouvés assez fébriles défensivement.
00:09:37Là, je trouve qu'ils ont plutôt bien défendu.
00:09:38Ils n'ont pas fait de fautes,
00:09:39ils n'ont pas fait d'erreurs manifestes.
00:09:41Ils ont défendu debout.
00:09:42De la tête, ils en ont pris quand même énormément.
00:09:45Et puis, tu t'appuies sur un gardien monstrueux.
00:09:48Et ça t'aide.
00:09:50Tu dis qu'il n'y a pas d'occasion, alors il faut savoir.
00:09:52Non, mais on parlait de l'équipe de France.
00:09:54Il y a 20 tirs haute échelle, il y en a 5 cadrés.
00:09:57Il y a eu un nombre incalculable de situations.
00:09:59Ils ont quand même réussi, face à un bloc ultra resserré,
00:10:02deux lignes qui n'ont pas bougé,
00:10:03à aller mettre en difficulté.
00:10:05Par la pince, par le mouvement,
00:10:06on voit que beaucoup d'équipes n'ont pas pu faire ça.
00:10:08J'ai été très séduit par la qualité de jeu de l'autre côté.
00:10:11Oui, en deuxième mi-temps.
00:10:12Après, les Turcs, ils ont été très intéressants.
00:10:14Moi, je trouve que c'est un match assez équilibré des deux côtés.
00:10:16Chacun sa mi-temps.
00:10:17Et puis, c'était surtout très agréable à regarder.
00:10:19Il y avait des occasions, il y avait de l'intensité.
00:10:21Et savoir frapper un corner, ça peut aider.
00:10:23Ça peut aider.
00:10:24Et techniquement, je trouve qu'il y avait vraiment du jeu,
00:10:27du jeu en triangle, des appuis, des remises.
00:10:30Il y avait du jeu dans l'axe, du jeu sur les côtés.
00:10:32Très varié.
00:10:33Tout à fait d'accord avec toi.
00:10:34Mais c'est là où on tombe sur l'éternel débat.
00:10:36Parce que vous êtes tous en train de me dire,
00:10:38oui, l'Autriche est moi le premier.
00:10:40Parce que c'est une équipe que j'apprécie.
00:10:42Et elle m'a séduit dans les matchs de groupe.
00:10:45Mais elle a été en possession du ballon.
00:10:48Elle a essayé de bien jouer.
00:10:50Mais à l'arrivée, à l'arrivée, ils perdent.
00:10:53Ils perdent parce que, notamment sur la dernière occasion de la tête,
00:10:57je trouve que le coup de tête, il est bon.
00:10:59Mais il n'est pas suffisamment croisé pour mettre en difficulté la dernière.
00:11:02Il est dur, il est dur ce coup de tête à mettre.
00:11:04Mais non, il n'est pas dur.
00:11:05Ce n'est pas bon.
00:11:06Mais non, je ne suis pas d'accord avec toi.
00:11:07Parce que quand tu vois le centre, il est parfait.
00:11:09Il monte bien.
00:11:10Me dit un ancien grand joueur de tête.
00:11:12Mais non, Guillaume.
00:11:13Mais il monte et il met son coup de tête.
00:11:15Son coup de tête, il doit aller au poteau.
00:11:17Il doit aller au poteau.
00:11:19Là, il est trop un petit peu là, sur la droite du gardien.
00:11:23S'il la met au poteau…
00:11:24On ne peut pas revoir.
00:11:25On ne peut pas revoir l'image.
00:11:26Moi, je pense qu'il est dur à mettre.
00:11:27Tu es un bon attaquant.
00:11:28On peut peut-être le mettre.
00:11:29Moi, je pense que c'est vous qui n'êtes pas suffisamment réussis.
00:11:31Oui, le gardien Fabien Rabier.
00:11:33On est toujours sur le même débat.
00:11:35Parce qu'à l'arrivée, certes, le jeu est intéressant.
00:11:38Et je suis d'accord avec vous.
00:11:39Sauf que…
00:11:40Mais vous ne trouvez pas qu'ils ont manqué quand même d'idées ?
00:11:42Moi, je trouve ça bizarre du coup d'être autrichien.
00:11:44Je trouve qu'ils ont manqué un peu d'idées quand même.
00:11:46En tout cas, c'était leurs idées.
00:11:47C'est un football qui développe depuis le début du tournoi.
00:11:51Pulmonaire.
00:11:52Avec beaucoup d'intensité.
00:11:53Oui, costaud.
00:11:54Je trouve que c'est assez collant.
00:11:55Je parle de l'Autriche.
00:11:56Je suis de la passe.
00:11:57De la qualité de passe.
00:11:58Oui, mais il y a des bons passeurs.
00:12:00Mais j'ai trouvé qu'ils s'enferraient un peu.
00:12:02Un moment, on a vu les joueurs venir vraiment dans l'axe comme ça.
00:12:05Ce que dit Guillaume n'est pas faux.
00:12:07C'est-à-dire qu'on a parlé de la défense qui était un peu friable au début.
00:12:10Mais là, on s'est retrouvé avec une défense un peu type équipe de France.
00:12:12Parce que dans l'équipe de France, on parle toujours de la défense.
00:12:14On les met en avant.
00:12:15Mais ça n'empêche pas Meignan de faire parfois des supers arrêts.
00:12:17Et les autres d'avoir aussi des occasions et des frappes contre nous.
00:12:20Donc, ils ont fait le boulot comme une équipe qui devait le faire.
00:12:25Depuis le début de ce débrief, on loue la qualité de jeu collectif des Autrichiens.
00:12:31Je regarde la 117 kilomètres parcourus.
00:12:34Pour avoir un jeu collectif offensif d'envergure,
00:12:37il faut être généreux dans les courses.
00:12:39Il faut courir.
00:12:40Ma petite question est liée aussi au niveau de jeu de l'équipe de France.
00:12:43Ça dépend de la nature des courses aussi.
00:12:44Ça dépend comment vous courez.
00:12:45Si vous courez aux petits trous...
00:12:47Aujourd'hui, par exemple, vous, vous donnez les stats, les kilomètres.
00:12:51C'est important.
00:12:52On vient de voir le match.
00:12:53Je regarde quoi en exclusivité ?
00:12:54L'intensité.
00:12:55L'intensité.
00:12:56La vitesse, la répétition des courses à haute intensité.
00:12:58Là, il y en a eu.
00:12:59Là, il y en a eu.
00:13:00Après, il lui manque un truc.
00:13:03Un avant-centre ?
00:13:04Non.
00:13:05Un peu de talent devant.
00:13:06Oui, un avant-centre.
00:13:07Un peu de talent.
00:13:08Un peu comme Arnautovic avec 5 ou 6 heures de moins.
00:13:09Oui, c'est ça.
00:13:10Arnautovic, à l'époque Zlatan.
00:13:11Un petit peu de talent.
00:13:12Quand on l'appelait Zlatan.
00:13:13Non, mais t'as Sabitzer.
00:13:14C'est pas mal.
00:13:15C'est pas mal.
00:13:16Il manque le type capable.
00:13:17Baumgartner.
00:13:18Je vous écarte.
00:13:19Guillaume, je vous écarte de la question.
00:13:20Mais pour avoir un jeu collectif, un jeu offensif, il faut faire des courses.
00:13:23Et là, les 117 kilomètres.
00:13:25Mais on ressort du match.
00:13:26On voit que la qualité des courses, la qualité des sprints, le nombre de sprints répétés...
00:13:31Mais au final, la différence, elle se fait quoi ?
00:13:33Rappelez-vous l'équipe d'Angleterre.
00:13:34L'Angleterre qui est grincée, qui joue mal.
00:13:36Et qui marque un but.
00:13:37Bellingham qui met un but exceptionnel.
00:13:39Après, si vous avez la qualité individuelle, ça change tout.
00:13:41Donc, la tête, si ça se trouve, c'est un Bellingham ou un joueur de ce calibre.
00:13:44Même un Cristiano Ronaldo.
00:13:45J'ai l'impression d'affronter un mur.
00:13:49Moi, je vous parle qualité de jeu.
00:13:51Vous me parlez du vainqueur.
00:13:52C'est très bien.
00:13:53Après, ce soir, tu perds sur deux corners.
00:13:55De vérité.
00:13:56Donc, c'est dur pour les Autrichiens.
00:13:57Mais les Turcs ont fait le boulot.
00:13:59Les Autrichiens y étaient un peu moins.
00:14:01S'ils font tout le match dans cet esprit-là, peut-être qu'ils renversent la vapeur.
00:14:04Ils avaient détecté une vraie faiblesse au premier poteau, visiblement, de l'équipe d'Autriche.
00:14:09Ils ont travaillé là-dessus.
00:14:10Bravo à eux.
00:14:11C'est aussi ça, le foot.
00:14:12C'est magnifiquement frappé.
00:14:14Incroyable.
00:14:15Le gardien ne peut pas sortir.
00:14:17Dans la philosophie de jeu du sélectionneur autrichien...
00:14:21Ralf Rambnick.
00:14:22Il connaissait le nom.
00:14:24Ralf Rambnick.
00:14:27Rambnick.
00:14:28Ralf Rambnick.
00:14:29Rambnick.
00:14:32C'est pas bien, Guillaume Dufy, de se moquer.
00:14:34Je ne me moque pas, je te dis.
00:14:36Dans sa philosophie de jeu, le mouvement est constant.
00:14:41Dans tous les matchs.
00:14:42Je suis sûr que vous prenez toutes les stats au terme de...
00:14:45Dieu sait que je n'aime pas ça.
00:14:46Mais que vous prenez les stats, c'est l'équipe qui a le plus couru depuis le premier match.
00:14:54Est-ce que tu veux comparer à une autre équipe ?
00:14:56L'équipe de France, c'est 106-107 à peu près.
00:14:59Les statistiques, quand on parle de foot, pour nous faire parler de jeu collectif, ça ne vous dérange pas ?
00:15:06Non, ça ne me dérange pas.
00:15:07Juste, j'ai eu le plaisir et l'honneur de regarder le match avec notre président.
00:15:16Il a un mot à vous dire sur le but autrichien, sur Kormer.
00:15:20Là aussi, il y a eu trois buts sur Kormer.
00:15:22Allez-y, c'est votre allocution présidentielle.
00:15:25Non, parce que je trouve que dans la zone où l'autrichien marque, souvent, il y a des ballons qui arrivent.
00:15:30Et souvent, il n'y a personne qui est là.
00:15:32Et je trouve que c'est assez simple pour un attaquant de se mettre au niveau du point de pénalty.
00:15:36Et pendant que le corner soit tiré, d'aller dans cette zone-là.
00:15:39Parce que tout le monde est attiré.
00:15:40Premier poteau.
00:15:41Même des professionnels, des mecs de très haut niveau, ils sont attirés par le ballon.
00:15:45Et donc, le ballon qui va au premier poteau.
00:15:47Souvent, ou un joueur, un coéquipier, la dévie ou un adversaire.
00:15:51Et ça atterrit régulièrement dans cette zone.
00:15:54Et ça passe souvent.
00:15:55Et le ballon va où en se mettre.
00:15:57Quand Gérald Batik était l'entraîneur adjoint de Lyon, et il y avait la casette sous ses ordres.
00:16:02C'était un conseil qu'il lui donnait de toujours traîner au deuxième poteau pour ramasser.
00:16:06D'ailleurs, il le fait souvent.
00:16:07Et tu vois, quand tu arrives là, tu n'as plus qu'à pousser.
00:16:09Après, c'est très bien.
00:16:10Mais encore une fois, l'essentiel pour que ça puisse arriver, c'est une qualité de frappe sur corner.
00:16:17Et aujourd'hui, on a vu des gens capables de mettre le ballon où ils voulaient.
00:16:22Ce qui n'est pas forcément le cas.
00:16:24Griezmann, il a failli passer le premier poteau une fois.
00:16:27Hier.
00:16:28Et il y a trois jours et il y a une semaine.
00:16:31En fait, on ne peut pas s'empêcher de regarder tous ces matchs-là.
00:16:33Mais on est obligé.
00:16:34Y compris un Autriche-Turquie.
00:16:37C'est normal.
00:16:38Avec l'équipe de France, bien sûr.
00:16:40Les petits détails dont les joueurs, les techniciens parlent constamment.
00:16:43Ce soir, il y a une équipe qui a bien joué, qui est rentrée à la maison.
00:16:45Et puis nous, on a une équipe qui ne joue pas bien, mais qui est toujours là.
00:16:49Attendez, attendez, mes amis.
00:16:52Ça va être un débat dans quelques minutes, mon cher Stéphane.
00:16:56Qui est le plus fier de son équipe ?
00:16:58La qualification turque est-elle méritée ou flatteuse ?
00:17:01J'ai eu un débat entre Olivier, un petit duel entre Olivier et Stéphane.
00:17:04Méritée, flatteuse ? On y va.
00:17:06Méritée.
00:17:0752-48.
00:17:09C'est en rassemble, ce qu'on a dit.
00:17:11Et trois kébabs.
00:17:13Je pensais prendre une rouste plus importante.
00:17:17Stéphane, quand vous perdez un duel, il faut être vraiment de mauvaise foi.
00:17:20Ce n'est pas possible, cette réaction de fair-play, c'est insupportable.
00:17:26Un insupportable, il ne prend pas de jaune.
00:17:27Comment ?
00:17:28Non, rien.
00:17:29Ah, vous demandez un jaune.
00:17:31Et puis il joue avec son smartphone.
00:17:33Et puis tout ça.
00:17:35On est sur un double.
00:17:36Non, on est sur un simple.
00:17:38Si vous demandez un carton, vous savez que la maison est généreuse, Joël.
00:17:40Vous êtes aussi averti.
00:17:42Juste avant de voir la qualification des Pays-Bas,
00:17:45on va faire un petit tour du côté de la Turquie.
00:17:47La Turquie est qualifiée pour les quarts.
00:17:50On va en Allemagne, on va en Turquie, on va voir les Turcs.
00:17:53Pas d'Airborne.
00:17:54Ah, bah oui.
00:17:55Voilà, c'est les images de Charlie Courant, notre envoyé spécial sur place,
00:17:57qui nous dit que c'est la folie.
00:17:59C'est la folie depuis la qualification.
00:18:05Mais pas d'Airborne en Allemagne.
00:18:06Pour la fête populaire de 7 euros, pour le succès populaire de 7 euros,
00:18:09avoir l'Allemagne et la Turquie en quart de finale,
00:18:13et la France, évidemment, c'est formidable.
00:18:15Ce qu'avait eu l'Autriche, on en a amené du monde.
00:18:17Et les Pays-Bas aussi.
00:18:18Oui, bien sûr.
00:18:19Il y a des millions d'habitants d'origine turque en Allemagne,
00:18:23ça doit être impressionnant.
00:18:27Les Pays-Bas, ce sera le prochain adversaire des Turcs.
00:18:30Pays-Bas, Turquie, ce sera samedi à 21h.
00:18:33Pour le dernier quart de finale, les Néerlandais, on s'en souvient,
00:18:36avaient fait une phase de groupe décevante,
00:18:38avaient terminé 3e du groupe 2.
00:18:40Aujourd'hui, ils ont véritablement ressuscité.
00:18:423-0 contre la Roumanie.
00:18:44Bien aidé par la Roumanie.
00:18:46La Roumanie.
00:18:47Les Roumanies.
00:18:48Bien aidé par la Roumanie, quand même.
00:18:50Au moment où je pose ma question, évidemment, Guillaume,
00:18:52c'est dans son contrat, ouvre la bouche.
00:18:54Est-ce une calife, la calife des Néerlandais,
00:18:56est-ce que ça valorise nos bleus ?
00:18:58Ils ont ressuscité.
00:18:59Eh oui, eh oui.
00:19:00Vous n'avez pas le droit de poser ce genre de question.
00:19:02Eh bien, habillage, s'il vous plaît.
00:19:03Comme vous voulez enregistrer, s'il vous plaît.
00:19:05On y va.
00:19:06Est-ce que ça valorise les bleus ?
00:19:08Oui.
00:19:09Voilà.
00:19:10Vous voyez, évidemment.
00:19:11Est-ce que ça valorise les bleus ?
00:19:12Oui ou non ?
00:19:13Non.
00:19:14Non.
00:19:15Monsieur Dufy ?
00:19:16Non.
00:19:17Non.
00:19:18Monsieur Rouillet ?
00:19:19Ben, lui, il va y aller.
00:19:20Vous ne pouvez pas répéter la question.
00:19:21Dis oui.
00:19:22Dis oui.
00:19:23Dis oui.
