L'Équipe du Soir du 4 août - L'Équipe du Soir - replay
Retrouvez le replay de l'Équipe du Soir du 04/08/2024.
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00:00:00Musique
00:00:12On applaudit ou pas ?
00:00:14L'équipe de France qui a battu son record de médailles historique qui datait de Pékin,
00:00:22s'est fait 44 médailles désormais, c'est une de plus que Pékin.
00:00:27On n'en aura forcément plus parce qu'avec la boxe, on en a 3 qui sont assurées.
00:00:31On est content ou pas ?
00:00:33L'équipe du soir ?
00:00:35Magnifique !
00:00:36Il ne faut pas s'habituer, on n'est pas la Chine ou les Etats-Unis,
00:00:40on n'a jamais vu ce qu'on vit là.
00:00:42Il faut prendre.
00:00:44C'est très bien qu'on s'y habitue quand même.
00:00:46On en a parlé un petit peu hier sur la préparation mentale et tout ça,
00:00:49et qu'il ne fallait pas juste céder du public pour avoir autant de médailles.
00:00:51J'espère qu'au prochain jeu, on va garder cette bonne dynamique.
00:00:55Président Saklak ou pas d'être président le jour où on bat le record de médailles ?
00:00:59Eric Ravessandratana quand même.
00:01:01C'est plus fort que…
00:01:03Ce n'est pas du hasard j'espère.
00:01:04Ce n'est pas du hasard.
00:01:05C'est plus fort que le capitaine du PSG ?
00:01:11Je ne vais pas exagérer.
00:01:12Non, ce n'est pas plus fort, mais c'est presque aussi fort.
00:01:15Didier Nimbaud Saklak quand même.
00:01:17Évidemment, on est très heureux, on est très fiers.
00:01:19Bonsoir Messaoude, bonsoir tout le monde.
00:01:21Non mais c'est fabuleux, c'est fabuleux.
00:01:23On est à la moitié des jeux, on bat le record.
00:01:25Moi, j'ai d'abord, avant toute chose, et on aura le temps de le faire à la fin,
00:01:29mais j'ai envie de tirer mon chapeau à nos confrères de l'équipe.
00:01:31Quand ils nous ont sorti les 75 médailles,
00:01:35j'ai dit, attention, ils sont plus spécialistes que moi,
00:01:39donc je n'ai plus qu'à me prouver…
00:01:41Vous étiez optimiste.
00:01:42Je l'ai trouvé un peu optimiste.
00:01:43Là, ils sont dans les temps, bravo.
00:01:45Romain, il est dans les temps dans ses petites fiches ?
00:01:48Il a un petit peu de retard sur les petites fiches ?
00:01:50Non, c'est normal, j'ai tout ce qu'il faut.
00:01:52Il y a le tableau des médailles, il y a tout ce qu'il faut, ne vous inquiétez pas.
00:01:55C'est un catalogue qu'il a tous les jours.
00:01:57En même temps, c'est un peu normal.
00:01:59Il y a beaucoup de choses à dire.
00:02:00Il y a un sondage ou pas ce soir ?
00:02:01Absolument, il y a un sondage.
00:02:02Et vous savez comment ça se passe ?
00:02:04C'est sur l'équipe Connect que ça se passe.
00:02:06C'est sur le site ou l'application, l'équipe, vous allez voir.
00:02:09Et c'est notamment par rapport au record de médailles de l'équipe de France.
00:02:12Est-ce que ce sont déjà des jeux réussis avec ce record de médailles ?
00:02:16Il y a le côté symbolique et il y a ce que ça dit sur la réussite de ces jeux.
00:02:19On s'attarde quelques instants, on va aller voir Anne-Sophie.
00:02:22Elle est déjà prête au Club France.
00:02:24Anne-Sophie, qu'est-ce qu'on a fêté aujourd'hui ?
00:02:27On a toujours des bonnes raisons de faire la fête au Club France.
00:02:29Record de médailles, qu'est-ce qui a fait le plus vibrer aujourd'hui ?
00:02:34On a fêté beaucoup de choses une nouvelle fois à Messaoud.
00:02:37On pense à la médaille de bronze, des fleurettistes à la médaille de bronze,
00:02:40également des nageurs français.
00:02:43On a aussi fêté le 100 mètres, figurez-vous.
00:02:45On l'a regardé avec beaucoup de plaisir dans ce Club France.
00:02:48On ne supporte pas uniquement les athlètes français,
00:02:51mais également le sport et ce 100 mètres,
00:02:54qui est une épreuve reine des Jeux Olympiques.
00:02:56Tout le monde en a profité au Club France et vous le voyez,
00:02:58c'est en train de continuer derrière moi,
00:03:00alors que certains athlètes sont encore engagés.
00:03:02On pense notamment à Félix Lebrun également,
00:03:04pour qui on a beaucoup vibré aujourd'hui.
00:03:07Engagé en double encore, qui ne sera donc pas là ce soir.
00:03:10Mais ça n'empêche pas les supporters français de rester et de faire la fête.
00:03:13On va vivre ces séquences que vous avez pu tourner avec tous nos envoyés spéciaux,
00:03:16Charles-Antoine Noir, Tom Trichereau et Corentin Roland durant tout.
00:03:19Ces Jeux Olympiques, on revient vous voir dès que vous le souhaitez,
00:03:21évidemment Anne-Sophie pour partager.
00:03:23Saison toujours aussi positive du côté du Club France.
00:03:26Record de médailles.
00:03:28On va l'afficher de nouveau, ce tableau des médailles pour l'équipe de France.
00:03:31Mais qu'est-ce qui vous marque dans ce record ?
00:03:34C'est le chiffre ou c'est que ce soit atteint aussi vite ?
00:03:38C'est le neuvième jour de compétition et on a déjà battu le record.
00:03:42Moi ce qui me marque, c'est que sur la première semaine finalement,
00:03:45tous les cadors, toutes les stars françaises, elles ont été là.
00:03:48Ils ont été au rendez-vous.
00:03:50Léon Marchand, Teddy Riner.
00:03:52Clarissa Benignou n'est pas allée chercher la médaille d'or,
00:03:54mais elle est quand même une médaille.
00:03:56Elle va chercher l'épreuve par équipe mixte.
00:03:58En triathlon aussi, on allait attraper ce qu'on espérait.
00:04:01Moi ce qui m'impressionne, c'est qu'au bout d'une semaine,
00:04:05le bilan c'est qu'on est au rendez-vous.
00:04:07Finalement, il y a plus un effet Paris qu'une pression Paris pour les athlètes.
00:04:12Évidemment, quand on pense au 1, 2, 3 du BMX notamment,
00:04:15c'est l'image la plus symbolique.
00:04:17Mais c'est ce que ça montre.
00:04:19Il se passe quelque chose.
00:04:20On a bien préparé mentalement aussi l'approche des Jeux.
00:04:23Est-ce qu'il y avait une crainte ?
00:04:24Il faut l'avouer quand même.
00:04:25Est-ce que la pression ?
00:04:26Parce que pendant des mois et des mois et des mois,
00:04:27les athlètes n'avaient que Paris 2024.
00:04:29Vous croisiez n'importe qui quand vous étiez athlète.
00:04:31On vous parlait de Paris 2024.
00:04:33Et là, ils sont au rendez-vous avec ce record, déjà Teddy Riner.
00:04:36Un record, un chiffre de 44 qui va encore s'améliorer.
00:04:40Évidemment, je pense qu'il y a beaucoup de fierté de la part des athlètes,
00:04:43mais aussi de la part du public.
00:04:46Parce que l'idée, c'est vraiment d'avoir cette fête.
00:04:49Et c'est aussi quelque part ce qu'avait été le message politique avant les Jeux Olympiques.
00:04:54Comment dire ?
00:04:56La compétition sera réussie s'il y a des médailles.
00:04:59Là, les médailles, on les a.
00:05:00Et moi, si je dois retenir quelque chose,
00:05:02Georges a raison quand il dit qu'on a des têtes d'affiche.
00:05:04C'est très important d'avoir cet effet d'entraînement avec des stars très identifiées.
00:05:08Mais moi, je retiens aussi la pluralité des disciplines
00:05:11dans lesquelles on a été susceptibles de briller.
00:05:14Des disciplines nautiques, des disciplines cyclistes,
00:05:17des disciplines diverses et variées.
00:05:19On n'a pas fait comme Londres ou Pékin.
00:05:22On avait clairement simulé des sports à médailles.
00:05:25Et puis, ils savaient qu'ils allaient faire beaucoup de médailles sur ces sports-là.
00:05:28C'est ça, effectivement.
00:05:29Timothée, vous étiez à la natation.
00:05:31C'est la dernière course aujourd'hui.
00:05:32On y reviendra tout à l'heure.
00:05:33Vous avez pris plein les yeux.
00:05:34Oui, oui.
00:05:35C'était un grand moment.
00:05:37Avec, je pense, un public France qui s'est approprié cette Paris La Défense Arena
00:05:43parce que les gens ne voulaient pas partir à la fin.
00:05:45Ceux qui étaient là ce soir n'étaient pas forcément là pour les finales de Léon Marchand.
00:05:48Mais tout le monde a conscience qu'ils étaient dans un endroit qui avait marqué ces Jeux.
00:05:52Moi, ce qui me frappe, et je rejoins un petit peu Georges,
00:05:54c'est que les Français sont présents au rendez-vous.
00:05:56Ceux qu'on attendait sont là.
00:05:58Ceux qu'on attendait moins sont parfois un peu plus haut que ce qu'on espérait.
00:06:01Et ça me rappelle un de mes chevaux de bataille permanent.
00:06:07C'est de dire qu'en fait, la pression, qui semble être un gros mot dans le sport,
00:06:10a le droit d'être positive.
00:06:12Et je suis persuadé que les sportifs français se sont mis une pression positive.
00:06:16Ils voulaient réussir.
00:06:17Et quand on fait un job, quel qu'il soit, on se met la pression, on réussit.
00:06:20C'est ce qu'on fait les sportifs français.
00:06:22Et bravo, parce que pour le moment, ils sont plus qu'au rendez-vous.
00:06:25C'est pour ça que vous êtes bon.
00:06:26Vous mettez la pression.
00:06:28J'arrive.
00:06:30Tu me conditionnes.
00:06:33Christophe, avant de vous entendre.
00:06:35D'ailleurs, vous étiez sur l'organisation aussi de l'épreuve en ligne.
00:06:38J'ai eu cette chance-là, oui.
00:06:39Vous nous direz si vous n'avez pris plein les yeux comme hier pour les garçons.
00:06:42Romain, l'effet d'être à domicile pour les Jeux,
00:06:45est-ce qu'on est en plein dedans par rapport aux autres nations, pour la France ?
00:06:48Oui, on est en plein dedans, évidemment.
00:06:50Un petit peu comme les autres nations lorsqu'il y avait eu d'autres éditions des Jeux olympiques.
00:06:53Les précédentes, regardez, on a pris sur les dernières éditions.
00:06:55En fait, c'est le nombre de médailles supplémentaires par rapport à l'édition d'avant
00:06:59quand un pays organise à domicile.
00:07:00Et regardez, c'est significatif.
00:07:02Quasiment à chaque fois, il n'y a que les États-Unis entre Atlanta et Barcelone qui avaient fait moins.
00:07:06Sinon, les chiffres sont assez colossaux.
00:07:08On voit notamment celui de la Chine qui avait récolté 37 médailles de plus à Pékin en 2008.
00:07:12La Chine qui avait même vraiment embêté les États-Unis
00:07:15et qui n'était pas passé très loin de terminer première au classement des médailles.
00:07:18On va écouter Claude Nesta, le manager de la haute performance en France
00:07:22qui a géré depuis de longs mois ces Jeux olympiques.
00:07:25Le taux de conversion par rapport aux espoirs de médailles, aux prédictions de médailles,
00:07:29aux attentes de médailles, il est exceptionnel.
00:07:34Aujourd'hui, quand on constate cette réussite de la première semaine,
00:07:38on s'aperçoit en faisant le calcul qu'on est à 84% de taux de conversion.
00:07:44Ce qui est bien évidemment exceptionnel.
00:07:47Et c'est là que je dis que c'est multifactoriel.
00:07:49Ce n'est pas uniquement le travail qui a été engagé auprès des fédérations,
00:07:52des athlètes et des coaches qui a produit ça.
00:07:56C'est bien évidemment porté aussi par l'enthousiasme, l'engouement,
00:08:00la folie qui existe dans les salles, dans les stades
00:08:06et qui est un élément essentiel de la réussite de nos athlètes.
00:08:10Mais pour que les athlètes réussissent dans un environnement survolté,
00:08:15il faut qu'ils soient prêts.
00:08:17Un athlète qui n'est pas prêt et qui reçoit cette poussée du public
00:08:22peut parfois justement y vivre une chape de plomb plus qu'un tramplé.
00:08:28C'est exactement ce que vous disiez, Timothée.
00:08:30Vous auriez pu être manager de la haute performance.
00:08:32Et bientôt.
00:08:34Christophe, vous avez vécu avec l'Alpe d'Huez.
00:08:37C'est vrai, ce public qui vous pousse et qui vous amène à vous transcender,
00:08:41vous avez l'impression que c'est exactement ce qu'on est en train de vivre sur ces Jeux ?
00:08:44Moi, je considère que c'est même plus que ça.
00:08:46Il y a eu l'Alpe d'Huez. J'ai aussi fait 8 fois le Tour de France.
00:08:49J'ai fait 8 fois l'arrivée au Champs-Elysées.
00:08:51C'est beaucoup plus que ce que j'ai vécu sur la route hier et aujourd'hui.
00:08:54C'est beaucoup plus que ça.
00:08:56Ce que j'en vois au Club France, cette émulation qui est en train de se passer,
00:09:00toute cette effervescence autour.
00:09:02Il y a une vraie ferveur populaire qui est en train de s'installer.
00:09:05Honnêtement, la redescente après les Jeux va être difficile pour tout le monde.
00:09:09Tout à l'heure encore, j'étais au Trocadéro après mes épreuves.
00:09:13Je buvais un coup et il y avait encore un monde incroyable.
00:09:15Encore une fois, on l'a revu, mais ça, on le voit partout,
00:09:18des gens qui suivent sur leur téléphone les épreuves d'après
00:09:21et notamment ce qui s'est passé à la natation.
00:09:24On se retrouve à 5, 6, 7 autour d'un téléphone.
00:09:27C'est vraiment des choses incroyables.
00:09:29On ne voyait plus ça.
00:09:30Ça, ça fait vraiment du bien.
00:09:32Il y a beaucoup de choses qui se passent autour de ce Paris 2024
00:09:35et des choses extrêmement positives.
00:09:37On a un très bon danseur.
00:09:40Mes yeux étaient attirés par ce danseur.
00:09:42Il est au premier plan qui est au Club France.
00:09:44Mais ne vous méprenez pas, c'est la préparation du breakdance.
00:09:47C'est ce qu'on verra sur la place de la Concorde.
00:09:50On en tient très, très bon.
00:09:51Moi, ce que je voulais rajouter, parce que c'est vrai qu'on parle beaucoup
00:09:54de la ferveur et de l'ambiance et ce que ça a pu peut-être provoquer
00:09:57pour amener les athlètes à surperformer.
00:09:59Il y a aussi d'autres choses.
00:10:00On a vu Claude Onesta.
00:10:01Ils ont mis en place des choses, notamment la maison d'imperformance,
00:10:04aussi pour que les athlètes, en ce moment, à côté du village olympique,
00:10:08ils aient tout ce qu'il faut pour pouvoir se préparer
00:10:10de la meilleure façon possible, mieux que les athlètes étrangers.
00:10:13Il y a des petites choses aussi qu'on a pensé qu'on ne faisait peut-être pas avant.
00:10:16Par exemple, quand j'entends l'annotation, les hauts marchands,
00:10:19ils avaient un appartement à côté.
00:10:21Moi, ça me rappelle le langage des Britanniques.
00:10:23Vraiment, quand on était à Londres en 2012, David Brailsford,
00:10:26qui était le patron du cyclisme, disait, l'important, c'est les gains marginaux,
00:10:29les petits pourcentages.
00:10:30Il faut aller chercher là, là, là et là, la performance,
00:10:33s'habituer aussi à l'ambiance.
00:10:35Moi, je vois ce que j'avais vu à Londres en 2012.
00:10:39Dans l'élan qu'il y a là, et je suis d'accord avec ce que t'as dit dans l'intro, Christophe,
00:10:43c'est qu'il faut que ça serve pour la suite.
00:10:45Parce que les Britanniques, ils avaient été énormes à Londres.
00:10:47Et à Rio, ils étaient deuxième également en classement des médailles.
00:10:49Donc, il faut que ça suive pour que ça change un peu la préparation française.
00:10:53Parce qu'il y a eu une politique du long cours à Londres.
00:10:56On l'a déjà évoqué.
00:10:57Juste après les Jeux olympiques d'Atlanta,
00:10:59ils ont mis en place une vraie direction, un vrai cap.
00:11:02Ils s'y sont tenus pour obtenir ensuite les résultats qu'ils ont eus à partir de 2012.
00:11:06Mais c'est vrai que moi, quand je vois le total des médailles,
00:11:09évidemment, beaucoup de fierté.
00:11:10On est contents.
00:11:11On est dans un moment ponctuel incroyable qu'est les Jeux olympiques.
00:11:14Mais moi, j'espère, et je pense déjà aussi à l'héritage.
00:11:16Et l'héritage, c'est quoi ?
00:11:17C'est aussi que j'espère que ces Jeux aideront à faire prendre confiance en France.
00:11:21Qu'il y a un enjeu qui est aussi au niveau de l'éducation et de la santé publique,
00:11:26au niveau du sport.
00:11:27Parce que c'est bien beau de se féliciter, d'avoir des médailles,
00:11:30d'être fier de nos athlètes, etc.
00:11:32Mais il faut aussi leur donner, un, les moyens de performer sur la durée
00:11:35et pas juste sur des one shots.
00:11:36Et deux, il faut aussi que ça profite plus largement que le sport également.
00:11:40Dans quelques instants, on reviendra sur un 100 mètres absolument extraordinaire.
00:11:43La finale du 100 mètres absolument époustouflante, cette finale.
00:11:46On reviendra sur la dernière médaille de Léon Marchand et de la natation.
00:11:51L'or de Djokovic, c'était un moment là aussi extraordinaire aujourd'hui.
00:11:55Félix Lebrun en bronze, il a sa médaille.
00:11:57Lui aussi, il entre dans l'histoire du tennis de table.
00:12:01Franchement, il entre dans l'histoire du sport français avec cette médaille.
00:12:05On reviendra sur Teddy Riner, qui a dit Los Angeles 2028, j'y serai.
00:12:10Et puis, l'équipe de France demande qui nous a fait peur.
00:12:12Le Basket 3-3, qualifié pour la demi-finale face à la Serbie.
00:12:16C'était absolument dingo.
00:12:18Exploit monumental de nos basketteurs.
00:12:20C'est le programme de l'équipe du soir, si vous nous rejoignez pour cette édition spéciale.
00:12:24Après que le record qui ait battu 44 médailles, c'est une de mieux déjà que Pékin,
00:12:28qui était notre record absolu.
00:12:30Est-ce que vous êtes confiants pour la suite de ces Jeux ?
00:12:33Vous me dites juste oui ou non pour aller continuer à chercher des médailles.
00:12:37Vous voulez leur jouer, Kylian Mbappé ?
00:12:39Ça dépend de l'objectif.
00:12:40Si c'est les 80 médailles exigées par les hauts fonctionnaires de l'État,
00:12:45je pense qu'on n'ira pas à 80 médailles.
00:12:47Mais si on est à 75 comme l'équipe, moi je me fie à l'équipe.
00:12:50Si on est à 60, c'est déjà bien.
00:12:53C'est l'équipe.
00:12:54C'est l'équipe.
00:12:55Timothée ?
00:12:56Optimiste.
00:12:57Très optimiste.
00:12:58Président ?
00:12:59Oui, très optimiste.
00:13:00Optimiste.
00:13:01Vous êtes optimiste comme ?
00:13:02Qui ?
00:13:03Le manager de la haute performance.
00:13:08Claude Onesta, qui est très optimiste et qui nous le dit.
00:13:10Ensuite, on revient sur cette finale du 100 mètres.
00:13:14J'entends dire depuis quelques jours, oui, mais la deuxième semaine,
00:13:19ça va être beaucoup plus compliqué.
00:13:21Je ne sais pas qui sont les visionnaires qui savent que ça va être plus compliqué.
00:13:27Moi, je ne m'engage pas dans ces analyses-là.
00:13:30Je dis juste qu'on avait 85 potentialités de médailles au départ.
00:13:35On en a consommé 43.
00:13:38Il en reste 42.
00:13:40Ça veut dire que quand on fait l'analyse des disciplines à venir,
00:13:44on n'est pas plus en difficulté en potentiel qu'on ne l'était sur la première semaine.
00:13:49On est devant une deuxième semaine où il faut rester très concentré, très appliqué,
00:13:54mais qui n'est pas plus dégradé en termes de potentialité.
00:13:58Voilà, optimiste Claude Onesta avec sa gouaille.
00:14:01Eric, rapidement.
00:14:03Non, je voulais revenir sur l'engouement parce qu'il y a le côté public,
00:14:08le suivi des épreuves.
00:14:10Vous en avez parlé tous, mais je n'étais pas forcément sûr d'avoir cet engouement-là.
00:14:16Je pense qu'il a donné une dynamique entre la cérémonie plus le suivi des gens.
00:14:21Ça a donné une dynamique assez incroyable.
00:14:24Je pense que les sportifs derrière se sont mis au diapason de tout ça
00:14:28et ont voulu être vraiment performants.
00:14:30Du coup, entre ça et leur préparation personnelle, ça a été exceptionnel.
00:14:35Tout le monde veut s'offrir ce moment de bonheur chez les athlètes.
00:14:37On a l'impression de cette communion avec le public et ça marche.
00:14:3944 médailles au total, une de mieux que Pékin, qui était notre record absolu jusqu'à présent.
00:14:44On le répète. On revient sur cette finale du 100 mètres.
00:14:48Je vous regarde et j'ai hâte de vous écouter.
00:14:50Soyons honnêtes, avant cette finale, on se demandait si le 100 mètres était toujours
00:14:56ou encore l'épreuve reine de ces Jeux olympiques.
00:14:59Vous le répondez dans un instant, mais Romain, revoyons.
00:15:02Les résultats absolument dingues.
00:15:04Un Américain champion olympique, ce n'était plus arrivé depuis 2004.
00:15:07Exactement, depuis Justin Gatlin à Athènes.
00:15:09C'est Noah Lyles, l'Américain, qui l'a emporté devant Keyshane Thompson, le Jamaïcain,
00:15:14pour 5 millième de seconde.
00:15:15Regardez comment le Club France l'a vécu.
00:15:34Il y a l'air d'y avoir un peu de déception.
00:15:37J'ai l'impression que c'était comme vous, mais vous vouliez que ce soit le Jamaïcain.
