L'Équipe du Soir du 8 août - L'Équipe du Soir - replay

  • il y a 2 mois
Retrouvez le replay de l'Équipe du Soir du 08/08/2024.

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Sport
Transcription
00:00:00C'est parti pour l'Olympique de Marseille !
00:00:30Le champion olympique de la catégorie des noix de 51 kilos
00:00:34Bilal Benhamin, France, Lagnac, Toulouse
00:00:38Mohamed Lepapa qui peut-être pas comme David Bogema
00:00:41Regardez !
00:00:47L'équipe est à vous pour saluer deux bonnes sœurs
00:00:49et Bilal en particulier qui va remporter une médaille d'argent olympique
00:00:55L'équipe de France tricolore
00:00:57croit en l'état de l'Olympique
00:01:01L'équipe de Marseille
00:01:03croit en l'état de l'Olympique
00:01:05L'équipe de France
00:01:07croit en l'état de l'Olympique
00:01:09L'équipe de Marseille
00:01:11croit en l'état de l'Olympique
00:01:13Nous y voici encore après une folle journée
00:01:16Le mot du jour c'est quoi ? C'est finale ?
00:01:19Finale !
00:01:20Le basket ?
00:01:21Le hand ?
00:01:22Le volet, le foot ?
00:01:23Le volet, le foot !
00:01:24Et quoi d'autre ?
00:01:25C'est pas mal déjà !
00:01:26Le basket 3-3 ils ont fait finale aussi !
00:01:28Et le rugby à 7 ils ont fait finale aussi !
00:01:30Journée complètement dingue encore !
00:01:32Vous l'avez vu le président Stéphane Guy avec Marie Martineau,
00:01:34Pierre Clémence, Paul Giffard pour toutes les images,
00:01:37toutes les infos,
00:01:38Timothée Meymon
00:01:39Et là on va s'arrêter sur Timothée !
00:01:41Pourquoi ?
00:01:42Parce que lui il y était au basket !
00:01:44L'équipe de France qualifiée pour la finale !
00:01:46J'ai eu cette chance !
00:01:47C'était comment en un mot ?
00:01:49Franchement c'était absolument incroyable !
00:01:51Le scénario était dingue !
00:01:53Moi j'ai été prévenu très tard que j'étais invité pour ce match !
00:01:56J'étais arrivé à 12-2 !
00:01:58Je me suis dit qu'on n'était pas bien !
00:02:01Et puis dans le troisième carton,
00:02:03quand les choses ont commencé à tourner pour les Français,
00:02:05ça a été fabuleux !
00:02:06A la fin, il y a un peu de stress,
00:02:08donc du coup la salle est un petit peu moins bruyante,
00:02:10mais grandiose !
00:02:11Et le « que je t'aime » à la sono,
00:02:14repris par tout le public de Bercy,
00:02:16c'était un moment rare,
00:02:20et qui m'a moi clairement ému,
00:02:22et mis un petit peu les frissons !
00:02:24C'était magnifique !
00:02:26C'est rarement vu, Timothée !
00:02:28Les mots me manquent !
00:02:30Une dinguerie, Timothée !
00:02:32C'est ce qu'on va vous demander tout à l'heure !
00:02:33Est-ce que c'était l'une des plus grandes dingueries
00:02:35de ces Jeux Olympiques ?
00:02:36Mariam a signaté !
00:02:37On peut s'y arrêter aussi !
00:02:39Les filles nous ont régalé qualification pour la finale !
00:02:41Tout l'inverse des garçons hier !
00:02:43Quelle maîtrise des filles pour aller en finale ?
00:02:45Oui, quelle maîtrise étant fort !
00:02:47C'est surtout ça,
00:02:48mais mon cœur a failli s'arrêter 4 fois !
00:02:50J'ai appelé les secours,
00:02:51mes voisins ont été perturbés par les cris,
00:02:53mais c'est passé !
00:02:54C'est passé !
00:02:55On va en parler longuement !
00:02:56Eric Ravisandratana, ça va Eric ?
00:02:57Ça va bien !
00:02:58Très bien !
00:02:59Laquelle finale vous retenez comme ça ?
00:03:01Les filles, les garçons, le basket, le hand ?
00:03:03Aujourd'hui ?
00:03:04Oui !
00:03:05Ah oui, pardon !
00:03:06J'étais encore sur le foot !
00:03:07Le foot c'est debout !
00:03:08Non, non, aujourd'hui !
00:03:09Non, basket quand même !
00:03:10Basket ?
00:03:11Ouais, basket quand même !
00:03:12C'est un événement, c'est quand même bien !
00:03:13L'événement avec l'équipe de France !
00:03:15Et ils reviennent de tellement loin les Bleus !
00:03:17On va y revenir évidemment très longuement !
00:03:19Le Club France qui a eu encore une fois Anne-Sophie
00:03:21tellement de choses à fêter !
00:03:23Qu'est-ce qui a fait le plus de bruit aujourd'hui Anne-Sophie ?
00:03:27Difficile à dire mais Saoud, entre les filles du hand et les garçons du basket
00:03:31c'était vraiment une ambiance incandescente ici !
00:03:34Peut-être que le basket a fait plus de bruit
00:03:36mais forcément tout le monde est monté crescendo
00:03:38c'était très très chaud aussi pour les filles, vous le verrez
00:03:41avec les images de Lucas Blanchard et de Tom Trichereau
00:03:44qui m'accompagnent ce soir.
00:03:45Là c'est un petit peu plus calme, on est doucement en train de se diriger
00:03:48vers l'intérieur de la halle où ça commence à être très très chaud
00:03:52parce qu'on fête de la médaille ce soir !
00:03:54Mais Saoud, on fête de la médaille en taekwondo
00:03:57et on fête de la médaille en surf !
00:03:59Il est venu jusqu'à nous, 20h je crois, de vol
00:04:03et qu'à Olivastre et bien au Club France ce soir
00:04:05on va fêter ça tous ensemble !
00:04:07Je vais rentrer dans quelques instants !
00:04:09Allez-y tranquillement Anne-Sophie !
00:04:11On va vous accompagner dans cette fête tout au long de cette soirée.
00:04:13Combien de médailles Paul maintenant ?
00:04:1554 à présent, avec cette médaille d'argent
00:04:17qui vient de tomber en boxe dans la catégorie des moins de 51 kg.
00:04:20Bilal Benhamma, médaillé d'argent, il a malheureusement perdu en finale
00:04:23face à son adversaire Ousbek.
00:04:25Et en fin de l'or aujourd'hui !
00:04:27Benjamin Thomas, bip bip !
00:04:29Cyclisme sur piste !
00:04:31Alors qu'on pensait qu'en cyclisme sur piste on était plus bon à rien !
00:04:35On attendait des médailles en général !
00:04:38On a eu des espoirs sur lui quand même !
00:04:40La première fois depuis 24 ans, une médaille d'or en cyclisme sur piste.
00:04:43On va y revenir évidemment.
00:04:4554, vous nous avez dit, au niveau des médailles.
00:04:48Le sondage du jour Paul ?
00:04:50Les bleus peuvent-ils être champions olympiques de basket ?
00:04:53Voilà le sondage, vous devez répondre sur l'équipe Connect et sur les réseaux sociaux.
00:04:56Et on va en débattre d'ici quelques instants avec tous les chroniqueurs autour du plateau.
00:04:59Vous voulez répondre maintenant ou vous voulez réfléchir un peu ?
00:05:02Ils sont champions olympiques ou pas ?
00:05:04Non !
00:05:06C'est bon, la douche écossaise !
00:05:08Je vous fais un truc avec une nouvelle chaîne,
00:05:11et puis je vous dis que peut-être, éventuellement, c'est possible !
00:05:14Vous n'avez pas suivi l'équipe du soir !
00:05:18Si vous aviez suivi l'équipe du soir, Marie,
00:05:21il y a un mage qui est venu sur ce plateau il y a quelques jours,
00:05:25qui s'appelle Grégory Schneider,
00:05:27qui nous a affirmé, droit dans les yeux,
00:05:29que les américains ne seraient pas champions olympiques.
00:05:31J'ai failli le croire ce soir, mais je veux continuer à le croire,
00:05:34et j'espère que le mage de Schneider nous promet un match incroyable samedi soir.
00:05:40Ce qui a déjà prédit quelque chose de vrai déjà !
00:05:43C'est pas bien en son absence !
00:05:45C'est une question, je ne le connais pas, mais...
00:05:47Il n'était pas loin, la Serbie qui a failli battre les Etats-Unis aujourd'hui,
00:05:52ce sera un France-Etats-Unis en finale de ces Jeux Olympiques,
00:05:55et ce sera extraordinaire, samedi 21h30.
00:05:58La joie au Club France, on compare les deux joies.
00:06:01La qualification pour le Hand, tout d'abord, défi,
00:06:04voici ce que ça a donné au Club France.
00:06:15Allez les Bleus !
00:06:29C'était dans l'après-midi, c'est pas mal !
00:06:31Un peu plus tard, on s'est qualifiés à quelle heure pour le basket ?
00:06:35Il y a une heure d'écart.
00:06:37Une heure d'écart au Club France, ça peut compter !
00:06:41Voyons la joie du Club France au moment de la qualification
00:06:43de l'équipe de France de basket, après avoir battu les champions du monde allemands.
00:07:13Allez les Bleus !
00:07:29Voilà l'autre joie du jour au Stade 1 au Club France.
00:07:32À la décharge des filles...
00:07:33Non mais on compare pas !
00:07:35C'est du sabotage !
00:07:37C'était moins sûr que pour les garçons.
00:07:39C'est pour ça qu'il y a plus de joie pour les garçons.
00:07:42L'image était d'après-match pour le hand,
00:07:44et pendant le match pour le basket,
00:07:46il y a quand même une chaîne de handball, il me semble.
00:07:48On est la chaîne de handball, du handball, du basket,
00:07:50la chaîne de tous les sports, nous, à Mariamma.
00:07:52Franchement, ça vous met dans quel état ?
00:07:54Le Sporco français qui est au 7e ciel.
00:07:56On a combien de finales au total sur ces Jeux ?
00:08:00Basket 3-3, rugby à 7,
00:08:02le volet pour les garçons, le foot,
00:08:05elles sont affichées, c'est plus facile.
00:08:08On a 6 équipes en finale en Sporco.
00:08:12Il manque le rugby à 7.
00:08:14Le basket 3-3 va arriver,
00:08:16parce qu'il faut 2 pages pour pouvoir tout voir.
00:08:187 finales de Sporco.
00:08:20Il y avait eu cet incroyable moment à Tokyo,
00:08:24il y a 3 ans, avec cette série incroyable,
00:08:26où on s'était dit que c'était un coup pour l'histoire.
00:08:28Mais là non, ça se confirme 3 ans après.
00:08:30Ça signifie quand même quelque chose de très fort.
00:08:32Quand on a les filles du basket
00:08:34pour la 4e fois en demi-finale,
00:08:38qui vont jouer demain soir,
00:08:40les headballers pour la 2e fois en finale,
00:08:423e fois en finale,
00:08:44de suite,
00:08:46les basketeurs 2e finale consécutive.
00:08:50Je crois que le rugby à 7 a vraiment lancé le truc.
00:08:53Les Jeux ont commencé avec ce challenge-là.
00:08:56OK, ils sortaient d'une phase très positive,
00:08:58mais ce n'était pas écrit qu'ils soient champions olympiques.
00:09:01Et comme ils ont réussi à le faire,
00:09:03je crois que ça a vraiment lancé la dynamique.
00:09:06J'en parlais déjà hier des dynamiques,
00:09:08des trucs, je me redis.
00:09:10C'est important la dynamique.
00:09:12Je crois que ça a vraiment donné envie à tout le monde
00:09:14d'y croire en fait.
00:09:16Après, les autres Sporco, handball, voler, handball,
00:09:18on y croyait avant quand même.
00:09:20Même le basket où tu n'y crois pas des masses,
00:09:22on n'y croyait pas.
00:09:24Le fait d'y arriver, c'est une chose,
00:09:26mais d'y arriver de nouveau en finale olympique,
00:09:28dans ces sports-là, c'est exceptionnel.
00:09:30On était attendus comme ils étaient attendus.
00:09:33Les footballeurs parce que c'était à domicile,
00:09:35les basketteurs quand même, il fallait l'inventer.
00:09:38C'est vrai que c'est pas forcément les plus attendus
00:09:40qui arrivent en finale.
00:09:42Parce que finalement, le hand masculin n'y est pas.
00:09:44Le basket 3-3 féminin qui était censé aller super loin
00:09:46n'y est pas non plus.
00:09:48Et en fait, les dynamiques suivant les équipes,
00:09:50elles ont été hyper différentes.
00:09:52Il y a vraiment des compétitions qui ont mal commencé
00:09:54dans certaines poules.
00:09:56Et moi, ce soir, j'ai mis mon t-shirt Mozart
00:09:58parce que j'ai l'impression que dans notre Sporco,
00:10:00il y a une harmonie qui est en train de se...
00:10:02Dans le match de basket cet après-midi...
00:10:04C'est vrai, dans le match de basket cet après-midi,
00:10:06on arrive d'une situation où ça n'avait vraiment pas l'air
00:10:08d'aller entre eux.
00:10:10Et là, ils nous sortent un match d'équipe fantastique
00:10:12avec des vraies qualités collectives.
00:10:14Et franchement, c'est kiffant à regarder
00:10:16et ça nous fait du bien.
00:10:18Et je sais maintenant qui a inspiré Thierry Henry
00:10:20pour sa conférence de presse aujourd'hui.
00:10:22J'ai pensé à lui aussi.
00:10:24Parce qu'il dit que quand on décide d'être ensemble,
00:10:26on est inarrêtable.
00:10:28Et c'est la phrase à garder pour l'avenir même du pays.
00:10:30On avait vraiment besoin d'entendre ça.
00:10:32On l'entendra à Thierry Henry tout à l'heure,
00:10:34veille de finale olympique pour son équipe de France.
00:10:36Timothée, un dernier mot là-dessus.
00:10:38Et on va y revenir au basket
00:10:40avant de voir la médaille d'argent de Bélé Alba.
00:10:42Sur la Radzia, parce qu'on peut quasiment
00:10:44parler de Radzia sur les sports collectifs,
00:10:46même si les finales ne sont pas encore disputées.
00:10:48C'est important de parler de Tokyo
00:10:50parce qu'avant Tokyo,
00:10:52à part les handballeurs
00:10:54qui avaient pris l'habitude de nous ramener des médailles,
00:10:56c'était quand même assez inégal.
00:10:58Parfois, on avait un petit coup d'éclat
00:11:00par-ci par-là, mais on n'était pas
00:11:02la nation des sports co.
00:11:04Et à Tokyo, en toute fin
00:11:06d'Olympiade, tout d'un coup,
00:11:08on a pris une bouffée
00:11:10d'émotion avec toutes ces réussites
00:11:12en finale. Et réussir à reproduire ça,
00:11:14c'est d'autant plus étonnant
00:11:16et c'est enthousiasmant.
00:11:18Et pour une fois, qu'on peut dire du bien du foot,
00:11:20je pense que la façon dont l'équipe de France de foot
00:11:22vit depuis 30 ans maintenant,
00:11:24depuis 35 ans au très haut niveau,
00:11:26et avec régularité dans les travaux de compétition,
00:11:28inspire aussi les autres sports co.
00:11:30Il y a beaucoup d'échanges entre les coachs,
00:11:32entre les fédérations,
00:11:34et je pense que pour une fois, le foot est un exemple vertueux.
00:11:36Et sans parler de l'équipe de judo,
00:11:38parce qu'en équipe mixte, c'est quand même
00:11:40à la base un sport individuel,
00:11:42et ça fait deux Olympiades qu'on explose tout en judo
00:11:44par équipe, et c'est vraiment aussi
00:11:46un exemple à suivre. On voit des gens qui réussissent,
00:11:48qui savent comment on fait pour réussir et qui s'entraînent en France.
00:11:50Et en tennis de table, parce que ce matin,
00:11:52ils avaient le bras à 10 heures.
00:11:54Ils sont tombés sur un.
00:11:56On peut en ajouter. C'est par équipe tout le temps.
00:11:58Le foot masculin, je ne suis pas sûr qu'on les attendait
00:12:00aussi facilement en finale.
00:12:02Ils font une performance.
00:12:04Après le rugby à 7, c'est pareil.
00:12:06Je ne suis pas sûr non plus que, même si on espérait,
00:12:08je ne suis pas sûr qu'on les attendait forcément.
00:12:10Pour le foot, il y a quelques émissions derrière.
00:12:12Si ils n'arrivent pas en finale,
00:12:14c'est une compétition ratée.
00:12:16Surtout avec les soucis
00:12:18de création d'équipe
00:12:20et des refus au dernier moment
00:12:22de joueurs qui arrivaient. C'était compliqué.
00:12:24On y reviendra tout à l'heure au foot.
00:12:26D'ailleurs, les Bleus Thierry Henry vous ont réconcilié.
00:12:28Enfin, ont réconcilié foot et JO.
00:12:30C'est la question qu'on vous posera tout à l'heure
00:12:32dans la deuxième partie de l'émission.
00:12:34Melaïdor, la 14e, avant de revenir
00:12:36sur cette dinguerie, la qualification du basket
00:12:38avec Vincent Poirier, qui sera en direct
00:12:40avec nous pour débriefer ce match complètement faux.
00:12:42Cette victoire de l'équipe de France face à l'Allemagne
00:12:44qui nous propulse en finale face aux Etats-Unis.
00:12:46Ce sera une finale de rêve.
00:12:48Melaïdor, la 14e,
00:12:50nous est venu du cyclisme sur piste.
00:12:52Oui, enfin, vous l'avez dit.
00:12:54Depuis 24 ans, on attendait ça avec Florian Rousseau.
00:12:56Benjamin Thomas a remporté l'or sur l'Omnium.
00:12:58C'est une discipline de cyclisme sur piste
00:13:00qui regroupe 4 épreuves.
00:13:02Et vous le voyez, on a une grosse frayeur.
00:13:04Il chute sur la course au point
00:13:06à 25 tours de l'arrivée.
00:13:08Finalement, il se reprend, il rattrape tout le monde
00:13:10et il va gagner cette épreuve.
00:13:12Enfin, il déclare champion olympique.
00:13:14C'est le rêve d'une vie. C'est trop grand pour moi.
