Retrouvez le replay de l'Équipe du Soir du 02/10/2024.
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00:00:00Générique
00:00:15Lille-Réal, quel sera le score final ?
00:00:18Vincent Dubuc.
00:00:19Un partout.
00:00:21Gregory Schneider.
00:00:22Un, deux.
00:00:23Aïe.
00:00:25Stéphane Guy.
00:00:25Au dehors ?
00:00:27Merci Stéphane Guy.
00:00:28Dominique Séverac.
00:00:28Oui bonsoir.
00:00:29Bonsoir.
00:00:29De partout.
00:00:31Et enfin, Johannes Micoud.
00:00:32Zéro.
00:00:33Ah ça reste.
00:00:34Rires.
00:00:36Le beau de la fin, il a toujours raison, c'est Johannes Micoud.
00:00:38Mais on va filer direction Virginie Saint-Cylès.
00:00:41On est avant minuit pour montrer les images de cette victoire lilloise contre le Réal.
00:00:44C'est fantastique.
00:00:45Bonsoir mémé, bonsoir tout le monde.
00:00:46L'entame de match était parfaite.
00:00:48Les Lillois n'ont pas subi.
00:00:49Ils obtiennent un pénalty avant la pause sur un coup franc de Zegrova
00:00:52contré par la main de Kamavinga.
00:00:54C'est flagrant, décollé du corps.
00:00:56Jonathan David s'en charge et ne tremble pas.
00:00:58Il prend Lounine à contre-pied et débloque son compteur en C1 cette saison.
00:01:0158ème, Ancelotti fait rentrer Mbappé sous les sifflets de Pierre Moroy.
00:01:05Lucas Chevalier jusqu'au bout a tout fait pour garder ses cages vierges
00:01:08à l'image de cette parade sublime en fin de match
00:01:10après un premier sauvetage de Santos.
00:01:12Puis une autre juste après.
00:01:14Victoire plus que méritée pour les hommes de Bruno Genesio ce soir.
00:01:171-0.
00:01:19Voilà.
00:01:20On félicite Johannes Micoud.
00:01:21Encore du flair.
00:01:22Toujours, ça reste.
00:01:23On va dire ça reste à la pause.
00:01:25Déjà hier.
00:01:26Oui déjà hier.
00:01:28Il y aura certainement un quiz.
00:01:29Si on n'est pas trop bavard ce soir, vous choisissez quoi ?
00:01:31De vous sauver ou d'éliminer ?
00:01:32D'éliminer.
00:01:33Éliminer ?
00:01:33Quatre journalistes autour de moi.
00:01:35Je vais bien éliminer.
00:01:38Précision de trois journalistes puisqu'il y a Grégory Schtetter.
00:01:41Ah oui, pardon.
00:01:43Peut-on parler de victoire héroïque ?
00:01:45Faites une paix.
00:01:47Peut-on parler...
00:01:48Quel titre ?
00:01:50Gratuitement.
00:01:52Vous ne connaissez pas ce mot, gratuite.
00:01:53Peut-on parler de victoire héroïque ?
00:01:55Chevalier est-il le MVP du match ?
00:01:57Notez l'entrée de Mbappé.
00:02:00On aura l'occasion de parler.
00:02:01Puis, on ira parler de l'oeuvre de Genesio qui oeuvre
00:02:04une nouvelle fois face à un grand d'Europe et un grand coach.
00:02:06Il avait battu Pep Guardiola et City.
00:02:08Il a la peau du réel champion d'Europe en titre.
00:02:11El Ancelotti.
00:02:12Voyez ici le QR code.
00:02:13Si vous voulez nous rejoindre, participer à nos débats
00:02:16le smartphone, vous l'avez entendu.
00:02:17Paf, on clique, on arrive dans l'univers.
00:02:19Virginie va évidemment relayer toutes les questions,
00:02:22les coups de gueule, les animations
00:02:23ou peut-être certaines démonstrations
00:02:25qui vont surprise de la part de nos chroniqueurs.
00:02:27Alors, peut-on ce soir parler de victoire héroïque du LOSC ?
00:02:301-0 but Jonathan David.
00:02:32Habillage à la LOSC, s'il vous plaît.
00:02:33Merci.
00:02:35Vincent, oui ou non ?
00:02:37Ah oui.
00:02:38Ah oui.
00:02:38Grégory ?
00:02:39Oui.
00:02:40Oui.
00:02:41Monsieur Guy ?
00:02:42Oui.
00:02:43Oui.
00:02:43Monsieur Sévrac ?
00:02:44Bonsoir.
00:02:44Bonsoir.
00:02:45Oui, oui, oui.
00:02:46Oui.
00:02:46Monsieur Bicou ?
00:02:47Ah oui.
00:02:49Oui.
00:02:49C'est difficile de dire non à ces questions.
00:02:50C'est difficile de dire non, mais voilà.
00:02:53Ça peut être aussi le journal des bonnes nouvelles,
00:02:55l'équipe du soir.
00:02:56Il y a tous les ingrédients d'un match.
00:02:59Est-ce que c'est un chef-d'œuvre, Olivier ?
00:03:00Comment ?
00:03:01On ne va pas encore s'engueuler sur le chef-d'œuvre.
00:03:03Pourquoi, si on peut ?
00:03:05Tu as l'impression que chaque mec a donné 110%
00:03:07de ce qu'il avait sous le capot tout le match.
00:03:09C'est-à-dire qu'il y a quand même eu un investissement,
00:03:10il y a quand même eu une concentration,
00:03:13il y a quand même eu une qualité athlétique.
00:03:14Ils ont couru presque dix bandes de plus que les adversaires.
00:03:17Donc, ils ont mis tous les curseurs au-delà
00:03:20de ce qui pourrait être bien compris même à ce niveau.
00:03:24Donc, quand chaque mec est à 110%,
00:03:27tu ne peux que dire qu'il s'est passé quelque chose.
00:03:29Je trouve qu'ils n'ont pas fait que ça.
00:03:30Ils étaient dans l'engagement, je suis d'accord, à 200%.
00:03:33Mais après, il y a eu aussi de la maîtrise technique,
00:03:35de la possibilité de jouer, de faire mal à Auréal.
00:03:40Et après, oui, sur la faille, ils ont bien souffert.
00:03:43Mais là, je te rejoins.
00:03:44Ça se manifeste toujours dans leur sortie de balle,
00:03:46qui ont été très calmes, très tranquilles, très sereines.
00:03:49C'est l'équipe qui n'a jamais été vraiment en panique.
00:03:51On en parlera après, mais le petit Boadique,
00:03:53même s'il a failli, avec cette perte de balle,
00:03:56gâcher son match.
00:03:57Mais il a 17 ans, il a la possibilité,
00:03:59tu joues face au Real Madrid, avec le poids que ça peut avoir,
00:04:01la capacité de pouvoir ressortir et jouer tranquillement.
00:04:04Le jour de ses 17 ans, c'est son anniversaire aujourd'hui.
00:04:07C'est un beau cadeau.
00:04:09Mais je trouve que l'ensemble de l'équipe a fait plus que juste se battre.
00:04:13Ils l'ont fait sur la fin, mais il y a eu autre chose.
00:04:15Il y avait une grosse interrogation en début de match
00:04:18parce que j'ai lu les papiers et c'était papier alerte,
00:04:20le casse-tête du Méditerranée.
00:04:22Genesio a dû se creuser le cervelet.
00:04:25C'est Angèle Gomez qui était suspendue.
00:04:27Il avait été exclu lors du premier match à Lisbonne.
00:04:30Autre absent, Ralsson, fracture du pied.
00:04:32Mouko en torse de la cheville.
00:04:33Nabil Bentaleb, problème cardiaque.
00:04:35Et Tannenbapé, rupture du quadriceps.
00:04:37Et André Gomez, il est arrivé, lui, trop tard, transféré trop tard.
00:04:39Donc, il n'est pas qualifié, il n'est pas dans la liste de l'AC1.
00:04:41Donc, Genesio compose un milieu.
00:04:44Benjamin André, le vieux, le grognard et le jeune.
00:04:47Donc Bouhadi, donc Ayoub de son prénom, 17 ans aujourd'hui.
00:04:51Sur le milieu de terrain, vous les avez trouvés comment ?
00:04:56Parce qu'il y avait quand même du client en face.
00:04:59Bien, mature.
00:05:00Je les ai trouvés jamais en panique, mais à l'image du reste de l'équipe.
00:05:04En plus, il avait annoncé la titulation de Bouhadi.
00:05:08Il avait dit qu'il jouerait, ce qui est rare quand même d'annoncer en foot.
00:05:12Il n'avait pas le choix, mais c'est assez rare.
00:05:14Donc, le petit, il a pu éventuellement gamberger,
00:05:16savoir qu'il allait jouer 24 heures avant, mal dormir, tout ça.
00:05:20Moi, je les ai trouvés d'une très grande maturité.
00:05:23J'ai eu l'impression que parfois, le Real était en rouge.
00:05:26C'est-à-dire que l'équipe qui était calme,
00:05:28qui ressortait le ballon tranquillement, qui ne paniquait jamais,
00:05:31qui commettait très peu de fautes, qui aurait pu...
00:05:33À la fin, ça part un peu en cacahuètes,
00:05:34mais sinon, l'ensemble du match,
00:05:37je n'ai pas vu les erreurs habituelles d'un adversaire du Real.
00:05:40Mais surtout, je trouve qu'ils ont tout fait en bloc.
00:05:42De toute façon, les conditions nécessaires d'un exploit, elles sont réunies.
00:05:46Le Real, c'est la meilleure équipe du monde.
00:05:48Elle a gagné 6, dédiée à la Ligue des champions,
00:05:50était invaincue depuis le mois de janvier.
00:05:51Voilà, tout est réuni.
00:05:54Eux, effectivement, il y a une équipe jeune,
00:05:56mais je trouve qu'ils ont tout fait en bloc.
00:05:57C'est-à-dire qu'ils ont attaqué à plusieurs, ils ont défendu tout le monde.
00:06:00Même en fin de match, 0 à la 88e,
00:06:02à un moment, ils se retrouvent à 7 dans les 30 mètres du Real.
00:06:05C'est-à-dire que c'est une culture un peu différente.
00:06:07– Ils défendaient en avançant. Ils n'ont pas subi.
00:06:10– C'est ce que j'aime dans le foot de Bruno Genesio, globalement.
00:06:13Parfois, il a du mal à trouver l'équilibre sur le long terme,
00:06:16mais sur des coups comme ça, il fait ça très très bien.
00:06:19Et vous parliez du milieu tout à l'heure.
00:06:21Mais dans la très bonne interview qu'il a donnée Hervé Penaud,
00:06:23ce matin dans l'équipe, il raconte que le milieu de terrain à City,
00:06:26quand il gagne à City, c'était Diop et Tanguy Ndombele, les deux défensifs.
00:06:36Diop, il a dû jouer moins de 10 matchs dans toute son histoire à l'OL.
00:06:39Donc, ce n'était pas non plus gagné.
00:06:40– Il y a aussi un truc qui m'a… C'est-à-dire que le Real a pourri le match.
00:06:43Zégrovoise prend une savate tout de suite de Kamavinga dès qu'il revient des vestiaires.
00:06:46À la fin, ils ont essayé de chauffer.
00:06:48– Le méchant Real, en plus.
00:06:49– Non, mais c'est tout l'histoire.
00:06:51– L'expérience sert à ça.
00:06:52– Non, mais je ne traduis pas ça.
00:06:53Mais il y a aussi, tu deviens un peu méchant, un peu roublard, un peu…
00:06:56– Il y a un peu de Liguerre dans la surface.
00:06:58Et même là-dessus, tu ne les as jamais sentis sortir du truc.
00:07:02Ils sont restés calmes, ils sont restés…
00:07:04C'est là, par rapport à ce qu'a dit Dominique,
00:07:06que tu as quand même senti une espèce de direction dont ils ne sont jamais démis.
00:07:10– Après, ils ont quand même eu un peu chaud aux fesses pour finir, quand même.
00:07:12– Très bien.
00:07:13– Sur les dix dernières minutes, ça…
00:07:15– Oui, mais on a attendu longtemps avant…
00:07:17On a attendu longtemps.
00:07:18– Après, petite parenthèse sur la note,
00:07:19depuis le début de saison, le Real n'est pas génial.
00:07:21Pour en regarder tous les matchs, ce n'est quand même pas le jeu.
00:07:25Ce qui est normal.
00:07:26– Ils ne sont pas génials, mais regardez, 36,
00:07:28le Real restait sur 36 matchs consécutifs sans connaître la défaite.
00:07:31Il faut remonter à janvier, le 18 janvier.
00:07:33– Je parle depuis le début de saison.
00:07:34– Mais vous, vous parlez du contenu.
00:07:35– On a parlé de derby dimanche contre la Tético.
00:07:38Ce n'est pas très impressionnant, le Real Madrid.
00:07:40Contre Stuttgart, par exemple, le premier match à domicile en Ligue des champions,
00:07:43ça finit à 3-1, je crois.
00:07:45Mais Stuttgart a largement dominé et Courtois a fait des parades incroyables.
00:07:50Même Stuttgart, qui vient de perdre hier son deuxième match de Ligue des champions,
00:07:53qui est déjà à deux défaites,
00:07:54même Stuttgart avait réussi à faire trembler le Real.
00:07:56Après, c'était le Real, donc à la fin, ils ont gagné tranquillement.
00:07:59– Ils n'ont pas fait le nul hier ?
00:08:00– Hein ?
00:08:01– Ils n'ont pas fait le nul à Stuttgart ?
00:08:02– Je crois qu'ils n'ont pas perdu.
00:08:03– Non, nul, nul hier.
00:08:04– Non, je crois qu'importe.
00:08:05– Nul contre Prague.
00:08:06– Nul contre Prague à domicile, pardon.
00:08:08Mais donc, ça leur fait un point.
00:08:10Mais voilà, ils ont quand même tremblé, mais c'est juste une parenthèse,
00:08:13ça reste un espoir quand même.
00:08:14– On va aller voir au stade Pierre-Montroy, notre ennemi spécial, Timothée Mément.
00:08:18Timothée, on était en train de parler de victoire héroïque
00:08:21avec tous les ingrédients d'un grand match de Coupe d'Europe, on va dire, à Lille.
00:08:25Je dis petit pousset, je mets les guillemets,
00:08:27par rapport à l'importance et à l'histoire du Real dans le foot.
00:08:31Moi, vu de la télé, j'ai eu quand même l'impression, même côté tribune là,
00:08:35qu'il y avait une ambiance extraordinaire, non ?
00:08:41– Oui, il y avait une ambiance absolument dingue aujourd'hui au stade Pierre-Montroy,
00:08:45vous l'avez dit, un exploit héroïque.
00:08:47Et puis, dans la façon dont ça s'est construit, dans l'écriture de ce match,
00:08:51ça a été homérique parce que, très clairement, il y a eu un petit creux
00:08:54au niveau de l'ambiance au milieu de la deuxième période,
00:08:57où on a vu le stade qui commençait à se demander comment allait tourner cette rencontre.
00:09:01Et puis, l'ouverture du score en deuxième période,
00:09:03début de deuxième période, pareil, un tout petit peu moins d'ambiance
00:09:06parce que, vous savez comment ça fait quand il y a un zéro pour l'équipe qui reçoit,
00:09:10le stade est un petit peu dans l'attente, commence à regarder sa montre,
00:09:13à se demander ce qui se passe et puis d'un coup,
00:09:14clairement, le stade a compris que ça allait le faire.
00:09:16Et je pense que le stade l'a compris à peu près au moment
00:09:19où le Real a pris ses trois cartons jaunes qui ont été synonymes d'agacement,
00:09:22c'est Bellingham, Rudiger et Modric qui, en trois minutes, ont pris trois cartons jaunes.
00:09:26Et on a senti que l'agacement, que l'angoisse avaient changé de camp
00:09:30et que la confiance était clairement du côté de Lille
00:09:32qui a ensuite très bien fait tourner, qui a bien géré sa fin de match.
00:09:35Oui, il y a eu quelques occasions intéressantes,
00:09:38mais clairement, il y a eu une belle gestion.
00:09:39Et alors, la communion à la fin, elle était exceptionnelle.
00:09:42Messieurs, on a vu Lucas Chevalier danser sur la musique avec Benjamin André.
00:09:48On a vu tout le cop de la DVE torse nu.
00:09:51Bref, c'était une délivrance absolue et un exploit retentissant,
00:09:55forcément historique dans l'histoire du LOSC et probablement dans celle du football français.
00:09:59Dans quelques minutes, Karl-Heinz Schelletti sera derrière vous.
00:10:02Et puis, également, il y aura à Pep'Génésio, comme Lille a gagné,
00:10:04il n'y aura pas dans les coursives du stade Pierre Moroy ou Olivier Létang
00:10:08en passant pour crier parfois sa colère, comme ça arrive parfois.
00:10:12Je crois qu'il va parler ce soir. Je mets un petit billet là-dessus.
00:10:14C'est vrai ?
00:10:15Ah oui, je sens une petite sortie d'Olivier Létang.
00:10:17En général, il est là pour recadrer.
00:10:19Oui, oui, non, non, mais même Olivier Létang.
00:10:20C'est vrai que je serai lié avec toi.