00:15:41Ce n'est pas que je voulais que ce soit le Jamaïcain, mais quand on pense qu'on est champion olympique
00:15:45pendant 10 secondes, il y a eu la photo finish après et qu'on ne l'est pas.
00:15:48Franchement, j'avais mal pour le Jamaïcain à ce moment-là.
00:15:52Mais depuis Usain Bolt, c'est la première finale du 100 mètres qui me procure autant
00:15:58d'excitation et d'émotion au moment de la vivre.
00:16:00Est-ce que ça témoigne du fait que c'est encore l'épreuve reine des Jeux olympiques ?
00:16:05Pour moi, c'est évidemment l'épreuve reine olympique.
00:16:09C'est peut-être même le moment de sport le plus exaltant qu'on vit tous les 4 ans.
00:16:15Ça dépasse, d'une certaine manière, de par le côté très court, très condensé de cette émotion,
00:16:24certaines finales de ligue des champions pour ceux qui aiment le foot ou de coupe du monde.
00:16:28Parce que c'est un moment unique où on sait que les yeux du monde sont tournés dessus.
00:16:33Moi, j'étais justement à la natation.
00:16:35Juste après, j'étais à un événement organisé par un équipementier sportif de natation.
00:16:39Tout le monde s'est arrêté.
00:16:40Tout s'est arrêté.
00:16:41La musique s'est arrêtée.
00:16:42Et tout le monde a regardé cette finale.
00:16:44Parce que ce moment, il est absolument unique.
00:16:47Quand Usain Bolt le survolait, on avait envie de le voir, effectivement,
00:16:55survoler le 100 mètres.
00:16:57Là, c'était serré.
00:16:59On a envie de voir ça.
00:17:00Franchement, il y a peu de choses qui surpassent le 100 mètres.
00:17:04Alors, Romain, quelques indices sur cette finale.
00:17:07Parce qu'on a vécu la plus belle finale de l'histoire des Jeux olympiques en termes de suspens.
00:17:13Exactement.
00:17:14Et la plus rapide aussi, puisque les huit coureurs qui étaient en finale ont terminé sous les 9 secondes 91.
00:17:19C'est un record.
00:17:20En fait, ce n'est tout simplement jamais arrivé.
00:17:22Et en plus, c'était la plus serrée parce que Noah Lyze, l'Américain, a gagné en 9'79 pour 5 millièmes de mieux seulement.
00:17:29Rendez-vous compte que Keshane Thompson, entre le premier et le dernier, il n'y a que 12 centièmes.
00:17:34C'est vraiment infime.
00:17:35Donc, c'était incroyable.
00:17:36On ne savait pas qui avait gagné quand ça s'est fini.
00:17:38Il a fallu attendre.
00:17:39Exactement.
00:17:40Et c'est long.
00:17:41Comme eux aussi.
00:17:42Moi, je pense que c'est long.
00:17:43Le 100 mètres, ça marchera toujours déjà parce que le récit de la finale, c'est toujours très simple.
00:17:46C'est qui est l'homme le plus rapide du monde.
00:17:48En fait, c'est hyper simple.
00:17:49Ça va vite.
00:17:50C'est ça.
00:17:51Donc, c'est pour ça qu'on est toujours un peu tenu en haleine.
00:17:53Et en plus, pour nous, on a grandi dans la mythologie de ces finales-là.
00:17:57Des Carl Lewis, de Usain Bolt, des Shaw, des Maurice Greene.
00:18:00C'est les fauves qu'on va lâcher.
00:18:02J'ai eu la chance d'avoir assisté à une finale du 100 mètres olympique.
00:18:05C'était en 2016 à Rio.
00:18:08Il se passe un truc dans le stade.
00:18:10Tout le monde a mal au ventre.
00:18:12Le temps s'arrête.
00:18:13Le temps s'arrête.
00:18:14Il y a un truc électrique.
00:18:15Tout le monde se regarde.
00:18:16Le silence se fait.
00:18:17Effectivement, comme disait Timothée, on a l'impression que toute la tension du monde est là d'un coup.
00:18:21Et d'un coup, ça va exploser.
00:18:22Il y a un shot d'adrénaline.
00:18:23Il n'y a aucun sport qui nous donne ce shot d'adrénaline-là sur 10 secondes.
00:18:27Donc, moi, cette finale du 100 mètres, je la regardais.
00:18:29J'étais la boule au ventre.
00:18:31La boule au ventre.
00:18:32Et je n'ai pas été déçu du titre de Noah Lyles.
00:18:34Mais, Saoud, je pense que si vous étiez déçu, c'est parce qu'à Tokyo, il n'y avait personne dans le stade.
00:18:38Et parce que Marcel Jacob, on ne l'attendait pas en Italien.
00:18:41À l'époque, c'était juste l'après-Bolt.
00:18:43Il n'y avait pas encore des personnalités qui avaient vraiment émergé.
00:18:45Là, il y a quelques personnalités qui commencent à arriver intéressantes,
00:18:47qui peuvent remettre le 100 mètres sur le devant de la scène.
00:18:49Vous savez qu'on dit tout.
00:18:50On va jusqu'au bout de la réflexion.
00:18:52Franchement, on se disait, pourvu que ce ne soit pas Marcel Jacob qui gagne.
00:18:56Rien contre lui, personnellement.
00:18:58En 4 ans, il n'a absolument pas porté le 100 mètres et le titre olympique
00:19:03pour, justement, que cette discipline soit au top.
00:19:07Mais, rien contre Jacob, c'est l'Italie.
00:19:11On lui dira quand même.
00:19:12Il a pris une petite balle perdue, là.
00:19:14On a diffusé beaucoup d'outils sur la chaîne.
00:19:17Par exemple, des meetings prestigieux.
00:19:19On attendait Marcel Jacob.
00:19:20On l'attendait, on l'attendait.
00:19:21Et puis, rien.
00:19:22Il a été beaucoup blessé.
00:19:23Il a été beaucoup blessé aussi, c'est vrai.
00:19:24Eric ?
00:19:25Je crois qu'il s'est encore blessé, d'ailleurs.
00:19:26Oui, c'est vrai.
00:19:27Le pot, c'était triste comme image.
00:19:28Peut-être que le carbone de 4 ans fait que…
00:19:31Non, mais moi, je voulais revenir sur le fait qu'il y a eu du suspense.
00:19:35Et ça nous a tenus un petit peu sur le scénario.
00:19:39Mais, pour mon avis personnel, je pense que d'avoir eu Schoenbolt,
00:19:45et de l'avoir eu longtemps, et dans le spectacle,
00:19:47et dans tout ce qu'il a amené à ce sport,
00:19:50et à cette discipline, donc le 100 mètres,
00:19:53ça perd quand même un petit peu.
00:19:56Il en manque un peu.
00:19:57Oui, il en manque un petit peu.
00:19:58Maintenant, ce soir, la course a été très intéressante
00:20:01et avec beaucoup de suspense.
00:20:03Christophe, est-ce que ça vous gêne qu'il n'y ait pas de star
00:20:05qui aille au-delà du simple 100 mètres, peut-être, comme avant ?
00:20:08Est-ce que c'est ça qui peut être un petit peu la limite
00:20:11de l'épanouissement du 100 mètres ?
00:20:13Moi, étant novice en athlétisme, c'est ma limite à moi, en fait.
00:20:16C'est-à-dire que, oui, ce soir, il y a eu une course, bien entendu,
00:20:18exceptionnelle. D'ailleurs, m'y connaissant pas,
00:20:20j'avais quand même vu que les temps, déjà, pour accéder à la finale,
00:20:23déjà, fallait faire en dessous de moins de 9,92, je crois, déjà,
00:20:26un truc comme ça.
00:20:27Donc, j'avais déjà en tête qu'on allait avoir une finale, déjà,
00:20:31avec des scores qu'on n'avait jamais vus jusque-là.
00:20:35Malgré tout, moi, je trouve qu'il manque quand même ce Usain Bolt
00:20:39qu'on avait là et d'autres avant.
00:20:41Moi, en fait, j'ai envie que ça déborde au-delà du 100 mètres
00:20:44et pour l'instant, moi, je ne ressens pas ça.
00:20:46Je ne ressens pas plus d'émotion à regarder du 100 mètres
00:20:48qu'à regarder de la natation ou ce qu'on a eu en BMX
00:20:51ou d'autres sports. Honnêtement, moi, je le regarde
00:20:53comme tous les autres sports, tout simplement parce que là,
00:20:56je n'ai pas une tête d'affiche.
00:20:58Je pense à Simon, en gymnastique, là.
00:21:01Simon Biles.
00:21:03Tu l'identifies bien.
00:21:05Ça, c'est une star. Elle est Rayanne Audelat.
00:21:07D'ailleurs, elle a fait la lune de l'équipe et tout ça.
00:21:09Je ne sais pas si demain, ils feront la lune ou pas,
00:21:11mais en tout cas, quand on parle d'elle,
00:21:13les gens savent qui c'est. Je suis sûr que demain,
00:21:15Noah Lyles, honnêtement, j'en parle dans ma famille
00:21:18ou autour de moi. Je pense qu'ils l'ont découvert aujourd'hui.
00:21:21Et c'est ça, moi, qui manque, en fait.
00:21:23On peut tenter l'expérience. Si vous posez la première question,
00:21:26tu as vu Noah Lyles, et si on en dit…
00:21:29Tu as vu l'homme le plus rapide du monde qui a gagné le 100 mètres ?
00:21:31Et là, peut-être qu'on peut vous dire oui.
00:21:33Oui, ça, oui. Mais justement, moi, c'est ça qui me manque.
00:21:35Moi, il me manque cette tête d'affiche, cette figure de proue
00:21:37qui fait que ça rayonne Audelat.
00:21:39Et du coup, on vient aux Jeux olympiques
00:21:41et on regarde les Jeux olympiques pour ça.
00:21:43Avant, honnêtement, avec Usain Bolt, on regardait les Jeux olympiques
00:21:45parce qu'il y avait Usain Bolt, en fait.
00:21:47C'était vraiment… On voulait voir ça.
00:21:49Tout le monde voulait aller au stade pour ça.
00:21:51Aussi bien aller voir le 4 fois 100 mètres
00:21:53que le 200 mètres que le 100 mètres.
00:21:55Et Bolt, c'était une star. Et en plus, il a éclaté des records.
00:21:57Moi, c'est ça qui me manque.
00:21:59Il allait mixer le soir.
00:22:01Il allait mixer en plus le soir.
00:22:03Moi, c'est ça qui me manque.
00:22:05Après, ça correspond à une période du sprint mondial.
00:22:07C'est-à-dire que moi, je fais un petit peu le parallèle
00:22:09avec la période de Messi-Ronaldo au foot
00:22:11qui a un petit peu agi comme un miroir déformant
00:22:13pour nos yeux.
00:22:15On avait l'impression que derrière, tout était fade
00:22:17parce qu'en termes de personnalité, en termes de performance,
00:22:19le curseur, ils l'ont placé très très haut.
00:22:21Mais moi, mon avis, c'est que
00:22:23de façon ancestrale, et là-dessus,
00:22:25je suis plutôt d'accord avec ce que disait Georges,
00:22:27on s'est toujours, de tout temps,
00:22:29à toutes les époques, posé la question de savoir
00:22:31qui était l'homme le plus rapide du monde.
00:22:33Mais moi, je trouve que le sprint,
00:22:35surtout le 100 mètres, il y a toujours eu une intrigue.
00:22:37Tu as eu, à un moment donné, l'intrigue de savoir
00:22:39si Bolt allait abaisser son record
00:22:41parce qu'il n'avait pas de concurrence.
00:22:43Aujourd'hui, on a une course qui est ouverte avec un Noah Lyce
00:22:45qui n'était pas dans les deux ou trois favoris
00:22:47au départ de cette finale.
00:22:49Et puis, tu as eu aussi à un moment
00:22:51l'antagonisme jamaïque-États-Unis.
00:22:53En fait, pour moi, il y a toujours eu, autour de cette course,
00:22:55une tension particulière,
00:22:57une attente particulière qui fait que,
00:22:59c'est vrai, Christophe a raison, les stars, ça t'amène
00:23:01un truc en plus en termes de personnification.
00:23:03Mais pour moi, la discipline
00:23:05en elle-même peut se suffire.
00:23:07Après, ne soyons pas trop durs, je pense, avec Noah Lyce
00:23:09ce soir. Le fait qu'il n'est pas connu,
00:23:11si on va sur les Champs-Élysées, que peut-être
00:23:13personne ne va le pointer et dire,
00:23:15ça reste une performance.
00:23:17C'est le star de l'athlétisme.
00:23:19Il a fait un quadruplet énorme sur ses vidéos.
00:23:21Avant Pékin, Usain Bolt
00:23:23avait déjà battu le record du monde,
00:23:25mais il n'était pas non plus une super star.
00:23:27Il est devenu une super star parce qu'il se tape le torse
00:23:29en battant le record du monde
00:23:31du 100 mètres.
00:23:33Il met 15 mètres à tout le monde.
00:23:35Mais Noah Lyce,
00:23:37il a le potentiel pour devenir une star.
00:23:39Il a été champion du monde.
00:23:41C'est important.
00:23:43Du 100 mètres, du 200 mètres, du 4x100,
00:23:45je crois qu'il y a aussi du 4x400 à Budapest.
00:23:47Il a attendu sur d'autres courses.
00:23:49S'il continue sa moisson,
00:23:51il a tout ce qu'il faut.
00:23:53C'est un personnage.
00:23:55Il en fait des tonnes, peut-être trop d'ailleurs.
00:23:57Mais il est un peu comme Maurice Greene à l'époque.
00:23:59Il arrive, il saute sur la piste,
00:24:01il a les ongles colorés.
00:24:03C'est un garçon qui parle d'autre chose.
00:24:05On parlait de ça, de dépasser le cadre du sport.
00:24:07C'est un garçon qui a parlé de la santé mentale.
00:24:09Il a beaucoup souffert à Tokyo, aux Jeux Olympiques.
00:24:11Il a terminé deuxième sur le 200 mètres.
00:24:13Il a parlé de ses problèmes-là.
00:24:15Il a essayé de porter ses problèmes-là.
00:24:17C'est ce qu'il faut faire dans un monde, en plus,
00:24:19d'un athlétisme très viriliste, montrer des faiblesses.
00:24:21Ce n'était pas forcément donné à tout le monde.
00:24:23Je trouve qu'il a les capacités,
00:24:25Noah Leitz, et la gueule,
00:24:27pour devenir une star.
00:24:29Et en plus, les sponsors l'adorent.
00:24:31Et Snoop Dogg l'adore.
00:24:33Et ce soir, il fait le meilleur chrono de sa carrière
00:24:35dans une finale olympique pour lui permettre
00:24:37de gagner un titre qu'il n'avait pas dans le temps.
00:24:39A 27 ans, en plus.
00:24:41Ce que dit Yannier est vachement intéressant
00:24:43parce que oui, Usain Bolt ou Carl Lewis,
00:24:45ont été dominants et ont été capables
00:24:47de réaliser quelque chose sur la durée.
00:24:49Ce qui les rend exceptionnels.
00:24:51Mais on sait que cette discipline est extrêmement précaire.
00:24:53Elle est extrêmement fragile.
00:24:55Le but, c'est qu'une fois tous les 4 ans,
00:24:57il faut être dans la forme de sa vie.
00:24:59Faire zéro erreur. Arriver mentalement focus.
00:25:01Et moi, quelque part, le fait qu'il soit
00:25:03connu ou pas connu, je m'en fiche un peu.
00:25:05C'est situs, altus, fortus.
00:25:07C'est le plus rapide.
00:25:09Tous les 4 ans, lui, c'est Noah Leitz.
00:25:11Et il rentre dans cette histoire-là.
00:25:13Il n'y a pas d'avant.
00:25:15A l'impossible, nul n'est tenu.
00:25:17Je ne réclame pas la durée
00:25:19chez ce garçon.
00:25:21Chapeau, t'es dans l'histoire
00:25:23de l'épreuve reine des Jeux Olympiques.
00:25:25Je retire tout ce que j'ai dit
00:25:27sur Marcel Jacobs.
00:25:29Tout ce que vous dites là me fait écho.
00:25:31Je retire ce que j'ai dit sur Marcel Jacobs.
00:25:33Il a été roi un soir aux Jeux Olympiques.
00:25:35Ça lui restera.
00:25:37On va aller au Club France.
00:25:39Anne-Sophie a rencontré les fans
00:25:41au Club France.
00:25:43Elle leur a posé la question
00:25:45au sujet du 100 m.
00:25:47Vous allez voir qu'il y a un mot
00:25:49qui revient très souvent.
00:25:51Pour moi, c'est l'épreuve reine des JO.
00:25:53Surtout le 100 m homme.
00:25:55On était hyper contents
00:25:57qu'il leur transmette.
00:25:59C'est un des événements phares
00:26:01des JO. C'est super cool.
00:26:03C'est l'épreuve phare avec la natation.
00:26:05Pour moi, j'étais content de le voir.
00:26:07C'est un moment merveilleux.
00:26:09C'est un des temps forts des JO.
00:26:11Le 100 m a toujours été mythique.
00:26:13Voilà, c'est l'épreuve reine.
00:26:15On leur avait demandé juste leur idée
00:26:17sur ce 100 m.
00:26:19Ce sont eux qui ont utilisé spontanément
00:26:21cette expression.
00:26:23Le 100 m remporté par l'Américain Noah Lyles.
00:26:25Premier Américain depuis 2004
00:26:27à remporter la médaille d'or.
00:26:29C'était la finale la plus serrée
00:26:31de l'histoire des JO.
00:26:33Nouvelle médaille d'or pour Léon Marchand
00:26:35et la natation française.
00:26:37Oui, ce n'est pas une médaille d'or.
00:26:39C'est une médaille de bronze pour l'équipe de France
00:26:41de natation, le 4 x 100.
00:26:43Pourquoi vous dites que ce n'est pas une médaille d'or ?
00:26:45Vous avez dit que c'était une médaille d'or.
00:26:47Passer l'or, j'ai dit quoi ?
00:26:49L'or.
00:26:51C'est vrai ?
00:26:53Je voulais que ça passe tranquillement
00:26:55et vous vous êtes remis à 2,5 m d'or.
00:26:57C'est pareil. Bronze, or, c'est pareil.
00:26:59Cette obsession de l'or.
00:27:01L'échec de Léon Marchand.
00:27:03On n'attend rien d'autre avec Léon Marchand.
00:27:05Cette obsession de l'or, c'est insupportable.
00:27:07C'est bien une médaille de bronze
00:27:09pour l'équipe de France
00:27:11sur ce 4 x 100 m 4 nage
00:27:13avec Johan Endoy-Brois, Léon Marchand,
00:27:15Maxime Grousset et Florent Manodou.
00:27:17Maxime Grousset était en tête après la 3e nage.
00:27:19Il était le 3e relayeur.
00:27:21Il a passé le relais à Florent Manodou.
00:27:23Malheureusement, en face de Florent Manodou,
00:27:25c'était le chinois Pan Zanle, recordman du monde
00:27:27et champion olympique du 100 m.
00:27:29Les Français ont terminé 3e derrière les Chinois
00:27:31et derrière les Américains.
00:27:33Pour se rendre compte de ce qu'a fait le chinois,
00:27:35il a nagé son 100 m en 45 secondes 92.
00:27:37Départ lancé, c'est le meilleur
00:27:39point de l'histoire, évidemment.
00:27:417 médailles au total pour l'équipe de France
00:27:43de natation. C'est le même total
00:27:45qu'à Londres. On va retrouver
00:27:47Ganesh Pedurand dans un instant,
00:27:49notre consultant,
00:27:51enfin, plus que consultant
00:27:53en natation, notre chroniqueur de l'équipe du soir
00:27:55pour savoir si Léon Marchand
00:27:57peut viser plus haut
00:27:59dans l'avenir et notamment aux prochains Jeux olympiques.
00:28:01Avant cela, le Club France, c'est toujours un moment
00:28:03très attendu. La réaction du public
00:28:05au moment de ce 4 fois
00:28:07100 m, la passion autour
00:28:09de la natation et de Léon Marchand, une nouvelle fois.
00:28:11Regarde.
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00:32:15donc en natation. Il n'y avait eu que deux personnes, deux athlètes qui avaient été titrés trois fois sur une même édition des JO. C'est Paul Masson,
00:32:22un cycliste en 1896 à Athènes et Jean-Claude Killy lors des JO d'hiver de Grenoble en 1968 à domicile.
00:32:29Et en termes de natation, et bien Léon Marchand, il a rejoint des légendes de la discipline et notamment Michael Phelps avec cinq titres individuels à Pékin en 2008
00:32:38et quatre titres, il a égalé Michael Phelps à Athènes en 2004 et Mark Spitz à Munich en 1972.
00:32:44Il s'est quand même assis à une sacrée table, Léon Marchand.
00:32:47C'est parce qu'il est assis à cette table désormais, Georges, qu'on essaye de mesurer ce qu'il a fait en se projetant sur la suite des événements pour lui, c'est ça ?
00:32:56On s'autorise tous les rêves et toutes les ambitions avec Léon Marchand ?
00:33:00Moi, ça me fait sourire parce que je crois qu'on ne réalise pas en fait. Moi, ça me fait toujours sourire en voyant ça.
00:33:04C'est-à-dire qu'on le met à la table de Phelps et Spitz, c'est comme si un joueur de foot, on le met à la table de Maradona et Pelé, comme ça, d'un coup.
00:33:09Pour que les gens réalisent, s'ils ne connaissent pas Phelps et Spitz.
00:33:13Moi, je trouve ça bien justement qu'on ait cette exigence aujourd'hui avec lui parce que, ce qu'on disait tout à l'heure, il faut justement que ces Jeux de Paris servent à ce qu'on est,
00:33:23une culture peut-être un peu plus importante de l'exigence de la performance.
00:33:26Comme le disait Timothée tout à l'heure, il faut que ça nous habitue à lever le niveau, à mettre la barre un petit peu plus haute.
00:33:31Moi, j'ai l'impression que Léon Marchand, de toute façon, c'est les défis que lui-même s'est posé.
00:33:36Parce que quand on l'entend, même dans son discours, je ne sais pas, même dans ses célébrations, je le trouve très tranquille.
00:33:42Comme s'il se projetait même déjà dans... Attendez, je n'ai pas terminé, j'ai encore d'autres choses à faire.
00:33:47Donc, des records du monde à battre et certainement, je suis sûr que ce garçon-là a les records de Phelps en vue.
00:33:53Surtout quand il est au quotidien son entraîneur, Bob Bowman.
00:33:56Donc, je n'ai aucun doute sur le fait qu'il pourra faire mieux encore.
00:33:59C'est marrant ce que tu dis. On a l'impression qu'il est dans un tableau de marche.
00:34:02Je ne sais pas où on est. On est peut-être au milieu, au trois-quarts, je ne sais pas où.
