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Retrouvez le replay de l'Équipe du Soir du 14/07/2024.

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Sport
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00:00:00...
00:00:14Angleterre-Espagne, quel sera le score final Ludovico Mane ?
00:00:170-0 temps réglementaire, 1-0 Espagne prolongation.
00:00:20Giovanni ?
00:00:22Victoire de l'Angleterre 1-0.
00:00:23Stéphane ?
00:00:25Pareil, victoire de l'Angleterre 1-0.
00:00:26Germain ?
00:00:270-0, 0-0, Angleterre au tir au but.
00:00:29Et enfin, Joé Mikou ?
00:00:312-1 Espagne.
00:00:32...
00:00:35L'Espagne triomphe !
00:00:38L'Espagne triomphe et Joé Mikou au prix.
00:00:40Franchement vous faites un bureau formidable.
00:00:41Moi j'aimerais bien de temps en temps avoir toi.
00:00:43Je ne sais pas ce que c'est que d'avoir toi.
00:00:45Je voudrais leur demander si tu peux m'échanger avec moi.
00:00:47Il y a pas une séquence où il dit après prolongation ?
00:00:49Tu pourrais t'expliquer ?
00:00:51Je vais pas t'expliquer si tu veux.
00:00:53Il ne croyait pas à moi de ce qu'il disait.
00:00:54Donc j'ai les jokers, j'ai tout là pour le quiz.
00:00:56J'ai tout là.
00:00:58Il n'y a pas de quiz ?
00:00:59Non, il n'y a pas de quiz.
00:01:01Il y a l'équilibre des danses aujourd'hui avec la finale de Wimbledon,
00:01:04le Tour de France, on va recevoir Patrick Chassé.
00:01:06On a le temps de débriefer cette finale.
00:01:08Justement cette finale,
00:01:10on sort de cette finale, vous l'avez appréciée comment ?
00:01:13On a nos nouveaux jeux de raquettes avec des qualificatifs.
00:01:16Belle finale, bonne finale.
00:01:18Sympa, très bon.
00:01:20J'ai lu très bon et lu bon.
00:01:22J'aurais mis plus mais après fantastique c'est à l'heure.
00:01:27On est entre le bon et le très bon.
00:01:29D'abord le bon puis après on va monter.
00:01:33La deuxième période a été très bonne.
00:01:35La première a été très moyenne.
00:01:37On trouve un équilibre entre les deux.
00:01:40Finalement le match a été plutôt bon.
00:01:44Les finales généralement sont souvent fermées.
00:01:46Là on a eu une deuxième mi-temps complètement ouverte
00:01:49avec deux équipes qui se sont livrées.
00:01:51Il y a eu un peu de suspense avec ce but à la fin.
00:01:55C'est une belle finale.
00:01:57Ce n'est pas fréquent, c'est une belle finale.
00:01:59Ce que j'avais dit à la mi-temps.
00:02:01Il ne reste pas une marque à la 46ème
00:02:03et après on a un match.
00:02:05Sans faute des présidents.
00:02:07C'est vrai en plus.
00:02:09Vous avez dit très bon parce que vous êtes un peu emporté.
00:02:12Par la qualité des buts aussi.
00:02:14On a eu trois buts extraordinaires.
00:02:16Très différents mais tous les trois extraordinaires.
00:02:18Ce sont des buts dont on se souviendra.
00:02:20Et à la fin tu as l'occasion,
00:02:22tu as aussi une espèce de dramaturgie
00:02:24et à la fin on pense que l'Angleterre peut encore revenir.
00:02:26C'est pour ça qu'entre le bon et le très bon,
00:02:28je choisis très bon parce qu'à la fin,
00:02:30franchement tu vibres.
00:02:32Ce ne sont pas tes équipes à toi
00:02:34mais il y a une dramaturgie et un scénario
00:02:36qui fait que je trouve que la deuxième mi-temps
00:02:38est vraiment très bonne.
00:02:40Ça marque au début, ça marque à la fin.
00:02:42Ça se met des coups.
00:02:44Pour moi la deuxième mi-temps il y a eu tout.
00:02:46Moi j'aurais même plus mis que très bon
00:02:48mais après on est arrivé à fantastique.
00:02:50Vous êtes allé très vite.
00:02:52C'est un final que l'on attendait
00:02:54avec une Angleterre qui défend bien,
00:02:56l'Espagne qui essaie de trouver mais qui n'y arrive pas
00:02:58et qui cherche des solutions.
00:03:00Et après d'un coup en deuxième mi-temps
00:03:02on passe sur autre chose.
00:03:04On passe sur une vraie qualité des deux équipes.
00:03:06Les Anglais qui font rentrer enfin leurs joueurs offensifs
00:03:08sur lesquels ils peuvent s'appuyer
00:03:10et on voit un superbe but.
00:03:12Et après l'Espagne qui repart de l'avant
00:03:14et qui arrive encore à se créer beaucoup d'occasions
00:03:16et l'emporter.
00:03:18Moi je trouve que c'est même un peu au-dessus
00:03:20mais c'est pas une finale franchement.
00:03:22C'est très fermé.
00:03:24J'ai adoré
00:03:26honnêtement la seconde période.
00:03:28On en parlera un peu plus tard
00:03:30mais quand même énorme coup de chapeau
00:03:32à l'Espagne parce que début de seconde période
00:03:34tu perds Rodri qui est quand même un joueur essentiel
00:03:36qui fait rentrer Zubi-Mendy.
00:03:38On a fait une enquête de la rédaction.
00:03:40Rodri s'est blessé à la 45e minute.
00:03:42Il est blessé au genou en tapant la porte
00:03:44sur un centre de Cahiers.
00:03:46Moi c'était en contrôlant la frappe de Cahiers.
00:03:48Zonov est tourné.
00:03:50C'est à peu près ça.
00:03:52Combien d'équipes, et ça aurait été normal
00:03:54d'être déstabilisé par ton maître à jouer
00:03:56ils ont fait une entame de seconde période fantastique.
00:03:58J'ai évidemment adoré la seconde période
00:04:00qui en termes de qualité technique
00:04:02a été très très juste.
00:04:04Après je trouve que la première
00:04:06s'était un peu hachée
00:04:08mais d'un côté le très bon se tient
00:04:10parce que le plan des Anglais était aussi très bon en première période.
00:04:12On a vu les très beaux gestes défensifs.
00:04:14On commence à débriefer cette partie
00:04:16importante de votre inclinaison
00:04:18de parler foot.
00:04:20J'avais ma petite formule.
00:04:22L'Espagne sacrée, est-ce le triomphe du football ?
00:04:24Après on aura le MVP.
00:04:26Moi j'en ai un qui peut peut-être
00:04:28vous surprendre.
00:04:30Angleterre maudit, faut-il quand même féliciter Southgate
00:04:32puisque Southgate a été éreinté.
00:04:34Je crois qu'il a pris des verres de bière par ses propres supporters.
00:04:36Par les médias il a ramassé.
00:04:38Faut-il féliciter Southgate ?
00:04:40L'Espagne sacrée, est-ce que c'est le triomphe du football ?
00:04:42La ligne littorale est assurée ce soir par notre président
00:04:44Je vous le dis.
00:04:46Si il dit non, je quitte ce plateau.
00:04:48L'Espagne sacrée, est-ce le triomphe du football ?
00:04:50Ludovic Aubragna.
00:04:52Oui ou non ?
00:04:54Bien sûr que oui.
00:04:56Stéphane ?
00:04:58Je vais apporter un peu de contradiction au non.
00:05:00Ce sera une double prime pour vous.
00:05:02Pas de prime en plus.
00:05:04Oui.
00:05:06Je suis tout seul encore.
00:05:08Non, vous n'êtes pas tout seul.
00:05:10Vous allez être écouté par le président.
00:05:12Jingle.
00:05:18Stéphane ?
00:05:20Quel est le chroniqueur qui vous semble le plus prenable ?
00:05:22Le plus faible ?
00:05:24Mettez-moi les 3.
00:05:26On peut faire un 3 contre 3.
00:05:28On a perdu les droits.
00:05:30On n'a pas tout à fait les droits.
00:05:32Ça va être simple.
00:05:34En plus on a une petite panouille en régie.
00:05:36Jean-Michel Gallet est un peu enrhumé.
00:05:38Jérôme ?
00:05:40Je choisis Ludovic.
00:05:42Je l'ai déjà affronté il y a 2 jours.
00:05:44Je vais prendre Ludovic.
00:05:46Je ne le connais pas encore.
00:05:48J'aime bien regarder mon adversaire dans les yeux.
00:05:50Jérôme c'est plus compliqué.
00:05:52Je tourne la tête.
00:05:54Une question d'axe caméra.
00:05:56C'est beau de faire la télé.
00:05:58L'Espagne sacrée, c'est le triomphe du football.
00:06:00Vous voulez ajouter un peu de contradiction.
00:06:02Quelle est votre contradiction ?
00:06:04C'est une évidence que c'est l'équipe qui a le mieux joué au football
00:06:06durant 7 euros.
00:06:08Ce qu'on aime tous dans le football, c'est la variété.
00:06:10C'est d'avoir des équipes qui jouent comme l'Espagne.
00:06:12Des équipes qui jouent comme l'Angleterre.
00:06:14J'ose même dire des équipes qui jouent comme la France.
00:06:16Le football ne se résume pas à ce que fait l'Espagne.
00:06:18Ce que fait l'Espagne, oui.
00:06:20Mais ce que fait l'Espagne avec Yamal et avec William.
00:06:22Ce n'est pas l'Espagne qui m'a ennuyé en 2000 à la Coupe du monde de la honte.
00:06:24Là c'est l'Espagne qui m'a enjoué match après match.
00:06:26Notamment parce qu'il y a ces deux mômes
00:06:28qui sont les grandes révélations de cette compétition.
00:06:30Merci Ludovic.
00:06:32Pour vous c'est ça le football ?
00:06:34Ce n'est pas entièrement ça.
00:06:36Mais en tout cas c'est la vision que moi j'en ai.
00:06:38C'est une équipe qui ne se renie pas.
00:06:40Qui a une philosophie.
00:06:42Qui a une vision.
00:06:44Qui a une intention profonde de vouloir faire du jeu.
00:06:46Le football c'est un jeu.
00:06:48C'est un spectacle.
00:06:50Cette équipe-là nous a fourni du spectacle pendant 7 euros.
00:06:52Peut-être la seule.
00:06:54Elle a détruit tout le monde.
00:06:56Parce que dans sa philosophie de jeu,
00:06:58elle voulait toujours marquer un but de plus que les autres.
00:07:00Et encore ce soir,
00:07:02alors qu'elle pourrait jouer la prolongation
00:07:04lorsqu'elle est en difficulté
00:07:06et que l'Angleterre revient à partout.
00:07:08Elle remet un deuxième coup de bousse par le jeu
00:07:10avec un but magnifique qui lui offre 7 euros.
00:07:12C'est méricable.
00:07:14L'Espagne sacrée, c'est le triomphe du football.
00:07:16D'un certain football, nous dit Stéphane.
00:07:18Du football que vous cautionnez mon cher Ludovic.
00:07:20Vous allez sur le site de l'équipe.
00:07:22Vous tranchez.
00:07:24Le président qui gagne, est-ce que c'est Ludovic ou Aubragnac ?
00:07:26Je ne sais pas.
00:07:28Je suis d'accord avec Stéphane sur le fait
00:07:30qu'il faut qu'il y ait de la variété dans le football.
00:07:32C'est aussi ça.
00:07:34C'est pour ça qu'on l'aime.
00:07:36Mais après, je reste persuadé
00:07:38que c'est un triomphe du football.
00:07:40Que ce soit cette Espagne-là qui gagne.
00:07:42Et qui ne gagne pas forcément avec des 5-0.
00:07:44Qui ne gagne pas qu'avec la technique.
00:07:46Pas qu'avec le jeu.
00:07:48Qui gagne aussi avec le mental,
00:07:50être repris au score et aller chercher la victoire.
00:07:52Parce qu'en résume, l'Espagne a juste technique.
00:07:54Non, c'est plus que ça.
00:07:56Et je reste persuadé
00:07:58que si tu mets deux équipes d'Angleterre
00:08:00qui jouent face à face, on va tous s'ennuyer.
00:08:02Si tu mets deux équipes d'Espagne qui jouent face à face,
00:08:04on va se régaler.
00:08:06Et comme l'a dit Ludo, le football c'est un spectacle.
00:08:08Les gens viennent au stade.
00:08:10Parce que quand on ne peut pas changer la chaîne,
00:08:12quand on est au stade, on a quand même payé sa place.
00:08:14Donc on a envie de voir un spectacle.
00:08:16Et plus il y aura du spectacle, plus les gens viendront au stade.
00:08:18Je reste persuadé de ça.
00:08:20Pour moi, c'était hyper important que l'Espagne gagne.
00:08:22Et c'est assez rare qu'une équipe qui joue
00:08:24le mieux dans un tournoi.
00:08:26Du début à la fin, n'importe quoi.
00:08:28Stéphane, c'est vrai qu'il y a différents footballs.
00:08:30Différentes manières de jouer au football.
00:08:32Et ça, on peut le comprendre.
00:08:34On peut l'admettre.
00:08:36Mais dans les différentes équations
00:08:38que vous proposez à votre président,
00:08:40si vous avez deux équipes
00:08:42qui jouent comme l'Espagne, comme l'Angleterre...
00:08:44Mais là, dans le duel, il a de la parole supplémentaire.
00:08:46C'est quoi cette arnaque ?
00:08:48Il y a un vote du public.
00:08:50Il y a un vote du public.
00:08:52On lui laisse un argument.
00:08:54Arrête de parler.
00:08:56Stéphane, je crois que vous avez perdu.
00:08:58Je crois que vous devez sortir.
00:09:00J'ai été heureux de ces quelques minutes.
00:09:02On reviendra.
00:09:04Giovanni a avoué de jouer.
00:09:06Tu me laisses avancer.
00:09:10Il faut aussi un bel euro.
00:09:12On reviendra voir Stéphane.
00:09:14Au-delà du jeu,
00:09:16parce que là-dessus, on va tous s'entendre.
00:09:18Moi, ce que j'aime aussi,
00:09:20c'est que cette équipe, parce qu'elle a une structure
00:09:22et une force collective, a résisté à beaucoup de trucs.
00:09:24C'est une équipe qui perd Pedri.
00:09:26C'est une équipe qui, dans sa demi-finale,
00:09:28à Carvarale, qui est suspendue,
00:09:30deux joueurs sur ses quatre défenseurs.
00:09:32Et ce soir, à la mi-temps,
00:09:34tu as Rodri qui sort sur blessure.
00:09:36C'est Zubi Mendy qui rentre,
00:09:38alors que le remplaçant fort,
00:09:40un peu mieux de terrain, c'était plus Michel Merino
00:09:42qui avait notamment marqué.
00:09:44Morata, le capitaine...
00:09:46Il peut jouer plus bas.
00:09:48Il est un peu plus haut.
00:09:50Mais il sort Morata,
00:09:52qui a été dans la débauche d'énergie,
00:09:54capitaine, leader.
00:09:56Moi, ce que je trouve, au-delà du jeu,
00:09:58la force de De La Fuente,
00:10:00c'est d'avoir concerné son groupe
00:10:02de manière phénoménale tout au long de la compétition.
00:10:06C'est aussi parce qu'on parle beaucoup
00:10:08sur les équipes qui jouent moins bien.
00:10:10C'est du management, etc.
00:10:12On peut aussi très bien jouer au foot
00:10:14et avoir un management de qualité.
00:10:16Franchement, on a tous aimé l'Espagne.
00:10:20J'ai adoré l'argument du président,
00:10:22si je peux me permettre.
00:10:28J'ai adoré l'argument de dire
00:10:30que si on avait deux Angleterre,
00:10:32on aurait passé une soirée mortelle.
00:10:34Si on avait eu deux Espagne,
00:10:36on aurait passé une magnifique soirée.
00:10:38Ça, c'est totalement vrai.
00:10:40J'ai tellement pesté dans ma carrière
00:10:42de commentateur ancienne,
00:10:44des matchs de Mourinho,
00:10:46que je ne peux pas défendre autre chose.
00:10:48Mais on ne peut pas non plus réduire le foot
00:10:50à ce que fait l'Espagne.
00:10:52C'est tout le paradoxe
00:10:54pour moi de cette compétition.
00:10:56Ce que fait l'Espagne, sans le talent individuel,
00:10:58sans la magie personnelle
00:11:00de Yamal et de Williams,
00:11:02il y en aurait peut-être d'autres,
00:11:04ça reste quand même ça, le foot.
00:11:08Quand tu vois aussi ce qu'il a fait
00:11:10de notre ami Parisien,
00:11:12Ruiz,
00:11:14dans ce taureau-là,
00:11:16un taureau merveilleux.
00:11:18Vous dites qu'il y a plusieurs sortes de football.
00:11:20Dans l'équipe d'Espagne, il y a aussi
00:11:22plusieurs sortes de footballeurs.
00:11:24Et encore heureux, il y a les mecs
00:11:26qui mettent les mains dans le cambouis.
00:11:28Je m'excuse de parler du MVP,
00:11:30pour moi Carbaral n'est vraiment pas loin.
00:11:32Franchement, le match qu'il fait,
00:11:34on disait avec Ludo,
00:11:36mais qu'est-ce qu'il est pénible
00:11:38pour les autres.
00:11:40C'est Kukurela et Oyarzabal.
00:11:42C'est des nobodies du foot.
00:11:44Nous on les connait parce que c'est notre métier.
00:11:46Ma fille qui était devant l'écran ce soir,
00:11:48je la salue.
00:11:50C'est pour ça que c'est plus
00:11:52que Yamal et Williams.
00:11:54Parce que le troisième but,
00:11:56il est enclenché aussi par Olmo.
00:11:58Ce qui fait l'agrandi de ce tournoi,
00:12:00c'est ça Yoann.
00:12:02Il gagne aussi par rapport à d'autres joueurs.
00:12:04C'est Olmo, tout le monde s'attend
00:12:06à ce qu'il fasse un pas sur le côté.
