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Retrouvez le replay de l'Équipe du Soir du 04/09/2024.

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Sport
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00:00:00— C'est l'équipe du soir. Bonsoir à tous et bienvenue. Ça y est, on connaît les 30 finalistes qui vont concourir, pardon, gagner le Ballon d'or.
00:00:19On en parle juste après la présentation de notre casting. Le président n'a pas été président depuis 2 ou 3 ans.
00:00:27C'est la confidence du président lui-même. J'appelle tout de suite le président Alonso. Bonsoir. — Bonsoir, Lévée.
00:00:32— C'est vrai, ça faisait encore... — Oui, je crois que ça fait encore. — C'est vrai ? — Je me pose beaucoup de questions, moi.
00:00:38— Je vous présente votre vice-président. — Avec plaisir. — Timothée Mémon, dans la place. Regardez le beau gars, ici. Bonsoir.
00:00:44Bonsoir, M. Mémon. Ça va ? — Très bien. Et vous-même ? — Oui, très très bien. Je sais pas si j'ai fait un impair, mais je crois que votre voisin vous déteste.
00:00:53Le docteur Loeb est dans la place. Bonsoir, docteur. — Bonsoir. L'éducation, c'est la famille qui la donne. L'instruction, c'est l'État qui la doit.
00:01:00Victor Hugo, bonne rentrée de classe à toutes et à tous. Bonjour. — Vous voyez un mystère violent en ces périodes un peu agitées.
00:01:08— Il paraît qu'en ce moment, il y a des places qui se libèrent. — Ah, d'accord. — Donc why not, comme on dit en Espagne.
00:01:15— Merci beaucoup. C'était un sacré programme. Attention, la blonde de l'équipe du soir dans la place. Bonsoir, ma chère Karine Yali.
00:01:21— Bonsoir, Mémé. — Ça fait longtemps que vous avez pas fait une petite émission avec votre fiancée, là, le docteur Loeb.
00:01:25— Non, non. — Ah non ? Vous avez raté des grands moments, parce qu'on était ensemble il y a 10 jours. — Tu t'étais muée en Mémé Gali. Elle était à ta face.
00:01:33— Oui. Et l'émission était truquée. Il était pas content. Tout pareil, tout pareil. Et il attendait votre retour avec...
00:01:39— J'étais en pleine forme. — Tu étais en pleine forme. — Il est ravi de te voir. — C'est ton jour de reprise, d'ailleurs.
00:01:44— Ravi de te voir de plus près, parce que là... — On accueille le petit breton qui est dans la place. Nicolas Georgiouro, bonsoir.
00:01:49— Salut, Mémé. — Ça va ? — Je voudrais rater avec vous. Ouais, parfait.
00:01:52— Vous avez le tirage au sort de la Ligue des champions, Brest, Eau de Roue, tout ça. Il y a... — Ouais, très bien.
00:01:56— Ça va ? Ça va ? — Très bien. Ça va être crescendo, on va dire. Stompe Grasse et puis le Real Madrid pour terminer.
00:02:01— Ouais, d'accord. — C'est de la Ligue en paix-conférence, au début, c'est ça ? — Un peu. Pour Stompe Grasse.
00:02:06— Parfait. Virginie Saint-Cylie, bonsoir. J'ai une question. Est-ce que vous êtes équipée d'un... — Bonsoir, Mémé.
00:02:13— Bonsoir. Vous êtes équipée d'un micro. Oui, elle a son micro. — J'ai mon micro. J'ai aussi ma tenue de lumière, parce qu'on va parler du ballon d'or.
00:02:18— Exactement. Tiens, justement, Bruno, journée importante dans la course au ballon d'or. Les 30 finalistes ont été dévoilés en exclusivité dans l'équipe de Greg.
00:02:26Demandez le programme. Les 30, on les a ? On les regarde ? — On les a. Je vous les donne par groupe de 5. Ce sera beaucoup plus fluide pour vous.
00:02:56— Dany Carvaral, Lamine Yamal, Bukayo Saka, Akane Salano-Glou, William Saliba, Kylian Mbappé, Lotharo Martinez, Ademola Lukman, Antonio Rudiger
00:03:07et Alejandro Grimaldo. — Quel est aujourd'hui votre favori pour le ballon d'or France football 2024 ? Puisque lorsqu'on regarde la saison, il y a des noms, évidemment,
00:03:17il émerge, mais il n'y a pas un immense favori. Donc la question était de savoir, vous, si vous avez un ballon d'or... Voilà, si vous deviez voter, vous voteriez pour qui ?
00:03:26Tiens, peut-être. Allez, habillage ballon d'or. Karine, vous me dites quoi ? — Vinicius. — Vinicius. Nicolas ? — Vinicius.
00:03:35— Vinicius. Timothée ? — Rodry. — Hé ! Bernard ? — Pas contre un. C'est ça qui est génial. — Aucun ? — Non. — Aucun ? — Non.
00:03:43— Mais il y en a un, quand même, hein. — Ah, il y en a un ? Bon. OK, OK. Le président de l'OMS. — Plutôt Vinicius.
00:03:49— Plutôt Vinicius. — Oui. J'étais entre Vinicius et Rodry, mais... — Ah, vous étiez entre Vinicius et Rodry. — Oui.
00:03:54— Bernard, vous allez nous expliquer tout ça. Mais d'abord, on va aller voir, parce qu'il y a quand même Vinicius qui émerge. — Oui.
00:04:01— Jérôme, Karine, Nicolas. — Tout à fait. — Quand vous vous gênez, c'est que vous avez envie de parler tout de suite. Ça, je vous connais comme ça.
00:04:07— Comme quoi ? — Quand vous bougez comme ça... — Il y a des solutions. — Vous me faites bien en train de bouger. C'est fabuleux.
00:04:13— Karine. — Il n'y a rien d'original à dire. Vinicius, pourquoi ? Parce qu'avant, il était dans l'ombre de Ronaldo. Après, il était dans l'ombre de Benzema.
00:04:20Et cette saison qui va être jugée pour le ballon d'or, c'était, lui, le fer de lance du Real Madrid. Il a été évidemment excellent.
00:04:29Il a marqué en finale de Ligue des champions. La Ligue des champions, c'est très important. En Copa América, lorsque le Brésil a été éliminé, il n'était pas là.
00:04:36Il était blessé. Donc c'est dire aussi à quel point il est important. Et parce qu'il n'y a pas une évidence folle. Je trouve qu'il est au-dessus notamment de Benzema.
00:04:44— Vous aussi, pour Vinicius. Je vais voir Bernard. Bernard, à mon avis, quand vous avez posé la question, le nom, on va dire, de Vinicius, il apparaît sur vos écrans radars, j'imagine.
00:04:53— Oui, bien sûr. — Vinicius. Mais alors pourquoi pas Vinicius, en fait ?
00:04:58— Elle a raison, Karine. Il marque 3 buts en Ligue des champions entre les demi et la finale. C'est un des meilleurs joueurs de la Ligue. Il est champion, etc., etc.
00:05:09Maintenant, il y avait une prise de pouvoir qui devait s'opérer au niveau de la Cédessao avec Vinicius lors de la Copa América.
00:05:15Et en fait, il a envoyé sa sélection dans le mur. Donc je veux dire, il coche énormément de cases, Vinicius. Mais pour moi, il coche pas toutes les cases.
00:05:22— Il n'est pas là. — C'est un favori. — Il n'est pas là quand ils sont éliminés.
00:05:25— Il n'est pas là. Il est blessé. — Vinicius, il s'est fait excuser juste avant.
00:05:30— Ah, il est suspendu. Suspendu. — Oui, mais c'est pas ce qu'on fait.
00:05:33— Oui, mais il n'est pas là sur le mat. — Il n'est pas là. Il est obligé de présenter ses excuses au public, au peuple brésilien en disant
00:05:41« En fait, si on a foiré sur cette Copa América, c'est à cause de moi, dû à mon comportement », etc., etc.
00:05:46Donc il coche, bien sûr, c'est le grand favori aujourd'hui, à l'heure où on se parle. Mais pour moi, il ne coche pas toutes les cases
00:05:52parce qu'il avait l'occasion de prendre le pouvoir avec la CDSAO. Il est passé à côté.
00:05:56— Ah, pas mal. Pas mal. On se souvient que Zidane avait failli gagner au moins 2 ballons d'or en plus.
00:06:01Et puis, bon, en 2006, le coup de boule. Et puis en 2000, également. Je ne sais plus ce que c'était. C'était à 50 ou un truc.
00:06:07— Mais si tu vas par là, personne cette année coche toutes les cases, et au club, et en sélection. C'est pour ça que...
00:06:13— Et Vinicius, c'est un joueur qui progresse. Et ça aussi, ça peut être mis en avant. Et ça peut être salué.
00:06:18— Nicolas Dodlin, également. Il va reprendre la parole.
00:06:21— Pour moi, il y a 2 critères. Et pour aller dans le sens de Karine, il y a 2 critères décisifs. Le premier, c'est que, comme l'a rappelé Karine,
00:06:30l'Aigle des champions, quand t'as pas une année à Coupe du monde, l'Aigle des champions, c'est ce qui prend le pas dessus.
00:06:34Et c'est là où je suis pas tout à fait d'accord avec Bernard par rapport à la Copa América. Je pense que la Copa América,
00:06:38même s'il s'arrête en quarts de finale, le Brésil, ça pèsera pas lourd dans la saison qu'il fait par rapport à la plus grande compétition de club.
00:06:45Et même l'euro. C'est un raisonnement qu'on peut avoir aussi sur l'euro. Quoi ?
00:06:49— Tu mets le football des nations de côté. — Non, je le mets pas de côté. Je dis que ça pèse moins lourd.
00:06:53— Mais quand Messi vient de la remporter une fois de plus avec l'Argentine...
00:06:55— C'est pas un vote européen, tu veux dire ?
00:06:56— C'était anecdotique. Non mais c'est un vote mondial, là, quand même.
00:06:58— Bah oui, c'est un vote mondial. Et si tu regardes, c'est quoi ? C'est les années de Coupe du monde.
00:07:02C'est la première ligue qui est diffusée partout.
00:07:04— L'euro, ça compte pas non plus ?
00:07:05— Non mais ça pèse moins lourd. Ça pèse moins lourd que la Ligue des champions.
00:07:08Donc déjà, je donne vraiment un crédit très fort à ce qu'il a fait en Ligue des champions.
00:07:13Et le deuxième critère décisif, c'est le fait effectivement qu'il soit sur une dynamique, parce qu'après...
00:07:18On va peut-être un seul temps parler par rapport à Billingham. Et Billingham commence bien et a du mal à terminer.
00:07:24Vinicius, qui a été blessé en novembre-décembre, qui revient et qui fait 6 derniers mois très très bons. Voilà.
00:07:30— Par exemple, si je suis ton raisonnement, Billingham, sur les 8 matchs à élimination directe sur la Ligue des champions,
00:07:37il en a réussi 1. Il en a raté 7. On est d'accord. Mais quand tu regardes son parcours à l'euro, où il a été quand même
00:07:43assez inexistant et quelconque, malgré le fait que l'Angleterre soit dans le final, ça, ça compte pas.
00:07:48— Je dis pas que ça compte pas. Ça pèse moins lourd.
00:07:50— Ça compte pas sans détriment. On ne sait rien que sur le fait que Billingham, il a permis aussi au Real,
00:07:54sur la première partie de saison, de gagner à Ligue des champions.
00:07:56Ben non. Je suis pas d'accord. C'est un tout.
00:07:58— C'est un tout. Dans les critères du ballon d'or aujourd'hui, c'est moins un tout.
00:08:02— Ça lui permet pas d'être un favori aujourd'hui pour l'euro, pour le ballon d'or.
00:08:05Il lui égare ce qu'il a fait en Ligue des champions et aussi il lui égare ce qu'il a fait à l'euro,
00:08:08malgré le fait que l'Angleterre soit dans le final.
00:08:10— Timothée a envie de parler de Rodry, mais je vais vous mettre juste un petit stop et je vais vous faire rentrer
00:08:13dans la conversation et en échange. Il y a notamment donc... Quand c'est pas une année de la Coupe du monde,
00:08:17c'est la Ligue des champions qui va en Péristou. Vinicius Junior a été élu.
00:08:21J'ai consulté ça. Le joueur de cette Ligue des champions... Finalement, le théorème, vous le partagez.
00:08:27Vinicius, joueur de Ligue des champions, vainqueur de Ligue des champions,
00:08:30sachant que Ligue des champions va en Péristou, c'est lui le ballon d'or.
00:08:33— Si Billingham avait été énorme pendant tout l'euro et qu'il avait marqué en finale
00:08:36et qu'il avait offert le premier euro de l'histoire de l'Angleterre, ça aurait été une autre histoire.
00:08:40— Il faudrait savoir. Je crois que l'euro, ça comptait pas.
00:08:42— Non ! C'est des histoires. Et il n'y a pas d'histoire, là, sur cette émission.
00:08:47— Bernard Carine, vous aussi, vous vampirisez le plateau. J'aimerais entendre le président. Voilà.
00:08:52Ça fait 3 ans qu'il n'est pas président. Un petit peu de mal.
00:08:54— Peut-être pas encore. — Et puis Rodry, là, notre Timothée.
00:08:57Mais sur ça, d'abord. Et puis après, on ira voir Rodry.
00:08:59— Vinicius, je pensais pas qu'il deviendrait un joueur dominant aussi vite.
00:09:03C'est un joueur dominant, maintenant. Avant, c'était un joueur qui était beau à voir, où on disait
00:09:06« Waouh, lui, dans pas longtemps, on verra ». Mais il est devenu dominant.
00:09:09Ça veut dire qu'il a pris le truc. Il a pris les clés. Et le ballon d'or, ça reste un vote.
00:09:15Ça veut dire que c'est quelqu'un qui va voter. C'est pas des stats. C'est les images qui marquent.
00:09:19Et je trouve que Vinicius a beaucoup d'images marquantes, cette saison.
00:09:24L'année dernière, enfin jusqu'à il y a 2-3 ans, c'était l'année civile, le ballon d'or. C'est ça ?
00:09:28— Ouais. — Maintenant, c'est les saisons.
00:09:29— Ouais, saisons. Donc le dernier match de la saison, c'est la finale de l'euro.
00:09:32— Donc on aurait pu reprocher, au cas où c'était encore la vieille méthode, que là, le début de saison n'est pas top.