00:10:20Et puis, il aurait bien raison, parce que ça travaille bien à Lille.
00:10:24Mais Timothée nous dit un truc, je parle sous le contrôle de notre prêtre à tous, Vincent,
00:10:28mais c'est vrai qu'un club français qui bat le Real Madrid,
00:10:30c'est vrai que ce n'est pas banal.
00:10:31Ce n'est pas un truc qu'on fait.
00:10:34On a eu Paris-Saint-Germain, je m'en souviens.
00:10:37Lyon l'a beaucoup fait.
00:10:39Lyon l'a fait trois fois.
00:10:401-0, Paris-Mulden-Bapin.
00:10:42C'est vrai. Donc, en fait, c'est très banal et c'est une formule.
00:10:45Et Monaco, on se souvient.
00:10:47Ils sont plus faciles à battre à l'automne qu'au printemps.
00:10:49Monaco, c'était au printemps, c'était en quart de finale.
00:10:51Non, mais dis, ça nous renvoie sur l'histoire de Lille et de la victoire face à Manchester United.
00:10:54C'était en 2005.
00:10:55J'ai regardé tout à l'heure le United de Ferguson, de Woonie, de Ronaldo à l'époque.
00:10:59Donc, dans la mémoire des supporters lillois,
00:11:02il y aura désormais ce match-là adossé au Lille-Manchester United.
00:11:06Je crois qu'on est en train de préparer sur les grandes victoires de Lille
00:11:09face à des très, très grands clubs européens.
00:11:11Dans quelques minutes, je pense que l'assistant Paul Zeric,
00:11:14qui est très en retard, va m'amener de trois petits trucs parce qu'il y aura des photos.
00:11:17Vous avez fait référence à Manchester, mais il n'y a pas que ça également.
00:11:19Il y a d'autres trucs, mais de mémoire comme ça, j'ai peur de dire une bêtise.
00:11:22Donc, Polo, tu descends et tu m'apportes les trucs.
00:11:24Merci, mon Polo.
00:11:25Au-delà de ça, c'est une équipe qui, il y a deux saisons,
00:11:27était en huitième de finale de Ligue des Champions, quand même.
00:11:29Enfin, je veux dire, ils sont allés en huitième de finale et se sont fait sortir par Chelsea.
00:11:33Avec Jocelyne Gaubert.
00:11:33Donc, là, vous allez me dire, c'est logique ce soir-là.
00:11:37Ce qu'on a vu, là, franchement, vous étiez les morts du guidon,
00:11:40vous avez mis la pipe, le handicapé.
00:11:41Ce n'est pas Brest. Je vous le fais en...
00:11:43Voilà, ce n'est pas Brest.
00:11:45On a vu une équipe assez mûre.
00:11:47Moi, c'est ça qui m'a frappé ce soir.
00:11:49C'est qu'on n'a pas beaucoup tremblé dans la gestion du match.
00:11:52Ce n'est pas un exploit à l'arrache.
00:11:54C'est un match maîtrisé par les...
00:11:56Qu'est-ce que...
00:11:57Il y a eu des montées.
00:11:58Les dix dernières minutes.
00:11:59Oui, d'accord.
00:12:00Il y a eu un match de foot, mais je veux dire, globalement...
00:12:03Et qui ne s'est pas laissé submerger par la fête.
00:12:05C'est-à-dire qu'il y avait à côté un peu Kermess,
00:12:08un peu le Real, Vinicius, Desbarques, Alil, Mbappé, tout ça.
00:12:12Et ça pouvait faire passer le foot en deuxième rideau.
00:12:16Et non, il y a eu un match de foot.
00:12:18Et tous les codes du haut niveau, ils les ont eus.
00:12:20Les copains, vous êtes bien lancés.
00:12:21Ok, très bien.
00:12:22Il y a quinze jours, moi, l'entrée en lice de Lille face au Sporting à Lisbonne.
00:12:27Franchement, c'est quoi le vrai visage de ce match ?
00:12:32Lisbonne, c'est un match très difficile.
00:12:33Moi, très franchement, ça fait 20 ou 30 ans que je vois chaque fois les clubs français
00:12:37aller au Portugal en se disant, c'est Braga, c'est Porto, ça va peut-être passer.
00:12:41Et ils se font démolir.
00:12:42Donc, il ne faut pas, comment dire, banaliser ces matchs
00:12:45ou dire que c'est des matchs faciles.
00:12:46Je ne vous ai pas rendu ça comme un match facile.
00:12:50Tu ne vois pas la même équipe à Lisbonne que ce soir.
00:12:53Tu ne vois pas le même esprit, tu ne vois pas le même engagement, tu ne vois pas la
00:12:56même solidarité.
00:12:57Je trouvais qu'ils avaient presque lâché le match, ils étaient en dessous de tout.
00:13:01Ils n'ont rien résigné.
00:13:02Justement, est-ce que le vrai niveau de Lille, c'est de ne pas être capable de faire ce
00:13:05genre de match ?
00:13:06Aller sur huit fois, quatre fois, mais pas sept fois.
00:13:09Voilà.
00:13:10Ce qui est quand même l'idée de Lisbonne.
00:13:11C'est un peu ça, le niveau.
00:13:13Ce soir, vous avez trouvé qu'ils ont un peu surjoué ?
00:13:16Non, pas surjoué, mais ils n'ont pas joué comme ça au sporting.
00:13:21On est tous d'accord.
00:13:22Il n'y a pas la même intensité, il n'y a pas la même concentration.
00:13:24Il y a une progression quand même, je trouve.
00:13:27Oui, mais là, ils ont fait un match athlétique extraordinaire.
00:13:31Oui, mais d'abord, ils ont beaucoup couru, effectivement, mais ensuite aussi, il ne faut
00:13:34pas oublier.
00:13:35D'abord, le levier motivationnel qui est la présence du Real et l'autre levier, c'est
00:13:39quand même d'avoir été ridicule au sporting.
00:13:41Donc, en fait, tout concours est à ce qu'on ait ce type de réaction et d'envie, etc.
00:13:47Oui, mais tu peux avoir l'inverse.
00:13:48Tu peux être aussi submergé par le fait de recevoir le Real, d'avoir raté ton premier
00:13:51match, de passer un peu à travers et de prendre une raclée ce soir aussi.
00:13:57Oui, mais c'est assez français de faire un coup à l'endroit, un coup à l'envers,
00:13:59un coup à l'envers.
00:14:00Je me demande si la formule, la nouvelle formule, n'encourage pas ce genre de match.
00:14:07Parce que c'est un one-shot, c'est une fois, le Real, tu sais que tu ne seras pas en match
00:14:10aller-retour.
00:14:11C'est une fois.
00:14:12Je ne sais pas, ça réveille pour moi un esprit coupe, plus prononcé qu'avec six
00:14:18matchs aller-retour, chez toi, chez eux, chez toi, chez eux, c'est les mêmes.
00:14:21La prochaine fois, ça sera autre chose.
00:14:22Et là, on voit que ce soir, les résultats n'ont rien à voir avec les résultats de
00:14:26la première journée.
00:14:27Monaco, par exemple, dont on va parler, ça n'a rien à voir avec celui qui a battu…
00:14:30Brest, ça a voir.
00:14:31Oui, Brest, ça a voir, mais toujours dans l'esprit coupe.
00:14:34Tu vois, ça entretient cet esprit coupe.
00:14:36On va voir comment Brest va… Pour l'instant, on découvre une nouvelle formule.
00:14:41Je trouve qu'elle peut encourager un esprit plus coupe.
00:14:44Souvent, les matchs de Coupe d'Europe, je trouve qu'ils ont perdu parfois un peu
00:14:50de leur charme.
00:14:51Là, ce qu'on redécouvre avec la visite du Real à Lille ou alors l'épopée, on
00:14:55va dire, naissante de Brest, ils sanctuarisent un peu cette Coupe d'Europe.
00:14:58J'avais l'impression qu'avant, lorsque les clubs français étaient parfois invités
00:15:05en Ligue des champions, il y avait comme une timidité, il y avait comme… On comparait
00:15:11les budgets.
00:15:12Donc, on se dit, finalement, on est là.
00:15:13On dirait qu'on est grand, mais… C'est parce qu'en fait, tu avais moins
00:15:15d'ouverture.
00:15:16C'est-à-dire qu'honnêtement, les deux matchs que gagne Brest, c'est deux des trois
00:15:20matchs qu'ils peuvent gagner.
00:15:21Que sur le papier, on se dit, allez, si ça tourne bien, c'est jouable.
00:15:25Si Lille avait été avec le Real, dans le chapeau 4… Non, je crois que c'était
00:15:32un chapeau 3.
00:15:33Mais avec le Real, ils ont qui bientôt ? Ils ont Liverpool.
00:15:39S'ils avaient été avec le Real, avec Liverpool et avec Sturm Graz, par exemple, ils savent
00:15:48bien qu'ils n'auraient pas battu deux fois le Liverpool et pas deux fois le Real.
00:15:51Alors qu'une fois, comme ça, à la maison, c'est possible.
00:15:53Tu as fait rentrer plus d'équipes, sans faire injure à Sturm Graz.
00:15:574 de plus seulement.
00:15:58Oui, mais sans faire injure à Sturm Graz, il n'y a écrit nulle part que Brest doit
00:16:03échouer contre une équipe comme ça.
00:16:04C'est à peu près… Non, mais ils ne jouent pas la Ligue des champions, ils ne jouent
00:16:08pas Sturm Graz.
00:16:09Donc, très franchement, ça donne une petite possibilité.
00:16:12Vous avez vu jouer la deuxième équipe autrichienne ? C'était pas mal, c'était lourd.
00:16:17Oui, mais ce qu'il faut savoir, c'est que Brest n'a battu que des Autrichiens.
00:16:19C'est fantastique ce qu'ils ont fait.
00:16:22Le premier tour de la Ligue des champions, c'est la compétition.
00:16:27Je ne dis pas ça, mais ce n'est pas le top 5.
00:16:29Ce n'est pas le top 5.
00:16:30Avant, dans un groupe à 4, tu ne tirais pas Sturm Graz et ça ne l'essayait pas de
00:16:33réduire Brest.
00:16:34Ah, mais sûrement pas.
00:16:35Il n'y a pas de question.
00:16:36Non, non, il n'y a pas de question.
00:16:37Sturm Graz et Brest sont au fond de la classe et viennent de taper deux équipes qui sont
00:16:41tous les ans en Coupe d'Europe depuis 20 ans.
00:16:43Je suis d'accord avec toi, c'est fantastique.
00:16:45Sturm Graz et la Ligue des champions, on l'a vu à la télé.
00:16:48Tu nous parles de Zagreb, pardonne-moi, c'est quand même autre chose ce qui se passe à
00:16:52Brest.
00:16:53Il ne va pas défendre les puissances de l'argent, il ne va pas défendre l'oligarchie.
00:16:55Nous, ça ne sera pas notre créneau.
00:16:57Non, non.
00:16:58Non, non.
00:16:59Non, mais pour le football du peuple.
00:17:00Exactement.
00:17:01Mes amis, ok, sur cette nouvelle formule, ça a peut-être réveillé cette première
00:17:04phase qui manquait, on va dire, parfois un petit peu de surprise.
00:17:07Quelques actions comme ça, ça et là, on est à la 79e minute, Lille attaque et Jonathan
00:17:14David qui part, qui démarre, qui perce, on va dire, le milieu de terrain.
00:17:18On a Zegrova.
00:17:19Sombrero sur Belgame.
00:17:20Et en fait, il ne lui passe pas.
00:17:23Le petit ballon en cloche qui ne le fait pas.
00:17:26Il aurait dû le faire, il n'aurait pas dû le faire puisqu'après Zegrova se retrouve
00:17:28en position de hors-jeu et David ne peut plus lui passer.
00:17:31Et l'action est morte.
00:17:32Vous l'avez en tête, celle-là ou pas du tout ?
00:17:33Il y a un double truc.
00:17:34Il y a celle-là et après David s'appuie, c'est celle où il s'appuie sur un joueur
00:17:37et qui ne lui remet pas non plus.
00:17:38Moi, je pense qu'il peut lui remettre aussi.
00:17:40Mais sur la première intention, c'est une action.
00:17:42Il y en a eu d'autres aussi.
00:17:43Attaque rapide.
00:17:44Ce soir, Olivier, je pense que si Lille, notamment sur le côté gauche avec Michel Boulanger
00:17:50qui est quand même offensivement un joueur très limité, s'il y avait eu un joueur
00:17:53un peu plus…
00:17:54Michel Baker.
00:17:55Michel Baker.
00:17:56Michel Boulanger.
00:17:57Oui, mais alors là, vous avez la traduction.
00:18:00Franchement, ça manquait cruellement aux Lillois.
00:18:04Ils n'avaient qu'un côté d'attaque et qu'une possibilité d'offensive.
00:18:07Est-ce que tu n'as pas gagné en course et en intensité athlétique ce que tu as perdu ?
00:18:12Par exemple, doubler le…
00:18:14Je trouve ça formidable de faire des matchs comme ça avec des joueurs de ce niveau-là.
00:18:18Ils ont été dans autre chose.
00:18:20Ces joueurs-là ont été dans autre chose.
00:18:22Je ne suis pas sûr que Cabella ait fait un match…
00:18:24Mais il a couru tout ce qu'il a pu.
00:18:26Ils ont donné ce qu'ils ont eu à donner.
00:18:27Alors effectivement, oui, tu as raison.
00:18:28Des fois, tu as envie de t'arracher.
00:18:30Mais ils ont donné tout ce qu'ils avaient dans le magasin.
00:18:33Ah, Timothée aimerait intervenir peut-être pour nous parler du match de Michel Baker.
00:18:38Michel Boulanger.
00:18:40Le sosie de Bergkamp mais le pied de Gilles Sunu peut-être ?
00:18:42Oui, du sien et de celui des autres.
00:18:46Je suis tout à fait d'accord avec ce que dit Stéphane sur le fait que Michel Baker ait clairement des limites.
00:18:52Sauf qu'en fait, Michel Baker était à 110% de ce qu'il savait faire.
00:18:56Et tous les joueurs de Lille ont été à 110%.
00:18:58Il y a eu un degré de concentration énorme.
00:19:00Le petit Boadie a fait un match exceptionnel.
00:19:02Il fait une petite erreur à un moment en l'a jouant un petit peu comme au 5.
00:19:06En oubliant qu'il y a un joueur qui peut arriver derrière lui.
00:19:08Santos a été exceptionnel.
00:19:10Gudmundsson, exceptionnel.
00:19:12La défense centrale a été dans un registre.
00:19:14En fait, il y a eu un niveau de concentration, d'implication.
00:19:18Alors oui, Michel Baker a ses limites.
00:19:20Oui, il y a des joueurs de Lille qui ont des limites, n'en pas douter.
00:19:22Sauf que quand tous ces joueurs-là sont à 110% et qu'en face il y a une équipe qui, elle, fait peut-être les efforts à 90%,
00:19:28ça ouvre la porte au miracle.
00:19:30Et c'est ce qu'ils ont réussi à faire.
00:19:32Et c'est là où il faut leur tirer le chapeau.
00:19:35Tous étaient au diapason et tous à 100% de leur potentiel.
00:19:40Et ça s'est vu, ça s'est senti et le public l'a senti.
00:19:42Une question peut-être ?
00:19:44Non, non, c'était pour eux.
00:19:46Merci, Grégory.
00:19:48Timothée, tout à l'heure, il y avait un petit pari fait par Stéphane Guy et Dominique Sévrac.
00:19:52Ils pensent qu'Olivier Letten va vouloir faire une petite déclaration.
00:19:55Vous nous surveillez ça de près si Olivier veut nous parler.
00:19:58Pardonnez-moi, Grégory, à vous et bonne mission.
00:20:00Il y a quelque chose, par exemple, que j'ai trouvé admirable, c'est sur les coups de pierreté.
00:20:04Parce que j'étais sûr à la fin qu'ils tomberaient là-dessus.
00:20:06Parce que le Réal envoie de la taille.
00:20:08Et là, c'est de la détermination, c'est de l'agressivité.
00:20:10Et de la provocation.
00:20:12C'est une équipe qui, en plus, était fatiguée parce qu'ils n'ont pas fait tant d'emplacements qu'ils pouvaient faire.
00:20:18J'étais sûr que là, ils tomberaient tellement il y a de masse et d'intensité athlétique en face.
00:20:21Et finalement, il y a eu deux arrêts de Chevalier.
00:20:25Mais franchement, si vous regardez les coups de pierreté, ils ont plutôt dominé ces séquences.
00:20:30Et là, ça va au son pesant d'agressivité, de concentration, d'envie et de constance.
00:20:36Je pense vraiment que le parcours européen de l'an passé, avec des matchs, quand tu joues à Stade Villa en Coupe d'Europe,
00:20:42aller-retour, etc.
00:20:44Ces matchs-là ont fait grandir ces joueurs-là.
00:20:47C'est des matchs différents.
00:20:49C'est effectivement des matchs différents.
00:20:50Mais même Ténère Batché cet été aussi.
00:20:52Oui, bien sûr.
00:20:54Même, on parlait 8e de finale, il y a encore quelques survivants du 8e de finale contre Chelsea.
00:20:58Après un petit passage à vide, il y a eu 5 matchs où ils n'ont pas gagné en Ligue 1.
