L'Équipe du Soir du 12 août - L'Équipe du Soir - replay

  • il y a 3 semaines
Retrouvez le replay de l'Équipe du Soir du 12/08/2024.
Transcript
00:00:00Générique
00:00:15L'équipe du soir, bonsoir, bienvenue à tous au lendemain de la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques.
00:00:25On est ensemble pour débriefer cette quinzaine exceptionnelle marquée par tant de moments forts, par un succès indéniable de l'organisation française.
00:00:34Dans un instant, on sera avec deux figures emblématiques justement du succès français.
00:00:39On retrouvera un petit peu aussi notre planète foot qu'on avait délaissée un petit peu, sans trop de regrets et qu'on retrouvera pourtant avec plaisir.
00:00:47Pour être avec moi aujourd'hui, le président de l'équipe du soir, c'est le mot-compte triple de l'émission, Eric Rabesson-Martin.
00:00:54J'avais oublié qu'on disait ça, oui. Bonjour. Ça va ? Bien et toi ? Très bien.
00:00:58Comment tu te sens après la redescente un petit peu ?
00:01:01C'est dur quand même. C'est quand tu allumes la télé et qu'il n'y a plus rien. Tu te dis merde, c'est quoi qui se passe, c'est pas possible.
00:01:06Non, c'est dur. C'est dur, mais après on a vécu tellement d'émotions que voilà.
00:01:10On va passer à autre chose, puis il y a notre bonne vieille équipe qui arrive dans pas trop longtemps.
00:01:13On va leur demander ce qu'ils en pensent, comment ça va être dur à redescendre un peu.
00:01:17Avec nous également dans notre ville-peuple, cher président, l'aigle de l'équipe du soir, Thibien Niem.
00:01:22Bonsoir. Bonsoir Timothée, bonsoir tout le monde.
00:01:25Petite déprime ? Ah, comment ne pas y échapper. On a tous passé deux semaines tellement incroyables qu'il y a forcément aujourd'hui un peu de mélancolie.
00:01:34Le Chilien de l'équipe du soir, c'est Hugo Guillemet.
00:01:37Bonsoir, bonsoir à tous. Moi aussi, petite déprime.
00:01:41Pour la première fois aujourd'hui, j'ai entendu à nouveau parler de Mbappé et pendant deux semaines, ça ne m'avait pas manqué.
00:01:48Mais là aujourd'hui, il revient. Mais bon, on va faire le boulot.
00:01:51Nous n'en parlerons pas dans cette émission.
00:01:53De quoi vous redonnez un petit peu le sourire.
00:01:56Le transféré de l'équipe de Greg, c'est Vikash Dorasso.
00:01:58Salut.
00:01:59Salut Vikash.
00:02:00Comment allons-nous ?
00:02:01Ça va, super.
00:02:02On a vécu deux belles semaines aussi.
00:02:04Oui, c'est sûr.
00:02:05De vacances.
00:02:06De vacances, oui.
00:02:07Il y a des JO aussi, j'avoue.
00:02:09Beaucoup.
00:02:10Et le bûcheron de l'équipe du soir, c'est Pierre Maturana.
00:02:12Comment ça va ?
00:02:13Bien. Pas la bonne chemise pour le bûcheron de l'équipe du soir.
00:02:16Il fait un peu chaud aussi.
00:02:18On prend quand même.
00:02:19Merci beaucoup messieurs d'être avec nous. Je vous l'ai promis, on redescend à peine de notre enthousiasme olympique.
00:02:25On est encore bien perchés sur ce nuage.
00:02:28Et avec nous, ce soir, deux garçons qui peuvent à présent nous regarder du sommet de l'Olympe.
00:02:33Ils ont réussi à conserver leur titre olympique en étant sacrés une deuxième fois de suite.
00:02:37Ils ont pris la médaille d'or au tournoi de volette.
00:02:39Révent Clément-Antoine Brizard.
00:02:46Merci.
00:02:47Merci messieurs.
00:02:48Merci d'être là.
00:02:49Merci, je pense, au nom des Français de nous avoir fait kiffer à ce point-là tout au long de la compétition.
00:02:56On va commencer doucement.
00:02:58Prévore, comment ça va ?
00:03:00Parce qu'au Club France, samedi soir, vous étiez un peu l'ombre de vous-même.
00:03:05C'est vrai. Personnellement ?
00:03:09Fatigué.
00:03:10Forcément.
00:03:11Mais heureux.
00:03:12On profite, on a bien bossé.
00:03:14On est allé chercher cette médaille et je pense qu'il faut savoir un peu décompresser.
00:03:18On est en train de le faire donc on profite.
00:03:20Vous en avez immensément le droit bien évidemment.
00:03:22Antoine, il y a la pression de la compétition.
00:03:25On imagine, on sait que vous vous êtes mis dans un dispositif un peu particulier.
00:03:29Vous avez essayé de reproduire un petit peu ce qui s'était passé à Tokyo en restant les uns avec les autres,
00:03:35en étant dans votre bulle.
00:03:36Là, le fait de se réouvrir aux autres et le sentiment du devoir accompli, il y a une redescente ?
00:03:42Oui, clairement, il y a plein de sentiments qui se mêlent un peu.
00:03:47Avant tout, le bonheur de ce qu'on a fait, l'euphorie.
00:03:50Les fins d'été, c'est toujours particulier ou les moments où on se dit au revoir.
00:03:54On a vécu des moments tellement incroyables entre nous.
00:03:58Comme vous l'avez dit, on s'est forcé à rester ensemble.
00:04:02Donc, on était les uns sur les autres pendant… ça fait longtemps maintenant.
00:04:06Pas longtemps.
00:04:07Mais on s'entend tellement bien que les moments où on se dit au revoir encore plus après avoir gagné, c'est très particulier.
00:04:16Là, on est les deux derniers à Paris avec Trèves.
00:04:18Donc, on s'est dit au revoir hier.
00:04:20C'est un peu dur.
00:04:21On a tous la nostalgie de fin des Jeux et nous encore plus, je pense.
00:04:24Merci en tout cas d'être resté à Paris pour être avec nous notamment.
00:04:28Vous étiez à la cérémonie de clôture hier ?
00:04:30Non.
00:04:31Vous n'avez pas pu vous y rendre ?
00:04:32En fait, on est resté entre nous encore une fois pour le coup.
00:04:35On s'est organisé un petit rooftop, un truc d'équipe et les familles et les proches.
00:04:41C'était notre manière de clôturer.
00:04:43C'est bien quand même.
00:04:45Plus important d'être entre vous que de vivre ce moment de la cérémonie qui peut parfois peut-être être un peu long.
00:04:50On a fait la cérémonie d'ouverture.
00:04:52C'était juste magnifique.
00:04:53Mais là, on avait aussi envie d'être dans un truc un peu plus intime.
00:04:56Et voilà, on l'a fêté comme ça.
00:04:58On a bien profité des Jeux.
00:05:00C'est une vraie expérience, les Jeux.
00:05:02Nous, on était là avant le début de la compète, 3-4 jours avant, jusqu'à la toute fin.
00:05:07C'est long aussi d'être au village, de voir toujours les mêmes gens.
00:05:13Ça nous faisait du bien de sortir, de voir nos familles aussi.
00:05:16On ne les a pas vues pendant longtemps.
00:05:17C'était important pour nous.
00:05:18C'est vrai que c'est une particularité des sports courts.
00:05:20La compétition court sur l'ensemble de la quinzaine.
00:05:24Parfois même commence avant pour certains sports.
00:05:27Ce que vous avez réussi est extrêmement rare, messieurs.
00:05:30On a dû vous le dire, vous le savez.
00:05:33Seules deux autres équipes l'ont fait avant, la Russie et les Etats-Unis.
00:05:37Vous prenez conscience de ça ?
00:05:39Ou ça reste encore trop frais pour être parfaitement alerté sur l'immensité de ce que ça représente ?
00:05:48On se l'était dit au début de l'été.
00:05:51Les mecs, on peut vraiment écrire l'histoire.
00:05:53Il n'y a eu que deux équipes avant nous.
00:05:56On va essayer de taffer pour le faire.
00:05:58Ça marche, c'est incroyable.
00:06:00C'était hyper dur et c'est encore plus beau de le faire ici, à Paris.
00:06:05On en profite encore plus.
00:06:06Mais c'est dur de réaliser.
00:06:08Il y a ce côté, on va le faire, mais on a fait quoi ?
00:06:11C'est fou.
00:06:12Je n'ai pas de mots, c'est indescriptible.
00:06:14Ça n'a jamais été fait.
00:06:17Mais le niveau international du volet est tellement élevé
00:06:23qu'en toute objectivité et modestie, on ne peut pas prétendre à gagner de manière pas certaine.
00:06:32Ce n'est jamais certain dans le sport.
00:06:33Il y a tellement d'équipes qui peuvent prétendre à ça.
00:06:36C'est tellement resserré à très haut niveau.
00:06:40Je pense que c'était le tournoi olympique le plus relevé de l'histoire.
00:06:43Ça, plus le fait de jouer à domicile, on ne savait pas trop où mettre les pieds,
00:06:47plus le fait de défendre notre titre.
00:06:50On sortait d'un été compliqué l'année dernière aussi.
00:06:53On avait pour objectif de faire une médaille, de gagner.
00:06:56Je pense qu'on a commencé à se rendre compte
00:06:59qu'on était proche d'entrer dans la légende de dernier match.
00:07:03Avant de laisser la parole à nos consultants,
00:07:05à qui on a demandé d'essayer de trouver des questions qui ne vous avaient pas été posées,
00:07:08sachant que vous avez répondu à une quarantaine d'interviews depuis samedi 15h.
00:07:13On va voir s'ils ont réussi à être créatifs.
00:07:15Avant ça, je vais vous en poser une qui vous a sûrement déjà été posée.
00:07:19Justement, vous parliez du niveau de ce tournoi.
00:07:22Vous battez en demi et en quart l'Italie et la Pologne
00:07:26qui sont probablement les deux meilleures nations avec les Etats-Unis,
00:07:31en tout cas dans l'histoire du jeu avec les Etats-Unis.
00:07:34Sur cette compétition, est-ce que ça rend cette médaille encore plus belle ?
00:07:38Oui, on va pas se le cacher.
00:07:40Quand tu bats les champions du monde en titre,
00:07:42les champions d'Europe en titre sur les deux derniers matchs
00:07:45pour aller chercher l'or à la maison avec ce public-là,
00:07:48c'est juste fou.
00:07:50Je pense que le niveau de jeu qu'on a eu contre ces deux nations du volet
00:07:55est juste fou.
00:07:57Ça rend le truc encore plus beau, c'est sûr.
00:08:02Exactement.
00:08:03Je pense qu'on est arrivés…
00:08:05On savait qu'on était capables de jouer extrêmement bien.
00:08:07Je pense qu'on s'est tous surpris dans le contrôle de nos émotions,
00:08:12dans le contrôle qu'on a pu avoir sur le jeu,
00:08:14l'osmos qu'on avait entre nous avec le public.
00:08:17Je pense qu'on est arrivés sur ces deux matchs-là
00:08:19à tout aligner comme jamais on ne l'avait fait
00:08:23depuis le début de cette génération.
00:08:25C'était le bon moment et ça nous a souris.
00:08:29Le jeu que vous avez proposé a su séduire les Français,
00:08:32même ceux qui ne sont pas des connaisseurs très pointus de volet.
00:08:36À l'image de ce qu'est capable de faire Erwin depuis des années,
00:08:40Trévord, on vous a vu dans cette compétition,
00:08:42notamment en demi, inventer des choses par moments.
00:08:45Vous avez proposé un jeu extrêmement séduisant.
00:08:49Qu'est-ce qui vous a donné autant de confiance à ce moment-là ?
00:08:51Je ne sais pas.
00:08:52Je pense qu'on a réussi, comme l'a dit Antoine,
00:08:54un peu vivre ce moment présent
00:08:56et ne pas penser aux conséquences du match ou du point.
00:08:59Juste, on jouait notre jeu à fond.
00:09:01On vivait le truc, que ce soit mentalement, techniquement, tout.
00:09:04On était sur le moment présent.
00:09:06Des fois, ça fait faire des trucs un peu fous avec l'adrénaline.
00:09:09Je pense que tout le monde a fait des trucs fous
00:09:11pendant ce tournoi pour réussir à gagner.
00:09:14Je pense qu'on a joué notre meilleur volet.
00:09:17On va demander à nos consultants.
00:09:19Qui veut se lancer en premier ? Thidiani, peut-être.
00:09:21Parce qu'on est sur le parcours.
00:09:23C'est vrai qu'il y a cette demi-finale et cette finale
00:09:25qui sont rentrées dans l'histoire du volet français.
00:09:29Mais avant, il y a un quart de finale contre l'Allemagne
00:09:31où vous êtes mené 2-0.
00:09:33J'ai envie de dire, pour passer d'un quart de finale
00:09:35où tu es mené 0-2 contre l'Allemagne
00:09:37à rouler sur les deux meilleures équipes du volet mondial,
00:09:40est-ce qu'il y a eu un moment déclic ?
00:09:42Est-ce qu'il s'est passé quelque chose entre vous
00:09:44dans ce quart de finale
00:09:46pour que ça bascule de cette façon ?
00:09:48Je pense que pendant le quart,
00:09:50il y a eu un peu...
00:09:52Le public, c'est sûr.
00:09:54C'était vraiment une galère, ce match.
00:09:56De bout en bout, c'était dur.
00:09:58Et je pense qu'à chaque point, on se disait
00:10:00il faut qu'on continue pour notre public aussi.
00:10:02On ne peut pas gâcher ce moment.
00:10:04On voyait le soutien qu'on avait
00:10:06et tout le monde y croyait encore.
00:10:08On a réussi à faire basculer le match.
00:10:10De là, je pense qu'on entre dans une nouvelle compétition.
00:10:12Quand on passe les quarts de finale
00:10:14à une grande compétition,
00:10:16il y a de la pression qui est enlevée.
00:10:18Malgré tout, on jouait l'Allemagne
00:10:20qui est une très bonne équipe
00:10:22mais qui a fait un très bon été là.
00:10:24Ça fait des années que l'Allemagne
00:10:26n'était pas une grosse nation du volet
00:10:28ou plus une grosse nation du volet.
00:10:30Donc de jouer l'Allemagne chez soi
00:10:32en quart de finale des Jeux,
00:10:34ça met énormément de pression aussi
00:10:36parce qu'on se dit qu'on ne peut pas
00:10:38jouer comme ça par rapport aux événements de match.
00:10:40On a vu qu'il y avait des nommés grosseurs
00:10:42qui étaient quand même particulièrement
00:10:44compliqués à gérer et d'autres joueurs.
00:10:46Mais en fait,
00:10:48je comprends ce que tu veux dire
00:10:50mais je vais te dire sur le premier set.
00:10:52Parce que le deuxième set, on doit le gagner.
00:10:54Si on reprend un peu le match,
00:10:56on a deux ou trois balles de set.
00:10:58Et là, c'est vraiment un manque de maturité
00:11:00où on doit clôturer.
00:11:02On part à un partout
00:11:04et peut-être le match bascule avant.
00:11:06On se met un peu la tête sous l'eau
00:11:08mais on réagit.
00:11:10On va quand même chercher la victoire.
00:11:12Mais de base, on fait un très bon deuxième set.
00:11:14Le président a une question pour vous.
00:11:16Déjà, bravo pour les émotions
00:11:18que vous nous avez données.
00:11:20Je n'ai pas écouté toutes vos interviews
00:11:22donc j'espère que c'est une bonne question
00:11:24que vous avez déjà eue.
00:11:26Mais en tout cas, elle m'interpelle.
00:11:28Après tout ça, une fois que tu arrives à gagner
00:11:30en tant que sportif de haut niveau,
00:11:32c'est quoi la motivation ?
00:11:34Tu rentres chez toi,
00:11:36tu rentres en club.
00:11:38Comment tu gères ça ?
00:11:40Est-ce que c'est compliqué ?
00:11:42Bravo, on ne nous a pas posé la question.
00:11:44On ne l'a pas posé.
00:11:46C'est une question qu'on nous a posée
00:11:48après Tokyo.
00:11:50C'était facile de répondre
00:11:52parce qu'on avait les Jeux à Paris.
00:11:54C'était une telle motivation
00:11:56de jouer chez nous les Jeux.
00:11:58On savait qu'on pouvait faire mieux
00:12:00en termes d'émotion.
00:12:02C'était incroyable ce qu'on a fait à Tokyo
00:12:04et ça a marqué nos vies.
00:12:06Mais on savait que l'étape d'après
00:12:08c'était de faire devant son public.
00:12:10Et là, c'est une vraie question.
00:12:12Pour l'instant, on profite de ce qui se passe
00:12:14mais c'est sûr qu'il va y avoir
00:12:16un gros down en rentrant en club
00:12:18et il va falloir se poser les bonnes questions
00:12:20et essayer de gérer.
00:12:22C'est une période qui va être compliquée.
00:12:24Alors ?
00:12:26Je suis complètement d'accord
00:12:28avec ce que dit Antoine.
00:12:30Là, on profite.
00:12:32On est dans l'euphorie de ce qui vient de se passer.
00:12:34Dans un mois,
00:12:36on va reprendre nos championnats.
00:12:38On va être tous éparpillés.
00:12:40En plus, on se considère comme une famille.
00:12:42Et là, on se sépare de nouveau
00:12:44après quatre mois où on est ensemble.
00:12:46C'est toujours compliqué.
00:12:48Encore plus après un titre.
00:12:50Il faut se poser les bonnes questions.
00:12:52C'est juste.
00:12:54Vous avez des préparateurs mentaux ?
00:12:56Oui.
00:12:58Il faut savoir que les deux Antoine Brizard
00:13:00sont avec nous dans l'équipe du soir.
00:13:02Merci encore, Messieurs.
00:13:04Hugo Guillemet,
00:13:06qui suit le football tout au long de la saison
00:13:08pour la rubrique foot de l'équipe,
00:13:10était présent
00:13:12pour vous supporter dans les tribunes.
00:13:14J'avais cette chance-là.
00:13:16Grâce à l'accréditation foot,
00:13:18la deuxième semaine, on revient à Paris,
00:13:20donc j'y suis allé direct, demi-final.
00:13:22Vraiment, révélation de malade
00:13:24parce que, en fait,
00:13:26vous ne vous rendez pas compte,
00:13:28il y avait une ambiance énorme partout sur les JO.
00:13:30Mais le volet, c'était encore au-dessus
00:13:32de l'ambiance énorme.
00:13:34Vous avez suscité un truc,
00:13:36parce que le sport est spectaculaire.
00:13:38Il y a des points toutes les deux secondes, etc.
00:13:40Mais ça me faisait me poser cette question.
00:13:42Est-ce que vous avez la sensation
00:13:44d'avoir créé des vocations ?
00:13:46Parce que je voyais dans le public
00:13:48plein de gamins qui voulaient s'inscrire.
00:13:50Quand tu gagnes une fois les JO,
00:13:52c'est une fois, mais quand tu les gagnes deux fois,
00:13:54c'est l'un de l'autre.
00:13:56Et toi, Trévor, tu es une famille de volayeurs.
00:13:58Je crois que vous êtes plusieurs dans ce cas.
00:14:00Il y a Thilly, il y a N'Gapet aussi.
00:14:02Est-ce qu'il y a l'espoir
00:14:04que des gamins
00:14:06aient envie de jouer au volet
00:14:08sans que leurs parents les mettent au volet ?
00:14:10J'espère, j'espère.
00:14:12J'espère qu'on est le nouveau Hand un peu.
00:14:14Franchement, là, on a fait
00:14:16quelque chose d'incroyable.
00:14:18Il faut surfer sur cette vague
00:14:20et que les enfants jouent au volet.
00:14:22J'ai envie de dire en club, oui,
00:14:24en indoor et en salle,
00:14:26mais il y a l'été sur la plage,
00:14:28en beach volet, c'est une autre forme
00:14:30de volet. Il faut qu'ils kiffent à jouer
00:14:32et ça, c'est le plus important.
00:14:34Trévor, Antoine, on a parlé
00:14:36de l'importance du public. Pourtant,
00:14:38cette performance extraordinaire,
00:14:40vous l'avez faite aussi il y a trois ans
00:14:42sans public, pour des raisons
00:14:44qu'on connaît, à Tokyo.