00:09:40Mais là, sur la saison qui est passée, c'est difficile de trouver un contre-argument sur la puissance et l'implication
00:09:47et la manière dont il est décisif sur tous les gros matchs.
00:09:50— Je suis pas si sûr que le règlement soit respecté à la lettre, vu la décision générale, vu un peu le fond...
00:09:54— Non, mais ça veut dire que... Vous sous-entendez...
00:09:58— De toute façon, dans ce cas-là, Bellingham est actuellement blessé. Vinicius n'est pas au top. Qui est au top en ce début de saison ?
00:10:02— Oui, non, mais là, le scrutin, c'est le 28 octobre.
00:10:05— Ça veut dire qu'en fait, la personne qui va voter pourra avoir des Roland dans le début de saison manqués. C'est pas possible.
00:10:11— Ou alors si quelqu'un... Oui, Benningham est blessé. Ou Vinicius, sur le début de la Ligue des champions, marque un triplé.
00:10:17Ça peut rentrer dans l'inconscient. Enfin...
00:10:20— Et donc du coup, contre ces deux-là, si Rodry, jusqu'au vote, fait un super début de saison,
00:10:26il pourrait remporter quelques suffrages, eu égard, contre le règlement, à un mauvais début de saison des autres. Peut-être aussi.
00:10:35— Rodry, mais je vais vraiment...
00:10:38— Juste avant, je me permets, avec tout le respect qui lui est dû, de reprendre le président qui a dit
00:10:44que cette année, il n'y a pas de joueurs qui ont remporté et la Ligue des champions et l'euro.
00:10:50Il y a un mec qui a marqué en finale de la Ligue des champions...
00:10:52— Ah, j'ai pas dit ça du tout ?
00:10:54— Non, t'as dit que cette année, dans ceux dont on parlait, il n'y en avait pas qui avaient fait euro et Ligue des champions.
00:11:00Il y a un mec qui a marqué en finale de la Ligue des champions qui s'appelle Carvaral et qui a gagné l'euro dans la foulée.
00:11:05— Oui, mais c'est pas le syndrome Georginio de 2021.
00:11:08— Donc vous allez me dire... J'écoute vos arguments. Vous mettez en avant l'importance de l'euro, l'importance de la Ligue des champions.
00:11:14Bon, lui, il a tout gagné. Sauf que Ballon d'or, c'est pas...
00:11:16— Mais l'importance du poste, tu le sais, Timothée.
00:11:17— Mais bien sûr, bien sûr.
00:11:18— Voilà. Comme ça, Rodry l'aura pas.
00:11:19— Exactement. Et c'est là où ça rejoint mon argument. Moi, si vous me demandez qui va le gagner, je vous dis plutôt Vinicius.
00:11:25Si vous me demandez qui je veux voir gagner, c'est Rodry, parce que c'est des joueurs qui m'intéressent plus.
00:11:29C'est un poste qui m'intéresse plus, parce que c'est quelqu'un qui simplifie le football, qui le rend beau.
00:11:33C'est l'intelligence, c'est le courage, c'est la technique aussi. Moi, j'ai adoré...
00:11:36— T'es un peu zonieux comme toi.
00:11:37— C'est exactement... Voilà. Pour moi, c'est les dignes héritiers des Gerrard, des Lampard, des Déco qui auraient dû, à mon goût, gagner le Ballon d'or.
00:11:46— On est tombé sur une déclaration de Pep Guardiola, qui coache Rodry à Manchester City.
00:11:50Franchement, en général, on s'attend à ce qu'un coach qui soutient l'un de ses joueurs... On va dire en fasse parfois un petit peu des tonnes.
00:11:57Vous allez voir, vous écoutez attentivement Pep Guardiola jusqu'à la fin. Et en fait, on revient à notre débat sur, on va dire, l'indécision un peu générale.
00:12:03Écoutez-le, il y a un soutien. Mais il n'est pas exclusif, quoi. Pep Guardiola.
00:12:08— Rodry mérite le Ballon d'or. Mais peut-être qu'un autre le mérite aussi. Les gens voteront.
00:12:13Rodry n'a pas seulement réalisé une saison extraordinaire, mais aussi de nombreuses grandes saisons.
00:12:18La saison précédente, bien sûr, a été très, très bonne en première ligue. Et surtout à l'Euro, où il a gagné avec l'Espagne.
00:12:25Mais il y a aussi d'autres joueurs qui ont fait une bonne saison.
00:12:28— Avec un soutien comme ça, non ? Mais franchement...
00:12:30— De toute façon, Guardiola, il n'y a que Messi ou les adversaires. Le jour de l'adversaire, évidemment, c'est toujours les meilleurs qui l'affrontent.
00:12:36Mais après...
00:12:37— Après, Karine a dit quelque chose de très important. Elle a dit que tu connais l'importance du poste. Oui, on connaît l'importance du poste.
00:12:43Mais à ce moment-là, qu'on dise clairement que le Ballon d'or est une récompense réservée aux attaquants...
00:12:48— C'est bien le problème.
00:12:49— Et que le football n'est plus un sport collectif, mais que c'est un sport où 10 joueurs jouent pour en faire marquer un seul.
00:12:53— C'est le Ballon d'or. C'est le Ballon d'or. C'est une distinction individuelle. Donc je pense que c'est...
00:12:57— Et t'as l'impact du joueur.
00:12:58— Schneider aurait dû en avoir un aussi. Niesta aurait dû en avoir un.
00:13:01— Mais bien sûr. Il a quand même posé sa patte sur l'euro, d'ailleurs.
00:13:05Si je dis pas de bêtises, il a été élu meilleur joueur de l'euro, Rodri.
00:13:07— Rodri ?
00:13:08— Oui.
00:13:09— Il a fini très fort.
00:13:10— C'est marrant parce que moi, j'ai pas trouvé...
00:13:11— Peut-être.
00:13:12— Non, j'ai trouvé toujours très bon, mais...
00:13:15de Visu en Allemagne, de Rodri, c'est assez impressionnant.
00:13:19Mais...
00:13:20— Donc un autre problème, c'est la dispersion des voix, aussi, avec l'Espagne.
00:13:22Puisqu'on a parlé de Carvara, là-devant. Là, t'es à Rodri.
00:13:25La Bignamal, on va parler après.
00:13:27— Nico Williams.
00:13:28— Nico Williams.
00:13:29— Il y a ça. Et puis il y a une autre chose, parce que dans le Ballon d'or, c'est quand même très important.
00:13:32C'est un peu l'aura.
00:13:33Et c'est là où je rejoins mon président bien-aimé, que je viens de parler.
00:13:37— Ah, voilà.
00:13:38— Donc je crois que j'ai un duel après.
00:13:40Mais c'est vrai qu'en termes de dimension emblématique, médiatique, il a un temps d'avance, Vinicius, que malheureusement, on n'a pas Rodri.
00:13:49Ça, ça risque, au moment des votes, de pénaliser.
00:13:52— Non, mais surtout...
00:13:53— Justement, d'ailleurs.
00:13:54— Tu parles de Rodri et de Timothée, on est tous d'accord.
00:13:55L'année d'avant, il gagne la Ligue des champions.
00:13:57Première Ligue des champions de l'histoire de City.
00:13:59Il marque en finale.
00:14:00Il n'est même pas sur le podium, alors qu'il le méritait tout autant.
00:14:02Et c'est Messi qu'il a eu, Haaland et Mbappé.
00:14:05Donc acceptons de dire que cette récompense n'est pas pour les milieux de terrain, n'est pas pour les défenseurs, n'est pas pour les gardiens de but.
00:14:11— Oui, bah...
00:14:12— Mais bon...
00:14:13— Mais non, ça n'a pas toujours été comme ça.
00:14:15À une époque, il y a des gardiens de but qu'ils ont eus.
00:14:17— Ah, oui.
00:14:18— Mais oui, d'accord.
00:14:19C'est peut-être un autre temps, mais c'est peut-être à une époque qu'on considérait que le football était encore un sport.
00:14:25— Plus offensif.
00:14:26Ça m'est un peu plus offensif, à cette époque-là.
00:14:28— J'aime bien ce que nous a dit notre président, là, sur Vinicius, sur l'idée d'avoir quelques images qui lui reviennent.
00:14:34Il a marqué, on va dire, un peu de son empreinte, Vinicius, comme un joueur dominant.
00:14:38Est-ce que, finalement, avec les critères de notre président...
00:14:41On discute entre nous, avec l'appui de nos téléspectateurs, nos téléspectateurs.
00:14:45Est-ce que vous voyez d'autres joueurs...
00:14:46Moi, je vois des...
00:14:47Quand je fête l'album de la saison, il y a Nico Williams, il y a Yamal.
00:14:51Il y a des joueurs comme ça.
00:14:52Alors c'est peut-être pendant l'Euro, peut-être que pas dans leur club.
00:14:54— Mais Nico Williams, s'il joue pas dans un assez grand club, c'est toujours pareil.
00:14:56— Ouais, c'est plus Yamal que Nico Williams.
00:14:58— Oui, enfin... Voilà.
00:14:59— Mais oui, je vois...
00:15:00— Des images marquantes, oui, clairement, bien sûr.
00:15:02Mais si t'as...
00:15:04— Mais il aura trop fait pour parler.
00:15:06— À l'origine, je me souviens, nos grands fondateurs, Jacques Ferrand,
00:15:09ils disaient que c'était un prix pour distinguer.
00:15:11C'est une distinction.
00:15:13Alors là, finalement, aujourd'hui, on est dans qui c'est le plus fort,
00:15:17qui c'est le meilleur joueur du monde.
00:15:18— Évidemment, c'est les Verts.
00:15:19— Hein ?
00:15:20— Évidemment, c'est les Verts.
00:15:21— Oui.
00:15:22— Merci beaucoup.
00:15:23— Mais William sous Yamal, avec ce critère-là, de le distinguer...
00:15:26Pour revenir à cette idée dont parlait Jérôme à l'instant,
00:15:29c'est vrai que le joueur qui reste dans la rétine l'année dernière,
00:15:32c'est probablement Vinicius.
00:15:34— Eh ben alors...
00:15:35— On est d'accord.
00:15:36— Eh ben voilà.
00:15:37Et Bernard, vous, vous avez fait le coup,
00:15:39la suspension et tout ça sur la Copa América,
00:15:41mais finalement, plus je vous écoute,
00:15:43plus, finalement, Vinicius a un petit temps d'avance, là.
00:15:46— Oui, mais c'était pas...
00:15:48Je me suis pas posé en contradiction de ce qu'a dit Mehmed Gadi, hein.
00:15:53Mais pour moi, il coche pas toutes les cases.
00:15:55Ce qui est génial, on en discutera tout à l'heure,
00:15:57mais ce ballon d'or, il est enfin de nouveau ouvert et accessible à beaucoup.
00:16:00— Ça vous excite, là ?
00:16:01— Ah ouais, ouais, je trouve que c'est bien.
00:16:02— Oui, carrément.
00:16:03— Tout à l'heure...
00:16:04— Timothée dit...
00:16:05— On va pas dire les prochains thèmes, mais...
00:16:06— Timothée dit...
00:16:07J'ai pas précisé...
00:16:09Cocher les cases.
00:16:10Mais parce qu'on parlait de Rodry et de Vinicius,
00:16:13parmi les...
00:16:14Je pense les deux.
00:16:15Je pense place 1, place 2 à déterminer.
00:16:17— Et Bellingham a fait...
00:16:18— Mais tout de suite, après le rot,
00:16:20on était là et on avait dit Carvaral.
00:16:22On était beaucoup à dire Carvaral.
00:16:23Parce qu'effectivement, lui cocher toutes les cases, de l'attitude,
00:16:26quelques images.
00:16:27Quelques images.
00:16:28Parce que c'est toujours le mec qui va ranger, qui va machin.
00:16:30Sauf qu'il l'aura pas.
00:16:31Parce qu'on sait très bien comment ça marche.
00:16:33Ça marque pas un défenseur comme ça, en plus un peu rugueux et tout,
00:16:37il a pas marqué la rétine suffisamment.
00:16:39— Rugueux et truqueur.
00:16:40— Mais en revanche, effectivement, pour ce qui est de cocher les cases,
00:16:43y a pour moi aucun débat, c'est Carvaral.
00:16:45Mais il l'aura pas.
00:16:46Donc ou on a un débat sur ce que nous, on penserait logique,
00:16:48ou on a un débat sur ce qui risque d'arriver.
00:16:50Et ce qui risque d'arriver, c'est effectivement, je pense, en finale,
00:16:52Rodry et Vinicius.
00:16:53— Mais comme Rodry mériterait de l'avoir pour sa carrière,
00:16:55que ce soit l'an dernier ou cette année, mais il l'aura pas non plus.
00:16:57— Et quand Thibauté dit « on regarde aussi ce qui reste dans la rétine
00:17:00et les images de ce que c'est aimé », c'est aussi ce sur quoi s'est appuyé Mbappé
00:17:05l'année dernière sur la Coupe du monde.
00:17:08C'est-à-dire qu'il y a évidemment Messi qui était le grand favori,
00:17:11mais c'était tout l'argument de dire qu'aussi si la finale de la Coupe du monde,
00:17:15elle bascule dans quelque chose de surréaliste et que ça devient un moment extraordinaire,
00:17:20c'est parce qu'il y a ce que fait Kena Mbappé et la cinquantaine de buts
00:17:24qu'il met tout au long de l'année.
00:17:26Ça n'a pas suffi, mais c'est dans le classement aujourd'hui...
00:17:29— Il aurait fallu qu'il marque le quatrième.
00:17:31— Vinicius, c'est marrant, vous n'en parliez pas,
00:17:33mais Vinicius, il a aussi une dimension sociétale et éthique.
00:17:36Je veux dire, c'est quand même quelqu'un qui a été courageux.
00:17:39— Il a eu le prix l'année dernière.
00:17:41— Il a eu des prises de position très fermes et très claires pour dénoncer le racisme.
00:17:46— Le racisme dont il est souvent victime, d'ailleurs.
00:17:48— Oui, dont il est souvent victime.
00:17:49Je veux dire, il y a cette dimension-là aussi.
00:17:51Quand je parlais tout à l'heure qu'il est devenu un personnage emblématique,
00:17:54cette cause qu'il a dénoncée, pour laquelle il se bat, dont il a été victime.
00:17:58Donc, je dis son ballon d'or.
00:18:00Il y a quand même, je trouve aussi, cette dimension éthique.
