Retrouvez le replay de l'Équipe du Soir du 07/09/2024.
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SportTranscription
00:00:00Générique
00:00:15Bonsoir à tous et à toutes et bienvenue, c'est l'Équipe du Soir du samedi soir
00:00:19avec un joli casting ce soir, des débats et une belle émotion avec notre équipe de France de 60 sous qui vient de remporter un titre.
00:00:25On ira voir, sentir, humer cette émotion notamment du côté du Club France dans quelques instants.
00:00:31Le président de l'Équipe du Soir est autre que Raymond Domenech ce soir, bonsoir.
00:00:36Bonsoir.
00:00:38Ça va Raymond ? Ça vous plaît toujours autant votre jingle ?
00:00:40Tout va bien, je ne sais pas, je n'écoute plus.
00:00:43Moi je suis dans l'émotion aussi du 16 foot et de la médaille d'or, c'était extraordinaire.
00:00:47On va voir ça dans quelques instants, je crois que vous n'êtes pas le seul d'ailleurs.
00:00:50Le beau gosse est avec nous.
00:00:53Bonsoir.
00:00:54Ça va ?
00:00:55Ça va très bien.
00:00:56Revenu du match de l'Équipe de France du soir.
00:00:58Revenu de l'Angers et en parcours de l'Olympe.
00:01:00Très bien.
00:01:01Attention, vous avez un autre beau gosse à vos côtés, on l'appelle la mèche de l'Équipe du Soir.
00:01:05Une mèche de la chaleur.
00:01:07Comme Raymond, je ne l'entends plus.
00:01:08Voilà, vous ne l'entendez plus.
00:01:09Franchement, c'est...
00:01:10Tant mieux.
00:01:11Très bien, ça me fait plaisir de vous rencontrer.
00:01:13Également.
00:01:14Le bûcheron est avec nous.
00:01:17Pierre-Mathieu Ranart.
00:01:19Ça doit être dur de se rappeler le beau gosse, la mèche et tout.
00:01:22C'est pas facile.
00:01:23Le bûcheron depuis 12 ans, mon pote, il faut l'avaler.
00:01:27Mais c'est surtout que vous n'avez plus de chemise à carreaux, Pierre.
00:01:29Normalement, ça devrait être écrit dans votre contrat, la chemise à carreaux.
00:01:32Le mec à l'édition ne voit pas que je n'ai pas de chemise à carreaux.
00:01:34Lui, en revanche, il est fidèle.
00:01:36Toujours le même look.
00:01:37Notre man in black, c'est Grégory Steyer.
00:01:39Bonsoir, messieurs, dames.
00:01:40Bonsoir à tous.
00:01:41Dames ?
00:01:42Messieurs, dames.
00:01:43Ah bon ?
00:01:44Parce qu'il y a des dames qui nous regardent.
00:01:45Qui vous regardent.
00:01:46Vous avez un fan club féminin.
00:01:47C'est gentil.
00:01:48Je salue mon compère Romain Aran qui était avec nous.
00:01:51Il est là.
00:01:52C'est son petit surnom dans la rédac.
00:01:54Bien sûr.
00:01:55Bonsoir, bonnoir, bonsoir tout le monde.
00:01:56Vous allez bien ?
00:01:57Ça va très bien, merci.
00:01:58Très bien.
00:01:59Beaucoup d'images tout à l'heure à nous montrer.
00:02:00Je sais que vous avez bien transpiré.
00:02:01Donc, on va y venir dans quelques instants.
00:02:03Mais la première image qu'on voulait vous montrer, c'était l'émotion, évidemment,
00:02:06de l'équipe d'offrance de SessiFoot qui a battu l'équipe d'Argentine au tir au but
00:02:10dans une finale, quand même, pour devenir championne paralympique.
00:02:13Alors, évidemment, il y a un petit parfum de revanche pour les supporters.
00:02:16Regardez tout d'abord les images tournées par Charles-Antoine Noura et Victor Coudreau
00:02:19au Club France, comment on a vécu la rencontre.
00:02:23Regardez un petit peu ce document.
00:02:46L'équipe de France, c'est l'équipe.
00:02:49Ça, c'est sûr.
00:02:50Ça, ils y sont là avant.
00:02:52Faites du bruit pour l'équipe d'offrance.
00:02:53Faites du bruit.
00:03:04Oui !
00:03:16Quelle folie !
00:03:19Quelle folie !
00:03:20Et Raymond, vous avez vibré avec cette équipe de France de SessiFoot,
00:03:24avec un scénario dingue, puisque ça s'est joué au tir au but.
00:03:27Tout a été dingue dès le départ, déjà.
00:03:29Parce que les tours n'ont pas été simples.
00:03:32Personne n'y croyait trop.
00:03:35Ils étaient loin d'être favoris.
00:03:36Ah oui, ils étaient loin d'être favoris.
00:03:37Tous les matchs.
00:03:38C'est le Brésil qui gagne les tournois.
00:03:39Oui, c'était ça.
00:03:40C'est les Brésiliens.
00:03:41Ils les battent.
00:03:42Oui, c'était extraordinaire.
00:03:45Quelque part, c'est fabuleux, ce sport.
00:03:52Parce que c'est un vrai sport.
00:03:54On l'avait pratiqué.
00:03:55Nous, on l'a fait.
00:03:56On a eu l'expérience avec l'équipe de France.
00:03:58On avait joué contre eux.
00:03:59On les avait fait venir et on avait joué.
00:04:01Les joueurs jouaient contre eux.
00:04:03C'est impossible d'attraper le ballon.
00:04:06On ne sait pas comment ils font.
00:04:09Parce que même pour se situer dans l'espace,
00:04:12on avait des joueurs qui couraient en sens inverse.
00:04:15Et on a arrêté au bout de cinq minutes.
00:04:18C'était tellement ridicule.
00:04:19C'était injouable.
00:04:21Grosse performance et grosses émotions.
00:04:23On va retrouver Charles-Antoine Noura avec Victor Coudreau au Club France.
00:04:26Justement parce qu'on a montré les images.
00:04:29Mais c'est vrai qu'on a senti, d'ailleurs, à travers toute la France,
00:04:32le fait peut-être aussi que ce soit l'Argentine,
00:04:34notamment dans une finale,
00:04:36mais que les Français étaient vraiment derrière cette équipe.
00:04:38Ça a été un véritable événement ce soir.
00:04:42Bonsoir à tous et à toutes.
00:04:44C'était un truc de fou du Club France.
00:04:47Cette finale France-Argentine.
00:04:49On a vraiment eu l'impression de vivre un moment historique.
00:04:52Il y en a eu pendant les JO.
00:04:54Là, ça fait partie des moments historiques de ces Jeux Paralympiques.
00:04:57Toute la foule ici au Club France était en liesse
00:05:00quand les Français ont marqué.
00:05:01Triste quand les Argentins ont égalisé.
00:05:03Et cette séance de tir au but qui était à couper le souffle.
00:05:06On n'arrivait même pas à respirer avec Victor.
00:05:08C'était très dur de regarder ce match.
00:05:11Ça a été un moment de folie, on peut le dire.
00:05:13La jauge de 8000 personnes ici,
00:05:15au sein de la halle du Club France,
00:05:17de la Villette, est atteinte depuis un long moment
00:05:19dans l'après-midi.
00:05:20Tout le monde s'était donné rendez-vous
00:05:22pour suivre cette finale de SessiFoot.
00:05:24Et c'est spectaculaire le SessiFoot.
00:05:26C'est du suspense, on l'a vu.
00:05:27C'est incroyable ce qu'ils sont capables de faire.
00:05:29C'est des athlètes, des para-athlètes
00:05:31qui sont pour la plupart amateurs.
00:05:33C'est complètement dingue.
00:05:35Mené par l'âme de cette équipe de France,
00:05:37Frédéric Villereau.
00:05:38On a vibré toute la journée.
00:05:39On s'est amusé encore plus au moment du match,
00:05:41au moment de cette finale,
00:05:42au moment de la victoire.
00:05:45Ils vont venir au Club France ce soir normalement.
00:05:47Je ne sais pas à quelle heure.
00:05:48Mais ils sont attendus ce soir au Club France.
00:05:53Je ne vous entends pas beaucoup
00:05:54parce que les cérémonies s'enchaînent ici.
00:05:56Mais on attend évidemment cette équipe de France
00:05:58de SessiFoot.
00:05:59Ils ont pris beaucoup de retard,
00:06:00vous pouvez l'imaginer,
00:06:01avec cette séance de tir au but.
00:06:02Ce match, deux fois 15 minutes,
00:06:03mais avec les arrêts de jeu
00:06:04qui durent énormément de temps.
00:06:06Donc on attend cette équipe de France
00:06:09qui était prévue à 23h en zone mixte
00:06:11et 23h45 pour la cérémonie.
00:06:13Donc il va y avoir vraiment du retard.
00:06:15Mais on reste là avec Victor
00:06:16pour vous faire vivre ce moment.
00:06:18Merci beaucoup.
00:06:20Qui a eu le plus de frissons ici ce soir ?
00:06:23Greg, je vous ai vu tout à l'heure.
00:06:25Pris par l'émotion.
00:06:27Tout le monde.
00:06:28On a quand même l'impression
00:06:29que ça a été le moment fort
00:06:30des Jeux Paralympiques,
00:06:31sans vouloir dire.
00:06:33Côté français.
00:06:34Oui, tu as eu l'impression
00:06:35que c'était un moment collectif,
00:06:39le moment d'un pays
00:06:41avec quelque chose de très particulier.
00:06:43En plus avec la dramatique
00:06:44des tirs au but.
00:06:46Contre l'argentin.
00:06:47Contre l'argentin.
00:06:48Je ne m'explique pas
00:06:49comment le dernier tireur français fait.
00:06:51Parce qu'il met quand même...
00:06:53D'habitude, il met un pointu
00:06:54pour prendre de vitesse le gardien.
00:06:55Là, il met quand même
00:06:56un plat du pied croisé, petit filet.
00:06:58C'est invraisemblable.
00:07:00Mais il y avait aussi
00:07:01peut-être la bonne étoile
00:07:02au-dessus de la tête,
00:07:03nos joueurs.
00:07:04Il y a une équipe
00:07:05qui n'a pas la bonne étoile
00:07:06en ce moment au-dessus de la tête.
00:07:07C'est l'équipe de France
00:07:08de football.
00:07:09On va changer d'ambiance
00:07:10complètement.
00:07:12Hier, l'équipe de France
00:07:13de football faisait sa rentrée
00:07:14en Ligue des Nations.
00:07:15Après un euro
00:07:16qui a été décevant dans le jeu.
00:07:17On se rappelle,
00:07:18les Bleus n'ont pas rassuré.
00:07:19On va rappeler
00:07:20ce qui s'est passé.
00:07:21Romain Aran, en images.
00:07:22Une grosse contre-performance
00:07:23pour l'équipe de France
00:07:24hier soir en ouverture
00:07:25de la Ligue des Nations
00:07:26que les Bleus avaient remporté
00:07:27en 2021 d'ailleurs.
00:07:28Et pourtant,
00:07:29on était loin de s'imaginer ça.
00:07:30Et notamment,
00:07:31quand les Bleus ont ouvert
00:07:32le score très rapidement.
00:07:33C'est peut-être le but
00:07:34le plus rapide
00:07:35de l'histoire des Bleus.
00:07:36En tout cas, le plus rapide
00:07:37depuis 90 ans.
00:07:38Ça, c'est sûr.
00:07:39Bradley Barcola
00:07:40qui profite de l'erreur
00:07:41de Di Lorenzo
00:07:42pour aller battre
00:07:43son coéquipier
00:07:44Donnarumma.
00:07:45On a vu une espèce
00:07:46de spécial bappé
00:07:47sur la conclusion
00:07:48puisqu'il fait genre
00:07:49d'ouvrir son pied
00:07:50et finalement,
00:07:51il le ferme
00:07:52pour battre
00:07:53le gardien italien.
00:07:54Les Italiens
00:07:55qui sont proches d'égaliser
00:07:56dès la sixième minute
00:07:57avec cette tête de fratésie
00:07:58sur la barre.
00:07:59C'est quasiment un immanquable,
00:08:00on peut le dire.
00:08:01Et ils vont trouver la fin
00:08:02et les Italiens,
00:08:03magnifiques mouvements
00:08:04entre Di Marco et Tonali
00:08:05et la conclusion
00:08:06en reprise de volée
00:08:07du latéral gauche
00:08:08de l'intermilan
00:08:09qui est superbe.
00:08:10Regardez, c'est une deux
00:08:11entre les deux joueurs,
00:08:12c'est magnifique.
00:08:19Mike Maignan est battu
00:08:20donc les Italiens
00:08:21reviennent à un partout
00:08:22et puis là,
00:08:23on a une perte de balle
00:08:24de Yusuf Ofana
00:08:25au milieu de terrain.
00:08:26Les Italiens
00:08:27peuvent se projeter rapidement
00:08:28en attaque
00:08:29et le ballon va arriver
00:08:30sur le côté droit
00:08:31jusqu'à Retegui
00:08:32qui va servir fratésie
00:08:33et ça fait
00:08:34un tour
00:08:35pour l'Italie
00:08:36à la cinquantième minute.
00:08:37On revoit
00:08:38la perte de balle
00:08:39du nouveau joueur
00:08:40de l'AC Milan
00:08:41et derrière le contre-italien
00:08:42qui va partir sur la droite
00:08:43et regardez aussi
00:08:44Ibrahima Konate
00:08:45qui ne suit pas bien
00:08:46fratésie.
00:08:47Beaucoup de Français
00:08:48fautifs sur cette action.
00:08:49Cinquante-neuvième minute,
00:08:50le corner,
00:08:51tête de fratésie
00:08:52qui s'impose
00:08:53assez facilement
00:08:54au duel face à Jonathan Klos
00:08:55la parade de Maignan
00:08:56heureusement
00:08:57mais le but du 3-1
00:08:58des Italiens
00:08:59qui va arriver
00:09:00à la soixante-treizième minute.
00:09:01Un énième renversement de jeu
00:09:02ça a fait beaucoup de mal
00:09:04et Udo Gui
00:09:05va servir
00:09:06Raspadori
00:09:07dans la surface
00:09:08dont le contrôle
00:09:09regardez bien
00:09:10le contrôle en une touche
00:09:11de Raspadori
00:09:12qui va mettre dans le vent
00:09:13William Saliba.
00:09:14On perd un petit peu
00:09:15ses appuis sur cette action
00:09:16et derrière
00:09:17Mike Maignan
00:09:18est trompé
00:09:19par la frappe
00:09:20donc de Raspadori
00:09:213-1 pour l'Italie
00:09:22sur la pelouse
00:09:23du Parc des Princes.
00:09:24La France déclafée
00:09:25par l'Italie en effet
00:09:26et aujourd'hui
00:09:27on apprend attention
00:09:28ALERT GENERAL !
00:09:29Information
00:09:30de l'équipe
00:09:31de Loic Tenzi,
00:09:32de l'oncle
00:09:33retour au vestiaire
00:09:34après le coup de sifflet final
00:09:35et bien on apprend
00:09:36qu'il y a un joueur
00:09:37le gardien
00:09:38Mike Maignan
00:09:39qui a poussé
00:09:40un gros coup de gueule
00:09:41regardez ce qu'il dit
00:09:42enfin ce que nous disent
00:09:43les journalistes de l'équipe
00:09:44le ton n'était pas
00:09:45celui d'un homme
00:09:46décidé à minimiser
00:09:47la portée
00:09:48de cette première défaite
00:09:49en Ligue des Nations
00:09:50loin de là
00:09:51de sa voix grave
00:09:52et puissante
00:09:53l'ancien Lillois
00:09:54a fustigé
00:09:55un comportement
00:09:56de starlette
00:09:57et apparemment
00:09:58ça a duré deux minutes
00:09:59on aura l'occasion
00:10:00d'en parler
00:10:01on a voulu se poser
00:10:02la question
00:10:03pour vous
00:10:04les bleus ont-ils
00:10:05un comportement
00:10:06de starlette ?
00:10:07et mon cher Raymond
00:10:08on a deux chroniqueurs
00:10:09qui ne sont pas d'accord
00:10:10donc je vous invite
00:10:11à lancer le duel
00:10:12alors c'est parti
00:10:13voilà
00:10:14Timothée Memon
00:10:15fera face
00:10:16à Gregory Schneider
00:10:17Timothée nous dit
00:10:18oui
00:10:19des comportements
00:10:20de starlette
00:10:21Greg nous dit
00:10:22non
00:10:23pas de comportement
00:10:24de starlette
00:10:25qui prend la main Greg ?