00:34:05Mais en fait, on a vraiment l'impression que là, c'est une étape. Ce n'est pas une finalité.
00:34:09C'est comme ça que je le ressens. On l'a découvert. Moi, je l'ai découvert depuis un an.
00:34:13Tout le monde en parle. Il a validé complètement ce qu'il avait à faire.
00:34:16Il en a même fait peut-être plus que ce qu'on en attendait.
00:34:19Et là, en fait, lui, il a l'air d'une sérénité incroyable.
00:34:22Et puis, tout passe comme ça. La pression passe. Il est hyper content d'être là.
00:34:25Il est souriant. Il répond aux médias magnifiquement bien.
00:34:28Et je trouve qu'on a un vrai talent, en fait. On a un vrai talent.
00:34:32Et honnêtement, il est loin. Moi, je pense qu'il est loin de nous avoir montré tout ce qu'il peut faire.
00:34:37On dirait Bolt à Pékin.
00:34:41Exactement.
00:34:42Bolt à Pékin en 2008. C'est-à-dire que le garçon explose. Il est encore jeune.
00:34:45Il bat les records du monde. Il gagne 100, 200, 4 fois 100.
00:34:48Et on se dit, c'est le début d'une aventure.
00:34:50Je pense que Léon Marchand, on va l'inscrire là-dedans.
00:34:53Moi, j'ai l'impression qu'il n'est pas à fond, en fait.
00:34:56Et qu'il a déjà, de toute façon, toutes les dispositions pour aller encore plus loin.
00:35:00C'est-à-dire qu'il a le talent naturel. C'est un bosseur. Il a l'humilité pour gérer tout ça.
00:35:06Et puis, il a l'homme qui va le faire travailler, les deux hommes qui vont le faire travailler.
00:35:10Il faut lui permettre d'atteindre, justement, ses performances.
00:35:13Après, pour rejoindre Phelps, il va falloir être aussi performant sur quatre Jeux olympiques.
00:35:18Quatre Jeux olympiques, c'est 12 ans d'écart.
00:35:22Ça va m'amener à 34 ans.
00:35:2534 ans, ça va.
00:35:27Non, mais ça va. Il ne faut vraiment pas qu'il y ait un caillou dans l'engrenage.
00:35:31Il n'y a pas les relais pour marcher.
00:35:33Il ne faut pas qu'il y ait de grosses blessures.
00:35:35Il ne faut pas qu'il y ait de baisse mentale, morale.
00:35:39Ça peut arriver dans une carrière.
00:35:41Il va encadrer.
00:35:42Et ce serait logique.
00:35:45C'est la bonne nouvelle.
00:35:46C'est qu'il nous a montré tellement qu'on va attendre tellement de lui.
00:35:50Et j'ai l'impression qu'il a les épaules pour le supporter.
00:35:52On va aller voir Ganesh, justement.
00:35:53Et Ganesh, on se permet de se dire si on peut viser plus haut aussi.
00:35:57Parce que la personnalité de Léon Marchand nous l'autorise, on a l'impression.
00:36:01C'est lui-même qui s'est fixé des objectifs normalement impossibles à relever.
00:36:06Avec notamment ce doublé du 200 m papillon et brasse le même soir.
00:36:11C'est lui qui autorise à tous les rêves et à toutes les ambitions, on a l'impression.
00:36:15Vous êtes d'accord avec ça ?
00:36:17Oui, c'est vrai.
00:36:18Il ne se met vraiment pas limite.
00:36:19On en a parlé avec Thomas Salud qui est venu sur le plateau.
00:36:23Il a un peu changé son fonctionnement.
00:36:25Il a arrêté de se mettre la pression.
00:36:26Il était plutôt dans une dynamique où il avait envie de dépasser ses limites.
00:36:31De se faire plaisir.
00:36:32De voir jusqu'où il pouvait aller.
00:36:33Et en fait, c'est ça qui l'emmène.
00:36:34Quand on pense par exemple à d'autres champions olympiques comme Lormann Odu, Yannick Agnel.
00:36:39Ça a été beaucoup plus compliqué parce qu'on sentait beaucoup moins cette sérénité.
00:36:42Et aujourd'hui, quand on voit Léon.
00:36:44Quand on voit la capacité qu'il a à être dans quelque chose de réussi, de sain.
00:36:49On a moins de doute sur sa capacité finalement à avoir une longévité.
00:36:54Et avoir une très belle carrière.
00:36:56Avant de penser à tout ça, il va falloir qu'il pense à comment il va vivre les jours qui viennent.
00:37:00Justement parce que ça va être une frénésie folle.
00:37:02Anne-Sophie.
00:37:03Justement, il y a un enjeu là-dessus.
00:37:04On va aller voir Anne-Sophie parce qu'on a une idée déjà de ce qui l'attend Léon.
00:37:07Maintenant que ses JO sont finies sportivement.
00:37:12On ne réclame que lui ici au Club France.
00:37:14Tout le monde nous arrête en nous disant.
00:37:16Ah, les journalistes là.
00:37:17Vous savez quand est-ce que Léon Marchand arrive ?
00:37:19Les premières informations qu'on a eues.
00:37:21Parce que vous le savez, le Club France c'est l'occasion de rencontrer le public.
00:37:24Mais également les médias.
00:37:25Premières informations.
00:37:26Demain, 10h30, 13h30.
00:37:29Léon Marchand commencera sa tournée médiatique.
00:37:32On n'a pas d'informations ensuite sur la fête à la médaille.
00:37:35Mais pour vous dire qu'on a mis les stars demain.
00:37:37Il y aura Léon Marchand.
00:37:38Il y a également un créneau qui va être fabriqué pour Clarisse Agbeyenou.
00:37:41Et puis après, il y a les fleurettistes tous en même temps.
00:37:44Les nageurs du relais tous en même temps.
00:37:46Mais vraiment, on isole Léon Marchand.
00:37:48Et surtout, tout ce beau monde arrivera plus tôt en fin de journée.
00:37:51Léon Marchand priorisé.
00:37:52Peut-être au calme.
00:37:53C'est ce qu'on espère en tout cas.
00:37:54Et surtout, 3h de créneau pour gérer les demandes médiatiques autour de Léon Marchand à partir de 10h30.
00:38:02Et ensuite, oui, je crois qu'il va devoir y passer.
00:38:04Il va devoir se confronter à cette foule qui ne jure que par lui.
00:38:07C'est clairement la star de ces JO.
00:38:09Tout le monde ne parle que de lui.
00:38:11Ici, on l'a vu déjà pendant le relais.
00:38:13Et même dans les rues de Paris, pour tout vous dire.
00:38:16J'étais dans le métro tout à l'heure.
00:38:17Il y avait un groupe d'adolescentes qui se pavanait sur le fait qu'il était tellement beau, Léon Marchand.
00:38:23Voilà, il est vraiment définitivement en train de rentrer dans le cœur des Français et des Françaises, je crois.
00:38:28Merci Anne-Sophie.
00:38:293h de médias.
00:38:30Il est partout.
00:38:31Tout le monde ne parle que de Léon Marchand depuis le début de ces JO.
00:38:35Mais 3h, vraiment, l'info.
00:38:37Merci Anne-Sophie parce qu'il faut mesurer.
00:38:403h de créneau pour les médias.
00:38:42C'est absolument colossal pour le Club France et ces JO.
00:38:47Ganesh qui connaît un peu Léon Marchand quand même.
00:38:50Ça lui fait peur de vivre tout ça d'après vous ?
00:38:54La déferlante qui va l'envahir ?
00:38:58Je ne pense pas que ça lui fasse peur.
00:39:00Je pense que ça lui fait plaisir.
00:39:03Je pense qu'il est content de donner du plaisir au public.
00:39:06Je pense que ce n'est pas forcément son exercice préféré.
00:39:09Il aime être une personne entre guillemets normale.
00:39:13Mais je pense qu'il aura vraiment à cœur de partager tout ça avec les Français qui l'ont supporté pendant toute cette première semaine olympique.
00:39:22Je pense qu'il va prendre du plaisir.
00:39:25Après, c'est vrai qu'à mon avis, sa tournée médiatique va être très longue.
00:39:29C'est plus ça qui va l'épuiser.
00:39:31Mais bon, il est endurant, on le sait, donc ça devra aller.
00:39:34Il a fait tellement de courses, il va pouvoir faire une énorme tournée Romain.
00:39:37Oui, c'est Bob Beaumann aussi, son entraîneur, qui a eu des propos assez forts dans l'équipe.
00:39:41Il a dit qu'à cause de tous ses succès, Léon Marchand va perdre quelque chose.
00:39:46C'est ce qu'a dit Bob Beaumann.
00:39:48Il ne va plus tout à fait s'appartenir.
00:39:50Les gens vont se l'approprier.
00:39:52Ça risque de le priver de son insouciance et de son plaisir de nager.
00:39:55C'est les mots assez forts de son entraîneur américain.
00:39:58On va écouter les supporters au sujet du relais de ce soir et de Léon Marchand.
00:40:03On a l'occupation des noms, entourés de tout le monde ici au Club France.
00:40:06On a vibré pour le relais Fleuron.
00:40:09Le dernier 50 mètres était incroyable.
00:40:11C'est la médaille qui compte.
00:40:12On s'en fout si c'est de l'or, du bronze ou de l'argent.
00:40:14C'est la médaille qui compte.
00:40:15C'est trop bien.
00:40:16Ils ont mis de l'effort.
00:40:17Ils ont tout donné.
00:40:19C'est l'important.
00:40:20Ils ont tout donné.
00:40:21On fait la fine bouche.
00:40:22C'est vrai.
00:40:23Mais franchement, ils nous ont fait vibrer jusqu'à la fin.
00:40:25Ils nous ont régalé.
00:40:26Ils nous ont régalé.
00:40:27Franchement, ils nous ont régalé.
00:40:28C'est qui ton athlète préféré de ces Jeux Olympiques ?
00:40:30Léon Marchand.
00:40:31Le nageur.
00:40:32Petit amour des J.O.
00:40:33Léon Marchand, c'est votre star des Jeux ?
00:40:35Avec Tony Reiner, oui.
00:40:36C'est la star des Jeux.
00:40:38Ça vous fait tous sourire.
00:40:40Le petit amour des J.O., forcément.
00:40:42Tout le monde est capable de parler de natation.
00:40:47On parle de natation.
00:40:48On a envie de parler de Léon Marchand.
00:40:49Eric, un dernier mot là-dessus ?
00:40:50Juste sur le côté de Léon Marchand.
00:40:53Quand on le voit en interview avec les relayeurs,
00:40:56il est presque effacé.
00:40:58Il est presque effacé.
00:40:59On voit toute la personnalité de tout le monde.
00:41:01Et lui prend un peu de recul, alors que c'est quand même lui.
00:41:03C'est quand même le roi Léon aujourd'hui par rapport à ça.
00:41:06Et il a ce côté un peu introverti.
00:41:09Ça va quand même le préserver, je pense,
00:41:11même s'il va être accaparé, c'est sûr.
00:41:14N'importe quel athlète n'est pas prêt à encaisser
00:41:18ce qu'il va encaisser là en termes de déferlante médiatique,
00:41:21en termes de sollicitation, en termes d'intérêt,
00:41:23aussi de la concurrence.
00:41:25Parce que c'est ça aussi.
00:41:26Quand vous devenez l'homme à abattre les adversaires,
00:41:29les compétitions ne se déroulent plus de la même façon.
00:41:32Le regard des gens change.
00:41:33Et il va falloir qu'il soit très serein par rapport à tout ça.
00:41:36Alors évidemment, il a toutes les cartes en main en termes de talent.
00:41:38On l'a vu s'exprimer pendant ses Jeux.
00:41:41Mais encore une fois, la question du statut
00:41:43joue beaucoup aussi sur l'approche mentale des compétitions
00:41:45et même du quotidien d'entraînement.
00:41:47Donc moi, j'entends l'élan d'optimisme qu'il y a en ce moment.
00:41:52Et c'est tout à fait normal.
00:41:53Parce que là, on a appris une comète en pleine tête.
00:41:56Il y a une semaine, la plupart des gens ne le connaissaient même pas.
00:41:59Ils n'auraient même pas été capables de l'identifier dans la rue.
00:42:01Et aujourd'hui, c'est peut-être l'un des athlètes les plus iconiques
00:42:04de l'histoire des Jeux olympiques côté France.
00:42:06Donc il va falloir qu'ils gèrent tout ça aussi.
00:42:08Éric, après un mot.
00:42:10Après, sa chance, c'est qu'il peut, en tant que sportif comme ça,
00:42:14tu as aussi la possibilité de te concentrer sur les performances
00:42:17que tu as réalisées.
00:42:18Et du coup, ça peut te protéger de tout ce qu'il y a autour.
00:42:21Parce que tu es concentré sur ton objectif.
00:42:25Et du coup, ça évacue un petit peu tout ce qu'il y a autour
00:42:28même s'il y aura beaucoup de pression.
00:42:30On va en parler évidemment demain.
00:42:31Ce sera une édition spéciale avec Léon Marchand
00:42:33qui sera donc présent au Club France,
00:42:34fêté après ses cinq médailles pour lui, quatre en or
00:42:37et une en bronze en relais.
00:42:39Ganesh, vous serez là demain.
00:42:41Vous avez choisi le bon jour demain.
00:42:44Ah bon ? Je serai là demain ?
00:42:46Je crois, non.
00:42:47Si vous n'êtes pas là, alors soyez là demain.
00:42:54On va fêter Léon Marchand demain, évidemment, au Club France
00:42:57et dans une édition spéciale de l'équipe du soir.
00:42:59Merci infiniment, Ganesh, d'avoir été avec nous.
00:43:01On se retrouve demain pour cette spéciale Marchand
00:43:03avec donc Léon Marchand présent au Club France.
00:43:06Ce sera l'un des événements du jour, évidemment.
00:43:08L'autre événement aujourd'hui, l'or de Djokovic.
00:43:11Ça, c'était un moment marquant, Romain.
00:43:13Il a décroché le seul grand titre qu'il manquait
00:43:16à son immense palmarès.
00:43:17Il avait toujours échoué en JO en 2008.
00:43:19Il n'avait obtenu que le bronze en 2012 et en 2021.
00:43:22Il avait fini quatrième et regardez son émotion
00:43:24après sa victoire en finale face à Carlos Alcaraz,
00:43:27son meilleur ennemi des derniers mois à 37 ans.
00:43:30Donc, il obtient enfin la médaille d'or
00:43:32avec un succès quand même assez probant
00:43:34en 2-7 face à Carlos Alcaraz
00:43:36qui, en plus, venait de réaliser le doublé Roland-Garros-Wimbledon.
00:43:40Il y a une question que la planète tennis,
00:43:42les fans de tennis adorent se poser
00:43:44et qui met en feu tout le monde.
00:43:46Je la pose.
00:43:47Les gens du tennis, ne vous fâchez pas
00:43:50avant même qu'on pose la question.
00:43:52Les quatre tournois du Grand Chelem
00:43:53et maintenant, champion olympique.
00:43:55Est-ce que c'est la preuve que Novak Djokovic,
00:43:58c'est le plus grand de tous ?
00:44:00Eh bien, vous n'êtes pas d'accord.
00:44:01C'est un duel entre les chroniqueurs.
00:44:06Timothée, vous restez sur le non.
00:44:09Non, ce n'est pas la preuve que c'est le plus grand.
00:44:11Vous êtes face à Tidjani qui dit,
00:44:13c'est un immense oui.
00:44:15Novak Djokovic, désormais, c'est la preuve que c'est le plus grand.
00:44:18Qui veut attaquer ce duel ?
00:44:20Allez, seigneur.
00:44:21Timothée.
00:44:23Non, il est possible que Novak Djokovic soit le plus grand.
00:44:26Je pense que c'est très difficile à déterminer
00:44:29quand on pense à des Sampras, à des Agassi,
00:44:31à des McEnroe, à Nadal plus récemment.
00:44:35Mais pour moi, en fait, encore une fois,
00:44:37je ne dis pas que ce n'est pas le plus grand.
00:44:39C'est peut-être le plus grand,
00:44:40mais pour moi, ce n'est pas le tournoi olympique
00:44:42qui fait de lui le plus grand.
00:44:43Pourquoi ? Parce que le tournoi olympique,
00:44:45ça a énormément de sens sur un plan micro
00:44:48et on voit les larmes de l'individu.
00:44:51Mais sur un plan macro,
00:44:52le tournoi de tennis aux Jeux olympiques,
00:44:54ce n'est pas quelque chose qui passionne les gens.
00:44:56On peut terminer, Timothée.
00:44:57Il y avait une petite erreur sur le chrono.
00:44:58Le duel, vous le savez, fidèle de l'équipe du soir,
00:45:00c'est 30 secondes, pas une minute.
00:45:01Tidjani, ne lâche pas à l'envers.
00:45:04C'est 30 secondes et pas 60.
00:45:06Non, je comprends qu'on puisse avoir une analyse
00:45:09d'un côté l'affect, de l'autre côté la performance.
00:45:11Sur la performance, pour moi,
00:45:13à partir du moment où tu es l'unique joueur
00:45:15à avoir réussi cette performance,
00:45:17de gagner tous les grands tournois
00:45:19et en plus de le faire en étant contemporain
00:45:21de deux autres monstres que tu as contre qui
00:45:23tu as en plus un bilan favorable dans les faces à face.
00:45:26En fait, pour moi, à part le grand chlem sur une saison,
00:45:28il a tout réussi.
00:45:29Pour moi, la seule raison pour laquelle
00:45:30aujourd'hui on fait encore le débat,
00:45:32je vais te dire très clairement,
00:45:33c'est parce que c'est le méchant.
00:45:34Parce que si ce n'était pas le méchant Djokovic,
00:45:36en fait, le débat serait déjà soldé.
00:45:38Donc si c'est le méchant...
00:45:39Je vous ai laissé deux petites secondes.
00:45:41C'est déjà énorme.
00:45:43Romain, il a un argument peut-être, me dit-on,
00:45:45pour assommer l'un des deux,
00:45:46mais on laisse le président tranché avant ou pas ?
00:45:49C'est un argument que vous donnez au président.
00:45:51Oui, je peux donner cet argument-là au président.
00:45:53Effectivement, Novak Djokovic,
00:45:55il détient déjà énormément de records
00:45:57et là, il a rejoint là aussi un cercle très fermé,
00:46:00celui des champions qui ont tout simplement
00:46:03remporté les quatre tournois du Grand Chlem
00:46:05et qui ont obtenu le titre olympique.
00:46:07Ils ne sont que quatre en tennis,
00:46:08hommes et femmes confondus.
00:46:09C'est André Agassi, Rafael Nadal, Serena Williams.
00:46:12C'est donc le quatrième.
00:46:13C'est Novak Djokovic.
00:46:14Ça doit être peut-être le seul record du tennis
00:46:15qu'il n'avait pas encore.
00:46:16Quand même.
00:46:17Président, vous donnez le point à qui ?
00:46:19Timothée ou Cillian ?
00:46:21C'est dur parce que...
00:46:22C'est toujours dur de dire...
00:46:23Il faut choisir.
00:46:24Oui, je sais.
00:46:25C'est toujours dur de dire que celui-là
00:46:27est le meilleur de tous les temps
00:46:28parce qu'il y a des époques différentes.
00:46:30Il y a des champions d'une époque
00:46:31qui ont été incroyables aussi.
00:46:33Prenons juste l'époque récente de son époque.
00:46:35L'époque récente, je vais donner le point à Tidjani.
00:46:38Je vais donner le point à Tidjani
00:46:39simplement pour la performance
00:46:41et aussi pour le côté bad boy un peu.
00:46:44J'ai du mal parce que je trouve
00:46:46qu'il n'est pas reconnu à sa juste valeur
00:46:48simplement parce que quand je vois
00:46:49même le public qui le siffle
00:46:50des fois sur des affrontements,
00:46:51ça m'énerve en fait
00:46:52parce que je ne comprends pas
00:46:53pourquoi on se retourne contre lui
00:46:56alors que ça reste un grand champion
00:46:58par rapport à ses performances
00:46:59et par rapport à son comportement aussi
00:47:01de champion.
00:47:02Ça reste aussi un bon mec.
00:47:03C'est parce que tu as un antagonisme
00:47:04qui s'est créé à travers la rivalité A3
00:47:06qui fait que, comme je l'ai dit,
00:47:07aujourd'hui on le perçoit comme
00:47:09celui qui a été le briseur de rêve
00:47:11pour un temps Nadal, un autre temps Federer.
00:47:14Il n'a pas touché aux deux amis.
00:47:15Il a fait son boulot.
00:47:16Il y a eu 24 grands chelèmes
00:47:17quand même pour Djokovic et Georges.
00:47:19Pour moi, c'était déjà le plus grand.
00:47:20Il n'avait pas besoin du titre olympique.
00:47:22Il était déjà parce qu'il a le record
00:47:23de grands chelèmes.
00:47:25Moi, surtout, ce que je retiens,
00:47:27c'est que toute la dernière séquence
00:47:28de Djokovic, pour moi,
00:47:29il est en train de gagner quelque chose
00:47:30peut-être un peu plus important.
00:47:32C'est un peu les cœurs quand même.
00:47:33Je trouve que dans cette séquence
00:47:35où il est un peu plus fragile,
00:47:37il a des blessures.
00:47:38Il est battu par Alcaraz.
00:47:40Il y a une autre histoire
00:47:42qui est en train de se construire avec lui
00:47:43sur le fait que c'est le vieux
00:47:45qui est en train d'essayer de résister
00:47:47aux petits jeunes qui lui mordent les jambes.
00:47:49C'est-à-dire qu'on est en train de l'écarter
00:47:50de l'histoire avec Nadal et Federer.
00:47:52C'est déjà derrière.
00:47:53Maintenant, c'est la résilience
00:47:55d'un vieux loup.
00:47:56Je trouve que cette histoire-là,
00:47:59moi, elle me touche.
00:48:01Elle marche pour moi.
00:48:03Quand je vois ses larmes en tribune
00:48:05auprès de sa famille,
00:48:06ses larmes-là,
00:48:07il y a quelque chose quand même.
00:48:08Le fait qu'il ait été concassé
00:48:09par Alcaraz à Wimbledon
00:48:11il y a quelques semaines.
00:48:12Il est parti sur une chaise roulante
00:48:13de Roland Garros il y a deux mois.
00:48:15On pensait qu'il n'allait pas pouvoir revivre.
00:48:17On ne parle pas de ça aussi.
00:48:18Il avait un genou en bras
00:48:19qu'on pensait qu'il n'allait même pas
00:48:20pouvoir être là.
00:48:21Toute cette histoire,
00:48:22c'est-à-dire qu'on sort un peu
00:48:23du robot Djokovic
00:48:24et on a un Djoko un peu plus humain,
00:48:25un peu plus fébrile
00:48:27que moi, j'adore.
00:48:29Franchement, c'est la version
00:48:30de Djokovic que je préfère.
00:48:31Avec la première,
00:48:32quand il faisait des imitations.