00:12:08C'est la défense. L'autre, il la met en une.
00:12:10Pendant ce temps, il fait l'appel et l'autre,
00:12:12il la remet en une.
00:12:14C'est Karmaral sur le premier but.
00:12:16C'est exceptionnel.
00:12:18On était resté à la mi-temps
00:12:20sur une finale extrêmement fermée.
00:12:22La question était la suivante.
00:12:24Est-ce que l'Angleterre est en train de piéger l'Espagne ?
00:12:26Tu as fait d'accord.
00:12:28C'est vrai qu'ils tendent leur toile.
00:12:30Comment l'Espagne s'est recomposée
00:12:32pour avoir un peu plus d'espace ?
00:12:34Est-ce que vous, vous avez pu voir
00:12:36ces petites choses-là ?
00:12:38Est-ce que c'est le simple fait d'ouvrir le score ?
00:12:40C'est le génie des deux.
00:12:42Il y a la passe de Karmaral, oui.
00:12:44Mais comme par hasard, c'est Yamal et Williams
00:12:46qui gagnent leur contrat face à...
00:12:48C'est le génie de Karmaral de tenter cette passe
00:12:50en une touche de balle qui te fait gagner
00:12:52un temps précieux à Yamal
00:12:54qui n'avait pas eu le temps d'avoir les 4-5 mètres.
00:12:56Il transforme l'action.
00:12:58Il transforme les 4 joueurs.
00:13:00Yamal, faire la différence plein axe,
00:13:02c'est la gamine.
00:13:04C'est la gamine.
00:13:06C'est le double qui appelle les deux.
00:13:08Et tu as le gamin qui trouve l'espace juste
00:13:10pour la mettre à l'homme libre,
00:13:12qui est Williams.
00:13:14Il y a tout ça qui est quand même fantastique.
00:13:16Je trouve surtout que sur le but,
00:13:18c'est l'illustration parfaite
00:13:20de ce qu'on a vu en première,
00:13:22c'est-à-dire qu'en première période,
00:13:24ils n'avaient pas le temps de faire ça,
00:13:26les Espagnols.
00:13:28Là, je pense qu'ils sont un peu rentrés
00:13:30pas aussi forts et pas aussi proches
00:13:32qu'ils étaient, les Anglais.
00:13:34Et si tu laisses un peu plus d'espace
00:13:36à cette équipe d'Espagnols qui a une qualité
00:13:38de jeu sans ballon qui est énorme,
00:13:40parce que Joe, il parlait de l'appel de Olmo.
00:13:42Avant, il y a celui de Morata qui appelle Stones.
00:13:44Ensuite, il y a Olmo qui fait que
00:13:46Gueye couvre. Donc du coup,
00:13:48Walker, il est obligé de courir dans l'axe.
00:13:50Et quand même, Yamal, au début,
00:13:52le déplacement de se mettre là,
00:13:54s'il reste là, il n'a pas la balle.
00:13:56Mais le déplacement de 4-5 mètres,
00:13:58l'autre, il lui met dans le bon temps.
00:14:00C'est un jeu, c'est des joueurs
00:14:02qui sont capables de jouer tous deux balles.
00:14:04C'est le QI football, les mecs.
00:14:06Ils ont tous un QI football qui est au-dessus.
00:14:08Après, pour arriver à ça,
00:14:10ça demande du travail aussi.
00:14:12C'est-à-dire qu'on n'arrive pas, on dit
00:14:14les joueurs, mettez-vous sur le terrain et débrouillez-vous.
00:14:16On n'inculque que ça depuis tout gamin.
00:14:18Et donc, ils arrivent ensemble, ils savent exactement
00:14:20comment jouer.
00:14:22C'est un jeu, on va dire, un peu plus direct
00:14:24dans ce qu'on est en train de décrire.
00:14:26J'ai eu l'impression que la première mi-temps,
00:14:28on retrouvait parfois un peu
00:14:30l'Espagne, Genoza-Tournure, possession
00:14:32pour possession.
00:14:34Là, il y a quelque chose de plus direct.
00:14:36Le premier but espagnol, c'est l'attaque purement placée.
00:14:38C'est une séquence de possession espagnole
00:14:40qui, à un moment donné, prend une accélération.
00:14:42Oui, mais avec un peu plus de verticalité.
00:14:44Parce que les Anglais dormaient.
00:14:46Peut-être qu'ils sont passés de là à là
00:14:48en allant plus vite.
00:14:50C'est aussi, on peut se dire
00:14:52ce qu'on veut sur ce but qui est magnifique,
00:14:54mais c'est aussi le but de la 46e.
00:14:56T'as une équipe qui reste au vestiaire.
00:14:58Tout simplement. Parce que cette largesse-là
00:15:00au niveau des Anglais,
00:15:02on n'a jamais vu pendant les 47 premières minutes.
00:15:04Jamais.
00:15:06Le fait que ce soit un but au retour de la mi-temps
00:15:08tout de suite, ce n'est pas hasard.
00:15:10Les Anglais n'étaient pas encore là.
00:15:12Et effectivement, cette équipe d'Espagne, là,
00:15:14tu lui laisses une miette,
00:15:16tu lui laisses un bout de bras et il te mange tout.
00:15:18Et là, malheureusement, 46e.
00:15:20Pour moi, c'est forcément impacté
00:15:22avec le fait que tu reviens juste de la mi-temps.
00:15:24C'est obligatoire.
00:15:26Beaucoup de situations de 2 à 0, ce que j'ai noté.
00:15:28Allemands manquent le cadre.
00:15:30Attention l'Espagne, il y a des coups à jouer en contre-attaque.
00:15:32Espagne, Yamal pour Morata qui prend vitesse guillie
00:15:34mais la frappe de Morata n'est pas cadrée.
00:15:36L'Angleterre prend l'eau
00:15:38à la 56e minute.
00:15:40Ils n'arrivaient plus à ressortir.
00:15:42Nico Williams frappe
00:15:44au ras du poteau de Pickford.
00:15:46Là, il y a un coaching de Southgate qui sort.
00:15:48Caine, Hollywood qui entre.
00:15:50Et puis, on aura encore une balle de 2-0.
00:15:52Yamal frappe. Pickford est encore magnifique
00:15:54à la 66e minute.
00:15:56Et puis, va venir l'égalisation de l'Angleterre.
00:15:58Dans l'arbitrage de Johan,
00:16:00il y avait à la fois la qualité de footballeur
00:16:02mais ils ont du mental, nos Espagnols.
00:16:04Ils ont du vice, ils ont de la grinta.
00:16:06C'est une équipe qui est vraiment très complète.
00:16:08C'est vrai qu'on souligne
00:16:10les jolis coups de football
00:16:12mais ils ont un mental.
00:16:14C'est la confiance. On parlait toujours de l'intention profonde et de la philosophie.
00:16:16Quand tu as une philosophie de jeu
00:16:18et que tu peux t'appuyer sur une référence
00:16:20avec des schémas,
00:16:22des circuits.
00:16:24C'est-à-dire que tu sors un joueur, le joueur qui rentre
00:16:26il n'est pas perdu.
00:16:28Ils ont perdu des joueurs importants.
00:16:30Même contre nous, ils perdent Carvaral
00:16:32et Normand.
00:16:34Mais c'est quand même
00:16:36deux joueurs.
00:16:38C'est quand même deux mecs qui composent ta défense.
00:16:40Normand, c'est le troisième joueur le plus utilisé.
00:16:42Tu perds 50%.
00:16:44Tu as vu une différence ?
00:16:46Les mecs savent les passes où il faut les mettre,
00:16:48comment ressortir,
00:16:50quel circuit trouver.
00:16:52Mais c'est la force de l'habitude qui te donne une confiance
00:16:54et une sérénité.
00:16:56C'est pour ça que je reviens là-dessus.
00:16:58C'est l'Espagne de tout temps.
00:17:00L'Espagne qu'ont regardé les gamins,
00:17:02l'Espagne de l'Euro 2000.
00:17:04Ils ont toujours eu ça.
00:17:06Par contre, là, ils ont deux génies.
00:17:08Ils ont deux génies.
00:17:10Je ne l'ai pas forcément la volonté.
00:17:12Vous faites le lien entre la fille et le jeu.
00:17:14Tu réduis le jeu de l'Espagne aux deux génies.
00:17:16Tu dis qu'ils les magnifient.
00:17:18Ils transforment leur jeu.
00:17:20Par rapport à ce qu'on a vu.
00:17:22On le voyait aussi à la Coupe du Monde.
00:17:24Cette capacité à tenir le ballon
00:17:26et se faire des passes à qualification.
00:17:28Après, il ne se passait rien.
00:17:30Là, il se passe un truc.
00:17:32Après, je ne suis pas complètement d'accord.
00:17:34Ceux qui amènent le deuxième but ce soir,
00:17:36ce n'est pas eux.
00:17:38Je ne m'immisce pas à ce qu'ils ont fait.
00:17:40Je les ai trouvés extraordinaires, les deux.
00:17:42Par exemple, contre l'Allemagne,
00:17:44ils vont mettre le but en prolongation.
00:17:46Il y a des moments,
00:17:48ils sont sortis tôt dans les matchs.
00:17:50Contre l'Allemagne, à l'heure du jeu,
00:17:52ils sortent les deux.
00:17:54Forcément, ils ont une énorme influence.
00:17:56Mais je trouve qu'il y a plus que ça.
00:17:58Il y a eux qui t'amènent un truc.
00:18:00Mais je trouve qu'il y a autre chose aussi.
00:18:02Dans l'intensité, je trouve que ça va plus vite.
00:18:04Pour moi, la première mi-temps,
00:18:06c'était un peu ce que tu disais.
00:18:08Ils n'arrivaient pas à trouver les solutions.
00:18:10En deuxième mi-temps, peut-être que le but a fait qu'eux.
00:18:12Les espaces sont partis de plus bas.
00:18:14C'est un peu tronqué parce que les Anglais
00:18:16ont été obligés de se découvrir un peu.
00:18:18Peut-être que ça a créé des espaces supplémentaires.
00:18:20Je ne sais pas si vous avez lu aujourd'hui
00:18:22le jeu d'essai de différence écrit par Mélisande Gomez
00:18:24entre Luis Enrique et Luis de la Fuente.
00:18:26Il y avait aussi cette philosophie-là.
00:18:28La possession à outrance de Luis Enrique.
00:18:30Et un jeu beaucoup plus vertical.
00:18:32Il est adapté de la part de Luis de la Fuente.
00:18:34Il y a les deux quand même.
00:18:36Il n'y a pas l'abandon de cette idée de la possession.
00:18:38Il y a l'adaptation.
00:18:40Il y a la possession plus un autre truc.
00:18:42Parce que contre la France, en deuxième mi-temps,
00:18:44ils n'ont pratiquement fait que de la possession.
00:18:46En deuxième période, ils ont gelé.
00:18:48Ils ont fait du cache-ballon.
00:18:50Effectivement, le jeu a été fantastique.
00:18:52Mais quand tu prends leur compétition
00:18:54et notamment sur le match face aux Français,
00:18:56ils sont menés et en cinq minutes ils reviennent.
00:18:58Là où ils m'ont impressionné également,
00:19:00c'est la qualité psychologique.
00:19:02Je trouve que c'est une équipe qui mentalement...
00:19:04Ils sont hyper costauds.
00:19:06Ils sont hyper sereins.
00:19:08Moi, ce que j'ai aimé,
00:19:10parce qu'on réduit, et ça c'est un peu le drame
00:19:12de notre époque actuelle,
00:19:14on réduit énormément le football aux individualités.
00:19:16On est toujours là à dire c'est un tel, un tel, etc.
00:19:18Le fait qu'ils aient été
00:19:20par interchangeables,
00:19:22parce qu'ils n'ont pas perdu tout le monde non plus.
00:19:24Le symbole de voir deux hommes forts,
00:19:26t'as Pedry qui se pète,
00:19:28qui se fait les ligaments,
00:19:30depuis qu'il est là.
00:19:32Honnêtement, je trouve qu'il a même été meilleur que Pedry.
00:19:34C'est quelqu'un qui a été essentiel face à la France.
00:19:36Ce soir, il est impliqué sur le but victorieux.
00:19:38Il est énorme ce joueur.
00:19:40Et de perdre Rodry,
00:19:42et d'être meilleur sans Rodry,
00:19:44évidemment parce que les Anglais ont
00:19:46laissé plus d'espace, etc.
00:19:48Je trouve que ça dit énormément de choses
00:19:50sur ce qui a été mis en place.
00:19:52Excellent début d'émission.
00:19:54Je vous invite en Espagne,
00:19:56par Camille Macalli, la revue de presse,
00:19:58les enquêtes de la rédaction, tout ça, regardez.
00:20:00C'est un voyage en Espagne gratuit, restez avec nous.
00:20:02Camille, à vous de jouer.
00:20:04Trois d'Europe, titre As.
00:20:06Tout simplement parce que c'est le quatrième titre européen
00:20:08pour cette sélection espagnole.
00:20:10Le quatrième est arrivé pour Marca.
00:20:12Nous sommes à nouveau champions d'Europe.
00:20:14C'est donc la sélection la plus titrée d'Europe.
00:20:16Et on voulait vous montrer
00:20:18des petites images cet après-midi
00:20:20du côté de Madrid.
00:20:22Regardez un petit peu ce qui se passait.
00:20:24Un envoyé spécial, Yann Guérou Redan,
00:20:26nous a envoyé ces images à Madrid, place de la mairie.
00:20:28On s'imaginait déjà champions.
00:20:30On faisait les répétitions
00:20:32en vue de la célébration
00:20:34qui, évidemment, aura lieu demain après-midi.
00:20:36Ça n'a pas porté poisse.
00:20:38Ils ont eu raison.
00:20:40Ils feront ça demain après-midi avec tous leurs joueurs.
00:20:42Et puis là, c'était au moment
00:20:44de la célébration.
00:20:46Toujours du côté de Madrid.
00:20:48Les supporters qui font la fête
00:20:50pour les Espagnols.
00:20:54Camille, je vous lance comme ça.
00:20:56Ce n'est peut-être pas une patate chaude.
00:20:58Est-ce que vous avez une stat
00:21:00sur le succès
00:21:02de l'équipe nationale d'Espagne
00:21:04et des clubs espagnols en finale ?
00:21:06Vous n'avez pas un truc comme ça ?
00:21:08Quatre titres
00:21:10pour la sélection espagnole.
00:21:12Sur les 23 ans...
00:21:14C'est le final perdu.
00:21:16Sur les 23 ans d'Espagne,
00:21:18c'est 27 finales, 27 gagnées.
00:21:20La dernière, c'était
00:21:22une finale de...
00:21:24Club et sélection.
00:21:2627 finales.
00:21:28C'est la dernière, en 2001,
00:21:30qui battait de mémoire Valence.
00:21:32C'est la dernière défaite d'un club espagnol.
00:21:34Cette année-là, Liverpool battait à la veste.
00:21:36Liverpool de Gérard Houllier.
00:21:38C'est l'année de Valence.
00:21:40C'est intéressant.
00:21:4227 finales.
00:21:44C'est extraordinaire.
00:21:46Sans compter Nadal et Algaraz.
00:21:48Ça, c'est pour autre chose.
00:21:50L'Espagne sacrée, c'est le triomphe du football.
00:21:52Qui gagne ?
00:21:54Est-ce que c'est Ludovic ou Stéphane ?
00:21:56On y va ?
00:21:58Le triomphe ?
00:22:00Pas mal.
00:22:02C'était courageux.
00:22:04C'était énervant.
00:22:06Il a voulu se confronter à moi.
00:22:08C'est la sanction.
00:22:10C'est n'importe qui.
00:22:12Il fait 40-50.
00:22:16Vous restez, Stéphane ?
00:22:18Je vais voir ce qu'il vaut Ludo.
00:22:20Qui est le MVP de cette finale ?
00:22:22Si tu dis non, t'as double prix.
00:22:24Voilà.
00:22:26Qui est le MVP de cette finale ?
00:22:28Ludovic, premier de corde.
00:22:30Nico Williams.
00:22:32De la finale.
00:22:34Pas du tournoi. Giovanni ?
00:22:36Je ne suis pas embêté.
00:22:38Carvaral.
00:22:40Stéphane ?
00:22:42Nico Williams.
00:22:44Jérôme ?
00:22:46Je suis perdu.
00:22:48Carvaral ?
00:22:50On dirait tendre.
00:22:54Tu fais tendre ?
00:22:56J'ai une gueule.
00:23:00Alonso Carvaral.
00:23:04On fait équipe avec Ludo.
00:23:06Jérôme termine.
00:23:08Nico Williams par Stéphane et Ludovic.
00:23:10Des anciens ennemis irréductibles.
00:23:16Ludovic ou Stéphane ?
00:23:18Je vais laisser l'honneur aux perdants.
00:23:26Nico Williams, MVP de la finale.
00:23:28Pour Ludovic et Stéphane.
00:23:30C'est Stéphane qui ouvre le jeu.
00:23:32Un bout de jouet Stéphane.
00:23:36Évidemment que marquer le premier but
00:23:38dans un match comme celui-ci,
00:23:40c'est la clé.
00:23:42Il a failli ne pas suffire pour les Espagnols.
00:23:44Mais malgré tout, c'est un but extraordinaire.
00:23:46Il faut être précis.
00:23:48Il a été bon tout le tournoi.
00:23:50Il a posé beaucoup plus de problèmes
00:23:52sur son côté.
00:23:54C'est les joueurs frissons.
00:23:56C'est les joueurs pour lesquels
00:23:58on va assister à une finale.
00:24:00Il a répondu présent.
00:24:02C'est un joueur qui,
00:24:04sur le plan international,
00:24:06n'existait pas vraiment.
00:24:08Giovanni Carvaral, MVP ?
00:24:10Je trouve qu'il est constamment
00:24:12dans l'état d'esprit.
00:24:14C'est un joueur d'Espagne
00:24:16qui est parfois un peu vicieux.
00:24:18Il est impliqué aussi
00:24:20sur le premier but.
00:24:22C'est un joueur exceptionnel.
00:24:24Il a deux ou trois éclairs.
