L'Équipe du Soir du 7 juillet - L'Équipe du Soir - replay
Retrouvez le replay de l'Équipe du Soir du 07/07/2024.
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00:00:00L'équipe du soir, bonsoir, vous êtes bien sur la chaîne l'équipe, on va parler ensemble
00:00:20de cette fabuleuse journée de sport qui vient de se dérouler, on va également parler de
00:00:26la demi-finale de l'euro qui se disputera dans deux jours entre la France et l'Espagne,
00:00:32un casting de qualité pour m'accompagner avec d'abord un président de classe, Eric Blanc,
00:00:38comment allez-vous chez Eric ? Très bien. Dans votre ville peuple, Eric, il y aura le rire de
00:00:44l'équipe du soir, oui, virouillé, bonsoir. Salut. Tout va bien ? Oh bah écoute, dans le meilleur des
00:00:50mondes presque. Le mot-compte triple de l'équipe du soir, c'est Eric Rabessandratana, bonsoir Eric.
00:00:56Bonsoir Timothée, bonsoir Alex. Le chilien de l'EDS. Bonsoir Timothée, bonsoir président. D'habitude
00:01:04ça bouge un peu les épaules non ? Ouais, je peux danser là, je passe une excellente soirée
00:01:08républicaine. Le fennec de l'équipe du soir, la ville génie. Bonsoir à tous, très heureux d'être
00:01:14encore avec vous. Un peu d'humour, ça fait du bien. On est là pour ça. Ça soie l'humour, ça remède.
00:01:22Et pour nous accompagner aux infos, l'indispensable Tanguy Lecévier. Justement, on va commencer avec
00:01:29l'image et le sourire du jour, la victoire dans la neuvième étape du Tour de France d'Anthony
00:01:35Turgis. Et oui, c'est la troisième victoire française sur ce Tour 2024 après Romain Bardet
00:01:42et Kévin Vauclin. Ce dimanche, c'était au Tour d'Anthony Turgis de France-Charles-Élysée en
00:01:46première, après une étape magnifique autour de la Ville de Troyes. Côté leader, Tadej Pogacar a
00:01:50tenté de semer ses rivaux, Jonas Vingegaard, Remco Evenepoel, sans y parvenir. Il reste
00:01:54évidemment en jaune. Tanguy, avant de rejoindre Patrick Chassé qui sera avec nous pour nous
00:02:00décrypter un peu cette journée, Anthony Turgis, pour le grand public qui ne le connaît pas
00:02:04potentiellement, qui est-ce ? Et bien, c'était tout simplement sa première victoire sur le Tour de
00:02:08France à l'occasion de sa septième participation. Anthony Turgis a 30 ans, il est issu d'une famille
00:02:15de mordus de vélo. Il a commencé à l'âge de 5 ans et est passé professionnel à l'âge de 20 ans en
00:02:202022. Il avait terminé deuxième pour un moyeu au championnat de France sur route. Même résultat
00:02:24en 2018, c'est un coureur qui aime les classiques, les courses d'un jour. Il avait déjà terminé
00:02:30deuxième de Milan-San Remo par exemple en 2022. Et pour nous éclairer donc sur cette étape,
00:02:36Patrick Chassé est avec nous. On n'attend pas Patrick ! Voilà, Patrick, merci d'être avec nous.
00:02:42Turgis, peut-être le français que l'on attendait le moins, est-ce que ça en fait nécessairement la
00:02:49plus belle des trois victoires françaises ? Déjà, ce qu'il faut dire sur Turgis et sur les
00:02:58français d'une manière générale, puisque vous citez les trois victoires, c'est que c'est un
00:03:02sans faute. Sur les étapes de baroudeur, ces étapes où les échappés vont au bout. C'était
00:03:08le cas de Turgis et de ses compagnons et pourtant ils n'ont jamais compté énormément d'avance.
00:03:12A chaque fois, je dirais que ce soit bardé le premier jour en Italie, que ce soit le lendemain
00:03:19Kevin Vauclin ou que ce soit aujourd'hui bien sûr Anthony Turgis, à chaque fois ces étapes étaient,
00:03:26ces victoires étaient inattendues et elles étaient donc au bout d'un suspense assez important. Je
00:03:33dirais que d'un point de vue macro, la victoire de bardé pour l'ensemble de son oeuvre, la victoire
00:03:40de Kevin Vauclin le lendemain dans les ferments de la jeunesse et des promesses qu'il porte pour
00:03:50ses coureurs qui visent le classement général, effectivement c'était quand même très émouvant,
00:03:55très intéressant et encore une fois assez inattendu. Celle d'aujourd'hui me paraît,
00:04:01dans son caractère exceptionnel, c'est-à-dire ponctuel sur cette étape, probablement la plus
00:04:06inattendue. On sait que, et d'ailleurs ça vient d'être rappelé, qu'Anthony Turgis n'est pas un
00:04:12coureur spécifiquement de grand tour, plutôt un coureur de classique, un grand animateur,
00:04:16un coureur spectaculaire, mais c'est pas un gagneur, c'est un coureur qui souvent était
00:04:22placé, pour ne pas dire toujours, placé deuxième de Milan-San Remo, placé quatrième du Tour des
00:04:28Flandres, deuxième également d'À Travers la Flandre, donc vous voyez que les classiques
00:04:30flandriennes ou italiennes, bref, étaient son registre. Ça c'était vraiment inattendu de le
00:04:35voir gagner, d'autant qu'aujourd'hui il bat quand même des coureurs qu'on aurait pu mettre avec
00:04:41un ascendant sur lui dans le final. Je pense à Tom Pitcock, je pense à Rambo Roux, le champion
00:04:45d'Espagne, ou juste derrière à Mathieu Van Der Poel qu'il a plusieurs fois battu sur les classiques.
00:04:51Donc à ce niveau-là, j'ai envie de citer quand même Anthony Turgis comme la victoire la plus
00:04:56épatante. Patrick, au soir de la première étape avec la victoire de Romain Bardet, on se posait
00:05:02la question, ici même en plateau, de savoir tout simplement si le Tour était déjà réussi pour les
00:05:09Français depuis deux autres victoires. Est-ce qu'on est au-delà de ce qu'on pouvait espérer ou alors
00:05:15est-ce qu'on doit être encore un peu gourmand ? La victoire appelle la victoire. Après, moi je
00:05:21rappelle quand même un principe qui est valable sur ce Tour de France, c'est qu'il ne faut pas
00:05:26attendre de miracles lorsqu'il concerne une éventuelle lutte au classement général. Tous
00:05:30ces coureurs ne sont pas placés. Quand je dis qu'il y a une dynamique qui est assez intéressante,
00:05:34c'est un, finalement qu'ils sont un battu sur les étapes, sur les échappés, je dirais. Deux, parfois
00:05:42contre emploi. Romain Bardet, on ne le voyait jamais se battre pour des étapes sauf quand
00:05:47c'est accompagné d'une opération classement général. Là, on voit qu'il court uniquement
00:05:50après des étapes et vous avez vu effectivement aussi aujourd'hui un David Goddu dans un rôle
00:05:56et sur un registre et sur un terrain où on n'a pas l'habitude de le voir. Donc ça, je dirais
00:06:00que ce sont des petits signes comme ça qui sont quand même assez encourageants pour espérer encore
00:06:04davantage de victoire. Auparavant, on les attendait plutôt au sprint ces dernières années avec des
00:06:09cocares ou des Arnaud Desmars. Là, on est vraiment sur un registre qui, je dirais, est davantage dans
00:06:15la tradition du cyclisme français, les échappés au long cours. Salut Patrick, c'est Hugo. Le
00:06:21cyclisme, c'est aussi beaucoup d'émotions et des belles histoires. Je voulais que tu nous parles
00:06:25un peu des deux frères de Turgis parce que j'ai vu vraiment des images qui m'ont assez
00:06:29bouleversé. Qu'est-ce que ça t'a fait à toi, en fait, de voir cette fratrie comme ça après la
00:06:37victoire ? Effectivement, je fais bien d'en parler parce qu'en fait, on a souvent cumulé les mauvaises
00:06:45nouvelles dans la famille Turgis. Pourquoi ? Parce que c'était à la base, déjà c'est assez rare
00:06:49que l'on ait trois frangins professionnels au même moment. Il y a d'abord eu Tanguy Turgis qui
00:06:56était né au pro et qui a tout de suite été arrêté pour des problèmes cardiaques. Alors,
00:07:00je le dis tout de suite, des problèmes cardiaques de façon à un problème congénital. Simplement,
00:07:05cette anomalie est apparue parce que justement, son corps était soumis à rue d'épreuve dans le
00:07:10cadre de son activité de sport de haut niveau. Je dirais qu'il y a presque… Alors, je ne suis
00:07:16pas médecin et je ne vais pas me lancer sur ce terrain-là, mais son frère, son grand frère,
00:07:22Jimmy Turgis, a été stoppé lui aussi pour les mêmes raisons. Donc forcément, on était un petit
00:07:28peu anxieux pour Anthony. Heureusement pour lui et malheureusement pour ses frères. En tout cas,
00:07:34lui, heureusement, n'est pas du tout affecté par une quelconque malformation cardiaque.
00:07:40Est-ce que c'est le meilleur des frangins ? On n'en sait rien et on n'en saura jamais rien. J'ai
00:07:46envie de dire que ce soir, on s'en fout. Mais c'est vrai que quand on est une fratrie, fils d'une
00:07:52famille de dirigeants dans le vélo, l'US Métro en région parisienne, ça fait chaud au cœur parce
00:07:59que ce sont des gens qui sont connus aussi bien au niveau amateur, d'abord au niveau amateur,
00:08:04et qui, en grimpant les échelons, grâce à cette fratrie, ont permis de se faire connaître au plus
00:08:11haut niveau. Trois victoires françaises après neuf étapes. C'est la première fois que ça arrive
00:08:16depuis 2009. C'est prometteur pour la suite du tour. On va sortir un petit peu du prisme
00:08:21franco-français. Patrick, si tu le veux bien, on a la sensation que les favoris Pogacar,
00:08:29Vingegaard, Evenpool, Roglic se sont un petit peu regardés les uns les autres. Est-ce qu'on
00:08:35a appris quelque chose au fil de cette étape ? Alors, c'est vrai qu'en termes de résultats,
00:08:40rien n'a changé entre ces trois-là. On a toujours, dans le même ordre, Pogacar, Evenpool,
00:08:46Vingegaard. Et finalement, on garde plus en mémoire les changements qui sont intervenus
00:08:50après le chrono, le premier contre la montre de ce Tour de France hier, qu'au soir de cette étape.
00:08:57Et pourtant, je dirais que sur un plan psychologique, on a quand même appris certaines choses. On a
00:09:02appris déjà une certaine fébrilité de la part d'Evenpool. Fébrilité, je m'explique. Il attaque,
00:09:09c'est lui qui attaque, loin de l'arrivée. Il reste 75 km et on peut penser que c'est un
00:09:14morceau de panache qu'il emporte. Regardez cette attaque, il surprend en quelque sorte Vingegaard
00:09:21qui ne veut pas prendre l'initiative. Le maillot jaune est dans la route. Vingegaard, il va d'abord
00:09:24le laisser faire pour finalement combler l'écart. Ils reviennent tous les trois. À ce moment-là,
00:09:27ils sont en contre-attaque derrière une échappée. Et très vite, on va se rendre compte que Vingegaard
00:09:30est sur la défensive. Vous le voyez ici avec Dossard, l'As. Il ne veut pas relayer ni Pogacar
00:09:36ni Evenpool. Ça aura le don d'énerver un peu Renko et Evenpool. Ils vont revenir sur l'échappée.
