• il y a 5 mois
Retrouvez le replay de l'Équipe du Soir du 11/07/2024.

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Sport
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00:00:00...
00:00:13C'est L'Equipe du soir, bonsoir.
00:00:14Une balade, une promenade de santé 7 à 0 pour l'équipe de France Olympique
00:00:19contre la République dominicaine.
00:00:20Vous avez pu peut-être savourer ce spectacle sur la chaîne L'Equipe
00:00:24avec des buteurs de partout.
00:00:26On va débriefer cette rencontre.
00:00:28On va avoir également des nouvelles des bleus, de l'avenir des champs
00:00:31qui peut-être fait débat ou pas.
00:00:33Et puis, il y aura la page Tour de France.
00:00:35Présentation express de nos invités.
00:00:37Le président est un ancien sélectionneur de l'équipe de France
00:00:40et sélectionneur d'espoir, Raymond Domenech.
00:00:42Bonsoir dans votre ville-peuple, mon cher Raymond.
00:00:44Nous avons du rouillé, du jelly, du maimon, du vernier.
00:00:47Bonsoir la ville-peuple.
00:00:48Bonsoir.
00:00:50Bonsoir.
00:00:52Ah, Tanguy Le Sévillé a un maillot à nous faire gagner.
00:00:55C'est le maillot vert.
00:00:57L'auteur d'ailleurs, Guermet, je le cherche.
00:01:00Guermet, l'héritier.
00:01:02L'auteur d'une performance, d'une troisième victoire d'étape.
00:01:04C'est un maillot à gagner.
00:01:06À dédicacer.
00:01:08Et qui sera dédicacé.
00:01:107-0 pour la France.
00:01:12L'équipe de France Olympique contre la République Dominicaine.
00:01:14Les images et un long résumé, vous êtes proposé si vous avez loupé
00:01:16l'ensemble de la rencontre, chers téléspectateurs.
00:01:18C'était du côté de Toulon au Stade Maéol.
00:01:20Les Français se sont bien amusés ce soir
00:01:22avec cette première opportunité pour les Français
00:01:24signée Alexandre Lacazette.
00:01:26C'est sur la barre transversale.
00:01:28Les Bleus vont pas tarder à ouvrir le score.
00:01:30C'est signé Enzo Mio.
00:01:32Le centre est parfait.
00:01:34Olivier, ça trouve parfaitement
00:01:36le joueur de Stuttgart.
00:01:38Oui, parfait, c'est très bien.
00:01:40L'action dans son ensemble, d'ailleurs, était fort bien jouée.
00:01:42Une situation un petit peu similaire
00:01:44avec encore côté gauche.
00:01:46Cette fois-ci à la réception, c'est Alexandre Lacazette.
00:01:48Là, on a le droit de dire que le gardien
00:01:50il est trop court quand même.
00:01:52Un peu court sur son intervention, effectivement.
00:01:54Lacazette va s'offrir un doublé.
00:01:56Un petit peu aidé par la défense adverse.
00:01:58Ça fait 3-0 à ce moment-là
00:02:00de la partie pour l'équipe de France
00:02:02de Thierry Henry.
00:02:04Nouvelle opportunité avec ce ballon
00:02:06donné par Arnaud Kalimando
00:02:08à Michael Olysée.
00:02:10On va le retrouver juste derrière.
00:02:12C'est pas loin d'être l'homme du match, Olivier.
00:02:14Oui, c'est moi.
00:02:16Oui, c'est Olivier.
00:02:18C'est vous.
00:02:20C'est bien, c'est vous.
00:02:22Non, mais Olysée, oui.
00:02:24Superbe pied gauche.
00:02:26Facilité technique impressionnante.
00:02:28C'est plutôt un bon match, ce gardien de Benica, globalement.
00:02:30Il ne peut pas faire grand-chose.
00:02:32Ça part vite, ça part fort.
00:02:34C'est cadré derrière le poteau de Désiré Doué
00:02:36qui était remplaçant.
00:02:38Les buts,
00:02:40on n'a pas fini d'en voir avec
00:02:42celui de Marnès à Cliouche.
00:02:44Parfaitement trouvé par Lesley Ougouchoukou
00:02:46qui est réserviste.
00:02:48On ne pourra pas être médaillé.
00:02:50En fin de match, c'est Ariane Cherki
00:02:52qui va conclure le festival offensif des Bleuets.
00:02:54Victoire 7 à 0.
00:02:56Le prochain match sera mercredi prochain
00:02:58face au Japon.
00:03:00Belle victoire ce soir de l'équipe de Thierry Henry.
00:03:02Faut-il s'enflammer pour notre équipe de France olympique,
00:03:04mes amis ?
00:03:06Habillage à la française et nous allons passer dans les rangs.
00:03:08Faut-il s'enflammer pour notre équipe de France olympique ?
00:03:10Et l'habillage ?
00:03:12Et bien c'est bon.
00:03:14Merci beaucoup.
00:03:16Un tout petit oui.
00:03:18Vous attendiez un 9-0.
00:03:20Un petit oui.
00:03:22Nabil ?
00:03:24Évidemment.
00:03:26Olivier ?
00:03:28Faut se calmer.
00:03:30C'est non, d'accord.
00:03:32Ben oui.
00:03:36Timothée, vous ne voulez pas rejoindre la maison rouillée ?
00:03:38Si, si.
00:03:40Non, non.
00:03:42Je suis en train de créer un super duel.
00:03:44Va pour le super duel.
00:03:48Président, à vous de jouer.
00:03:50Vous avez un gimmick.
00:03:52J'ai l'air un peu tendu.
00:03:54La suite.
00:03:56Le super duel.
00:03:58Oui, voilà.
00:04:02Ça dort en régie ou pas ?
00:04:04Je crois qu'ils ont fait la fête hier soir.
00:04:06J'ai deux noms.
00:04:08Olivier Rouillet et Timothée Mémon.
00:04:10Je commence.
00:04:12Parce qu'il n'était pas convaincant.
00:04:14J'ai le jeune verdier.
00:04:16Qui commence dans cette jeunesse ?
00:04:18Écoutez.
00:04:20Je vais y aller.
00:04:22Faut-il s'enflammer
00:04:24pour notre équipe de France Olympique
00:04:26qui gagne 7-0 ?
00:04:28J'ai envie d'écouter les noms.
00:04:30Olivier Rouillet, allez-vous commencer.
00:04:32Il faut s'enflammer car tout d'un coup
00:04:34ton équipe gagne 7-0 contre une équipe en carton
00:04:36avec des joueurs dont un gardien de but
00:04:38qui ne sait pas trop ce que c'est.
00:04:40Oui, l'équipe de France a fait un match sérieux.
00:04:42Je ne le conteste pas.
00:04:44Il y a eu des choses intéressantes.
00:04:46Mais j'ai envie de m'enflammer
00:04:48lorsque l'équipe de France
00:04:50rencontrera une autre équipe
00:04:52que la République dominicaine.
00:04:54Là, je ne m'enflamme pas
00:04:56parce qu'ils ont été supérieurs.
00:04:58C'est indéniable.
00:05:00Mais il me manque quelque chose.
00:05:02Il me manque une opposition.
00:05:04Le jeune Jelly t'a demandé.
00:05:06Excusez-moi.
00:05:08Je n'ai pas jugé le rapport de force.
00:05:10Je ne dirais pas que c'était une équipe en carton.
00:05:12Peut-être plus club de vacances.
00:05:14Honnêtement, c'est pour d'autres raisons
00:05:16que j'ai envie de m'enflammer.
00:05:18Voir une équipe de France,
00:05:20des gars avec un maillot bleu,
00:05:22jouer au foot, marquer des buts...
00:05:24Je n'ai pas changé de chaîne.
00:05:26Je suis resté sur la chaîne l'équipe.
00:05:28J'ai vu du talent, j'ai vu au lycée.
00:05:30J'ai vu une équipe qui avait des principes de jeu.
00:05:32J'ai vu une équipe qui n'a pas arrêté d'attaquer.
00:05:34Cette période m'a fait quelque chose.
00:05:36Je vous le prime pour vous, mon cher Nabil Jellit.
00:05:38Timothée, ce soir,
00:05:40vous travaillez gratuitement.
00:05:42Vous avez répondu non.
00:05:44Déjà, la qualité de l'adversaire,
00:05:46c'est assez évident.
00:05:48C'est pour ça que je suis prêt à m'enthousiasmer
00:05:50un petit peu après ce match-là
00:05:52et après le match précédent.
00:05:54Mais à m'enflammer, certainement pas.
00:05:56D'autant que l'enflammade n'a jamais rendu service
00:05:58aux équipes de France.
00:06:00Il faut être pondéré, avoir conscience
00:06:02de l'adversaire qu'on a affronté.
00:06:04Les États-Unis, voire la Nouvelle-Zélande,
00:06:06je pense que ce sera autre chose.
00:06:08Donc, il faut mesure garder.
00:06:10Raison gardée, Frédéric Verdier, vous enflammez.
00:06:12C'est bon de s'enflammer.
00:06:14On ne demande pas aux bleus eux-mêmes de s'enflammer
00:06:16et de se prendre pour d'autres.
00:06:18C'est nous qui nous enflammons.
00:06:20On a bien le droit.
00:06:22On ne peut pas dire qu'à l'Euro,
00:06:24on s'enflamme comme des malades.
00:06:26On a vu des gestes techniques.
00:06:28On a vu une équipe qui a une volonté
00:06:30d'avancer, d'attaquer, de marquer des buts,
00:06:32sans aucun mépris.
00:06:34C'est quand même une équipe qui est qualifiée pour les Jeux Olympiques.
00:06:36Les bleus joueront des équipes de cet acabit-là.
00:06:38Et leur marquer 7 buts,
00:06:40franchement, ce n'est quand même pas donné à tout le monde.
00:06:42C'est beau d'avoir vu des buts, des actions
00:06:44et beaucoup de choses finalement intéressantes.
00:06:46Ce n'est pas ça le problème.
00:06:48Ce n'est pas le problème de n'avoir rien vu d'inintéressant.
00:06:50C'est qu'il n'y a pas d'opposition.
00:06:52Donc, c'est compliqué de juger de s'enflammer
00:06:54quand il n'y a pas d'opposition.
00:06:56Merci.
00:06:58Une seconde, trois-dixième pour la perte.
00:07:00On ne peut pas banaliser une équipe qui a mis 7 buts
00:07:02même face à une équipe de 7 buts.
00:07:04La dernière partie de la phrase ne sera pas prise en compte
00:07:06puisqu'elle est en dehors du chronomètre.
00:07:08Chers téléspectateurs, vous avez compris le jeu.
00:07:10Raymond, à votre tranchée,
00:07:12vous enflammez ou pas ?
00:07:16Je suis partagé.
00:07:18C'est les Jeux Olympiques. La flamme, il faut qu'on l'ait.
00:07:20Un peu d'engouement.
00:07:22C'est bien.
00:07:24C'est une équipe qui joue,
00:07:26qui crée quelque chose.
00:07:28J'ai bien aimé le discours
00:07:30de Thierry Henry.
00:07:32Je ne sais pas à quel moment.
00:07:34L'idée, c'est de donner le ballon,
00:07:36de le faire vivre.
00:07:38De garder le mouvement
00:07:40sur les passes.
00:07:42Et on l'a vu.
00:07:44Il y a quelque chose avec cette équipe-là.
00:07:46C'est vrai que contre cette équipe,
00:07:48tu as dit en carton,
00:07:50on peut le dire en bois.
00:07:52Je pense que c'est plus du carton
00:07:54que du bois.
00:07:56Donc, j'ai envie
00:07:58de m'enflammer.
00:08:00Le bois pour enflammer, c'est pas mal.
00:08:02Il s'enflamme, oui.
00:08:04Ludovic Aubragna,
00:08:06vous avez commenté auprès de Raphaël Sebaoun.
00:08:08Ludovic, j'avais fait passer un petit message.
00:08:10Est-ce que vous retenez
00:08:12une séquence de jeu,
00:08:14que vous avez envie de revoir ?
00:08:16J'ai eu ma réponse. Je pense qu'on est sur la même longueur d'onde.
00:08:18Vous avez voulu revoir
00:08:20le premier but du match,
00:08:22en quoi ce but est intéressant ?
00:08:24En quoi voulez-vous le remontrer ?
00:08:26Pourquoi ?
00:08:28Déjà pour vous faire plaisir,
00:08:30parce qu'il y a de la latéralité
00:08:32en ce début d'action.
00:08:34Je sais que ça vous tient à cœur.
00:08:36Comme Thierry Henry utilise
00:08:38un système en diamant,
00:08:40il y a les deux joueurs qui sont aux deux extrémités du diamant.
00:08:42Peut-être les postes les plus difficiles
00:08:44sur l'animation offensive.
00:08:46L'animation défensive, ça comble.
00:08:48Mais là, ils sortent de leur zone de confort.
00:08:50On va voir Joris Schotar sous cette action.
00:08:52Joris Schotar va prendre l'intérieur.
00:08:54Joris Schotar va venir dédoubler efficacement.
00:08:56Mais il va faire le surnombre.
00:08:58Il va ajuster un centre au deuxième poteau.
00:09:00Et qui va surgir ? C'est Enzo Milho,
00:09:02l'autre extrémité du losange,
00:09:04qui sort de sa zone de confort également
00:09:06pour venir créer le surnombre dans la surface de réparation.
00:09:08C'est simple, c'est efficace, mais ça fait mouche.
00:09:10C'est super.
00:09:12C'était très pédago.
00:09:14C'était bien. Vous devriez être entraîneur, mon cher Ludo.
00:09:16Quand Thierry Henry
00:09:18confesse à Giovanni Castelli,
00:09:20qu'on a retrouvé ce soir ce qu'on voulait faire,
00:09:22c'est exactement l'exemple que vous avez choisi.
00:09:24Non ?
00:09:30Ludovic ?
00:09:32Je pensais que c'était pour Giovanni.
00:09:34Non, non.
00:09:36C'est pour vous.
00:09:38C'est étonnant.