00:19:24Comme ça, ça fait duel.
00:19:25Non, non.
00:19:26Ben non.
00:19:27Parce que non.
00:19:28C'est non.
00:19:29Bon.
00:19:30Alors, Olivier, c'est je m'abstiens.
00:19:31Je n'ai pas compris la question.
00:19:32Non.
00:19:33Stéphane, vous l'avez compris, cette question ?
00:19:34Oui, oui, oui.
00:19:35Je comprends vos questions.
00:19:36Et donc, votre réponse, c'est oui ou c'est non ?
00:19:37Non.
00:19:38C'est que…
00:19:39Tommage, Olivier.
00:19:40Non, non.
00:19:41C'est bien tenté.
00:19:42Les bleus n'ont pas besoin de ça pour être valorisés, à mon sens.
00:19:43Ah ben, franchement…
00:19:44Ah, je m'attendais à ce que tu disais.
00:19:45Ben oui, oui.
00:19:46Franchement, Stéphane, vous êtes surprenant parce qu'évidemment, moi, je regarde ce
00:19:48tournoi avec, évidemment… Donc, je compare par rapport au truc.
00:19:52On fait des comparaisons.
00:19:53Et aujourd'hui…
00:19:54Moi, je trouve…
00:19:55Enfin, moi, mon avis…
00:19:56On va en parler plus tard, mais je suis un peu abasourdi, franchement, depuis hier,
00:20:00de tout ce que j'entends autour des bleus.
00:20:01Voilà.
00:20:02Et d'une espèce de morosité.
00:20:03Alors, le temps est à la morosité en France, c'est sûr, et je partage pleinement cette
00:20:07morosité.
00:20:08Je comprends qu'on n'ait pas tellement envie de s'enflammer, fût-ce pour des petits
00:20:11bonhommes qui courent après un ballon.
00:20:12Mais je trouve qu'il y a un manque d'enthousiasme, au-delà des débats du jeu, pour ce qui est
00:20:18en train de se passer pour l'équipe de France dans cet euro qui ne me perturbe personnellement.
00:20:22La France au-delà du jeu.
00:20:23Au-delà du jeu.
00:20:24Oui, mais c'est un peu lié à ce qu'on voit sur le terrain, quand même, non ?
00:20:27Non, je ne peux pas…
00:20:28Mais si.
00:20:29Mais si.
00:20:30Mais on peut y aller.
00:20:31On peut y aller directement.
00:20:32Je suis d'accord avec Stéphane sur sa remarque d'hier.
00:20:34Et c'est pour ça que je pensais que tu allais dire oui.
00:20:35Les bleus font peur ?
00:20:36Je pense, oui.
00:20:37Oui, je l'avais noté.
00:20:38Tu joues différemment face aux bleus par rapport à, par exemple, les Pays-Bas ce soir,
00:20:42ils jouent différemment.
00:20:43Bien sûr.
00:20:44Voilà, exactement.
00:20:45Mais évidemment.
00:20:46Tu joues différemment face aux bleus.
00:20:47Je pensais que tu allais dire oui.
00:20:48Mais c'est frappant.
00:20:49C'est frappant.
00:20:50Mais c'est logique.
00:20:51C'est quand même logique.
00:20:52Même l'Autriche.
00:20:53Même l'Autriche.
00:20:54On n'a pas vu l'Autriche contre nous jouer comme…
00:20:57Ils montent en puissance dans le tournoi aussi.
00:20:58Mais je pense…
00:20:59Attendez.
00:21:00Ça veut dire qu'il y a une force assez extraordinaire dans cette équipe de France
00:21:05qui n'est pas mise en avant.
00:21:06On ne parle que de…
00:21:07Peut-être.
00:21:08Peut-être.
00:21:09On n'en parle.
00:21:10Tu ne peux pas dire ça.
00:21:11On n'en parle.
00:21:12Attendez.
00:21:13Olivier, Olivier.
00:21:14Olivier, c'est normal.
00:21:15Mais oui.
00:21:16Parce que quand tu as été finaliste il y a deux ans de la Coupe du Monde, que tu es
00:21:18passé à ça d'être champion du monde pour peut-être la troisième fois.
00:21:23Et finalement, mise à part l'élimination de Falaise-Suisse, depuis un certain temps
00:21:30on est toujours là au bon moment.
00:21:32Il est logique qu'en plus des joueurs qui composent notre équipe, qui jouent dans des
00:21:37grands clubs, dont un qui est, dont on parle comme le meilleur joueur du monde, il est
00:21:43logique…
00:21:44Certains.
00:21:45Certains.
00:21:46Beaucoup d'observateurs.
00:21:47Il est logique que les équipes, quand ils viennent t'affronter, ont une approche totalement
00:21:53différente.
00:21:54Je pense que les Pays-Bas, quand ils jouent la Roumanie, ils ont un petit peu de décontraint.
00:21:59Tu te rends compte de ce que ça veut dire Olivier ?
00:22:00Moi, je pense que…
00:22:01Mais si.
00:22:02C'est immense.
00:22:03On a tellement vécu, enfin moi, ma génération en tous les cas a tellement vécu le fait
00:22:05qu'on était des… et t'as participé de ça, t'as appartenu à cette génération.
00:22:10Oui, bien sûr.
00:22:11Le complexe France…
00:22:12On était à la Coupe du Monde dans l'Argentine.
00:22:13On fait de très bons matchs.
00:22:14D'accord.
00:22:15Mais ça a changé depuis longtemps.
00:22:16C'est vrai que l'Argentine est championne du monde sur la confrontation directe et puis
00:22:18à l'arrivée, on rentre à la maison, à la Préfrédération.
00:22:20Non mais Stéphane, ça a changé depuis longtemps.
00:22:22Oui, mais…
00:22:23Ça a changé depuis longtemps.
00:22:24Là, on parle de 88.
00:22:25Non, ça a changé.
00:22:26Ça a changé.
00:22:27Même à partir de 86, ça fait 30 ans.
00:22:28Il y a eu des années jaquées et complétées par les années Le Maire, c'est le même
00:22:31bloc.
00:22:32Après, on a quand même vécu une dizaine d'années de la retraite de Zizou à l'avènement
00:22:38de Deschamps.
00:22:39On a vécu des années à nouveau de panneaux.
00:22:41Là, je pense qu'on va mesurer Deschamps, qui est un personnage qui n'est pas populaire,
00:22:46on va mesurer la force de ce qu'il apporte au football français quand ça va s'arrêter.
00:22:51Non, mais tu as 2006.
00:22:52Tu as 2006.
00:22:53Oui, Zizou.
00:22:542014.
00:22:55Zizou.
00:22:56Non, mais 2014.
00:22:57C'est Zizou.
00:22:58Je dis de la retraite de Zizou en 2006 à l'avènement de Deschamps, à l'arrivée
00:23:02de Deschamps.
00:23:03Il n'y a pas 50 ans.
00:23:04Il y a une dizaine d'années.
00:23:05Il y a 8 ans.
00:23:06Il y a 10 ans.
00:23:072006-2016.
00:23:08Il y a 14 ans.
00:23:09Entre temps.
00:23:11Un quart de finale, ce n'est pas ce qu'on attend aujourd'hui, un quart de finale.
00:23:14Oui, mais enfin, quand tu es l'équipe de France, tu fais ce quart de finale, après
00:23:17ça monte en puissance.
00:23:18Tu fais 2018.
00:23:19Tu fais 2022.
00:23:20Tu fais la deuxième finale.
00:23:21Oui, mais justement.
00:23:22Rendons-nous compte de ça.
00:23:23Et quand on joue des équipes, on ne joue pas des parraines.
00:23:25On n'est pas dans 7 euros.
00:23:26On a joué la Belgique.
00:23:27On a joué les Pays-Bas.
00:23:28L'Autriche, qui est pour moi une très bonne équipe.
00:23:31C'est des équipes qui, contre nous, tout à coup, perdent une partie de leurs moyens.
00:23:35C'est très fort.
00:23:36Je pense que c'est une vraie erreur des autres nations de ne pas jouer leur football.
00:23:39Si tu joues la France en jouant comme ils ont joué, je pense que tu ne peux que te
00:23:44faire punir.
00:23:45Parce que la France a l'habitude de ce genre de matchs maintenant.
00:23:47Même des matchs serrés, ils sont capables à tout moment de se créer des occasions
00:23:50et de te punir.
00:23:51Moi, je pense que l'Autriche, les Pays-Bas de cette époque-là, auraient dû jouer contre
00:23:54nous.
00:23:55Jouent.
00:23:56Jouent.
00:23:57Mais tu as oublié le match.
00:23:58Mais attendez.
00:23:59Ce match-là, l'arbitre siffle le hors-jeu de position très bien.
00:24:03Mais il y a d'autres arbitres qui ne l'auraient pas sifflé et le VAR ne serait pas revenu
00:24:05dessus.
00:24:06Parce que ça peut se discuter.
00:24:07Le fait du match, c'est que les Pays-Bas n'ont pas joué.
00:24:10Ils se sont repliés.
00:24:11C'est un sacré fait de match.
00:24:12Parce que si le but est accepté, tu as perdu.
00:24:13Les Pays-Bas n'ont pas joué.
00:24:14La Belgique n'a pas joué.
00:24:15Enfin, la Belgique n'a pas joué depuis le début de l'euro.
00:24:16Et Taline, 4 joueurs à vocation offensive.
00:24:17Guillaume, j'avais une question pour vous.
00:24:18J'avais une question pour vous tous.
00:24:31Face au bleu, celui qui ouvre le jeu ou la nation qui ouvre le jeu face au bleu a perdu.
00:24:36En attendant.
00:24:37Pour l'instant, c'est ça.
00:24:38J'ouvre le jeu contre les bleus.
00:24:39J'ouvre le jeu.
00:24:40Je prends l'initiative.
00:24:41Je me prends le jeu.
00:24:42Quelle équipe ?
00:24:43L'Autriche.
00:24:44C'est ce qu'ils se disent.
00:24:45L'Autriche, la Belgique, machin.
00:24:46Je ne sais pas.
00:24:47Ce qui est certain, c'est que la France a été, ces derniers mois, assez faible défensivement.
00:24:56Elle ne l'est plus, là.
00:24:57Elle est au milieu.
00:24:58Là, je trouve qu'elle ne l'est plus.
00:25:00Je trouve qu'on a gagné énormément en solidité.
00:25:03Et c'est difficile de bouger ce bloc.
00:25:05On parlait qu'à Néo Saliba, Chouameni ou Kanté Rabiot, ça ne bouge pas et c'est
00:25:12dur à bouger.
00:25:13Non, mais si tu fais jouer, parce qu'en fait, ce qu'ils ont peur, c'est ce qu'avait
00:25:16la France en 2018, notamment, le contre.
00:25:18Ils ont peur des contres.
00:25:19Mais moi, je pense qu'ils ne l'ont plus trop, la France, cet esprit de contre.
00:25:22Ils ont peur des contres.
00:25:23Mais pourquoi on pourrait bien contrer ? Parce qu'on défend quand même plutôt pas mal.
00:25:27Bien sûr.
00:25:29Tout n'est pas acheté, Stéphane, sur ce qu'on voit.
00:25:31Et j'ajoute un élément, s'il vous plaît.
00:25:34J'ajoute un élément, Guillaume.
00:25:35C'est en milieu.
00:25:36Attendez, Stéphane.
00:25:37Laissez finir Guillaume.
00:25:38Vous êtes pire que Guillaume.
00:25:39Franchement, je trouve ça très solide et ce sera une équipe très difficile à battre.
00:25:42Mais très franchement, quand tu es dans ton canapé, on en parlera tout à l'heure,
00:25:46il y a de moins en moins de gens dans leur canapé à regarder les Bleus, tu t'ennuies.
00:25:51Mais ce n'est pas surprenant.
00:25:52C'est Didier Deschamps.
00:25:53Il ne va pas changer du jour au lendemain.
00:25:56Comme Guardiola ne va pas dire du jour au lendemain, moi je vais balancer, je vais bétonner et tout.
00:26:01Il y a ça, c'est vrai.
00:26:03C'est Didier Deschamps.
00:26:04C'est vrai.
00:26:05Il ne va pas changer.
00:26:06Mais aussi, Coupe du Monde 2021, Coupe du Monde de la honte, tu pars à la Coupe du Monde
00:26:10de la honte, il te manque Varane, il te manque Kanté, il te manque Benzema.
00:26:13Donc, tu dois gérer quand même.
00:26:15Ce n'est pas rien de se priver de ces trois éléments-là pour un événement comme ça.
00:26:19Et Pogba.
00:26:20Et Pogba.
00:26:21Le sélectionneur, il doit s'adapter.
00:26:24Il repart sur un euro.
00:26:26Premier match de l'euro, ton meilleur joueur qui est déjà sur une jambe se casse.
00:26:34Ce n'est pas des petits éléments.
00:26:36On n'est pas à la Géorgie ou à la Slovénie.
00:26:38Non.
00:26:39Apparemment, quand on a la meilleure formation du monde, on a des joueurs à tous les étages,
00:26:44des attaquants formidables et tout.
00:26:45Ce n'est pas parce qu'un joueur boit.
00:26:47En 2002, on avait aussi les trois meilleurs buteurs.
00:26:51Aujourd'hui, les entraîneurs étrangers.
00:26:54Il faut apprécier ce qui est fait.
00:26:56Stéphane, je sais que vous n'aimez pas Stéphane Hervé-Penaud, mais il va falloir l'écouter.
00:27:00Tous les entraîneurs étrangers te disent.
00:27:02Rappelle-toi, même avant la dernière Coupe du Monde, Mourinho disait
00:27:04vu les joueurs qu'il y a à l'équipe de France, pour moi, ils sont les favoris.
00:27:06Ils sont favoris de la Coupe du Monde.
00:27:07Pourquoi ? Parce qu'il y a du monde partout.
00:27:09Le fait que Konaté ne soit pas là.
00:27:10On met Saliba.
00:27:11Saliba qui fait une saison monstrueuse.
00:27:12Et il est monstrueux.
00:27:13Il y a des joueurs à tous les étages.
00:27:15Mais moi, je ne suis pas pour critiquer l'histoire.
00:27:17C'est nul ce qu'on voit.
00:27:19Je ne suis même pas tellement d'accord.
00:27:20Les gens s'ennuient sur un canapé.
00:27:22Les gens sont contents.
00:27:23Quand ? Ça gagne.
00:27:24Regardez les Turcs.
00:27:25Ils sont descendus dans la rue.
00:27:26Ils auraient pu être à 10 et mettre le bus derrière.
00:27:28Ils sont contents à la fin.
00:27:30Mais pendant 90 minutes, tu ne sais pas si tu gagnes ou tu perds.
00:27:32Pendant 90 minutes, tu es devant ton écran et tu ne vois rien.
00:27:35C'est le néant le plus total.
00:27:37Ils n'exagéreront pas non plus.
00:27:38On n'est pas dans le néant le plus total.
00:27:39Il ne faut pas exagérer.
00:27:40Un peu quand même.
00:27:42Je vais citer des grands auteurs.
00:27:45En parlant de grands auteurs, il prend la parole.
00:27:51Ce n'est pas le problème de Ne Chambre pas.
00:27:53Simplement, il y a un moment quand tu vois.
00:27:56Ce qui est gênant, c'est que quand tu as Chouameni,
00:28:00qui sur 5 frappes n'est pas foutu dans 4 et 1.
00:28:07Je trouve ça proche du néant.
00:28:09Ce n'est pas le néant.
00:28:10C'est simplement qu'en ce moment, dans les gestes techniques,
00:28:13Pourquoi il manque quelque chose ?
00:28:15Parce que les mecs-là, pour moi, ils sont rincés.
00:28:18Ils sont cuits de patate.
00:28:20On le voit bien.
00:28:21Les 107 kilomètres dont parlait Olivier tout à l'heure,
00:28:24ils se retrouvent aussi dans la qualité des frappes.
00:28:26Bien sûr.
00:28:27C'est ce que disait Paul Le Gouin.
00:28:29Il a toujours raison, Paul Le Gouin.
00:28:31Pourquoi ils sont plus rincés sur cette compétition que sur les autres ?
00:28:34Comment ?
00:28:35Pourquoi ils sont plus rincés là que sur les autres compétitions ?
00:28:37Je trouve.
00:28:38C'est l'impression générale que j'ai sur toutes les équipes.
00:28:41Je te termine mon propos.
00:28:42Sur toutes les équipes qui ont des joueurs qui jouent dans les championnats majeurs.
00:28:49Et on le voit bien.
00:28:51Même un Bellingham, même s'il réussit, son geste technique est extraordinaire.
