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Retrouvez le replay de l'Équipe du Soir du 05/08/2024.

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Sport
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00:00:00Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
00:00:30Avec le soutien de
00:01:00Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
00:03:00Il y a les deux en retard, c'est parce qu'ils ne pensent pas.
00:03:02Oh, il y en a encore un qui prend la vue !
00:03:08Ils vont le faire, ils ont choisi, ils vont le faire !
00:03:30Allez ! Allez ! Allez !
00:03:46Il faut que vous êtes présents pour que tout le monde puisse parler ici.
00:03:50On vous met de côté.
00:03:52Oui !
00:03:57Allez, 1 minute 44, on est en tête pour l'Olympique.
00:04:16C'est bien.
00:04:22Oh, c'est ce que j'ai envie de voir.
00:04:31L'égalité, l'équité, tout est avancé dans tout l'équipe de France.
00:04:38Et donc c'est bien.
00:04:42On est en tête, oui !
00:04:45C'est bien !
00:04:53C'est l'équipe d'Olympique de Lyon !
00:04:55Oh !
00:05:02Oh !
00:05:14Oh !
00:05:26Oh !
00:05:39Oh !
00:05:52Oh !
00:05:56Oh !
00:06:04Allez !
00:06:09Oh !
00:06:12Oh !
00:06:18Oh !
00:06:22Oh !
00:06:25C'est pas humain, là.
00:06:26Donc non, jusqu'au bout, il fait droit.
00:06:28Il faut arrêter, il faut arrêter les délois.
00:06:30Il faut arrêter les délois, oui.
00:06:32Et aujourd'hui, tu as réussi dans 4 points et derrière.
00:06:351, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10.
00:07:021, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 39, 40, 40, 41, 42, 42, 43, 43, 44, 45, 46, 47, 48, 48, 49, 50, 50, 51, 52, 52, 53, 54, 55, 56, 57, 58, 59, 60, 67, 68, 69, 70, 70, 71, 71, 72, 72, 73, 74, 75, 76, 77, 78, 78, 79, 79, 80, 81, 82, 82, 83, 83, 84, 84, 84, 85, 85, 85, 86, 87, 89, 90, 91, 92, 93, 93, 94, 94, 95, 96, 97, 99, 100,
00:07:32100, 10 prime,
00:07:40111,
00:07:4714,
00:07:50111,
00:07:57C'est la fin de l'anniversaire, c'est la fin de l'anniversaire de la fin de l'anniversaire de la fin de l'anniversaire de la fin de l'anniversaire de la fin de l'anniversaire de la fin de l'anniversaire de la fin de l'anniversaire de la fin de l'anniversaire de la fin de l'anniversaire de la fin de l'anniversaire de la fin de l'anniversaire de la fin de l'anniversaire de la fin de l'anniversaire de la fin de l'anniversaire de la fin de l'anniversaire de la fin de l'anniversaire de la fin de l'anniversaire de la fin de l'anniversaire de la fin de l'anniversaire de la fin de l'anniversaire de la fin de l'anniversaire de la fin de l'anniversaire de la fin de l'anniversaire de la
00:08:27fin de l'anniversaire de la fin de l'anniversaire de la fin de
00:08:57La déception au Club France, notre déception à nous, l'équipe de France de Basket 3-3
00:09:16est passée à ça de la médaille d'or face aux Pays-Bas, ce sera finalement une médaille
00:09:21d'argent mais c'est une performance absolument magnifique de l'équipe de France qui n'était
00:09:26absolument pas favorite dans ce tournoi de Basket 3-3, l'or pour les Pays-Bas et l'argent
00:09:33donc pour l'équipe de France, on regarde quoi ? On ne sait plus, il fallait regarder
00:09:39Duplantis avec un nouveau record du monde en Mondovision comme on dit, Duplantis 6m25
00:09:45ont surveillé l'équipe de France de foot également pour sa demi-finale face à l'Egypte,
00:09:49c'est encore une soirée complètement dingo, les invités, les chroniqueurs qui vont se
00:09:54succéder, c'est le bazar le plus complet mais on aime ce bazar, ce sont ces Jeux Olympiques
00:09:59complètement dingues, une journée dingue pour Léon Marchand également, on va y revenir dans
00:10:02l'équipe du soir, c'est la promesse qu'on vous fait, les célébrations en intégralité au Club