00:10:26vous m'avez l'air déterminé
00:10:27à vouloir prendre la main
00:10:28donc allez-y Greg
00:10:29bonheur
00:10:31très franchement
00:10:32j'ai vu
00:10:33les mêmes matchs
00:10:34qu'à l'Euro
00:10:35que j'ai suivi
00:10:36et où j'étais
00:10:37sauf que Meunier
00:10:38n'a pas fait les miracles
00:10:39qu'il a fait à l'Euro
00:10:40parce que c'est Meunier
00:10:41qui porte jusqu'en demi-finale
00:10:42et on a des problèmes
00:10:43de football
00:10:44c'est trop facile
00:10:45de parler de mentalité
00:10:46de starlette
00:10:47ils n'y mettent pas
00:10:48ce qu'il faut
00:10:49tout ça c'est des clichés
00:10:50il y a des problèmes
00:10:51de foot
00:10:52tu as tes deux
00:10:53leaders offensifs
00:10:54qui sont au tas
00:10:55pour des raisons différentes
00:10:56Griezmann et Griezmann-Plonche
00:10:57Bappé a des problèmes
00:10:58tu as d'énormes problèmes
00:10:59tu as des problèmes
00:11:00de collectif
00:11:01et tu as des problèmes
00:11:02de jeu
00:11:03c'est trop facile
00:11:04de dévier le groupe
00:11:05terminé Greg
00:11:06la réponse à Timothée
00:11:07oui pour moi
00:11:08il y a des problèmes
00:11:09je ne vais pas faire
00:11:10une généralité
00:11:11parce que je ne crois pas
00:11:12que ce soit toute
00:11:13cette équipe de France
00:11:14qui a des comportements
00:11:15de starlette
00:11:16mais ça fait un moment
00:11:17que ça dure
00:11:18je pense que
00:11:19pas l'Euro
00:11:20qui vient de passer
00:11:21mais le précédent
00:11:22a prouvé que c'était le cas
00:11:23je pense qu'un joueur
00:11:24comme Paul Pogba
00:11:25avait parfois des attitudes
00:11:26qui n'étaient pas celles
00:11:27d'un joueur de haut niveau
00:11:28et puis voilà
00:11:29ces joueurs qui veulent
00:11:30à tout prix jouer
00:11:31à leur poste
00:11:32à celui qu'ils ont décidé
00:11:33à un moment ça va
00:11:34et c'est des comportements
00:11:35un peu de starlette
00:11:36ce n'est pas tous les joueurs
00:11:37mais certains le sont un peu
00:11:38terminé pour ce duel
00:11:39les bleus ont-ils
00:11:40un comportement de starlette
00:11:41vous vous exprimez également
00:11:42vous allez sur
00:11:43l'équipe Connect
00:11:44et vous nous donnez
00:11:45votre avis
00:11:46vous pouvez départager
00:11:47qui vous a convaincu
00:11:48Timothée ou Greg
00:11:49le président va maintenant
00:11:50arbitrer
00:11:51moi je ne sais pas
00:11:52ce que ça veut dire
00:11:53starlette
00:11:54c'est quoi
00:11:55c'est quoi
00:11:56c'est quoi
00:11:57c'est quoi
00:11:58ça veut dire
00:11:59qu'ils s'écoutent
00:12:00ils ont juste envie
00:12:01qu'on les regarde
00:12:02qu'ils se regardent
00:12:03dans la glace
00:12:04sans rien faire
00:12:05j'ai pas le sentiment
00:12:06que ça soit le cas
00:12:07j'étais au match
00:12:08je les ai vus souffrir
00:12:09je les ai vus maladroits
00:12:10battus
00:12:11parce qu'il y a
00:12:12trop de joueurs
00:12:13qui sont insuffisants
00:12:14qui sont en dessous
00:12:15et qui ne peuvent pas
00:12:16et pour porter une équipe
00:12:17et pour donner l'impression
00:12:18d'être solide
00:12:19il ne faut pas avoir
00:12:204-5 joueurs
00:12:21qui sont en dessous
00:12:22et qui ne peuvent pas
00:12:23et pour porter une équipe
00:12:24et pour donner l'impression
00:12:25d'être solide
00:12:26il ne faut pas avoir
00:12:274-5 joueurs
00:12:28qui sont physiquement
00:12:29battus
00:12:30surtout techniquement
00:12:31qui sont trop justes
00:12:32moi c'est plutôt
00:12:33j'irais plutôt
00:12:34dans le sens de Greg
00:12:35c'est
00:12:36le niveau actuel
00:12:37de certains joueurs
00:12:38c'est pas leur comportement
00:12:39psychologique
00:12:40c'est leur état physique
00:12:41et technique
00:12:42qui fait défaut
00:12:43à l'équipe de foot
00:12:44et collectif
00:12:45d'accord
00:12:46oui mais c'est lié
00:12:47je veux dire que
00:12:48quand t'es pas bien
00:12:49physiquement
00:12:50quand tu vois
00:12:51le but
00:12:52il faut falloir
00:12:53qu'il perde le ballon
00:12:54moi j'ai à la limite
00:12:55un ballon
00:12:56mais celui
00:12:57qui va faire le centre
00:12:58c'est celui
00:12:59qui récupère le ballon
00:13:00et lui
00:13:01il se tourne
00:13:02il le regarde
00:13:03et il trottine derrière
00:13:04il fait pas l'effort
00:13:05tout de suite
00:13:06ça c'est pas un comportement
00:13:07de starlette
00:13:08non c'est quelqu'un
00:13:09qui est cuit
00:13:10c'est quelqu'un
00:13:11qui est battu
00:13:12qui est dans sa tête
00:13:13n'est pas là
00:13:14Pierre
00:13:15sur cette notion
00:13:16de starlette
00:13:17c'est un peu étrange
00:13:18parce que
00:13:19les joueurs de facto
00:13:20sont des stars
00:13:21donc ils ont des comportements
00:13:22de stars
00:13:23et ça fait pas
00:13:24de doute
00:13:25parce que ceci cela
00:13:26l'entourage
00:13:27l'ambiance autour de moi
00:13:28les marques etc
00:13:29donc finalement
00:13:30c'est pas ça
00:13:31moi ce qui m'embête
00:13:32c'est qu'on va y faire croire
00:13:33effectivement
00:13:34que ce serait ce comportement là
00:13:35qui explique
00:13:36sur la défaite
00:13:37et là où l'exemple de Pogba
00:13:38il est pas mauvais
00:13:39il est même bon
00:13:40c'est celui-là
00:13:41auquel j'ai pensé
00:13:42quand on m'a posé la question
00:13:43c'est qu'il y a eu
00:13:44des équipes de starlette
00:13:45de stars
00:13:46qui ont gagné
00:13:47qui ont bien joué
00:13:48Pogba l'euro 2021
00:13:49il fait un bon euro
00:13:50et pourtant c'est
00:13:51dans l'inconscient collectif
00:13:52attention les starlettes en question
00:13:54c'est Pogba
00:13:55enfin tu vois
00:13:56dans l'imaginaire collectif
00:13:57Pogba il représente
00:13:58un peu ce comportement là
00:13:59et pourtant c'est
00:14:00un excellent joueur
00:14:01en équipe de France
00:14:02on lui a rarement reproché
00:14:03quelque chose
00:14:04il y a des équipes
00:14:05de starlette de stars
00:14:06qui gagnent
00:14:07là c'est pas ça
00:14:08qui leur a fait défaut hier
00:14:09je suis rejoint Raymond et Greg
00:14:10il y a pas
00:14:11Régis je me tourne vers vous
00:14:12on peut parler aussi
00:14:13d'arrogance
00:14:14ou je sais pas
00:14:15ou prendre l'adversaire de haut
00:14:16vous savez ce que c'est
00:14:17l'Italie était très faible
00:14:18à l'euro
00:14:19est-ce qu'il y a pas eu aussi
00:14:20ce côté un peu suffisant
00:14:21des joueurs français
00:14:22pour un match
00:14:23d'un tel niveau ?
00:14:24moi le mot starlette
00:14:25me gêne quelque part
00:14:26après un match
00:14:27il y a toujours
00:14:28un peu d'énervement
00:14:29il y a quelqu'un
00:14:30il y a toujours un joueur
00:14:31qui prend la parole
00:14:32pour faire passer un message
00:14:33et les mots sont pas toujours
00:14:34bien employés
00:14:35donc il faut toujours
00:14:36prendre un peu de mesure
00:14:37par rapport à tout ça
00:14:38Raymond vous parlez
00:14:39du problème physique
00:14:40il y a quand même
00:14:41des problèmes mentaux aussi
00:14:42mentaux dans l'approche
00:14:43au moins je dirais
00:14:44l'Italie a fait un mauvais euro
00:14:45vous jouez contre l'Italie
00:14:46vous les recevez à Paris
00:14:47c'est ça
00:14:48c'est ça
00:14:49c'est ça
00:14:50c'est ça
00:14:51vous jouez contre l'Italie
00:14:52vous les recevez à Paris
00:14:53vous ouvrez le score
00:14:54vous ouvrez le score
00:14:55au bout de 15 secondes
00:14:56ils feront 20 minutes
00:14:57intéressantes
00:14:58globalement c'était
00:14:59c'est maîtrisé
00:15:00c'est maîtrisé
00:15:01et pour quelles raisons
00:15:02pour quelles raisons
00:15:03ils sortent
00:15:04ils sortent du match
00:15:05et là il n'y a plus rien
00:15:06il n'y a plus de respect en fait
00:15:07il n'y a même pas
00:15:08il n'y a même pas de respect
00:15:09par rapport à eux-mêmes
00:15:10parce qu'il n'y a plus
00:15:11de structure d'équipe
00:15:12il n'y a plus d'organisation
00:15:13les lignes sont distendues
00:15:14en fait
00:15:15chacun va sauver
00:15:16un peu son match
00:15:17de son côté
00:15:18en essayant
00:15:22pour sauver
00:15:23et puis le collectif
00:15:24en prend un coup
00:15:25et puis ça devient
00:15:26du n'importe quoi
00:15:27et puis vous jouez
00:15:28une équipe qui prenait
00:15:29de la confiance
00:15:30avec le but de légalisation
00:15:31qui est magnifique
00:15:32donc ça a donné
00:15:33un supplément d'âme
00:15:34à cette équipe d'Italie
00:15:35et je trouve que
00:15:36l'équipe de France
00:15:37n'a pas
00:15:38alors je n'aime pas ce mot
00:15:39réagi par rapport
00:15:40à la situation
00:15:41mais ils ont laissé tomber
00:15:42alors est-ce que
00:15:43c'est un comportement
00:15:44parce que la compétition
00:15:45ne les intéresse pas
00:15:46est-ce qu'ils n'étaient
00:15:47pas prêts
00:15:48est-ce que
00:15:49dire par exemple
00:15:50sur le secteur défensif
00:15:51qui avait une satisfaction
00:15:52à l'Euro
00:15:53il y a deux joueurs sur quatre
00:15:54qui ont changé
00:15:55et c'était bien à l'Euro
00:15:56et on n'avait pas pris de but
00:15:57en dehors de la demi-finale
00:15:58on en reparlera tout à l'heure
00:15:59pour Didier Deschamps
00:16:00dire il y avait des essais
00:16:01qui ont été faits
00:16:02donc il y a plein d'éléments
00:16:03qui font dire que
00:16:04mais est-ce que
00:16:05par rapport
00:16:06à ce que vous dites Régis
00:16:07il y a les 20 premières minutes
00:16:08et à un moment donné
00:16:09ça part
00:16:10chacun fait la sienne
00:16:11comme vous dites
00:16:12et tout
00:16:13est-ce que ça manque pas
00:16:14aussi d'un patron
00:16:15pour recadrer
00:16:16quand c'est comme ça
00:16:17je reviens sur ce que
00:16:18nous dit
00:16:19l'article de l'équipe
00:16:20encore sur Mike Maignan
00:16:21on vous a sélectionné
00:16:22autrement
00:16:23mais un monologue
00:16:24donc de Mike Maignan
00:16:25qui s'était tiré
00:16:26sur deux minutes
00:16:27donc il en a mis
00:16:28le paquet
00:16:29où la petite culte collective
00:16:30a été très critiquée
00:16:31et à l'issue duquel
00:16:32personne n'a osé
00:16:33prendre la parole
00:16:34derrière Mike Maignan
00:16:35ni le capitaine
00:16:36Kylian Mbappé
00:16:37ni le vice-capitaine
00:16:38Antoine Griezmann
00:16:39un silence total
00:16:40s'est imposé dans le vestiaire
00:16:41au Parc des Princes
00:16:42après son coup de gueule
00:16:43voilà
00:16:44je parle des leaders
00:16:45parce que là on dit
00:16:46que ni Griezmann
00:16:47ni Kylian Mbappé
00:16:48n'ont pris la parole
00:16:49après non plus
00:16:50une discussion d'après match
00:16:51après une défaite
00:16:52tout le monde est énervé
00:16:53oui alors
00:16:54est-ce qu'il a parlé
00:16:55aux joueurs ?
00:16:56est-ce que de dire
00:16:57dans un vestiaire
00:16:58on en parlait avec Raymond
00:16:59tout à l'heure
00:17:00de dire dans un vestiaire
00:17:01de parler
00:17:02mais vous avez le droit
00:17:03de nommer
00:17:04vous avez le droit
00:17:05de nommer
00:17:06nous les entraîneurs
00:17:07en fait on nomme
00:17:08par moment
00:17:09quand ça ne va pas
00:17:10donc on est obligé
00:17:11de le faire
00:17:12donc il prend la parole
00:17:13moi je trouve que c'est très bien
00:17:14qu'il prenne la parole
00:17:15et qu'il dise les choses
00:17:16parce que c'est de la merde
00:17:17en fait aujourd'hui
00:17:18il a le droit de lui dire
00:17:19il a le droit de lui dire
00:17:20mais alors je me tourne vers Raymond
00:17:21est-ce que là
00:17:22le discours
00:17:23il ne peut pas être
00:17:24à double tronchant
00:17:25c'est-à-dire plus négatif
00:17:26que positif non ?
00:17:27les conséquences ?