00:48:33Et puis, on l'a vu craquer
00:48:34dans des proportions
00:48:35auxquelles on n'a pas l'habitude.
00:48:36Tout simplement,
00:48:37c'est lui qui l'a dit.
00:48:38Après, on n'est pas forcé de le croire.
00:48:39Il a dit
00:48:40c'est le match le plus important
00:48:41de ma vie.
00:48:42C'est ce qu'il a dit.
00:48:43Il y a le côté nation
00:48:44avec la Serbie d'ailleurs.
00:48:46Il est très attaché.
00:48:47La course des Vices,
00:48:48il l'a toujours beaucoup joué.
00:48:49C'est quelque chose qui a été
00:48:50au final un marqueur quand même
00:48:51très fort de sa carrière
00:48:52parce qu'il y a cette finale
00:48:53gagnée en 2010 à Belgrade
00:48:54contre la France
00:48:55en Coupe des Vices justement
00:48:56qui agit comme un déclic
00:48:57en grand chelem
00:48:58parce qu'avant,
00:48:59il n'a qu'une seule victoire
00:49:00en 2008.
00:49:01On s'en rappelle,
00:49:02c'était contre Tsonga en finale.
00:49:03Et derrière,
00:49:04il fait deux ans et demi,
00:49:05quasiment trois ans,
00:49:06il n'en prend pas un.
00:49:07Ensuite,
00:49:08il y a cette finale
00:49:09contre la France
00:49:10et derrière,
00:49:11il commence
00:49:12son extraordinaire conquête.
00:49:13Et moi,
00:49:14j'ai l'impression justement
00:49:15que cette dimension patriotique
00:49:16dans sa carrière,
00:49:17elle a rajouté un truc en plus.
00:49:18C'est qu'il n'y a pas
00:49:19d'autre.
00:49:20Dans sa carrière,
00:49:21il a rajouté un truc en plus
00:49:22et qu'aujourd'hui,
00:49:23en fait,
00:49:24c'est l'accomplissement final.
00:49:25Le résultat du duel
00:49:26juste après une courte pause.
00:49:27On va voir si Tidjani
00:49:28vous a convaincu
00:49:29un petit peu plus
00:49:30que Timothée
00:49:31avec des arguments supplémentaires.
00:49:32Et vous parlez
00:49:33de la dimension patriotique
00:49:34avec la Serbie.
00:49:35Eh bien,
00:49:36on marque une courte pause
00:49:37sur ces images-là
00:49:38avant de revenir.
00:49:39Novak Djokovic,
00:49:40il était où ?
00:49:41Eh bien,
00:49:42au village olympique
00:49:43avec la délégation serbe
00:49:44et a fêté ce titre olympique.
00:49:50Bienvenue à vous
00:49:51si vous nous rejoignez
00:49:52seulement maintenant.
00:49:53L'équipe du soir spécial J.O.
00:49:54jusqu'à la fin des J.O.
00:49:5522h55,
00:49:5623h.
00:49:57Vous nous rejoignez
00:49:58pour débriefer la journée.
00:49:59Une folle journée encore
00:50:00pour le sport français.
00:50:01Trois médailles.
00:50:02Trois médailles de bronze
00:50:03et surtout le record
00:50:04historique de Pékin
00:50:05d'ores et déjà battu.
00:50:06On est à 44 médailles
00:50:07au total.
00:50:08Ça, c'est fait.
00:50:09Éric Rabesandrana,
00:50:10le président.
00:50:11Georges Chirino,
00:50:12Tidjani Mbaoua,
00:50:13le président de l'équipe
00:50:14du soir spécial J.O.
00:50:15jusqu'à la fin des J.O.
00:50:16Ça, c'est fait.
00:50:17Éric Rabesandrana,
00:50:18le président.
00:50:19Georges Chirino,
00:50:20Tidjani Mbaoua,
00:50:21avec Timothée Mémo.
00:50:22Qu'est-ce qui vous fait rire,
00:50:23Timothée,
00:50:24en voyant Éric ?
00:50:25Vous avez oublié
00:50:26quelques syllabes.
00:50:27Éric Rabesandrana.
00:50:28Il en manquait,
00:50:29mais ce n'est pas grave.
00:50:30Personne n'a entendu.
00:50:31Il manquait un truc au milieu.
00:50:32Il manquait le « ta »
00:50:33avant le « na ».
00:50:34Ça n'a l'air de rien,
00:50:35mais c'est dedans quand même.
00:50:36Je n'ai pas pu faire ça,
00:50:37quand même, Éric.
00:50:38Pas vous.
00:50:39Ce n'est pas grave.
00:50:40Là, tellement je comprends
00:50:42Je m'appelle Rabes, moi.
00:50:43Voilà, exactement.
00:50:44C'est comme ça qu'on l'appelle.
00:50:45Christophe Riblon,
00:50:46qui a participé
00:50:47à l'organisation
00:50:48de la course en ligne féminine
00:50:49aujourd'hui,
00:50:50au lendemain de celle
00:50:51des garçons hier.
00:50:52Toujours aussi époufflé
00:50:53par ce que vous avez vécu.
00:50:54Peut-être un petit peu moins,
00:50:55mais je pense que c'est moi
00:50:56qui deviens peut-être
00:50:57un peu trop exigeant.
00:50:58Mais non, non,
00:50:59c'était vraiment très très cool.
00:51:00Timothée,
00:51:01je vous voyais sourire
00:51:02tout à l'heure,
00:51:03parce que c'était
00:51:04vraiment très cool.
00:51:05C'était vraiment très cool.
00:51:06C'était vraiment très cool.
00:51:07C'était vraiment très cool.
00:51:09Timothée,
00:51:10je vous voyais sourire
00:51:11tout à l'heure.
00:51:12Est-ce que vous allez sourire
00:51:13au résultat du duel ?
00:51:14Je ne pense pas,
00:51:15mais en répondant,
00:51:16je me dis que j'étais pas
00:51:17sûr de quelque chose.
00:51:18C'est bien vu.
00:51:19Parce que vous faites
00:51:20ratatiner partie bien.
00:51:2170-30, quand même.
00:51:22Non, c'est pas mal.
00:51:23Les positions ne sont pas
00:51:24si éloignées.
00:51:25Les gens le savent.
00:51:2670-30, voilà.
00:51:27Vous allez pouvoir
00:51:28prendre votre revanche
00:51:29dans quelques minutes.
00:51:30Vous allez pouvoir
00:51:31prendre votre revanche
00:51:32dans quelques minutes.
00:51:33Vous allez pouvoir
00:51:34prendre votre revanche
00:51:35dans quelques minutes.
00:51:36Vous allez pouvoir
00:51:37prendre votre revanche
00:51:38dans quelques instants.
00:51:39D'ailleurs, Timothée,
00:51:40on va parler de
00:51:41Félix Lebrun.
00:51:42On reviendra sur
00:51:43Teddy Riner,
00:51:44le rêve américain.
00:51:45Il veut aller jusqu'à Los Angeles
00:51:47pour aller conquérir
00:51:48une autre médaille.
00:51:49On reviendra sur
00:51:50la petite frayeur,
00:51:51la grosse frayeur,
00:51:52même, pour le hand
00:51:53masculin.
00:51:54Les champions olympiques
00:51:55ont failli sortir du tournoi.
00:51:56D'ailleurs, aujourd'hui,
00:51:57on se projettera
00:51:58sur une journée
00:51:59très attendue,
00:52:00encore demain.
00:52:01On parle de Félix Lebrun,
00:52:02d'abord.
00:52:03Avec donc,
00:52:04la médaille
00:52:05pour le chouchou
00:52:07Une belle médaille
00:52:08de bronze, effectivement,
00:52:09pour Félix Lebrun
00:52:10qui a très sèchement
00:52:11battu le Brésilien
00:52:12Hugo Calderano
00:52:13lors de ce match
00:52:14pour le bronze.
00:52:15Hugo Calderano
00:52:16qui avait battu
00:52:17Alexis, son frère,
00:52:18en huitième de finale.
00:52:19Et bien, Félix,
00:52:20la vengée,
00:52:214-7 à 0.
00:52:22Il n'y a vraiment
00:52:23pas eu match
00:52:24dans cette rencontre.
00:52:25Et donc,
00:52:26c'est quand même un exploit
00:52:27puisque c'est la première
00:52:28médaille française
00:52:29en individuel en tennis de table
00:52:30depuis 32 ans.
00:52:31C'était Jean-Philippe Gassien
00:52:32au JO de Barcelone
00:52:33qui avait décroché
00:52:34la médaille d'argent.
00:52:35Et bien,
00:52:36il était ému.
00:52:37C'est ce qu'il a déclaré
00:52:38après cette finale
00:52:39pour le bronze.
00:52:40C'est la première fois
00:52:41de ma vie
00:52:42que je pleure de joie.
00:52:43Normalement,
00:52:44je ne suis pas
00:52:45quelqu'un d'hyper émotif
00:52:46mais c'est un rêve
00:52:47depuis que je suis tout petit
00:52:48et il est encore petit
00:52:49puisqu'il n'a que 17 ans.
00:52:50On le rappelle,
00:52:51c'est tout simplement
00:52:52le plus jeune médaillé
00:52:53olympique de l'histoire
00:52:54en tennis de table.
00:52:55Même les Chinois
00:52:56ne l'ont pas fait.
00:52:57Incroyable.
00:52:58Je vous ai entendu dire
00:52:59c'est un exploit
00:53:00et c'est la question
00:53:01qu'on se posait.
00:53:02Félix Lebrun,
00:53:04vous serez opposé
00:53:09à Timothée qui dit non.
00:53:12C'est un duel
00:53:13mais Romain
00:53:14va le regarder.
00:53:23Courageux.
00:53:24Face à Georges,
00:53:25franchement c'est courageux.
00:53:26Face à Georges qui dit
00:53:27oui, c'est un exploit
00:53:28de Félix Lebrun.
00:53:30Là,
00:53:31vu le courage
00:53:32que vous avez
00:53:33à affronter Georges
00:53:34sur ce duel,
00:53:35je vous laisse la main
00:53:36à vous décider
00:53:37si vous commencez ou pas.
00:53:38Je vais commencer.
00:53:39De toute façon,
00:53:40je pense que je peux prendre
00:53:41les 60 secondes
00:53:42et il gagnera quand même.
00:53:45Je vais expliquer
00:53:46le pourquoi de mon nom.
00:53:47Je pense que
00:53:48la première chose
00:53:49c'est que c'est un sport
00:53:50que je connais très mal
00:53:51je dois le reconnaître
00:53:52et qu'on m'a offert,
00:53:54vendu,
00:53:55survendu
00:53:56un storytelling
00:53:57pendant ces derniers mois,
00:53:58ces dernières semaines
00:53:59sur les frères Lebrun
00:54:00et qui,
00:54:01pour le moment,
00:54:02ne donne pas
00:54:03la satisfaction complète
00:54:04à savoir le titre.
00:54:05Peut-être étais-je trop gourmand
00:54:06peut-être étais-je trop gourmand
00:54:07parce qu'on me l'a trop vendu.
00:54:08C'est en cela
00:54:09que pour moi,
00:54:10ce n'est pas encore un exploit.
00:54:11Par contre,
00:54:12ce que je trouve merveilleux
00:54:13c'est qu'il est encore tout jeune
00:54:14et que l'exploit,
00:54:15il y a le temps de le faire
00:54:16dans quatre ans,
00:54:17dans huit ans,
00:54:18peut-être dans douze.
00:54:19Pour moi,
00:54:20c'est un exploit
00:54:21déjà parce qu'il a réussi
00:54:22à ramener dans la salle
00:54:23Zinedine Zidane
00:54:24et au surjoueur émilié
00:54:25Thierry Halliburton
00:54:27parce qu'il a 17 ans,
00:54:28parce que depuis 1992,
00:54:29on parle tout le temps
00:54:30de Jean-Philippe Gassien,
00:54:31on ne parlait que de lui
00:54:32quand on parlait
00:54:33du ping-pong français,
00:54:34parce que les Asiatiques
00:54:35mettent des moyens énormes
00:54:36pour lutter avec eux.
00:54:37C'est absolument,
00:54:38normalement,
00:54:39impossible.
00:54:40Il y est arrivé
00:54:41parce qu'il avait une pression
00:54:42également sur les épaules
00:54:43énorme pour un garçon de 17 ans
00:54:44parce qu'il était attendu
00:54:45et en étant attendu,
00:54:46il a réussi à répondre à la paix
00:54:47et en plus,
00:54:48surtout parce qu'à cause de lui,
00:54:49maintenant,
00:54:50on va tout jouer comme ça.
00:54:51Et moi,
00:54:52je vais perdre mon duel
00:54:53contre un type
00:54:54qui parle de ping-pong
00:54:56On dit ping !
00:54:57On dit ping, voilà.
00:54:58Pas du tennis de table.
00:54:59C'était peut-être
00:55:00la seule erreur de Georges.
00:55:01Parce que moi,
00:55:02je joue au ping-pong.
00:55:03Au ping-pong, voilà.
00:55:04C'est ça.
00:55:05Et c'est pour ça
00:55:06que c'est le jeu aussi.
00:55:07C'est parce qu'on joue au ping-pong
00:55:08et qu'on regarde Félix Lebrun
00:55:09jouer au ping, lui,
00:55:10et au tennis de table.
00:55:11Très motivé sur ce duel,
00:55:12Georges.
00:55:13Ça y est,
00:55:14il est fort.
00:55:15Alors que tu n'avais pas besoin.
00:55:16Tu n'avais pas besoin
00:55:17de forcer comme ça.
00:55:18Vu la Félix-mania,
00:55:19il n'y avait peut-être
00:55:20pas besoin de forcer.
00:55:22Éric, vous donnez le point
00:55:23évidemment à Georges
00:55:25ou en toute surprise,
00:55:26à Timothée ?
00:55:27Non, mais j'ai aimé
00:55:28les arguments de Timothée.
00:55:30Maintenant, je donne le point
00:55:31à Georges, évidemment.
00:55:32Puisque c'est un exploit.
00:55:33Quand tu attends 32 ans
00:55:34pour avoir enfin une médaille
00:55:36en...
00:55:38En...
00:55:39J'allais dire en solitaire.
00:55:40Non, en solitaire.
00:55:41En individuel.
00:55:42En individuel, mais...
00:55:43En simple plutôt, oui.
00:55:44Forcément, surtout à 17 ans,
00:55:45surtout dans la manière
00:55:46où il obtient ça.
00:55:48Voilà, le calderano
00:55:50est un très grand joueur.
00:55:52Sixième mondiale.
00:55:53Il l'a surclassé.
00:55:55Il avait vraiment battu son frère.
00:55:57Il avait eu une correction.
00:55:58Du coup, derrière,
00:55:59la réaction, la maturité
00:56:01surtout de Lebrun
00:56:03dans son jeu.
00:56:05Je trouve ça assez impressionnant.
00:56:07Ce que tu as dit est vrai.
00:56:08C'est-à-dire que les moyens
00:56:09sont donnés par les Asiatiques
00:56:11pour le tennis de table.
00:56:13C'est incroyable.
00:56:15J'ai vu un reportage
00:56:16où les enfants,
00:56:17ils portent les enfants
00:56:18pour jouer.
00:56:19Ils jouent à la place
00:56:20des enfants.
00:56:21Vraiment.
00:56:22C'est un truc de fou.
00:56:23Ce qu'on ne serait pas capable
00:56:24de faire, nous, à l'origine.
00:56:25Donc, franchement,
00:56:26par rapport à ça,
00:56:27oui, c'est un exploit.
00:56:28Je te donne le point logiquement.
00:56:30Anne-Sophie,
00:56:31elle va donner le point à qui
00:56:32d'après vous ?
00:56:33Elle a eu la chance
00:56:34d'assister au match
00:56:35de Félix Lebrun.
00:56:36Anne-Sophie,
00:56:37je ne sais pas si vous écoutiez
00:56:38tout à l'heure
00:56:39si vous aviez le son.
00:56:40On avait le duel
00:56:41entre Timothée et Georges.
00:56:42Timothée disait
00:56:43non, ce n'est pas un exploit.
00:56:44Georges disait oui,
00:56:45un immense oui.
00:56:46Ce que vous avez vécu,
00:56:47ça sera proche
00:56:48de l'exploit quand même
00:56:49ou pas ?
00:56:53Je ne veux me fâcher
00:56:54avec personne
00:56:55donc je ne trancherai pas.
00:56:56Ce que je peux vous dire
00:56:57en tout cas,
00:56:58c'est que ça a été vécu
00:56:59comme un exploit.
00:57:00On était avec Charles-Antoine
00:57:01des petits chanceux,
00:57:02déjà, on peut le dire.
00:57:03Juste derrière,
00:57:04deux rangs derrière,
00:57:05Alexis Lebrun,
00:57:06son grand frère
00:57:07et tout le staff des Bleus
00:57:08et vraiment,
00:57:09sur chaque échange,
00:57:10ils étaient comme des fous.
00:57:11Et puis à la fin,
00:57:12c'est surtout
00:57:13la fin de ce match
00:57:14sur laquelle je voulais revenir.
00:57:15Il y a eu des Marseillais,
00:57:16ça partait dans tous les sens.
00:57:17On a vécu ça
00:57:18comme une médaille d'or
00:57:19du côté des supporters français.
00:57:20Et puis bien sûr,
00:57:21quand Félix est approché d'Alexis
00:57:22pour le prendre dans les bras,
00:57:23on a vu des larmes
00:57:24de tous les côtés.
00:57:25En fait,
00:57:26on a trouvé également
00:57:27que c'était très long
00:57:28parce qu'il y avait la finale
00:57:29à venir dans la foulée
00:57:30et tout le monde
00:57:31a profité vraiment longuement.
00:57:32Alors bien sûr,
00:57:33c'est en France,
00:57:34c'est en France,
00:57:35il jouait la médaille de bronze
00:57:36mais on a eu l'impression
00:57:37avec Charles-Antoine Nora
00:57:38que ça avait été vécu
00:57:39comme une médaille d'or.
00:57:40Le côté chouchou, Anne-Sophie,
00:57:42est-ce que vous avez ressenti ça ?
00:57:44Moi, c'est vraiment l'impression
00:57:45qu'on a,
00:57:46c'est que Félix Lebrun
00:57:47est devenu le petit chouchou
00:57:48de la France.
00:57:49Est-ce que ça,
00:57:50vous l'avez senti ?
00:57:53Je le sens pour plusieurs athlètes,
00:57:55en fait.
00:57:56Il y a Félix, Féfé,
00:57:57même, c'est comme ça
00:57:58que les supporters l'appelaient
00:58:00à Porte de Versailles.
00:58:02Mais on entend aussi
00:58:03beaucoup de Léon,
00:58:04beaucoup de Teddy.
00:58:05Je ne sais pas si chouchou convient
00:58:09mais oui, lui aussi.
00:58:11Franchement,
00:58:12on ne va pas se mentir,
00:58:13il y a une majorité de Français
00:58:14qui ne connaissaient pas
00:58:15l'existence de Félix Lebrun
00:58:17juste avant ces Jeux Olympiques.
00:58:19Et puis on a aussi
00:58:20beaucoup de tendresse
00:58:21pour ces sports olympiques
00:58:22que l'on découvre
00:58:23tous les quatre ans.
00:58:24On a vu ça aujourd'hui
00:58:25notamment avec le tir à l'arc.
00:58:26On a vu une foule en délire
00:58:28pour Lisa Barbelin.
00:58:29Ça nous éclate pour elle
00:58:32et elle le sait pertinemment.
00:58:34On a vu ça aussi
00:58:35pour Nicolas Gestin
00:58:36il y a quelques jours
00:58:37qui disait
00:58:38« je fais du canoë,
00:58:39personne ne sait qui je suis
00:58:40et là je suis champion olympique
00:58:41et c'est complètement fou ».
00:58:42On sent quand même que oui,
00:58:43il y a beaucoup de tendresse
00:58:44pour ces sportifs-là
00:58:46qui font des sports
00:58:47disons-le totalement anonymes
00:58:48hors des Jeux Olympiques.
00:58:50Mais du coup,
00:58:51dans la catégorie chouchou
00:58:52préférée des Français,
00:58:53je le mets quand même
00:58:55peut-être même en retrait
00:58:56de Teddy Rayner et Léon Marchand,
00:58:58véritables stars des Jeux
00:58:59pour les supporters.
00:59:00Elle est une immense star,
00:59:01Léon Marchand et Teddy Rayner
00:59:02effectivement.
00:59:03Il y a ce côté,
00:59:05c'est un gamin
00:59:06et ça se voit aussi Christophe.
00:59:08Et malgré ça,
00:59:09il arrive à aller décrocher
00:59:11une médaille dans ce sport
00:59:12au combien compétitif,
00:59:14avec une concurrence,
00:59:16au combien concurrentielle.
00:59:18Il a surtout répondu aux attentes.
00:59:19Sophie disait
00:59:20qu'on l'a découvert là.
00:59:21Ça fait quand même
00:59:22un voire deux ans
00:59:23qu'on parle des deux frères.
00:59:24On les voit arriver.
00:59:25Il y a de plus en plus
00:59:26de reportages sur eux.
00:59:27Même les sponsors
00:59:28et les marques
00:59:29commencent à s'intéresser à eux.
00:59:30Ça fait déjà un petit moment.
00:59:31Les marques de lunettes.
00:59:32Pardon ?
00:59:33Les marques de lunettes.
00:59:34Les marques de lunettes.
00:59:35On sent qu'il y a
00:59:36une vraie ferveur,
00:59:37une émulation autour d'eux.
00:59:38Donc, il fallait valider tout ça.
00:59:39Et c'est le plus jeune
00:59:40qui le valide.
00:59:41Et il le valide
00:59:42peut-être pas
00:59:43de la plus belle des façons.
00:59:44Pour aller sur le duel
00:59:45qu'il vient d'avoir,
00:59:46moi, j'ai envie d'aller
00:59:48du côté de mon collègue de table.
00:59:50Alors qu'au départ,
00:59:51je serais allé du côté de Georges.
00:59:52Tu es déjà de son côté.
00:59:53Est-ce que tu peux voter
00:59:54pour les 4 % ?
00:59:55Non, mais en fait,
00:59:56je n'avais pas ces arguments-là.
00:59:58Moi, j'avais noté quasiment
00:59:59que des arguments
01:00:00du côté de Georges.
01:00:01Mais voilà,
01:00:02moi, j'ai beaucoup aimé
01:00:03le truc de...
01:00:04De tout ce qui a été dit.
01:00:05Franchement, c'était...
01:00:06Tu m'as convaincu.
01:00:07Eh bien, voilà.
01:00:08Je ne suis pas président,
01:00:09mais le public a été convaincu
01:00:10pour le résultat du duel
01:00:11juste après une courte pause.
01:00:12Et on a parlé
01:00:13du plus jeune médaillé
01:00:14de l'histoire
01:00:15en tennis de table.