00:14:46Qu'est-ce que ça a changé
00:14:48dans votre approche
00:14:50? Quels sont les points communs
00:14:52et les différences que vous avez ressentis
00:14:54au fil de cette épopée par rapport à celle de Tokyo ?
00:14:58Il y a énormément.
00:15:00C'est le jour et la nuit.
00:15:02On se sentait
00:15:04hyper seuls à Tokyo, évidemment, dans la salle,
00:15:06mais après les matchs, quand on perdait,
00:15:08heureusement qu'on s'entend aussi bien entre nous
00:15:10parce qu'il y a vraiment des moments
00:15:12où c'était dur, où il n'y avait pas le soutien
00:15:14d'après,
00:15:16du public, etc.
00:15:18Je pense qu'on a essayé de se préparer
00:15:20à ce qui se passait.
00:15:22Quand on est arrivés sur le premier match
00:15:24et qu'on a joué
00:15:26la Serbie, j'ai eu une boule de stress
00:15:28que je n'ai jamais ressentie avant
00:15:30parce qu'on
00:15:32savait qu'on allait vivre un truc unique
00:15:36et peut-être qu'il ne se reproduirait jamais
00:15:38dans notre vie.
00:15:40Ça a créé beaucoup de soutien
00:15:42après. Sur le coup, c'était dur à gérer.
00:15:44Le premier match,
00:15:46je n'ai jamais vécu ça.
00:15:48Quand tu parles de boule de stress,
00:15:50c'est au point que les bras tremblent ?
00:15:52Ça se concrétise comment ?
00:15:54En partant du village, j'ai vraiment fait une crise
00:15:56d'angoisse, du mal à respirer
00:15:58parce que c'est un truc
00:16:00que je ne savais pas gérer. On a essayé de préparer
00:16:02mais on le savait avant.
00:16:04On se l'a dit avant.
00:16:06On sait que ça va être spécial.
00:16:08C'est plus la peur
00:16:10de l'échec que la peur
00:16:12de décevoir les gens qui sont là
00:16:14en France pour cet événement particulier.
00:16:16Vous devez gérer cette double ambition.
00:16:18Celle du sportif qui est d'avoir
00:16:20une performance, d'aller gagner un titre
00:16:22à Paris, à Rio, à Tokyo, n'importe.
00:16:24Mais le fait d'offrir
00:16:26une aventure, une épopée
00:16:28à votre public, à vos familles qui sont là,
00:16:30ça rajoute une pression qui est d'abord négative
00:16:32mais que vous arrivez à transformer en pression positive.
00:16:34Exactement.
00:16:36On avait peur
00:16:38parce qu'on sait
00:16:40qu'on est capable de tout.
00:16:42On peut perdre les trois premiers matchs.
00:16:46C'était possible
00:16:48qu'on ne joue que trois matchs.
00:16:50On avait peur de gâcher nos jeux.
00:16:52On a tellement préparé ça.
00:16:54C'est la peur
00:16:56de mal faire.
00:16:58C'est intéressant. Merci de partager
00:17:00cette sensation assez personnelle.
00:17:02Est-ce qu'on peut aller au bout ?
00:17:04A quel moment
00:17:06cette peur, cette boule de stress
00:17:08devient une boule d'énergie
00:17:10au lieu d'être un vent de face,
00:17:12un vent dans le dos pour vous pousser ?
00:17:14Franchement,
00:17:16ce qu'a fait le public avec nous,
00:17:18c'est juste monstrueux.
00:17:20On parlait d'une atmosphère qui était vraiment spéciale.
00:17:22Nous, on a essayé de leur rendre
00:17:24en donnant le maximum. Mais eux, une fois qu'ils
00:17:26ont commencé à nous pousser sur chaque point,
00:17:28on les voyait debout.
00:17:30On parle de stade de foot.
00:17:32J'avais l'impression de jouer dans un stade de foot.
00:17:34C'était magnifique.
00:17:36C'était mieux.
00:17:38Est-ce qu'on peut participer à ça ?
00:17:40On vous voyait, même avant, les services de vos collègues
00:17:42taper des mains avec le public.
00:17:44Je n'avais jamais vu des sportifs qui s'impliquaient dans l'ambiance.
00:17:46Oui, c'est un peu notre caractéristique d'équipe.
00:17:48On aime bien jouer.
00:17:50Que ce soit ici, en France, on adore.
00:17:52Mais même quand c'est contre nous,
00:17:54on va en Pologne, il y a 13 000 Polonais contre nous.
00:17:56On aime bien un peu les chatouiller.
00:17:58A contrario, est-ce que vous sentez
00:18:00que c'est un effet sur l'adversaire ?
00:18:02Oui, c'est sûr.
00:18:04Là, ils ont senti qu'il y avait un truc en plus contre eux.
00:18:06Je pense que la finale, c'est un reflet.
00:18:08On gagne 3-0.
00:18:10Mais il y a 18 partout, presque à tous les 7.
00:18:12Il y a le public qui commence à pousser.
00:18:14Nous, on les tient, on les regarde.
00:18:16Et eux, les têtes, elles commencent à baisser.
00:18:18On sait que le public, par rapport à ça,
00:18:20il a joué un rôle énorme.
00:18:22Je pense que toute la compétition,
00:18:24on a senti, dès les premiers points,
00:18:26une bienveillance du public qui voulait juste
00:18:28qu'on y arrive.
00:18:30Pas de négativité, pas de pression.
00:18:32Même contre l'Allemagne, quand on était à 2-0,
00:18:34on sentait qu'ils voulaient juste
00:18:36qu'on s'en sorte.
00:18:38Mais sans jugement, sans pression.
00:18:40On a juste kiffé.
00:18:42Est-ce que vous pensez que vous avez
00:18:44trouvé la solution tout seul et derrière,
00:18:46l'énergie collective a fait que ça a donné
00:18:48une dynamique ?
00:18:50Ou est-ce que c'est vraiment le partenaire
00:18:52qui vous a transcendé derrière ?
00:18:56Je pense que c'est un tout.
00:18:58Déjà, le fait qu'on soit une famille, ça aide.
00:19:00Parce qu'on est hyper proches
00:19:02et que cette énergie-là, on l'a entre nous
00:19:04déjà de base.
00:19:06Et le truc du public, c'est un truc en plus qui vient
00:19:08et qui fait que ça va être dur de nouveau.
00:19:10Là, c'est un tournoi et en plus, vous vivez tous ensemble.
00:19:12J'imagine que ça rajoute en plus à l'énergie.
00:19:14En plus, on se connaît tellement bien
00:19:16qu'on sait à chaque fois
00:19:18qui a besoin de quoi et à quel moment.
00:19:20Le public l'a presque senti
00:19:22en voyant nos réactions.
00:19:26Typiquement, le truc du clapping avant un service,
00:19:28c'est parce que ce mec-là, il en a besoin
00:19:30pour bien servir.
00:19:32Il a besoin d'avoir un truc qui le fait sortir
00:19:34d'un blocage avec son lancé au service.
00:19:36Avec ce truc-là...
00:19:38En fait, nous, on le fait pour lui.
00:19:40Le public a suivi un peu, mais de base, c'est pour l'aider
00:19:42parce qu'il a besoin de se sentir
00:19:44avec l'équipe à ce moment-là.
00:19:46Et nous, on a mis ce truc en place.
00:19:48Allez les gars, on fait un clapping.
00:19:50Je suis le dernier, pour ne pas me monopoliser,
00:19:52mais sur les services, c'est vous qui prenez la décision
00:19:54ou vous vous mettez d'abord
00:19:56d'accord avec le coach pour dire
00:19:58tu sers de cette façon.
00:20:00Non, c'est la responsabilité du joueur
00:20:02ou c'est le jeu qui demande, tout simplement.
00:20:04Il y a les deux. On va faire des séances vidéos,
00:20:06on va analyser ce qui se passe, on va essayer de te donner
00:20:08des priorités sur qui servir.
00:20:10Après, il y a une part de jeu.
00:20:12On est joueur, il faut garder ce petit...
00:20:14Il y a les deux. Dans le sens,
00:20:16on peut faire une variation, on peut attaquer fort,
00:20:18mais après, le moment, c'est le joueur
00:20:20qui le décide.
00:20:22Il a également porté le maillot de l'équipe de France,
00:20:24Vikas Dorasso, pour une question.
00:20:26Justement, ça rejoint un peu peut-être la question.
00:20:28Vous utilisez les datas,
00:20:30j'imagine, des choses comme ça.
00:20:32Est-ce que vous êtes libre quand même par rapport
00:20:34aux services, mais aussi dans le jeu,
00:20:36dans vos choix ? Vous avez un peu de liberté
00:20:38quand même pour décider
00:20:40d'envoyer tel joueur au smashé,
00:20:42tel joueur au contre, etc.
00:20:44Ou vous devez appliquer totalement,
00:20:46comme au basket, ou maintenant de plus en plus au foot ?
00:20:48Alors,
00:20:50typiquement, nous, notre équipe,
00:20:52pas trop.
00:20:54Mais non, on a progressé quand même
00:20:56là-dedans, dans l'utilisation, surtout
00:20:58avec le staff italien, dans l'utilisation des stats, etc.
00:21:00Et on prépare les matchs
00:21:02avant.
00:21:04Et après, une fois qu'on...
00:21:06Je pense que c'est un truc sur lequel on se raccroche,
00:21:08de quand ça commence à
00:21:10pas aller, on aime bien...
00:21:12C'est des trucs où on sait que normalement,
00:21:14ça peut marcher.
00:21:16Et à partir de cette base-là,
00:21:18quand ça commence à bien se passer,
00:21:20on improvise un peu plus.
00:21:22J'ai une question technique pour toi qui es passeur.
00:21:24J'ai envie de dire, le rôle du passeur dans le volet,
00:21:26c'est le truc le plus altruiste qui existe.
00:21:28Parce que tu attaques rarement.
00:21:30Alors, t'as mis deux points en finale,
00:21:32des trucs de filou.
00:21:34C'est ce qu'on a envie de faire quand on joue au volet.
00:21:36À chaque fois qu'on est au poste de passeur,
00:21:38on a envie d'y aller sur la deuxième touche.
00:21:40Et toi, tu l'as fait deux fois. Comment tu sens ça ?
00:21:42Est-ce que tu vois le jeu avant de recevoir le ballon ?
00:21:44Comment ça se passe, en fait, pour la prise de décision ?
00:21:46Non,
00:21:48ça vient un peu au dernier moment.
00:21:50C'est un truc que je peux toujours faire.
00:21:52Après, c'est hyper circonstanciel,
00:21:54en fonction de qui est en défense de l'autre côté,
00:21:56comment est la réception,
00:21:58qui est au bloc de l'autre côté.
00:22:00C'est au dernier moment.
00:22:02C'est jamais ma première option.
00:22:04Avant tout, c'est de faire briller les autres.
00:22:06Et si, à un moment, je le sens,
00:22:08je l'y vais.
00:22:10Vous avez parlé du staff italien
00:22:12et d'Andrea Gianni,
00:22:14qui est arrivé un peu sur la pointe des pieds
00:22:16après la parenthèse Bernardo Rezende.
00:22:18Vous êtes quand même deux enfants
00:22:20de la génération Tilly.
00:22:22Qu'est-ce qui vous a amené ?
00:22:26Qu'est-ce qu'il a apporté
00:22:28de différent ?
00:22:30Et comment il a fait pour se faire accepter
00:22:32Andrea Gianni ?
00:22:34Il a commencé, en tout cas,
00:22:36en disant que ce groupe-là
00:22:38était vraiment spécial.
00:22:40Il a dit « vous avez une étincelle qui est là,
00:22:42je sais qu'elle est là, il faut savoir
00:22:44quand vous voulez la mettre en place,
00:22:46ça va être exceptionnel ».
00:22:48Sauf que c'est hyper dur de le faire.
00:22:50Il a toujours cru en nous par rapport à ça,
00:22:52par rapport à notre niveau de jeu.
00:22:54On a travaillé beaucoup là-dessus
00:22:56parce qu'il pensait qu'on était
00:22:58presque parfois trop fous, trop libres.
00:23:00Et il a mis en place cette discipline,
00:23:02notamment sur le bloc défense,
00:23:04on en avait besoin.
00:23:06Sur les deux derniers matchs, ça se voit encore mieux.
00:23:08On touche un nombre de ballons en bloc et en défense
00:23:10qui est juste incroyable, et surtout les ballons en vie.
00:23:12Et ça, ça part de lui.
00:23:14On était là, qu'on avait peut-être un peu moins avant,
00:23:16on était vachement libres.
00:23:18Là, il nous a mis un cadre
00:23:20qu'on respectait en tout cas.
00:23:22Non, c'est ça.
00:23:24Je pense que Laurent Thilly a apporté
00:23:26justement à donner cette liberté
00:23:28à une génération incroyable.
00:23:30Et je pense qu'on était,
00:23:32en termes de constance,
00:23:34on était un peu arrivé peut-être à la limite de cette méthode-là.
00:23:36Même si ça a super bien fini à Tokyo.
00:23:40Mais je pense qu'on avait besoin
00:23:42de passer un peu
00:23:44la vitesse supérieure sur
00:23:46les stades, justement, sur l'analyse de notre jeu,
00:23:48sur savoir où est-ce qu'on pouvait progresser.
00:23:50Et ça, il a apporté
00:23:52une rigueur qui nous a permis d'avoir
00:23:54plus de continuité dans les résultats, je pense.
00:23:56Justement, messieurs,
00:23:58entre ces deux Olympiades,
00:24:00il y a eu une Ligue des Nations,
00:24:02mais il y a aussi eu des championnats d'Europe,
00:24:04des championnats du monde, où vous n'avez pas été aussi performants
00:24:06que vous l'avez été sur cette quinzaine.
00:24:08Est-ce que vous avez un rapport particulier
00:24:10au jeu ? Est-ce que vous aviez la sensation
00:24:12d'être dans une période de construction à ce moment-là ?
00:24:14Comment vous expliquez, entre guillemets,
00:24:16l'absence de
00:24:18trophées probants,
00:24:20entre guillemets, entre
00:24:22Tokyo et la Ligue des Nations,
00:24:24puis ce qui s'est passé avec
00:24:26cette médaille d'or ?
00:24:28Je pense les deux, dans le sens que c'est un projet de base,
00:24:30de se dire que l'objectif,
00:24:32le vrai objectif,
00:24:34il est dans trois ans, c'était
00:24:36Paris.
00:24:38On fait une demi-finale des championnats d'Europe
00:24:40avec, franchement, une saison de galère. Il y a huit blessés
00:24:42dans l'équipe depuis le début.
00:24:44On rame aux entraînements.
00:24:46Franchement, c'était hyper dur l'année dernière.
00:24:48On fait un championnat du monde où on perd contre les Italiens
00:24:50au tie-break, qui font une champion du monde derrière.
00:24:52Il faut quand même relativiser un peu. On gagne deux Ligues des Nations
00:24:542022
00:24:56et cette année, après...
00:24:58On était là.
00:25:00On n'avait peut-être pas les résultats
00:25:02qu'on voulait avoir, mais on était quand même
00:25:04présents sur un certain niveau de jeu.
00:25:06L'étincelle, comme j'ai dit, elle n'était peut-être pas
00:25:08à ce moment-là prête,
00:25:10mais en tout cas, pour Paris, elle y était.
00:25:12Antoine, justement, vous avez la
00:25:14sensation d'avoir toujours eu
00:25:16confiance dans ce niveau de jeu, même si
00:25:18les résultats venaient pas en championnat du monde
00:25:20sur le championnat d'Europe ?
00:25:21On savait que le déclic, on pouvait l'avoir à tout moment.
00:25:23Il est arrivé au bon moment, quand même.
00:25:25Oui, complètement.
00:25:27C'est ce qu'a dit Trevor aussi.
00:25:29On était quand même là.
00:25:31C'est la complexité
00:25:33du vol international.
00:25:36Le niveau est tellement élevé
00:25:38que c'est dur de tout gagner.
00:25:40L'Italie a émergé
00:25:42à un moment aussi où
00:25:44ils étaient vraiment très jeunes
00:25:46et on ne les pensait pas aussi fort aussitôt.
00:25:48On a perdu contre eux au championnat du monde
00:25:50en quart, avec des problèmes persos
00:25:52dans l'équipe pour certains mecs.
00:25:54Ce n'était pas facile.
00:25:58On était quand même là.
00:26:00On a toujours eu confiance en nous, c'est sûr.
00:26:02On savait qu'on était capables
00:26:05d'exploser.
00:26:07Le contexte des Jeux en France,
00:26:09pour notre équipe,
00:26:11c'était aussi parfait
00:26:13d'apporter ce supplément d'âme.
00:26:15Justement, notre prépa mental
00:26:17nous en a parlé et nous disait
00:26:19« Je suis sûr qu'il va se passer un truc.
00:26:21Quand vous allez arriver,
00:26:23il se passera quelque chose.
00:26:25Je ne sais pas quand ou comment,
00:26:27mais il y a un moment où il se passera un truc avec votre équipe
00:26:29parce que c'est comme ça qu'elle fonctionne. »
00:26:31Vous l'avez dit, après Tokyo,
00:26:33dans cet objectif,
00:26:35trois ans plus tard, les Jeux à Paris,
00:26:37à domicile.
00:26:39Là, il y a la fin d'une aventure
00:26:41qui arrive.
00:26:43Il va aussi y avoir peut-être la fin d'une génération
00:26:45avec quelques retraites internationales
00:26:47qui ont probablement été annoncées.
00:26:49Et nous, en fin de JO 2024,
00:26:51on pense forcément au JO 2028.
00:26:53Est-ce que c'est
00:26:55une page blanche ?
00:26:57Est-ce qu'il va y avoir besoin
00:26:59d'une partie d'entre vous pour accompagner
00:27:01la fédération ? Comment vous sentez
00:27:03l'Olympiade, puisque les quatre ans qui viennent,
00:27:05c'est une nouvelle Olympiade ?
00:27:07Je pense qu'il va y avoir
00:27:09un gros travail de notre fédération.
00:27:11Je pense avant tout savoir le projet qu'ils veulent mettre
00:27:13en place pour Los Angeles.
00:27:15Il y en a qui vont
00:27:17arrêter, il y en a qui vont continuer.
00:27:19On en parle et on en rigole depuis
00:27:21pas mal de jours parce qu'on se connaît
00:27:23tellement bien qu'au final,
00:27:25on tourne ça à la dérision.
00:27:27Mais oui,
00:27:29je pense que ça va être un projet de la fédération
00:27:31qui va devoir être mis en place, qui a du sens
00:27:33et qu'on bascule petit à petit
00:27:35sur ce truc-là.
00:27:37Antoine, des noms ?
00:27:39Non, personne n'a dit ça.
00:27:41En plus,
00:27:43pour de vrai, même dans l'équipe,
00:27:45il y en a qui ont dit qu'il y a des grandes chances que j'arrête,
00:27:47mais personne n'a été catégorique.
00:27:49On va voir qui continue.
00:27:51Le grand public ne le sait pas,
00:27:53mais le volet français va très bien.
00:27:55Il y a une génération aussi qui arrive
00:27:57à voir qui sera là
00:27:59pour être avec elle,
00:28:01mais pour l'instant,
00:28:03on ne sait pas.
00:28:05On profite et ça rejoint un peu
00:28:07la question que tu as dit tout à l'heure.
00:28:09Il faut qu'on se pose aussi
00:28:11et qu'on gère cet après-gio.
00:28:13Vous avez l'impression
00:28:15que tout est fait pour maintenir
00:28:17ce bon niveau de volet en France
00:28:19ou vous pensez qu'on peut encore faire mieux ?
00:28:21Encore faire mieux.
00:28:23Ça va être dur quand même.
00:28:25Dans l'accompagnement.
00:28:27Complètement.
00:28:29Il y a eu un boom
00:28:31dans le nombre de licenciés
00:28:33après Tokyo.
00:28:35Je pense que la FED
00:28:37n'était pas prête à ça.
00:28:39On ne va pas se mentir.
00:28:41Je pense qu'ils n'avaient pas cru en nous non plus.
00:28:43On ne croyait pas trop en nous non plus.
00:28:45Là, ça va être décuplé
00:28:47avec l'effet
00:28:49geo en France.
00:28:51Il faut qu'ils soient réactifs.
00:28:53Je pense qu'on peut encore
00:28:55passer à une vitesse supérieure.