00:21:05Ils sont 5e en Ligue 1 quand même.
00:21:08Ce qui est moins bien que Brest 2e en Ligue des Champions.
00:21:11Parce qu'on ne l'a encore pas dit.
00:21:12Mais Brest est 2e de classement après deux tournées en Ligue des Champions.
00:21:15Et le moins bon club français en Ligue des Champions ce soir, c'est qui ?
00:21:17C'est le PSG qui est 18e ex aequo.
00:21:19On ne sous-entend rien.
00:21:21On aura un petit débat d'ailleurs sur Mbappé.
00:21:23Notez l'entrée d'Mbappé.
00:21:24Vous allez sur l'équipe Connect.
00:21:26Je vous rappelle le petit QR code.
00:21:28Et puis vous nous parlez, vous nous donnez vos réflexions.
00:21:30Virginie, vous avez le buteur du match, le héros du match.
00:21:33Il est marqué sur pénalty, Jonathan David.
00:21:35Alors, quelle est son analyse ?
00:21:37Il dit un petit peu que tout le monde s'est surpassé.
00:21:39Le coach a beaucoup parlé de croire qu'on pouvait faire un exploit ce soir.
00:21:42Et on y a tous cru.
00:21:43On a respecté le plan de jeu et on a eu de la réussite.
00:21:46C'est une soirée inoubliable qui va rester très longtemps dans les mémoires.
00:21:49Autre petit fait de jeu que j'avais noté sur un ralenti à l'heure de jeu, 60e minute.
00:21:55Sur la ralentie, j'ai vu l'horrible semelle du très méchant Edoardo Kamavingas
00:21:59sur une molette de Benjamin André.
00:22:00Est-ce qu'il le fait exprès ?
00:22:02Est-ce que c'est de la roue au milieu de terrain ?
00:22:03Ou est-ce que c'est une maladresse ?
00:22:05Je ne sais pas.
00:22:06Johan peut peut-être nous éclairer.
00:22:07Mais le pied reste un peu longtemps.
00:22:09Je ne sais pas.
00:22:10Vincent ne veut pas y aller.
00:22:11Mais s'il voulait y aller, Vincent, je ne sais pas.
00:22:14Il retombe dessus.
00:22:17Après, il glisse avec le genou.
00:22:18Mais je ne pense pas que ce soit une faute volontaire.
00:22:21Vous avez un doute ?
00:22:23J'ai un doute.
00:22:24J'ai un doute parce qu'après, j'ai un doute.
00:22:26Benjamin André, après, la caméra se pose sur lui.
00:22:29Alors, il est très énervé.
00:22:30Est-ce qu'il est très énervé contre Kamavingas ou contre Mauricio Mariani ?
00:22:35Je me dis, tiens, est-ce que là, on est dans le milieu de terrain ?
00:22:40On est un peu dans la soute ?
00:22:41Je ne crois pas que ce soit une volontaire.
00:22:43Moi, je ne le vois pas comme ça.
00:22:45Si ça avait été Carvaral, il y aurait eu moins de...
00:22:47Il y aurait eu plus de doutes.
00:22:49Ça, c'est sûr.
00:22:50Mais là, je ne le trouve pas.
00:22:52C'est lui qui met la savate sur Zegroval à 47e en revenant.
00:22:55Non, mais ne croyez pas.
00:22:57Vous ne faites pas une fausse idée de Kamavingas.
00:22:59C'est aussi ce joueur-là.
00:23:00C'est un joueur de très haut niveau.
00:23:01Et c'est parfois un joueur qui peut partir en mission.
00:23:03Je veux dire que ce soit volontaire.
00:23:05Moi, je trouve qu'il a un vrai engagement.
00:23:07Il peut rentrer fort de temps en temps.
00:23:09Mais là-dessus, je n'ai pas l'impression que ce soit une volonté d'aller écraser le genou
00:23:13et de rester dessus.
00:23:14Enfin, c'est mon ressenti.
00:23:15La différence ce soir de Lille par rapport à Paris, c'est une vraie stratégie de jeu.
00:23:20Bravo à Bruno Genesio.
00:23:21Ah ! Ça, c'est vraiment un tel qui traverse l'équipe du soir.
00:23:25Le coach étranger et le coach français.
00:23:29Non, mais ça, on les a opposés.
00:23:30Il va falloir parler de Genesio.
00:23:32Dites-nous ce soir, finalement, ce qu'on doit saluer dans l'organisation de Bruno Genesio.
00:23:38Moi, j'ai lu son interview.
00:23:40D'ailleurs, je ne sais pas où c'était.
00:23:42C'était dans le journal.
00:23:43Oui, c'est Hervé Peneau qui l'a fait.
00:23:44Mais j'ai trouvé super bon.
00:23:45C'est un petit média, l'équipe.
00:23:46Non, mais je ne savais plus où j'avais lu.
00:23:48Mais je pensais que c'était sur l'équipe.
00:23:50J'ai trouvé super son interview sur l'approche de ces matchs-là.
00:23:53Il en a parlé notamment sur le match contre City où il l'emporte là-bas, comme tu as dit tout à l'heure.
00:24:00Je trouve qu'il a une approche de ces matchs où c'est toujours pesant, ces atmosphères-là.
00:24:06Pas pour le public, parce que c'est la fête et tout.
00:24:08Mais pour le joueur, ça peut être très pesant.
00:24:09Et tu peux être inhibé par ces événements-là.
00:24:11Et je trouve qu'il aborde d'une certaine manière avec une vraie volonté de ne pas juste faire de la figuration.
00:24:18Défendre.
00:24:19Juste y aller.
00:24:20Et comme l'a dit Jonathan David, faire transmettre ce message aux joueurs qu'il faut y croire.
00:24:25Y croire et on peut le faire.
00:24:27Et c'est une vraie force.
00:24:28Parce qu'au-delà des choix tactiques qui sont aussi forts, c'est d'amener cette volonté
00:24:34quand tu joues l'une des meilleures équipes du monde.
00:24:36Et ce n'est pas évident.
00:24:38Sans opposer les deux, on peut quand même mettre en parallèle, y compris à la lumière de l'interview.
00:24:42D'ailleurs, j'ai dit Hervé Penaud, mais il était avec Joël Dominguez.
00:24:44Donc là, ils étaient tous les deux.
00:24:47Et pour mettre en parallèle, le fait que Bruno Genesio dit clairement,
00:24:52il n'y a pas que la stratégie dans la vie.
00:24:54Il y a le management, les choses comme ça, etc.
00:24:56Et que quand on entend parler Louis-Hénriquet, on voit bien que la stratégie est un peu plus centrale.
00:25:01Il n'y a pas forcément du management derrière.
00:25:03Il n'y a pas que la stratégie, il n'y a pas de management.
00:25:05Ça n'existe pas.
00:25:06Mais on voit bien que d'un côté, il y a un dogme qui est fort.
00:25:09Et de l'autre côté, il y a des choses qui sont un peu plus mixtes sans doute.
00:25:11Il dit quelque chose qui m'a marqué quand même dans l'interview de ce matin.
00:25:15Le conseil qu'il a donné à Ancelotti, c'est soit toi-même.
00:25:20Si t'as envie de le faire à l'envers aux joueurs ou de leur mentir, fais-le.
00:25:24Si t'es ce mec-là, fais-le.
00:25:26L'important, c'est qu'il dit soit comme ça tout le temps.
00:25:28Ce n'est pas une fois.
00:25:30Ne te travestis pas.
00:25:32Si t'as envie d'être un peu limite, sois un peu limite.
00:25:34Si t'as envie d'être droit et d'aller avec eux, t'es droit et tu vas avec eux.
00:25:38Mais ne te travestis pas parce qu'eux, ils vont le sentir.
00:25:40Et ton espérance de vie, elle est limitée.
00:25:43Jusqu'au début du match, quand les deux coachs se serrent la main, c'était assez rituel.
00:25:47J'ai trouvé que l'étreinte entre Carlo et Bruno était vraiment...
00:25:51Dans l'équipe, c'est très étonnant.
00:25:53On sent que Bruno Genesio et Carlo Ancelotti s'apprécient.
00:25:57En plus, c'est le côté italien.
00:25:58Il ne faut pas oublier que Bruno Genesio a des racines italiennes.
00:26:01C'est important.
00:26:02C'est Bruno Genes.
00:26:03Son grand-père était italien.
00:26:04C'est important.
00:26:05Carlo Ancelotti a un grand respect pour les coachs français.
00:26:09C'est vrai.
00:26:11Il avait obtenu le...
00:26:13Plus que pour les présidents français, tu me disais.
00:26:16Surtout que pour un président.
00:26:18Il avait reçu le prix UNFP du meilleur entraîneur avec Christophe Galtier.
00:26:23Il adorait Christophe Galtier.
00:26:25Il a toujours eu beaucoup de respect pour les techniciens français.
00:26:27Il dit un truc quand même, Genesio, la meilleure...
00:26:29C'est le prince du cool.
00:26:30Ancelotti, c'est le prince du cool.
00:26:31Genesio, c'est qu'il a enregistré la conversation qu'il a eue avec Ancelotti sur son téléphone.
00:26:35Elle remonte à quelques années et il l'a encore.
00:26:37C'est ça qu'il nous explique ce matin.
00:26:40C'est quand même.
00:26:41De temps en temps, il a gardé la voix d'Ancelotti lui expliquant ça.
00:26:45Sur des années...
00:26:46Il s'endort avec.
00:26:47Ce n'est pas rien.
00:26:48C'est ce qu'il explique ce matin.
00:26:49Je n'ai pas de...
00:26:50Ça le verse.
00:26:51Ce n'est pas commun quand même.
00:26:52Il y a beaucoup d'humanité, je trouvais, dans son interview.
00:26:55Il met ça aussi en avant et c'est important.
00:26:57Il a cette passion du foot, comme tous les entraîneurs,
00:26:59mais qu'il vit intensément.
00:27:00On sent qu'il vit les choses intensément, Genesio.
00:27:02Quand on le rencontre avant les matchs, on sent qu'il est là pour vivre l'événement.
00:27:06Il n'est pas en représentation.
00:27:08Il est là pour vibrer avec les siens.
00:27:10Stéphane, tout à l'heure, c'est votre côté historien du sport.
00:27:13Je n'aime pas quand vous regardez que je fais des choses comme ça.
00:27:15J'ai peur.
00:27:16Vous avez fait référence à une grande victoire lilloise contre Manchester United.
00:27:19Un but de Asimovic.
00:27:21On était en 2005.
00:27:22C'était en C1.
00:27:23Claude Puel, l'entraîneur, déjà.
00:27:25Et Mister Puel, à la barre.
00:27:27Voici cette petite photo.
00:27:30On a également un autre exploit.
00:27:32On est toujours en C1.
00:27:34On est en 2006.
00:27:35On a, une année plus tard, un succès à Milan.
00:27:37Avec un but de Peter Odewingi.
00:27:39Et plus celui de Kadir Keita.
00:27:41Donc, ça fait une deuxième victoire face à un club...
00:27:44Claude Puel.
00:27:45Mais Milan était qualifié.
00:27:472006.
00:27:482006, ils vont être champions à la fin de l'année.
00:27:51Milan, ils sont finalistes en 2005.
00:27:52Champions en 2007.
00:27:53Et Lille joue les huitièmes pour la première fois.
00:27:56Grâce à cette victoire.
00:27:57Et Carlo Ancelotti, déjà en face.
00:27:59On a Lille contre Liverpool avec un but de Eden Hazard.
00:28:03Bon, c'est plus de la C1.
00:28:04C'est de la C3.
00:28:06Mais c'est quand même Liverpool accroché.
00:28:08On est en 2010.
00:28:09Voilà.
00:28:10Et puis, le dernier grand exploit.
00:28:13C'était face, déjà, encore à Milan.
00:28:15Là, c'était le Lille de Galtier.
00:28:17On était en C3.
00:28:18Alors, c'était, on va dire, un match de groupe.
00:28:21Pareil, c'est un peu le même principe que là.
00:28:22Parce que c'est les équipes qui ne s'en profitaient pas deux fois.
00:28:24Ah non, non, si, si, si.
00:28:25Si, si, si, si.
00:28:26C'était le Lille de Galtier.
00:28:27C'était la...
00:28:28Je ne sais pas si il y a la saison 2.
00:28:29Trois buts de Yaziki.
00:28:30Trois buts de Yaziki.
00:28:31Yazichi.
00:28:32Yazichi.
00:28:33Yaziki.
00:28:34Yaziki.
00:28:35Yazichi.
00:28:36Yazichi.
00:28:37En turc.
00:28:38Non, mais là.
00:28:39Parce que vous parlez turc, messieurs.
00:28:40Non, mais il a fait ça.
00:28:41C'est très bien de dire ça.
00:28:42Parce que vous parlez turc, messieurs.
00:28:43Bien sûr.
00:28:44Là, on ne peut pas lutter.
00:28:45Non, je m'accuse.
00:28:46Mes amis, est-ce qu'on peut passer ?
00:28:48Est-ce qu'on peut...
00:28:49Voilà.
00:28:50Ah, une petite déclaration de Bruno Genesio avec Virginie.
00:28:53Genesio.
00:28:54Bruno Genesio.
00:28:55On s'est beaucoup servi du match contre l'Atletico.
00:28:59On a voulu mettre de la densité dans l'intérieur du jeu.
00:29:02En laissant un peu plus le ballon que ce qu'on a l'habitude de faire.
00:29:05Et puis presser sur certaines phases.
00:29:07Ça a parfaitement fonctionné.
00:29:08Le scénario est idéal.
00:29:09On marque juste avant la mi-temps.
00:29:11Après, ça a été très dur.
00:29:12Ils ont mis beaucoup d'impact.
00:29:14Lucas a fait les arrêts qu'il fallait.
00:29:16On est récompensé de tous les efforts qu'on a fait.
00:29:18Parlons sur la lecture de Bruno Genesio.
00:29:21D'attendre, on va dire, un peu, caché et puis de bondir.
00:29:24Je n'ai pas toujours vu ce match-là.
00:29:26Non, parfois.
00:29:27Ce n'est pas ce qu'il dit.
00:29:28Oui, ce n'est pas ce qu'il dit.
00:29:29Les coachs expliquent et les joueurs ne comprennent pas tous.
00:29:31Je suis le joueur un peu confus.
00:29:32Il a voulu dire qu'il ne pressait pas tout le temps de manière continue.
00:29:35Et qu'il choisissait le moment où il pressait.
00:29:37Il n'a pas dit qu'il reculait.
00:29:39Il peut très bien choisir de ne pas presser tout le temps.
00:29:41À partir d'un bloc médian, il n'est pas obligé d'être très bas.
00:29:43Je pense que c'est ce qu'il a voulu dire.
00:29:44Ok, très bien.
00:29:45Merci beaucoup.
00:29:46Vous parlez de Bruno Genesio couramment.
00:29:47Le MVP à présent.
00:29:48On va passer.
00:29:50Lucas Chevalier, pour vous.
00:29:51Est-ce que c'est le joueur à distinguer, à le faire MVP du match ?
00:29:57Si vous avez d'autres noms à soutenir, il n'y a pas de problème.
00:30:00Mais tout d'abord, on part de Lucas Chevalier.
00:30:02Est-il le MVP du match ?
00:30:03Habillage Tina Turner.
00:30:04On y va.
00:30:05Vincent, oui ou non ?
00:30:06Non.
00:30:07Ah !
00:30:08Grégory ?
00:30:09Oui.
00:30:10Oui.
00:30:11Stéphane ?
00:30:12J'en ai un autre en tête.
00:30:13Un autre en tête ?
00:30:14J'ai un autre en tête.
00:30:15Un autre en tête ?
00:30:16C'est donc un non.
00:30:17Dominique Sévrac ?
00:30:18Bonsoir, non.
00:30:19Bonsoir, non ?
00:30:20Ah oui ?
00:30:21Je pensais qu'on allait avoir un super duel.
00:30:23Bonsoir.
00:30:24Bonsoir.
00:30:25Pas de problème.
00:30:26C'est quoi ?
00:30:27Un petit duel.
00:30:28Oui, parce que j'ai mon Greg qui est seul contre tous.
00:30:31Vous avez votre gros plan ou pas ?
00:30:33Dégueulasse.
00:30:34Vous parlez anglais.
00:30:35Voilà.
00:30:36Et si je reste 30 secondes comme ça, ça marche ?
00:30:38Ça reste 30 secondes ?
00:30:39Oh bah oui.
00:30:40Sans que je parle ?
00:30:41Ah oui, mais c'est…
00:30:42Je vais peut-être le faire.
00:30:43Pas de problème.
00:30:44Grégory, ça nous ferait plaisir, je ne sais pas, de mettre la raclée à qui, là ?
00:30:48Déjà, c'est moi qui vais la prendre.
00:30:49Ah bon, d'accord.
00:30:50OK.
00:30:51Tu vois, on dirait Lille avant le match, là.
00:30:54C'est un peu l'esprit de Lille avant le match.
00:30:56Tu vas prendre une branlée.
00:30:57Voilà.
00:30:58Bon allez, c'est Stéphane qui va me la mettre.
00:31:00Heureusement qu'ils n'étaient pas comme toi.
00:31:03Stéphane qui va me la mettre.
00:31:04Heureusement qu'ils n'étaient pas comme toi.