00:28:55Mais tu vois tout le long du match, ça traîne, c'est lent.
00:28:59Mais c'est son style.
00:29:00C'est son style un peu...
00:29:02Regarde les Anglais.
00:29:03Foden.
00:29:04Dans la qualité de jeu.
00:29:06Je peux te donner un contre-exemple.
00:29:07En Espagne, il y a des mecs qui jouent pareil.
00:29:09En Allemagne, ils jouent pareil.
00:29:11William qui joue moins.
00:29:13Je trouve que les Espagnols sont moins, peut-être, les joueurs qui composent la sélection espagnole.
00:29:21Peut-être que je me trompe complètement.
00:29:22Mais moi j'ai l'impression qu'ils sont moins dans les clubs qui vont loin.
00:29:28Mais loin c'est quoi ?
00:29:29En Ligue des Champions, c'est faire 4-5 matchs de plus.
00:29:35Mais c'est faire quoi Olivier ?
00:29:36Ils ne vont pas très loin en Ligue des Champions.
00:29:38Les mecs vont au huitième ou en quart.
00:29:39Donc on parle de 4-5 matchs de plus.
00:29:40Ce n'est pas ça qui fait qu'ils arrivent à l'Euro et ils sont stressés.
00:29:44J'ai le sentiment.
00:29:45C'est mon sentiment.
00:29:48Je trouve que le jeu n'est pas très beau et on dit qu'ils sont tous fatigués.
00:29:53Ce débat sur le jeu des Bleus...
00:29:55Il y a Olivier Rodrigues qui nous disait la semaine dernière que de toute façon à partir du moment où tu récupères les joueurs comme tu les as récupérés cette année, cette Coupe du Monde, elle a laissé peu de temps de préparation.
00:30:0714 jours.
00:30:0814 jours, il en avait 28 en 2014.
00:30:11Il parle de l'Euro.
00:30:13Il nous disait qu'effectivement, il y en a qui sont arrivés en retard.
00:30:17C'est quand ils sont arrivés ?
00:30:18Combien de temps ils ont eu ?
00:30:19Ils ont eu 14 jours.
00:30:20Il en avait 28 en 2014, c'est ce qu'il nous disait.
00:30:23Les joueurs qui sont blessés.
00:30:24Ils ont eu une pause après le championnat.
00:30:25Oui mais très peu, très courte.
00:30:26Ils ont eu une semaine, 10 jours avant de se retrouver.
00:30:30Il nous expliquait, et c'était vraiment très intéressant, que de toute façon tu ne peux pas les remettre en forme.
00:30:37Ce n'est pas possible.
00:30:38Ton laps de temps dans la préparation, il est trop court.
00:30:41Puisque de toute façon, rappelle-toi, ils ont refait un match amical à Metz, le premier qu'ils ont fait à Metz.
00:30:48Ensuite ils ont joué à Bordeaux.
00:30:49C'était très rapide.
00:30:50Donc tout de suite, des efforts demandés.
00:30:52Donc c'est pour ça.
00:30:53C'est le sentiment que j'ai.
00:30:54Et moi je le trouve qu'on se retrouve dans toutes les équipes, sauf les équipes comme peut-être la Turquie ou l'Autriche ce soir.
00:31:01Parce que tu n'avais pas une Coupe du Monde avec une Coupe du Monde en cours de saison.
00:31:04Exactement.
00:31:05Et ça me surprend.
00:31:06Après ce débat sur le jeu, on l'a depuis une éternité.
00:31:12On l'a eu en 2018.
00:31:17On ne l'a jamais eu en même temps.
00:31:19Là, il y a un fait majeur quand même, c'est qu'on a en même temps, la même année, au même moment, Griezmann et Mbappé out.
00:31:25Pour des raisons différentes, etc.
00:31:26Mais ça, on ne l'avait pas eu.
00:31:28Oui, mais il ne faut pas le dire.
00:31:30On a beau avoir le plus gros réservoir, le potentiel, on n'a pas à ces postes-là de réservoir.
00:31:36Il n'y a pas un milieu offensif dans la liste.
00:31:39Il n'y a pas un milieu offensif.
00:31:40Il y a Griezmann, terminé.
00:31:41Il n'y a pas un milieu offensif dans la liste.
00:31:42La liste, ce n'est pas vous qui la faisons.
00:31:44Non, mais Jo, tu aurais emmené qui comme milieu offensif ?
00:31:47On peut se dire ça.
00:31:49Moi, je me dis ça aussi.
00:31:51Quel milieu offensif tu emmènes ?
00:31:53Tu pourrais te faire confiance à des mecs.
00:31:55C'est une excellente question parce que moi, je n'en vois pas.
00:31:56Tu emmènes qui ?
00:31:58Après, tu pourrais faire confiance à des mecs et aller chercher, essayer de trouver.
00:32:01À un moment donné, il y avait Fekir qui était dans le même esprit.
00:32:03Après, ça a été réglé.
00:32:04On n'en parlait plus.
00:32:05Mais Fekir, il était là en 2018.
00:32:07Quand il méritait d'être là, il était là.
00:32:09Il a été vite évacué.
00:32:11Non ?
00:32:13Oui, mais tu cherches à avoir un mec qui ressemble à ce jeu-là.
00:32:16Oui, mais on ne le trouve pas là.
00:32:18Ce qui est intéressant, c'est qu'on ne trouve pas ce joueur-là.
00:32:21On est en train de le chercher.
00:32:23Déjà, il y en a de moins en moins des joueurs.
00:32:25Quand vous êtes entraîneur, le but, c'est avec tous les autres qui sont pas mal quand même.
00:32:28On parle quand même de monstre.
00:32:29C'est de créer quelque chose de différent sans avoir ce type de joueur.
00:32:31Oui, mais créer quelqu'un sans qu'un joueur fasse le lien.
00:32:34Vous voyez nos trois milieux de terrain, les Rabiot, les Kanté et les Tuamini.
00:32:38C'est très bien pour gratter.
00:32:39C'est très bien pour courir.
00:32:41Rabiot, tu penses qu'il n'est pas capable de faire des passes ?
00:32:43Non, on ne l'a pas trop vu.
00:32:45Non, on ne l'a pas trop vu, mais il en est capable.
00:32:47Non, mais sa qualité, c'est la percussion.
00:32:49C'est pas Griezmann.
00:32:51Non, c'est pas Kroos.
00:32:53Non, c'est pas par la passe.
00:32:55Si vous enlevez Kroos, les Allemands vont se retrouver aussi en difficulté.
00:32:57Il y a Gundogan quand même.
00:32:59Tu en refais exactement au même poste.
00:33:01C'est quand même Vierce qui peut rentrer dans un match.
00:33:04On n'a qu'à former des joueurs aussi qui jouent au foot.
00:33:06Les jeunes, on n'a pas besoin d'avoir des mecs physiques.
00:33:10Pour moi, c'est un excellent moment, c'est une excellente question.
00:33:12Bien sûr, il y a des mecs qui disparaissent.
00:33:14On n'en a plus besoin, en fait.
00:33:16Il y a des mecs sur les côtés qui dribblent et qui vont très vite.
00:33:18Je préfère écourter l'émat puisque dans quelques minutes,
00:33:20Joe Micco va nous annoncer qu'il revient sur ça.
00:33:22Il se trouve fit, on peut s'y dire.
00:33:24Oui, il n'est pas mal.
00:33:26C'est affine.
00:33:28Il n'est pas mal.
00:33:29Regardez l'écart parce que là, les huitièmes sont terminées.
00:33:32Regardez l'écart.
00:33:34Olivier, regardez l'écart.
00:33:36C'est compliqué de parler ce soir.
00:33:38Dans la partie de tableau des bleus,
00:33:40on a l'Espagne contre l'Allemagne et la France contre le Portugal.
00:33:43Et dans l'autre partie de tableau,
00:33:45on aura les Pays-Bas contre la Turquie et l'Angleterre contre la Suisse.
00:33:48Schäferin doit être ravi.
00:33:50Pourquoi ?
00:33:52Le déséquilibre du tableau.
00:33:55C'est à l'Angleterre déjà pour eux.
00:33:57Il est slovéne surtout.
00:33:59La Slovénie battue, il n'est pas ravi.
00:34:01La Turquie pour l'engouement populaire, c'est top.
00:34:04Et l'Angleterre pour l'argent.
00:34:06On l'attend, notre finale France-Suisse.
00:34:08Quand tu qualifies 6 troisième sur 8...
00:34:11L'Angleterre, à mon avis,
00:34:13ça doit être le pays avec l'Allemagne
00:34:15qui va donner le plus d'argent pour les droits télés.
00:34:17Ils sont toujours très contents d'avoir les Anglais.
00:34:20On passe au tour de France.
00:34:22Avec en image, très rapidement,
00:34:24le coup double réussi aujourd'hui par Tadej Pogacar.
00:34:25La victoire d'état plus le maillot jaune.
00:34:28Une victoire construite sur les pentes du Galibier.
00:34:31Attaque, vous allez la voir, 800 m du sommet seulement.
00:34:35Une attaque un poil tardive car il n'y a que 7 secondes
00:34:38au moment de la bascule entre lui et Vingegaard au sommet.
00:34:40Il en aura 45 d'avance sur Evenpool
00:34:42et 50 sur Vingegaard, 19 km plus tard à l'arrivée jugée à valoir.
00:34:46Jonas Vingegaard tient justement chez nos confrères d'RMC.
00:34:50Il nous dit ceci.
00:34:52On s'attendait à être derrière après ces 4 premières étapes.
00:34:53Rappelons que Vingegaard a eu un accident terrible
00:34:56autour du Pays Basque en avril dernier.
00:34:58On pensait perdre du temps dans chaque étape.
00:35:00Alors ne perdre du temps que dans une seule étape,
00:35:02on peut être content avec ça.
00:35:04C'est une petite victoire pour nous d'avoir aussi peu de retard.
00:35:07On sait ce qu'on doit faire, mais je ne vais pas vous le dire.
00:35:10On croit en notre plan, comme les deux dernières années.
00:35:13Rappelons que Vingegaard est double tenant du titre.
00:35:15Et on verra à la fin du tour.
00:35:17Pogacar attaque à 800 m du Galibier.
00:35:19Pogacar a-t-il manqué l'occasion d'assommer le tour ?
00:35:22Alors, cher Président, le ville-peuple répond non.
00:35:25Qui représente le ville-peuple pour nous expliquer son nom ?
00:35:28Tiens, Hervé Penaud.
00:35:30Oui, parce que là, ça serait épousé.
00:35:32Oui, mais vous voulez l'écouter.
00:35:34C'est épousé totalement le storytelling de Vingegaard.
00:35:37Parce que pourquoi il aurait eu besoin de tout faire sur cette étape de mondialisation ?
00:35:41D'ailleurs, c'était une étape où il y avait deux cols de deuxième catégorie.
00:35:43Et après, il y avait le Galibier.
00:35:45Le Galibier, il a simplement marqué un peu son territoire.
00:35:47Montré qui était le patron aujourd'hui, c'est Pogacar.
00:35:49Il a fait rouler son équipe de manière absolument incroyable.
00:35:50Les mecs ont montré qu'ils étaient aussi les plus costauds devant.
00:35:53Donc, qu'est-ce qu'on voulait espérer ?
00:35:55Que sur un seul col, il écrase le tour et ce soit terminé ?
00:35:57Le tour, c'est long, c'est trois semaines.
00:35:59Il peut se fatiguer aussi.
00:36:01Il peut y avoir des surprises.
00:36:03Il peut y avoir des chutes.
00:36:05Et puis, qui sait si Vingegaard, bizarrement, revenait à un niveau incroyable en troisième semaine.
00:36:07C'est là où ça tout se jouera.
00:36:09Donc, aujourd'hui, il a fait ce qu'il devait faire.
00:36:11Montrer qu'il était le patron.
00:36:13Son équipe était la plus forte.
00:36:15Président, vous avez écouté votre ville-peuple.
00:36:16Ils pensent que Vingegaard n'a pas perdu l'occasion d'assommer le tour.
00:36:18Est-ce que vous répondez quand même ?
00:36:20Toujours un petit peu oui à quel argument ?
00:36:22Ou un argument, peut-être ?
00:36:24Moi, je pense que oui.
00:36:26Mais j'aurais préféré qu'il attaque plus tôt.
00:36:28Mais je préfère faire parler mon associé.
00:36:30On n'attend pas Patrick ?
00:36:32Si, on l'attend, Patrick.
00:36:34Patrick Chassé.
00:36:36Alors, le président vous a dit, je préfère faire parler mon associé.
00:36:40Alors, est-ce qu'il y a peut-être ?
00:36:42Est-ce que vous allez trahir votre président ou non ?
00:36:44Vous partagez un peu le sentiment qu'il aurait peut-être pu, dû, attaquer plus tôt ?
00:36:48Oui.
00:36:50Alors, il y avait un élément, quand même, qui a été important aujourd'hui, dont on a beaucoup parlé.
00:36:53C'est le vent.
00:36:55Le vent était défavorable, surtout dans le Lotaret.
00:36:57Le Lotaret précédait le Galibier.
00:36:59Dans le Galibier, le vent était beaucoup plus varié, on va dire.
00:37:03Tantôt de dos, tantôt de face.
00:37:05Il était assez fort, quand même.
00:37:07C'est vrai qu'il n'attaque qu'à 800 mètres de la ligne.
00:37:10C'est quand même très tard par rapport à ce que fait habituellement Pogacar.
00:37:14Surtout quand on est en début de Tour de France.
00:37:16Il aime bien dynamiter le tour.
00:37:18Et si on est dans une étape difficile, il ne le fait pas en attendant le dernier moment.
00:37:22C'est vrai qu'il y avait une descente ensuite.
00:37:24Mais c'est vrai que reprendre, déjà arriver à lâcher en 800 mètres, même pas en 800 mètres, en 400 mètres.
00:37:28Arriver à lâcher, finalement, son adversaire principal.
00:37:31Moi, personnellement, ça m'a surpris.
00:37:33Ça m'a donné, rétrospectivement, des regrets pour Pogacar.
00:37:36En me disant, il aurait quand même pu attaquer plus tôt.
00:37:39Surtout, vu la force collective qui était la sienne.
00:37:41Il faut oublier que dans la montée du Galibier, ils sont à 4 contre 1.
00:37:46Il n'y a plus aucun Visma, hormis, bien sûr, le leader.
00:37:50Et Pogacar a encore 3 équipes.
00:37:52On reviendra sur cette course et sur votre lecture.
00:37:56Mais tout d'abord, factuellement, on va voir.
00:37:58Vous avez vos 30 secondes d'image, Patrick.
00:38:00Réglementaire.
00:38:02On est dans le droit à l'info.
00:38:04Patrick, je vous propose, vous commentiez ces images.
00:38:07Puis après, on reviendra sur ça.
00:38:09Là, on est en train de survoler le Galibier.
00:38:11On va finir sur les images du tour.
00:38:135, 4, 3, 2, 1. Je suis revenu à vous, Patrick.
00:38:15Je vous le disais, c'est à 800 mètres.
00:38:17Cette attaque, elle est incroyable.
00:38:20Et immédiatement, un petit peu comme, rappelez-vous, il y a 2 jours,
00:38:24on a Vingegaard.
00:38:26C'est le deuxième effet.
00:38:28C'est la deuxième attaque.
00:38:30Cette fois-ci, on va avoir effectivement Pogacar qui se détache,
00:38:34qui lâche son adversaire et qui bascule en tête.
00:38:37Dans la descente, d'ailleurs, on a un regroupement derrière.
00:38:40Ce qui montre bien que Vingegaard a fait une descente encore,
00:38:43je dirais, pire que la montée.
00:38:45Puisque finalement, il a été rattrapé par ses poursuivants.
00:38:48Et vous avez vu, un petit peu comme on l'avait dit à Bologne,
00:38:51il y a toujours l'invité de dernière minute qui arrive.
00:38:53Et cette fois-ci, encore comme à Bologne, c'était Remco Evenpool,
00:38:57dont il faudra tenir compte parce que lui, il était complètement à la rue
00:39:01sur les routes du Dauphiné.
00:39:03Et on se rend compte de jour en jour qu'il est finalement très bien.
00:39:05Je veux bien qu'en perdant 2,5 kg, on soit aussi fort.
00:39:07Mais en tout cas, pour l'instant, c'est la seule explication qu'on a.
00:39:10Est-ce que le Galibier, c'est un col très long, mythique.
00:39:14Est-ce que c'est un col où tu peux mettre Vingegaard à 3 minutes ?