00:09:41Finalement, ils vont se laisser décrocher. En fait, vous savez, Vingegaard a joué le rôle plutôt
00:09:45d'un border collie. Celui qui ramène les brebis égarées dans le troupeau. C'est un peu ça qu'il a
00:09:54joué. Sur le moment où on s'est dit que ça agaçait beaucoup ses adversaires, j'ai eu l'impression
00:09:58en tout cas qu'il l'a joué finement sur la défensive et qu'il a su « pourrir » cette
00:10:04échappée pour qu'elle se fasse reprendre par le peloton et pour que ça ne donne rien. Donc,
00:10:08ce n'est pas forcément rassurant pour Vingegaard pour autant parce que ça montre qu'en jouant sans
00:10:12arrêt sur la défensive, et c'est vrai qu'il l'a fait dans le passé à plusieurs reprises,
00:10:17il reste sur la même tactique en dépit de sa forme qui, on le sait, est perfectible en raison
00:10:22de la chute dont il avait été victime au mois d'avril et du manque de compétition qu'est le
00:10:25sien. C'est-à-dire qu'il va probablement chercher à tuer le Tour de France sur l'une ou l'autre des
00:10:30très grandes étapes de montagne. D'ailleurs, Pogacar a réagi, Tanguy est sans détour. Oui,
00:10:37il a participé, en tout cas il a expliqué son sentiment après la course en disant « je pense
00:10:43que Vingegaard a peur de moi, sinon il aurait relayé, il ne pense qu'à Marou, pas à celle des
00:10:48autres. Les Wismar n'ont regardé que moi et ont sous-estimé les autres, je crois qu'il pourrait
00:10:53y avoir un retour de bâton plus tard, on aurait pu reprendre du temps avec Evenpool, Vingegaard
00:10:57et consolider le podium. Wismar met l'accent sur moi, je m'en souviendrai, autre déclaration. J'ai
00:11:03un peu essayé de forcer la décision parce que j'aime ces courses sur les chemins blancs, c'est
00:11:06aussi dans ma nature d'être offensif, je me sens beaucoup mieux devant que derrière. A noter que
00:11:12demain ce sera une journée de repos pour les coureurs du Tour de France avant de reprendre,
00:11:17après-demain pour une étape entre Orléans et Saint-Amand-Mont-Rond. Il faut en attendre quoi
00:11:22Patrick de cette étape ? Non honnêtement demain on va retomber sur une étape de plaine, alors une
00:11:29étape de plaine qui pourra peut-être convenir à des baroudeurs, à des sprinters également qui se
00:11:34sont quand même taillés la part du lion, en tout cas qui n'ont manqué aucune des occasions qui
00:11:39leur étaient données jusqu'à présent, mais on n'aura pas de changement au classement général,
00:11:43je vous le disais, il faudra attendre probablement les Pyrénées et plus vraisemblablement pour
00:11:48Vingegaard les Alpes pour qu'ils tentent un coup de maître ou un coup d'épée dans l'eau, ça on
00:11:54n'en sait rien encore parce qu'il est évidemment beaucoup trop tôt, ce sera la veille et l'avant
00:11:58veille de l'arrivée du Tour de France les Alpes simplement. Merci beaucoup Patrick Chassez d'avoir
00:12:02été avec nous pour nous offrir votre expertise sur le cyclisme et donc on le rappelle la dixième
00:12:08étape ce sera après-demain entre Orléans et Saint-Amand-Mont-Rond. Demain on fait relâche
00:12:13pour le Tour de France et nous d'ailleurs on va passer à autre chose, on va passer à Bleu
00:12:20Dernier, les dernières informations autour de l'équipe de France et pour nous en parler on
00:12:26est avec Sébastien Tarago qui est en Allemagne, Sébastien bonsoir, bienvenue dans cette équipe
00:12:31du soir, on voulait peut-être avoir le programme de la journée et celui de demain avant de rentrer
00:12:37un peu plus dans le coeur du débat. Oui déjà aujourd'hui il y a eu un entraînement très
00:12:45léger, à deux jours du match c'est traditionnel désormais il n'y a plus vraiment d'entraînement
00:12:49intense et puis demain les joueurs de l'équipe de France vont quitter Paderborn, Bad Lipspring
00:12:55là où se trouve leur hôtel pour rejoindre Munich, ensuite il y aura une conférence de presse en fin
00:13:02de journée puis un entraînement à l'Allianz Arena de Munich où le match aura lieu mardi.
00:13:07Merci pour ces infos, alors il y avait une conférence de presse aujourd'hui qui vous a mis
00:13:12face à Youssouf Fofana et à Randall Colomwani, vous avez choisi Sébastien de retenir une petite
00:13:18séquence plus qu'une déclaration à proprement parler de Youssouf Fofana sur le beau jeu ou
00:13:25plutôt sur son absence. Comment vous vivez de l'intérieur les critiques qui émanent du jeu
00:13:34parfois un peu ennuyeux le fait de ne pas avoir marqué, est-ce que ça vous touche ou pas du tout ?
00:13:40Quand vous dites vous, c'est moi personnellement ou le collectif ? Alors moi personnellement je m'en
00:13:45fous. Totalement parce qu'au final on est demi finaliste après le niveau d'Antoine et Kylian
00:13:57il faut se rendre compte que ça suffit aussi pour être demi finaliste. Sébastien pourquoi
00:14:04avoir choisi cette séquence en particulier ? C'était pas un grand cru cette conférence de
00:14:12presse aujourd'hui, ça arrive c'est normal, ça dépend aussi des moments je pense que tout le
00:14:17monde, non faut pas dire ça parce que c'est pas les joueurs qui sont mis en cause mais je
00:14:22pense que globalement tout le monde était dans un petit creux aujourd'hui, il n'y avait pas
00:14:25une effervescence particulière, ça va repartir demain, il y a aussi un peu de fatigue de part
00:14:30et d'autre, des thèmes un peu récurrents et bien entendu quand on leur demande de se prononcer
00:14:37sur Kylian Mbappé ou Antoine Griezmann, bon ils vont pas dire oui c'est vrai ils sont complètement
00:14:43nuls et on serait meilleur sans eux. Donc voilà c'était un petit creux, en revanche c'est vrai
00:14:48que ces critiques sur le jeu forcément ça arrive jusqu'à l'équipe de France et jusqu'aux joueurs
00:14:55et bon c'était un petit peu marrant de l'entendre parler comme ça parce qu'il avait l'air tout à
00:14:59fait sincère. Dans un instant on va parler de la potentielle mise au banc de Griezmann, Olivier.
00:15:05Non mais il faut pas être surpris qu'ils répondent comme ça, c'est totalement logique mais il faut
00:15:09arrêter avec ça d'ailleurs, moi j'arrive pas à comprendre pourquoi systématiquement on revient
00:15:14sur le jeu de l'équipe de France, je crois qu'on l'a tous compris et ça sera comme ça jusqu'au
00:15:19bout, c'est sûr, donc il faut pas être surpris parce que tout d'un coup un des joueurs vous dit
00:15:23ben je m'en fous, c'est tellement ce que le groupe doit ressentir parce qu'en fait on reviendra encore
00:15:28et on a déjà fait des débats ici mais le plus important c'est le résultat et le résultat il est
00:15:35là, ils sont en demi-finale alors on l'entend partout. Mais tu dis ça mais Griezmann il y a quelques
00:15:41semaines il a dit qu'il comprenait les critiques parce que c'était chiant. Il y a quelques semaines, il répondra pas
00:15:46mais pas sûr. Si tu demandes à tout le monde si t'es champion en jouant comme ça, tout le monde signe tout de suite
00:15:52donc c'est logique après c'est sûr que c'est pas plaisant en termes de spectacle forcément.
00:15:57On a quand même encore le droit d'avoir des grilles de lecture différentes, il y en a c'est la dictature du résultat, ça s'appelle la diversité, je sais pas quand je vais au
00:16:05restaurant je prends un plat, bon ben il y en a qui font le job, je prends un steak haché frites, ça va je suis content ça fait le job, mais si j'ai payé un peu plus ou si je me dis qu'on a des ingrédients pour faire mieux, j'ai le droit aussi de dire ben j'ai pas si bien mangé que ça, ok ça fait le job quoi, bon ben c'est juste une question de grille de lecture et chacun voit les choses comme il veut.
00:16:26Eux ils sont dans leur rôle, c'est des compétiteurs, ils avancent dans la compétition, ben nous on dit qu'avec ce qu'on a, on peut peut-être espérer un peu mieux quoi.
00:16:33Quand t'es joueur d'équipe de France, tu peux pas répondre autre chose, c'est pas possible.
00:16:36En tout cas la métaphore filée de Nabil a eu le mérite de me donner faim. Justement dans votre avis président, on va retourner voir Sébastien qui voulait réagir.
00:16:47Non je voulais rassurer Olivier, il n'y avait aucune critique à l'égard du joueur de l'équipe de France, faut pas se mettre en colère Olivier, sinon je rappelle Bertrand je crois.
00:16:58Non Séb je te rassure je suis pas en colère, non mais je suis juste un petit peu énervé parce que cette question elle devient agaçante.
00:17:09Moi j'ai bien aimé sa réponse, je l'ai trouvée tellement spontanée et tellement agréable que ça fait tellement de bien, c'est tout.
00:17:16Je crois qu'il faut arrêter maintenant de poser systématiquement cette question puisque de toute façon vous aurez toujours la même réponse.
00:17:22Non mais Eric Blanc vous êtes sur la même ligne que Olivier.
00:17:25Non pas totalement je comprends, ils ont joué au football international, moi c'était le rugby, mais si on parle pas du jeu on parle de rien, alors à ce moment là je sais pas ce qu'on fout sur les plateaux, c'est pas la peine de venir.
00:17:35Bon bah on y va.
00:17:36Non mais c'est une réalité, si on dit bon c'est comme ça, bon on a le droit d'émettre un avis, on a plus de 40 ans, 50 ans de ballon, on peut comparer des Coupes du Monde, des joueurs, des systèmes, des entraîneurs.
00:17:48Eux c'est normal qu'ils disent ça, tant que ça gagne, le jour où ils perdront, qu'est-ce qu'ils diront ? Ils diront ça n'a pas suffi.
00:17:55Et d'autres choses, moi dans d'autres sports j'ai entendu des grands entraîneurs all black, t'as le droit de dire aujourd'hui on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a, on n'est pas au mieux, on est en demi-finale, c'est une grande joie, on veut la partager avec les supporters, avec ceux qui nous aiment.
00:18:11On sait qu'on peut faire mieux, on va essayer, mais aujourd'hui on ne peut pas pour telles et telles raisons mentales, physiques, psychologiques.
00:18:18Je ne comprends pas, il y a plein d'entraîneurs, j'ai entendu des entraîneurs de basket collègues, quand j'entends parler de l'équipe de France après un match, le mec il dissèque exactement ce qu'il s'est passé.
00:18:28Des grands entraîneurs que j'ai vus, je ne vais pas les citer, en foot, en hand, ils disent la vérité de temps en temps, sans que ça fasse, et vous au football de temps en temps on a l'impression que, je ne sais pas, je me trompe peut-être, bon ben on ne parle pas, mais bon on s'en va.
00:18:44Justement je trouve que ce débat-là c'est bon signe parce qu'il y a cette culture de la victoire qu'on a depuis un moment, moi ça me fait penser aux grandes nations du football, quand tu sais que par exemple il y a des critiques constantes sur le jeu du Brésil, même à des périodes où ils jouaient très bien et que ça continuait à débattre, ça témoigne quand même du fait qu'aujourd'hui on peut espérer mieux, on peut se projeter dans autre chose, on n'est plus là à se dire on va être gestionnaire, on essaie de gagner, on n'a jamais gagné.
00:19:12En fait il y a des pays, ils n'ont pas le matos pour gagner, donc pour eux c'est extraordinaire, c'est les émotions qui comptent, mais nous on a quand même de quoi espérer mieux, je ne vois pas ce qui est offensant d'avoir ce débat-là, ce n'est pas irrespectueux en fait de déchant.
00:19:26Moi je rejoins Eric quand il dit qu'ils font ce qu'ils peuvent, c'est vrai, ils font ce qu'ils peuvent aujourd'hui, je pense qu'aujourd'hui on a des joueurs fatigués et qui ne sont pas au top de ce qu'ils devraient faire, ça c'est vrai, ça joue sur le spectacle, maintenant en dehors de ça, quand tu as été joueur et compétiteur, tu ne vas pas te dire je joue mal, fais chier, non, tu dis l'efficacité, mais je te rejoins, moi je suis le premier à dire que je ne prends pas de plaisir sur ce que je joue.
00:19:54Je n'ai jamais joué une demi-finale de coupe du monde, mais il y a des matchs très importants où j'ai eu, mais pas que moi, on a eu la lucidité de dire qu'est-ce qu'on est nul, on est content, on a gagné, on a fait la fête, mais on ne peut pas continuer comme ça et on n'était pas l'équipe de France, mais on était quand même le représentant au plus haut niveau d'un club et qu'il fallait bien quand même qu'on trouve d'autres solutions.
00:20:18Il y a une nuance aussi qui est fondamentale, peut-être que Sébastien pourra nous éclairer aussi un petit peu là-dessus, mais il y a ce qu'on se dit dans le vestiaire et ce qu'on se dit en conférence de presse, qui est souvent totalement différent.
00:20:36Il y a des joueurs de haut niveau qui disent la vérité, mais ils protègent le groupe.
00:20:52Ce n'est pas parce qu'on s'est habitué à ça avec Didier Deschamps que c'est une norme dans le foot, je suis d'accord avec toi, il y en a beaucoup qui disent exactement ce qui s'est passé pendant un match.
00:20:58Est-ce que je peux regretter dans la déclaration de Fofada, même si je la trouve très naturelle et marrante, et Dembélé avait dit la même chose, mais ils sont vraiment trop dans la ligne et Deschamps a réussi à infuser cette ligne-là.
00:21:10Après les matchs, à chaque fois même que Bertrand lui pose une question sur le jeu, etc., il l'écarte d'un revers de main, il ne veut jamais en parler et il s'en défait sans arrêt.
00:21:20Mais la réalité c'est que nous quand on allume la télé, on l'allume au début du match en fait, on n'allume pas à la 90ème pour voir le résultat du match, sinon on allumerait la télé à la fin.
00:21:32Là on l'allume au début, donc on a envie de voir quelque chose et on ne voit rien.
00:21:36Tu protèges le vestiaire, tu ne peux pas balancer en disant on est nul.
00:21:40Je comprends ce que tu dis et tu peux l'assumer, mais tu protèges un peu le vestiaire.
00:21:46Tu protèges le vestiaire, mais tu peux aussi protéger tes supporters ou les gens qui s'embêtent devant tes matchs en disant on est très content d'être en demi-finale.
00:21:58C'est vrai que jusque-là, on n'a pas encore mis de but dans le jeu, on travaille beaucoup pour ça, c'est pas rentré, on a eu des occasions, etc., tu peux nuancer un petit peu.