00:17:28bah oui les conséquences
00:17:29non la première conséquence
00:17:30déjà c'est que
00:17:31Maignan il fait 1m90
00:17:32donc il ne risque rien
00:17:33il peut le dire tranquillement
00:17:34les conséquences
00:17:35non parce que
00:17:36tous ces joueurs
00:17:37à ce niveau-là
00:17:38il y a un orgueil quand même
00:17:39je veux dire
00:17:40quand on en prend
00:17:41plein la tête
00:17:42on a envie de montrer
00:17:43derrière
00:17:44pour redevenir fort
00:17:45et dire à l'autre
00:17:46le jour où toi
00:17:47tu vas
00:17:48voilà
00:17:49tu vas prendre un but
00:17:50sous le ventre
00:17:51je vais te le dire aussi
00:17:52on crée un équilibre
00:17:53mais dans cette progression
00:17:54de l'orgueil
00:17:55en disant
00:17:56je veux montrer
00:17:57moi je ne pense pas
00:17:58qu'ils aient lâché
00:17:59qu'ils aient abandonné
00:18:00vraiment
00:18:01ils étaient désorganisés
00:18:02ils étaient
00:18:03physiquement
00:18:04en dessous
00:18:05et il y a des joueurs
00:18:06qui sont moyens
00:18:07je veux dire
00:18:08le problème de
00:18:09la tristesse
00:18:10c'est que
00:18:11il y a des joueurs
00:18:12qui sont en dessous
00:18:13du latéral
00:18:14de Klos
00:18:15je veux dire
00:18:16on l'a vu
00:18:17sur tous les buts
00:18:18cette incapacité
00:18:19à rester
00:18:20à empêcher
00:18:21ces transversales
00:18:22et ces renversements
00:18:23de jeu
00:18:24parce que
00:18:25il est toujours attiré
00:18:26par l'axe
00:18:27je ne comprends pas
00:18:28parce que
00:18:29en plus
00:18:30il a joué dans un système
00:18:31à lance
00:18:32où il jouait
00:18:33le troisième
00:18:34comme ça
00:18:35sur le côté
00:18:36donc il était toujours écarté
00:18:37et là il est toujours
00:18:38en train de revenir
00:18:39il a ouvert des espaces
00:18:40des boulevards
00:18:41pour que les autres
00:18:42puissent aussi
00:18:43un comportement
00:18:44individuel
00:18:45mais le truc de
00:18:46Meignan
00:18:47je veux dire
00:18:48il a le droit de le dire
00:18:49les autres
00:18:50peuvent se taire
00:18:51parce qu'à des moments
00:18:52on se dit
00:18:53on a été mauvais
00:18:54on le sait
00:18:55il n'y a pas besoin
00:18:56d'enfoncer le clou
00:18:57Le président
00:18:58a dit un mot important
00:18:59il a parlé d'orgueil
00:19:00et je pense que si
00:19:01Mike Meignan
00:19:02sur cette rencontre
00:19:03réagit comme ça
00:19:04d'abord
00:19:05c'est parce qu'il a prouvé
00:19:06pendant l'Euro
00:19:07qu'il était un peu indiscutable
00:19:08et puis aussi
00:19:09parce qu'il prend une danse
00:19:10face à des joueurs
00:19:11d'Italie
00:19:12donc il a peut-être
00:19:13pour lui
00:19:14c'est peut-être un match
00:19:15un peu plus particulier
00:19:16il va se faire chambrer derrière
00:19:17voilà
00:19:18il aurait aussi
00:19:19il semblerait
00:19:20qu'il ait laissé entendre
00:19:21que dans cette équipe d'Italie
00:19:22il n'y avait pas de joueurs
00:19:23au niveau
00:19:24de l'équipe de France
00:19:25ça pour moi
00:19:26c'est aussi un problème
00:19:27c'est un manque de recul
00:19:28sur la qualité
00:19:29des joueurs italiens
00:19:30en gros il aurait dit
00:19:31il n'y en a pas deux
00:19:32c'est pour piquer
00:19:33attendez
00:19:34non non non
00:19:35moi je ne vois pas
00:19:36ce qu'il veut dire
00:19:37Pierre expliquez à Greg
00:19:38je suis d'accord
00:19:39c'est incroyable
00:19:40vous pensez qu'ils n'ont pas
00:19:41un joueur
00:19:42un attaquant
00:19:43du niveau d'Olivier
00:19:44par exemple
00:19:45ce n'est pas mon avis
00:19:46que lui se dise
00:19:47honnêtement
00:19:48dans l'équipe d'en face
00:19:49ils ne sont pas bien
00:19:50meilleurs que nous
00:19:51ce n'est pas son malheur
00:19:52il a dit
00:19:53il n'y en a pas deux
00:19:54qui auraient leur place
00:19:55en équipe de France
00:19:56vous voulez les deux noms
00:19:57parce que moi
00:19:58je vous les balance
00:19:59les deux noms
00:20:00tranquille
00:20:01on peut se dire
00:20:02qu'évidemment
00:20:03Antoine Ali
00:20:04ou Di Marco
00:20:05ils sont plus forts
00:20:06Di Marco est un peu
00:20:07meilleur que Klos
00:20:08je crois
00:20:09mais tu comprends pas
00:20:10tu comprends que
00:20:11le Mc Mignon
00:20:12rentre dans le vestiaire
00:20:13et dit
00:20:14en vrai les gars
00:20:15ils sont quand même
00:20:16un peu moins forts que nous
00:20:17on s'est fait balader
00:20:18par des gens
00:20:19qui sur papier
00:20:20sont 100% moins forts que nous
00:20:21ce n'est pas scandaleux
00:20:22d'accord
00:20:23non alors là stop
00:20:24combien t'as de joueurs
00:20:25français qui sont finalistes
00:20:26de la Ligue des Champions
00:20:27maintenant on va le dire
00:20:28combien t'en as
00:20:29combien t'en as
00:20:30qui sont finalistes
00:20:31de la Ligue des Champions
00:20:32aujourd'hui
00:20:33il y en a trois
00:20:34qui l'ont gagné avec le Real
00:20:35il y a combien de joueurs
00:20:36de l'Inter
00:20:37dans cette équipe
00:20:38de la Ligue des Champions
00:20:39Klos
00:20:40il l'a joué quand
00:20:41Konaté
00:20:42il l'a joué
00:20:43ça c'est un autre problème
00:20:44Saliba
00:20:45il l'a joué quand
00:20:46il l'a joué à la Playstation
00:20:47ou bien
00:20:48non mais Mignon
00:20:49il l'a joué quand
00:20:50il l'ouvre
00:20:51il l'a joué
00:20:52non mais arrive un moment
00:20:53c'est injuste
00:20:54et c'est méprisant
00:20:55sans doute
00:20:56voilà moi c'est ça
00:20:57mais quand on parle d'orgueil
00:20:58tu peux comprendre
00:20:59que Mignon se dise
00:21:00on est chez nous
00:21:01etc
00:21:02on est l'équipe de France
00:21:03qui quand même globalement
00:21:04fait une finale de Coupe du Monde
00:21:0518 mois avant
00:21:06ils se disent
00:21:07c'est l'Italie à la maison
00:21:08d'autant plus que l'Italie
00:21:09a pas été brillante dernièrement
00:21:10c'est pas la grande Italie
00:21:11Greg
00:21:12tu oublies
00:21:13que c'est un truc
00:21:14qui dit dans le vestiaire
00:21:15pour les joueurs
00:21:16pour les piquer
00:21:17il ne le dit pas
00:21:18pour que ça sorte dans la presse
00:21:19oui c'est vrai
00:21:20oui il ne le dit pas
00:21:21pour les Italiens
00:21:22il le dit entre eux
00:21:23pour les piquer eux
00:21:24oui comme Roland Kourbis
00:21:25oui c'est ça
00:21:26c'est différent
00:21:27d'accord mais cela dit
00:21:28je trouve qu'il fait
00:21:29le même métier qu'eux
00:21:30voilà c'est ça
00:21:31qui me dérange
00:21:32par rapport aux Italiens
00:21:33où il est parfois
00:21:34dans les mêmes clubs
00:21:36non mais il parlait
00:21:37entre eux là
00:21:38oui dans ces cas-là
00:21:39il peut dire n'importe quoi
00:21:40c'est le cas de notre boulot
00:21:41de dire il dit n'importe quoi
00:21:42Greg dans un vestiaire
00:21:43un joueur
00:21:44franchement
00:21:45il ne pense pas
00:21:46par rapport à l'adversaire
00:21:47ce qu'il va dire
00:21:48en fait il est
00:21:49projeté mentalement
00:21:50dans son discours
00:21:51par rapport à son équipe
00:21:52et par rapport au match
00:21:53qu'il a vécu
00:21:54en plus qu'il est dans
00:21:55un poste particulier
00:21:56il est gardien
00:21:57donc il vient de prendre
00:21:58trois cagettes
00:21:59c'était compliqué
00:22:00moi je ne pense pas
00:22:01que sa réflexion
00:22:02allait être tournée
00:22:03vis-à-vis des Italiens
00:22:04c'est-à-dire qu'il va faire
00:22:05des comparaisons
00:22:06aussi importantes
00:22:07comme tu le prétends
00:22:08je veux dire un joueur
00:22:09à un moment après
00:22:10est-ce qu'il ne voit pas
00:22:11les bleus trop beaux
00:22:12est-ce qu'il ne les voit pas
00:22:13trop beaux
00:22:14est-ce qu'on ne se voit pas
00:22:15trop beaux individuellement
00:22:16c'est quand même
00:22:17la question que j'ai envie
00:22:18de poser
00:22:19c'est un débat
00:22:20qui s'amène après
00:22:21mais je pense que déjà
00:22:22Meignon il doit se dire
00:22:23là c'est un peu
00:22:24ma période qui souffre pour moi
00:22:25ça va être ça
00:22:26mon équipe de France
00:22:27il doit se dire
00:22:28l'Euro que je viens de faire
00:22:29les joueurs que je veux avoir
00:22:30ça va être ça
00:22:32ça va être ça
00:22:33notre équipe de France
00:22:34on va traverser 2020
00:22:35les années 2020 comme ça
00:22:36je pense que ça le touche
00:22:39après il y a un sujet
00:22:40qu'on commence à un peu aborder
00:22:41on en met beaucoup
00:22:42dans la tête des joueurs
00:22:43depuis tout à l'heure
00:22:44mais il y a quand même
00:22:45quelqu'un qui n'a pas du tout
00:22:46réagi au marasme tactique
00:22:47des bleus hier
00:22:48on y verra dans un instant
00:22:49ils ne sont pas les seuls
00:22:50responsables de leur naufrage
00:22:51certainement pas
00:22:52mais sur le côté
00:22:53les problèmes de l'équipe
00:22:54de France
00:22:55Olivier Rouillet
00:22:56cet après-midi justement
00:22:57a daté un peu
00:22:58ou a commencé
00:22:59le problème
00:23:00de l'équipe de France
00:23:01ça démarre d'où ?
00:23:02écoutez sa réponse
00:23:04ça s'est passé sous silence
00:23:05même si on en a parlé
00:23:06à ce moment-là
00:23:07c'est l'histoire du Capitana
00:23:08moi je pense que
00:23:09Antoine Griezmann
00:23:10depuis qu'il n'a pas été nommé
00:23:11capitaine
00:23:12moi je regrette
00:23:13mais depuis ce moment-là
00:23:14il y a eu quelque chose
00:23:15alors on nous a dit
00:23:16il nous a dit
00:23:17que c'était accepté
00:23:18mais regardez
00:23:19ces prestations
00:23:20depuis ce moment-là
00:23:21et bien vous constaterez
00:23:22quand même
00:23:23ne serait-ce qu'au
00:23:24championnat de l'Europe
00:23:25et hier soir de nouveau
00:23:26il y a quelque chose
00:23:27qui ne va pas bien
00:23:28alors moi
00:23:29je trouve que
00:23:30c'est une coïncidence
00:23:31qui a quand même
00:23:32son importance
00:23:33parce qu'on parlait
00:23:34de message
00:23:35de code etc
00:23:36mais là je crois
00:23:37je trouve
00:23:38moi personnellement
00:23:39alors je ne mets pas du tout
00:23:40en doute
00:23:41la volonté
00:23:42l'engagement
00:23:43d'Antoine Griezmann
00:23:44ce n'est pas ça
00:23:45je trouve que quand même
00:23:46il s'est passé quelque chose
00:23:47ça qui a fait
00:23:48il parle de
00:23:49c'est peut-être
00:23:50c'est peut-être
00:23:51il y a aussi
00:23:52peut-être
00:23:53la théorie consiste à dire
00:23:54que ça coïncide
00:23:55avec un décalage
00:23:56c'est-à-dire
00:23:57que ça coïncide avec
00:23:58un déclin sportif
00:23:59qui serait arrivé
00:24:00sans ça
00:24:01on ne peut pas tout à fait
00:24:02l'écarter
00:24:03en tout cas
00:24:04il faut quand même
00:24:05ouvrir cette possibilité
00:24:06sur l'histoire du Capitana
00:24:07c'est très simple
00:24:08au moment où Didier Deschamps
00:24:09décide donc
00:24:10puisque Loris et Varane
00:24:11sont partis
00:24:12on est deux mois
00:24:13après le mondial
00:24:14au Qatar
00:24:15il y a dix joueurs
00:24:16de l'équipe de France
00:24:17dix joueurs
00:24:18je peux vous balancer les noms
00:24:19qui n'auraient absolument
00:24:20pas compris
00:24:21que Bappé
00:24:22ne soit pas capitaine
00:24:23et Bappé le premier
00:24:24ne l'aurait pas compris
00:24:25non plus
00:24:26on ne peut pas
00:24:27voir Bappé, Varane et Loris
00:24:28faire le truc
00:24:29parce qu'à un moment donné
00:24:30c'est son équipe
00:24:31c'est-à-dire qu'en tout cas
00:24:32c'était vu comme ça
00:24:33par lui
00:24:34on est après le comité
00:24:35de Qatar
00:24:36essayez de vous imaginer
00:24:37ce qu'est Bappé à ce moment-là
00:24:38il a quand même
00:24:39des super pouvoirs
00:24:40donc entre les joueurs
00:24:41un mec comme Meignan
00:24:42ou un mec comme Thuram
00:24:43assument
00:24:44quand on leur dit
00:24:45est-ce que vous êtes
00:24:46la génération Bappé
00:24:47les mecs disent oui
00:24:48il faut quand même
00:24:49mesurer un petit peu
00:24:50l'influence qu'il a
00:24:51sur ces gars-là
00:24:52donc c'était tout simplement
00:24:53pas possible de ne pas
00:24:54lui donner le Capitana
00:24:56ne pas lui donner
00:24:57à ce moment-là
00:24:58sinon vous mettez le feu
00:24:59et vous allez contre l'histoire
00:25:00de l'équipe de France
00:25:01Est-ce qu'il n'y a pas
00:25:02un point de rupture
00:25:03à ce moment-là ?
00:25:04Pourquoi ?
00:25:05Je ne partage pas ça moi
00:25:06D'accord mais c'est vrai
00:25:07il y a des choix
00:25:08après il y a
00:25:09une discussion
00:25:10avec le sélectionneur
00:25:11je dis à un moment
00:25:12ça a été évoqué
00:25:13c'était les deux
00:25:14qui pouvaient l'avoir
00:25:15le brassard
00:25:16Didier Deschamps
00:25:17a dû donner
00:25:18les arguments
00:25:19pourquoi c'était son choix
00:25:20alors Griezmann
00:25:21il y a eu une forme
00:25:22de déception au départ
00:25:23bien sûr parce qu'il pensait
00:25:24peut-être
00:25:25que Griezmann
00:25:26il aurait pu très bien
00:25:27l'avoir aussi
00:25:28mais à partir du moment
00:25:29où les choses ont été dites
00:25:30les explications ont été données
00:25:31vous ne pouvez pas
00:25:32trouver ça comme excuse
00:25:33sur la durée
00:25:34et dans le temps
00:25:35c'est juste
00:25:36pour moi
00:25:37c'est impossible
00:25:38c'est décidé
00:25:39et puis c'est comme ça
00:25:40et ce n'est pas autrement
00:25:41donc je ne partage pas
00:25:42trop l'avis d'Olivier
00:25:43sur là-dessus
00:25:44parce qu'il s'est quand même
00:25:45passé beaucoup de choses
00:25:46les joueurs ont fait
00:25:47des matchs
00:25:48avec leur club
00:25:49vous avez le temps
00:25:50de digérer quand même
00:25:51une forme de déception
00:25:52son analyse est intéressante
00:25:53parce que
00:25:54l'analyse est intéressante
00:25:55sur le rendement
00:25:56de Griezmann
00:25:57oui voilà
00:25:58c'est-à-dire que
00:25:59l'absence de
00:26:00ce n'est pas la raison
00:26:01non non non
00:26:02ce n'est pas la raison
00:26:03d'ensemble
00:26:04mais c'est vrai que
00:26:05l'analyse est intéressante
00:26:06après moi ça me gêne
00:26:07cette idée de se dire
00:26:08je suis de la génération Bappé
00:26:09donc il a forcément le brassard
00:26:10je suis désolé
00:26:11mais en 98
00:26:12aujourd'hui on dit encore
00:26:13que c'était la génération Zizou
00:26:14ce n'est pas lui
00:26:15qui avait le brassard
00:26:16et alors
00:26:17on ne lui donnait pas
00:26:18parce qu'on estimait
00:26:19qu'il y avait
00:26:20plus mature que lui
00:26:21qu'il y avait plus rassembleur
00:26:22que lui
00:26:23donc moi je suis convaincu
00:26:24que dans le 11
00:26:25de l'équipe de France
00:26:26il y a des joueurs
00:26:27plus fédérateurs
00:26:28que Kyan Bappé
00:26:29ça n'enlève rien
00:26:30au talent de Bappé
00:26:31je me tourne vers le Président
00:26:32pour ce qu'il a dit
00:26:33c'est intéressant
00:26:34je pense qu'il a sans doute
00:26:35raison là-dessus
00:26:36mais à ce moment-là
00:26:37Bappé est foutu
00:26:38de vous mettre le feu
00:26:39et de démonter
00:26:40le bordel
00:26:41je me tourne vers le Président
00:26:42justement
00:26:43Président
00:26:44l'équilibre dans un vestiaire
00:26:45parce que là
00:26:46on est là-dedans
00:26:47dans l'équilibre
00:26:48dans le vestiaire
00:26:49est-ce que vous pensez
00:26:50d'ailleurs qu'aujourd'hui
00:26:52non
00:26:53il y a un problème d'équilibre
00:26:54sur le terrain
00:26:55ah oui
00:26:56déjà
00:26:57qu'il n'y a pas de vestiaire
00:26:58après dans le vestiaire
00:26:59sur cette histoire
00:27:00de Capitana
00:27:01je suis un peu
00:27:02comme Régis
00:27:03moi je dis oui
00:27:04sur le coup
00:27:05il a pu être déçu
00:27:06en disant
00:27:07c'était lui
00:27:08mais il ne peut pas
00:27:09pendant un an
00:27:10deux ans
00:27:11s'aborder
00:27:12et s'aborder l'équipe
00:27:13juste parce qu'il n'a pas
00:27:14été capitaine
00:27:15à un moment
00:27:16c'est plutôt
00:27:17son déclin physique
00:27:18qui fait que
00:27:19il est discuté
00:27:20il est moins bien
00:27:21il rentre
00:27:22et il est enlevé
00:27:23plus vite que les autres
00:27:24il n'a pas ce statut
00:27:25de capitaine
00:27:26parce que déjà
00:27:27il est moins performant
00:27:28s'il avait été performant
00:27:29peut-être que
00:27:30la question
00:27:31se serait posée
00:27:32elle ne se pose plus
00:27:33donc
00:27:34pas de problème
00:27:35on clôt le débat
00:27:36et on va regarder
00:27:37qui a remporté
00:27:38notre duel
00:27:39entre Timothée et Greg
00:27:40oh lalalala
00:27:41ils ont perdu
00:27:42non mais il y avait
00:27:43Greg
00:27:44il avait plus de chance
00:27:45parce que
00:27:46c'est le côté
00:27:47psychologique
00:27:48là
00:27:50je suis d'accord
00:27:51ne faites pas
00:27:52votre star-lap
00:27:53Timothée
00:27:54je ne tire aucune
00:27:55glorieule
00:27:56ça montre
00:27:57tous ces sondages
00:27:58qu'on fait
00:27:59au fil
00:28:00de l'euro
00:28:01et un sondage
00:28:02comme celui-là
00:28:03montre petit à petit
00:28:04une forme
00:28:05de désamour
00:28:06vis-à-vis du public
00:28:07pour son équipe
00:28:08de France
00:28:09et ça c'est gênant
00:28:10et ça il va falloir
00:28:11vite le régler
00:28:12on a une information
00:28:13concernant
00:28:14un des joueurs
00:28:15de l'équipe de France
00:28:16oui c'est une information
00:28:17l'équipe
00:28:19qui était entrée
00:28:20en fin de match
00:28:21environs un quart d'heure
00:28:22de la fin du match
00:28:23et bien il souffre
00:28:24d'une lésion
00:28:25au mollet gauche
00:28:26qui est forfait
00:28:27contre la Belgique
00:28:28pour le match de Lundi
00:28:29mais il y en a
00:28:30certains aussi
00:28:31pour le prochain match
00:28:32du PSG
00:28:33face à Brest
00:28:34samedi prochain
00:28:35d'ailleurs il faut
00:28:36noter que
00:28:37c'est le troisième
00:28:38Parisien
00:28:39qui s'est blessé
00:28:40pendant cette trêve
00:28:41Warren Zahier Emery
00:28:42Vitigna et Désiré Doué
00:28:433 joueurs
00:28:44au milieu de terrain
00:28:45mais si Doué
00:28:46peut être un peu
00:28:47contre Brest, il l'espère pour la Ligue des Champions dans 10-11 jours je crois.