01:00:16Eh bien, on parle
01:00:17du plus vieux médaillé
01:00:18olympique en judo.
01:00:1923h56,
01:00:20c'est un petit peu dur.
01:00:21C'est avec la mouette.
01:00:22Oh là là.
01:00:23Ah oui.
01:00:24Allez, Georges,
01:00:25entre autres.
01:00:26Juste après
01:00:27une courte pause,
01:00:28on a parlé
01:00:29du plus jeune médaillé
01:00:31juste après une courte pause.
01:00:32A tout de suite,
01:00:33on parle de Teddy Rayner.
01:00:34Vous l'avez reconnu.
01:00:44Le Club France,
01:00:45qui est l'un des succès
01:00:46de ces Jeux olympiques,
01:00:47c'est là que les supporters
01:00:48se retrouvent
01:00:49pour fêter la journée.
01:00:50Une journée riche
01:00:51en médailles encore.
01:00:52Trois médailles de bronze,
01:00:53Félix Lebrun,
01:00:54la natation avec le relais
01:00:554x100, 4 nages
01:00:56et le fleuret
01:00:57par équipe.
01:00:58Également,
01:00:59on est à 44 médailles.
01:01:00C'est d'un record
01:01:01absolu désormais.
01:01:02Pékin est effacé
01:01:03avant même la suite
01:01:04de ces Jeux olympiques.
01:01:05On est heureux de vous retrouver
01:01:06si vous nous rejoignez.
01:01:07On va revenir
01:01:08sur les émotions du jour
01:01:09et sur les champions
01:01:10qui font ces Jeux olympiques
01:01:11avec Eric Rabe et Sandra Tanna,
01:01:12Georges Thirino,
01:01:13Tidiane Imbo
01:01:14avec Timothée Mémo,
01:01:15Christophe Ribelant
01:01:16et Romain Haran
01:01:17qui a comme chaque soir
01:01:18minuit une.
01:01:19Ah, c'est tout ?
01:01:20Est-ce que vous avez
01:01:21la une du journal ?
01:01:22On a la une, effectivement.
01:01:23Et comme tous les soirs,
01:01:24on se demande
01:01:25qui fait la une
01:01:26avec quel titre,
01:01:30sur le plateau
01:01:31de l'équipe du soir.
01:01:32Et on parlait de Félix Lebrun.
01:01:33Eh bien, regardez,
01:01:34il est en haut.
01:01:35Fait phénoménal, bien sûr.
01:01:36On adore.
01:01:37Et puis sinon,
01:01:38marchands de bonheur
01:01:39avec les nageurs
01:01:40de l'équipe de France
01:01:41du 4x100,
01:01:424 renaches
01:01:43qui ont donc décroché
01:01:44une très belle médaille
01:01:45de bronze,
01:01:46la cinquième pour Léon Marchand.
01:01:47Il y a un jeu de mots
01:01:48sur la une.
01:01:49J'aime bien unique, Noah.
01:01:50Ça me fait marrer
01:01:51comme jeu de mots.
01:01:52On a la règle.
01:01:53Rapport à Yannick Noah,
01:01:54mais pas tout à fait.
01:01:55Ça sonne.
01:01:56Vous l'avez trouvé direct.
01:01:57Pardon,
01:01:59c'était ça.
01:02:00Non, non, c'était ça.
01:02:01Il y avait un jeu de mots
01:02:02et vous l'avez trouvé direct.
01:02:03Yannick Noah,
01:02:04le vainqueur du 100 m,
01:02:05premier champion
01:02:06olympique américain
01:02:07depuis 2004.
01:02:08On conclut sur Félix Lebrun
01:02:09qui a été l'une des sensations
01:02:10de ces Jeux Olympiques
01:02:11et on se demandait
01:02:12à quel point
01:02:13c'était un exploit
01:02:14sa médaille de bronze
01:02:15Tidiani.
01:02:16Pour moi,
01:02:17c'est clairement un exploit
01:02:18à partir du moment
01:02:19où déjà la Chine
01:02:20privatise quasiment
01:02:21toutes les médailles
01:02:22depuis l'apparition
01:02:23de cette discipline au jeu.
01:02:24De mémoire,
01:02:25je crois,
01:02:26c'était avant le tournoi,
01:02:2732 médailles remportées
01:02:28et 37 mises en jeu.
01:02:29Donc autant dire
01:02:30que là,
01:02:31on est sur de la confiscation
01:02:32quasi exclusive.
01:02:33Il y a aussi
01:02:34l'argument démographique
01:02:35qui a effleuré tout à l'heure.
01:02:36Georges.
01:02:37Georges,
01:02:38excuse-moi.
01:02:39Bonsoir.
01:02:40Bonsoir,
01:02:41enchanté Georges.
01:02:42Il faut dire quand même
01:02:43que c'est 17 millions
01:02:44de licenciés
01:02:45au tennis de table
01:02:46la Chine
01:02:47et environ
01:02:4860 millions
01:02:49de joueurs réguliers.
01:02:5060 millions,
01:02:51ça vous évoque
01:02:52un autre chiffre
01:02:53concernant la France.
01:02:54Je ne parle même pas
01:02:55des moyens
01:02:56parce que là,
01:02:57évidemment,
01:02:58les tables
01:02:59au coin des rues,
01:03:00la structuration,
01:03:01ça n'a rien à voir.
01:03:02Donc oui,
01:03:03pour moi,
01:03:04c'est clairement un exploit
01:03:05et d'autant plus
01:03:06que ça a été dit
01:03:07il a 17 ans.
01:03:08C'est-à-dire qu'il pourrait
01:03:09être écrasé
01:03:10par une espèce de pression,
01:03:11le fait qu'on commence
01:03:12à le voir de plus en plus,
01:03:13qu'il y a l'attente.
01:03:14Vous parlez de l'attente
01:03:15des copains
01:03:16au bout de la table.
01:03:17Oui,
01:03:18elle existait.
01:03:19Mais lui,
01:03:20il a quand même réussi
01:03:21à aller chercher une médaille
01:03:22à 17 ans.
01:03:23Donc,
01:03:24je sais qu'on valorise
01:03:25les sportifs précoces en France
01:03:26mais je ne sais pas.
01:03:27Il sera donc champion olympique
01:03:28avant même d'être majeur.
01:03:29Romain.
01:03:30Une médaille à 17 ans
01:03:31et puis c'est seulement
01:03:32la troisième médaille
01:03:33de l'histoire
01:03:34du tennis de table français
01:03:35aux JO.
01:03:36Tidiani l'a dit,
01:03:37les Chinois avaient tout raflé
01:03:38ou presque précédemment.
01:03:39On a parlé
01:03:40de Jean-Philippe Gassien
01:03:41qui avait obtenu l'argent
01:03:42en 1992 à Barcelone.
01:03:43Il y a eu aussi
01:03:44une médaille en double
01:03:45avec Sheila
01:03:46à Sydney en 2000.
01:03:47C'était la médaille de bronze.
01:03:48C'était les deux seules
01:03:49jusqu'à maintenant
01:03:50et donc Félix Lebrun.
01:03:51Lui aussi s'assoit à une table
01:03:52et demain le double.
01:03:53On découvrira le programme
01:03:54tout à l'heure.
01:03:55Le résultat du duel
01:03:56avant de parler
01:03:57de Teddy Riner
01:03:58qui a décidé d'aller
01:03:59jusqu'à Los Angeles.
01:04:00Est-ce que Tidiani,
01:04:01est-ce que Georges
01:04:02a...
01:04:03C'est encore pire.
01:04:04J'avais pensé 94.
01:04:0519, c'est pas 0.
01:04:06Ça fait une soirée
01:04:07compliquée pour Timothée.
01:04:08J'assume.
01:04:09J'assume.
01:04:10Mais oui.
01:04:11C'était compliqué.
01:04:12C'était compliqué.
01:04:13C'était compliqué.
01:04:14C'était compliqué.
01:04:15C'était compliqué.
01:04:16J'assume.
01:04:17J'assume.
01:04:18J'assume.
01:04:19J'assume.
01:04:20J'assume.
01:04:21C'était compliqué.
01:04:22C'était compliqué.
01:04:23Félix Lebrun,
01:04:24il exploite donc
01:04:25d'aller chercher
01:04:26une médaille de bronze
01:04:27selon vous.
01:04:28On parle de Teddy Riner
01:04:29avec son nouveau titre
01:04:30donc en individuel
01:04:32et un nouveau titre
01:04:33par équipe
01:04:34qui fait de lui
01:04:35le plus titré
01:04:36au J,
01:04:37le plus vieux
01:04:38titré au JO.
01:04:39Il a 35 ans
01:04:40et il a décidé
01:04:41d'aller jusqu'à Los Angeles.
01:04:42Voyons les réactions
01:04:43hier après
01:04:44la médaille d'or
01:04:45par équipe mixte
01:04:46au Club France.
01:04:47Les supporters
01:04:48qui ont passé
01:04:49un moment unique.
01:04:51C'est vraiment historique.
01:04:53Teddy Riner,
01:04:54il est incroyable.
01:04:55C'est vraiment le leader.
01:04:56Il nous a procuré
01:04:57des émotions.
01:04:58Franchement,
01:04:59je n'ai pas vécu ça
01:05:00depuis France 98.
01:05:01C'est vraiment incroyable
01:05:02et on profite,
01:05:03on savoure de ce moment
01:05:04et on est vraiment
01:05:05fiers d'être français.
01:05:06La légende,
01:05:07incroyable.
01:05:08C'est lui le meilleur.
01:05:09C'est lui qu'on attendait.
01:05:10Il est au rendez-vous.
01:05:11Il est là.
01:05:12Donc franchement,
01:05:13merci à lui.
01:05:14Mais après,
01:05:15il y a les autres aussi.
01:05:16Clarisse,
01:05:17il y avait toute une équipe
01:05:18depuis ce matin.
01:05:19On en pleure.
01:05:20J'ai jamais vu ça.
01:05:21Moi,
01:05:22je ne suis pas tout jeune.
01:05:23Je n'ai jamais vu
01:05:24des événements pareils.
01:05:25Des victoires pareilles.
01:05:26C'est parce que c'est en France
01:05:27qu'on gagne plein de médailles.
01:05:28Ça ne peut pas être autrement.
01:05:29J'espère que la prochaine fois,
01:05:30dans quatre ans,
01:05:31on recommencera.
01:05:32Ça se passe dans les yeux,
01:05:33les oreilles,
01:05:34la peau.
01:05:35Mes poils,
01:05:36ils sont comme ça.
01:05:37Les français nous font rêver.
01:05:38C'est beau.
01:05:39On est passé par
01:05:40toutes les émotions.
01:05:413-1,
01:05:423-2,
01:05:433-3.
01:05:44Incroyable.
01:05:45Et puis,
01:05:46le tirage au sort.
01:05:47Incroyable.
01:05:48Ça tourne sur Teddy.
01:05:49C'est fou.
01:05:50On a une bonne étoile,
01:05:51je pense.
01:05:52Même quand l'équipe de France
01:05:53a été championne du monde,
01:05:54on n'a pas vécu ça.
01:05:55Ça,
01:05:56c'est tous les jours.
01:05:57C'est trois fois,
01:05:58quatre fois,
01:05:59cinq fois par jour.
01:06:00On a des événements
01:06:01extraordinaires
01:06:02avec des sportifs
01:06:03qui donnent tout.
01:06:04On ne connaît rien au judo,
01:06:05mais l'épaule
01:06:06qui a touché le sol,
01:06:07c'était incroyable.
01:06:08C'était la star aujourd'hui.
01:06:09Grâce à lui,
01:06:10on a gagné.
01:06:11Vive le bleu !
01:06:12L'effet Teddy Rineur
01:06:13avec un tirage au sort,
01:06:14c'était incroyable.
01:06:15C'était incroyable.
01:06:18C'est un cinquième titre olympique
01:06:19pour lui,
01:06:20Teddy Rineur.
01:06:21Ça, c'était hier.
01:06:22Et aujourd'hui,
01:06:23Tom Trichereau
01:06:24l'a retrouvé
01:06:25pour cette déclaration.
01:06:26Bien sûr,
01:06:27c'est un objectif pour moi
01:06:28d'aller à Los Angeles,
01:06:29de vivre encore les Jeux
01:06:30une dernière fois.
01:06:31Là, je peux le dire,
01:06:32une dernière fois.
01:06:33Cela,
01:06:34on ne peut pas faire plus clair.
01:06:35C'est un objectif,
01:06:36Los Angeles,
01:06:37aller vivre une dernière fois
01:06:38ces sensations olympiques
01:06:39pour aller chercher
01:06:40une nouvelle médaille.
01:06:41Alors,
01:06:42ça vous fait quel effet,
01:06:43Teddy Rineur,
01:06:44d'apprendre ?
01:06:45Il a 35 ans aujourd'hui
01:06:46et il a donc décidé
01:06:47d'aller jusqu'aux Jeux.
01:06:48Vous croyez
01:06:49que c'est
01:06:50génial
01:06:51ou risqué
01:06:52de la part
01:06:53de Teddy Rineur
01:06:54d'aller jusqu'à Los Angeles
01:06:55dans quatre ans ?
01:06:56Objectif génial
01:06:57ou risqué ?
01:06:58Tiens,
01:06:59un billage à l'américaine
01:07:00et vous me dites
01:07:01la parisienne,
01:07:02plutôt,
01:07:03pendant ces Jeux.
01:07:04Christophe ?
01:07:05Moi, c'est génial.
01:07:06Génial ?
01:07:07Génial.
01:07:08Génial.
01:07:09Ça fait deux ?
01:07:10Génial.
01:07:11Ça fait trois ?
01:07:12Génial.
01:07:13Génial.
01:07:14Ça fait quatre ?
01:07:15Président ?
01:07:16Jusqu'à Los Angeles.
01:07:17Christophe,
01:07:18pourquoi génial ?
01:07:19Pourquoi vous avez envie
01:07:20qu'il s'arrête ?
01:07:21Pourquoi il n'y a pas
01:07:22en fait ?
01:07:23On pourrait se dire
01:07:24qu'il est sur une telle gloire,
01:07:25un palmarès tellement dingue,
01:07:26une sensation tellement folle,
01:07:28à domicile,
01:07:29à Paris.
01:07:30Il a réussi cet exploit insensé
01:07:32de conserver,
01:07:33d'aller rechercher plutôt
01:07:34son titre olympique.
01:07:35Il pourrait se dire
01:07:36ça y est,
01:07:37j'arrête là-dessus.
01:07:38Oui,
01:07:39mais je ne sais pas.
01:07:40Moi, je le sens tellement bien là.
01:07:41Je ne le connais pas
01:07:42personnellement.
01:07:43J'ai fait les Jeux en 2008
01:07:44avec lui,
01:07:46il transpire quelque chose.
01:07:47Il transpire une joie,
01:07:48une sérénité.
01:07:49J'ai l'impression qu'en plus,
01:07:50il a remis plein de choses
01:07:51en question dans sa vie.
01:07:52Aujourd'hui,
01:07:53ça lui correspond complètement.
01:07:55Il est à l'apothéose
01:07:56de sa carrière.
01:07:57Honnêtement,
01:07:58déjà moi,
01:07:59personnellement,
01:08:00je n'ai pas envie
01:08:01qu'il s'arrête,
01:08:02mais je ne vois pas
01:08:03pourquoi lui,
01:08:04il aurait envie
01:08:05qu'il s'arrête.
01:08:06Il domine son sujet,
01:08:07c'est lui la star.
01:08:08Honnêtement,
01:08:09il a l'air d'être
01:08:10tellement épanoui.
01:08:11Je ne vois pas pourquoi
01:08:12il n'en aurait pas encore envie.
01:08:13J'étais en train de compter,
01:08:14ça fait cinq jeux,
01:08:15donc ça en fera six.
01:08:16Ça fera six jeux, oui.
01:08:17Ça, c'est pareil.
01:08:18À mon avis,
01:08:19on peut aller chercher des stats.
01:08:20Je pense qu'il n'y a pas
01:08:21beaucoup d'athlètes
01:08:22qui ont fait ça.
01:08:23Il y en a deux qui ont fait sept.
01:08:24Mais il ne le fera pas
01:08:25pour les stats,
01:08:26ce n'est pas ça que je veux dire.
01:08:27En tout cas,
01:08:28pourquoi il s'arrêterait ?
01:08:29Et là, en plus,
01:08:30on l'a mis en porte-drapeau.
01:08:31Il y a tout qui est…
01:08:32Enfin, pas en porte-drapeau,
01:08:33il a allumé la flamme, pardon.
01:08:34En porte-drapeau,
01:08:35il l'avait fait avant, oui.
01:08:36C'est une vraie légende
01:08:38et sa légende,
01:08:39elle doit continuer,
01:08:40elle doit se prolonger.
01:08:41Et oui,
01:08:42ce n'est pas grave
01:08:43s'il se loupe à Los Angeles.
01:08:44Franchement,
01:08:45ce n'est pas grave.
01:08:46Et à la limite,
01:08:47ça le rendra,
01:08:48ce qu'on parlait tout à l'heure
01:08:49avec Djokovic,
01:08:50ça le rendra peut-être
01:08:51un peu plus humain,
01:08:52un peu plus accessible.
01:08:53On s'identifiera
01:08:54encore plus à lui.
01:08:55Un peu moins abrasif.
01:08:56Oui, il faut qu'il y ait,
01:08:57c'est vraiment génial.
01:08:58On le voit,
01:08:59c'était aujourd'hui,
01:09:00ces images
01:09:01au Club France
01:09:02auprès de l'un
01:09:03de ses sponsors,
01:09:04Teddy Riner.
01:09:05Georges,
01:09:06c'est génial
01:09:07parce qu'effectivement,
01:09:08quoi qu'il arrive,
01:09:09il domine toujours
01:09:10actuellement sa discipline.
01:09:11Il faut rappeler
01:09:12que c'est un garçon
01:09:13qui a perdu trois fois
01:09:14depuis 2009.
01:09:15C'est incroyable.
01:09:16Quatre fois
01:09:17dans toute sa carrière.
01:09:18Voilà,
01:09:19quatre fois dans toute sa carrière.
01:09:20Donc,
01:09:21il est encore au sommet.
01:09:22Moi,
01:09:23je trouve que
01:09:24c'est un peu un cliché
01:09:25de dire qu'il faut s'arrêter
01:09:26au sommet.
01:09:27Pourquoi en fait ?
01:09:28Pourquoi est-ce que
01:09:29ce serait comme ça un truc ?
01:09:30S'il perd effectivement
01:09:31dans quatre ans,
01:09:32on ne lui en voudra pas en fait
01:09:33parce qu'il a déjà écrit sa légende.
01:09:34Il a déjà écrit sa légende
01:09:35et son héritage
01:09:36ou quelque chose comme ça.
01:09:37Donc,
01:09:38moi,
01:09:39je pense en plus
01:09:40qu'il a la capacité
01:09:41peut-être de repousser
01:09:42encore les limites
01:09:43comme le disait Christophe.
01:09:44Il a changé des choses
01:09:45par rapport à l'Olympiade de Tokyo.
01:09:46Désormais,
01:09:47il se présente peut-être
01:09:48un petit peu moins
01:09:49à des tournois.
01:09:50Il fait un peu plus
01:09:51de stages à l'étranger.
01:09:52Il reste un peu plus
01:09:53à Marrakech peut-être
01:09:54auprès de ses proches.
01:09:55Il a trouvé un équilibre
01:09:56justement avec sa famille,
01:09:57avec ses entraîneurs
01:09:58qui lui permet justement
01:09:59de durer encore un peu plus.
01:10:00Il a retrouvé son ancien entraîneur
01:10:01d'ailleurs.
01:10:02Voilà,
01:10:03c'est le début.
01:10:04Ça lui a peut-être donné
01:10:05un nouveau souffle.
01:10:06Donc,
01:10:07si lui a envie,
01:10:08en fait,
01:10:09il a gagné
01:10:10mille fois le droit
01:10:11de le faire.
01:10:12On ne pourra pas lui enlever.
01:10:13Il a gagné tous les droits
01:10:14à Teddy Riner.
01:10:15Il fait ce qu'il veut.
01:10:16Cinq JO déjà disputées
01:10:17pour Teddy Riner.
01:10:18Il sait comment s'y prendre
01:10:19et il sait comment
01:10:20ne pas commettre
01:10:21certaines erreurs.
01:10:22C'est ce qu'il déclarait
01:10:23aussi aujourd'hui
01:10:24au micro de Tom Trichot.
01:10:25Je pense que là,
01:10:26je vais avoir
01:10:27trois semaines de vacances.
01:10:28On va reprendre l'entraînement.
01:10:29Pas forcément de judo
01:10:31mais préparation physique
01:10:32pour entretenir
01:10:34toute la préparation
01:10:35qu'on a eue.
01:10:36Ça ne sert à rien
01:10:37de repartir sur
01:10:38les erreurs du passé.
01:10:39Les erreurs du passé,
01:10:40c'est mieux géré là.
01:10:41Il faut qu'il gère son corps
01:10:42et s'il arrive
01:10:43à gérer son corps,
01:10:44ses entraînements
01:10:45et son calendrier,
01:10:46il n'y a aucune raison,
01:10:47Eric,
01:10:48pour qu'il ne puisse pas
01:10:49rêver à Los Angeles ?
01:10:51J'ai envie de dire
01:10:52la seule chose
01:10:53qui pourrait le déranger,
01:10:55c'est ça.
01:10:56C'est le physique,
01:10:57en fait.
01:10:58Parce que là,
01:10:59aujourd'hui,
01:11:00je pense que mentalement,
01:11:01il a relevé
01:11:02tous les défis.
01:11:03Il est sur une dynamique
01:11:04assez positive.
01:11:05C'est vrai qu'il dégage
01:11:06pas mal de sérénité
01:11:07quand même
01:11:08dans l'appréhension
01:11:09de tout ce qu'il fait.
01:11:10Et là,
01:11:11oui,
01:11:12je pense que
01:11:13vraiment le physique
01:11:14va être déterminant.
01:11:15C'est ce qui fait
01:11:16durer les athlètes,
01:11:17les plus grands athlètes,
01:11:18ceux qui arrivent
01:11:19à durer dans le temps.
01:11:20C'est parce qu'ils ont
01:11:21une hygiène de vie
01:11:22exceptionnelle.
01:11:23Là,
01:11:24Teddy Renner
01:11:25a aussi progressé
01:11:26de ce côté-là
01:11:27parce qu'il a eu des moments
01:11:28un peu plus difficiles.
01:11:29Je pense qu'aujourd'hui,
01:11:30il est en bonne situation
01:11:31et de se donner les moyens
01:11:32d'aller à Los Angeles
01:11:33après.
01:11:34Stéphane Nomis,
01:11:35le président de la Fédération
01:11:36française de judo,
01:11:37qui s'est exprimé
01:11:38au sujet de Teddy Renner,
01:11:39le seul judoka d'ailleurs
01:11:40qui a décroché
01:11:41une médaille d'or
01:11:42en individuel
01:11:43sur ses Jeux de Paris.