00:13:16Je n'ai pas les mots. Je n'ai pas paniqué.
00:13:18Après la chute, je n'avais rien de cassé,
00:13:20même si j'avais mal partout.
00:13:22Mais ce n'est pas grave. Tout le monde a mal.
00:13:24Le public m'a poussé. C'est extraordinaire.
00:13:26Et il avait été 4e il y a 3 ans.
00:13:28Comme on l'a souvent dit sur ce plateau pendant les Jeux,
00:13:30de l'échec est souvent née la performance qui suit.
00:13:32Même s'il avait été médaillé quand même à Tokyo.
00:13:34À l'américaine.
00:13:36Et qui peut encore être médaillé samedi à l'américaine aussi.
00:13:38Il est engagé.
00:13:40Il avait décroché le bronze à Tokyo pour la course à l'américaine.
00:13:42Après, il faut expliquer un peu la chute.
00:13:44C'est-à-dire qu'il tombe.
00:13:46Mais il a la possibilité, sur 5 tours,
00:13:48de revenir dans la dynamique qu'il était.
00:13:50Et du coup, il réussit à faire ça.
00:13:52Et donc, derrière, il ne perd pas de points.
00:13:54Et donc, il a cette médaille.
00:13:56C'est un règlement intelligent.
00:13:58On l'a tous découvert ce soir.
00:14:00J'ai été très rassuré.
00:14:02C'est quand même le méta.
00:14:04Alors qu'au kite surf,
00:14:06la pauvre...
00:14:08La pauvre,
00:14:10elle est tombée.
00:14:12C'était à cause de Marseille.
00:14:14Elle est tombée.
00:14:16Le vendredi.
00:14:18Ça se passait bien jusqu'à maintenant.
00:14:20Je trouve qu'elle a raison.
00:14:22Elle nous dit qu'il faut être ensemble.
00:14:24Je ne sais pas pourquoi,
00:14:26je trouve qu'elle a raison.
00:14:28La symphonie, selon Pierre.
00:14:34Dès que c'est Paris-Marseille, c'est fini la symphonie.
00:14:36On va écouter Pierre Roland,
00:14:38notre consultant en cyclisme.
00:14:40Sur cette médaille d'or de Benjamin Thomas.
00:14:42Et sur le retentissement de cette médaille d'or,
00:14:4424 ans après,
00:14:46ce que ça représente
00:14:48de décrocher cette médaille d'or dans cette discipline.
00:14:50On l'a joint il y a quelques instants.
00:14:52Il marque le retour
00:14:54des Français dans le haut des classements
00:14:56sur les vélodromes.
00:14:58On sait que c'est difficile
00:15:00depuis quelques années.
00:15:02Mais sur les épreuves d'endurance,
00:15:04c'est là qu'on est le meilleur,
00:15:06les meilleurs, tout simplement.
00:15:08Il va y avoir l'américaine,
00:15:10la course en relais aussi.
00:15:12On attend les Français.
00:15:14Sur ces courses d'endurance,
00:15:16c'est vrai qu'on est meilleur
00:15:18que sur les courses de vitesse
00:15:20où le matériel joue énormément,
00:15:22où il y a de l'évolution.
00:15:24Tous les ans, il faut se remettre en question.
00:15:26La FEDE, c'est des investissements de dingue.
00:15:28Les équipementiers, c'est des investissements
00:15:30démesurés pour des courses
00:15:32qui durent 9, 8, 10 secondes.
00:15:34Ce n'est pas évident.
00:15:36Avec l'endurance, on arrive à gommer.
00:15:38Ce qui est mis en place
00:15:40au niveau de ces épreuves-là,
00:15:42c'est parfait. On a hâte d'être à l'américaine.
00:15:44Voilà l'éclaircissement de Pierre Roland,
00:15:46notre consultant cyclisme,
00:15:48pour la suite de ces Jeux Olympiques.
00:15:50Une médaille d'or pour Benjamin Thomas.
00:15:52Rapidement, Stéphane,
00:15:54on va aller au Club France.
00:15:56Médaille sur route, sur piste,
00:15:58médaille en BTT, médaille en BMX.
00:16:00La Fédération française de cyclisme,
00:16:02ils peuvent se dire qu'on a réussi
00:16:04à régler l'une des grandes déceptions à Tokyo.
00:16:06Bravo !
00:16:08Triathlon et un peu de vélo, on leur met aussi ?
00:16:10Aussi !
00:16:12Il avait déraillé, il a réussi à régler le problème
00:16:14en deux secondes.
00:16:16Moi, j'ai été impressionnée.
00:16:18Est-ce qu'à un moment,
00:16:20vous l'avez vu tomber et vous vous êtes dit
00:16:22c'est fini, il n'est pas champion olympique ?
00:16:24Parce que vous ne connaissiez pas le règlement.
00:16:26Et au Club France, est-ce qu'ils connaissaient mieux
00:16:28le règlement que vous ?
00:16:30On découvre ça avec ces réactions
00:16:32On a découvert un sport personnellement
00:16:34parce que je ne connaissais pas du tout ce sport.
00:16:36Il ne comprend rien à la course au point mais on a vibré.
00:16:38Le règlement lui a permis de tomber
00:16:40et de rester en tête.
00:16:42Un sprint tous les 10 tours,
00:16:44on a chauffé,
00:16:46il est tombé, il est revenu,
00:16:48il a fait des tours à moi mais il est champion olympique.
00:16:50On a entendu or
00:16:52et on a tous crié.
00:16:54Il a été très stratégique
00:16:56mais on n'a pas trop compris.
00:16:58Je n'ai rien compris
00:17:00mais je suis hyper heureux.
00:17:02J'avoue que je n'ai pas tout compris.
00:17:04Ils font beaucoup de tours, ils tournent,
00:17:06ils continuent à tourner et après des fois
00:17:08ils vont un peu plus vite que d'autres fois,
00:17:10ils marquent des points.
00:17:12C'est quand même génial les jeux pour ça.
00:17:14Je ne comprends rien
00:17:16mais je suis content.
00:17:18Ils ne sont pas moins mauvais que nous
00:17:20sur les règles de l'omnium.
00:17:22Vous voulez contenter avec Paul
00:17:24en 10 secondes le règlement ?
00:17:26Il y a le scratch, 10 km qui arrivent en premier
00:17:28qui gagnent.
00:17:30La course tempo, c'est 10 km mais à partir du 5ème tour
00:17:32c'est que des sprints.
00:17:34Le premier qui gagne.
00:17:36La course élimination, c'est tout le monde qui part en même temps
00:17:38mais à tous les deux tours
00:17:40le dernier est éliminé.
00:17:42La course au point, c'est la plus longue, c'est 25 km.
00:17:44Tout le monde part en même temps. Il y a un sprint tous les 10 tours.
00:17:465 points, 3 points, 2 points
00:17:48et 1 point pour ceux qui arrivent en tête.
00:17:50Et le dernier sprint...
00:17:52Je n'ai rien compris Paul.
00:17:54Si on rattrape le peloton et on met un tour au peloton
00:17:56on a 20 points.
00:17:58C'est pour ça que le français deux fois
00:18:00il a réussi à avoir 40 points au total.
00:18:02C'était hyper clair.
00:18:08Bac scientifique, ils donnent des cours de maths
00:18:10et on ne comprend plus pourquoi de pire.
00:18:12On en vient au basket.
00:18:14La victoire de l'équipe de France
00:18:16face à l'Allemagne championne du monde
00:18:18et qualification de Nobleu pour la finale
00:18:20où ils retrouveront les Etats-Unis samedi 21h30.
00:18:22Paul, quelques images de cet exploit de l'équipe de France.
00:18:24Oui, parce que l'impossible n'est pas français
00:18:26du côté du basket.
00:18:28Ils ont dompté les Allemands.
00:18:30Ils avaient perdu en phase de coup.
00:18:32Ils avaient pris un énorme gifle 85-71
00:18:34et les Bleus aujourd'hui se sont rattrapés
00:18:36grâce notamment aux 17 points de Gerson Yabousselé.
00:18:38Une victoire 73-69.
00:18:40Un match tendu, un match dingue
00:18:42et les Bleus qui vont aller en finale.
00:18:44On n'y croyait presque pas il y a 3 jours
00:18:46et au final ils vont être en finale face aux Etats-Américains.
00:18:48Vincent Collet a même dit que cette victoire
00:18:50est vraiment spéciale.
00:18:52C'est les Jeux à Paris, on communie avec 15 000 personnes
00:18:54et la façon dont on est revenus ici.
00:18:56Tout le monde sait les difficultés que l'on a connues,
00:18:58le travail qu'il a fallu, l'énergie qu'on a dépensée
00:19:00tous ensemble avec l'équipe et le staff
00:19:02pour arriver à ça.
00:19:04Nous, on sait d'où on vient et on n'a pas l'intention de s'arrêter.
00:19:06Mais gloire à lui, Messaoud,
00:19:08parce qu'il avait ce credo-là, ce créneau-là,
00:19:10il avait répété, l'équipe de France
00:19:12n'ira loin que si elle défend
00:19:14Corséa, ce qu'elle a magnifiquement fait
00:19:16contre les Allemands. Prendre 69 points,
00:19:18c'est ça aujourd'hui ?
00:19:20Contre les Allemands, c'est une performance incroyable.
00:19:22Et c'est cette performance-là qu'il faudra réussir
00:19:24pour un hypothétique exploit.
00:19:26Mais c'est sûr que si on laisse les Américains marquer
00:19:28100 ou 120 points, on ne gagnera pas le match.
00:19:30C'est un homme de l'ombre,
00:19:32c'est un homme discret, il ne la ramène pas,
00:19:34on ne le voit pas parader à la fin des matchs
00:19:36sur les parquets, mais il tient la baraque.
00:19:38Il y aura clairement dans l'histoire
00:19:40du basket français d'équipe nationale
00:19:42un avant et un après Vincent Collet.
00:19:44C'est magnifique.
00:19:46Avec des générations, des personnages,
00:19:48des caractères.
00:19:50Être coach de basket, ça doit être un drôle de métier.
00:19:52On peut demander à Vincent Poirier
00:19:54qui est avec nous. Bien sûr, on va en parler
00:19:56longuement, même Mariama. Vincent Poirier
00:19:58est connecté avec nous, on va l'accueillir tout d'abord.
00:20:00Vincent, vice-champion olympique à Tokyo.
00:20:02Avant d'aller sur le débrief du match,
00:20:04Vincent, dites-nous juste ce que vous avez ressenti.
00:20:06Est-ce que vous avez ressenti l'effet
00:20:08d'une grosse dinguerie, d'une grande dinguerie
00:20:10avec cette qualification face à l'Allemagne ?
00:20:12Ouais.
00:20:14Franchement, j'ai regardé le match,
00:20:16j'étais au restaurant, au milieu de tout le monde.
00:20:18J'étais à fond,
00:20:20j'ai transpiré, etc.
00:20:22J'ai retrouvé une équipe de France
00:20:24qui nous fait kiffer,
00:20:26qui garde le basket
00:20:28et qui nous donne envie
00:20:30du corps pour la finale.
00:20:32La finale, on va en parler avec vous dans quelques instants
00:20:34face aux Etats-Unis, évidemment.
00:20:36On demandait au plateau, est-ce que c'était l'une des plus grosses
00:20:38dingueries de ces Jeux olympiques ?
00:20:40Vincent surveille ce que vous dites
00:20:42et on va rentrer dans le vif du sujet
00:20:44du débrief également.
00:20:46Est-ce que c'est l'une des plus grosses dingueries de ces Jeux olympiques ?
00:20:48Marie ?
00:20:50Non.
00:20:52Toujours pas, Marie.
00:20:54Non, plus sérieusement.
00:20:56Je suis très sérieuse.
00:20:58Pour moi, les grosses dingueries, c'est
00:21:00les quatre médailles, dont deux en deux heures
00:21:02d'intervalle de Lyon-Marchand.
00:21:04C'est Picon
00:21:06qui fait une troisième médaille sur trois Olympias
00:21:08différentes en ayant changé de discipline.
00:21:10C'est Manodou qui fait
00:21:12quatre médailles sur le cinquante mètres nage libre
00:21:14sur quatre Olympias différentes.
00:21:16Mais vous imaginez la longévité du bonheur.
00:21:18Ça, c'est des dingueries.
00:21:20Ça, c'est des records extra-extra-ordinaires.
00:21:22C'est Riner.
00:21:24Riner.
00:21:26Si on va sur les sports co, parce qu'effectivement, c'est toujours difficile de comparer
00:21:28les performances individuelles, les sports individuels
00:21:30et surtout
00:21:32avec ce qu'on a vécu
00:21:34la première semaine. Effectivement, si on va sur
00:21:36les sports co, est-ce que c'est
00:21:38l'une des plus grosses dingueries qui a réussi cette équipe
00:21:40de basket ? On ne peut pas dire
00:21:42ça alors qu'on sait maintenant qu'on va être en finale
00:21:44contre les Etats-Unis. Vous attendez la suite.
00:21:46Si là, c'est une dinguerie contre l'Allemagne, ça va être quoi
00:21:48contre les Etats-Unis si on les bat ? Une méga-dinguerie.
00:21:50On le retrouvera, ne vous inquiétez pas.
00:21:52Une super dinguerie. Il reste quand même
00:21:54une petite chance qu'on les batte.
00:21:56On ne peut pas dire déjà maintenant que c'est une dinguerie de battre l'Allemagne.
00:21:58Effectivement, c'était
00:22:00un match dingue. Je pense qu'on l'a tous apprécié.
00:22:02Marie, je ne sais pas. Bien sûr.
00:22:06On avait tous un doute hier soir
00:22:08sur ce plateau quand on en parlait sur la capacité
00:22:10des Bleus à répéter ce qu'ils avaient fait contre
00:22:12le Canada. Bien sûr. Ils m'ont répété.
00:22:14Je te le dis. Très clairement.
00:22:16Je me suis trompée vraiment. Ils m'ont répété.
00:22:18Deux hommes de suite, ce n'est pas possible.
00:22:20Je n'ai pas eu l'impression.
00:22:22Il y a surtout que
00:22:24tu joues quatre fois cette Allemagne.
00:22:26Deux fois en préparation. Deux fois
00:22:28pendant la compétition. Il n'y a rien de
00:22:30plus dur en fait de rejouer
00:22:32quatre fois une équipe
00:22:34en connaissant le niveau
00:22:36de cette équipe d'Allemagne. C'est compliqué.
00:22:38Au fur et à mesure, ils se sont
00:22:40améliorés. Ils ont surfé
00:22:42sur la dynamique du match précédent.
00:22:44Après, tu les vois en finale.
00:22:46Finalement, c'est plutôt logique.
00:22:48Vincent, la dinguerie en basket.
00:22:50Vous diriez quoi pour mesurer
00:22:52ce que cette équipe de France a réussi aujourd'hui ?
00:22:54Est-ce que c'est l'une des plus belles qualifications
00:22:56pour une finale de votre vécu de basket ?
00:23:00Je pense que c'est la plus
00:23:02inespérée de part
00:23:04la présaison
00:23:06et les phases de poules qu'ils ont faites.
00:23:08Personne ne s'attendait vraiment à ce que
00:23:10l'équipe de France arrive en finale.
00:23:12Mais je pense qu'aujourd'hui,
00:23:14ils ont montré qu'ils ont
00:23:16un style de jeu qui leur va bien,
00:23:18qui est agressif, qui est plein d'énergie,
00:23:20qui est plein de
00:23:22cris, d'encouragement
00:23:24etc.
00:23:26C'est quand même
00:23:28deux finales sur deux Jeux
00:23:30Olympiques d'affilée.
00:23:32C'est pas rien quand on sait la qualité des équipes
00:23:34qu'il y a en Europe.
00:23:36Je pense à la Serbie, l'Allemagne,
00:23:38etc.
00:23:40Mais voilà, ça va être contre Team USA.
00:23:42Ça va être un gros match.
00:23:44J'ai regardé leurs matchs face à la Serbie
00:23:46et on voit que c'est un match
00:23:48sur 40 minutes et qu'il ne faudra rien lâcher
00:23:50et qu'il va falloir jouer encore plus
00:23:52avec plus d'excitation
00:23:54et plus
00:23:56d'énergie encore et d'agressivité.
00:24:00Je pense que c'est très bien
00:24:02pour le basket français, pour l'équipe de France.
00:24:04Ça remet un peu
00:24:06là où elle doit être avec le nombre
00:24:08de gros joueurs et de grands joueurs
00:24:10qu'on a dans cette équipe.
00:24:12Ça montre aussi que l'année dernière
00:24:14c'était une erreur.
00:24:16C'est important de souligner ça
00:24:18parce qu'aujourd'hui l'équipe de France
00:24:20a trouvé sa dynamique, a trouvé sa façon
00:24:22d'être, a trouvé sa façon de jouer
00:24:24et on voit que ça passe
00:24:26par des jeunes joueurs aussi,
00:24:28des joueurs qu'on n'attend pas forcément.
00:24:30Je pense à Isaiah, à Gershon
00:24:32et à Mathias, qui ne sont pas
00:24:34des joueurs NBA, pas référencés
00:24:36comme NBA, mais qui aujourd'hui en Euroleague
00:24:38sont dominants et qui aujourd'hui ont montré
00:24:40que sur un basket de FIBA
00:24:42et des Jeux Olympiques ils pouvaient
00:24:44être très importants pour le groupe.
00:24:46C'est important qu'ils continuent comme ça
00:24:48et que contre Team USA tout le monde
00:24:50soit uni
00:24:52et qu'ils nous fassent rêver,
00:24:54qu'ils nous fassent un gros match
00:24:56et on verra ce qui se passera après.
00:24:58Ce sera samedi 21h30,
00:25:00Timothée qui avait la chance d'y être.
00:25:02Ce qui est beau dans cette histoire
00:25:04c'est la résurrection presque de cette équipe
00:25:06de basket. C'est pour ça aussi qu'on est
00:25:08aussi heureux ce soir et qu'on s'enflamme
00:25:10autant. Vincent l'a un peu dit
00:25:12et il a raison, tout ce qui nous a amenés
00:25:14à ce tournoi olympique ne nous préparait pas
00:25:16à un parcours comme celui-là.