00:09:40C'est pour moi. Non, non.
00:09:42Oui, c'est la volonté de verticalité
00:09:44de la part de Thierry Henry.
00:09:46Cette volonté de toujours vous jouer vers l'avant.
00:09:48J'ai écouté Raymond parler,
00:09:50et c'est ce qui nous a beaucoup marqué ce soir.
00:09:52Est-ce qu'il faut s'enflammer ou pas s'enflammer ?
00:09:54Je n'en sais rien. En tout cas, on peut être satisfait.
00:09:56Il y avait une promesse qui avait été annoncée
00:09:58face au Paraguay sur cette deuxième période.
00:10:00Elle a été tenue sur ce match-là.
00:10:02Vous parlez de l'adversaire et de la qualité.
00:10:04C'est quand même deux équipes qui ont roulé leur boss
00:10:06dans la zone Amesud, qui ont été loin d'être ridicules.
00:10:08C'est simplement l'équipe de France qui les a éteintes,
00:10:10qui les a mises à l'agonie par sa qualité physique
00:10:12et sa qualité technique.
00:10:14Non, c'est la vitesse de passe.
00:10:16C'est surtout l'utilisation du jeu à une touche de balle
00:10:18qui, moi, vous savez, ça me fait des frissons
00:10:20quand je vois ça.
00:10:22Merci beaucoup, Ludovic.
00:10:24Très rapidement, parce que je crois qu'on a créé jusqu'à 35.
00:10:26Je n'ai plus envie, en fait.
00:10:28Merci beaucoup. Ludovic, on vous embrasse
00:10:30et on vous souhaite un bon retour du côté de l'ostudio.
00:10:32C'était impeccable avec Raphaël.
00:10:34Je ne voulais pas virer le prochain thème,
00:10:36parce que ma question s'était surlisée.
00:10:38Je me suis dit que c'était rapide,
00:10:40en me disant qu'il faut savoir faire de la pièce.
00:10:42Président, vous avez été sélectionneur d'espoir,
00:10:44sélectionneur des A.
00:10:46Vous gagnez des matchs amicaux avant un tournoi comme ça,
00:10:48largement, très largement.
00:10:50Est-ce que c'est voué à l'amnésie
00:10:52ou est-ce qu'on garde un truc ?
00:10:54Est-ce qu'il y a quelque chose à conserver ?
00:10:56Ça a deux effets.
00:10:58Le premier, c'est la confiance
00:11:00chez les attaquants
00:11:02et la confiance dans l'idée de la construction du jeu,
00:11:04de ce qu'ils sont en train de faire et de ce qu'ils mettent en place.
00:11:06Et de se dire que ça confirme
00:11:08que quand on est bien, quand on joue comme ça,
00:11:10on crée des situations.
00:11:12Alors, nous, on dit
00:11:14c'est une équipe en bois, mais c'est vrai qu'ils sont qualifiés.
00:11:16Ils vont faire aussi les JO,
00:11:18donc on va rencontrer des équipes comme ça
00:11:20et il va falloir garder cet esprit-là.
00:11:22Ça, on l'a.
00:11:24Mais moi, ce qui me dérange dans ce genre de match,
00:11:26c'est que ce qu'on n'a pas vu, c'est une opposition réelle
00:11:28pour les mettre en difficulté défensivement.
00:11:30Parce que quand on voit
00:11:32les boulevards qu'il y avait au milieu de terrain
00:11:34et le but qu'ils prennent, qui est refusé,
00:11:36est symptomatique.
00:11:38Oui, mais il est dans un moment
00:11:40où il n'y a plus de milieu français.
00:11:42Tout le monde est parti de tous les côtés.
00:11:44C'est tout ouvert.
00:11:46Et là, contre des équipes un peu plus solides,
00:11:48un peu plus costauds,
00:11:50et ça, aujourd'hui, on ne l'a pas.
00:11:52Ça fait deux matchs où ils ne l'ont pas beaucoup.
00:11:54Ils sont dans le secteur offensif.
00:11:56C'est un plus.
00:11:58Donc, c'est une équipe plaisante,
00:12:00mais vous avez un doute sur l'organisation
00:12:02à la perte de balles.
00:12:04À l'organisation à la perte de balles,
00:12:06parce qu'aujourd'hui, on n'a pas pu le voir.
00:12:08C'est rarement en difficulté.
00:12:10Le match du Japon, celui-là va être
00:12:12plus significatif à ce niveau-là,
00:12:14parce que là, ils auront une vraie opposition
00:12:16avec des joueurs dans le secteur offensif
00:12:18qui vont leur poser des problèmes.
00:12:20Et ce sera le mercredi 17 juillet sur notre antenne
00:12:22car nous diffusons tous les matchs de préparation
00:12:24des Bleus de Thierry Henry,
00:12:26de l'équipe de France Olympique de Thierry Henry.
00:12:28Giovanni Castaldi.
00:12:30Bonsoir Giovanni, vous êtes bord pelouse.
00:12:32Je voulais vous faire rebondir
00:12:34sur le constat de Raymond.
00:12:36C'est un test offensif
00:12:38qui a été évidemment passé
00:12:40avec la mention très bien.
00:12:42On est en période des examens,
00:12:44du bac et du brevet des collèges.
00:12:46Défensivement, est-ce que vous voyez
00:12:48des petites choses encore ?
00:12:50Des déséquilibres à la perte ?
00:12:52Des petits trucs comme ça ?
00:12:54Des trucs importants ?
00:12:58Bonsoir Mémé, bonsoir à tous.
00:13:00Honnêtement, on n'est pas surpris.
00:13:02J'ai la chance de suivre cette équipe de France
00:13:04qui est maintenant U23 depuis que Thierry Henry est arrivé.
00:13:06Même sur le premier match,
00:13:08ça avait été le cas.
00:13:10Cette organisation-là, le losange,
00:13:12c'est difficile.
00:13:14Quand il y a des pertes de balles,
00:13:16l'équipe de France est en énorme difficulté.
00:13:18Ce n'est pas une surprise.
00:13:20Effectivement, sur cet aspect-là,
00:13:22ce soir, on n'a pas les réponses
00:13:24qu'on attend.
00:13:26Ce que j'ai aimé, c'est ce que Thierry Henry
00:13:28essaye de mettre en place pour compenser ça.
00:13:30On l'a vu, Adrien Truffert est extrêmement offensif.
00:13:32Il est plus resté dans cette défense.
00:13:34C'est le milieu
00:13:36axe droit.
00:13:38C'était Enzomio, puis ensuite Andy Diouf
00:13:40qui anime un peu plus le côté.
00:13:42On voit qu'il essaye de répondre
00:13:44à cette problématique-là.
00:13:46Il demande aussi à sa ligne défensive d'être très haute
00:13:48pour aller vite,
00:13:50à sa sentinelle qui est manuconnée d'avoir beaucoup de liberté
00:13:52et de pouvoir percer dans le cœur du jeu.
00:13:54Fatalement, l'équilibre,
00:13:56ça va être la recherche perpétuelle de Thierry Henry.
00:13:58Ça avait été le cas en première période
00:14:00face au Paraguay, parce qu'on avait été bougé.
00:14:02Il y avait une réaction, mais on avait vu ça.
00:14:04Ça sera intéressant face au Japon.
00:14:06Raymond a raison, mais en tout cas,
00:14:08il travaille. La réponse que m'apporte
00:14:10Thierry Henry par rapport à ça, c'est la gestion.
00:14:12Il veut de la possession à outrance,
00:14:14gérer les tempos, les temps forts et les temps faibles
00:14:16pour concéder le moins d'occasion possible
00:14:18parce qu'il sait qu'il y aura toujours un peu de déséquilibre.
00:14:20Si vous croisez Castelo-Liqueba,
00:14:22dites-lui d'être un peu concentré en début de match
00:14:24parce que le Paraguay, il nous coûte un but.
00:14:26Là, ce soir, il y a une petite panouille
00:14:28de Castelo. Qu'est-ce qui lui arrive ?
00:14:30Il regarde les tribunes. C'est le fait de rejouer en France
00:14:32qui le perturbe ?
00:14:36Non, il l'a dit.
00:14:38Vous allez le voir, je pense, un peu après
00:14:40parce qu'il s'est arrêté à mon micro.
00:14:42Je lui ai posé la question honnêtement.
00:14:44Comment tu te sens ?
00:14:46On lui demande beaucoup de prendre prise de risque
00:14:48sur les sorties de balles au pied,
00:14:50mais c'est sûr que parfois,
00:14:52je le trouve un peu endylétante.
00:14:54C'était vraiment le cas face au Paraguay
00:14:56qui n'est pas du tout bonne.
00:14:58Je vais y arriver. Notamment dans l'attitude.
00:15:00Ce soir, c'était un peu mieux,
00:15:02mais il a toujours quelques trous.
00:15:04Ça avait été le cas aussi sur le rassemblement d'avant.
00:15:06Il va falloir qu'il reprenne confiance.
00:15:08Vu le peu de choix qu'on a en défense,
00:15:10il n'y aura pas beaucoup de concurrence.
00:15:12On va décerner le MVP.
00:15:14Juste avant, est-ce qu'il faut s'enflammer
00:15:16pour notre équipe de France Olympique ?
00:15:18Il y a eu un super duel.
00:15:20Qui gagne ? Est-ce que c'est la paire Gelit-Verdier ?
00:15:22Eh bien non !
00:15:24On a remporté contre un tandem en or.
00:15:26Les gens qui ont eu le même match que nous.
00:15:28Olizé, MVP, nouveau joueur du Bayern.
00:15:30J'allais encore le mettre en Crystal Palace,
00:15:32mais il a signé au Bayern.
00:15:34Mickael Olizé est-il le MVP ce soir ?
00:15:36Est-ce que c'est le joueur à distinguer
00:15:38habillage MVP, s'il vous plaît ?
00:15:42Timothée, oui ou non ?
00:15:44Oui.
00:15:46Nabil, oui.
00:15:48Olivier ?
00:15:50Comme tout le monde allait dire oui,
00:15:52mais j'aime bien le petit Truffard
00:15:54sur le côté gauche.
00:15:56Truffard.
00:15:58Adrien Truffard.
00:16:00Truffard.
00:16:02Harry Potter.
00:16:04Il n'y a pas une mémoire possible.
00:16:08Ce n'est pas Truffard,
00:16:10ce n'est pas Chautier,
00:16:12ce n'est pas Sylvain.
00:16:14On se calme.
00:16:16Olizé aussi ?
00:16:18Oui, c'est celui qu'on voit.
00:16:20J'avais un petit faible aussi.
00:16:22L'ami Truffard.
00:16:26Il y en a beaucoup qui se sont distingués ce soir.
00:16:28Oui, mais lui vraiment sur son côté,
00:16:30je trouve qu'il apporte vraiment quelque chose.
00:16:32Il est toujours très haut.
00:16:34Il donne toujours une solution
00:16:36quand ça ressort.
00:16:38Il joue juste et il est sur pas mal d'occasions
00:16:40de but, il est présent.
00:16:42Après, on revient toujours à ce qu'on disait.
00:16:44On verra quand l'opposition
00:16:46sera un peu plus solide, ce qui se passera.
00:16:48Celui qu'on a vu aujourd'hui,
00:16:50qui est ressorti,
00:16:52qu'on connaissait moins,
00:16:54qu'on a moins vu jusqu'à présent,
00:16:56c'est Olizé.
00:16:58J'ai été surpris lors de la préparation
00:17:00du match contre le Paraguay
00:17:02que Thierry Henry sorte Cherki
00:17:04du 11 de départ.
00:17:06Depuis deux matchs, je me dis que finalement,
00:17:08il a raison.
00:17:10Il paye le système.
00:17:12Il paye le système
00:17:14parce qu'en fait, Olizé,
00:17:16c'est placé en numéro 10 derrière deux attaquants,
00:17:18mais ce n'est pas comme ça qu'il joue en club.
00:17:20C'est un élié, un peu comme Yamaha,
00:17:22qu'on a vu avec l'équipe d'Ospan.
00:17:24C'est exactement le même registre.
00:17:2680 matchs en première ligue, ce n'est pas non plus
00:17:28un inconnu au bataillon.
00:17:30Evidemment, il ne joue pas dans les meilleurs clubs anglais.
00:17:32Il joue à Crystal Palace, donc il ne peut pas intéresser
00:17:34l'équipe de France A parce qu'il ne joue pas dans des gros clubs.
00:17:36Mais il a le niveau, évidemment, pour taper à la porte
00:17:38déjà en équipe de France A, largement.
00:17:40Ça ne veut rien dire ce que vous dites.
00:17:42Il a le niveau pour taper à la porte de l'équipe de France.
00:17:44Soit il est en équipe de France A.
00:17:46Moi aussi, j'ai le niveau pour taper à la porte.
00:17:48Dans un autre monde,
00:17:50dans une autre élection,
00:17:52il serait déjà avec les gars au-dessus
00:17:54puisqu'on voit bien qu'il a un talent qui est supérieur.
00:17:56Il peut évoluer dans différents registres.
00:17:58Il y a des joueurs qui jouent à Crystal Palace.
00:18:00Quand on parle des jeunes qui jouent en Espagne,
00:18:02ils jouent à Bilbao en première division.
00:18:04Ils sont européens.
00:18:06Ils jouent au Barça. Ils sont au-dessus.
00:18:08Il n'y a pas que l'Espagne.
00:18:10Il y a d'autres équipes où il y a des joueurs
00:18:12qui ne jouent pas forcément dans des top clubs
00:18:14et qui sont en sélection nationale.
00:18:16Les jeunes joueurs allemands, ils jouent tous dans les grands clubs de haut niveau.
00:18:18Lui, il arrive. Il débarque.
00:18:20Est-ce qu'il a un truc ?
00:18:22Est-ce que le mec a un truc ?
00:18:24Oui, il a quelque chose.
00:18:26Quand tu as pris Shibondai, il était à Wigan, non ?
00:18:28Non.
00:18:30C'était pas à Wigan ?
00:18:32C'était à Wigan.