00:18:03— Il est aussi... Alors là, c'est dans ses qualités, dans les qualités de l'homme,
00:18:06mais il a parfois des attitudes sur un terrain extrêmement agaçantes,
00:18:10extrêmement provocateurs, mauvais joueurs.
00:18:13Enfin, vous voyez, il y a aussi...
00:18:14— Pour l'adversaire.
00:18:15— Oui, pour l'adversaire aussi.
00:18:16— Un peu carioque.
00:18:17— Non, non, mais voilà, c'est pas...
00:18:19— C'est pas le premier.
00:18:20— Oui.
00:18:21— Cristiano Ronaldo savait avoir des attitudes agaçantes.
00:18:22— Non, mais il est vivant, c'est un joueur.
00:18:23— Il me semble que Stoïchkov, dont on fête le 30e anniversaire du ballon d'or,
00:18:27on ne peut pas dire que c'était quand même le mec qui était d'une coolitude.
00:18:31Je ne sais pas si ça se dit en bulgare.
00:18:34Si, si, en bulgare, ça se dit.
00:18:35En français, je ne suis pas sûr.
00:18:36En bulgare, ça se dit exemplaire.
00:18:38Et pourtant, ça ne l'a pas empêché de l'avoir.
00:18:40— Vous avez un nouveau message.
00:18:41— Virginie, message ?
00:18:43— Message de Rica Blanco de La Plateau.
00:18:46Je ne rigole pas.
00:18:47— C'est le frère.
00:18:48— Il s'assure que Messi ne soit pas dans la liste des 30.
00:18:50L'argentin a gagné la Copa America.
00:18:52Est-ce une erreur ?
00:18:53— Oui.
00:18:54Répondez peut-être à notre téléspectateur.
00:18:56— Mais moi, je suis d'accord.
00:18:57— Ah !
00:18:58— Bon, parce que je ne voulais pas griller le prochain thème.
00:19:01Mais moi, je suis d'accord pour une fois avec Rico Laplancha à repasser.
00:19:04— C'est Rica.
00:19:05C'est Rica Blanco de La Plateau.
00:19:07— Ah, ce n'est pas Rico Blanco de La Plateau.
00:19:09— C'est son frère.
00:19:10— Non, c'est Rica Blanco de La Plateau.
00:19:12C'est sa soeur jumelle.
00:19:13C'est sa soeur jumelle.
00:19:14— Ou c'est Rica.
00:19:15— Moi, je suis d'accord avec lui.
00:19:16— Peut-être une soeur.
00:19:17— Arnaud, vous en faites une question au docteur Louvre.
00:19:18— Oulouse.
00:19:19— Oulouse.
00:19:20— Oulouse.
00:19:21— Non, mais il a porté quand même l'Argentine jusqu'à la finale de la Copa America.
00:19:25— Mais il n'a pas marché sur la Copa America.
00:19:27— Oui, mais il a remporté.
00:19:29Il n'a pas marché avec Messi.
00:19:30— C'est marrant parce que ce qui ne vaut pas pour Messi, ce qui ne vaut pas pour Vinicius, vaut pour...
00:19:36— Mais le problème, c'est qu'il n'y a que ça.
00:19:38— Hein ?
00:19:39— C'est-à-dire que là, tu ne peux pas passer à côté de 10 mois de compétition dans un championnat
00:19:45dont tout le monde se moque un petit peu et faire...
00:19:47— 10 mois ?
00:19:48— Quoi ?
00:19:49La MLS, moi, je ne vois pas trop de match.
00:19:51C'est pas toi, Karinette ?
00:19:52— C'est un championnat magnifique.
00:19:53— Voilà.
00:19:54Donc, tu as 10 mois où il ne se passe rien.
00:19:56Et effectivement, 3 semaines de compétition majeure où tu portes un peu ton équipe.
00:20:00Je pense que ça, pour le coup, pour l'Argentine, ça ne suffira pas.
00:20:02— Eh !
00:20:03— Ah non, pas pour le Galerie.
00:20:04Mais pour être dans les trottinettes.
00:20:05— Le câble en haut de la plateau nous a posé une question.
00:20:07Le réflexe, c'est qu'on est allé voir Daïva Padoue qui fait partie du collège des journalistes
00:20:10qui choisissent les 30 finalistes.
00:20:12Alors la question, tu as la suivre.
00:20:13— Ah, je comprends mieux alors.
00:20:14— Dans vos débats, le nom de Messi a-t-il été évoqué ?
00:20:17Et finalement, pourquoi ce choix ?
00:20:18Pourquoi ne l'avoir pas retenu ?
00:20:20Daïva Padoue, membre du collège qui choisit les 30 finalistes.
00:20:23On l'écoute.
00:20:24— Waouh !
00:20:25— Coucou, mémé.
00:20:26Bonsoir, les amis.
00:20:27Alors évidemment que le nom de Messi a été évoqué et débattu lors de la réunion
00:20:32parce qu'il a gagné la Copa América déjà.
00:20:34Parce que sur l'ensemble de la saison, il a un ratio but-passe-décisive-match-jouet
00:20:38plutôt très intéressant.
00:20:40Mais à bien y regarder, le poids de sa performance dans la victoire de l'Argentine
00:20:43a été très relatif puisqu'il a été grandement perturbé par les blessures.
00:20:47Et puis avec son club, l'Inter Miami, il a finalement joué assez peu de matchs
00:20:52et dans une ligue assez mineure qui plus est.
00:20:54Donc tout ça nous a poussé à établir que peut-être cette saison,
00:20:57sa présence n'était pas la plus pertinente.
00:21:00— Il n'y a pas un demi-final à la Copa América ?
00:21:02— Alors là, vous me prenez ou bon ?
00:21:06Et vous me prenez au dit pour vu.
00:21:08Imaginons 29 noms plus Messi.
00:21:11Paf ! Dans les 30.
00:21:12— Un scandale.
00:21:13— Messi, non, non.
00:21:14Pas ça.
00:21:15Messi, il a gagné 8 fois.
00:21:16Est-ce que finalement, dans le collège des votants, ils sont 100 plus soit ?
00:21:20— S'il fait 27e.
00:21:21— Non, non, non.
00:21:22Mais c'est pas s'il fait 27e.
00:21:23Mais à mon avis, si Messi est intégré,
00:21:26personne n'a vu des matchs à l'Inter Miami,
00:21:28il est un minimal dans le top 10.
00:21:31Non ?
00:21:32Il est un minimal dans le top 10, non ?
00:21:35— Ce qui a été le gros problème avec Messi pendant pas mal d'années,
00:21:38notamment quand le ballon d'or était avec la FIFA.
00:21:40Peut-être que sur les 8 trophées, on peut dire qu'il y en a peut-être un ou deux.
00:21:44Peut-être que sur certaines années, il aurait pas dû l'avoir.
00:21:46— Surtout.
00:21:47À 2010.
00:21:48— En tout cas, sur des votes, parce que c'était Messi
00:21:50ou parce que d'ailleurs aussi c'était Cristiano Ronaldo,
00:21:52et qu'il y avait tous les votes qui allaient sur ces noms-là,
00:21:55un peu par réflexe et par, j'allais dire,
00:21:59pour voter pour une icône, mais en tout cas, une admiration sans borne.
00:22:02— D'Argentine à pas vérifié, mais Messi qui a été munissime à la Coupe Américaine,
00:22:06il est qualifié quand même pour la finale en marquant contre le Canada.
00:22:09— But contre le Canada.
00:22:10— C'est pas le meilleur argentin.
00:22:11— C'est ce que dirait mon ami George Rowe, ici présent.
00:22:14La Coupe Américaine, ça ne compte pas pour Vinicius.
00:22:17— La Coupe Américaine, c'est pas Messi.
00:22:18— But contre le Canada, l'immense Canada, en demi-finale.
00:22:21Ça vient de me revenir.
00:22:22— Jonathan David qui nous regarde.
00:22:24— Journée importante dans la course au Ballon d'or France-Football.
00:22:26Les 30 finalistes ont été évoqués.
00:22:28C'est historique.
00:22:29Messi, 8 victoires au Ballon d'or.
00:22:32Cristiano, 5 victoires.
00:22:33Ça fait 13 Ballons d'or France-Football à eux deux.
00:22:35Sont déjà hors course.
00:22:36Ils ne sont pas parmi les 30 finalistes.
00:22:38Que l'argentin et le portugais soient absents des 30 finalistes,
00:22:41il faut remonter à l'année 2003, soit 21 ans,
00:22:45pour trouver l'absence de ces deux génies parmi les nommés.
00:22:49Un Ballon d'or France-Football sans Messi et sans Cristiano.
00:22:53Est-ce que ça vous rend nostalgique ?
00:22:54Eh bien, Karine, moi, je ne la pensais pas nostalgique.
00:22:58Mais elle nous dit oui.
00:22:59Karine, on va un peu baisser l'intensité lumineuse.
00:23:02Si vous avez envie de pleurer, on peut y aller.
00:23:04C'est de la télé.
00:23:05On est un minima putassier.
00:23:07Vous avez une minute ou moins pour nous convaincre.
00:23:09Pourquoi cette absence-là vous rend un peu nostalgique du temps qui passe ?
00:23:12De quelque chose comme ça.
00:23:13Tout à fait.
00:23:14Je ne pense pas que ce soit très original de dire qu'on est nostalgique,
00:23:17de savoir que c'est la fin.
00:23:19Il n'y a plus de rivalité Messi-Ronaldo.
00:23:21Ça a été un pan de notre vie d'amateur de foot.
00:23:25Ça a évidemment pris une autre tournure à partir du moment
00:23:28où CR7 est allé en Liga au Real Madrid de 2009 à 2018.
00:23:33Ils étaient adversaires tous les week-ends dans le même championnat.
00:23:36Ils se répondaient constamment.
00:23:37Il y en avait un qui marquait.
00:23:38L'autre lui répondait le lendemain ou inversement.
00:23:42Ce sont deux immense champions qui ont dit aussi qu'ils avaient été aussi exceptionnels
00:23:46parce qu'ils avaient quelqu'un qui les challengeait.
00:23:48Pour les grandes histoires, il faut toujours qu'il y ait un duel situé tout seul en haut.
00:23:52Ça manque de panache.
00:23:53Ça manque de saveur.
00:23:54Ils avaient énormément de respect l'un pour l'autre.
00:23:56Ils ont été exceptionnels pendant de nombreuses saisons,
00:23:58sans blessures, en repoussant l'exceptionnel, en repoussant les records à chaque fois.
00:24:03Si on aime le foot, on ne peut qu'aimer Messi et Ronaldo et surtout ne pas les opposer.
00:24:08Et surtout, on en manque de successeurs aussi à Messi et Ronaldo.
00:24:13C'est pour ça que je suis nostalgique.
00:24:15Ok.
00:24:16Généralement, dans le mode opératoire, je vous mets au centre, je fais la petite question et tout ça.
00:24:20Mais là, j'accélère le rythme parce que je connais parfois les réponses des chroniqueurs.
00:24:25Et je vous passe dans la diagonale du fou.
00:24:27Dans la diagonale du fou, Timothée Mément, vous, c'est l'exact inverse.
00:24:32Le fait qu'il ne soit pas là, on passe à autre chose.
00:24:34C'est à peu près ça.
00:24:36Oui.
00:24:37C'est-à-dire que je ne suis pas nostalgique, je suis plutôt soulagé.
00:24:39Soulagé, oui.
00:24:40Un mec qui est supporter des Verts.
00:24:41C'est pas nostalgique.
00:24:42J'en avais…
00:24:48Timothée, excusez-nous.
00:24:49L'attaque est extrêmement basse.
00:24:51L'attaque est basse, mais il faut en atténuer River.
00:24:54C'est une vraie surprise.
00:24:57Soulagé, pardon.
00:24:58Je suis soulagé parce qu'en fait, moi, j'ai adoré cette dualité.
00:25:02J'ai adoré les voir effectivement se piquer l'un l'autre, comme tu le disais, les réponses
00:25:07de l'un à l'autre.
00:25:08Puis après, sur la fin, j'ai eu l'impression que cette confiture, on l'étalait sur une
00:25:13tartine trop longue, que ça durait un petit peu et qu'elle avait perdu de sa saveur
00:25:19et de sa superbe.
00:25:20Il y a effectivement des ballons d'or dont je ne suis pas certain que Messi le méritait
00:25:24nécessairement ou en tout cas au regard de sa saison.
00:25:27Moi, j'ai envie de passer à autre chose.
00:25:28La dualité, je trouve ça génial dans un sport individuel comme le tennis, que ce soit
00:25:33Sampras-Agassi ou Nadal-Federer, mais le football est un sport collectif et je trouve que leur
00:25:39rivalité a parfois fait passer l'idée collective du football au second plan parce
00:25:43qu'on voulait à tout prix savoir qui allait de ballon d'or et on ne se posait pas la
00:25:46question de ce qui se passait derrière et de comment jouait leur équipe.
00:25:48C'est le plus grand duel de l'histoire du foot, non ? Même si c'est un sport collectif,
00:25:52mais c'est…
00:25:54Pour l'instant, les Cruyff-Beckenbauer, il y a quelques matchs.
00:25:58Les Maradona-Platini, il y a quelques matchs.
00:26:00Durée-qualité, c'est sûr.
00:26:01Il n'y a pas la durée.
00:26:02Il n'y a pas la durée.
00:26:03Il y a eu des moments très forts, mais il n'y a pas eu de la durée.
00:26:05Il y a quelques matchs entre Messi-Platini-Maradona, mais là, dans quelques saisons…
00:26:11Là, tu as la durée et la qualité.
00:26:13La rivalité Nord-Sud, Naples-La Juve.
00:26:15Mais je trouve qu'il y a un malentendu quand même.
00:26:18Parce que là, on parle de la rivalité historique qui a duré pendant plus d'une décennie
00:26:23entre deux joueurs d'exception que sont Cristiano Ronaldo et Messi.
00:26:26Ça, c'est une chose.
00:26:27Mais après, c'est sur leur présence, la façon dont ils ont vampirisé le ballon d'or.
00:26:31Moi, bien sûr, je suis nostalgique de la fin de Federer-Nadal, de Senna-Prost, etc.
00:26:39Mais ça, c'est un autre débat.
00:26:40Parce que le débat, là, on parle du ballon d'or.
00:26:42Et sur le ballon d'or, je rejoins l'argumentaire de Timothée.
00:26:46À un moment, on en a fait des produits médiatiques.
00:26:49C'était l'un ou l'autre.