00:39:20Comme ce n'était pas une étape non plus hyper difficile,
00:39:25avec uniquement deux cols avant, est-ce que tu peux mettre 2 ou 3 minutes ?
00:39:29C'était une étape très difficile.
00:39:31Pas au sens de l'endurance, mais en termes d'intensité, c'était monstrueux.
00:39:35C'était monstrueux parce qu'effectivement, Sestrières-Montgenèvre
00:39:38et l'enchaînement de l'Otaré-Galibier, tout ça en moins de 130 km.
00:39:43Je ne sais pas si tu t'imagines, Guillaume, mais quand ils partent ce matin,
00:39:47Pinerolo, ils sortent, ils ont 50 bornes en prise pour arriver en haut de Sestrières.
00:39:52Alors certes, ce n'est pas des pentes difficiles,
00:39:54mais ça met quand même dans l'ambiance.
00:39:56Et vous avez vu quand même tous les coureurs qui se sont fait distancer
00:39:58tout au long de la journée, parmi eux des grimpeurs,
00:40:00et pas que des morts-dauphins ou des sprinteurs.
00:40:01Donc c'était vraiment une étape quand même difficile dans son intensité.
00:40:06Oui, les différences peuvent se faire.
00:40:08Je ne te dis pas, encore une fois, le vent était un facteur important.
00:40:11Mais au lieu d'attaquer à 800 m, il pouvait attaquer à 2 km.
00:40:17Patrick, votre micro cravate remarche.
00:40:19Vous pouvez gentiment poser votre micro, mais conservez-le
00:40:22parce qu'il y a peut-être un peu de malice ce soir en régie.
00:40:25Vous avez eu beaucoup d'honneur dans cette émission.
00:40:28Là, vous avez l'honneur d'avoir une question à Stéphane Guy du Général.
00:40:31Je me méfie, je ne le connais pas encore.
00:40:34Non, elle est très innocente.
00:40:36Elle ne concerne ni Pogacar, ni Vingegaard, je m'en excuse.
00:40:39Ni le cyclisme d'ailleurs.
00:40:41Le salaud !
00:40:45Qu'avez-vous mangé ce soir à la cantine ?
00:40:47J'ai expliqué les résultats du référendum 69.
00:40:52Je voulais vous demander comment c'était possible, très sérieusement,
00:40:55alors qu'on est mardi et que le Tour de France est parti depuis 4 jours,
00:40:58qu'on ait notre principal coureur français, David Gaudu,
00:41:00à presque une heure, déjà, au classement général de Pogacar.
00:41:03C'est pas rêvé ce matin.
00:41:05Comment c'est possible ?
00:41:07Déjà, Gaudu, on ne va pas trop lui en vouloir aujourd'hui
00:41:09parce qu'il joue la victoire d'étape
00:41:11et c'est vrai qu'il a été devant toute la journée.
00:41:13Bon, il lui a manqué quelques kilomètres dans le galibier
00:41:16pour basculer en tête.
00:41:18Le truc, c'est que les Français, cette année, il faut l'accepter.
00:41:21On choisit, parce qu'ils n'ont pas possibilité de viser autre chose,
00:41:24on choisit de viser les victoires d'étape.
00:41:27Par exemple, un bardouin,
00:41:30Bardet, qui était maillot jaune et qui était encore, ce matin,
00:41:33tout près de la tête du classement,
00:41:35on ne l'aurait jamais laissé sortir dans une échappée.
00:41:38Donc, tant mieux, Bardet a déjà gagné cette année.
00:41:41Là, en fait, ta tactique, c'est de prendre 2 heures, 3 heures
00:41:43et après 3 heures, en général, on te laisse sortir.
00:41:47C'est à peu près ce qu'il nous explique, Patrick.
00:41:49T'as le droit de commencer l'étape le lendemain un peu plus tôt.
00:41:51Non, il ne faut pas coucher tout ça.
00:41:56Ils sont chiants, ils font des colles.
00:41:57Je voudrais quand même préciser ma question.
00:42:00Un garçon comme Gaudu, il se prépare.
00:42:02Je sais qu'il a eu des problèmes, il a été blessé,
00:42:04j'ai suivi ça un petit peu.
00:42:06C'est quand même son objectif de l'année.
00:42:08Pas de gagner le Tour de France, évidemment,
00:42:10mais au moins d'être dans un top 10.
00:42:12Là, il est déjà hors-piste à bref 4 jours.
00:42:15Il a déclaré forfait au championnat de France,
00:42:18qui a eu lieu une semaine avant le départ du Tour,
00:42:20parce qu'il avait le Covid.
00:42:22Là, je pense que, quand même,
00:42:23on ne peut pas trop lui en vouloir.
00:42:25Mais d'une manière générale...
00:42:27Comme Pogacar, qui a eu le Covid aussi.
00:42:29Le meilleur Français, c'est Guillaume Martin.
00:42:31Guillaume Martin, il est 17e.
00:42:33Comme il l'a fait déjà, je crois, 3 fois dans sa carrière,
00:42:35il va nous faire un top 10.
00:42:37Et c'est merveilleux, parce que Guillaume Martin
00:42:39sera au maximum de son potentiel.
00:42:41Mais il ne faut pas rêver, on n'a pas mieux pour l'instant.
00:42:43On stocke, on a des jeunes coureurs,
00:42:45comme Francklin, qui a gagné,
00:42:47comme, bien sûr, Lenny Martinez, qui va partir...
00:42:49Il a explosé aussi, lui.
00:42:51Il a explosé.
00:42:53Là, on pourra se poser la question,
00:42:55pourquoi est-il au départ ?
00:42:57Mais ça fera, à mon avis,
00:42:59l'objet d'une question à jour.
00:43:01Après, je trouve que Vingegaard,
00:43:03aujourd'hui, même s'il n'a pris que quelques secondes,
00:43:06il a pris, pour moi, un énorme tir.
00:43:08Il était seul, quoi.
00:43:10Non seulement il est seul,
00:43:12mais en plus, il manque d'une puissance...
00:43:16Vous allez voir, dans le chrono,
00:43:18ça va être éclatant.
00:43:20Il ne va pas nous faire le chrono de l'année dernière
00:43:21où il reprenait 6 secondes à Pogacar au kilomètre.
00:43:24Dans la descente, il perd du temps.
00:43:26Dans les faux plats descendants,
00:43:28il n'arrive pas à emmener de puissance.
00:43:30Et c'est ça qui est quand même assez...
00:43:32C'est normal.
00:43:34C'est normal, Patrick.
00:43:36Il n'a pas fait une course depuis sa chute.
00:43:38C'est normal.
00:43:40Le contraire serait stupéfiant.
00:43:42Tu ne peux pas, quand même,
00:43:44faire abstraction qu'aujourd'hui,
00:43:46Pogacar avait peur du danois Vingegaard.
00:43:48On en parlera, mes amis.
00:43:49Non, non, Hervé.
00:43:51Je vais marquer une petite pause.
00:43:53Patrick, je sais que vous allez être heureux
00:43:55parce qu'il y a un invité mystère
00:43:57qui va s'inviter sur notre chronique
00:43:59juste après la pause.
00:44:01Est-ce qu'on peut montrer, s'il vous plaît,
00:44:03en régie, notre invité mystère ?
00:44:05Oui, mais ce n'est pas grave.
00:44:07On va le voir.
00:44:09Bertrand Latour !
00:44:11Bertrand !
00:44:13J'ai l'impression, donc,
00:44:15est-ce qu'il a manqué l'occasion
00:44:17d'assommer le tour ?
00:44:19C'est une bonne chose.
00:44:21Bertrand, vous attaquez,
00:44:23vous sortez du peloton,
00:44:25mais juste après la réunion.
00:44:27Allez, à tout de suite.
00:44:29Oh, quel boulard !
00:44:39Retour sur le plateau de l'équilibre.
00:44:41Ce soir, il y a du lourd.
00:44:43Ce soir, il y a du monde.
00:44:45Regardez les spécialistes de vélo.
00:44:47Nous avons, évidemment,
00:44:49on va sortir juste du ville-peuple
00:44:51pour vous montrer également
00:44:53deux ignoces grises.
00:44:55Nous avons Virginie Saint-Cyrille à côté
00:44:57et notre Patrick Chassé.
00:44:59Patrick, c'est le moment, on va dire,
00:45:01un peu délicat de votre Tour de France
00:45:03car je vous mets en confrontation
00:45:05avec un chroniqueur qui n'est pas sur le plateau,
00:45:07mais c'est Bertrand Latour.
00:45:09Alors, Bertrand, la position de Patrick est la suivante.
00:45:11Pogacar a démarré à 800 mètres
00:45:13du sommet du Galibier,
00:45:15un poil peut-être un petit peu trop tard
00:45:17pour assommer le tour.
00:45:19Pour vous opposer à votre meilleur ennemi,
00:45:21Patrick Chassé.
00:45:23Bonsoir tout le monde.
00:45:25Oui, j'ai pu vraiment suivre l'étape
00:45:27avec attention.
00:45:29Déjà, il l'a dit, Patrick,
00:45:31il y avait du vent dans le Lotaret
00:45:33donc ça l'a empêché de pouvoir peut-être
00:45:35attaquer plus tôt et il y a deux bénéfices
00:45:37quand même à cette journée.
00:45:39C'est d'avoir largement fait travailler
00:45:41ses coéquipiers, ça lui a permis
00:45:43de constater qu'il a éparpillé
00:45:45l'équipe de Jonas Vingegaard
00:45:47et ça, de savoir qu'ils ont à ce point
00:45:49leur rivaux, je trouve que c'est
00:45:51un point déterminant et ça va
00:45:53permettre de changer beaucoup de choses
00:45:55dans les tactiques dans les jours à venir
00:45:57parce qu'il n'y a pas de raison
00:45:59que les Vismas se mettent à survoler
00:46:01le Tour de France lors de la deuxième étape
00:46:03de montagne.
00:46:04Je pense que là, on a bien compris
00:46:06qu'au niveau des forces en présence,
00:46:08ils étaient largement en faveur
00:46:10des Emiratis et il y a un autre
00:46:12paramètre, je pense qu'il faut prendre
00:46:14en compte, c'est que dimanche,
00:46:16dans une montée qui correspondait
00:46:18aux dernières années sur le Tour de France,
00:46:20il était dans le dur.
00:46:22Pogacar, par rapport à Vingegaard,
00:46:24il a eu du mal à le sortir de la roue
00:46:26et c'était même plutôt le contraire.
00:46:28Donc là, il a repris un avantage
00:46:30psychologique qui est énorme et au-delà
00:46:32de ça, le temps qui est gagné,
00:46:34il n'a pas gagné des queues de cerises.
00:46:36Pogacar, c'est presque une minute
00:46:38qu'il a creusé sur une étape de montagne
00:46:40qui, en plus de ça, n'arrivait pas au sommet.
00:46:42Je trouve que c'est considérable.
00:46:44La journée est parfaite pour moi.
00:46:46Alors oui, on peut toujours rêver
00:46:48que Pogacar, sur sa dernière course,
00:46:50il est parti dans une ambulance.
00:46:52On voit bien qu'il est quand même compétitif.
00:46:54Je pense qu'il ne faut pas être trop gourmand non plus,
00:46:56d'autant que Pogacar a enchaîné
00:46:58aussi le Giro avant.
00:47:00Pour moi, la journée, elle est rêvée,
00:47:02parfaite d'un point de vue individuel
00:47:04et aussi, surtout, collectif.
00:47:06Vous en vouliez un petit peu plus, alors ?
00:47:08Oui, moi, j'en voulais plus
00:47:10parce qu'on ne sait jamais de quoi est fait
00:47:12le lendemain, la suite du Tour.
00:47:14Et Pogacar est mieux placé d'ailleurs
00:47:16que quiconque pour le savoir.
00:47:18Je prends le contre-pied
00:47:20de ce que j'ai raconté pendant deux ans.
00:47:22Je trouve qu'au contraire,
00:47:24qu'il devrait profiter de la méforme
00:47:26de Vingegaard pour aller plus loin.
00:47:28Et d'ailleurs, pour reprendre les propos
00:47:30de Vingegaard, il aurait pu justement
00:47:32le tester un peu plus,
00:47:34notamment dans la première étape
00:47:36où là-dessus, on n'a pas eu vraiment
00:47:38d'explication.
00:47:40Bologne, il y en a eu une,
00:47:42mais la Bosse faisait à peine 2 km,
00:47:44donc ce n'était pas suffisant
00:47:46pour faire des différences.
00:47:48J'ai fait jeu égal avec Pogacar
00:47:50dans la Courto-Côte de Saint-Lucas,
00:47:521,9 km.
00:47:54Écoutez ce que nous disait Vingegaard.
00:47:56Aujourd'hui a été un super jour pour moi.
00:47:58Je m'attendais à perdre
00:48:00un peu de temps sur cette étape,
00:48:02donc le fait d'avoir pu suivre Pogacar,
00:48:04c'est une petite victoire pour moi.
00:48:06Je suis heureux de finir
00:48:08avec le même temps que lui.
00:48:10On peut dire que je suis de retour.
00:48:12Y avait-il chez Pogacar
00:48:14un doute sur lui,
00:48:15face à Vingegaard ?
00:48:17Ce que nous raconte aussi Bertrand.
00:48:19J'en suis convaincu,
00:48:21c'est-à-dire qu'on ne peut pas avoir
00:48:23pris deux énormes claques
00:48:25comme il a pris
00:48:27les deux dernières années,
00:48:29que ce soit au Granon,
00:48:31à Galibier d'ailleurs,
00:48:33ou que ce soit l'année dernière,
00:48:35je ne sais plus où,
00:48:37j'ai le trou de mémoire,
00:48:39mais quoi qu'il en soit,
00:48:41à chaque fois en deuxième partie
00:48:43de Tour de France,
00:48:45Pogacar, tout ça,
00:48:47forcément il doute,
00:48:49lui aussi est passé par là,
00:48:51donc il sait qu'il est possible
00:48:53de revenir à un très bon niveau,
00:48:55peut-être pas le meilleur niveau,
00:48:57mais après là,
00:48:59ça joue quand même à des queues de cerises,
00:49:01il ne faut pas oublier que derrière,
00:49:03il y en a quand même,
00:49:05tous les autres favoris sont
00:49:07quasiment à la rue.
00:49:09Carapaz, le maillot jaune
00:49:11a explosé aujourd'hui.
00:49:13Lors de la première victoire,
00:49:15c'était Jumbo-Visma,
00:49:17évidemment, on avait un peu
00:49:19reproché à Roglic pendant ce tour-là,
00:49:21la petite musique, c'est bien,
00:49:23vous avez la meilleure équipe,
00:49:25vous allez certainement gagner,
00:49:27mais vous n'allez pas,
00:49:29je vais mettre des guillemets,
00:49:31tuer Pogacar,
00:49:33vous l'avez un peu laissé en vie,
00:49:35et patatra, planche des belles filles,
00:49:37un chrono réussi et échoué par Roglic
00:49:39et réussi par Pogacar,
00:49:41et c'est Pogacar qui gagne le tour.
00:49:43Un coureur comme Vingegaard,
00:49:45la deuxième semaine, il sera meilleur,
00:49:47et la troisième, il sera...
00:49:49Est-ce qu'on peut y répondre à cette question-là ?
00:49:51Moi, j'ai du mal avec cette hypothèse-là,
00:49:53mais je vous accorde le bénéfice du doute.
00:49:55Oui, il y a une possibilité.
00:49:57Ce qu'on voit souvent en troisième semaine,
00:49:59c'est plutôt des défaillances
00:50:01que des mecs qui progressent
00:50:03d'un seul coup comme ça.
00:50:05Alors oui, on va dire,
00:50:07il aura plus de fraîcheur athlétique,
00:50:09puisqu'il a moins couru que les autres,
00:50:11moins couru que Pogacar.
00:50:13Est-ce que ça suffira ?
00:50:15N'importe quoi.
00:50:17Une chute, n'importe quoi.
00:50:19Il peut arriver plein de choses.
00:50:21Une maladie, un virus, bon.
00:50:23Donc, c'est ça.
00:50:25Tant que l'on est en début de Tour de France
00:50:27et que l'on est en pleine forme,
00:50:29et Dieu sait s'il est en pleine forme
00:50:31et si son équipe est encore plus impressionnante,
00:50:33il faut vraiment en profiter tout de suite.
00:50:35Vingegaard sera-t-il meilleur lors de la troisième semaine ?
00:50:37Vous avez une opinion à émettre, Bertrand Latour ?