00:18:34Je ne sais pas si jamais à Wigan.
00:18:36Là, il vous a eu.
00:18:38Là, il vous a eu, Président.
00:18:40Il était où à ce moment-là ?
00:18:42Le problème, c'est qu'il n'avait pas 18 ans.
00:18:44Il n'avait pas 18, 19 ans.
00:18:46C'est un joueur confirmé
00:18:48parce qu'il avait du talent.
00:18:50Il a été élu meilleur latéral
00:18:52de la saison en Angleterre,
00:18:54quel que soit le club.
00:18:56Et que je savais qu'au niveau...
00:18:58Nico Williams, il joue où ?
00:19:00À la Présidentie de Bilbao.
00:19:02Qui joue les premiers rôles en Espagne.
00:19:04Ce n'est pas l'Inter, le Bayern ?
00:19:06Non, c'est un meilleur niveau
00:19:08quand même que Palace.
00:19:10Après, ce n'est pas nouveau.
00:19:12Sur le match, on va revenir un peu
00:19:14à Borpelouse parce que j'avais envie
00:19:16de poser la question à Giovanni Castaldi.
00:19:18C'est de voir un match à la télé
00:19:20et de voir un match Borpelouse,
00:19:22ce petit phénomène au lycée.
00:19:24Alors, il y a les matchs,
00:19:26mais là, Borpelouse,
00:19:28qu'est-ce qu'il a de plus ?
00:19:30Qu'est-ce qui fait qu'on le distingue ce soir ?
00:19:32Il est fantastique.
00:19:34Avec le ballon, ça saute aux yeux.
00:19:36Et devant la télé, c'est évident.
00:19:38Une qualité technique.
00:19:40Toujours se mettre dans le sens du jeu.
00:19:42Le positionnement du corps.
00:19:44Quand il est de 3 quarts,
00:19:46parce qu'il a une qualité de contrôle
00:19:48qui est exceptionnelle,
00:19:50il arrive tout de suite à être face au jeu.
00:19:52Je trouve ce qui est incroyable.
00:19:54En plus, il a la liberté.
00:19:56Il est numéro 10 avec énormément de liberté.
00:19:58C'est la qualité de ses déplacements.
00:20:00Il n'hésite pas à décrocher.
00:20:02C'est un joueur qui ne rechigne pas,
00:20:04en plus, sur les efforts.
00:20:06De trois fois, il est venu compenser.
00:20:08Enzo Mio, parfois, monte.
00:20:10On l'a vu sur le premier but.
00:20:12Georges Sotar le fait.
00:20:14Il est extrêmement intelligent.
00:20:16Et ça, ça saute aux yeux.
00:20:18Il a une qualité technique qui est fantastique.
00:20:20Sur le côté international,
00:20:22c'est important de le préciser.
00:20:24C'était ce que nous a dit Thierry Henry
00:20:26au tout début,
00:20:28sans qu'on lui pose la question
00:20:30s'il veut jouer pour la France.
00:20:32S'il avait choisi la nationalité anglaise,
00:20:34il aurait été avec Gary Southgate.
00:20:36Il a pris un autre joueur de Crystal Palace,
00:20:38qui est Chébé Eze.
00:20:40Mais il aurait pu être à l'Euro
00:20:42avec l'équipe d'Angleterre.
00:20:44À l'état supérieur, l'Euro a été marqué
00:20:46par le couac Griezmann,
00:20:48le joueur qui met du lien,
00:20:50ce gaucher qui nous a enchanté.
00:20:52Olizé, est-ce qu'il est dans ce registre ?
00:20:54Non.
00:20:56Pour moi, il ressemble à Mahrez,
00:20:58à Yamal.
00:21:00Pour moi, c'est un hélier de débordement
00:21:02qui peut prendre la profondeur
00:21:04mais qui peut être en rupture.
00:21:06Soir, il est utilisé en numéro 10
00:21:08mais il faudrait le voir dans un autre registre.
00:21:10S'il est pressé, comment il est dos au jeu ?
00:21:12Là, tu es un peu trop
00:21:14catégorique.
00:21:16Je te donne mon avis.
00:21:18D'accord.
00:21:20Il ressemble à Robben, Mahrez ou Yamal.
00:21:22Ce n'est pas choquant.
00:21:24Sauf dans le rôle.
00:21:26Oui, sauf dans le rôle.
00:21:28Mahrez, on a quand même tendance à le voir sur le côté gauche.
00:21:30Moi, je trouve que le gamin...
00:21:32Cristal Palace, il joue comme ça.
00:21:34Il joue à droite.
00:21:36Moi, je vois ce que je découvre.
00:21:38Je m'en fous.
00:21:40On pose la question.
00:21:42Je le découvre
00:21:44et je trouve qu'il a un sens
00:21:46du placement qui fait la différence.
00:21:48Ne serait-ce que sur le but qui marque,
00:21:50il a une présence
00:21:52et un geste spontané
00:21:54et un magnifique extérieur pied gauche
00:21:56qui finit pratiquement dans la lucarne.
00:21:58Dans le jeu, il est présent.
00:22:00Sur la première attaque,
00:22:02c'est lui qui fait
00:22:04le décalage.
00:22:06Il est présent.
00:22:08Il a la tête haute.
00:22:10Techniquement, il est fort.
00:22:12Dans ce rôle de soutien
00:22:14des attaquants,
00:22:16il est hyper intéressant.
00:22:18Je te le raccorde.
00:22:20Je ne l'ai jamais vu jouer
00:22:22à droite à Cristal Palace.
00:22:24Il joue en 4-3-3 avec ma tête à droite.
00:22:26Je pense que là,
00:22:28il n'est absolument pas...
00:22:30Un joueur que tu peux amener là,
00:22:32il peut être perdu.
00:22:34Mais lui, tu sens qu'il a une intelligence de jeu
00:22:36qui lui permet d'être à l'aise.
00:22:38Raymond,
00:22:40je fais le comparatif Griezmann
00:22:42et on découvre ce jour, en tout cas,
00:22:44le grand public le découvre,
00:22:46la différence de niveau
00:22:48entre l'équipe de France et l'équipe d'Espoir.
00:22:50Est-ce qu'elle est abyssale ?
00:22:52Est-ce que ça tend à se gommer ?
00:22:54Si on compare,
00:22:56si on fait jouer cette équipe de France-Espoir
00:22:58contre l'équipe de France-A,
00:23:00aussi triste
00:23:02qu'on veut bien le dire,
00:23:04ils ne gagnent jamais un match.
00:23:06Ils vont prendre deux,
00:23:08trois minimum à chaque match.
00:23:10Il n'y a pas de débat.
00:23:12Là, c'est quoi ? C'est physique ?
00:23:14C'est la vitesse,
00:23:16l'impact physique, la solidité,
00:23:18la maturité.
00:23:20Pourtant, tous ces joueurs-là
00:23:22ne jouent pas en réserve.
00:23:24Oui, mais il y a une différence
00:23:26d'âge.
00:23:28C'est clair, ils ne gagneront jamais
00:23:30un match.
00:23:32Après, dedans,
00:23:34il y a toujours deux, trois joueurs
00:23:36qui frappent à la porte,
00:23:38qui sont prêts devant la porte
00:23:40et qui ont, on se dit,
00:23:42ceux-là, ils peuvent passer.
00:23:44Mais quand on regarde les générations Espoir,
00:23:46qui passent en A,
00:23:48il y en a chaque génération.
00:23:50Quand il y en a trois, quatre, on est contents.
00:23:52C'est bien.
00:23:54Ça rejoint un peu ce qu'on a dit ces derniers jours
00:23:56sur les différents débats sur le fameux vivier français
00:23:58en disant qu'on a un vivier exceptionnel.
00:24:00Un vivier exceptionnel, oui,
00:24:02de bons joueurs comme ça.
00:24:04Les joueurs qui arrivent à franchir
00:24:06le cap pour devenir des joueurs internationaux
00:24:08dans des sélections A,
00:24:10il y en a quand même beaucoup moins.
00:24:12On s'aperçoit qu'en France, par exemple,
00:24:14l'énorme vivier qui arrive n'arrive pas forcément
00:24:16à franchir la dernière marche pour arriver à l'équipe de France 1.
00:24:18Et il n'est pas à tous les postes, l'énorme vivier.
00:24:20On se rend bien compte que pour les buteurs,
00:24:22on est limité.
00:24:24Pour les joueurs en soutien, justement, de l'attaquant,
00:24:26des joueurs profil Griezmann, par exemple,
00:24:28qu'on n'arrive pas à remplacer du tout.
00:24:30On avait une concou, mais il y a quand même des soucis de santé,
00:24:32mais il n'y a peut-être que ce gars-là.
00:24:34Au lycée, pourquoi pas. Les latéraux aussi.
00:24:36Des centraux, on en a 250. On en a même donné deux
00:24:38à l'Université d'Espagne.
00:24:40Je voulais passer la main pour dire au revoir
00:24:44à Arnaud. Allez, bonsoir Arnaud.
00:24:46Et Giovanni, ce sera votre dernière intervention.
00:24:48Dernière fois où vous allez bosser un peu.
00:24:52Merci mémé. Avec Arnaud, merci
00:24:54de venir nous voir.
00:24:56On a pris beaucoup de plaisir grâce à vous.
00:24:58Cette équipe donne énormément de joie.
00:25:00Est-ce que c'est vraiment la volonté
00:25:02du coach ? On parle beaucoup de style en ce moment.
00:25:04Est-ce qu'il insiste énormément sur cette identité
00:25:06qu'on a vue ce soir ? Bien sûr.
00:25:08On a envie de transférer
00:25:10un peu notre joie
00:25:12de vivre à travers notre football.
00:25:14On sait aussi
00:25:16avec tout ce qui se passe
00:25:18dans le monde français
00:25:20toutes les difficultés qu'il y a en ce moment.
00:25:22On essaie de donner un peu de joie.
00:25:24Si les gens arrivent à prendre du plaisir en nous voyant jouer,
00:25:26on est très satisfaits de ça.
00:25:28On parle beaucoup de Michael Olizé, mais il y a un autre homme qui est important.
00:25:30C'est Alexandre Lacazette. Vous en tant qu'attaquant,
00:25:32ça fait quoi de jouer avec lui
00:25:34et quel capitaine il est au quotidien ?
00:25:36C'est un plaisir. On apprend
00:25:38énormément de lui chaque jour.
00:25:40J'essaie toujours d'apprendre au mieux
00:25:42de ce qu'il peut faire,
00:25:44des petits détails. C'est quelqu'un qui
00:25:46est vraiment à l'écoute, qui parle énormément avec nous
00:25:48aussi, qui nous conseille énormément.
00:25:50C'est que du bonus pour nous. Je suis très content
00:25:52aussi pour lui parce qu'il a pu ouvrir son compte.
00:25:54J'espère qu'on aura
00:25:56encore à faire
00:25:58plein de bonnes choses avec lui parce qu'on aura besoin de lui.
00:26:00Arnaud, petite question de positionnement
00:26:02parce que c'était le débat dans l'équipe du soir.
00:26:04Michael Olizé, vous le voyez plus numéro 10 ou Elier ?
00:26:06Pour vous, où est-ce qu'il est le meilleur ?
00:26:08Je ne sais pas. Je pense que ça, ce n'est pas à moi
00:26:10de décider.
00:26:12J'ai l'impression qu'il est très à l'aise
00:26:14partout où il joue et c'est le plus important.
00:26:16Tant qu'il arrive à exprimer son football, tant mieux pour l'équipe.
00:26:18Merci beaucoup Arnaud. Bonne soirée.
00:26:20Merci Giovanni.
00:26:22Prochain rendez-vous avec l'équipe de France olympique,
00:26:24ce sera le Japon, toujours à Toulon, le mercredi 17 juillet.
00:26:26Conclusion du président Domenech.
00:26:28Dans les bouts,
00:26:30on entendait
00:26:32avec l'équipe de France les joueurs qui se plaignaient
00:26:34quand ils allaient faire une interview, on leur parlait
00:26:36toujours de Mbappé.
00:26:38Avec les espoirs, j'ai l'impression que ça va
00:26:40commencer. On va leur parler,
00:26:42poser des questions.
00:26:44Je veux dire, une équipe,
00:26:46c'est un groupe.
00:26:48C'est vrai.
00:26:50Avertisse qu'on s'en ferait pour l'empreinte spéciale.
00:26:52C'est pour Dieu.
00:26:54Il n'est pas du genre
00:26:56à poser des questions trop sur Mbappé.
00:26:58Le Tour de France,
00:27:00douzième étape aujourd'hui, avec deux informations
00:27:02principales, la victoire au sprint massif
00:27:04de Mbappé qui gagne.
00:27:06On va voir sa troisième étape
00:27:08dans cette édition 2024.
00:27:10Avis neuf sur lot.
00:27:12Arnaud Desmarres, longtemps en course
00:27:14pour la victoire, est battu. L'autre info,
00:27:16c'est le nouveau gadin de Primoz Roglic qui prit
00:27:18dans une chute massive à 11 km de l'arrivée.
00:27:20Conséquence au classement général,
00:27:224'42 de retard sur Pogacar.
00:27:24Il avait 2'15 simplement ce matin.
00:27:26Désormais, Roglic est
00:27:28sixième. Vous retenez quoi
00:27:30en priorité ? La victoire de Guirmet
00:27:32ou la chute de Roglic ?
00:27:34Deux chroniqueurs ne sont pas d'accord.
00:27:36Deux spécialistes ne sont pas d'accord.
00:27:40Fahim Verdier, vous vous retenez Roglic,
00:27:42le petit gadin au classement
00:27:44général. Nabil Jelit
00:27:46retient la victoire de
00:27:48l'Erythréen Guirmet.
00:27:50Honneur à Roglic,
00:27:52honneur au jeune Verdier.
00:27:54Oui, parce que moi je trouve
00:27:56ça bouleversant Roglic.
00:27:58Je trouve qu'il est marqué par le destin.