00:26:50À un moment, quand M. Blatter a mis un peu la main sur le ballon d'or,
00:26:55il fallait absolument que ce soit Messi, il fallait absolument que ce soit Ronaldo
00:26:58pour des raisons commerciales.
00:26:59Et au final, on a quand même un peu escroqué le football et les footballeurs.
00:27:04Parce que je pense à Franck Ribery.
00:27:06Je pense à Xavi.
00:27:07Ils auraient au moins mérité cette partidaire de l'espoir.
00:27:10Mais ils ne sont pas responsables de ça.
00:27:12C'est les votants.
00:27:13C'est Seb Blatter.
00:27:14Mais en fait, je te rappelle à un moment le collège.
00:27:18Il y avait le collège des sélectionneurs et des capitaines.
00:27:22Il y a quelques capitaines, je ne vais pas citer en Amérique latine,
00:27:25qui avaient dénoncé en disant que ce n'était pas du tout mon vote.
00:27:27Il y avait eu des collèges.
00:27:29Mais oui, mais Messi et Ronaldo ne sont pas responsables
00:27:32que Ribery se fasse voler le ballon d'or avec la prolongation des votes.
00:27:36Je dis simplement qu'à un moment, dans cette histoire de ballon d'or,
00:27:39on a tellement vampirisé le duel, on a tellement fait un produit médiatique
00:27:43qu'on est allé à l'encontre du football.
00:27:45Moi, je suis méritocrate.
00:27:47Je pense que c'est une injustice que Xavi et Ribery n'aient pas eue
00:27:52au nom de cette rivalité-là, ce produit marketing
00:27:57qu'il fallait absolument promouvoir avec Ronaldo et Messi.
00:28:00Nicolas et Jérôme, la nostalgie en général,
00:28:04est-ce que ça touche finalement, lorsqu'on parle de sport,
00:28:07les champions de votre enfance ?
00:28:09Est-ce que vous êtes donc trop vieux pour avoir une nostalgie
00:28:12sur ces deux champions d'exception ?
00:28:14Est-ce que c'est lié aussi à l'enfance ?
00:28:16Parlez-moi de Platini, je vais être nostalgique.
00:28:18Parlez-moi d'Hino, je vais être nostalgique.
00:28:20Vous me parlez, ce n'est pas pour minimiser la valeur sportive de Messi,
00:28:23la valeur sportive de Cristiano.
00:28:25Je ne suis pas nostalgique pour moi, mais à vous de jouer.
00:28:28Est-ce que vous êtes trop vieux ou non ?
00:28:30Je suis un peu nostalgique en ce sens où on pourrait se dire
00:28:33qu'on a été contemporains de cette époque-là,
00:28:35d'avoir vu deux des plus grands joueurs,
00:28:37si ce n'est les deux plus grands joueurs de ce sport.
00:28:39On a déjà un petit pas de recul.
00:28:42Je suis plus, en revanche, enthousiaste de me dire
00:28:47qu'il y aura peut-être, et je rejoins Bernard
00:28:49par rapport vraiment à la question du ballon d'or,
00:28:51sans doute des votes plus serrés et des configurations
00:28:53que l'on a, comme on a cette année,
00:28:55c'est-à-dire des joueurs qui, comme on a dit tout à l'heure,
00:28:58on ne coche pas toutes les cases et qu'il y a peut-être
00:29:00un petit peu plus de suspense.
00:29:02Et puis en plus, tu n'as pas une génération qui prend le pouvoir,
00:29:04tu as des générations.
00:29:06Et qu'entre aujourd'hui des gamins qui ont 17-18 ans
00:29:08jusqu'à 27-28, tu te réalises.
00:29:11Sans faire une liste exhaustive, tu fais Allende, Mbappé, Yamal,
00:29:15Vinicius, Bellingham, je ne vais pas plus loin.
00:29:18Déjà, tu en as cinq sur les prochaines années.
00:29:21Le jeu est plus ouvert.
00:29:23On est déjà dans l'après, donc pas forcément nostalgie.
00:29:26Vous avez confiance en l'avenir.
00:29:28Non plus, parce que même si l'hommage de Cannes
00:29:30était très beau et je partage mille fois ce que tu as dit,
00:29:33on l'a vécu.
00:29:35Je me considère déjà comme privilégié.
00:29:37Et en plus, c'est tombé à peu près quand j'ai arrêté ma carrière.
00:29:40Donc, j'ai pu suivre ça vraiment à vos côtés et dans les émissions.
00:29:43On a vécu ça tout le temps, tous les week-ends.
00:29:45Ils ne t'ont pas marqué le but.
00:29:47Non, je ne suis pas vaincu contre eux.
00:29:49Il y a des grands gardiens au monde à ne pas avoir pris le but de Messier.
00:29:52C'est pas rien quand même.
00:29:54C'est marrant que vous parliez de l'enfance.
00:29:56Moi, la nostalgie, je l'ai eue.
00:29:59Moi, j'étais fan d'Agassi.
00:30:01J'ai chialé.
00:30:03Quand j'étais gamin, il y avait Jordan, Magic Johnson.
00:30:06Après, tu as eu Lebron James et Stephen Curry.
00:30:09Il y aura d'autres trucs.
00:30:11L'important, c'est d'avoir vécu, je trouve.
00:30:13Je ne suis pas nostalgique parce que d'autres belles histoires vont s'écrire.
00:30:16On en a mangé.
00:30:18On en a mangé jusqu'à plus fin du mois.
00:30:21Donc, d'avoir vécu ça déjà, c'était extraordinaire.
00:30:25Dans nos vies de suiveurs à nous.
00:30:27Donc, nostalgiquement, on l'a vécu.
00:30:29Maintenant, d'autres belles histoires vont s'écrire.
00:30:30Dans quelques minutes, le milieu info de Virginie Saint-Cyr.
00:30:32Le fil du jour aux Jeux Paralympiques.
00:30:34Le cyclisme français annexe ces Jeux.
00:30:37Si vous voulez savoir pourquoi, à la réponse avec Virginie dans quelques minutes.
00:30:48C'est les kids du soir.
00:30:49Bonsoir.
00:30:50Nous étions évidemment en train de préparer le week-end en fin de Thimothé Néman
00:30:54qui suit les espoirs.
00:30:56Je lui conseillais quelques endroits où le palais de Thimothé va se régaler.
00:31:02Vous pouvez nous raconter le dernier endroit ?
00:31:06C'est un bistro-Corse mais je n'ai plus de nom.
00:31:09On ne peut pas faire de pub comme ça.
00:31:10En plus, je ne gagne pas d'argent.
00:31:12Ce n'est pas possible et tout ça.
00:31:14Virginie au boulot.
00:31:15Le cyclisme français annexe les Jeux Paralympiques.
00:31:18Qu'est-ce qu'il s'est passé aujourd'hui ?
00:31:19Grosse radiale médaille.
00:31:21Voilà ce qu'il s'est passé en contre la montre dans différentes catégories.
00:31:254 en or pour Alexandre Léauté, Kevin Lecunf, Thomas Perroton d'Arte et Mathieu Boredon.
00:31:315 en argent pour Hedi Gauguin, Elie de Carvalho, Gastien Lorusso, Loïc Vergniaud et Johan Keil.
00:31:37Et puis 2 en bronze pour Florian Jouani et Dorian Foulon.
00:31:41Ce qui fait 11 au total aujourd'hui.
00:31:4311 médailles aujourd'hui pour le paracyclisme français.
00:31:46Cette incroyable réussite, je vous lance comme ça, expliquée par Nicolas Giorgioro.
00:31:51J'ai reçu un texto.
00:31:52J'ai à peu près compris le pourquoi du comment.
00:31:54C'est bien ça.
00:31:55Il y a un plan qui a été monté il y a quelques années et qu'il faut saluer parce que ça ne marche pas à chaque fois.
00:32:01Il faut juste voir qu'il y a eu 11 médailles aujourd'hui.
00:32:04Il y en a eu 7 sur la piste il y a quelques jours.
00:32:06Le vélo français aux paralympiques, c'est 18 médailles sur les 50 actuellement.
00:32:11Ça fait quasiment 40%.
00:32:13Et il y a à peine 2 Olympiades en 2016, il n'y avait qu'une seule médaille.
00:32:17Une seule médaille, c'était une médaille de bronze.
00:32:19Et encore, ce n'est pas dévaloriser sa médaille de bronze que de dire ça.
00:32:22Mais Joël Janot avait été médaillé d'or en athlétisme à Sydney et à Athènes.
00:32:27Il finissait sa carrière.
00:32:28Il avait rejoint le vélo et donc il avait eu cette médaille à Rio.
00:32:32Et sous l'action notamment de plusieurs plans et de l'action de Laurent Thirionnet,
00:32:37qui est le manager de la performance et qui dirige ce paracyclisme français,
00:32:42il y a eu vraiment un effort incroyable sur le matos notamment.
00:32:47Parce que parfois technologiquement, on avait vu les Anglais…
00:32:50Effectivement, sur les essais en soufflerie, mais tout ce qui est préparation mentale,
00:32:54il y a des staffs extrêmement étoffés.
00:32:58Et Edi Gauguin, dont parlait Virginie, elle a 19 ans, elle est multiple métallique,
00:33:03elle vient d'un programme de détection.
00:33:05Donc aussi, c'est tout le maillage qui a été fait.
00:33:07Et en fait, les Français aujourd'hui, c'est la meilleure nation au monde dans le paracyclisme
00:33:11par rapport à la Grande-Bretagne qui est très forte.
00:33:14Et là, je vais au-delà du paracyclisme, à cibler les épreuves et donc à avoir beaucoup de médailles.
00:33:20Nicolas, la question du Candide. Ce soir, le Candide, c'est Bernard Lens.
00:33:23Regardez comme il est gentil.
00:33:24On ne pourrait pas le généraliser à tout le cyclisme français par hasard.
00:33:27Mais le cyclisme français, au JO, il a été bon.
00:33:29C'est aussi une des fédérations…
00:33:31C'est pas du cyclisme même professionnel.
00:33:33Ouais, le fonctionnement est un peu différent.
00:33:36Détection, formation…
00:33:38Ils ont condamné le Tour de France.
00:33:41Excusez-moi, la détection, formation, la Fondation Française des Jeux, c'est…
00:33:46Oui, notamment.
00:33:47Avec Grappe, là. Je ne sais plus son nom.
00:33:49Fred Grappe, qui est le directeur de la performance chez Groupama FDJ.
00:33:52Il travaille beaucoup là-dessus, notamment pour travailler sur…
00:33:54Il y a une usine à gaz dans ce truc-là à chaque fois.
00:33:56Bien sûr.
00:33:57La soufflerie, des choses comme ça. Il y a un travail qui est fait.
00:33:59Mais quand je parlais du plan global, c'est qu'aujourd'hui, le cyclisme, l'athlétisme
00:34:05et la natation aux Jeux paralympiques, ça concentre à peu près 65 à 70% de toutes les épreuves.
00:34:11Et en fait, on a assumé le fait qu'on avait besoin de médailles.
00:34:13Et donc, on a mis les moyens sur ces disciplinaires.
00:34:16Donc, c'est à l'anglaise, en fait.
00:34:17Exactement.
00:34:18Et ça n'arrive pas souvent dans le sport français.
00:34:19On pourrait pas assumer le fait qu'on a envie de regagner le Tour de France, quand même ?
00:34:22Je ne sais pas.
00:34:23Le Tour de France…
00:34:24Nicolas a fait, là.
00:34:25A trouvé un rouleur grimpeur, et puis après, on peut le faire.
00:34:27Tiens, au classement des médailles, il y a 50 médailles dont 15 d'or pour l'équipe de France.
00:34:32Elle est cinquième au classement des médailles.
00:34:34La France était quatorzième à Tokyo, donc il y a seulement trois ans.
00:34:37Dans les autres disciplines, la moisson continue, Virginie.
00:34:41Une médaille seulement, mémé, quand même.
00:34:43Une en bronze.
00:34:44Un peu frustrante, en plus, puisque c'est en tennis de table pour Fabien Lamiro.
00:34:48Et il est double champion paralympique en titre.
00:34:51Il fait une croix sur son rêve de triplé historique.
00:34:53Il repart quand même avec deux médailles après le bronze, qu'il avait déjà obtenu en double.
00:34:57Un petit tour du côté du Club France Paris-La Villette,
00:35:00où notre envoyé spécial Victor Coudreau a rencontré, on va dire, en fin d'après-midi, le nageur Alex Portal.
00:35:05Quatre médailles gagnées dans ses Jeux.
00:35:07Lui ne rallise pas, finalement.
00:35:09Écoutez-le. Questions, réponses, échanges.
00:35:11Victor Coudreau face à Alex Portal.
00:35:14Comment on digère, maintenant, toutes ces émotions en si peu de temps ?
00:35:19C'est difficile, ça ne se digère pas.
00:35:22Déjà, il faut réussir à comprendre ce qui m'arrive.
00:35:25J'avoue que j'ai du mal un peu à réaliser.
00:35:27Tout le monde me dit que j'ai fait des grandes choses.
00:35:29J'ai du mal à réaliser un peu l'ampleur de tout ça.
00:35:34Moi, j'ai l'impression d'avoir fait une compétition, d'avoir m'entraîné pour ça et d'avoir fait de mon mieux.
00:35:39De repartir avec des médailles que je venais chercher.
00:35:42Mais je pense que c'est quelques jours, quelques semaines,
00:35:46quand je me poserai plus que là.
00:35:48Je me rendrai compte de tout ce que j'ai vécu cette saison et pendant les Jeux.
00:35:52C'est souvent la même petite musique.
00:35:54Je ne prends pas la mesure, je ne rallise pas tout ça.
00:35:57Je ne m'inquiète pas plus que ça, mais je me dis que l'après-jeu,
00:36:00JO et Jeux Paralympiques, pour ces athlètes-là,
00:36:04pour essayer de se reformater à un objectif,
00:36:07ils ont vécu quelque chose.
00:36:09Là, ils ont vécu vraiment le top de leur carrière.
00:36:11La suite, c'est quoi ?
00:36:13Ça ne peut être que moins brillant, moins intense.
00:36:17Peut-être moins intense, forteur.
00:36:19Mais c'est vrai qu'avec des disciplines qui ont gardé un élan jusqu'à Los Angeles,
00:36:25là, on vient de parler du paracyclisme, ça va être le cas.
00:36:27La France va cartonner encore dans quatre ans aux États-Unis.
00:36:30Mais tu n'auras pas ce phénomène d'intensité de ce que tu as vécu.