00:22:04J'ai du mal, pourtant vous êtes des grands communicants, mais vous savez très bien qu'à partir du moment, dans une conférence de presse, si jamais un joueur a une expression,
00:22:18ou comme tu viens de le dire, on comprend que l'interprétation qu'il va y avoir derrière est tout ce qui s'ensuit.
00:22:24Je pense que maintenant, c'est peut-être ce qui a réussi, comme tu le dis très justement, Didier Deschamps à le faire, c'est d'arriver à faire qu'il soit lisse pour justement ne pas avoir des problèmes d'interprétation
00:22:36et d'amener des problèmes là où il n'y a pas lieu pour le moment dans la vie de l'équipe de France.
00:22:40Moi je la ressens comme ça, mais moi le premier, mais c'est pas le problème, mais moi mon problème à moi c'est pas ça, le problème c'est que je comprends simplement la réponse,
00:22:52comment elle a été faite et même...
00:22:54Moi j'ai l'impression d'aller à Expandable, à un casting, j'ai l'impression qu'on a des super acteurs, mais le film c'est un avé, mais ça va quand même faire un succès commercial, c'est ce que je ressens.
00:23:04Meilleur métaphore...
00:23:08J'essaie de m'inspirer d'Eric Blanc, qui est pour nous ici un maître.
00:23:12J'ai préféré celle-ci. Sébastien, j'avais une question pour vous, vous suivez les conférences de presse depuis le début de cet Euro et de longue date dans votre magnifique carrière.
00:23:22Sébastien, on a montré la séquence avec ce rebond avec le journaliste, quand on parle de la faiblesse du jeu de l'équipe de France...
00:23:32Offensive.
00:23:33Offensive, on ne vient pas spécialement chercher Fofana sur des joueurs en particulier, et pourtant de lui-même, il va citer Griezmann et Bappé, ça vous a surpris ?
00:23:47Oui, alors là, vous me prenez de court, parce que je pense quand même qu'il y a eu des questions précises sur Antoine Griezmann et Kyan Bappé,
00:23:54donc s'il s'est exprimé comme ça, c'est parce que c'était consécutif à des interrogations, donc voilà, mais moi, tout ça ne me choque pas,
00:24:04et je trouve qu'on a quand même, allez, ça va être le moment, mais à coups ou pas, de la compétition,
00:24:09mais je trouve que collectivement, nous médias avons une part de responsabilité importante,
00:24:13parce qu'aujourd'hui, dans le monde du foot, et ce n'est pas forcément le cas dans tous les autres sports,
00:24:18et c'est pour ça que votre exemple du basket tient la route, mais ce n'est pas en miroir du football,
00:24:24c'est-à-dire que dès qu'il y a la moindre toute petite phrase qui sort du cadre, on en fait des tartines et des tartines,
00:24:31donc à un moment, on ne peut pas non plus se plaindre que les joueurs ne disent pas grand-chose,
00:24:36et puis pour finir, je trouve quand même que globalement, il n'y a quand même pas une arrogance folle par rapport à ces critiques,
00:24:42c'est-à-dire que quand même, à chaque conférence de presse, il y a une question sur le jeu, il y a une question sur la qualité,
00:24:48il y a une question sur le spectacle, et globalement, ils ne s'énervent pas, ils ne vous renvoient pas dans vos bases,
00:24:54donc même Didier Deschamps, ils ont totalement conscience qu'il ne joue pas bien, de toute façon, il y a des réalités, il y a des chiffres,
00:25:01donc je trouve que globalement, c'est plutôt très correct en termes de cordialité entre les uns et les autres.
00:25:11Intéressant, merci pour cette précision Sébastien, vous restez avec nous pour continuer à parler de l'équipe de France,
00:25:17dans un instant, on va parler du cas Griezmann, avant cela, petite parenthèse électorale nécessairement,
00:25:23puisque depuis leur camp de base de Bad Lipspring, Tanguy, les joueurs ont réagi, petit florilège.
00:25:31Oui, après les résultats des élections législatives de ce soir, Jules Koundé notamment, qui a été un petit peu le porte-parole de cette équipe de France,
00:25:38le soulagement est à la hauteur de l'inquiétude de ces dernières semaines, il est immense, félicitations à tous les Français qui se sont mobilisés
00:25:46pour que ce beau pays qu'est la France ne se retrouve pas gouverné par l'extrême droite.
00:25:50Autre joueur de l'équipe de France qui a réagi, c'est Marcus Thuram, de son côté lui, il a félicité ceux qui ont répondu présents face aux dangers
00:25:59qui planaient sur notre beau pays, vive la mixité, vive la République, vive la France, le combat continue.
00:26:05Merci beaucoup Tanguy. On va passer au cas Antoine Griezmann, dans un instant on évoquera le match face à l'Espagne,
00:26:14on évoquera aussi la défense de fer de l'équipe de France, on aura le minuit info avec Tanguy parce qu'on a eu une magnifique journée de sport aujourd'hui.
00:26:23Griezmann pourrait ne pas être titulaire pour la demi-finale face à l'Espagne, ses prestations, son profil,
00:26:31il semblerait créer un petit doute peut-être dans l'idée d'Idie Deschamps, une mise au bon potentiel qui serait fatale au meneur des Jeux des Bleus si l'on en croit.
00:26:42Johan Mikou, avant de débattre, je vous propose d'écouter cet extrait.
00:26:46Je pense que si tu le mets remplaçant contre l'Espagne en demi, qui est un peu son autre pays, je pense que tu le tues, c'est fini.
00:26:56C'est mon avis, peut-être que mentalement il pourra revenir, mais je ne comprends pas qu'on se pose cette question-là.
00:27:02Même s'il n'est pas bon, même s'il est en mes formes peut-être, mais il a une importance telle dans cette équipe.
00:27:07Sa présence, je pense que ça rassure aussi les autres autour, c'est un joueur qui est capable de calmer.
00:27:13Moi, Koundé, quand il était sur le côté droit, c'est une des premières fois qu'on voyait Koundé autant offensif parce qu'il pouvait aussi s'appuyer sur lui.
00:27:22Je trouve qu'on va très vite avec Griezmann, même s'il a raté 2-3 matchs où il est un peu moins bien, je trouve qu'on va très vite en se posant la question de le mettre remplaçant.
00:27:29Est-ce qu'on se pose la question avec Mbappé de le mettre remplaçant ?
00:27:31On pourrait se la poser.
00:27:32Oui, on peut se la poser, mais par contre, personne ne se la pose et puis il joue.
00:27:35Donc, c'est le joueur clé de ton effectif, de ton équipe.
00:27:39Pour moi, il doit être sur le terrain.
00:27:41D'accord ou pas d'accord avec Johan Mikou, habillage à la française ?
00:27:48Et on va commencer avec Hugo.
00:27:50D'accord avec Johan.
00:27:52Nabil.
00:27:53D'accord.
00:27:54Olivier.
00:27:55Complètement d'accord.
00:27:56Rabais.
00:27:57Absolument.
00:27:58Président.
00:27:59Oui.
00:28:00J'avais cru comprendre que la question, ce n'était pas celle-ci.
00:28:04Moi aussi, c'est pour ça.
00:28:05Vous l'avez changée, ce qui n'est pas grave, mais elle était meilleure la première.
00:28:09C'est vrai.
00:28:11Là, on est tous d'accord, même, mais ce n'était pas ça.
00:28:16C'était quoi la question déjà ?
00:28:17La question, c'est est-ce que c'est un scandale ?
00:28:19Est-ce que ça le tuerait s'il ne jouait pas ?
00:28:21Et il y avait un duel.
00:28:23On peut leur faire un tour.
00:28:25C'est la même question.
00:28:27Non, parce que moi, j'ai une autre réponse.
00:28:29Il va jouer.
00:28:30Est-ce que ça le tue ?
00:28:31Non.
00:28:32Pour moi, il a déjà été tué.
00:28:33C'est un survivant maintenant.
00:28:35C'est survivant.
00:28:36Damien a écrit le 26 juin 1 contre la Pologne quand il n'a pas joué le coup de bambou.
00:28:42Là, il est déclassé.
00:28:43Il est mal logé, mal loti.
00:28:45Mal logé parce qu'il ne joue pas à son poste.
00:28:47Mal loti, il touchait 100 ballons au 90 et en touche plus 40.
00:28:51Il a bien compris.
00:28:52Il y a eu le capitana.
00:28:53Il y a plein de choses.
00:28:54Aujourd'hui, il le sait.
00:28:56Il est dans un déclassement progressif.
00:28:57Voilà.
00:28:58Il est là.
00:28:59Quand il rentrera, s'il rentre, il donnera le maxi de ce qu'il peut momentanément donner.
00:29:03Moi, je ne le sens plus en phase non plus.
00:29:06L'amour fou avec Deschamps.
00:29:08Il y a un truc qui s'est cassé.
00:29:09C'est pour ça que je disais, s'il était remplaçant, il n'est pas mort pas plus que ça.
00:29:14Eric, on vient d'entendre Johan nous dire, je pense que si tu mets Griezmann remplaçant face à l'Espagne, tu le tues.
00:29:21Je vous demande si vous êtes d'accord ou pas d'accord.
00:29:23Vous me dites que ce n'est pas la même question.
00:29:25On ne s'en était pas loin du compte.
00:29:27Je ne sais pas.
00:29:28On est d'accord.
00:29:29Non.
00:29:30Il y avait un duel.
00:29:31Ce n'est pas la peine de m'envoyer, comme je vous disais.
00:29:34On n'avait pas de duel.
00:29:36On n'avait pas de duel sur cette question.
00:29:38On m'envoie un truc et il y a un duel.
00:29:40Le thème de l'émission.
00:29:43Il n'y avait pas de duel.
00:29:45On remontera tout à l'heure le fil de l'après-midi.
00:29:49Il y aura des duels tout à l'heure.
00:29:51Il y aura des super duels tout à l'heure.
00:29:57Juste un mot rapidement.
00:29:58De toute façon, je vais sucer ta roue puisqu'on est en plein tour de France.
00:30:04Son status est précarisé puisqu'il a perdu le Capitana.
00:30:06Et maintenant, c'est la deuxième étape.
00:30:09C'est une précarisation sportive.
00:30:12Il n'est plus considéré comme un titulaire en puissance.
00:30:16Tu parles de précarisation ou alors de le carrer définitivement.
00:30:20C'est ce que dit Joe Mikou.
00:30:23Aujourd'hui, il y a ses prestations qui sont largement très loin de ce qu'il doit apporter à l'équipe de France.
00:30:29Je pense que c'est aussi parce qu'il est fatigué.
00:30:32Il a un problème aussi.
00:30:33C'est qu'il y a une aura et une présence tellement importante de N'Golo Kanté
00:30:38qui empiètent tellement sur son travail à lui,
00:30:40qui fait que lui, il ne sait plus quoi faire.
00:30:42Et du coup, il est perdu avec cette envergure que prend N'Golo
00:30:47qui court tellement partout que tu ne vas pas l'enlever, lui.
00:30:50Du coup, Griezmann, il est un peu perdu dans son jeu.
00:30:53Et ça le dessert.
00:30:54Et comme il n'est pas en confiance et qu'il est fatigué
00:30:56et qu'en plus, il y a trop de mouvements autour de lui qui l'empêchent d'évoluer,
00:31:01vu le projet qu'on a en fait,
00:31:03c'est une sorte de logique d'enlever Griezmann de cette équipe.
00:31:07Parce que c'est l'aboutissement, c'est la phase terminale du projet
00:31:11de ne plus jouer au foot en équipe de France.
00:31:13Parce que Griezmann, c'est le seul joueur créatif qui nous reste.
00:31:16C'est le seul milieu offensif de la liste.
00:31:18C'est le seul qui sait bien tirer les coups de pied arrêtés.
00:31:22Dans la passe, dans le cœur du jeu, contre l'Espagne.
00:31:24Il connaît les Espagnols par cœur.
00:31:26À mon sens, c'est le seul qui peut embêter Rodri,
00:31:28qui est la plaque tournante de l'Espagne.
00:31:30Que ce soit avec le ballon, mais on ne l'aura pas beaucoup sans le ballon.
00:31:36Le peu de ballon que l'équipe de France aura,
00:31:38je préfère qu'il passe dans les pieds d'Antoine Griezmann
00:31:40dans les 30 derniers mètres que dans ceux d'Engolo Kanté
00:31:42qui joue pour moi trop, même s'il fait un super bureau.
00:31:45Donc, l'enlever après ce qu'on a vu sur cet euro, c'est logique.
00:31:51Mais moi, je le débloque.
00:31:53C'est Sébastien ?
00:31:54C'est Sébastien qui nous appelle.
00:31:55Bonne remarque, Nabil.
00:31:56Sébastien voulait réagir à cette question.
00:32:00Si tu mets Griezmann remplaçant contre l'Espagne,
00:32:02je pense que tu le tues.
00:32:03Voilà ce que nous disait Joe Mikou.
00:32:05Est-ce que vous êtes d'accord avec Johan ?
00:32:11Ce n'est pas moi qui ai appelé.
00:32:12Je vous écoutais avec beaucoup d'intérêt,
00:32:14même si j'ai eu un peu de mal à comprendre le début.
00:32:17Mais je veux bien en parler.
00:32:19Je trouve qu'on cherche toujours beaucoup d'excuses à Antoine Griezmann.
00:32:23Globalement, ce n'est jamais de sa faute.
00:32:25C'est à cause du positionnement.