00:24:26C'est un joueur très complet
00:24:28qui symbolise énormément de choses.
00:24:30J'ai envie de le souligner
00:24:32et de le mettre en avant ce soir.
00:24:34On retourne du côté de la planète Williams
00:24:36par Ludovic Aubameyang.
00:24:38L'invincible Ludovic Aubameyang.
00:24:40Des fois, on focalise sur un joueur.
00:24:42Je crois qu'on a oublié ce qu'a fait
00:24:44Nico Williams sur 7 euros.
00:24:46Ce premier but est très difficile à mettre.
00:24:48Il met un plat du pied gauche.
00:24:50Il choisit la bonne surface de pied
00:24:52dans un moment stratégique pour l'Espagne.
00:24:54Il a été le factor X.
00:24:56Il joue qu'à l'Athletic Bilbao.
00:24:58On ne l'attendait vraiment pas à ce niveau-là.
00:25:00Il aura changé la figure de l'Espagne
00:25:02et son destin.
00:25:04C'est en grande partie grâce à lui
00:25:06et à Yamal aussi.
00:25:08Il aura été dans tous les bons coups
00:25:10et il aura été le top.
00:25:12On parle de force collective
00:25:14et d'impact.
00:25:16Est-ce que ce n'est pas lui
00:25:18qui symbolise tout ça ?
00:25:20Yamal et Williams ont été extraordinaires.
00:25:22Je trouve que Carvaral symbolise
00:25:24tout un tas d'autres choses
00:25:26que le beau football.
00:25:28Il a su être beau aussi.
00:25:30Le premier but, c'est lui.
00:25:32Il est le garant
00:25:34d'une certaine grinta.
00:25:36C'est ce mot qu'on dénigre souvent.
00:25:38Il a ça.
00:25:40Il transmet à tout son groupe
00:25:42quelque chose de tout le temps
00:25:44extrêmement positif.
00:25:46Plus un peu de vice, plus le talent.
00:25:48Pour moi, ce garçon a tout.
00:25:50Carvaral.
00:25:52Carvaral par la grinta.
00:25:54J'ai un souci.
00:25:56Carvaral n'aurait pas du jouer
00:25:58à la finale.
00:26:00Moi aussi j'ai un souci.
00:26:02Merci mémé.
00:26:04Ça vous fait plaisir ?
00:26:06C'est incroyable.
00:26:10Carvaral, la grinta,
00:26:12l'attitude, c'est aussi
00:26:14un magnifique footballeur.
00:26:16Ce soir, il a fait
00:26:18des trucs fantastiques.
00:26:20C'est un 3 contre 2 ?
00:26:22Non, pas du tout.
00:26:24Je commentais.
00:26:26Je suis sorti de mon contrat.
00:26:30Nico Williams, Carvaral.
00:26:32J'aurais d'autres petites choses
00:26:34à vous dire.
00:26:36Je suis d'accord avec tout ce qui a été dit sur
00:26:38Nico Williams.
00:26:40Il choisit la bonne surface du pied
00:26:42pour la mettre dans l'angle.
00:26:44Il a fait un très bon match.
00:26:46Après, j'ai envie de récompenser
00:26:48des joueurs comme Carvaral.
00:26:50Il peut être très énervant, très agressant.
00:26:52Notamment quand il joue dans son club.
00:26:54Après, ce n'est pas de sa faute.
00:26:56S'il faut lui mettre un jaune
00:26:58au bout de 18 fautes,
00:27:00ce n'est pas de sa faute.
00:27:02C'est un joueur qui s'accroche.
00:27:04C'est aussi un joueur de foot
00:27:06comme tous les Espagnols.
00:27:10Il y a 2-3 ans, on disait qu'il était fini pour le football.
00:27:12Je trouve qu'il revient.
00:27:14Il a eu beaucoup de mal.
00:27:16Mais là, il est au top.
00:27:18J'en suis même à me demander.
00:27:20Il n'y a pas un joueur
00:27:22pour moi sur la saison
00:27:24où je me dis que c'est lui le ballon d'or.
00:27:26Je me dis pourquoi, à un moment donné,
00:27:28on ne pourrait pas récompenser ces mecs-là.
00:27:30Après, c'est sûr que ce n'est pas
00:27:32trop paillette pour l'UEFA.
00:27:34Je ne sais pas qui.
00:27:36Mais je me dis, le mec,
00:27:38il est 6e Ligue des Champions.
00:27:40Il est important dans le jeu de son équipe,
00:27:42dans son club. Il est champion d'Europe.
00:27:44Il marque en finale, Ligue des Champions.
00:27:46En plus, peut-être que ça peut...
00:27:48Je veux dire...
00:27:50Carvalho le ballon d'or, carrément.
00:27:52On est en train de craquer tous ensemble.
00:27:54Carvalho le ballon d'or.
00:27:56Le ballon d'or, il faut que ce soit Bellingham,
00:27:58mais je trouve que pourquoi
00:28:00un joueur comme ça ne serait pas récompensé ?
00:28:02Carvalho, c'est un ennui mortel, le foot.
00:28:04Heureusement qu'on a des Wilco Williams.
00:28:06Bien sûr, bien sûr.
00:28:08Et puis Carvalho, je le répète quand même.
00:28:10Il commence le quart avec un carton jaune.
00:28:12Il prend rouge dans le quart.
00:28:14Dans n'importe quelle compétition de football,
00:28:16il ne joue pas la finale. Il est suspendu deux matchs.
00:28:18Là, il revient, on ne sait pas d'où.
00:28:20Au-delà de ça, il a joué le match.
00:28:22Carvalho, c'est ça aussi.
00:28:24J'ai commenté en Ligue des Champions.
00:28:26Je suis halluciné qu'il termine les matchs.
00:28:28Je suis complètement d'accord avec toi, mais ce n'est pas sa faute.
00:28:30C'est un super joueur.
00:28:32Stéphane, on peut vous renvoyer l'argument.
00:28:34C'est aussi une autre idée du football.
00:28:36Oui, oui, oui.
00:28:38Mais moi, j'ai défendu un avis
00:28:40que je ne partageais pas.
00:28:42Je ne vais pas voir Carvalho.
00:28:44Je vais voir. Je suis allé à Toulon
00:28:46jeudi soir voir Mickaël Olizé.
00:28:48Je ne suis pas allé voir Loïc Badé.
00:28:50Quand on a parlé de Grinta
00:28:52à la fin de notre minute,
00:28:54toutes les 45 secondes avant,
00:28:56il y avait le but
00:28:58sur lequel il est impliqué.
00:29:00Et c'est même lui qui déclenche, puisqu'il élimine 4 joueurs sur sa passe.
00:29:02Mais je trouve que dans la Grinta,
00:29:04la sienne,
00:29:06je pense vraiment qu'on utilise ce mot
00:29:08n'importe comment parfois.
00:29:10Vraiment. Nous-mêmes consultants.
00:29:12Lui, il y a
00:29:14cette Grinta-là qui est
00:29:16communicative. Il y a vraiment un mimétisme
00:29:18par rapport à lui que je trouve hyper intéressant.
00:29:20Et il amène vraiment tout le monde.
00:29:22Il amène la régularité dans ses matchs.
00:29:24Normalement, je parle de Ballon d'or.
00:29:26On l'a donné à Cannavaro un jour.
00:29:28Pourtant, il y avait des Zidane, il y avait des Figo.
00:29:30On l'a donné à Cannavaro.
00:29:32A Matthias Sammer aussi un jour.
00:29:34Après, c'était
00:29:36un autre joueur.
00:29:38Ce n'est pas les joueurs que tu disais.
00:29:40Je vous coupe.
00:29:42Est-ce qu'on a commencé sans diffuser
00:29:44les images ?
00:29:46Je vous coupe.
00:29:48D'ailleurs, c'est pour ça.
00:29:50Il y a la Ligue des champions et l'Euro.
00:29:54Je vous coupe parce qu'on n'a pas diffusé
00:29:56les images du triomphe.
00:29:58C'est l'Espagne qui s'impose.
00:30:00La Coupe.
00:30:02Évidemment, on attendait les images
00:30:04du trophée soulevé par les Espagnols.
00:30:06Pour vous montrer les images
00:30:08de cette victoire de La Fuente
00:30:10et son équipe dans l'histoire.
00:30:1246e minute, ouverture du score.
00:30:14Fabian Ruiz qui trouve Carvaral qui accélère
00:30:16le jeu et sert. Yamal qui trouve son copain
00:30:18Nico Williams en 0.
00:30:20Autre choix tactique, l'entrée de Palmer
00:30:22pour Southgate qui se trouve déterminante
00:30:24après avoir sorti Southgate
00:30:26à l'heure de jeu.
00:30:2886e minute, un long 1-2
00:30:30entre Cucurella et Oyarzabal.
00:30:32Et enfin, l'Angleterre qui a une dernière
00:30:34énorme occasion à la 90e minute
00:30:36en double sauvetage. Dunay Simon
00:30:38et Olmo sauvent l'Espagne
00:30:40et offrent le titre 2-1.
00:30:42Côté Tour de France, c'est Pogacar qui s'impose
00:30:44au plateau de Bay. C'est pourtant Vingegaard
00:30:46qui avait attaqué en premier mais pas de problème
00:30:48pour le Slovène qui lâche son rival
00:30:50à 5km4 de l'arrivée.
00:30:52Pogacar qui termine avec 1m08 d'avance
00:30:54sur Vingegaard et 3m09
00:30:56au général. Carlos Alcaraz
00:30:58écrase Novak Djokovic en finale
00:31:00de Wimbledon. Victoire en 3-7.
00:31:026-2, 6-2, 7-6.
00:31:04L'Espagnol a déroulé son tennis. Djoko
00:31:06n'a jamais pu inverser la tendance.
00:31:08Déjà vainqueur de Roland-Garros
00:31:10cette année, Carlitos à 21 ans
00:31:12remporte son 4e titre
00:31:14du Grand Chlem et entre dans
00:31:16la cour des grands avec le doublé Roland-Garros
00:31:18Wimbledon.
00:31:20Fred Verdier, on est en contact avec lui.
00:31:22Je sais qu'il y a eu un petit duel hier
00:31:24entre Régis Tasselin et Fred Verdier mais
00:31:26Fred a commenté le match, a vu le match
00:31:28et a dit finalement... Il s'est excusé ?
00:31:301. Il s'est excusé et 2. Il y a un avant et un après.
00:31:32Alcaraz, là c'est venu aujourd'hui.
00:31:34Vous rigolez, il s'est fait... Sur le match ?
00:31:36Il s'est fait opérer du genou il y a un mois.
00:31:38Il n'est pas sérieux.
00:31:40Laissez-le se remettre.
00:31:42Vous ne voyez pas qu'il n'est pas arrivé à plier le jeu ?
00:31:44Tu ne penses pas que c'est le renouveau ?
00:31:46Non.
00:31:48C'est la bascule.
00:31:50Mais petit, on revient.
00:31:52On reviendra.
00:31:54Par rapport à la nouvelle génération qui a pris le pouvoir.
00:31:56On reviendra à cette finale un petit peu plus tard
00:31:58mais on va revenir
00:32:00du côté de la case MVP
00:32:02donc il y avait un Carvaral contre un Nicole Williams.
00:32:04C'est drôle parce que je vous écoutais dans Superduel
00:32:06et finalement...
00:32:08C'était magnifique, c'était brillant comme d'habitude.
00:32:10Je ne comprends pas tout le temps.
00:32:12Ceux qui ont choisi Nicole Williams ont beaucoup parlé de son but.
00:32:14Non, pas qu'eux.
00:32:16Pas qu'eux.
00:32:18Il y a un fait hyper important.
00:32:20Allez-y, posez les questions.
00:32:22Ce que je vous dis, c'est que
00:32:24vous avez beaucoup parlé de son but pour le désigner MVP
00:32:26et finalement sur cette action
00:32:28celui qui transforme cette situation
00:32:30de jeu neutre, c'est Carvaral.
00:32:32Et ça c'est un coup de fou.
00:32:34Non, c'est Carvaral qui fait...
00:32:36Oui, ça change.
00:32:38Il porte le ballon sur toute la surface.
00:32:40Sur 15 mètres, 20 mètres.
00:32:42Oui, c'est lui qui enclenche.
00:32:44C'est Carvaral qui enclenche, c'est lui le starter.
00:32:46C'est lui le pédri, c'est lui le...
00:32:48Sur cette action-là, c'est lui le meneur.
00:32:50C'est lui qui enclenche.
00:32:52Oui, c'est...
00:32:54Après le chemin est long.
00:32:56Sur le MVP, on parle d'un garçon
00:32:58qui a quand même six ligues des champions.
00:33:00Qui a six ligues des champions
00:33:02donc qui a une certaine forme d'expérience du haut niveau
00:33:04et des grands matchs.
00:33:06À l'opposé, vous avez un garçon qui joue à l'Athletic Bilbao.
00:33:08Le mec, sur un euro et sur une finale,
00:33:10il arrive à faire...
00:33:12Oui, mais c'est pour ça que sur le MVP,
00:33:14tu peux prendre en compte aussi
00:33:16la part expérience et force de l'habitude.
00:33:18Olivier nous reduit
00:33:20au but de William.
00:33:22C'est pas que le but.
00:33:24Il est dans les bons coups,
00:33:26il est disponible pour son équipe, y compris dans la récupération.
00:33:28Tout est verrouillé, on ne voit que lui, quasiment.
00:33:30Il travaille défensivement pour l'équipe.
00:33:32Il bosse, mais même il y a mal.
00:33:34Juste parce qu'on a vu...
00:33:36C'est deux joueurs.
00:33:38J'ai regardé ça tout à l'heure.
00:33:40C'est pour ça que c'est intéressant quand même.
00:33:42Yama, Liliko et William,
00:33:44c'est 35 titularisations avant l'euro.
00:33:46Ils sont arrivés frais,
00:33:48avec du jus, avec du gaz.
00:33:50Ce n'est pas tous les joueurs rincés qu'on a vus.
00:33:52Comme Mbappé, non ?
00:33:54À la fin, il a moins joué, non ?
00:33:56Il a eu 35 titularisations.
00:33:58Ça a cassé le rythme.
00:34:00Pour Mbappé, ça casse le rythme.
00:34:02Il faut pas faire ça.
00:34:04J'aimerais savoir.
00:34:06Mbappé, on n'est pas loin.
00:34:10On m'a dit qu'il n'avait pas assez joué.
00:34:12Je pense qu'il doit être à peu près à ça.
00:34:14Il sort à l'heure de jeu deux fois de suite.
00:34:16Bravo de l'avoir sorti à l'heure de jeu.
00:34:18Par rapport aux joueurs de l'Espagne,
00:34:20on en a parlé de deux.
00:34:22Camille disait que c'est Morata
00:34:24qui a soulevé le trophée.
00:34:26Moi, Morata, il est sorti.
00:34:28Honnêtement, c'est un joueur qui en a pris
00:34:30la figure constamment.
00:34:32Je trouve que sur 7 euros,
00:34:34le fait d'avoir un 9,
00:34:36honnêtement,
00:34:38Morata,
00:34:40sur la première période où c'était fermé,
00:34:42le nombre de fois où il s'est battu,
00:34:44où il a apporté des solutions,
00:34:46où c'est quelqu'un qui est dans l'état d'esprit,
00:34:48dans le combat,
00:34:50ça fait plaisir de voir des 9
00:34:52qui sont marqués.
00:34:54Le problème, c'est qu'il ne marquait pas.
00:34:56Il marque toujours pas.
00:34:58C'est la première grande compétition
00:35:00où il n'est pas contesté.
00:35:02Je trouve ça bien aussi
00:35:04que des joueurs comme ça,
00:35:06aujourd'hui,
00:35:08sur des tendances,
00:35:10on veut sortir parfois
00:35:12les numéros 9
00:35:14ou les réduire juste au fait de marquer des buts.
00:35:16L'Allemagne a été meilleure avec Fulcrug aussi.
00:35:18C'est un faux 9, en fait.
00:35:20C'est pas le buteur.
00:35:22Honnêtement, avec le ballon,
00:35:24il est très intéressant sur les remises
00:35:26parce qu'il n'a plus la responsabilité
00:35:28du score.
00:35:30Finalement,
00:35:32on loue ses qualités.
00:35:34Il gagne en leadership en plus.
00:35:36Le fait d'avoir ce poids-là,
00:35:38en moins,
00:35:40parce qu'il est entouré
00:35:42par des joueurs exceptionnels.
00:35:44Il se trouve qu'il gagne en leadership.
00:35:46Il fait une course de malade,
00:35:48il est sorti après.
00:35:50Par contre, qu'est-ce qu'il fait comme tampon
00:35:52sur les 15 premiers mètres ?
00:35:54C'est génial.
00:35:56Et quand même,
00:35:58Olmo,
00:36:00je me dis qu'elle est courte.
00:36:02Cal Welker va revenir sur la passe sur Koukourela.
00:36:04Il fait cette passe-là,
00:36:06et derrière, il sauve sur la ligne.
00:36:08En plus de Carvaraal et Nico Williams,
00:36:10c'est à Olmo et Morata.
00:36:12Il y avait un jour au poteau, alors ?
00:36:14En Ligue 1, c'est devenu
00:36:16« il ne faut plus le faire, il parait ».
00:36:18Il est dans l'axe.
00:36:20C'est le grand débat en ce moment.
00:36:22C'est quoi cette mode en Ligue 1 ?
00:36:24Ce n'est pas un moment que ça dure.
00:36:26Il n'y a plus beaucoup de joueurs au poteau.
00:36:28Je trouve que c'est complètement absurde.
00:36:30Tu as largement la place et le nombre
00:36:32pour mettre un joueur au poteau, ou deux même.
00:36:34Mais la mode, depuis quelques années maintenant...
00:36:36Surtout au deuxième.
00:36:38Les mecs qui attaquent à 5 ou 6 maximum.
00:36:40Si tu fais le compte,
00:36:42tu peux largement le mettre au poteau.
00:36:44Tu ne seras jamais en sous-nombre en marquage.
00:36:46Tu prendras aussi des buts avec des mecs au poteau.