01:11:44Vous allez voir
01:11:45la déclaration
01:11:46du président de la Fédé.
01:11:47« Ce gars-là
01:11:48n'est pas normal.
01:11:49À 30 ans,
01:11:50tu ne peux pas gagner
01:11:51normalement au judo.
01:11:52Il en a 35.
01:11:53Vous avez vu la manière.
01:11:54Si à chaque fois
01:11:55il améliore sa technique
01:11:56et met des zippons
01:11:57pour moins se fatiguer,
01:11:58il peut aller
01:11:59jusqu'à 39 ans. »
01:12:00Évidemment,
01:12:01les mots assez forts.
01:12:02Et surtout,
01:12:03on rappelle que
01:12:04Teddy Renner,
01:12:05en plus dans un sport
01:12:06où on prend forcément
01:12:07beaucoup de coups
01:12:08et qui est très impactant
01:12:09pour le physique,
01:12:10il a commencé à 19 ans
01:12:11sa première médaille de bronze.
01:12:12C'était en 2008 à Pékin.
01:12:13Il n'avait que 19 ans,
01:12:14vous vous rendez compte.
01:12:15Et sa première médaille
01:12:16en senior,
01:12:17c'était en 2007
01:12:18à Belgrade
01:12:19aux championnats d'Europe.
01:12:20Vous voyez la longévité
01:12:21déjà incroyable
01:12:22de Teddy Renner.
01:12:23Timothée ?
01:12:24Moi,
01:12:25quitte à me vautrer
01:12:26dans les clichés
01:12:27fustigés
01:12:28et dominos,
01:12:29j'aime les gens
01:12:30qui s'arrêtent
01:12:31au sommet.
01:12:32J'aime ce que fait
01:12:33Tony Cross.
01:12:34En général,
01:12:35ça me plaît.
01:12:36Et dans ce cas précis,
01:12:37je me dis,
01:12:38en fait,
01:12:39il est ultra dominant.
01:12:40Si Los Angeles
01:12:41doit être
01:12:42une tournée d'adieu,
01:12:43ce sera une tournée d'adieu.
01:12:44Mais le connaissant,
01:12:45ce ne sera probablement
01:12:46pas ça.
01:12:47Et s'il est capable
01:12:48d'aller encore chercher
01:12:49quelque chose,
01:12:50je chapeau.
01:12:51C'est pour ça
01:12:52que je trouve ça génial
01:12:53et que dans un sport
01:12:54individuel comme celui-là,
01:12:55oui,
01:12:56j'ai envie
01:12:57de le voir continuer
01:12:58parce qu'en fait,
01:12:59il a tellement tout gagné.
01:13:00Et je pense qu'on a
01:13:01quelque chose à perdre
01:13:02quand on a encore
01:13:03quelque chose à prouver.
01:13:04En l'occurrence,
01:13:05il n'a plus rien à prouver.
01:13:06Donc,
01:13:07ce qu'il fera Los Angeles,
01:13:08finalement,
01:13:09peu importe.
01:13:10S'il y est,
01:13:11c'est déjà magique.
01:13:12Et son entraîneur,
01:13:13il en dit quoi, Romain ?
01:13:14Son entraîneur,
01:13:15au final,
01:13:16il dit que c'est Teddy Riner
01:13:17qui décide
01:13:18et que de toute façon,
01:13:19il est capable
01:13:20de prendre des décisions
01:13:21un petit peu comme ça
01:13:22sur un coup tête,
01:13:23mais un peu réfléchi.
01:13:24Regardez,
01:13:25Teddy est insaisissable.
01:13:27C'est possible,
01:13:28c'est Teddy.
01:13:29C'est Teddy,
01:13:30c'est la phrase vraiment
01:13:31que tout le monde prononce
01:13:32en ce moment
01:13:33sur ses Jeux olympiques.
01:13:34Moi, je pense surtout,
01:13:35c'est génial
01:13:36parce qu'on sent
01:13:37qu'il aime toujours le judo.
01:13:38C'est surtout ça
01:13:39qui fait qu'il est capable
01:13:40de durer.
01:13:41Il a encore envie d'apprendre
01:13:42pendant cette Olympiade.
01:13:43Il a beaucoup travaillé
01:13:44le jujitsu par exemple
01:13:45au Brésil
01:13:46pour s'améliorer.
01:13:47On voit bien
01:13:48que son judo a évolué.
01:13:49Ce n'est plus le Teddy
01:13:50du début qui…
01:13:51Déjà parce qu'il était jeune,
01:13:52il avait peut-être
01:13:53un autre physique,
01:13:54il était capable
01:13:55de durer un peu plus.
01:13:56Il le dit lui-même,
01:13:57si je m'affrontais
01:13:58quand j'étais plus jeune,
01:13:59je me battrais peut-être
01:14:00parce que mon kumikata
01:14:01est beaucoup plus fort
01:14:02qu'avant.
01:14:03Il évolue encore.
01:14:04C'est à chaque fois
01:14:05une nouvelle version
01:14:06de Teddy Riner.
01:14:07Je pense que lui-même
01:14:08se dit que peut-être
01:14:09il n'est pas arrivé encore
01:14:10à la limite
01:14:11de son apprentissage du judo.
01:14:12Il aime trop ça,
01:14:13je pense en fait.
01:14:14Je pense qu'il a encore
01:14:15envie d'apprendre des choses.
01:14:16On l'a vu,
01:14:17il est allé en Mongolie,
01:14:18il est allé au Kazakhstan,
01:14:19il est allé au Japon
01:14:20faire des stages,
01:14:21apprendre des choses
01:14:22et pour moi,
01:14:23tout ça montre
01:14:24un gars qui a encore
01:14:25envie d'apprendre.
01:14:26Après, je pense qu'il n'est pas
01:14:27prêt à s'arrêter aussi.
01:14:28C'est-à-dire qu'il y a,
01:14:29comme on le sait
01:14:30sur certains sportifs,
01:14:31une petite mort
01:14:32quand tu arrêtes
01:14:33et être aussi dominant
01:14:34dans ton sport
01:14:35et d'arrêter
01:14:36du jour au lendemain
01:14:37comme ça,
01:14:38je ne suis pas sûr
01:14:39qu'il soit vraiment
01:14:40prêt mentalement
01:14:41à accepter tout ça.
01:14:42Donc, c'est aussi
01:14:43certainement pour ça
01:14:44qu'il veut continuer
01:14:45le plus longtemps possible.
01:14:46Ce qui me fascine,
01:14:47c'est que dans une autre vie
01:14:48pas si lointaine,
01:14:49j'avais fait une journée
01:14:50d'entraînement avec lui
01:14:51en le suivant
01:14:52et c'était à un moment
01:14:53où il sortait
01:14:54d'une phase
01:14:55où il s'était un petit peu
01:14:56laissé aller.
01:14:57C'était quand ?
01:14:58C'était en 2022,
01:14:59je pense.
01:15:00D'accord.
01:15:01Donc, après Tokyo.
01:15:02Oui.
01:15:03Il s'était un peu
01:15:04laissé aller.
01:15:05Il m'avait confié
01:15:06qu'il avait un certain goût
01:15:07pour la nourriture.
01:15:08Il aime se faire plaisir,
01:15:09c'est un épicurien
01:15:10et il se remettait
01:15:11à des choses
01:15:12extrêmement difficiles
01:15:13physiquement
01:15:14et il en bavait
01:15:15et ça veut dire
01:15:16qu'en fait,
01:15:17il est prêt
01:15:18à faire
01:15:19et ça veut dire
01:15:20qu'en fait,
01:15:21il est prêt
01:15:22à se relancer
01:15:23pour 4 ans de ça
01:15:24et moi,
01:15:25je dis bravo,
01:15:26il y a une forme
01:15:27de masochisme
01:15:28mais aussi une forme
01:15:29de don de soi
01:15:30à son sport
01:15:31qui est phénoménal,
01:15:32exceptionnel.
01:15:33Et il le dit,
01:15:34ce qu'il a noté quand même,
01:15:35c'est qu'il le dit très vite.
01:15:36C'est quand ?
01:15:37C'est hier
01:15:38qu'il l'a eu.
01:15:39Oui, il aurait pu prendre
01:15:40un temps.
01:15:41Ça veut dire
01:15:42qu'il l'a dans un coin
01:15:43de sa tête.
01:15:44Il y pensait avant
01:15:45effectivement.
01:15:46Et même là,
01:15:47il est déjà en train
01:15:48d'aller à Lille.
01:15:49Il y a trois semaines off
01:15:50et après,
01:15:51je repars tranquillement
01:15:52à l'enseignement.
01:15:53Donc en fait,
01:15:54il n'arrête pas du tout.
01:15:55C'est un peu comme
01:15:56Léon Marchand tout à l'heure.
01:15:57On dirait qu'il est un peu
01:15:58sur un tableau de marche.
01:15:59Alors, je ne sais pas
01:16:00si c'est prévu jusqu'en 2028
01:16:01mais en tout cas,
01:16:02pour lui,
01:16:03c'est une étape de passé,
01:16:04encore un objectif de franchi
01:16:05et puis,
01:16:06allez,
01:16:07en route pour la suite.
01:16:08Il y a Lille,
01:16:09Los Angeles,
01:16:10les Etats-Unis,
01:16:11ça fait rêver
01:16:12beaucoup de monde
01:16:13donc ça le fait rêver
01:16:14d'aller à Lille.
01:16:15Il veut aller voir
01:16:19Il a essayé de prendre le drapeau,
01:16:20il a allumé la flamme.
01:16:21Voilà,
01:16:22il ne peut plus rien faire.
01:16:23Chef de délégation.
01:16:24Chauffeur de bus.
01:16:25Directeur de la performance.
01:16:26Il sera chauffeur de bus.
01:16:27C'est sa mascotte.
01:16:28Étoile sur le Hollywood Boulevard.
01:16:29C'est pas mal.
01:16:30C'est pas mal.
01:16:31À Teddy Riner.
01:16:32Pour lui,
01:16:33là,
01:16:34le maximum,
01:16:35c'est président des Etats-Unis
01:16:36et rien d'autre.
01:16:37Étoile.
01:16:38Tout le monde a une étoile.
01:16:39Dans quelques instants,
01:16:40on accueille
01:16:41Mariam Hassinyaté
01:16:42pour parler Andes.
01:16:43On s'est fait une frayeur folle
01:16:44de nos champions olympiques
01:16:45avec une victoire, heureusement.
01:16:46L'aventure continue
01:16:47mais on est passé tout près,
01:16:48tout près de la catastrophe.
01:16:49Elle viendra décrypter ça pour nous
01:16:50avant cela.
01:16:51Jeux Express avec Romain.
01:16:52Basket 3-3.
01:16:53Quelle sensation.
01:16:54C'est l'un des exploits
01:16:55de ces Jeux Olympiques.
01:16:56Oui,
01:16:57on a vécu une superbe soirée
01:16:58place de la Concorde
01:16:59avec la victoire
01:17:00de l'équipe de France
01:17:01face à la Serbie,
01:17:02championne du monde en titre.
01:17:03Un succès.
01:17:0422 à 19.
01:17:05Les quatre joueurs français,
01:17:06on rappelle leur nom.
01:17:07Lucas Dussoulier,
01:17:08Jules Rambaud,
01:17:09Franck Seguela
01:17:10et Timothée Vergil.
01:17:11C'est la victoire
01:17:13Ils ont donc accompli
01:17:14cet exploit
01:17:15de sortir les Serbes,
01:17:16champion du monde en titre
01:17:17je le redis.
01:17:18La demi-finale,
01:17:19ce sera face à la Lettonie.
01:17:20Les Lettons,
01:17:21qui sont champions olympiques
01:17:22en titre.
01:17:23On a battu les champions olympiques.
01:17:24Bien sûr.
01:17:25Facile.
01:17:26C'était plus récent
01:17:27les champions du monde.
01:17:28Les Lettons,
01:17:29c'est loin déjà.
01:17:30C'est monumental
01:17:31ce qu'ils ont réussi.
01:17:32On a la chance
01:17:33de suivre le Basket 3-3
01:17:34sur la chaîne.
01:17:35On a accompagné
01:17:36la qualification
01:17:37de cette équipe de France.
01:17:38C'est la première fois
01:17:39qu'ils participent
01:17:40aux Jeux Olympiques.
01:17:41C'est la première fois
01:17:42qu'ils participent
01:17:43aux précédents Jeux.
01:17:44Là où ce sport
01:17:45a commencé son histoire
01:17:46avec les Jeux.
01:17:47Battre les Lettons
01:17:48pour aller chercher l'argent,
01:17:49ce serait beau.
01:17:50Ce serait extraordinaire.
01:17:51Extraordinaire.
01:17:52Avec Métallique.
01:17:53Ah oui, pardon.
01:17:54J'y étais pas.
01:17:55Moi j'étais sur l'espoir.
01:17:56J'y étais sur l'espoir.
01:17:57A suivre,
01:17:58vous l'avez dit,
01:17:59c'est quand Romain ?
01:18:00Demain.
01:18:01Demain.
01:18:02Ça fera l'un des rendez-vous
01:18:03à suivre dans Demain Paris.
01:18:04En revanche,
01:18:05nouvelle désillusion
01:18:06pour Samir Haïtzaïd.
01:18:07Son histoire olympique,
01:18:08elle est compliquée
01:18:09pour Samir Haïtzaïd
01:18:10parce que comme à Tokyo,
01:18:11il a terminé
01:18:12quatrième en gymnastique
01:18:13sur son agré de prédilection
01:18:14les anneaux.
01:18:15Il a réalisé
01:18:16une prestation magnifique
01:18:17selon les observateurs
01:18:18mais à l'arrivée,
01:18:19il ne compte
01:18:20que 0,1 point
01:18:21de retard
01:18:22sur le troisième.
01:18:23Hélas,
01:18:24le grec
01:18:25Eleftherios Petrounas
01:18:26et donc,
01:18:27il n'a toujours pas réalisé
01:18:28son rêve olympique.
01:18:29On écoute
01:18:30sa réaction.
01:18:31Il y a quand même
01:18:32un peu d'amertume.
01:18:33Sentiment de tristesse,
01:18:34bien sûr.
01:18:35Je suis fier du boulot
01:18:36que j'ai fait.
01:18:37J'ai rien à me reprocher.
01:18:38J'ai sorti un mouvement
01:18:39de béton.
01:18:40Maintenant,
01:18:41la note,
01:18:42je ne la comprends pas
01:18:43forcément.
01:18:44Ça reste un sport
01:18:45à évaluation humaine.
01:18:46C'est comme ça.
01:18:47Il faut se faire
01:18:48à l'évidence.
01:18:49Je ne pense pas
01:18:50être à la place
01:18:51que je mérite
01:18:52mais ça fait partie
01:18:53du sport.
01:18:54C'est un sport
01:18:55de juge.
01:18:56C'est terrible.
01:18:57C'est un sport
01:18:58avec des juges.
01:18:59Moi,
01:19:00je n'aurais jamais
01:19:01pu faire un sport
01:19:02comme ça.
01:19:03C'est une violence,
01:19:04je trouve.
01:19:05Moi,
01:19:06j'ai fait
01:19:07une super performance.
01:19:08Malgré tout,
01:19:09c'est la pire.
01:19:10C'est le sentiment
01:19:11que tu as
01:19:12de tout le monde.
01:19:13Les gens qui commentaient
01:19:14tout ça
01:19:15se disaient
01:19:16c'est bon,
01:19:17il va avoir ça.
01:19:18Et là,
01:19:19non.
01:19:20Et là,
01:19:21tu te dis.
01:19:22Pour moi,
01:19:23il y a un truc important
01:19:24quand même
01:19:25parce que là,
01:19:26on voit,
01:19:27c'est au Club France,
01:19:28l'interview.
01:19:29C'était déjà
01:19:30bien longtemps après.
01:19:31C'est à 21 heures
01:19:32l'interview.
01:19:33J'ai aussi en tête
01:19:34par exemple
01:19:35la détresse
01:19:36de la capitaine
01:19:37de l'équipe de France
01:19:38de basket 3-3
01:19:39en larmes.
01:19:40Thibaut Collet,
01:19:41on l'a entendu,
01:19:42qui avait honte
01:19:43après son élimination
01:19:44en sens à la perche.
01:19:45Il va aussi falloir
01:19:46accompagner plus que jamais
01:19:47les athlètes
01:19:48qui n'ont pas fait de médaille
01:19:49parce qu'on parle souvent
01:19:50de traumatisme
01:19:51des athlètes
01:19:52qui passent à côté
01:19:53des Jeux Olympiques.
01:19:54Là,
01:19:55quand tu n'es pas invité
01:19:56à la fête de Paris 2024
01:19:57de tout le monde découplé,
01:19:58l'accompagnement psychologique
01:19:59des athlètes
01:20:00qui passent à côté,
01:20:01ça va être déterminant,
01:20:02je pense.
01:20:03Vous avez raison,
01:20:04c'est vrai qu'on est tellement
01:20:05appelé par les médailles
01:20:06et les résultats,
01:20:07on est sur des jeux records
01:20:08qu'il ne faut pas oublier
01:20:09les autres.
01:20:10Romain,
01:20:11une médaille,
01:20:12justement,
01:20:13on parle de médailles,
01:20:14l'équipe de France
01:20:15des scrims en fleuret.
01:20:16En fleuret masculin,
01:20:17effectivement,
01:20:18et ce n'était pas
01:20:19le collectif le plus attendu
01:20:20contrairement à l'épée masculine
01:20:21par exemple
01:20:22ou encore aux sabreuses
01:20:23mais Enzo Lefort,
01:20:24Maxime Petit,
01:20:25notamment,
01:20:26ont battu les Etats-Unis
01:20:27pour aller décrocher
01:20:28une très belle médaille
01:20:29de bronze.
01:20:30C'était donc
01:20:31la 44e médaille française
01:20:32et en termes des scrims
01:20:33du Grand Palais,
01:20:34ça s'est très bien passé
01:20:35pour les Français
01:20:36puisque les Tricolores
01:20:37ont décroché
01:20:387 médailles au total
01:20:39en scrims.
01:20:40C'est un record
01:20:41tout simplement
01:20:42depuis Atlanta
01:20:43en 1996.
01:20:44Un record égalé
01:20:45en tout cas
01:20:46même s'il n'y a
01:20:47qu'un seul titre,
01:20:48celui de Manon Apiti Brunet
01:20:49et c'est aussi
01:20:50le meilleur total
01:20:51depuis les JO
01:20:52de 1920
01:20:53à Anvers
01:20:54en Belgique.
01:20:55Le paradoxe,
01:20:56c'est qu'il manque
01:20:57un titre collectif
01:20:58alors qu'on en attendait
01:20:59dans cette discipline.
01:21:00Au sabre féminin,
01:21:01notamment hier,
01:21:02il y a eu une médaille
01:21:03française, Romain.
01:21:04Oui, une très bonne nouvelle,
01:21:05deux très bonnes nouvelles
01:21:06même avec les qualifications
01:21:07pour les finales
01:21:08respectives
01:21:09dans leur catégorie
01:21:10de Sofiane Oumia
01:21:11et Bilal Benhamma.
01:21:12Ils étaient déjà assurés
01:21:13d'une médaille
01:21:14grâce à leur qualification
01:21:15en demi-finale
01:21:16mais ils iront chercher
01:21:17le titre.
01:21:18Sofiane Oumia
01:21:19s'est chez les moins
01:21:20de 63,5 kg.
01:21:21Il avait déjà décroché
01:21:22la médaille d'argent
01:21:23à Rio en 2016.
01:21:24Il aura une nouvelle chance
01:21:25et Bilal Benhamma
01:21:26s'est chez les moins
01:21:27de 51 kg.
01:21:28Donc rendez-vous,
01:21:29vous le voyez,
01:21:30mercredi pour Sofiane Oumia
01:21:31et jeudi
01:21:32pour Bilal Benhamma
01:21:33en sachant qu'on a
01:21:34une troisième médaille
01:21:35en boxe qui est assurée
01:21:36avec une demi-finale
01:21:37qui aura lieu demain.
01:21:38Et on n'a pas fini
01:21:39d'en prendre plein la vue
01:21:40puisque les finales
01:21:41auront lieu à Roland-Garros
01:21:42et le stade est changé
01:21:43dès ce soir.
01:21:44Et ça fait partie aussi
01:21:45de la réussite
01:21:46de ces JO.
01:21:47On voit des choses
01:21:48magnifiques
01:21:49dans des lieux magnifiques.
01:21:50On passe au basket,
01:21:51l'équipe de France féminine
01:21:52qui disputait son match
01:21:53face à l'Australie
01:21:54ce soir.
01:21:55Exactement,
01:21:56avec comme enjeu
01:21:57la première place du groupe.
01:21:58Les Français ont perdu
01:21:59face à l'Australie
01:22:0079 à 72.
01:22:01Mais les Français
01:22:02se terminent tout de même
01:22:03premières de leur groupe
01:22:04même si elles ont
01:22:05longtemps été dans le match
01:22:06elles ont fini par s'incliner.
01:22:07Mais en tout cas
01:22:08l'essentiel est fait.
01:22:09Et donc les coéquipières
01:22:10enfin les joueuses
01:22:11de l'équipe de France
01:22:12les joueuses de Jean-Aimé Toupane
01:22:13le sélectionneur
01:22:14affronteront l'Allemagne
01:22:15mercredi à Bercy.
01:22:16On rappelle l'équipe de France
01:22:17qui avait été médaillée
01:22:18à Tokyo.
01:22:19On laisse faire mieux
01:22:20avec les filles
01:22:21qui ont parfaitement
01:22:22débuté leur tournoi
01:22:23malgré cette défaite
01:22:24donc face à l'Australie.
01:22:25Tir à l'arc
01:22:26un quart de finale cruelle
01:22:27pour Baptiste Hadis.
01:22:28Très cruelle effectivement
01:22:29puisque le jeune Français
01:22:30de 17 ans
01:22:31qui est le Benjamin
01:22:32de la délégation française
01:22:33sur ces Jeux Olympiques
01:22:34a été battu
01:22:35à la flèche en or
01:22:36par l'Allemand
01:22:37Florian Unruh.
01:22:38En fait
01:22:39il y avait une flèche
01:22:40pour les départager
01:22:41il fallait être
01:22:42le plus proche possible
01:22:43du centre.
01:22:44Les deux
01:22:45ont réalisé un 10
01:22:46sauf que la flèche
01:22:47de l'Allemand
01:22:48était plus proche
01:22:49du centre
01:22:50le plus central
01:22:51si je puis m'exprimer ainsi
01:22:52de la cible.
01:22:53Donc voilà
01:22:54élimination
01:22:55de l'Allemagne
01:22:56élimination
01:22:57pour Baptiste Hadis
01:22:58malheureusement
01:22:59en quart de finale
01:23:00il n'était pas si loin
01:23:01de la médaille.