00:28:50Ça n'a pas l'air d'être trop méchant mais en tout cas il est blessé pour l'instant.
00:28:52Merci Docteur pour toutes ces informations.
00:28:54C'est Metin, 10 ans, en plus de journaliste.
00:28:56C'était vraiment très intéressant.
00:28:58Hier soir, un homme a focalisé les critiques en France, il a été aussi critiqué d'ailleurs en Italie, c'est Didier Deschamps,
00:29:04qui a assumé, on va le dire quand même, il a assumé, mais il a aussi trouvé des excuses contre cette contre-performance.
00:29:09Écoutez-le au micro de Giovanni Castaldi notamment. Pourquoi hier ça n'a pas fonctionné ?
00:29:15Ça fait mal mais il ne faut pas fuir, c'est ma responsabilité, ça l'a toujours été et il faut être factuel.
00:29:23Avec tout le potentiel qu'on peut avoir, aujourd'hui on a eu des manques.
00:29:29Je ne dis pas que, même si j'avais bien la sensation, de par ce que j'avais vu le début du rassemblement,
00:29:39de ne pas avoir des joueurs à 100%, mais ça n'empêche pas qu'en termes sur le plan athlétique,
00:29:48on est en dessous par rapport à notre adversaire.
00:29:52En dessous au niveau athlétique, la performance physique mise en cause par Didier Deschamps.
00:29:57Et puis en conférence de presse également, il a parlé des changements opérés,
00:30:01notamment quand on lui a parlé des difficultés défensives. Écoutez.
00:30:05A l'Euro, la défense avait été la vraie satisfaction, avec très peu concédé d'occasions et de buts.
00:30:10Ce soir, on a senti parfois une fébrilité et pas mal d'occasions.
00:30:13Ce n'est pas la même défense, c'est ce que je viens de dire.
00:30:15Si je vais dans la tranquillité, évidemment si on s'est appuyé et on l'avait, je mets les quatre.
00:30:24Après, je vous l'ai dit, je considère que c'est le moment de donner du temps de jeu au maximum de joueurs
00:30:36avec ces deux rencontres rapprochées.
00:30:38Évidemment, en termes d'automatisme, les quatre qui ont fait tout l'Euro,
00:30:44évidemment qu'ils ont des repères, ça va à l'encontre de ça.
00:30:49Les excuses de Didier Deschamps sont-elles recevables ?
00:30:53Après cette défaite face à l'Italie, attention,
00:30:55on a posé la question à nos chroniqueurs et on vous offre, Président,
00:30:58un double, un super duel, royal même.
00:31:00Allez-y sur le jingle, royal.
00:31:02Soyons royaux.
00:31:06Oui, les excuses sont recevables du côté de Timothée Régis.
00:31:09Et non, irrécevables comme excuses pour Pierre et pour Greg.
00:31:14Qui va commencer de chaque côté ?
00:31:16Vous vous êtes consulter.
00:31:17C'est Pierre qui commencera de ce côté.
00:31:19Et c'est Régis qui commencera de l'autre côté.
00:31:22Pierre, je vous donne la main.
00:31:24C'est parti, le chrono est en place pour ce super duel royal.
00:31:27C'est normal de se trouver des explications et d'essayer d'analyser ce qui s'est passé.
00:31:33Mais je trouve que les excuses sont un peu grosses.
00:31:36Parce qu'il n'y a pas que la France qui jouait ce week-end.
00:31:39J'ai vu d'autres équipes, des grosses écuries,
00:31:41avec des joueurs qui jouent dans les meilleurs clubs, etc.
00:31:43Être parfaitement en forme, pas avoir de baisse athlétique.
00:31:46On a vu encore l'Allemagne ce soir, les Pays-Bas, l'Angleterre.
00:31:49Il y a des équipes qui sont au top.
00:31:51L'Allemagne en face avait des joueurs qui étaient au top.
00:31:54Je pense plutôt qu'il a essayé de masquer les manques tactiques qu'il a eus hier.
00:31:58Il a des joueurs corrects.
00:31:59Les deux tiers ont joué l'Euro en tant que titulaire.
00:32:02Et voilà, pardon, c'est 30 secondes.
00:32:03Top, Régis.
00:32:04On a souvent reproché à Didier Deschamps de ne pas souvent dire des choses en conférence de presse.
00:32:08Et là, je trouve qu'il a dit des choses intéressantes.
00:32:11Il a expliqué qu'il voulait donner du temps de jeu à certains joueurs qu'il n'avait pas vus.
00:32:15Qu'il a changé 2 joueurs sur 4 dans sa défense.
00:32:18Il y a des joueurs qui, dans leur première sélection, ont débuté un match.
00:32:21Il y a quand même de vraies raisons dans ses explications.
00:32:26Moi, je les entends.
00:32:27Je le comprends en tant qu'entraîneur.
00:32:29Alors, est-ce que c'était le bon moment juste après l'Euro et le premier match de l'équipe de France au parc ?
00:32:34Ça, c'est une question qu'on peut se poser aussi.
00:32:36Il aurait pu très bien se rassurer avec ses 4 défenseurs.
00:32:39Mais la réflexion est juste.
00:32:40Greg, c'est à vous.
00:32:41Ceux qui ont un peu craqué hier, Hernandez, Fofana, N'Golo Kanté et Konaté,
00:32:46sont des joueurs de l'équipe de France plein et entier.
00:32:47Ce n'est pas une équipe mixte, comme il essaie de nous dire.
00:32:49Il nous dit « je fais tourner ».
00:32:50Je ne comprends pas ce que dit Deschamps.
00:32:52Deschamps, ce n'est pas quelqu'un qui vend le plaisir, qui vend la progression, qui vend le spectacle.
00:32:56C'est quelqu'un qui vend la victoire.
00:32:57Et c'est une forme d'honnêteté de sa part.
00:32:59Moi, je gagne, je reste.
00:33:01Je ne gagne pas, je perds.
00:33:02C'est le haut niveau.
00:33:03Tu ne peux pas perdre.
00:33:04Tout ce qui est pour expliquer la défaite, c'est un biais.
00:33:07Et il le sait très bien.
00:33:08Donc, ça ne me va pas.
00:33:09Top !
00:33:10Dimitri.
00:33:11Autant, je n'entends pas du tout l'argument physique.
00:33:14Parce que les joueurs qui ont été fortement utilisés, fatigués, c'est les mêmes en Italie.
00:33:18Donc, ça, je n'entends pas.
00:33:19En revanche, celui de la rotation, j'espérais même à deux ans d'une échéance.
00:33:23C'est-à-dire la Coupe du Monde.
00:33:24Parce que cette lignénation, on s'en fout complètement.
00:33:26On est à deux ans de la Coupe du Monde.
00:33:28Et moi, j'espérais encore plus de rotation.
00:33:30Donc, je ne vais pas tirer à boulet rouge sur Didier Deschamps.
00:33:32Il a fait des tests.
00:33:33Ça lui a coûté des buts.
00:33:34Et sur ce plan-là et sur ce plan-là uniquement, j'entends ses excuses.
00:33:38Sur le fond de jeu.
00:33:39Terminé.
00:33:40Terminé, terminé.
00:33:41Vous allez sur l'Equipe Connect pour savoir si vous penchez plutôt du côté du oui ou du côté du non.
00:33:47Vous l'avez vu tout à l'heure.
00:33:48C'était assez marqué.
00:33:50Allez-y.
00:33:51Si vous voulez défendre Didier Deschamps, vous pouvez y aller sur l'Equipe Connect.
00:33:54Je me tourne vers le président maintenant qui va devoir arbitrer.
00:33:56Qui vous a convaincu, président ?
00:33:59C'est compliqué.
00:34:00Moi, je suis dans ce…
00:34:03Est-ce que c'est des excuses qu'il a présentées ou des explications ?
00:34:08Ce n'est pas la même chose.
00:34:09Je veux dire, s'il explique les raisons pour lesquelles ils n'ont pas été bons,
00:34:14ce n'est pas la même chose que dire je m'excuse parce qu'on a été tellement mauvais que…
00:34:18Ce n'est pas pareil.
00:34:20Et là, c'est des explications.
00:34:21Et il l'explique sur l'aspect…
00:34:23Et c'est ce que je disais tout à l'heure.
00:34:24Moi, je trouve que physiquement, ils ont été dépassés.
00:34:28Alors, je compare peut-être avec les autres.
00:34:30Il y a un lien entre l'aspect physique et le collectif.
00:34:34Au général, quand on est bien collectivement, on a l'impression d'être mieux physiquement.
00:34:39C'est ce qu'on a vu avec les Italiens.
00:34:41Parce que je suis d'accord.
00:34:42Ils sont à égalité de compétition, de match.
00:34:45Ils sont à peu près pareils.
00:34:47Mais ils ne se présentent pas des excuses.
00:34:53Moi, j'irais plutôt dans le truc.
00:34:54Ils ont des explications qui sont justes.
00:34:57Ils n'étaient pas bien…
00:34:58Donc, plutôt Timothée Régis.
00:34:59Plutôt là.
00:35:01Je trouve qu'on n'est pas allé plus loin.
00:35:03Pourquoi, finalement, les quelques-uns sont restés ?
00:35:08Théo Hernandez.
00:35:09On arrête.
00:35:10Je veux juste…
00:35:11Non, Greg.
00:35:12Je vous montre juste une déclin qui n'est pas d'accord avec le Président.
00:35:15C'est un certain Antoine Griezmann qui a dit sur TF1.
00:35:19On n'a pas su changer tactiquement.
00:35:21Quand Central venait à l'intérieur, par exemple, en jouant en 6,
00:35:23on a eu du mal sur cet aspect tactiquement.
00:35:25Ça nous a posé beaucoup de problèmes.
00:35:27Je vous laisse réfléchir juste à ce que vient de nous dire Antoine Griezmann,
00:35:30à ce que vient de nous dire le Président.
00:35:31Et on ouvre le débat dans un instant, tout de suite.
00:35:45L'équipe de France de Cessifoot est championne paralympique.
00:35:48C'est le feu du côté du Club France.
00:35:50On les attend avec impatience.
00:35:52On y retournera tout à l'heure au Club France.
00:35:54On y retrouvera Charles-Antoine Noura et Victor Coudreau pour ses images.
00:35:58Il y a eu une très belle émotion ce soir avec cette victoire.
00:36:01On rappelle, face à l'Argentine, en finale, au tir au but,
00:36:05que ça fait du bien au club français.
00:36:07Surtout après ce qu'on a vécu face à l'Italie.
00:36:09On revient au débat dans l'équipe du soir.
00:36:11On est avec le Président, Raymond Domenech,
00:36:13bien entouré, Régis Broard, Timothée Meymont est avec nous,
00:36:16Gregory Schneider et Pierre Maturana.
00:36:19Romain Arand nous donnera les infos paralympiques dans quelques minutes.
00:36:23Mais on a interrompu notre fameux débat autour de Didier Deschamps.
00:36:27Je vous ai lancé une petite bombe comme ça à Antoine Griezmann
00:36:30qui a glissé que ce n'était pas un problème physique,
00:36:33notamment le match hier, la défaite face à l'Italie.
00:36:36Ce n'était pas un problème de turnover.
00:36:38Non, c'était un problème tactique dans la déclaration d'Antoine Griezmann.
00:36:42Pour vous contrer un petit peu, Président,
00:36:44puisque tout à l'heure vous parliez des problèmes physiques des joueurs.
00:36:48Quelle lecture on fait justement sur Didier Deschamps ?
00:36:51Est-ce qu'il est en train de perdre un peu la main, Pierre ?
00:36:54C'est la question qu'on peut se poser.
00:36:56Je ne sais pas s'il perd la main.
00:36:58Ce sont des questions qu'on s'était déjà posées après l'Euro 2021.
00:37:01Il avait quand même réussi à reprendre un peu la main.
00:37:04Mais en revanche, on sent bien qu'il y a au fil des mois,
00:37:07ces derniers temps, un peu de friture sur la ligne Griezmann-Deschamps.
00:37:10Ce n'est pas la première fois qu'il y a une pique entre les deux.
00:37:13Griezmann avait déjà un peu...
00:37:15Il y avait eu un peu la sortie sur...
00:37:17Je ne sais plus quand vous avez comparé le jeu de l'Atletico et de l'équipe de France.
00:37:20Il faut qu'on joue chiant pour gagner.
00:37:22On sent que c'est complètement innocent.
00:37:25Après, il faut aussi...
00:37:27Je ne sais pas, c'est compliqué à dire.
00:37:29Mais quand tu vois le match, tu vois devant ta télé qu'il y a un problème au milieu de terrain.
00:37:32Tu te dis pourquoi il ne fait pas ça, etc.
00:37:34Mais individuellement, lui a aussi sa responsabilité.
00:37:36Il est quand même moins bon, même si autour de lui, ça marche moins bien.
00:37:39Il y a quand même un moment où lui, il ne trouve pas la solution non plus.
00:37:42Je pense que les deux sont un peu fautifs.
00:37:44Parce que là, il va avoir du mal à expliquer
00:37:47que ce n'est pas une bombe directe contre l'entraîneur.
00:37:50Il peut dire ce qu'il veut.
00:37:53Mais s'il n'a pas réglé tactiquement, il est quand même sur le terrain.
00:37:57Et quand le central sortait, il aurait dû être pas loin.
00:38:00Je veux dire, quelque part...
00:38:02Je veux dire, à la limite, s'il avait dit
00:38:04je n'ai pas été bon parce que je n'ai pas réglé le problème du central qui sortait,
00:38:08je l'admets.