00:10:07France aujourd'hui, c'était une journée folle là-bas. Le roi Léon, célébré par son public,
00:10:15il a pris en pleine tronche comme il a dit l'engouement autour de lui aujourd'hui, il a
00:10:20réalisé aujourd'hui ce qui était en train de lui arriver à Léon Marchand et on va en parler avec
00:10:25Thomas Samut, son préparateur mental, préparateur également de Florent Malodoux du Stade Brestois,
00:10:30Thomas ça va ? Vous aussi vous avez pris ça en pleine tronche aujourd'hui ? Je n'ai même pas vu
00:10:35les images, je l'ai oublié, j'avais tout fait en fait. Cet homme est à part, le président Stéphane
00:10:44Guillet, Stéphane alors, dis-toi le téléspectateur, vous étiez plus sur le Basket 3 ? Ah oui,
00:10:49j'étais complètement sur le Basket 3-3. Ah oui, passionnant, passionnant, extraordinaire. Alors
00:10:54c'est le bazar, c'est pas la chien en ligne que la France se rassure, tout est géré, c'est
00:10:59magnifique, quel bonheur. Avec Pierre Clémence également, ça va Pierre ? Oui ça va, je suis
00:11:04saoule de sport, bourrée et de sport. Avec cette effervescence dingue partout, on essaie de vivre
00:11:11toutes ces émotions là, c'est tellement rare et on en profite tous, Radio France évidemment pour
00:11:15vous. Romain Aran, ça va Romain ? Oui ça va super, mais là il y a eu un petit coup de clim
00:11:19quand même, j'avoue que le tir néerlandais il a fait un peu mal. On n'a pas le droit d'être triste
00:11:26Romain, franchement. Non, c'est une belle médaille d'argent, elle était inattendue. Tellement
00:11:30inattendue et tellement méritée. On avait suivi leurs qualifications pour ces JO, c'était la
00:11:34première fois pour cette équipe de France sur la chaîne, on les accompagnait avec tout notre
00:11:37cœur et ça s'arrête donc avec une médaille d'argent, mais c'est magnifique pour cette équipe
00:11:41de France, on va en parler évidemment. Mathieu Dossevi et Greg Schneider vont nous rejoindre dans
00:11:46quelques instants pour débriefer le match de l'équipe de France de foot face à l'Egypte
00:11:50demi-finale, on est à 1 partout et on les accueille dès la fin du match. Le Basket 3-3 vous a mis dans
00:11:56un état, on commence par ça parce que c'est vraiment ce qui vient de nous occuper là, mais
00:12:00du plantiste, on va en parler très longuement évidemment dans quelques instants. Stéphane,
00:12:04pourquoi cette magie autour du Basket 3-3 et cette émotion qui est semblée à part ? Finalement
00:12:09c'est ce qu'on a ressenti devant le rugby à 7, c'est-à-dire que c'est un format de compétition
00:12:12qui nous rend extatiques, en plus on a des français qui performent, alors au rugby à 7 on s'y attendait
00:12:16un peu, là au Basket 3-3 on ne s'y attendait pas du tout, en tout cas les spécialistes n'avaient pas
00:12:20prévu que l'équipe de France flamberait à ce point. Hier, ils tapent en quart de finale la Serbie,
00:12:26championne du monde en titre, qui restait face à eux sur dix succès consécutifs, ce soir ils
00:12:32tapent la Lettonie, championne olympique en titre et les deux fois il n'y a pas eu débat, c'est-à-dire
00:12:35qu'ils ont dominé, une efficacité extraordinaire et puis en finale contre les Pays-Bas, ça s'est
00:12:41joué sur, comme ça se joue souvent au basket finalement, ça nous a rappelé le basket,
00:12:44comme ça se joue sur un cheveu, mais ils ont été merveilleux, c'est des joueurs dont on ne connaissait
00:12:51rien à part vous, parce que vous êtes un spécialiste de tous les sports et vous regardez
00:12:56tout ça sur la chaîne l'équipe, mais moi j'ai découvert Dussoulier, Rambo, Segueira, puis le
00:13:01quatrième homme qui était Vergia, voilà, magnifique, c'est des petits bonhommes qui nous ont
00:13:06fait rêver, merci à eux. Pierre, la même émotion malgré la déception sur ces derniers