00:32:27C'est parce que Mbappé a le Capitana.
00:32:29C'est parce que N'Golo Kanté est là.
00:32:31Même si je pense que sur le plan du jeu, c'est une piste intéressante.
00:32:34Antoine Griezmann n'est pas bon.
00:32:36Depuis le début de la compétition, il est cuit, bouilli, racliboisé.
00:32:40Donc, ça, c'est une réalité.
00:32:42Et malgré cela, il a été enlevé sur un match,
00:32:45mais il a continué à jouer.
00:32:47Donc, on ne peut pas dire non plus,
00:32:49le pauvre petit Grizou, Didier Deschamps, est méchant avec lui.
00:32:53Il faut arrêter.
00:32:54À un moment, c'est du sport de haut niveau.
00:32:56Tu dois être là.
00:32:57Tu dois être présent.
00:32:58Et si, à un moment, tu n'es pas bon,
00:33:00tu risques de passer à la trappe.
00:33:03Et aujourd'hui, la différence avec Mbappé,
00:33:06c'est qu'il fait peur aux autres, qu'on le veuille ou non.
00:33:08Mbappé rate son euro globalement,
00:33:10mais il fait peur aux autres équipes.
00:33:12Et ça a une incidence positive sur le jeu de l'équipe de France.
00:33:14Aujourd'hui, Antoine Griezmann, ce n'est pas le cas.
00:33:16Cela étant dit, moi, je le ferai jouer.
00:33:18Je le ferai jouer encore une heure en demi-finale.
00:33:21On tient le truc.
00:33:22On est dans le projet de l'équipe qui est, depuis le début de l'euro,
00:33:27un peu restrictif, effectivement.
00:33:29Et puis après, on envoie une flèche supplémentaire.
00:33:32Moi, je pense qu'il faut le garder jusqu'au bout.
00:33:35Mais à un moment, il faut arrêter.
00:33:36Ce n'est pas un enfant.
00:33:37Il est là.
00:33:38Il doit se battre.
00:33:39Et quand il y a des vents contraires,
00:33:41c'est à lui de réagir.
00:33:43Sébastien, j'ai juste vu Olivier dodeliner énormément pendant votre intervention.
00:33:49J'écoute ce que dit Sébastien.
00:33:51Il a le droit.
00:33:52Oui, mais ne t'affole pas.
00:33:53Il n'y a pas de souci.
00:33:54Non, mais moi, je pense sincèrement,
00:33:57et Eric a raison,
00:33:58je pense que s'il n'est pas titulaire demain,
00:34:00c'est fini.
00:34:01C'est terminé.
00:34:02Moi, il y a un truc qui m'a choqué dans le dernier match,
00:34:04c'est de le voir sortir aussitôt.
00:34:06Et sans problème.
00:34:08Sébastien nous disait à l'instant que…
00:34:11Super vite si jamais c'est possible.
00:34:13Je ferai court.
00:34:15Vas-y Sébastien, vas-y.
00:34:16Vous êtes en direct.
00:34:17Pardon.
00:34:18De toute façon, maintenant, tu n'auras pas le choix.
00:34:20Alors, on va tout dire aux gens.
00:34:23Normalement, on parle à quelqu'un qui est à la production
00:34:26et qui après nous redonne la parole.
00:34:28Donc, ce n'était pas prévu qu'on l'entende.
00:34:30Je suis désolé du coup, Olivier.
00:34:31Je voulais juste rappeler très brièvement
00:34:33que lors de la finale de la Coupe du Monde 2022,
00:34:36il est sorti très tôt dans le match.
00:34:38Et puis, ça ne s'est pas si mal passé.
00:34:40Oui, d'accord.
00:34:41Peut-être.
00:34:42Mais en tout cas, ce n'était pas le même moment pour moi.
00:34:46Ça n'avait pas la même valeur qu'aujourd'hui.
00:34:50Là, tu le fais sortir.
00:34:51Tu le sors après le premier match.
00:34:53Ensuite, tu le fais sortir rapidement
00:34:55dans le dernier match.
00:34:57Et tu viendrais à ne pas le faire jouer.
00:34:59Surtout, comme tu l'as expliqué tranquillement,
00:35:01tu ne le fais pas jouer contre les Espagnols
00:35:03alors qu'ils connaissent le jeu.
00:35:04Ce n'est pas encore fait.
00:35:05Ce n'est pas officiel.
00:35:06Je sais bien.
00:35:07Mais en permanence avec, c'est hyper surprenant.
00:35:09Ça veut dire que, à mon avis,
00:35:11si ça arrive là, ça veut dire que Deschamps
00:35:13n'a absolument plus du tout confiance en lui
00:35:16pour justement donner…
00:35:18Ou qu'il est cuit.
00:35:19Ou qu'il est cuit.
00:35:20Non, mais qu'il est cuit.
00:35:21Non, mais il peut le dire.
00:35:22Il peut dire « je suis cuit ».
00:35:23Eric, s'il est cuit, je le souhaite sincèrement.
00:35:27Mais si ce n'est pas le cas,
00:35:28on ne le reverra plus en équipe de France.
00:35:30Parce que pour moi, c'est pratiquement si c'était le cas.
00:35:32Pour moi, c'est une mise à mort.
00:35:34Moi, je te le dis tout net.
00:35:35Parce que c'était comme tu l'as dit, Hugo,
00:35:37c'est encore un numéro 10
00:35:39qui nous permet de croire au jeu.
00:35:42Et si on n'a plus de numéro 10,
00:35:44où est-ce qu'on va ?
00:35:45C'est une mise à mort.
00:35:46Ça répond bien quand même au sujet,
00:35:47à la question qui avait été posée dans l'après-midi.
00:35:49C'est un artiste.
00:35:50C'est forcément un émotif.
00:35:51Moi, je crois en la psychologie du vestiaire.
00:35:53Il n'est plus en sécurité affective.
00:35:55Loris est parti.
00:35:56Pogba est suspendu.
00:35:58Giroud est sur le banc.
00:36:00Je pense qu'il est de plus en plus isolé dans ce groupe.
00:36:03Dans un instant, le minuit info
00:36:05avec une énorme sortie de route
00:36:07mais aussi une très très belle journée de sport.
00:36:09On revient tout de suite.
00:36:21L'équipe du soir, on est de retour.
00:36:23Il y a de la bonne humeur pendant les pubs.
00:36:25Sachez-le.
00:36:26On est toujours ensemble avec Eric Blanc,
00:36:28notre président ce soir.
00:36:30Avec Hugo Guimet, avec Nabil Jélit,
00:36:32avec Olivier Rouillet,
00:36:34avec Eric Rabe et Sandra Tanna.
00:36:36Également avec Tanguy Le Sévillé
00:36:37qui va nous proposer le minuit info dans un tout petit instant.
00:36:40Juste après d'ailleurs, restez avec nous.
00:36:42On va se poser la question.
00:36:43Savoir si avec toutes les absences qu'enregistre l'Espagne,
00:36:46cela fait-il de la France un favori évident
00:36:50dans cette demi-finale qui aura lieu évidemment mardi.
00:36:54On passe donc au minuit info avec Tanguy Le Sévillé
00:36:57et on commence avec des propos inadmissibles
00:37:00tenus par un joueur de l'équipe de France de rugby
00:37:02actuellement en Argentine avec les Bleus.
00:37:04Effectivement.
00:37:05Sur une vidéo devenue virale,
00:37:07Melvin Jaminet tient des propos ouvertement racistes.
00:37:10Nous avons fait le choix de ne pas relayer ces propos
00:37:13ni de vous montrer ces images délictueuses.
00:37:15Il est aujourd'hui impossible de savoir
00:37:17où et quand cette story a été tournée.
00:37:19La Fédération française de rugby a réagi ce soir
00:37:22dans un communiqué à 21h35.
00:37:24La FFR condamne avec la plus grande fermeté
00:37:26les propos tenus par Melvin Jaminet.
00:37:28De tels propos sont totalement inacceptables
00:37:31et contraires aux valeurs fondamentales de notre sport.
00:37:33Melvin Jaminet a été mis à l'écart avec effet immédiat
00:37:36et quitte le groupe France,
00:37:38actuellement présent en Argentine.
00:37:39Une enquête interne est en cours pour faire toute la lumière
00:37:41sur la tenue de ces propos d'une extrême gravité
00:37:44et prendre les mesures appropriées.
00:37:46Son club de Toulon a également réagi,
00:37:48se désolidarise de son joueur
00:37:50et condamne les propos tenus.
00:37:52Le prochain match de l'équipe de France
00:37:54ce sera mercredi à 19h.
00:37:56Ce sera en plus sur la chaîne d'équipe,
00:37:57ce sera face à l'Uruguay.
00:38:00Ça c'est pour les sanctions sportives, aux civils.
00:38:02Il pourrait également risquer jusqu'à un an de prison
00:38:05et 45 000 euros d'amende.
00:38:07A suivre donc, et d'ailleurs, Melvin Jaminet
00:38:10face à ce battedeuse terrible a réagi.
00:38:13Oui, il a réagi sur son compte Instagram.
00:38:15Je suis profondément désolé et honteux de mes paroles.
00:38:19Je tiens à m'excuser auprès de tout le monde.
00:38:21Je comprends que cela ait pu blesser et offenser
00:38:23de nombreuses personnes.
00:38:24Et je tiens à dire clairement que ces propos
00:38:26ne reflètent en aucun cas mes valeurs
00:38:28ou celles de l'équipe de France de rugby.
00:38:29Le racisme sous toutes ses formes est inacceptable
00:38:31et va à l'encontre de tous ceux en quoi je crois.
00:38:34Je comprends la sanction de la FFR
00:38:35et me tiens à leur disposition
00:38:36afin de mettre la lumière sur cette affaire.
00:38:39Hugo, une sortie de route ?
00:38:41Oui, je n'ai pas trop envie de parler de sa réaction
00:38:43mais plutôt des décisions qui ont été prises
00:38:47et qui sont je trouve très bonnes et rapides
00:38:49et fermes de la part de la fédération et du club.
00:38:51Ce n'est pas toujours le cas dans ces affaires-là de racisme
00:38:54et là il n'y a aucune concession qui doit être faite.
00:38:58Les réactions sont très dignes et très bonnes
00:39:01de la part de la fédération et du club.
00:39:03Rabé ?
00:39:04Oui, je suis assez d'accord.
00:39:05C'est surtout que le climat est déjà assez difficile comme ça
00:39:08et rajouter en venant d'un sportif,
00:39:11c'est assez gênant.
00:39:14Extrêmement gênant, Nabil ?
00:39:15Non, c'est triste.
00:39:17Maintenant, il faut laisser l'enquête aller jusqu'au bout.
00:39:20Les sanctions, il y en aura probablement.
00:39:22Je rappelle quand même que le racisme,
00:39:23ce n'est pas une opinion, c'est un délit.
00:39:26J'aime bien qu'on sanctionne les gens,
00:39:31même si là ça peut paraître inaudible,
00:39:33mais dans l'absolu pour tout individu,
00:39:35j'aime bien que ça soit accompagné aussi d'un volet pédagogique,
00:39:39surtout sur ce genre de choses,
00:39:41parce qu'on peut aussi penser que les gens peuvent s'améliorer
00:39:44et je ne suis pas pour des condamnations sociales à perpétuité aussi.
00:39:48Mais là, effectivement, les mesures qui ont été prises sont les bonnes.
00:39:54On referme cette parenthèse,
00:39:56cette énorme sortie de route de la part de Melvin Jaminet
00:39:59pour revenir à quelque chose de plus joyeux,
00:40:01le Tour de France et la troisième victoire française.
00:40:03Oui, après Romain Bardet et Kevin Vauclin ce dimanche,
00:40:06c'était au tour d'Anthony Turgis en blanc sur l'image
00:40:10de franchir la ligne en premier
00:40:12après une étape magnifique autour de la Ville de Troyes.
00:40:14Côté leader, Tadej Pogacar a tenté de semer ses rivaux,
00:40:19Jonas Vingegaard et Remco Evenpool, sans y parvenir.
00:40:21Il reste évidemment le leader et il reste en jaune.
00:40:25Un mot d'athlétisme avec un meeting, la Diamond League,
00:40:30exceptionnel à Paris ce dimanche.
00:40:32C'était à Charlotte.
00:40:33Des Français en verve, mais une grosse inquiétude quand même
00:40:36pour Kevin Mayer, qualifié d'un extrémiste pour les JO.
00:40:38Eh bien, le Français s'est blessé sur son 110 m haie,
00:40:42une lésion à l'insertion de l'iscu au fessier gauche.
00:40:45Son frère et agent Thomas Mayer a toutefois indiqué
00:40:48qu'il regardait pour arriver au mieux pour les JE.
00:40:50Son forfait n'est donc pas encore acté.
00:40:52On va le voir chuter et s'arrêter.
00:40:54Mais écoutez ces cris au moment de sa blessure,
00:40:56vous allez voir, ça fait peur.
00:40:58L'insertion était faute.
00:41:20Le premier cri qui peut être un cri de douleur
00:41:33et un deuxième qui semble être celui d'une désespoir,
00:41:36de la compréhension.
00:41:37De voir la suite, de se dire je ne vais pas participer
00:41:40à ce qui arrive derrière.
00:41:41J'ai quand même l'impression que c'est beaucoup d'émotions.
00:41:46Il y a aussi des blessures qui sont dues aussi aux émotions.