00:38:10Mais quand là, il met le on,
00:38:12le on, je veux dire, à chaque fois, il me donne la chair de poule quand les joueurs parlent comme ça.
00:38:16On ne m'a pas dit de le faire.
00:38:18On ne m'a pas dit.
00:38:20On n'a pas su changer tactiquement.
00:38:22Ça veut dire qu'il mélange tout le monde.
00:38:24Il ne se met pas dans le coup.
00:38:26Ou il partage des responsabilités.
00:38:28Moi, je trouve ça déplacé.
00:38:30Là, c'est mettre le vrai problème.
00:38:33Ça veut dire qu'il appuie en disant
00:38:35finalement, peut-être que le sélectionneur,
00:38:37il n'a pas fait les changements qu'il fallait.
00:38:40C'est ce qu'il est supposé.
00:38:42Je trouve que c'est grave.
00:38:44Pour vous, la petite déclaration d'Antoine Griezmann.
00:38:46Est-ce que réellement, vous avez identifié un problème tactique hier soir ?
00:38:49Oui, il y en avait un.
00:38:51Mais il y a un message qui est passé.
00:38:53Moi, j'ai envie d'aller un petit peu plus loin dans la réflexion par rapport à la relation des deux.
00:38:57Quand vous avez un sélectionneur ou un entraîneur
00:39:00qui a créé une relation particulière avec un joueur
00:39:03et la relation entre les deux existe depuis très longtemps
00:39:06parce que père-fils quelque part,
00:39:08j'exagère peut-être un petit peu,
00:39:10et qu'à un moment, vous êtes confronté à un problème
00:39:12parce qu'un joueur qui est moins performant,
00:39:14des résultats, tout le monde est un peu jugé.
00:39:16Mais vous avez tellement créé une relation forte avec quelqu'un
00:39:20que l'humain prend le dessus
00:39:22et à un moment, vous êtes déçu et vous lancez des piques
00:39:25parce que vous avez tellement créé et vécu des choses fortes entre eux.
00:39:29Ils ont gagné des trophées.
00:39:31Il a fait des matchs extraordinaires.
00:39:33C'était une pièce importante de l'équipe de France.
00:39:36Et là, vous vous retrouvez dans une situation un peu délicate.
00:39:38Et là, vous vous jetez des piques chacun à votre tour
00:39:41parce que Didier Deschamps, il attend tellement de Griezmann.
00:39:45Et Griezmann, il lui a tellement donné.
00:39:47Peut-être que Griezmann, humainement,
00:39:49il attend aussi peut-être un autre message de son sélectionneur
00:39:53parce que, humainement, c'était particulier, leur relation.
00:39:56Il y a tout ça qui rentre en ligne de compte.
00:39:58Donc là, la déception dépasse un peu tout ça.
00:40:00Mais c'est dû avant à leur relation depuis 10 ans ou 15 ans, pour moi.
00:40:06Ce qui m'intéresse dans cette déclaration,
00:40:09je suis d'accord avec cette relation filiale.
00:40:11Je l'avais dit pendant l'Euro.
00:40:12Je pense que Griezmann, ce n'est pas le fils de Deschamps.
00:40:14Dans le sens, ce n'est pas le petit dernier.
00:40:16Ce n'est pas le chouchou.
00:40:17C'est son fils aîné.
00:40:18Donc, il en attend beaucoup.
00:40:19Il est très exigeant.
00:40:20Et ce que je trouve dans la communication de Griezmann
00:40:23depuis maintenant, peut-être depuis l'histoire, pour le coup, du Capitana,
00:40:27c'est que Griezmann s'émancipe un peu.
00:40:29Avant, c'était le soldat parfait.
00:40:31Il était en conférence de presse sur la ligne de Didier Deschamps.
00:40:35Et là, petit à petit, on sent qu'il s'en éloigne un petit peu.
00:40:38Et peut-être qu'on est tout simplement en train d'assister
00:40:41à la fin de l'ère Deschamps-Griezmann.
00:40:44Est-ce à dire que Deschamps perd la main ?
00:40:46Non, je ne crois pas du tout.
00:40:47Parce que Deschamps peut lui reprocher beaucoup de choses.
00:40:49Mais par contre, en termes de meneur d'homme et de capacité à créer des groupes,
00:40:52il l'a trouvé.
00:40:53Et je pense qu'il est un des tout meilleurs pour cela.
00:40:56L'Euro avait déjà ce goût-là.
00:40:58Deschamps a envoyé quelques pics en conférence de presse sur Griezmann
00:41:01en disant qu'il attendait plus justesse.
00:41:03Il l'a aussi déplacé sur le terrain.
00:41:04Il servait de variable d'ajustement.
00:41:06Il l'a mis un coup à droite.
00:41:07Il l'a mis un coup en derrière attaquant.
00:41:08Il l'a sorti aussi une fois.
00:41:09C'est-à-dire que son statut a été un peu fragilisé.
00:41:12Et on a eu l'impression que la relation se dégradait.
00:41:15Mais comme dit Régis, elle se dégrade naturellement.
00:41:17Parce que le joueur n'est plus tout à fait à la mesure des attentes.
00:41:21Parce qu'il y a d'autres joueurs aussi qui arrivent.
00:41:23Quand un mec comme Barcola déboule, ça bouge un peu les lignes.
00:41:25Donc c'est presque un processus naturel.
00:41:27Mais ça ne peut pas bien se passer.
00:41:29On avait tendance à dire, très rapidement,
00:41:31on avait tendance à dire, il y a encore 3-4 ans,
00:41:34que Didier Deschamps, quand il faisait sa compo,
00:41:36il mettait Griezmann.
00:41:37Puis il mettait les autres.
00:41:38On a un peu l'impression que maintenant,
00:41:39quand il fait sa compo, il met les autres.
00:41:40Et il voit où est-ce qu'il met Griezmann.
00:41:42Très bonne image, Timothée.
00:41:43C'est exactement ça.
00:41:44C'est une certaine variable d'ajustement, en fait.
00:41:46Romain, en ce qui concerne le sort de Didier Deschamps,
00:41:48en revanche, le président de la Fédération française de football
00:41:50a été très clair.
00:41:51Absolument, parce que la question lui a été posée
00:41:53dès hier soir par nos confrères du Figaro.
00:41:55Et Philippe Diallo, le président de la 3F,
00:41:57a quand même été assez clair.
00:41:58Chaque chose en son temps.
00:41:59Ce n'est pas mon état de réflexion.
00:42:01Didier Deschamps est sous contrat jusqu'en 2026,
00:42:03donc la question n'est pas aujourd'hui d'actualité.
00:42:06Je pense qu'il va se servir de cette Ligue des Nations
00:42:08pour préparer notre objectif majeur,
00:42:10à savoir la Coupe du Monde 2026.
00:42:12Un peu circulé, il n'y a rien à voir.
00:42:13Allez-y, c'est ce que je veux.
00:42:14C'est intéressant, parce qu'il l'a confirmé
00:42:16le lendemain de la défaite contre l'Espagne, déjà.
00:42:18Le lendemain de la défaite contre l'Espagne.
00:42:20Il n'a pas attendu une semaine.
00:42:22Le lendemain.
00:42:23Là, aujourd'hui, le soir même.
00:42:25C'est-à-dire que si à chaque match,
00:42:27il doit quand même le confirmer,
00:42:28c'est qu'il se passe quand même quelque chose.
00:42:30Non, c'est parce que les journalistes lui posent la question.
00:42:32C'est tout.
00:42:33Sinon, il ne le poserait pas.
00:42:35Je n'ai pas vu comment elle était dans Figaro,
00:42:37et je pense que la question a été ajoutée par la suite.
00:42:39Croyez-moi, la promptitude avec laquelle
00:42:41il a réagi après la défaite contre l'Espagne,
00:42:43très franchement, est étonnante.
00:42:45Si il n'avait pas réagi tout de suite,
00:42:49on l'aurait accusé de laisser planer le doute
00:42:52et de créer des problèmes.
00:42:54Néanmoins, il a tranché, il a réglé.
00:42:56Sans parler d'Évince et Didier Deschamps,
00:42:59il a toujours le même staff,
00:43:02qui est un staff assez restreint
00:43:04pour aujourd'hui les staffs modernes.
00:43:06Est-ce qu'il ne faut pas réoxygéner le staff un petit peu ?
00:43:09Ça peut être une des questions.
00:43:11Sans parler juste de Didier Deschamps,
00:43:12j'ai vu, tiens, je vous montre l'image,
00:43:14je ne veux pas créer de problème,
00:43:15mais il y avait Thierry Henry, comme par hasard,
00:43:16au Parc des Princes.
00:43:17Est-ce qu'il ne peut pas venir donner un coup de main ?
00:43:19Je ne sais pas, pour donner un nouveau discours,
00:43:22un nouvel oeil ?
00:43:23Je dois mal venir donner un coup de main
00:43:25après c'est…
00:43:26Je ne sais pas, la personnalité…
00:43:27Un peu redescendre d'un cran, mais…
00:43:29Je dois mal venir…
00:43:30En tout cas, oui, le souhait de voir ce staff renouvelé,
00:43:33chez moi, il est important.
00:43:35Je ne doute pas de la qualité des personnes en place,
00:43:37pas du tout.
00:43:38Simplement, parfois,
00:43:40à force d'avoir les mêmes personnes
00:43:42qui sélectionnent les mêmes joueurs,
00:43:43eh bien, on manque un peu de fraîcheur.
00:43:45Moi, je serais pour amener, je ne sais pas,
00:43:47un adjoint, peut-être pas pour remplacer Guy Stéphan,
00:43:50un adjoint en plus,
00:43:52pour être capable de lui dire,
00:43:53attention, voilà,
00:43:55il y a tel joueur qu'il faut aller voir.
00:43:57Celui-là, par exemple, Griezmann,
00:43:59vous n'arrivez plus à voir ses qualités,
00:44:01mais c'est quand même un joueur essentiel.
00:44:03Je ne sais pas, apporter un autre prisme
00:44:06que celui de l'un des deux hommes qu'on voit à l'écran.
00:44:09On est d'accord, là, Régis ?
00:44:12Oui, ça me fait sourire, déjà.
00:44:16Il y a plein de…
00:44:18On peut faire plein de choses
00:44:19pour essayer d'oxygéner à nouveau les têtes,
00:44:22on peut changer les séances,
00:44:24on peut présenter la vidéo d'une façon différente,
00:44:26on peut annoncer les conditions d'équipe différentes,
00:44:29on peut modifier un peu le staff,
00:44:32est-ce que la préparation physique peut peut-être être différente,
00:44:35même si le travail global est le même,
00:44:37mais on peut le présenter d'une autre façon.
00:44:39En fait, quand vous arrivez,
00:44:42quand vous êtes joueur, même entraîneur ou dans un staff,
00:44:44et vous savez que les choses vont se passer de la même façon,
00:44:47vous faites les mêmes séances, les mêmes exercices,
00:44:49les mêmes échauffements,
00:44:51il faut aérer un petit peu l'esprit.
00:44:54Il y a plein de choses, on peut faire beaucoup de choses.
00:44:57De changer ou de rajouter quelqu'un à un staff,
00:45:00effectivement, ça peut donner un élan par rapport à un autre discours,
00:45:04parce que la voix de l'entraîneur,
00:45:06quand il parle trop,
00:45:08quand elle est trop entendue,
00:45:10on ne l'entend plus.
00:45:12Peut-être qu'il y a des choses,
00:45:15mais je pense que Didier Deschamps réfléchit à tout ça,
00:45:17c'est son rôle aussi.
00:45:20De modifier un petit peu les choses.
00:45:22Il est assez conservateur, vous l'avez bien vu.
00:45:24Vous vous remettez aussi en cause.
00:45:27Il y a un moment, vous vous posez des questions,
00:45:29vous ne pensez pas que quand vous rentrez chez vous,
00:45:31vous ne réfléchissez pas.
00:45:33Quand vous êtes seul,
00:45:35vous réfléchissez à plein de choses,
00:45:37pour oxygéner, pour donner un peu de fraîcheur.
00:45:40En général, cette greffe avec quelqu'un
00:45:43qui arrive un peu de l'extérieur,
00:45:45elle ne prend pas.
00:45:47Comment il arrive ?
00:45:49Pour quelles fonctions ?
00:45:51Il enlève la place du premier adjoint,
00:45:54il va discuter comment,
00:45:56il va amener quoi ?
00:45:58On va faire ci, on va faire ça ?
00:46:00Le discours est compliqué.
00:46:02La personnalité de celui qui arrive
00:46:04va créer un problème direct.
00:46:06Tout ce qui est nouveau,
00:46:08il suffit que les joueurs disent
00:46:10maintenant on travaille bien,
00:46:12parce qu'il y a un nouveau
00:46:14qui est arrivé,
00:46:16ça crée des trucs
00:46:18qui sont catastrophiques.
00:46:20Il vaut mieux une vraie révolution
00:46:22que des petits trucs.
00:46:24Quand Hubert Fournier a eu le malheur
00:46:26de dire que les séances de tir au but
00:46:28auraient pu être prises différemment,
00:46:30ça a été pris par Deschamps
00:46:32comme une déclaration de guerre.
00:46:34Tu ne t'immisces pas.
00:46:36A ce moment-là,
00:46:38il y a un poste qui n'est pas occupé.
00:46:40Je sais que ce n'est peut-être pas
00:46:42dans l'esprit d'I.E. Deschamps,
00:46:44mais il y a pas mal d'entraîneurs
00:46:46qui ont des préparateurs mentaux.
00:46:48Il n'y en a pas en équipe de France.
00:46:50Ajouter ça pour avoir une nouvelle personne
00:46:52qui ne vienne pas marcher
00:46:54sur les plats de bande des autres
00:46:56mais qui puisse apporter
00:46:58quelque chose de nouveau,
00:47:00je ne sais pas.
00:47:02Il y a deux visions sur la préparation mentale.
00:47:04Il y a la préparation mentale sur le collectif
00:47:06et il y a la préparation mentale sur l'individu.
00:47:08C'est des choses totalement différentes.
00:47:10Le préparateur mental ne va pas avoir
00:47:12sur le collectif ou sur le mec individuellement.
00:47:14La préparation mentale, c'est à la demande
00:47:16des joueurs. Dans l'équipe de France,
00:47:18il y en a certains qui en ont.
00:47:20De faire intervenir un préparateur mental
00:47:22sur des rassemblements relativement courts,
00:47:24sur 10 jours, ça me paraît compliqué.
00:47:26Sur des compétitions, c'est intéressant.
00:47:28C'est dur, les compétitions.
00:47:30Je n'en ai jamais vécu.
00:47:32C'est difficile.
00:47:34Cette équipe de France,
00:47:36c'est un cas assez singulier.
00:47:38C'est comme dans une époque
00:47:40où ça change très vite partout.
00:47:42En 10 ans, tu as plusieurs styles de jeu,
00:47:44plusieurs styles d'entraîneurs,
00:47:46plusieurs façons de composer des staffs.
00:47:48Un des dinosaures du foot
00:47:50d'il y a 10-12 ans,
00:47:52c'est l'équipe de France.
00:47:54Elle ne bouge pas énormément.
00:47:56Il a fait cinq demi-finales en ces compétitions.
00:47:58Regardez le résultat du duel.
00:48:00Vous gagnez, Greg.
00:48:02Vous êtes refait par rapport à Timothée tout à l'heure.
00:48:04Vous gagnez largement encore.
00:48:06Les excuses recevables.
00:48:08La réponse est non.
00:48:10Encore une fois,
00:48:12on est à peu près les mêmes.
00:48:14C'est exactement pareil.
00:48:16C'est toujours pareil.
00:48:18On a passé minuit.
00:48:20C'est le premier samedi du mois.
00:48:22C'est le journal du HARD.
00:48:24Ça colle mieux que jamais.
00:48:26Ça passe tout seul.
00:48:28On a vécu une soirée de dingue.
00:48:30Complètement folle.
00:48:32Une émotion fantastique avec notre équipe de France
00:48:34qui est championne paralympique.
00:48:36On a vibré.
00:48:38C'est peut-être la plus grande émotion
00:48:40depuis le début des Jeux paralympiques
00:48:42avec cette équipe de France.
00:48:44Ce soir, on a vécu l'apothéose.
00:48:46Victoire au tir au but face à l'Argentine.
00:48:48Charles-Antoine Nora et Victor Coudreau
00:48:50ont vécu cette soirée au Club France.
00:48:52Vous avez vu les images tout à l'heure.
00:48:54Ils ont recueilli les réactions des supporters.
00:48:56Vous y avez cru jusqu'au bout ?
00:48:58Oui.