00:25:18Moi ce que j'ai trouvé très fort, et je ne sais pas
00:25:20si Vincent partagera cette analyse,
00:25:22c'est qu'il y a toujours eu,
00:25:24même si c'est un peu moins vrai aujourd'hui,
00:25:26il y a toujours eu deux baskets. Il y a le basket en Europe
00:25:28et puis il y a le basket de la NBA.
00:25:30Et dans le basket en Europe, il n'y a rien de donné.
00:25:32C'est extrêmement dense
00:25:34physiquement, il y a une grosse agressivité.
00:25:36Dans le basket NBA,
00:25:38parfois vous avez deux premiers cartons
00:25:40où c'est un peu la foire au tir à trois points,
00:25:42ça rentre et puis en fait on se met vraiment
00:25:44à jouer sur la deuxième mi-temps.
00:25:46Et ce à quoi on a assisté ce soir,
00:25:48c'est à deux matchs très différents. Un match européen
00:25:50sur la première demi-finale, un match
00:25:52très outre-Atlantique
00:25:54sur la deuxième demi-finale.
00:25:56Et ça a été très intelligent de mettre
00:25:58le match face aux Allemands sur ce registre-là.
00:26:00Parce qu'on savait que Schroder,
00:26:02que Wagner, ils pouvaient nous faire extrêmement mal.
00:26:04Et quand on a mis cette intensité,
00:26:06on les a mis en difficulté.
00:26:08D'ailleurs au début, on s'est un petit peu laissé prendre
00:26:10inversement, plus tard dans la soirée.
00:26:12Les Américains se sont
00:26:14un peu laissés aller au début, comme ils savaient faire.
00:26:16C'était la foire à trois points
00:26:18pour Steph Curry, qui a été
00:26:20d'ailleurs absolument incroyable.
00:26:22Mais quand ils ont commencé à se mettre les pieds sur terre,
00:26:24quand ils ont arrêté de faire des mimiques,
00:26:26de toucher le sol après avoir pris un shoot
00:26:28sur la tête d'un Serbe,
00:26:30quand ils se sont mis à jouer, on a aussi vu
00:26:32qu'ils étaient ultra dominants.
00:26:34Donc moi je suis un petit peu inquiet pour la finale,
00:26:36mais je trouvais ça très intéressant de voir
00:26:38ces deux mondes du basket
00:26:40en trois heures d'écart.
00:26:42Vincent, sur cette comparaison,
00:26:44est-ce que le monde du basket de l'équipe de France vous plaît ?
00:26:46D'abord, je suis d'accord
00:26:48avec ce qu'il a dit.
00:26:50Le match des Etats-Unis,
00:26:52c'est vrai qu'à la fin,
00:26:54on voit que l'équipe de Serbe a eu
00:26:56un petit coup de moins bien,
00:26:58et c'est là où Lébron, Steph Curry
00:27:00et Joel en ont profité
00:27:02pour rester des paniers importants.
00:27:04Et on voit que dans ces moments-là,
00:27:06ils ne loupent pas.
00:27:08Donc ce sera, comme je dis,
00:27:10un match sur 40 minutes, voire plus.
00:27:12Mais ce sera important de ne pas
00:27:14se relâcher à aucun moment.
00:27:16Et voilà.
00:27:18Mais en tout cas, le basket de l'équipe de France
00:27:20aujourd'hui est un basket
00:27:22plein d'émotions, plein d'énergie.
00:27:24Et je pense
00:27:26que c'est agréable à voir,
00:27:28c'est agréable à regarder.
00:27:30On sent qu'ils
00:27:32en veulent vraiment. Il y a vraiment
00:27:34une énergie de groupe
00:27:36et
00:27:38une lucidité.
00:27:40Je ne vois pas de gens égoïs,
00:27:42je ne vois pas de gens qui rouspètent.
00:27:44Rudy, il est sur le banc,
00:27:46il est beaucoup sur le banc les deux derniers matchs.
00:27:48Et je le vois quand même encourager les coéquipiers.
00:27:50Donc ça montre l'état d'esprit de tout le groupe
00:27:52qui veut vraiment
00:27:54gagner cette médaille d'or.
00:27:56Donc ils ont un énorme défi
00:27:58en phase 2 et ça sera
00:28:00bien pour nous montrer
00:28:02de quoi cette équipe est capable.
00:28:04Et ils savent très bien
00:28:06que s'ils gagnent cette finale,
00:28:08ils resteront dans la légende.
00:28:10C'est super d'aller chercher l'or face aux Etats-Unis,
00:28:12alors ça serait exceptionnel. Eric, une petite question rapidement.
00:28:14C'est surtout pour
00:28:16dire qu'on avait peut-être
00:28:18trouvé un collectif
00:28:20plutôt que des individualités.
00:28:22On s'attendait à ce que
00:28:24Wanben Yama emmène tout le monde et que
00:28:26l'association avec Gobert
00:28:28soit magique et en fait
00:28:30ce n'est pas forcément le cas. Mais on a eu
00:28:32des révélations autour qui ont fait que
00:28:34l'équilibre s'est fait
00:28:36et peut-être que la dynamique
00:28:38est un peu plus forte. Peut-être qu'ils se sont
00:28:40donnés le droit de rêver en finale
00:28:42des Jeux et de faire
00:28:44peut-être un match incroyable.
00:28:46Le collectif, effectivement, ce n'était pas ce qu'on
00:28:48attendait. Mariama, vous aviez une question
00:28:50peut-être également. Non, non, après
00:28:52pour rebondir, c'est vrai qu'après
00:28:54on peut dire qu'on a des surprises, mais quand on regarde la composition
00:28:56de cette équipe de basket, on ne peut pas dire que
00:28:58la performance de Le Sort
00:29:00ce soit une surprise étant donné que
00:29:02il a été élu
00:29:04dans les meilleurs joueurs
00:29:06de la Ligue européenne
00:29:08ça fait plusieurs années, trois fois d'affilée
00:29:10je crois, si je ne me trompe pas.
00:29:12Pour moi, ce n'est pas une surprise, c'est simplement le fait que
00:29:14ces joueurs qui ont marqué
00:29:16quand même leur empreinte dans leur club
00:29:18aient réussi à transposer ça au sein d'une équipe de France
00:29:20qui avant était un peu plus
00:29:22tournée vers les stars de cette équipe.
00:29:24Stéphane. Vincent, et samedi,
00:29:26comment ça va se passer samedi face aux
00:29:28États-Unis par rapport à l'expérience
00:29:30de Tokyo il y a trois ans ? Qu'est-ce qu'il faut faire ?
00:29:32Qu'est-ce qu'il faut mieux faire qu'il y a trois ans ?
00:29:34Qu'est-ce qu'il faut faire ?
00:29:36Est-ce qu'on peut les battre ?
00:29:38Gagner !
00:29:40Non, mais
00:29:42on a l'avantage d'avoir des joueurs NBA
00:29:44donc voilà, ils ont l'expérience
00:29:46de ce genre de match là
00:29:48et bon, c'est pas une
00:29:50finale NBA, ça se joue pas sur sept matches
00:29:52donc là, il n'y a qu'un match à gagner
00:29:54c'est important de bien commencer
00:29:56et comme je l'ai dit, c'est 40 minutes
00:29:58ils vont avoir des moments
00:30:00de show
00:30:02où ils vont sûrement réussir
00:30:04beaucoup de choses, mais
00:30:06je pense que c'est là où le collectif
00:30:08fera la différence, il va falloir
00:30:10qu'on soit tous ensemble, que les douze joueurs soient
00:30:12impliqués dans cette finale
00:30:14je m'en fais pas pour ça, je sais qu'ils sont
00:30:16motivés, donc
00:30:18voilà, ça reste un match de basket, on est tous
00:30:20on joue contre des humains
00:30:22ils vont mettre, ils vont louper
00:30:24mais voilà, ça sera celui qui
00:30:26en veut le plus, je pense notamment
00:30:28attaquer beaucoup les rebonds
00:30:30j'ai vu ce soir que Milutinov
00:30:32avait attrapé pas mal de rebonds
00:30:34offensifs, c'est peut-être
00:30:36un truc à souligner
00:30:38ça peut donner
00:30:40des points faciles et ça peut les mettre en difficulté
00:30:42et voilà, je pense qu'après
00:30:44ça sera une très grosse défense
00:30:46sur les extérieurs
00:30:48j'ai vu
00:30:50qu'ils bougeaient la balle
00:30:52très vite, c'est à nous aussi
00:30:54d'être vigilant sur ça
00:30:56et de pas se livrer trop rapidement
00:30:58pour leur donner des paniers trop faciles
00:31:00voilà, il faut les faire travailler
00:31:02je pense qu'il faut les mettre beaucoup
00:31:04sur demi-terrain
00:31:06limiter leur contre-attaque
00:31:08parce que c'est une équipe qui peut aller très vite
00:31:10après les rebonds
00:31:12défensifs, donc ça va être aussi ça
00:31:14le gros enjeu du match
00:31:16limiter ces phases
00:31:18de transition, où ça leur
00:31:20permet de rester dans les matchs
00:31:22on l'a vu, ça leur permet de rester dans les 10 points
00:31:24de la Serbie, malgré qu'ils jouent pas
00:31:26c'est extraordinaire, et derrière
00:31:28c'est là où les stars se réveillent
00:31:30et font la différence
00:31:32donc voilà, je pense que ça va être
00:31:34quelque chose d'intense sur 40 minutes
00:31:36mais on peut le faire
00:31:38on peut le faire
00:31:40j'avais une rapide question
00:31:42pour Vincent
00:31:44en fait
00:31:46moi je suis sorti de ce match évidemment grisé
00:31:48grisé par l'atmosphère et ainsi de suite
00:31:50mais avec un énorme point d'interrogation sur Owem Banyama
00:31:52qui fait un quart de finale moyen
00:31:54qui aujourd'hui certes apporte sa taille
00:31:56qui est essentielle par moment
00:31:58et je vais pas aller jusqu'à dire que c'était un poids pour l'équipe
00:32:00mais quand vous finissez la rencontre
00:32:02attention à ce que vous dites quand même Timothée
00:32:0423% au tir
00:32:06attention à ce que vous dites
00:32:0823% au tir, 1 sur 8 à 3 points
00:32:101 sur 8 à 3 points, ça veut dire que vous avez
00:32:12rendu 7 fois le ballon à l'adversaire
00:32:14non non, aujourd'hui la ligne de stat
00:32:16elle est cata
00:32:18attention, je suis pas en train de le détruire
00:32:20c'est un jeune joueur, il est pétri de talent
00:32:22venez à votre question
00:32:32Vincent est en route
00:32:36sur ce qu'on a vu sur le quart et demi
00:32:38j'ai envie d'avoir
00:32:40l'avis de Vincent qui m'aide
00:32:42à comprendre par exemple qu'aujourd'hui il était
00:32:44finalement si peu impactant sur cette rencontre
00:32:46est-ce que c'est la présence de Popovic
00:32:48dans les tribunes
00:32:50j'ai pas compris en fait
00:32:54c'est un sport d'équipe
00:32:56donc si à la fin Victor
00:32:58finit à 0.0 et qu'on est médaillé d'or
00:33:00personne s'en souviendra dans 10 ans
00:33:02donc aujourd'hui
00:33:04il a un impact
00:33:06qui se reflète pas forcément
00:33:08sur les stades, c'est vrai qu'il a perdu des balles
00:33:10il essaye des choses
00:33:12les équipes sont très physiques contre lui
00:33:14parce qu'elles savent que des petits, costauds
00:33:16ça va le gêner dans ses dribbles
00:33:18sa façon de bouger
00:33:20mais je pense qu'il apporte quand même
00:33:22une dissuasion
00:33:24qui est très importante dans l'équipe
00:33:26quand Rudji est pas sur le terrain
00:33:28les équipes hésitent quand même
00:33:30à aller s'affronter dans la raquette
00:33:32donc ça c'est quelque chose
00:33:34qui permet quand même de limiter la casse
00:33:36à 3 points parce que du coup
00:33:38les extérieurs ne sont pas obligés
00:33:40d'aider trop
00:33:42donc ça c'est un aspect de son jeu
00:33:44de ce qu'il dégage
00:33:46qui est important
00:33:48alors oui il y a les pertes de balles
00:33:50mais derrière je pense qu'il rattrape ça
00:33:52par le fait de mettre des contres
00:33:54d'aider ses coéquipiers
00:33:56donc oui, c'est pas le Victor Wemba-Yama
00:33:58qu'on veut voir qui fait presque des triples doubles
00:34:00qu'on peut voir à San Antonio
00:34:02et Flashy, etc.
00:34:04il loupe des paniers, ok
00:34:06ça fait partie du basket
00:34:08c'est comme ça
00:34:10mais on sait aussi que c'est un point fort de l'équipe
00:34:12que toutes les équipes
00:34:14se focalisent sur ça
00:34:16et essayent d'empêcher de jouer
00:34:18donc voilà je pense qu'il ne faut pas en faire
00:34:20une grosse affaire
00:34:22ça reste un sport où autour de lui
00:34:24il a des joueurs de très haut niveau
00:34:26et si c'est pas lui
00:34:28qui brise ça sera les autres
00:34:30donc à la fin c'est pas Victor Wemba-Yama
00:34:32contre Team USA ou l'Allemagne
00:34:34c'est l'équipe de France contre les autres
00:34:36donc c'est important
00:34:38de ne pas
00:34:40essayer de mettre la faute sur qui que ce soit
00:34:42je sais qu'il a
00:34:44un apport autre que celui qu'on peut voir
00:34:46sur les stats
00:34:48mais ça reste un pilier
00:34:50parce qu'il joue beaucoup de minutes
00:34:52et c'est pour une raison
00:34:54On vous taquine, le cas Wemba-Yama
00:34:56évidemment qui n'est pas important
00:35:00La renaissance de l'équipe de France
00:35:02Y'a Evan Fournier qui a réagi à Paul
00:35:04Toujours très cash d'ailleurs
00:35:06l'arrière de l'équipe de France
00:35:08on sort d'un mondial pas bon
00:35:10Après la qualification
00:35:12on a eu une préparation compliquée
00:35:14on se cherchait mais il s'est passé quelque chose
00:35:16qui a fait qu'intérieurement les choses ont changé
00:35:18chez nous et depuis c'est tout droit
00:35:20les Allemands sont champions du monde en titre
00:35:22ils nous ont mis une branlée en face de poule
00:35:24Gerson Yaboucellor a cassé la gueule
00:35:26Isaiah Cordinier aussi
00:35:28on a surfé sur cette vague
00:35:30et puis chacun a ajouté sa petite touche personnelle
00:35:32Il fait mal quand il casse la gueule Evan Fournier et Vincent ou pas ?
00:35:34C'est Gerson peut-être
00:35:36Gerson aussi surtout
00:35:38J'ai l'habitude
00:35:42C'est un peu cette mentalité
00:35:44qu'ils aiment avoir
00:35:46être les favoris
00:35:48les chouchous
00:35:50c'est pas dans l'ADN de l'équipe
00:35:52eux ce qu'ils veulent c'est qu'on les attendent pas
00:35:54qu'ils créent la surprise
00:35:56qu'ils s'arrachent sur le terrain
00:35:58et qu'ils fassent vivre des émotions comme on l'a vécu
00:36:00contre l'Allemagne
00:36:02personne ne s'attendait trop à ça
00:36:04et derrière ils vont les chercher avec les tripes
00:36:06avec l'énergie
00:36:08donc je pense que c'est le style de l'équipe de France
00:36:10qui leur va le mieux
00:36:12qui nous va le mieux
00:36:14mais comme il dit
00:36:16Gerson c'est des joueurs
00:36:18qui sont physiques
00:36:20qui font des actions impressionnantes
00:36:22qui dinguent sur les gens
00:36:24et ça apporte quelque chose à toute l'équipe
00:36:26à tout le stade
00:36:28et c'est vrai qu'avec les supporters qui sont là
00:36:30c'est toujours un plus
00:36:32qui se nourrit de tout ça
00:36:34et oui Gerson il fait mal quand il casse la gueule
00:36:36c'est un tank
00:36:38c'est un précédent
00:36:40Pierre rapidement
00:36:42j'avais noté cette citation d'Evan Fournier
00:36:44sur Gerson leur a cassé la gueule
00:36:46mais j'en avais noté une autre d'Isaiah Cordinier
00:36:48juste après qui avait dit
00:36:50désolé pour le langage mais on est des Caïras
00:36:52et quand on joue comme des Caïras
00:36:54on est très difficile à battre
00:36:56et franchement les Américains sur le 4ème carton ce soir
00:36:58ils ont été incroyables
00:37:00et cette déclaration
00:37:02celle-là aussi j'ai bien aimé
00:37:04parce que je me suis dit ils sont eux-mêmes
00:37:06sans filtre et c'est trop cool
00:37:08on revient au fameux plan de Vincent Collet
00:37:10si on veut être champion à l'Olympique
00:37:12il faudra une défense irréprochable
00:37:14et c'est ce que l'équipe de France est en train de nous offrir
00:37:16merci infiniment Vincent
00:37:18on vous retrouve samedi
00:37:20après la victoire
00:37:22ou pas
00:37:24c'est ce qu'on souhaite en tout cas
00:37:26on y croit
00:37:28à samedi Vincent
00:37:30merci infiniment d'avoir partagé ce temps avec nous
00:37:32et votre analyse toujours exceptionnelle
00:37:34sur cette équipe de France de basket
00:37:36vice-champion olympique
00:37:38à Tokyo
00:37:40et on espère
00:37:42qu'il n'est pas à Paris parce qu'il est blessé
00:37:44et qu'il manque cette équipe de France
00:37:46et on est heureux nous
00:37:48de l'avoir avec nous pour partager ces Jeux Olympiques
00:37:50le club France a vécu comment
00:37:52cette folie autour du basket et de cette qualification
00:37:54voyons ça
00:37:56c'est vraiment tendu
00:37:58je suis super contente
00:38:00quel après-midi un truc de dingue
00:38:02les hommes au basket
00:38:04en finale des Jeux Olympiques
00:38:06c'est incroyable
00:38:08ouais
00:38:10on est en finale
00:38:12ouais
00:38:14ouais
00:38:16allez les Bleus
00:38:18c'est inimaginable
00:38:20on y croyait depuis le départ
00:38:22même quand ça n'allait pas en boule on croyait en eux
00:38:24et là ils l'ont fait
00:38:26on va être médaillé d'argent
00:38:28allez les Bleus
00:38:30c'est dingue
00:38:32on est en finale
00:38:34on est en finale
00:38:36on est en finale
00:38:38on est en finale
00:38:40c'est un match incroyable
00:38:42tout le monde nous annonçait perdre depuis le début
00:38:44on disait la France on va perdre
00:38:46on est nul et on a montré au monde entier
00:38:48on va chercher la médaille d'or
00:38:50pour Team USA
00:38:52avec des supporters comme ça
00:38:54on est invincible et en finale on va chercher la médaille d'or
00:38:56pour la team du basket
00:38:58on va le faire les amis
00:39:00on est tellement heureux ici au Club France
00:39:02et partout chez vous
00:39:04on vous aime, vive l'équipe, vive la France
00:39:06et vive les médaillés
00:39:08vive les Jeux
00:39:10on vous aime de coeur
00:39:12j'ai que une main
00:39:14exceptionnel
00:39:16on va y retourner au Club France
00:39:18avec Anne-Sophie Bernadine
00:39:20la fête elle se poursuit
00:39:22on continue à parler de l'équipe de France
00:39:24la médaille en or
00:39:26face à Team USA
00:39:28on est dans le fourré, on a failli envoyer la pub
00:39:30trop vite, du coup je vais prendre mon temps
00:39:34Sophia Noubiar
00:39:36fêtée au lendemain de sa médaille d'argent
00:39:38tout comme Djamili Dini-Abou-Doumouinze
00:39:40tout comme Djamili Dini-Abou-Doumouinze
00:39:42médaillé de bronze
00:39:44on est retourné au Club France
00:39:46on revient sur la qualification du hand
00:39:48ton premier soupir
00:39:50se finit dans un cri
00:39:54quand c'est moi qui dis non
00:40:06la fête au Club France
00:40:08au moment où l'équipe de France de hand féminine
00:40:10s'est qualifiée pour la finale olympique
00:40:12une nouvelle finale pour l'équipe de France
00:40:14la troisième consécutive, rendez-vous compte
00:40:16c'était sublime face à la Suède
00:40:18on y revient évidemment avec Maria Massignaté
00:40:20notamment, qui a vécu ses joies olympiques
00:40:22on n'y reviendra pas avec Marie
00:40:24on n'y reviendra pas avec Marie Martino
00:40:26on peut montrer la place de Marie Martino
00:40:28elle est où ? Ah ben elle n'est pas là
00:40:30Marie Martino
00:40:32Marie Martino
00:40:34Marie Martino
00:40:36Marie Martino
00:40:38Marie Martino
00:40:40ça me dérange
00:40:46on ne peut pas tout faire
00:40:48ça va Marie ?