00:28:57C'est facile de trouver un terrain de volet
00:28:59si on veut jouer quand on est gamin ?
00:29:01La plage, déjà de base.
00:29:03C'est vrai.
00:29:05Moi, je viens de la plage.
00:29:07J'ai commencé à jouer au volet
00:29:09sur les plages.
00:29:11Il y a de l'espace.
00:29:13Il suffit de monter un terrain,
00:29:15tu prends une balle et tu joues.
00:29:17C'est une base qui est magnifique.
00:29:19Une partie des gamins étant jeunes,
00:29:21quand ils voyaient un ballon de volet sur la plage,
00:29:23ils montaient un terrain de volet
00:29:25ou ils faisaient un terrain de foot au doigt
00:29:27ou ils tiraient fort dans les vagues avec un ballon de volet,
00:29:29ce qui rend fou les gens en général.
00:29:31Je suis plutôt du deuxième qui rend fou les gens.
00:29:35On est tous des enfants de la balle.
00:29:37Moi, c'est la plage.
00:29:39J'ai joué au volet.
00:29:41Mon père était voleyeur, mes frères aussi.
00:29:43Ma mère jouait.
00:29:45Forcément, je montais le terrain,
00:29:47à la balle.
00:29:49Pour moi, la plage, c'est une formation magnifique
00:29:51pour jouer au volet en tout cas.
00:29:53Pareil, en cours de PS,
00:29:55c'était pas le relou qui mettait des coups de pied
00:29:57une fois par match parce qu'il a vu que c'était possible
00:29:59pendant les matchs de volet.
00:30:01C'était pas comme ça.
00:30:03Les décisions que tu prends au moment
00:30:05de tes attaques,
00:30:07parce qu'il a parlé tout au début
00:30:09de l'intelligence de tes décisions
00:30:11à des moments du match qui sont cruciels,
00:30:13est-ce que c'est des choses
00:30:15qui viennent de la plage, de la formation
00:30:17ou est-ce que c'est des choses qui sont travaillées
00:30:19par rapport à qui en défense ?
00:30:21Ça se prépare quand même par rapport
00:30:23à qui en défense.
00:30:25Après, ça vient beaucoup de la plage.
00:30:27J'ai grandi comme ça
00:30:29et je pense que ça reste.
00:30:31Antoine le sait, on est souvent face à face
00:30:33à l'entraînement, il le sait.
00:30:35En vrai, c'est un tout.
00:30:37Ça se prépare parce que tu sais qui est en défense.
00:30:39Il est bon en défense, il va rapide,
00:30:41est-ce que je peux lui faire la feinte ?
00:30:43Après, ce genre de coup,
00:30:45c'est des choses qui arrivent de la plage.
00:30:47Vous l'avez dit,
00:30:49vous voudriez que le volet
00:30:51devienne le nouveau And
00:30:53qui est, si possible, une nouvelle
00:30:55hégémonie française sur le volet
00:30:57dans les années qui viennent.
00:30:59C'est bien parti avec deux titres olympiques.
00:31:01Le grand public,
00:31:03qui vous a peut-être découvert,
00:31:05vous découvre et vous redécouvre à chaque Olympiade,
00:31:07c'est malheureusement et heureusement
00:31:09à la fois le jeu des jeux.
00:31:11Est-ce que vous sentez,
00:31:13vous, en tant que taulier de cette équipe de France,
00:31:15que ça pousse derrière,
00:31:17qu'il y a une vraie génération qui peut
00:31:19justement faire perdurer
00:31:21cette domination sur le volet mondial ?
00:31:25C'est tôt pour le dire.
00:31:27Ils sont très jeunes encore, mais oui,
00:31:29il y a beaucoup de talent.
00:31:33Il faut qu'ils jouent en pro déjà.
00:31:35Je pense que le volet
00:31:37va bien se porter pendant
00:31:39quelques années.
00:31:41J'aimerais que le championnat de France
00:31:43soit plus développé aussi,
00:31:45que la Ligue fasse ce qu'il faut
00:31:47pour que nous on puisse
00:31:49rejouer en France.
00:31:51On est tous à l'étranger.
00:31:53C'est un truc financier.
00:31:55C'est gagner sa vie.
00:31:57Est-ce que ça change votre vie ?
00:31:59Bien sûr.
00:32:01Jouer à l'étranger, d'un point de vue financier,
00:32:03il y a une grosse différence.
00:32:05Mais on va chercher le sportif
00:32:07aussi avant tout.
00:32:09En Italie, en Pologne, en Turquie,
00:32:11dans ce genre de championnat,
00:32:13c'est le top niveau.
00:32:15Quand tu veux te préparer pour les Jeux
00:32:17et pour revenir en équipe de France,
00:32:19il vaut mieux être dans des championnats
00:32:21de très haut niveau pour se préparer au mieux.
00:32:23Profitez-en, les gars.
00:32:25Vous êtes sur la chaîne L'Equipe
00:32:27à une heure de grande écoute.
00:32:29De quoi vous avez besoin en France ?
00:32:31Je pense qu'ils ont besoin de jouer.
00:32:33Ils ont besoin de place.
00:32:35Il y a besoin de faire jouer
00:32:37en Italie, en Pologne.
00:32:39Dans tous les autres championnats,
00:32:41il y a un quota de joueurs
00:32:43du pays sur le terrain.
00:32:45Il y a besoin d'avoir un quota de Français sur le terrain.
00:32:47Pour l'instant, c'est un seul.
00:32:49C'est trop peu.
00:32:51Il faut donner la place aux jeunes Français.
00:32:53Il y a une super génération qui arrive.
00:32:55Ils auront besoin d'avoir de l'espace.
00:32:57Nous, on a réussi à s'en sortir.
00:32:59On a eu aussi la chance
00:33:01à certains moments
00:33:03de rencontrer les bonnes personnes dans les bons clubs.
00:33:05Je pense qu'on a raté
00:33:07beaucoup de bons joueurs parce qu'ils n'ont pas eu leur place.
00:33:09La chaîne L'Equipe
00:33:11diffuse régulièrement du volley
00:33:13sur ses antennes. Ce n'est pas pour dire un cocorico.
00:33:15C'est pour être capable d'avoir du recul
00:33:17sur notre propre métier.
00:33:19Vous pensez aussi que votre sport
00:33:21devrait avoir une plus grande visibilité,
00:33:23une plus grande médiatisation,
00:33:25qu'il faut trouver un moyen de vendre les droits
00:33:27de diffusion du championnat de volley ?
00:33:29Je pense que c'est un tout.
00:33:31J'espère qu'avec
00:33:33ce qu'on a fait, ça va avoir de belles conséquences.
00:33:35Mais je pense que la télé a aussi envie
00:33:37d'avoir des salles pleines quand il y a
00:33:39une retransmission de match. Que les sponsors
00:33:41soient là. C'est génial.
00:33:43Je suis le partenaire, etc.
00:33:45Je pense que c'est un tout. Il faut que tout pousse dans ce sens-là
00:33:47pour que ça se construise.
00:33:49Je pense qu'il y a un gros travail à faire.
00:33:51Les chaînes, bien sûr qu'on a envie
00:33:53du volley à la télé tout le temps.
00:33:55J'espère que le spectacle soit là
00:33:57avec du monde dans les salles,
00:33:59une bonne ambiance et des matchs
00:34:01où ça se bat.
00:34:03C'est ça qu'on attend aussi.
00:34:05Responsabilité collective.
00:34:07Juste une dernière question.
00:34:09Les jeunes dont on parle,
00:34:11ils viennent de centres de formation
00:34:13ou de sports d'études ?
00:34:15Non, pour la plupart,
00:34:17ils sont au Centre National à Montpellier
00:34:19ou dans les pôles espoirs.
00:34:21C'est ça.
00:34:23C'est des pôles espoirs.
00:34:25C'est un peu...
00:34:27Il y en a qui vont commencer
00:34:29à être pros là.
00:34:31Il y en a qui jouent déjà, d'ailleurs, qui étaient avec nous au début de l'été.
00:34:33Joris Sédit qui était avec nous
00:34:35pendant une bonne partie de l'été
00:34:37qui a 18 ans, qui est en club déjà.
00:34:39Ça fait partie de cette génération-là
00:34:41qui est champion du monde 2019.
00:34:43Ils sont déjà
00:34:45prêts à être
00:34:47avec le plus haut niveau, je pense.
00:34:49Messieurs, dans un instant, avec nos chroniqueurs,
00:34:51on va parler du meilleur moment,
00:34:53de ce qu'ils ont retenu de ces Jeux,
00:34:55du petit regret qu'ils pourraient avoir.
00:34:57Mais on va aussi se poser cette question.
00:34:59La France est-elle devenue,
00:35:01devient-elle en tout cas un pays de sport
00:35:03après ces JO réussies,
00:35:05ce record de médailles ?
00:35:07On sait que
00:35:09l'un des Olympiens,
00:35:11notamment Florent Manoudou, n'était pas de cet avis.
00:35:13Le président de la République a dit justement
00:35:15que la France devenait un pays de sport.
00:35:17On en parlera tout à l'heure. Mais avant de vous libérer,
00:35:19quelle est votre réponse à cette question ?
00:35:21Est-ce que la France devient un pays de sport
00:35:23après ce que vous avez vécu là pendant deux semaines ?
00:35:25Avec la ferveur qu'il y a eu,
00:35:27j'ai envie de dire oui.
00:35:29Mais je pense qu'il y a encore beaucoup de travail
00:35:31pour qu'on devienne un vrai pays de sport.
00:35:33Mais avec cette ferveur-là,
00:35:35on va le devenir et j'y crois.
00:35:37C'est une base de travail, en tout cas, ces Jeux ?
00:35:39Je pense qu'on a vécu
00:35:41des Jeux incroyables.
00:35:43Même les plus sceptiques
00:35:45des Français sont fiers
00:35:47de ce qui s'est passé à Paris.
00:35:49Donc oui, ça donne envie
00:35:51de prolonger, via le sport,
00:35:53ce qui s'est passé.
00:35:55Après, je comprends ce qu'a dit Florent Manoudou.
00:35:57Je comprends tout à fait ses arguments.
00:35:59Et il a raison.
00:36:01Je rejoins Trévor.
00:36:03On y croit.
00:36:05J'espère que ce sera un moteur
00:36:07pour faire devenir la France
00:36:09un encore plus grand pays de sport.
00:36:11Antoine Brizard, Trévor Clévenot,
00:36:13merci infiniment.
00:36:15Vous nous avez fait kiffer sportivement.
00:36:17On avait envie de faire partie de votre bande de potes.
00:36:19Et puis surtout, vous nous avez rendu fiers.
00:36:21Un immense merci.
00:36:23Merci d'être venu aujourd'hui.
00:36:25On vous souhaite
00:36:27de bien continuer
00:36:29vos célébrations.
00:36:31On n'est pas très inquiets sur le sujet.
00:36:33On a l'impression que vous maîtrisez ça
00:36:35aussi bien que le service.
00:36:37Le meilleur du sport ces 24 dernières heures,
00:36:39c'est le zapping.
00:36:41C'est préparé par Tony Molina.
00:36:45Les Jeux de Paris sont clos.
00:36:47Place à Los Angeles 2028.
00:36:49En attendant, il y aura
00:36:51les Jeux Paralympiques le 28 août
00:36:53pour animer cette flamme.
00:36:55La flamme n'est surtout pas éteinte
00:36:57au Club France.
00:37:15Un huitième succès cette saison.
00:37:17Et se rapprocher à 17 points
00:37:19maintenant du leader
00:37:21de ce championnat du monde,
00:37:23Tim Geiger.
00:37:25Excellente opération aujourd'hui
00:37:27pour l'Espagnol.
00:37:29J'ai dormi...
00:37:31Ce n'était pas ouf hier.
00:37:33J'ai dormi bien.
00:37:35J'ai dormi bien.
00:37:37J'ai dormi bien.
00:37:39J'ai dormi bien.
00:37:41J'ai dormi bien.
00:37:43J'ai dormi...
00:37:45Ce n'était pas ouf hier.
00:37:47C'est ce soir la vraie soirée.
00:37:49Vous nous teasez un peu l'événement?
00:37:51On ne sait pas encore.
00:37:53On est dans l'organisation.
00:37:55C'est ce soir la vraie soirée.
00:39:13Le projet, c'est de tout enlever ? Vous nous montrez déjà ce qui a été entrepris ?
00:39:18Ben voilà, je pense qu'il n'y a rien, non ? Non, ça se voit ?
00:39:23A peine.
00:39:24De toute façon, ça ne se voit pas ? Non mais ouais, il va falloir tout raser.
00:39:30C'est un peu compliqué.
00:39:32C'est un peu compliqué.
00:39:33C'est un peu compliqué.
00:39:34C'est un peu compliqué.
00:39:35C'est un peu compliqué.
00:39:36C'est un peu compliqué.
00:39:37C'est un peu compliqué.
00:39:38C'est un peu compliqué.
00:39:39C'est un peu compliqué.
00:39:40C'est une bonne façon d'obtenir des sièges chers.
00:40:10Ça a fait l'apologie.
00:40:12Il a eu un gros bisou sur le net sur le chemin.
00:40:16Est-ce qu'il a cassé une corde ? Je pense que oui.
00:40:18Je ne pense pas qu'il ait cassé une corde.
00:40:22Première victoire.
00:40:24Et quelle est sa star de ces Jeux Olympiques ?
00:40:26Ça pourrait être vous Anne-Sophie, au Club France.
00:40:28Franchement, on aurait pu vous désigner.
00:40:31Ah oui.
00:40:32Sincèrement.
00:40:33La star, ce n'est pas le Bob.
00:40:35Mais c'est le Bob !
00:40:37Ben si, c'est le Bob évidemment, la star de ces Jeux, mais Saoud c'est ce Bob, c'est une pièce unique, c'est le Bob des bénévoles.
00:40:46Avec un saut de chaîne ici pour... Ah mais c'est Lorena Vives qui a un problème.
00:40:51Lorena Vives qui a un problème avec un saut de chaîne, elle ne pourra pas participer au sprint.
00:40:56Et Charlotte Cole est partie, Charlotte Cole qui a pris les devants l'année irlandaise,
00:41:01qui va peut-être aller s'imposer la victoire de Charlotte Cole, la première de sa carrière sur le Tour de France.
00:41:06Et l'année irlandaise qui sera la première coureuse à revêtir le maillot jaune.
00:41:10Je n'en ai pas vu assez.
00:41:12Dans le tour, dans l'équipe du soir après plus d'une demi-heure d'interview avec Antoine Brizard et Trévor Cleveno.
00:41:18Vous retrouverez Antoine Brizard et Trévor Cleveno.
00:41:21Je vous dis à la prochaine.
00:41:40Vous trouverez ça évidemment sur le site de l'équipe pour revoir cette vidéo et ce moment de partage avec ces garçons
00:41:48qui nous ont fait très clairement rêver en remportant le tournoi de volets plus exactement olympique.
00:41:55Notamment en battant la Pologne en finale.
00:41:59Il nous a rejoint, il sera là pour nous donner un maximum d'infos, c'est Tanguy Lecivilier.
00:42:03J'essaye de les remplacer, ça ne va pas être simple.
00:42:06Mais il n'y a pas de comparaison.
00:42:09Je me sens plus à l'aise quand même.
00:42:11Franchement ça va.
00:42:12Un petit peu plus tranquille.
00:42:13On a un petit peu défloré le sujet dont on allait parler messieurs avec justement Trévor Cleveno, Antoine Brizard.
00:42:19La France devient-elle un pays de sport ?
00:42:22C'est la question qu'on s'est posée.
00:42:24Des Jeux réussis, un engouement qui ne s'est démenti ni dans les enceintes ni à la télévision.
00:42:32Un record de médailles également avec 64 médailles.
00:42:35Record de titres là aussi avec 16 titres pour l'équipe de France olympique.
00:42:40Alors la question est la suivante.
00:42:43La France devient-elle un pays de sport ?
00:42:46Quatre chroniqueurs ne sont pas d'accord.
00:42:48Ça s'appelle ?
00:42:49Un duel.
00:42:50Un super duel.
00:42:52Un duel.
00:42:54Pour Hugo et Pierre, la France devient un pays de sport.
00:42:58En tout cas avec l'aide de ces Jeux olympiques.
00:43:01Pour Tidiani et Vikas, la France n'est toujours pas un pays de sport.
00:43:05On va en discuter et on va commencer ce duel avec les optimistes d'abord.
00:43:11Et on va peut-être donner la parole dans un premier temps à Pierre, Hugo, Hugo, Pierre.
00:43:16Vas-y si tu veux.
00:43:17Allez, j'y vais.
00:43:18Hugo.
00:43:19Alors oui, on est un pays de sport.
00:43:21Parce qu'on a malheureusement le prisme du foot qui est le sport numéro un en France.
00:43:25Et on n'est pas un pays de foot en tout cas d'un point de vue culturel.
00:43:28Mais on est un pays de sport en général et surtout de grands sportifs.
00:43:31On l'a vu, il n'y a aucun autre pays au monde qui brille autant que nous,
00:43:35hommes et femmes confondus dans les sports collectifs.
00:43:38On a un nageur qui bat tous les américains.
00:43:40On a un judoka qui bat tous les japonais.
00:43:43Et on a un pongiste qui n'est même pas majeur encore et qui tient la dragéotte aux chinois.
00:43:47Donc si avec ça, on n'est pas un pays de sport, je ne sais pas ce qu'on est.
00:43:50On a la réponse pour Vikash.
00:43:54Non, on n'est pas un pays de sport parce que là, tu parles de l'élite,
00:43:57donc de ceux qui gagnent des médailles.
00:43:59Mais dans le sport de masse, le sport à l'école par exemple, il n'y a pas grand-chose.
00:44:03Ils en ont parlé tout à l'heure.
00:44:04Ils sont obligés de partir à l'étranger pour pouvoir exercer leur pratique
00:44:07parce que les infrastructures ne sont pas bonnes,
00:44:09parce qu'évidemment, il n'y a pas de moyens financiers.
00:44:11Les filles du volleyball n'existent pas du tout.
00:44:15Il n'y a pas de moyens sur le sport féminin en France.
00:44:18Je pense que pour devenir un pays de sport, il faudrait qu'on ait un cursus universitaire,
00:44:26qu'on valorise les filières sportives et qu'on soit récompensé aussi au niveau académique.
00:44:33C'est ce que je voulais nuancer.
00:44:35Effectivement, on peut toujours faire mieux.
00:44:37Et je pense que c'est un des enseignements de ces JO, c'est qu'on peut faire encore mieux
00:44:40parce que la base n'est pas si mal finalement en France.
00:44:42S'il y a autant de médailles et des bons classements aux JO,
00:44:46et même quand on ne fait pas des très bonnes moissons,
00:44:48on n'est quand même pas ridicule aux JO,
00:44:50c'est parce que derrière tous ces sportifs qui arrivent
00:44:52et cette belle grosse délégation qui est arrivée à Paris,
00:44:54derrière, il y a des centaines de milliers d'associations sportives qui fonctionnent.
00:44:58Tant bien que mal peut-être parfois, mais il y a une envie de les faire fonctionner.
00:45:01Il y a des millions de licenciés dans tous les sports en France.
00:45:03Et il y a malgré tout une énorme ferveur dès qu'il y a des gros événements en France.
00:45:08Thidiane Yvica, je vous avais laissé 21 secondes.
00:45:11La France est un pays d'événements sportifs.
00:45:14La France a une élite sportive.
00:45:17La France a du talent avec un tissu incroyable.
00:45:21Maintenant, la place du sport dans la société,
00:45:24les moyens qu'on lui donne aussi pour ne pas lui être seulement un loisir,
00:45:28mais un vrai pilier de notre société,
00:45:31je pense que c'est là qu'on définit aussi si on est un pays de sport
00:45:34et pas uniquement les récompenses et les trophées qu'on va gagner de temps en temps.
00:45:43Président, c'est l'heure de trancher.
00:45:45C'est dur.
00:45:46C'est dur parce qu'il y a des arguments des deux côtés, évidemment.
00:45:49Je retiens quand même le côté non
00:45:53parce que ce n'est pas encore en place
00:45:56et que je demande à voir dans le futur.
00:45:59J'ai envie d'y croire.
00:46:00J'ai envie de croire en cette dynamique.
00:46:02J'ai envie de croire à cet engouement
00:46:05qu'a amené le public.