00:31:05Lucas Chevalier est-il le MVP du match ?
00:31:08Vous dites oui.
00:31:09Grégory Schneider, non.
00:31:10On vous écoute.
00:31:11Pourquoi vous votez le gardien de Lille ?
00:31:15On y va.
00:31:16Alors, j'ai dit oui parce qu'il fait quand même 5 arrêts.
00:31:18Il y a 6 arrêts en tout, plus un sauvetage.
00:31:20Et sur les 5 arrêts, quand vous les regardez, c'est quand même pas des arrêts standards.
00:31:24Alors, on peut dire, elle vient sur lui.
00:31:25Il prend beaucoup de place dans le but.
00:31:27Il ne se jette pas.
00:31:28Et au-delà même de ces arrêts qui ont été décisifs, notamment dans les 10 dernières minutes.
00:31:33Donc après, si tu fais le compte, s'il y a un partout, ce n'est pas la même.
00:31:35Je trouve qu'il apporte une énergie à ses défenseurs.
00:31:38Je trouve qu'il apporte quelque chose de positif.
00:31:40Ça va un peu plus loin que des arrêts de gardien.
00:31:41Il les a par instants portés.
00:31:44Et c'est un peu ça.
00:31:45En ça, il a symbolisé aussi l'élan collectif de son équipe.
00:31:49Alors, si ce n'est pas Lucas Chevalier, c'est qui Stéphane ?
00:31:52Surtout, ne redivisons pas les mérites de Lucas Chevalier.
00:31:54Mais si on met Lucas Chevalier homme du match, ça donne une lecture du match.
00:31:59Comme quoi Lille a beaucoup subi, a été acculé.
00:32:01Et c'est le gardien qui les a sauvés.
00:32:03Je trouve que ce n'est pas la lecture qu'on a de ce match-là.
00:32:05Il y a deux joueurs pour moi qui symbolisent ce qu'on a vu ce soir.
00:32:08C'est évidemment Benjamin André.
00:32:09Mais pour moi, c'est le joueur du match éternel de Lille.
00:32:11Mais il y a un joueur que j'adore, que je trouve extraordinaire.
00:32:13C'est Thiago Santos, que j'ai trouvé parfait dans les deux registres ce soir.
00:32:17Tant dans son travail défensif que dans son travail offensif.
00:32:20Et c'est un joueur qui, je crois, va aller très très loin.
00:32:24Écoutez, on va rester là.
00:32:26Jomiku, le Président, me demande un délai de réflexion.
00:32:28On envoie la publicité.
00:32:31Je vois que l'audience est au plus haut.
00:32:33Vous restez avec nous, l'arbitrage.
00:32:34Et puis, on ira aussi faire un petit re-plateau.
00:32:36Parce qu'il y a peut-être d'autres joueurs qui sont à distinguer ce soir.
00:32:39Dans quel cas, vous me prenez le contrôle sur l'équipe Connect.
00:32:41On peut y aller.
00:32:42Allez, à tout de suite.
00:32:50Il y a des soirées comme ça où on fait le plus beau métier du monde.
00:32:53Lorsque Lille s'impose face au champion d'Europe en titre, le Real Madrid.
00:32:56Score final 1-0.
00:32:57Le but de Jonathan David.
00:32:59Les images de la résilée.
00:33:00Virginie.
00:33:01L'entame de match était parfaite.
00:33:03Les Lillois n'ont pas du tout subi.
00:33:04Ils obtiennent un pénalty juste avant la pause.
00:33:06Sur un coup franc de Zegrova.
00:33:08Contré par la main d'Edouardo Kamavinga.
00:33:10C'est flagrant, c'est décollé du corps.
00:33:12Jonathan David s'en charge et ne tremble pas.
00:33:15Il prend l'Unine à contre-pied.
00:33:16Et il débloque son compteur en C1 cette saison.
00:33:1858e Carlo Ancelotti fait rentrer Mbappé sous les sifflets de Pierre Moroy.
00:33:23Lucas Chevalier a tout fait de bout en bout pour garder ses cages vierges.
00:33:27A l'image de cette parade sublime en fin de match.
00:33:29Après un premier sauvetage de Santos.
00:33:31Puis une autre juste après.
00:33:33Victoire plus que méritée pour les hommes de Bruno Genesio ce soir.
00:33:38Une première victoire face au Real dans l'histoire du LOSC.
00:33:42On est en train d'établir le MVP.
00:33:44Mais évidemment l'actualité se bouscule.
00:33:47Puisque du côté du stade Pierre Moroy.
00:33:49Bruno Genesio vient d'arriver en conférence de presse.
00:33:52Bruno, vous êtes en direct dans l'équipe du soir.
00:33:54En quel honneur ?
00:33:58Bonsoir Bruno.
00:33:59Baptiste Desprez, Le Figaro.
00:34:00Ça fait quoi d'accrocher à son tableau de chasse Guardiola, Mourinho et ce soir Carlo Ancelotti ?
00:34:07Non mais ça ce sont des constats individuels et je n'aime pas ça.
00:34:11Ce qui me fait plaisir c'est qu'on a bien préparé ce match avec mon staff.
00:34:16Et que nos joueurs ont répondu parfaitement à ce qu'on attendait d'eux.
00:34:21Avec je pense surtout une très bonne première mi-temps.
00:34:24On a réussi à bien défendre mais aussi à bien attaquer et à poser des problèmes à cette équipe.
00:34:30Et puis une deuxième où on a su faire preuve de beaucoup de solidarité.
00:34:34Et avec forcément du talent dans le but qui nous a permis de rester avec notre cage inviolée.
00:34:44C'est une grosse performance de tout le monde.
00:34:49Bien sûr des joueurs, du staff.
00:34:52Et une belle récompense pour le club, pour nos supporters.
00:34:55On est fiers.
00:35:02Vas-y Philippe.
00:35:04Bonsoir Philippe Sanfourche pour RTL.
00:35:06Au-delà de la victoire de trois points dans ce classement pour la Ligue des Champions.
00:35:13Il y a des images, des choses qui vont rester dans la vie d'un groupe.
00:35:19Qu'est-ce que vous avez déjà en tête ?
00:35:20Quelles sont les images qui vous restent de cette soirée ?
00:35:22On a vu notamment après le coup de sifflet final qu'il y avait un moment de communion assez rare.
00:35:27C'est ce pourquoi on fait ce métier.
00:35:30Partager des émotions très très fortes.
00:35:34Avec le public, entre nous, avec nos familles.
00:35:39Avec tous les gens qui nous entourent, qui sont proches de nous.
00:35:42Avec ceux qui travaillent au quotidien pour nous, avec nous et pour nous.
00:35:46Qui sont un peu plus dans l'ombre.
00:35:49C'est ce qui fait la beauté de ce sport.
00:35:51C'est pour ça qu'on a envie de vivre ces moments-là.
00:35:56Je pense que c'est ce qui va nous rester en tout cas.
00:35:59Et me rester.
00:36:01Parce que c'est ce qui est le plus important.
00:36:03Il y aura évidemment des points.
00:36:05Mais ça, ça reste anecdotique.
00:36:07Pour moi, ce qui est le plus important, c'est ce que j'ai vu lorsqu'on a marqué le but.
00:36:13Ce que les joueurs ont pu partager avec le public.
00:36:16Ce qu'on a partagé à l'intérieur du vestiaire tous ensemble.
00:36:19Et c'est ça qui est le plus important dans notre métier.
00:36:24Bonjour Bruno.
00:36:25Bonjour.
00:36:26Hervé Penaud de l'équipe.
00:36:27Bouedi faisait ses débuts en Ligue des Champions.
00:36:33Qu'est-ce que tu as pensé de sa performance ?
00:36:36Vous l'avez vu comme moi.
00:36:37Il a 17 ans aujourd'hui.
00:36:40Quoi de mieux pour lui que de fêter ses 17 ans avec une titularisation, une victoire et un gros match.
00:36:48Il a démontré tout le potentiel, tout le talent qu'il a.
00:36:54Nous, on sait ce dont il est capable.
00:36:58Il a été un peu freiné par une blessure en début de saison qui a ralenti un petit peu sa progression.
00:37:03Mais comme c'est un garçon qui a une tête très bien faite, il est revenu progressivement.
00:37:09C'est une belle récompense pour lui parce qu'il le mérite et parce qu'il a du talent pour jouer à ce niveau.
00:37:14Maintenant, vous savez, le football c'est l'histoire d'une soirée.
00:37:18Il faut savoir confirmer.
00:37:20Mais je pense qu'il n'y a pas trop de soucis à se faire de ce côté-là avec lui.
00:37:25C'était Bruno Genesio en direct de la conférence de presse.
00:37:28Il a parlé de très beaux moments, des moments forts.
00:37:31C'est pour ces moments-là qu'on joue au foot, qu'on vit le foot.
00:37:35C'est pour ça qu'on les regarde.
00:37:36Oui, et nous aussi.
00:37:37Ces émotions-là, est-ce qu'elles peuvent enclencher une dynamique ?
00:37:40Moi, ça m'intéresse.
00:37:41On voit qu'après, il y a des précautions oratoires, qu'il est prudent.
00:37:44Il ne faut pas s'enflammer avec le petit bois dit.
00:37:46Mais ce qu'il se passe dans un vestiaire comme ça,
00:37:48de battre le Real, ce n'est pas anonyme.
00:37:50Est-ce qu'on peut capitaliser ?
00:37:52Est-ce qu'ils peuvent ?
00:37:53On s'en fout.
00:37:54Est-ce qu'ils peuvent capitaliser là-dessus ?
00:37:55Avant que Jo le dise, parce que lui, il a vécu ça.
00:37:57Moi, je pense que ça peut avoir un effet surtout négatif.
00:38:00Parce qu'il y a une descente d'adrénaline après,
00:38:02qui fait que c'est difficile de jouer Reims, Brest, Saint-Etienne.
00:38:10Enfin, Brest.
00:38:12Non, mais la décompression, elle est normale.
00:38:15Je trouve que c'est compliqué après.
00:38:18Je vois des équipes de Ligue 1 qui ne gagnent que contre le PSG.
00:38:21Après, parfois, il arrive en dimanche de ne plus gagner.
00:38:24Parce que c'était trop…
00:38:26Mais ça va être un marqueur, ça, non ?
00:38:28Le regretté Gérard Houillet, il parlait de la vitamine de la victoire.
00:38:31Et de la vitamine de la bonne humeur.
00:38:33Et je pense que dans le vestiaire de Lille,
00:38:35le match qui va venir, il va être plus simple à jouer
00:38:37qu'après Saint-Etienne-Lille.
00:38:39Où il y avait le feu, où c'était la crise, etc.
00:38:44Je ne vois que du positif là-dessus.
00:38:48Après, c'est compliqué.
00:38:50Je peux entendre tout ça.
00:38:53Le côté aussi où tu peux avoir un coup de décompression
00:38:56par rapport à un manque d'expérience.
00:39:00Mais ce manque d'expérience, ils ne l'ont pas.
00:39:03Ils ont quand même vécu des moments comme ça dans ce groupe-là.
00:39:06Tu peux t'appuyer, selon moi, sur ce côté très positif de ce soir
00:39:10pour la suite de la saison.
00:39:12Et quand il y a un petit peu des moments difficiles
00:39:14où peut-être les joueurs n'arrivent plus à faire quelques trucs
00:39:17ou un manque de confiance, tu peux aussi te remettre
00:39:20à une vidéo ou leur parler de ce match-là
00:39:24où ils sont capables de le faire, donc ils peuvent le reproduire.
00:39:26Et comme il l'a dit Bruno Genesio, parce que je l'ai trouvé très lucide
00:39:29aussi dans sa conférence de presse.
00:39:31Très lucide.
00:39:32À la hauteur de l'événement.
00:39:33Sur Boadie, il répercute la gestion aussi du groupe.
00:39:39Ce n'est pas qu'un soir.
00:39:43Ce n'est pas que sur un soir.
00:39:45C'est-à-dire que la force des grandes équipes,
00:39:47c'est de pouvoir le répéter et de le faire régulièrement.
00:39:50C'est aussi envoyer un message à son équipe de suite
00:39:52pour repartir de l'avance sur du positif
00:39:58et des résultats à engendrer.
00:40:00D'avoir vécu ces moments-là.
00:40:02Battle Royale, ce n'est pas Lola.
00:40:04Est-ce que là, il y a des trucs humainement ?
00:40:07Avec ton coéquipier, on a vécu ça ensemble.
00:40:10Donc, il y a quelque chose ?
00:40:12Oui, parce que c'est une interrogation.
00:40:14Ils se sont battus ensemble.
00:40:15Ils ont souffert ensemble.
00:40:16Moi, je suis comme Vincent.
00:40:17Je ne vois pas ce qu'il peut y avoir de négatif
00:40:19pour le match d'après.
00:40:21Surtout que là, les matchs s'enchaînent très vite.
00:40:23Après, on parle d'une séquence.
00:40:24On parle de l'OM et ils demandent s'ils s'inscrivent.
00:40:26Dans une saison, sur une saison.
00:40:28Après, ce qui est dur, c'est de pouvoir
00:40:31d'enchaîner les matchs tous les 3-4 jours.
00:40:34Physiquement, mais aussi mentalement.
00:40:36Parce que c'est une vraie préparation mentale
00:40:38de rentrer dans des matchs de Ligue 1,
00:40:39de Ligue des champions.
00:40:40Moi, je pense que l'île est plus à même
00:40:42de pouvoir le faire.
00:40:44J'ai plus de mal sur Brest.
00:40:46Moi, je maintiens mon truc en disant
00:40:47que Brest, il faut vraiment qu'ils fassent attention
00:40:49par rapport à la retombée de la Ligue des champions.
00:40:51Aujourd'hui, en championnat,
00:40:53ils ont un peu plus de mal.
00:40:55Ils ont eu un petit sursaut.
00:40:57Ce n'est pas la même histoire
00:40:59que ce que dit Dominique.
00:41:01D'aller jouer sur certains matchs
00:41:02alors que tu viens de vivre des moments de folie.
00:41:05Là, ils ont juste un petit effort à faire.
00:41:06Parce qu'après, il y a la trêve internationale.
00:41:08Ils n'ont pas besoin d'enchaîner 3-4 matchs.
00:41:09Il n'y en a plus qu'un avant la trêve.
00:41:11Le petit coup de collier ?
00:41:12Oui.
00:41:13Excusez-moi, on va légèrement monter en gamme.
00:41:15Ça fait 5 minutes qu'il attend le bus.
00:41:16Il n'y a pas d'arrêt.
00:41:17Autrement, on ne répond pas à la question.
00:41:19Ça ne nous intéresse plus.
00:41:21C'est maintenant, par contre.
00:41:22J'ai envie de répondre maintenant.
00:41:24Greg, je suis désolé.
00:41:25Je suis obligé de vous avertir.
00:41:26Vous êtes peut-être en train
00:41:27de regarder votre smartphone.
00:41:28Non, non.
00:41:29Si, si.
00:41:30Je voulais dire un truc
00:41:35Un club comme Lille, c'est 250 employés.
00:41:37D'accord ?
00:41:38C'est au-delà du vestiaire.
00:41:39Je vous jure que c'est les 200 personnes qui sont…
00:41:46Le MVP à présent.
00:41:48Le MVP.
00:41:49Alors, on avait…
00:41:51Je ne savais pas ce qu'il allait dire.
00:41:55Les employés…
00:41:57D'accord.
00:41:58C'est bon.
00:41:59Je savais que vous avez envoyé votre CV à Lille.
00:42:00Ça va.
00:42:01Ça va bien.
00:42:02Tu peux le sentir.
00:42:03Alors, le MVP, c'est Lucas Chevalier.
00:42:07Ou alors, c'est Benjamin André, ou plutôt Thiago Santos.
00:42:11Thiago Santos, plutôt.
00:42:12C'est difficile.
00:42:13De sortir un seul joueur, c'est difficile sur ce match-là.
00:42:17Parce qu'il y en a plusieurs.
00:42:18Les trois ont été cités.
00:42:19Moi, j'ai envie de parler aussi du petit Boadie qui a fait un match exceptionnel.
00:42:22Même s'il fait cette petite erreur.
00:42:24Mais ça va lui servir pour la suite.
00:42:26Donc, c'est difficile d'en sortir un.
00:42:28Alors, après, j'avais oublié le sauvetage de Santos.
00:42:32Je viens de le revoir.
00:42:34Parce que j'allais dire Chevalier.
00:42:35Parce qu'à la sortie, c'est presque lui qui te permet, même si ça ne reflète pas
00:42:39le match, je suis d'accord, de maintenir ce résultat quand même sur la fin.
00:42:43J'ai envie de mettre Santos parce que finalement…
00:42:45Non, mais c'est vrai qu'il fait…
00:42:46Je ne me rappelais plus de ce sauvetage.
00:42:48Mais s'il n'est pas là, il y a l'égalisation.
00:42:50Et en plus, ça récompense le match énorme qu'il a fait ce soir.
00:42:54Donc, je vais mettre plus peut-être Santos.
00:42:56Quand on aime le foot, on aime Santos.
00:42:57Et quand on aime le foot, on a peut-être un autre joueur qu'on peut aimer, qu'on peut louer.
00:43:01La doublette André Boitier.
00:43:03Non, mais attendez.