00:40:50elle a passé 10 minutes à recopier un code wifi
00:40:52en disant j'ai cru
00:40:54oui c'est vrai
00:40:58en plus elle ne veut pas utiliser son téléphone
00:41:00ça sert à rien
00:41:04on a juste des applications
00:41:06tout le temps
00:41:08La dinguerie, parlons-en, avec des épreuves en même temps pour des gens comme nous, j'ai fait des traumatismes, parlons-en.
00:41:13Tout est une dinguerie dans ces jeux.
00:41:15La dinguerie, elle est pour la boxe, on va revenir sur le hand évidemment, de nouveau sur le basket avec Stéphanie et Guillaumeland, notre président, la qualification pour la finale, ce sera France-États-Unis, mais la dinguerie c'est pour la boxe, trois médailles pour la boxe sur ces Jeux Olympiques, à Tokyo c'était zéro, c'est vous dire, Bilal Benhamma en a ajouté une aujourd'hui,
00:41:35Sofiane Oumia hier, l'argent, et Djamil Eddini, Aboudou, Moïnzé également, et bien c'est Sofiane Oumia qu'on retrouve tout de suite avec Anne-Sophie pour une réaction après sa célébration au Club France.
00:41:45Avec Sofiane Oumia qu'on a vu quelques larmes aux yeux hier, vous les avez séchées ces larmes, il y a quelqu'un qui vous a un petit peu recadré je crois hier soir, non, pour sécher les larmes ?
00:41:54Effectivement, il y a eu ma dame, ma femme, qui m'a dit, sois fière, c'est vrai que quand je réalise les choses, je me dis, le jeune Sofiane que j'étais en 2016 à Rio, et l'homme que je suis devenu aujourd'hui, il y a eu un vrai parcours qui a été fait, lors de cette Olympiade il y a eu un vrai parcours qui a été fait, les médailles d'argent ça reste exceptionnel, même si c'est pas ce qu'on était venu chercher, quand je dis homme, parce que c'est une équipe, c'est une famille, et voilà, donc forcément, fière, et je garde la tête haute parce que ça reste une belle médaille d'argent.
00:42:24Vos proches, ils étaient hier à Roland-Garros, parmi toute cette foule, racontez-nous l'ambiance, ça avait l'air dingue.
00:42:30Ouais c'était dingue, franchement c'était dingue, après on est focus sur le combat, mais c'est vrai que quand il y a des moments de moins bien, forcément le public nous pousse à aller, à se dire on est derrière toi, tu es seul sur le ring, mais nous on est là, on te soutient jusqu'au bout, et voilà, donc c'est vrai que je me suis dit, mais c'est un moment donné ça allait pencher de mon côté, mais ça s'est pas fait, c'est comme ça, c'est le sport,
00:42:52mais franchement depuis le début, le public nous l'aura bien, nous on essaie de leur rendre du mieux qu'on peut sur le ring, et c'est fabuleux d'avoir une osmose comme ça ici en France.
00:43:01Le projet maintenant c'est de s'en occuper de cette famille, d'être près d'elle, vous vous projetez pas encore trop loin ?
00:43:06Non, c'est vrai que non, là c'est vraiment, ça fait des sacrifices, ça fait plus de 12 ans presque que je suis en équipe de France, et aujourd'hui c'est profiter des miens, comme je dis, apprendre à savourer cette médaille, à l'aimer, à l'apprécier, donc voilà, c'est surtout retrouver mes proches, profiter avec eux, et puis voilà, on verra de quoi il fait demain.
00:43:27Sofiane, vous vous êtes fait un petit peu gronder par votre femme hier soir, vous vous êtes fait gronder aussi il y a quelques instants par la communication, la médaille elle était pas avec vous, vous l'aviez oubliée au village olympique ?
00:43:36C'est ça, hier je suis parti, je l'ai oubliée, ils m'ont dit bon faut que tu ramènes la médaille, du coup la médaille elle est venue en taxi aujourd'hui, et je l'ai mis en autour du cou.
00:43:44Et vous allez pouvoir en profiter, allez nous on va pas vous gronder, on va vous laisser tranquille pour profiter de la fête avec tous les supporters français, merci beaucoup.
00:43:50Merci à vous.
00:43:51Ah c'est le passager le plus original de ces Jeux Olympiques, une médaille, qui a fait le voyage.
00:43:55Voir aux côtés d'Anne-Sophie très calme, très tranquille comme ça alors qu'on l'a vu plein de rage, plein de fureur, même sur le ring pendant une semaine, c'est fascinant.
00:44:03Déjà médaillé à Rio, Sofiane Oubria il faisait partie des 6 médailles de l'équipe de France durant les Jeux Olympiques de Rio.
00:44:10Rio, on était en finale déjà ou pas en Inde ?
00:44:13Oui.
00:44:14Evidemment, parce que c'est la troisième finale consécutive pour le handball français.
00:44:17Mais du coup je vous pose la question, pas innocemment, d'abord les images et après vous me direz si c'est logique ou phénoménal ce qu'ont réussi les filles pour cette troisième finale olympique consécutive.
00:44:26Paul, d'abord les images avec vous.
00:44:28Oui, on a longtemps tremblé mais ça houle puisque la France a arraché la prolongation en toute fin de match grâce à ce tir en pleine lucarne de Horacek, la demi-centre.
00:44:37Et puis la France qui remercie également sa gardienne Atadou Sakho avec 53% de réussite et les filles qui vont donc vivre une troisième finale consécutive, ce sera face à la Norvège.
00:44:47La gestion du money time, tout le contraire d'hier. On est d'accord Mariam ? C'est la vengeance dit.
00:44:55Oui, la gestion du money time, oui. Mais après tout le contraire, ce n'est pas du tout le même contexte en termes de match quand même.
00:45:01Parce qu'on a un match beaucoup plus équilibré avec un adversaire qu'on savait très difficile à aborder.
00:45:08On pouvait anticiper le fait que les bleus auraient du mal face aux gardiennes, c'est souvent le cas malheureusement pour les bleus.
00:45:14Bounsen, pour ceux qui suivent le hand, fait très souvent mal aux bleus parce qu'elle est grande, elle est bien placée et face à une défense agressive, c'est surprenant d'avoir une gardienne aussi proche et grande à la fois.
00:45:26Mais oui effectivement c'est un autre contexte et je dis bravo, merci d'avoir fait en sorte que je sois en vie parce que mon coeur a failli s'arrêter.
00:45:32Il y a un moment Mariama incroyable dans ce match, c'est le dernier, l'avant-dernier temps mort je crois demandé par...
00:45:38Justement Stéphane, magnifique, quelle passe décisive parce que c'est le moment qu'on a isolé justement pour comparer les changements de gardien et le temps mort.
00:45:47C'est pour ça qu'il est président, le temps mort géré de main de maître par Olivier Krembles.
00:45:51Quel calme, quelle sérénité, tout est clair, écoutez ce court extrait.
00:45:56On joue à 7 contre 6, je sens qu'on va sortir, d'accord ? On met les cliveaux à côté du demi-centre, ok ?
00:46:05Il peut servir un rebond là, faire des pattes mais tu viens de loin, tu risques d'avoir la montée inversée.
00:46:11Stéphane, tout est clair.
00:46:13Je lisais ses déclarations d'après match à Krembles et il disait Mariama, il disait que c'est la victoire dont on bat, l'une des victoires les plus importantes.
00:46:21Il a un sacré parcours avec les Bleus, il a gagné des trophées, etc. mais il disait que c'était peut-être l'une des victoires les plus marquantes de l'histoire de l'équipe de France de hand.
00:46:29Il dit que c'est le match d'une vie, le match qu'elles ont fait là.
00:46:33Oui, c'est le match d'une vie parce que c'est le match qui termine sa vie au sein de l'équipe de France aussi, il faut noter.
00:46:39Et moi quand je regarde ce temps mort, je suis frappée par le changement qu'il y a pu avoir parce que moi je l'ai connu dans ces années un peu plus fougueuses.
00:46:46Où les temps morts étaient plus énervés, peut-être moins bien structurés.
00:46:50Et là on voit la différence entre les garçons et les filles sur la relation avec le coach.
00:46:54Parce que là il n'y a personne qui mouffe, ils donnent les consignes, on écoute, on les focus.
00:46:58C'était pas anodin ce petit extrait là.
00:47:01Comment ?
00:47:02C'était pas anodin ce petit extrait.
00:47:03Pas du tout.
00:47:04Tu es en train de nous montrer l'adif entre guillemets.
00:47:06Ah oui, non mais très clairement on l'assume parce qu'hier ça nous avait marqué, c'est la gestion du dernier temps mort et pas que hier d'ailleurs.
00:47:13Et après les joueurs reprenaient la parole et donnaient des consignes stratégiques, c'était déjà le cas sur les matchs précédents.
00:47:18Dans la dramaturgie, c'est exactement la même chose, c'est le même moment par rapport à hier, c'est ça qui était marquant.
00:47:24En inversé, mais je trouve que c'est pas le temps mort, c'est le comportement des filles qui sont attentives et je les trouve pas nerveuses du tout en fait.
00:47:32C'est ça qui est assez intéressant et peut-être ce qui a permis derrière de faire ça.
00:47:37Pourquoi être nerveuse ? Parce que concrètement quand on regarde la physionomie du match, elle bute énormément contre la gardienne mais elle joue plutôt bien.
00:47:43Elle trouve des solutions.
00:47:44Le plan en fait se passe comme prévu sauf à la finition au niveau du tir.
00:47:47Donc c'est normal d'avoir une équipe qui soit complètement focus sur les consignes d'entraîneurs.
00:47:51Il n'y a personne qui est un petit peu dans tous les sens, qui sort du projet, il n'y a pas de prise d'initiative, de tir précipité.
00:47:57On voit un jeu construit avec des filles qui sont en forme et qui confirment leur forme du moment.
00:48:02Et la gardienne, Marianne, il faut que tu nous parles de cette gardienne.
00:48:04Les deux gardiennes.
00:48:05Les deux gardiennes mais Sakho quand même, son entrée sur le terrain, ça change tout.
00:48:10Je la connaissais évidemment pas, je lisais sa fiche, elle joue encore pour le Sénégal il y a un an.
00:48:14C'est-à-dire qu'elle a changé d'équipe nationale il y a un an.
00:48:17Exactement.
00:48:18C'est un petit peu compliqué pour toutes les joueuses africaines qui ont la double nationalité parce qu'en son cas elle avait la double nationalité.
00:48:24C'est le manque de structure, le manque de moyens qui au bout d'un moment est venu à bout de ce qu'elle pouvait faire.
00:48:29Parce que c'est difficile de tout le temps revendiquer des choses.
00:48:32En club, on fait partie des meilleures joueuses de la France et aussi en Coupe d'Europe.
00:48:37Donc là il y a eu ce changement.
00:48:39Après c'est une gardienne qui est confirmée, moi j'adore son attitude.
00:48:42On a pu le voir, sa manière de faire monter la pression, de montrer de l'énergie.
00:48:47On voyait même à un moment donné, il y a eu un pénalty et le temps n'a pas été arrêté.
00:48:52Elle a couru, elle a traversé le terrain pour dire à l'arbitre, temps mort, temps mort.
00:48:55Parce qu'elle est vraiment à fond et elle donne énormément.
00:48:58Ce n'est pas une surprise de la voir à ce niveau-là.
00:49:00Le nombre d'arrêts en prolongation c'est exceptionnel.
00:49:02Heureusement qu'elle était là, parce qu'il y a quand même eu pas mal de face-à-face.
00:49:05On voit qu'elle est très bien placée, c'est une gardienne vraiment très vive qui est en lecture le plus souvent.
00:49:10Ce n'est pas les gardiennes qui restent grandes et qui des fois c'est un petit peu au petit bonheur la chance.
00:49:15C'est quelqu'un qui va énormément jouer avec la tireuse.
00:49:18Donc ça c'est appréciable de voir ça.
00:49:20Je pense qu'elle a impulsé beaucoup d'énergie pour cette équipe, pour qu'elle reste au focus.
00:49:24Parce que la défense est béton jusqu'au bout et moi je l'apprécie.
00:49:27On continue de parler de l'équipe de France de hante qualifiée pour la troisième fois consécutive pour une finale olympique.
00:49:32On parle beaucoup de défense Eubé Saoud.
00:49:34Je t'ai noté dans les sports courts, la défense, la défense.
00:49:37C'est une référence pour le foot.
00:49:38Mais il ne faut pas trop défendre quand même.
00:49:40On parle beaucoup de défense.
00:49:41On parlera de Thierry Henry et de sa finale demain évidemment.
00:49:45Et puis le basket en or ou pas face aux Etats-Unis.
00:49:49Ce sera samedi pour la grande finale.
00:49:51On se projettera sur cette finale fantastique face aux Etats-Unis après la qualification.
00:49:54Ce soir, le Club France nous attend.
00:49:56Qui sera fêté ?
00:49:57C'est un surfeur en or.
00:49:59Caolivaste.
00:50:0025 heures de voyage il expliquait.
00:50:0322 heures de voyage pour venir célébrer ça au Club France.
00:50:06Ça vaut le coup.
00:50:07C'est ce qu'il attend juste après ça.
00:50:08A tout de suite.
00:50:09Le Club France qui continue de fêter ses Jeux Olympiques absolument fantastiques.
00:50:28On est à 54 médailles pour l'équipe de France.
00:50:31Si le président Stéphane Guy nous écoute de là où il est quelque part.
00:50:35Stéphane, bonne soirée.
00:50:38Il est dans les couloirs là-bas.
00:50:40Mais il y a des écrans dans les couloirs.
00:50:42Donc on va l'appeler en direct.
00:50:43Président, l'antenne a repris.
00:50:46Donc venez.
00:50:49Il a entendu.
00:50:50Il est de retour.
00:50:51Il revient tranquille.
00:50:53La place à la feuille.
00:50:58C'est des Jeux décidément spéciaux.
00:51:00J'ai l'impression d'être des courbettes de l'acteur.
00:51:03Il y a des priorités quand même.
00:51:05On prépare l'avenir.
00:51:06On prépare l'avenir.
00:51:07Les Jeux, ça va être dimanche.
00:51:10C'est honteux.
00:51:13On est heureux.
00:51:14Avec Marie Martineau, Pia Clémence, Timothée Maimon, Maria Massignaté, Eric Rabesson de Ratana.
00:51:19L'euphorie de la qualification du basket pour la finale face aux Etats-Unis.
00:51:23L'euphorie de la qualification de notre équipe de France féminine.
00:51:26Donc pour aller retrouver le Danemark en finale.
00:51:29Troisième finale.
00:51:30J'ai dit quoi ?
00:51:31Danemark.
00:51:32Pardon.
00:51:33Norvège évidemment.
00:51:34Vous aimeriez beaucoup.
00:51:35La Norvège en finale.
00:51:36Troisième finale consécutive.
00:51:38Quelques réactions de supporters.
00:51:39Et vous me direz.
00:51:40La question qu'on vous posait tout à l'heure.
00:51:42Est-ce que c'est logique ou phénoménal de la part de Nuremberg ?
00:51:45Les filles vengent un peu les garçons.
00:51:47Super fière.
00:51:48Super fière d'elles.
00:51:49Qu'elles continuent.
00:51:51On est en finale.
00:51:52On est en finale.
00:51:53On est.
00:51:54On est.
00:51:55On est en finale.
00:51:58On a cru que ça allait finir comme les hommes.
00:52:00Et finalement, les femmes ont été meilleures.
00:52:02Et finalement, on est en finale.
00:52:03Et c'est une super nouvelle.
00:52:04On espère pouvoir avoir la médaille d'or cette fois.
00:52:06Ça fait plaisir que ce soit des filles qui vengent des garçons.
00:52:08Enfin un peu des femmes comme ça.
00:52:11Pour faire des matchs.
00:52:12C'est super.
00:52:13On est à fond.
00:52:14Trop bien.