00:46:08En général, derrière une grande compétition comme ça,
00:46:11il y a toujours plus d'inscriptions.
00:46:13Donc, j'ai envie d'y croire.
00:46:15C'est vrai que je rejoins aussi Vicage sur le côté école
00:46:19et tout ça à mettre en place aussi à l'origine en termes d'université.
00:46:23Mais peut-être même avant,
00:46:25aménager aussi les plages horaires
00:46:28pour avoir un peu plus de considération dans le sport
00:46:31parce que, je suis désolé,
00:46:33le PS est passé complètement au travers de son existence à l'école
00:46:37et qu'aujourd'hui, on a besoin de remettre ça en place.
00:46:42On va continuer à parler évidemment sur ce thème.
00:46:45Vous votez en faveur soit de Hugo et Pierre
00:46:49si vous estimez que la France devient,
00:46:51à l'occasion peut-être de CGO, poussée par CGO, un pays de sport
00:46:54ou si comme Tidiani et Vicage,
00:46:56vous estimez que la France n'en est toujours pas.
00:46:59Pour apporter un peu d'eau au moulin
00:47:01et avant de vous donner la parole Pierre,
00:47:03ces deux déclarations que je voulais vous donner,
00:47:05déclaration de Florent Manodou,
00:47:07c'était sur RTL le 7 août dernier.
00:47:10On a un home advantage incroyable
00:47:12avec de meilleures infrastructures
00:47:14et un meilleur matériel pendant les trois dernières années.
00:47:16Une aide financière aussi,
00:47:17mais on n'est toujours pas un pays de sport.
00:47:19On a de très bons sportifs,
00:47:21mais dans notre histoire, nous ne sommes pas un pays de sport.
00:47:24Voilà ce qu'a déclaré Florent Manodou.
00:47:27Une réponse de la part d'Emmanuel Macron
00:47:31dans une interview Fleuve
00:47:33que l'on a pu lire ce matin dans l'équipe.
00:47:36Il s'est passé quelque chose.
00:47:38Il y avait un enthousiasme formidable,
00:47:40alors que beaucoup nous disaient
00:47:42que la France n'était pas une nation sportive.
00:47:44Je pense que nous en sommes devenus une.
00:47:46Je trouve que déjà dans le terme « devenus une »,
00:47:48le président Macron concède qu'auparavant,
00:47:50ce n'était peut-être pas forcément le cas,
00:47:52mais que quelque chose s'est créé.
00:47:55Il y a quand même quelque chose qui évolue.
00:47:57Je pense qu'il y a vraiment une base en France.
00:47:59Il y a un amour du sport chez les Français
00:48:01qu'ensuite, on puisse l'améliorer
00:48:03en donnant aux Français la possibilité
00:48:05de le pratiquer plus facilement, plus souvent.
00:48:07Je pense que tout le monde est d'accord
00:48:09qu'on devrait bien développer ça.
00:48:11Mais de base, il y a quand même un amour
00:48:13et une volonté de mettre…
00:48:15Je connais plein de parents autour de moi, même vous.
00:48:17Le premier réflexe qu'on a quand on a des gosses,
00:48:19souvent, c'est de dire à quel sport on va les mettre
00:48:21et à chercher.
00:48:22Il y a une envie d'en faire du sport.
00:48:23C'est une bonne base pour travailler.
00:48:24Et encore une fois, la France part de loin.
00:48:26Mais elle n'est pas ridicule par rapport à d'autres pays non plus.
00:48:28La volonté, elle est chez tout le monde.
00:48:30Elle est chez les gens, etc.
00:48:31De faire du sport, d'inscrire les gamins au sport,
00:48:33tu as raison de dire ça.
00:48:34Et c'est pour ça qu'on a dit oui sur ce duel.
00:48:37Mais on ne peut que rejoindre Vikash
00:48:39quand il dit qu'il n'y a pas de volonté politique
00:48:41de faire de la France un pays de sport.
00:48:43Parce que là, après, si on va plus loin…
00:48:45Ça peut changer.
00:48:46Grâce à ces jeux, ça peut changer.
00:48:47On l'espère.
00:48:48Ça doit changer.
00:48:49On l'espère.
00:48:50Et d'ailleurs, dans cette interview,
00:48:51il y a une très bonne question.
00:48:52Est-ce que vraiment, vous allez continuer les efforts ?
00:48:56Ou c'était juste pour les JO ?
00:48:57Et le président répond oui.
00:48:59Sauf que…
00:49:00Je vais juste vous interrompre.
00:49:01Dans son projet de loi de finances 2024,
00:49:03le ministère des Sports annonce un plan d'investissement
00:49:05dans les infrastructures sportives jusqu'en 2026
00:49:08de 300 millions d'euros.
00:49:09C'est quand même une sorte…
00:49:10En même temps, il ne peut pas dire autre chose que ça aujourd'hui
00:49:13avec ce qui s'est passé dans les Jeux olympiques.
00:49:15Oui, mais ce n'est pas tant que ça.
00:49:16Le sport, ça représente 0,3 % du budget de l'État.
00:49:19Donc, en fait, c'est délaissé.
00:49:21Et Vika, je parlais de parcours universitaire.
00:49:24Mais là, on en est hyper loin de mettre en place un truc comme ça.
00:49:27Les États-Unis, ils arrivent, ils prennent 150 médailles.
00:49:29Mais parce qu'il y a des bourses…
00:49:31Comme le chinois.
00:49:33Mais attention, il y a l'euro vert de la médaille.
00:49:35Est-ce que tu as aussi envie d'avoir une université
00:49:37comme à l'américaine en France ?
00:49:38Non, je ne suis pas sûr.
00:49:39Il manque des piscines.
00:49:40Il manque des stades.
00:49:41Tout à l'heure, les deux volailleurs nous ont tout de suite dit
00:49:45qu'il manque des structures pour accueillir les jeunes.
00:49:49Il manque des moyens financiers.
00:49:51Il manque des bénévoles.
00:49:52Il y a deux heures de PS au collège.
00:49:54Pourquoi ?
00:49:55Moi, j'entraîne des gamins.
00:49:56Ça fait plusieurs clubs que je fais.
00:49:58Il y a les mêmes carences.
00:49:59Pas de problème pour emmener les gamins faire du sport.
00:50:02Il n'y a plus de voiture.
00:50:03Les parents sont moins derrière qu'avant.
00:50:05Il y a beaucoup de carences.
00:50:07Et l'État, au niveau politique, dans la campagne électorale
00:50:10qui vient d'arriver, il n'y avait rien sur le sport.
00:50:12Aucune discussion sur le sport.
00:50:13Et Macron, au moment où il parle, il fait de la politique.
00:50:16Il rebondit sur ce qui s'est passé pour l'utiliser et en profiter
00:50:19parce qu'il était présent là.
00:50:21Il ne s'est pas passé grand-chose depuis ces différents quinquennats.
00:50:25Pour revenir sur ce que tu disais, Pierre.
00:50:28Moi, j'ai envie de voir du football universitaire comme aux États-Unis.
00:50:33Vraiment, j'ai envie.
00:50:34Je ne sais pas si c'est possible, mais j'ai envie.
00:50:37Vraiment.
00:50:38Je pense qu'il y a un côté positif.
00:50:40Ce n'est pas valorisé en France, le sport.
00:50:43Reconnaissance du sport, reconnaissance des athlètes.
00:50:46Il y a des gens qui sont très bons en maths, en n'importe quoi,
00:50:49mais qui sont très bons en sport aussi.
00:50:51Il faut le valoriser.
00:50:52Je suis désolé.
00:50:53Tu as tes qualités.
00:50:54Je pense que c'est compliqué de prendre juste un aspect
00:50:56du modèle universitaire américain qui est quand même
00:50:58hyper discriminant pour tous les gens,
00:51:00qui ne permet pas à plein de jeunes d'étudier.
00:51:02Il faut l'adapter.
00:51:03Il faut l'adapter, bien sûr.
00:51:04Là où je vous rejoins, c'est que j'ai eu cette discussion
00:51:06avec Jules Bouyer.
00:51:07J'ai fait un truc avec Jules Bouyer il n'y a pas longtemps,
00:51:09qui est le plongeur qui a fini 8e en finale.
00:51:11Il est quand même 8e de son sport.
00:51:12Il expliquait qu'au-dessus, c'est la crème de la crème,
00:51:14c'est les Chinois, etc.
00:51:15Il dit que chez eux, c'est un sport national.
00:51:17Il fait que moi, j'ai du mal à trouver un plongeur.
00:51:19J'ai du mal à trouver un endroit pour plonger.
00:51:21C'est vrai qu'il ne manque pas grand-chose.
00:51:22Il disait un truc intéressant qui rejoint un peu ce qu'on dit là.
00:51:26Il dit que c'est sûr que quelque part, il y a un mec
00:51:28qui est meilleur que moi.
00:51:29Il y a une étincelle, quelqu'un qui a une étincelle
00:51:31pour du plongeon, c'est sûr.
00:51:32Mais il faut le trouver.
00:51:33Mais ça, c'est des moyens considérables.
00:51:36Il faudrait valoriser aussi dans la construction des ados
00:51:38que le sport, c'est hyper important.
00:51:40Le lien social, se dépasser, d'être avec les autres,
00:51:44apprendre des règles, avoir un cadre.
00:51:45Et ça, ce n'est pas valorisé dans la construction.
00:51:48Quand on est en échec, après qu'on a appris le sport,
00:51:51on ne se sert pas de cette formation.
00:51:53Et ça, il faudrait le valoriser aussi.
00:51:55Mais les résultats dont on se gargarise à juste titre,
00:51:58on a raison d'être fiers de nos athlètes,
00:52:00surtout pour certains, ils ont dû s'établir
00:52:03avec des moyens parfois plus que précaires
00:52:06entre ceux qui ont les cagnottes,
00:52:07ceux qui n'ont pas de salaire,
00:52:08ceux qui ont choisi de démigrer à l'étranger.
00:52:11Mais le problème, c'est qu'à un moment,
00:52:14le sport, le résultat, ça doit être une conséquence.
00:52:17Il ne faut pas qu'on veuille valoriser le sport
00:52:19pour avoir des résultats.
00:52:20Il faut qu'on veuille valoriser le sport
00:52:22parce que vertu éducative,
00:52:24parce que vertu sur la santé publique,
00:52:26parce que ça va nous élever en tant que société.
00:52:28Et là, après, une fois qu'on aura compris tout ça,
00:52:31on récoltera les fruits.
00:52:33Et les fruits, c'est quoi ?
00:52:34C'est des résultats dans nos grandes compétitions.
00:52:36Messieurs, on découvrira le résultat du duel
00:52:39après la pub qui va arriver dans quelques instants.
00:52:42Avant cela, puisqu'on est dans le jour
00:52:44qui suit cette cérémonie de clôture,
00:52:46on va essayer de vous demander à chacun
00:52:48de retenir une image, une photo
00:52:51qui vous a marqué pendant ces Jeux.
00:52:54On va commencer avec le Président,
00:52:56Éric Rabistan Atana.
00:52:57Vous avez fait le choix du judoka Gaba.
00:53:00Oui, je l'ai retenu.
00:53:02Pourquoi ?
00:53:03C'était en équipe et en finale,
00:53:06parce que c'était un symbole.
00:53:09Il débarque un peu de nulle part,
00:53:12il se bat comme un lion
00:53:15et il arrive à accrocher la médaille d'argent
00:53:18là où on ne l'attend pas, en individuel.
00:53:21Et derrière, là où peut-être on se croyait
00:53:24un peu condamné par le début de parcours
00:53:28en équipe, il va chercher ce 3-2
00:53:31qui relance l'équipe de France
00:53:33et qui redonne tous les espoirs derrière.
00:53:36Il a été incroyable,
00:53:38mais il est incroyable dans ce qu'il a dégagé aussi.
00:53:41C'est Teddy Rayner qui a poussé
00:53:43pour qu'il intègre l'équipe de France.
00:53:46On découvrira les photos de nos autres chroniqueurs
00:53:49mais aussi les moments qui ont marqué
00:53:51pour vous cette Olympiade.
00:53:53C'est sensiblement différent,
00:53:55c'est pas grand-chose, c'était nu,
00:53:57mais c'est un peu différent.
00:53:59Et vos regrets, on revient dans l'équipe du soir.
00:54:11L'équipe du soir, je crois qu'on a le résultat
00:54:14d'un duel passionné qui s'est poursuivi
00:54:17pendant la pub, de savoir si la France
00:54:20devenait-elle ou non un pays de sport.
00:54:23C'est un beau pays de duel.
00:54:26Victoire pour Hugo Guillemet
00:54:28et Pierre Maturana.
00:54:30Félicitations messieurs.
00:54:32Nouveau thème, on est encore
00:54:34dans cette redescente post-Olympique.
00:54:36On essaie de faire perdurer
00:54:38l'enthousiasme qu'on a tous vécu
00:54:40durant ces dernières semaines.
00:54:44Avec cette question un peu nostalgique,
00:54:47quel aura été votre plus grand moment ?
00:54:49On a demandé à nos chroniqueurs
00:54:51de prendre des photos,
00:54:53on les déroulera tout au long de l'émission,
00:54:55mais là ce sont des moments,
00:54:57c'est plus dans l'émotion,
00:54:59des choses un peu plus longues.
00:55:01Ça peut aller de moments purement sportifs
00:55:04à des moments extrasportifs
00:55:06ou de cérémonie et autres.
00:55:08Qui veut se lancer ?
00:55:10Le moment ou l'image arrêtée ?
00:55:12Le moment.
00:55:14Moi le moment, dédicace au foot,
00:55:17parce que j'ai suivi ce tournoi de foot,
00:55:20c'est le deuxième but
00:55:22marqué par l'équipe de France
00:55:24face à l'Argentine,
00:55:26qui a été refusé ensuite
00:55:28pour un hors-jeu.
00:55:30Je ne sais plus pourquoi il a été refusé.
00:55:32Pour une faute imaginaire.
00:55:34Au moment de ce but, Thierry Henry
00:55:36a fait une célébration
00:55:38qu'on ne lui avait jamais vue
00:55:40pendant sa carrière de joueur.
00:55:42Il a tapé un sprint,
00:55:44il a fait le 100 mètres en 10 secondes,
00:55:46les bras en croix,
00:55:48c'était incroyable.
00:55:50Je me suis dit, ça y est,
00:55:52l'équipe de France de foot
00:55:54rentre enfin dans les Jeux Olympiques.
00:55:56Ils regardaient en plus.
00:55:58Ils étaient à l'hôtel,
00:56:00ils se prenaient pour les frères Lebrun
00:56:02quand ils jouaient au ping-pong à l'hôtel.
00:56:04Ils étaient à fond.
00:56:06Sauf qu'ils regrettaient
00:56:08d'être vraiment à part.
00:56:10Ils ne vivaient pas du tout
00:56:12dans ce qu'on voyait à la télé.
00:56:14C'est contre l'Argentine à Bordeaux,
00:56:16ce que je n'avais jamais vu
00:56:18dans un stade en France.
00:56:20Désolé pour Geoffroy Guichard,
00:56:22mais c'était encore au-dessus.
00:56:24Il y avait aussi le fait
00:56:26que tout le monde déteste les Argentins
00:56:28en France, donc ça a joué.
00:56:30Ils ont été poussés
00:56:32et ils ont eu la sensation
00:56:34de commencer leur jeu
00:56:36et d'être avec les autres,
00:56:38d'être avec Riner,
00:56:40d'être avec les frères Lebrun.
00:56:42Au moment de ce but,
00:56:44ça les a lancés jusqu'à la finale
00:56:46qu'ils ont perdue face à l'Espagne.
00:56:48C'était un moment clé et charnière
00:56:50dans leur parcours.
00:56:52Je vous félicite d'avoir choisi
00:56:54la bonne valeur étalon.
00:56:56Ça vous a surpris de voir Thierry Henry
00:56:58à ce point esthatique sur ce moment-là ?
00:57:00Lui qui, il est vrai,
00:57:02est souvent un peu réservé.
00:57:04On l'a même vu après des buts
00:57:06qui arrivaient à des moments
00:57:08où il n'était pas content
00:57:10de la production.
00:57:12C'est quelque chose de très important
00:57:14sur ces JO.
00:57:16On ne sait pas quel entraîneur il est finalement.
00:57:18Il a échoué à Monaco notamment.
00:57:20Et là, il nous a montré
00:57:22quelque chose d'extraordinaire.
00:57:24Le sélectionneur n'est pas l'entraîneur,
00:57:26ce n'est pas la même chose,
00:57:28mais il a montré qu'il était capable
00:57:30d'emmener une équipe très loin.
00:57:32J'étais hyper derrière eux,
00:57:34derrière ce groupe,
00:57:36derrière Thierry Henry.
00:57:38J'avais envie qu'il réussisse.
00:57:40Il y a quelques-uns qui ont échoué.
00:57:42J'étais hyper content.
00:57:44Et de le voir exulter,
00:57:46ça veut dire qu'aussi,
00:57:48le joueur qu'il était,
00:57:50était un joueur attaquant, avançant,
00:57:52buteur un peu égoïste,
00:57:54qui était capable de célébrer
00:57:56sans le montrer sous son visage.
00:57:58Et là, il est devenu l'entraîneur
00:58:00tourné vers ces joueurs,
00:58:02capable de partager ça
00:58:04avec tout le monde et avec les Français.
00:58:06Eric, vous avez senti qu'il se créait
00:58:08et je suis assez d'accord avec Hugo
00:58:10sur l'implication et la transformation.
00:58:12Même la célébration,
00:58:14où il est comme ça,
00:58:16en train de lever la tête.
00:58:18On ne le voit pas forcément
00:58:20partager ces moments-là.
00:58:22C'est important ce que tu dis
00:58:24sur la passion du sport.
00:58:26Les footballeurs de 20 ans,
00:58:28on les connaît. Ils n'étaient pas
00:58:30forcément emballés à l'idée
00:58:32de regarder les JO.
00:58:34Lui, c'est un vrai passionné.
00:58:36Il est à fond là-dedans.
00:58:38Le moment où il a été
00:58:40le plus ému, finalement,
00:58:42c'était après la demi-finale
00:58:44en zone mixte. Il avait les larmes aux yeux
00:58:46après la demi-finale face à l'Egypte.
00:58:48Le premier truc qu'il lui est venu,
00:58:50c'est de dire qu'il était ému
00:58:52parce que c'était une médaille olympique.
00:58:54C'était quand même beau à voir.
00:58:56Même toutes ces interviews.
00:58:58Il y a une communication,
00:59:00un partage sur le sport.
00:59:02C'est important.
00:59:04Il y a un truc éducatif
00:59:06avec ces partages.
00:59:08Thierry-Henri qui a pris la parole
00:59:10pour dire que la France
00:59:12décide d'être ensemble.
00:59:14C'est quand même un tournoi
00:59:16qui devait faire office de révélateur
00:59:18par rapport à sa carrière d'entraîneur.
00:59:20Son aptitude à pouvoir driver un groupe.
00:59:22En plus, là, un peu en vase clos.
00:59:24On est encore dans un contexte différent
00:59:26par rapport au contexte club.
00:59:28Je ne vais pas lancer un débat
00:59:30sur tactiquement à quel niveau
00:59:32Thierry-Henri a été ému.
00:59:34Il y a plein de circonstances.
00:59:36Un groupe avec des joueurs
00:59:38qu'il n'a pas pu ramener
00:59:40dans les proportions qu'il souhaitait.
00:59:42Je trouve qu'il a incarné à la fois
00:59:44l'autorité et l'accessibilité
00:59:46pour un groupe jeune comme ça.
00:59:48C'est très important.
00:59:50L'enjeu quand tu es éducateur,
00:59:52c'est que tu dois être accessible
00:59:54pour tes joueurs.
00:59:56Ils doivent sentir qu'ils peuvent
00:59:58venir te parler.
01:00:00On se disait sur certaines séquences
01:00:02que c'était peut-être un peu too much.
01:00:04Finalement, on se rend compte
01:00:06que sa méthode a permis d'avancer
01:00:08jusqu'à cette médaille d'argent.
01:00:10Pierre Mathurana,
01:00:12quel est le plus grand moment
01:00:14pour vous de cette quinzaine ?
01:00:16Il peut y avoir 5 moments par jour
01:00:18tellement d'émotion pendant 2 semaines.
01:00:20Il faut quand même trouver
01:00:22une façon de parler de mon marchand
01:00:24d'une façon un peu différente.