00:36:48Mais en revanche, regarde les buts qu'elles soient cornères,
00:36:50tu sauveras très souvent un ballon
00:36:52quand tu as un mec au poteau.
00:36:54Un gars au deuxième poteau en Ligue 1.
00:36:56Marseille a gagné une Ligue des Champions.
00:36:58Un gars au deuxième poteau et qui aura le ballon d'or.
00:37:00Maintenant, c'est ma petite minute
00:37:02où je vais peut-être prendre un...
00:37:04Moi, j'aurais bien mis
00:37:06Pickford MVP.
00:37:08Pickford, franchement,
00:37:10il nous sauve l'intérêt de cette finale.
00:37:12Yamal frappe Pickford
00:37:14des magnifiques 66e minutes.
00:37:16C'est lui qui fait le relance pourri juste avant.
00:37:18Bon, j'ai ramassé mes dents.
00:37:20Paul Mourad, ça frappe Pickford
00:37:22étant encore décisif.
00:37:24Il a sauvé à chaque fois 2 ou 3 ou 4 situations
00:37:26de bûche.
00:37:28Il a un style particulier.
00:37:30Il a une attitude particulière.
00:37:32Il est tout le temps bouillant.
00:37:34Au pied, il n'est pas maladroit du tout.
00:37:36D'ailleurs, au moins, il n'est pas sans retrait sur lui.
00:37:38Il arrive à 100 à l'heure.
00:37:40C'est quoi son niveau ?
00:37:42Il a un truc pas très académique.
00:37:44Quand on le regarde, on se dit...
00:37:46Il est branché sur 400 volts.
00:37:50Mais il a une attitude...
00:37:52C'est un vrai gardien.
00:37:54L'Angleterre, depuis Seaman,
00:37:56je n'ai pas vu un gardien qui a ramené
00:37:58des victoires comme ça.
00:38:00Stéphane Pickford, vous ne me suivez pas.
00:38:02C'est un gardien qui fait des arrêts.
00:38:04Je pense quand même que le jour où l'Angleterre
00:38:06sortira un grand gardien, ça va changer
00:38:08l'équipe nationale anglaise.
00:38:10C'est le point faible.
00:38:12Tu l'as vu plus que moi.
00:38:14Il était mort.
00:38:16Il y a eu David James.
00:38:18Je ne me souviens plus
00:38:20qui était le gardien de la sélection.
00:38:22Aujourd'hui, Pickford fait gagner des matchs.
00:38:24Surtout qu'il ne fait pas de boulettes.
00:38:26Les gardiens qu'ils avaient avant
00:38:28avaient plutôt des boulettes que des arrêts.
00:38:30Ceux qui étaient sur le banc, Ramsel...
00:38:32Ramsel, le problème, c'est qu'il avait
00:38:34un petit potentiel.
00:38:36Déjà, en club, c'est plus compliqué
00:38:38parce qu'Arteta a choisi Raya.
00:38:40Il n'est même plus titulaire à Arsenal.
00:38:42Je ne dis pas que c'est un gardien
00:38:44que je prendrai si demain, j'entraîne un top 4 européen.
00:38:46Les 3 meilleurs gardiens de l'Euro,
00:38:48il n'y a pas Pickford.
00:38:50Pour l'Angleterre, ils ont un vrai gardien.
00:38:52Quand l'Angleterre égalise
00:38:54les deux fois où il mène au score,
00:38:56c'est le gardien qui sauve des balles de break
00:38:58pour pas qu'il ait 2-0, souvent, ce soir encore.
00:39:00Il fait quelques gros arrêts.
00:39:02Je ne suis pas fan absolu.
00:39:04Il fait des gardiens
00:39:06qui font des gros arrêts.
00:39:08Ce n'est pas mignon.
00:39:10Mais qu'est-ce qui te coûte ?
00:39:12Il ne te coûte rien.
00:39:14Je ne vais pas analyser ça d'assez près.
00:39:16Sur l'Euro, je ne sais pas.
00:39:18Je te crois.
00:39:20Il ne fait pas de boulette sur l'Euro.
00:39:22Et l'Euro d'avant non plus, rappelez-vous.
00:39:24Il les avale en finale, pas que lui.
00:39:26Il a une attitude un peu foufou.
00:39:30Stéphane et Ludo, le football a gagné.
00:39:32Stéphane et Ludo, on s'est bien battus des fans.
00:39:34Quand t'es avec les fans,
00:39:36t'es très ému de gagner avec les fans.
00:39:38Moi aussi, j'étais partagé.
00:39:40Je n'allais pas mettre 75-25.
00:39:42Les gens aussi.
00:39:44Les gens disent la même chose.
00:39:4652-48, ce n'est pas 70-30.
00:39:48Stéphane a voté 5 fois.
00:39:50Je m'en fous.
00:39:52Pour un gars qui défend
00:39:54une certaine idée du football,
00:39:56je trouve un peu épicier sur vos victoires.
00:39:5852-48, il n'y a pas de quoi.
00:40:00C'est un match serré.
00:40:02Il a eu un joli but.
00:40:04Camille, on parle du MVP.
00:40:06Après ce roulement de tambour,
00:40:08je pense qu'on a encore le droit.
00:40:10Camille McKennie, le MVP.
00:40:12Ca fait râler Giovanni,
00:40:14parce qu'il a perdu une nouvelle fois.
00:40:16C'est Nico Williams qui est élu homme du match.
00:40:18J'en profite pour vous donner
00:40:20meilleur jeune du tournoi,
00:40:22c'est évidemment la mini Amal.
00:40:24Et meilleur joueur du tournoi,
00:40:26un petit nom ?
00:40:28Rodrigue.
00:40:30Bravo mémé.
00:40:32Rodrigue est le meilleur joueur du tournoi.
00:40:34Je ne l'ai pas trouvé aussi influent
00:40:36que Citi.
00:40:38Tu n'es pas d'accord ?
00:40:40Le meilleur joueur du tournoi ?
00:40:42Je n'ai pas trouvé le Rodri de Citi.
00:40:44Je l'ai trouvé bon.
00:40:46Au début, moins après.
00:40:48Il a plongé au milieu de l'Euro.
00:40:52C'est un des deux Zébulon.
00:40:54Ça aurait dû être Williams ou Gamal.
00:40:56Contre la France, je n'ai pas trouvé plongé.
00:40:58En demi-finale, il avait sorti un match au Rodri.
00:41:00Je suis d'accord avec ça.
00:41:02Il y a eu des débats entre Rodri et Williams.
00:41:06Je l'ai trouvé.
00:41:08Là, ça fait partie des joueurs
00:41:10qui se sont enquillés toute la saison de Citi.
00:41:12Plus c'est encore performant à ce niveau-là,
00:41:14à ce poste-là, à l'Euro.
00:41:16Il y en a qui peuvent.
00:41:20Quand tu as une structure en club
00:41:22et une structure en sélection, c'est plus facile.
00:41:24C'est 15 titularisations de plus que nos amis.
00:41:2650 titularisations ?
00:41:28Non, 15 titularisations de plus.
00:41:30Tu as dit 35 tout à l'heure.
00:41:32Oui, c'est 50 matchs titulaires.
00:41:36Je n'ai regardé que les titularisations.
00:41:38Pour moi, on ne va pas faire le débat ce soir.
00:41:40C'est trop tard.
00:41:42Le problème d'Mbappé, ce n'est pas physique.
00:41:44Mbappé, c'est là que ça se passe.
00:41:46Il y a eu une saison.
00:41:48On peut refaire le débat maintenant.
00:41:50Vous l'amorcez tout en disant qu'on ne va pas le refaire.
00:41:52Mais vous le refaites.
00:41:54C'est une saison très difficile.
00:41:56Là, je pense que ça va mieux.
00:41:58Là, il n'y a plus de match.
00:42:00Il y a un an.
00:42:02Pendant trois semaines, tu ne t'entraînes pas avec le club.
00:42:04L'Angleterre.
00:42:06Angleterre maudite.
00:42:08La dépression chez les sportifs de haut niveau,
00:42:10ça te fait sourire ?
00:42:12Pas du tout.
00:42:14Je ne sais pas si tu as été confronté à ça dans ta carrière.
00:42:16Il était carrément en dépression.
00:42:18Je n'ai pas d'info là-dessus.
00:42:20C'est ce qu'il m'apparaît être.
00:42:22Jusqu'à la dépression.
00:42:24Il y a deux ou trois situations
00:42:26où j'ai trouvé trop déprimé.
00:42:28Angleterre maudite.
00:42:30Faut-il quand même féliciter Southgate ?
00:42:32Angleterre, belle finale.
00:42:34Ils ont lutté contre une très belle équipe.
00:42:36Faut-il féliciter Southgate ?
00:42:38On y va à Biagen.
00:42:40Monsieur Aubraniac,
00:42:42vous félicitez Gareth ou pas ?
00:42:44Surtout pas.
00:42:46Giovanni dans votre contrat, je crois que c'est non.
00:42:48Même si je l'ai trouvé très courageux sur la finale.
00:42:50Je ne peux pas lui dire merci.
00:42:52Donc ça sera non.
00:42:54Mais mention sur la finale.
00:42:56Une amélioration.
00:42:58Il ne faut pas désespérer de Gareth.
00:43:00Stéphane ?
00:43:02Moi c'est mon côté défenseur des causes perdues.
00:43:04Féliciter Gareth ?
00:43:06Je peux dire belle euro Gareth.
00:43:08J'ai envie de perdre mon duel ce soir.
00:43:10Allez, je vais avec toi.
00:43:18Je sais que je prends des causes bien compliquées.
00:43:20Président ?
00:43:22Je suis désolé.
00:43:24Jingle.
00:43:28Le coin des canailles contre le coin des gentlemen.
00:43:30Les canailles Aubraniac-Castaldi.
00:43:32Les noms ne félicitent pas Gareth Southgate.
00:43:34Ce n'est pas très fair play.
00:43:36Giovanni, Ludo, qui commence ?
00:43:38Je vais prendre la main.
00:43:40Ludo a parfois tendance à être bavard.
00:43:44Stéphane et Jérôme ?
00:43:46Stéphane décide.
00:43:48Faut-il féliciter quand même tout de même Gareth Southgate ?
00:43:50Oui, Jérôme.
00:43:52Sur la séquence en plus.
00:43:54Final d'Euro, quart de finale de coupe du monde.
00:43:56Final d'Euro.
00:43:58Comme on le dit souvent, on commente l'Angleterre.
00:44:00Sur la chaîne d'équipe, on se fait parfois royalement.
00:44:02On s'ennuie royalement.
00:44:04C'est comme ça.
00:44:06Après, on ne peut pas toujours prendre le prisme
00:44:08chez nous en France du résultat
00:44:10et ne pas le prendre chez les autres ce prisme-là.
00:44:12Même s'il n'y a pas de victoire,
00:44:14je trouve qu'il a quand même changé cette Angleterre.
00:44:16Son grand tournoi, désormais, elle existe.
00:44:18Dans cet Euro, elle existait.
00:44:20Battu à la 88e minute.
00:44:22Donc oui, mention bien quand même.
00:44:24Faut-il féliciter Southgate, Giovanni Castaldi ?
00:44:26Non.
00:44:28Non, parce que je suis désolé.
00:44:30Avec le matériel qu'il a à disposition,
00:44:32j'ai envie de voir du jeu.
00:44:34J'en ai marre de m'ennuyer.
00:44:36J'en ai marre qu'on pense que par le résultat
00:44:38et surtout qu'on peut avoir des résultats en jouant bien.
00:44:40D'ailleurs, l'Espagne l'a prouvé ce soir.
00:44:42Je trouve qu'il a tâtonné sur beaucoup de choses tactiquement.
00:44:44Il y a des joueurs qui étaient importants
00:44:46qu'il n'a pas su mettre dans des bonnes dispositions.
00:44:48J'en attends plus sur l'aspect gestion
00:44:50de cet effectif incroyable
00:44:52qu'il n'arrive pas pour l'instant
00:44:54à amener en haut de l'Europe ou du monde.
00:44:56On félicite Gareth Southgate par Stéphane Bill.
00:44:58La tête parfaite du bouc émissaire,
00:45:00ce bon vieux Gareth.
00:45:02Il y a eu 4 compétitions et 4 fois l'Angleterre.
00:45:04Il y a eu 2 finales,
00:45:06une demi-finale de Coupe du Monde
00:45:08et le quart de finale perdu
00:45:10contre la France
00:45:12lors de la Coupe du Monde de la Honte.
00:45:14C'est quand même pas mal.
00:45:16Après, vous avez Gareth Southgate.
00:45:18J'ai trouvé qu'il avait réussi à créer
00:45:20un état d'esprit, un groupe pour cette Euro.
00:45:22C'est ressenti notamment par les performances
00:45:24des joueurs qui rentraient, Watkins ou Palmer.
00:45:26Et je trouve par ailleurs...
00:45:30Je ne sais plus ce que je voulais dire.
00:45:32Ce n'est pas grave parce qu'il n'y a plus de temps.
00:45:3421 secondes, 3 dixièmes pour Guy Le Bavard,
00:45:36Ludovic Aubregnat.
00:45:38Vous ne félicitez pas Gareth.
00:45:40C'est ça avec les entraîneurs restrictifs.
00:45:42C'est gagner ou rien.
00:45:44Je suis désolé, ce soir il n'y a rien.
00:45:46Il ne gagne pas, il est en finale, certes.
00:45:48Mais encore une fois,
00:45:50quand il change à un moment donné,
00:45:52qu'il rectifie l'anomalie en remettant
00:45:54Benningham dans l'axe et Foden à gauche
00:45:56et qu'il fait rentrer Cole Palmer sur un côté,
00:45:58bizarrement, il y a un but pour l'Angleterre.
00:46:00En fait, il n'a fait que mettre des joueurs
00:46:02au mauvais endroit et aux mauvaises positions.
00:46:04Ce qui a fait complètement déjouer son équipe par moments.
00:46:06Heureusement, il y a eu le supplément d'âme
00:46:08des stars qui l'a laissé dans la compétition
00:46:10dans les dernières secondes.
00:46:12Moi, je veux bien te prendre Steph,
00:46:14mais tu ne vas pas bouffer.
00:46:16C'était le coaching, je ne fais pas du coaching.
00:46:18Dans quelques minutes, l'arbitre du président
00:46:20vous laisse un petit peu de temps pour voter.
00:46:22Est-ce que vous avez envie de féliciter Gareth Southgate
00:46:24pour l'ensemble de ses résultats,
00:46:26ses régularités ou non ?
00:46:28Des problèmes d'exploitation d'un matériel haut de gamme.
00:46:30Allez, à tout de suite mes petits.
00:46:38C'est la prolongation, mes amis.
00:46:40L'Espagne s'impose 2-1 contre l'Angleterre.
00:46:42Nous avons un ébat.
00:46:44Faut-il féliciter Southgate ?
00:46:46Il y a eu un super duel.
00:46:48Je vous laisse et je laisse au président
00:46:50un petit moment de réflexion.
00:46:52On file en Angleterre avec Camille.
00:46:54Alors, qu'est-ce qu'on raconte là-bas
00:46:56sur cet énième gadin des Anglais en finale ?
00:46:58C'est la douche froide pour les Anglais.
00:47:00The Telegraph, l'Angleterre subit
00:47:02une nouvelle défaite cuisante
00:47:04pour The Times.
00:47:06L'Angleterre au bord du gouffre.
00:47:08Et c'est le même titre pour The Independent.
00:47:10Les Anglais sont au bord du gouffre
00:47:12une nouvelle fois ce soir.
00:47:14Et puis j'avais envie de vous montrer
00:47:16une petite image qui est sympa.
00:47:18C'est du côté de Glasgow.
00:47:20Les Écossais avaient clairement choisi leur camp.
00:47:22Ils sortent de ne pas entendre parler
00:47:24pendant longtemps de la victoire anglaise.
00:47:26Je trouvais cette photo magnifique.
00:47:28Il est mignon le petit monsieur.
00:47:30Enfin, un Écossais avait choisi.
00:47:32Faut-il féliciter Southgate ?
00:47:34J'ai eu des oui, des non.
00:47:36Des gentlemen, des canailles.
00:47:38Vous avez envie de le féliciter ou non ?
00:47:40Pas plus que ça.
00:47:42Parfait.
00:47:44Moi, presque pas du tout.
00:47:46Parce que
00:47:48l'Angleterre a uniquement joué
00:47:50quand il a fait ses changements.
00:47:52Et quand ils étaient menés au score.
00:47:54Et je ne comprends pas.
00:47:56A la limite, tu commences la compétition comme ça.
00:47:58Je veux bien. Avec une idée de défendre, défendre, défendre.
00:48:00Et quand tu envoies par exemple
00:48:02Cole Palmer, tu envoies d'autres joueurs
00:48:04dans cette équipe-là, Watkins.
00:48:06Et que ça t'amène des choses différentes.
00:48:08Pourquoi tu ne commences pas comme ça ?
00:48:10Moi, ça m'agace de voir à chaque fois
00:48:12cette idée de base de ne pas prendre de but
00:48:14et éventuellement d'en marquer un
00:48:16sur un coup de pied arrêté ou quelque chose comme ça.
00:48:18Alors que quand tu as ces joueurs-là qui sont sur le terrain.
00:48:20Voilà, c'est une équipe d'Angleterre qui a
00:48:22même si, tu as raison, on n'était pas loin du 2-0.
00:48:24Mais quand ils égalisent, il y a eu
00:48:26un moment où ça a flanché peut-être côté espagnol.
00:48:28Et c'était quand il y avait ces joueurs-là.
00:48:30Et à chaque fois, ça a été le cas
00:48:32sur les matchs précédents aussi.
00:48:34Donc moi, ça m'agace plus de voir ça.
00:48:36Et c'est plus frustrant qu'autre chose.
00:48:38Joe, tu es manager de l'Angleterre.
00:48:40Tu as les deux premiers matchs de Kane.
00:48:42Tu sors Kane et tu mets Watkins.
00:48:44Non, mais peut-être pas. Mais je ne sais rien.
00:48:46Son métier, c'est ça.
00:48:48Mais il a sorti souvent. Très tôt en plus.