00:52:15On était mené.
00:52:16On est revenu.
00:52:17On a gagné.
00:52:18Merci les filles.
00:52:20J'ai plus beaucoup de voix.
00:52:21En plus, je pense à la télé.
00:52:22C'est assez dingue quand même.
00:52:24Ça arrive à quelques-uns au Club France à Marie.
00:52:26Oui, effectivement.
00:52:27Oui, ça arrive.
00:52:28Oui, beaucoup.
00:52:29Moi, ça va mieux là quand même.
00:52:30Ah oui.
00:52:31Notamment, oui.
00:52:32Notamment.
00:52:33C'est génial.
00:52:34Moi, j'avais envie de dire les deux.
00:52:35Logique parce que comme le disait Mariama, le plan se déroule.
00:52:39Et elles avaient prévu tout ça.
00:52:41Et ça semble être quand même tout très préparé.
00:52:43Et le sport de niveau, on ne laisse rien au hasard.
00:52:45Et donc, je les trouve remarquables là-dedans.
00:52:47Mais c'est logique.
00:52:48Et en même temps, c'est hyper phénoménal parce qu'elles sont en finale.
00:52:51Parce qu'elles tiennent la pression à la maison.
00:52:53Parce qu'elles arrivent à délivrer ce qu'elles étaient venues pour délivrer.
00:52:56Et je ne voudrais pas qu'on banalise la performance.
00:52:58Toutes ces équipes qui arrivent dans les phases finales sont phénoménales.
00:53:03C'est remarquable.
00:53:04Même si elles ont été créées pour ça et qu'elles font le job pour lequel elles étaient.
00:53:09Et qu'on les attendait à ce niveau-là.
00:53:10Les jeunes qui nous regardent ne se rendent pas compte.
00:53:12Ils sont habitués.
00:53:13Tokyo, maintenant Paris, ils pensent que c'est ça.
00:53:15Nous, on est une génération.
00:53:16Nous, c'était inimaginable pour nous une équipe de sport co-française en finale d'une grande compétition.
00:53:21Trois fois de suite.
00:53:22Mais ça n'existait pas.
00:53:24Les pionniers de ça, il faut les saluer, c'est les garçons Rouen qui ont une durée et une longévité depuis les JO de 1992.
00:53:31Ils sont là systématiquement.
00:53:32Mais c'est vraiment une densité, une longévité et de régularité phénoménales.
00:53:37Moi, je trouve ça phénoménal.
00:53:39Après, ça a changé.
00:53:40Ça ne fait pas très longtemps.
00:53:42Ça fait un petit moment maintenant.
00:53:44Mais on n'avait pas l'habitude forcément de voir les Français dans les finales.
00:53:48D'arriver au bout.
00:53:49On était toujours limite.
00:53:50Mais on n'arrivait pas au bout.
00:53:51Et aujourd'hui, on a réussi à installer ça.
00:53:53Je suis d'accord avec Mayer.
00:53:54On ne doit pas banaliser le fait d'arriver trois fois de suite en finale olympique.
00:53:58C'est quand même très dur.
00:54:00Même si c'est un format un peu spécial.
00:54:03Parce que ça reste un tournoi.
00:54:04Ce n'est pas un championnat d'une année.
00:54:06Mais c'est très dur de répéter ces performances.
00:54:10C'est dur.
00:54:11Ça tient sur un fil.
00:54:12Bien sûr.
00:54:13Même les Américains ultra dominants du basket, etc.
00:54:16Ce soir, ils gagnent sur deux paniers.
00:54:19Le sport de haut niveau, c'est intraitable.
00:54:21C'est pour ça qu'être toujours là.
00:54:23Répondre présent au rendez-vous.
00:54:24C'est colossal.
00:54:25Mariama, même si c'était attendu.
00:54:27Le côté phénoménal.
00:54:29Qu'est-ce qui fait de cette performance-là une performance phénoménale de haute balleuse ?
00:54:33Le côté attendu, c'est un regard extérieur qui n'a pas vraiment de vision interne dans le sport.
00:54:39Parce qu'on sait très bien que l'équipe est attendue par rapport à ses performances.
00:54:43À son potentiel, en fait, Mariama.
00:54:45Oui.
00:54:46Aux différentes reloques accumulées.
00:54:47Mais derrière, on voit les autres nations.
00:54:48Celles qui montent.
00:54:49Celles qui ne sont pas très loin.
00:54:50On voit même en club les stars des autres nations évoluer.
00:54:54Donc forcément, là, on se dit que ce n'est pas forcément anodin.
00:54:56Et on va le voir notamment au final.
00:54:58C'est à Norvège.
00:54:59Parce qu'en face, on a des clientes.
00:55:00On a Steen of the Dal, qui sont ses derniers JO.
00:55:03On a Reystad, qui a été élue meilleure joueuse des derniers JO.
00:55:07Qui brille de mille feux en club et en Ligue des champions.
00:55:10Donc, ça ne va pas être facile.
00:55:12On a nos rameurs.
00:55:13Enfin, on a des grandes stars du handball.
00:55:14Donc, ça ne va pas être un match facile.
00:55:16Et réussir à obtenir une médaille d'or, ça va être une très très grosse performance.
00:55:20Comme ça l'a été de revenir d'entre les mains.
00:55:23Grâce notamment à Tadoussaco.
00:55:25Mais aussi à la forme de filles comme Ilina Kandi.
00:55:27Comme Tamara Horacek.
00:55:30Qui me fait très plaisir.
00:55:32Je l'ai énormément descendue parfois.
00:55:34Parce que c'est une joueuse qui…
00:55:35C'est elle qui égalise.
00:55:36Oui, elle égalise.
00:55:37Et puis, elle est constante.
00:55:38Elle fait des JO constantes.
00:55:39Elle fait des JO phénoménaux.
00:55:40Elle fait des super JO.
00:55:41Parce que moi, je reprochais ce côté où elle se cachait un petit peu.
00:55:43À faire le dépasse.
00:55:44À être récitante.
00:55:45Mais aujourd'hui, elle est percutante.
00:55:46C'est une bosse en défense aussi.
00:55:48Et ça fait plaisir.
00:55:49Et cette équipe a besoin de joueuses comme ça.
00:55:50Affirmées.
00:55:51Qui jouent sur leur qualité.
00:55:52Et puis, les ailiers ont raison.
00:55:53Ils ont une qualité de main phénoménale.
00:55:55Ça, c'est la norme.
00:55:57On a du talon aux ailes.
00:55:58Et c'est comme ça.
00:56:00C'est là où vous voyez les années.
00:56:02Ce n'est pas comme avant Stéphane.
00:56:04En comparaison, les mecs ont moins utilisé les ailes, je trouve.
00:56:09Ça a été un des problèmes justement.
00:56:10Chez les garçons, c'était le problème.
00:56:12Avec des arrières qui mangeaient énormément de ballons.
00:56:14Qui ne lâchaient pas trop.
00:56:15Qui prenaient énormément de risques.
00:56:16Alors que l'écartement, c'est ce qui permet d'être plus incisif vers le but.
00:56:20Et d'ouvrir des espaces, notamment aussi pour le pivot derrière.
00:56:24Est-ce que ce qui est phénoménal, Mariama, c'est d'arriver à se renouveler aussi vite ?
00:56:28Il y a des joueuses qui ont pris une nouvelle dimension.
00:56:30Il y a des joueuses qui faisaient partie des cadres.
00:56:33Qui ont été laissées de côté par le sélectionneur.
00:56:35Un gros nettoyage qui a été fait.
00:56:36Ce n'est pas simple à faire.
00:56:37On le voit.
00:56:38Pour comparer avec le foot.
00:56:39Ce n'est pas si simple de passer d'une génération à une autre.
00:56:41Et en Inde, on le fait.
00:56:42Et de manière remarquable.
00:56:44Ce n'est pas si simple que ça.
00:56:45On a vu des joueuses comme Elena Granvaux arriver.
00:56:47Arriver de la bonne manière.
00:56:49Et prendre le rôle qu'on leur donne.
00:56:50Parce que normalement, elle joue demi-centre.
00:56:52Là, on l'exploite énormément à droite pour la finition.
00:56:54Un peu plus.
00:56:55Et on a vu aussi des joueuses comme Grazadi être mises en tribune.
00:56:58Et ça, ce n'est forcément pas très facile.
00:57:00Elle a eu une saison un petit peu moins bonne.
00:57:03Et en équipe de France, ça a été compliqué.
00:57:05Mais c'est ça.
00:57:06Le fait de faire accepter à tout le monde son nouveau rôle.
00:57:09Que ce soit un peu plus important.
00:57:11Ou un peu plus en retrait.
00:57:13Mais c'est la clé.
00:57:15Tu ne peux pas continuer de compétition en compétition.
00:57:18Si tu ne prends pas cette part à des arbitrages qui sont effectivement douloureux.
00:57:21Ce qu'ont peut-être pas fait les garçons pour cette édition-là.
00:57:23Ce n'est pas toujours été le cas.
00:57:24Au début, pour le basket aussi.
00:57:27Tu dois faire des choix importants.
00:57:29C'est le dur métier de sélectionneur.
00:57:31Mais c'est sélectionner.
00:57:32J'étais arrivé moi en 2014.
00:57:35Sur une fin de génération.
00:57:36Et ça n'a pas été le cas comme ça.
00:57:37On a fait jouer les anciennes.
00:57:39On les a laissé se casser la figure.
00:57:41Et après, on a reconstruit à partir de là.
00:57:43Donc ça, c'est une vraie performance.
00:57:45C'est phénoménal de réussir à faire en sorte qu'il y ait une osmose.
00:57:47Entre les différentes générations.
00:57:49Et que ça avance ensemble.
00:57:50Et qu'on se dise.
00:57:51Même quand certaines vont arrêter.
00:57:52On va continuer à gagner des titres.
00:57:54On constate tous que le sport collectif français.
00:57:57Ça fonctionne comme une tâche d'huile.
00:57:58Le succès, la confiance.
00:58:00La confiance en soi, etc.
00:58:02La dynamique.
00:58:03Voilà.
00:58:04Et je suis obligée quand même de casser l'ambiance.
00:58:07De casser mon petit cœur.
00:58:08Parce que la seule équipe qui ne fonctionne pas du tout comme ça.
00:58:11C'est l'équipe de France féminine de foot.
00:58:14Saoud, attention !
00:58:16Le Saoud !
00:58:17C'est quoi cette attaque ?
00:58:18Non mais c'était tellement facile.
00:58:20C'était bien.
00:58:22Franchement, c'était bien.
00:58:26Ensemble, on m'a dit.
00:58:27Ensemble, jusqu'au bout.
00:58:29C'était toi.
00:58:30On est sur l'Olympique là.
00:58:31Pardon, pardon Pierre.
00:58:32Toutes les équipes collectives sont vraiment meilleures d'année en année.
00:58:37Et la seule qui n'arrive pas à passer de cap.
00:58:39C'est l'équipe de France féminine de football.
00:58:41Et franchement, sur la gestion des fins de génération.
00:58:44Les nouvelles arrivantes, etc.
00:58:46Je pense qu'on est vraiment à un tournant.
00:58:48Où les choses ne sont pas assumées.
00:58:50Ne sont pas assez bien faites.
00:58:51Et où il faudrait être plus intelligent.
00:58:53Et quelqu'un qui arrive à mettre en confiance le groupe.
00:58:55Mais bon.
00:58:56Quand tu abordes une compétition.
00:58:58En sachant déjà que ton sélectionneur va partir.
00:59:01Je ne le déteste pas.
00:59:03Ce n'est pas le meilleur moyen de luiser tout le monde pour un grand combat.
00:59:07C'est dramatique.
00:59:08Je voulais revenir juste sur le hand.
00:59:09Et parler aussi de mettre en valeur la longévité du sélectionneur.
00:59:13Parce que ce n'est pas aussi évident que ça.
00:59:15De durer sur ses performances.
00:59:17Il est parti, il est revenu.
00:59:21C'est encore plus dur.
00:59:23Quand tu pars et tu reviens.
00:59:24Moi je trouve que c'est plus dur.
00:59:26Parce que Mariamane a dit qu'il a changé en fait.
00:59:28Il a eu deux ans de réflexion.
00:59:30Je ne veux pas ternir son image.
00:59:32Parce que c'est la fin.
00:59:33Et que là aujourd'hui, il s'est bonifié.
00:59:35Il était à un niveau où la gestion était compliquée avec les filles.
00:59:39Où ce n'était pas du tout à la dynamique.
00:59:41C'est un peu le règne entre guillemets de terreur.
00:59:45Où personne n'est essentiel.
00:59:47Et il a d'ailleurs dit sur une interview.
00:59:48Où il mettait énormément de pression aux joueuses.
00:59:50De manière constante.
00:59:52Et sur ça il a changé.
00:59:53Aujourd'hui encore ?
00:59:54Oui on l'a vu.
00:59:55Même dans la liste des Jeux Olympiques.
00:59:56Très tôt il avait identifié celle qui allait partir.
00:59:58Et il a été très clair sur la position de chacune.
01:00:01Sur ce qu'elles auraient à faire.
01:00:03Bon je retire ce que j'ai dit alors.
01:00:05Non mais après c'est dur quand même.
01:00:07C'est remarquable son parcours en équipe de France.
01:00:09Non mais oui.
01:00:10C'est pour ça que bon.
01:00:11Mais j'entends ce que tu dis.
01:00:12Tu l'as côtoyé.
01:00:13Donc tu connais mieux.
01:00:14Je l'ai côtoyé.
01:00:15Et je me dis que je suis arrivée trop tôt.
01:00:17Les deux équipes de hand en basket masculin c'est pareil.
01:00:21Et même pour l'équipe de foot masculine.
01:00:23Il y a quand même des entraîneurs qui sont là depuis hyper longtemps.
01:00:25Qui ont été là pendant très longtemps.
01:00:27Et c'est vrai que ce n'est pas comme ça dans tous les sports.
01:00:29C'est à noter quand même.
01:00:31Vincent Collet.
01:00:32Olivier Krambols.
01:00:33Didier Deschamps.
01:00:34C'est vrai qu'on est sur des mandats très très longs.
01:00:36Sur les sélections.
01:00:37Parce que sur les clubs ça a tendance à valser un peu.
01:00:39Qui nous appelle ?
01:00:40Ah un quintuple champion olympique me dit-on.
01:00:43Vous avez une idée de qui ça peut être ou pas ?
01:00:46J'ai la réponse moi.
01:00:47Oui mais je n'ai pas joué vous savez.
01:00:49Tu ne joues pas.
01:00:50J'avais une idée ou pas ?
01:00:51Je suis au courant.
01:00:52Un quintuple champion olympique.
01:00:53Un français.
01:00:54Il n'y en a pas 50 oui.
01:00:56Martin Fourcade.
01:00:58Mais ce n'est pas du jeu Marie.
01:01:00Ce double médaillé Géodiver.
01:01:02C'est normal vous trouvez ?
01:01:03Si c'est bien Martin Fourcade.
01:01:04Je pensais que c'était Jean-Claude Killy.
01:01:05Sinon il allait se coucher à ce tableau.
01:01:14C'est bien Martin Fourcade.
01:01:15Et il est bien avec Anne-Sophie.
01:01:18Mais Saoud depuis qu'on est là ici.
01:01:20On a croisé Anaïs Bescon.
01:01:21On a croisé Julien Simon.
01:01:22Il nous manquait le goat du Biathlon.
01:01:23Martin Fourcade.
01:01:24Comment ça va Martin ?
01:01:25On a vu sur vos réseaux sociaux.
01:01:27Petit aller-retour à Marseille.
01:01:28C'était sympa ?
01:01:29Oui c'était chouette.
01:01:30C'était important surtout d'y aller.
01:01:31De montrer que oui c'est les Jeux de Paris.
01:01:32Et que oui on vibre ici à Paris avec les supporters français.
01:01:35Mais que c'est aussi les Jeux de la France.
01:01:37A Marseille.
01:01:38A Châteauroux.
01:01:39A Lille.
01:01:40Dans les stades de football.
01:01:41Et puis à Tiaupo.
01:01:42Donc oui on avait à coeur avec Tony de se déplacer sur Marseille.
01:01:46D'aller supporter aussi nos athlètes là-bas.
01:01:48Nos athlètes de la voile.
01:01:49Et ça a été en plus une magnifique journée.
01:01:52Et c'était presque une parenthèse enchantée.
01:01:55Au milieu de l'effervescence parisienne.
01:01:57Dans l'effervescence parisienne.
01:01:59Il y a le volet notamment.
01:02:00On vous a vu hier soir.
01:02:01Vous y étiez.
01:02:02Martin vous nous avez fait vibrer.
01:02:03Notamment sur la chaîne d'équipe.
01:02:04A quel point là vous êtes un supporter complètement fou.
01:02:07Des pères, des français.
01:02:08A quel point c'est à leur tour de vous faire vibrer ?
01:02:11C'est vraiment des Jeux que je vis de ce point de vue là.
01:02:15D'une grande intensité.
01:02:17Je me régale à voir les performances bien sûr.
01:02:20Mais aussi à me laisser bercer par cette folie populaire.
01:02:24Par cet engouement.
01:02:25Par cette ambiance si particulière que mettent nos supporters.
01:02:28Donc je me régale.
01:02:29Et puis je vais faire un petit retour sur moi-même.
01:02:34Mais tout au long de ma carrière.
01:02:35J'étais toujours très attiré par les sports individuels.
01:02:37Par les sports qui ressemblaient beaucoup aux miens.
01:02:41Les sports d'endurance.
01:02:42Que ce soit l'athlétisme, le cyclisme etc.
01:02:44Et sur ces Jeux.
01:02:45Je me fais vraiment transporter par les sports collectifs.
01:02:47Mon plus beau souvenir.
01:02:48C'est cette finale du rugby A7.
01:02:51Avec toute l'équipe de France.
01:02:54Et puis hier.
01:02:55Une demi-finale incroyable de l'équipe de France de voler.
01:02:58Sur laquelle j'ai pris un plaisir énorme.
01:03:00Donc voilà.
01:03:01Vive le Sporco !
01:03:03Magnifique !
01:03:04Ce qui est génial.
01:03:05C'est que le Sporco prend le relais de tous ces exploits individuels.
01:03:07Sur les Jeux Olympiques aussi.
01:03:08Pour que ce soit une réussite.