00:36:34Là, il y a encore quelques jours sur des disciplines aux Paralympiques,
00:36:38je pense au goalball, à d'autres disciplines, à d'autres sports,
00:36:42où ils sont devant des fois de 50 personnes ou 100 personnes.
00:36:46Tu te retrouves devant des dizaines de milliers de personnes
00:36:49qui crient, qui t'encouragent, etc.
00:36:51Je pense que, comme tu l'as dit, il y a un phénomène un peu de vide derrière.
00:36:54Au-delà de la victoire et du palmarès qui s'étoffe,
00:36:57le retour sur terre, il est dur par rapport à ça.
00:37:00Parce que, finalement, ta performance sera peut-être la même,
00:37:03peut-être même mieux.
00:37:05Mais comment tu la vis quand tu es devant 50 personnes ou 50 000 ?
00:37:09Ce n'est pas vraiment pareil.
00:37:11Je pense qu'après, le retour à la normale, je parle de la normale,
00:37:14de ta fédée, du week-end, de tous les week-ends,
00:37:17ça, ça doit être hyper violent.
00:37:19Après, ils y sont préparés.
00:37:21J'ai eu la chance, cet après-midi, de discuter avec Florian Mérien,
00:37:24qui est également un para en tennis de table.
00:37:27Alors, certes, il a 40 ans, certes, il a de l'expérience,
00:37:31mais il me disait, je sais très bien que ce que je vis là,
00:37:36je ne l'ai jamais vécu avant, mais on sait aussi
00:37:39qu'a priori, on ne le vivra jamais après.
00:37:41Donc, ils sont aussi préparés au fait qu'à domicile,
00:37:44dans la foulée de Jeux Olympiques parfaitement réussis,
00:37:48ces paralympiques créent quelque chose de complètement nouveau
00:37:51et qu'il va aussi falloir redescendre.
00:37:53Ils sont déjà au courant.
00:37:55Ils sont prévenus. Pour moi, ils sont prévenus.
00:37:58Ça ne veut pas dire que ça va être facile.
00:38:00Ils sont prévenus. Et après, le fait de vivre ça.
00:38:03Prévenus, préparés.
00:38:05C'est quand même des problèmes de risque.
00:38:08J'ai une pensée, quand même, pour tous ceux qui ont échoué,
00:38:11c'est un objectif de leur vie, qui ont fini au pied du podium,
00:38:14quatrième, ils sont passés à côté et restés dans l'anonymat.
00:38:17Ça, c'est encore plus terrible pour se remotiver derrière.
00:38:20Là, tu es quand même porté par la dynamique de la victoire,
00:38:22de défendre ton titre olympique, etc.
00:38:25Un parallèle avec un sport que vous connaissez bien,
00:38:28c'est la Coupe de France.
00:38:29Quand vous parlez à des petits poussés qui ont vécu des finales
00:38:31ou des demi-ou-quois, regardez le nombre de clubs
00:38:34et de joueurs qui se sont cassés la gueule après.
00:38:37Parce que le retour à la Nord...
00:38:39La comparaison n'est peut-être pas la droite,
00:38:42mais au niveau de l'émotion et de la manière dont tu gères tout ça après,
00:38:45que ce soit des sports méconnus, paras ou pas,
00:38:49le retour à la norme, il est hyper violent pour tout le monde,
00:38:52préparé ou pas.
00:38:54Il y a plein de valides qui l'ont expliqué aussi,
00:38:56l'Orlégio.
00:38:57L'Orlégio Blues, on appelle ça.
00:38:58Et les vainqueurs, il y en a.
00:38:59Ils ont eu leur jour de gloire.
00:39:01On dit que les paras, c'est exceptionnel.
00:39:03Effectivement, après, ils sont dans l'anonymat,
00:39:05mais il y a plein de sports valides
00:39:07où ils sont aussi dans l'anonymat 95% du temps.
00:39:10Et là, tous les sports sont mis en valeur par France Télé.
00:39:14Tous les lieux sont pleins,
00:39:17mais quand vous allez aller à une compétition de badminton
00:39:19dans quelques semaines, il n'y aura personne,
00:39:21que ce soit pour les valides ou pour les paras.
00:39:23Effectivement, ce que dit Bernard,
00:39:25on rêvait de la médaille, etc.,
00:39:27et qui ont échoué.
00:39:28C'est une de tes très bonnes amies...
00:39:31Isaura Thibus.
00:39:32Voilà, qui a fait un post en disant,
00:39:34effectivement, on a glorifié
00:39:37tous ceux qui ont gagné,
00:39:39tous ceux qui ont atteint leur objectif
00:39:41et ceux qui ont raté.
00:39:42Estelle Mosley, par exemple,
00:39:44a « raté » ses deuxièmes JO.
00:39:46On n'en parle plus, en fait.
00:39:48C'est tout aussi dur pour eux.
00:39:50On passe à l'US Open.
00:39:51Jack Draper est en demi-finale à New York.
00:39:53C'est la surprise du soir.
00:39:55Il va disputer son tout premier carré final en grand chlem.
00:39:58Il a facilement éclaté Alex Deminor pour y accéder.
00:40:02Il bat l'Australien 6-3, 7-5, 6-2.
00:40:05Nouveau visage, tête de série numéro 25,
00:40:08qui affrontera le vainqueur du match
00:40:10Yannick Sineur et Daniel Medvedev.
00:40:12Chez les femmes, c'est Carolina Mourhova
00:40:14qui rejoint le dernier carré
00:40:16pour la deuxième année d'affilée.
00:40:18Elle élimine la Brésilienne Beatriz Haddad-Maia.
00:40:20Victoire facile et assez rapide
00:40:22sur le score de 6-1, 6-4.
00:40:24Elle affrontera Igaz Viantec
00:40:26ou Jessica Pegula pour une place en finale.
00:40:29Caroline Garcia, son coach, c'est fini.
00:40:32Oui, la Française est en grande difficulté
00:40:34depuis un an et demi.
00:40:35Elle remet tout à plat.
00:40:36Elle décide de prendre un nouveau départ aujourd'hui,
00:40:38un jour après sa sortie de route
00:40:39au premier tour de l'US Open.
00:40:41Terminé sa collaboration avec Bertrand Perret
00:40:43qui l'entraînait depuis trois ans.
00:40:45On ne connaît pas encore le nom de celui
00:40:46ou celle que la joueuse va choisir
00:40:47pour lui succéder.
00:40:49On passe à la Vuelta.
00:40:50Ben O'Connor est toujours leader.
00:40:53Encore une étape agitée sur le Tour d'Espagne.
00:40:55Cette fois-ci, c'est la pluie qui a animé la course
00:40:57et non le classement de tête.
00:40:59A deux kilomètres de l'arrivée,
00:41:00les sprinters se sont expliqués.
00:41:02Kayden Groves s'impose sans vrai rival
00:41:05après la chute et l'abandon hier de Wout Van Aert
00:41:07et au général, la lutte intense se poursuit
00:41:09entre le maillot rouge, Ben O'Connor
00:41:11et Primoz Roglic.
00:41:12A ce niveau-là, rien ne bouge.
00:41:13Seules cinq secondes séparent toujours les deux coureurs.
00:41:16La deuxième étape du Tour de Grande-Bretagne
00:41:17est celle de très très peu.
00:41:19Voilà, de ça, de ça.
00:41:21Le Français est parti à l'attaque
00:41:22dans le sprint final
00:41:23mais le britannique Stephen Williams
00:41:25s'est montré le plus rapide dans les derniers mètres.
00:41:28Son compatriote Oscar Onley
00:41:30complète le podium de l'étape.
00:41:32Le vainqueur de la flèche Wallonne
00:41:33fait même coup double puisqu'il s'empare aussi
00:41:35du maillot vert de leader du classement général.
00:41:37Le Français, lui, reste troisième à 16 secondes derrière.
00:41:40Le Ballon d'Or, France Football,
00:41:42l'événement aujourd'hui dans l'équipe de l'OM,
00:41:43les 30,
00:41:45fou les jetons quand même,
00:41:46les 30 nominés,
00:41:47donc les 30 finalistes ont été nommés.
00:41:49Je vais détailler avec vous.
00:41:51Je ne vous redonne pas les garçons,
00:41:52on en a assez parlé, je pense.
00:41:54Voilà, on va passer aux filles quand même.
00:41:56Regardez, on a deux Françaises,
00:41:57Grace Gayoro et Marie-Antoinette Catoto.
00:42:00On retrouve aussi Aïtana Bonmati,
00:42:01la lauréate du Ballon d'Or 2023,
00:42:03Tabitha Chawinga, élue meilleure joueuse
00:42:05du championnat français féminin la saison dernière.
00:42:07Deux joueuses de l'OL,
00:42:09Aga Ederberg et Linsey Horan.
00:42:11Et la fille de Denise Rodman aussi,
00:42:12Trinity Rodman, voilà.
00:42:14Je passe aux gardiens avec Mike Meignan,
00:42:15parmi les dix nommés pour le trophée Yachine,
00:42:17Emiliano Martinez aussi,
00:42:19Donnarumma, Diogo Costa,
00:42:21Kobel, Lounine, Mamar Dashvili,
00:42:24Una Esimón, Yann Sommer et Rowen Williams.
00:42:27Et je termine par les minots,
00:42:29les jeunes en lice pour le trophée Copa,
00:42:31deux Français là encore,
00:42:32Mathis Tell et Warren Zahir-Emery.
00:42:34Puis on retrouve bien évidemment
00:42:35la pépite du Barça, l'Amini Amal,
00:42:37Koubarsi, Garnaccio, Arda Guller,
00:42:39Savigno, Kobi Menou et Karim Konaté.
00:42:42Qui ça peut être ?
00:42:43Pas un énorme suspens dans les jeunes.
00:42:44Sur les gardiens, il y a du suspens sur le Copa, non ?
00:42:47France-Italie, J-2 en Ligue des Nations.
00:42:52Ligue des Nations, bah oui.
00:42:53J'ai eu des champions en Ligue des Nations.
00:42:55Des infos sur la compo Virginie.
00:42:57On aura vraisemblablement Mbappé en numéro 9,
00:43:00en avance-centre avec Griezmann en soutien,
00:43:01Barcola à gauche, Dembélé ou Olizé à droite.
00:43:04Pour le reste, c'est plutôt du classique
00:43:06avec un milieu Fofana-Canté.
00:43:08Une défense centrale, Saliba, Upamecano,
00:43:10Théo Hernandez et Jules Koundé dans les couloirs,
00:43:12Mike Meignan dans les cages.
00:43:14À part cela, rien à signaler de particulier.
00:43:16Les 23 joueurs se sont entraînés.
00:43:18C'est bien de le dire.
00:43:19Entraînement sous forme de petits ateliers.
00:43:21Ils ont par exemple travaillé la façon
00:43:22d'attaquer dans les petits espaces.
00:43:24Oui, voilà.
00:43:25Là, ce sont les images d'archives, évidemment.
00:43:27Puisque c'était à huis clos.
00:43:29Deux informations mercato à présent
00:43:31qui concernent des joueurs qu'on connaît.
00:43:33On a Victor Ossimène qui rejoint officiellement Galatasaray.
00:43:35L'attaquant du Napoli est prêté un an en Turquie
00:43:38avec une clause libératoire débloquée en janvier prochain
00:43:41qui lui permettra de quitter le club italien
00:43:43contre 75 millions d'euros.
00:43:45Et puis, Jordan Veretout à Lyon.
00:43:47C'est fait.
00:43:48Le milieu de terrain signe un contrat de deux ans
00:43:50pour 4 millions plus 500 000 de bonus
00:43:52à chaque qualification de l'OL en Ligue des champions.
00:43:55Il arrive pile à temps pour être inscrit
00:43:57sur la liste de la Ligue Europa.
00:43:59Le club avait jusqu'à 23h59 ce mercredi.
00:44:02Je suis surpris par la mise en scène de Victor Ossimène.
00:44:04J'ai l'impression qu'il...
00:44:05Ice-wet-shot ?
00:44:06Un truc sur les coquines ?
00:44:07Oui, c'est un peu ça.
00:44:09Libertinage ?
00:44:10Dr Love ?
00:44:11Non ?
00:44:12Pas du tout.
00:44:13Commentaire ?
00:44:14C'est bien, c'est normal.
00:44:15Comme on l'aime.
00:44:16Sans transition aussi.
00:44:17Pernod Ricard, ça peut peut-être vous concerner
00:44:19ou vous intéresser.
00:44:20Nouveau partenaire du PSG.
00:44:21Une héritière de la marque a pris la parole.
00:44:24Les détails avec vous Virginie.
00:44:25C'est la petite-fille de Paul Ricard
00:44:27qui a pris la parole.
00:44:28Le fondateur de la marque
00:44:29et la cousine de l'actuel PDG, Alexandre Ricard.
00:44:32Elle déplore sur ses réseaux sociaux,
00:44:34photos à l'appui,
00:44:35la collaboration entre le groupe familial
00:44:37historiquement lié à la ville de Marseille
00:44:39et le Paris Saint-Germain.
00:44:40En 2012, la bannière des supporters de l'OM
00:44:43brandit au lendemain de la mort de mon père,
00:44:45Patrick Ricard,
00:44:46nous avait profondément touchés.
00:44:48Marseille n'oublie jamais ses enfants.
00:44:49Pourtant, aujourd'hui,
00:44:50l'entreprise semble avoir oublié cet hommage
00:44:52et ses origines en signant ce partenariat.
00:44:54Quand le business trahit ses racines,
00:44:56il abîme son histoire
00:44:57et prend des risques sur son futur.
00:44:59Juste avant de commencer ce débat sans modération,
00:45:01il faut toujours rappeler
00:45:02qu'on se parle de boire du Ricard,
00:45:03mais avec modération.
00:45:04Je crois que c'est quelque chose comme ça.
00:45:06Les gens qui nous regardent
00:45:08seront maintenant avec modération,
00:45:10mais petit.
00:45:11Ricard, partenaire du Paris Saint-Germain,
00:45:13comprenez-vous l'ampleur de cette polémique ?
00:45:15C'est le débat du Minute Info.
00:45:20Qui comprend ?
00:45:21Oui, moi plutôt.
00:45:24Je comprends,
00:45:25mais après, il y a une réalité économique.
00:45:27Déjà, je rappelle que pour le Ricard,
00:45:29c'est un membre de ma famille par alliance
00:45:31qui lui a donné la recette du pastis.
00:45:33Ça, c'est historique.
00:45:34C'est Yves Espanay.