00:41:49Il a l'air très sensible comme sportif, déjà dès le départ.
00:41:53Je pense que ça doit être lié aussi,
00:41:55d'autant plus sur la réaction qu'on peut voir
00:41:57où là il est obligé d'extérioriser.
00:42:00Il a subi une pression immense aussi
00:42:02depuis plusieurs semaines.
00:42:04C'est triste, franchement.
00:42:06C'est aussi un des athlètes les plus médiatiques
00:42:10de l'athlétisme français.
00:42:12C'est un sport qui est charismatique, vous avez raison.
00:42:15Il a fait des performances XXL dans un sport
00:42:18qui a un niveau d'exigence incroyable.
00:42:20Ce n'est pas un sport, c'est plusieurs sports.
00:42:22C'est ça, exactement.
00:42:23Et puis là, ce que vous dites, la nature de la blessure,
00:42:25moi je suis inquiet parce que l'insertion à l'ISCIO,
00:42:28c'est une galère.
00:42:29De toute façon, on est tellement près du démarrage des JO.
00:42:32Il a eu beaucoup de soucis de santé pour se qualifier.
00:42:37Il n'y a même pas 10 jours, 15 jours
00:42:39sur son dernier décathlon qu'il a réussi.
00:42:41Là, ça me paraît hyper compliqué.
00:42:45Il y participera peut-être,
00:42:47mais il va être amoindri.
00:42:49Déjà, il l'était un peu.
00:42:50Il était incertain athlétiquement,
00:42:52physiquement, psychologiquement parlant.
00:42:54La détresse, tout s'écroule.
00:42:58Lui, il connaît son corps.
00:43:00Il sait.
00:43:01Parce que même si on peut dire lésion sur une ou deux,
00:43:05on a minimum pour 10 jours, 15 jours.
00:43:09Et il rentrera en compétition le 2 août,
00:43:11c'est dans trois semaines.
00:43:12Voilà, donc il va peut-être y aller,
00:43:14mais il n'a aucune marche.
00:43:17En espérant qu'il ne faille que 10 jours, effectivement.
00:43:23Du côté français, en revanche,
00:43:25il y a des records de France qui sont tombés.
00:43:27Celui du 800 mètres chez les Garçons
00:43:29a été explosé par Gabriel Thual.
00:43:32En 1 minute 41 secondes et 61 un centième,
00:43:35il efface Pierre Ambroise Bosse des tablettes
00:43:37et devient le cinquième meilleur performeur
00:43:39de l'histoire sur la distance.
00:43:41Il pourra jouer la médaille cet été.
00:43:42Il termine derrière Jamel Sejati et Emmanuel Wagnoni.
00:43:46On va l'écouter au micro de Claire Bricogne
00:43:48après la course.
00:43:49Il revient sur cette course phénoménale.
00:43:51Non, clairement, là, il n'y a pas les mots.
00:43:54Déjà, il y avait le titre de champion d'Europe
00:43:55qui était quelque chose d'assez inattendu.
00:43:58Et là, c'est 1 minute 41 secondes.
00:44:02C'est un truc de malade.
00:44:05Je me bats jusqu'au bout et je suis avec les meilleurs.
00:44:07C'était surtout ce que je voulais confirmer.
00:44:10Au-delà du chrono, je voulais me rassurer
00:44:13et savoir si je pouvais me battre avec ces gens-là.
00:44:16Je pense que là, c'est chose faite.
00:44:18C'est extraordinaire ce qu'il a réalisé.
00:44:20Je crois qu'on ne mesure pas.
00:44:21Il doit y avoir 5 hommes dans la planète.
00:44:24C'est exactement ça.
00:44:25C'est la cinquième meilleure.
00:44:26C'est ce que j'ai dit.
00:44:27C'est la cinquième meilleure performeur.
00:44:28Répète.
00:44:29Ça reflète sa réputation.
00:44:30Ce n'est pas que je n'ai pas écouté,
00:44:32c'est que je répète très bien.
00:44:33C'est aussi une qualité.
00:44:34Il a regardé les fiches.
00:44:35Il a regardé les fiches.
00:44:36C'est pas bon.
00:44:40T'es une arnaque.
00:44:42Je ne suis pas une arnaque.
00:44:44Tu peux appuyer comme ça, j'attaque à la cloche.
00:44:46J'attaque à la cloche.
00:44:48Et dans une discipline, le 800 mètres,
00:44:50pour connaître des demi-fondeurs,
00:44:52qui est probablement la plus violente en termes d'effort.
00:44:56C'était un complément d'information.
00:44:59Le 800 mètres, double tour de piste.
00:45:01C'était un doublement d'information.
00:45:03La prochaine fois, c'est carton jaune.
00:45:05Il y avait des records également chez les filles, Tanguy.
00:45:08Tu veux que je mise à ta place ?
00:45:11Sur le 3000 mètres steep,
00:45:13l'Alice Finault a également battu le record de France.
00:45:17Elle termine deuxième derrière la Bahraini, Winfred et Yavi.
00:45:21Le temps de la Française, 9 minutes 03 et 68 centièmes.
00:45:26Effort violent également.
00:45:27Enfin, sur le 1500 mètres, course exceptionnelle.
00:45:29Qui a vu Faith Kipiégon battre le record du monde
00:45:33en 3 minutes 49 et 4 centièmes ?
00:45:35Dans la foulée, la Française,
00:45:37Agathe Guillemot a également battu le record de France
00:45:39de la distance malgré sa huitième place.
00:45:41Le record a baissé à 3 minutes 59 et 76 centièmes.
00:45:46Un record vieux comme le monde ou presque.
00:45:49Un record du monde vieux de 37 ans est également tombé.
00:45:52Celui du saut en hauteur chez les filles.
00:45:55Il datait de 1987. J'avais deux ans.
00:45:58Il a été détenu par Stefka Kostadinova avec 2,09 mètres.
00:46:02Il a été battu par Jaroslava Mausik en franchissant 2,10 mètres.
00:46:06L'Ukrainienne est championne du monde en titre.
00:46:09Elle visera évidemment la médaille d'or aux Jeux Olympiques de Paris.
00:46:13Enfin, pour finir, on va vous montrer également la course
00:46:17de Sacha Zoya, vainqueur sur 110 mètres haut.
00:46:21C'est sa plus belle victoire en carrière.
00:46:23Au commentaire, François-Xavier de Châteaufort et Vanessa Gladon.
00:46:30C'est parti. Allez Sacha, va falloir prendre un bon départ
00:46:33parce que Cunningham, pour l'instant, n'est pas encore dans la bonne fréquence.
00:46:36Sacha Zoya est légèrement en retrait.
00:46:38Mais il va revenir Sacha, il va revenir.
00:46:40La bagarre, la bagarre. Il aime Sacha.
00:46:42Est-ce qu'il va pouvoir l'emporter ?
00:46:4413-12 en tout cas.
00:46:46Le 3-2 est super intéressant.
00:46:48C'est officiel. Record personnel.
00:46:52Le record personnel pour Sacha Zoya.
00:46:54On ne pouvait pas mieux rêver.
00:46:56Un petit peu moins d'un mois des Jeux.
00:46:58Fantastique.
00:46:59Un mot de football à présent.
00:47:01Tanguy, le Brésil, éliminé de la Copa América.
00:47:04On le sait, la compétition est à suivre sur l'équipe live foot
00:47:07pendant toute la durée de cette compétition.
00:47:09Sans Vinicius Junior suspendu, il était en tribune.
00:47:12Le Brésil est tombé la nuit dernière au tir au but face à l'Uruguay.
00:47:150-0 durant le temps réglementaire et la prolongation.
00:47:18Eder Militao et Douglas Luiz, le nouveau joueur de la Juventus-Turin,
00:47:23sont les deux à avoir manqué leur tentative côté brésilien.
00:47:26L'Uruguay sera opposé à la Colombie en demi.
00:47:28L'autre match opposera le Canada à l'Argentine.
00:47:31C'est Manuel Ugarte qui a transformé Offre-la-Calife à l'Uruguay
00:47:35pour les demi-finales.
00:47:37C'est faible, c'est moyen le Brésil par rapport à ce qu'on a connu.
00:47:40Ils ont été asphyxiés par l'équipe de Bielsa
00:47:42qui a mis l'intensité du pressing tout le temps,
00:47:44de la verticalité, beaucoup de déchets.
00:47:46Et puis surtout en termes de talent, Vinicius n'était pas là.
00:47:50Mais comme beaucoup le pensent, il faut vraiment croiser les doigts
00:47:53pour eux que Neymar se retape et revienne.
00:47:55Parce que sans lui, il n'y a aucune magie.
00:47:58C'est très, très moyen.
00:48:00Je me fais un peu l'avocat du diable, Hugo.
00:48:02On a vu à la sortie de Marcelo Bielsa récemment
00:48:04mettre en avant le besoin du jeu
00:48:07par rapport au nombre de personnes qui regardaient le football.
00:48:09Finalement, il nous sort un 0-0 un peu dur, non ?
00:48:13Oui, mais ce n'est pas l'équipe la plus pénible à regarder de la Copa América.
00:48:17Et je pense qu'il parlait d'un sentiment général,
00:48:20d'un contexte général et mondial dans le foot
00:48:24pour rapporter ça à l'euro.
00:48:26Le premier tour, il était absolument inintéressant
00:48:28parce que la formule a changé et quasiment tout le monde s'est qualifié.
00:48:31Ça nous a fait ce premier tour qui était difficile à regarder.
00:48:34Et ensuite, on a des équipes qui sont très attentistes jusqu'à présent,
00:48:40à quelques exceptions près, comme l'Espagne notamment.
00:48:43Donc je suis assez d'accord avec ce qu'il avait dit, même si c'est vrai.
00:48:46Après, il fait avec ce qu'il a, Bielsa.
00:48:48Mais en termes de pressing, même si ce n'est pas super beau à regarder,
00:48:51en tout cas, la coordination du pressing, ça c'est beau.
00:48:54Ça, ce n'est pas nouveau. On le connaît avec Bielsa.
00:48:56Mais avec les Uruguayens, il le fait bien.
00:48:58Son premier tour, il est quand même efficace.
00:49:00Ils ont marqué début.
00:49:01Après, quand tu arrives en quart demi, souvent tu es déçu.
00:49:04Ça ne reflète pas l'état d'esprit ou les matchs que tu as faits dans les phases de boule.
00:49:08Bon, là, l'euro était moyen dès le départ.
00:49:11Mais de temps en temps, il faut accepter qu'il y ait un match.
00:49:13Et puis, c'est dur parce que moi, j'ai vu l'Argentine se qualifier en demi.
00:49:16C'est un miracle.
00:49:17Ils sont passés complètement, ils ont été bouffés, l'Argentine.
00:49:20Et bon, ils gagnent au tir au but.
00:49:22Là, ils jouent le Canada.
00:49:24Mais moi, j'ai trouvé que ça se durcissait, ça met des coups.
00:49:28Après, il y a des équipes sympas quand même.
00:49:30Je ne parle pas de l'euro parce que je ne me régale pas forcément.
00:49:33La Turquie, la Géorgie, tout ça, OK.
00:49:34Mais en Copa América, tu parles de l'Équateur à juste titre.
00:49:36La Colombie, ce n'est pas mal.
00:49:38Le Canada, ça propose également du football.
00:49:40L'Uruguay, ce match-là, c'était du MMA, effectivement.
00:49:43Mais avant, c'était également très excitant.
00:49:45Je trouve qu'en Amérique du Sud et même en Afrique, la Cannes, la dernière,
00:49:49je trouve qu'ils proposent beaucoup plus de ballons que l'euro.
00:49:52– Moi, je peux poser une question parce que j'avoue…
00:49:54– Si tu as une question, je n'ai pas l'intention.
00:49:56– Non, mais tu me parles du Canada.
00:49:58Alors moi, est-ce que c'est la compétition qui là-bas est devenue faible ?
00:50:02Parce que moi, l'image que j'ai du Canada face aux Pays-Bas et face à nous,
00:50:08et qu'on me dit qu'ils sont demi-finalistes…
00:50:10– Ils ont fait 0-0 contre nous.
00:50:11– Pardon ?
00:50:12– Ils ont fait 0-0 contre les nations majeures du football.
00:50:14– Ils ont pris 4-0 face aux Pays-Bas.
00:50:16– Encore une fois, vous m'avez rentré dedans tout à l'heure.
00:50:18Vous parliez du jeu, donc on parle de jeu.
00:50:20– Ils essayent de jouer.
00:50:21– Moi, je n'ai pas vu grand-chose quand même.
00:50:23– Je te pose la question.
00:50:25– Ça veut dire que le niveau en Amérique du Sud, ça commence à baisser ?
00:50:29– Je ne te dis pas que le Canada, c'est des foudres de guerre loin de là.
00:50:31Je me souviens de leur Coupe du Monde.
00:50:32Ils étaient dans une poule avec la Belgique, la Croatie et le Maroc.
00:50:35C'est vrai qu'ils ont pris 3 défaites, mais ils sont en phase d'apprentissage.
00:50:37Mais ils ont joué.
00:50:38Ils ne mettent jamais le bus ou rarement.
00:50:40Et là, en Copa América, ils perdent effectivement contre l'Argentine.
00:50:46Mais derrière, ils arrivent à se défaire en jouant au foot du Chili et du Peru,
00:50:50qui sont des équipes difficiles à manœuvrer.