01:00:26J'ai été marqué par les moments
01:00:28où le public des autres compétitions
01:00:30s'arrêtait de suivre ce qui se passait
01:00:32sous leurs yeux pour regarder
01:00:34les résultats de leurs marchands.
01:00:36La France s'arrêtait.
01:00:38Oui, la France s'arrêtait.
01:00:40J'ai trouvé ça extraordinaire
01:00:42parce que parfois on se dit
01:00:44comment naissent les légendes.
01:00:46Là, devant nos yeux, on l'a eu.
01:00:48On a vu le truc en France naître
01:00:50comme ça d'un coup.
01:00:52Il y a tout le monde qui aime ce gamin
01:00:54qui est hyper fort.
01:00:56Ils ont payé des places pour aller voir du basket.
01:00:58Ils se sont arrêtés pour applaudir
01:01:00leur marchand.
01:01:02Même les basketeurs, les stars de NBA
01:01:04ont dit après, c'est qui ce mec ?
01:01:06Leur marchand ?
01:01:08Je trouve que ce qu'il a réussi à créer
01:01:10en quelques jours, c'est fabuleux.
01:01:12Ça ne s'est jamais vu.
01:01:14Je ne sais pas si ça ne s'est jamais vu en France.
01:01:16Arrêter une compétition
01:01:18pendant les JO
01:01:20pour aller encourager le pays haute,
01:01:22je ne suis pas sûr que ça s'est déjà vu.
01:01:24Je ne sais pas si c'est déjà vu
01:01:26mais j'ai quand même la sensation
01:01:28que sur des JO précédents, par exemple,
01:01:30quand c'était l'heure de Phelps,
01:01:32on s'arrêtait pour l'heure de Phelps.
01:01:34Là, il y a eu un impact.
01:01:36Là, la compétition était partie.
01:01:38Là, il y a eu un impact direct.
01:01:40C'est le truc où tu ouvres la fenêtre
01:01:42et tu entends les gens dans la rue.
01:01:44Il y a aussi le truc, je reviens à
01:01:46France-Argentine-Foot, Léon Marchand
01:01:48a nagé à 20h49.
01:01:50Les joueurs sont rentrés sur le terrain
01:01:52à 20h54.
01:01:54Ils sont rentrés dans une ambiance monumentale
01:01:56qui était due à Léon Marchand
01:01:58qui venait de gagner son 200.
01:02:00Les joueurs sont rentrés là-dedans, dans un stade en fusion
01:02:02parce qu'à 800 km,
01:02:04ce mec-là avait gagné sa course.
01:02:06Ça te booste.
01:02:08C'est magique.
01:02:10Thierry, quel moment avez-vous décidé de retenir
01:02:12comme étant le plus fort de ces jeux ?
01:02:14Moi, je veux aller sur France-Japon.
01:02:16France-Japon en judo,
01:02:18équipe mixte
01:02:20parce que pour moi, on a été sur une espèce
01:02:22de point culminant de la quinzaine
01:02:24d'un point de vue de l'émotion,
01:02:26du spectacle, de l'accomplissement
01:02:28aussi parce que c'est l'une des meilleures
01:02:30équipes du Japon de tous les temps
01:02:32en face avec un esprit de revanche.
01:02:34On a un petit peu tous les éléments
01:02:36qui nous renvoient presque
01:02:38à l'histoire.
01:02:40On a l'opposant,
01:02:42les invités surprise avec Gaba,
01:02:44on en a parlé tout à l'heure,
01:02:46on a le héros avec Teddy Riner,
01:02:48t'as un scénar avec 0-2
01:02:50puis 1-3 et puis finalement,
01:02:52t'arrives à faire cette remontée folle
01:02:54et puis t'as une issue,
01:02:56t'as l'atmosphère dans la salle
01:02:58et puis la roue de la fortune.
01:03:00En fait, il y a un ensemble
01:03:02d'éléments qui se sont succédés
01:03:04et qui pour moi ont poussé le niveau,
01:03:06le curseur émotionnel très très haut.
01:03:08C'était impressionnant parce que j'avais la chance
01:03:10d'être dans la salle à ce moment-là
01:03:12et cette histoire de la roue de la fortune,
01:03:14c'est clairement un point de règlement
01:03:16qu'une personne sur dix dans la salle connaissait.
01:03:18Il y avait parfois un expert par rangée
01:03:20qui expliquait aux autres ce qu'il allait se passer.
01:03:22Tout le monde avait les yeux en l'air
01:03:24en se disant ok, plus de 90 c'est qui du coup ?
01:03:26Oui, forcément c'est le plus gros.
01:03:28C'était quelque chose de...
01:03:30Et 15 millions de personnes devant la télé
01:03:32qui regardaient ce truc.
01:03:34C'est inespéré de tirer Teddy Riner,
01:03:36c'est quand même inespéré
01:03:38dans ce moment-là où tu te dis
01:03:40bon allez, tu l'espères,
01:03:42tu espères tellement ce truc-là.
01:03:44Teddy Riner a dit dans une interview
01:03:46qui paraîtra demain dans l'équipe
01:03:48qu'il ne voulait pas y aller,
01:03:50il était trop fatigué.
01:03:52Après pour juste appuyer
01:03:54un peu l'intensité de tout ça,
01:03:56on avait des bonnes nouvelles
01:03:58et des mauvaises aussi.
01:04:00C'est-à-dire qu'il y avait l'or
01:04:02que tu attendais pour certains,
01:04:04il y avait cette déception
01:04:06et tu dis on ne va quand même pas rater l'or
01:04:08avec tout ce travail collectif alors que...
01:04:10Mais même à l'intérieur du match
01:04:12c'est un moment où on se dit
01:04:14qu'on doit passer devant,
01:04:16par exemple quand Romain Ndiko
01:04:18monte sur le tatami, au final elle perd
01:04:20et quand tu es passé dans une forme de fatalisme
01:04:22avec Gaba qui doit affronter un judoka
01:04:24Abbé qui n'a pas perdu depuis
01:04:26deux Jeux Olympiques je crois en individuel
01:04:28et que finalement il le bat
01:04:30donc tu bascules encore dans une autre émotion.
01:04:32Moi c'est vraiment cette tempête de sentiments
01:04:34à la fois très contradictoires et très successifs
01:04:36et puis l'accomplissement avec le dénouement
01:04:38qui font que même si Léon Marchand
01:04:40par exemple avec Christophe Milak
01:04:42c'était quelque chose de très très fort
01:04:44c'était quand même beaucoup plus condensé
01:04:46là ça a duré combien, 45 minutes, une heure ?
01:04:48C'était onirique, à n'en pas douter.
01:04:50Vikash, vous avez fait un choix
01:04:54un rayon de soleil au milieu
01:04:56d'une grosse grosse averse
01:04:58sur l'athlétisme.
01:05:00Samba Mayela qui termine deuxième
01:05:02parce que déjà la course elle est fantastique
01:05:04et quand elle est par terre
01:05:06au sol en train de pleurer
01:05:08je me demande si elle est en train de pleurer
01:05:10parce qu'elle ne va pas être championne
01:05:12ou parce qu'elle est finalement deuxième
01:05:14elle ne sait pas quand je pense que c'est les deux.
01:05:16Après quand elle le sait
01:05:18à vie elle a perdu pour un centième
01:05:20mais elle a aussi été
01:05:22c'est un truc de fou
01:05:24elle ne doit pas endormir
01:05:26je ne sais pas comment tu te remets de ça
01:05:28et quand on regarde la photo finish de dessus
01:05:30un centième c'est énorme en fait
01:05:32parce que le cas du tronc c'est une tête
01:05:34et en même temps ça se voit tellement
01:05:36qu'elle est battue
01:05:38et qu'en fait c'est que un centième
01:05:40et que finalement si elle fait son cassé du tronc
01:05:42qui est mieux que l'autre
01:05:44je ne sais pas comment tu vis ça
01:05:46et en même temps c'est extraordinaire
01:05:48d'avoir fait vivre ça déjà
01:05:50parce que dans le sprint français
01:05:52c'est assez rare
01:05:54et encore plus chez les femmes.
01:05:56Vous disiez Tanguy ce que représentait justement
01:05:58ce Midian.
01:06:00C'est 5 centimètres à peu près.
01:06:02Il se voit en fait.
01:06:04À ce temps là elle était championne olympique
01:06:06sur tous les Jeux olympiques précédents.
01:06:08C'est surtout qu'elle est devant.
01:06:10Pour prendre un petit point historique
01:06:12il y a seulement 11 filles dans l'histoire
01:06:14qui ont déjà couru plus vite qu'elle
01:06:16donc il peut y avoir de beaux jours pour elle.
01:06:18Elle est effectivement encore jeune.
01:06:20On va finir avec votre plus grand moment
01:06:22président.
01:06:24Le plus grand moment.
01:06:26Il y en a trop.
01:06:28Vous aviez choisi la cérémonie d'ouverture.
01:06:30Ah oui exactement.
01:06:32Émotionnellement
01:06:34je vous le dis j'ai pleuré.
01:06:36J'ai pleuré vraiment par moments.
01:06:38J'ai pleuré aussi sur le moment
01:06:40sur l'accumulation d'émotions.
01:06:42Enchaînée
01:06:44sur la fin avec
01:06:46Céline Dion qui était vraiment
01:06:48très fort.
01:06:50Après je pense que ça a donné aussi le ton.
01:06:52Ça a vraiment donné le ton.
01:06:54Même les athlètes
01:06:56ils en ont pris plein la figure
01:06:58sur le défilé.
01:07:00Ils nous ont régalé
01:07:02sur toute la compétition.
01:07:04Les victorieux
01:07:06et ceux qui ont perdu
01:07:08ça va être dur
01:07:10mentalement mais en dehors de ça
01:07:12le spectacle a été incroyable.
01:07:14J'ai l'impression que ça a mis le pays
01:07:16dans un état émotionnel
01:07:18on ne s'y attendait peut-être pas.
01:07:20Et le pays a
01:07:22plus vibré
01:07:24parce qu'il y avait eu cette cérémonie.
01:07:26Je pense sincèrement.
01:07:28C'est le fait d'avoir réussi
01:07:30à accomplir ça.
01:07:32C'était possible.
01:07:34Ça a rassuré tout le monde.
01:07:36C'est les JE, on va réussir à les faire.
01:07:38Merci messieurs, vous avez été brillants.
01:07:40Dans quelques instants on va être
01:07:42moins souriants en parlant du petit regret
01:07:44que vous aurez pu avoir sur l'ensemble
01:07:46de cette quinzaine.
01:07:48C'est notre devoir d'être le plus objectif,
01:07:50de voir le bon et le moins bon.
01:07:52A tout de suite dans l'équipe du phare.
01:07:58On est de retour
01:08:00dans l'équipe du soir.
01:08:02On continue à parler de l'actualité
01:08:04sportive et de l'actualité du moment.
01:08:06C'est forcément la fin de ces Jeux Olympiques.
01:08:08La cérémonie de clôture s'était
01:08:10hier. On vient de se poser la question
01:08:12des meilleurs moments
01:08:14de nos chroniqueurs autour de cette table.
01:08:16Eric Rabet, Sandra Tanna, Vick H. Dorasso,
01:08:18Pierre Maturana, Tidiane Iembo
01:08:20et Hugo Guillemet.
01:08:22On va dans un instant leur demander
01:08:24leur petit regret. Mais tout au long de cette émission
01:08:26on va essayer de vous proposer quelques photos
01:08:28quelques photographies.
01:08:30Et Tidiane, on vous a demandé
01:08:32quelle était pour vous votre photo,
01:08:34votre moment
01:08:36historique de ces Jeux.
01:08:38Moi je suis parti sur la
01:08:40cérémonie d'ouverture parce que comme Eric
01:08:42je trouve que ça a vraiment donné le ton
01:08:44et que c'est là qu'on a mis vraiment les deux pieds
01:08:46dans les Jeux. Et forcément
01:08:48ce moment où
01:08:50Zinedine Zidane passe la flamme
01:08:52à Rafael Nadal, franchement je pense
01:08:54que là on est allé très très haut
01:08:56dans les émotions. On a
01:08:58un emblème de la France d'un côté, un emblème
01:09:00de Paris de l'autre parce que Rafael Nadal
01:09:02est un emblème de Paris pour toutes les raisons
01:09:04qu'on connaît. Donc
01:09:06voilà, ces deux sportifs qui sont très
01:09:08charismatiques, qui
01:09:10drainent, véhiculent un certain nombre de
01:09:12valeurs et de les voir réunis
01:09:14dans ce décor à cette occasion
01:09:16là, tous les deux, je trouvais que c'était
01:09:18très très émouvant et que
01:09:20c'était pour moi l'image que j'ai envie
01:09:22de retenir. Une belle image
01:09:24effectivement. Pierre, vous,
01:09:26un autre choix. Oui, moi j'ai pris
01:09:28les larmes de Pauline Ferrand-Prévost
01:09:30quand elle est médaillée d'or
01:09:32parce que je trouve que ça raconte deux choses.
01:09:34Un, du côté de l'athlète, on
01:09:36voit
01:09:38c'est quelqu'un qui domine
01:09:40sa discipline depuis
01:09:42des années et qui avait pourtant quelques échecs au
01:09:44JO et on voit le bonheur, la fierté,
01:09:46le soulagement, l'accomplissement
01:09:48incroyable de gagner une médaille d'or
01:09:50à ce moment-là de sa carrière
01:09:52et tout qui sort, toute cette émotion,
01:09:54je trouve que c'est extraordinaire.
01:09:56Et je trouve que du côté du
01:09:58spectateur ou du téléspectateur,
01:10:00je trouve que ce qui est extraordinaire, c'est que
01:10:02tu demandes aux millions de Français
01:10:04Pauline Ferrand-Prévost
01:10:06et le cross-country, ils ne la connaissent pas.
01:10:08Ils ne connaissent pas. Et quelques minutes après,
01:10:10ils vibrent avec elle, ils sont heureux pour elle,
01:10:12ils sont fiers d'elle, ils ont envie de pleurer avec elle.
01:10:14Et je trouve que ces deux facettes-là
01:10:16d'un podium et d'une médaille d'or
01:10:18pendant les JO, sur des disciplines,
01:10:20sans leur faire un jour qu'on ne suit pas beaucoup pendant l'année,
01:10:22je trouve que ça raconte vraiment ce qu'est un tournoi olympique.
01:10:24Et j'en profite d'ailleurs
01:10:26pour rendre hommage, ça a déjà été
01:10:28fait sur cette antenne, aux différents
01:10:30commentateurs sur les différentes chaînes
01:10:32qui diffusaient, France Télévisions et Eurosport
01:10:34pour être très clair, parce que je trouve
01:10:36qu'en général, l'arc
01:10:38narratif qui est fait autour de chaque
01:10:40athlète permet
01:10:42aussi de s'approprier
01:10:44nos athlètes français et c'est fait avec
01:10:46des matériaux, alors bravo à eux.
01:10:48On découvrira tout à l'heure les photos
01:10:50de Vikash et celles
01:10:52d'Hugo, mais avant cela,
01:10:54petit sujet, petit débat,
01:10:56loin de nous l'idée d'être mauvais coucheur,
01:10:58mais si vous deviez avoir
01:11:00un petit regret sur ces jeux,
01:11:02pas forcément un gros,
01:11:04ça peut être un gros regret parfois,
01:11:06en fonction de ce que vous avez choisi,
01:11:08on s'est intéressé à quel était
01:11:10votre regret, messieurs, autour de
01:11:12cette table, et on va commencer avec
01:11:14le vôtre, Eric.
01:11:16Moi, mon plus gros regret, c'est quand même
01:11:18les basketteuses en finale contre
01:11:20les américaines, parce que ces américaines
01:11:22à ce niveau-là, elles sont
01:11:24largement prenables, alors évidemment
01:11:26je respecte, elles sont fortes,
01:11:28mais avec l'intensité
01:11:30et le travail défensif
01:11:32qu'avait fourni cette équipe de France,
01:11:34en fait,
01:11:36le plus regrettable derrière, c'est
01:11:38le manque d'adresse, c'est terrible,
01:11:40c'est-à-dire qu'on
01:11:42finit ce match
01:11:44parce qu'on n'a pas été à droit dans les
01:11:46tirs, alors qu'on avait fait
01:11:48quasiment le plus dur, en tenant
01:11:50et en étant agressif comme ça, sur
01:11:52les américaines, elles ont tellement été surprises
01:11:54que je pense que c'est pour ça que ça a été
01:11:56difficile ce match pour les américaines derrière,
01:11:58tu rates à cause de ça, c'est terrible,
01:12:00pour moi je trouve ça terrible, parce que
01:12:02finalement, dans la partie
01:12:04presque la plus facile,
01:12:06t'as failli, alors qu'on ne t'attendait
01:12:08pas. Il y a un paramètre qui conditionne
01:12:10tout ça, c'est-à-dire que
01:12:12tous les efforts que tu fais pour tenir les américaines,
01:12:14tu le payes aussi,
01:12:16t'as perdu en lucidité aussi, quelquefois.
01:12:18T'es dur, parce qu'à fond, très sûr, au lancer franc,
01:12:20si les hommes, aux Etats-Unis,
01:12:22ils avaient pu faire... Non, sur le lancer franc,
01:12:24je suis d'accord, mais sur les 3 points,
01:12:26le nombre de 3 points que tu as raté...
01:12:28Il n'y a pas des pourcentages comme...
01:12:30C'est assez similaire des deux côtés.
01:12:32Bien sûr, je suis d'accord, parce que les mecs,
01:12:34c'est presque pareil pour moi.
01:12:36Evidemment, tu as un regret,
01:12:38c'est un fait.
01:12:40Si je parle du regret,
01:12:42en dehors de tout ça,
01:12:44tout le reste, c'est fantastique.
01:12:46C'est précisément parce que le reste, c'est pour l'acquis,
01:12:48que ça crée un regret.
01:12:50Je suis frustré, je suis déçu pour elles.
01:12:52On a l'impression
01:12:54qu'elles le font.
01:12:56Elles sont en train de le faire, et derrière, tu te dis...
01:12:58C'était le plus gros exploit de l'histoire du sport.
01:13:00C'était fantastique.
01:13:02C'est incroyable.
01:13:04Au début, tu te dis que ça part,
01:13:06et après, tu te dis que
01:13:08elles sont en train de faire un truc incroyable.
01:13:10Elles sont là, elles sont toujours là.
01:13:12Le rythme ne descend pas.
01:13:14C'est incroyable.
01:13:16Vikash, quel aura été
01:13:18votre regret sur ces Jeux ?
01:13:20Ce n'est pas trop le sport, mais c'est un peu lié
01:13:22à la cérémonie d'ouverture qui a été hyper
01:13:24inclusive.
01:13:26Justement,
01:13:28de ne pas voir les femmes voilées françaises
01:13:30pouvoir participer au sport
01:13:32en France et encore plus
01:13:34aux JO. Et quand on voit la marathonienne hier
01:13:36qui est arrivée,
01:13:38voilée,
01:13:40quand on voit la française du 400 mètres qui a été
01:13:42obligée de se mettre une casquette,
01:13:44l'hypocrisie, tout ça mélangé.
01:13:46C'est ce qui m'est venu
01:13:48à l'esprit quand on a parlé
01:13:50du regret. Il y a quelque chose de très politique
01:13:52dans les Jeux olympiques, évidemment,
01:13:54les cérémonies et ce qu'a fait Macron.
01:13:56Il y a quelque chose de très politique aussi
01:13:58dans ce choix d'interdire à des femmes
01:14:00de faire du sport tranquillement
01:14:02en France et ça me pose un problème.
01:14:04C'est vrai que tu as la danseuse de breakdance qui avait sorti
01:14:06son petit message pour les femmes
01:14:08qui ont été disqualifiées.
01:14:10Amnesty International a épinglé
01:14:12la France
01:14:14sur ce sujet.
01:14:18Il y a d'autres athlètes
01:14:20aussi qui ont pris
01:14:22des positions. L'olympisme ne l'interdit pas,
01:14:24la fiscale ne l'interdit pas,
01:14:26et nous, la France, on l'interdit.
01:14:28Le fait d'en parler permettra peut-être
01:14:30de faire bouger les choses, Thidiani ?