00:49:00On y a vraiment cru du début à la fin.
00:49:02On est très contents de cette victoire.
00:49:04C'était trop bien.
00:49:06J'avais trop peur.
00:49:08On avait tous trop peur
00:49:10qu'ils ratent.
00:49:12Là, la fin est un peu lentement.
00:49:14On a eu tous peur.
00:49:16C'était trop bien.
00:49:18Vous avez vibré pour cette finale ?
00:49:20Oui.
00:49:22J'ai eu peur à la séance de tir au but.
00:49:24C'est toujours effrayant.
00:49:26Vous ne voulez pas revivre la déconvenue
00:49:28de 2022 France-Argentine en finale de la Coupe du Monde ?
00:49:30Je ne me souviens pas.
00:49:32Voilà pour les supporters français.
00:49:34Ils attendent maintenant les héros
00:49:36qui doivent venir au Club France.
00:49:38On est sur l'avant-dernière journée
00:49:40des Jeux Paralympiques de Paris.
00:49:42Le paracyclisme français poursuit sa moisson.
00:49:44Trois nouvelles médailles aujourd'hui
00:49:46pour le paracyclisme.
00:49:48On en est à 21 juste pour le cyclisme sur route.
00:49:50Et même 28 si on y ajoute la piste.
00:49:52Trois nouvelles récompenses aujourd'hui.
00:49:54L'argent pour Thomas Perroton d'Arte
00:49:56sur la course en ligne seulement battu
00:49:58par le Britannique au sprint.
00:50:00Alexandre Léauté a pris la troisième place
00:50:02de la même course.
00:50:04Et puis en handibike, médaille d'or
00:50:06pour Mathieu Bossredon, Florian Joani
00:50:08et Joseph Fritsch.
00:50:10On ne les arrête plus.
00:50:12Charles-Antoine Nora et Victor Poudreau
00:50:14étaient au Club France.
00:50:16Les célébrations s'enchaînent.
00:50:18Aujourd'hui, c'était pour les paracyclismes.
00:50:22Romain, avec les deux acteurs
00:50:24de cette équipe de paracyclisme,
00:50:26il y en a beaucoup, mais ce sont deux acteurs majeurs.
00:50:28Il y a six médailles récoltées
00:50:30par Mathieu Bossredon et Florian Joani
00:50:32sur ces Jeux Paralympiques.
00:50:34C'était fabuleux encore aujourd'hui
00:50:36avec cette médaille
00:50:38sur ce relais mixte.
00:50:40Racontez-nous ce moment que vous avez vécu
00:50:42avec le public.
00:50:44C'est extraordinaire.
00:50:46On a l'impression d'être Johnny Hallyday.
00:50:48C'est incroyable pour nous.
00:50:50On n'a jamais vécu ça.
00:50:52C'était formidable.
00:50:54On vous a vu communier avec toute l'équipe
00:50:56sur ces Jeux Paralympiques.
00:50:58Comme le dit Mathieu, c'était fabuleux.
00:51:00Toute l'équipe a été extraordinaire
00:51:02pendant cette Paralympiade.
00:51:04C'est génial de savourer ça
00:51:06ce soir tous ensemble.
00:51:08C'est monstrueux. Des émotions très fortes.
00:51:10Mathieu Bossredon,
00:51:12trois médailles d'or.
00:51:14C'est lourd à porter.
00:51:16Je n'arrive plus à les porter.
00:51:18Je les mets sur les genoux.
00:51:20Au début, on ne se rend pas compte,
00:51:22mais ça nous tire en avance.
00:51:24C'est une vraie fierté.
00:51:26On commence à se rendre compte.
00:51:28On voit les gens qui sont heureux
00:51:30de partager avec nous.
00:51:32Je crois qu'on peut vivre ça
00:51:34qu'une fois dans sa vie.
00:51:36Je suis content de le vivre.
00:51:38On peut voir aussi les vôtres.
00:51:40Deux en or et une en bronze.
00:51:42Ça fait six Romains.
00:51:44Ça pèse son pesant d'or.
00:51:46Il y a cinq titres par Olympique.
00:51:50Tout le monde a les yeux qui brillent
00:51:52dans cette soirée avec ces médailles.
00:51:54Il y a eu d'autres médailles.
00:51:56Vous en avez cinq à nous montrer.
00:51:58Pour un total de neuf médailles.
00:52:00On va commencer avec le judo.
00:52:02Trois récompenses en judo.
00:52:04Notamment pour Elios Lachoumanaya
00:52:06en plus de 90 kg.
00:52:08Le Français malvoyant battu en finale
00:52:10par l'Ukrainien.
00:52:12Du bronze pour Cyril Jonard
00:52:14chez les moins de 90 kg à 48 ans.
00:52:16Troisième médaille en trois jeux
00:52:18paralympiques pour lui.
00:52:20En tennis de table,
00:52:22Lucas Didier.
00:52:24Le frère du nageur Hugo Didier.
00:52:26Une belle médaille d'argent.
00:52:28Défaite en finale face au favori belge
00:52:30Laurence Davos.
00:52:32En canoë du bronze pour Rémi Boulay
00:52:34sur le 200 m.
00:52:36Champion d'Europe.
00:52:38Il a réalisé la même performance
00:52:40qu'à Tokyo avec cette troisième place
00:52:42sur le podium.
00:52:44Et on finit avec cette image
00:52:46marquante de Nanténin Keïta.
00:52:48On l'a mis en larmes dans les bras
00:52:50de ses proches.
00:52:52C'était un peu difficile à voir.
00:52:54Beaucoup d'émotions avec l'équipe
00:52:56de France de cécifoot.
00:52:58On va enchaîner avec la Ligue des Nations.
00:53:00On consuit en ce moment sur la chaîne
00:53:02l'équipe mais également sur l'équipe live
00:53:04tout au long du week-end.
00:53:06Il y avait notamment l'Allemagne
00:53:08ce soir.
00:53:10En démonstration la Mannschaft
00:53:12ce soir.
00:53:14Victoire 5-0 des Allemands
00:53:16ce mouvement allemand absolument magnifique.
00:53:20Ça déroule pour l'Allemagne
00:53:22ça déroule aussi pour les Pays-Bas.
00:53:24Vous allez voir juste après, il y a le ralenti
00:53:26du but de Fulcrug qui évolue désormais
00:53:28en Angleterre d'ailleurs.
00:53:30Les Pays-Bas en démonstration
00:53:32aussi une victoire 5-2 face à la
00:53:34Bosnie. Un succès parachevé par
00:53:36Xavi Simons
00:53:38sur ce but dans les arrêts de jeu à la 92ème
00:53:40minute exactement.
00:53:42Et puis l'Angleterre qui s'est imposée
00:53:44en Irlande avec là aussi un très joli but
00:53:46collectif. A la conclusion c'est Jack Grielich
00:53:48à la 26ème minute.
00:53:50Là aussi ça fait un petit peu mal pour
00:53:52l'équipe de France puisque la plupart des grandes nations se sont
00:53:54imposées pour leur premier match de Ligue des Nations.
00:53:56Nos amis anglais sont en Ligue B quand même.
00:53:58Il faut le préciser.
00:54:00N'oublions pas de le préciser.
00:54:02Greg, ça vous fait plaisir.
00:54:04Mais qui vous a le plus impressionné ce soir ?
00:54:06Pas les Anglais parce que c'est la Ligue B
00:54:08mais les Allemands plutôt c'est ça ?
00:54:10Les Allemands jouaient à Angleterre.
00:54:12Ils ont déroulé. Les Hongrois ont fait un bon début de match.
00:54:14Le premier quart d'heure.
00:54:16C'était dynamique.
00:54:18Après ils ont pris la mesure du match et ça a déroulé.
00:54:20Ça venait de partout en fait.
00:54:22On a retrouvé la Grande Allemagne ?
00:54:24On attendra encore un peu.
00:54:26Vous avez identifié encore des
00:54:28zones de travail ?
00:54:30Ça a été facilité par
00:54:32les largesses hongroises quand même.
00:54:34Les Pays-Bas quand même Benoît.
00:54:36Les Pays-Bas vous ?
00:54:38Ils ont déjà fait un euro que j'ai trouvé sacrément probant.
00:54:40Le match contre les Turcs
00:54:42ça avait été un régal.
00:54:44Je pense qu'ils tiennent
00:54:46quand même une très belle équipe.
00:54:48Demain on aura
00:54:50également le Portugal. On enchaîne la Ligue des Nations
00:54:52qui continue sur la chaîne équipe.
00:54:54Et sur l'équipe live bien sûr.
00:54:56Je vous le rappelle. Mais ça vient de tomber la finale féminine
00:54:58de l'US Open. C'est terminé entre
00:55:00Sabalenka et Pégola.
00:55:02Donnez-nous l'info s'il vous plaît Romain.
00:55:04C'est un troisième titre du Grand Chlem pour
00:55:06Arina Sabalenka. La Biélorusse
00:55:08qui s'est imposée 7-5, 7-5
00:55:10à l'US Open à Flushing Meadows.
00:55:12La numéro 2 mondiale face à
00:55:14Jessica Pégola que vous voyez ici à droite.
00:55:16L'Américaine était à domicile du côté
00:55:18de New York. Elle est numéro 6 mondiale Pégola.
00:55:20Il s'est passé pas mal de choses dans ce
00:55:22match et notamment dans le deuxième set avec
00:55:24Pégola qui a servi
00:55:26pour égaliser à 1 partout.
00:55:28Mais Sabalenka a débréqué et derrière
00:55:30elle a emporté 7-5 dans cette deuxième manche.
00:55:32Vous voyez ici le point de la balle de match
00:55:34qui est d'ailleurs un point assez long et plutôt joli.
00:55:36Mais voilà,
00:55:38à l'arrivée c'est donc Sabalenka
00:55:40qui l'emporte et on rappelle la finale masculine
00:55:42ce sera entre Yannick Sinner et Taylor Fritz.
00:55:44Événement aujourd'hui, c'était la reprise du
00:55:46top 14. Que faut-il retenir de ces
00:55:485 premiers matchs ?
00:55:50On va commencer avec Bordeaux-Bègles, stade français.
00:55:52C'était l'affiche de ce samedi soir
00:55:54entre les vice-champions de France et les derniers
00:55:56demi-finalistes du championnat de France.
00:55:58Match prolifique, festival offensif de l'UBB
00:56:0046-26 pour les Bordeaux-Béglais.
00:56:02Vous voyez ici l'essai de Damien
00:56:04Campeneau, il en a inscrit un ce soir.
00:56:06En tout cas, l'UBB a régalé
00:56:08comme souvent à la maison.
00:56:10Un très beau match aussi du côté de Castres
00:56:12avec la victoire 31-28 du
00:56:14Castrolympique grâce à cet essai à la
00:56:16dernière minute de Christian Embadjang.
00:56:18Le grand bonhomme du match
00:56:20du côté du CEO et c'était
00:56:22le feu au stade Pierre-Fabre.
00:56:24Et puis on va noter aussi la belle opération
00:56:26de Lyon, vainqueur à Montpellier 26-22.
00:56:28Les Lyonnais qui ont notamment profité
00:56:30de l'indiscipline des Montpellierains
00:56:32qui ont très mal leur saison, qui sortent tout juste
00:56:34d'un exercice très compliqué.
00:56:36Lyon avait des problèmes à l'extérieur la saison passée.
00:56:38En tout cas, il y a déjà une victoire
00:56:40hors de leur basse pour les Lyonnais.
00:56:42Raymond, vous dites que c'est terminé pour le rugby.
00:56:44Eh bien non, ce n'est pas terminé. Pour vous faire plaisir, on en remet une petite couche.
00:56:46Eh oui, il y avait
00:56:48le rugby championship
00:56:50avec l'immense affiche
00:56:52parce que c'est toujours un événement entre l'Afrique du Sud et la Nouvelle-Zélande.
00:56:54Et oui, la deuxième immense affiche
00:56:56entre ces deux équipes en huit jours
00:56:58entre les Springboks et les All Blacks.
00:57:00Ce sont les Springboks qui l'ont emporté
00:57:02succès 18 à 12 des champions du monde en titre.
00:57:04Seulement deux essais inscrits
00:57:06dans ce match assez fermé.
00:57:08Vous voyez ici celui de Siakol,
00:57:10que l'on va voir du côté du Racing cette saison.
00:57:12C'était à la 49e minute.
00:57:14Et puis celui de Malcolm Marks
00:57:16à la 74e minute pour donner la victoire
00:57:18à son équipe. Et ça fait 4 sur 4
00:57:20pour l'Afrique du Sud dans ce rugby championship.
00:57:22Regardez Greg qui rêve
00:57:24quand il voit ces Sud-Africains
00:57:26rayonnant, mettre des coups d'épaule à tout va.
00:57:28Je ne comprends pas comment les deux équipes
00:57:30font pour faire deux matchs pareils
00:57:32à seulement huit jours d'intervalle.
00:57:34C'est d'une intensité démentielle.
00:57:36Il y a un rythme invraisemblable.
00:57:38C'est vraiment des matchs
00:57:40pas possibles. Mais à chaque fois
00:57:42les Springboks gagnent de peu.
00:57:44C'était 31-27 la semaine dernière.
00:57:46C'est 31-27 et il est déboîte
00:57:48sur la fin. Cette équipe doit avoir un truc
00:57:50parce que ça fait quand même un an qu'ils nous font le coup.
00:57:52Même plus, s'ils avaient été aussi champions
00:57:54du monde avant. C'est un petit moment qu'ils nous font le coup.
00:57:56Mais à chaque fois avec ça.
00:57:58L'équipe de France féminine de rugby
00:58:00a été largement battue
00:58:02par l'Angleterre en amicale cet après-midi.
00:58:04Ces maudites Anglaises, véritables bêtes
00:58:06noires des bleus puisque les Françaises
00:58:08ont été battues pour la douzième fois de suite
00:58:10par leur plus grande rivale. Défaite
00:58:1238-19. Elles étaient d'ailleurs menées
00:58:1419-0 à la pause les Françaises.
00:58:16Elles ont un peu redressé la tête en seconde période.
00:58:18Trois essais signés Socha, Ménager et Bourdon
00:58:20s'en suent. Mais à l'arrivée, ça fait quand même
00:58:22une défaite pour ce seul match de préparation
00:58:24avant le W15.
00:58:26C'est une compétition qualificative pour la
00:58:28Coupe du Monde 2025 qui débutera fin septembre
00:58:30au Canada. Pas que les Anglaises ont le statut
00:58:32de professionnels. Je sais.
00:58:34Les Françaises quand même.
00:58:36Bien sûr, ça fait toujours mal de perdre contre l'Angleterre.
00:58:3820e et avant-dernière étape
00:58:40de la Vuelta aujourd'hui. Primoz Roglic
00:58:42se rapproche du sacre. Il abordera
00:58:44le contre-la-montre final de demain avec
00:58:46deux minutes et deux secondes d'avance sur son
00:58:48principal rival, Ben O'Connor.
00:58:50Et donc à moins d'un cataclysme,
00:58:52ça suffira. Le Slovène qui a parfaitement
00:58:54géré la dernière étape de montagne aujourd'hui en prenant
00:58:56la 3e place. Vous allez le voir arriver
00:58:58juste maintenant. Avant ça,
00:59:00vous avez vu le vainqueur. C'est Eddie Dunbar,
00:59:02l'Irlandais. Deuxième succès sur cette édition de la
00:59:04Vuelta pour Dunbar. Il a devancé
00:59:06Henrik Maas, 2e, et Roglic, 3e
00:59:08donc. Et le Slovène est tout proche
00:59:10de remporter une 4e Vuelta et donc
00:59:12d'égaler Roberto Heras. Même s'il faut
00:59:14se méfier, on a un petit doute par rapport à sa santé.
00:59:16Je vous invite à aller lire l'équipe de demain.
00:59:18Ouh là là ! Timothée...
00:59:20T'inquiète. Je vais regarder.
00:59:22On va regarder. Normalement, on l'a en ligne
00:59:24en plus. On peut regarder en sortant du plateau
00:59:26tout à l'heure. On va le regarder. Non, pas maintenant.
00:59:28Roglic a déjà perdu en Tour de France sur la dernière étape.
00:59:30Exactement. Gros suspense.
00:59:32Autre course, c'est le Tour
00:59:34de Grande-Bretagne. C'est la 5e étape et les Français
00:59:36qui brillent sur le Tour de Grande-Bretagne. Et un Français
00:59:38qui brille en l'occurrence, c'est Paul Magnier
00:59:40que vous voyez en rouge sur cette image.
00:59:42C'est le coureur de la Soudal Quick-Step.