00:50:52Et là, ils sortent le Venezuela, qui est une équipe qui joue bien.
00:50:54Je ne dis pas que c'est le Brésil 70, mais tu vois des principes de jeu que tu retrouves.
00:50:59Ils prennent des entraîneurs un peu Red Bull compatibles,
00:51:03c'est-à-dire qu'ils proposent toujours du ballon.
00:51:05Moi, j'ai regardé le Canada à plusieurs reprises dans la nuit.
00:51:07Je te jure, je ne me suis pas ennuyé.
00:51:08Tant mieux.
00:51:09Moi, je ne l'ai pas vu.
00:51:10Mais je te posais la question parce que j'étais surpris.
00:51:13Si tu peux comparer un peu l'Euro avec la Copa et les grosses équipes de ces deux compétitions
00:51:18et les joueurs qui vont jusqu'au bout des ligues des champions et tout ça,
00:51:22ils sont cramés.
00:51:23En fait, là, tu regardes les équipes.
00:51:25Elles ont du mal à aller au bout.
00:51:26Elles ont du mal à répondre présent.
00:51:27C'est compliqué.
00:51:28Donc, il y a une réalité aussi de ce côté-là où la France est moins bonne offensivement et tout ça.
00:51:34Mais les mecs, ils sont cramés en fait beaucoup.
00:51:36Les spikes sont encore différents.
00:51:37Mais voilà.
00:51:38Il y a une difficulté de ce côté-là.
00:51:40Et ce n'est pas fini puisqu'on s'aperçoit que l'année prochaine, il y aura la Coupe du Monde des clubs, si je me rappelle bien.
00:51:46Donc, encore une compétition supérieure.
00:51:48Encore des matchs pour les joueurs.
00:51:50Et une ligue des champions avec non pas six matchs, mais huit matchs.
00:51:53Je ne crois pas que c'est au mois de septembre.
00:51:54Mais là, on en a quand même.
00:51:57Depuis le temps qu'on dit que là-bas, dans les instances, que ce soit à l'UEFA ou à la FIFA,
00:52:03on ne prend jamais l'avis des joueurs,
00:52:05on est en train de s'apercevoir progressivement comment le fait de faire autant de compétitions,
00:52:10c'est malsain pour la qualité du jeu.
00:52:12On est tous d'accord.
00:52:13Et là, il y a quand même des questions à se poser.
00:52:15On pourrait quand même inventer autre chose.
00:52:16C'est comme les joueurs.
00:52:17Ils disent qu'on joue trop.
00:52:19Mais quand on leur dit que tu ne joues pas, que tu es sur le banc,
00:52:21ils ont peur qu'un mec pique la place.
00:52:23Ou tu vas gagner moins d'argent.
00:52:26Ils ne veulent pas.
00:52:27Je termine là-dessus.
00:52:28En rugby, on fait les passeports dans certaines équipes.
00:52:32Tu vas en Irlande.
00:52:33En Nouvelle-Zélande, tu joues entre 18 et 25 matchs.
00:52:36Tu as assez de joueurs pour faire tourner.
00:52:38Pourquoi à ce moment-là, on ne voit pas ?
00:52:40L'équipe de France allait partir en Argentine avec une équipe de gosses.
00:52:45Elle a gagné en Argentine avec 8 mecs qui n'avaient jamais été sélectionnés.
00:52:49Tu sais que les joueurs, en football, on ne peut pas le faire.
00:52:52Arrête de dire en football, on ne peut pas le faire.
00:52:54On ne peut rien faire.
00:52:55Tu vas me laisser finir quand même.
00:52:57Un joueur que tu payes 150 millions, c'est pas…
00:53:01Excuse-moi de faire l'accompagnement.
00:53:02Mais s'il est rincé, s'il est fatigué, en voie ardagulaire,
00:53:06il fait un super euro, il ne joue pratiquement pas Madrid.
00:53:09Là, il va arriver avec un autre statut.
00:53:11Hendrix, il a 17 ans, il va venir.
00:53:13Mais tu as vu tous les mecs qu'ils ont ?
00:53:15Vous déconnez ?
00:53:16Moi, je suis président d'un club.
00:53:17Je mets du pognon ou pas.
00:53:18Parce que si je tourne, je vois le banc, je vois un milliard.
00:53:22Et le mec, il ne me fait jamais rentrer.
00:53:24Les mecs, quand on est passé à 5,
00:53:26vous avez certains gueulés.
00:53:28On dénature le football.
00:53:29Mais il y a 5 joueurs.
00:53:30Mais c'est top, 5 joueurs.
00:53:31Pour un entraîneur, tu sors le mec à la 60e,
00:53:34tu gères son temps, tu le mets au repos.
00:53:36Il vient d'une blessure.
00:53:37Et tout le monde a gueulé.
00:53:38Tout le monde a gueulé dans le monde du foot.
00:53:42Merci.
00:53:43Ça venait du cœur.
00:53:44Hendrix, il va jouer au Réal.
00:53:45Hendrix, on l'embrasse.
00:53:47Il ne m'a fait aucune erreur.
00:53:48Il va jouer au Réal.
00:53:49Je ne suis pas le seul qui joue autant.
00:53:51Passé par le Barça, le Bayern et Liverpool.
00:53:54Kago Alcantara a décidé de prendre sa retraite sportive.
00:53:57C'est Fabrizio Romano en Italie qui l'annonce.
00:54:01Le milieu de terrain de 33 ans a été largement freiné
00:54:04par des blessures ces dernières années.
00:54:06On le rappelle, c'est le frère de Rafinha,
00:54:08l'ancien parisien.
00:54:09Il n'a disputé que 9 matchs depuis début 2023,
00:54:13d'où cet arrêt de carrière prématuré.
00:54:15Du tennis, malgré une belle bataille à Wimbledon,
00:54:19Hugo Imbert a dû rendre les armes face à Carlos Alcaraz.
00:54:23Tenant du titre, Alcaraz est toujours en cours
00:54:25sur le gazon londonien.
00:54:26Il a néanmoins souffert face à Imbert.
00:54:29Défaite en 4-7 pour le français.
00:54:326-3, 6-4, 1-6, 7-5 l'espagnol
00:54:35que vous voyez avec ce magnifique passing.
00:54:38Affrontera Tommy Paul ou Roberto Bautista Agut
00:54:41en quart de finale.
00:54:42Deux autres français tenteront de rallier
00:54:44ces quarts de finale ce lundi.
00:54:45C'est Giovanni Mpetchi Pericard et Arthur Fyss.
00:54:49La Formule 1 avec un grand prix de Silverstone.
00:54:52Exceptionnelle victoire, surprise de Lewis Hamilton
00:54:56qui semble-t-il ravi de notre plateau.
00:54:58Il n'avait plus gagné depuis décembre 2021,
00:55:01il y a près de 1000 jours.
00:55:02Il s'impose pour la 9ème fois de sa carrière
00:55:05sur ce circuit de Silverstone en Angleterre.
00:55:08C'est sa 104ème victoire en carrière en Formule 1.
00:55:11Les chiffres sont fous devant Max Verstappen
00:55:13et Lando Norris.
00:55:14Verstappen a tout tenté pour rattraper son ancien rival.
00:55:17Ça fait deux grands prix de suite
00:55:19où le néerlandais ne gagne pas.
00:55:21Mais il reste solidement en tête du classement général.
00:55:25Bravo Lewis Hamilton.
00:55:26Messieurs, j'ai vu votre réaction sur le plateau.
00:55:28C'est une traversée du désert quand même.
00:55:31C'est terrible pour un athlète comme lui.
00:55:33Après, je suis content parce que je suis fan d'Hamilton.
00:55:37Je suis très content.
00:55:38J'étais écœuré il y a 2 ou 3 ans.
00:55:41Le coup qu'ils lui ont fait, je n'ai pas du tout aimé.
00:55:44Je trouvais ça anti-sportif, d'une iniquité incroyable.
00:55:48Tout ça pour un scénario pour favoriser Verstappen.
00:55:52Vous faites référence à la décision prise par Michael Messi
00:55:56au dernier Grand Prix du Bahreïn.
00:55:59Un sport aussi sophistiqué.
00:56:01Abu Dhabi, pardon.
00:56:03Moi, j'ai trouvé ça...
00:56:05C'est une des plus grandes injustices du sport.
00:56:07Ce qu'on voit quand même, c'est 8 fois champion du monde.
00:56:09Tu changes de bagnole, tu changes de baquette, t'avances plus.
00:56:12Justement, Eric.
00:56:16Tu montes dans une 4-500 et pendant 3 ans, tu es derrière.
00:56:19C'est une réalité.
00:56:21C'est un grand pilote.
00:56:23C'était ma question.
00:56:24Depuis 4-5 Grands Prix, Verstappen n'est plus insubmersible.
00:56:29On s'aperçoit qu'il y a McLaren, qu'il y a Mercedes,
00:56:34que Ferrari va peut-être revenir.
00:56:38Est-ce que la F1 vous intéresse un peu plus à nouveau ?
00:56:42C'est plus intéressant qu'il y ait de la compétition.
00:56:45Si c'est pour une hégémonie, écraser les tours, écraser les courses,
00:56:49c'est l'ennui, tout simplement.
00:56:52C'est vrai que c'est l'hégémonie qui tue la compétition à chaque fois.
00:56:55Mais ce n'est pas qu'en Formule 1.
00:56:57C'est là où on s'est intéressé le plus.
00:57:00C'était concomitant aussi avec la série Netflix sur la Formule 1.
00:57:05L'intérêt lié à la Formule 1 est surtout lié à la compétition
00:57:10qu'il peut y avoir entre deux ou trois pilotes, évidemment.
00:57:13Il y a aussi des cultures où les hégémonies sont starifiées,
00:57:17où on considère que si un joueur, un pilote ou un coureur,
00:57:22peu importe, est dominateur...
00:57:24Parce qu'à son contesté, Verstappen, ces dernières saisons de F1,
00:57:27il était incontesté.
00:57:29Je me rappelle quand Schumacher dominait la F1,
00:57:34une année, il y avait Akinen.
00:57:36C'était contesté quand même.
00:57:38Il n'y avait pas des écarts de 200 points.
00:57:40Il est obligé de combattre, un minimum.
00:57:42C'est comme le tennis par exemple, le Nadal, le foot...
00:57:44Si le PSG gagne tous les ans, c'est moins marrant.
00:57:47Moi, ça me plaît, mais c'est moins marrant.
00:57:49Là, c'est un sport mécanique.
00:57:51Quartararo, champion du monde, on ne le voit plus.
00:57:53Il fait 12-13, tu le vois.
00:57:55Il parle, il est avec sa bécane.
00:57:57Il n'a pas la puissance, il n'a pas le moteur.
00:57:59Dès que tu as une technologie, un moteur qui prend de l'avance,
00:58:02on espère tous que ça revienne.
00:58:04Mais ça met parfois 2-3 ans.
00:58:06C'est très compliqué.
00:58:08Moi, après, j'adore.
00:58:10Je prends plus de plaisir à voir la moto.
00:58:14Il y a plus de dépassements qu'en voiture.
00:58:16Il n'y a qu'à Monaco.
00:58:18Je crois qu'avec ma bagnole, je pars devant.
00:58:20Peut-être que c'est un peu rapidement.
00:58:22J'arrive à coincer les mecs.
00:58:24Je m'en sors peut-être.
00:58:26Il pate avec un pneu crevé.
00:58:28Il trouve une règle.
00:58:30Il a raison parce qu'on parle d'athlète.
00:58:32Le problème de la F1,
00:58:34c'est que le championnat constructeur,
00:58:36il n'a peut-être plus de sens
00:58:38que le championnat des pilotes.
00:58:40C'est ça qui est dommage.
00:58:42Le championnat n'est pas joué,
00:58:44mais Verstappen reste loin devant.
00:58:46Est-ce que ces 2-3 derniers Grands Prix
00:58:48vous donnent envie de voir les prochains
00:58:50plus que ce n'était le cas auparavant ?
00:58:52Ça dépend à quelle heure, déjà.
00:58:54On ne sait pas trop de la planète.
00:58:56On a perdu des Grands Prix.
00:58:58C'est vrai que j'ai regardé Brazil.
00:59:00Ce qui était excitant en F1,
00:59:02c'est les Français qui arrivent.
00:59:04C'est Alpine qui revient.
00:59:06On fantasme, on espère.
00:59:08Mais le problème, c'est que c'est mortel.
00:59:10Il arrive devant tout le temps.
00:59:12Les mecs sont à 12, 13, 15 secondes.
00:59:14Il prend des tours.
00:59:16Prochain Grand Prix dans 2 semaines
00:59:18en Hongrie, à 15h.
00:59:20Si vous êtes en pleine digestion,
00:59:22normalement...
00:59:24Très beau pays.
00:59:26Pour finir, on connaît les 12 joueurs
00:59:28de la liste de Vincent Collet
00:59:30qui constitueront l'équipe de France
00:59:32aux Jeux.
00:59:34Les Français qui viseront peut-être l'or
00:59:36pour ces Jeux Olympiques.
00:59:38Il y aura Victor Wembanyama,
00:59:40Vincent Collet,
00:59:42à décider d'écarter 4 joueurs
00:59:44ces dernières heures.
00:59:46Jailen Orde, Théo Malédon, Elio Kobo
00:59:48et Nadir Ifi.