00:28:00C'est le fatum latin,
00:28:02c'est la fatalité. En 19, en 20,
00:28:04il est tout près, en 20 surtout,
00:28:06de gagner le Tour de France. On dit
00:28:08c'est sûrement le premier Slovène qui va gagner le Tour,
00:28:10c'est incroyable. C'est pas lui, c'est un autre Slovène,
00:28:12beaucoup plus jeune. Et depuis, j'ai l'impression que le destin
00:28:14ça charme. C'est assez terrible.
00:28:16Et là, la double chute en deux jours,
00:28:18le fait de perdre quasiment 2'30,
00:28:20il renonce à tous ses rêves de podium.
00:28:22Vous avez vu Red Bull arriver à la tête
00:28:24de son équipe, c'était un très très bon truc.
00:28:26Et finalement, on s'aperçoit qu'il a sans doute
00:28:28gagné ce soir.
00:28:3030 secondes pour l'Erythréen, Guirmet.
00:28:32Pourquoi Roglic ?
00:28:34Roglic a tout perdu depuis 2020, il a laissé passer sa chance.
00:28:36Aujourd'hui, c'est un non-événement,
00:28:38il n'est pas invité à la table des meilleurs.
00:28:40Le mano-a-mano se décide bien avant sa chute.
00:28:42Guirmet, c'est quand même un événement.
00:28:443 victoires en 12 jours.
00:28:46C'est un Erythréen, c'est aussi une nouvelle
00:28:48géographie du cyclisme. Moi, ça me fait plaisir
00:28:50aussi de voir une universalité.
00:28:52On avait des Alcala,
00:28:54pour l'Amérique du Sud, des Nord-Américains,
00:28:56des Australiens, des gens de
00:28:58pays d'Asie centrale avec Vinokourov
00:29:00ou Djamoulidin Abdujaparov.
00:29:02Et Guirmet, c'est l'Erythrée, c'est la Corne Est de l'Afrique,
00:29:04c'est la mondialisation du vélo.
00:29:06Et ça, c'est un événement.
00:29:08Merci beaucoup. Un peu de géopolitique et le cyclisme
00:29:10ne nous fait jamais de mal, mon chef, avec
00:29:12Verdier. Alors, Nabil ou
00:29:14Frédéric ?
00:29:16Le président est demandé. Duel de hautes volées.
00:29:18Les arguments
00:29:20de Nabil sont pas mal.
00:29:22C'est vrai.
00:29:24Je vais payer le chibourdon, je pense.
00:29:34On parle du Tour de France.
00:29:36Il a gagné déjà deux étapes.
00:29:38Il avait déjà gagné deux.
00:29:40Il est rentré dans l'histoire.
00:29:42Donc, l'événement, c'est pas qu'il en gagne une troisième.
00:29:44On sait qu'il va encore gagner d'autres
00:29:46et qu'il va y avoir des arrivées au sprint. Il est au-dessus.
00:29:48Mais se dire que
00:29:50ce soit un des candidats,
00:29:52la bataille pour les places
00:29:54devant, autour, vient d'être éliminée
00:29:56et pas parce qu'il a été mauvais.
00:29:58C'est parce que
00:30:00ça tombe devant lui
00:30:02et il est bloqué. Tout d'un coup, il a perdu
00:30:04deux minutes trente.
00:30:06Et les autres étaient contents devant
00:30:08les deux premiers. Au moins, on a un candidat
00:30:10déjà qui est à la rue.
00:30:12Donc, j'y reste.
00:30:14Relish par Frédéric Verdier.
00:30:16Dans quelques minutes, elle intervient.
00:30:18Elle est du bon côté.
00:30:20C'est Claire Briconne qui a rencontré
00:30:22les vainqueurs, peut-être les battus.
00:30:24Et puis, Patrick Chassé
00:30:26sera en chair et en os.
00:30:28Je l'aperçois derrière la caméra, Patrick.
00:30:30Prêt à bondir soit sur Fred
00:30:32ou soit sur Nabil. Dans quelques minutes,
00:30:34on vous reparle du tour avec deux éminents spécialistes.
00:30:36A tout de suite.
00:30:42Retour sur le plateau de l'équipe du soir.
00:30:44La page Tour de France. Vous avez eu un duel
00:30:46de haut de volée arbitré par le président de Venec
00:30:48qui, avec l'information qu'il retenait en priorité,
00:30:50c'était plutôt le gadin de Relish.
00:30:52Claire Briconne est du côté d'Agin.
00:30:54Puis, on va accueillir Patrick Chassé.
00:30:56Patrick ?
00:30:58Alors ? On n'attend pas Patrick ?
00:31:00Bon, voilà. Vous étiez en coulisses.
00:31:02Vous assistez à nos deux éminents spécialistes.
00:31:04C'était ridicule.
00:31:08Moi, je voulais vous brancher.
00:31:10Je ne voulais pas que vous choisissiez.
00:31:12Je voulais que vous racontiez des histoires
00:31:14tout d'abord sur l'érythréen Guirmet
00:31:16et je vous ai eu juste après l'étape.
00:31:18Vous m'avez parlé d'un moment historique.
00:31:20C'est l'histoire qui est en train de s'écrire.
00:31:22J'ai envie d'y croire.
00:31:24Je ne dis pas qu'elle va se produire.
00:31:26C'est souvent comme ça.
00:31:28Bertrand Latour me chante depuis que j'ai dit
00:31:30que Gaudu, un jour, gagnerait le tour.
00:31:32Je ne sais pas si je l'ai dit.
00:31:34Là, c'est pareil. J'ai l'impression
00:31:36qu'en ramenant le maillot vert
00:31:38sur les Champs-Élysées, à Nice,
00:31:40je lui souhaite que Binyam Guirmay
00:31:42ne va pas rentrer dans l'histoire.
00:31:44C'est le continent africain
00:31:46dans l'histoire du vélo.
00:31:48Il y a eu déjà deux Sud-Africains
00:31:50qui ont gagné les étapes.
00:31:52Tu n'as pas connu ça.
00:31:54Dans les années 80, en Amérique latine,
00:31:56il y avait un pays qui adorait le vélo.
00:31:58C'était la Colombie.
00:32:00Ce pays nous a envoyé Louis Serrera.
00:32:02Il a gagné l'étape de l'Alpe d'Huez.
00:32:04On le voit là.
00:32:06Il va ramener deux fois
00:32:08ce maillot à poids.
00:32:10Depuis, on a vu
00:32:12plein de Colombiens venir.
00:32:14Pas seulement des Colombiens,
00:32:16mais aussi d'autres pays d'Amérique latine.
00:32:18Carapace pour l'Équateur,
00:32:20des Mexicains, etc.
00:32:22J'ai envie de croire ça.
00:32:24Pourquoi ? Parce que l'Erythrée,
00:32:26c'est un vrai pays de vélo comme la Colombie
00:32:28était un pays de vélo.
00:32:30Quand ils ont gagné leur indépendance,
00:32:32ils envoyaient des francs-tireurs à vélo
00:32:34se battre contre les Éthiopiens
00:32:36à tel point que l'Éthiopie avait interdit
00:32:38la pratique du vélo par la suite.
00:32:40On a utilisé cet objet
00:32:42comme un objet politique.
00:32:44On vient à la géopolitique.
00:32:46C'est devenu un objet de propagande.
00:32:48Tu ne parles pas du tout de Roglic.
00:32:50Je ne sais pas si Roglic...
00:32:52Pour moi, Roglic,
00:32:54je suis d'accord avec ce qu'a dit Fred.
00:32:56En 2020, il se passe quelque chose.
00:32:58Ça va le briser complètement.
00:33:00En 2021, il revient au départ du tour.
00:33:02Il abandonne.
00:33:04En 2022, la même chose.
00:33:06En 2023, il y va pas.
00:33:08Il a gagné le Giro ou la Vuelta.
00:33:10Il a gagné plusieurs fois.
00:33:12Ça n'équivaut pas le Tour de France.
00:33:14C'est ridicule à côté.
00:33:16C'est un demi-tour.
00:33:18C'est pour ça qu'il est marqué par le destin.
00:33:20C'est la preuve qu'il est marqué.
00:33:22Vous allez revenir en 2024.
00:33:24L'année prochaine, vous allez me sortir
00:33:26la même chose.
00:33:28Vous auriez pu le dire l'année dernière.
00:33:30Sur les routes du tour.
00:33:32C'est vraiment un événement.
00:33:34Sur les routes du tour.
00:33:36Je veux revenir avec vous, ma chère Claire.
00:33:38Vous connaissez parfaitement les Français.
00:33:40Les courants français vous connaissent.
00:33:42Moi, j'ai vu ce sprint.
00:33:44C'était un moment emmené par Arnaud Desmarres.
00:33:46Il a failli gagner.
00:33:48Puis, il s'est planté.
00:33:50Un, ce que vous l'avez rencontré.
00:33:52Deux, ce qu'il était déçu.
00:33:54Racontez-nous cet après-course.
00:33:56Avec la vision de Desmarres.
00:34:00C'est assez particulier.
00:34:02Le déclassement s'est fait bien après
00:34:04notre temps en interview.
00:34:06Quand on arrive, on voit que
00:34:08Arnaud Desmarres a joué la gagne.
00:34:10On ne sait même pas s'il est deux ou trois.
00:34:12On va le voir.
00:34:14Là, il arrive avec son coéquipier.
00:34:16Il tombe dans les bras de Daniel Macley
00:34:18qui l'a emmené, son poisson pilote.
00:34:20Il dit qu'on n'est passé pas loin.
00:34:22C'est ça qu'il résume.
00:34:24Un peu déçu, mais en même temps, il savait
00:34:26qu'il n'était pas très loin non plus.
00:34:28Il monte sur le home trainer
00:34:30pour pouvoir profiter de ce moment.
00:34:32Il parle de la façon dont il a été emmené.
00:34:34Qu'il adore les sprints longs.
00:34:36Qu'il avait envie de prendre les devants.
00:34:38Il descend de son home trainer.
00:34:40Il monte dans le bus.
00:34:42J'ai même le temps d'aller parler à Emmanuel Hubert,
00:34:44le manager de l'équipe Arkea B&B Hôtel.
00:34:46Il nous dit qu'il sent que
00:34:48mentalement, Arnaud va de mieux en mieux.
00:34:50Que c'est très important tout ça.
00:34:52Et qu'il n'est pas loin de la gagne.
00:34:54Il parle déjà des tables de demain.
00:34:56Et puis là, on arrive en zone mixte.
00:34:58On apprend le déclassement d'Arnaud Desmarres.
00:35:00Qui a communiqué derrière.
00:35:02Et qui a dit que tout ce que je veux retenir,
00:35:04c'est que le positif.
00:35:06C'est que ce que j'ai réussi à glaner.
00:35:08Ce qu'il nous a dit en interview à ce moment là.
00:35:10Et ce qu'il faut retenir, à mon avis,
00:35:12de l'interview, c'est qu'on a retrouvé
00:35:14un Arnaud Desmarres qu'on n'avait pas vu depuis longtemps.
00:35:16Mentalement, également.
00:35:18Et même lui, à mon avis, s'est retrouvé
00:35:20de ce côté là.
00:35:22Ça pourrait scorer bientôt.
00:35:24Pourquoi pas.
00:35:26En tout cas, il va pouvoir jouer la gagne à nouveau.
00:35:28Dites-le demain. Prenez des paris, ma chère Claire.
00:35:30Parce que je vais vous contredire.
00:35:32Et ça va lui porter chance. Vous connaissez nos petits jeux ?
00:35:34On va l'écouter, Arnaud Desmarres.
00:35:36Sur les rouleaux. Sur le vélo d'appartement.
00:35:38C'est pas un appartement d'ailleurs.
00:35:40C'est pas du tout la même intensité.
00:35:42Desmarres, en interview.
00:35:44Franchement, j'y ai cru.
00:35:46J'avais fait le plus dur, finalement,
00:35:48à être placé en bas de la descente.
00:35:50Avec un collectif vraiment formidable.
00:35:52On les voit, les mecs, faire du super boulot
00:35:54depuis le début du Tour.
00:35:56Il y a eu des sprints
00:35:58ou pour être opportuniste sur les échappées.
00:36:00Aujourd'hui, on est encore présents.
00:36:02Patients.
00:36:04Putain, Dan fait un super boulot.
00:36:06Il me lance super bien.
00:36:08J'ai fait un poil tout.
00:36:10Mais c'est ce que j'aime.
00:36:12Je voulais sprinter. Je voulais prendre le manche.
00:36:16Franchement, j'y ai cru.
00:36:18Qu'est-ce qu'on fait après 200 bornes du vélo ?
00:36:20Réponse de Raymond Duménez. Du vélo !
00:36:22Patrick ?
00:36:24Vous étiez inquiet
00:36:26quant à la santé mentale d'Arnaud Desmars.
00:36:28Vous avez entendu les phrases de Claire Bricogne.
00:36:30Ce n'est pas une défaite pour vous ?
00:36:32C'est aussi une renaissance ?
00:36:34Quelque chose ? Un nouvel espoir ?
00:36:36Je me souviens qu'il avait,
00:36:38au moment des classiques du printemps,
00:36:40il n'avait pas pris le départ d'À travers la flamme
00:36:42qui est une épreuve qu'on diffuse sur la chaîne d'équipe.
00:36:44Je me souviens que nos consultants
00:36:46Pierre Roland et Christophe Riblon
00:36:48nous avaient dit à ce moment-là
00:36:50mais après une interview
00:36:52qui nous avait été donnée par Charles-Antoine Nora
00:36:54on a l'impression qu'il est dépressif.
00:36:56Et derrière, le communiqué officiel
00:36:58c'était grosse fatigue.
00:37:00Il faut rappeler que l'année dernière,
00:37:02il n'avait pas fait le tour. Divorce avec l'équipe
00:37:04groupe AMFDG qui ne l'avait pas sélectionné.
00:37:06Il se barre en cours d'année chez Arkea.
00:37:08Il gagne des courses mais pas des courses
00:37:10de cette importance-là. Et là, il fait podium.