00:43:04Zé Grova.
00:43:05Zé Grova.
00:43:06Aussi.
00:43:07Pour moi, c'est Zé Grova.
00:43:08Encore une fois, il ne s'agit pas de réduire du tout la performance de Lucas Chevalier.
00:43:11Parce qu'il avait…
00:43:12Dans le temps, on disait que les gardiens ont la baraka.
00:43:15Ça ne se dit plus la baraka.
00:43:16La baraka, c'est une espèce de…
00:43:18Oui, mais on ne l'écrit plus, par exemple.
00:43:20C'est un terme qu'on n'écrit plus.
00:43:22C'est ringard.
00:43:23On se ferait foutre de notre gueule par les correcteurs si on écrivait la baraka.
00:43:26Mais c'est entre l'aura, la chance.
00:43:28La baraka est comme à la parade.
00:43:29On est à peu près sûr que ça ne marchera pas.
00:43:32Mais il y a de ça.
00:43:33Vous l'écrirez lors de vos prochains articles.
00:43:35Si c'est un challenge, je peux essayer.
00:43:38Vous nous faites un truc.
00:43:41Comme à la baraka.
00:43:42Mais il y a de ça.
00:43:43Et effectivement, en fait, il n'a pas eu d'arrêt très difficile à faire.
00:43:47Je me comprends.
00:43:48Ça a toujours été près de lui.
00:43:49Dans la zone, comme ça, là, là, voilà.
00:43:52Mais il était toujours là où il fallait.
00:43:54Et cette espèce de baraka, ce n'est pas toujours rationnel.
00:43:56Et c'est une qualité de gardien.
00:43:58Être toujours là où c'est chaud.
00:44:01Donner l'impression à l'adversaire qu'il ne va pas y arriver.
00:44:08Et que où qu'il mette le ballon, l'autre, ça sera facile pour lui et il y sera.
00:44:11C'est très fort.
00:44:12Donc je ne réduis pas du tout ce qu'a fait Chevalier.
00:44:15Mais Zegreau va.
00:44:16J'ai rarement vu un joueur faire autant de différence contre le Real tout seul.
00:44:19Et sur la durée, dans les efforts et dans tout.
00:44:21Très rapidement, le VP du match, ça Virginie va vous le donner.
00:44:24Ça sera juste après la pause.
00:44:25Juste après la pause.
00:44:26Juste après la pause.
00:44:27Ok, après la pause.
00:44:28Allez, à tout de suite.
00:44:38Alors, le MVP du match.
00:44:39Une discussion extrêmement partagée sur ce plateau.
00:44:42J'ai du Thiago Santos.
00:44:43J'ai du Lucas Chevalier.
00:44:45J'ai du Zegreau qui m'a laissé sur le bord de la route.
00:44:48J'ai...
00:44:49Le doublette André Boadie.
00:44:50Moi, j'étais pas très fondé.
00:44:51Boadie.
00:44:52Boadie.
00:44:53Zegreau, il a une influence majeure.
00:44:54Parce que c'est lui qui tire le coup franc sur la main de...
00:44:57Que détourne la main Kamavinga.
00:45:00Donc, le penalty, il l'obtient un peu quand même.
00:45:03Mais Boadie, moi, je reste fasciné.
00:45:05À 17 ans.
00:45:07Encore un joueur de 17 ans qui émerge comme ça sur la scène européenne.
00:45:12Après, en France, Zahir Emery, il y a un an, un an et demi.
00:45:16Kamavinga.
00:45:17Après, sur la scène internationale, Lamin Yamal, cet été, champion d'Europe, 17 ans et un jour.
00:45:21Moi, je suis toujours complètement fasciné par cette précocité.
00:45:25La maturité, moi, je trouve.
00:45:26La maturité de ces jeunes joueurs.
00:45:28Lui, il a joué en Coupe d'Europe à 15 ans.
00:45:30Il a joué son premier match de Coupe d'Europe à moins de 15 ans.
00:45:33C'est incroyable.
00:45:34C'est la manière dont il joue.
00:45:35La manière dont il joue, c'est pas d'affolement.
00:45:37C'est toujours serein.
00:45:39Le pressing, il est calme.
00:45:41Sauf sur cette petite boulette.
00:45:43Mais dans l'ensemble, c'est incroyable.
00:45:45C'est l'instant 16-1.
00:45:46C'est les salariés du LOS.
00:45:47Vous voulez nous...
00:45:48On est reparti.
00:45:50Quand vous parlez du MVP, n'oubliez quand même pas
00:45:52qu'un match de football se gagne dans les deux surfaces.
00:45:54Je tenais à vous dire ça.
00:45:56Je sais pas.
00:45:57Ça m'a toujours semblé.
00:45:58C'est beau.
00:45:59On a pas dit chevalier.
00:46:00Oui, donc chevalier.
00:46:01On a pas dit qu'il allait faire beau.
00:46:02Et Zegreba, non ?
00:46:03Si, un peu.
00:46:04Ah, quand même.
00:46:05Et David, alors ?
00:46:06Juste quand même, pour valoriser le choix de Zegreba,
00:46:08c'est que parfois, ce garçon est brillant,
00:46:11mais un peu dilettante.
00:46:13Il est un peu esthète.
00:46:15Il fait des trucs qui ne sont pas dans le manuel.
00:46:18Mais du coup, il cherche un peu trop.
00:46:20Les trucs ne sont pas dans le manuel.
00:46:21Et il n'assume pas forcément tout le reste.
00:46:23Mais là, ce soir, je le trouvais dans la générosité,
00:46:26dans la répétition des efforts, dans les longs cours.
00:46:28Mais de moins en moins, je trouve.
00:46:29De moins en moins ?
00:46:30Non, je trouve de moins en moins tout pour ma gueule.
00:46:33Le superflu.
00:46:34Il élimine le superflu.
00:46:35Non, mais sur les retours défensifs,
00:46:37sur les trucs comme ça, je trouve.
00:46:38Non, mais vous avez raison.
00:46:39Mais les gros clubs, ce soir, qui l'ont vu,
00:46:41moi, je pense qu'il y a des gros clubs qui se sont dit
00:46:43« Waouh, un dribbler avec un volume comme ça,
00:46:46c'est intéressant. »
00:46:47En plus, il y a quand même une passe D pour David.
00:46:50Parce que le centre est exceptionnel.
00:46:52En plus de ça, voilà.
00:46:54Timothée, on était en train de dire du bien de Zegrova.
00:46:57Évidemment, c'est dans votre contrat.
00:46:59Vous vouliez dire du mal
00:47:00d'un des chroniqueurs de l'équipe du soir au de Zegrova.
00:47:02Je ne sais pas, on fait fausse route ?
00:47:03Vous avez vu les trucs qui nous ont échappés peut-être aussi.
00:47:05Timothée, faites votre boulot d'envoyer spécial.
00:47:10Non, non.
00:47:11Il a été évidemment très bon, ça.
00:47:12Il n'y a aucun doute.
00:47:13Je l'ai trouvé exceptionnel à bien des titres.
00:47:17Mais il lui a manqué, peut-être,
00:47:19c'est l'un des seuls à qui il a manqué en fin de match,
00:47:21un petit peu de science, de tranquillité,
00:47:24d'intelligence notamment.
00:47:25Il y a eu un coup franc sifflé à l'opposé de sa position.
00:47:29Il est venu pour le frapper.
00:47:30Et il y a Benjamin André et Gunn Munson
00:47:33qui l'ont renvoyé Manu Militari
00:47:34en lui disant « Tu n'as rien à faire là à ce moment-là du jeu. »
00:47:36Idem, un petit peu plus tard, il a une possibilité de frappe.
00:47:39Il décide de la prendre
00:47:40alors qu'on est vraiment dans les derniers instants
00:47:42et que tous ses partenaires ont tous couru
00:47:44vers le point de corner
00:47:45pour essayer de grappiller quelques secondes,
00:47:47à l'image de ce qu'a fait, un petit peu plus tôt,
00:47:49notamment Gunn Munson.
00:47:51C'est le tout petit bémol,
00:47:53c'est qu'il a peut-être manqué un petit peu d'intelligence,
00:47:55peut-être par aussi une trop grande envie de briller.
00:47:58Moi, mon joueur favori sur cette rencontre,
00:48:00pour moi, celui qui a éclaboussé l'écran,
00:48:02c'est Thiago Santos.
00:48:04Je ne sais pas ce que ça donnait devant un écran.
00:48:06Au stade, il était de partout.
00:48:07C'est lui qui impulsait justement les actions de Zegrova.
00:48:09Il a été dans tous les bons coups défensifs.
00:48:11Il n'a perdu aucun ballon,
00:48:13j'ai l'impression.
00:48:14Moi, Thiago Santos,
00:48:15j'ai toujours trouvé que c'était un bon joueur,
00:48:17mais aujourd'hui, je me suis dit que l'année prochaine,
00:48:20il ne serait probablement plus en France.
00:48:22C'est une décision, un choix salué par Stéphane Guy.
00:48:25Je vous avais fait un petit challenge, un petit truc,
00:48:27avec le président Olivier Letendre.
00:48:29Est-ce qu'il est resté en tribune ?
00:48:31Ou alors, vous l'avez aperçu, notre bon président du LOSC ?
00:48:36Alors, c'est le jeu.
00:48:37On est en conférence de presse,
00:48:39donc on n'est pas en zone mixte,
00:48:40mais je suis allé quand même me renseigner, aller voir.
00:48:42Effectivement, Olivier Letendre n'en a quand même pas manqué,
00:48:45l'occasion de briller un petit peu.
00:48:46Il est donc passé en zone mixte.
00:48:48Il a félicité son groupe.
00:48:49Il a salué le travail qui avait été effectué par le staff.
00:48:52Il a également mis en avant le fait
00:48:54qu'ils avaient dès le début estimé
00:48:56qu'il y avait quelque chose de jouable,
00:48:58quelque chose de possible.
00:48:59Et puis, il a quand même un tout petit peu tiré la couverture
00:49:02en rappelant que son coup de gueule après la défaite face à Saint-Etienne
00:49:05avait probablement créé un électrochoc dans le groupe.
00:49:08Merci beaucoup.
00:49:09Oui, c'est bien.
00:49:11Non, mais non, mais Olivier Letendre,
00:49:13il fait son job, il fait son truc,
00:49:15il se met à penser, tout ça.
00:49:17Non, mais il fait son job, le président, ça ne va pas.
00:49:19Oui.
00:49:20Donc, moi, je trouve que je le reproche son coup de gueule un peu.
00:49:23Non, non.
00:49:24Il n'y a pas eu un effet immédiat.
00:49:26Le sporting, ça n'a pas trop marché, mais ça a marché.
00:49:28C'est un peu théâtralisé à chaque fois.
00:49:29Oui, c'est un petit peu comme...
00:49:30Quand il vient remettre en cause Lavar après...
00:49:32Ce qu'il fait, blague à part ce qu'il fait à Lille
00:49:34depuis deux ans qu'il est là-bas,
00:49:37c'est qu'il y a des présidents qui pourraient s'en inspirer ailleurs.
00:49:39Oui, en effet, en effet.
00:49:41Et on ne va pas citer personne.
00:49:43On ne dira personne de soi.
00:49:45On n'a rien dit de Nasser Al Khalifi ce soir.
00:49:47D'ailleurs, je l'ai dit.
00:49:49Le MVP, à présent, alors, le MVP,
00:49:51il y a un joueur qui a émergé,
00:49:53Jonathan David, c'est à l'UEFA, en général,
00:49:55ils prennent le victoire.
00:49:56Est-ce que je vous le dis ou on répond sans image ?
00:49:58Là, vous amenez les images, c'est dans le concept.
00:50:00On répond sans image.
00:50:01Vous faites de la télé.
00:50:02Zégrova, voilà.
00:50:04Zégrova, voilà.
00:50:05Donc, c'est une victoire écrasante, une nouvelle fois, de Vincent Null.
00:50:08Vous avez d'autres images ?
00:50:09Je soupçonne d'avoir vu l'image avant.
00:50:13Je peux témoigner que c'est faux.
00:50:15Je l'en ai informé.
00:50:17Parce que, moi, effectivement, je l'ai vu sur l'écran.
00:50:19Il ne le savait pas.
00:50:20Il ne le savait pas, mais vous lui avez dit.
00:50:22Non, après.
00:50:23Après, il a parlé de Zégrova.
00:50:24Ah, d'accord.
00:50:25Il n'y a pas besoin de ne pas comprendre.
00:50:27On filme dans les vestiaires du LOS,
00:50:28parce qu'on est un peu partout ce soir.
00:50:29Bien sûr.
00:50:30Regardez ça, le compte officiel du club des nordistes
00:50:35qui a publié cette joie dans le vestiaire
00:50:37avec Ethan Bappé au milieu de ses coéquipiers.
00:50:40Il y avait un Bappé qui était content.
00:50:43Bappé Forfait, un quadriceps, Ethan de son prénom.
00:50:47Ça réagit aussi également sur l'équipe Connect.
00:50:51On parle de qui ?
00:50:53D'un des joueurs du LOS ?
00:50:54Pas mal de téléspectateurs ont leur petit focus sur Lucas Chevalier.
00:50:59Il y en a beaucoup qui posent des questions
00:51:01sur notamment une future sélection en équipe de France.
00:51:04Est-ce qu'il serait le futur numéro 1 de l'équipe de France ?
00:51:06Est-ce que vous le voyez comme tel ?
00:51:07Il y a quelqu'un qui dit, Chevalier en sélection,
00:51:09ça crève les yeux depuis deux ans.
00:51:11Donc vous, qu'en pensez-vous sur ce plateau ?
00:51:13Dans la hiérarchie des gardiens, dans l'esprit des échants,
00:51:17Maignan, Arreola ou Samba.
00:51:20Samba en deux.
00:51:21Samba en deux, Arreola.
00:51:22Maignan, il ne faut pas oublier qu'il est le principal architecte
00:51:24qui t'emmène les bleus en demi-finale du dernier championnat d'Europe.
00:51:27Il fait une compétition exceptionnelle, Maignan.
00:51:29Je ne vois pas en quoi tu peux le sortir.
00:51:31Après, il ne faut vraiment pas avoir vu le début de saison de Brice Samba
00:51:34pour lui dénier le fait qu'il est aujourd'hui le deuxième meilleur gardien français.
00:51:38Il a eu un petit coup de mou.
00:51:40En fin de saison dernière et en début de saison cette année,
00:51:44il est stratosphérique.
00:51:46Le troisième poste, c'est Arreola, effectivement.
00:51:48Mais Arreola, c'est le meilleur troisième gardien.
00:51:50Ce n'est pas le troisième meilleur gardien.
00:51:51On nous explique ça à chaque fois.
00:51:52C'est-à-dire que c'est le mec qui s'écrase,
00:51:56qui ne joue pas et qui est gentil avec les deux autres.
00:51:58Si ça, c'est très bien.
00:52:00Il prend les frappes de balle après la fin de l'entraînement ?
00:52:02Non, mais ça, tout le monde le fait.
00:52:04C'est le futur numéro un de l'équipe de France peut-être.
00:52:06S'il continue à progresser,
00:52:08à l'horizon de la Coupe du Monde 2030, ce serait déjà pas mal.
00:52:11À 30 ?
00:52:12Regardez à quel âge Meignan est devenu numéro un.
00:52:1527 ?
00:52:16À 27 ans.
00:52:17En 2030, Meignan aura largement encore les capacités d'être numéro un de l'équipe de France.
00:52:21Il aura 34-35 ans ?
00:52:23Avec les blessures qu'il commence à avoir ?
00:52:25C'est de la fiction.
00:52:27En tout cas, il faut quand même le voir.
00:52:29Sélectionné.
00:52:31Mais il a encore des progrès à faire.
00:52:33Je trouve que dans sa gestion de la surface et des ballons aériens,
00:52:38je trouve qu'il est encore un peu...
00:52:41Pour répondre aux gens, quand il sera appelé, il ne va pas jouer tout de suite.
00:52:44Non.
00:52:45Il ne va pas appeler et arriver numéro un.
00:52:47Ce n'est pas un problème qu'on a en ce moment.
00:52:49La liste en conférence de 13, c'est demain.
00:52:53Sortie aérienne des gardiens.
00:52:55Même français, ce n'est pas terrible.
00:52:57Non, c'est vrai.
00:52:58Ce n'est pas une qualité qu'on a.
00:53:00Ce n'est pas une qualité dans le foot moderne.
00:53:02On ne va pas faire une parenthèse sur ce qu'est devenu le foot.
00:53:04Mais aujourd'hui, il y a de plus en plus d'entraîneurs qui demandent aux gardiens de ne pas sortir.
00:53:07Parce qu'il y a trop de densité.
00:53:09Pour toi, ça sort ?
00:53:11Ça ne sort pas énormément.
00:53:12Un petit peu.
00:53:13Sur les cournières, sur les coufrants, un petit peu.
00:53:15Mais il y a beaucoup de gens qui restent sur leurs lignes.
00:53:18Alors, pas autant que Donnarumma, on vous l'accorde.
00:53:20Mais globalement, il y a de plus en plus de gardiens à qui on dit ne bouge pas.
00:53:23Il avait un petit défaut l'année dernière.
00:53:25C'est qu'il était trop près de son premier poteau
00:53:29quand quelqu'un arrivait de biais.