00:13:11instants et ce panier néerlandais ? La déception, elle est un peu dure à avaler, parce qu'on avait
00:13:16vraiment envie qu'ils gagnent, mais moi ce que j'ai adoré, ils menaient, ils menaient, ils auraient pu
00:13:21gagner, mais moi ce que j'ai adoré dans cette équipe, c'est la fluidité en fait, j'ai trouvé
00:13:26qu'ils dégageaient une confiance, une connaissance les uns des autres et une fluidité dans tout ce
00:13:30qu'ils proposaient, qui était magnifique, on a vu l'équipe de France de basket normal avoir du mal
00:13:35à mettre des trois points et eux ils les enchaînaient contre les léthons cet après-midi, ils les
00:13:39enchaînaient les uns après les autres, ils en mettaient beaucoup plus que les léthons qui étaient
00:13:42censés être des gâchettes, donc vraiment moi j'ai adoré les voir jouer, ils ont du swag, naturellement
00:13:49ils se déplacent de façon, voilà, c'est kiffant. C'est une expression très collective du basket,
00:13:54c'est peut-être plus encore que ce qu'on voit dans le 5-5, bon après il y a des équipes aussi très
00:13:58collectives, mais ils nous ont régalé. Avec une préparation spéciale des joueurs qui se sont finalement dédiés
00:14:05au basket 3-3, des joueurs de 5 au départ qui se sont dédiés au 3 et ça marche. Ils jouent
00:14:09d'ailleurs au 5 dans la saison, dans les clubs français notamment, mais ces jeux, il est beaucoup
00:14:15trop tôt pour faire le bilan, mais ils nous auront quand même permis de découvrir des sports
00:14:18cet après-midi entre le kayak cross, le basket 3-3, le rugby à 7, il y a un monde
00:14:26nouveau qui s'ouvre et c'est magique. Et on plonge dans ce monde nouveau avec une réaction Romain ?
00:14:30Oui, il n'y a pas que nous qui avons regardé évidemment le basket 3-3, il y a aussi Antoine
00:14:34Griezmann qui est quand même très attentif sur ces Jeux Olympiques puisqu'il n'arrête pas de
00:14:37tweeter et regardez, alerte médaille, c'est souvent ce qu'il écrit sur ses réseaux sociaux. Lucas,
00:14:41Timothée, Jules Franck, quel basket ! Regardez la photo des basketeurs, elle est quand même plutôt
00:14:46sympa. Est-ce que c'est de la récupération, de la détente, je ne sais pas, mais en tout cas c'est
00:14:49plutôt rigolo. Magnifique, on va aller voir Anne-Sophie Bernadie au Club France, accompagnée
00:14:54encore une fois de Corentin Roland, Tom Trichereau, Charles-Antoine Nora pendant tous ces Jeux
00:14:57Olympiques. Anne-Sophie, on a regardé quoi au Club France ? Parce qu'on a eu un doute à un moment,
00:15:02les spectateurs, le public regardait quoi ? Il y avait tellement d'émotions de partout.
00:15:06Par chance, il y a des doubles, des triples et des quadruples écrans mais ça ici au Club France,
00:15:14donc on ne loupe rien des compétitions des Français. Mais oui, forcément, il y a eu un
00:15:19petit coup de mou, un petit coup de clim comme le dit Romain Arance, c'est l'expression consacrée
00:15:22pendant ces Jeux Olympiques. Sur ce tir des adversaires des Bleus, mais ça fait une très
00:15:27belle médaille d'argent. Mais pour tout vous dire aussi, on est lundi soir quand même, on est en
00:15:31pleine semaine, les gens qui sont là ont du travail. Demain, on a attendu jusqu'au bout la fin de ce
00:15:37match de basket 3-3 et on commence à se diriger doucement vers la sortie. Mais ne vous inquiétez
00:15:42pas, comme chaque soir, il y a des téméraires dont on fait partie et on va fêter la médaille
00:15:46parce qu'il y en a eu aujourd'hui. On va rentrer dans quelques instants avec Tom Trichereau et
00:15:50Corentin Roland pour vous faire vivre l'émotion des supporters des Bleus. Je sais que dedans,
00:15:55ils sont très très très chauds. On vous laisse rentrer. Qu'est-ce qu'elle a dit, Anne-Sophie ?