01:14:32Non, j'allais un peu rebondir
01:14:34sur ce que disait Vicage parce que même au-delà
01:14:36de l'histoire du voile, on a pu aussi avoir
01:14:38certaines voix discordantes par rapport à la cérémonie
01:14:40d'ouverture qui estimait que le
01:14:42reflet qu'on envoyait au monde
01:14:44à travers ces festivités,
01:14:46ces messages d'inclusivité
01:14:48n'étaient pas forcément
01:14:50conformes avec la réalité que
01:14:52vivent une partie de nos concitoyens aujourd'hui.
01:14:54Tout simplement.
01:14:56On va s'intéresser à votre
01:14:58petit regret, Pierre.
01:15:00Je vais revenir sur du foot.
01:15:02L'équipe de France féminine
01:15:04de foot m'a un peu déçu.
01:15:06C'est un peu déçu parce que
01:15:08finalement, on n'attend plus grand-chose
01:15:10de cette équipe et c'est un peu dommage.
01:15:12Je sais, c'est terrible.
01:15:14T'as l'impression que c'est une équipe qui stagne
01:15:16alors que c'est un sport
01:15:18et d'autres sélections
01:15:20qui progressent. T'en attendais rien et t'as été déçu ?
01:15:22C'est un peu ça. C'est exactement ce que m'ont écrit mes potes
01:15:24le soir même. On n'attendait pas grand-chose et finalement
01:15:26on aurait quand même aimé qu'il y ait un peu plus que ça,
01:15:28que ce qu'on a vu. On n'a pas vu de jeu
01:15:30alors que dans d'autres équipes, on commence à avoir du jeu vraiment hyper
01:15:32intéressant,
01:15:34techniquement, dans la rapidité,
01:15:36dans l'agressivité, etc. Et en équipe de France,
01:15:38t'as un peu l'impression de voir toujours
01:15:40la même équipe depuis 10 ans et qui ne progresse pas
01:15:42sur beaucoup de plans. Alors, j'imagine
01:15:44qu'il y a plein de choses à améliorer
01:15:46et on pourrait en parler. Mais il y a
01:15:48un moment où il va falloir qu'en haut
01:15:50ça se bouge un peu parce que c'est une équipe
01:15:52qui était loin, qui était plutôt
01:15:54avant-gardiste il y a quelques années
01:15:56et qui aujourd'hui prend un sacré retard
01:15:58et c'est Trillon sur les Jeux Olympiques.
01:16:00Moi, il y a un domaine dans lequel
01:16:02je me pose des questions par rapport
01:16:04aux filles, dans l'évolution.
01:16:06Parce que, oui,
01:16:08il y a du retard de prix
01:16:10par rapport aux autres nations,
01:16:12dans le football et tout ça,
01:16:14mais dans le mental,
01:16:16je trouve qu'elle nous propose toujours la même chose. C'est-à-dire
01:16:18qu'au moment où il faut être forte,
01:16:20elle plonge et en fait il ne se passe rien
01:16:22et elle perd le match et tu te dis
01:16:24qu'elles n'arrivent pas à passer ce cap-là.
01:16:26Je pense qu'il y a quelque chose à faire de ce côté-là
01:16:28où tu dois leur apporter quelque chose de supplémentaire.
01:16:30On en parlait tout à l'heure avec ces messieurs.
01:16:32Mais c'est vrai,
01:16:34je pense que l'aspect mental est important
01:16:36et qu'elles en ont vraiment besoin.
01:16:38Pourtant, l'arrivée d'Hervé Renard
01:16:40était censée apporter plus ou moins
01:16:42de solutions sur cet aspect-là
01:16:44de la performance. Parce qu'on sait
01:16:46qu'il a un aspect meneur,
01:16:48qu'il est capable de galvaniser des groupes.
01:16:50Est-ce que ça suffit
01:16:52en termes de l'aspect mental
01:16:54ou est-ce qu'il faut vraiment
01:16:56une spécialité ?
01:16:58Très bien, on va vous donner.
01:17:00J'ai failli dire quelque chose.
01:17:02C'est vrai qu'Hervé Renard,
01:17:04on y a beaucoup cru. Ils nous ont vendu
01:17:06Thierry Henry et Hervé Renard. Thierry Henry, c'est finalement
01:17:08une réussite médiatiquement et sur le terrain.
01:17:10Lui, ça l'a été un peu médiatiquement
01:17:12mais pas sur le terrain.
01:17:14Moi, j'aimerais évidemment
01:17:16qu'on aille chercher une femme
01:17:18qui a aussi la menace d'homme
01:17:20pour le coup de femme
01:17:22plutôt que de prendre un homme
01:17:24entraîneur de l'équipe de France féminine.
01:17:26C'était Corinne Diac et je suis persuadé
01:17:28qu'il y a d'autres grandes entraîneuses qui sont capables
01:17:30de prendre la succession de Hervé Renard.
01:17:32Votre petit regret,
01:17:34Thierry Henry ?
01:17:36Petit regret parce que quand même,
01:17:38question difficile quand tu vois ce qu'est
01:17:40la réussite globale de ces Jeux, entre l'aspect
01:17:42sécurité, la cérémonie,
01:17:44les images qu'on a eues. Mais
01:17:46s'il fallait vraiment en trouver un
01:17:48et j'en ai un peu parlé hier soir, ce serait que
01:17:50parmi les 48 médailles d'argent
01:17:52et de bronze,
01:17:54qu'il y en ait 4
01:17:56qu'on aurait pu peut-être réussir à convertir
01:17:58en médaille d'or ce qui nous aurait placé
01:18:00dans le top 3 des nations. Alors ça peut
01:18:02paraître un peu marginal parce que
01:18:04ça ne va pas vider
01:18:06de sa substance la réussite de ces Jeux
01:18:08y compris d'un point de vue
01:18:10sportif parce qu'on a dépassé
01:18:12tous les records en termes de médailles.
01:18:14Mais voilà, c'est quand même un petit
01:18:16arrière-goût dans la bouche de me dire que la Grande-Bretagne
01:18:18à domicile, le top 3 ils l'ont eu,
01:18:20le Japon à domicile, le top 3 ils l'ont eu
01:18:22et nous finalement, ça tient sur quoi ?
01:18:24Je les ai notés, Clarisse,
01:18:26Agbenienou, Romane Dicot,
01:18:28les filles du basket et du hang
01:18:30pareil, entre une médaille d'argent
01:18:32et une médaille d'or, à quoi
01:18:34ça tient ? Les garçons au foot
01:18:36aussi, Sophia Noumia
01:18:38en boxe. Donc en fait,
01:18:40mis bout à bout, toutes les petites
01:18:42déceptions individuelles,
01:18:44si on en avait sauvé 3 ou 4,
01:18:46peut-être qu'on serait 3ème
01:18:48au tableau des médailles et là, on est
01:18:50sur non plus une réussite mais une apothéose
01:18:52donc c'est peut-être
01:18:54être excessivement exigeant
01:18:56mais c'est ça. Moi je m'étais
01:18:58fixé top 5 avant le début
01:19:00des Jeux. J'espère être top 5. Vous étiez ?
01:19:02Pareil, top 5. Moi aussi c'est pareil.
01:19:04Je pensais que c'était compliqué d'aller dans le 3
01:19:06mais on en est quand même passé pas loin.
01:19:08Le journal de l'équipe, on avait dit 75 médailles
01:19:10ils sont à 64, on n'est vraiment pas loin
01:19:12et en termes de médailles d'or, c'est un peu la même chose.
01:19:14Il faut quand même reconnaître aussi ce qui est
01:19:16j'étais là le soir où ils avaient dit
01:19:1875, on avait dit si on en prend la moitié, ce sera déjà pas mal.
01:19:20C'est la personne qui s'y connait
01:19:22c'est beaucoup mieux. Mais David Lappartient
01:19:24du CNOSF avait annoncé
01:19:26un tablé sur 70 à 80
01:19:28médailles. Oui, 83, je croyais.
01:19:30On va quand même voir au bout
01:19:32quand on est 1ère nation européenne, c'est pas rien non plus
01:19:34et les devants, c'est vraiment des mastodontes.
01:19:36Ils manquaient la Russie. Après, elles ne nous auraient
01:19:38pas privés de beaucoup de médailles la Russie.
01:19:40Peut-être Escrim, mais sinon
01:19:42c'est plutôt l'UE. Mais elle peut passer devant nous, non ?
01:19:44Entre féminins,
01:19:46c'est une équipe sérieuse. Après, on peut aussi
01:19:48toujours se dire que, là
01:19:50vous avez noté, Tidiani, ce qu'on aurait
01:19:52pu avoir, peut-être qu'on a aussi
01:19:54shippé à certains endroits des
01:19:56médailles à quelques...
01:19:58Sur autant de détails
01:20:00sur ces disciplines que j'ai citées, j'en ai
01:20:02très certainement oublié d'autres.
01:20:04Mais là, c'est vraiment celle où on imaginait
01:20:06Romane Dicot,
01:20:08normalement, elle marche
01:20:10sur sa catégorie.
01:20:12Sophia Noumia, ça fait 8 ans.
01:20:14Sur le 100m,
01:20:16effectivement,
01:20:18il y a peut-être la même
01:20:20ici au Japon où ils disent
01:20:22qu'ils auraient dû gagner par équipe.
01:20:24C'est possible.
01:20:26Hugo, qu'est-ce que vous avez retenu comme
01:20:28petit bémol, petit regret sur cette
01:20:30quinzaine ? J'avais pas envie
01:20:32comme les copains d'aller sur un truc sportif
01:20:34parce qu'en fait, justement,
01:20:36il y a trop d'aléas.
01:20:38Il faut forcément qu'un équipe perde.
01:20:40Ceux qui ont perdu, je pense,
01:20:42chez eux, ça a dû être
01:20:44très difficile pour eux. Ils se sont aussi bien préparés
01:20:46que les autres. Moi, c'est
01:20:48l'hyper présence
01:20:50du président, de certains ministres aussi,
01:20:52mais surtout du président. Là, on le voit avec
01:20:54Teddy Riner. Il y a des athlètes
01:20:56qui ont été gênés par ça,
01:20:58qui l'ont dit, qui l'ont fait ressentir.
01:21:00Parfois, c'était la bise, etc.
01:21:02Le coup de téléphone, 5 minutes après être sorti
01:21:04de l'eau, aller en marchant. On n'en a pas besoin.
01:21:06C'est juste leur moment.
01:21:08Il y avait déjà le moment Mbappé
01:21:10après la Coupe du Monde où il était vraiment dans son
01:21:12moment et la seule personne qui est venue le voir,
01:21:14c'est lui. Il n'y a pas
01:21:16besoin de faire de la récupération à ce moment-là.
01:21:18Il y a des interviews ensuite pour le faire
01:21:20et tout. Là, c'est sa place.
01:21:22Mais tout de suite, tout de suite après
01:21:24sur le tatami,
01:21:26au téléphone,
01:21:28au bord de la piscine, parce qu'il ne pouvait pas
01:21:30être là. Moi, je trouve que ça,
01:21:32ce n'est pas possible. Hier, j'ai encore assisté à un truc.
01:21:34Je suis allé à la finale de basket
01:21:36féminin et
01:21:38je suis arrivé 20 minutes avant
01:21:40le coup d'envoi. Toutes les portes
01:21:42étaient fermées, les portes en tout cas
01:21:44de l'accès presse. Il y a une file de 100
01:21:46journalistes qui s'est créée,
01:21:48des journalistes internationaux, beaucoup de
01:21:50journalistes américains, qui n'ont pas pu entrer dans la
01:21:52salle avant 15h45,
01:21:54donc un quart d'heure après le début
01:21:56du match, parce que le président était en train d'arriver
01:21:58à Bercy et il était
01:22:00un peu en retard. Et en fait, ça a bloqué
01:22:02100 journalistes dehors et il y avait
01:22:04les américains qui regardaient la finale
01:22:06de Team USA sur leur téléphone,
01:22:08devant Bercy.
01:22:10Et il y a des petites scories comme ça
01:22:12qui sont dues à trop
01:22:14sécuritaire autour de lui et
01:22:16en même temps, hyper présence auprès des
01:22:18athlètes que j'ai trouvé gênante.
01:22:20C'est noté. Hugo, merci messieurs
01:22:22pour ces choix. Vous avez été
01:22:24brillants et variés.
01:22:26Eh bien, dans un instant,
01:22:28on en a fini avec les Jeux olympiques.
01:22:30C'était hier soir. Nous, on a presque fini d'en parler
01:22:32pour aujourd'hui. On demandera encore quand même
01:22:34les petites photos qui ont marqué
01:22:36les esprits du côté de Vikas et
01:22:38Hugo. Et puis, on va parler d'Ellyway
01:22:40à l'OM. Est-il le neuf
01:22:42dont l'OM a besoin ? On parlera également
01:22:44du mercato parisien en ralenti.
01:22:52On est de retour dans l'équipe du soir. On est en direct
01:22:54Messieurs, si ça ne vous dérange pas...
01:22:58Ils sont extrêmement dissipés pendant la
01:23:00publicité, mais ils ne le sont pas pendant l'émission
01:23:02et je vous remercie de ça.
01:23:04On va tourner la page olympique,
01:23:06mais avant cela, on va quand même s'offrir les deux
01:23:08dernières photos, les deux derniers clichés
01:23:10retenus par nos chroniqueurs. On va commencer
01:23:12Vikas avec votre cliché
01:23:14pour vous, mémoire des Jeux.
01:23:16Je crois que c'est Ayanna Kamara.
01:23:18Quand elle arrive,
01:23:20femme noire
01:23:22couverte d'or,
01:23:24elle envoie tout, je me suis dit
01:23:26elle tue le game. Et après, il y a la garde républicaine
01:23:28qui arrive, je me suis dit
01:23:30c'est trop bien vu avec tout ce qu'elle a appris
01:23:32tous les racistes qui lui sont tombés
01:23:34dessus, le FN et compagnie.
01:23:36Et là, il réussit
01:23:38à réconcilier
01:23:40la garde républicaine,
01:23:42Ayanna. Moi, j'ai trouvé ça magnifique
01:23:44de voir les
01:23:46gardes républicains danser avec elle.
01:23:48Je trouvais ça tellement bien vu.
01:23:50C'est vraiment le moment que j'ai le plus
01:23:52adoré de la cérémonie d'ouverture.
01:23:54Probablement un des moments forts
01:23:56et un des moments rassembleurs
01:23:58pour la France.
01:24:00Hugo, pour terminer,
01:24:02un dernier cliché qui vous a
01:24:04semblé être important.
01:24:06C'est au moment de la finale
01:24:08de Volet.
01:24:10Pendant les célébrations,
01:24:12je ne sais même pas si c'est passé à la télé,
01:24:14quand il y a eu
01:24:16la remise des médailles,
01:24:18ils étaient 13 sur le podium
01:24:20et
01:24:22Timothée...
01:24:24Carl.
01:24:26Il n'y avait pas de médaille parce qu'il n'a pas joué une minute.
01:24:28Le premier truc qu'a fait...
01:24:30Tout le monde était applaudi
01:24:32quand la médaille lui a été remise.
01:24:34Et Trévor a pris sa médaille
01:24:36et est la maître.
01:24:38Comme le faisait le protocole à son coéquipier.
01:24:40Et là, toute la salle
01:24:42a fait une ovation
01:24:44pour Carl.
01:24:46J'ai trouvé ça beau parce que
01:24:48juste après,
01:24:50tous les voyeurs sont descendus du podium
01:24:52et ils ont enlevé tous leurs médailles
01:24:54et ils ont donné chacun leur médaille
01:24:56à des membres du staff.
01:24:58Et les membres du staff ont fait une photo tous ensemble avec des médailles.
01:25:00Les deux autres équipes ne l'avaient pas fait.
01:25:02Et ça dit beaucoup de tout ce qui nous était
01:25:04décrit tout à l'heure, de la force de cette
01:25:06équipe, de cette famille. Ils sont dégoûtés de se quitter.
01:25:08Ça faisait ambiance fin de colonie de vacances.
01:25:10Mais c'est aussi peut-être pour ça qu'ils ont gagné.
01:25:12Parce qu'ils sont très soudés entre eux.
01:25:14Mais aussi avec
01:25:16ceux qui ne jouent pas, avec ceux qui ont fait la préparation
01:25:18et avec leur staff.
01:25:20Effectivement, c'est peut-être quelque chose
01:25:22à laquelle
01:25:24le CIO va devoir réfléchir
01:25:26parce que les entraîneurs non-médaillés
01:25:28ça a effectivement gêné
01:25:30beaucoup de monde, le staff non-médaillé.
01:25:32C'est sur les podiums, c'est pas normal.
01:25:34Tu t'arrêtes où ?
01:25:36C'est des remplacements
01:25:38qui font partie de l'aventure
01:25:40et qui n'ont pas été
01:25:42médaillés. Merci pour
01:25:44ce choix
01:25:46éclairé, mon cher
01:25:48Hugo. Dans un instant, on va parler de
01:25:50l'OM. Et l'Yoyer est-il le neuf
01:25:52dont l'OM a besoin ? On parlera
01:25:54également du Mercato parisien au ralenti.
01:25:56Mais avant ça, on va faire
01:25:58un point du côté de l'actu de la
01:26:00journée avec Tanguy
01:26:02le Céviller. Il y en a pas mal.
01:26:04On commence justement avec une info de dernière minute. Elle concerne
01:26:06le rugby.
01:26:08Remis en liberté accordée
01:26:10à Hugo Auradou et
01:26:12Oscar Gégou, les deux joueurs du
01:26:1415-2 France. Ils avaient été mis en examen
01:26:16pour un viol avec violence en réunion
01:26:18début juillet. Ils étaient assignés
01:26:20à résidence depuis le 18 juillet.
01:26:22Le parquet argentin
01:26:24considérait que le dossier de la plaignante au moment
01:26:26de son dépôt de plainte était trop faible
01:26:28et qu'il y avait trop de contradictions.
01:26:30D'après l'équipe, les deux joueurs vont
01:26:32rester en Argentine. Il reste encore des éléments
01:26:34à déterminer dans l'enquête.
01:26:36On va parler de Bordeaux. Bordeaux
01:26:38évoluera non pas en National
01:26:40mais bien un échelon plus bas en National 2.
01:26:42Pour le moment, c'est la commission
01:26:44d'appel de la DNCG qui a rendu son
01:26:46verdict ce lundi. Elle confirme
01:26:48effectivement la rétrogradation des Girondins
01:26:50en 4ème division, donc le National 2.
01:26:52Bordeaux peut encore déposer
01:26:54un recours devant le CNOSF pour obtenir
01:26:56une conciliation et espérer évoluer
01:26:58un cran plus haut en National. Le National,
01:27:00justement, les clubs ne sont que 17
01:27:02pour le moment. Ça ne convient pas
01:27:04à la grande majorité des clubs d'après
01:27:06l'équipe et ceux-là pourraient profiter
01:27:08au Gol FC qui pourrait être
01:27:10amené à évoluer en National.
01:27:12Si toutes les semaines, ils descendent d'une division,
01:27:14dans un mois, je peux prendre une licence aux Girondins de Bordeaux.
01:27:16Arrête la gueule !
01:27:18C'est triste
01:27:20de voir la
01:27:22bataille de communiquer après.
01:27:24On s'étonne. Il n'y a quoi d'étonnant.
01:27:28Tout se dit sur ce plateau.
01:27:30C'est dramatique. On espère
01:27:32qu'ils pourront repartir de tout en bas
01:27:34et revenir comme est revenu
01:27:36Strasbourg, Bastia...
01:27:38Vika, je vous croyais
01:27:40au bienfait de la page blanche
01:27:42à ce qui s'est passé à Strasbourg.
01:27:44On a vu un public
01:27:46se ressouder avec son équipe et aujourd'hui
01:27:48retrouver la Ligue 1 dans des ambiances
01:27:50dingues, ce qu'on avait peut-être un peu perdu
01:27:52parfois aux Girondins. Il y a peut-être moins de passion
01:27:54à Bordeaux. Est-ce que c'est une vraie ville
01:27:56de football ? Est-ce que les socios
01:27:58sont capables de se réunir ?
01:28:00J'imagine
01:28:02qu'en ce moment, il y a pas mal d'anciens joueurs
01:28:04qui sont en train d'essayer de travailler
01:28:06un plan de reprise pour relancer tout ça,
01:28:08comme l'avait fait Strasbourg avec Marc Keller.