00:53:31Il laissait trop d'espace côté ouvert.
00:53:33Et ça, vous savez avec qui il communiquait là-dessus sans arrêt,
00:53:36qui essayait de lui corriger ça, c'est Mike Maignan.
00:53:38Puisqu'ils se connaissent très bien.
00:53:40Puisque Maignan était le premier gardien de l'île quand lui est arrivé.
00:53:42Ils sont comme ça, entre deux.
00:53:44Ah oui, c'est puissant.
00:53:46Il raconte des anecdotes dessus.
00:53:48Parce que Maignan n'est pas un homme facile.
00:53:50Mais quand vous rentrez dans son cercle, c'est bien.
00:53:53Et donc, il laissait trop ce côté-là ouvert par rapport au poteau.
00:53:57C'était la parenthèse bleue.
00:53:59Je vous invite demain à vous reconnecter sur la chaîne d'équipe.
00:54:01La liste d'Yédéchan dès 23h.
00:54:03Ce sera 13h50.
00:54:05Les deux matchs, c'est la Ligue des Nations Israël et Belgique.
00:54:08Et puis hier, j'ai lancé une idée comme ça.
00:54:10Peut-être éventuellement de sélectionner ce Ludovic Ajorc.
00:54:13Ou de donner une idée à Yédéchan.
00:54:15Il en a bien besoin.
00:54:17Moi, j'ai trouvé que ce match avait été brillant.
00:54:19Ah oui, Ludovic Ajorc, c'est une planche.
00:54:21C'est quelqu'un qui a un jeu, une continuité, tout ça.
00:54:23Je suis allé demander à la fédération s'il était présélectionné.
00:54:28Je n'ai pas eu une réponse précise.
00:54:31Je pense qu'il n'est pas présélectionné.
00:54:35Je m'en sens très dubitatif.
00:54:38J'avoue que je n'ai jamais pensé à lui.
00:54:41Depuis hier soir, je n'ai rêvé que de Ludovic Ajorc.
00:54:44Je n'ai rêvé que de Ludovic Ajorc.
00:54:46Je l'ai vu faire des très bons matchs en Ligue 1.
00:54:48Contre des très bonnes équipes.
00:54:50Parfois, il atteint un très bon niveau.
00:54:52Les deux matchs de Ligue des Champions, tu ne peux pas les voir.
00:54:55Parce que tu fais le PSG.
00:54:56Pas du tout.
00:54:57J'ai regardé parce que c'était avant.
00:54:59Mais ce n'est pas facile d'être en équipe de France
00:55:07quand vous ne marquez pas 25 buts par an.
00:55:09L'année dernière, il met deux buts sur sa César Hickman.
00:55:12Il a gagné les Coupes du Monde.
00:55:14Ça m'a marqué deux buts.
00:55:16Une bouteille à la mer, comme ça.
00:55:19Mais ce n'est pas la pire.
00:55:21J'aime les belles histoires.
00:55:23Virginie, qu'est-ce qu'on fait ?
00:55:25On va noter qu'il y a Lembapé.
00:55:27Notez la rentrée de Lembapé.
00:55:29Il est rentré à la 57ème minute.
00:55:31On note pas pour moins d'une mi-temps.
00:55:33On est à l'équipe TV.
00:55:36On peut faire un petit pas de côté.
00:55:38Qu'est-ce que vous avez pensé du match Lembapé ?
00:55:40C'est mauvais ?
00:55:42Il n'y a pas la note.
00:55:44Elle est là.
00:55:45Trois.
00:55:46Pas satisfaisant.
00:55:48Deux.
00:55:49Très.
00:55:50Mauvais.
00:55:51J'ai hâte d'avoir les explications du 4.
00:55:54Deux fois de 4, c'est le double.
00:55:56Quand il rentre sur le terrain, il a 4.
00:55:58Après, s'il fait des trucs, ça monte.
00:56:00Pour mettre 4 sur la rentrée...
00:56:02Il est dans quoi ?
00:56:04Ils sont pris quand même.
00:56:06Vous avez vu Vinicius, il est comment.
00:56:08Vous avez vu Bellingham, il est comment.
00:56:10On ne parle pas des autres, on parle de lui.
00:56:12Je voudrais savoir le 4.
00:56:14Il arrive dans ce contexte-là.
00:56:17À la limite, il est top.
00:56:19Il rentre de blessure, tu n'attends rien.
00:56:21Je joue un match.
00:56:23On n'attend rien de lui.
00:56:25De blessure ?
00:56:27Combien de temps la blessure ?
00:56:29Combien de temps la blessure à match ?
00:56:31Si Carlo Ancelotti le fait rentrer dans un match difficile
00:56:34alors qu'il reste une demi-heure,
00:56:36il en attend forcément plus.
00:56:38C'est pas une bonne rentrée.
00:56:40Dans un contexte collectif,
00:56:42il est éteint.
00:56:45Voire plat.
00:56:47Ça n'a rien passé.
00:56:49Timothée, vous avez vu la rentrée de Mbappé.
00:56:51On a montré quelques images.
00:56:53C'est le jeu, il joue en France.
00:56:55Il s'est fait siffler.
00:56:57Son match, qu'est-ce que vous gardez
00:56:59comme souvenir, comme action,
00:57:01comme initiative de la part du Français ?
00:57:03C'est impossible.
00:57:05C'est lui qui l'a interviewé.
00:57:07On n'a plus les droits sur le son de Timothée.
00:57:09On n'a pas entendu le début de votre phrase.
00:57:11Je pense que le micro est remonté.
00:57:13Je disais simplement qu'avant de parler du rendu,
00:57:15du jeu à proprement parler,
00:57:17on a eu droit à tout ce qui se passe
00:57:19autour de Kylian Mbappé en temps normal.
00:57:21Il est revenu des vestiaires
00:57:23en même temps que ses coéquipiers.
00:57:25Il s'est échauffé.
00:57:27Il y avait des gens qui se massaient
00:57:29pour le prendre en photo
00:57:31puisque c'était proche d'eux.
00:57:33Au moment de rentrer,
00:57:35sur la plage,
00:57:37énorme bronca pour Kylian Mbappé.
00:57:39En revanche, ses prises de balle
00:57:41n'ont pas été particulièrement sifflées.
00:57:43Son entrée a été vraiment brocardée.
00:57:45En revanche, sur le terrain,
00:57:47il y a eu quelques bonnes choses.
00:57:49Il y a eu un bon renversement,
00:57:51mais j'avoue qu'il a été assez neutre,
00:57:53probablement beaucoup trop neutre
00:57:55pour mériter une note correcte
00:57:57dans cette rencontre.
00:57:59Quelques bonnes choses ?
00:58:01Qu'est-ce qu'il y a eu de bonnes choses ?
00:58:03Un renversement ?
00:58:05On est en train de parler d'un mec
00:58:07qui devrait avoir un ballon d'or.
00:58:09On est en train de dire
00:58:11qu'il a fait une demi-heure
00:58:13et on parle d'un 4 pour Mbappé
00:58:15sur une demi-heure où le mec n'a strictement
00:58:17rien fait.
00:58:19Tout le monde n'a pas mis 4.
00:58:21Celui qui avait le ballon d'or
00:58:23a été encore plus mauvais.
00:58:25Quand il est mauvais,
00:58:27il faut qu'on parle des autres mauvais.
00:58:29On est en train de parler de lui,
00:58:31mais il faut qu'on parle des autres.
00:58:33Quand on s'arrête à un 4
00:58:35sur un match,
00:58:37ce n'est pas possible.
00:58:39Je m'en fous aussi,
00:58:41mais là on en parle.
00:58:43Donc arrêtons de parler des autres,
00:58:45on parle de lui.
00:58:47Ça montre un certain truc,
00:58:49une certaine protection.
00:58:53Une vraie protection.
00:58:55Thibauté, vous avez quelques images ?
00:58:57Au revoir Thibauté.
00:58:59Merci beaucoup.
00:59:01On va s'assurer que ce qui me reste au cerveau,
00:59:03c'est ça.
00:59:05Thibauté, merci.
00:59:07Vous saluerez pour moi l'homme qui vous a mis en image.
00:59:09La bise à Sébastien Bohé.
00:59:11Les images de la victoire de Lille.
00:59:13On va se refaire ce petit plaisir
00:59:15tous ensemble.
00:59:17L'entame de match était parfaite.
00:59:19Les Lillois n'ont pas subi.
00:59:21Ils ont obtenu un pénalty juste avant la pause
00:59:23sur un coup franc de Zegrova,
00:59:25contré par la main de Kamavinga.
00:59:27Jonathan David s'en charge.
00:59:29À la 58ème, Carlo Ancelotti fait rentrer Mbappé
00:59:31sous les sifflets de Pierre Mauroy.
00:59:33Lucas Chevalier a tout fait pour garder
00:59:35ses cages vierges jusqu'au coup de sifflet final.
00:59:37À l'image de cette parade sublime
00:59:39en fin de match après un premier sauvetage
00:59:41de Santos, puis une autre juste après.
00:59:43Victoire plus que méritée
00:59:45pour les hommes de Bruno Genesio.
00:59:47Son homologue Carlo Ancelotti se montre
00:59:49très beau joueur. Écoutez-le.
00:59:53On a de la chance parce que cela fait un moment
00:59:55que nous n'étions pas tombés sur une équipe rivale
00:59:57qui était mieux que nous et qui méritait de gagner.
00:59:59On a mis du temps à rentrer dans notre match
01:00:01au niveau de l'intensité, des duels
01:00:03et de la clarté du jeu.
01:00:05On aurait pu égaliser. On a eu des occasions
01:00:07en fin de match mais ce n'était pas mérité.
01:00:11Il faut apprendre.
01:00:13Comme lors de la dernière fois que nous avons perdu.
01:00:15Il y a des choses claires à améliorer.
01:00:19Fin de ce débrief de Lille-Réal.
01:00:21On passe à l'autre club français.
01:00:23Juste avant les images avec Virginie.
01:00:25C'est le tour du côté de la mi-temps et des pronos.
01:00:27Dynamo Zagreb, Monaco.
01:00:29Il y avait 1-0 pour Zagreb à la mi-temps.
01:00:31J'ai demandé le score final.
01:00:35Zagreb, Monaco. Quel sera le score final ?
01:00:37Dominique Sébrac.
01:00:391-2
01:00:41Stéphane Guy.
01:00:431-2
01:00:45Grégory Schneider.
01:00:47Vincent Deluc.
01:00:491-4
01:00:51Et puis j'allais oublier le président.
01:00:53Pas le bon prono mais le bon écart.
01:00:55Le match nul.
01:00:57C'est 2-2, score final.
01:00:59Vous choisissez l'autre joker.
01:01:01Je choisis l'autre joker ?
01:01:03Vous ne le choisissez pas, vous le prenez.
01:01:05Je me recalifie ou c'est celui où on sort ?
01:01:07C'est celui où vous vous recalifiez.
01:01:09Et le duel, il n'y a jamais eu de résultat.
01:01:11Le duel, on va vous les donner.
01:01:17Vous avez bien fait de le réclamer mon cher Stéphane.
01:01:19Vous pourrez aller une sacrée saucer.
01:01:23Il m'a convaincu en plus.
01:01:25Dynamo Zagreb, Monaco.
01:01:27Deux partout.
01:01:29Les Monégasques étaient menés 2-0.
01:01:31La question sera à Monaco, a-t-il gagné un point ce soir ?
01:01:33On l'a-t-il perdu ?
01:01:35Deux face à Zagreb.
01:01:37Les images avec vous.
01:01:39Ça s'est joué au mental parce qu'ils ont joué à la fois sous une puits battante
01:01:41et sur un terrain très compliqué.
01:01:43Ils se font surprendre avant la pause sur un compte très clair.
01:01:45Le crochet de Zuzic, puis le petit piqué pour terminer.
01:01:47Baturina va enfoncer le clou à la 66ème d'une frappe puissante.
01:01:492-0 pour le Dynamo.
01:01:51Ça se complique mais les hommes d'Adi Huterre se battent 74ème.
01:01:53Le gardien rate sa sortie.
01:01:55Salisso en profite pour réduire l'écart de la tête.
01:01:57Et puis Penalti s'y fait à la 90ème.
01:01:59Transformé par Zakaria.
01:02:01Et Monaco arrache le nul sur le gong.
01:02:03De partout.
01:02:05Monacho.
01:02:07Alors Monaco.
01:02:09Gagné un point, ils en perdent deux.
01:02:11On va faire les maths dans l'équipe du soir.
01:02:13Abillage à la Monégasque.
01:02:15Massa ?
01:02:17Un point ou deux points de perdu ?
01:02:19Deux points de perdu.
01:02:21Un point.
01:02:23Deux points de perdu.
01:02:25Grégory ?
01:02:27Un point de gagné.
01:02:29C'est Miraculo qui est pris ce point là.
01:02:31Stéphane ?
01:02:33D'accord Grégory.
01:02:35Un point de gagné.
01:02:37Demi Ksevrak ?
01:02:39Un point de gagné.
01:02:41Il est seul au monde.
01:02:43Et c'est là où il est le meilleur.
01:02:45Président, le gros plan, la phrase en anglais.
01:02:47Vincent ?
01:02:49Ça vous ferait plaisir d'affronter peut-être
01:02:51l'homme à la cotonnade
01:02:53magnifique ?
01:02:55On se fait le deux points de perdu
01:02:57par Vincent Deluc.
01:02:59Contre un point de gagné par Dominic Ksevrak.
01:03:01Gagné un point.
01:03:03Vous commencez mon cher Doumé.
01:03:05Je ne juge pas ça avant le match
01:03:07qui a eu lieu sur le papier.
01:03:09Je juge ça à partir de ce que j'ai vu ce soir.
01:03:11Ce que j'ai vu ce soir c'est une équipe
01:03:13complètement à la rue de Monaco
01:03:1575 minutes qui étaient menées 2 à 0
01:03:17contre un adversaire
01:03:19qui en avait pris 9 lors du match
01:03:21précédent. La surprise était totale.
01:03:23Et donc c'est un miracle que dans le dernier quart d'heure
01:03:25ils aient réussi sous cette pub attente
01:03:27à renverser le score et à arracher ce match
01:03:29parce qu'ils étaient bien mal embarqués.
01:03:31C'était un soir sans inspiration.
01:03:33C'est un soir où ils étaient dominés pendant une seconde période
01:03:35en revenant des vestiaires. Donc oui c'est un point de miracle.
01:03:37Deux points de perdu
01:03:39pour Vincent qui a vu le match avant
01:03:41d'après Dominic Ksevrak. J'ai l'impression.
01:03:43Non mais c'est un point tellement magnifique
01:03:45qu'il y aura 500 supporters de Monaco qui vont venir
01:03:47accueillir l'équipe à l'aéroport, ça c'est sûr.
01:03:49Ils vont chanter toute la nuit
01:03:51parce qu'ils ont fait match nulle à Zagreb. Alors évidemment
01:03:53l'histoire de la fin du match c'est qu'ils étaient menés 2 à 0
01:03:55et qu'ils sont revenus. Mais ça c'est juste l'histoire
01:03:57de la fin du match. Il faut prendre un peu de hauteur
01:03:59et constater que c'est une vraie contre-performance
01:04:01dans une ligue des champions
01:04:03où il y a un vrai écart entre les équipes
01:04:05du niveau de Zagreb et les autres
01:04:07même s'il y a des très bons joueurs à Zagreb, comme le dirait Greg
01:04:09c'est une contre-perfe.
01:04:11Mais sur les calculs qu'on pourrait faire
01:04:13c'est deux points de perdus.
01:04:15Ok mes amis
01:04:17c'est une question de points ce débat.
01:04:19C'est une question de points et de points de vue
01:04:21soit le point de vue au rat du gazon
01:04:23l'homme qui a vu le match
01:04:25à la loupe, Dominique Sévrac
01:04:27et puis un peu de hauteur sur son piédestal
01:04:29Vincent Duhuic dit bah non c'est quand même
01:04:31Zagreb et c'est deux points de perdus.
01:04:33Président, à vous de trancher.
01:04:35Non mais moi après je suis d'accord
01:04:37que c'est une contre-performance mais elle a été limitée
01:04:39donc je dirais que par rapport
01:04:41au scénario du match
01:04:43c'est plus un point
01:04:45de gagné que l'inverse
01:04:47parce que tu aurais pu repartir avec zéro point
01:04:49non. Je trouve que
01:04:51les conditions de match étaient très compliquées
01:04:53c'est sûr
01:04:55mais ouais ça restera un point de gagné quand même.
01:04:57Parce qu'ils arrachent un point que c'est pas une contre-performance.
01:04:59C'est quand même une courte audience juste pour un argument.
01:05:01Moi je suis d'accord avec Vincent
01:05:03c'est une contre-performance même avec un point arraché.
01:05:05Président, j'ai l'impression
01:05:07qu'un de vos sujets de mon audience
01:05:09c'est Vincent Duluc.
01:05:11Très court. En fait j'ai quand même oublié un argument
01:05:13c'est qu'un match nul avec la nouvelle formule
01:05:15ça n'a pas du tout le même sens qu'un match nul
01:05:17avec l'ancienne formule. Pourquoi ?
01:05:19Parce que là vous n'enlevez pas de points d'adversaire direct
01:05:21parce que c'est pas un adversaire direct déjà.