00:15:58Il y a du quoi en ce moment ? Il y a du travail. C'est pas le bon mot. Quel patron ose faire
00:16:03travailler un Français en ce moment ? Mais laissez-les tranquilles, laissez-les libres.
00:16:07Jour chômé pour tout le monde. Évidemment, qu'est-ce que fait le gouvernement ? Ah, il n'y a pas de
00:16:13gouvernement, pardon. Ils sont en vacances. Anne-Sophie, on va vous laisser rentrer. Mais en quelques mots, parce que la
00:16:21promesse tout à l'heure, c'est de vivre en intégralité la célébration pour Léon Marchand.
00:16:25C'était comment aujourd'hui au tour de Léon Marchand ? Et on voit ça tout à l'heure.
00:16:29C'était complètement fou. C'est une rockstar qu'on a vu débarquer au Club France aujourd'hui. Je vous
00:16:37le disais hier, il était censé arriver aux alentours de 10h30. Alors ça nous arrangeait
00:16:41pas vraiment, je vais pas vous mentir, parce qu'on a essayé d'aller au triathlon en plus ce
00:16:45matin à nous. Mais finalement, il est bien arrivé à 15h avec toute la délégation de la natation pour
00:16:50que tout le monde puisse faire la fête à la médaille. Mais très nettement, c'est Léon Marchand
00:16:55qui avait toutes les voix de l'applaudimètre avec lui. En tout cas, ça a été lui le plus
00:17:01célébré. Il était très attendu notamment par les médias. Il y avait une effervescence, une
00:17:05excitation assez folle. Il a fait son tour des médias et il a également profité. C'est pas
00:17:11vraiment sa tasse de thé, a-t-il dit cet exercice médiatique, mais il s'en est plutôt très bien
00:17:15sorti. Vous nous direz les détails tout à l'heure et on verra les images. Merci infiniment Anne-Sophie.
00:17:19On vous laisse rentrer pour aller voir les autres supporters qui sont à l'intérieur de ce Club
00:17:23France. Le Club France qui est un succès monumental depuis le début de ces Jeux Olympiques. Thomas,
00:17:27on va revenir encore un peu au basket et puis on va parler d'Armand Duplantis. Vous en aviez
00:17:31parlé avec Léon, on ira en profondeur sur le sujet tout à l'heure. Mais vous en aviez parlé
00:17:35avec lui pour le préparer un peu à ce qu'il allait vivre aujourd'hui ? Pas du tout. C'est vrai ? Non.
00:17:40Vous l'avez laissé tranquille pour vivre ça sereinement et comme il le veut. Oui, c'est à lui
00:17:46de prendre ce qu'il y a à prendre. Il est en train de vivre quelque chose de nouveau. Franchement,
00:17:53on ne pouvait même pas anticiper parce que nous on était dans notre bulle pendant une semaine.
00:17:56Beaucoup de personnes viennent me voir en me disant « mais tu te rends compte de ce qui se
00:17:59passe autour de Léon ? ». Nous, on était focus sur notre job et encore aujourd'hui, je ne me
00:18:06rends pas compte. Il n'y avait pas de référentiel donc c'est lui qui appréhende tout ça. Il n'y avait
00:18:12pas de référentiel et le problème c'est que la barre était tellement haute pour Léon Marchand
00:18:18que les promotions étaient folles aujourd'hui. L'équipe de France de foot a marqué. Vous disiez
00:18:22« qu'est-ce qui lui arrive ? ». Double de Mateta. Ça fait 2-1 pour les Bleus face à l'Egypte. On
00:18:27est en mode grande soirée également dans l'équipe du soir avec Stéphane Di qui regarde. Thomas était
00:18:31surpris. C'est ça l'équipe du soir. On est partout. Voilà, 2-1 pour l'équipe de France face à
00:18:37l'Egypte et on débriefe évidemment le match à la fin. Stéphane. Oui, on débriefe après. Mais ce
00:18:42Mateta, c'est quand même un drôle de choix. Ce n'était pas forcément le joueur de plus de 23
00:18:45ans évident à prendre et il fait ses jeux. Il est quand même très souvent décisif. Ce n'est pas un
00:18:49joueur hyper productif dans le jeu. Mais voilà, il a eu deux actions dans le match et deux fois,
00:18:54il ne s'est pas loupé. Bravo à lui. Un but de la tête de Mateta. Yoann Riou, j'exiculerais un
00:18:59petit peu plus Stéphane. Il faut rajouter un peu plus de gestes. J'ai essayé de me Riouiser.