00:50:39Oui, je pense qu'il peut progresser,
00:50:41Vingegaard, parce qu'il est un peu
00:50:43à court de compétition
00:50:45avec sa fraîcheur physique
00:50:47et l'enchaînement des étapes.
00:50:49Peut-être que sa santé s'améliore,
00:50:51en tout cas, son niveau progresse.
00:50:53Et il y a également une autre inconnue,
00:50:55c'est l'enchaînement Giraud-Tour de France
00:50:57pour le Slovene.
00:50:59On sait à quel point il est très difficile
00:51:01d'enchaîner les deux et même de pouvoir gagner les deux,
00:51:03puisqu'il a été vainqueur du Giraud.
00:51:05Ça arrive très rarement dans l'histoire.
00:51:07Et si c'est à ce point rare,
00:51:09c'est aussi parce que physiquement,
00:51:11ça demande beaucoup d'énergie,
00:51:13même si tout paraît facile pour lui.
00:51:15Peut-être de décélérer.
00:51:17Le tour n'est pas fini, heureusement.
00:51:19Et je trouve que c'est très bien,
00:51:21mais je persiste.
00:51:23C'était très difficile de savoir avant aujourd'hui
00:51:25que Pogacar était supérieur à Vingegaard dans la montée
00:51:27parce que les deux dernières années,
00:51:29il avait ramassé.
00:51:31Merci beaucoup Bertrand.
00:51:33Remarquez une petite pause.
00:51:35C'est l'heure où Patrick va s'envoler.
00:51:37Regardez son bercari.
00:51:39On vous retrouve évidemment demain.
00:51:41On vous embrasse mon cher Patrick.
00:51:43Dans quelques minutes, la suite,
00:51:45le Scania du matin.
00:51:47A tout de suite.
00:51:50Retour sur le plateau de l'équipe du soir.
00:51:52Le Minute Info est enclenché avec vous Virginie.
00:51:56On vous connaît le dernier quart de finale.
00:51:58Turquie-Pays-Bas.
00:52:00Les Turcs se sont débarrassés des Autrichiens ce soir.
00:52:02Ils se sont qualifiés avec un doublé de mérites.
00:52:04Demiral notamment.
00:52:06Il marque dès le coup d'envoi sur un corner de Güler.
00:52:08La défense panique.
00:52:10Sac à fouille, sac à fouille.
00:52:12Demiral a suivi.
00:52:13Ils permettent à la Turquie de prendre le large à la 59ème.
00:52:16Même acteur sur corner encore.
00:52:18Il prend le dessus sur Lienert et Danso pour claquer son coup de tête.
00:52:22Grégory va rebattre les cartes à la 66ème.
00:52:25Corner encore tiré par Sabitzer.
00:52:27Ça va sous la barre.
00:52:29Le match est relancé mais l'Autriche ne trouve pas la faille à l'image de l'énorme arrêt du gardien turc en fin de pitch.
00:52:33Les Pays-Bas éliminent la Roumanie et filent en quart.
00:52:36Les Néerlandais ont ouvert le score dès leur première véritable occasion à la 20ème.
00:52:39Gagpo est servi par Xavi Saïman de ce côté gauche.
00:52:42Il fixe, rentre à l'intérieur et place une frappe précise du droit qui ne trompe ni Tahora du poteau.
00:52:47Il y a eu beaucoup d'occas pour les Oranges.
00:52:49Van Dijk a trouvé le poteau à la 58ème sur un corner joué par Depay.
00:52:53Coup de tête qui vient taper l'extérieur du poteau.
00:52:55Puis Malen s'illustre en fin de match par un doublé à la 83ème d'abord.
00:52:58Il hérite d'un ballon de Gagpo qui a longé la ligne de but avant le centre en retrait.
00:53:02Et puis dans le temps additionnel, sur un contre-éclair, il part tout seul.
00:53:06Efface Marine avant de conclure.
00:53:083-0 pour les Pays-Bas qui n'auront pas droit à leur revanche face aux Autrichiens.
00:53:12Malen, premier doublé de l'Euro, suivi ce soir par Demiral.
00:53:15Le Turc a un petit coup d'oeil sur les quart de finale.
00:53:18C'est complet maintenant et ça va commencer vendredi.
00:53:21Avec notamment, ce sera vendredi soir à 21h, la France contre le Portugal.
00:53:28Auparavant, on aura Pays-Bas-Turquie.
00:53:31Non, d'ailleurs ce sera le lendemain.
00:53:33Je suis en train de chercher.
00:53:35Voilà, l'Espagne-Allemagne à 18h.
00:53:37On dit que c'est la finale avant la lettre.
00:53:39Entre le pire organisateur et l'équipe la plus élusante.
00:53:40Le lendemain, Pays-Bas-Turquie et Angleterre-Suisse dans l'autre côté du tableau.
00:53:45Nous cherchons désespérément Dave Apadou qui n'a pas totalement réussi son braguette.
00:53:49On pose fort à lui.
00:53:51Et on a une pensée affectueuse pour sa famille.
00:53:53Il va rentrer des classes pour Brest, aujourd'hui, qu'il va jouer évidemment la Ligue des Champions.
00:53:56Entre le mercato, l'effectif, les matchs amicaux de prestige contre la Juve.
00:54:00L'entraîneur Eric Croix avait beaucoup, beaucoup de choses à dire avant de jouer cette Coupe d'Europe.
00:54:05Maxence Hoa a sélectionné les meilleurs moments.
00:54:07C'est le rythme qu'il va falloir être capable d'assumer.
00:54:10Ce rythme de jouer, effectivement.
00:54:12Peut-être contre Strasbourg le dimanche.
00:54:14Jouer contre, je ne sais pas, Leverkusen ou autre, le mardi ou le mercredi.
00:54:18Et de rejouer contre Nice le samedi ou le week-end d'après.
00:54:21Et ça, c'est évident que pour un club qui n'a pas l'habitude de le faire, c'est déjà compliqué.
00:54:27Et pour des joueurs aussi.
00:54:29À nous de les préparer en conséquence et d'avoir un effectif assez large pour pouvoir faire tourner.
00:54:35Un petit stage en Italie, effectivement, où on ira jouer contre la Juve, justement.
00:54:39On va rencontrer des adversaires de très bon niveau.
00:54:44Et puis, c'était l'opportunité aussi d'être dans les bonnes conditions de travail.
00:54:49Et puis, c'est vrai que ce petit stage, s'il est rythmé par deux matchs,
00:54:54forcément, ça sera coulé au plus près en se rapprochant le plus près de la compétition,
00:54:59d'être un petit peu dans la vérité.
00:55:01Parlons du Mercato. Kevren Thuram, direction la Juve.
00:55:04Oui, il part sur les traces de son père Lilian.
00:55:05Il s'est tombé d'accord avec le club italien pour un montant de 25 millions d'euros, bonus compris.
00:55:10Le joueur, lui, était déjà au quai depuis la semaine dernière.
00:55:13Il va s'engager dans les prochains jours jusqu'en 2029.
00:55:16Dans le sens inverse, sauf retournement de situation, Tanguy Ndombele va rejoindre le gym.
00:55:20Il a résilié son contrat avec Tottenham et il a donné son accord au club français.
00:55:24On a des infos. Mercato, Marseillais aussi.
00:55:27C'est Mathieu Grégoire qui a tweeté.
00:55:29Regardez, il y a un médecin de l'OM.
00:55:30L'OM a pris la direction du Canada afin de faire une visite médicale pour Ismaël Conné.
00:55:39Lilian Brassier et Ilimane Ndiaye seront officialisées demain, a priori.
00:55:52L'attaquante Malawite, élue meilleure joueuse de la saison, quitte le PSG et s'engage à Lyon pour une durée de 3 ans.
00:55:59Son bilan, 19 buts en 21 matchs 2-1, 6 buts en 12 matchs de Ligue des Champions.
00:56:04Son arrivée est à la hauteur des ambitions de l'équipe et dans la continuité du projet attractif mis en place par Michel Kang.
00:56:11C'est ce qu'a déclaré Vincent Ponceau. Ce sont ses mots. C'est le directeur général de l'OM.
00:56:16Ça sent le communiqué de presse.
00:56:18Danej Pogacar reprend le pouvoir aujourd'hui sur le tour. On en a parlé.
00:56:21On va revoir quand même son attaque fantastique.
00:56:23Un mec à 800 mètres du sommet du Galibier.
00:56:24Le Slovène récupère le maillot jaune en gagnant en solo la première étape de montagne.
00:56:29Le coureur du AE team Emirates s'est isolé un peu avant la bascule dans la descente,
00:56:33en lâchant Remco Evenpool puis Jonas Vingegaard avec qui il était à égalité au classement.
00:56:38Ça s'est joué dans le dernier kilomètre de la montée du col du Galibier.
00:56:41Et le voilà de nouveau leader avec plus de 30 secondes d'avance sur ses principaux adversaires.
00:56:45Les trois forment le podium au général. Petit coup d'œil au classement.
00:56:48Suivi de l'Espagnol Juan Ayuso et de Primoz Roglic, voilà pour le top 5.
00:56:51Le premier Français est 17ème, c'est Guillaume Martin.
00:56:54Romain Bardet est 33ème à 10 minutes et 17 secondes.
00:56:57Vous pouvez voir ici le classement général en faveur de Pogacar.
00:57:0045 secondes d'avance sur Evenpool et 50 sur le double tenant du titre Vingegaard.
00:57:05Oui, il me le donne avec la perf du jour, et bien elle est française.
00:57:09Surprise française. Giovanni Mpechip et Ricard s'offrent l'Américain Sébastien Korda
00:57:13et accèdent pour la toute première fois de sa carrière au deuxième tour d'un grand chelem.
00:57:17Victoire en cinq manches, il a mis 51 aces.
00:57:20Arthur Fyss est illustré aussi face au Suisse Dominik Stryker.
00:57:24Il passe en 4-7 et 2h08 de jeu. Il affrontera Urkax au prochain tour.
00:57:28Chez les filles, ça passe pour Caroline Garcia.
00:57:31Un dernier passing de coudroit en bout de course pour lâcher sa raquette
00:57:34et lever les bras en signe de victoire.
00:57:36Elle bat la Russe Anna Plinkova qui ne lui réussissait plus depuis deux affrontements
00:57:40dont un à Roland-Garros en 2023.
00:57:42Elle l'emporte au mental 6-4-7-5 et elle jouera l'Américaine Bernarda Pera au deuxième tour.
00:57:47Retour réussi pour Novak Djokovic.
00:57:48Il était scruté après son forfait pour l'écart de Roland et son opération au genou.
00:57:53Il s'est facilement qualifié contre le tchèque Vitko Priva.
00:57:566-1, 6-2, 6-2, serein avec sa genouillère.
00:57:59Il a commencé la partie sur un ace, il a fini pareil.
00:58:02Et il s'est dit heureux de la manière dont il s'est senti sur le court après le match.
00:58:06Chez les filles, la tenante du titre Markéta Vondrousova a été battue d'entrée.
00:58:11Eliminée sèchement par l'Espagnol Buzas Manero 6-4-6-2.
00:58:14La tchèque n'a pas tenu longtemps, affaiblie par une blessure à la jambe.
00:58:16Lutellis olympique, Melvedev accepte de participer au JO de Paris sous bannière neutre.
00:58:21En revanche, c'est Nietzsche pour Rublev.
00:58:23Oui, le CIO a dévoilé sa liste des athlètes russes et biélorusses qui ont répondu par l'affirmative à l'invitation.
00:58:28Le numéro 5 mondial en fait partie.
00:58:30Il est accompagné de sa compatriote Ekaterina Alexandrova et de la biélorusse Viktoria Azarenka,
00:58:36médaillée en bronze en simple à Londres en 2012.
00:58:39Rublev, en revanche, a décliné.
00:58:41La numéro 12, Kassad Kina aussi, Kachanov n'y a pas non plus.
00:58:44Il avait déjà fait part de son refus.
00:58:46C'est bien pour Rublev.
00:58:49Il ne met pas un pied devant l'autre.
00:58:51Il ne gagne plus un match.
00:58:53Il a perdu au premier tour en 3-7 hier.
00:58:55Et pour Empeychi, le jeune français, c'est une belle instance.
00:58:57Il a été éliminé lors des qualifications.
00:59:00C'est un lucky loser.
00:59:02Il a profité du forfait d'un type qui était dans le tableau pour rentrer.
00:59:04Et il bat une tête de série, c'est énorme.
00:59:06Basket, on prépare les JO France-Turquie avec Wembley.
00:59:09C'est chez nous.
00:59:11C'est la première fois qu'on le verra avec le maillot de l'équipe de France.
00:59:13Et on a les droits.
00:59:15C'est l'occasion de le voir jouer avec Rudi Gobert en plus.
00:59:17Match à 21h.
00:59:19Le niveau va s'élever ensuite contre l'Allemagne, championne du monde.
00:59:22Avec une double confrontation les 6 et 8 juillet.
00:59:25D'abord à Cologne, puis à Montpellier.
00:59:27Et les Bleus termineront ensuite par la Serbie le 12, le Canada le 19 et l'Australie le 21.
00:59:33Vincent Collet mesure 1m86.
00:59:35C'est tout ce que j'ai à vous dire.
00:59:38Il est plus grand que vous.
00:59:40Qui ?
00:59:42Collet.
00:59:43Personne n'est plus grand que mémé.
00:59:45Virginie ?
00:59:47Où est la flamme mon petit sucre ?
00:59:49Elle a passé la journée dans le Nord.
00:59:51Elle a traversé 8 villes en 7 étapes.
00:59:53En partant d'Aven sur Alpes pour rejoindre Lille en fin d'après-midi.
00:59:57En passant par De Kerk et Douai.
00:59:59Raphaël Varane a fait partie des relayeurs.
01:00:01Danny Boon a été le dernier à prendre la torche.
01:00:04L'acteur a eu l'honneur d'enflammer le chaudron sur le champ de Mars en fin de parcours.
01:00:07Et je me reprends, c'est Aven sur Elpes.
01:00:10Non sur Alpes.
01:00:12Lille, ville natale du Général de Gaulle.
01:00:15Merci Stéphane.
01:00:17Gilles, J-2, France-Nouvelle-Zélande en coupe du monde des rugby des moins de 20 ans.
01:00:24Et un haka qui fait parler.
01:00:26Gros choc pour le deuxième rendez-vous de ce mondial sur la chaîne L'Equipe.
01:00:31On les a vus facilement battre l'Espagne samedi pour leur entrée en lice.
01:00:3449 à 12.
01:00:36Les voilà face à beaucoup plus costauds jeudi, les Baby Black.
01:00:39Match à 16h20.
01:00:40Le président Sébastien Calvé, oui, a déjà hâte de vivre le haka.
01:00:43Écoutez-le.
01:00:45Aujourd'hui, en 2024, on doit continuer à respecter ce rite-là.
01:00:50Mais je pense qu'aussi les Néo-Zélandais ou tous les gens qui pratiquent ce type de rite
01:00:56doivent quand même le faire de façon, on va dire, plus sportive qu'agressive.
01:01:02Ou alors, nous aussi, on devrait avoir le droit de pouvoir faire un rite en face.
01:01:07On a des rites du Pays Basque, de la Bretagne et la fameuse danse du canard.
01:01:14Dans les canards, on pourrait faire plein de choses.
01:01:17Alors, la danse du canard face...
01:01:20Explique-nous, c'est quoi le problème ?
01:01:22On passe. On passe. C'est ridicule.
01:01:25Franchement, c'est ridicule.
01:01:27Pardon, mais il arrive vraisemblablement à chaque fois, chaque saison.
01:01:32Il y a plusieurs versions du haka.
01:01:34Il y a des hakas qui sont un peu plus...
01:01:36La plus interdite, la plus violente, virulente, qui se terminait par un dégorgement.
01:01:41Ça fait partie de l'histoire du rugby, de la tradition.
01:01:45S'il y a des gens qui s'intéressent aussi au rugby, c'est parce qu'il y a le haka qui peut être spectaculaire.
01:01:50Si vous avez déjà eu la chance de le vivre en direct.
01:01:53Là, je trouve que le sélectionneur, ce qu'il a levé, est assez ridicule sur le sujet.
01:01:59Bon, on passe.
01:02:01Mais regarder le match, ça va être passionnant.
01:02:03Passionnant. Il faut, malgré tout, regarder le match.
01:02:06Virginie, vous avez des cadeaux à nous offrir.
01:02:08Beaucoup de cadeaux.
01:02:10Tous les chroniqueurs vont vous faire gagner ce soir deux places par chroniqueur.
01:02:13Ça fait donc 10 au total.
01:02:15C'est pour le meeting de Paris.