00:48:50Et de plus en plus tôt. C'est pour ça que je voulais parler.
00:48:52Je me suis loupé, mais je voulais parler du coaching.
00:48:54Non, mais même Cole Palmer, pourquoi tu ne le mets pas ?
00:48:56Oui, mais il les a fait rentrer à chaque fois.
00:48:58C'est pour ça que ça joue en fait.
00:49:00Et que l'Angleterre est un peu agréable à voir.
00:49:02Et qu'il se crée des occasions qui marquent.
00:49:04C'est une équipe à réaction.
00:49:06J'avais une autre idée du coaching.
00:49:08On a reproché à Deschamps le tout Mbappé.
00:49:10Le tout Bellingham aussi peut-être.
00:49:12Est-ce que Southgate...
00:49:14Non, il ne fallait pas sortir.
00:49:16Il fallait protéger Bellingham.
00:49:18Si c'était un tout Bellingham, il ne le met pas à gauche.
00:49:20Honnêtement, s'il voulait bâtir son équipe
00:49:22autour de Jude Bellingham,
00:49:24il ne le met pas dans cette position.
00:49:26Honnêtement, sur le style de défendre,
00:49:28j'aime pas, ça m'ennuie.
00:49:30Mais je trouve qu'il fait des choix
00:49:32dans les positionnements
00:49:34que je trouve désastreux.
00:49:36C'est trop fort.
00:49:38Je ne comprends pas.
00:49:40Il a mis le jeune Maino de Manchester United
00:49:42qui est un bon joueur, il n'y a pas de soucis.
00:49:44Il a plutôt même été très bon.
00:49:46En demi surtout.
00:49:48Je ne comprends pas dans quel monde cette équipe
00:49:50ne joue pas avec Declan Rice
00:49:52qui est un formidable joueur d'équilibre.
00:49:54C'est comme sur Didier Deschamps,
00:49:56je ne comprends pas les minutes de Barcola.
00:49:58C'est un mec qui était en pleine bourre.
00:50:00Les mecs qui sont comme ça, en confiance,
00:50:02qui font des diffs,
00:50:04font les mecs.
00:50:06C'est du coaching après coup.
00:50:08On le voit pendant le tournoi.
00:50:10Paul Palmer, à partir des quarts de finale,
00:50:12même avant,
00:50:14il est désigné.
00:50:16Il est dans un rôle de joker.
00:50:18Il y a un truc dans ma jeune carrière de journaliste
00:50:20qu'on m'a beaucoup reproché,
00:50:22c'est que tu ne vois pas les entraînements.
00:50:24Les mecs sont tous les jours au quotidien ensemble.
00:50:26Quand tu as un mec qui est pleine bourre,
00:50:28on a des joueurs qui ont connu des vestiaires
00:50:30et des grandes compètes.
00:50:32Tu le vois quand même durant une grande compète,
00:50:34quand il y a un mec qui est en confiance,
00:50:36qui est frais, qui n'attend que de mordre le ballon.
00:50:38Il y a la forme du moment et il y a le statut.
00:50:40On est là.
00:50:42Est-ce que tu crois que tu peux sortir Kane ?
00:50:44Je ne te parle pas de Kane.
00:50:46Si tu descends Bellingham,
00:50:48après tu mets Paul Palmer,
00:50:50Foden et Saka,
00:50:52peut-être que Kane aura un peu plus
00:50:54de solutions offensives.
00:50:56Même si je trouve que Kane,
00:50:58j'ai trouvé de l'eau.
00:51:00Il a fait un euro pas bon du tout.
00:51:02Il paraît, c'est ce que j'entends.
00:51:04Il veut jouer plus bas, il veut jouer haut.
00:51:06Même si là, quand il l'a redescendu,
00:51:08on a retrouvé Saka.
00:51:10En plus, il se projette.
00:51:12Sur le but,
00:51:14c'est lui presque en attaquant.
00:51:16Quand il fait la remise à Paul Palmer,
00:51:18on fait 35.
00:51:2065 à 35.
00:51:22On s'était fixé 30.
00:51:24Quelle est la question ?
00:51:26Les gens ont répondu.
00:51:28Je peux me pocher le cuisse directement.
00:51:30Mais il n'y en a pas.
00:51:32Il m'a quand même regardé.
00:51:34Il m'a dit que je suis un joueur de ce soir.
00:51:36Les notes de l'équipe du soir.
00:51:38Vous prendrez le contrôle de l'émission.
00:51:40On va noter les joueurs qui ont plu,
00:51:42des plus agacés.
00:51:44On sera là.
00:51:46C'est pas mal.
00:51:52Retour sur le plateau de l'équipe du soir.
00:51:54Les notes de la finale de l'Euro
00:51:56entre l'Espagne et l'Angleterre.
00:51:58On était en train de parler d'Harry Kane
00:52:00et du jeu de Southgate.
00:52:02Harry Kane n'a pas la moyenne.
00:52:04Harry Kane, c'est entre
00:52:06mauvais et insatisfaisant.
00:52:08Deux, c'est la première note
00:52:10mauvaise.
00:52:12Trois, quatre, deux
00:52:14et trois.
00:52:16Les plus méchants.
00:52:18Jérôme et Giovanni.
00:52:20Je vais commencer par dire que je suis amoureux
00:52:22d'Harry Kane à la base.
00:52:24Je trouve que c'est un joueur exceptionnel.
00:52:26C'est quelqu'un qui ne vit pas que par ses buts.
00:52:28J'adore ce type d'attaquant.
00:52:30Ce qui me déprime le plus,
00:52:32c'est le peu d'influence qu'il a dans le jeu.
00:52:34C'était un joueur qui bougeait.
00:52:36Physiquement,
00:52:38il est à la rue.
00:52:40Je ne sais pas si le PSG a quelque chose
00:52:42à voir dans cette histoire.
00:52:44Il s'aborde des joueurs pour l'euro.
00:52:46Je ne pense pas pour Harry Kane.
00:52:48Il a discuté cet été.
00:52:50Je ne sais pas si ça l'a perturbé.
00:52:52Ça m'a fait de la peine
00:52:54de le voir dans cet état.
00:52:56Souvent, on dit qu'on commande les matchs
00:52:58de l'Angleterre sur la chaîne.
00:53:00Même quand l'Angleterre est ennuyeuse,
00:53:02honnêtement, Harry Kane sort du lot.
00:53:04Il décroche.
00:53:06Quand on parle de leadership,
00:53:08il insuffle un truc.
00:53:10Je m'excuse,
00:53:12mais quand la demi d'Mbappé,
00:53:14tu mets deux,
00:53:16il ne peut pas mettre plus que deux.
00:53:18Quand il sort ce soir,
00:53:20on voit qu'il a trois kilos trop.
00:53:22Je suis désolé, il n'y a rien.
00:53:24Tu trouves un surpas.
00:53:26Il y a la frappe contrée.
00:53:28Je pense qu'Orozry se blesse.
00:53:30Une frappe contrée.
00:53:3270 minutes sur le terrain.
00:53:34On a quelqu'un qui stade.
00:53:36Au-delà de ça,
00:53:38il a l'habitude de conserver le ballon
00:53:40sur des ballons longs.
00:53:42C'est le plus fort au monde.
00:53:44Le défenseur est derrière lui.
00:53:46Il arrive à le contrôler,
00:53:48à s'orienter.
00:53:50Même ça, il n'y arrive pas.
00:53:52La Suisse, c'était flagrant.
00:53:54C'est un bonhomme.
00:53:56C'est un vrai client,
00:53:58mais il est capable de s'adapter à ça.
00:54:00Il n'y arrive pas.
00:54:02C'est une de ses grosses qualités.
00:54:04Une stat pour Harry Kane
00:54:06qui résume malheureusement
00:54:08sa malédiction des trophées.
00:54:10Six finales disputées pour l'Anglais
00:54:12et six finales perdues.
00:54:14Voilà le ratio pour Harry Kane.
00:54:16On va aller voir Vincent Deluc
00:54:18qui nous attend du côté du stade Olympique de Berlin.
00:54:20Vincent, Vincent, Vincent, êtes-vous là ?
00:54:22Bonsoir Vincent.
00:54:24Salut mémé, je suis désolé.
00:54:26J'ai l'image un peu serrée, mais je suis là.
00:54:28C'est très bien. Vous êtes bien.
00:54:30D'accord.
00:54:32Si le chat noir, c'est Harry Kane.
00:54:34Avez-vous vu ?
00:54:36Oui, c'est Harry Kane.
00:54:38On est en train de parler d'Harry Kane.
00:54:40C'est un match à l'image de son euro.
00:54:42Vous confirmez ce que vous avez vu ce soir
00:54:44au stade, vous ?
00:54:46Oui, il fait partie
00:54:48des grands joueurs qui sont passés
00:54:50complètement à côté de l'euro.
00:54:52Je suis tout à fait d'accord avec ce que vous venez de dire.
00:54:54Sa finale a été pitoyable.
00:54:56L'Espagne qui triomphe,
00:54:58qu'avez-vous constaté au stade
00:55:00sur ce jeu espagnol
00:55:02entre une première période
00:55:04on va dire qu'un à un carré,
00:55:06puis une deuxième période plutôt beaucoup plus aboutie ?
00:55:08Oui.
00:55:10Mais la deuxième période
00:55:12a été plus aboutie pour tout le monde.
00:55:14Pour l'Angleterre, ce n'était pas très difficile
00:55:16vu l'état de leur jeu en première période.
00:55:18Mais la deuxième a été plutôt bien.
00:55:20La dernière demi-heure a été vraiment sympa.
00:55:22Je ne pensais pas que les Espagnols seraient
00:55:24à ce point contestés pour finir,
00:55:26même s'ils ont été contestés surtout
00:55:28parce qu'ils ont manqué de réalisme,
00:55:30ou d'autres joueurs.
00:55:32C'est vrai que
00:55:34c'est eux qui ont laissé
00:55:36les Anglais dans la partie.
00:55:38Mais ça aurait pu plus mal finir que ça pour les Espagnols.
00:55:40En même temps, c'est complètement mérité.
00:55:42J'imagine que vous avez déjà tout dit là-dessus.
00:55:44C'est vraiment la meilleure équipe
00:55:46de l'euro qui l'a remportée.
00:55:48Peut-être que les esprits chagrins diront
00:55:50la moins mauvaise,
00:55:52mais on va dire quand même que pour cette fin de finale
00:55:54qui nous a enfin un peu emballés,
00:55:56c'était la meilleure.
00:55:58Vincent, on profite de votre position
00:56:00un peu privilégiée.
00:56:02Vous n'avez pas la télé,
00:56:04même si vous avez parfois des écrans de contrôle.
00:56:06Vous avez remarqué des petites choses
00:56:08aux alentours, des engueulades
00:56:10ou des changements,
00:56:12des petits trucs peut-être que vous avez remarqué
00:56:14et qui n'ont pas été montrés à la télé,
00:56:16d'où l'intérêt d'avoir quelqu'un sur place.
00:56:18Il y a quelque chose qui vous revient ?
00:56:20Non, honnêtement,
00:56:22ce soir pas particulièrement
00:56:24parce que l'activité sur les bancs a été assez simple.
00:56:26Les remplaçants espagnols
00:56:28commençaient à fêter la victoire
00:56:30bien avant l'égalisation
00:56:32d'ailleurs,
00:56:34parce que c'était la victoire,
00:56:36mais d'être au bord du terrain
00:56:38bien avant l'égalisation de Colpalmer.
00:56:40Les Anglais ont été plutôt éteints
00:56:42de ce côté-là et on n'a pas vu grand-chose.
00:56:44Évidemment, quand Enriquen est sorti,
00:56:46je me suis demandé comment serait la poignée de main,
00:56:48mais visiblement,
00:56:50il avait même renoncé à être chagriné
00:56:52de sa sortie, ce bon Enriquen.
00:56:54Qu'a-t-on dit pour vous, mon cher Vincent ?
00:56:56Je voulais savoir si au stade,
00:56:58vous aviez eu la vision vare
00:57:00du deuxième but espagnol,
00:57:02parce que sur un ralenti qu'on voit,
00:57:04on se dit est-ce qu'il est hors-jeu ou pas ?
00:57:06Dans ma télé, je n'ai jamais vu l'image
00:57:08qui montrait qu'il n'était pas hors-jeu.
00:57:10Effectivement,
00:57:12à vitesse réelle, je me suis constamment
00:57:14posé la question. Il paraît qu'il faut faire
00:57:16confiance maintenant au hors-jeu semi-automatique
00:57:18entre la puce du ballon
00:57:20et l'image arrêtée, mais il nous avait dit
00:57:22dès le début de l'Euro, l'UEFA,
00:57:24qu'on pourrait voir sous grand écran l'explication de la vare
00:57:26et la ligne du hors-jeu automatique,
00:57:28mais là, on ne l'a vu ni à la télé
00:57:30ni à l'écran.
00:57:32C'est vrai qu'il y a un petit doute
00:57:34que sur le centre, on se demande
00:57:36si Oyar Sabal
00:57:38est un peu devant, pas vraiment devant,
00:57:40sur la même ligne. Je trouve que pour
00:57:42l'Euro de la technologie,
00:57:44ça manquait de précision sur l'action
00:57:46qui a fait basculer la finale.
00:57:48On a eu le révélateur comme la modélisation,
00:57:50et à mon avis, vous aussi, mon cher Vincent.
00:57:52Du côté des tribunes,
00:57:54victoire de l'Espagne ?
00:57:56Nos amis anglais sont bien comportés ?
00:58:00Non, les Anglais avaient racheté
00:58:02à peu près les trois quarts du stade
00:58:04au marché noir.
00:58:06Il y avait trois quarts de supporters anglais,
00:58:08le virage prévu des Espagnols,
00:58:10et on n'a entendu que les Anglais
00:58:12à peu près pendant tout le match,
00:58:14même quand le jeu de leur équipe ne méritait pas forcément.
00:58:16Et sur la fin, c'est vrai
00:58:18que ça a fait un baccarme énorme,
00:58:20à la fois sur les gagnations de Paul Palvert,
00:58:22et sur les trois occasions de la tête de la dernière minute.
00:58:24C'était juste au pied du virage anglais.
00:58:26Et là, franchement,
00:58:28ça a fait vraiment beaucoup de bruit.
00:58:30Donc l'avantage était plutôt aux Anglais,
00:58:32mais on va dire qu'ils ont,
00:58:34depuis l'Euro 2021 et même depuis 1966,
00:58:36ils ont l'habitude de la déception.
00:58:38Merci beaucoup, Vincent.
00:58:40Vous avez écrit votre article ?
00:58:42Pas de problème.
00:58:44Ah oui, j'ai fini.
00:58:46Il est bon pour une fois, non ?
00:58:48Ça va ?
00:58:50On vous embrasse, Vincent.
00:58:52On vous embrasse.
00:58:54Merci beaucoup, Vincent.
00:58:56On passe au Tour de France ?
00:58:5815ème étape,
00:59:00et Pogacar en mode contre-heure.
00:59:02Vous allez voir, tout se déroule
00:59:04à 10,5 km de l'arrivée.
00:59:06Plateau de baille, accélération de Vingegaard.
00:59:08Le trou est fait sur Evenpool, maillot blanc,
00:59:10mais pas sur Pogacar.
00:59:12La réponse du maillot jaune, maintenant,
00:59:14Pogacar, à chaque coup de pédale,
00:59:16gagne du terrain.
00:59:18Vingegaard, maillot à poids, souffre,
00:59:20et va céder, beau coup de terrain.
00:59:22Quelques secondes d'écart,
00:59:24puis l'écart grandit à 1,08.
00:59:26Troisième victoire dans cette édition 2024
00:59:28pour Pogacar au classement général.
00:59:30Il compte 3,09 d'avance sur Vingegaard
00:59:32et 5,19 sur Evenpool.
00:59:34On va écouter le maillot jaune Pogacar
00:59:36au micro de Charles-Antoine Noras.
00:59:38C'est bref et c'est concis.
00:59:40Ça arrive, c'est du plateau de baille.
00:59:43On reste concentrés pour les prochains jours.
00:59:45On a une très bonne et surtout une très forte équipe.
00:59:47On doit juste garder la tête froide
00:59:49jusqu'au dernier jour entre Monaco et Nice.
00:59:51Pogacar, trop fort pour Vingegaard.
00:59:53En sommes-nous désormais certains, mes petits ?
00:59:55Parce qu'il y avait encore un doute,
00:59:57et là, les doutes sont levés. Qu'en pensez-vous ?
00:59:59Oui, mais au-delà de Pogacar,
01:00:01parce qu'il a toujours été très fort.
01:00:03Moi, je trouve que la plus nette progression
01:00:05sur ce qu'on voit, et s'il se confirme,
01:00:07c'est qu'ils ont une énorme équipe,
01:00:09mais UAE, c'est colossal.
01:00:11Hier, ils ont été fantastiques,
01:00:13mais hier, ils ont été très forts.
01:00:15Quand on voit que le lieutenant de Pogacar
01:00:17et le maïdenat, il est quatre au général,
01:00:19Yetz, il est septième.
01:00:21En plus de la forme, où on a un état de doute
01:00:23sur la forme de Vingegaard,
01:00:25le fait que Pogacar soit dans une forme étincelante,
01:00:27il a régné sur le Giro et il a une équipe
01:00:29qui est colossale, même si elle a été diminuée
01:00:31parce qu'il y a eu des abandons importants,
01:00:33Ayuso notamment.
01:00:35C'est la confirmation que Pogacar est au sommet,
01:00:37mais qu'en termes de stratégie,
01:00:39il est aussi très fort dans ce tour
01:00:41et que ses lieutenants sont en forme.
01:00:43Alors, on n'attend pas Patrick ?
01:00:45Patrick Chassé est dans la place.
01:00:47Bonsoir Patrick !
01:00:49Comment ça va ?
01:00:51Mais ça va bien !
01:00:53Alors hier,
01:00:55on était sur ce premier volet
01:00:57de l'étape pyrénéenne.
01:00:59Pogacar a-t-il assomé le tour ?
01:01:01Là, question avec un peu plus
01:01:03de Rory.