00:37:12C'est la première fois depuis
00:37:142018 qu'il fait dans les trois premières
00:37:16étapes du tour. 2018 !
00:37:18Et d'ailleurs, c'était juste après
00:37:20sa deuxième victoire à Pau.
00:37:22On arrive demain à Pau. Je crois que je vais être d'accord
00:37:24avec Claire. On peut en faire un favori demain.
00:37:26Et quoi qu'il en soit,
00:37:28il s'est quand même aussi derrière
00:37:30la préparation de ce Tour de France.
00:37:32Quatre jours de Dunkerque qui tombent.
00:37:34Il se casse le doigt.
00:37:36Franchement, qui allait miser
00:37:38quoi que ce soit sur Arnaud Desmars ?
00:37:40Et en plus, il n'avait pas de lanceur.
00:37:42Et là, il en avait un qui était magnifique, c'est Dan Macley.
00:37:44Donc, les planètes sont en train de s'aligner
00:37:46à nouveau pour lui et ça, ça fait plaisir.
00:37:48Vous vouliez revoir une image du sprint.
00:37:50Donc, Daniel Macley l'emmène.
00:37:52Et vous, comme ça,
00:37:54vous m'avez dit spontanément,
00:37:56il le largue trop tôt, Macley.
00:37:58Oui ou non, Manon ?
00:38:00Oui, il n'y a pas de soucis. Il le largue un peu tôt.
00:38:02Mais ils sont deux. Alors, ça se joue à quoi ?
00:38:04Ça se joue à 20 mètres, 30 mètres. Mais surtout,
00:38:06ce qui va se passer, c'est qu'Arnaud Desmars, il se décale vers la droite
00:38:08et il gêne.
00:38:10Il ferme la porte à Van Aert.
00:38:12Il ferme la porte à Van Aert qui, lui, visiblement, est très puissant.
00:38:14Van Aert qu'on disait Moribond.
00:38:16Desmars qui est tombé hier également.
00:38:18Et sans être freiné dans ce sprint,
00:38:20Van Aert aurait peut-être gagné.
00:38:22Mais c'est un autre sujet. En ce qui concerne
00:38:24Desmars, quand je dis qu'il fait
00:38:26troisième, il fait troisième sur la ligne.
00:38:28Il est bien d'accord. Premier podium
00:38:30depuis 2018. Mais en fait, ce n'est pas un podium
00:38:32puisqu'il va être déclassé. C'est dommage.
00:38:34Mais en tout cas, dans les jambes, on voit bien qu'il est là.
00:38:36Et oui, il manque 20 mètres peut-être
00:38:38à Desmars qui est lâché
00:38:40un tout petit peu avant les 200 mètres
00:38:42sur une route qui était légèrement montante.
00:38:44Un tout petit peu trop. Mais 20 mètres plus tôt, il est devant.
00:38:46L'autre séquence forte,
00:38:48c'est que Kroglich a perdu énormément de temps
00:38:50aujourd'hui. Il est à 4'42
00:38:52du général de Pogacar. Là encore,
00:38:54on vous remonte la chute.
00:38:56On est à 11 km de l'arrivée.
00:38:58Et c'est quoi ? C'est la faute
00:39:00à la malchance ou non ? Il aurait pu
00:39:02peut-être rester sur sa bicyclette.
00:39:04Oui, je ne suis pas d'accord avec ce qu'a dit Raymond tout à l'heure.
00:39:06Parce que notre président,
00:39:08il dit effectivement que
00:39:10il est malchanceux.
00:39:12Ça tombe devant lui. On voit Lutsenko qui tombe.
00:39:14Mais regardez bien sur la vue aérienne.
00:39:16Il n'est pas derrière. Il y a 3 coureurs
00:39:18de l'équipe Uno-X.
00:39:20Il y a la chute de Lutsenko.
00:39:22En fait, en 4ème
00:39:24position derrière Lutsenko,
00:39:26on a effectivement Kroglich
00:39:28qui n'a pas les mains sur les freins.
00:39:30Tout le monde anticipe un peu. Les 3 Uno-X vont passer
00:39:32sur la droite sans tomber. Lui, 4ème
00:39:34derrière. Il a le temps d'anticiper.
00:39:36On peut se dire ça en tout cas. Pardon, je ne suis pas sur le vélo.
00:39:38Mais en tout cas, il n'est pas le seul
00:39:40à tomber. Il tombe derrière Lutsenko.
00:39:42Mais surtout, il emmène dans sa chute
00:39:44d'autres coureurs. Et là, j'ai envie de dire
00:39:46qu'il y a quand même un peu de maladresse à nouveau.
00:39:48C'est quoi la conséquence
00:39:50pour le classement général ?
00:39:52Le podium est fait ou pas ?
00:39:54En simple, le podium, oui.
00:39:56Ça veut dire quoi ? Que les 3 premiers, on les a
00:39:58dans l'ordre ou dans le désordre. Mais sauf
00:40:00cataclysme
00:40:02cas de force majeure,
00:40:04le tour va se jouer
00:40:06entre Pogacar, Evenpool et
00:40:08Ljunger. Claire Bricogne sur Roglic.
00:40:10Parce que vous, c'est ce que vous retenez d'essentiel
00:40:12de cette étape. La 12ème aujourd'hui
00:40:14jugée à 19 sur l'autre. Pourquoi ?
00:40:18Parce qu'on a interviewé
00:40:20Evenpool, notamment à ce sujet
00:40:22hier, notamment dans son
00:40:24duel, dans cette possibilité d'aller chercher le podium.
00:40:26Dans son duel avec Roglic
00:40:28aussi, qu'on a encore interviewé
00:40:30à propos de ça tout à l'heure. Donc c'est vraiment
00:40:32un pion important du classement
00:40:34général. En tout cas, c'est compliqué
00:40:36quand même de mettre Roglic aujourd'hui
00:40:38ou en tout cas hier, de le mettre sur le même
00:40:40pied qu'un Vingegaard et qu'un
00:40:42Pogacar, c'est assez clair. Mais en tout cas, il avait à coeur
00:40:44de se mêler à la lutte. Et on sentait
00:40:46qu'il n'était pas loin, peut-être en train
00:40:48de lâcher prise, mais en tout cas pas loin.
00:40:50Pour Roglic, qui est quand même fou, c'est le nombre
00:40:52de chutes dont il est victime. Vraiment, elles sont
00:40:54très très nombreuses au fur et à mesure.
00:40:56On a déjà fait des stats avec Patrick
00:40:58là-dessus. Il faut dire qu'il est aussi arrivé au vélo
00:41:00tard. Donc peut-être qu'il y a aussi ça qui joue
00:41:02à ce moment-là. Mais bon voilà, en tout cas,
00:41:04malchance, c'est sûr. Il se passe
00:41:06vraiment quelque chose autour de ça. Et puis
00:41:08mentalement, surtout pour se remobiliser derrière,
00:41:10même pour ces prochaines années, moi je pense
00:41:12surtout à ça. Il y a eu son transfert. Là, il a quitté quand même
00:41:14la Visma Lisebike. Il est arrivé dans
00:41:16une équipe qui était à 100% pour lui
00:41:18pour aller chercher ça. Et ça va encore peut-être lui passer
00:41:20sous le nez. Donc voilà, il y a beaucoup de choses
00:41:22et en plus peut-être largement.
00:41:24Donc voilà, il y a beaucoup de choses qui rentrent en compte
00:41:26dans ce débat-là en fait.
00:41:28Ok. Donc Claire,
00:41:30on enterre Roglic pour le
00:41:32podium et surtout une victoire d'Arnaud Desmarres
00:41:34demain. C'est ce que vous m'avez promis
00:41:36et annoncé. Merci beaucoup Claire.
00:41:38Je ne vous laisse même pas atténuer cette synopsis.
00:41:40Ce sera comme ça.
00:41:42Je vous embrasse Claire. On se retrouve demain pour
00:41:44une nouvelle page Tour de France.
00:41:46Patrick, il est aussi l'heure de se quitter. Mais
00:41:48il y a eu un débat de spécialistes entre Nabil et Frédéric Verviers.
00:41:50Ah !
00:41:52C'est Guilherme Gellit, l'érythréen de Gellit,
00:41:54qui gagne. Merci Patrick.
00:41:56D'accord. A bientôt.
00:41:58T'es pas ton érythréen. Au revoir Patrick.
00:42:00Deschamps reste.
00:42:02Deschamps reste en poste.
00:42:04Pas de suspense pour Philippe Diallo,
00:42:06le président de la FFF.
00:42:08On l'a confié hier sur le site L'Equipe à Étienne Moati.
00:42:10Vous avez pu découvrir cette interview
00:42:12dans l'Équipe du Jour.
00:42:14Je ne vois pas de raison de remettre en cause son contrat.
00:42:16Les résultats du passé plaident pour lui et les objectifs
00:42:18ont été atteints. L'objectif c'était l'ennemi final
00:42:20dans le dernier carré. Donc Didier poursuivra
00:42:22sa mission. Mais Vincent Deluc dans
00:42:24l'Équipe du Jour lance l'idée que l'avenir
00:42:26de Didier Deschamps est un débat
00:42:28indispensable. Figurez-vous que
00:42:30j'ai le portable de Vincent Deluc.
00:42:32Je l'ai appelé. Je lui ai dit
00:42:34Vincent, tu pourrais pas nous refaire un petit billet ? Pourquoi
00:42:36ce débat sur l'avenir de Didier Deschamps est indispensable ?
00:42:38Écoutez, je l'ai joint.
00:42:40Bonsoir Vincent. A vous de jouer Vincent.
00:42:42Oui mais c'est un débat indispensable
00:42:44parce que c'est un débat qu'on doit avoir aujourd'hui en amont
00:42:46de la Coupe du Monde 2026 où on le sait
00:42:48Didier Deschamps dérisera l'équipe de France.
00:42:50C'est un débat indispensable parce que l'équipe de France
00:42:52c'est un bien public qui mérite un débat public.
00:42:54On n'est pas dans le cadre d'un club qui appartient
00:42:56à son propriétaire. L'équipe de France appartient
00:42:58à tout le monde. Il est indispensable
00:43:00ce débat aussi parce qu'on ne peut pas se limiter
00:43:02au raisonnement que celui qui gagne
00:43:04a toujours raison, que celui qui perd a toujours
00:43:06tort et que celui qui va en demi-finale
00:43:08a toujours son contrat prolongé.
00:43:10Didier Deschamps est le meilleur sélectionneur de l'histoire
00:43:12de l'équipe de France
00:43:14mais est-ce qu'il est néanmoins souhaitable
00:43:16que le meilleur sélectionneur de l'histoire de l'équipe
00:43:18de France reste pendant 30 ans ? C'est cette
00:43:20question qu'il faut se poser aujourd'hui. C'est pour ça que ce débat
00:43:22est indispensable et lui-même finalement
00:43:24a déplacé l'exigence aujourd'hui.
00:43:26Une place en demi-finale ne suffit plus.
00:43:28Il faut autre chose. Il faut un sourire.
00:43:30Il faut du jeu et c'est naturel.
00:43:32Il y a plusieurs footballs et un jour,
00:43:34peut-être dans deux ans, il faudra envisager
00:43:36un autre football et peut-être un autre visage.
00:43:38On a révoqué l'avenir de Didier Deschamps
00:43:40en équipe de France. Est-ce un débat vain
00:43:42vu qu'il est reconduit par le président
00:43:44ou est-ce un débat donc indispensable
00:43:46à cette question ?
00:43:48Quatre chroniqueurs ne sont pas dispensés à l'insuperable. On y va.
00:43:50C'est un débat
00:43:52vain.
00:43:56Qui commence ?
00:43:58Ça va être Tims.
00:44:00Le Tims, le Timothée.
00:44:02C'est l'ingénieur fond pour moi.
00:44:04Indispensable, Djélide Verdier, Fred Hounabile.
00:44:06Encore ?
00:44:08Avec, c'est plus contre.
00:44:10Je vais commencer, tu vas sucer ma roue comme on veut.
00:44:12Sinon c'est toi que je vais commencer.
00:44:14Laisse les roues tranquilles.
00:44:16Laisse les roues tranquilles.
00:44:20J'ai mis un mot d'esprit mais je vais le garder pour moi.
00:44:22Évoquer l'avenir
00:44:24de Deschamps, c'est un débat
00:44:26vain pour Timothée Memon.
00:44:28On va commencer par un débat indispensable.
00:44:30Par le jeune Verdier.
00:44:32Oui, c'est pas vain, c'est sain au contraire.
00:44:34C'est très sain de pouvoir parler
00:44:36du sélectionneur.
00:44:38Alors demi-finale, c'est un contrat qui n'est pas
00:44:40affolant. C'est pas, vu le
00:44:42vivier qu'on a et vu surtout les résultats qu'on a
00:44:44et la nation qu'on est désormais en football.
00:44:46Voilà, il ne va pas comme ça
00:44:48être conduit jusqu'à la fin des temps.
00:44:50Pourquoi pas 20 ans, pourquoi pas 10 ans,
00:44:5215 ans de plus.
00:44:54C'est évidemment normal qu'il y ait ce débat-là
00:44:56et c'est très bien qu'on puisse discuter
00:44:58d'équipe de France et de son sélectionneur
00:45:00quand bien même il serait conduit.
00:45:02A priori, ce n'est même pas la question fondamentale.
00:45:04Ok, c'est un débat
00:45:06vain par Timothée Memon.
00:45:08C'est un débat vain pour la bonne et simple raison que
00:45:10la Fédération Française de Football a tranché.
00:45:12C'est fait, c'est acté
00:45:14et d'après les informations
00:45:16que j'ai pu avoir, Didier Deschamps veut continuer
00:45:18donc il va continuer. Après,
00:45:20c'est un débat vraisemblablement
00:45:22vain pour nous. En revanche,
00:45:24ça ne doit pas absoudre d'y avoir
00:45:26un débat en interne à la Fédération Française
00:45:28de Football avec la Direction Technique Nationale
00:45:30pour réfléchir à quelque chose
00:45:32d'un peu plus séduisant.