01:02:18Le meeting d'athlétisme.
01:02:20C'est le combien ?
01:02:22Diamond League. C'est ce dimanche, 7 juillet.
01:02:24Et donc, vous avez des invitations.
01:02:26Et effectivement, évidemment, ceux qui ne peuvent pas se rendre sur place, c'est au Stade de France.
01:02:30Mais ça suffit, Guillaume.
01:02:31Ceux qui ne gagneront pas, ceux qui n'auront pas la chance d'être tirés au sort,
01:02:35pourront le regarder en direct sur la chaîne Ligue.
01:02:37Le Stade de France serait ouvert.
01:02:39Oh, tu me fatigues !
01:02:41Ah oui, c'est surprenant.
01:02:43Deux places par chroniqueur.
01:02:45Ça fait bien 10 places.
01:02:47Ah ben, c'est à Charlétie.
01:02:49Allez au Stade de France.
01:02:51À mon avis, vous n'allez pas voir.
01:02:53Vous allez peut-être voir des gens mouillés.
01:02:55C'est à Charlétie.
01:02:57Je ne sais pas pourquoi vous parlez du Stade de France.
01:02:59Non, c'est pas moi.
01:03:01Je n'ai jamais parlé du Stade de France.
01:03:03C'est à Charlétie.
01:03:05Mais alors, Charlétie, c'est dans le 13e Stade de France du Côte-Saint-Denis.
01:03:11Moi, je pars.
01:03:13Non, Virginie, non, non.
01:03:15Restez, vous passez à l'entrée.
01:03:18On est là pour informer, Virginie.
01:03:20France-Portugal.
01:03:22Adrien Radio a été averti hier contre la Belgique à la 24e minute.
01:03:25Il sera suspendu de quart de finale contre le Portugal vendredi.
01:03:29Pour ce match, une solution naturelle s'offre à Didier Deschamps.
01:03:33On conserve l'organisation de l'équipe de France, vu contre la Belgique.
01:03:38Rabiot serait remplacé par Kamavinga.
01:03:40Ou Didier rebat les cartes et change d'organisation en réinstallant Antoine Griezmann dans le cœur du jeu,
01:03:47on va dire en position de relayeur.
01:03:49Deschamps doit-il remettre Griezmann au milieu de terrain ?
01:03:51À cette question, quatre chroniqueurs ne sont pas d'accord.
01:03:53Président, vous allez avoir du boulot.
01:03:55Jingle, on y va.
01:03:57Jingle, j'ai le droit de le faire plus de fois.
01:03:59C'est impossible.
01:04:01Deschamps doit-il remettre Antoine Griezmann au milieu de terrain ?
01:04:04Il y a deux oui.
01:04:06Hervé Penaud et Olivier Rouillet.
01:04:08Qui commence dans ce duo d'enfer ?
01:04:11La parole au footballeur.
01:04:13Olivier, vous commencez.
01:04:15Et puis, nos deux amis Normand sont associés.
01:04:18On y tient.
01:04:20Orné même.
01:04:22Très bien.
01:04:24Guy et Dufy, qui commencent ?
01:04:26Stéphane ou Guy ?
01:04:27Comment tu veux faire l'Europe ?
01:04:29Le mec n'est pas normand.
01:04:31Déjà, il y a un problème.
01:04:35Guillaume Vallée-Broussaillier.
01:04:37Deschamps doit-il remettre Griezmann au milieu de terrain ?
01:04:39Olivier, vous plaidez pour le oui.
01:04:41On vous écoute.
01:04:43Oui, complètement.
01:04:45Quand je vois Antoine Griezmann sur le côté droit,
01:04:47j'ai mal à la tête.
01:04:49Ça me déçoit terriblement.
01:04:51J'aime ce joueur dans le jeu.
01:04:53J'aime voir ce joueur participer au jeu
01:04:55parce qu'il a des passes extrêmement difficiles.
01:04:57Je sais qu'il n'est pas physiquement au top.
01:05:00Mais en tout cas, c'est un joueur qui apporte énormément.
01:05:02Et en termes de reconquête défensive, il sera là.
01:05:06Donc, je n'ai aucun souci.
01:05:08Mais laissons-le en place au milieu de terrain.
01:05:10Poli, il éclaircisse le jeu de l'équipe de la France
01:05:12qui en a bien besoin.
01:05:14Même s'il est physiquement un peu en dessous.
01:05:16Non, Guillaume Dufy, pourquoi ?
01:05:18Antoine Griezmann n'est pas au milieu de sa forme.
01:05:20Tout le monde l'a vu.
01:05:22Donc, si on pouvait arrêter de le bouger à droite, à gauche,
01:05:24au milieu, derrière, dans le but,
01:05:25laissons-le le plus proche du but adverse.
01:05:27Et comme nos amis portugais
01:05:29ont un milieu de terrain
01:05:31plutôt fort et performant,
01:05:33moi, je mettrais un vrai spécialiste du poste.
01:05:36Je mettrais Kamavinga ou Fofana.
01:05:39Mais laissons Griezmann où il est, haut.
01:05:42Et ça permettra aussi à Koundé
01:05:44de poursuivre sur sa belle lancée.
01:05:47OK.
01:05:49Hervé, vous aimeriez réinstaller Antoine
01:05:51comme relayeur,
01:05:53ou en tout cas comme milieu de terrain,
01:05:55je vois quels sont vos arguments.
01:05:57Là où il est le meilleur, déjà, première chose.
01:05:59Et puis, deuxième chose, on a parlé tout à l'heure,
01:06:01il n'y a pas tellement de remplaçant de qualité de joueur
01:06:03et cette qualité technique
01:06:05pour justement faire le jeu à être celui
01:06:07qui va porter la dernière passe.
01:06:09En plus, on parlait de l'adversaire.
01:06:11Si vous mettez un élié pur en quelque sorte,
01:06:13comme Dembélé, Barcola,
01:06:15enfin, je ne sais pas qui vous allez choisir sur le côté droit,
01:06:17mais ça va permettre aussi à Nuno Mendes
01:06:19d'être un peu plus en difficulté sur ses montées permanentes.
01:06:21Donc, vous avez, en termes d'équilibre,
01:06:23un équilibre intéressant devant
01:06:25et vous avez 27 secondes, 7 dixièmes à votre conclure.
01:06:27Il y a un précédent malheureux pour l'équipe de France.
01:06:29C'était 1996, la demi-finale de l'Euro.
01:06:31C'est vieux, évidemment.
01:06:33Et il y avait eu un Deschamps, justement,
01:06:35qui a été suspendu pour ce match-là
01:06:37et Béjaquet avait fait l'erreur,
01:06:39m'avait-il confié, justement,
01:06:41de procéder à plusieurs changements
01:06:43pour pallier l'absence d'un joueur.
01:06:45Et il m'avait dit, quand il y a un problème
01:06:47qui se pose comme ça,
01:06:49quand il y a un poste qui manque,
01:06:51il faut faire du poste pour poste.
01:06:53Donc, je pense que Deschamps fera du poste pour poste,
01:06:55comme aussi Kanté, etc.
01:06:573 dixièmes de secondes, attention Hervé.
01:06:59Rapide, mais très rapide.
01:07:01Depuis le début de la compétition,
01:07:03il y a eu des changements de système tout le temps.
01:07:05Merci beaucoup.
01:07:07Deschamps doit-il remettre Antoine Griezmann
01:07:09dans le milieu de terrain ?
01:07:11Si c'est oui, c'est Hervé Olivier.
01:07:13Si c'est non, c'est Stéphane et Guillaume.
01:07:15Président, à vous de trancher.
01:07:17Moi, personnellement,
01:07:19je préférerais le retrouver dans le milieu de terrain
01:07:21pour animer cette équipe.
01:07:23Mais dans le logiciel de Deschamps,
01:07:25même s'il a été très critiqué
01:07:27Griezmann sur le match en 8e,
01:07:29je pense qu'il a aimé son positionnement,
01:07:31son placement défensif,
01:07:33de se replacer,
01:07:35d'équilibrer l'équipe.
01:07:37Et je pense qu'il ne bougera pas ça.
01:07:39Et à mon avis, il va changer poste pour poste.
01:07:41Et à mon avis, Kama Vinga, Fofana,
01:07:43je pense que ce sera l'option.
01:07:45Mais selon moi, il ne le remettra pas.
01:07:47Et moi, je le préfère dans le milieu.
01:07:49Donc, vous aimeriez dire oui, mais ce sera non ?
01:07:51Je pense que ce sera non.
01:07:53On va aller voir Bertrand Latour
01:07:55et son Didier Deschamps par cœur.
01:07:57Bertrand, rebonsoir.
01:07:59Là, on ne parle pas cyclisme.
01:08:01Patrick est parti, mais on parle football.
01:08:03Mon cher Bertrand,
01:08:05pour vous, et par rapport aux informations,
01:08:07peut-être qu'il vous revienne ou pas,
01:08:09Didier Deschamps contre la Belgique,
01:08:11est-ce qu'il a enfin trouvé son organisation ?
01:08:15Je ne sais pas.
01:08:17Je ne peux pas vous répondre.
01:08:19Je n'ai pas d'informations en ce sens.
01:08:21Moi, j'ai tendance à imaginer
01:08:23que ce sera Kama Vinga
01:08:25qui sera le début poste pour poste.
01:08:27C'est ce que j'imagine.
01:08:29Je ne sais pas si Didier Deschamps
01:08:31n'a pas des réserves sur la capacité
01:08:33d'Antoine Griezmann à être aussi bon
01:08:35dans le cœur du jeu comme il l'avait pu l'être
01:08:37lors de la dernière Côte du Monde au Qatar.
01:08:39Ce sont des choses qui ont pu être écrites.
01:08:41Et pour le moment,
01:08:43le sens de ces compositions d'équipe
01:08:45va plutôt dans ce sens-là.
01:08:47Mais moi, je vais vous dire,
01:08:49si Griezmann ne joue pas au milieu de terrain,
01:08:51ce qu'on peut envisager,
01:08:53ce qui est une possibilité,
01:08:55c'est de faire hurler.
01:08:57Mais je me demande même
01:08:59s'il faut le titulariser.
01:09:01Moi, Antoine Griezmann,
01:09:03je trouve qu'hormis Marcus Thuram,
01:09:05je pense que c'est le moins bon joueur
01:09:07que nous avons sur le tournoi
01:09:09depuis le début de la compétition.
01:09:11Je n'y ai rien vu faire de bien.
01:09:13Et ce n'est vraiment pas être insultant
01:09:15au regard de sa carrière.
01:09:17C'est si je ne l'ai jamais vu jouer avant
01:09:19que je le vois là.
01:09:21Je ne vois pas ce qu'il nous apporte.
01:09:23Franchement, j'étais très proche du terrain
01:09:25où on tombe,
01:09:27lors du dernier match des Français.
01:09:29Contre les Belges,
01:09:31je n'ai rien vu réussir.
01:09:33Je me suis dit à la demi-heure,
01:09:35est-ce qu'il ne va pas le faire sortir ?
01:09:37Et moi, je mettrais Dembélé,
01:09:39qui est loin de tout réussir.
01:09:41Mais au moins, il provoque.
01:09:43Il provoque des jaunes,
01:09:45il y a des occasions, des situations.
01:09:47Griezmann, je ne le vois même plus faire ça.
01:09:49Bertrand est inquiet.
01:09:51Je peux comprendre ce qu'il dit,
01:09:53mais je pense que Deschamps,
01:09:55il est encore là dans son système de jeu
01:09:57qu'il a mis en place contre les Belges.
01:09:59Et je pense, moi, qu'il est satisfait
01:10:01du match de Griezmann.
01:10:03Et après, c'est vrai qu'il n'a pas ce rendement
01:10:05comme d'habitude,
01:10:07mais l'air de rien quand même.
01:10:09Il n'a pas ce qu'il fait sur le but.
01:10:11Moi, je trouve que l'action du but,
01:10:13elle est très belle.
01:10:15Après, le but, la finition est très chanceuse.
01:10:17Tu vois le ballon qui vient dans l'axe
01:10:19et tu ne sais pas trop où il va la mettre
01:10:21sans regarder.
01:10:23Il la met à Koundé, je crois.
01:10:25Ce genre de passe, je ne sais pas
01:10:27s'il y en a beaucoup qui savent le faire.
01:10:29Et même si c'est rien, on va me dire
01:10:31oui, c'est juste ça, on ne va pas te défendre là-dessus.
01:10:33Je ne le défends pas parce que je suis d'accord
01:10:35avec tout ce qui est dit jusqu'à présent.
01:10:37Offensivement.
01:10:39Mais après, dans le replacement, il est là.
01:10:41Et tu bouscutes après le reste.
01:10:43Et l'air de rien.
01:10:45On l'a dit hier, l'air de rien.
01:10:47Koundé, il a fait un vrai match
01:10:49de derrière droit, moderne.
01:10:51C'est-à-dire très, très fort défensivement
01:10:53parce qu'on n'a pas eu de coups.
01:10:55Et je pense que ce n'est pas un onérat.
01:10:57C'est grâce à Griezmann.
01:10:59La problématique que le Portugal pose
01:11:01sera la même que les Belges.
01:11:03C'est-à-dire qu'on a Leao à la place de Doku
01:11:05et puis le latéral, je ne sais pas.
01:11:07Il y aura mieux plus fourni.
01:11:09Mendes.
01:11:11Mendes et Leao.
01:11:13La différence, c'est que Mendes et Leao,
01:11:15ça va très vite devant, il va falloir défendre.
01:11:17Doku a passé sa vie à défendre.
01:11:19Ils avaient décidé de jouer tellement bas, les Belges.
01:11:21Les Belges, je parle.
01:11:24Ce qui était intéressant avec Griezmann,
01:11:26c'est qu'il a ouvert la porte.
01:11:28Ce que ne fait pas Dembele.
01:11:30C'est vrai.
01:11:32Dembele et Koundé, qu'est-ce qu'on a dit ?
01:11:34On a dit que Koundé ne monte jamais.
01:11:36Mais Koundé ne pouvait pas monter.
01:11:38Alors que Griezmann a quand même cette capacité,
01:11:40cette intelligence à se déplacer vers l'intérieur du jeu
01:11:42et d'ouvrir la porte.
01:11:44Là, vous faites marquer les points au camp d'en face.
01:11:46C'est terminé.
01:11:48Juste une petite question.
01:11:50Peut-on être champion d'Europe en marquant si peu ?
01:11:52Ce qui nous renvoie à notre question.
01:11:54Une question sur Griezmann,
01:11:56qui fait souvent le lien.
01:11:58Peut-on être champion d'Europe en marquant si peu ?
01:12:00Non.
01:12:02Pourquoi ?
01:12:04On va finir par faire 0-0 et battre au tourbu.
01:12:06On ne pourra pas continuer à gagner des matchs
01:12:08avec un but comme ça de raccro à la 85ème.
01:12:10Appelle-toi le Portugal quand ils sont champion d'Europe.
01:12:12Je crois que les trois matchs de poule,
01:12:14ils font 3-0.
01:12:16Quatre matchs nuls.
01:12:18Ils ne gagnent pas un match.
01:12:203-0.
01:12:22Non, non, non.
01:12:24C'est un match.
01:12:26Les poules à quatre matchs, ça n'existe pas.
01:12:28Ils gagnent quasiment pas un match.
01:12:30Un oeuf, deux oeufs.
01:12:32Les Portugais gagnent 3-0.
01:12:34Mais après, ils font des nuls aussi.
01:12:36Mais ils ne gagnent pas un match.
01:12:38Contre la France, ils gagnent après prolongation.
01:12:40Bien sûr que ce n'est pas l'idée.
01:12:42Mais si tu es hyper solide derrière,
01:12:44si tu ne prends pas de but,
01:12:46on ne sait jamais ce qui peut se passer sur une compétition comme ça.
01:12:48Et quitte à aller au tir au but.
01:12:506 buts pour le Danemark en 92,
01:12:52mais une compétition à 5 matchs.
01:12:54Mais il n'y avait à l'époque que 4 matchs.
01:12:56Et l'Espagne en Coupe du Monde,
01:12:58quand ils gagnent la Coupe du Monde,
01:13:00ils ne marquent pas tant de buts que ça.
01:13:02Oui, ils gagnent beaucoup de matchs par un zéro.
01:13:04Alors que c'est une équipe exceptionnelle.
01:13:06L'équipe de France va finir par cadrer quand même.
01:13:08Oui, c'est ça.
01:13:10Et là, on ne marque pas en plus.
01:13:12A l'air général, Antoine Griezmann
01:13:14a donné une interview au diffuseur TF1.