01:03:09Imaginez la même deuxième semaine.
01:03:11S'il n'y avait pas toutes ces finales en Sporco.
01:03:13Puis s'il n'y avait pas les sports pour français la deuxième semaine.
01:03:14On serait en train de tirer un coup à la tête.
01:03:16C'est aussi que c'est des victoires collectives.
01:03:19C'est ça qui fait que la valeur prend encore plus de valeur.
01:03:23C'est de voir que c'est un ensemble.
01:03:26Et comme on a vécu des moments difficiles.
01:03:29La France a vécu des moments difficiles.
01:03:30Ça nous rassemble ces moments-là.
01:03:32C'est vrai.
01:03:33Collectivement ça nous rassemble.
01:03:34Et du coup je pense qu'on s'identifie plus facilement à ces équipes.
01:03:36Après il y a beaucoup d'athlètes individuels.
01:03:38Qui font l'apologie de leur staff.
01:03:40De leur team.
01:03:41Et qui le disent souvent.
01:03:42C'est pas ma médaille.
01:03:43C'est la médaille de tout mon staff.
01:03:44De mon équipe.
01:03:45On retrouve quand même cet esprit du collectif.
01:03:48Même dans les sports individuels.
01:03:49Je trouve.
01:03:50Et on voit les sports individuels.
01:03:51Quand ça se joue par équipe.
01:03:52Il y a quelque chose de très spécial.
01:03:54Qui se crée assez rapidement.
01:03:55Et c'est ça qui est fantastique.
01:03:56Effectivement.
01:03:57On parle de Thierry Henry dans quelques instants.
01:03:59Avant la finale demain face à l'Espagne.
01:04:01Pour aller décrocher l'or.
01:04:0340 ans après Los Angeles 1984.
01:04:05Le sondage du soir ça concerne le basket.
01:04:08Et on va en parler.
01:04:09Paul vous voulez lui donner le sondage ?
01:04:11Oui pourquoi pas.
01:04:12Les bleus peuvent-ils être champions olympiques au basket ?
01:04:14Voici le sondage qui a été proposé ce soir.
01:04:16Sur l'équipe connect et les réseaux sociaux.
01:04:17On laisse le temps de pouvoir scanner le QR code.
01:04:19Non à la fin de l'émission.
01:04:21Vous voulez un relais c'est ça ?
01:04:23Une tendance.
01:04:25Moi je dirais que le oui est pas mal.
01:04:27Je vais regarder.
01:04:28La tendance c'est d'aller sur l'équipe connect.
01:04:30Et de faire monter la tendance du oui.
01:04:32Il y a quelqu'un qui est en train de charger le oui.
01:04:35Je le vois chez lui.
01:04:36Mais j'aime bien cette tendance.
01:04:37Parce que souvent le volley, le hand, le basket.
01:04:40On nous appelle les sports de préau.
01:04:41Pour nous diminuer un petit peu.
01:04:42Le hangar.
01:04:44Non il y en a qui continuent.
01:04:46J'ai des amis qui m'en regardent là.
01:04:47Je vous dis écoutez bien.
01:04:48Faut arrêter.
01:04:50C'est plus possible d'avoir des amis pareils.
01:04:52Oui je vais faire un pin.
01:04:55La tendance on me le dit c'est 70-30.
01:04:57Mais dans quel sens je ne vous le dis pas.
01:05:00On va entendre vos arguments.
01:05:02Parce que c'est la question qu'on vous pose à vous aussi.
01:05:04Les amis.
01:05:05Deux exploits quand même.
01:05:07Le Canada.
01:05:08L'une des meilleures équipes.
01:05:10Je regarde Timothée.
01:05:11Parce qu'il a pu assister au match face à l'Allemagne aujourd'hui.
01:05:14Le Canada.
01:05:15L'une des meilleures équipes.
01:05:16Balayé par l'équipe de France.
01:05:17L'Allemagne.
01:05:18Championne du monde.
01:05:20Balayé peut-être pas.
01:05:21Battue par l'équipe de France aujourd'hui.
01:05:23Deux exploits quand même.
01:05:24Avec une équipe de France qu'on disait moribonde.
01:05:26Une préparation extrêmement difficile.
01:05:28Est-ce que les Bleus peuvent rêver d'or ?
01:05:31Je commence avec vous.
01:05:32C'est la question tout de suite.
01:05:33Est-ce qu'ils peuvent désormais rêver de l'or ?
01:05:35Timothée.
01:05:36Face aux Etats-Unis.
01:05:37Qui ont battu la Serbie.
01:05:38Mais avec difficulté.
01:05:40Si vous me demandez.
01:05:41Si mon cœur a envie de répondre oui.
01:05:43C'est une évidence.
01:05:44Alors Timothée.
01:05:45Je repose la question.
01:05:46D'habitude.
01:05:47France-Etats-Unis.
01:05:48C'est pas ça la question.
01:05:49Avant même que le match ait lieu.
01:05:50On se dit.
01:05:51Aucune chance.
01:05:52On est déjà arrivé en finale.
01:05:53C'est génial.
01:05:54Est-ce que là.
01:05:55Cette fois-ci.
01:05:56Contrairement à il y a trois ans.
01:05:57Contrairement à l'image qu'on a en tête.
01:05:58Est-ce que là.
01:05:59Ça semble différent.
01:06:00Je rêve de me tromper.
01:06:01Mais non.
01:06:02Je pense qu'en fait.
01:06:05En basket.
01:06:06En rugby.
01:06:07Si vous avez une équipe.
01:06:08Qui est immensément plus forte.
01:06:09Qu'une autre.
01:06:10Le coup du petit pousset.
01:06:11Ça n'arrive.
01:06:12Jamais.
01:06:13Jamais.
01:06:14Ou alors.
01:06:15Vraiment.
01:06:16Extrêmement à la marge.
01:06:17Et je dis ça.
01:06:18Presque pour me convaincre.
01:06:19Moi-même.
01:06:20Qu'on va peut-être pouvoir le faire.
01:06:21Et cette équipe.
01:06:22Des Etats-Unis.
01:06:23Elle est tellement forte.
01:06:24Les joueurs qui sont là.
01:06:25Sont tellement forts.
01:06:26Encore une fois.
01:06:27On l'a vu.
01:06:28Ce match contre la Serbie.
01:06:29Je voyais un petit peu.
01:06:30Autour de moi.
01:06:31Les gens avaient envie.
01:06:32Que la Serbie gagne.
01:06:33Parce qu'on aime bien.
01:06:34Que David.
01:06:36Quand ils se mettent à jouer.
01:06:37Ils sont vraiment.
01:06:38Vraiment trop forts.
01:06:39Je rêve de me tromper.
01:06:40Si vous me demandez.
01:06:41De mettre mon salaire.
01:06:42Sur une équipe.
01:06:43Je le mets sur les Etats-Unis.
01:06:44Ah oui.
01:06:45Donc.
01:06:46Vous misez gros.
01:06:47Sur les Etats-Unis.
01:06:48Mais même si.
01:06:49Est-ce que quelqu'un.
01:06:50A un avis contraire.
01:06:51Ou je grondère.
01:06:52Un petit peu ça.
01:06:53Oui.
01:06:54Ah.
01:06:55Mariam.
01:06:56Totalement.
01:06:57Parce que là.
01:06:58C'est l'imaginaire global.
01:06:59Qu'on met sur la table.
01:07:00Quand on regarde.
01:07:01La configuration.
01:07:02Des USA.
01:07:03Contre la Serbie.
01:07:04On voit quand même.
01:07:05Que ça n'a pas été.
01:07:06Une petite promenade de santé.
01:07:07On a vu.
01:07:08Les points faibles.
01:07:09De cette équipe.
01:07:10Des Etats-Unis.
01:07:11Qui est habituée.
01:07:12Un petit peu.
01:07:13Le basket showtime.
01:07:14Ils ont des espaces.
01:07:15On laisse les stars s'exprimer.
01:07:16Et là.
01:07:17Quand on leur a mis la pression.
01:07:18Ce n'était pas du tout.
01:07:19La même chose.
01:07:20Ce n'était pas un jour sans.
01:07:21C'était une très.
01:07:22Très grosse défense.
01:07:23En face de superstars.
01:07:24Et je me dis.
01:07:25Que cette équipe de France.
01:07:26Qui la personnalise plus.
01:07:27C'est sa qualité.
01:07:28À être agressive.
01:07:29En défense.
01:07:30Et de pouvoir.
01:07:32À un niveau.
01:07:33Où il n'est pas habitué.
01:07:34Donc je me dis.
01:07:35C'est largement possible.
01:07:36Avec la qualité.
01:07:37De nos joueurs.
01:07:38Aussi en attaque.
01:07:39Wendy.
01:07:40J'espère vraiment.
01:07:41Qu'il va remonter.
01:07:42D'un niveau.
01:07:43Mais je me dis.
01:07:44Que c'est totalement possible.
01:07:45Et ce ne sera pas.
01:07:46Le petit coup de Goliath.
01:07:47Contre David.
01:07:48Pas du tout.
01:07:49Ce sera une équipe de France.
01:07:50À la maison.
01:07:51Qui va jouer.
01:07:52À Indopus.
01:07:53Et qui va être capable.
01:07:54De venir les secouer.
01:07:55En regardant.
01:07:56Cette demi-finale.
01:07:57Tout est possible.
01:07:58Nicolas Batum.
01:07:59Est-ce qu'il dit quelque chose.
01:08:00Quand on a pris.
01:08:01Un gros coup de pied au cul.
01:08:02Comme celui de la semaine dernière.
01:08:03Et qu'on s'est regroupé.
01:08:04Entre nous.
01:08:05Qu'on s'est dit les choses.
01:08:06C'était intense.
01:08:07On s'est demandé.
01:08:08Ce que l'on voulait.
01:08:09On voyait la natation.
01:08:10Le judo.
01:08:11Le BMX.
01:08:12Tous les sports.
01:08:13Et quand on est arrivé ici.
01:08:14On a senti la magie.
01:08:15On a senti l'évervescence.
01:08:16C'est génial.
01:08:17Donc ça rejoint un peu.
01:08:18Ce que disait Mariama.
01:08:19Il y a quand même.
01:08:20Une autre déclaration de Batum.
01:08:21Que j'ai entendu moi.
01:08:22Où il dit tout de suite.
01:08:23Focus sur la finale.
01:08:24Attention.
01:08:26Ils étaient heureux d'avoir battu l'Allemagne.
01:08:28Mais ça c'est quand même.
01:08:29Très intéressant à prendre en compte.
01:08:30Deuxièmement.
01:08:31Deuxièmement.
01:08:32La France a battu les Etats-Unis.
01:08:33Au dernier JO quand même.
01:08:34Même si c'était un match de poules.
01:08:35C'est rare.
01:08:36Je ne sais pas si c'est une autre équipe qui a battu les Etats-Unis au JO.
01:08:40Effectivement.
01:08:41Il y a le public.
01:08:42Si on est capable.
01:08:43A mon avis.
01:08:44Que les Américains.
01:08:45Ne dépassent pas les 80 points.
01:08:47Ils ont fait 110 points en moyenne.
01:08:49Sur le premier tour.
01:08:5087-82 lors de la finale à Tokyo.
01:08:52Il y a trois ans.
01:08:5387-82.
01:08:54Exactement.
01:08:55Voilà.
01:08:56Allez.
01:08:57On rappelle que les Allemands ont fait 86 de moyenne.
01:09:00Et qu'ils ont fait 69 contre la France.
01:09:02C'est le défi français pour cette finale.
01:09:04C'est ça.
01:09:05C'est d'arriver à.
01:09:06Je ne suis pas du tout un spécialiste de basket.
01:09:08Timothée pourra me corriger s'il le souhaite.
01:09:10Mais moi je pense que.
01:09:11S'ils sont capables d'avoir cette intensité défensible.
01:09:14Et de combattants qu'ils ont montré.
01:09:16Sur les deux derniers matchs.
01:09:17Bon.
01:09:18Pierre.
01:09:19Moi il y a trois choses.
01:09:20Qui me permettent de me dire.
01:09:22Qu'il y a quand même un pourcentage de chance.
01:09:24Qu'on y arrive.
01:09:25Ce ne sera pas 50% de chance.
01:09:26Mais il y a un pourcentage de chance.
01:09:27C'est premièrement.
01:09:28L'adresse.
01:09:29Parce que.
01:09:30Franchement.
01:09:31On a été en dessous.
01:09:32Des standards qu'on peut attendre.
01:09:33De joueurs.
01:09:34Du niveau des joueurs français.
01:09:35Et notamment.
01:09:36Au M-Bayama.
01:09:37Mais ce n'est pas le seul.
01:09:38Il y en a d'autres aussi.
01:09:39Qui ont raté beaucoup de paniers.
01:09:40Même sur le match contre le Canada.
01:09:41Le deuxième truc.
01:09:42C'est les rebonds.
01:09:43On avait été super bons.
01:09:44Sur les rebonds contre le Canada.
01:09:45Et là.
01:09:46C'était moins le cas.
01:09:47Contre l'Allemagne.
01:09:53Il y a une marge de progression là-dessus.
01:09:55Et si on se met vraiment à notre niveau.
01:09:57Contre les Etats-Unis.
01:09:58Ça peut peut-être aider.
01:09:59Et le troisième truc.
01:10:00C'est le rôle de challenger qu'on a.
01:10:02Il n'y a rien qui correspond mieux.
01:10:04A l'état d'esprit français.
01:10:05Que d'être le challenger.
01:10:06J'ai vu Vincent Poirier tout à l'heure.
01:10:08Oui.
01:10:09Vincent Poirier.
01:10:10Il a assisté là-dessus.
01:10:11Il a raison.
01:10:12C'est ça.
01:10:13En fait.
01:10:14Est-ce qu'on pourrait rappeler.
01:10:15Vincent Poirier.
01:10:17On peut même le rappeler maintenant si vous voulez.
01:10:19Je suis à deux doigts de pouvoir le regarder dans les yeux.
01:10:23C'est une carrière de Marseille.
01:10:27Mais voilà.
01:10:28Je pense que le côté challenger.
01:10:29On doit tout donner pour gagner.
01:10:31Ça peut correspondre aussi à l'état d'esprit français.
01:10:33Donc.
01:10:34Pourquoi pas.
01:10:35Au moins.
01:10:36Il y a une porte quelque part.
01:10:37Il y a un élément que je vous donne.
01:10:39Tiens.
01:10:40C'est ça.
01:10:41C'est ça.
01:10:42Il y a une porte quelque part.
01:10:43Il y a un élément que je vous donne.
01:10:46Tiens.
01:10:47Qui peut accréditer aussi l'euphorie et la performance des Français.
01:10:50Est-ce que vous savez combien de pays organisateurs ont atteint la finale au tournoi de basket ?
01:10:56De l'histoire des Jeux.
01:10:58Combien de pays ?
01:10:59Tu nous l'as donné hier pour le voler.
01:11:01Tu nous en as dit quatre.
01:11:02Il y a eu Pékin, Rio.
01:11:03Zéro.
01:11:04Londres.
01:11:05Ce n'est pas zéro.
01:11:06Mais ce n'est pas loin.
01:11:07C'est un.
01:11:08C'est un.
01:11:09Et ce sont les Etats-Unis.
01:11:10Absolument.
01:11:12Et Atlanta.
01:11:13Donc, ça ne compte pas en fait dans la stat.
01:11:15Ça ne compte pas.
01:11:16Seuls les Etats-Unis ont réussi à atteindre la finale du tournoi de basket chez eux.
01:11:20Ça veut dire que cette équipe de France, elle a quelque chose.
01:11:22Et qu'on ait ce débat-là ce soir, c'est quand même drôle.
01:11:24Parce qu'il y a quatre jours, on ne pouvait pas une seconde croire qu'on allait débattre
01:11:28des chances des Français contre les Etats-Unis.
01:11:30C'est génial le sport.
01:11:31Et tout à l'heure, je parlais d'OMB en disant que j'espère que ça montera.
01:11:34Mais aussi, il faut prendre en compte le rôle qu'il a dans cette défense.
01:11:37L'espace qu'il prend au niveau des shoots.
01:11:40Ce qu'on a tendance à regarder, comme dans tous les scores de points ou de buts,
01:11:44c'est vraiment que l'attaque.
01:11:45Mais il faut voir aussi son impact défensif.
01:11:47Parce que venir même essayer de le passer et jouer sur la raquette quand il a ses bras
01:11:52à 2,50 m.
01:11:53Non, mais on ne peut pas se contenter.
01:11:54La ultimauté à raison de Banyama, c'est qu'on ne peut quand même pas se contenter
01:11:57d'un sur huit à trois points pour Juan Banyama.
01:11:59Ce n'est pas lui.
01:12:00Lui-même, il ne va pas se contenter.
01:12:01Pour l'instant, il ne passe pas à côté de ses jeux.
01:12:05Parce qu'il est parti prenant du projet collectif.
01:12:07Il n'y a rien à dire dessus.
01:12:08Il n'y a pas que ça.
01:12:09J'ai pensé un peu à Mbappé.
01:12:10C'est-à-dire que même s'il n'est pas bon, il a une aura qui fait qu'en face,
01:12:16bien sûr qu'on attend plus.
01:12:18L'équipe fait ça une sur Juan Banyama, deux jours avant l'ouverture des Jeux,
01:12:22en grand, en majesté, en star.
01:12:25Pour l'instant, il n'est pas là.
01:12:27Il n'est pas au rendez-vous.
01:12:32Je suis la moins sachante de vous toutes sur le basket, mais j'ai l'impression
01:12:36que ce qu'on attendait, parce que ce sont des noms du basket,
01:12:40Rudi Cobert qui est sur le banc, Juan Banyama, juste la méga star,
01:12:43mais qui semble être en deçà.
01:12:45Comment s'appelle-t-il ?
01:12:46Evan Fournier, qui n'est pas non plus à Réunion.
01:12:49Contre le Canada, il a un peu changé.
01:12:52Depuis deux matchs, ça a changé.
01:12:55Il se révèle dans l'adversité.
01:12:58Mais c'est peut-être en cela que ça ne donne pas envie d'y croire complètement.
01:13:02Ce n'est pas la même histoire que le volet qui arrive en finale,
01:13:06où on sent qu'il y a un vrai truc qui est en train de se passer.
01:13:09Là, ça me parait un peu fragile.
01:13:12Vous l'admettrez quand même.