00:59:443e succès pour lui en 5 étapes
00:59:46sur ce Tour de Grande-Bretagne. Il a encore
00:59:48été le plus rapide au sprint aujourd'hui. On est désolé
00:59:50pour la réalisation de cette course. C'est pas de notre faute.
00:59:52En tout cas, on a vu quand même le Français
00:59:54s'imposer sur la ligne. Donc, victoire
00:59:56devant Blikra et Vernon. Le leader
00:59:58du Général, c'est le Britannique Stéphane Williams.
01:00:00C'est pas de notre faute. C'est la faute de qui, Greg ?
01:00:02C'est en Grande-Bretagne.
01:00:04C'est la faute des Anglais.
01:00:08Évidemment.
01:00:10L'équipe de France de volets. On rappelle, on est champion
01:00:12olympique. Le volet, maintenant, c'est devenu vraiment
01:00:14le sport. Et les Français qui brillent encore
01:00:16avec les U20, c'est ça ?
01:00:18Au championnat d'Europe.
01:00:20Exactement, les U20, champion d'Europe. Et donc, les Français
01:00:22sont double champion olympique de volet.
01:00:24Mais la relève est déjà assurée. Les moins de 20 ans
01:00:26sacrés grâce à leur victoire face à la Bulgarie.
01:00:28Les Bleuets qui ont remporté
01:00:30leurs 9 matchs de 7 euros.
01:00:329 matchs sur 9 en ne concédant
01:00:34que 2 7 en 9 rencontres.
01:00:36C'est tout simplement incroyable. Et juste un mot
01:00:38sur l'été du volet masculin français.
01:00:40Donc, les grands ont réalisé le doublé
01:00:42Ligue des Nations Jeux Olympiques. Les U18,
01:00:44les U20 et les U22 ont été sacrés champions
01:00:46d'Europe.
01:00:48On arrête là ? Ah non, Paul Giffard me dit
01:00:50il y a encore une info, c'est ça ? Oui, effectivement.
01:00:52Il y a encore une info avec un sport qu'on n'a pas l'habitude
01:00:54de vous montrer. Malheureusement, Paul Giffard est le chef
01:00:56d'édition de cette émission.
01:00:58Donc, il voulait absolument qu'on vous parle d'Ultimate Frisbee.
01:01:00Mais il le mérite, en tout cas,
01:01:02les sportifs français. Je suis sûr que Régis y a joué.
01:01:04Exactement. Mais pourquoi il le mérite ?
01:01:06C'est très physique. Très, très, très physique.
01:01:08Ils font partie des meilleures équipes mondiales
01:01:10en tout cas. Et en Australie,
01:01:12ils ont décroché une belle médaille de bronze
01:01:14au championnat du monde par équipe mixte.
01:01:16Une victoire 12 à 11 face à l'Australie
01:01:18lors du match pour la troisième place. Et en plus,
01:01:20une qualification en poche pour les World Games
01:01:22et l'antichambre des Jeux Olympiques qui ont lieu
01:01:24l'année prochaine en Chine. C'est quand même toujours
01:01:26l'occasion de vous montrer des sports qu'on ne montre pas tous les jours,
01:01:28évidemment. Ce sera un jour au jeu, ne t'inquiète pas.
01:01:30C'est possible.
01:01:32Le frisbee, qu'on a tous pratiqué
01:01:34de toute façon à un moment donné, avec plus ou moins de talent,
01:01:36bien sûr. Allez, le talent.
01:01:38Justement, on va en parler avec
01:01:40Yann Bappé. A-t-il perdu d'ailleurs
01:01:42son talent ? Il est dans le dur en ce moment.
01:01:44On rappelle les faits,
01:01:46mais la fin de saison a été difficile pour
01:01:48Yann Bappé au Paris Saint-Germain.
01:01:50Il a été l'ombre de lui-même ensuite à l'Euro.
01:01:52Perturbé, c'est vrai, par son nez.
01:01:54Il y a eu l'histoire du masque. Et hier,
01:01:56on a retrouvé un capitaine de l'équipe de France
01:01:58fantomatique, on va dire,
01:02:00face à l'Italie.
01:02:02Il a obtenu dans l'équipe
01:02:04la note de 3
01:02:06dans le journal qui Yann Bappé
01:02:08qui n'arrive pas à retrouver
01:02:10son niveau et qui jouait au poste
01:02:12d'avant-centre, au poste de numéro 9.
01:02:14Alors, la question
01:02:16est simple. Le niveau de Yann Bappé
01:02:18est-il alarmant ?
01:02:20On va faire un petit habillage à Yann Bappé
01:02:22s'il vous plaît. Hop, c'est parti.
01:02:24Habillage à Yann Bappé.
01:02:26Ça, c'est pour le plaisir.
01:02:28On s'en lasse pas. Si, pour le plaisir.
01:02:30Son niveau est-il alarmant ?
01:02:32Régis Grouard. Oui.
01:02:34Thomas Thémélon. Oui.
01:02:36Et lui aussi, Édouard Schneider.
01:02:38Pour lui, oui.
01:02:40Pour lui, oui. Pierre Maturana.
01:02:42Maturana.
01:02:44Oui, mais...
01:02:46Oui, mais, tiens.
01:02:48Oui, mais, tiens.
01:02:50Très bien, on s'en va pas de deux, à cette histoire.
01:02:52Je vais vous demander votre avis dans un instant
01:02:54mais j'ai bien envie d'entendre le oui-mais de Pierre.
01:02:56Il y a pas mal de choses à dire
01:02:58sur le niveau d'Yann Bappé
01:03:00mais c'est vrai qu'en ce moment, il n'est pas bon.
01:03:02Tout le monde le voit. Il est moins bien.
01:03:04Il percute moins depuis quelques mois, etc.
01:03:06Toutes ces qualités qu'on lui connaissait,
01:03:08elles ont un peu disparu ces derniers temps
01:03:10depuis, grosso modo, la fin du mondial 2022.
01:03:12Mais je trouve quand même
01:03:14que sur les
01:03:16premières choses qu'on a vues de cette saison
01:03:182024-2025,
01:03:20à quelques moments, par exemple,
01:03:22j'ai regardé le match du Real contre le Betis
01:03:24et même hier, dans les premières minutes,
01:03:26il y a des moments où t'as l'impression
01:03:28que tu peux revoir un jour quelque chose
01:03:30du Yann Bappé que t'as un peu connu.
01:03:32Je ne suis pas sûr que ce soit ça la meilleure route
01:03:34pour lui à prendre. Je pense aussi
01:03:36qu'on l'a souvent dit qu'il y a un moment où il va falloir qu'il réinvente
01:03:38un peu son jeu, etc. Et je pense qu'il
01:03:40n'arrive pas à trouver encore
01:03:42le chemin pour ça.
01:03:44On l'allume un peu facilement parfois
01:03:46et c'est difficile de le défendre ou d'imaginer des choses
01:03:48qui peuvent être positives
01:03:50à son endroit en ce moment.
01:03:52Mais je ne pense pas que tout son jeu soit parti
01:03:54et j'ai l'impression que par moment, en ce moment,
01:03:56il y a des petites bribes où on revoit
01:03:58un crochet, une sortie de balle ou un truc qui remarche
01:04:00là où ça ne marchait plus ces derniers temps.
01:04:02Une lueur d'espoir.
01:04:04Président, qu'est-ce que vous
01:04:06pensez du niveau de Yann Bappé en ce moment ?
01:04:08Je suis un petit peu comme tout le monde.
01:04:10C'est vrai que le Yann Bappé
01:04:12qu'on imagine, qu'on connaît, il n'est plus là.
01:04:14Il a disparu.
01:04:16Mais je suis aussi d'accord
01:04:18sur cette idée que
01:04:20même dans le match hier,
01:04:22il n'a pas été bon. Mais
01:04:24je ne l'ai pas trouvé comme dans certains matchs
01:04:26où je l'avais vu avec le PSG où il avait
01:04:28abandonné complètement. Là, non,
01:04:30il essaye, il tente des trucs.
01:04:32Il ne réussit pas pour le moment.
01:04:34Il n'est pas là, il n'est pas bien
01:04:36ou dans sa tête.
01:04:38Son poste, je ne suis pas sûr
01:04:40que ce poste d'avant-centre,
01:04:42je confirme, soit un poste pour lui.
01:04:44Il a besoin d'espace.
01:04:46Il est mieux sur les côtés.
01:04:48C'est dommage qu'Auréal,
01:04:50il n'ait pas un avant-centre et
01:04:52il lui a imposé de jouer
01:04:54sur le côté où il aurait été obligé de travailler
01:04:56et de reprendre aussi et de retrouver
01:04:58ce côté physique nécessaire
01:05:00pour jouer au plus haut niveau.
01:05:02Là, il se contente.
01:05:04Il n'est pas pour moi dans les positions
01:05:06où il va
01:05:08travailler, où il va faire plus.
01:05:10Il est Auréal dans une équipe en plus
01:05:12qui domine, qui va avoir le ballon,
01:05:14qui va être au-dessus.
01:05:16Ce n'est pas ce qu'il lui faudrait.
01:05:18Vous êtes plutôt inquiet pour l'avenir quand même.
01:05:20Pour moi,
01:05:22je pense qu'il essaye de faire des efforts. On le voit.
01:05:24Je veux dire, il n'a pas abandonné.
01:05:26Je crois qu'il va remettre un peu de temps
01:05:28mais il va revenir.
01:05:30Je pense qu'il va être à l'image du Réal.
01:05:32Le début est toujours compliqué
01:05:34et au fur et à mesure que ça vient,
01:05:36les joueurs trouvent leur place.
01:05:38Je suis moins inquiet.
01:05:40Je suis déçu pour lui parce que,
01:05:42comme on le voit à l'heure actuelle,
01:05:44on dit que ce n'est pas ça,
01:05:46mais je pense qu'il va revenir.
01:05:48Je ne suis pas forcément très inquiet
01:05:50pour Kylian Mbappé.
01:05:52J'étais OK pour imaginer
01:05:54qu'il y ait eu une sorte de lassitude
01:05:56à la fin de l'aventure parisienne.
01:05:58Autant je suis persuadé qu'il va être extrêmement
01:06:00reboosté mentalement en termes de motivation
01:06:02par ce qui va se passer avec le Réal.
01:06:04Moi, ce qui m'ennuie,
01:06:06et je l'ai déjà dit et je continue à le voir,
01:06:08c'est que c'est un joueur qui avait des appuis
01:06:10très agiles, presque aériens.
01:06:12Ça fait déjà plusieurs mois
01:06:14et même plusieurs années que je le trouve
01:06:16trop costaud.
01:06:18Il a dit qu'il avait transformé un peu son corps.
01:06:20Il a fait trop de muscles
01:06:22et que du coup, toute cette agilité,
01:06:24toute cette souplesse,
01:06:26cette explosivité,
01:06:28elle est empêchée par cette nouvelle morphologie.
01:06:30Est-ce à dire qu'il doit
01:06:32perdre du muscle,
01:06:34changer, modifier son jeu ?
01:06:36Je ne sais pas, mais ça me paraît
01:06:38être un problème de fond et c'est ce qui me rend un peu inquiet.
01:06:40De toute façon...
01:06:42Non, ce n'est pas fini !
01:06:44On va juste faire une courte pause
01:06:46et puis on va continuer sur Kylian Mbappé
01:06:48dans quelques instants.
01:06:50J'ai quelques réactions à vous faire entendre sur Kylian Mbappé.
01:06:52On parlera de l'aspect physique,
01:06:54on parlera de l'aspect mental.
01:06:56Et vous pouvez nous donner votre avis, ce que vous êtes
01:06:58alarmé, ce que vous êtes inquiet pour l'avenir de Kylian Mbappé.
01:07:00A tout de suite !
01:07:08C'est l'équipe du soir.
01:07:10Les images s'entendent direct.
01:07:12Les images du club France Royal.
01:07:14Tout le monde est resté, tout le monde attend.
01:07:16C'est l'équipe de France de sessi-foot.
01:07:18C'est l'équipe de paranatation
01:07:20qui est ovationnée.
01:07:22Ces Jeux Paralympiques et notamment cette soirée
01:07:24restera mémorable pour l'équipe
01:07:26de France et pour le club France.
01:07:28Images que l'on a grâce à Charles-Antoine Laurat
01:07:30et Victor Coudreau qui nous ont fait
01:07:32vivre cette soirée. Mais quelle ambiance !
01:07:34C'est extraordinaire, vraiment.
01:07:36Et je vous raconte pas tout à l'heure avec l'arrivée
01:07:38des héros de l'équipe de France
01:07:40de sessi-foot qui a battu, on vous rappelle, en finale
01:07:42l'Argentine après une séance de tir au but
01:07:44d'un tirateur mythique.
01:07:46Ça donne envie d'y être.
01:07:48Allez Greg, ça vous rappelle
01:07:50vos jeunes années, les clubs du samedi soir.
01:07:54Je suis jamais, absolument jamais
01:07:56sorti en club le samedi soir. Jamais.
01:07:58C'est honteux !
01:08:00Ne montrez pas Régis Dudoy.
01:08:02Régis, si, lui, il est sorti le samedi soir.
01:08:04Ça vous est arrivé quelques fois.
01:08:06Allez, on revient à notre débat
01:08:08Kylian Mbappé parce qu'on se pose des questions
01:08:10après son niveau. Faut-il s'alarmer ?
01:08:12Certains hier dans l'équipe du soir
01:08:14parlaient peut-être d'une usure psychologique
01:08:16pour Kylian Mbappé.
01:08:18Je vous propose d'écouter
01:08:20Kylian Mbappé. Comment il se sent ?
01:08:22Lui nous répète
01:08:24qu'il se sent bien. Écoutez-le.
01:08:28On va l'écouter.
01:08:32Écoutez Kylian Mbappé, comment il se sent.
01:08:34Physiquement, mentalement,
01:08:36je me sens bien. Je suis heureux où je suis
01:08:38de ce que je fais.
01:08:40Je sais que ça va être encore mieux plus les matchs vont enchaîner.
01:08:42Je suis très heureux.
01:08:44Je joue au football.
01:08:46Je joue tous les matchs.
01:08:48Je suis toujours titulaire.
01:08:50C'est vraiment super.
01:08:52Comme j'ai dit avant, je suis dans un endroit
01:08:54où j'ai toujours voulu être.
01:08:56Il n'y a que du bonus,
01:08:58que du positif dans ma vie actuellement.
01:09:00J'ai envie que ça continue comme ça
01:09:02et accentuer tout ça.
01:09:04Pour la déclaration de Kylian Mbappé.
01:09:06Greg, je vois du bitatif.
01:09:08Écoutez, c'est ce qu'a dit Rayon.
01:09:10Il est quatre étages au-dessous du joueur
01:09:12qu'il était au Mondial 2022.
01:09:14Qu'est-ce qui s'est passé ? Il a arrêté de travailler ?
01:09:16Non. Il s'en fout ? Non.
01:09:18Qu'est-ce qui se passe ? Il est blessé ? Il semble que non.
01:09:20Il y a une explication.
01:09:22C'est le pourquoi.
01:09:24Pendant l'Euro,
01:09:26je pensais qu'il était blessé.
01:09:28Il n'y a pas eu que l'histoire du masque.
01:09:30La veille de France-Autriche, il ne s'est pas encore cassé le nez,
01:09:32il nous dit voilà,
01:09:34mon physique c'est moyen, il faut que le mental
01:09:36prenne le relais, il a cette expression-là.
01:09:38Quand le physique ne va pas trop.
01:09:40Donc on s'est dit bon, c'est peut-être le dos, c'est peut-être le genou.
01:09:42Mais là, il joue tous les matchs.
01:09:44Effectivement, il a raison. Le Real le met, le fait jouer plein gaz.
01:09:46Donc il se passe quelque chose.
01:09:48Il se passe quelque chose qui explique
01:09:50qu'à 25 ans, ses performances soient moins bonnes qu'à 24.
01:09:52Ce qui est profondément illogique.
01:09:54Que tu ne peux pas expliquer par une blessure de foot.
01:09:56Donc là, il y a quelque chose. Moi, je ne sais pas quoi.
01:09:58Je ne vous raconte pas la messe.
01:10:00Mais il y a quelque chose à comprendre.
01:10:02Et tant qu'on ne l'aura pas compris, il faut être prudent.
01:10:04Je ne suis pas très à l'aise
01:10:06avec les gens qui disent oui, c'est ceci.
01:10:08Attendez. Moi, j'aimerais savoir.
01:10:10Régis.