01:13:17Qu'a-t-il dit, on va dire,
01:13:19peut-être sur son nouveau positionnement.
01:13:21En tout cas, sa place occupée hier contre la Belgique.
01:13:22Il a dit que c'est un nouveau poste
01:13:24pour un nouveau match.
01:13:26Je suis un soldat du coach.
01:13:28Le coach peut toujours compter sur moi
01:13:30sur n'importe quelle position.
01:13:32Je ne suis pas un hélier qui va faire des 1 contre 1,
01:13:34mais qui va chercher les espaces dans l'axe.
01:13:36Au Qatar, j'étais dans le cœur du jeu.
01:13:38En 2016 et 2018, j'étais presque deuxième attaquant.
01:13:40Là, on essaye de trouver la clé.
01:13:42Je finis en hélier droit.
01:13:44Au lieu de toucher 100 ballons,
01:13:46j'essaye d'en toucher 30, 40.
01:13:48Très bon.
01:13:50J'ai l'impression que finalement,
01:13:52sa réflexion, peut-être que ça peut arriver
01:13:54qu'un joueur puisse évoluer.
01:13:56La réaction, on va dire un peu spontanée
01:13:58après le match contre la Belgique
01:14:00d'Antoine Griezmann,
01:14:02elle était un peu de nature différente.
01:14:04Je pense qu'en régime, vous l'avez gardé.
01:14:06C'était hier, après la qualification.
01:14:08Les Bleus étaient qualifiés.
01:14:10Antoine Griezmann était plutôt ravi.
01:14:12Je ne l'ai pas de tête, mes amis.
01:14:14Je peux parler, je peux meubler en regardant la caméra.
01:14:16Mais si vous ne trouvez pas, évidemment, cette citation,
01:14:18mettez-la, s'il vous plaît.
01:14:20Voilà ce que je vous demande.
01:14:22Hier, j'ai bien mangé.
01:14:24J'ai bien bu.
01:14:26Mais si vous n'avez toujours pas la réflexion,
01:14:28je ne sais pas si à la régie, on m'écoute.
01:14:32Voilà, c'est bon, merci beaucoup.
01:14:34J'ai appris ce matin que je jouerai à droite.
01:14:36Je m'adapte.
01:14:38Si je l'ai vécu comme un sacrifice, non.
01:14:40Ce serait mal repris ou analysé.
01:14:42Il faut le comprendre comme ça.
01:14:44Si je dis ça, le coach m'a dit de jouer à droite.
01:14:46Je ne lui demande pas pourquoi.
01:14:48Il sait où j'aime jouer.
01:14:50Je sais où j'aime jouer.
01:14:52Bertrand.
01:14:54Dans cette phrase, c'est les premiers mots.
01:14:56J'ai appris ce matin que je jouerai à droite.
01:14:59Bertrand Latour.
01:15:01Bertrand, on vous écoute.
01:15:04Mais Antoine Griezmann, il fait attention à ce qu'il dit.
01:15:07D'autant plus que dans la préparation,
01:15:09il y a eu une déclaration sur le style de jeu des Bleus
01:15:11qui, je pense, n'a pas été très appréciée.
01:15:13Donc, je pense qu'il n'a pas envie de faire des vagues
01:15:15une deuxième fois.
01:15:17Mais moi, je me souviens aussi d'une conférence de presse.
01:15:19Nous étions à la veille du deuxième match de l'équipe de France
01:15:20contre les Pays-Bas.
01:15:22Ce match-là faisait suite à celui contre les Autrichiens.
01:15:24Et Antoine Griezmann n'avait déjà pas été très bon.
01:15:26Un poste qui était plus habituel pour lui.
01:15:29Puisque, à ce moment-là, il avait été aligné
01:15:31dans sa position a priori préférentielle en Bleu.
01:15:33Et il avait notamment regretté
01:15:35qu'il ait touché aussi peu de ballons.
01:15:37Il disait vouloir en toucher beaucoup plus.
01:15:39Donc, je ne pense pas qu'il ait changé d'avis
01:15:41entre la veille du deuxième match
01:15:43et le soir des huitièmes de finale.
01:15:45Il nous sert simplement une soupe
01:15:47pour éviter de faire des polémiques.
01:15:49Je pense que c'est plus son poste.
01:15:51Depuis la Sociedad, je pense qu'il y a très peu joué,
01:15:53Antoine Griezmann.
01:15:55En plus de ça, il n'a pas fait un excellent match.
01:15:57Ça, il le sait, à mon avis, mieux que moi.
01:15:59Je ne pense pas qu'hier, il était pleinement satisfait
01:16:01de là où il avait été utilisé
01:16:03et du contenu qu'il avait pu fournir
01:16:05de mon point de vue.
01:16:07Encore une fois, en m'appuyant aussi un peu
01:16:09sur ce qu'il avait pu nous dire précédemment.
01:16:11Bertrand, une question qui me vient à l'esprit,
01:16:13c'est le fait stratégique de ce match contre la Belgique.
01:16:15Didier Deschamps répète ses gammes
01:16:16avec un milieu où Griezmann est recentré.
01:16:18Finalement, il s'endort le soir.
01:16:20Les joueurs ont préparé.
01:16:22Rabiot nous l'a confirmé.
01:16:24Le matin, Didier se réveille
01:16:26et finalement décide de changer.
01:16:28Qu'est-ce qui fait que Didier Deschamps
01:16:30avait un doute ?
01:16:32Parce que c'est évidemment un doute.
01:16:34Qu'est-ce qu'il a finalement vu ?
01:16:36Il n'était pas sûr de lui.
01:16:38Il s'est dit, merde, je prends un risque.
01:16:40Il réagit comme ça, Didier Deschamps.
01:16:42Il n'est pas un idiot.
01:16:44Il n'arrive pas comme ça.
01:16:46Il n'y a pas de musique.
01:16:48Non, non.
01:16:50Ce n'est certainement pas un idiot.
01:16:52Mais ce qui m'interroge le plus,
01:16:54ce n'est pas tant le résultat final
01:16:56de sa logique et qu'à la fin,
01:16:58on joue en 4-3-3.
01:17:00Quand bien même, je ne comprends pas beaucoup
01:17:02pourquoi on sacrifie Dembélé,
01:17:04si ce n'est pas mettre Griezmann dans cette position-là.
01:17:06Ce qui me surprend davantage,
01:17:08c'est comment a-t-il pu envisager
01:17:10de jouer dans un 4-4-2 Los Anges.
01:17:12Là, il y a des anciens futurs en plateau
01:17:14qui nécessitent particulièrement du travail.
01:17:16Il n'y a pas un 4-3-3 classique
01:17:18que les joueurs ont l'habitude d'utiliser en club.
01:17:20Ce n'est pas un système qui est très commun.
01:17:22Et un système qu'on n'utilise jamais en bleu depuis 2021.
01:17:25C'est plutôt ça qui m'avait surpris.
01:17:27Une des hypothèses,
01:17:29c'est peut-être d'avoir voulu brouiller les cartes,
01:17:31brouiller les pistes.
01:17:33Il est quand même très fâché.
01:17:35Il dit le contraire des fuites qu'il y avait eues
01:17:37les fois d'avant.
01:17:39Il considère que les adversaires
01:17:41savent toujours comment on va jouer
01:17:43à cause de nous.
01:17:45Evidemment, ce qui a fuité,
01:17:47c'est le 4-4 de Los Anges et pas le 4-3-3.
01:17:49Mais hormis ça, je ne vois pas ce qui a pu le guider
01:17:51à vouloir prendre ce chemin pour au final
01:17:53en changer d'option.
01:17:56Je pense qu'il avait vraiment...
01:17:58Je pense que depuis le départ,
01:18:00il a l'idée de jouer en 4-3-3.
01:18:02Je pense qu'il a fait ce système-là
01:18:04pour voir qu'il avait un doute,
01:18:06qu'il voulait voir à l'entraînement.
01:18:08Je pense que s'il prépare le match
01:18:10en mettant Griezmann à droite,
01:18:12il risque de le perdre mentalement.
01:18:13Si tu le prépares trois jours à l'avance,
01:18:15finalement, tu vas jouer à droite.
01:18:17L'air de rien, pendant les deux jours d'avant,
01:18:19tu le fais mettre un peu en 10 avec deux attaquants
01:18:21qui sont un peu dans l'origine qu'il aime bien.
01:18:23Et le matin du match, tu lui dis
01:18:25finalement, je ne le sens pas en repassant 4-3-3.
01:18:27C'est habile.
01:18:29Autant lui annoncer cinq minutes avant.
01:18:31Tu sais que tu ne le perds pas.
01:18:33Ça s'appelle du management.
01:18:35C'est sa grande force à Deschamps.
01:18:37Et je pense que là, tu ne le perds pas le joueur.
01:18:39Parce que le matin ou à midi,
01:18:41le mec ne va pas te dire qu'il ne veut pas jouer.
01:18:43La mise en place en 4-4 de Lozange,
01:18:45ça ne lui a pas plu.
01:18:47Il y a un truc qui ne va pas là-dedans.
01:18:49Est-ce que ça ne serait pas bien non plus ?
01:18:51Effectivement, il n'y a pas beaucoup
01:18:53de séances d'entraînement, mais de travailler un peu.
01:18:55Oui, mais le 4-3-3, ils le connaissent les mecs.
01:18:57Comme on a dit, Bertrand Griezmann
01:18:59a déjà joué dans ce positionnement.
01:19:01Il travaille devant le but.
01:19:03Pour aller travailler devant le but,
01:19:05ça serait bien.
01:19:07Je réponds à Bertrand.
01:19:09Il y a aussi ce qui lui a plu.
01:19:11Pourquoi on se prive de Dembélé ?
01:19:13Il y a eu trois matchs quand même.
01:19:15Et on a vu aussi Dembélé qui n'est pas terrible.
01:19:17On ne va pas se dire aujourd'hui qu'il faut remettre Dembélé.
01:19:19Guillaume, vous avez une question pour Bertrand ?
01:19:21Je fais une fixette depuis le début de l'Euro
01:19:24avec la piètre qualité des coups de pied arrêtés français.
01:19:31On en a parlé en début d'émission en soulignant la qualité
01:19:35des corners autrichiens dans ce secteur de jeu,
01:19:38des autrichiens et des turcs.
01:19:40Pourquoi on est si bidon dans ce secteur de jeu ?
01:19:41Est-ce que lors de conférences de presse,
01:19:44vous avez pu évoquer le sujet avec Didier Deschamps
01:19:46ou quelques joueurs ?
01:19:48Ou Griezmann qui est le maître de ce secteur ?
01:19:53Il y a eu...
01:19:55Ils sont chauds les turcs.
01:19:57Merci, bravo, félicitations pour la qualification.
01:19:59Il y a eu des questions qui ont été posées
01:20:01notamment à William Saliba après les matchs de poule
01:20:04où il disait que justement il fallait vraiment
01:20:06travailler ce secteur-là et qu'à la fois
01:20:08ceux qui étaient à la réception n'avaient pas été bons.
01:20:10Il s'incluait lui notamment parmi les joueurs de tête
01:20:12et qu'il ne l'a pas dit comme ça,
01:20:14mais qu'il y avait mieux à faire dans ce domaine-là.
01:20:16Je trouve que c'est aussi un des marqueurs
01:20:18de la forme d'Antoine Griezmann.
01:20:20Il y a les bonnes zones à viser,
01:20:22il y a aussi les mecs à la réception,
01:20:24mais la qualité de la frappe de Griezmann,
01:20:26on l'a vu sur ses quelques tentatives de frappe
01:20:28ou sur ses coups de pied arrêtés,
01:20:30elle n'est pas aussi bonne qu'elle a pu l'être.
01:20:32J'ai souvent entendu que c'était un bon baromètre
01:20:34de l'état de forme d'un joueur.
01:20:36Ça accrédite un peu la thèse qui est la mienne
01:20:37mais il n'est pas dedans du tout.
01:20:39Le rebond, je l'ai attendu plusieurs fois
01:20:41et là je commence à me dire que ce ne sera peut-être pas
01:20:43pour cet euro.
01:20:45Contrairement à ce que disait Stéphane,
01:20:47je ne vous dis pas que Dembélé casse la baraque,
01:20:49je vous dis simplement que pour avoir ce Griezmann-là,
01:20:51je préfère encore avoir Dembélé.
01:20:53Je ne dis pas que j'ai raison,
01:20:55mais c'est un peu mon sentiment.
01:20:57Par rapport aux frappes qu'on a vues hier,
01:20:59on n'est pas bien en forme.
01:21:01On est en quart de finale avec une faillite totale
01:21:03des joueurs en vocation offensive.
01:21:05Parce qu'on parle de Griezmann, de Mbappé,
01:21:07de Thuram.
01:21:09C'est un grand mystère pour moi.
01:21:11Et il continue à jouer.
01:21:13Barcolas s'était révélé à Lyon la saison dernière
01:21:15en jouant à droite.
01:21:17Bien sûr, mais Dembélé face à Nuno Méndez,
01:21:19c'est peut-être intéressant aussi.
01:21:21Parce que psychologiquement, je ne sais pas,
01:21:23les deux se connaissent parfaitement.
01:21:25Ça peut être intéressant aussi de jouer le coup Dembélé.
01:21:27Je pense qu'à un moment donné,
01:21:29et là je pense qu'il a enfin trouvé,
01:21:31il a tâtonné à mort, il a trouvé sa formule.
01:21:33Elle est là.
01:21:35Moi je ne vois pas aujourd'hui
01:21:37le petit peuple de l'équipe du soir
01:21:39réclame Griezmann au milieu.
01:21:4185 à 15.
01:21:43Les gens l'ont adoré.
01:21:45Moi je pense que ça ne changera pas.
01:21:47Dans quelques minutes, mes amis,
01:21:49les bleus sont zappés.
01:21:51Ne zappez pas ce débat,
01:21:53ça va être extrêmement intéressant.
01:21:55Allez, à tout de suite.
01:22:02L'équipe du soir, là, une de l'équipe,
01:22:04qu'est-ce qui se trame du côté du journal ?
01:22:05Virginie, la une de l'équipe de demain.
01:22:07La vraie prise de pouvoir de Pogacar
01:22:09qui reprend le maillot jaune
01:22:11sur le Tour de France après l'avoir abandonné
01:22:13la veille.
01:22:15Voilà la une.
01:22:17C'est Pogacar qui prend vraiment le pouvoir.
01:22:19Intéressant ce titre.
01:22:21Les bleus zappés.
01:22:23Évoquons les bleus à l'euro
01:22:25sous l'angle, cette fois-ci, des audiences.
01:22:27Entre l'euro 2021 et l'euro 2024,
01:22:29sur les 4 premiers matchs des bleus,
01:22:31il y a 4,3 millions de téléspectateurs
01:22:33en moins et en moyenne
01:22:35on est passé à peu près à 15 millions.
01:22:37J'ai arrondi les chiffres.
01:22:39A 10,5 millions, 10 millions et demi
01:22:41de téléspectateurs en moyenne.
01:22:43Alors, faut-il faire le lien
01:22:45avec le niveau de jeu des bleus ?
01:22:47On va juste prendre la direction
01:22:49de Dusseldor.
01:22:51C'était hier après la qualif des bleus.
01:22:53Petit micro-trottoir réalisé auprès
01:22:55des supporters des bleus
01:22:57par Jérémy Jeannin-Gros.
01:22:59J'ai fait, j'ai pensé,
01:23:01j'ai pensé,
01:23:03j'ai pensé,
01:23:05j'ai pensé plus de 1 000 euros
01:23:07dans les matchs.
01:23:09Les gars, j'ai fait des milliers
01:23:11de kilomètres pour venir les voir.
01:23:13J'ai pris des places et franchement,
01:23:15c'est vraiment pas terrible.
01:23:17Si Deschamps pouvait démissionner
01:23:19à la fin de l'euro, qu'on gagne ou pas,
01:23:21ce serait pas mal.
01:23:23Vous voulez qui à la place ?
01:23:25Zidane ou Henry, peu importe.
01:23:27Après, j'espère qu'ils vont se réveiller
01:23:29en quart de finale.
01:23:31J'espère qu'on va jouer le Portugal
01:23:33ou la Slovénie.
01:23:35La Belgique,
01:23:37normalement, on doit gagner 2-3-0
01:23:39et on ne gagne que 1-0.
01:23:41Le petit peuple de France
01:23:43qui est en colère.
01:23:45Faut-il faire un lien ?
01:23:47Les audiences, ça baisse les audiences.
01:23:49Avec le niveau de jeu des bleus,
01:23:51est-ce qu'il y a une corrélation ?