00:59:50Les Bleus qui affronteront le Brésil
00:59:52pour leur entrée en liste.
00:59:54Merci beaucoup Tanguy.
00:59:56C'était très complet.
00:59:58On a eu un superbe week-end
01:00:00de sport globalement.
01:00:02On va revenir
01:00:04à ce qui nous intéresse particulièrement
01:00:06ces derniers jours,
01:00:08ces dernières semaines
01:00:10et dans les jours qui viennent.
01:00:12La demi-finale de l'Euro
01:00:14entre la France
01:00:16et l'Allemagne.
01:00:18C'est un match
01:00:20très important.
01:00:22C'est l'Euro
01:00:24entre la France et l'Espagne.
01:00:26Les Espagnols vont arriver
01:00:28diminués avec plusieurs absences.
01:00:30Il y a d'abord la blessure
01:00:32de Pedri en torse au genou.
01:00:34Vraisemblablement, il ne reviendra pas
01:00:36et pas avant quelques bonnes semaines.
01:00:38Suspension également
01:00:40de Dani Carvaral et de Robin Lenormand.
01:00:42Trois joueurs
01:00:44qui faisaient partie
01:00:46globalement au moins de l'effectif de rotation
01:00:48si ce n'est du 11 titulaire
01:00:50espagnol.
01:00:52Est-ce que les absences espagnoles
01:00:54font de la France un favori
01:00:56évident ?
01:00:58Quatre chroniqueurs ne sont pas
01:01:00d'accord, cher Président.
01:01:04On va le lancer
01:01:06juste avant. Oui pour Hugo Guimet
01:01:08et Nabil Djelit, la France devient un favori
01:01:10évident. Non pour Eric Rabet-Sandratana
01:01:12et Olivier Rouillet. La France n'est pas
01:01:14nécessairement favori.
01:01:16On lance le duel.
01:01:18Tu vois, moi ça ne bouge pas.
01:01:22Ah oui, là c'est un patron.
01:01:24C'est donc un super duel
01:01:26et c'est même un super duel royal puisque
01:01:28à ma gauche, la France devient un favori
01:01:30évident. A ma droite, non,
01:01:32ça n'est pas nécessairement
01:01:34une équipe favori et on va commencer
01:01:36ce super duel avec Hugo.
01:01:38Allez, c'est parti.
01:01:40Favori évident parce que déjà à droite
01:01:42pour moi, Carvaral
01:01:44c'est très embêtant puisque
01:01:46il pouvait vraiment rentrer dans la tête
01:01:48de Mbappé, le faire sortir du match.
01:01:50Alors peut-être qu'il ne fera pas un grand match malgré tout
01:01:52mais j'ai peur de Jesus Navas
01:01:54qui a quasiment 40 ans et qui a beaucoup
01:01:56de mal dans le secteur défensif.
01:01:58Et aussi,
01:02:00la France, je les vois tellement dominants athlétiquement
01:02:02par rapport à cette équipe d'Espagne que je pense qu'on risque
01:02:04encore de s'ennuyer, de voir les Espagnols avec
01:02:06le ballon mais la France va gagner.
01:02:08Eric Rabet-Sandratana.
01:02:10Non parce que quand on voit
01:02:12le parcours de l'Espagne,
01:02:14ils sont déjà à 11 buts
01:02:16dans 7 euros.
01:02:18Vous battez la Croatie, l'Italie, l'Allemagne.
01:02:20Vous avez
01:02:22une équipe
01:02:24qui est assez équilibrée offensivement.
01:02:26C'est vrai que les absences vont
01:02:28être préjudiciables défensivement mais
01:02:30l'équipe de France a quand même
01:02:32énormément de mal offensivement.
01:02:34Je ne sais pas s'ils seront capables de poser
01:02:36autant de problèmes que ça mais ça n'enlève
01:02:38rien aux possibilités de la France.
01:02:40Nabil Ghali.
01:02:42L'équipe de France me fait penser à Miguel Indurren.
01:02:44C'est-à-dire qu'au train,
01:02:46elle bat tout le monde. Elle n'a même pas besoin d'attaquer.
01:02:48Elle n'attaque pas d'ailleurs. Elle est solide, elle est clinique.
01:02:50Quand on l'attaque, il ne se passe pas grand-chose.
01:02:52Les autres sont décrochés.
01:02:54En plus, elle mange le cerveau
01:02:56de tout le monde. Elle a un incendie psychologique sur tout le monde.
01:02:58Personne n'a envie de jouer
01:03:00l'équipe de France. Et moi, si je suis
01:03:02Espagnol, je me dis que c'est le mauvais plan
01:03:04l'équipe de France parce que techniquement,
01:03:06elle va me dominer, parce qu'elle va attendre,
01:03:08elle va me faire mal. Donc pour moi, le favori, c'est l'équipe de France.
01:03:10Merci pour cette analyse vélo.
01:03:12C'était au début de l'émission.
01:03:14Moi, c'est totalement l'inverse.
01:03:16Je pense que c'est la seule équipe qui, justement,
01:03:18peut mettre vraiment en difficulté l'équipe de France.
01:03:20C'est la seule équipe qui joue au football.
01:03:22On me parle de jeu. On n'arrête pas de me parler de jeu.
01:03:24Mais là, c'est la seule équipe qui sera capable
01:03:26de mettre en difficulté dans le jeu
01:03:28parce qu'il y a un jeu de qualité, même s'il y a des absents.
01:03:30Je trouve franchement que les
01:03:32Français ont à craindre les Espagnols
01:03:34parce que leur jeu est dynamique.
01:03:36Il y a de l'enthousiasme. Il y a de la combativité.
01:03:38Il y a de l'équilibre. Et je les trouve beaucoup
01:03:40plus inspirés que nous autres Français.
01:03:42Nous, on est en difficulté. Et franchement,
01:03:44c'est vraiment la seule équipe
01:03:46que doit craindre l'équipe de France.
01:03:48Il y a trois secondes pour Hugo et Nabil.
01:03:50Oui, parce que je suis d'accord avec toi sur le jeu.
01:03:52Mais pour battre la France,
01:03:54il faut le jeu et l'athlétique.
01:03:56Et l'Espagne n'est pas athlétique.
01:03:58Et surtout, ce qu'ils n'ont pas, c'est la baraka. Alors nous, on est injouables à ce niveau-là.
01:04:00C'est terminé.
01:04:02On ne retiendra pas cet argument
01:04:04dans la décision.
01:04:06J'aurais pu dire que cet argument, d'ailleurs.
01:04:08Évidemment, vous flashez le petit QR code
01:04:10qui vient d'apparaître pour voter
01:04:12en faveur soit
01:04:14de Hugo et Nabil qui estiment que
01:04:16oui, l'équipe de France, du fait des blessures
01:04:18de l'Espagne notamment, est un favori
01:04:20indiscutable à cette demi-finale.
01:04:22Soit vous votez pour Olivier Rouillet et Eric Rabet-Sandratana.
01:04:24Non, l'équipe de France
01:04:26n'est pas nécessairement favori suite
01:04:28à ces blessures. Avant ça, pour trancher
01:04:30le Président.
01:04:32Sans les blessures, je t'aurais dit
01:04:34l'Espagne.
01:04:36Parce qu'on ne parle pas de Pedri, même si
01:04:38Olmo est rentré à sa place et qu'il a marqué.
01:04:40Pedri, quand même, dans l'interligne,
01:04:42il est formidable.
01:04:44Même s'il
01:04:46pouvait encore monter en puissance.
01:04:48Moi, bien sûr, il y a
01:04:50Lamine Yamal et Nico Williams qui peuvent faire
01:04:52mal. Mais moi,
01:04:54je ne sais pas s'ils ont un effectif.
01:04:56Ils ont un système de jeu. Ils font rentrer
01:04:58Ferran Torres,
01:05:00Soyer Zabal. Ils sont capables d'amener
01:05:02quelque chose devant. Mais là, c'est Nacho
01:05:04a priori qui va jouer à la place de Le Normand.
01:05:06Il a raison.
01:05:08Navas, 39-40 ans.
01:05:10Mais est-ce qu'on est sûr que c'est Navas à droite ?
01:05:12Je ne suis pas sûr.
01:05:14Parce qu'il peut très bien mettre Nacho à droite
01:05:16et mettre un central.
01:05:18C'est Viviane.
01:05:20Il est bon, lui ?
01:05:22C'est possible.
01:05:24C'est possible. Mais aujourd'hui,
01:05:26c'est la première fois, même encore,
01:05:28j'ai regardé les cotes.
01:05:30La France était toujours favorite.
01:05:32Et là, ils sont à 2,60 et les autres
01:05:34sont à 2,40. Mais la cote est baissée
01:05:36depuis les trois blessures.
01:05:38Franchement, je n'en sais rien.
01:05:40Les arguments d'Olivier sont bons.
01:05:42L'équipe d'Espagne a quand même une qualité
01:05:44de possession, de dédoublement.
01:05:46Ils ont trouvé enfin des joueurs sur les côtés
01:05:48dangereux, capables de déborder
01:05:50ou de rentrer, comme Lamine et Nico Williams,
01:05:52de forcer, de créer du danger.
01:05:54Maintenant, ils ne gagnent que 1-0, 2-0.
01:05:56C'est à touche-touche à chaque fois.
01:05:58L'équipe de France, défensivement,
01:06:00elle est présente.
01:06:02Mais la chaleur centrale espagnole ?
01:06:04Moi, c'était ce que j'appelais
01:06:06des workers classe héros à chaque fois.
01:06:08Le Normand Laporte, on n'en voulait pas en France.
01:06:10On ne les regardait même pas.
01:06:12Il faisait le taf en Espagne.
01:06:14Et c'est des joueurs, pour moi, sous-cotés.
01:06:16Ils sont peut-être moins bons que Saliba ou Pamecano
01:06:18parce que Madrid, etc.
01:06:20Mais ils ne correspondent pas à la manière dont on veut jouer.
01:06:22Mais c'est des super joueurs. Laporte a quand même été sélectionné
01:06:24par Guardiola, même s'il l'a écarté.
01:06:26Et le Normand s'est fait une place
01:06:28à la Real Sociedad.
01:06:30Mais c'est des joueurs sous-cotés.
01:06:32Sébastien Tarrago, qui suit cette équipe de France
01:06:34au plus près, toujours avec nous.
01:06:36Merci d'être avec nous
01:06:38depuis l'Allemagne, Sébastien.
01:06:40On voulait avoir votre avis. Est-ce que les blessures
01:06:42espagnoles rendent le statut
01:06:44français plus évident,
01:06:46celui de favori ?
01:06:50Pas pour moi. Je ne sais pas
01:06:52qui est favori.
01:06:54Je ne rentre pas là-dedans. J'essaie juste de répondre à votre question.
01:06:56Et pour moi, je regarde
01:06:58encore le quart de finale. Je vois que
01:07:00Olmo, lorsqu'il a remplacé Pedri,
01:07:02il a été merveilleux.
01:07:04Il a marqué. Dans le jeu, il a été
01:07:06très décisif,
01:07:08impactant. Je pense
01:07:10que la suspension de le Normand
01:07:12est une très mauvaise nouvelle
01:07:14pour l'équipe de France.
01:07:16Je ne l'ai jamais vu bon.
01:07:18C'est quand même très étonnant.
01:07:20Je pense que
01:07:22ce remplaçant, Nacho, si jamais
01:07:24il joue vraiment en défense centrale,
01:07:26il a réussi une saison bien
01:07:28supérieure à celle de le Normand.
01:07:30Je ne vois pas en quoi l'équipe de France
01:07:32est favorisée. C'est vrai que Carvarale,
01:07:34c'est un coup dur.
01:07:36Dans l'ensemble, je ne crois pas
01:07:38que ces suspensions-là
01:07:40rendent à l'équipe de France
01:07:42un statut de favori
01:07:44plus évident qu'il pouvait l'être avant.
01:07:46Merci beaucoup Sébastien d'être resté
01:07:48avec nous jusqu'à tard dans la nuit.
01:07:50On vous retrouve évidemment sur la chaîne L'Équipe
01:07:52dans les jours et la semaine
01:07:54qui vient, plus exactement.
01:07:56Bonne soirée du côté
01:07:58de l'Allemagne. Eric,
01:08:00vous aviez beaucoup de mal à trancher.
01:08:02Non, mais sur le Normand,
01:08:04il a pris un autogol
01:08:06et l'Espagne a gagné ce match-là.
01:08:08Mais le Normand, je trouve
01:08:10quand même qu'il fait
01:08:12un peu mieux placé. Vous ne le trouvez pas bon.
01:08:14Moi, je trouve qu'il fait quand même...
01:08:16Il défend. Il tient la route.
01:08:18De la fuente, s'il était si nul,
01:08:20je le mettrais titulaire tout le temps.
01:08:22Quand tu mets caméra dessus,
01:08:24dans les duels aériens,
01:08:26dans plein de duels,
01:08:28il est à la ramasse, sauf qu'il arrive
01:08:30quand même à compenser.
01:08:32Déjà, dans les duels aériens,
01:08:34dans la gestion du défenseur,
01:08:36dans la distance d'intervention, c'est compliqué pour lui.
01:08:38Moi, je voulais juste
01:08:40faire une remarque.
01:08:42J'ai entendu
01:08:44les arguments de nos amis en France
01:08:46et j'ai retenu qu'il y a un truc.