00:45:34On passe directement
00:45:36à la maison génite
00:45:38indispensable. Moi, ça fait
00:45:40un mois, il y a deux mots qui me reviennent aux oreilles
00:45:42c'est élection et purge.
00:45:44Élection, c'est la situation politique en France
00:45:46on a eu un débat. Et purge, c'est l'équipe
00:45:48de France de football.
00:45:50Didier Deschamps ne peut pas être au-dessus du ressenti
00:45:52des Français. La Fédération Française
00:45:54de Football, qui est
00:45:56une délégation de services publics du ministère des Sports
00:45:58ne peut pas être au-dessus du ressenti
00:46:00également des Français. On ne peut pas nous demander
00:46:02de prendre une taille des commandes et changer
00:46:04de chaîne. Je pense qu'il doit y avoir
00:46:06un bilan qui doit être retiré. C'est vrai que c'était
00:46:08Noël avant l'heure et qu'il a eu droit à un contrat de 4 ans.
00:46:10Je ne savais pas que
00:46:12le sélectionneur
00:46:14était régi par les chaînes de télévision.
00:46:16Ça, c'est quelque chose qui commence à m'insupporter.
00:46:18Moi, je trouve que ce débat est totalement
00:46:20vain, puisque de toute façon, la Fédération
00:46:22l'a acté. Moi aussi, j'aimerais que ça change.
00:46:24Mais quand je regarde en arrière,
00:46:26je trouve que Didier Deschamps, il a réussi un parcours
00:46:28assez exceptionnel. Et qu'il soit là
00:46:30jusqu'en 2016, avec
00:46:32sa théorie,
00:46:34avec sa philosophie,
00:46:36moi je respecte. Allons avec lui jusque-là.
00:46:38Ensuite,
00:46:40là, il y aura une vraie décision.
00:46:42Et j'espère que le changement arrivera. Mais seulement
00:46:44après ce moment-là, parce qu'on en a encore besoin
00:46:46pour les deux années qui viennent.
00:46:48On peut couper parce que c'était le temps.
00:46:50Non, mais bravo.
00:46:52Parce que c'était le temps.
00:46:54Il est intervenu parce que vous étiez en train
00:46:56de vous déplacer.
00:46:58C'est un sujet qui lui tient à cœur.
00:47:00Je n'ai rien dit.
00:47:02Président, le débat est vain
00:47:04ou indispensable ?
00:47:06Est-ce que l'un empêche l'autre ?
00:47:08On peut avoir le débat.
00:47:10On l'a d'ailleurs. Tout le monde l'a.
00:47:12Tout le monde a envie de l'avoir. Mais
00:47:14de l'autre côté,
00:47:16c'est acté.
00:47:18Donc, on débat de quoi ?
00:47:20Et si c'est de débattre pour dire...
00:47:22D'abord, je ne sais pas ce que
00:47:24le Président va dire avec Didier Deschamps.
00:47:26Est-ce qu'il aurait pu faire mieux en
00:47:28demi-finale pour améliorer l'échange ?
00:47:30On va échanger ensemble dans les prochains jours pour réaliser plus en profondeur
00:47:32ce qui nous a manqué pendant cette demi-finale.
00:47:34Il leur a manqué un Mbappé
00:47:36qui soit présent ce jour-là.
00:47:38Un Mbappé d'Mbele qui ouvre les yeux.
00:47:40Que Barcola peut-être entre un peu plus vite.
00:47:42Que Griezmann soit venu dans
00:47:44cet euro. C'est ça qui a manqué.
00:47:46Donc, on veut faire quoi ?
00:47:48On va faire un débat.
00:47:50Et puis, dans deux mois, quand Mbappé
00:47:52sera au Réal et qu'il sera à son top
00:47:54niveau et qu'il jouera avec l'équipe de France
00:47:56et qu'il marquera les buts, on gagnera
00:47:58les matchs et on dira que tout va bien.
00:48:00Alors, nous, ce qu'on aime
00:48:02en France, c'est qu'il faut changer les choses.
00:48:04On n'a pas dit de changer les choses.
00:48:06Moi, ça fait 12 ans.
00:48:08Ça marche.
00:48:10On n'est pas en train de dire
00:48:12qu'il faut changer les choses.
00:48:14Moi, je ne suis pas en train de dire qu'il faut qu'ils partent.
00:48:16Ce que je ne comprends pas,
00:48:18je le dis vraiment le plus honnêtement du monde,
00:48:20c'est que le lendemain de la compétition,
00:48:22ça tombe comme si on avait des choses
00:48:24à cacher et comme si on ne voulait pas discuter.
00:48:26Boum, c'est reconduit.
00:48:28On a quand même le droit
00:48:30de soulever quand même ça.
00:48:32L'équipe de France,
00:48:34elle appartient à tout le monde.
00:48:36On n'a pas eu de débat.
00:48:38Après 2021, c'était à la limite compréhensible.
00:48:40Après 2022, on y a échappé parce qu'on a eu
00:48:4230 minutes fantastiques, mais on s'était fait bousiller
00:48:44par les Argentins en finale.
00:48:46Oui, on était en finale.
00:48:48Là, je prends la même logique.
00:48:50On est en demi-finale. Dis-moi, texto,
00:48:52qu'est-ce qu'il reste de cette compétition-là ?
00:48:54Dans 10 ans, qu'est-ce qu'il reste ?
00:48:56Il ne reste rien du tout.
00:48:58Il y a 4 millions de personnes en moins
00:49:00qui regardent. Il y a une désaffection.
00:49:02Quand on ose parler de football,
00:49:04on nous dit, prenez une télécommande,
00:49:06changez de chaîne.
00:49:08Je ne dis pas qu'il faut changer de sélectionneur,
00:49:10mais on a le droit quand même de poser des questions.
00:49:12Je rappelle très calmement, et je terminerai là-dessus,
00:49:14qu'il y a 4 millions de personnes.
00:49:16Les gens autour de moi, il y a le grand public,
00:49:18il y a les puristes. Il y a des gens,
00:49:20mais ils ont moins envie de regarder l'équipe de France.
00:49:22Ça, ça doit quand même alerter un minimum.
00:49:24Ça veut dire qu'on a quand même le droit
00:49:26de se poser des questions.
00:49:28Ça veut dire peut-être qu'il y en aura 5 millions.
00:49:30Ça veut dire que les partenaires et les sponsors
00:49:32qui mettent de l'argent, ils vont se dire,
00:49:34il y a moins de gens qui regardent.
00:49:36C'est ridicule ce que tu es en train de dire.
00:49:38C'est un constat.
00:49:40Les gens, s'ils ne veulent pas regarder,
00:49:42ce n'est pas parce qu'il y a Didier Deschamps à la tête.
00:49:44C'est parce que Mbappé ne met pas un pied devant l'autre.
00:49:46C'est parce que Griezmann est à côté de ses pompes.
00:49:48Je rejoins Raymond quand il dit...
00:49:50Attends, je peux te poser une question.
00:49:52Si Mbappé ne met pas un pied à côté...
00:49:54Vous me saoulez avec ça.
00:49:56Si on est sur les gens qui ne vont pas regarder les matchs,
00:49:58si on parle de ça, ça me fout en colère.
00:50:00Il y a des colères qui sont saines.
00:50:02Bientôt, c'est les chaînes de télé qui vont mettre...
00:50:04Mais ce n'est pas les chaînes de télé.
00:50:06Arrêtez de dire n'importe quoi.
00:50:08Tu as été voir dans les bars.
00:50:10Avant, s'il y avait du monde, c'était un rabat.
00:50:12Il n'y a plus personne.
00:50:14Alors pourquoi il n'y a plus personne ?
00:50:16Il y a un an, si, je peux dire que c'était complet.
00:50:18À Paris, ça ne l'était pas.
00:50:20Je vous pose une question.
00:50:22Les Parisiens, ils ont autre chose à penser que nous.
00:50:24Peut-être.
00:50:26Olivier, tu dis que Mbappé n'est pas bon.
00:50:28Il n'est pas bon.
00:50:30Donc, s'il n'est pas bon,
00:50:32quand tu es un manager,
00:50:34tu le manages autrement ou tu le sors.
00:50:36Hier, les Anglais, Kane, c'est leur star.
00:50:38Il l'a sorti ou il ne l'a pas sorti ?
00:50:40L'entraîneur a sa part de responsabilité.
00:50:42Il a fait ce qu'il veut.
00:50:44Écoutez, Nabil.
00:50:46Si il changeait de ton,
00:50:48j'ai l'impression qu'il est convoqué au Conseil des élus.
00:50:50Il y a une manière de débattre.
00:50:52Je peux m'excuser ?
00:50:54Non, il y a une manière.
00:50:56Vous m'écoutez, Nabil ?
00:50:58Il y a une manière, on va dire,
00:51:00de faire un débat avec Olivier Rouillet.
00:51:02C'est, finalement, de diffuser un replay d'Olivier Rouillet.
00:51:04Il y a du genre dans cette émission.
00:51:06Il faut-il tourner la page ?
00:51:08Il nous dit quoi ?
00:51:10On y va !
00:51:12Je pensais déjà qu'après l'élimination face à la Suisse,
00:51:14on allait changer de sélectionneur.
00:51:16Il était temps, à mon sens,
00:51:18d'amener quelque chose de nouveau
00:51:20dans le jeu de l'équipe de France.
00:51:22On a continué.
00:51:24Certes, notre sélectionneur nous a amenés en finale
00:51:26perdus aux pénaltis.
00:51:28On se retrouve dans une situation un peu compliquée
00:51:30où j'ai du mal à comprendre
00:51:32le jeu de l'équipe de France,
00:51:34les choix du sélectionneur.
00:51:36Je pense vraiment que maintenant,
00:51:38pour le bien de notre plaisir,
00:51:40on est quelque chose de nouveau.
00:51:42J'ai pas de problème avec ça.
00:51:44Sauf que maintenant,
00:51:46la Fédération a décidé
00:51:48qu'il continuait.
00:51:50La méthode, ça ne te dérange pas ?
00:51:52Non, ça ne me dérange pas !
00:51:54Qu'est-ce qui se passe, Raymond ?
00:51:56Un carton rouge.
00:51:58Maltraite, Olivier !
00:52:00J'ai un peu dérouillé !
00:52:02Timothée, mets-moi en bas !
00:52:04Je vais profiter du mutisme
00:52:06de David pendant son incarceration
00:52:08pour lui répondre d'abord
00:52:10sur une chose, le fait que je suis
00:52:12complètement d'accord sur l'histoire de la télécommande.
00:52:14Cette phrase,
00:52:16s'il ne vous plaît pas zapper,
00:52:18c'est un scandale.
00:52:20Après, tu dis, pourquoi dès le lendemain
00:52:22de l'élimination, on le conforte
00:52:24dans sa place de sélectionneur ?
00:52:26Si la Fédération a pris sa décision,
00:52:28si elle est prise depuis longtemps,
00:52:30à quoi cela servirait de laisser
00:52:32trois jours, quatre jours, cinq jours,
00:52:34deux semaines, un mois de flou ?
00:52:36Ça ne servirait absolument à rien.
00:52:38C'est pour ça que le débat est vain.
00:52:40Ce qui n'empêche pas que nous,
00:52:42Olivier ou moi, puissions penser
00:52:44à dégager Didier Deschamps pour avoir
00:52:46quelque chose de plus plaisant.
00:52:48Mais maintenant, la Fédération a tranché.
00:52:50Autre replay !
00:52:52Autre replay !
00:52:54Celui de Régis Bois.
00:52:56Hier, en Angleterre et en Espagne,
00:52:58on avait la fiche.
00:53:00La question était la suivante. Faut-il souhaiter la victoire
00:53:02de l'Espagne ? Parce que l'Espagne a la meilleure qualité
00:53:04de jeu. Au-delà de ça,
00:53:06écoutez ce que nous dit Régis Bois
00:53:08sur le travail de la Fédération de Luis de la Fuente
00:53:10sur cette sélection.
00:53:12On va faire un parallèle avec l'équipe de France.
00:53:14Ce qui me touche pour les amoureux du foot,
00:53:16c'est d'avoir une philosophie de jeu
00:53:18et de pouvoir la mettre en application sur le terrain.
00:53:20En fait, le vrai travail se trouve ici
00:53:22et de confirmer de match en match
00:53:24sur cette qualité. Parce qu'on voit bien
00:53:26qu'en regardant cette équipe d'Espagne,
00:53:28il y a vraiment une idée de jeu,
00:53:30une philosophie, une réflexion sur le jeu
00:53:32dans beaucoup de domaines. L'animation offensive,
00:53:34l'animation défensive, ça défend très bien,
00:53:36ça attaque très bien.
00:53:38Pour les amoureux du foot, pour le travail,
00:53:40c'est un exemple à prendre
00:53:42de l'équipe nationale espagnole.
00:53:44Voilà ce que nous dit Régis.
00:53:46On peut faire le parallèle.
00:53:48Là, on parle contrat, on parle objectif,
00:53:50demi-finale, vous êtes reconduit,
00:53:52on parle rarement de football
00:53:54et finalement, ce que nous dit Régis,
00:53:56l'exemple espagnol,
00:53:58est-ce qu'on peut parler foot ?
00:54:00L'exemple espagnol,
00:54:02les Espagnols,
00:54:04ils jouent comme ils jouaient avant,
00:54:06sauf qu'ils ont deux éléments
00:54:08hyper importants, c'est les côtés.
00:54:10Tout d'un coup, tu te retrouves avec le petit Yamal
00:54:12et tu te retrouves avec...
00:54:14Nico Williams. Merci.
00:54:16Sur les côtés et ça change tout.
00:54:18Mais le jeu pur des Espagnols,
00:54:20c'est toujours le même, sauf que la différence,
00:54:22ce jeu espagnol,
00:54:24ça fait 15 ans qu'il existe.
00:54:26C'est pas tout d'un coup de la Fuente
00:54:28qui a décidé, comment il s'appelle,
00:54:30Enrique le mettait en place avant,
00:54:32on a suivi un peu les idées du Barça, etc.