01:23:53Vous avez tous dit non, je crois.
01:23:55Il y a une confidence d'Hervé Penaud.
01:23:57Hier, France-Belgique,
01:23:59qu'est-ce qui s'est passé chez les Penauds
01:24:01à la mi-temps ?
01:24:03France-Belgique demain, non ?
01:24:05Vous n'avez pas raconté ça
01:24:07à nos assistants ?
01:24:09Vous n'avez pas zappé ?
01:24:11Ah oui, bien sûr.
01:24:13Vous êtes bien Hervé Penaud.
01:24:15C'est un raisonnement plus global.
01:24:17Il n'y a pas qu'à la mi-temps, d'ailleurs.
01:24:19Aujourd'hui, quand on est Français,
01:24:21le football passe un petit peu au second plan.
01:24:23Il ne faut pas se mentir.
01:24:25Aujourd'hui, les élections...
01:24:27Ça, je ne peux pas entendre ce raisonnement.
01:24:29Mais attention, aujourd'hui,
01:24:31les gens sont focalisés par autre chose.
01:24:33Il y a une élection qui est ultra importante
01:24:35et les gens qui, à un moment,
01:24:37sont un peu moins attirés par un match de foot.
01:24:39Ils regardent s'il y a un débat sur BFM,
01:24:41sur CNews, sur machin.
01:24:43Ils regardent ça 24 sur 24 ?
01:24:45Ils n'ont pas envie de deux heures
01:24:47de passer un bon moment devant un match de foot ?
01:24:49De soutenir ton équipe,
01:24:51ils n'ont pas envie de faire ça ?
01:24:53Ils veulent regarder les débats politiques.
01:24:55Ce qui est en train de se passer en France,
01:24:57c'est obsessionnel.
01:24:59C'est-à-dire qu'on ne voit que ça,
01:25:01on ne lit que ça,
01:25:03on s'intéresse surtout à ça.
01:25:05C'est l'obsession qui est en train de plomber
01:25:07tout ce qui est en train de se passer.
01:25:09Donc toi, tu ne vois aucun effet du tout
01:25:11avec le jeu proposé ?
01:25:13Le jeu proposé avant, il y a deux ans,
01:25:15avec 15 millions, il était meilleur ou pas ?
01:25:17Franchement ?
01:25:19Non, il y a deux ans, c'était à l'euro.
01:25:21Il était meilleur ou pas ?
01:25:23Déjà, il y avait le retour de Benzema.
01:25:25Tu avais une excitation de voir
01:25:27comment l'équipe de France allait jouer avec lui.
01:25:29Je pense qu'il y a peut-être ça qui a monté.
01:25:31Les affiches de l'Euro 21,
01:25:33c'est Allemagne-France, Portugal-France.
01:25:35Non, mais c'était pour s'arranger,
01:25:37c'était l'adversaire.
01:25:39Vous les avez, les aînés de l'Euro 21 ?
01:25:4116 millions en moyenne devant les matchs des Bleus.
01:25:43T'es champion du monde en titre en 2021,
01:25:45tu joues l'Allemagne et le Portugal
01:25:47et tu sors du Covid,
01:25:49il y avait une envie de fou.
01:25:51Benzema arrive dans cette équipe.
01:25:53Tu as 16 millions en Coupe du Monde,
01:25:55c'est ça ?
01:25:5716 millions pour la Coupe du Monde,
01:25:59ça, c'est en moyenne.
01:26:01Quand l'équipe de France, on va dire,
01:26:03bascule dans les matchs à élimination directe
01:26:05de l'Europe.
01:26:07Mais en fait, ce qui réunit les Bleus,
01:26:09est-ce que c'est les gens qui regardent le foot habituellement
01:26:11ou finalement non ?
01:26:13C'est la communauté beaucoup plus large qui vient.
01:26:15Là, on a basculé,
01:26:17le huitième de finale de l'Euro
01:26:19a percuté quand même le calendrier électoral.
01:26:21C'est le lendemain des législatives,
01:26:23qui ne sont pas n'importe lesquelles,
01:26:25et match à 18h le lundi.
01:26:27Donc déjà, je crois qu'il peut y avoir
01:26:29un impact du jeu des Bleus.
01:26:31Tu ne perds pas 4 millions de personnes
01:26:33parce qu'ils se disent,
01:26:35tu as un feeling en ce moment
01:26:37par rapport à tout ça,
01:26:39qu'on n'est pas un peuple très concerné
01:26:41par l'Euro en ce moment.
01:26:43Après, le jeu de l'Euro,
01:26:45le jeu de l'équipe de France,
01:26:47très franchement, ça peut être,
01:26:49même pour des passionnés de foot,
01:26:51ça peut être quand même très difficile à regarder.
01:26:53Oui, mais les passionnés sont là.
01:26:55On parle de 4 millions de personnes.
01:26:57Ceux qui viennent après,
01:26:59c'est vraiment 4 matchs.
01:27:01C'est quasiment 4 purges, d'ailleurs.
01:27:03Si c'est l'équipe de France,
01:27:05les gens qui sont fans,
01:27:07il y a quand même 8 millions de gens.
01:27:09Ce qui m'étonne, c'est qu'on a l'impression de dire,
01:27:11avant, c'était hop, football champagne,
01:27:13tout le monde s'amusait avec 4 millions de joueurs.
01:27:15On a marqué 3 matchs de proules
01:27:17de la Coupe du Monde 2018.
01:27:19Tu peux zapper.
01:27:21C'est au-delà de ça.
01:27:23Moi, je pense que le public est là.
01:27:26Encore une fois, tout n'est pas acheté
01:27:28dans le jeu de l'équipe de France,
01:27:30mais offensivement, je trouve que c'est le néant.
01:27:32On ne voit rien et à un moment,
01:27:33tu peux zapper.
01:27:35Tu peux être attiré par autre chose.
01:27:37Olivier Rouillet ?
01:27:39Juste un truc factuel,
01:27:41je peux te dire que l'audience
01:27:43que nous, on a dans nos établissements,
01:27:45elle est exactement la même
01:27:47que pour la Coupe du Monde
01:27:49où on fait le plein à chaque fois.
01:27:51Vous tenez un café à l'ancien ?
01:27:53On est staminés.
01:27:55Même sur la place en général,
01:27:57on est plusieurs sur la place
01:27:59et on fait le plein systématiquement.
01:28:01Il y a une vraie attraction des gens
01:28:03à chaque match et l'ambiance,
01:28:05c'est ce qui est marrant.
01:28:07C'est la machine à compter qui fonctionne.
01:28:09Non, mais c'est souvent ce qui est
01:28:11un petit peu différent.
01:28:13Souvent, j'entends des champs et mal vus.
01:28:15Moi, je peux vous le dire.
01:28:17Moi, je le vois systématiquement
01:28:19dans les matchs quand on les propose.
01:28:21Des champs, j'entends jamais.
01:28:23Je te dis ce que je ressens.
01:28:25Là, il y a un micro-trottoir.
01:28:27Moi, je l'ai vécu en 2018 en Russie.
01:28:29Bon, d'accord.
01:28:31Je te dis ce que je ressens
01:28:33quand Bertrand Latour est envoyé spécial
01:28:35du côté de Paderborn.
01:28:37Vous êtes envoyé spécial.
01:28:39Vous croisez très certainement
01:28:41la communauté française qui vient au match.
01:28:43Alors, on a fait un petit micro-trottoir.
01:28:45C'était juste le sentiment de quelques personnes.
01:28:47Les gens sont comment avec les bleus
01:28:49lorsque vous les croisez ?
01:28:51Rendez-nous compte, mon cher Bertrand.
01:28:54Déjà, vous dire que les places
01:28:56qui sont allouées aux supporters français
01:28:58sont immédiatement prises d'assaut
01:29:00et extrêmement rapidement.
01:29:01Ce sera encore le cas face au Portugais.
01:29:03Là, on ne parle pas de chiffres,
01:29:05de l'ampleur de retransmissions télé.
01:29:07Mais en tout cas,
01:29:09pour ce qui est du vivier
01:29:11des grands passionnés français,
01:29:13ils continuent d'être là.
01:29:15Après, il y a souvent la déception
01:29:17à l'issue des rencontres.
01:29:19Je me souviens d'avoir pris le tram
01:29:21en rentrant du match contre les Polonais.
01:29:23Forcément, il y a beaucoup de frustration
01:29:25dans ces cas-là.
01:29:27C'est des différents sentiments qui se mélangent.
01:29:29Souvent, ils sont très enthousiastes
01:29:31quand on les rencontre.
01:29:33S'ils sont venus,
01:29:35c'est qu'ils ont envie que l'équipe de France gagne.
01:29:37Et après, quand vous n'avez pas vu le but,
01:29:39forcément, vous êtes déçus.
01:29:41C'est assez légitime.
01:29:43Mais il y a différents sentiments
01:29:45qui s'entremêlent.
01:29:47Il peut y avoir un peu d'alcool
01:29:49qui fait que les réactions
01:29:51peuvent être un peu plus épidermiques
01:29:53quand vous êtes totalement reposés.
01:29:55Il y a différents sentiments qui se mélangent.
01:29:57Je ne vois pas de cassure
01:29:59entre nos supporters et les Bleus.
01:30:01Moi, je n'accrédite pas
01:30:03tout à fait cette thèse-là.
01:30:05Merci beaucoup.
01:30:07Ce sera votre dernière intervention,
01:30:09mon cher Bertrand.
01:30:11On soulignera qu'il faut boire avec modération.
01:30:13Merci, Bertrand.
01:30:15C'est une très bonne soirée.
01:30:17Oui, Guillaume.
01:30:19Les Bleus, en 2024,
01:30:21ont joué 8 matchs.
01:30:23Parlez-moi d'un match intéressant
01:30:25et abouti des Bleus en 2024.
01:30:27Le prochain.
01:30:29Le prochain.
01:30:31On restera là-dessus, mes petits.
01:30:33C'est le moment du quiz
01:30:35en l'honneur de France-Portugal.
01:30:37Vendredi prochain, en quart de finale.
01:30:39On va se rafraîchir la mémoire.
01:30:41C'est vrai que le match est un peu cruel.
01:30:43C'est France-Portugal 2016.
01:30:45J'ai joué cette finale.
01:30:47Je peux être un joueur français
01:30:49et un joueur portugais.
01:30:51Le logiciel est en train de…
01:30:53Johan, allez joker.
01:30:55J'ai vu ça.
01:30:57Attention, premier joueur à trouver.
01:30:59Je ne joue que 25 minutes de la finale.
01:31:01Hébert.
01:31:03Ronaldo.
01:31:06Cristiano Ronaldo.
01:31:08Non, ce n'est pas Hébert.
01:31:10C'est Hébert.
01:31:12Mais c'est Cristiano Ronaldo.
01:31:14Il est blessé par Dimitri Payet
01:31:16dès la 25e ligne.
01:31:18Il est éliminé.
01:31:20Hervé, vous faites une petite pause.
01:31:22Vous prenez un petit RTT.
01:31:24On continue.
01:31:26J'ai joué cette finale.
01:31:28On peut avoir un Français.
01:31:30De qui s'agit-il pour 4 points ?
01:31:35Deuxième indice.
01:31:37Pourtant, je suis titulaire en quart,
01:31:39en demi et en finale.
01:31:41Sissoko.
01:31:43Sissoko ?
01:31:45Non.
01:31:47Jean Boussard avait joué
01:31:49la Coupe du Monde 2014.
01:31:51On se souvient d'un match fantastique,
01:31:53le deuxième contre la Suisse.
01:31:55On continue.
01:31:57Je suis un cadre.
01:31:58Vous êtes éliminé.
01:32:00Je suis un cadre lors du titre mondial en 2018.
01:32:02Rami.
01:32:04Je sais.
01:32:06Un cadre en 2018.
01:32:08Rami était le cadre de l'hostière.
01:32:10Ah oui, de l'extincteur.
01:32:12Je marque même un but fondamental
01:32:14en demi-finale.
01:32:16Il l'a trouvé.
01:32:18Weizmann ?
01:32:20Non, de la Coupe du Monde 2018.
01:32:22Merci de m'avoir éliminé.
01:32:24C'est Samuel Umtiti
01:32:26qui fait ses premiers pas.
01:32:28C'était pour moi.
01:32:30Merci, Louis de Funès.
01:32:32Je marque un but fondamental en demi-finale.
01:32:34Demi-finale de la Coupe du Monde.
01:32:36C'était écrit en demi-finale.
01:32:38Oui, en demi-finale.
01:32:40On est à l'Euro 2016, on est d'accord ?
01:32:42Posez bien les questions, par contre.
01:32:44Attention.
01:32:46Il l'a dit à la voix.
01:32:48Emile Gillet, vous ne faites pas vos excuses dans l'oreillette.
01:32:51Ou peut-être tout le contraire.
01:32:53J'étais titulaire avec le Portugal avant-hier.
01:32:54J'étais titulaire avec le Portugal avant-hier.
01:32:56J'étais titulaire avec le Portugal avant-hier.
01:32:58De qui s'agit-il ?
01:33:00Pepe.
01:33:024 points pour l'incroyable Olivier Roux.
01:33:04C'est la première fois depuis 3 ans que je réponds positivement à Olivier Roux.
01:33:07La remontada d'Olivier, c'est maintenant.
01:33:09On est de même âge.
01:33:11L'Euro 2016 est ma deuxième grande compétition pour la France.
01:33:15Griezmann.
01:33:17Griezmann pour Johan.
01:33:19Non.
01:33:21Sisoko pour Hervé.
01:33:22Je reviens.
01:33:24On peut éliminer Hervé.
01:33:26Pogba.
01:33:28Paul Pogba.
01:33:304 points, c'est sûr.
01:33:32L'Euro 2016 est ma deuxième grande compétition pour la France.
01:33:344 points, merci beaucoup.
01:33:36Facile.
01:33:38Là, on est entre sportifs, regardez.
01:33:40Je suis titulaire lors de 6 des 7 matchs des Bleus à l'Euro 2016.
01:33:49Je suis titulaire lors de 6 des 7 matchs des Bleus à l'Euro...
01:33:53Griezmann.
01:33:55Griezmann.
01:33:57Griezmann, c'est une mauvaise réponse.
01:33:59Loris.
01:34:01Loris, c'est une mauvaise réponse.
01:34:03Je marque contre l'Islande et l'Albanie.
01:34:07Dimitri Payet, c'est 3 points pour Hervé Penaud.
01:34:11Un dernier pour la route.
01:34:13Je suis titulaire en finale à seulement 19 ans.
01:34:16Ça peut être français ou portugais.
01:34:20C'est le dernier.
01:34:22Donc c'est un portugais.
01:34:24Je suis portugais pour 3 points.
01:34:2619 ans, c'est-à-dire 8 ans.
01:34:28Bernardo Silva.
01:34:30Bernardo Silva, c'est une mauvaise réponse, vous l'avez Stéphane.
01:34:32Guerreiro.
01:34:34Guerreiro, ce n'est pas lui.
01:34:36Je suis milieu de terrain.
01:34:38Seulement 19 ans, portugais, milieu de terrain.
01:34:40Il est connu ?
01:34:42Il est plutôt connu car souvent touché par les blessures,
01:34:44j'ai échoué au PSG la saison précédente.
01:34:46C'est lui.
01:34:48J'ai pas le droit de le vérifier.
01:34:50Le nom Mendes.
01:34:52Allez, un indice pour Olivier Rouillet.
01:34:54La cage aux folles.
01:34:56Comment s'appelle le prénom ?
01:34:58Michel Serrault, cette voix.
01:35:00Renato.
01:35:02Renato Sanchez.
01:35:04Bonne réponse.
01:35:06Bonne réponse de Jean-Denis.
01:35:08Vous l'avez perdu.
01:35:10Renato Sanchez.
01:35:12Un seul vainqueur.
01:35:14Olivier Alépuisette.
01:35:16Vous avez gagné votre premier quiz.
01:35:18Une déclaration peut-être ?
01:35:20Mais il n'a pas gagné, c'est moi.
01:35:22C'est moi.
01:35:24Olivier, vous venez de perdre le quiz.
01:35:26Ma réaction, comme d'habitude.
01:35:28Merci beaucoup.
01:35:30Vous concluez avec la voix de Valérie Giscard d'Estaing.
01:35:32Et on rend l'antenne là-dessus.
01:35:34Regardez, c'est un...
01:35:36Je suis un vainqueur, je suis un vainqueur.
01:35:38Au revoir.
01:35:40Au revoir.
01:35:42Au revoir.
01:35:46...