01:01:05Pogacar trop fort pour Vingegaard.
01:01:07Il n'y a plus de doutes, non ?
01:01:09Oui, il n'y a aucun doute.
01:01:11Trois minutes, je crois qu'on est bon là.
01:01:13Le tarif est là.
01:01:15C'est vrai, il n'y a pas de...
01:01:17Sauf coup de trafalgar,
01:01:19maladie,
01:01:21il y en a quand même quelques-uns.
01:01:23Il y a quelques Covid, c'est vrai.
01:01:25Ils ont le masque.
01:01:27On a mis les masques sur le tour.
01:01:29Mais on ne va pas envisager ça.
01:01:31De toute façon, on envisagerait ça.
01:01:33Ça serait une victoire au rabais
01:01:35puisque ce qu'il a démontré là
01:01:37est juste incroyable.
01:01:39Patrick voulait avoir une image.
01:01:41Alors, on est à l'arrivée.
01:01:43Elle est assez symptomatique.
01:01:45On est à l'arrivée.
01:01:47On est sur le plateau de Baie.
01:01:49On est à 10 km à peu près de l'arrivée.
01:01:51Il y a les deux larrons, Vingegaard et Pogacar.
01:01:53Et vous vous dites, non, non,
01:01:55regardez la Pogacar.
01:01:57C'est assez symptomatique
01:01:59de la supériorité de Pogacar.
01:02:01Voyez que Vingegaard est en mode chrono.
01:02:03Il est tout seul. Il ne se retourne pas.
01:02:05Et la Pogacar, il est là.
01:02:07Il chope un bidon. Il s'arrose.
01:02:09Il lâche le guidon.
01:02:11Il aurait pu aller cueillir des fleurs
01:02:13sur le bord de la route.
01:02:15On ne fume pas dans le vélo.
01:02:17Mais voilà.
01:02:19Cette image qui dure 3 secondes
01:02:21résume.
01:02:23C'est une image qui inquiète.
01:02:25C'est une image qui désespère
01:02:27sûrement ses adversaires.
01:02:29Pas tant Vingegaard.
01:02:31Vingegaard y perd une minute.
01:02:33Ce n'est pas un tarif.
01:02:35C'est pas une énorme punition.
01:02:37C'est une punition
01:02:39parce qu'il est double vainqueur sortant.
01:02:41Mais ce n'est pas déshonorant.
01:02:43Mais il faut voir les écarts.
01:02:45Vous les avez là.
01:02:47Les écarts avec les autres derrière.
01:02:49Les écarts sont phénoménaux.
01:02:51On est sur des écarts
01:02:53dignes de ce qu'on avait
01:02:55il y a 20-30 ans.
01:02:57Comme dans tous les sports,
01:02:59les écarts ont eu tendance
01:03:01dans l'histoire à se réduire.
01:03:03Là, on repart à la hausse
01:03:05avec un coureur qui est un coureur à l'ancienne.
01:03:07Ce n'est pas seulement un coureur
01:03:09qui cherche à gagner le Tour de France
01:03:11comme ont cherché à le faire ses prédécesseurs
01:03:13du siècle.
01:03:15C'est un coureur qui veut gagner des classiques
01:03:17et qui les gagne à plusieurs reprises.
01:03:19Toutes les classiques.
01:03:21Il aimerait bien.
01:03:23Rappelons qu'il est dans un défi
01:03:25complètement dingue
01:03:27de gagner Giro et Tour de France
01:03:29la même année.
01:03:31Ce qui n'a jamais été fait au XXIe siècle.
01:03:33Le dernier, c'était Pantani.
01:03:35On en reparlera de Marco Pantani
01:03:37au rayon record à travers le temps.
01:03:39On va sur les roues du Tour.
01:03:41Claire Bricogne.
01:03:43La question est classique.
01:03:45Pogacar, hier, avait assommé le Tour.
01:03:47Oui, peut-être.
01:03:49Cette fois-ci, le Tour est groggy.
01:03:51Sa prise de pouvoir est totale.
01:03:53Je vais vous faire une réponse
01:03:55comme vous les aimez.
01:03:57En effet, ce n'est pas joué.
01:03:59Il reste plein de choses à faire
01:04:01encore en 3e semaine.
01:04:03Sportivement et moralement,
01:04:05il a encore frappé un grand coup
01:04:07aujourd'hui.
01:04:09A tel point que la Visma Lisebaik
01:04:11a dit qu'il faut accepter.
01:04:13Pogacar est le plus fort.
01:04:15C'est quelque chose qu'on doit accepter.
01:04:17Mentalement, ça a été
01:04:19un sacré coup.
01:04:21Ce qui est intéressant,
01:04:23c'est de voir comment on parle
01:04:25de tout ça au Tour.
01:04:27On est assez unanime
01:04:29sur la victoire de Pogacar
01:04:31sur l'ascendant qu'il a pris
01:04:33sur ce Tour de France.
01:04:35Il y a même des coureurs
01:04:37qui pensent que les échappés
01:04:39auront des chances d'aller au bout
01:04:41sur la 3e semaine.
01:04:43On a l'impression qu'il va falloir
01:04:45regarder comment court Vingegaard.
01:04:47Est-ce qu'il court pour la 2e place
01:04:49ou est-ce que c'est un écart ?
01:04:51Vingegaard, est-ce qu'il a attaqué
01:04:53trop tôt ? Il attaque à 10 km
01:04:55de l'arrivée, il se fait reprendre
01:04:57à 5 km de l'arrivée.
01:04:59Est-ce que son accélération,
01:05:01son démarrage a été trop tôt ?
01:05:03Qu'en pensez-vous ?
01:05:07Non.
01:05:09Quand on voit la supériorité
01:05:11de Pogacar, on se demande
01:05:13si c'est bien d'avoir attaqué
01:05:15tout court.
01:05:17Pogacar a peut-être aussi
01:05:19adapté sa stratégie.
01:05:21C'est-à-dire de manière défensive.
01:05:23C'est aussi un débat qu'on a eu
01:05:25avant d'attaquer.
01:05:27C'est peut-être ça qui fait que Vingegaard
01:05:29est obligé de prendre la course en main
01:05:31et d'attaquer à ce moment-là.
01:05:33Lui, il avait choisi d'attaquer
01:05:35et d'essayer de le mettre à mal
01:05:37tôt ? Non, je ne pense pas.
01:05:39Il n'y avait rien à faire
01:05:41même dans les 5 derniers kilomètres.
01:05:43L'écart est un peu plus grand,
01:05:45mais l'addition est là,
01:05:47mentalement et sportivement.
01:05:49Patrick, on fait rouler
01:05:51les Jumbo, il faut rouler
01:05:53Mathéo Jorgensen,
01:05:55Levisma.
01:05:57Non, mais ils ne les font pas rouler comme ça.
01:05:59L'attaque n'est pas
01:06:01un peu téléphonée ?
01:06:03Bien sûr qu'elle est téléphonée,
01:06:05mais les attaques de Pogacar,
01:06:07elles le sont tout autant.
01:06:09Sauf quand il part à 80 bornes dans l'Estrade Bianche.
01:06:11Honnêtement, elles le sont tout le temps.
01:06:13On l'a vu d'ailleurs hier,
01:06:15on a retrouvé Levisma dans le rôle
01:06:17de UAE, hier,
01:06:19lors de la première étape pérennienne.
01:06:21Oui, c'était téléphoné, mais ce dont
01:06:23on a pris conscience très vite,
01:06:25c'est que c'était l'étape, s'il y avait un plan
01:06:27chez Levisma, c'était là.
01:06:29Aujourd'hui.
01:06:31Tout le monde est passé. Ils ont fait tous,
01:06:33les équipiers, un travail phénoménal.
01:06:35Jorgensen étant
01:06:37peut-être le plus épatant
01:06:39parce que c'était le dernier à arriver
01:06:41au pied du plateau de Baye
01:06:43et à imprimer un rythme fou
01:06:45pour propulser en quelque sorte
01:06:47son leader.
01:06:49Ce qu'il a fait, c'est ça qui est beau finalement.
01:06:51Je disais il y a deux jours,
01:06:53il se donne des tartes.
01:06:55On met une grande claque et le mec
01:06:57essaye de rester stoïque.
01:06:59C'est ça à chaque fois.
01:07:01Tu as pris une minute et tu restes stoïque.
01:07:03Le lendemain,
01:07:05c'est l'autre qui fait la même chose.
01:07:07C'est ça qui est vraiment magnifique
01:07:09dans le monde de France.
01:07:11Là, évidemment, c'est celui
01:07:13qui a les joues les plus rouges.
01:07:15C'est quand même Vingegaard.
01:07:17Mais ils vont continuer comme ça.
01:07:19J'en suis convaincu.
01:07:21On va donner les nouvelles débattues.
01:07:23Vingegaard et Devenpool sont allés
01:07:25parler notamment au micro de Charles-Antoine Nora
01:07:27qui filme Claire Bricolle.
01:07:29Ils reconnaissent la supériorité de Pogacar.
01:07:31Taddeï, c'est le meilleur du monde.
01:07:33Jonas, il n'est pas trop loin.
01:07:35Je pense que Taddeï est plus fort
01:07:37que Jonas pour le moment.
01:07:39Dans la dernière montée, j'étais très très fort.
01:07:41J'ai sûrement fait la meilleure montée de ma vie.
01:07:43Mais bon, Taddeï était juste plus fort.
01:07:45Je ne peux pas vraiment être déçu aujourd'hui.
01:07:49Mes amis, Claire et Patrick,
01:07:51depuis le début, vous nous dites
01:07:53la lecture de ce tour, la troisième semaine.
01:07:55Vous allez voir, les formes vont s'inverser.
01:07:57Pogacar qui a vraiment
01:07:59épuisé son stock pendant le Giro.
01:08:01Ça va décliner. Vingegaard va remonter.
01:08:03C'est la logique.
01:08:05Est-ce qu'il faut peut-être...
01:08:07Tu peux perdre un peu
01:08:09de ta superbe
01:08:11en troisième semaine si tu as trois minutes d'avance.
01:08:13Ça permet quand même de voir venir.
01:08:15Tu peux gérer, c'est exactement ça.
01:08:17Et Vingegaard
01:08:19et Pogacar
01:08:21ne sont pas à l'abri d'un jour sans.
01:08:23Surtout quand on manque de compétition, comme c'est le cas
01:08:25du coureur danois.
01:08:27Lui, il peut avoir une défaillance.
01:08:29Ça ne fera peut-être pas trois, ça fera peut-être six
01:08:31s'il a un jour sans.
01:08:33Pogacar, il peut avoir aussi un jour sans.
01:08:35Il en a toujours eu un. Mais rappelez-vous,
01:08:37l'étape Auvergnat
01:08:39où il attaque et où finalement il se fait rattraper
01:08:41par Vingegaard
01:08:43qui le bat au sprint.
01:08:45J'espère
01:08:47surtout pour Vingegaard
01:08:49que ce n'était pas ce jour-là finalement,
01:08:51le jour où il n'était pas bien Pogacar.
01:08:53On remarque un peu d'un béhossien.
01:08:55Quand vous analysez
01:08:57le duel Vingegaard-Pogacar,
01:08:59on a l'impression que vous analysez deux sportifs
01:09:01qui sont à condition égale.
01:09:03Mais il y en a quand même un qui reprend la compétition.
01:09:05Moi, je trouve que qu'il soit à trois minutes,
01:09:07c'est peut-être un peu beaucoup,
01:09:09mais je trouve que le tour est formidable pour Vingegaard.
01:09:11Ce qui serait surprenant,
01:09:13extraordinaire à nouveau,
01:09:15stupéfiant peut-être,
01:09:17c'est que Vingegaard soit au niveau de Pogacar
01:09:19sur ce tour-là après ce qui lui est arrivé.
01:09:21Oui, on est bien d'accord, mais intrinsèquement,
01:09:23c'est ça qui est merveilleux
01:09:25dans cette génération,
01:09:27si on fait fi de toute réserve.
01:09:29Ce qui est quand même magnifique,
01:09:31c'est d'avoir deux géants comme ça,
01:09:33des géants par rapport à tous les autres,
01:09:35qui sont depuis cinq ans
01:09:37l'un opposé à l'autre
01:09:39et à chaque fois.
01:09:41Alors effectivement,
01:09:43en fonction des déboires,
01:09:45il y en a un qui arrive Pogacar l'année dernière,
01:09:47diminué par une chute.
01:09:49Cette année, c'est le tour de Vingegaard.
01:09:51Mais on voit que même quand ils sont diminués par une chute,
01:09:53ils restent malgré tout très compétitifs.
01:09:55Claire, vous avez un petit mot à ajouter là-dessus.
01:09:57J'aime bien quand vous nous faites des petites analyses
01:09:59de...
01:10:01C'est Jumbo ou Wismal ?
01:10:03Wismal is the bike.
01:10:05C'est pas possible.
01:10:07Ils continuent leur bluff ?
01:10:09Ils vous ont pas sorti la théorie de la troisième semaine ?
01:10:11La tenaille ?
01:10:13Non, non, non.
01:10:15Ils ont vraiment admis les choses
01:10:17en tout cas sur la supériorité de Pogacar
01:10:19aujourd'hui. Je voudrais juste rebondir
01:10:21sur ce qu'ils étaient en train de se dire.
01:10:23C'est qu'en fait, si aujourd'hui on a l'impression
01:10:25qu'on est un peu déçus par la performance
01:10:27de Vingegaard, c'est parce qu'en fait
01:10:29au Lyon, on s'est mis à y croire. C'est ça en fait
01:10:31la clé. C'est qu'au début,
01:10:33à Florence, vous nous posiez la question, on se serait dit
01:10:35peut-être trois minutes, ce sera normal
01:10:37aujourd'hui à l'état du tour. Mais ce qui s'était
01:10:39passé cette semaine a complètement inversé
01:10:41ce match mental et psychologique.
01:10:43En tout cas du côté de la Wismal,
01:10:45aujourd'hui on a avoué ses faiblesses
01:10:47et son infériorité
01:10:49donc à voir en
01:10:51troisième semaine. Il y a Remco Evenpool
01:10:53également qu'il faudra surveiller en
01:10:55troisième semaine, à voir comment ça va se passer
01:10:57comment lui va tenir aussi. Il pourrait peut-être
01:10:59rentrer dans le match, pourquoi pas.
01:11:00Qu'est-ce qu'il se passe autour de vous Claire ? On a lâché
01:11:02des chiens, c'est ça ?
01:11:04Il y a un chien qui passe.
01:11:06Exactement. En plus c'est
01:11:08derrière moi donc c'est toujours un peu inquiétant mais
01:11:10ça va, ils ont l'air
01:11:12sympathiques.
01:11:14Nous sommes mes amis dans l'ère
01:11:16de la data, des statistiques
01:11:18et hier sur le plein d'années
01:11:20Pogacar avait été plus rapide que Len
01:11:22Samstrong en 2001
01:11:24Pogacar mettait 1'58
01:11:26et aujourd'hui, un nouveau chrono
01:11:28à travers le temps, Pogacar
01:11:30pantanise sur l'ascension du plateau
01:11:32de Bey, 3'44
01:11:34de moins
01:11:36en faveur du Slovene par rapport
01:11:38à l'Italien. Géant,
01:11:40troublant, stupéfiant.
01:11:42Il y a beaucoup de paramètres Patrick qui ont changé
01:11:44depuis ? C'était quoi la course avant ?
01:11:46Qu'est-ce qu'ils ont fait combien de fois avant ? Le poids des vélos ?
01:11:48Les équipements ? Est-ce qu'il n'y a pas aussi d'autres paramètres
01:11:50en jeu que la performance pure ?
01:11:52Le premier paramètre qui me viendrait en tête, moi, c'est l'équipe.
01:11:54C'est-à-dire qu'on fait
01:11:56abstraction du travail des équipiers.
01:11:58Quand on dit par exemple
01:12:00Pogacar
01:12:02a mis plus de 3 minutes
01:12:043'44
01:12:06donc plutôt 4 que 3 d'ailleurs
01:12:08à la performance de Pantani
01:12:10c'est pas lui tout seul.
01:12:12Et je dirais c'est pas non plus à vrai dire
01:12:14Pantani tout seul. Mais les deux équipes
01:12:16ne sont pas de même valeur.
01:12:18Celui qui aujourd'hui fait le plateau
01:12:20de Bey pour moitié
01:12:22c'est quand même Jorgensen.
01:12:24Et Jorgensen c'est pas un équipier
01:12:26genre qui est là pour faire 3 bouts
01:12:28et se retirer. C'est le mec qui a gagné Paris Nice
01:12:30qui a fait 2ème du Dauphiné
01:12:32donc dans une autre équipe il serait forcément
01:12:34pas dans une autre équipe, même au départ du Tour
01:12:36s'il était dans une autre équipe et qu'on le désignait comme leader
01:12:38il serait l'un des favoris du Tour.
01:12:40Quand on a gagné Paris Nice et qu'on fait 2 du Dauphiné
01:12:4215 jours avant
01:12:44on est favoris. Lui on lui demande juste de faire le pied du col.
01:12:46Donc ça va super vite
01:12:48dans ce col. Dans l'esprit pour les béossiens
01:12:50Pantani était chargé à l'EPO
01:12:52et ça roule à l'Eau Claire
01:12:54et donc finalement ils vont plus vite
01:12:56ils mettent 3,44. Il y a des raccourcis qu'on fait
01:12:58C'est pas 30 secondes
01:13:00c'est 4 minutes.
01:13:02Hier j'ai dit
01:13:04c'est pas grand chose 2 minutes par rapport à Armstrong
01:13:06et là je vais vous dire 4 minutes
01:13:08c'est énorme par rapport à Pantani. Pourquoi ?
01:13:10Parce que
01:13:12il me semble que Pantani
01:13:14c'est un champion
01:13:16Pantani dans la légende du vélo
01:13:18c'est l'un des meilleurs
01:13:20grimpeurs. Regardez, le Tour rend
01:13:22hommage à Pantani. On part
01:13:24de Rimini lors de la deuxième étape
01:13:26pas de Rimini
01:13:28de Cesenatico, sa ville natale
01:13:30on arrive à Rimini là où il est décédé la veille.