01:08:48Athlétique. Vous ne voulez pas parler
01:08:50technique ni rien, mais vous avez simplement dit
01:08:52les Français sont favoris.
01:08:54Parce qu'athlétiquement, c'est fort.
01:08:56Comme quoi, le football, c'est comme je le dis toujours, courir, courir, courir.
01:08:58Mais c'est pas nous.
01:09:00Il y a l'intelligence de ceux...
01:09:02On n'a pas dit qu'on était contre le ballon.
01:09:04Athlétique, tu m'as dit.
01:09:06On aimerait bien qu'on parlait de...
01:09:08Athlétique et Baraka, c'est à peu près ça.
01:09:10On revient dans un instant.
01:09:12On parlera
01:09:14des choix de Didier Deschamps,
01:09:16notamment défensif, parce qu'on parle
01:09:18beaucoup de la faiblesse du jeu offensif.
01:09:20Mais il y a aussi des choses à mettre au mérite
01:09:22du sélectionneur sur le plan défensif.
01:09:24Et puis, on jouera ensemble, à tout de suite.
01:09:32On est de retour dans l'équipe du soir
01:09:34pour continuer à parler ensemble
01:09:36de l'actualité sport de ce jour,
01:09:38mais également de celle à venir avec, évidemment,
01:09:40ce match entre l'équipe de France
01:09:42et l'Espagne.
01:09:44Ce sera dans deux jours demi-finale
01:09:46de l'Euro.
01:09:48Avant de partir sur notre thème suivant,
01:09:50on a eu une réaction,
01:09:52on en a parlé tout à l'heure.
01:09:54Melvin Djaminet a tenu des propos délictueux
01:09:56sur son compte Instagram
01:09:58avant d'effacer une vidéo.
01:10:00Une vidéo qui a quand même fait le tour des réseaux sociaux.
01:10:02Réaction de la ministre des Sports,
01:10:04Amélie Woudéa Castera.
01:10:06Ça se passe sur X.
01:10:08Elle a réagi tolérant.
01:10:10Zéro contre le racisme.
01:10:12Merci France Rugby pour cette réaction rapide
01:10:14et adaptée à l'effroi que suscitent
01:10:16les propos de Melvin Djaminet.
01:10:18On le rappelle, Melvin Djaminet a été écarté
01:10:20par l'équipe de France de rugby.
01:10:22Il rentre donc en France.
01:10:24Tanguy, on reste avec vous pour la une du journal.
01:10:26C'est une une en l'honneur
01:10:28d'Antony Turgis, vainqueur sur le Tour de France.
01:10:30Surprise totale.
01:10:32Un lien peut-être de corrélation
01:10:34avec ce qu'il se passe dans l'actualité.
01:10:36Merci beaucoup Tanguy.
01:10:38Rendons à Didier ce qui appartient
01:10:40à Deschamps.
01:10:42Le succès indiscutable de cet Euro,
01:10:44c'est quand même la composition
01:10:46de la sélection et les choix défensifs
01:10:48du sélectionneur avec
01:10:50un seul but encaissé.
01:10:52Dans cette défense de fer,
01:10:54quel joueur vous a le plus impressionné
01:10:56sur cet Euro ?
01:10:58Saliba ou Meignan ? Et face à ce choix,
01:11:00Eric, 4 chroniqueurs ne sont pas d'accord.
01:11:02C'est la revanche du super duel
01:11:04puisque pour Olivier Rouillet et Eric Rabe
01:11:06et Sandra Tanna, il s'agit de
01:11:08William Saliba et pour Hugo Guillemet
01:11:10et Nabil Djelit, Mike Meignan.
01:11:12Jingle.
01:11:14Adjili.
01:11:16Pas mal.
01:11:18Je suis un pro, je regarde la caméra,
01:11:20j'essaye d'être...
01:11:22Le talent et l'expérience.
01:11:24Le super duel, on va
01:11:26commencer avec ceux qui veulent
01:11:28défendre William Saliba et
01:11:30Olivier Rouillet.
01:11:32Merci.
01:11:34C'est moi.
01:11:36On va commencer avec Eric Rabe et Sandra Tanna.
01:11:38C'est bien.
01:11:40C'était prévu.
01:11:42On s'organise quand même.
01:11:44Oui, Saliba,
01:11:46parce que
01:11:48c'était un peu la surprise du chef.
01:11:50Arrivé au dernier moment,
01:11:52pas forcément prévu dans cette défense.
01:11:54Il a séduit déjà dans le match
01:11:56de préparation.
01:11:58Il arrive là, il s'impose avec caractère.
01:12:00Il est très bon défensivement,
01:12:02dans les duels, dans l'engagement physique,
01:12:04dans la concentration.
01:12:06Ce n'est pas toujours évident d'arriver dans une équipe
01:12:08où tu dois faire ta place.
01:12:10Il n'a pas beaucoup de temps et il prouve
01:12:12qu'il a de grandes qualités.
01:12:14Il est assez impressionnant.
01:12:16Je suis d'accord, Saliba est très bon.
01:12:18On subit quand même des occasions.
01:12:20Celui qui arrête tout depuis le début de l'Euro
01:12:22parce qu'on n'est pas capable de marquer un but
01:12:24et on passe quand même les tours, c'est Mike Meignan
01:12:26qui est stratosphérique.
01:12:28Il n'arrête pas de jouer au ballon
01:12:30ni d'être le meilleur avec ses pieds de l'équipe.
01:12:32Il a pris une dimension qui est quand même assez folle.
01:12:34On a gagné des compétitions
01:12:36grâce au très haut niveau du goliorisme.
01:12:38Ce qu'il montre sur une compétition internationale
01:12:40et dans la régularité,
01:12:42j'ai rarement vu ça.
01:12:44S'il maintient ce niveau, on peut aller au bout
01:12:46sans jouer au ballon.
01:12:48Par la défense de William Saliba.
01:12:50C'est pareil, on ira au bout
01:12:52si Saliba est toujours aussi performant
01:12:54parce que c'est une surprise.
01:12:56C'est vrai qu'il n'y a pas d'artistes
01:12:58qui sont bons.
01:13:00Je suis impressionné par cette aisance,
01:13:02cette facilité,
01:13:04la combativité qu'il a,
01:13:06le placement, l'intelligence.
01:13:08Il y a tout de réuni chez Saliba.
01:13:10On l'a vu avec Arsenal, certes,
01:13:12mais là, j'ai été surpris par l'aisance,
01:13:14par la facilité dont il est devenu titulaire
01:13:16de la charnière centrale.
01:13:18Ce n'est pas facile
01:13:20et il s'est adapté rapidement
01:13:22et il est au top, c'est génial.
01:13:24Si on a une bonne charnière,
01:13:26c'est qu'on a un bon gardien qui la rassure,
01:13:28mais je vais aller très vite.
01:13:38Quel est le point commun de tous ces individus ?
01:13:40Ils ont tout simplement été écœurés
01:13:42en face-à-face face à Mike Maignan
01:13:44qui n'est pas seulement le meilleur joueur de l'équipe de France,
01:13:46mais qui est en liste pour être quasiment
01:13:48le meilleur joueur de la compétition.
01:13:50Merci, bonsoir, à bientôt.
01:13:52Ils sont très bons les deux,
01:13:54mais au départ, un MVP,
01:13:56pour moi, il n'y en a pas en équipe de France.
01:13:58Il y a des joueurs qui font le taf,
01:14:00Saliba, Maignan,
01:14:02mais il n'y a pas de MVP.
01:14:04Vous êtes sérieux, le MVP ?
01:14:06C'est Platini, c'est Messi
01:14:08à la Coupe du Monde, c'est Maradona,
01:14:10c'est Messepele.
01:14:12On me parle de MVP, je suis impressionné.
01:14:14Oui, mais bon, Eric,
01:14:16il y a des questions !
01:14:18Eric, il faut te rentrer.
01:14:20Un MMP ?
01:14:22Au départ, c'était MVP.
01:14:24Et vous n'avez vu jamais l'effet de connerie
01:14:26que vous m'avez mis le plus impressionnant.
01:14:28Il veut changer le programme depuis le début de la soirée.
01:14:30C'est le MMP, le moins mauvais player.
01:14:32Non, il ne faut pas dire ça.
01:14:34Les deux sont bons.
01:14:36Mais bon, juste une chose sur Ronaldo,
01:14:38c'est zéro but.
01:14:40Le got ? Non, mais t'as dit le got.
01:14:42C'est le got, toi ?
01:14:44Oui, mais zéro but.
01:14:46C'est le meilleur buteur de l'histoire de la Ligue des Champions.
01:14:48On est à l'euro, mais on s'en fout.
01:14:50Ne cherchez pas.
01:14:52Mais non, mais Maignan,
01:14:54ce soir, je vais dire Maignan,
01:14:56parce que je pense qu'il dégage
01:14:58un côté fort psychologiquement,
01:15:00mentalement.
01:15:02Mais bon, moi, il n'y a pas de MVP en équipe de France.
01:15:04On en reparlera.
01:15:06On avait un président quand même.
01:15:08Je suis le plus vieux avec OGC Nice.
01:15:10Je suis désolé, j'ai vu un peu plus de matchs que vous.
01:15:12Le buteur.
01:15:14Mais les gardiens,
01:15:16c'est comme les défenseurs, ils sont mal jugés.
01:15:18C'est-à-dire que s'ils font une boulette, on retient que la boulette.
01:15:20Mais s'ils sont souverains, comme l'a été
01:15:22Mike Maignan, c'est normal.
01:15:24Moi, je suis contre la banalisation.
01:15:26On avait un président qui ne voulait pas
01:15:28trancher aujourd'hui. En tout cas, je vous signale
01:15:30que dans les notes de l'équipe, Mike Maignan, c'est 7,2.
01:15:32Saliba, 6,8.
01:15:34Upamecano est derrière avec 6,2.
01:15:36Mais on va jouer, vous l'avez compris, parce que vous avez entendu
01:15:38cette musique sourde qui met
01:15:40une pression totale autour de ce plateau.
01:15:42Il n'y a pas
01:15:44de point à attribuer puisque, vous l'avez compris,
01:15:46notre président n'a pas tranché à aucun moment.
01:15:48Il est
01:15:50assez simple, finalement, le thème
01:15:52de ce jeu. J'ai marqué
01:15:54l'or de 7 euros.
01:15:58Tout le monde peut donc gagner.
01:16:00Tout le monde a vu 7 euros.
01:16:02Il n'y a pas besoin d'aller chercher en 70.
01:16:04Olivier,
01:16:06je me concentre.
01:16:08Vous restez avec nous.
01:16:10Vous êtes prêts ? C'est parti.
01:16:12Je suis le premier buteur
01:16:14de l'euro.
01:16:20Il a bien fait de se concentrer.
01:16:22C'est vraiment une soirée historique.
01:16:24Je n'ai jamais dû faire un 4 points.
01:16:284 points pour Olivier Rouillet.
01:16:30Attention. Deuxième question.
01:16:32J'ai manqué un pénalty lors de 7 euros.
01:16:34Ronaldo.
01:16:36Mauvaise réponse.
01:16:38Arrêtez.
01:16:40Modric.
01:16:42J'allais dire mais j'ai marqué
01:16:44dans la foulée. Bravo.
01:16:46Je suis nul normalement.
01:16:48Superbe.
01:16:50Là, on est sur un quiz que tout le monde peut gagner.
01:16:52J'ai l'impression que c'était déjà l'année dernière.
01:16:54J'ai marqué en huitième de finale.
01:16:56C'est bien.
01:16:58Mais,
01:17:00c'était contre mon camp.
01:17:02Le Nord.
01:17:04Vertonghen.
01:17:06Yann Vertonghen.
01:17:08Absolument. Bien joué.
01:17:102 points.
01:17:123 points pour Nabil.
01:17:14Il s'est énervé.
01:17:16Je ne m'énerve pas.
01:17:18Je ne suis pas là pour faire monter.
01:17:20Je suis un attaquant de Ligue 1.
01:17:22Je l'ai dit en premier.
01:17:24C'est moi.
01:17:26C'est lui.
01:17:28C'est Nabil.
01:17:30Il y a de l'expérience.
01:17:32J'ai très peu joué cette saison
01:17:34Je suis perdu.
01:17:38J'ai marqué contre la Hongrie et l'Angleterre.
01:17:42Je suis perdu.
01:17:44Je suis Suisse.
01:17:46Bravo Eric.
01:17:50Dernière question
01:17:52pour vous départager.
01:17:54Messieurs.
01:17:56J'ai marqué deux buts lors de sept euros.
01:17:58Bellingham.
01:18:00Bien joué.
01:18:02C'est la victoire.
01:18:04C'est la victoire.
01:18:06C'est la victoire.
01:18:08C'est la victoire.
01:18:10C'est la surprise totale.
01:18:12C'est la surprise totale.
01:18:14C'est la surprise totale.
01:18:16C'est la victoire.
01:18:18C'est la victoire.
01:18:20Rendez-vous demain à 15h50
01:18:22pour l'équipe de Shutdown Direct.
01:18:24Merci beaucoup.
01:18:26A toute l'équipe de production
01:18:28pour cette émission.
01:18:30Et n'oubliez pas ce que dit Abile Chantilly.
01:18:32Le foot, ce n'est pas une question de vie ou de mort.
01:18:34C'est beaucoup plus important que ça.
01:18:36Bonne soirée.