01:10:12Moi, je trouve que c'est
01:10:14trop profond et très profond par rapport à ses déclarations
01:10:16et la façon dont il explique.
01:10:18Le ton de sa voix.
01:10:20Il est différent
01:10:22des mots.
01:10:24De la façon dont
01:10:26il explique. Vous savez, quand on vous
01:10:28dit que tout
01:10:30va bien, je suis le plus heureux du monde.
01:10:32C'est que
01:10:34ça ne va pas.
01:10:36Il y a quelque chose qui ne va pas.
01:10:38Alors, il veut se rassurer, lui.
01:10:40Mais en fait, il ne se rassure pas.
01:10:42Et moi, je pense qu'il...
01:10:44C'est des mots qui sont trop importants.
01:10:46Des formes de dépression.
01:10:48Moi, je pense qu'il y a beaucoup de choses qu'il a envahies
01:10:50dans son esprit.
01:10:52Je ne vais pas parler de foot.
01:10:54Il a beaucoup fait, Juste Régis. Mais je rappelle les faits.
01:10:56Il a énormément joué. Il a eu énormément
01:10:58d'opérations. On l'a dit. Depuis
01:11:00le début, on se demandait comment il faisait pour
01:11:02rendre pression. Est-ce qu'on peut parler... La pression, 18 ans,
01:11:0419 ans, 20 ans... Il a tout
01:11:06gagné, aussi. Quasiment. Il a tout gagné.
01:11:08Pas tout gagné, mais presque. Il voulait
01:11:10tout. Commercial, oui.
01:11:12Ah, pardon. Tu dis, il a eu
01:11:14beaucoup d'opérations. Non, commercial.
01:11:16Opérations commerciales, pardon.
01:11:18Beaucoup de choses autour
01:11:20de lui, depuis 18 ans.
01:11:22Je veux dire...
01:11:24Il faut savoir le supporter.
01:11:26Et je pense que
01:11:28il s'est peut-être vu trop beau
01:11:30par rapport à ça, sur l'aspect mental.
01:11:32Mais à un moment, vous êtes rattrapé par quelque chose.
01:11:34Par quelque chose qui entoure
01:11:36votre vie de sportif et de star.
01:11:38Parce que c'est une star aujourd'hui.
01:11:40Et moi, je pense
01:11:42que c'est un cas d'école. Il y a quelque chose
01:11:44à réfléchir autour de ça.
01:11:46En dehors du jeu, sa morphologie
01:11:48a changé. Il n'est plus le même
01:11:50joueur. Il s'est construit autre chose.
01:11:52Et moi, je pense que ça dépasse le cadre
01:11:54du foot. En dehors du positionnement.
01:11:56On sort complètement du fait qu'il soit...
01:11:58Ça n'arrange rien.
01:12:00Mais ce n'est pas le centre.
01:12:02Ce n'est pas le centre du débat.
01:12:04Juste pour rejoindre
01:12:06ce que dit Régis.
01:12:08Peut-être qu'effectivement, c'est vrai qu'on le voit
01:12:10parler, etc. Peut-être qu'il dit la vérité
01:12:12et qu'il va bien, etc. Mais on a un petit truc.
01:12:14Parce qu'on connaît un peu le monde du foot.
01:12:16On voit un peu le tabou qui est aussi autour de ces questions
01:12:18de moins bien mental, etc.
01:12:20Parfois, de joueurs qui ne se sentent pas bien.
01:12:22On a encore vu récemment un joueur, je crois
01:12:24en Espagne, qui expliquait qu'il se sentait mal.
01:12:26Et les réactions en dessous, c'est ça va, tu gagnes 800 patates
01:12:28par mois, etc. Il y a parfois, peut-être,
01:12:30ce petit tabou aussi chez les joueurs de se dire, je ne peux pas trop me plaindre,
01:12:32etc. Peut-être que lui,
01:12:34il se dit, si je commence à me plaindre,
01:12:36on va me tomber dessus.
01:12:38Ça ne doit pas être simple à gérer à 25 ans, franchement.
01:12:40D'avoir un moment pas facile, toute cette pression.
01:12:42Il n'a même pas besoin de se plaindre. Il n'a même pas besoin de se plaindre
01:12:44pour qu'il tombe dessus tous les jours.
01:12:46Je veux dire, c'est potentiellement une explication qu'on pourrait entendre.
01:12:48Nous, en tant que journaliste, etc.
01:12:50Oui, moins bien mentalement.
01:12:52On pourrait l'entendre.
01:12:54C'est intéressant ce que dit Régis.
01:12:56Ça soulève un problème plus général.
01:12:58Le problème du foot. J'avais été frappé par l'interview
01:13:00de Ryan Cherki,
01:13:02mon frère de sauf foot, qui expliquait
01:13:04que la dernière fois qu'il avait pris du plaisir à jouer au foot,
01:13:06c'était lors d'un foot sauvage à la sortie du COVID
01:13:08avec Tocco et Camby
01:13:10et je ne sais qui d'autre.
01:13:12Parce qu'en fait, il y avait trop de pression.
01:13:14Il y avait trop de choses à gérer.
01:13:16Il y avait trop d'enjeux.
01:13:18Et là, le foot qui était
01:13:20cette Madeleine de Proust,
01:13:22ce moment de sourire, ce plaisir.
01:13:24Il parle d'être titulaire.
01:13:26Je suis titulaire à tous les matchs.
01:13:28Quand tu joues dans une équipe, tu veux être titulaire.
01:13:30Et lui, il est à la tête
01:13:32d'une flotte commerciale,
01:13:34d'un vaisseau amiral
01:13:36qui est l'entreprise Kylian Mbappé.
01:13:38Même s'il est aidé, je peux entendre
01:13:40qu'il y a beaucoup d'enjeux
01:13:42et que le plaisir
01:13:44qu'on voyait chez le gamin de Monaco
01:13:46soit peut-être un petit peu amenuisé.
01:13:48Et il pensait certainement le retrouver
01:13:50en allant au Réal.
01:13:52Parce qu'il y a eu les difficultés
01:13:54du PSG et on s'est dit qu'avec le Réal,
01:13:56tout va changer, ça va se remettre en place.
01:13:58Je pense que ça va changer parce qu'il n'a pas
01:14:00les mêmes responsabilités qu'au Réal.
01:14:02On ne peut pas le faire souffler Kylian Mbappé ?
01:14:04S'il le demandait, si on lui faisait la demande.
01:14:06Pour faire quoi ? Souffler ?
01:14:08Ou si un coach comme Antti Lotti lui dit
01:14:10je sens que tu as besoin de respirer, il le ferait.
01:14:12Non.
01:14:14Jamais il ne le fait à un joueur comme ça.
01:14:16Il ne va pas demander
01:14:18donnez-moi deux mois de vacances supplémentaires.
01:14:20Il vient de signer au Réal,
01:14:22il est obligé d'être exposé à ce moment-là du film.
01:14:24Tu ne peux pas faire autrement.
01:14:26Là, tu ne peux pas l'écarter pour l'instant.
01:14:28Au PSG,
01:14:30on a l'impression qu'il faisait tout.
01:14:32C'est même lui qui fermait la porte du vestiaire
01:14:34avant de partir.
01:14:36Il avait un poids,
01:14:38je suis d'accord avec Régis,
01:14:40qui était énorme.
01:14:42Le poids de sa performance.
01:14:44Il ne va plus gérer les contrats commerciaux
01:14:46à droite, à gauche.
01:14:48Il ne va plus gérer les problèmes de la presse.
01:14:50Il y a un club qui
01:14:52normalement
01:14:54va s'occuper de tout ça.
01:14:56Lui, il a retrouvé simplement maintenant
01:14:58son jeu.
01:15:00Pour moi, le problème, c'est que
01:15:02ce n'est pas un avant-centre.
01:15:04Je le maintiens.
01:15:06Ce n'est pas un avant-centre.
01:15:08Le problème, c'est qu'il y a Vinicius Royal,
01:15:10il embarque là, par exemple, en équipe de France.
01:15:12Il va jouer où ? Vous le mettez où ?
01:15:14C'est pour ça que je disais, quand il est parti au Real,
01:15:16j'attends avec impatience pour voir à quel poste
01:15:18il va jouer, comment ils vont jouer.
01:15:20Et là, pour le moment, je ne suis pas encore...
01:15:22J'ai vu les matchs aussi.
01:15:24Pour le moment, l'opposition...
01:15:26Et encore, on a vu certains matchs
01:15:28où on se pose la question, comment ils jouent ?
01:15:30Avant, autant c'était clair,
01:15:32il se passait comment ça fonctionnait.
01:15:34Maintenant, on ne sait pas trop.
01:15:36Après, il peut quand même trouver des gestes d'avancement.
01:15:38Le but contre l'Atalanta, c'est un but d'avant-centre.
01:15:40Son déplacement dans la surface,
01:15:42il dépasse 2-3 fois sur l'action, il fait un bon truc.
01:15:44Le but contre le Betis, il sent le coup.
01:15:46Il sent la talonnade de Valverde,
01:15:48il voit peloter hors-jeu, etc.
01:15:50Ça reste un joueur qui a eu talent,
01:15:52qui sent le football.
01:15:54Je me projette juste sur le match de la Belgique.
01:15:56On reste avec l'équipe de France un instant,
01:15:58mais sur le niveau de Kylian Mbappé,
01:16:00je rappelle, il a eu 3 dans le journal,
01:16:02on l'a dit, il y a peut-être une forme d'usure.
01:16:04Est-ce que face à la Belgique,
01:16:06je crois que Damien Degore l'a sous-entendu,
01:16:08en tout cas, on envisage le fait de le mettre en plaçant.
01:16:10Il faut le mettre en plaçant ou pas ?
01:16:12Qu'est-ce que lui veut ?
01:16:14Déjà, comme Mbappé, tu mets dans le coup,
01:16:16tu lui poses la question, qu'est-ce qu'il veut ?
01:16:18Dans quel état il se sent, qu'est-ce qu'il veut ?
01:16:20Tu ne peux pas autoritairement lui dire,
01:16:22écoute, garçon, tu ne joues pas, c'est ton capitaine.
01:16:24C'est lui qui décidera de jouer ou pas jouer.
01:16:26Tu dois partir de lui, de toute manière,
01:16:28et le mettre dans le coup.
01:16:30On l'a dit, je crois, pendant une pub,
01:16:32mais moi, typiquement, puisque j'espérais
01:16:34que Didier Deschamps fasse des essais,
01:16:36que Guylain Mbappé est dans le moins bien,
01:16:38qu'on n'a aucun doute sur le fait
01:16:40qu'il sera un joueur central à la prochaine Coupe du Monde,
01:16:42moi, j'aurais même souhaité que l'équipe de France
01:16:44accède à la demande du Réal de dire
01:16:46ok, on le laisse tranquille,
01:16:48il fait du frais pendant deux semaines,
01:16:50s'il faut, il prend cinq jours de vacances,
01:16:52douze jours de préparation et il revient.
01:16:54Donc, je serais plutôt tenté de dire
01:16:56si il n'est pas dans son assiette,
01:16:58laissons-lui, laissons-lui le temps.
01:17:00De toute façon, ça ne fait aucun doute,
01:17:02c'est un joueur sur lequel on a un doute
01:17:04de savoir s'il reviendra ou pas en équipe de France.
01:17:08Est-ce que c'est au joueur de décider, d'ailleurs,
01:17:10ou est-ce que c'est à Didier Deschamps ?
01:17:12Non, ce n'est pas au joueur.
01:17:14Vous avez le droit d'avoir une discussion,
01:17:16effectivement, avec le joueur,
01:17:18il va vous donner son sentiment,
01:17:20mais par rapport à tout ce qui a été dit sur le plateau,
01:17:22moi, je pense qu'il faut s'occuper de l'homme
01:17:24et plus du joueur.
01:17:26Moi, je pense que c'est ça le plus important
01:17:28autour de Mbappé.
01:17:30Je partage l'avis de Raymond,
01:17:32même s'il a des gestes d'attaquant,
01:17:34mais ce n'est pas un poste qu'il maîtrise
01:17:36et ce n'est pas le truc où il se sent le mieux.
01:17:38Quand on regarde sa surface de jeu sur le terrain,
01:17:40il est bien plus souvent sur un côté,
01:17:42souvent sur le côté gauche, pour faire des choses,
01:17:44même s'il fait moins de différence aujourd'hui.
01:17:46Mais est-ce qu'il ne faudrait pas le repositionner
01:17:48dans son poste préférentiel
01:17:50pour qu'il reprenne aussi de la confiance ?
01:17:52Même à 25 ans,
01:17:54on doit repasser par des étapes
01:17:56pour revenir à un certain niveau.
01:17:58Je suis convaincu et persuadé
01:18:00qu'il faut s'occuper de l'homme avant tout
01:18:02et de sa tête que du joueur.
01:18:04Parce que le joueur restera le même joueur
01:18:06et il n'y a pas de raison que ça ne redevienne pas.
01:18:08Même s'il se transforme.
01:18:10On parlait de sa transformation de corps.
01:18:12Michel Platinet avait averti
01:18:14qu'à un moment donné, la vitesse allait diminuer
01:18:16et qu'il fallait se reinventer.
01:18:18On est allé chercher une déclaration de Thierry Henry
01:18:20qui a connu un peu le même positionnement
01:18:22et qui parle de ce qu'on lui a appris à Clairefontaine.
01:18:24Écoutez-le.
01:18:26J'allais vite et j'allais que vite.
01:18:28Dribler.
01:18:30Mon dribble, c'était pousser la balle et c'est tout.
01:18:32Ça s'arrêtait là. J'allais plus vite.
01:18:34À un moment donné, quand tu vas plus vite,
01:18:36tu n'es pas forcément obligé de travailler tes courses.
01:18:38Un joueur qui est plus lent
01:18:40est obligé de rentrer dans la réflexion
01:18:42plus vite que le mec qui est rapide, jeune.
01:18:44Parce que sinon, il ne passe pas.
01:18:46Monsieur Francisco m'a dit un jour
01:18:48« Aujourd'hui, Thierry,
01:18:50je ne veux pas que tu passes
01:18:52tes joueurs par la vitesse. »
01:18:56J'ai dit
01:18:58« Mais...
01:19:00Mais ce n'est pas juste.
01:19:02C'est mon atout.
01:19:04Pourquoi vous voulez me le retirer ? »
01:19:06On lui a fait travailler, visiblement,
01:19:08Thierry Henry, le jeu sans vitesse.
01:19:10C'est ce qu'il faut faire, ou pas, avec Kiembapé ?
01:19:12Pour le réinventer.
01:19:14Il va encore très très vite.
01:19:16Il doit travailler, justement.
01:19:18Comme dit Thierry Henry, il faut encore 25 ans.
01:19:20Kiembapé n'a pas que des dribbles de vitesse.
01:19:22Il a été capable de faire des crochets.
01:19:24Il n'a pas que ça.
01:19:26Ce n'est pas que je pousse le ballon
01:19:28et je cours derrière.
01:19:30Il est capable, en pleine vitesse,
01:19:32de crocheter dans la surface de réparation.
01:19:34On l'a vu quelques fois,
01:19:36que ce soit à gauche ou à droite,
01:19:38de faire des crochets et d'accélérer.
01:19:40Je suis d'accord avec ce que dit Titi
01:19:42sur les jeunes qui vont vite.
01:19:44Ils ont un avantage, mais en même temps
01:19:46un handicap, parce qu'ils ne réfléchissent plus.
01:19:48Ils poussent le ballon.
01:19:50Il faut leur amener autre chose.
01:19:52La ligne de l'équipe, demain.
01:19:54Elle est magnifique.
01:19:56Ça va faire partie d'une un peu iconique
01:19:58de cette année du côté du journal L'Équipe.
01:20:00Celle-là, il va falloir la retenir aussi.
01:20:02C'est si bon, évidemment,
01:20:04avec le jeu de jeu par rapport au cécifoot.
01:20:06Magnifique photo de Frédéric Villereau,
01:20:08la star du cécifoot français.
01:20:10Le foot revient demain à 18h
01:20:12avec Danemark-Serbie, notamment.
01:20:14Il y aura l'Espagne qui se déplace en Suisse,
01:20:16le Portugal contre l'Écosse.
01:20:18On continue à vous faire vivre cette Ligue des Nations.
01:20:20Dans l'après-midi, c'est encore une grande journée de foot
01:20:22qui vous attend sur la chaîne L'Équipe.
01:20:24Bien sûr, le 24-min chrono
01:20:26et l'équipe du soir pour conclure
01:20:28demain soir cette belle journée.
01:20:30Merci à tous et rendez-vous demain pour d'autres émotions.