01:13:32On rend hommage. On rend pas hommage
01:13:34à Armstrong. Armstrong,
01:13:36beaucoup de gens, beaucoup de spécialistes
01:13:38de la data même, sont persuadés
01:13:40je vais choquer les gens en disant ça
01:13:42que c'est une escroquerie
01:13:44c'est-à-dire que c'était une escroquerie. Dans le sens
01:13:46il n'avait pas un talent
01:13:48énorme dans les grandes courses par étape
01:13:50c'était un bon coureur de classique
01:13:52et il y en a eu d'autres, je ne vais pas les citer
01:13:54parce qu'on ne va pas remuer tout ça, mais il y en a eu
01:13:56beaucoup dans ces années là. Pantani
01:13:58il y a un truc qui fait que
01:14:00ok il était chargé, mais c'était
01:14:02quand même un très grand coureur malgré tout
01:14:04Et toi Patrick tu t'émerveilles devant Pogacar ?
01:14:06Oui, alors voilà
01:14:08Tu regardes ça avec des yeux frais et émerveillés ?
01:14:10Non pas trop quand même, j'ai bientôt 60 piges
01:14:12mais je suis quand même
01:14:14ébahi par la performance
01:14:16de Pogacar, comme je l'ai dit
01:14:18tout à l'heure, qui est capable de viser
01:14:20des victoires dans des courses d'un jour les plus prestigieuses
01:14:22dans les grands tours
01:14:24on ne me fera pas croire que c'est pas
01:14:26d'abord le PO n'existe plus dans le peloton
01:14:28vous pouvez mettre des micro-doses et machin
01:14:30je ne sais pas comment ça fonctionne
01:14:32mais si c'est une micro-dose, ça ne fait pas autant d'effet
01:14:34que quand on se chargeait à 60%
01:14:36de taux d'hématocrite. Donc
01:14:38c'est pas la même chose
01:14:40si vous n'êtes pas d'accord vous pouvez me critiquer
01:14:42mais moi c'est sincèrement ce que je pense
01:14:44C'est qu'il soit juste à l'eau
01:14:46et qu'il fasse 4 minutes de plus de compagnie
01:14:48Tu connais un sport où les mecs sont juste à l'eau, franchement ?
01:14:50Non
01:14:52Non mais ça ne veut rien dire juste à l'eau, c'est une grosse connerie
01:14:54Non mais il y a des vitamines, tu prends des vitamines
01:14:56mais il y a des trucs qui sont dedans
01:14:58Regarde, ils ne se cachent pas, ils prennent des kétones
01:15:00les cétones
01:15:02Bon, c'est interdit selon une équipe
01:15:04c'est autorisé selon...
01:15:06Voilà, c'est dans la zone grise
01:15:08Je dirais que...
01:15:10et puis on prend des
01:15:12opioïdes. En ce moment, d'ailleurs
01:15:14le président de l'UCI, quand je disais hier
01:15:16le vélo réfléchit vraiment
01:15:18à ce problème et est conscient
01:15:20qu'il faut rester extrêmement vigilant
01:15:22dans une réunion qui était soi-disant confidentielle
01:15:24mais qu'il n'est pas resté longtemps
01:15:26le président de l'UCI a dit, attention
01:15:28il y a un opioïde qui est pris
01:15:30et qui est quand même dangereux. Un opioïde c'est un painkiller
01:15:32ça coupe la douleur
01:15:34et derrière, on prend du café
01:15:36pour pouvoir dormir la nuit
01:15:38pour ne pas dormir le jour
01:15:40et derrière, on prend des médicaments
01:15:42parce qu'on a l'estomac en vrac
01:15:44Mais ça, je ne peux pas croire
01:15:46franchement messieurs, que ça n'existe que dans le vélo
01:15:48Pourquoi ? Parce que tous ces médicaments sont autorisés
01:15:50Alors certains, en fonction des sports
01:15:52vont faire des infiltrations
01:15:54Voilà, ce qui est le plus adapté
01:15:56Mais le clair, pardon, pour moi
01:15:58ça ne veut rien dire
01:16:00Claire Bricogne, en direct des Routes du Tour
01:16:02Les records battus à travers le temps
01:16:04les matchs Pogacar-Pantani
01:16:06Pantani-Armstrong
01:16:08est-ce qu'on en parle sur la Route du Tour
01:16:10dans les salles de rédaction
01:16:12là pour l'instant, on s'est en train de monter
01:16:14ou alors pas du tout, c'est juste un thème amené par
01:16:16les érythmiques de l'équipe du soir
01:16:20Si vous voulez savoir
01:16:22si on parle de suspicion
01:16:24plus ou moins, moi je n'ai pas le sentiment
01:16:26qu'on en parle plus que sur ces
01:16:28deux dernières éditions
01:16:30il y a toujours eu plus ou moins des questions
01:16:32qui ont été posées et à Pogacar et à Vingegaard
01:16:34d'ailleurs, et donc là j'ai un peu
01:16:36le sentiment que c'est un peu la même chose
01:16:38et c'est le sentiment de pas mal de gens autour de moi
01:16:40il n'y a pas quelque chose qui est vraiment né par rapport à ça
01:16:42et ces deux records battus ce week-end
01:16:44pas plus en tout cas que ce qu'on a déjà eu
01:16:46sur les deux autres éditions
01:16:48d'ailleurs la question a été posée à Pogacar
01:16:50en conférence de presse et lui a dit
01:16:52oui c'est vrai mais il y a beaucoup de choses qui ont changé
01:16:54depuis l'époque de Pantani, beaucoup de paramètres
01:16:56à prendre en compte
01:16:58finalement je n'ai travaillé que dans les 5 derniers kilomètres
01:17:00aujourd'hui, j'ai été bien protégée
01:17:02avant, voilà c'était ça sa réponse
01:17:04d'ailleurs notre ami Pogacar
01:17:06a donné une interview sur le site L'Equipe
01:17:08et il a été interrogé là-dessus justement
01:17:10je ne sais pas comment Pantani avait couru, c'était il y a presque 30 ans
01:17:12aujourd'hui Wismar a mis une lire très forte
01:17:14dès le début de la côte, c'est un peu la lecture
01:17:16que nous avait proposée Patrick sur ce plateau
01:17:18ensuite Jonas Vingegaard a fait l'essentiel du travail
01:17:20jusqu'au moment où j'ai pu attaquer, je me suis mis à ma limite
01:17:22pour pouvoir le suivre mais moi aussi je dois
01:17:24respirer, moi aussi je souffre
01:17:26entre deux douches et un petit café
01:17:28ce qui est fort après c'est que
01:17:30hier il bat Armstrong
01:17:32et aujourd'hui il bat Pantani
01:17:34il a battu le premier jour
01:17:36et le 15ème jour, c'est en deux jours
01:17:38les mecs ont parlé de Bardet
01:17:40on se moque des fois des français, les mecs ils attaquent une fois
01:17:42tu ne les vois plus pendant 10 jours
01:17:44après moi je veux bien, super fort
01:17:46peut-être
01:17:48Bardet il finit l'étape en disant qu'il est très content de son étape
01:17:50ça fera rire
01:17:52l'épice froid, mais en réalité
01:17:54ce qu'il veut dire Bardet, c'est qu'il regarde
01:17:56ses datas et il se dit mais je ne comprends pas
01:17:58je roule aussi vite
01:18:00qu'avant, voire plus vite
01:18:02et pourtant je prends 20 minutes aujourd'hui
01:18:04donc ça ne l'interpelle pas Bardet ?
01:18:06bien sûr que ça les interpelle tous, mais un coureur à partir du moment
01:18:08où il commence à se dire
01:18:10ils ont un truc que je n'ai pas, c'est fini
01:18:12il n'a plus qu'à arrêter
01:18:1420 minutes ce n'est pas rien quand même Patrick
01:18:16Bardet ce n'est pas n'importe qui
01:18:18et Bardet ce n'est pas n'importe qui
01:18:20mais le raccourci de dire forcément
01:18:22bah oui, ils sont chargés
01:18:24comme des mules, je dis attention
01:18:26un, dernier scoop
01:18:28des journalistes pour trouver un coureur
01:18:30chargé, ça commence à faire
01:18:32un paquet de temps, 2005, et c'était
01:18:34justement dans la maison, donc depuis
01:18:36on a eu un gros scoop qui nous a révélé
01:18:38que tel ou tel coureur était
01:18:40chargé, bon, la lutte
01:18:42antidopage, l'ITA qui est cette
01:18:44agence qui gère les contrats antidopage sur les Jeux
01:18:46Olympiques mais aussi à la Fédération
01:18:48Internationale de Cyclisme
01:18:50je ne sais pas les autres sports, mais le vélo depuis 2 ans
01:18:52a voté une augmentation de 30%
01:18:54je vous rappelle que c'est les organisateurs, les coureurs, les équipes
01:18:56qui payent
01:18:58donc 30% d'augmentation
01:19:00donc ça, ça ne fait pas les grands titres
01:19:02moi je vous le dis parce que je vis dedans
01:19:04mais franchement, ce n'est pas rien
01:19:06donc ils sont conscients qu'il y a
01:19:08du soupçon et qu'il faut chercher, ils cherchent
01:19:10pour l'instant on a trouvé quoi ?
01:19:12on a trouvé Quintana ou Tramadol
01:19:14qui n'étaient même pas encore interdits
01:19:16on sait qu'il y a des produits masquants aussi
01:19:18non mais les produits masquants, ça a toujours existé
01:19:20donc ça peut encore exister aujourd'hui
01:19:22mais non, le problème ce n'est pas tant les produits masquants
01:19:24le problème c'est de savoir quels sont les produits
01:19:26qui sont indétectables
01:19:28une transfusion sanguine
01:19:30autologue, c'est à dire avec ton propre sang
01:19:32dans n'importe quel sport
01:19:34Dieu sait si ça fait scandale
01:19:36dans le foot aussi, mais dans le vélo encore plus
01:19:38et bien on ne sait toujours pas les déceler
01:19:40voilà, plus personne n'en parle, on s'en fout
01:19:42ça sera la ligne médicale de Patrick Chassé
01:19:44on vous crie qu'on vous chasse mon cher Patrick
01:19:46t'es fort un docteur
01:19:48un bon docteur
01:19:50et faites les études de pharmacie
01:19:52ça peut servir
01:19:54Claire sur Auditour on vous embrasse
01:19:56c'est Charles-Antoine Norat
01:19:58Claire rien d'autre à ajouter
01:20:00vous n'avez pas un petit truc à nous dire juste avant de conclure
01:20:02demain c'est journée de repos
01:20:04tranquillou
01:20:06alors journée de repos
01:20:08en effet pour les coureurs avec
01:20:10des interviews, des confs de presse
01:20:12qui vont être au programme, certaines équipes qu'on n'a pas prévues
01:20:14non plus, non je voulais juste vous souhaiter une bonne soirée
01:20:16ok très bien, demain on parlera des français
01:20:18tiens, ça sera bien, si vous rencontrez des français
01:20:20tout ça, il n'y en a pas un qui est dans le top 10
01:20:22on fera un petit débat, ne vous inquiétez pas, on vous appellera ma chère Claire
01:20:24on vous embrasse, allez, à bientôt
01:20:26Droit TV et Ligue 1
01:20:28Info, l'équipe des clubs de Ligue 1 devrait choisir
01:20:30l'offre d'Azone Beingsport
01:20:32et empocher ainsi 500 millions
01:20:34d'euros par saison, alors
01:20:36l'info de l'équipe qui précise, les clubs de Ligue 1 aimeraient avoir
01:20:38un contrat de 2 saisons, plutôt qu'initialement
01:20:40donc de 2024 jusqu'en
01:20:422029, vous voyez ici
01:20:44la répartition des lots
01:20:46400 millions pour d'Azone
01:20:488 matchs sur 9 et puis, et c'était l'information
01:20:50d'hier de l'équipe
01:20:52100 millions par an pour un match
01:20:5415 euros par mois, donc vous avez le tarif
01:20:56pour suivre l'intégralité de la Ligue 1
01:20:58c'est 49 euros par mois
01:21:00ce soir on s'est mis à la place des téléspectateurs
01:21:02allez-vous vous abonner
01:21:04chers chroniqueurs de l'équipe du soir
01:21:06alors oui, vous êtes certainement
01:21:08des professionnels, vous pouvez pas
01:21:10si moi j'étais pas journaliste
01:21:12et que du coup c'était pas la chaîne L'Équipe
01:21:14qui allait payer mon abonnement
01:21:16c'est pas le cas mais je demande comme ça de manière
01:21:18honnêtement
01:21:20c'est pas possible
01:21:22et c'est une hérésie
01:21:24vous vous rendez compte, et là vous avez pas les Coupes d'Europe
01:21:26vous avez un peu
01:21:28surbillé quand même les championnats étrangers
01:21:30c'est absolument
01:21:32impossible
01:21:34ce qui est désastreux en plus
01:21:36c'est que le plan de base
01:21:38au-delà du milliard
01:21:40qui n'a cessé de décliner pour arriver à cette somme là
01:21:42c'est quand même l'idée et la priorité de la Ligue
01:21:44c'était d'offrir
01:21:46aux téléspectateurs de la clarté
01:21:48de la visibilité
01:21:50c'était d'offrir
01:21:52un produit où sur une chaîne
01:21:54ils avaient l'intégralité de la Ligue 1
01:21:56et c'était la priorité pour arrêter de perdre
01:21:58des téléspectateurs
01:22:00puisqu'on sait qu'on a du mal à générer
01:22:02des abonnés via la Ligue 1
01:22:04et au final c'est hors de prix
01:22:06et il faut s'abonner à plusieurs plateformes
01:22:08et je pense que le deuxième point
01:22:10pardon Jérôme
01:22:12le deuxième point c'est que
01:22:14peut-être contourné par Canal
01:22:16parce que je pense que le grand vainqueur de tout cela
01:22:18à l'arrivée c'est Canal
01:22:20qui distribue Béhin, qui distribue Dazone
01:22:22alors peut-être que c'est des accords de distribution
01:22:24qui peuvent être remis en cause là dans les jours qui viennent
01:22:26Dazone, Dazone, alors Dazone
01:22:28fin de contrat en août
01:22:30Dazone refusait de repayer 60 millions d'euros
01:22:32par saison à Canal
01:22:34pour l'instant le contrat
01:22:36il n'est pas fait
01:22:38mais on verra le deal
01:22:40et je pense qu'on risque l'an prochain avec un abonnement
01:22:42qui va être très cher forcément
01:22:44de pouvoir avoir tout au même endroit déjà
01:22:46et juste préciser quand on dit toute la Ligue 1
01:22:48c'est vrai, mais le supporter
01:22:50de Montpellier
01:22:52il va regarder Montpellier
01:22:54beaucoup, peut-être un peu Marseille
01:22:56et le Classico
01:22:58en fait c'est 49 euros, quand tu es supporter
01:23:00d'un club, c'est 49 euros
01:23:02pour ton match en vrai, c'est ça qui est incroyable
01:23:04il ne faut pas, les gens ne regardent pas
01:23:06nous on regarde, nous c'est notre boulot
01:23:08donc on regarde quasiment tous les matchs
01:23:10mais le téléspectateur
01:23:12Lambda il regarde son équipe
01:23:14donc une semaine il est souvent au stade
01:23:16et l'autre semaine, donc ça veut dire que tu vas
01:23:18payer ça pour voir peut-être deux ou trois
01:23:20matchs par mois, deux à l'extérieur
01:23:22de la folie, tu te fais le plaisir
01:23:24en regardant un autre truc, mais c'est pas toute la Ligue 1
01:23:26c'est ton équipe. On a eu ce réflexe, on a
01:23:28joint quelques supporters de
01:23:30clubs, il y en a trois, PSG, Rennes
01:23:32et OM, on va commencer par un supporter du
01:23:34Paris Saint-Germain qui s'appelle Florian
01:23:36on fait une petite galante, écoutez, on leur a dit
01:23:3849 euros, vous achetez, vous abonnez ou pas
01:23:40écoutez-les. 50 euros pour
01:23:42regarder la Ligue 1 avec le niveau
01:23:44du championnat de France actuellement
01:23:46je pense que ça ne mérite pas
01:23:48que l'on paye
01:23:50ce prix-là à l'année, ça veut dire que pour voir
01:23:5210 matchs, il va falloir débourser
01:23:54si je ne dis pas de bêtises, à peu près 600 euros
01:23:56à l'année. Autant bien 15 euros
01:23:58par mois, ça me paraît légitime
01:24:00d'autant plus qu'on a le championnat étranger et la Ligue 2
01:24:02autant des AZN, 34,90 euros
01:24:04par mois pour
01:24:068 matchs
01:24:08par week-end, ça fait beaucoup trop
01:24:10on a déjà eu l'escroc avec Mediapro
01:24:12avec 29,90 euros par mois
01:24:14là, 34 euros, je pense que ça va
01:24:16faire un flop total et la Ligue 1
01:24:18en ma vie va couler. Moi par exemple
01:24:20qui suis abonné au stade, ça me revient
01:24:2220 euros le match, parce que ça fait 2 matchs par mois
01:24:24à regarder à la maison, puisque 2 matchs je suis au stade
01:24:26et 20 euros le match
01:24:28chez moi sur mon canapé, je trouve ça
01:24:30dingue. Donc je préfère prendre ces 20 euros
01:24:32aller voir le match dehors, dans un bar ou autre
01:24:34me payer une bonne boisson
01:24:36je trouve ça complètement dingue
01:24:38donc pour ma part, je ne m'abonnerai pas
01:24:40Voilà, merci à Bastien
01:24:42donc en fait, avec l'argent économisé
01:24:44il ira voir le match directement au café
01:24:46On s'est posé la question, on est allé faire
01:24:48un petit sondage
01:24:50avec ce tarif là, 49 euros par mois
01:24:52est-ce que vous vous abonnez ?
01:24:54On a le résultat du sondage, combien de votants ?