00:45:35La cygne, les bouches du Rhône.
00:45:37Pourquoi je dis ça ?
00:45:41Parce que c'est intimement attaché
00:45:43à l'histoire de la région PACA
00:45:46et plus encore à Marseille.
00:45:48Le pastis et le Ricard.
00:45:50Je ne dis jamais des choses en l'air comme ça.
00:45:53Les gens de ma région
00:45:55se sentent un peu lésés
00:45:57parce qu'on va adosser
00:45:59un des symboles les plus forts,
00:46:01les plus historiques,
00:46:03qui résume un peu ce que c'est la Provence,
00:46:07à une marque...
00:46:09Mais c'est réducteur au contraire.
00:46:11Et c'est un compliment.
00:46:13C'est un compliment.
00:46:14Ricard, c'est plus Ricard.
00:46:16C'est devenu un groupe mondial
00:46:18qui pèse une tonne
00:46:20et qui passe un accord
00:46:22qui va lui rapporter des millions d'euros
00:46:24dans un secteur, on le sait,
00:46:26hyper concurrentiel.
00:46:28Et qui s'acoquine avec le PSG,
00:46:30l'ennemi juré de Marseille.
00:46:32Encore une fois, on sait très bien
00:46:34ce que c'est cette rivalité.
00:46:36Il n'y a pas sa place entre le business
00:46:38qui est devenu Ricard,
00:46:40qui est une réussite familiale
00:46:42et de nos jours exceptionnelle,
00:46:44de s'associer au plus grand club français
00:46:46aujourd'hui,
00:46:48qui a une fenêtre sur le monde entier.
00:46:50Moi, je ne vois pas.
00:46:52Ça peut se blesser, les Marseillais, je le comprends.
00:46:54Moi, je trouve que
00:46:56le texte
00:46:58de la descendante de Paul Ricard,
00:47:00il est parfait, il est très juste.
00:47:02Parce que toi, tu es un plus ou moins descendant.
00:47:04Moi, mon grand-père, il travaillait pour M. Ricard.
00:47:06C'est un de mes cousins parliants.
00:47:08Mais ça, tu peux le vérifier.
00:47:10Moi, mon grand-père, il travaillait pour Paul Ricard.
00:47:12Et la famille Ricard, l'Empire Ricard,
00:47:14ce n'était pas rien.
00:47:16C'était une fierté de travailler pour M. Ricard.
00:47:18C'est une trahison, tu crois, les gens ?
00:47:20Non, je ne te dis pas que c'est une trahison.
00:47:22C'était une fierté de travailler pour lui
00:47:24parce que c'était quelqu'un de bon.
00:47:26C'est quelqu'un qui a donné énormément de travail
00:47:28à beaucoup de gens de la région,
00:47:30qui a racheté le circuit, Paul Ricard,
00:47:32qui a une île,
00:47:34qui a fait énormément.
00:47:36Ce n'est pas juste un homme qui est parti de rien
00:47:38et qui est devenu milliardaire.
00:47:40C'est quelqu'un qui a aussi beaucoup œuvré
00:47:42pour la région.
00:47:44C'est le numéro 2 mondial des boissons alcooliques
00:47:46qui s'appelait autrement.
00:47:48Ils avaient choisi finalement de mettre en avant
00:47:50d'autres marques qu'ils ont rachetées.
00:47:52Ça passerait mieux.
00:47:54Mais là, ils sont très bien implantés.
00:47:56Ils pèsent des milliards.
00:47:58Donc, tu peux en trouver d'autres,
00:48:00de partenariats.
00:48:02Et là, forcément,
00:48:04c'est Paul Ricard.
00:48:06On va juste faire un petit crochet.
00:48:08Après, j'irai vous voir, Timothée.
00:48:10Ne vous inquiétez pas.
00:48:12On est allé boycotter à Marseille.
00:48:14On est allé tenter de vérifier l'info.
00:48:16Il y a notre supporter de l'OM
00:48:18qui s'appelle Bastien.
00:48:20Est-ce que vous, vous allez boycotter
00:48:22cette boisson anisée ?
00:48:24Et les Marseillais ?
00:48:26Une étude de marché faite par Bastien.
00:48:28Qu'on embrasse et qu'on salue.
00:48:30Bastien, à vous de jouer.
00:48:32Est-ce que le boycott va durer ?
00:48:34Je ne sais pas.
00:48:36Après, est-ce qu'il y a une vraie volonté ?
00:48:38Oui, c'est une certitude.
00:48:40J'ai déjà fini la bouteille
00:48:42et j'ai acheté une autre marque.
00:48:44Je ne sais pas si on peut la citer.
00:48:46J'ai acheté une marque purement marseillaise.
00:48:48C'est quelque chose qu'il y a beaucoup
00:48:50dans les discussions en ce moment.
00:48:52Il y a une vraie colère autour de ça.
00:48:54Le boycott, comment ça va y en avoir un ?
00:48:56Est-ce que ce sera un boycott sur la durée ?
00:48:58La durée du contrat, je crois qu'elle est assez longue.
00:49:00Mais dans l'idée,
00:49:02ça a vraiment touché le cœur de pas mal de Marseillais.
00:49:04Timothée Memon,
00:49:06des vins de Bourgogne, partenaire des Girondins de Bordeaux.
00:49:08Je vais essayer de vous toucher un peu plus.
00:49:10Le supermarché Casino,
00:49:12ce qu'on te sort maillot de l'OL.
00:49:14C'était évidemment mon propos.
00:49:16Dès que cette polémique est sortie,
00:49:18j'y ai pensé.
00:49:20J'invoquerai la nostalgie
00:49:22évoquée un peu plus tôt par Karine.
00:49:24C'est qu'en fait,
00:49:26je comprends ce que dit le président.
00:49:28Je comprends ce que dit Jérôme.
00:49:30Il y a un moment, le business, c'est le business.
00:49:32Il y a une question d'argent et on est en train de parler d'argent.
00:49:34Mais il y a aussi une question d'identité territoriale.
00:49:36Et quand Casino
00:49:38a arrêté de sponsoriser la Sainte-Étienne,
00:49:40c'était au début des années 90, je m'en souviens,
00:49:42ça a fait scandale.
00:49:44Ça a gêné les gens. Et attention à Sainte-Étienne,
00:49:46le stade s'appelle Geoffroy Guichard.
00:49:48C'est le fondateur de Casino.
00:49:50C'est comme si le stade Vélodrome s'appelait le stade
00:49:52Pernod Ricard.
00:49:54Paul Ricard, exactement.
00:49:56Je comprends la logique de business.
00:49:58Je comprends aussi que chaque
00:50:00territoire a une identité.
00:50:02Et que dans ce football, cette identité,
00:50:04on la perd un peu. Et que parfois,
00:50:06les marques, la culture locale,
00:50:08doivent aussi rester proches
00:50:10du club qui symbolise cette identité.
00:50:12J'aurais pu comprendre à 100% si demain,
00:50:14il y a Ricard sur les mots du PSG.
00:50:16Ou une marque
00:50:18affiliée à ce groupe-là.
00:50:20Là, c'est un contrat de prestataire.
00:50:24Tout ça va être décliné.
00:50:26Tout ça va être décliné.
00:50:28La marque sera très présente et associée à Paris.
00:50:30C'est quoi le contrat de prestataire concrètement ?
00:50:32En fait,
00:50:34le groupe Pernod Ricard,
00:50:36c'est 250 boissons.
00:50:38Champagne, spiritueux,
00:50:40on ne peut pas tous les citer.
00:50:42C'est dans les loges au Parc des Princes.
00:50:44En fait, c'est le distributeur
00:50:46de boissons, c'est le groupe
00:50:48Pernod Ricard.
00:50:50C'est pour ça que je vous dis,
00:50:52c'est pas non plus...
00:50:54Le groupe Pernod Ricard,
00:50:56numéro 2 mondial de la spécialité,
00:50:58va fournir
00:51:00les hospitalités du PSG
00:51:02en boissons.
00:51:04C'est une entreprise d'origine
00:51:06marseillaise.
00:51:08Une entreprise marseillaise
00:51:10qui prend de l'argent aux Parisiens.
00:51:12Evidemment, si demain,
00:51:14on avait vu Casino sur le bateau de Lowell,
00:51:16on serait tous devenus fous.
00:51:18Vous pouvez prendre de l'argent à d'autres personnes,
00:51:20si c'est ça votre réflexion.
00:51:22Le boycott, ça ne tiendra pas.
00:51:24J'essaie de faire passer la gueule aux Marseillais.
00:51:26Le boycott ne tiendra pas.
00:51:28Ils vont continuer à boire du Ricard.
00:51:30Ils ne vont pas passer à Casanis demain matin.
00:51:32Si tu préfères le Casanis, tu bois du Casanis.
00:51:34Si tu préfères le Ricard, tu continues à boire du Ricard.
00:51:36Mais c'est quand même une faute de goût.
00:51:38Virginie, faute de goût commentée par le Premier ministre
00:51:40puisque le maire de Marseille,
00:51:42Benoît Payan, il demande des explications.
00:51:44Oui, il s'est exprimé sur BFM Marseille.
00:51:46Je vais demander au PDG
00:51:48comment et pourquoi en étant arrivé
00:51:50à aller soutenir le PSG.
00:51:52Est-ce qu'il faut y voir le fait que maintenant,
00:51:54les Marseillais envahissent Paris
00:51:56et prennent la main sur le PSG ?
00:51:58Ce qui serait le côté positif.
00:52:00Ou est-ce qu'il y a d'autres intentions ?
00:52:02Parce que pour reprendre un jeu de mots,
00:52:04là, les Marseillais rient.
00:52:06Mais ça, c'est ridicule.
00:52:08Le texte de la descendante de Paul Ricard,
00:52:10pour le coup, il était parfait.
00:52:14Ligue des Champions d'Arabe, le carton du soir pour le PFC.
00:52:16Elles ont écrasé les Autrichiennes
00:52:18de First Vienne cet après-midi
00:52:20pour leur entrée en lice 9-0.
00:52:22Que des buts tricolores.
00:52:24Un doublé de Julie Dufour.
00:52:26Un doublé de Kessia Bussi.
00:52:28Un but de Gaëtan Tinet.
00:52:30Et un but de Daphné Corbos.
00:52:32Elles vont maintenant rester en Suède
00:52:34où elles retrouveront le Spartaprague
00:52:36ou l'Inkopig samedi
00:52:38pour espérer se qualifier pour le deuxième tour
00:52:40avec l'entrée en lice de plus gros poissons
00:52:42comme le Paris Saint-Germain par exemple.
00:52:44L'affaire Horat de Gégoul et de Rubiman
00:52:46se rentrera en France.
00:52:48Ils ont atterri à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle
00:52:50en début de soirée.
00:52:52Les prochains jours vont être marqués
00:52:54par de nouveaux moments décisifs
00:52:56dans le déroulement de l'instruction.
00:52:58Camille Macalli a suivi leur arrivée à Paris
00:53:00pour la chaîne L'Equipe.
00:53:02Bonsoir Camille. Quelle suite judiciaire
00:53:04pour les deux joueurs du 15 de France à présent ?
00:53:06Salut Virginie.
00:53:08Bonsoir à tous.
00:53:10Effectivement, Hugo Horadou et Oscar Gégoul
00:53:12ont bien atterri et ont retrouvé le sol français.
00:53:14Mais l'affaire est toujours en cours.
00:53:16On rappelle qu'ils sont toujours mis en examen.
00:53:18Demain, une première échéance.
00:53:20Une autre audition aura lieu en Argentine
00:53:22avec leurs avocats qui les représentent.
00:53:24Et on examinera notamment
00:53:26la psychologie de la plaignante.
00:53:28C'est ce qui semble avoir été dit
00:53:30puisque la plaignante a retardé
00:53:32trois examens psychologiques
00:53:34depuis plusieurs semaines.
00:53:36Donc demain, une première audience
00:53:38et puis ensuite un verdict qui devrait tomber
00:53:40aux alentours du 10 ou 11 septembre
00:53:42pour savoir s'il y a un abandon
00:53:44des charges qui court contre eux
00:53:46définitivement ou pas.
00:53:48Camille Macalli.
00:53:50On revient à l'autre actualité.
00:53:52Côté transfert, mais cette fois-ci
00:53:54pour Lubasquet, Evan Fournier,
00:53:56ses premières images de son arrivée en Grèce ?
00:53:58C'est ça. Il va à l'Olympiakos.
00:54:00Le Français a mis un point final à son aventure
00:54:02en NBA qui aura duré 12 ans quand même.
00:54:04Direction la Grèce avec déjà des milliers
00:54:06de fans qui l'attendaient surexcité
00:54:08à son arrivée. Des fumigènes, des chants.
00:54:10La totale, il a signé deux ans.
00:54:12Long entretien d'Evan Fournier
00:54:14à retrouver sur le site l'équipe.
00:54:16Place à l'Euroleague maintenant
00:54:18pour le vice-champion olympique de Paris 2024.
00:54:40Images incroyables.
00:54:42Images de sport, ça s'est passé ce soir
00:54:44à Zurich en Suisse. Le meeting de Zurich,
00:54:46c'est demain.
00:54:48Juste avant, il y avait une course d'exhibition.
00:54:50Une course que tout le monde attendait
00:54:52parce qu'elle était entre deux recordman du monde.
00:54:54Le perchiste Armand Duplantis contre le Norvégien
00:54:56Karsten Warren, légende du 400 mètres.
00:54:58Ils se sont affrontés en duel
00:55:00face à face sur 100 mètres
00:55:02qui est la distance reine de l'athlétisme.
00:55:04Je vous laisse découvrir qui a gagné.
00:55:06Il gagne. Il gagne.
00:55:14Le chrono ?
00:55:1610'37.
00:55:1810'37 pour Armand Duplantis.
00:55:20Je peux vous dire que c'est un chrono
00:55:22qui est loin d'être ridicule
00:55:24parce qu'avec ce temps-là,
00:55:26il aurait eu sa place au championnat de France
00:55:28du 100 mètres.
00:55:30La prise des longs
00:55:32à la perche,
00:55:34tu as une vitesse qui est incroyable.
00:55:36C'est incroyable.
00:55:38C'est incroyable.
00:55:40C'est incroyable.
00:55:42À la perche, tu as une vitesse...
00:55:4410'37.
00:55:46On sait que la prise d'élan
00:55:48est importante à la perche
00:55:50ou au saut en longueur par exemple.