01:23:02Il est jeune
01:23:03il va revenir
01:23:04il a 17 ans
01:23:0517 ans il va revenir
01:23:06et ça va être fantastique
01:23:07parce qu'il a un talent dingue.
01:23:08On passe au cyclisme
01:23:09féminin justement
01:23:10l'épreuve magnifiquement
01:23:11organisée par Christophe Roulon
01:23:12qui est avec nous.
01:23:13Et on a assisté
01:23:14à une surprise
01:23:15une petite surprise
01:23:16en tout cas
01:23:17avec la victoire
01:23:18de l'Américaine
01:23:19Kristen Faulkner.
01:23:20Ce n'était pas forcément
01:23:21la plus attendue
01:23:22mais elle est Américaine
01:23:23et quand on parle
01:23:24de Jeux Olympiques
01:23:25c'est un rendez-vous
01:23:26elle a attaqué
01:23:27à 4 km de l'arrivée
01:23:28ses rivales se sont regardés
01:23:29et donc elle a pu filer
01:23:30et les trois Françaises
01:23:31engagées dans cette course
01:23:32ont terminé loin.
01:23:33Dans la voiture
01:23:34c'était comment Christophe ?
01:23:35Honnêtement ?
01:23:36Non c'était
01:23:37à l'image de ce que j'ai vu hier
01:23:38à l'image de ces Jeux
01:23:39c'était juste magique
01:23:40c'était exceptionnel.
01:23:41Non mais juste sur
01:23:42le parcours
01:23:43et pour aller dans le vélo
01:23:44on ne savait pas trop
01:23:45le scénario.
01:23:46Chez les hommes
01:23:47on a eu une course magnifique
01:23:48qui s'est décantée très tôt
01:23:49et avec à la fin
01:23:50tous les champions
01:23:51qui sont là
01:23:52chez les femmes
01:23:54Malgré tout
01:23:55aujourd'hui
01:23:56les filles
01:23:57il y en avait de partout
01:23:58malheureusement
01:23:59les Françaises
01:24:00n'ont pas été au niveau
01:24:01pour jouer les premiers rôles
01:24:02mais voilà
01:24:03on a eu une magnifique course
01:24:04dans les rues de Paris
01:24:05j'espère que ça va peut-être
01:24:06donner des idées
01:24:07à certains organisateurs
01:24:08pour pourquoi pas
01:24:09en refaire d'autres.
01:24:10Je trouve que Paris
01:24:11mériterait d'avoir
01:24:12soit une vraie classique
01:24:13soit un grand prix de Paris
01:24:14ou une dernière étape
01:24:15du Tour de France
01:24:16je dis ça comme ça.
01:24:17Christophe Laporte
01:24:18pour le Tour de France
01:24:19il ne voulait pas
01:24:20il l'a dit chez nos confrères
01:24:21des RMC
01:24:22mais une classique
01:24:23dans Paris
01:24:24c'est une bonne idée
01:24:25je pense que dans les murs
01:24:26vous pouvez en parler
01:24:27à des gens
01:24:28ils vont vous accueillir
01:24:29l'idée est déjà passée
01:24:31Romain, gymnastique
01:24:34quelle merveilleuse journée
01:24:35pour Kaélia Neymour
01:24:36l'Algérienne
01:24:37absolument
01:24:38c'est la première médaille
01:24:39algérienne
01:24:40de ces Jeux Olympiques
01:24:41et elle est en or
01:24:42pour la gymnaste
01:24:43Kaélia Neymour
01:24:44et c'est tout simplement
01:24:45la meilleure du monde
01:24:46aux barres asymétriques
01:24:47même Simone Biles
01:24:48l'a dit
01:24:49et ce qui est
01:24:50un petit peu terrible
01:24:51on va dire
01:24:52pour la France
01:24:53c'est que ça aurait pu
01:24:54être une médaille française
01:24:55parce que Kaélia Neymour
01:24:56elle est franco-algérienne
01:24:57elle s'entraîne en France
01:24:58notamment au club d'Avoine
01:24:59et le club d'Avoine
01:25:00est en conflit
01:25:01avec la Fédération
01:25:02donc elle a pris
01:25:03la nationalité algérienne
01:25:04pour la compétition
01:25:05voici ce qu'elle a déclaré
01:25:06après
01:25:07je suis tellement choqué
01:25:08je n'y crois pas encore
01:25:09c'est le rêve
01:25:10de toute ma vie
01:25:11c'était là qu'il fallait le faire
01:25:12et j'ai réussi à le faire
01:25:13je suis tellement honoré
01:25:14d'abord d'avoir gagné
01:25:15cette médaille en or
01:25:16et avec tout ce qu'il s'est passé
01:25:18on a notamment vu son émotion
01:25:19à la fin de son passage
01:25:20aux bars asymétriques
01:25:21et pour finir
01:25:22par rapport à ce sujet
01:25:23on va dire
01:25:24par rapport à l'équipe de France
01:25:25ce qui est terrible
01:25:26c'est que là
01:25:27il y a Kaélia Neymour
01:25:28qui a obtenu la médaille d'or
01:25:29il y a les entraîneurs
01:25:30de Simone Biles
01:25:31qui sont français
01:25:32et quand on voit
01:25:33ce qu'il s'est passé
01:25:34pour la gymnastique française
01:25:35sur CGO
01:25:36c'est un petit peu dommage
01:25:37l'édito de Romain Randon
01:25:38c'est vrai
01:25:39c'est ce qu'il ressent
01:25:40on va dire
01:25:41de la gymnastique
01:25:42sa vie va basculer
01:25:43Kaélia Neymour
01:25:44ça va devenir une star
01:25:45incroyable en Algérie
01:25:47dans ces Jeux Olympiques
01:25:48c'est la première d'ailleurs
01:25:49depuis 2012
01:25:50pour l'Algérie
01:25:51la dernière fois
01:25:52c'était 2012
01:25:53McLuffie
01:25:54en athlétisme
01:25:55et là donc
01:25:56Kaélia Neymour
01:25:57ça va être quelque chose
01:25:58de fantastique
01:25:59pour elle à vivre là-bas
01:26:00et il y aura
01:26:01une deuxième médaille
01:26:02au moins pour l'Algérie
01:26:03avec Imane Kelly
01:26:04en Brusse aussi
01:26:05absolument
01:26:06d'ailleurs ça c'est
01:26:07une autre histoire
01:26:08on en parlera peut-être
01:26:09d'ici la fin
01:26:10de ces Jeux Olympiques
01:26:11mais le torrent de haine
01:26:12qu'elle suscite
01:26:13c'est absolument fou
01:26:14enfin bref
01:26:15Romain
01:26:16une dernière médaille
01:26:17avant d'accueillir Mariama
01:26:18Oui
01:26:19là aussi on a une très belle
01:26:20histoire à raconter
01:26:21c'est que l'équipe olympique
01:26:22des réfugiés
01:26:23va décrocher
01:26:24sa toute première médaille
01:26:25dans son histoire
01:26:26pour la simple et bonne raison
01:26:27que la boxeuse
01:26:28Cindy Ngamba
01:26:29est en demi-finale
01:26:30en boxe
01:26:31des moins
01:26:32de 75 kg
01:26:33pour vous raconter
01:26:34un petit peu son histoire
01:26:35elle est camerounaise
01:26:36mais elle a dû fuir son pays
01:26:37à cause de la répression
01:26:38de l'homosexualité
01:26:39elle a fui
01:26:40en Grande-Bretagne
01:26:41elle ne peut pas évoluer
01:26:42avec la Grande-Bretagne
01:26:43on va dire faute d'accord
01:26:44avec les fédérations
01:26:45de son pays
01:26:46mais en tout cas
01:26:47elle est avec
01:26:48l'équipe olympique
01:26:49des réfugiés
01:26:50elle va obtenir une médaille
01:26:51et c'est la toute première fois
01:26:52pour cette équipe
01:26:53Merci Romain
01:26:54on accueille Mariama Signate
01:26:55pour le hand
01:26:56on va prendre des nouvelles
01:26:57de nos champions olympiques
01:26:58il nous a fait une frayeur
01:26:59Mariama
01:27:00quelle frayeur
01:27:01on a battu les hongrois
01:27:02j'en ai du mal à m'asseoir
01:27:03on a bien cru
01:27:04qu'on passait à la trappe
01:27:05vous allez nous expliquer
01:27:06pourquoi
01:27:07et nous dire
01:27:08si on doit quand même
01:27:09être optimiste pour la suite
01:27:10pour aller conserver ce titre
01:27:11pour les bleus
01:27:12mais avant cela
01:27:13on redécouvre
01:27:14le résultat avec vous Romain
01:27:15Les bleus étaient dos au mur
01:27:16avant ce dernier match
01:27:17face à la Hongrie
01:27:18il fallait gagner
01:27:19ou au moins faire un match nul
01:27:20et ça a encore été serré
01:27:21et compliqué
01:27:22mais les français
01:27:23ont gagné le droit
01:27:24de poursuivre leur aventure
01:27:25ils se sont imposés
01:27:2624 à 20
01:27:27face à la Hongrie
01:27:28ils affronteront donc
01:27:29l'Allemagne
01:27:30en quart de finale
01:27:31mercredi à 13h30
01:27:32à Lille
01:27:33au stade Pierre Moroy
01:27:34une petite réaction
01:27:35de Guillaume Gilles
01:27:36avant d'avoir celle de Mariama
01:27:37content de faire partie
01:27:38de ce nouveau
01:27:39step de la compétition
01:27:40cette nouvelle étape
01:27:41avec l'impression
01:27:42que les choses avancent
01:27:43se mettent en place
01:27:44joués parfaitement
01:27:45on s'en fout
01:27:46on est là pour gagner
01:27:47un rapport de force
01:27:48et aujourd'hui
01:27:49on l'a brillamment gagné
01:27:50Mariama
01:27:51merci d'être venu aussi vite
01:27:52parce que vous travaillez
01:27:53quand même ce soir
01:27:54exactement
01:27:55si vous cherchez
01:27:56je suis au Clubhouse 24
01:27:57au Pike Tokyo
01:27:58très bien d'ailleurs
01:27:59j'étais hier soir
01:28:00c'est très bien
01:28:01c'est vrai ?
01:28:02il y a un genre
01:28:03de petit musée olympique
01:28:04c'est à faire
01:28:05et surtout
01:28:06il y a une exposition
01:28:07de Lucas Ballot
01:28:08de ses oeuvres
01:28:09et notamment
01:28:10un tableau de Nicolas Carabatige
01:28:11qui vaut le détour
01:28:12c'est un des endroits
01:28:13à ne pas manquer
01:28:14pendant ces Jeux Olympiques
01:28:15à Paris
01:28:16donc vous pourrez voir Mariama
01:28:17en plus
01:28:18qui est accessible
01:28:19sous forme de package
01:28:20donc on n'y vient pas
01:28:21comme café
01:28:22ah d'accord pardon
01:28:23il s'est bien précisé quand même
01:28:24oui parce que là
01:28:25du coup
01:28:26elle nous a invité
01:28:27on ne se déplace pas
01:28:28derrière
01:28:29donc n'hésitez pas
01:28:30à aller sur le site
01:28:31sur location
01:28:32avec son sac à dos
01:28:33de la part de Mariama
01:28:34de la part de Mariama
01:28:35allez-y
01:28:36vous serez bien reçus
01:28:37il va faire son dernier jour
01:28:38demain
01:28:39Mariama
01:28:40bon
01:28:41je sais que vous êtes
01:28:42très peur
01:28:43pour notre équipe de France
01:28:44mais est-ce qu'avec
01:28:45ce scénario-là
01:28:46et cette qualification-là
01:28:47on peut continuer
01:28:48à croire au rêve olympique
01:28:49à domicile ?
01:28:50pour moi oui bien sûr
01:28:51on peut continuer à croire
01:28:52à ce rêve olympique
01:28:53parce qu'on a vu
01:28:54une réaction
01:28:55une vraie réaction
01:28:56de la part de cette équipe
01:28:57de France
01:28:58qui depuis le début
01:28:59était un petit peu amorphe
01:29:00on se demandait
01:29:01s'ils en avaient perdu
01:29:02leur emballe
01:29:03plus personne n'avait de repère
01:29:04on voyait
01:29:05des cadres inexistants
01:29:06hésitants
01:29:07et là ce soir
01:29:08ce qui m'a fait plaisir
01:29:09c'est de voir
01:29:10Mariama qui a baissé la grille
01:29:11et qui a énormément
01:29:12aidé Vincent Gérard
01:29:13à rester dans son match
01:29:14et à faire la différence
01:29:15c'est ce qui manquait
01:29:16depuis le début
01:29:17de cette compétition
01:29:18et qui me faisait
01:29:19très très peur
01:29:20ça fait plaisir
01:29:21de vous entendre comme ça
01:29:22parce que franchement
01:29:23on était devenus
01:29:24pas pessimistes
01:29:25mais on y croyait
01:29:26peut-être beaucoup moins
01:29:27Eric
01:29:28en plus
01:29:29moi je lui envoie
01:29:30des messages à Mariama
01:29:31je lui dis
01:29:32mais c'est pas possible
01:29:33ce que je vois
01:29:34et tout ça
01:29:35alors elle m'a rassuré
01:29:36en me disant
01:29:37non mais attends
01:29:38les matchs suivants
01:29:39j'ai quand même du mal
01:29:40à accrocher
01:29:41j'ai l'impression
01:29:42qu'on n'a pas
01:29:43d'idée de jeu
01:29:44que sur certaines
01:29:45prises de risque
01:29:46t'as l'impression
01:29:47que c'est pas réfléchi
01:29:48et c'est ça
01:29:49qui me dérange
01:29:50j'ai l'impression
01:29:51qu'ils jouent
01:29:52mais il n'y a rien
01:29:53de posé
01:29:54on ne sait pas
01:29:55où on va
01:29:56c'est ça qui me dérange
01:29:57et c'est pour ça
01:29:58que ça m'inquiète
01:29:59parce que
01:30:00je n'ai jamais vu
01:30:01le handball
01:30:02que ce soit féminin
01:30:03ou masculin
01:30:04jouer comme ça
01:30:05et je me dis
01:30:06peut-être qu'on est
01:30:07dans le creux de la vague
01:30:08on n'a peut-être pas
01:30:09les joueurs
01:30:10pour reprendre la suite
01:30:11je ne sais pas
01:30:12J'entends beaucoup
01:30:13le creux de la vague
01:30:14générationale
01:30:15il faut savoir
01:30:16qu'à la fin de ces JO
01:30:17il ne va pas avoir
01:30:18un roulement extraordinaire
01:30:19il va y avoir
01:30:204-5 joueurs
01:30:21qui vont partir
01:30:22pour le reste
01:30:23ils seront là
01:30:24pour la suite
01:30:25Après
01:30:26en termes de jeu
01:30:27on a vu des choses
01:30:28un peu plus légers
01:30:29avec beaucoup plus
01:30:30d'enclenchement
01:30:31ça fait du bien
01:30:32le fait de voir
01:30:33Mine rentrer
01:30:34dans ce collectif
01:30:35on a vu aussi
01:30:36tout simplement
01:30:37la performance du jeu
01:30:38après
01:30:39elle ne peut pas faire
01:30:40tout parfaitement
01:30:41je pense qu'il y a aussi
01:30:42ce côté-là
01:30:43où c'est la dernière compétition
01:30:44de certains joueurs
01:30:45comme Nicolas Carabatic
01:30:46donc il faut
01:30:47on respecte ce joueur
01:30:48qui est une légende dans le sport
01:30:49mais qui est un petit peu vieillissant
01:30:50et qui doit trouver sa place
01:30:51et qui doit trouver son rayonnement
01:30:52qui mérite
01:30:53donc je peux comprendre
01:30:54que dans ces débuts
01:30:55de compétition
01:30:56à la maison
01:30:57il y a quand même
01:30:58quelque chose en plus
01:30:59que ce soit difficile
01:31:00mais ce qui est rassurant
01:31:01c'est que là
01:31:02plus on avance
01:31:03et puis ils montrent
01:31:04qu'ils sont capables
01:31:05d'avoir du caractère
01:31:06et d'avoir des ambitions
01:31:07et est-ce qu'ils ont perdu
01:31:08leur handball ?
01:31:09Ce n'est pas possible
01:31:10La question on se la pose
01:31:11parce que janvier
01:31:12ce n'était pas si loin
01:31:13l'équipe de France
01:31:14championne d'Europe
01:31:15avec un handball exceptionnel
01:31:17on a vibré avec cette équipe
01:31:18et on a l'impression
01:31:19qu'elle est très loin
01:31:20de cette équipe de janvier
01:31:22pourquoi Mariama ?
01:31:23ou est-ce que ça peut revenir
01:31:25comme ça d'un coup ?
01:31:26Après en janvier
01:31:27c'était une équipe
01:31:28qui était sur une dynamique
01:31:29de rouleau compresseur
01:31:30avec un groupe
01:31:31qui vivait plutôt bien
01:31:32parce qu'il y a des victoires
01:31:33donc forcément
01:31:34ça permet d'avancer
01:31:35il y a certains
01:31:36qui montent en confiance
01:31:37comme on a pu le voir
01:31:38avec Elohim
01:31:39qui à l'Euro
01:31:40avait fait un début
01:31:41de compétition moyen
01:31:42et à la fin
01:31:43avait su sortir un peu
01:31:44son épingle du jeu
01:31:45là on se retrouve
01:31:46avec une page
01:31:47qui se tourne à moitié
01:31:48donc il faut aussi
01:31:49prendre ça en considération
01:31:50à la maison
01:31:51c'est un effet mental
01:31:52plutôt fort
01:31:53les conditions particulières
01:31:54on peut le voir
01:31:55même dans les autres sports
01:31:56parce que je discute
01:31:57avec les copains
01:31:58et les copines
01:31:59des autres disciplines
01:32:00et il y en a
01:32:01des sports qui ne sont pas
01:32:02habitués à avoir
01:32:03autant d'engouement
01:32:04donc il faut quand même
01:32:05s'habituer
01:32:06à cette pression
01:32:07donc oui
01:32:08il y a une différence
01:32:09parce que déjà
01:32:10on joue à la maison
01:32:11et on jouait à l'étranger
01:32:12et puis après derrière
01:32:13ce sont les Jeux Olympiques
01:32:14On les voit champions
01:32:15de l'Olympique ou rien
01:32:16les handballeurs
01:32:17avec leur passé
01:32:18C'est vrai
01:32:19Ça leur renseigne la gloire
01:32:20Non mais bien sûr
01:32:21surtout avec la pancarte
01:32:22effectivement
01:32:23des souvenirs de janvier
01:32:24effectivement
01:32:25le titre de champion d'Europe
01:32:26après moi
01:32:27je me rappelle aussi
01:32:28parce qu'on parle
01:32:29de jeu flamboyant
01:32:30de rouleau compresseur
01:32:31on a quand même été
01:32:32champion d'Europe
01:32:34C'est pas tout le match
01:32:35Non mais bien sûr
01:32:36ça aurait pu s'arrêter
01:32:37Voilà exactement
01:32:38on n'avait pas non plus
01:32:39une marge démentielle
01:32:40sur la concurrence
01:32:41mais ils nous ont mal habitués
01:32:43peut-être
01:32:44mais moi je ne suis pas inquiet
01:32:45je crois beaucoup
01:32:46c'est peut-être moi
01:32:47mais au changement
01:32:48d'ambiance
01:32:49c'est-à-dire qu'on va passer
01:32:50de Porte de Versailles
01:32:51à Lille
01:32:52on va passer à plus de
01:32:5320 000 spectateurs
01:32:54je crois pour les matchs
01:32:55à élimination directe
01:32:56maintenant face à l'Allemagne
01:32:58j'ai tendance à croire
01:32:59que ces gars-là
01:33:00ils sont faits
01:33:01d'une façon
01:33:02que ça peut les aider
01:33:03à surperformer
01:33:04encore un peu plus
01:33:05les Karabatic
01:33:06les Luka
01:33:07que tu disais également
01:33:08vieillissant
01:33:09est-ce que ça ne peut pas
01:33:10justement leur donner
01:33:11un truc supplémentaire ?
01:33:12On les a vus en interview
01:33:13ils disaient
01:33:14ça peut être notre dernier match
01:33:15aujourd'hui
01:33:16on sentait qu'il y avait
01:33:17un point émotionnel
01:33:18pour eux important
01:33:19peut-être que la façon
01:33:20d'être passé comme ça
01:33:21ça peut les débloquer
01:33:22je me dis
01:33:23pour passer à un step supérieur
01:33:24Oui après il y a le fait
01:33:25de changer
01:33:26et surtout de passer un cap
01:33:27parce que là on se dit
01:33:28il y a toujours cette marge
01:33:29quand on est en face de poule
01:33:30on se dit
01:33:32et après pour moi
01:33:33ce qui est super intéressant
01:33:34c'est que ce sera
01:33:35un match à 4 000 temps
01:33:36parce que ça va être
01:33:37un France-Allemagne
01:33:38chez les filles
01:33:39France-Allemagne
01:33:40chez les garçons
01:33:41Pour le coup
01:33:42il va y avoir
01:33:43cette osmose
01:33:44parce que toutes les équipes
01:33:45de France
01:33:46vont avancer ensemble
01:33:47vers cet objectif-là
01:33:48donc ça peut les galvaniser
01:33:49en plus
01:33:50et j'espère surtout
01:33:51que la communauté
01:33:52à Lille
01:33:53va répondre présent
01:33:54et tous ceux qui peuvent
01:33:55pour ça je ne suis pas inquiète
01:33:56parce que j'ai vu
01:33:57une évolution technique
01:33:58sur le terrain
01:33:59ce n'est pas parce que
01:34:00l'Allemagne a gagné
01:34:01bien sûr
01:34:02ça va passer
01:34:03il faut accepter aussi
01:34:04que les autres pays
01:34:05sont en phase montante
01:34:06donc on ne marche plus
01:34:07sur la tête de tout le monde
01:34:08mais une médaille
01:34:09est largement
01:34:10qui s'achappe
01:34:11quand même avec cette équipe
01:34:12On a entendu Carabatici dire
01:34:13je suis très fier
01:34:14de l'équipe
01:34:15et des gars
01:34:16ça signifie quelque chose
01:34:17dans ce qui s'est passé
01:34:18aujourd'hui quand même ?
01:34:19Ça signifie quelque chose
01:34:20parce que si
01:34:21Nicolas Carabatici
01:34:22est présent
01:34:23dans ces Jeux Olympiques
01:34:24ce n'est pas pour rien
01:34:25ce n'est pas parce que
01:34:26c'est le meilleur joueur
01:34:27du monde
01:34:28c'est parce qu'il a une emprise
01:34:29autant dans son équipe
01:34:30que sur les adversaires
01:34:31même si on le voit aujourd'hui
01:34:32on se dit
01:34:33il a du mal un petit peu à tirer
01:34:34il fait toujours peur
01:34:35quoi qu'il arrive
01:34:36on se dit
01:34:37peut-être que son talent
01:34:38va faire une étincelle
01:34:39à un moment T
01:34:40et va faire la différence
01:34:41Le vieux ?