00:19:03On l'embrasse Yoann. C'est un breton, moi je suis normand. On est plus tranquille.
00:19:07Il vit sa meilleure vie également en ce moment avec les Jeux Olympiques. Thierry Henry et les
00:19:12Bleus qui viennent de marquer 2-1 face à l'Egypte. Pour l'instant, ce serait une finale
00:19:17des Jeux pour les Bleus. On attend ça avec impatience. Romain, le sondage du soir. Là aussi,
00:19:22on est partout. Qu'est-ce que vous avez choisi ce soir ? Déjà, ce qui est important de rappeler,
00:19:27c'est que ça se passe sur l'équipe Connect. Vous savez comment ça se passe. C'est sur la tablette
00:19:30ou sur le site internet. Et si je ne dis pas de bêtises, mais c'est où je parle sous votre
00:19:34contrôle, on a choisi Armand Duplantis parce qu'on a eu des débats à la rédaction. Absolument. Le
00:19:37sondage du record du monde du Duplantis, 6m25. Est-ce que c'est la performance de ces Jeux
00:19:42Olympiques ? Le QR code est là. Vous allez sur le site de l'équipe pour voter la performance
00:19:51de ces Jeux Olympiques. Il y a un côté mythique, Stéphane. Après la semaine qu'on vient de vivre,
00:19:57entre Simone Baisse, Thierry Rieder, Léon Marchand, les déquis aussi parce qu'on a un peu tendance à
00:20:04voir que Léon Marchand, mais ce qui a fait les déquis dans le bassin, ce n'est quand même pas
00:20:07tout à fait rien. Donc oui, c'est une bonne question. La question, je vous la pose à vous
00:20:12aussi. Comme ça, vous allez peut-être aider nos téléspectateurs. Est-ce que c'est la performance
00:20:15de ces Jeux Olympiques ? Il y a un côté un peu plus mythique de cette barre qui a lui battu neuf
00:20:23records du monde pour Duplantis, 6m25, record du monde pendant les Jeux Olympiques. Est-ce qu'il
00:20:29y a ce côté mythique qui en fait la meilleure performance de ces Jeux Olympiques, Thomas ?
00:20:33Vous le préparateur de Léon Marchand ? Et de Duplantis. Je ne vous l'avais pas dit ?
00:20:37C'est vrai ? Ah, bien joué ! Il est trop fort !
00:20:49Je trouve que c'est Duplantis, largement.
00:20:51Tu trouves que ce que fait Duplantis ce soir, c'est plus fort que ce qu'a fait Léon Marchand ?
00:20:55Parce que Duplantis, ce n'est pas ses premiers Jeux. Il a accumulé je ne sais pas combien de
00:20:59titres olympiques. Il est champion d'Olympique à Tokyo. Il est double champion du monde en plein
00:21:06air. Il est champion du monde en salle et donc neuf fois le record du monde. Il a gagné avec
00:21:11une telle facilité. C'était déconcertant de faciliter. Après, Léon, ce sont ses réels premiers
00:21:19Jeux où il gagne des médailles. Juste confirmer, c'est toujours ça. Quand on gagne une fois,
00:21:26pour moi, ce n'est pas gagner. Donc, on remet les compteurs à zéro à chaque fois.
00:21:29Los Angeles.
00:21:30Voilà, Los Angeles. Par contre, pour Duplantis, c'est incroyable. Franchement, faire ça en finale,
00:21:35c'est chapeau.
00:21:37Sur le troisième essai, avec toute la pression que ça veut dire.
00:21:39C'est ça qui est fou.
00:21:40Parce qu'il s'est ajusté. Il n'est pas loin, évidemment. Déjà, il commence son concours
00:21:44quand les autres terminent. Ça, c'est quand même extraordinaire. C'est du jamais vu en athlète.
00:21:48Quand on le voit démarrer, les autres, ils ont fini. Moi, je vais y aller. Après, tout le monde
00:21:53l'attendait. Tout le monde ne parlait que de ça aujourd'hui. Est-ce qu'il va tenter le record
00:21:56du monde ? Évidemment, oui, il l'a tenté. Et puis, non seulement il l'a tenté, mais il l'a réussi.