01:28:10Il faudrait que ce soit des anciens joueurs
01:28:12très motivés, très attachés au club
01:28:14et qui réussissent à embarquer
01:28:16toute la ville.
01:28:17Christophe Zugarri, plusieurs fois, il avait voulu s'impliquer
01:28:19dans les Girondins de Bordeaux et à chaque fois, on lui avait
01:28:21fermé la porte.
01:28:23Après, attendre
01:28:25d'être en CFA 2
01:28:27ou en National 2
01:28:29pour faire appel aux anciens...
01:28:32Autre nouvelle triste,
01:28:34encore plus triste. Aujourd'hui, on a appris
01:28:36le décès de Cédric Dori.
01:28:38Depuis plusieurs années, malheureusement,
01:28:40il luttait contre une grave maladie
01:28:42qui l'a emportée à 54 ans.
01:28:44Durant sa carrière, il a été joueur
01:28:46dans les années 90, était connu
01:28:48pour avoir entraîné Châteauroux, le Havre,
01:28:50ses chers avicaches, et Auxerre.
01:28:52Auxerre, où un hommage lui sera
01:28:54rendu dimanche prochain lors du match
01:28:56face à Nice en Ligue 1.
01:28:58Hugo, je vous ai menti.
01:29:00Pourquoi ?
01:29:02Premier match de Kyan Bappé avec Real Madrid se rapproche.
01:29:04On m'a promis qu'on n'en parlerait pas.
01:29:06Et en fait, ça tombe.
01:29:08Premier jour.
01:29:10Au charbon, 20 sur 20.
01:29:12Les lèvres émues, parce qu'écoute bien
01:29:14l'info.
01:29:16Il pourrait disputer ses premières minutes
01:29:18avec le Real Madrid
01:29:20ce mercredi soir contre l'Atalanta Bergam.
01:29:22Ce sera la super groupe d'Europe. Il est dans le groupe de 24
01:29:24joueurs convoqués par Carlo Ancelotti.
01:29:26On va le voir d'ailleurs à l'image,
01:29:28avec Vinicius Junior et Jude Bellingham
01:29:30qui sont également conviés pour ce match.
01:29:32Ce premier match officiel de la saison.
01:29:34Eduardo Camavinga,
01:29:36Aurelien Chouamini, Ferland Mendy sont également
01:29:38convoqués, tout comme le jeune talent brésilien
01:29:40Hendrik. Et on fait évidemment
01:29:42un petit peu de second degré autour de Kyan Bappé.
01:29:44L'équipe du soir sera évidemment là
01:29:46mercredi soir pour débriefer cette super
01:29:48coupe d'Europe, son match dans son ensemble.
01:29:50Et évidemment, avec une petite
01:29:52loupe sur les débuts de Kyan Bappé
01:29:54s'il tentait qu'il dispute
01:29:56dans cette rencontre.
01:29:58Un gros transfert entre l'Angleterre et l'Espagne, Tanguy.
01:30:00C'est tout simplement
01:30:02la plus grosse vente de l'histoire de Manchester City.
01:30:04Plutôt réputée pour payer
01:30:06cher ses joueurs. Les citizens
01:30:08vont encaisser 70 millions d'euros
01:30:10plus 20 millions d'euros de bonus
01:30:12pour le transfert de Julian Alvarez
01:30:14à l'Atletico de Madrid. Il l'a signé
01:30:16jusqu'en 2030. C'est la troisième recrue
01:30:18des Colchoneros après Robin Lenormand
01:30:20et Alexander Sorlott, le Norvégien.
01:30:22C'est peut-être une patate chaude.
01:30:24On va continuer à discuter de cet infotransfert.
01:30:26Est-ce que c'est aussi la recrue la plus
01:30:28chère du côté de l'Atletico ?
01:30:30Non. Peut-être pas.
01:30:32Joao Félix. 100 millions.
01:30:34Pas de patate chaude.
01:30:36Cette recrue, Thidiani...
01:30:38Déjà, sur le Manchester City
01:30:40qui vend cher,
01:30:42ils ont quand même vendu Cole Palmer il n'y a pas longtemps
01:30:44pour une belle somme. Gabi Jesus, quand il le vend
01:30:46d'Arsenal, c'est une belle somme aussi. C'est un club
01:30:48qui sait vendre. Ils achètent beaucoup
01:30:50mais ils ne sont pas le plus maladroits
01:30:52au moment de vendre.
01:30:54C'est évidemment
01:30:56un très bon attaquant dans un marché
01:30:58qui, en ce moment, n'est pas forcément
01:31:00folichon sur ce poste-là.
01:31:02On a la sensation que
01:31:04son style de jeu peut convenir
01:31:06aussi au projet
01:31:08de Simeone.
01:31:10Maintenant, je suis quand même obligé de me dire que ce type
01:31:12de joueur-là, qui passe sous le nez
01:31:14du PSG, c'est quand même un petit peu dommage.
01:31:16J'anticipe peut-être le débat qu'on fera
01:31:18tout à l'heure. Mais de me dire qu'Alvarez,
01:31:20tu peux l'attirer plus facilement
01:31:22chez le quatrième de Liga
01:31:24qu'au PSG qui joue
01:31:26tous les ans, a priori, pour jouer dernier carré de Ligue des Champions,
01:31:28je me dis que c'est quand même dommage.
01:31:30Mais c'est un mariage qui est quand même très intéressant
01:31:32à suivre. 70 millions, il a fini
01:31:34dans la poche de Loic Badé aux Jeux Olympiques.
01:31:36Il faut raison garder avec
01:31:38Alvarez.
01:31:40Pourquoi on veut quitter
01:31:42Manchester City quand on est un joueur
01:31:44de cette équipe ? C'est aussi une vraie question.
01:31:46Il ne joue pas assez, mais il jouait régulièrement.
01:31:48Il faisait partie des rotations.
01:31:50Il a mis des buts importants. Je pense qu'il était valorisé
01:31:52aussi dans l'effectif.
01:31:54Mais je crois que c'est très dur
01:31:56de jouer dans ce club
01:31:58avec l'exigence de Pep Guardiola.
01:32:00En même temps, il va se retrouver
01:32:02avec Simeone.
01:32:04Il sera peut-être un peu plus considéré.
01:32:06S'il part là-bas,
01:32:08c'est pour avoir un peu plus de temps de jeu
01:32:10et un peu plus de considération.
01:32:12Il imagine
01:32:14avoir un peu plus d'importance
01:32:16dans le jeu et
01:32:18retrouver un peu de plaisir.
01:32:20Il a également évoqué la météo.
01:32:22C'est un fait. Il a évoqué la météo.
01:32:24La langue.
01:32:26C'est un argument.
01:32:28Le météo, la langue.
01:32:30Morata et Depay sont partis.
01:32:32Alvarez, c'est l'un des joueurs
01:32:34qui a quasiment déjà fini le jeu.
01:32:36C'est-à-dire qu'il a gagné la Ligue des Champions,
01:32:38la Libertadores, la Copa America,
01:32:40la Coupe du Monde, la Première Ligue.
01:32:42Peut-être que son plan de carrière,
01:32:44c'est d'aller gagner dans d'autres championnats.
01:32:48Un mot de cyclisme à présent.
01:32:50Les JO ont à peine terminé.
01:32:52Le vélo reprend ses droits avec le début
01:32:54du Tour de France Femmes.
01:32:56C'était la première étape.
01:32:58Elle partait des Pays-Bas.
01:33:00Elle se disputa entre Rotterdam et La Haye.
01:33:02Au terme des 123 kilomètres,
01:33:04c'est joué au sprint à la maison
01:33:06la néerlandaise Charlotte Kuhl,
01:33:08dominée Anina Atosalo et Elisa Balsamo.
01:33:10La première française, c'est
01:33:12Carbaul qui termine 32e.
01:33:14Evidemment, les positions sont figées au classement général.
01:33:16Ce mardi, la deuxième étape se disputera
01:33:18entre Dordrecht et Rotterdam.
01:33:20Elle sera longue de 70 kilomètres.
01:33:22Le Tour du Limousin démarre dès demain
01:33:24sur la chaîne L'Equipe.
01:33:26On y retrouvera un vice-champion olympique,
01:33:28Valentin Mouadouas.
01:33:30Début de transmission à 13h30 demain.
01:33:32Valentin Mouadouas nous reparle de sa médaille
01:33:34olympique acquise à Paris.
01:33:36Je ne voulais pas couper l'élan du Tour de France,
01:33:38des JO.
01:33:40Je voulais continuer sur cette lignée.
01:33:42Je me sentais très bien au Tour,
01:33:44très bien au JO.
01:33:46Je veux gagner rapidement.
01:33:48Qui me libérera pour toutes les grosses courses
01:33:50qui arrivent, les courses World Tour.
01:33:52Et qui libérera l'équipe aussi.
01:33:54C'est vrai qu'on n'a pas gagné depuis quelques temps.
01:33:56C'est vrai que lever les bras, ça fait plaisir.
01:33:58J'espère pouvoir redonner ça à l'équipe.
01:34:00Le Tour du Limousin que vous retrouverez
01:34:02donc demain, vous l'avez compris,
01:34:04sur la chaîne L'Equipe et dans les jours qui viennent.
01:34:06Un mot de tennis.
01:34:08On connaît l'affiche de la finale du Masters 1000.
01:34:10Elle opposera André Roubleff à Alexei Popyrin.
01:34:12Le premier nommé a dominié
01:34:14assez facilement
01:34:16Matteo Arnaldi en deux manches.
01:34:18Victoire 6-4, 6-2
01:34:20face à son adversaire.
01:34:22Roubleff est en train de remporter son troisième titre
01:34:24cette saison. Est-ce qu'on a les images ? Je ne sais pas.
01:34:26A priori, oui.
01:34:28Non, on ne les a pas.
01:34:30Vous avez le nom de la finale.
01:34:32Enfin, l'affiche de la finale.
01:34:34Roubleff sera face à Popyrin du côté du Canada.
01:34:36Vous avez été complet.
01:34:38Vous avez été sémillant. Bravo Tanguy.
01:34:40On a fait ce qu'on pouvait avec l'actualité du jour.
01:34:42Et c'était très bien.
01:34:44Direction, à présent,
01:34:46la Ligue 1.
01:34:48Oui, parce que les JO, c'est fini.
01:34:50Mais on va pouvoir se réconforter
01:34:52avec un truc un peu régressif qui fait du bien.
01:34:54Un truc un peu réconfortant.
01:34:56C'est bientôt.
01:34:58La Ligue 1, c'est vendredi.
01:35:00Il y avait un petit truc quand même pour les JO.
01:35:02C'est ce France Argentine dont tu as parlé.
01:35:04Le seul moment où on a un peu flingué
01:35:06les valeurs de l'olympisme,
01:35:08c'est vraiment à la fin de France Argentine.
01:35:10Il y a un moment où le sale gosse, c'était le foot,
01:35:12dans un moment de bienveillance.
01:35:14Il n'y a que le foot pour faire ça.
01:35:16Au beach volley, on n'était pas loin quand même.
01:35:18Heureusement que le budget est intervu.
01:35:20Après, le judo,
01:35:22il se bat déjà sur le truc.
01:35:24Il ne faut pas se battre après.
01:35:26On n'était pas loin.
01:35:28Parce que ça tourne au combat de rue.
01:35:30Il n'y a pas que le foot.
01:35:32Il n'y a pas que le combat de tatami.
01:35:34Messieurs,
01:35:36l'information est quasiment
01:35:38certaine.
01:35:40On attend juste la confirmation du club.
01:35:42C'est en très bonne voie.
01:35:44Le journal de l'équipe nous l'annonce.
01:35:46Un accord total entre
01:35:48l'Olympique de Marseille et l'Anse
01:35:50pour le transfert d'Eli Wahi.
01:35:52Eli Wahi, c'est un joueur
01:35:54qui a crevé l'écran avec Montpellier
01:35:56lors de la saison 22-23.
01:35:58Il a marqué 19 buts, 5 passes décisives.
01:36:00La dernière a semblé plus compliquée
01:36:02pour Eli Wahi qui a eu du mal
01:36:04à se mouler au Racing Club de l'Anse
01:36:06où il avait été transféré.
01:36:08Avec tout de même des statistiques
01:36:10pas si horribles que ça.
01:36:12Loin de là. 12 buts, 4 passes décisives.
01:36:14On se pose donc la question
01:36:16de savoir si Eli Wahi
01:36:18est le neuf dont l'OM
01:36:20avait besoin.
01:36:22On va peut-être vous demander votre avis
01:36:24avec un petit habillage à la marseillaise.
01:36:26Je prends peut-être un peu de cours
01:36:28pour la régie.
01:36:30Est-ce que Eli Wahi
01:36:32est le neuf dont l'OM
01:36:34avait besoin ?
01:36:36Ils ne sont pas contents,
01:36:38ils nous mettent le générique de fin.
01:36:40Habillage à la marseillaise.
01:36:42Pour savoir si Eli Wahi
01:36:44est le neuf dont l'OM avait besoin.
01:36:46Président ?
01:36:48Non.
01:36:50Bicache ?
01:36:52Plutôt oui.
01:36:54Et du côté d'Hugo ?
01:36:56Un seul oui.
01:36:58On va vous laisser débuter.
01:37:00L'OM a besoin
01:37:02d'un neuf.
01:37:04C'est un marché compliqué.
01:37:06Encore plus dans la fourchette de tarifs
01:37:08que l'OM peut mettre.
01:37:10Il n'y a pas beaucoup de noms sur le marché.
01:37:12Je trouve que Eli Wahi, malgré tout,
01:37:14malgré sa saison en 2020, l'année dernière,
01:37:16il ne faut pas oublier ce qu'il a fait avec Montpellier.
01:37:18Il a un vrai talent, un vrai potentiel.
01:37:20Je pense qu'il peut apporter
01:37:22beaucoup
01:37:24au schéma de jeu de Zerbi.
01:37:26On a vu en présaison
01:37:28qu'il y a des choses intéressantes qui se mettent en place.
01:37:30Notamment sur l'utilisation des couloirs,
01:37:32des latéraux, des ailiers.
01:37:34Sur la confiscation du ballon et la possession.
01:37:36On sent qu'il y a quelque chose qui se met en place.
01:37:38Je pense que ce qui manque à l'OM
01:37:40pour être vraiment prêt pour le début de saison
01:37:42c'est un gros neuf.
01:37:44Je sais qu'ils ont pris le jeune de Dortmund.
01:37:46Il me semble qu'ils l'ont pris.
01:37:48Non.
01:37:50Dans les noms qui se sont annoncés,
01:37:52Marseille, je trouve que c'est le nom le plus séduisant.
01:37:54Plus qu'Henketia, par exemple.
01:37:56Pourquoi plus qu'Henketia ? Parce qu'il joue à Arsenal.
01:37:58Il ne joue pas tant que ça puisqu'à priori...
01:38:00Tu connais les paliers en Ligue 1.
01:38:02Quand tu joues à Montpellier,
01:38:04après, il faut que tu t'imposes
01:38:06dans un club de niveau Rennes,
01:38:08Lens, Nice.
01:38:10Il ne l'a pas fait.
01:38:12Ensuite,
01:38:14tu as Lyon.
01:38:16Encore au-dessus, tu as Marseille.
01:38:18C'est très dur de s'imposer à Marseille.
01:38:20Est-ce qu'il y a un cadre de jeu qui peut l'aider ?
01:38:22Je ne crois pas.
01:38:24A Lens, même sur la préparation,
01:38:26où il stile,
01:38:28il préfère mettre Saïd et Sotouka.
01:38:30Peut-être qu'il le trouve aussi perturbé.
01:38:32Sans doute, oui.
01:38:34Peut-être qu'il met le focus à son compte.
01:38:36C'est vrai qu'à Montpellier,
01:38:38je l'avais trouvé extraordinaire.
01:38:40D'ailleurs, en termes de statistique,
01:38:42à son âge,
01:38:44il faisait quasiment aussi bien que Benzema.
01:38:46Statistiquement,
01:38:48la précocité du gars, c'était vraiment bien.
01:38:50Mais ce qu'il fait ensuite,
01:38:54il n'a pas montré qu'il avait les épaules
01:38:56pour passer le cap
01:38:58et jouer le haut du tableau.
01:39:00Il n'a pas été transparent à chaque fois non plus.
01:39:08Il y a un climat qui est particulier à Lens
01:39:10mais qui est quand même plutôt positif.
01:39:12Je trouve qu'il n'arrive pas
01:39:14à s'imposer dans un climat positif.
01:39:16Il ne va pas forcément dans un climat positif.
01:39:18Il va dans un climat très dur.
01:39:20Cela va être encore plus compliqué pour lui.
01:39:22Est-ce que cette pression
01:39:24qu'il n'a pas forcément supportée là-bas,
01:39:26il va la supporter à Marseille ?
01:39:28Je ne suis pas sûr.
01:39:30C'est pour cela que le nom me paraît plutôt long.
01:39:32Il avait eu du mal à assumer
01:39:34notamment le prix de son transfert
01:39:36dans un club comme Lens.
01:39:38Il part à peu près pour le même montant
01:39:40du côté de l'Olympique de Marseille.
01:39:42Dans un club où finalement
01:39:44ce transfert devient
01:39:46moins important.
01:39:48Il va moins être sur les routes.
01:39:50On ne dira pas que c'est le transfert
01:39:52le plus important de l'histoire du club.
01:39:56Il est dans la même situation
01:39:58que s'il partait de Montpellier
01:40:00vers Marseille
01:40:02en échec.
01:40:04C'est ça qui ne va pas.
01:40:06Je le verrais plus
01:40:08comme un deuxième attaquant.
01:40:10Il faut un gros nom avec lui.
01:40:12De Zerbi va essayer
01:40:14de le faire progresser.
01:40:16Il y a une grosse pression
01:40:18en étant l'attaquant numéro 1
01:40:20de Marseille au Vélodrome
01:40:22avec les attentes du public
01:40:24sur l'attaquant.
01:40:26L'attaquant, c'est particulier à Marseille.
01:40:28Il y a une grosse responsabilité.
01:40:30Ils ont eu tellement de grands attaquants
01:40:32qu'ils le recherchent depuis tellement longtemps.
01:40:34Ce qui est super, c'est que Marseille
01:40:36va chercher pour une fois un attaquant français.
01:40:38Et en France.
01:40:40C'est sa chance à lui
01:40:42pour que le public soit
01:40:44un peu plus patient.
01:40:46Il n'y a pas grand-chose sur le marché.
01:40:48C'est à Coutière, l'attaquant.
01:40:50Il n'a pas beaucoup plus de références
01:40:52qu'en France.
01:40:54Le choix d'ouailly,
01:40:56ce n'est pas un mauvais attaquant.
01:40:58C'est dans quel état il est.
01:41:00Aujourd'hui, c'est ça.
01:41:02Ce ne sont pas les qualités d'ouailly.
01:41:04Il peut y avoir d'autres noms
01:41:06qui sortent.
01:41:08Il faut voir si ça match ou pas.
01:41:10Il y a la dimension
01:41:12contexte,
01:41:14l'environnement marseillais,
01:41:16la pression qui sera supérieure à Lens,
01:41:18pression populaire, pression médiatique.
01:41:20Cette année, il y avait des petites limites.
01:41:22Je suis d'accord avec Pierre.
01:41:24Il ne faut pas dresser un tableau sombre
01:41:26de la saison de ouailly.
01:41:28Il y a aussi un contexte jeu.
01:41:30Là, il va à l'OM
01:41:32avec un entraîneur très exigeant
01:41:34sur un football d'intensité.
01:41:36Il va falloir qu'il répète les efforts,
01:41:38qu'il défende, qu'il court,
01:41:40ce qu'il faisait à Montpellier.
01:41:42Mais à Montpellier,
01:41:44dans un style de contre-attaque
01:41:46avec une équipe qui attendait
01:41:48et lui qui était le voltigeur
01:41:50qui partait de temps en temps à Lens.
01:41:52Il était dans un football d'intensité aussi.
01:41:54Ce que prône Franck Hayes,
01:41:56c'est une équipe qui met
01:41:58beaucoup d'énergie, beaucoup de courses,
01:42:00les joueurs de côté.
01:42:02L'échantillon que j'ai eu à Lens
01:42:04par rapport à ce qu'est l'idée
01:42:06que je me fais du football de De Zerbi.
01:42:08Après, si De Zerbi,
01:42:10comme il a un plan de jeu très précis,
01:42:12il regarde beaucoup les datas,
01:42:14tout un truc comme ça.