01:05:23Donc c'est juste un point par rapport à vous
01:05:25et la différence entre un point et une défaite
01:05:27elle n'est pas énorme dans ce système là.
01:05:29A quel moment Monaco pourrait gagner ce match ?
01:05:31Vincent Monaco est passé à Sadegazou.
01:05:33Il fait semblant de l'avoir vu
01:05:35parce qu'il n'a pas parlé du péneau de farceur
01:05:37qui permet à Monaco de...
01:05:39Il n'a pas regardé ?
01:05:41Il n'a pas parlé du péneau.
01:05:43A aucun moment il n'a pas parlé du péneau.
01:05:45Tu peux lui dire qu'on l'a regardé quand même.
01:05:47Oui on l'a regardé.
01:05:49Le pénalty il est comment ?
01:05:51Il y a ça. Ensuite le premier but
01:05:53c'est le gardien qu'il donne parce que je ne sais pas
01:05:55on dirait qu'il renverse sa soupe sur son...
01:05:57Les conditions !
01:05:59Le gardien de Zagreb
01:06:01il a quatre pattes en train de chercher les champignons
01:06:03j'ai regardé à Monaco l'année prochaine
01:06:05il a le droit quand même.
01:06:07Et en plus surtout ils ont eu deux, trois
01:06:09très grosses opportunités de 3-0.
01:06:11Et là on plie.
01:06:13Donc ça fait quand même beaucoup de circonstances de match
01:06:15entre le pénalty, le gardien et les occasions de 3-0
01:06:17c'est beau.
01:06:19Et puisque le président de LUC
01:06:21est notre président à nous, le président des journalistes
01:06:23de sport en France.
01:06:25C'est une faute de goût Stéphane.
01:06:27Un président ce soir c'est Joël Micoud
01:06:29laissez le président c'est pour moi.
01:06:31Stéphane vous pouvez continuer
01:06:33et interpeller Vincent.
01:06:35Non mais qu'est-ce que nous a dit Vincent
01:06:37dans cette nouvelle formule ? Ce match nul.
01:06:39Oui c'est vrai.
01:06:41Je voulais rebondir ce qu'il disait en disant que 4 points en deux matchs
01:06:43pour Monaco, si on prend un peu de recul
01:06:45c'est parfait.
01:06:47Compte tenu qu'il y avait Barcelone dans les deux.
01:06:49Mais effectivement ils auraient pu
01:06:51bonifier cette victoire incroyable.
01:06:53Après je ne suis pas tout à fait d'accord
01:06:55avec ce que dit Vincent. C'est sûr que sur un groupe à 4
01:06:57ça peut être un peu plus d'importance
01:06:59mais là tu passes devant
01:07:01quelques équipes avec ce point en plus.
01:07:03Dans 6 journées
01:07:05ce sera un peu noyé dans la masse.
01:07:07Donc à la 8ème journée
01:07:09si Monaco a un point de plus peut-être qu'il finira
01:07:11dans les 8 ça n'a pas trop d'importance.
01:07:13Si tu fais 2-3 matchs nuls c'est pas une bonne idée.
01:07:15Ah oui mais s'il y a une série
01:07:17là je te rejoins. Mais à ce point-là
01:07:19peut-être qu'à la fin on en reparlera
01:07:21en disant que peut-être Monaco...
01:07:23Si ils gagnent tout le reste ça sera très bien.
01:07:25Si ils en gagnent 3 autres ça sera très bien.
01:07:27Bien sûr.
01:07:29Peut-être que celui-là ce sera l'important.
01:07:3113ème minute. Monaco a un incroyable
01:07:33raté de Minamino. Sa frappe
01:07:35est stoppée par Nevis Dietsch.
01:07:37Je prononce bien le gardien du Dynamo ?
01:07:39Je ne sais pas si c'est un raté.
01:07:41Ma question c'est quoi ?
01:07:43Est-ce que c'est une faute ?
01:07:45On a raté une faute technique ?
01:07:47Ou alors c'est un mauvais choix puisque Mbolo
01:07:49est décalé. Il peut décaler.
01:07:51Il est dans les 6 mètres. L'arrêt il est incroyable.
01:07:53Il le fait avec la main en plus.
01:07:55Non avec le pied.
01:07:57Avec le pied il le fait.
01:07:59Avec le pied ou avec la main ?
01:08:01Avec le pied.
01:08:03On ne peut pas la revoir.
01:08:05Le président voit des mains. Quand il y a des pieds
01:08:07ça commence à être très inquiétant.
01:08:09Donc là il y a un super barrage.
01:08:11Tu es dans les 6 mètres.
01:08:13Face au jeu à un moment donné tu frappes.
01:08:15Tu ne vas pas rentrer avec le ballon dans les buts.
01:08:17Après il peut la décaler à Mbolo.
01:08:19Il la pousse un peu trop.
01:08:21Après il est obligé de faire un point.
01:08:23Pour les téléspectateurs
01:08:25qui ne nous ont pas suivis à la pause.
01:08:27On a parlé des conditions de jeu.
01:08:29Avec une pluie.
01:08:31Généralement on dit dantesque.
01:08:33Et surtout le terrain c'est en jet d'eau.
01:08:35Ce n'était pas praticable pour vous.
01:08:37Qu'est-ce que vous appelez pratiquable ?
01:08:39La pluie ce n'est pas très grave.
01:08:41Par contre c'est que le ballon ne roulait pas tout le temps.
01:08:43Le ballon était arrêté par des freins d'eau.
01:08:45Regardez les deux buts.
01:08:47C'est ça.
01:08:49Il est supprimé par le terrain.
01:08:51Parfois il y avait des ballons lancés en profondeur.
01:08:53Le ballon s'arrêtait, ne roulait plus.
01:08:55Vous décrêtez que c'est impraticable.
01:08:57Pour moi ce n'est pas praticable.
01:08:59Il y a un arbitre pour dire si c'est praticable ou pas.
01:09:01Jusqu'à preuve du contraire.
01:09:03Tu n'as jamais connu les pressions
01:09:05des télévisions, de l'arbitre,
01:09:07de l'organisateur qui veut que les matchs teillent.
01:09:09Tu t'adaptes.
01:09:11Tu allonges le jeu s'il faut allonger le jeu.
01:09:13Regardez les deux buts.
01:09:15C'est magnifique.
01:09:17Ça n'avantage pas Monaco.
01:09:19Le jeu de Monaco.
01:09:21Il y a un argument pour Greg.
01:09:23Il est à l'écran. C'est la possession.
01:09:25Les conditions étaient mauvaises.
01:09:27Mais le Dynamo a quand même eu la possession
01:09:29sur 57%.
01:09:31C'est Monaco qui a la possession.
01:09:33C'est Monaco qui a la possession.
01:09:35C'est Monaco qui a la possession.
01:09:37C'est Monaco qui a la possession.
01:09:39C'est Monaco qui a la possession.
01:09:41Ils sont tellement frustes.
01:09:43Les joueurs croient que deux agrès
01:09:45sont tellement frustes et maladroits.
01:09:47C'est le dédaillé de bronze de la dernière coupe du monde.
01:09:49Excusez-nous.
01:09:51Il pleut sur le plateau de l'équipe du soir.
01:09:53Votre journal est-il pratiquable ?
01:09:55Virginie,
01:09:57votre journal est-il pratiquable ?
01:09:59Là, ça va être un peu compliqué.
01:10:01Mais on va s'en sortir.
01:10:03Suivez avec moi Dominique.
01:10:05Merci.
01:10:07Vous pouvez parler de Zagreb.
01:10:09Pourquoi Zagreb ?
01:10:11Je ne comprends pas ce concept
01:10:13d'impratiquable.
01:10:15Le concept n'est pas impraticable.
01:10:17A qui profite le mauvais terrain ?
01:10:19Je ne suis pas sûr.
01:10:21C'est ça l'idée.
01:10:23Le deuxième but des Croates,
01:10:25c'est un but magnifique.
01:10:27Si ça avait été un billard,
01:10:29c'était le même but.
01:10:31Je trouve que c'est méprisant.
01:10:33Ce soir, il y a deux buts.
01:10:35Il y a la réduction de l'écart de Monaco.
01:10:37Le gardien qui foire complètement.
01:10:39J'ai l'impression qu'il glisse.
01:10:41Je pense qu'il percute.
01:10:43Il percute à la fin,
01:10:45mais au début,
01:10:47je crois qu'il est un peu...
01:10:49Au début, il percute et ça le fait glisser.
01:10:51On dirait qu'il pêche aux champignons.
01:10:53Ce n'est pas pratiquable.
01:10:55Le sport, c'est un jeu où le ballon roule.
01:10:57Le ballon ne roulait pas tout le temps.
01:10:59Pardonnez-moi,
01:11:01mais sur le premier but
01:11:03inscrit par Monaco,
01:11:05le coach de Zagreb
01:11:07dit que s'il n'y avait pas eu la pluie,
01:11:09le gardien n'aurait pas glissé.
01:11:11Il n'aurait pas percuté
01:11:13sur les conditions de jeu.
01:11:15Donc ça donnait un but à Monaco.
01:11:17Non.
01:11:19Sur le premier but magnifique
01:11:21juste avant la pause,
01:11:23Koehn perd ses appuis.
01:11:25Il se casse un peu la gueule.
01:11:27Il peut perdre ses appuis et les garder.
01:11:29De toute façon, il va prendre une mine.
01:11:31Non. Il se casse un peu la gueule.
01:11:33Il a pris un piqué, mais il se casse un peu la figure.
01:11:35Il glisse un peu sur ce terrain.
01:11:37L'attaquant est resté stable.
01:11:39Ce que je veux dire,
01:11:41c'est que tu t'adaptes.
01:11:43Ici, on a un joueur de foot.
01:11:45Le sport des hauts niveaux, c'est s'adapter.
01:11:47Jouer sous la pluie,
01:11:49ce n'est pas...
01:11:51Ce n'est pas le jeu de Monaco.
01:11:53C'est tout.
01:11:55Les Croates, c'est des joueurs techniques aussi.
01:11:57L'avantage était supérieur
01:11:59pour Monaco de remporter ce match.
01:12:01Leur manière de jouer
01:12:03a été mise
01:12:05plus en difficulté par rapport à ce terrain.
01:12:07Après, si tu ne veux pas l'entendre, tu ne l'entends pas.
01:12:09C'est mon avis.
01:12:11Il fallait jouer à tout prix.
01:12:13Un petit collogue
01:12:15du côté de la soirée ancienne.
01:12:17On commence par quel match dans ce JT un peu mouillé ?
01:12:19La Juve ?
01:12:21On a la déclaration de Denis Zakaria,
01:12:23qui pour lui, c'est plutôt un point pris.
01:12:25On n'a pas été assez tueurs,
01:12:27c'est sûr. C'était un match compliqué,
01:12:29mais on retient le côté positif d'avoir su revenir au score.
01:12:31On venait pour prendre les 3 points,
01:12:33mais on est contents de prendre ce point.
01:12:35Quand tu as une équipe,
01:12:37ça détient dans la prise 8.
01:12:39Le match d'après,
01:12:41ils se sont dépouillés, ils ont pris un match nul.
01:12:43Là, c'est pareil, ils agrèvent.
01:12:45Ils en avaient pris 9, ils ne pouvaient pas à domicile...
01:12:47Il fallait s'attendre à un match compliqué pour Monaco.
01:12:49Ils n'allaient pas en prendre 9
01:12:51toutes les semaines.
01:12:53C'est ce qu'il a voulu dire.
01:12:55C'était assez clair de la part de Stéphane.
01:12:57Dans quelques minutes,
01:12:59on continue.
01:13:01On découvre le résultat, s'il vous plaît.
01:13:03Papam !
01:13:07Un point de gagné, Dominic Cévrac.
01:13:09Perdu, Vincent Jouk.
01:13:11Le reste de la séance commence par la juve
01:13:13de Thiago Monta.
01:13:15Le sublime but de Vlaovic pour la juve
01:13:17qui recolle à 2 partout grâce au doublé
01:13:19de l'attaquant avant de l'emporter.
01:13:213-2 finalement contre Leipzig.
01:13:25C'est ça qui est fort, c'est que le gardien est expulsé.
01:13:27Le but de Kostisau est pas mal.
01:13:29Le gardien est expulsé à partout, je crois.
01:13:31Il y a un pénalty dans la foulée.
01:13:33Ils sont à 2-1 sur une main,
01:13:35à peu près la même main que le Kamavinga.
01:13:37J'ai regardé plusieurs matchs, Greg.
01:13:39J'avais aussi regardé Monaco, mais aussi la juve.
01:13:41Ils ont mis 2 buts à 10 contre 11.
01:13:43C'est très fort.
01:13:45La juve de Monta, c'est une vraie réussite.
01:13:47Liverpool, t'as aimé aussi ?
01:13:49J'ai aimé le roulé de Salah.
01:13:51Quand t'es droit, avec son pied gauche,
01:13:53il a fait sa spéciale que tout le monde connaît.
01:13:55Ça fait 15 ans qu'on la voit
01:13:57et ça marche encore. J'ai adoré ce but.
01:13:59Est-ce qu'on va finir par quoi, Liverpool ou un autre club ?
01:14:01A Stoneville, il me semble qu'il s'offre
01:14:03le Bayern 1-0, but du Colombien
01:14:05John Duran dans le dernier quart d'heure.
01:14:09Quelle note !
01:14:11Le meilleur coach des clubs moyens,
01:14:13c'est Unai Emery.
01:14:15C'est déjà bien.
01:14:17Ça change tout le temps.
01:14:19C'est vrai que c'était un entraîneur que de Ligue Europa.
01:14:21Il vient de battre une équipe.
01:14:23Le Bayern.
01:14:25C'est la Ligue des champions.
01:14:27On ne verra jamais Real Madrid ou Unai Emery.
01:14:29Ce n'est pas eux qui décident, c'est Real Madrid qui n'en veut pas.
01:14:31Là, tu changes d'avis.
01:14:33A Stoneville, deux matchs, deux victoires.
01:14:35Ils sont sixièmes de cette phase de Ligue des champions.
01:14:37On continue d'aigrider cette soirée.
01:14:39Avec Liverpool.
01:14:41Le but dont Dominic Sebrag parlait.
01:14:43Celui de Mo Salah qui a régalé ce soir
01:14:45contre Bologne. Score final 2-0.
01:14:47Ce qu'il fout avec Salah,
01:14:49c'est que ça fait 15 ans qu'on le voit
01:14:51avec son pied gauche et un roulé.
01:14:53Il est Romain.
01:14:55Merci beaucoup.
01:14:57Les textes sont de Dominic Sebrag.
01:14:59L'interprétation est de Stéphanie.
01:15:01Un petit coup d'oeil sur l'autre performance.
01:15:03Une belle performance, celle de Benfica.
01:15:05Benfica qui a balayé l'Atlético 4-0
01:15:07avec deux pénaltis.
01:15:09Notamment, ouverture du score signée
01:15:11à Turcoblue.
01:15:13Maintenant que le PSG recrute un joueur de Benfica.
01:15:15Avec des performances comme ça,
01:15:17il faut qu'il s'y intéresse.
01:15:19Recruter portugais, c'est une idée.
01:15:21Ça m'a fait conscience de ce que je vous disais sur les surprises.
01:15:23Benfica qui en met 4 à l'Atlético de Madrid.
01:15:25Cette formule-là permet ça.
01:15:27On va continuer à dire indéfiniment
01:15:29qu'aller jouer un club portugais
01:15:31et prendre une soupe, c'est une honte.
01:15:33On va le sortir toutes les semaines.
01:15:35Benfica, vous savez,
01:15:37c'est un petit club de quartier.
01:15:39Actualité 4-0.
01:15:41D'ailleurs, j'ai mis un peu de soupe
01:15:43pour la souscription qu'ils ont lancée cet été.
01:15:45C'est un club un peu nécessiteux.
01:15:47C'est pas un club qui a gagné la Ligue des champions.
01:15:49On va continuer à dire que les portugais...
01:15:51C'est le cœur de Benfica de ce soir.
01:15:53À part Di Maria, c'est aussi le cœur de Benfica.
01:15:55Le gars, le Turc...
01:15:59On va continuer à dire que la tendance
01:16:01avec les portugais, on n'a qu'à y aller.
01:16:03C'est vrai que c'est des clubs...
01:16:05Qu'est-ce que c'est que Benfica, en fait ?
01:16:07Un joli but, un but marqué par le club de Bruges.
01:16:09C'est un but de Solis.
01:16:11Superbe enroulée face à Saumgras.
01:16:13Et victoire 1-0 de Bruges.
01:16:15Ah oui, le missile est là.
01:16:17Merci beaucoup. Dans quelques minutes,
01:16:19la suite de l'équipe du soir.
01:16:21On est très en retard.
01:16:23On va essayer de tout arranger à la pub
01:16:25et de vous confectionner.
01:16:27Une demi-heure, oui. Le temps passe.
01:16:29Là encore, je parle à mon producteur Emile Gillet.
01:16:31À tout de suite.
01:16:33On prolonge cette discussion magnifique
01:16:35sur l'esport, sur la Ligue des champions,
01:16:37sur tout le reste de l'actualité.
01:16:39À tout de suite.
01:16:46Dernière ligne droite de l'équipe du soir.