00:54:34Avec Enrique, c'était pas efficace.
00:54:36Olivier, on parle rarement foot,
00:54:38finalement, avec Didier Deschamps.
00:54:40On parle rarement machin,
00:54:42il nous cache des choses.
00:54:44C'est souvent les sélectionneurs français
00:54:46qui nous cachent des choses.
00:54:48Les entraîneurs français qui viennent vous parler de football,
00:54:50ils sont pas bons.
00:54:52Vous disiez la même chose à mon époque déjà.
00:54:54On peut pas parler de foot.
00:54:56Ça veut dire quoi pour vous parler foot ?
00:54:58Il faut qu'il vous explique comment il va jouer.
00:55:00Il veut être solide derrière
00:55:02et il a la chance d'avoir des attaquants
00:55:04qui, jusqu'à présent, marquaient les buts.
00:55:06Là, il les a plus.
00:55:08Le niveau de ces attaquants-là,
00:55:10tu peux pas dire au départ
00:55:12ils n'existent plus, je fais autre chose.
00:55:14Franchement, on veut dire que les défenseurs
00:55:16défendent bien et que les attaquants marquent.
00:55:18Moi, je vais passer mon diplôme.
00:55:20Si vous me dites que c'est ça
00:55:22entraîner l'équipe de France,
00:55:24c'est en défense solide et les attaquants efficaces.
00:55:26Il s'organise l'équipe.
00:55:28Tu les fais travailler au niveau défensif.
00:55:30Il y a un problème dans la communication
00:55:32des entraîneurs français.
00:55:34Ça fait 20 ans que je fais des conférences de presse.
00:55:36C'est très difficile de parler de ballon
00:55:38avec l'entraîneur français.
00:55:40J'ai des contre-exemples, j'en ai tout plein.
00:55:42J'ai eu la chance une fois de faire relever la tête à Bielsa
00:55:44parce que je lui ai posé une question de foot et il m'a répondu.
00:55:46Marcelo, à l'époque où il coachait Valence,
00:55:48je lui ai posé une question de foot
00:55:50et j'ai eu une réponse de 15 minutes
00:55:52dont je n'ai absolument pas pu me servir pour faire mon sujet en radio.
00:55:54Bien évidemment. Mais j'ai compris.
00:55:56Le lendemain, quand j'ai commenté le match de Valence
00:55:58de Marcelo, j'ai compris pourquoi il jouait
00:56:00avec tel dispositif, pourquoi avec tel joueur à tel endroit.
00:56:02Les entraîneurs français ne font pas ça.
00:56:04Didier Deschamps, en tête.
00:56:06Sur ça,
00:56:08d'avoir un débat sur le foot.
00:56:10On s'est ennuyé.
00:56:12Vous êtes tous un petit peu ennuyé.
00:56:14On est avec l'équipe de France.
00:56:16On sait que Mbappé, Griezmann
00:56:18n'étaient pas bien.
00:56:20Comment on joue ? C'est quoi le projet ?
00:56:22Les choses comme ça.
00:56:24Ce ne sont pas des choses
00:56:26qui vous intéresseraient.
00:56:28Le choix des footballeurs aussi.
00:56:30Parce qu'il y a aussi les profils.
00:56:32Moi, quand j'ai regardé l'équipe de France face à l'équipe d'Espagne,
00:56:34j'ai l'impression d'avoir une équipe
00:56:36avec un protocole des années 90
00:56:38face à la modernité.
00:56:40Il y a eu un changement entre Luis Enrique
00:56:42et Luis de la Fuente.
00:56:44Ils sont passés d'une possession stérile
00:56:46à une équipe hybride
00:56:48capable de neutraliser des matchs, de se projeter,
00:56:50d'avoir choisi d'autres profils également
00:56:52de joueurs sur les côtés.
00:56:54Nous, on en a de la variété, de la diversité.
00:56:56J'ai l'impression qu'on trouve très souvent
00:56:58le même football
00:57:00et les mêmes footballeurs.
00:57:02Le Toumbape, est-ce que c'est un projet de jeu ?
00:57:04C'était l'axe qui avait été choisi
00:57:06par Dieyé Deschamps.
00:57:08Est-ce que finalement, cet euro, ça marque
00:57:10la fin de ça ?
00:57:12Ou alors non ?
00:57:14Non, le problème,
00:57:16c'est de le dire.
00:57:18Parce que ça a des effets négatifs sur les autres.
00:57:20Mais tous les sélectionneurs ou tous les entraîneurs,
00:57:22quand ils ont un joueur de très haut niveau,
00:57:24hors normes
00:57:26dans leur équipe, ils construisent l'équipe
00:57:28à partir de ça.
00:57:30Il ne faut pas
00:57:32que les autres ressentent trop
00:57:34que c'est uniquement
00:57:36pour lui.
00:57:38Mais sinon, tout le monde fait la même chose.
00:57:40On est bien obligé.
00:57:42Et tout le monde espérait. Pourquoi il ne le sort pas ?
00:57:44Il a l'exemple
00:57:46de l'Argentine.
00:57:48On se dit, il va nous marquer un but
00:57:50à un moment ou à un autre.
00:57:52C'est l'occasion de la 86ème minute.
00:57:54Quand il rentre, il frappe, il ne cadre pas.
00:57:56Vous y avez cru ça ?
00:57:58Oui, quand je le vois rentrer là,
00:58:00je dis, il va me marquer.
00:58:02On avait le temps de se dire, il va me marquer.
00:58:04C'est donc qu'il y avait de la place.
00:58:06Ça fait longtemps que ça dure son passage à Mbappé.
00:58:08On est là.
00:58:10Il a encore cette occasion-là.
00:58:12S'il marque ce but-là, tout le débat
00:58:14qu'on a là, il n'a aucun sens.
00:58:16Il n'a plus aucun intérêt.
00:58:18On dit, on est en finale.
00:58:20Le tout Mbappé n'a pas fonctionné
00:58:22pour l'équipe de France.
00:58:24Le tout Ronaldo n'a pas fonctionné pour le Portugal.
00:58:26Le tout Modric n'a pas fonctionné pour la Croatie.
00:58:28À un moment, ça reste un sport collectif.
00:58:30Je ne suis pas sûr que ce soit...
00:58:32Mettre un de ses top players
00:58:34dans de bonnes conditions,
00:58:36c'est une chose.
00:58:38En oublier le reste de l'équipe,
00:58:40c'en est une autre.
00:58:42Par moments, on avait cette sensation.
00:58:44Quand on se dit, il faut à tout prix
00:58:46le mettre à gauche pour lui faire de la place à gauche,
00:58:48et pourquoi il n'est pas été à droite
00:58:50à un moment, quand il rentre Giroud,
00:58:52il n'y a plus personne à droite.
00:58:54Il reste à côté de Giroud,
00:58:56il n'y a plus personne à droite.
00:58:58Pourquoi il ne fait pas un truc pour les autres ?
00:59:00Et un dernier truc,
00:59:02je voulais dire un truc important.
00:59:04La culture du résultat,
00:59:06je veux bien, pourquoi pas.
00:59:08J'étais heureux quand la France allait gagner
00:59:10les premières fois.
00:59:12En 2006, j'étais heureux,
00:59:14parce qu'à l'époque, ça n'arrivait pas souvent.
00:59:16C'est un vivier exceptionnel.
00:59:18Ce que je ferais remarquer par rapport à l'autre siècle,
00:59:20c'est qu'aujourd'hui, en gros,
00:59:22les formats sont différents.
00:59:24C'est-à-dire que tu as 24 équipes.
00:59:26C'est plus difficile de ne pas se qualifier que de se qualifier.
00:59:28Pour une équipe comme la France,
00:59:30ça commence en 8e de finale.
00:59:32Parce que tu as 4 équipes,
00:59:34tu en as 3 qui sortent.
00:59:36Dans les années 90-70, tu avais 16 équipes,
00:59:388 équipes. Arriver en 8e de finale,
00:59:40en quart de finale, c'était la coupe du monde.
00:59:42Le truc, la culture du résultat,
00:59:44comment ça a été reparamétré
00:59:46pour des équipes comme la France,
00:59:48l'Allemagne et tout ça,
00:59:50ça commence en 8e.
00:59:52Atteindre les demi-finales,
00:59:54c'est encore un objectif en 2024 pour la France.
00:59:56Donc, il faut pondérer l'histoire du résultat.
00:59:58Tu bats la Belgique en 8e,
01:00:00tu bats le Portugal en quart,
01:00:02et tu es en demi
01:00:04contre la meilleure équipe,
01:00:06parce qu'il faut quand même le dire à un moment.
01:00:08La meilleure équipe de ce tournoi,
01:00:10c'est l'équipe d'Espagne.
01:00:12Ils sont supérieurs à tout le monde.
01:00:14Leurs deux extérieurs, leurs deux alliés,
01:00:16font totalement la différence.
01:00:18Eux ont de la fraîcheur.
01:00:20Contrairement à toutes les autres équipes
01:00:22où les attaquants, on les a trouvés très limités.
01:00:24Ils sont jeunes.
01:00:26Peut-être que la multiplication des matchs...
01:00:28Ils ne sont pas encore blessés.
01:00:30Ça viendra très vite.
01:00:32Quand on joue à 16 ans comme ça,
01:00:34ça va arriver vite.
01:00:36Raymond, est-ce qu'on peut passer
01:00:38éternellement à côté de Zidane,
01:00:40qui veut entraîner cette équipe ?
01:00:42Je ne suis pas au courant.
01:00:44Moi, je suis au courant.
01:00:46Si je vous le dis...
01:00:48Franchement,
01:00:50c'est Zizou à la tête des bleus.
01:00:52Moi, c'est ça qui me dérange, c'est de se dire
01:00:54qu'il faut enlever quelqu'un avec qui ça marche bien
01:00:56pour mettre quelqu'un où on suppose
01:00:58que parce qu'il en a envie,
01:01:00il faut le mettre.
01:01:02Allez-y, alors.
01:01:04S'il en a envie, donnez-lui.
01:01:06Il ne veut pas être président de la République aussi ?
01:01:08Ça reste son métier, quand même.
01:01:10Il est entraîneur.
01:01:12Il est entraîneur.
01:01:14Comment ?
01:01:16Je ne dis pas qu'il ne peut pas.
01:01:18Mais je dis que la raison actuelle
01:01:20est mauvaise.
01:01:22Un jour ou l'autre, il deviendra.
01:01:24Mais on ne peut pas me dire
01:01:26qu'il faut arrêter d'échanger juste parce qu'il y a Zidane qui attend.
01:01:28Ça, ce n'est pas possible.
01:01:30Je veux dire que si Didier
01:01:32était catastrophique, il était nul, il était mauvais,
01:01:34il n'avait pas eu de résultat,
01:01:36il n'avait pas eu de souci.
01:01:38Mais ne me trouvez pas des mauvaises raisons
01:01:40pour dire que Zidane, à un moment, arrivera
01:01:42au poste de sélectionneur.
01:01:44Il y arrivera.
01:01:46Mais c'est un débat.
01:01:48Je pense que Didier va l'avoir, ce débat-là.
01:01:50Il va se poser des questions.
01:01:52Vu ce qu'il a fait.
01:01:54Et il l'a dit, d'ailleurs.
01:01:56Il a dit qu'il faut qu'on améliore au niveau offensif.
01:01:58Ils vont se poser des questions.
01:02:00On a, comme tu l'as dit, les qualifications pour la Coupe du Monde.
01:02:02Tout le monde sera qualifié.
01:02:04Et c'est là où, justement, quand il dit
01:02:06qu'il faut qu'il ait un nouveau fonctionnement.
01:02:08Ça passe par un changement de staff.
01:02:10Il va falloir.
01:02:12Il faut qu'il amène quelque chose.
01:02:14Dans le jeu, dans l'esprit.
01:02:16Il faut qu'il y ait un symbole aussi.
01:02:18Il faut qu'il y ait un symbole sur son staff.
01:02:20Le symbole, c'est la manière de jouer.
01:02:22C'est comment il va jouer.
01:02:24Ça fait deux jours que vous l'utilisez.
01:02:26Moi, je me suis renseigné entre Hubert Fournier et Didier Deschamps.
01:02:28Un, c'est pas le grand amour.
01:02:30On l'a vu avec les sens de tir au but.
01:02:32Un, est-ce que le sélectionneur national, l'équipe de France A,
01:02:34il est sous la coupe du DTN ?
01:02:36Vous m'avez dit non.
01:02:38On est bien d'accord.
01:02:40Tu peux avoir une réflexion
01:02:42au sein de ta fédération
01:02:44sur le jeu de ton équipe première
01:02:46sans que le sélectionneur
01:02:48soit sous la coupe d'Hubert Fournier.
01:02:50Maintenant, on est bien d'accord
01:02:52que le problème majeur, justement, là,
01:02:54c'est que l'ADTN est bien trop faible
01:02:56par rapport à la puissance qu'a,
01:02:58y compris politiquement, Didier Deschamps.
01:03:00Qu'est-ce que l'ADTN peut apporter ?
01:03:02Du débat, justement.
01:03:04Essayez de lui dire.
01:03:06Il y a plein de choses à changer.
01:03:0855 indispensables.
01:03:1045-20.
01:03:12Malgré la reconduction du contrat
01:03:14de Deschamps par Philippe Diallo,
01:03:16il y a débat, en tout cas.
01:03:18Ce débat demeure en majorité indispensable
01:03:20pour nos téléspectateurs.
01:03:22Dans quelques minutes, le milieu info
01:03:24de Tanguy Lecévier.
01:03:26Un journal indispensable ou 20.
01:03:28...
01:03:34Retour sur le plateau de l'équipe du soir.
01:03:36C'est la dernière ligne droite.
01:03:38Juste avant le milieu info de Tanguy Lecévier,
01:03:40j'ai deux informations à vous communiquer
01:03:42sur le Mercato.
01:03:44Georges Mikotadze vacigne à Monaco.
01:03:46Information de l'équipe de Metz à Monaco.
01:03:48Et puis, info Alexis Menuge.