01:42:16Est-ce qu'il ne voit pas
01:42:18ouailly hyper compatible
01:42:20avec son système ?
01:42:22C'est peut-être là la chance de ouailly
01:42:24parce que De Zerbi, c'est très répété.
01:42:26Tu fais ce que je te dis de faire
01:42:28et puis c'est comme ça.
01:42:30Oui, ils ne l'ont pas pris au hasard.
01:42:32C'est un gros pari dans le sens où
01:42:34Tidiani le disait, il va falloir qu'il
01:42:36se discipline par rapport à ce que va lui demander son coach.
01:42:38Et ce n'est pas un attaquant
01:42:40aussi
01:42:42qui encaisse les duels.
01:42:44C'est plus un attaquant qui les fuit, etc.
01:42:46D'ailleurs, Thierry Henry ne l'avait pas pris
01:42:48pour les Jeux Olympiques.
01:42:50Il se ressemble beaucoup à tous ces joueurs.
01:42:52Il a préféré
01:42:54aller chercher.
01:42:56Calimundo. Est-ce que Marseille a mis
01:42:5830 millions sur Calimundo ? Non.
01:43:00Pour lui, c'est vraiment un attaquant qui encaisse le duel.
01:43:02Mais Thierry Henry
01:43:04allait chercher deux attaquants hors d'âge
01:43:06à utiliser deux places hors d'âge pour deux attaquants
01:43:08parce qu'il estimait qu'il avait des manques à ce poste
01:43:10alors que ouailly existe en fait.
01:43:12Parce que le système
01:43:14de Thierry Henry était aussi très exigeant.
01:43:16Ce losange imposait une certaine rigueur
01:43:18tactique et peut-être qu'il ne rentrait pas
01:43:20dans ce cadre-là.
01:43:22Ça fonctionnera peut-être moins bien.
01:43:24Merci messieurs.
01:43:26Avant de tourner cette page Mercato,
01:43:28de s'intéresser à celui du Paris-Saint-Germain,
01:43:30on voulait vous proposer
01:43:32un moment qu'on a vécu en début
01:43:34d'émission puisque deux médaillés olympiques
01:43:36titrés de l'or
01:43:38étaient avec nous sur ce plateau.
01:43:40Antoine Brizard et Trévor Clévenot.
01:43:42Ils étaient là notamment
01:43:44pour évoquer leur
01:43:46épopée. Je vous invite à retrouver
01:43:48l'intégralité de cette interview
01:43:50sur le site de l'équipe.
01:43:52C'était particulièrement sympathique
01:43:54et on a vraiment eu confirmation
01:43:56de ce qu'on ressentait à travers l'écran,
01:43:58d'avoir des bons mecs et une famille.
01:44:00Petit extrait.
01:44:02Avec la ferveur qu'il y a eu,
01:44:04j'ai envie de dire oui.
01:44:06Mais je pense qu'il y a encore beaucoup de travail
01:44:08pour qu'on devienne un vrai pays de sport.
01:44:10Mais avec cette ferveur-là,
01:44:12on va le devenir et j'y crois.
01:44:14C'est une base de travail
01:44:16ces Jeux ?
01:44:18Je pense qu'on a vécu des Jeux
01:44:20incroyables.
01:44:22Même les plus sceptiques des Français
01:44:24sont fiers de ce qui s'est passé à Paris.
01:44:26Donc oui, ça donne envie
01:44:28de prolonger
01:44:30via le sport
01:44:32ce qui s'est passé. Après, je comprends
01:44:34ce qu'a dit Florent Manaudou.
01:44:36Je comprends tout à fait ses arguments
01:44:38et il a raison.
01:44:40Je rejoins très fort. On y croit.
01:44:42J'espère que ce sera
01:44:44un moteur
01:44:46pour faire devenir la France
01:44:48un encore plus grand pays de sport.
01:44:50Et on partage évidemment
01:44:52ses espoirs avec
01:44:54l'interview
01:44:56à retrouver en intégralité sur le site
01:44:58de l'équipe.fr
01:45:00Ils sont restés une bonne demi-heure avec nous.
01:45:02Merci encore pour leur générosité
01:45:04et pour leur présence.
01:45:06Retour à la planète foot
01:45:08avec là aussi
01:45:10une question Mercato.
01:45:12On s'aperçoit que le Mercato
01:45:14parisien est plutôt au ralenti
01:45:16du côté des arrivées
01:45:18Pacho de Leverkusen,
01:45:20Bonneves de Benfica, Safonov
01:45:22et c'est à peu près tout, même si on annonce
01:45:24l'arrivée possible, probable,
01:45:26pourquoi pas,
01:45:28douée au Paris-Saint-Germain.
01:45:30Alors, ce Mercato au ralenti,
01:45:32inquiétant pour Paris ou
01:45:34excitant pour la Ligue 1 ?
01:45:36Evidemment, ça n'est pas totalement opposé.
01:45:38On peut être l'un et l'autre. Mais est-ce que c'est plus inquiétant pour vous
01:45:40ou plus excitant pour la Ligue 1 ? Dans le sens que ça pourrait
01:45:42ouvrir la concurrence.
01:45:44Deux chroniqueurs ne sont pas d'accord. Ça s'appelle un
01:45:46duel. Bien vu.
01:45:50Pour Tidjani Embo, ce Mercato au ralenti
01:45:52est inquiétant pour le Paris-Saint-Germain.
01:45:54Pour Hugo Guillemet, ce Mercato
01:45:56peut s'avérer excitant et ouvrir peut-être
01:45:58la porte à un peu plus de
01:46:00concurrence. On va commencer avec vous
01:46:02Tidjani, si vous le voulez bien. Avec plaisir.
01:46:04Moi, je vais plutôt sur inquiétant pour
01:46:06Paris, parce qu'il y a quand même toujours
01:46:08des grandes ambitions pour ce club, année après
01:46:10année, même s'il y a une redéfinition du
01:46:12projet, qu'aujourd'hui, on va un petit peu
01:46:14moins vers les stars, encore que.
01:46:16Est-ce que c'est un parti pris ? Est-ce que c'est un déficit
01:46:18d'attractivité ? Ça, c'est un autre débat qu'on
01:46:20pourra ouvrir. Mais globalement, je trouve que
01:46:22la Ligue 1 reprend
01:46:24dans moins d'une semaine. Je ne suis pas sûr que
01:46:26l'effectif du Paris-Saint-Germain soit renforcé
01:46:28avec ses arrivées. Donc
01:46:30je pense que Luis Enriquez aurait aimé
01:46:32avoir un effectif à point
01:46:34beaucoup plus tôt dans l'été.
01:46:36Bien joué. Pile.
01:46:3830 secondes. Vous n'êtes donc
01:46:40pas spécialement...
01:46:42Un peu moins excité, même si ça ouvre la porte à la concurrence.
01:46:44C'est l'avis que va défendre Hugo.
01:46:46Je ne suis pas particulièrement inquiet parce que
01:46:48120 millions au ralenti, je connais
01:46:50beaucoup de clubs qui aimeraient être au ralenti en dépensant
01:46:52120 millions.
01:46:54Ensuite, Luis Enriquez va quand même
01:46:56créer un collectif fort. C'est excitant parce
01:46:58qu'il n'y a plus Mbappé. Le fait qu'il n'y ait plus Mbappé,
01:47:00ça ne les rend pas imbattables et je pense
01:47:02qu'il va y avoir beaucoup de prétendants qui vont essayer
01:47:04d'aller les titiller dans la course au titre. Je pense à Monaco,
01:47:06à Marseille, même peut-être à Lyon.
01:47:08Et au-delà de tout ça, l'absence
01:47:10de Mbappé va aussi permettre à d'autres
01:47:12histoires d'émerger
01:47:14en Ligue 1, mais aussi au PSG,
01:47:16Barcola, Neves...
01:47:22Attention si tu dépasses !
01:47:24Vous votez sur le site
01:47:26de l'équipe.fr pour
01:47:28nous dire si vous trouvez le mercato
01:47:30du Paris-Saint-Germain inquiétant.
01:47:32Aussi pour vous, ça vous excite en ouvrant un peu
01:47:34la porte à la concurrence.
01:47:36Il va falloir trancher Eric Rabe et Sandra Tanna.
01:47:38Je vais trancher
01:47:40en faveur d'Hugo parce que
01:47:42il reste excitant parce qu'il reste un mois.
01:47:44Tout simplement, c'est pas forcément
01:47:46qu'il est inquiétant, mais c'est
01:47:48surtout qu'il y a
01:47:50le temps pour faire la
01:47:52différence.
01:47:54L'Hugo a très bien dit, c'est que
01:47:56comment Enrique
01:47:58est en train de mettre en place, il a déjà commencé
01:48:00un collectif, donc
01:48:02il va s'appuyer sur un collectif. Ça veut dire que
01:48:04progressivement, les joueurs vont arriver.
01:48:06Je ne suis pas sûr qu'il soit autant que ça
01:48:08dans l'urgence.
01:48:10Il a besoin de joueurs, on est d'accord là-dessus,
01:48:12mais je ne suis pas sûr qu'il soit dans l'urgence autant
01:48:14que ça.
01:48:16Je comprends qu'il ait besoin
01:48:18et qu'il préférait avoir les joueurs
01:48:20maintenant, c'est sûr, évidemment, mais
01:48:22je pense que...
01:48:24Vous allez revenir
01:48:26dans le débat, mais il faut laisser le temps
01:48:28un petit peu autour de table.
01:48:30Vikash,
01:48:32est-ce que vous avez la sensation que,
01:48:34ce que disait Hugo, que sans Mbappé,
01:48:36ce Paris-Saint-Germain va peut-être paraître
01:48:38un peu plus accessible pour les
01:48:40concurrents potentiels ? Pas forcément.
01:48:42Déjà,
01:48:44Enrique avait commencé à préparer
01:48:46tout ça. Je ne suis pas sûr
01:48:48qu'il était très fan d'Mbappé, finalement.
01:48:50Un mec qui peut gagner les matchs tout seul
01:48:52sans avoir besoin du système
01:48:54et notamment du travail de l'entraîneur, ça ne lui
01:48:56plaisait pas trop. Donc il avait déjà
01:48:58anticipé, et puis quand on regarde l'effectif,
01:49:00il est quand même assez fou encore.
01:49:02Il l'améliore au milieu
01:49:04de terrain par Neves, je ne suis pas sûr que ce soit super,
01:49:06parce qu'il n'a même pas joué,
01:49:08il a assez peu joué à l'Euro, même si c'est un joueur
01:49:10que j'aime beaucoup.
01:49:12Si on considère que Mbappé
01:49:14est le principal danger pour le Paris-Saint-Germain,
01:49:16oui, c'est bien pour les autres
01:49:18clubs
01:49:20de Ligue 1 pour pouvoir
01:49:22avoir un championnat un peu plus excitant
01:49:24et qui ne sera pas joué trop vite.
01:49:26Donc moi, je trouve ça
01:49:28très bien.
01:49:30Pierre, est-ce qu'au-delà
01:49:32justement du fait que le Mercato
01:49:34a un petit peu ralenti, on s'aperçoit
01:49:36que c'est aussi un peu le Mercato international,
01:49:38qui est un petit peu mou
01:49:40peut-être du fait de l'Olympiade,
01:49:42ça peut très clairement jouer aussi.
01:49:44Est-ce que vous êtes intéressé,
01:49:46est-ce que vous êtes curieux de savoir
01:49:48comment le départ de Mbappé va être
01:49:50compensé ?
01:49:52Oui, déjà du côté parisien, évidemment.
01:49:54On a l'impression aujourd'hui que le
01:49:56PSG ne s'est pas spécialement renforcé,
01:49:58donc on a envie de voir si Paris est encore capable d'attirer
01:50:00un gros nom. On a parlé de plusieurs gros noms
01:50:02et aujourd'hui, Paris a plutôt fait
01:50:04les choux blancs, on n'a pas réussi à concrétiser
01:50:06des noms, tu les cites.
01:50:08Donc est-ce qu'il y a
01:50:10un souci peut-être d'attractivité, tu l'as évoqué
01:50:12tout à l'heure côté PSG, du fait que
01:50:14d'année en année, tu perds des stars
01:50:16tous les dix mois, donc peut-être que
01:50:18ça peut jouer aussi. Et en même temps,
01:50:20ça induit que
01:50:22la Ligue 1 va être un peu plus
01:50:24homogène, parce que Paris reste largement
01:50:26dessus, mais l'année dernière,
01:50:28Paris ne finit pas non plus très très loin
01:50:30devant le deuxième. Peut-être que
01:50:32si Monaco avait un moment appuyé un peu plus sur la pédale,
01:50:34ils auraient peut-être pu un peu plus les titiller.
01:50:36J'imagine que Lyon
01:50:38est assez revanchard, que Marseille, malgré tout,
01:50:40met un peu de moyen sur la table.
01:50:42Peut-être que c'est une année où les clubs
01:50:44peuvent se dire, s'il y a une année
01:50:46dans les cycles du
01:50:48PSG-Qatari où on peut les titiller,
01:50:50normalement, ça devrait être celle-là.
01:50:52Donc je trouve que
01:50:54les deux argumentaires s'impliquent l'un l'autre.
01:50:56Alors justement, Thierry, ça devrait être
01:50:58celle-là. Pourtant, le changement d'entraîneur,
01:51:00donc le changement de cycle, c'était censé être
01:51:02la saison dernière. Est-ce que
01:51:04vous pensez que cette équipe va monter en puissance parce
01:51:06que
01:51:08Luis Henrique va réussir à
01:51:10imprimer sa patte, à imposer son style,
01:51:12ou est-ce que le départ de Mbappé
01:51:14va forcément un petit peu
01:51:16gréver la qualité de cette équipe ?
01:51:18Non, ça change forcément.
01:51:20Je veux dire, quand tu perds un joueur qui pèse
01:51:2240 ou 50 buts par saison,
01:51:24qui te facilite les matchs,
01:51:26qui te débloque des situations, malgré
01:51:28tous les inconvénients que ça peut
01:51:30générer hors-terrain,
01:51:32d'un point de vue purement
01:51:34sportif, ça reste une perte
01:51:36très importante. Maintenant, moi, j'ai confiance
01:51:38en Luis Henrique pour
01:51:40arriver à la compenser, à trouver
01:51:42des solutions à travers le jeu, à travers justement
01:51:44un projet, une identité
01:51:46de jeu qu'il a déjà commencé à mettre en place
01:51:48l'année dernière. Donc moi, je vais être
01:51:50beaucoup moins indulgent cette saison
01:51:52que je ne l'ai été avec l'entraîneur
01:51:54parisien. Par contre, moi,
01:51:56sur l'idée que ça peut être l'année ou
01:51:58jamais, on a quand même plus ou moins dit la
01:52:00même chose il y a 12 mois, parce qu'on
01:52:02voyait un nouvel entraîneur arriver,
01:52:04parce qu'on voyait qu'avec Mbappé, la gestion...
01:52:06Pour la Champions ?
01:52:08Non, mais même pour la Ligue 1.
01:52:10Moi, je me souviens
01:52:12de débats où on commente le Mercato de l'Olympique
01:52:14de Marseille, on se dit, c'est très sérieux,
01:52:16Longoria fait du bon boulot, ils peuvent challenger
01:52:18le PSG qui, là,
01:52:20réécrit une nouvelle page blanche, la fin du
01:52:22week-end bling, etc. Et au final, on a vu comment
01:52:24ça s'est passé.
01:52:26Messieurs, vous voyez la compo
01:52:28probable, entre guillemets,
01:52:30c'est difficile de se projeter
01:52:32d'ores et déjà, même si le championnat
01:52:34redémarre vendredi,
01:52:36justement avec le PSG qui affrontera
01:52:38le Havre, au Havre.
01:52:40On voit à la pointe de l'attaque, Ramos.
01:52:42Ramos,
01:52:44regarde ce qu'il a montré au PSG, ça reste
01:52:46quand même un point d'interrogation, non ?
01:52:48Non, moi, j'aime beaucoup,
01:52:50je pense que ça peut être sa saison,
01:52:52qu'il peut être meilleur buteur de Ligue 1.
01:52:54Si on compare
01:52:56avec son temps de jeu, il a quand même mis pas mal de buts,
01:52:58il a
01:53:00souvent répondu aux attentes, si on compare
01:53:02avec Colomoni.
01:53:04Moi, j'aime bien, et en plus, il s'associe
01:53:06plutôt bien,
01:53:08lui, pour le coup, dans ce que veut faire
01:53:10Louis Sénériqué,
01:53:12avec des vrais
01:53:14ailiers d'élimination
01:53:16comme Dembélé et Barcola,
01:53:18et plus Mbappé, un peu,
01:53:20qui est dans la zone, etc.,
01:53:22ça va être, je pense, plus facile pour lui.
01:53:24Des compatriotes, aussi, dans toutes les lignes,
01:53:26Neves, Vitinha,
01:53:28une adaptation qui a
01:53:30été plutôt réussie, d'ailleurs. Moi, je crois
01:53:32beaucoup à l'an 2
01:53:34de Gonzalo Ramos.
01:53:36Je suis d'accord.
01:53:38Il a été un peu, on n'oublie pas qu'il a
01:53:40eu une période où il était malade, et qu'il a perdu un peu
01:53:42de temps, aussi, pendant la saison, donc du coup, ça,
01:53:44c'est à prendre en considération par rapport
01:53:46à sa performance, et ça ne l'a pas empêché, derrière,
01:53:48d'être, quand même, plutôt performant
01:53:50sur le peu de temps de jeu qu'il a eu.
01:53:52Moi, je pense vraiment qu'il va s'épanouir.
01:53:54Il a été un peu bridé
01:53:56par le fait que Mbappé
01:53:58prenne tellement la lumière
01:54:00et qu'il n'ait pas réussi à trouver sa place.
01:54:02Donc, non, je pense vraiment
01:54:04que Ramos, il va
01:54:06faire une belle saison, et qu'il va nous régaler, je pense.
01:54:08– Vikash, aucun doute sur Gonzalo Ramos ?
01:54:10– Est-ce que
01:54:12Louis Sénériqué adore ce joueur ? Parce qu'il ne l'a pas
01:54:14toujours fait jouer, il y a eu des moments
01:54:16où il avait marqué, il n'était pas titulaire
01:54:18dans les gros matchs, il ne rentrait même pas
01:54:20en cours de match. Moi, ce que
01:54:22je me dis, c'est que Mbappé,
01:54:24il y aura un gars à sa place qui va courir,
01:54:26autant que les autres joueurs.
01:54:28Donc, déjà, ça ne va pas être un problème pour les autres joueurs,
01:54:30parce qu'il faut l'accepter, en tant que partenaire et
01:54:32coéquipier, dans un vestiaire et sur le terrain.
01:54:34Quinze des joueurs ne courent
01:54:36pas du tout, et on a vu Vitinha,
01:54:38par exemple, qui s'est libéré complètement au moment
01:54:40où il a annoncé qu'il partait.
01:54:42Je suis persuadé que d'autres joueurs vont aussi
01:54:44se libérer, et il va peut-être se passer
01:54:46quelque chose collectivement.
01:54:48Merci beaucoup,
01:54:50Vikash, on va découvrir le résultat
01:54:52du duel. Est-ce inquiétant
01:54:54ou excitant pour la Ligue 1 ? Plutôt
01:54:56excitant. Après, ça voulait dire un peu la même chose.
01:54:58Non, non, non.
01:55:00Ce n'est pas entendu.
01:55:02Plus inquiétant ou
01:55:04plus excitant ? C'est un peu plus
01:55:06excitant, en tout cas, aux yeux
01:55:08des votants. Merci beaucoup,
01:55:10messieurs, d'avoir été avec nous. L'équipe du soir
01:55:12revient, bien évidemment,
01:55:14demain. Ce sera le même horaire.
01:55:16On sera également présents mercredi
01:55:18pour encadrer la finale
01:55:20de la Super Coupe d'Europe. Ce sera
01:55:22entre le Real Madrid
01:55:24et la Talenta Bergam.
01:55:26Merci beaucoup, Tanguy Le Sévillé, pour avoir été aussi
01:55:28précis tout au long
01:55:30de cette émission. Je vous souhaite une très
01:55:32bonne soirée, et nous, on se retrouve
01:55:34demain sur la chaîne d'équipe pour le DS.
01:55:40Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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