01:16:48Le reflet, c'est de consulter
01:16:50ce qui se trame au journal de l'équipe.
01:16:52Alors, on ouvre par l'île, non ?
01:16:54On ouvre par l'île.
01:16:56Vous faites peur.
01:16:58Bien sûr qu'on ouvre par l'île,
01:17:00avec une entame de matchs parfaits
01:17:02et des Lillois qui n'ont pas voulu subir ce soir.
01:17:04Regardez la lune de l'équipe, les Galachetis.
01:17:06Bravo.
01:17:08Quelques informations complémentaires
01:17:10sur la soirée Ligue des champions.
01:17:12Deux informations concernant
01:17:14Ousmane Dembélé.
01:17:16Un, information de Loic Tanzy.
01:17:18Ousmane Dembélé est réintégré.
01:17:20L'attaquant est donc à disposition
01:17:22de son équipe qui affrontera
01:17:24dimanche en Ligue 1 Nice.
01:17:26Et puis sur sa suspension,
01:17:28on a appris un petit peu plus
01:17:30sur la raison de cette sanction.
01:17:32Il est arrivé en retard
01:17:34à l'entraînement dimanche.
01:17:36Débriefing musclé,
01:17:38avec son entraîneur vendredi
01:17:40avec Lucien Riquet.
01:17:42Ce qui peut expliquer
01:17:44le fait qu'Ousmane Dembélé
01:17:46ait été sanctionné.
01:17:48Ça reste très opaque.
01:17:50Il y a plusieurs versions qui circulent.
01:17:52Le retard, c'est la nouvelle version d'aujourd'hui.
01:17:54Avant, c'était une discussion un peu...
01:17:56Il y a la version plus le retard.
01:17:58Peut-être que demain,
01:18:00on aura encore un troisième match.
01:18:02Il n'a pas assassiné Kenelly non plus ?
01:18:04Non.
01:18:06A priori, il n'était pas né.
01:18:08On a l'impression que sans la défaite,
01:18:10il n'aurait pas été apporté.
01:18:12C'est tout.
01:18:14D'autres compléments d'informations
01:18:16concernant les Clubs de Ligue des Champions.
01:18:18Brest vainqueur à Salzbourg 4-0.
01:18:20Un invité de marque dans l'équipe de choc ?
01:18:22Oui, il était l'invité de l'équipe de choc.
01:18:24Je pensais que l'interview allait partir.
01:18:26Ça m'a fait bugger.
01:18:28Est-ce qu'il est gagné par l'euphorie ?
01:18:30Est-ce que son groupe est gagné par l'euphorie ?
01:18:32C'est Éric Roy.
01:18:34Quelles sont ses émotions
01:18:36au lendemain de cette très belle victoire ?
01:18:38Forcément, une fierté d'abord pour le club.
01:18:40Une fierté pour les joueurs.
01:18:42Une fierté pour mon staff.
01:18:44Pour le travail que l'on fait aussi.
01:18:46Bien sûr, tout ça, c'est important.
01:18:48Mais il n'y a pas d'euphorie parce qu'on veut
01:18:50cultiver cette humilité qu'on a.
01:18:52On sait que ce match-là aurait pu tourner
01:18:54à un moment donné, même si on a mené.
01:18:56Par rapport aux échéances qui nous attendent,
01:18:58il y a un gros travail encore à fournir.
01:19:00Éric Roy a deux autres passions que le football.
01:19:02La contre-plongée et le ficus.
01:19:04Très joli ficus sur l'appartement.
01:19:06Le club catalan a mis le grappin
01:19:08sur un nouveau gardien.
01:19:10Czesny a signé jusqu'à la fin de la saison.
01:19:12Le Polonais de 34 ans sort donc
01:19:14de sa retraite annoncée cet été
01:19:16pour remplacer Ter Stegen,
01:19:18victime d'une rupture complète
01:19:20du tendon rotulien.
01:19:22La retraite d'Antoine Griezmann,
01:19:24saluée mais par qui ?
01:19:26Par son coach Diego Simeone.
01:19:28Après 137 sélections et 44 buts en équipe de France,
01:19:30son entraîneur de l'Atletico de Madrid
01:19:32lui a rendu hommage avant le match
01:19:34Il comprend qu'il a tout donné
01:19:36à son équipe nationale
01:19:38parce qu'il a absolument tout donné.
01:19:40Aujourd'hui, il est là où il est
01:19:42avec l'esprit tranquille
01:19:44d'avoir tout donné
01:19:46et de faire un pas de côté
01:19:48par rapport à cette joie
01:19:50qu'il a eu de partager tant d'années
01:19:52avec ses coéquipiers.
01:19:54La retraite internationale,
01:19:56évidemment,
01:19:58il a sorti la victoire ce soir.
01:20:00Mardi dans l'équipe, Vincent,
01:20:02dans votre édito intitulé
01:20:04Le Bon Timing.
01:20:06Vous vous actez un peu que Griezmann
01:20:08ne peut plus fondamentalement éclairer
01:20:10le jeu des bleus comme il l'a éclairé.
01:20:12C'est ça qu'il faut comprendre ?
01:20:14Non, ce n'est pas ce que j'ai écrit.
01:20:16Tout devenait compliqué autour de lui.
01:20:18Il y a des choses
01:20:20dont il est responsable
01:20:22parce qu'il n'a pas fait
01:20:24beaucoup de bons matchs
01:20:26depuis la Coupe du Monde.
01:20:28Il y a des choses dont il n'est pas responsable
01:20:30depuis la Coupe du Monde.
01:20:32Il y avait d'autres raisons autour de lui.
01:20:34L'ensemble de l'environnement
01:20:36l'a conduit
01:20:38à cette décision.
01:20:42L'euro a été assez décevant.
01:20:44Ce n'était pas la peine
01:20:46qu'il y ait une autre Coupe du Monde
01:20:48derrière qui le soit aussi.
01:20:50C'est personnel,
01:20:52mais sur 30 ans
01:20:54de l'histoire de l'équipe de France,
01:20:56on a vu au moins aussi souvent
01:20:58des gars qui restaient trop longtemps
01:21:00que des gars qui partaient trop tôt.
01:21:04Vincent Labrune tient sa promesse.
01:21:06Le président de la Ligue
01:21:08baisse son salaire de 30%.
01:21:10À vos calculettes,
01:21:12à 1,2 millions d'euros annuels,
01:21:14ça fait 840 000 euros annuels.
01:21:16Il renoncerait à toute clause parachute
01:21:18quand il partira, à en croire
01:21:20les propos de Jean-Pierre Caillaux,
01:21:22président de Reims et du Collège de Ligue 1.
01:21:24Moins 30% aussi sur le salaire annuel
01:21:26du directeur général de la LFP.
01:21:28A droite, à l'image.
01:21:30Cette décision a été saluée,
01:21:32mais ironiquement, par les internautes
01:21:34du site équipe.
01:21:36On a toujours cette gourmandise
01:21:38d'aller voir ce que commentent
01:21:40nos amis qui regardent les articles.
01:21:42La critique la plus publiée,
01:21:44c'est Vincent Labrune a triplé son salaire
01:21:46pour ensuite baisser son salaire de 30%.
01:21:48Bref, un peu tout ça pour ça.
01:21:50C'est ce qui ressort
01:21:52après des commentaires j'ai lus.
01:21:54Il y a quand même eu
01:21:56cet incroyable communiqué dans la soirée
01:21:58de la mission sénatoriale qui enquête
01:22:00sur les finances du foot en ce moment,
01:22:02de son président et de son rapporteur,
01:22:04qui expliquait qu'à défaut de baisser de 30%,
01:22:06il avait doublé son salaire.
01:22:08C'est pas très télévisuel
01:22:10comme explication,
01:22:12mais je vous invite à lire
01:22:14le journal d'équipe demain avec passion
01:22:16et vous comprendrez très bien le mécanisme.
01:22:18Avant, la somme qu'il touchait,
01:22:20les 1,2 millions, n'étaient pas prélevés
01:22:22directement, alors que maintenant,
01:22:24les 800.000 qu'ils vont toucher seront directement
01:22:26impactés au budget de la Ligue.
01:22:28C'est une charge supplémentaire pour la Ligue.
01:22:30Puisque CVC refuse de payer la part
01:22:32que Vincent Labrune s'était octroyée
01:22:34en 1,2 millions sur l'argent de CVC.
01:22:36Et c'est pas 800, c'est 840.
01:22:38Les 40 pourraient suffire.
01:22:40Commission Discipline, LFP,
01:22:42sanctions pour Medellin Asia ?
01:22:44Trois matchs de suspension fermes
01:22:46et trois matchs de suspension avec sursis.
01:22:48La sanction inclut l'accès aux bandes-touches,
01:22:50aux vestiaires des arbitres
01:22:52et à toutes fonctions officielles.
01:22:54L'OM a très vite communiqué derrière
01:22:56et dénonce un traitement disproportionné
01:22:58du fait que le conseiller sportif ne s'est rendu
01:23:00coupable ni d'insultes, ni de menaces
01:23:02vis-à-vis du corps arbitral.
01:23:04C'est ce que le club écrit.
01:23:06Cette décision est d'autant plus surprenante
01:23:08et incompréhensible qu'elle n'est pas cohérente
01:23:10ni équilibrée au regard de situations
01:23:12ou événements similaires survenues récemment
01:23:14ou dans un passé plus lointain pour lesquels
01:23:16la commission a statué.
01:23:18Je lis le communiqué de l'OM.
01:23:20C'est un complot.
01:23:22Il n'y a pas d'autres exemples
01:23:24où des dirigeants critiqués
01:23:26n'ont pas été suspendus ?
01:23:28Le problème c'est qu'il y a ces paroles
01:23:30qui ont été entendues mais aussi les gestes.
01:23:32Quand vous montrez comme ça
01:23:34à la mi-temps un arbitre comme ça,
01:23:36je trouve que trois matchs il s'en sort bien.
01:23:38Alius Issei quitte la sélection du Sénégal.
01:23:40Oui, le ministère a décidé
01:23:42de ne pas actionner l'année en option
01:23:44dans son contrat pour des raisons sportives.
01:23:46Annonce surprenante à la veille
01:23:48de sa liste des sélectionnés
01:23:50pour les prochains éliminatoires de la Cannes 2025.
01:23:52Personne en interne ne l'avait vu venir
01:23:54même si des critiques avaient accueilli
01:23:56ses derniers résultats. Il s'en va quand même
01:23:58sur un très beau bilan de 70 victoires,
01:24:0024 nuls et 13 défaites.
01:24:02C'est un vrai scandale le communiqué
01:24:04de la Fédération qui le congédie
01:24:06en disant que c'était une très belle collaboration
01:24:08comme si c'était un collaborateur.
01:24:10C'est le gars qui a ramené la Cannes au Sénégal.
01:24:12Il est resté neuf ans, il a fait un travail fantastique.
01:24:14Il a un pourcentage de victoires monstrueux.
01:24:16Il a positionné le Sénégal
01:24:18sur la carte du foot mondial.
01:24:20Il est renvoyé comme si c'était la dernière des je ne sais pas quoi.
01:24:22Je n'ose pas finir la phrase.
01:24:24C'est assez hallucinant.
01:24:26Télis, Carlos Alcaraz
01:24:28décroche le titre à Pékin, le bras de fer
01:24:30avec Yannick Siner a été extraordinaire.
01:24:32L'Espagnol a déboulonné
01:24:34le numéro 1 mondial
01:24:36étonnant du titre. Les deux monstres
01:24:38sont désormais à 16 trophées chacun
01:24:40après une lutte monumentale.
01:24:42Dans la lignée de leurs neuf dernières confrontations,
01:24:44Carlos Alcaraz a eu le dernier mot
01:24:46dans un tie-break final totalement fou
01:24:48qu'ils ont chacun tenu jusqu'au bout
01:24:50après avoir déjà joué plus de trois heures de jeu.
01:24:52Regardez ce point magnifique.
01:24:584 sur 6 pour les Français
01:25:00au premier tour du tournoi de Shanghai.
01:25:02Début réussi
01:25:04pour Kazorin Dörknecht-Müller
01:25:06et Gaël Monfils qu'on va voir à l'écran.
01:25:08Lui qui n'avait plus gagné un match
01:25:10au premier tour à l'US Open.
01:25:12Il a maîtrisé son entrée en lice
01:25:14contre le Bosnien Damir Dzumour.
01:25:16Prochain match, ce sera contre
01:25:18l'Argentin Sébastien Baez.
01:25:22C'est dommage que la saison se termine
01:25:24parce qu'on est pleine bourre.
01:25:26Au moment où la saison se termine,
01:25:28les tennismans français explosent.
01:25:30Au premier tour, les Masters sont souvent très forts.
01:25:32Le problème, c'est qu'on ne sera pas
01:25:34au Masters qui conclut la saison.
01:25:36On fera une première bonne intervention
01:25:38dans l'image du vieillissement français.
01:25:40Les deux Français éliminés du jour
01:25:42sont Manarino et Moutet.
01:25:44En attendant, France-Argentine
01:25:46à 16h50 ce jeudi
01:25:48sur la chaîne d'équipe,
01:25:50le Brésil est en finale de la Coupe du monde.
01:25:52Vainqueur de l'Ukraine,
01:25:54mais dans la douleur quand même.
01:25:56Ce soir, la CSAO a fait la différence
01:25:58en deuxième période pour l'emporter d'un petit but.
01:26:00Grâce à un doublé de Diego,
01:26:02score finale 3-2,
01:26:04les quintuples vainqueurs de la compétition
01:26:06sont à 12 ans.
01:26:08La France connaît donc son futur adversaire pour le titre
01:26:10si et seulement si elle parvient à se qualifier demain.
01:26:12Face à l'Argentine, rendez-vous sur la chaîne de l'équipe
01:26:14ce jeudi à 16h50.
01:26:18Est-ce qu'on a la Marseillaise pour cette dernière info ?
01:26:20Puisque la France officielle
01:26:22recevra bien les JO d'hiver 2030.
01:26:24Le Premier ministre Michel Barnier
01:26:26a officialisé aujourd'hui
01:26:28l'apport de la garantie financière de l'État
01:26:30au CIO, le Comité international olympique.
01:26:32C'était la dernière condition
01:26:34pour que ces jeux aient bien lieu
01:26:36dans les Alpes françaises.
01:26:38Souhaitons que la fête soit aussi belle qu'à Paris cet été.
01:27:04Je suis vice-champion du monde 2018.
01:27:06Je suis vice-champion du monde 2018.
01:27:08Je suis vice-champion du monde 2018.
01:27:10Je suis vice-champion du monde 2018.
01:27:12Je suis vice-champion du monde 2018.
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01:27:28Je suis vice-champion du monde 2018.
01:27:30Je suis vice-champion du monde 2018.
01:27:32Bonne réponse de Grégory Schneider.
01:27:36Les Croates du Championnat de France.
01:27:38Je suis un joueur à vocation défensive.
01:27:40Je suis un joueur à vocation défensive.
01:27:42Lovren.
01:27:44Chaletasar.
01:27:46Bonne réponse.
01:27:48Bonne réponse.
01:27:52Les Croates du Championat de France.
01:27:54Les Croates du Championnat de France.
01:27:56Quand il est rapide...
01:27:58Quand il est rapide...
01:28:00Je suis formé à Zadar, j'ai joué à Belgrade, Hanovre, l'OM et Rijeka.
01:28:04Boxique.
01:28:05Boxique ?
01:28:06Faut.
01:28:07Mauvaise réponse, élimination.
01:28:08Je suis attaquant.
01:28:09Comment ?
01:28:10Skoblar.
01:28:11Skoblar, bonne réponse.
01:28:12L'homme au 44 buts, c'est le record absolu de buteur sur une saison en Ligue 1.
01:28:18C'était en 71.
01:28:20J'ai quitté la Ligue 1 cet été.
01:28:25Lovren.
01:28:26Lovren, il a dégainé le premier.
01:28:29Stéphane Guy, vous marquez.
01:28:314 points.
01:28:32Le dernier pour la route.
01:28:35Président, réveillez-vous.
01:28:36Je n'ai que 26 ans.
01:28:38Je joue actuellement à Wolfsburg, excusez-moi.
01:28:41Maillard.
01:28:42Maillard ?
01:28:43Lovren Maillard ?
01:28:444 points.
01:28:454 points.
01:28:46Egalité.
01:28:47Jormaine, Jormaine, Jormaine, Jormaine, il y a une égalité.
01:28:50Arrivé en France à 18 ans, j'ai joué à Rouen, Sarraffel ou encore à Jaxio.
01:28:55Perchaud.
01:28:56Perchaud, bonne réponse.
01:28:574 points.
01:28:584 points pour Stéphane Guy.
01:29:00Bravo.
01:29:01Dano Perchaud.
01:29:02Si on est deux, on joue au Normandie, je suis un tapis.
01:29:06Bravo Stéphane, bravo les amis.
01:29:08On vous embrasse.
01:29:09Demain, la maison est ouverte, évidemment.
01:29:10Donc, ce sera la Ligue du repas avec l'Impic Lyonnais et Ennis.
01:29:16On vous embrasse.
01:29:17A demain.
01:29:18L'Impic Lyonnais.
01:29:19L'Impic Lyonnais.
01:29:20L'Impic Lyonnais.