00:21:59C'était quoi l'effet pendant qu'il a réussi ce record pour vous, Pierre ? Parce qu'il avait
00:22:03une telle marge dès ses premiers sauts qu'on rêvait à ce record.
00:22:09En fait, il y a plusieurs choses qui m'ont traversée. Déjà, c'est très marquant,
00:22:13je trouve, parce que Sergueï Boubka nous a tous énormément marqués. Et déjà,
00:22:17c'était un moment mythique dont on se souvient tous. Moi, je me souviens quand il y a la flamme
00:22:21olympique qui est passée à Saint-Denis. Je me souviens d'avoir vu une dame qui disait « oui,
00:22:24oui, j'ai vu MC Solar, mais moi, j'étais venue pour Sergueï Boubka ». En fait,
00:22:27c'est vraiment un moment qui a marqué l'histoire du sport. Et là, on a l'impression d'avoir vécu
00:22:33le même moment. Pour rappeler aux plus jeunes, Pierre, que Boubka a passé 6 mètres à Saint-Denis
00:22:35la première fois. Ah, c'était à Saint-Denis ? Oui, c'était à Saint-Denis. Et donc là,
00:22:39on a l'impression d'avoir revécu ce moment. Et effectivement, la décontraction et la marge
00:22:43qu'il avait, c'est ça qui est fantastique. Et honnêtement, quand il s'est préparé pour son
00:22:47troisième essai, j'ai pensé à Léon Marchand parce que je trouve que sur son visage, on
00:22:52reconnaissait les mêmes caractéristiques, c'est-à-dire une totale confiance en lui,
00:22:56mais en délié, en détente. Quand il a commencé à courir, j'ai dit la phrase « il sait qu'il peut
00:23:04le faire ». Et ça se voyait sur son visage. Et c'est ça qui était vraiment magnifique. C'est
00:23:07vraiment quelqu'un qui connaît parfaitement son corps à la perfection, qui sait de quoi il est
00:23:11capable devant 80 000 personnes et qui le fait. Il a fait 6 mètres, 6,10 mètres et 6,25 mètres au
00:23:16troisième essai, donc ce soir, sans un seul échec. Il a raté deux fois 6,25 mètres. Mais il a
00:23:23mis 10 centimètres au record outdoor qui était en cours. Il a battu de 10 centimètres le record
00:23:30du monde. Oui, parce que c'est vrai qu'il y a raison de rappeler que les records souvent sont
00:23:35battus en salle. En fait, il a fait là, à l'extérieur, il a fait le même record que ce
00:23:40qu'il fait normalement en indoor, le 6,25 mètres. Le précédent record olympique, pour vous dire,
00:23:456,03 mètres. Donc autant vous dire qu'il l'a pulvérisé. 22 centimètres de mieux. Ne nous rappelez pas ce
00:23:51terrible souvenir, Saoud. C'est la neuvième fois qu'il bat le record, vous vous rendez compte ? C'est la
00:23:55neuvième fois qu'il bat le record, son record du monde, son propre record du monde. C'était Renaud
00:23:59Lavillény avant lui et puis depuis, c'est centimètre par centimètre. Là, il a encore de la marge avec
00:24:04Boutquet, parce que Boutquet, il l'a battu plus de 15 fois, je crois, le record du monde. Il y a même des experts,
00:24:08en lisant l'équipe ou même en lisant certains articles, qui ont évoqué un chiffre déjà 6,30 mètres
00:24:12presque assuré à l'avenir. Il y en a qui pensent même qu'il peut aller jusqu'à 6,50 mètres, ce qui est
00:24:17complètement démesuré. Rappelez-moi ça. J'ai lu dans des articles qu'il y a des experts qui pensent
00:24:23que Armand Duplantis peut aller jusqu'à 6,50 mètres. 6,50 mètres, 25 centimètres de plus que le record
00:24:29actuel de ce soir. Des vrais experts ou des experts du bar de sport ? Je ne me serais pas permis, je n'ai pas interrogé.
00:24:37Il ne cite que les vrais experts. C'est une parole de Misha Oudben-Terkie tout à l'heure.