01:24:56On est sur un record de vues
01:24:58ce sondage vous a beaucoup
01:25:00intéressé, 323 000 vues
01:25:02pour ce sondage, vous êtes
01:25:04plus de 31 000 à voter
01:25:06et le résultat est clairement
01:25:08un non à 97%
01:25:10pour s'abonner avec une somme
01:25:12qui avoisine les 49 euros par mois
01:25:14C'est pas possible
01:25:16C'est juste pas possible en fait
01:25:18Mais de toute façon
01:25:20tu prends le problème dans tous les sens
01:25:22que ce soit la Ligue qui produit sa chaîne de télé
01:25:24que ce soit des chaînes qui distribuent
01:25:26le foot français
01:25:28quand tu veux récupérer 500, 600
01:25:30700 millions d'euros par les droits
01:25:32vu le noyau de fidèle
01:25:34la Ligue 1 c'est un million et demi
01:25:36peut-être de gens qui sont vraiment mordus
01:25:38qui veulent vraiment payer tous les mois
01:25:40Pas plus d'un million et demi ça c'est sûr
01:25:42Pardon Stéphane mais là
01:25:44Tu te rends compte qu'une boîte comme Amazon
01:25:46Amazon c'est quand même pas rien
01:25:48en termes de distribution, d'impact commercial
01:25:50de surface marketing etc
01:25:52Ces gens-là en payant rien
01:25:54en payant 250 millions d'euros n'ont pas réussi
01:25:56parce qu'ils ne sont pas revenus dans le jeu
01:25:58ça veut dire qu'ils ont fait le calcul que ça marchait pas
01:26:00que c'était pas vendable leur problème
01:26:02donc c'est insoluble
01:26:04On continue d'en parler à tout de suite
01:26:06Les droits télé
01:26:16L'information donc essentielle
01:26:18tiquet le duo
01:26:20Dazone, Billing Sport pour
01:26:22500 millions par an
01:26:24Information de l'équipe qui n'est pas encore confirmée
01:26:26Généralement l'équipe a toujours les bonnes infos
01:26:28Il en coûtera 49 euros
01:26:30aux clients pour suivre
01:26:32la Ligue 1
01:26:34On était sur, finalement, les paroles de Stéphane qui disait, finalement, ça change tout le temps, c'est vrai.
01:26:41Depuis 2008, les acteurs qui ont diffusé à la Ligue 1, Orange, Bine, Médiapro, Téléfoot, Prime et maintenant Dazone,
01:26:48l'amateur de Ligue 1, là, on a eu le sondage de Camille, est-ce qu'il y a un effet de saturation ?
01:26:54À chaque fois, je suis pris pour un pigeon, merci, au revoir, merci quoi, ça va quoi.
01:26:58Imaginez-vous, il y a déjà cet effet de saturation, il existe déjà.
01:27:03Donc là, le but, c'était de ramener un petit peu le consommateur sur quelque chose de plus simple, de plus ergonomique,
01:27:09sur quelque chose de plus clair. Et puis là, on devait signer des droits pour 5 ans. Dans 2 ans, je vous l'annonce,
01:27:17au vu de ce qui s'annonce là, dans 2 ans, on est reparti, même débat, même constat.
01:27:23En fait, on a sauvé quelques clubs qui avaient besoin de trésors, dans 2 ans, on est de nouveau au point mort
01:27:29et on a reculé le précipice de 30 cm.
01:27:33Ce qui va se passer, c'est que déjà, ça fleurit pas mal, ce qu'on appelle les sports bars, où les gars vont payer leur abonnement,
01:27:40eux, parce que ça va générer beaucoup de chiffre d'affaires, je pense, et aujourd'hui, les gens, plutôt que de dépenser
01:27:4450 balles d'abonnement chez eux, ils vont boire une bière avec les copains et puis ils vont voir le match au bar.
01:27:50Là, c'est dans le cas gentil du...
01:27:52Et beaucoup de divorcés.
01:27:54Mais surtout, depuis le contrat Amazon, il y a un désintérêt. Les gens se sont écartés, tu changes d'habitude.
01:28:01Le dimanche soir, t'avais ta grand-mère du dimanche soir, tu étais là, tu viens avec les copains, tu vas chez la belle-mère,
01:28:07tu vas au cinéma, tu regardes d'autres choses et les habitudes changent. C'est très compliqué de rechanger à nouveau ça.
01:28:11Vous mangez avec votre belle-mère.
01:28:13Très régulièrement.
01:28:15Le choix de Dazone Bill était en concurrence avec la chaîne de la Ligue hébergée par Warner Bros Discovery.
01:28:19Un choix soutenu par John Textor, le président de l'OL.
01:28:24Communiqué de l'OL, Julie du John Textor, temps français, rassurez-vous.
01:28:28Signer un contrat avec des modèles de distribution traditionnels, c'est ce qui se passe.
01:28:31C'est regarder vers le passé.
01:28:33Dazone Bill, pour lui, c'est le passé, alors que nous devrions regarder vers l'avenir.
01:28:36Nos fans, en particulier la jeune génération, consomment les contenus de manière très différente aujourd'hui
01:28:40et dans un avenir proche, tandis que Dazone et Bill ont construit des modèles commerciaux traditionnels
01:28:44qui seront obsolètes au moment où leurs contrats proposés expireront,
01:28:48nous devrions voir cette lueur d'espoir dans l'obscurité comme une opportunité d'innover,
01:28:52de construire une plateforme qui répond aux attentes de nos consommateurs aujourd'hui pour demain.
01:28:56C'est ce que dit John Textor.
01:28:58J'ai entendu déjà de quelques personnes à la Ligue en disant peut-être que finalement...
01:29:03Il y a encore une base qui conçoit les matchs comme nous.
01:29:08Pardonnez-moi, là c'est hors sol.
01:29:12Moi je veux bien faire tous les débats de la terre sur l'intérêt au nom du foot, etc.
01:29:16La réalité aujourd'hui, tu dois aussi tenir compte du pays dans lequel tu es,
01:29:21de tes abonnés, de ton rapport au football, et je le déplore.
01:29:26Je n'ai pas l'impression que la France, quand tu regardes les nombres d'abonnés en Italie, en Allemagne, en Angleterre, etc.
01:29:32On est à des années-lumières en termes d'abonnements sur le championnat national.
01:29:36Et tu as une réalité économique.
01:29:38On ne va pas refaire des débats sur la politique.
01:29:41On a suffisamment mangé ces dernières semaines.
01:29:44Et vous avez vu dans quelle situation sont actuellement les Français.
01:29:46Vous leur demandez de foutre 50 euros par mois pour regarder des matchs de Ligue 1.
01:29:51Ça n'a aucun sens.
01:29:53La grande force qu'a Canal et que pouvait avoir Amazon,
01:29:56c'est que c'est des abonnements qui pouvaient servir à toute la famille.
01:29:58Puisqu'il y a une offre qui est colossale.
01:30:01Que ce soit Amazon via Prime pour d'autres services même que la diffusion de programmes.
01:30:06Et Canal qui est le monstre de la télépayante.
01:30:10Là, vous allez demander à des gens qui n'ont pas d'argent de payer 50 euros pour regarder du foot.
01:30:14Mais c'est le foot qui devrait revenir aux gens.
01:30:17Mais là, on est en train de sauver financièrement des clubs.
01:30:19Parce qu'ils font n'importe quoi depuis 10 ans avec leur argent.
01:30:23Mais n'importe quoi.
01:30:24Et qu'ils ont vendu leur âme pour la histoire de Médiapro.
01:30:26Et que là, c'est le boomerang.
01:30:28Mais en fait, on est en train de sauver financièrement des clubs qui se sont tués.
01:30:32Alcaraz remporte Wimbledon pour la deuxième année consécutive.
01:30:35L'an dernier, c'est une victoire en 5-7 contre Djokovic.
01:30:37Là, ça a été l'Alcaraz express.
01:30:40L'Espagnol qui entre déjà dans l'histoire.
01:30:42Et devient le 6e joueur de l'air open à faire le doublé Roland-Garros-Wimbledon.
01:30:47On s'attendait à une finale épique comme l'an passé.
01:30:49Mais pas de suspense cette fois-ci.
01:30:51Carlos Alcaraz a écrasé Novak Djokovic.
01:30:533 petits 7. 6-2, 6-2, 7-6.
01:30:56Même si l'Espagnol s'est fait une toute petite frayeur.
01:30:59En ratant 3 balles de match à 5-4 dans le troisième.
01:31:02Il l'a montré une nouvelle fois qu'il était bon sur toutes les surfaces.
01:31:05Déjà vainqueur de Roland-Garros cette année.
01:31:08Carlitos a 21 ans.
01:31:10Remporte son 4e titre du grand chelet.
01:31:12Mais en conférence de presse, il a avoué en vouloir un petit peu plus.
01:31:16C'est vraiment un super début de carrière évidemment.
01:31:19Mais il faut continuer.
01:31:20Je dois continuer à faire ma route.
01:31:22A la fin de ma carrière, je veux m'asseoir à la table des grands.
01:31:25C'est mon objectif principal.
01:31:26C'est mon rêve maintenant.
01:31:2821 ans, hein ?
01:31:2921 ans, oui.
01:31:30On a une petite pensée pour Fred Verdier.
01:31:35Vous l'avez dit spontanément.
01:31:37Parce qu'hier, il y avait Régis Testelin face à Fred Verdier.
01:31:40Régis était à la place du gagnant.
01:31:42Ludovic Obranyak.
01:31:43Lui voyait une emprise psychologique d'Alcaraz par rapport à Djokovic.
01:31:47Et notre ami Fred Verdier disait
01:31:49« Non, Djokovic, en finale, c'est quelque chose. »
01:31:52Là, il a vu le match.
01:31:54Évidemment, il nous dit que ce match-là, cette victoire-là,
01:31:57il y a un avant et un après pour Alcaraz.
01:31:58Écoutez ce que nous dit Fred Verdier.
01:32:00Est-ce que c'est une déculottée surprenante, cette défaite de Djokovic ?
01:32:04Oui, oui, par son ampleur.
01:32:06Et oui, parce qu'on parle de Djokovic évidemment,
01:32:08qui est d'abord certainement le plus performant des joueurs de toute l'histoire
01:32:12et aussi le plus résilient d'entre eux.
01:32:15Donc, qu'il prenne dans ces ampleurs-là une déculottée pareille
01:32:19face à un joueur de 21 ans qui prend vraiment possession du pouvoir quasiment,
01:32:23en tout cas à Wimbledon, pour la deuxième année de suite.
01:32:25Oui, c'est bluffant.
01:32:26C'est bluffant pour plein de raisons.
01:32:28D'abord parce qu'on n'a jamais vu Djokovic, très rarement,
01:32:31se faire fesser en finale de Grand-Chelem dans ces proportions-là.
01:32:34Aujourd'hui, je l'ai vu aussi très humain
01:32:36parce que j'ai senti que le 25e Grand-Chelem,
01:32:39dépasser Margaret Court et puis vraiment prendre possession
01:32:43de l'histoire du tennis encore une fois un peu plus,
01:32:46rejoindre Federer aussi avec huit titres à Wimbledon,
01:32:49tout ça, ce n'était pas anodin.
01:32:51Remettre les choses au point contre Alcaraz,
01:32:53qui avait gagné une extrémiste l'an dernier, c'était aussi important pour lui.
01:32:57Évidemment, cette opération du genou, cette course contre la monde des six semaines,
01:33:01tout ça, ça faisait beaucoup, je trouve, pour le même homme.
01:33:03Voilà, dans le jardin qui ressemble à Wimbledon.
01:33:07La une de l'équipe, on a un peu d'Alcaraz et on a un peu du triomphe espagnol.
01:33:11C'était aussi la fête nationale pour les Espagnols ce 14 juillet.
01:33:15Évidemment, les nouveaux rois d'Espagne sont au rendez-vous.
01:33:18L'Espagne qui s'est imposée face à l'Angleterre, titrée à l'Euro,
01:33:22et Carlos Alcaraz qui a battu Novak Djokovic.
01:33:25L'Espagne, justement, qui s'impose et qui remporte l'Euro pour la quatrième fois de son histoire,
01:33:29un succès deux à un en finale contre l'Angleterre.
01:33:31De La Fonte qui entre lui aussi dans l'histoire avec l'Aurora,
01:33:34ouverture du score à la 46e minute.
01:33:37Il faut attendre le début de la deuxième période.
01:33:40Ruiz lance Carvaral qui accélère le jeu et sert Yamal.
01:33:43Yamal qui trouve parfaitement au second poteau.
01:33:45Nico Williams, 1-0.
01:33:47Chouafard de Sosguet qui sort Kane et qui fait entrer Palmer.
01:33:51Une entrée qui porte ses fruits pour l'Angleterre.
01:33:54Un partout, 86e minute.
01:33:56Un long une-deux entre Oyarzabal pour Cucurrella qui trouve Oyarzabal, 2-1.
01:34:00Et puis, cette dernière action très chaude pour l'Angleterre,
01:34:02cette grosse occaz, Unai Simon et Olmo qui sauvent l'Espagne.
01:34:06Un score final 2-1.
01:34:08On l'a dit, l'Espagne est l'équipe la plus titrée d'Europe.
01:34:11Rugby U20 Coupe du Monde.
01:34:13La France est en finale.
01:34:15Un succès ébouriffant contre les Baby Black en demi-finale.
01:34:18C'était génant.
01:34:1912 essais au total dans ce match complètement fou.
01:34:227 pour les Français.
01:34:24Et les Français, comme leurs aînés, seront en finale.
01:34:274e fois de suite pour la France.
01:34:29Les Bleus qui ouvrent le bal après 5 minutes de jeu.
01:34:32Et cette percée entre les poteaux de Djoker et Caraba.
01:34:35Une percée en première période pour les coéquipiers d'Hugoros.
01:34:38Que l'on retrouve avec cette magnifique inspiration à la 30e minute.
01:34:42Et ça tombe parfaitement dans les mains de Matisse Castro-Ferreira
01:34:45qui s'offre un triplé sur cette demi-finale.
01:34:48Les joueurs de Sébastien Calvé scellent la victoire à la 70e minute.
01:34:52Là encore avec une très belle inspiration.
01:34:54Le Basque, Sean Mousquez, est à la conclusion.
01:34:56Score final 55-31.
01:34:58Notez bien le rendez-vous vendredi 18h20 face à nos meilleurs ennemis, les Anglais.
01:35:04Et puis ça méritait bien un petit peu de joie dans les vestiaires.
01:35:07On est restés évidemment très raisonnables.
01:35:09On n'a pas encore le titre.
01:35:11Mais en tout cas on se prépare à une sacrée revanche
01:35:14après le tournoi Destination où ils nous avaient battus.
01:35:17Ce sera un très très beau rendez-vous 18h20 sur la chaîne équipe ce vendredi.
01:35:21Oui parce qu'on fait les 3e minutes maintenant.
01:35:24Endurance, championnat du monde, 6 heures de Sao Paulo
01:35:27et la victoire pour Toyota, la numéro 8.
01:35:29Dans la 5e manche de la saison,
01:35:31la Toyota numéro 8 de Sébastien Buemi, Brandon Hartley et Ryo Hirakawa
01:35:37s'impose sur le tracé d'Interlagos après 236 tours.
01:35:42La Toyota numéro 8 devance les deux Porsches.
01:35:45Le constructeur japonais confirme sa suprématie.
01:35:48Le prochain rendez-vous sera en septembre au Texas à Austin.
01:35:53Et ce sera évidemment sur notre antenne.
01:35:55Où est la flamme ?
01:35:57Elle est ici, elle est chez nous.
01:35:59Elle est à Paris pour le 14 juillet.
01:36:01Un magnifique relais qui a débuté avec Thierry Henry,
01:36:04premier relayeur aujourd'hui dans les rues de Paris.
01:36:07Alors il n'y a pas Giovanni à côté, il n'est pas tout le temps avec Thierry Henry.
01:36:10Mais une flamme qui est passée par tous les plus beaux monuments.
01:36:13On a vu Notre-Dame, Bastille, le Jardin du Luxembourg ou encore la Sorbonne.
01:36:18C'était un magnifique relais pour ce 14 juillet.
01:36:21Un copain américain cette nuit, la finale, Argentine-Colombie.
01:36:24On va rester tous éveillés.
01:36:25Ce n'est donc pas très longtemps.
01:36:26Deux heures du matin sur l'équipe Live Foot.
01:36:28Votre chaîne 100% Foot sur le site L'équipe.
01:36:32Regardez ces images.
01:36:33Les supporters argentins qui sont venus tant de nombres à Miami
01:36:36où se déroulera la finale.
01:36:37L'Argentine qui peut s'offrir un triplé historique après la Copa 2021,
01:36:41la Coupe du Monde 2022.
01:36:43Les coéquipiers de Léo Messi tenteront aussi d'offrir un très beau cadeau d'adieu
01:36:47à Angel Di Maria qui jouera son dernier match avec l'Albi Céleste.
01:36:50D'ailleurs, Messi s'est exprimé.
01:36:52Qui sait peut-être qu'il marquera un autre but en finale,
01:36:55Angel Di Maria, comme il l'a fait dans toutes celles qu'il a disputées.
01:36:59Ce serait extraordinaire.
01:37:00Oui, triplé de Messi, un nouveau ballon d'or.
01:37:05Il n'est pas mal encore quand même.
01:37:06Comment ?
01:37:07Il n'est pas mal encore.
01:37:08Regardez ces images en temps direct.
01:37:10Connexion du côté du stade de Miami où va se dérouler la finale
01:37:14entre les Argentins et les Colombiens.
01:37:16Supporters qui se mélangent il me semble.
01:37:19Les maillots argentins, les maillots colombiens.
01:37:21Il me semble plutôt un bon enfant.
01:37:23On vous quitte sur cette image en cadeau.
01:37:26On vous souhaite une bonne nuit.
01:37:27Puis demain, dernière émission de l'Euro.
01:37:29On fera un petit bilan.
01:37:30Donc la victoire de l'Espagne.
01:37:31Et puis un Euro un peu décevant notamment pour nous,
01:37:35les amoureux du foot et les Français.
01:37:37Allez, je vous donne rendez-vous demain.
01:37:39Demain, très bonne nuit.
01:37:49Sous-titrage ST' 501

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