01:34:42C'est le vieux Messi ?
01:34:43C'est le vieux
01:34:44C'est le vieux qui reste capable
01:34:45et c'est le vieux
01:34:46qui est capable d'emporter
01:34:47toute une équipe derrière lui
01:34:48et ça il ne faut pas l'oublier
01:34:49Il joue moins là ?
01:34:50Est-ce que physiquement
01:34:51il est capable
01:34:52de s'enchaîner un peu ?
01:34:53Je pense qu'il n'est pas capable
01:34:54avec tout mon respect
01:34:55il n'est pas capable
01:34:56Je ne pense pas
01:34:57que ce soit le projet
01:34:58d'Angleterre non plus
01:34:59quand on a des joueurs
01:35:00à côté de lui
01:35:01comme Elohim Prandi
01:35:02ou Amine
01:35:03qui pour une fois
01:35:04a la chance
01:35:05de rentrer dans le collectif
01:35:06lui qui à chaque fois
01:35:07est éliminé
01:35:08aux portes des matchs
01:35:09Non, je ne pense pas
01:35:10que ce soit problématique
01:35:11et j'espère surtout
01:35:12qu'il sera célébré
01:35:13à la bonne hauteur
01:35:14Vous restez avec nous Mariama ?
01:35:15Juste après une courte pause
01:35:16vous nous direz un mot
01:35:17sur le France-Allemagne des filles
01:35:18Vous aiderez à comprendre
01:35:19cette affiche
01:35:20les filles qui ont réussi
01:35:21un début de tournoi remarquable
01:35:22pour l'instant
01:35:23France-Allemagne en quart
01:35:24chez les garçons
01:35:25et chez les filles
01:35:26et on vous donne
01:35:27tous les rendez-vous de demain
01:35:28avec les horaires
01:35:29parce que ça va être
01:35:30une grande journée
01:35:31Encore à tout de suite
01:35:32On est heureux de partager
01:35:40ces Jeux Olympiques exceptionnels
01:35:42avec vous
01:35:43Le tableau des médailles
01:35:44vous le voyez
01:35:45il est magnifique
01:35:46avec l'équipe de France
01:35:47qui est en 3ème position
01:35:48avec 44 médailles
01:35:50Le record absolu
01:35:51est d'ores et déjà battu
01:35:5244 médailles
01:35:53c'est une de mieux
01:35:54que Pékin
01:35:55qui présentait
01:35:56le précédent record
01:35:57ça c'est fait
01:35:58et maintenant
01:35:59il n'y a plus de pression
01:36:00donc on peut enclencher
01:36:01les médailles
01:36:02et on a battu le record
01:36:03donc on peut y aller maintenant
01:36:04pour aller chercher
01:36:05encore plus de médailles
01:36:06on est déjà bien gâtés
01:36:07avec Eric Rabisandratana
01:36:08le Président
01:36:09Georges Quirino
01:36:10Thibia Nimbo
01:36:11Timothée Mémon
01:36:12Christophe Riblon
01:36:13et vous ne les voyez pas
01:36:14mais ils vont apparaître
01:36:15Romain Aran
01:36:16et Mariamma
01:36:17Mariamma signatée d'abord
01:36:18et Romain Aran
01:36:19quand même commencé par Mariamma
01:36:20quand même
01:36:21pas exagéré
01:36:22pas exagéré quand même
01:36:24On découvre les programmes
01:36:25de demain avec
01:36:26des rendez-vous incontournables
01:36:27et on va en parler tous ensemble
01:36:28et Mariamma
01:36:29comme promis
01:36:30France-Allemagne
01:36:31en quart chez les garçons
01:36:32on en a parlé
01:36:33chez les filles
01:36:34c'est aussi
01:36:35la belle affiche à suivre
01:36:36est-ce qu'on est
01:36:37plus forte
01:36:38que les Allemandes
01:36:39nettement
01:36:40ou ça va être serré ?
01:36:41ça va être serré
01:36:42parce qu'on a des joueuses
01:36:43qui connaissent très bien
01:36:44le championnat français
01:36:45ou les joueuses françaises
01:36:46parce qu'il y en a
01:36:47qui ont évolué
01:36:48du côté de la Hongrie
01:36:49où il y a des joueuses françaises
01:36:50aussi qui jouent
01:36:51on a des joueuses comme
01:36:52Emily Bolk
01:36:53on a une gardienne aussi
01:36:54qui pose des problèmes
01:36:56très souvent
01:36:57comme ça peut être le cas
01:36:58avec les équipes de France
01:36:59enfin l'équipe de France féminine
01:37:00donc ça peut piquer
01:37:02un petit peu
01:37:03et c'est une équipe
01:37:04qui court et qui est
01:37:05en pleine confiance
01:37:06même si bon
01:37:07elle ne fait pas
01:37:08un tournoi exceptionnel
01:37:09mais qui est en montée
01:37:10de charge depuis
01:37:11plusieurs compétitions
01:37:12L'équipe de France
01:37:13qui est championne olympique
01:37:14en titre
01:37:15on se souvient que
01:37:16c'était compliqué
01:37:17au tour préliminaire
01:37:18au premier tour
01:37:19à Tokyo
01:37:20pour l'équipe de France
01:37:21et à l'arrivée
01:37:22les filles ont décroché l'or
01:37:23pour l'Olympe français
01:37:24à la fois avec les garçons
01:37:25et les filles
01:37:26quart de finale donc
01:37:27face à l'Allemagne
01:37:28Romain
01:37:29minuit 42
01:37:30c'est l'heure de découvrir
01:37:31le programme de demain
01:37:32et des débats
01:37:33qui vont suivre
01:37:34parce qu'il y a des rendez-vous
01:37:35très attendus par tout le monde
01:37:36Alors déjà il y a
01:37:3720 médailles d'or
01:37:38mises en jeu demain
01:37:39elles sont toutes pour la France
01:37:40Non plus sérieusement
01:37:41il y en a quand même
01:37:42quelques unes
01:37:43On est bien là
01:37:44Non ça peut le faire
01:37:45et notamment très tôt
01:37:46il va falloir mettre
01:37:47le réveil demain matin
01:37:48parce que la plus grosse chance
01:37:49de médaille d'or demain
01:37:50c'est à 8h
01:37:51c'est le triathlon
01:37:52On rappelle que
01:37:53Kassandra Beaugrand
01:37:54chez les femmes
01:37:55a été championne olympique
01:37:56Léo Berger
01:37:57avait pris la médaille de bronze
01:37:58donc il y aura notamment
01:37:59cette course-là
01:38:00donc à 8h du matin
01:38:01on aura aussi
01:38:02Mélina Robert-Michon
01:38:03la porte-drapeau
01:38:04notamment du côté
01:38:05de l'athlétisme et du disque
01:38:06on aura
01:38:07Sophre Port
01:38:08Johanne Defey
01:38:09et Kaoli Vas
01:38:10qui sont en demi-finale
01:38:11du surf
01:38:12à Tahiti
01:38:13et puis on aura aussi
01:38:14donc la demi-finale
01:38:15de l'équipe de France
01:38:16de football de Thierry Henry
01:38:17avec le France-Egypte
01:38:18ou encore le quart de finale
01:38:19de volée
01:38:20les champions olympiques
01:38:21et c'est encore
01:38:22un très beau programme
01:38:23Voyons quel événement
01:38:24a été choisi
01:38:25par nos chroniqueurs
01:38:26ce soir
01:38:27pour demain
01:38:28Eric ?
01:38:29France-Egypte
01:38:30Donc le foot
01:38:31l'équipe olympique
01:38:32de Thierry Henry
01:38:3321h demain
01:38:34alors qui a choisi
01:38:35également
01:38:36c'est Timothée
01:38:37le foot également
01:38:38pour vous ?
01:38:39On ne se refait pas
01:38:40Youtube amélise pas
01:38:41tu peux
01:38:42On ne se refait pas
01:38:43l'euro
01:38:44c'est terminé
01:38:45il y a tellement longtemps
01:38:46que je suis déjà en manque
01:38:47Je suis en train de dire
01:38:48quand est-ce que
01:38:49la ligue 1 reprend
01:38:50je n'en peux plus
01:38:51Non sincèrement
01:38:52il y a une querelle
01:38:53de magnifiques événements
01:38:54demain
01:38:55je n'étais pas très confiant
01:38:56dans l'équipe de France olympique
01:38:57de Thierry Henry
01:38:58ils sont en train
01:38:59de me donner tort
01:39:00et tant mieux
01:39:01donc j'ai envie
01:39:02de voir ça demain
01:39:03Est-ce que vous y croyez
01:39:04les bleus en finale
01:39:05parce que ça va être
01:39:06pour le coup
01:39:07ça devient
01:39:08un événement
01:39:09majeur
01:39:10cette demi-finale ?
01:39:11Après avoir passé
01:39:12l'Argentine
01:39:13oui j'y crois
01:39:14oui j'y crois
01:39:15le football égyptien
01:39:16est toujours
01:39:17un football
01:39:18extrêmement
01:39:19extrêmement
01:39:20difficile
01:39:21que ce soit
01:39:22à toutes les échelles
01:39:23de niveau
01:39:24c'est des équipes
01:39:25difficiles à manoeuvrer
01:39:26on le voit dans
01:39:27les Coupes d'Afrique des Nations
01:39:28c'est toujours des
01:39:29c'est des blocs
01:39:30difficiles
01:39:31pour autant
01:39:32je crois que
01:39:33l'équipe de France
01:39:34leur est supérieure
01:39:35ça a porté
01:39:36cette équipe de France
01:39:37qui joue bien quand même
01:39:38elle joue bien
01:39:39elle a encore
01:39:40quelque chose
01:39:41à atteindre
01:39:42cette finale
01:39:43qui
01:39:44va être difficile
01:39:45si jamais
01:39:46c'est soit le Maroc
01:39:47soit l'Espagne
01:39:48ça va être
01:39:49très difficile
01:39:50si jamais
01:39:51les Français
01:39:52éliminent
01:39:53l'Egypte
01:39:54alors il y a un match
01:39:55à jouer
01:39:56mais je reste
01:39:57quand même
01:39:58confiant pour
01:39:59cette finale
01:40:00Est-ce que c'est
01:40:01déjà un tournoi
01:40:02déjà réussi
01:40:03pour l'équipe
01:40:04de France ?
01:40:05C'est vrai qu'elle
01:40:06revient de loin
01:40:07l'équipe de France
01:40:08olympique en foot
01:40:09quand même
01:40:10être en demi
01:40:11c'est déjà
01:40:12une médaille
01:40:13en étant en France
01:40:14tu ne peux pas dire
01:40:15que c'est réussi
01:40:16si tu ne vas pas
01:40:18si tu vas chercher
01:40:19l'or ou l'argent
01:40:20oui
01:40:21vous êtes super
01:40:22dur quand même
01:40:23on dirait que
01:40:24c'est automatique
01:40:25de gagner
01:40:26et qu'il n'y a
01:40:27personne en face
01:40:28ça ne l'est pas
01:40:29il reste qui
01:40:30la France-Egypte ?
01:40:31l'Espagne-Maroc
01:40:32l'Egypte-France
01:40:33donc une médaille
01:40:34déjà
01:40:35vous êtes bien placé
01:40:36c'est vrai qu'on n'arrive
01:40:37pas comme ça
01:40:38aux Jeux olympiques
01:40:39on décide
01:40:40on gagne
01:40:41on va au bout
01:40:42exactement
01:40:43parce que surtout
01:40:44quand on a un sport
01:40:45avec un arbitre
01:40:46ça s'enlève rien
01:40:47exactement
01:40:48je repense à
01:40:49France-Russie
01:40:50je comprends ce que tu dis
01:40:51je ne suis pas fan des arbitres
01:40:52c'est vrai que les défaites
01:40:53en quarts de finale
01:40:54on espère qu'ils regardent
01:40:55en tout cas
01:40:56il n'y a pas
01:40:57Mohamed Salah
01:40:58du côté de l'Egypte
01:40:59si certains se posaient
01:41:00la question
01:41:01il n'y a pas
01:41:02Mohamed Salah
01:41:03avec les Egyptiens
01:41:04par contre il y a
01:41:05Mohamed Elneny
01:41:06comme joueur de plus de 23 ans
01:41:07un joueur qu'on connait
01:41:08qui est passé par Arsenal
01:41:09notamment
01:41:10la demi-finale
01:41:11demain donc du foot
01:41:1221h
01:41:13France-Egypte
01:41:14l'équipe de Thierry Henry
01:41:15les traces de 1984
01:41:16le titre olympique
01:41:17pour les bleus
01:41:18cette année-là
01:41:19autre rendez-vous
01:41:20alors
01:41:21Christophe et
01:41:22Georges
01:41:23vous nous avez donné
01:41:24le triathlon
01:41:25le triathlon
01:41:26bien sûr
01:41:278h quoi
01:41:28en temps normal
01:41:29j'aurais peut-être pas donné ça
01:41:30parce que moi
01:41:31à 8h
01:41:32il n'y est pas
01:41:338h il ne sera pas là
01:41:34si si si
01:41:35je te le fais personnellement
01:41:36mais demain
01:41:37je me lève pour rejoindre
01:41:38mes filles en vacances
01:41:39donc je serai levé
01:41:40donc je vais regarder
01:41:41et je vais surtout regarder
01:41:42parce que tout simplement
01:41:43Cassandre a gagné
01:41:44et puis Léo Berger
01:41:45a fait médaille de bronze
01:41:46donc c'est une vraie
01:41:47spécificité française
01:41:48en plus
01:41:49donc voilà
01:41:50moi j'ai envie
01:41:51de voir demain
01:41:52je n'ai pas pu voir
01:41:53les autres triathlons
01:41:54enfin pas entièrement
01:41:55demain j'ai vraiment
01:41:56envie de le voir
01:41:57et surtout les voir plonger
01:41:58au départ dans la scène
01:41:59on sait qu'il y a eu
01:42:00une petite histoire
01:42:01avec ça au départ
01:42:02après a priori
01:42:03tout est réglé
01:42:04donc très bien
01:42:05et il aura bien lieu
01:42:06ça a été officialisé
01:42:07exactement
01:42:08par Tony Estanguet
01:42:09également
01:42:10on parle des deux médaillés
01:42:11évidemment
01:42:12mais le groupe France
01:42:13avec Emma Lombardi
01:42:14avec Pierre Lecors
01:42:15on fait quatrième
01:42:16tous les deux en individuel
01:42:17donc on a
01:42:18normalement
01:42:19une des équipes
01:42:20qui est parmi
01:42:21les meilleures du monde
01:42:22et qui gagne
01:42:23les épreuves de coupe du monde
01:42:24depuis plusieurs moments
01:42:25maintenant
01:42:26il faut rappeler
01:42:27que la France
01:42:28avait gagné
01:42:29la médaille de bronze
01:42:30à Tokyo
01:42:31c'était la première médaille
01:42:32de l'histoire
01:42:33du triathlon français
01:42:34il y avait Vincent Luis
01:42:35à l'époque
01:42:36qui était là
01:42:37donc ils ont toutes les cartes
01:42:38pour aller embêter
01:42:39les adversaires
01:42:40il va quand même falloir
01:42:41surveiller les britanniques
01:42:42pour voir une dernière fois
01:42:43le triathlon dans la scène
01:42:44et réveillez-vous
01:42:45c'est pas parce que
01:42:46c'est à 8h du matin
01:42:47c'est dans 7h
01:42:48ou alors ne dormez pas
01:42:49c'est dans 7h
01:42:50ou couchez-vous plus tard
01:42:51ce qu'on peut proposer
01:42:52pour gâter un petit peu de sommeil
01:42:53c'est qu'a priori
01:42:54ça va durer une heure et quart
01:42:55à peu près
01:42:56donc si vous levez à 9h
01:42:57vous verrez l'arrivée
01:42:58il t'invite souvent
01:42:59il y a des gens
01:43:00qui ont envie de dormir
01:43:01moi je vais me lever à 8h
01:43:02mais il y a des gens
01:43:03qui ont envie de dormir
01:43:04moi je donne des bons plans
01:43:05je suis là pour ça
01:43:06et mettre ça sur le dos des gens
01:43:08pas du tout
01:43:09je vais me lever à 8h
01:43:10sans problème
01:43:11et en plus
01:43:12il y a une grande partie gratuite
01:43:13pour les spectateurs
01:43:14en plus vous pouvez aller assister
01:43:15toutes les compétitions
01:43:16ne sont pas gratuites
01:43:17sur les Jeux Olympiques
01:43:18donc allez-y
01:43:19Thidiani c'est un petit peu plus tard
01:43:20oui c'est à 8h
01:43:21mais 8h du soir
01:43:22pour un moment
01:43:23on s'adapte au niveau de l'horaire
01:43:24on prend quelque chose
01:43:25de plus plausible
01:43:26mais non
01:43:27on en parlait tout à l'heure
01:43:28mais le tennis de table
01:43:29ça continue
01:43:30avec demain
01:43:31le début du tournoi
01:43:32Paris-Equipe
01:43:33avec les frères Lebrun
01:43:34et Simon Gozy
01:43:35qui vont représenter
01:43:36la France
01:43:37il y a une vraie chance
01:43:38de médaille
01:43:39parce que la France
01:43:40est tête de série
01:43:41numéro 4
01:43:42mais malheureusement
01:43:43ils sont dans la partie
01:43:44de tableau de la Chine
01:43:45qui elle
01:43:46est tête de série
01:43:47numéro 1
01:43:48je crois
01:43:49et bref
01:43:50en gros
01:43:51c'est demi-finale
01:43:52en vue face aux Chinois
01:43:53mais déjà de voir
01:43:54cette équipe de France
01:43:55qui nous a fait plaisir
01:43:56rentrer dans la compétition
01:43:57avec l'aspect en plus
01:43:58équipe
01:43:59qui va rajouter
01:44:00un côté spectaculaire
01:44:01c'est un peu comme
01:44:02les relais en natation
01:44:03ou en athlétisme
01:44:04j'ai envie de voir ça
01:44:05je vais vous montrer
01:44:06quand on se fait relais
01:44:07sur la chaîne
01:44:08d'abord le biais de l'eau
01:44:09Mariama
01:44:10sans compter que l'ambiance
01:44:11quand même qu'il y a
01:44:12au tennis de table
01:44:13est incroyable
01:44:14je suis allée voir
01:44:15le quart de finale
01:44:16de Lebrun
01:44:17c'était incroyable
01:44:18j'ai jamais vu ça
01:44:19j'ai cru que j'étais
01:44:20au stade Vélodrome
01:44:21les gens ils tapaient
01:44:22des pieds
01:44:23il y avait une ambiance
01:44:24donc oui
01:44:25excusez-moi
01:44:26le PSG n'est pas
01:44:27toujours partout
01:44:28c'est un très bon exemple
01:44:29Vélodrome
01:44:30c'est pas terrible
01:44:31il y a un petit wow direct
01:44:32pour le président
01:44:33c'est un bon exemple
01:44:34mais le wow était positif
01:44:35sachez-le
01:44:36en régie
01:44:37c'était positif
01:44:38pour le président
01:44:39moins
01:44:40mais en régie
01:44:41c'était positif
01:44:42Mariama
01:44:43vous avez choisi
01:44:44de suivre demain
01:44:45la gymnastique ?
01:44:46exactement
01:44:47parce qu'on a été surpris
01:44:48de voir cette affaire
01:44:49au niveau de la gym
01:44:50qui disait
01:44:51qu'il s'est passé
01:44:52quelque chose
01:44:53en interne
01:44:54qui a fait que tout le monde
01:44:55est passé au travers
01:44:56de sa compétition
01:44:57et je me dis
01:44:58que c'est pas possible
01:44:59qu'il y ait une épidémie
01:45:00de problèmes mentaux
01:45:01enfin de faiblesse mentale
01:45:02donc j'espère vraiment
01:45:03qu'il y aura de la gymnastique
01:45:04demain pour Mariama
01:45:05il est 1h50 au Club France
01:45:06on va faire un petit tour
01:45:07au Club France ?
01:45:08ça fait longtemps
01:45:09qu'on n'est pas allé
01:45:10voir Anne-Sophie
01:45:11elle en est où Anne-Sophie ?
01:45:12elle est où ?
01:45:13le punkito
01:45:14il en est où là ?
01:45:15elle en a 8 verres
01:45:22je n'ai pas tout entendu
01:45:23je vous entends juste
01:45:24mordre rien
01:45:25donc j'espère que
01:45:26vous avez l'air heureux
01:45:27je suis ravie
01:45:28c'est très simple
01:45:29nous demain
01:45:30on va se lever très tôt
01:45:34on s'est un peu éloigné
01:45:36je vous avoue
01:45:37parce qu'à partir
01:45:38d'une certaine heure
01:45:39de la nuit
01:45:40on monte un petit peu
01:45:41les décibels
01:45:42au Club France
01:45:43pour que tout le monde
01:45:44profite de la fête
01:45:45au maximum
01:45:46donc c'était un petit peu
01:45:47beaucoup pour les micros
01:45:48et les caméras
01:45:49on a fait un pas de recul
01:45:50mais je vous le disais
01:45:51nous on va se lever
01:45:52tôt demain
01:45:53parce que Léon Marchand
01:45:54sera au Club France
01:45:55avec les autres
01:45:56nageurs tricolores
01:45:57on va devoir l'accueillir
01:45:58et si le réveil
01:45:59n'est pas trop difficile
01:46:00peut-être qu'on fera
01:46:01un petit saut
01:46:02au triathlon aussi
01:46:03parce qu'on a très envie
01:46:04de voir les triathlètes
01:46:05plonger dans la scène
01:46:06demain dès 8h
01:46:07et dans la foulée
01:46:08on sera à la Porte de la Villette
01:46:09au Club France
01:46:10Merci Anne-Sophie
01:46:11on a hâte de vous voir
01:46:12avec Léon Marchand
01:46:13nous demain
01:46:14et les nageurs français
01:46:15pour célébrer
01:46:16ces jeux absolument fantastiques
01:46:17pour Léon Marchand
01:46:18et la natation française
01:46:19ce sera l'un des temps forts
01:46:20de l'équipe du soir
01:46:21demain 22h55
01:46:22soyez là
01:46:23pour vivre ces Jeux Olympiques
01:46:24ensemble
01:46:25on est heureux de partager
01:46:26ces moments avec vous
01:46:27depuis le début
01:46:28de Paris 2024
01:46:29merci infiniment mes amis
01:46:30Merci
01:46:31Mariama
01:46:32merci d'être passée
01:46:33nous voir
01:46:34donc on peut aller
01:46:35vous voir
01:46:36au Club House 24
01:46:37aller à Tokyo
01:46:38les verres ne sont pas offerts
01:46:39mais les sourires
01:46:40Très bonne nuit à vous
01:46:41merci de nous être fidèles
01:46:42demain 22h55
01:46:43à demain
01:46:44bonne nuit
01:46:45Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org