01:13:17Les autres qui ne sont pas des stars et dont le grand public ne connaît pas forcément le nom,
01:13:21ils assurent de malade.
01:13:24C'est hallucinant.
01:13:25Ce que tu dis est vrai, mais c'est à double tranchant.
01:13:27Effectivement, ils ne sont pas trop là.
01:13:29Du coup, on a l'impression que dans un sport où il y a logiquement un joueur
01:13:32qui est censé vous porter, comme l'a fait Curry par exemple aujourd'hui avec les Etats-Unis,
01:13:36ils ne sont pas là.
01:13:37Mais du coup, ça prouve qu'il y a une réponse collective qui est énorme.
01:13:40Justement, des autres autour, Cordinier, Yann Bousselet, Ntilikina…
01:13:45Je trouve qu'on est très injustes par rapport à Wembley,
01:13:48parce qu'il est très jeune.
01:13:50Ce sont ses premiers Jeux à la maison.
01:13:51Il faut assumer ça.
01:13:52C'est l'exigence des superstars.
01:13:55C'est un peu injuste.
01:13:57C'est un petit changement qui montre qu'il a quand même de la stabilité.
01:14:00C'est quand même pour lui qu'il va mettre plus de chutes.
01:14:02Oui, mais dans un nouveau collectif où c'est un jeune joueur…
01:14:05C'est un gamin qui est passé en un an.
01:14:07Il y a un an, Roland-Garros jouait la finale de la Choupe d'Etat de France
01:14:10entre le club de Paris et Monaco.
01:14:12Il est passé en un an.
01:14:13NBA, finale des JO à Bercy avec Wembley.
01:14:15Voilà, c'est phénoménal.
01:14:17Il faut qu'il encaisse ça.
01:14:18T'as raison.
01:14:19Dans quatre ans, Los Angeles sera le roi.
01:14:22Il aura la place aussi.
01:14:24Il sera chez lui.
01:14:26Déjà sur la finale, il va forcément nous sortir quelque chose.
01:14:29Victor Wembañama, la finale France-États-Unis.
01:14:32Ça sera samedi 21h30.
01:14:34Émission spéciale dans la foulée du match.
01:14:36Ça, ça veut dire que vous avez la une du journal de demain.
01:14:40Avec tout ce qui s'est passé aujourd'hui,
01:14:42on a hâte de connaître le choix de la rédaction de l'équipe.
01:14:44Les confrères au deuxième.
01:14:46Trois sports ont été mis en honneur.
01:14:48Le vélo, le handball et le basket.
01:14:50L'or sur la piste pour Benjamin Thomas.
01:14:52Et c'est Estelle Ndemiko, la capitale de l'équipe de France de handball
01:14:55avec Victor Wembañama sur la piste de l'or
01:14:57puisque les deux équipes de France en basket et en hand sont en finale.
01:15:00Franchement, chapeau encore une fois.
01:15:02Depuis le début des Jeux.
01:15:04Bien joué.
01:15:05J'aime bien la plus belle une.
01:15:07La plus belle une va être dure à choisir pour les Jeux.
01:15:09Franchement, ils sont bons sur les Jeux de mots.
01:15:12Magnifique une.
01:15:14C'est un métier, Eric.
01:15:16Franchement, ils sont bons.
01:15:18Le graphiste, le directeur.
01:15:20Magnifique. On la met de côté, celle-ci.
01:15:22Vous voulez que je vous la mette de côté demain ?
01:15:24Avec plaisir.
01:15:26Ce sera fait.
01:15:28Depuis le début, on s'arrange.
01:15:30Madame, Madame, Madame, on la met de côté.
01:15:32Pour ma collection.
01:15:34Merci.
01:15:36Une Jeux Express avant de revenir.
01:15:39Enfin, d'évoquer la finale de demain pour l'équipe de Thierry Henry.
01:15:42On commence avec la voile.
01:15:44Oui, la voile et puis une médaille d'argent.
01:15:46Pas si belle que ça pour Lauriane Nolot.
01:15:48Grosse déception quand même.
01:15:50Même s'il faudra s'en contenter de cette belle médaille d'argent.
01:15:52Elle était venue pour l'or.
01:15:54Elle a chuté lors de la seconde régate de la finale.
01:15:56Elle va laisser échapper le titre à la britannique Aldridge.
01:15:59Nolot était, en plus de ça, invaincue depuis deux ans.
01:16:01Grande compétition.
01:16:03C'est donc une immense désillusion pour elle.
01:16:05Elle a même déclaré, je vais quand même finir par l'apprécier,
01:16:07cette médaille d'argent.
01:16:09Elle aurait pu rentrer dans l'histoire puisque le kitefall
01:16:11était une toute nouvelle discipline aux JO de Paris 2024.
01:16:13C'est ce que tous les athlètes vivent finalement.
01:16:15Marie, en quelques secondes, vous qui êtes au Club France
01:16:17et qui animez une partie de la journée.
01:16:19Tous les athlètes ont la même sensation.
01:16:21À un moment, ils sont déçus de ne pas avoir fait la médaille qu'ils voulaient.
01:16:24Quand ils arrivent au Club France,
01:16:26qui mesurent l'impact de leur médaille,
01:16:28ils basculent dans un autre monde tous ou pas ?
01:16:30Il y en a un qui m'a semblé ne pas du tout digérer
01:16:32le fait d'avoir la médaille d'argent.
01:16:34C'est Kastrix au kayak.
01:16:36Il était vraiment premier alors.
01:16:38Le temps qu'il a passé au Club France
01:16:40n'a pas été suffisant.
01:16:42Il n'arrivait pas à sortir de cette déception.
01:16:44Je le conçois.
01:16:46Je ne le juge absolument pas.
01:16:48C'est vrai que les autres y arrivent.
01:16:50En tout cas, en façade, ils y arrivent.
01:16:52À l'intérieur, ce n'est pas forcément le cas.
01:16:54Mais Kastrix n'a jamais eu l'occasion
01:16:56de poser les valises
01:16:58et de se dire
01:17:00je vais quand même réussir à kiffer.
01:17:02Ça m'est arrivé au jeudi hiver.
01:17:04En patinage, j'étais médaillée le même jour.
01:17:06On a fait la cérémonie le même jour
01:17:08que les patineurs qui patinent en couple
01:17:10Cizeron et Papadakis
01:17:12qui avaient chopé leur première médaille.
01:17:14Ils étaient premiers alors.
01:17:16Ils tiraient une gueule dans l'endroit
01:17:18où on est censé se préparer, se maquiller
01:17:20pour monter sur la grande scène.
01:17:22Je leur ai dit vous ne savez même pas
01:17:24si vous aurez l'occasion une fois dans votre vie
01:17:26de revivre un moment comme ça.
01:17:28Il peut se passer tellement de choses dans 4 ans
01:17:30peut-être que vous n'y reviendrez pas.
01:17:32J'ai essayé de profiter.
01:17:34Je ne les avais absolument pas convaincus.
01:17:36C'est la bonne histoire.
01:17:44Ils ont réussi.
01:17:46Ils ont pris l'or.
01:17:48Ils ont bien fait de ne pas vous écouter.
01:17:52Paul, on enchaîne avec l'athlétisme
01:17:54et on commence par un record du monde.
01:17:56Une grosse soirée encore en athlétisme.
01:17:58Un record du monde, 400 m.
01:18:00Pour l'américaine Mc Laughin-Livron
01:18:02en 50 secondes 37.
01:18:04Louise Maraval a terminé dernière de la finale.
01:18:06Mais il faudra quand même annoter
01:18:08ce gros record du monde qui est tombé ce soir à Paris.
01:18:10En quelques secondes, Stéphane, ce record du monde ?
01:18:12C'était extraordinaire.
01:18:14Le problème de la française, c'est qu'elle était dans le dos de l'américaine.
01:18:16Elle s'est dit sagement
01:18:18je ne peux pas calquer ma course sur l'américaine
01:18:20parce qu'elle savait très bien qu'elle ne pouvait pas la suivre.
01:18:22Il y avait une néerlandaise qui était très attendue également
01:18:24et qui n'a pas existé, qui est terminée 3e.
01:18:26L'américaine, elle fait un temps.
01:18:28Les spécialistes expliquaient
01:18:30qu'elle court plus vite sur 400 m.
01:18:32Ce n'est que des finalistes du 400 m plat.
01:18:34Il faut quand même comprendre
01:18:36le niveau de performance qu'elle a réalisé ce soir.
01:18:38Exceptionnel.
01:18:40On enchaîne vite, Paul.
01:18:42En finale du 200 m, on attendait le doublé
01:18:44de l'américain Noah Lyce.
01:18:46Après sa victoire sur 100 m,
01:18:48l'américain souffre du Covid
01:18:50et n'a pas pu terminer mieux que cette 3e place
01:18:52et médaille de bronze.
01:18:54La médaille d'or est revenue au botswanais Thébogo.
01:18:56C'est d'ailleurs le premier africain à s'imposer sur la distance.
01:18:58Le sprinter de 21 ans a même réalisé
01:19:00le demi-tour de piste en 19 secondes
01:19:02et 46 centièmes. C'est le record d'Afrique.
01:19:04C'est le premier africain à gagner
01:19:06une médaille d'or sur le sprint au JO.
01:19:08100 m, 200 m. Premier africain.
01:19:10C'est une révolution.
01:19:12C'est des jeux.
01:19:14C'est ce qui se passe sur ces jeux de Paris. Partout.
01:19:16Nous, on regarde des médailles françaises
01:19:18mais c'est phénoménal.
01:19:20Peut-être qu'on tient la future star du sprint mondial.
01:19:22Il a 21 ans.
01:19:24Thébogo, magnifique.
01:19:26Les qualifiés en finale du côté français ?
01:19:28Oui, Agathe Guillemot qui va participer
01:19:30à la finale du 1500. Elle a même battu
01:19:32le record de France en demi.
01:19:34Et puis les deux rôlés du 4x100 français
01:19:36se sont même qualifiés en finale. A noter même
01:19:38l'élimination de la Jamaïque chez les hommes.
01:19:40C'est quand même une sacrée surprise.
01:19:42Ça marche toujours.
01:19:44Ça marche toujours.
01:19:46Enchaînez, dites-donc.
01:19:48Oui, on y en a.
01:19:50L'athlète qu'il fallait suivre
01:19:52pour Marie Martineau hier. Malheureusement,
01:19:54la française est 18ème à l'issue de la première journée.
01:19:56De l'heptathlon, ça n'a pas vraiment souri.
01:19:58On enchaîne sur le tennis de table, Paul.
01:20:00Tout à fait. Et puis les bleus vont jouer le bronze
01:20:02face au Japon. Ce sera demain à 10h.
01:20:04Il faudra mettre le réveil là aussi également.
01:20:06Les bleus se sont logiquement inclinés face à la Chine.
01:20:083-7 à 0.
01:20:10Simon Gauzy, Alexis et Félix Lebrun
01:20:12vont affronter le Japon.
01:20:14Et Simon Gauzy a même déclaré
01:20:16qu'on aura de grandes chances d'aller chercher
01:20:18la médaille si on produit ce niveau-là.
01:20:20Pour moi, c'est très clairement le match d'une vie.
01:20:22Je ne sais pas s'il y aura d'autres opportunités
01:20:24dans ma carrière d'aller chercher une médaille olympique.
01:20:26Je ne suis pas sûr de dormir beaucoup.
01:20:28Et ce serait exceptionnel.
01:20:30Une nouvelle médaille pour le tennis de table français,
01:20:32même avec une médaille de bronze.
01:20:34On fait un point sur le golf ?
01:20:36Oui, le golf. Et puis Céline Boucher qui a bien géré
01:20:38sa première journée hier. Mais aujourd'hui, c'était
01:20:40un petit peu catastrophe puisque la française
01:20:42qui était 1ère à l'issue de la première journée
01:20:44est aujourd'hui 6ème ex aequo.
01:20:46Bon, rien n'est perdu encore puisqu'elle est
01:20:48à 5 coups de la leadeuse, la Suissesse
01:20:50Morgane Maîtreux. Et il reste encore 2 jours
01:20:52de compétition du côté de Saint-Quentin-en-Yvelines.
01:20:54Un rendez-vous qui était très attendu.
01:20:56Le pentathlon moderne avec l'entrée réussie pour Elodie Clouvel.
01:20:58Oui, elle a impressionné la française
01:21:00Elkevich, championne olympique à Rio.
01:21:02Elle a géré les scrims avec
01:21:0427 victoires et 8 défaites seulement.
01:21:06Prochain rendez-vous, ce sera samedi
01:21:08pour les femmes, la suite des épreuves.
01:21:10Elle a même déclaré, c'était incroyable, je me suis sublimé.
01:21:12C'est la élo des compétitions que j'aime.
01:21:14On peut s'arrêter
01:21:16quelques secondes sur Elodie Clouvel
01:21:18parce que c'est une histoire
01:21:20qui est marquante. Elle avait réussi une médaille
01:21:22à Rio.
01:21:24L'argent à Rio.
01:21:26Et 6ème à Tokyo.
01:21:28C'est ce qui est fascinant.
01:21:30Il y a tellement d'athlètes qui racontent la même histoire.
01:21:32Burnout, ensuite,
01:21:34elle s'était perdue, elle disait.
01:21:36Et elle se retrouve à Paris
01:21:38sur ce pentathlon moderne. On l'espère qu'elle ira
01:21:40chercher la médaille. Mais ça fait partie
01:21:42de ces histoires qui se répètent.
01:21:44Et elle, elle symbolise ça.
01:21:46Ce qui peut symboliser
01:21:48aussi le fait que
01:21:50tous les athlètes
01:21:52de ces JO-là vont
01:21:54peut-être avoir besoin d'un accompagnement
01:21:56parce que la redescente, elle va être dure.
01:21:58Vraiment, en termes émotionnels,
01:22:00en termes attente et
01:22:02pression et tout ce que vous avez mis
01:22:04sur la compétition.
01:22:06C'est jamais anodin.
01:22:08Il y a encore plus ceux qui n'ont pas
01:22:10atteint leur objectif. Parce que ceux qui gagnent,
01:22:12c'est quand même plus facile de redescendre.
01:22:14Mais ceux qui perdent et que tu te dis
01:22:16que tu n'as même pas réussi.
01:22:18La pression devient tellement énorme et peut-être
01:22:20la déception en prend un coup encore plus.
01:22:22Oui et non. Sur le côté de ceux qui perdent et ceux qui gagnent.
01:22:24Après, c'est compliqué encore plus
01:22:26sur les sports courts parce que ça enchaîne directement
01:22:28sur la saison. Parce que, par exemple, pour le handball,
01:22:30ça a un retrait. Non, ce n'est pas mieux.
01:22:32Parce que derrière, on n'a pas de vacances.
01:22:34On est fatigué. J'allais dire sur la remise en question.
01:22:36Non, ça ne joue pas du tout. Il n'y a pas de vacances sur ta corde.
01:22:38Les clubs ne t'accordent pas quand même de trois semaines de vacances.
01:22:40On a une semaine, quelque chose comme ça.
01:22:42Donc, ça dépend après des prochains matchs.
01:22:44Des fois, c'est une deuxième saison.
01:22:46Et des fois, c'est trois saisons d'affilée qui s'empilent.
01:22:48Donc, c'est très compliqué.
01:22:50Et après, je parlais même avec des médailles.
01:22:52Je ne donnerai pas de nom.
01:22:54Il y a ce trop là où on a énormément donné.
01:22:56On s'est entraîné. On s'est poussé au maximum.
01:22:58Des fois, il y a un peu de déception
01:23:00quand c'est une médaille d'argent.
01:23:02Mais il y a pas mal d'athlètes qui se disent
01:23:04je ne sais pas encore si je vais continuer.
01:23:06Parce qu'il y a un moment, même quand on atteint le summum,
01:23:08on se dit est-ce qu'on aime ça à ce point-là
01:23:10pour rencaisser la même douleur.
01:23:12Je ne sais pas si vous connaissez un bon préparateur mental.
01:23:14Thomas Samus, on va lui demander.
01:23:16Il sera là demain Thomas.
01:23:18Justement, on n'a pas envie de voir le préparateur mental.
01:23:20Surtout quand on voit le prochain sujet
01:23:22dont on va être obligé de parler.
01:23:24Olympe Bappé.
01:23:26Ça veut dire quoi Olympe Bappé ?
01:23:28On va découvrir ça dans quelques instants.
01:23:30Le point sur les médailles d'ailleurs.
01:23:32Et puis, on va se projeter sur l'objectif affiché.
01:23:34Le top 5 pour l'équipe de France.
01:23:36Oui, 54 médailles ce soir pour l'équipe de France
01:23:38qui est désormais quatrième au classement des médailles
01:23:40médailles d'or, 19 en argent et 21 en bronze.
01:23:42Par rapport aux objectifs,
01:23:44est-ce qu'on est dans les temps ou pas Paul ?
01:23:46C'était le top 5 affiché.
01:23:48Après, en termes de médailles,
01:23:50il fallait dépasser d'abord le record de Tokyo
01:23:52qui était de 43.
01:23:54Donc déjà, l'objectif est atteint.
01:23:56Maintenant, à présent, il faudra rester dans ce fameux top 5.
01:23:58Alors, on peut comparer la première semaine et la deuxième ?
01:24:00Oui, tout à fait.
01:24:02La première semaine, c'était 12 médailles d'or pour l'équipe de France
01:24:04comparées à 2 pour l'instant dans cette deuxième semaine.
01:24:06Et à l'issue de la première semaine,
01:24:08l'équipe de France comptait 41 médailles
01:24:10et aujourd'hui, c'est 13 brelocs.
01:24:12Est-ce que c'est normal ?
01:24:14Ou est-ce qu'on est inquiet ?
01:24:16Il y a des médailles en suspens.
01:24:18C'est ça qui fait la différence.
01:24:20C'est que tu es engagé sur une compétition
01:24:22donc tu n'es pas tout de suite sur le résultat.
01:24:24Du coup, peut-être que
01:24:26ça joue aussi là-dessus.
01:24:28On aura factuellement moins que là.
01:24:30On a trois sports majeurs en ce moment.
01:24:32C'est natation et scrim judo.
01:24:34Donc on prend les trois cumulés.
01:24:36Il y a 25 brelocs à peu près.
01:24:38La première semaine, tu ne peux pas.
01:24:40Il y en a quatre sûrs à ajouter avec les sports courts
01:24:42de toute façon puisqu'on est en finale.