01:03:50Le Bayern ne compte plus sur Kingsley Coman.
01:03:52Le Bayern souhaite 50 à 60 millions d'euros
01:03:54pour ce joueur de 28 ans.
01:03:56Le milieu info est dégainé.
01:03:58Tanguy Lecévier, Mélina Robert-Michon
01:04:00et Florent Manaudou ont été nommés
01:04:02porte-drapeau pour les Jeux de Paris 2024.
01:04:04Ça y est, c'est fait.
01:04:06Il succède à Clarisse Agbenienou
01:04:08et Samir Haïtzaïd qui avaient été
01:04:10porte-drapeau à Tokyo.
01:04:12Cérémonie pour ces Jeux de 2024
01:04:14qui aura lieu le 26 juillet,
01:04:16à priori sur la Seine.
01:04:18Mélina Robert-Michon a bientôt 45 ans.
01:04:20Elle disputera ses 7e Jeux Olympiques
01:04:22au lancé du disque.
01:04:24Il a été deux fois sur un podium mondial.
01:04:26Début des qualifs pour elle au disque
01:04:28ce sera le 2 août prochain.
01:04:30Florent Manaudou a 33 ans.
01:04:32Il disputera ses 4e Jeux Olympiques.
01:04:34Il a toujours été médaillé.
01:04:36Il avait notamment pris l'or à Londres
01:04:38sur 50 mètres de nage libre.
01:04:40Une épreuve qui démarra le 1er août pour les séries.
01:04:42Les Jeux Paralympiques,
01:04:44les deux porte-drapeaux français
01:04:46également désignés.
01:04:48Nantes Tenin, Keïta,
01:04:50quadruple médaillé paralympique
01:04:52ainsi qu'Alexis Ankinkan,
01:04:54champion paralympique en titre de paratriathlon
01:04:56ont été nommés porte-drapeaux.
01:04:58La cérémonie d'ouverture des Jeux Paralympiques
01:05:00aura lieu, elle, le 28 août
01:05:02et les Jeux Paralympiques dureront
01:05:04jusqu'au 8 septembre.
01:05:06On espère plein de médailles.
01:05:08Mais où est la flamme d'Anguilleux-Séville ?
01:05:10Elle était dans Lyon ce jeudi
01:05:12avec évidemment un passage
01:05:14par Auxerre.
01:05:16Et qui dit Auxerre dit forcément
01:05:18Guirou.
01:05:20L'ancien entraîneur de l'AGIA
01:05:22a pu porter la flamme, on va le voir,
01:05:24à la Baie des Champs, le stade de l'AGIA Auxerre
01:05:26qui retrouvera la Ligue 1 cette saison.
01:05:28C'est la basketteuse Emmeline Hennon
01:05:30qui a eu l'honneur d'allumer la vasque au parc Roscoff.
01:05:32On s'est enflammé pour l'équipe de France
01:05:34Olympique, succès 7 à 0
01:05:36ce soir sur la chaîne d'équipe
01:05:38contre la République Dominicaine.
01:05:40Match de préparation pour les Jeux Olympiques
01:05:42pour l'équipe de France de Thierry Henry.
01:05:44Victoire 7 à 0 avec ce 1er but
01:05:46signé Enzo Mio,
01:05:48le joueur de Stuttgart.
01:05:50Deuxième but, on va le voir,
01:05:52Lacazette bien servi par Adrien Truffert
01:05:54au deuxième poteau.
01:05:56Truffert, on va le retrouver.
01:05:58Gros travail dans la surface de réparation
01:06:00et qui va en profiter une nouvelle fois,
01:06:02c'est Alexandre Lacazette
01:06:04qui trompe le portier
01:06:06dominicain. Quatrième but signé
01:06:08Michael Olizé qu'on va voir
01:06:10inscrire un doublé dans la foulée, bien servi par
01:06:12Calimuendo sur ce but-là.
01:06:14Et attention là, le missile de la soirée.
01:06:16Signé Michael Olizé,
01:06:18nouveau joueur
01:06:20du Bayern Munich.
01:06:22Derrière, les Français
01:06:24vont encore assurer le coup avec
01:06:26Marnes Acliouche, bien servi par
01:06:28Leslie Ugochukwu.
01:06:30Et enfin, c'est Ryan Shear qui va conclure
01:06:32le festival d'offensive, victoire 7 à 0.
01:06:34Prochain rendez-vous pour les Bleuets, ce sera
01:06:36mercredi, ce sera sur la chaîne d'équipe
01:06:38face au Japon, toujours à Toulon.
01:06:40Espagne, Angleterre, finale de l'Euro
01:06:42ce sera dimanche et l'arbitre de la finale
01:06:44a été désigné, il est français et c'est ?
01:06:46C'est François Leteixier.
01:06:4836 ans après Michel Vautreau,
01:06:50il arbitrera effectivement cette finale
01:06:52entre l'Espagne et l'Angleterre.
01:06:54Assisté de messieurs Cyril Munier et de
01:06:56Média Ramouni, Jérôme Brizard et Willy Delajo
01:06:58seront eux à la vidéo.
01:07:02Bonne nouvelle pour Ajaccio, le club reste en Ligue 2.
01:07:04Oui, la CA avait été
01:07:06rétrogradée en nationale en première instance.
01:07:08Les dirigeants
01:07:10Ajaccio ont finalement convaincu la DNCG
01:07:12lors de leur deuxième passage. Le club peut envisager
01:07:14une 27ème saison au
01:07:16niveau professionnel. Premier match de Ligue 2,
01:07:18ce sera face à Rodez en nationale,
01:07:20l'étage d'en dessous. Conclusion également heureuse pour Châteauroux
01:07:22qui va donc rester en nationale
01:07:24pour New York, il faudra en passer par le CNOSF.
01:07:26La Ligue 2 sur Binz Sport, demain
01:07:28on aura évidemment le diffuseur pour la Ligue 1.
01:07:30C'est ce qu'on nous dit. Tour de France,
01:07:32troisième victoire pour Guirmet, mais un
01:07:34cadeau à chuter. Troisième victoire
01:07:36en douze étapes pour Bidame Guirmet.
01:07:38La révélation de ce tour,
01:07:40il a encore réglé tout le monde au sprint avec cette arrivée à Villeneuve
01:07:42sur l'autre. Il devance
01:07:44Wout Van Aert et Pascal Lackermann, puisque
01:07:46Arnaud Desmars et Marc Cavendis ont été
01:07:48déclassés en raison d'un sprint trop dangereux. Primoz Roglic,
01:07:50vous le voyez avec une journée compliquée, il a chuté,
01:07:52il a perdu beaucoup de temps. Il est à près
01:07:54de cinq minutes du leader au général, c'était son compatriote
01:07:56Tadej Bogacar. 4'42
01:07:58précisément. Wim Leden, on connaît la finale
01:08:00femme. On connaît la finale femme avec
01:08:02une surprise,
01:08:04on a vu le bus de Total Energy qui avait été
01:08:06cambriolé dans la nuit en
01:08:08tennis. Barbara Krejcikova
01:08:10a réussi à sortir Elena
01:08:12Ribachina. La cheque s'impose en
01:08:143'7. 3'6, 6'3, 6'4.
01:08:16Elle a réussi à refaire son retard pour dominer la tête
01:08:18de série numéro 4. Vous allez voir
01:08:20le magnifique amorti pour remporter le point
01:08:22juste derrière. Elle est en bas de l'écran, Krejcikova.
01:08:24Krejcikova vainqueur à Roland-Garros
01:08:26en 2021. Elle tentera d'aller chercher son deuxième
01:08:28grand chelème en carrière.
01:08:30On revoit tout ça au ralenti.
01:08:32Elle sera opposée
01:08:34en finale à Yasmine Paolini,
01:08:36italienne, en bas de l'écran
01:08:38sur le point que l'on va voir.
01:08:40Déjà finaliste à Roland-Garros
01:08:42cette saison. Et de retour
01:08:44en finale d'un grand chelème pour essayer de s'offrir son premier
01:08:46trophée, cette fois-ci sur gazon.
01:08:48Elle a dominé la surprenante croix d'Ona Vekic.
01:08:50Également en 3'7.
01:08:522'6, 6'4,
01:08:547'6 avec cette
01:08:56volée amortie gagnante.
01:08:58Passons au rugby, le mondial des moins de 20 ans. En attendant la
01:09:00demi-finale contre la Nouvelle-Zélande dimanche,
01:09:02nos Français affrontent une météo épouvantable.
01:09:04Les Français
01:09:06obligés de se préparer en
01:09:08intérieur puisqu'il y a une tempête
01:09:10sur le cap en Afrique du Sud où se
01:09:12déroule cette Coupe du Monde U20.
01:09:14Leur demi-finale sera dimanche à 19h
01:09:16en direct sur la chaîne L'Equipe. Les deux équipes
01:09:18s'étaient affrontées en poule et les Bleus
01:09:20s'étaient inclinés sur la toute dernière
01:09:22action du match face aux Néo-Zélandais.
01:09:24Merci Tanguy. Rappelons
01:09:26qu'il y a le maillot vert
01:09:28des classements par points à gagner.
01:09:30À gagner à l'issue du quiz mes petits.
01:09:32C'est l'anniversaire aujourd'hui de Yoann Gourcu.
01:09:34Je suis en tête. 38 ans.
01:09:3631 sélections en équipe de France.
01:09:38Le thème est le suivant.
01:09:40J'ai entre 30 et 40 sélections
01:09:42en équipe de France.
01:09:44Rouillé favori.
01:09:46Quel joker à m'aimer, c'est important.
01:09:48Quel joker ?
01:09:50Nabil, Nabil, Nabil.
01:09:52Attention, entre 30 et 40 sélections
01:09:54et un premier indice,
01:09:56Raymond Domenech m'a lancé en équipe de France.
01:09:58Pour 3 points,
01:10:00c'était face à l'Equateur
01:10:02en 2008.
01:10:04Gomis.
01:10:06C'est une mauvaise réponse.
01:10:08Vous êtes éliminés pour cette question.
01:10:10Je remplace Sébastien Fré
01:10:12à la pose.
01:10:14Sébastien Fré.
01:10:16C'est donc un gardien de but.
01:10:18J'évolue actuellement à Rennes.
01:10:20Mandanda.
01:10:22Mandanda, Nabil Julit.
01:10:241,35 sélections, Steve Mandanda.
01:10:26J'ai entre 30 et 40 sélections
01:10:28en bleu.
01:10:30Attention, j'étais présent
01:10:32lors de cet Euro.
01:10:34Entre 30 et 40.
01:10:36Je suis formé au Jérumen de Bordeaux.
01:10:38Pour 3 points.
01:10:40Mon poste,
01:10:42milieu défensif, 2 points.
01:10:44Chouaméni, 2 points.
01:10:48Aujourd'hui, j'ai entre 30 et 40
01:10:50sélections en équipe de France
01:10:52et je suis consultant.
01:10:54Je suis champion du monde.
01:10:56Dugarry.
01:10:58Non.
01:11:00Je suis champion du monde
01:11:02et la précision en prêt pour 2 points
01:11:04sans avoir joué une seule minute.
01:11:06Charbonnier.
01:11:08Non, c'est le défenseur central.
01:11:10J'ai terminé ma carrière à 3.
01:11:12Oui, le défenseur central.
01:11:14Je reviens.
01:11:16J'allais éliminé.
01:11:18Trop tard.
01:11:20Remis 1 point.
01:11:2230 ou 40 sélections.
01:11:24On continue, Olivier.
01:11:26J'ai quitté la France
01:11:28l'été dernier.
01:11:30C'est l'histoire d'une expatriation
01:11:32en un transfert.
01:11:34Je réalise un Euro
01:11:362016 fantastique.
01:11:38Payette.
01:11:403 points pour Nabil Jouy.
01:11:42Bravo.
01:11:4438 sélections.
01:11:46C'est un nouveau joueur.
01:11:48J'ai joué 88 matchs
01:11:50avec Dimitri Payette.
01:11:52En club.
01:11:54Ensemble, nous avons fait le bonheur de l'OM.
01:11:56Jignac.
01:11:58Bravo.
01:12:003 points pour Olivier Royer.
01:12:02C'est la remontée.
01:12:04Attends, mémé.
01:12:06Oh non.
01:12:08T'es honteux.
01:12:10Olivier est honteux.
01:12:12Je ne te parle plus.
01:12:14C'est fini.
01:12:16Je suis passé par l'Atlético
01:12:18de Madrid.
01:12:20J'ai entre 30 et 40 sélections.
01:12:22Je suis passé par l'Atlético de Madrid.
01:12:24Je suis une légende de l'Olympique
01:12:26lyonnais.
01:12:28Il est passé par l'Atlético de Madrid
01:12:30mais il n'a pas laissé de grands souvenirs.
01:12:32Lacazette.
01:12:34Coupé, c'est bon.
01:12:363 points pour Timothée Néon.
01:12:38Vous êtes un collab sur Lyon.
01:12:40Vous êtes formidable.
01:12:42Allez, mes petits.
01:12:44Le dernier pour la route.
01:12:46Je suis un joueur
01:12:48du Paris Saint-Germain.
01:12:50J'ai entre 30 et 40 sélections.
01:12:52Et attention pour 3 points.
01:12:54C'est un sacré indice.
01:12:56Paris est mon premier club français.
01:12:58Le gars joue en équipe de France
01:13:00mais Paris est mon premier club français.
01:13:02Il a un joueur du PSG.
01:13:04Kingsley Coman.
01:13:06Je reviens.
01:13:08Hernandez.
01:13:10Timothée, bravo.
01:13:12On vous embrasse, mes petits.
01:13:14Je crois qu'on l'a déjà.
01:13:16C'est comme d'habitude.
01:13:18Je suis obligé de conclure
01:13:20en dérapage non contrôlé.
01:13:22On vous embrasse.
01:13:24Demain, la maison est ouverte.
01:13:26Venez nombreux voir l'équipe du soir.
01:13:28A demain.
01:13:42Sous-titrage ST' 501

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