00:24:43Ils ne savent pas que la perche existe. Je peux poser une question à Thomas sur cette performance, parce qu'on est
00:24:50tous confrontés parfois à des situations, même quand on joue au molki avec les enfants, au truc où on a
00:24:54une dernière chance pour gagner et c'est vraiment la dernière. Là, c'est ce à quoi il était confronté, avec
00:24:59en plus un niveau de pression super élevé. Vous, vous lui auriez conseillé quoi en fait ? Qu'est-ce que
00:25:03vous conseillez à un sportif qui vous dit qu'est-ce que je fais si j'arrive à vraiment à ma dernière
00:25:07chance ? C'est une bonne question. Ça dépend, parce que là, Duplantis, il avait déjà gagné le titre, donc en fait là, c'était
00:25:17que du bonus. Ce n'est pas comme s'il fallait absolument qu'il passe la barre pour être champion olympique.
00:25:23Du coup, il était je pense désinhibé, parce que s'il ne la passe pas, c'est normal, c'est quand même 6m25, personne
00:25:30n'a fait ça auparavant. S'il la passe, c'est un dieu du stade, alors qu'il l'était déjà. Donc en fait, il n'y a pas grand
00:25:38fin. Moi personnellement, je n'aurais rien à dire à part, vas-y, kiffe, c'est le dernier saut, plaisir avant tout.
00:25:45Ça se voit qu'il prend du plaisir, c'est ça qui est dingue. Comme vous disiez, il kiffe et ça se voit du début à la fin.
00:25:52Il y a un truc incroyable qui est quand même lié à ce monde des perchises, c'est qu'il y a une espèce de famille qui l'accompagne,
00:25:57c'est-à-dire que le type qu'il a battu, Kendricks, l'américain, deuxième, il va le voir pour l'encourager, pour presque le conseiller,
00:26:04pour qu'il fasse encore mieux. La Villenie, il est totalement subjugué par ce jeune homme dont il était l'idole quand il était enfant.
00:26:12C'est un moment de sport très particulier et je trouve que dieu du stade, c'est la bonne expression, parce que pour les JO,
00:26:20pour moi, ce sera ça, le dieu du stade. Après, il y a le dieu du bassin, il y a la déesse de la salle de gym.
00:26:27Mais juste sur ce moment où on voit les perchises, ces moments où on voit les perchises qui rigolent ensemble, qui se détendent ensemble,
00:26:33je voudrais juste rappeler l'image cet après-midi du podium de gymnastique au sol avec les deux américaines qui s'inclinent devant la brésilienne,
00:26:40alors que parmi les deux américaines, il y a Simone Biles. Ça aussi, c'est des moments magnifiques où les athlètes se reconnaissent entre eux.
00:26:48C'est pour ça que les jeux sont extraordinaires à vie. Nous, on se capte évidemment sur les vainqueurs, mais il y a des histoires comme ça,
00:26:56il y en a tous les jours, partout, dans tous les stades, c'est des choses extraordinaires qui se passent.
00:27:01Unique, c'est la page d'accueil sur le site, l'équipe, après ce nouveau record du monde, si vous nous rejoignez, 6m25,
00:27:06donc pour Armand Duplantis, le Suédois. Il bat d'un centimètre son précédent record du monde et de 22 centimètres le précédent record olympique,
00:27:15deuxième médaille d'or consécutive pour le Suédois. Incroyable Patrick Chassé. Stéphane.
00:27:22Non, non, mais oui, on vit des moments, je ne sais plus du tout ce que j'avais envie de vous dire, mais on vit des moments complètement incroyables depuis 10 jours.
00:27:30Ce que je veux dire, c'est que dès qu'un athlète a terminé sa compétition, c'est ça qui m'interpelle aussi, c'est qu'il ne dit pas je m'en vais fêter ça en famille ou je m'en vais,
00:27:37il veut voir la suite, il veut aller voir les copains, ils sont tous rattrapés aussi par ça.
00:27:41Je ne sais pas si Léo Marchand a envie d'aller voir des épreuves, mais tous les gens entendent dire ça.
00:27:46Ah si, il a pris du temps cette semaine pour profiter des Jeux. On ne va pas se mentir, ce n'est pas qu'il ne profite pas des Jeux, mais encore une fois,
00:27:56il a quand même des échéances assez importantes. Il n'a pas la tête à voir ce qui se passe à côté et en plus, pour garder son influx nerveux,
00:28:05il évitait de regarder trop la télé, les résultats, parce qu'il allait s'impliquer émotionnellement s'il allait voir des Français.