00:55:52De là à imaginer que tu es en 10'37,
00:55:54c'est-à-dire vraiment pas loin
00:55:56de ce que font aujourd'hui
00:55:58les meilleurs européens par exemple
00:56:00en qualif, moi je ne l'imaginais pas.
00:56:02J'imaginais qu'il allait vite.
00:56:04J'imaginais qu'il allait en 11, en 5.
00:56:06Il n'y a que 12 Français
00:56:08qui ont fait mieux cette année
00:56:10au championnat du 100 mètres.
00:56:12Tiens.
00:56:14Merci Virginie.
00:56:16D'ailleurs on va vous réactiver
00:56:18puisque l'abonnée,
00:56:20on a des informations
00:56:22puisqu'il y a un candidat
00:56:24qui ne se présente plus.
00:56:26Oui, ça vient tomber sur le site
00:56:28l'équipe, c'est Karl Oliv,
00:56:30député Renaissance des Yvelines.
00:56:32Il ne sera pas candidat à la présidence de l'instance.
00:56:34Il se serait laissé tenter
00:56:36si le sortant Vincent Labrune
00:56:38n'était pas son adversaire.
00:56:40D'accord, il se serait laissé tenter.
00:56:42Explication sur le site l'équipe.
00:56:44Cyril Linette revient en interview
00:56:46dans l'équipe. Le candidat à la présidence
00:56:48fait le constat suivant.
00:56:50Le football français doit revoir son modèle
00:56:52dans les prochaines années pour être moins dépendant
00:56:54des droits télé et des transferts.
00:56:56Sinon ce sera très difficile de continuer
00:56:58à avoir un championnat de France
00:57:00d'une qualité correcte.
00:57:02Cyril Linette souhaite concrètement
00:57:04mettre au régime les clubs
00:57:06de 25 joueurs maximum par club
00:57:08et baisser les salaires de 30%.
00:57:10Cyril Linette promet
00:57:12une cure d'austérité au club de Ligue 1.
00:57:14C'est une solution pour relancer
00:57:16ou enterrer le football français.
00:57:18Deux chroniqueurs ne sont pas d'accord.
00:57:20Trigger.
00:57:22Deux anciens amis
00:57:24vont s'expliquer.
00:57:26C'est une mesure
00:57:28qui, pour vous, enterre le football français.
00:57:30C'est Bernard qui va
00:57:32soutenir cette lecture.
00:57:34Vous, c'est relancer.
00:57:36C'est un plan de relance.
00:57:38On finira par vous.
00:57:40On va se jouer à se faire peur.
00:57:42Cyril Linette passe.
00:57:44Ces mesures passent.
00:57:46Pour vous, il y aura un impact négatif
00:57:48sur le football français.
00:57:50La cure d'austérité
00:57:52existe déjà depuis.
00:57:54Les droits télé pour beaucoup de clubs
00:57:56ont chuté de moitié ou de deux tiers.
00:57:58Ce qui m'inquiète, c'est sur ces propositions
00:58:00de limiter à 25 joueurs professionnels.
00:58:02Pour protéger les centres de formation,
00:58:04on ne fait plus des premiers contrats d'aspirants
00:58:06ou de stagiaires.
00:58:08Dans les clubs, il y a 40-50 joueurs
00:58:10pour protéger la formation.
00:58:12Les salaires seront négociés
00:58:14à la baisse.
00:58:16Les plus puissants se débrouilleront
00:58:18par des primes, la signature,
00:58:20pour faire saigner des joueurs.
00:58:22Ces deux mesurettes ne serviront à rien.
00:58:24Vous croyez à ces mesures ?
00:58:26Vous croyez à ce plan d'austérité ?
00:58:28Je crois que ce plan d'austérité
00:58:30visera peut-être à terme à relancer
00:58:32mais avant tout à sauver le foot français
00:58:34dans un premier temps.
00:58:36Quand on se retrouve avec moins d'argent,
00:58:38il faut avoir des idées.
00:58:40Les clubs français en manquent terriblement
00:58:42depuis des années puisqu'ils sont moins performants
00:58:44sur le plan européen que des championnats
00:58:46comme le championnat portugais ou néerlandais.
00:58:48C'est la preuve qu'avec des budgets moindres,
00:58:50ces championnats-là
00:58:52arrivent à faire mieux que nous.
00:58:54Il faut avoir des idées.
00:58:56Il faut que la Ligue ait des idées
00:58:58pour que les clubs réfléchissent.
00:59:02Relancer ou enterrer ?
00:59:04Relancer ou enterrer ?
00:59:06Timothée ou Bernard ?
00:59:08Président ?
00:59:10Je ne comprends pas comment il veut baisser
00:59:12les salaires de 30% en l'imposant.
00:59:14C'est des entreprises privées,
00:59:16il ne peut pas faire ça.
00:59:18Tu ne peux pas dire à un jour qu'il y a une charte
00:59:20en disant qu'on paye de 30%.
00:59:22Tu ne peux pas baisser aujourd'hui
00:59:24parce qu'un bon joueur,
00:59:26il te coûte cher,
00:59:28mais il te rapporte des sous.
00:59:30Par exemple, Alexis Sanchez,
00:59:32un joueur qui te coûtait
00:59:34500 000 par mois,
00:59:36qui t'a fait finir sur le podium,
00:59:38qui t'a fait vendre des maillots,
00:59:40qui t'a donné du monde au stade.
00:59:42Un bon joueur coûtera toujours des sous.
00:59:44Ce qui plombe tout le monde depuis des années,
00:59:46c'est de filer des contrats longs et chers
00:59:48à des joueurs moyens.
00:59:50C'est au club de bosser,
00:59:52ce n'est pas d'instaurer une espèce de police
00:59:54parce qu'un bon joueur, il faudra bien le payer.
00:59:56Un Greenwood, si tu lui avais dit
00:59:58« Ecoute-moi, nous on te file 30% de moins
01:00:00que l'athlétique au machin »,
01:00:02le mec ne serait jamais venu.
01:00:04Si tu veux rendre le championnat attractif
01:00:06ou le garder un peu attractif,
01:00:08les bons joueurs coûteront toujours cher.
01:00:10Pour moi, ces mesures sont limites.
01:00:12Il y a d'autres moyens.
01:00:14La première des priorités,
01:00:16c'est de rendre ce championnat
01:00:18sexy et attractif.
01:00:20Pour ce, il faudra toujours des bons joueurs.
01:00:22Et les bons joueurs, tu les paieras toujours cher.
01:00:24Ce qui te tue,
01:00:26c'est que pour un bon joueur,
01:00:28tu es obligé d'avoir des maillots.
01:00:30Si dans 10 ans,
01:00:32tu n'as plus que des joueurs,
01:00:34tu n'as plus de Greenwood,
01:00:36les clubs mourront parce que le marketing
01:00:38n'existera plus,
01:00:40parce que les gens se lasseront venir au stade,
01:00:42parce qu'on ne gagnera plus les matchs.
01:00:44Le football ne mourra pas, c'est ce football.
01:00:46Non, non, non, je te dis juste que...
01:00:48Jérôme, juste là,
01:00:50les contrats s'en baissent.
01:00:52Les droits téléphones s'en baissent.
01:00:54Les recettes sont mécaniquement en baisse.
01:00:56Tu ne pourras pas imposer 30% de salaire.
01:00:58Qu'est-ce qu'on fait ?
01:01:00Le marché va se réguler de lui-même ?
01:01:02Les présidents vont venir...
01:01:04Ça commence par payer les joueurs.
01:01:06Je pense que ça va être pire que ça.
01:01:08Pardon ?
01:01:10Je pense que ça va être pire que ça.
01:01:12Il y a des clubs qui sont adossés
01:01:14à des fonds d'investissement,
01:01:16des fonds de pension, des gros groupes
01:01:18comme Strasbourg et d'autres clubs
01:01:20qui se retrouvent en très gros danger.
01:01:22Montpellier, Brest, Angers
01:01:24et quelques-uns d'autres.
01:01:26J'insiste sur cette histoire-là.
01:01:28Aujourd'hui, la grosse problématique,
01:01:30c'est que tu baisses les salaires.
01:01:32Les joueurs que tu formes,
01:01:34tu ne pourras pas les garder, les développer
01:01:36parce que tu vas te les faire piquer.
01:01:38Mais quand même, aujourd'hui,
01:01:40on est fait tout signer pro,
01:01:42alors qu'ils n'ont pas fait un match de Ligue 1.
01:01:44Prends l'exemple de Ndominé.
01:01:46Non, mais je te donne un exemple concret.
01:01:48Dans Ndominé, dans les 30,
01:01:50il y a William Saliba, à Saint-Etienne.
01:01:52Il connaît bien le dossier aussi, Timothée.
01:01:54Il n'avait jamais joué en réserve ni en Ligue 1.
01:01:56Ils l'ont fait signer professionnel.
01:01:58Pourquoi ? Parce qu'il savait très bien
01:02:00que s'il ne faisait pas de contrat professionnel,
01:02:02il se faisait chipper.
01:02:04Dès qu'il a commencé en Ligue 1,
01:02:06la première chose qu'ils ont fait,
01:02:08c'est le prolonger.
01:02:10Tout le monde a dit,
01:02:12mais qu'est-ce que vous faites ?
01:02:14C'est limite à 25 contrats professionnels par club.
01:02:16On a vu passer la Saint-Étienne.
01:02:18C'est pas loin aujourd'hui de 40.
01:02:20Mais là, tu ne protèges plus du tout.
01:02:22Là, vous parlez fonctionnement et compétitivité des clubs.
01:02:24Je trouve qu'il faudra avoir des clubs français
01:02:26un peu moins compétitifs sur quelques saisons.
01:02:28Je pense que là, vous êtes dans un débat
01:02:30qui est après.
01:02:32Est-ce que les mesures qui sont proposées
01:02:34par Cyril Linette
01:02:36vont en l'indéquation
01:02:38avec ce qui se passe en Europe ?
01:02:40Ça va être efficace.
01:02:42Vous n'avez pas échappé
01:02:44que la DNCG, depuis 2-3 saisons,
01:02:46tire son aide d'alarme
01:02:48sur l'état des finances
01:02:50et sur les trains de vie un peu dispendieux des clubs.
01:02:52Le premier truc, c'est ça déjà.
01:02:54Avant même de parler de la compétitivité.
01:02:56La DNCG, si je me souviens bien,
01:02:58ce printemps, a demandé aux clubs
01:03:00de partir sur des budgets prévisionnels
01:03:02avec des droits de télé d'avant,
01:03:04c'est-à-dire à 800 millions d'euros.
01:03:06Ils sont retrouvés aujourd'hui tous les clubs
01:03:08avec des droits de télé à 500.
01:03:10Il y a quand même certaines choses aussi.
01:03:12Cyril Linette, ce soir, a été l'invité
01:03:14chez nos confrères de RMC.
01:03:16Cyril Linette était ce soir l'invité
01:03:18de RMC.
01:03:20On va continuer à en parler
01:03:22parce que Cyril Linette a donné
01:03:24une troisième résolution.
01:03:26Ça sera juste après.
01:03:36Les élections.
01:03:38Pour l'information, sur le site,
01:03:40l'équipe Carl-Oliv ne se présente pas.
01:03:42Voilà.
01:03:44Il se retire sa candidature.
01:03:46Il y a donc deux candidats en finale.
01:03:48Ça sera mardi prochain pour l'élection
01:03:50à la présidence de la Ligue.
01:03:52Vincent Labrune, le président sur plan,
01:03:54et Cyril Linette, son challenger.
01:03:56On discutait des propositions de Cyril Linette.
01:03:58Ce soir, sur RMC, le candidat Cyril Linette
01:04:00a évoqué une troisième proposition
01:04:02parmi tant d'autres.
01:04:04Il se dit favorable au retour d'une coupe
01:04:06de la Ligue, mais sans les clubs français
01:04:08qui jouent l'Europe.
01:04:10Il explique que si les clubs européens
01:04:12ne jouent pas la Coupe de la Ligue
01:04:14et qu'on remet la Coupe de la Ligue
01:04:16avec à la clé une place en Ligue Europe
01:04:18à conférence, on donne la possibilité
01:04:20à des clubs intermédiaires de gagner une coupe.
01:04:22Ce qui ne peut plus arriver dans le foot aujourd'hui.
01:04:24Quelle valeur elle aura ?
01:04:26La valeur qu'avait la Coupe de la Ligue.
01:04:28C'est-à-dire une coupe que tu ne veux pas jouer
01:04:30jusqu'en demi-finale.
01:04:32Moi, je m'interprète plutôt
01:04:34sur cette proposition
01:04:36tactique, stratégique
01:04:38pour séduire le collège des électeurs.
01:04:40Dans le collège des électeurs,
01:04:42il y a des votants.
01:04:44Virginie va nous détailler
01:04:46le mode d'emploi.
01:04:48Dans le conseil d'administration, parmi les gens qui votent,
01:04:50il y a Valdemar Guita de Nantes.
01:04:52Il n'y a pas Blanc-Goria.
01:04:54L'OM est plutôt abonné aux places européennes,
01:04:56mais là, cette année, ils ne sont pas de places européennes.
01:04:58Ou le Gorian de Lens,
01:05:00même le club Jean-Pierre Rivère à Nice
01:05:02n'est pas au conseil d'administration.
01:05:04Est-ce que, finalement, c'est quelque chose
01:05:06qu'il faut interpréter comme un pas,
01:05:08un truc pour rallier et retourner les votants ?
01:05:10C'est-à-dire que tu limites
01:05:12le nombre de joueurs professionnels par club
01:05:14et tu rajoutes une compétition.
01:05:16Donc, dans la farce, ce sont les joueurs.
01:05:18Pour les joueurs
01:05:20dont les clubs n'évoluent pas
01:05:22en Coupe d'Europe,
01:05:24ils ont du temps.
01:05:26Au niveau des quarts d'années,
01:05:28ils ne sont pas emmerdés.
01:05:30C'est la santé, l'intégrité des joueurs,
01:05:32la défiance de vous.
01:05:34Oui, ta lecture est bonne,
01:05:36mais quand tu dis qu'il faut
01:05:38vaincre tout le monde...
01:05:40C'est une proposition politique.
01:05:42Sors ça, la Coupe de la Ligue,
01:05:44avec les petits clubs...
01:05:46Sauf que, quand même ils accepteraient ça,
01:05:48il faudrait qu'ils expliquent
01:05:50comment il y a déjà deux ou trois saisons.