01:24:44Mais Saoud, j'ai entendu un avis
01:24:46qui m'a interpellé de quelqu'un
01:24:48qu'on admire tous beaucoup, c'est Thomas Pesquet.
01:24:50Vous l'avez entendu aussi peut-être.
01:24:52Il disait qu'on met toujours
01:24:54le ratio du nombre de médailles
01:24:56à la quantité de citoyens dans le pays
01:24:58pour savoir si on est ou non un pays de sport ou pas.
01:25:00Il disait que si on comptait
01:25:02par exemple dans un sport collectif
01:25:04comme le basket,
01:25:06il y a 12 joueurs qui sont qualifiés.
01:25:08C'est 12 médailles d'or et pas une médaille d'or.
01:25:10Si on comptait 12.
01:25:12Forcément, ça veut dire qu'on a 12 champions.
01:25:14C'est vrai que le calcul,
01:25:16on est habitué à celui-là et c'est très bien de garder celui-là.
01:25:18Mais je trouve que ce serait intéressant
01:25:20aussi à l'occasion peut-être de se poser cette question
01:25:22pour savoir où seraient placés les Français par exemple
01:25:24si on y ajoutait
01:25:26les médailles collectives.
01:25:28Parce qu'ils les touchent en plus les médailles.
01:25:30Peut-être en avoir potentiellement 22
01:25:32avec le foot,
01:25:3412 avec le basket.
01:25:36La compétition pour les sports co, c'est 7 matchs
01:25:38d'une heure, une heure et demie.
01:25:40C'est pareil pour les autres pays.
01:25:42Si on se compte toutes les médailles.
01:25:44C'est pareil pour les autres pays.
01:25:46C'est marrant, on est tous fans de PSG autour de la table.
01:25:48Typiquement, je trouve que ce qu'il fait, c'est relativement inutile.
01:25:50Et là, le calcul,
01:25:52je le trouve peut-être moins utile.
01:25:54Ça dépend sur quel sport tu règnes.
01:25:56Si tu règnes sur les sports co, ça peut changer.
01:25:58Tu parles de son métier.
01:26:00C'est assez askew de balancer.
01:26:04Marie, par exemple,
01:26:06tu prends la Chine,
01:26:08qui ne va probablement pas prendre
01:26:10une pétée de médailles en sport co.
01:26:12Peut-être que la France
01:26:14peut remonter,
01:26:16peut-être passer devant la Chine.
01:26:18Est-ce que c'est un calcul
01:26:20qui a du sens ou pas ?
01:26:22Je serais curieux de voir ce que ça représente
01:26:24en nombre de champions,
01:26:26en nombre de médailles d'or.
01:26:28On pourrait prendre 6 médailles
01:26:30ou 8 médailles au lieu d'une.
01:26:32Est-ce que ça vous semble sensé ?
01:26:34C'est une piste ou pas explorée,
01:26:36ou c'est dans l'ordre du fantasme ?
01:26:38Dans le calcul, c'est une médaille.
01:26:40Ça se calcule.
01:26:42Moi, je trouve que c'est bien aussi
01:26:44parce que les sports collectifs
01:26:46sont beaucoup plus mis en avant
01:26:48que les autres sports dans l'année.
01:26:50Beaucoup plus mis en avant
01:26:52que les autres sports ?
01:26:54Ça dépend des sports co.
01:26:56Le rugby, le basket,
01:26:58les scrims, même le judo.
01:27:00Oui, ça, c'est factuel.
01:27:02Je ne sais pas.
01:27:04On ne voit pas assez devant de Mariamma,
01:27:06mais on ne voit plus que les scrims.
01:27:08Je ne sais pas.
01:27:10C'est sûr qu'il y a une façon
01:27:12de mettre tout le monde à égalité.
01:27:14Il y avait un bon moyen de se comparer.
01:27:16C'était par rapport aux Anglais en 2012
01:27:18qui avaient gagné 65 médailles.
01:27:20On peut encore espérer
01:27:22ne pas être trop loin.
01:27:24Ils étaient à 29 médailles d'or.
01:27:26Pour l'instant, on a un petit regret
01:27:28parce qu'il y a quelques médailles d'or
01:27:30qui nous semblaient, pour le coup,
01:27:32promises et qui vont nous échapper.
01:27:34C'est la beauté du sport.
01:27:36On est à 14 médailles d'or pour l'instant.
01:27:38Une médaille d'or.
01:27:40Il y en a une, Kaoli Vast.
01:27:42Il est célébré.
01:27:44C'est ce qui nous attend
01:27:46juste après une courte pause.
01:27:48Le voici en train de se préparer
01:27:50la célébration de Kaoli Vast.
01:27:52De l'amour
01:27:54et la mélancolie
01:28:00Voici Kaoli Vast !
01:28:22Il a bien fait de faire 20 heures de vol,
01:28:2415 000 kilomètres de Tahiti à Paris
01:28:26pour s'offrir ces moments si précieux.
01:28:28Kaoli Vast, médaille d'or,
01:28:30le premier Polynésien d'ailleurs.
01:28:32C'est l'un des premiers
01:28:34à avoir gagné une médaille d'or.
01:28:36C'est un des premiers
01:28:38à avoir gagné une médaille d'or.
01:28:40C'est un des premiers
01:28:42à avoir gagné une médaille d'or.
01:28:44C'est un des premiers
01:28:46à avoir gagné une médaille d'or.
01:28:48C'est un des premiers
01:28:50à avoir gagné une médaille d'or.
01:28:52C'est un des premiers
01:28:54à avoir gagné une médaille d'or.
01:28:56C'est un des premiers
01:28:58à avoir gagné une médaille d'or.
01:29:00C'est un des premiers
01:29:02à avoir gagné une médaille d'or.
01:29:04C'est un des premiers
01:29:06à avoir gagné une médaille d'or.
01:29:08C'est un des premiers
01:29:10à avoir gagné une médaille d'or.
01:29:12C'est un des premiers
01:29:14à avoir gagné une médaille d'or.
01:29:16C'est un des premiers
01:29:18à avoir gagné une médaille d'or.
01:29:20C'est un des premiers
01:29:22à avoir gagné une médaille d'or.
01:29:24C'est un des premiers
01:29:26à avoir gagné une médaille d'or.
01:29:28C'est un des premiers
01:29:30à avoir gagné une médaille d'or.
01:29:32C'est un des premiers
01:29:34à avoir gagné une médaille d'or.
01:29:36C'est un des premiers
01:29:38à avoir gagné une médaille d'or.
01:29:40C'est un des premiers
01:29:42à avoir gagné une médaille d'or.
01:29:44C'est un des premiers
01:29:46à avoir gagné une médaille d'or.
01:29:48C'est un des premiers
01:29:50à avoir gagné une médaille d'or.
01:29:52C'est un des premiers
01:29:54à avoir gagné une médaille d'or.
01:29:56C'est un des premiers
01:29:58à avoir gagné une médaille d'or.
01:30:00C'est un des premiers
01:30:02à avoir gagné une médaille d'or.
01:30:04C'est un des premiers
01:30:06à avoir gagné une médaille d'or.
01:30:08C'est un des premiers
01:30:10à avoir gagné une médaille d'or.
01:30:12C'est un des premiers
01:30:14à avoir gagné une médaille d'or.
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01:30:18à avoir gagné une médaille d'or.
01:30:20C'est un des premiers
01:30:22à avoir gagné une médaille d'or.
01:30:24C'est un des premiers
01:30:26à avoir gagné une médaille d'or.
01:30:28C'est un des premiers
01:30:30à avoir gagné une médaille d'or.
01:30:32C'est un des premiers
01:30:34à avoir gagné une médaille d'or.
01:30:36C'est un des premiers
01:30:38à avoir gagné une médaille d'or.
01:30:40C'est un des premiers
01:30:42à avoir gagné une médaille d'or.
01:30:44C'est un des premiers
01:30:46à avoir gagné une médaille d'or.
01:30:48C'est un des premiers
01:30:50à avoir gagné une médaille d'or.
01:30:52C'est un des premiers
01:30:54à avoir gagné une médaille d'or.
01:30:56C'est un des premiers
01:30:58à avoir gagné une médaille d'or.
01:31:00C'est un des premiers
01:31:02à avoir gagné une médaille d'or.
01:31:04C'est un des premiers
01:31:06à avoir gagné une médaille d'or.
01:31:08C'est un des premiers
01:31:10à avoir gagné une médaille d'or.
01:31:12C'est un des premiers
01:31:14à avoir gagné une médaille d'or.
01:31:16C'est un des premiers
01:31:18à avoir gagné une médaille d'or.
01:31:20C'est un des premiers
01:31:22à avoir gagné une médaille d'or.
01:31:24C'est un des premiers
01:31:26à avoir gagné une médaille d'or.
01:31:28C'est un des premiers
01:31:30à avoir gagné une médaille d'or.
01:31:32C'est un des premiers
01:31:34à avoir gagné une médaille d'or.
01:31:36C'est un des premiers
01:31:39C'est hallucinant.
01:31:41Je rappelle le fait que dans le premier
01:31:43un match de foot jeué par des femmes
01:31:45à la fin du 19ème siècle,
01:31:47il y a des hommes qui leur cassent la gueule.
01:31:49c'est ça le début du foot.
01:31:51Si vous avez des questions
01:31:53sur pourquoi ça marche pas le foot féminin,
01:31:55n'hésitez plus pas à venir la voir.
01:32:00Il y a plus eu de batch pendant 10 ans.
01:32:04On va parler du foot masculin.
01:32:06C'est du foot bascula.
01:32:08L'équipe de France de Thierry Henri de Marthe.
01:32:14Avant ça, tiens, une image qui va vous faire plaisir ou pas d'ailleurs, Pierre.
01:32:18Si vous ne sortez pas Mbappé.
01:32:20Kylian Mbappé, son premier entraînement avec le Réal, Paul.
01:32:24Et oui, il était attendu.
01:32:25Kylian Mbappé, il n'a pas fait la tournée aux Etats-Unis,
01:32:28et puis il s'est entraîné aujourd'hui pour la première fois avec ses nouveaux coéquipiers.
01:32:31Il paraît qu'il est affûté comme jamais.
01:32:33Comme il n'était pas toujours au PSG, Pierre, c'est ça ?
01:32:35Il a demandé une préparation de dingue et apparemment, il n'a eu sa préparation.
01:32:38Visuellement, sur les premières images, ça frappe immédiatement.
01:32:47Il est affûté effectivement, Thierry Henri.
01:32:49On lui souhaite évidemment le meilleur avec le Réal Madrid.
01:32:51Ça va être une belle histoire.
01:32:53Thierry Henri, j'ai dit ? Mbappé.
01:32:55Mbappé, on lui souhaite une belle histoire au Réal.
01:32:57Et Thierry Henri, on lui souhaite cette magnifique histoire d'aller décrocher l'or demain face à l'Espagne.
01:33:02Ecoutez-le, il était en conférence de presse.
01:33:04Une partie très touchante de la part de Thierry Henri.
01:33:08Moi, personnellement, vous me connaissez.
01:33:10Je n'ai pas l'habitude de passer la ligne ou d'être dans l'extrême.
01:33:15Mais je suis dans un rêve.
01:33:16Tout simplement.
01:33:18Je suis dans un rêve.
01:33:20Peu importe l'issue de la finale.
01:33:22Et vous savez très bien que je suis un compétiteur.
01:33:24Donc, on va tout faire pour la gagner.
01:33:28Mais ça va être dur de se réveiller.
01:33:30Mais je pense que pour tout le monde.
01:33:32Je pense même pour vous.
01:33:34Regardez ce que je vois.
01:33:36Tous les soirs, j'ai des frissons.
01:33:38En voyant les mecs se battre.
01:33:40Voir de temps en temps.
01:33:42Même une équipe perdre.
01:33:44Tu as de l'empathie, de la sympathie pour eux.
01:33:48Quand tu vois les mecs gagner.
01:33:50Je ne sais pas.
01:33:52Je ne sais pas.
01:33:54C'est pour ça que je dis bien souvent.
01:33:56On a un beau pays quand même.
01:33:58Quand on décide d'être ensemble.
01:34:00On est inarrêtable.
01:34:02Peu importe l'issue.
01:34:04Du résultat d'un match.
01:34:06Ou du sport.
01:34:08Et ça, je pense qu'on en avait besoin.
01:34:10Après ce qu'il s'est passé.
01:34:12Un peu avant la compétition.
01:34:14Et comme je dis bien souvent.
01:34:16Quand on sait se réunir.
01:34:18Et s'unir.
01:34:20On est quand même pas mal.
01:34:22Et puis on a un beau pays.
01:34:24Thierry Henry.
01:34:26Très touchant et très ému.
01:34:28Vous me direz si les Bleus d'Henry ont réconcilié le foot et les JO.
01:34:32Eric, vous souhaitez y réagir.
01:34:34Il parle avec le cœur.
01:34:36Mais il faut savoir que.
01:34:38Je pense que beaucoup de gens le savent.
01:34:40C'est un compétiteur.
01:34:42On le sait.
01:34:44Mais c'est surtout un passionné de sport.
01:34:46Et là, il doit être vraiment attentif à tout ce qui se passe.
01:34:48Et de toute cette vibration qu'il y a en France.
01:34:50Et qu'on vit.
01:34:52Et que nous aussi on ressent aussi.
01:34:54Parce qu'on ressent la même chose que lui.
01:34:56Il est acteur.
01:34:58Et en plus spectateur.
01:35:00Ça doit être le double en termes d'émotion qu'il peut ressentir.
01:35:02Et c'est très fort.
01:35:04Avant cette grande finale demain face à l'Espagne.
01:35:06Est-ce que cette bande de Thierry Henry.
01:35:08Thierry Henry lui-même.
01:35:10Tout ce qu'on voit depuis le début des Jeux.
01:35:12Ça réconcilie le foot et les JO.
01:35:14Pas spécialement.
01:35:16J'ai toujours une vision un petit peu particulière avec le foot au JO.
01:35:18Et certes, je suis très heureux de ce qui est en train de se passer.
01:35:20Je ne les attendais pas du tout là.
01:35:22Je suis ravi.
01:35:24Je suis très heureux de regarder cette finale.
01:35:26Maintenant, le foot au JO.
01:35:28Ça me donne un peu la sensation qu'était la coupe de la Ligue.
01:35:30Ça n'intéresse personne.
01:35:32Puis en demi-finale, on commence à se dire.
01:35:34Tiens, c'est excitant. Il y a peut-être quelque chose à aller chercher.
01:35:36Si tu la gagnes, tu t'en souviens.
01:35:38Si tu ne la gagnes pas, tu ne t'en souviens pas.
01:35:40Le foot masculin.
01:35:42Parce que le foot féminin, ce n'est pas pareil.
01:35:44C'est les meilleures équipes qui viennent.
01:35:46Et c'est un truc super prestigieux de gagner les JO.
01:35:48Marie ?
01:35:50Moi, je crois qu'il y a deux sens.
01:35:52Et en ce sens, je pense qu'effectivement,
01:35:54le football a redécouvert
01:35:56une partie de ce qu'est leur ADN.
01:35:58Le sport.
01:36:00La confrontation avec les autres.
01:36:02Le fait d'avoir des athlètes qui ont des doubles projets.
01:36:04Qui vont à Harvard et qui sont aussi
01:36:06capables d'être champions olympiques.
01:36:08Je pense qu'ils ont été un petit peu
01:36:10inspirés par le sport
01:36:12de haut niveau olympique.
01:36:14Et à l'inverse, par contre, je ne crois pas du tout
01:36:16que l'inverse soit vrai et que l'olympisme
01:36:18se réconcilie avec le foot.
01:36:20Et je vais vous donner un tout petit exemple.
01:36:22J'en veux pour preuve ce moment précis.
01:36:24Je suis au Club France censé animer
01:36:26la scène extérieure et en même temps,
01:36:28on a le basket 3 toits et la demi de foot.
01:36:30Et donc, pour l'instant,
01:36:32à l'écran, il y a la demi de foot.
01:36:34Et les gens s'impatientent.
01:36:36Il y a broncard.
01:36:38Et moi, je monte avec le micro.
01:36:40Et ça renchaîne vraiment.
01:36:42Et ça commence à brailler basket, basket.
01:36:44Et on n'est pas encore à l'heure.
01:36:46Donc, on peut continuer à regarder le foot.
01:36:48On voulait vraiment le basket.
01:36:50Et là, mais exultation.
01:36:52On passe en double fenêtre.
01:36:54Ça n'allait toujours pas.
01:36:56Et les gens étaient fous.
01:36:58Et ils voulaient le basket pleine fenêtre.
01:37:00Ils voulaient cette finale 3-3.
01:37:02Mais ils étaient nombreux devant à s'approcher
01:37:04en disant on ne veut pas voir le foot.
01:37:06On en voit toute l'année.
01:37:08Et ce n'est pas pour faire de scissions.
01:37:10Je suis assez d'accord avec Timothée.
01:37:12Il y a un truc qui fait que dans ce sens-là,
01:37:14ça ne marchera jamais vraiment.
01:37:16C'est un sondage grandeur nature.
01:37:18C'est un sondage grandeur nature.
01:37:20Fin du basket.
01:37:22Le match de foot n'était pas terminé.
01:37:24Les gens ont quitté la bande.
01:37:26Ni l'un ni l'autre ont besoin
01:37:28de l'un et de l'autre.
01:37:30Est-ce qu'ils ont besoin de réconcilier?
01:37:32Je ne suis pas sûr.
01:37:34On finira là-dessus, les amis.
01:37:36Merci infiniment.
01:37:38C'était encore un bonheur d'être avec vous
01:37:40pour débriefer cette folle journée.
01:37:42On se retrouve demain.
01:37:44On l'espère, d'autres médailles.
01:37:46Et pourquoi pas l'or pour Thierry Henry et sa bande.
01:37:48Merci infiniment Anne-Sophie.
01:37:50Merci à tous.
01:37:52Très bonne nuit.
01:37:54Demain, rendez-vous.
01:37:5622h55, 23h.
01:37:58On est ensemble pour vivre
01:38:00cette nouvelle grande journée.
01:38:02Le foot demain, c'est 18h.
01:38:04Basket féminin demain soir.
01:38:06A demain soir, les amis.
01:38:08Merci infiniment.
01:38:14Sous-titrage ST' 501

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