01:05:52Il explique que le calendrier est surchargé,
01:05:54qu'il y a trop de dates, qu'il faut éliminer la Coupe de la Ligue
01:05:56et que maintenant, ce serait une bonne mesure
01:05:58Pour les clubs qui n'y suivent pas
01:06:00de Coupe d'Europe.
01:06:02Marseille, ils ne vont pas être emmerdés
01:06:04par le calendrier.
01:06:06Leur but, c'est que, vu qu'ils ne jouent pas de Coupe d'Europe,
01:06:08ils vont être avantageux par rapport aux équipes
01:06:10qui jouent à la Coupe d'Europe et la retrouver le plus vite possible.
01:06:12Cette Coupe de la Ligue en bois,
01:06:14je ne suis pas sûr que ça passionne les Marseillais.
01:06:16Je ne sais pas si ça passionne les Marseillais.
01:06:18Cette année, tu auras Marseille,
01:06:20pour le coup, par exemple.
01:06:22Mais souvent, en Coupe d'Europe,
01:06:24tu auras Paris, Marseille,
01:06:26Lens,
01:06:28toujours les 4-5 même.
01:06:30Lille, Monaco.
01:06:32Ça veut dire que,
01:06:34ça serait quoi l'intérêt sportif
01:06:36de cette Coupe de la Ligue ?
01:06:38Et même si tu la gagnes,
01:06:40on te dira toujours
01:06:42que tu es content,
01:06:44tu as gagné la Coupe de la Ligue,
01:06:46il y a Marseille, il y a Paris.
01:06:48Moi, je le trouve comme une proposition
01:06:50pour séduire l'élection.
01:06:52Restaurer la Coupe de la Ligue
01:06:54et que tous les clubs ne la jouent pas.
01:06:56Une sorte de coupe de rattrapage.
01:06:58On sait que l'équipe qui gagne une coupe,
01:07:00ce n'est pas forcément l'équipe
01:07:02qui va être la plus forte sur la durée.
01:07:04Tu vas envoyer en Coupe d'Europe
01:07:06une équipe qui n'aura pas eu la force
01:07:08en championnat de se classer haut.
01:07:10Donc potentiellement, vu que les clubs français
01:07:12sont déjà en difficulté, tu peux envoyer
01:07:14une équipe qui risque de se retrouver
01:07:16en Coupe d'Europe.
01:07:18C'est une consolante qui n'a pas beaucoup de sens.
01:07:20Avant la pause, quand on parlait
01:07:22notamment sur la santé des clubs,
01:07:24je trouve que les deux propositions dont on débattait
01:07:26ne sont pas loufoques, ne sont pas baroques.
01:07:28Elles sont peut-être un peu restrictives
01:07:30sur la compétitivité des clubs,
01:07:32mais elles ne sont pas totalement loufoques
01:07:34pour préserver la santé des clubs.
01:07:36Je suis quand même très dubitatif
01:07:38sur une proposition.
01:07:40Jérôme a dit en quelques mots
01:07:42ce que disait Florentino Pérez en son temps.
01:07:44Il disait que les immenses joueurs
01:07:46ne sont pas ceux qui coûtent cher.
01:07:48Ceux qui coûtent cher, ce sont les joueurs moyens.
01:07:50Est-ce que ce n'est pas ça le problème
01:07:52qu'il faut régler en France, c'est de surpayer
01:07:54des joueurs moyens ?
01:07:56C'est le premier problème.
01:07:58C'est peut-être le sens
01:08:00de la mesure de l'Inet, de dire
01:08:02qu'il faut qu'on baisse un peu ces salaires-là,
01:08:04ce qui n'empêchera pas peut-être
01:08:06d'avoir des exceptions.
01:08:08Tu ne pourrais pas l'imposer,
01:08:10à une entreprise privée,
01:08:12de baisser ses salaires ?
01:08:14Comme le disait Bernard, tu peux imposer des salari-cap
01:08:16avec un certain nombre d'exceptions.
01:08:18Alors toi, en plus, à Sainté, on l'a eu.
01:08:20C'est bien.
01:08:22Là, c'est le club qui s'imposait ça.
01:08:24Mais s'il imposait le contourneuron
01:08:26par des privilégies naturelles, par des objectifs,
01:08:28tu penses bien, encore une fois,
01:08:30qu'un joueur que tu veux sortir d'Angleterre ou d'Espagne,
01:08:32pour ta compétitivité,
01:08:34si tu lui dis, écoute,
01:08:36chez moi, t'auras 300,
01:08:38mais si tu vas à la Tético, t'auras 500.
01:08:40Il va aller où, le mec ?
01:08:42Le problème, Jérôme, c'est qu'aujourd'hui, on donne
01:08:44300 qu'on n'a pas.
01:08:46Et que les clubs n'ont pas.
01:08:48Et que ça, ça t'amène à une faillite générale.
01:08:50Tu donnes surtout 150 à 5 joueurs,
01:08:52ils ont moyen.
01:08:54Là où je rejoins Nicolas, c'est que je préfère
01:08:56que mon championnat soit moins bon,
01:08:58qu'ils doivent repartir de zéro.
01:09:00La Belgique a connu ça en son temps
01:09:02pour d'autres raisons, pour d'autres problèmes
01:09:04liés au pari sportif.
01:09:06Je préfère ça
01:09:08que de continuer à dépenser
01:09:10de l'argent que les clubs n'ont pas,
01:09:12à tire l'arrigo,
01:09:14en imaginant que
01:09:16dans 5 ans, il y aura un nouvel appel d'offres
01:09:18et que cette fois, le milliard, on l'aura.
01:09:20Mais le fonds de facto,
01:09:22regarde ce qu'il s'est passé à Lens cet été.
01:09:24Gourlion, le président de l'Assemblée.
01:09:26Il a serré très vite.
01:09:28Il a serré parce que la masse salariale,
01:09:30je lui avais donné les chiffres,
01:09:32elle avait augmenté de...
01:09:34200%.
01:09:36Et qui a signé les chèques ?
01:09:38C'était des gens qui...
01:09:40C'était bien avant la crise des droits de télé.
01:09:42Oui, bien sûr.
01:09:44Il voulait faire pour 5 millions d'euros de vente
01:09:46et baisser de façon drastique
01:09:48la masse salariale.
01:09:50De facto, ils vont le faire.
01:09:52Sinon, c'est la faillite.
01:09:54Pour vous, le marché va s'autoréguler.
01:09:56Mardi prochain, élection à la présidence de la Ligue
01:09:58entre Vincent Lambrune et Cyril Linette.
01:10:00Suspense insoutenable.
01:10:02Comment un président de la Ligue est élu ?
01:10:04Le mode d'emploi. Virginie, vous nous prenez par la main.
01:10:06Comment ça marche ?
01:10:08Le président est désigné
01:10:10par le conseil d'administration
01:10:12à la majorité absolue,
01:10:14c'est-à-dire plus de la moitié
01:10:16des suffrages exprimés.
01:10:18Les votes sont à bulletin secret.
01:10:20Le conseil d'administration
01:10:22est constitué de 17 membres.
01:10:247 dirigeants de Ligue 1,
01:10:262 dirigeants de Ligue 2,
01:10:281 membre représentant des entraîneurs,
01:10:302 membres représentant des joueurs,
01:10:321 représentant de la FFF,
01:10:34le président de l'organisation
01:10:36représentative des employeurs
01:10:38et 3 membres indépendants.
01:10:40Ok.
01:10:42Ce sera mardi prochain.
01:10:44Mais il peut y avoir plusieurs tours.
01:10:46Ah oui.
01:10:48Ils sont deux.
01:10:50Ça va être réglé.
01:10:52Il y a un suspense
01:10:54vraiment insoutenable.
01:10:56C'est évidemment de l'ironie.
01:10:58Pour Bernard Lyons, Vincent Lambrune
01:11:00va être réélu.
01:11:02Cyril Linette, une solution pour relancer
01:11:04l'équipe française.
01:11:06Il est à la côte.
01:11:08C'est lui qui a la côte
01:11:10ou son adversaire qui l'a pas.
01:11:12Oui, peut-être.
01:11:14On est pas faux.
01:11:16On parle des maîtres des horloges.
01:11:18Et d'après vous,
01:11:20qui sont les maîtres des horloges ?
01:11:22Les paracyclistes français
01:11:24qui ont fait une razzia aujourd'hui.
01:11:26Je m'attendais à ce qu'elle s'affiche
01:11:28un peu plus vite.
01:11:30Je rappelle qu'on a eu 11 médailles
01:11:32au total au paracyclisme français aujourd'hui.
01:11:34Magnifique.
01:11:36Décidément, nos confrères sont vraiment forts
01:11:38avec les unes.
01:11:40Vu qu'il y en avait trop aujourd'hui,
01:11:42le faire sur une double, c'est une idée brillante.
01:11:44Très beau.
01:11:46J'entends pas la musique.
01:11:48Le qui suis-je ?
01:11:50C'est l'anniversaire du regretté
01:11:52Daniel Leclerc.
01:11:54Le champion de France avec l'Anse en 1998.
01:11:56Disparu en 2019.
01:11:58Il aurait aujourd'hui 75 ans.
01:12:00Le thème du soir,
01:12:02les blonds dans le sport.
01:12:04Les blonds dans le sport.
01:12:06Les blonds ?
01:12:08Les blonds dans le sport.
01:12:10Quelle horreur.
01:12:12Les blonds dans le sport.
01:12:14Je suis l'un des plus grands sportifs
01:12:16de l'année 2008.
01:12:18C'est bizarre.
01:12:20J'adore, j'ai 8.
01:12:22J'ai 0.
01:12:24T'arrives pas à dire des méchants, des truqués.
01:12:26J'ai déjà donné le score final.
01:12:28Après Olivier Tironchon,
01:12:30Pépère Ronchon,
01:12:32vous êtes pris en slagrant des lits
01:12:34de tricherie.
01:12:36C'est honteux.
01:12:38Si Bernard nous fait un numéro,
01:12:40c'est pour permettre à la régie
01:12:42de corriger les compteurs.
01:12:44Je suis l'un des plus grands
01:12:46sportifs de l'année 2024.
01:12:48Les blonds dans le sport.
01:12:50Un blond dans le sport.
01:12:52Je suis l'un des plus grands sportifs.
01:12:54Duplantis.
01:12:56Car je suis français.
01:12:58Léon Marchand.
01:13:00Il est roux, Léon ?
01:13:02Léon Marchand, il est blond ?
01:13:04Il est sur du châtain clair.
01:13:06Il y a plusieurs tas de bleus.
01:13:08Il y a châtain français.
01:13:10Ils sont pas bruns.
01:13:12Allez, continuons.
01:13:14Un blond dans le sport.
01:13:16Un fin bandeau blanc.
01:13:18Borg.
01:13:20Bonne réponse de Gérard Lonzo.
01:13:22C'est 4.
01:13:24Premier toujours sur les cheveux, Jérôme.
01:13:26Absolument.
01:13:28Je joue actuellement
01:13:30en PL, en première ligue.
01:13:32Allende.
01:13:34C'est pas Allende.
01:13:36Je reviens.
01:13:38Non, il n'y a pas de joker.
01:13:40Et pourquoi ? Je suis norvégien,
01:13:42comme Allende, mais c'est pas Allende.
01:13:44Je passerai pas voir.
01:13:46Truc mûche, là.
01:13:48Osegard.
01:13:50Comment ?
01:13:52Odegard.
01:13:54Osegard.
01:13:56Osegard.
01:13:58Osegard.
01:14:00Osegard.
01:14:02C'est l'accent norvégien,
01:14:04mais Barcelonès est validé.
01:14:06Osegard.
01:14:08C'est honteux.
01:14:10Je l'aurais pas validé,
01:14:12mais mettre en foireausse.
01:14:14C'est un scandale.
01:14:16Mais en fait, à Barcelonès,
01:14:18on dit comme ça.
01:14:20Attention, un blond dans le sport,
01:14:22Allende, je suis footballeur.
01:14:24Jérôme Brotten.
01:14:26Non.
01:14:28Roderich.
01:14:30Non plus, je suis français.
01:14:32Donc il faut chercher un footballeur
01:14:34blond français.
01:14:36Griezmann.
01:14:38Non. Je suis champion du monde 98.
01:14:40Facile.
01:14:42C'est trop facile.
01:14:44J'ai une très belle queue de cheval.
01:14:46Voilà.
01:14:48La queue de cheval.
01:14:50Nicolas Jorge.
01:14:52J'ai pris ma retraite cet été.
01:14:54Un retraité cet été.
01:14:56Un blond dans le sport.
01:14:58Je suis allemand.
01:15:00Kroos.
01:15:04C'est moi qui l'ai promis.
01:15:06J'ai dit Tony Kroos.
01:15:08Mais non.
01:15:10Vous avez pillé l'arbitre.
01:15:12C'est un mec de Barcelone.
01:15:14C'est pas les bons noms.
01:15:16J'ai dit Tony Kroos.
01:15:18Toi, t'as fait confiance.
01:15:24Je suis né à Leeds le 21 juillet 2000.
01:15:30Il est né en 2000.
01:15:32Le 21 juillet 2000 à Leeds.
01:15:34Pourtant, je ne suis pas anglais.
01:15:36Souvent, on a parlé de ses origines.
01:15:38Son lieu de naissance.
01:15:40Mais il n'est pas blond.
01:15:42Vous m'avez découvert en 2020.
01:15:44Depuis, j'ai quitté Dortmund
01:15:46pour me lancer chez Sur City.
01:15:48Allons.
01:15:50Merci.
01:15:54Il n'est pas blond.
01:15:56Il est blanc.
01:15:58Un point pour Bernard.
01:16:02Je suis une légende de mon sport.
01:16:04C'est pas mal.
01:16:06Mais c'est pas ça.
01:16:08C'est faute de Bernard.
01:16:10C'est lui qui a parlé en premier.
01:16:12Demandez à Maître Enfoiros.
01:16:18Je suis champion du monde en 2003.
01:16:22Wilkinson.
01:16:24Bien joué.
01:16:26C'est beau.
01:16:28Je mesure 2m13.
01:16:30C'est le grand blond.
01:16:32Dierk Nowitzki.
01:16:344 points.
01:16:36Victoire de qui ?
01:16:38En ultime.
01:16:40On verra.
01:16:44Il aurait dû être éliminé.
01:16:46C'est tout.
01:16:48J'ai été honteusement battu.
01:16:50Dans quelques minutes,
01:16:52le générique de fin.
01:16:54On fera un quiz.
01:16:56On vous embrasse.
01:16:58A demain.

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