00:28:12Ça, il ne faut pas le faire pendant la semaine de compétition.
00:28:15Non, on évite, même les jeux vidéo, tout ça.
00:28:18Je peux te dire que regarder des Français en compétition, c'est comme faire l'amour, on évite avant le combat.
00:28:23Ça, ça te regarde.
00:28:28Est-ce qu'un nageur, sa semaine de compétition, peut faire l'amour ?
00:28:35Est-ce que c'est prostitué ?
00:28:37Pour moi, non.
00:28:39Non, mais c'est intéressant.
00:28:42Pour ma part, je ne dis pas qu'il faut le faire, mais si c'est une fois, ça ne fait pas de mal, au contraire.
00:28:50C'est intéressant, parce que quand on a des semaines complètes de compétition, comme certains ont…
00:28:55Il ne faut pas le faire plusieurs fois d'affilée.
00:28:58Moi, ce que m'avait dit Thomas, pour partager un souvenir, un peu du monde français de 1998, qui aimait bien ça,
00:29:04c'était que lui, il se latéralisait les jours de match.
00:29:07Il l'avait fait une fois un jour de match, il m'a dit « jamais plus de ma vie, je ne l'ai refait ».
00:29:11Oui, par contre, quand il compète le jour…
00:29:14Avant le match, je ne parle pas, évidemment.
00:29:1723h25, est-ce que c'est intéressant ?
00:29:20Hier, on attend une nuit, mais là, c'est 23h25.
00:29:23Romain, pour terminer sur la Perche, les Françaises, il y avait une émotion, déjà, ce matin.
00:29:28Oui, on a vécu une sacrée émotion du côté de la Perche féminine, ce matin, lors des qualifications.
00:29:33En fait, il y a cette Américaine qui s'appelle Brynn King, qui a raté son saut.
00:29:37Et regardez, les Françaises totalement effondrées, mais de joie, Marie-Julie Bonin et Ninon Chapelle,
00:29:41parce que ce raté de l'Américaine leur a permis de se qualifier en finale.
00:29:45Une finale où, normalement, il y a 12 qualifiés.
00:29:48Là, du coup, il y en a eu 20 parce que le concours était très serré, dont les deux Françaises, malheureusement.
00:29:52Enfin, en tout cas, elles ont vu le record d'Armand Duplantis.
00:29:56Oui, mais c'est demain, les filles.
00:29:58C'est demain, les filles, ce n'est pas ce soir.
00:30:00Oui, exactement. Je me suis repris dans ma vanne pour me rendre compte de ce que j'étais en train de dire.
00:30:04Effectivement, la Perche, c'est demain.
00:30:06Chez les femmes, elles ont une bonne inspiration, visiblement.
00:30:09On vous suit, Romain, il n'y a aucun problème.
00:30:11Stéphane, avant d'aller sur les Romains…
00:30:14Non, non, non, pardon.
00:30:16Ce que je veux dire, c'est qu'on sait qu'en athlétisme, cette semaine,
00:30:18on ne va pas vibrer comme on a vibré avec les compétitions de natation.
00:30:22Donc, mesurons ce que c'est, pour une reine elle-la mode, ce soir, d'être cinquième de la finale olympique sur 800 mètres.
00:30:28Ce n'est pas une médaille, mais pour elle, c'est son graal.
00:30:31Ces jeunes filles sont en finale de la Perche.
00:30:35Pour elle, l'objectif est atteint.
00:30:37Notre porte-drapeau, Mélina Robert-Michon, qui ce soir a déçu,
00:30:42c'est la meilleure perche de l'année en qualif pour aller à la finale.
00:30:45À 45 ans, c'est ça, Mélina Robert-Michon.
00:30:48Septième jeune olympique.
00:30:49Il faut, je le dis depuis le début des Jeux, mais il faut apprécier aussi toutes ces choses-là.
00:30:53Pas seulement les médailles, les médailles, les médailles.
00:30:55En athlétisme, le paradoxe, c'est que même avec ces performances exceptionnelles à leur niveau pour les athlètes français,
00:31:01on est très, très loin du premier niveau mondial.
00:31:04C'est ça qui est un petit peu frustrant pour l'athlétisme français.
00:31:07C'est la donnée qui nous interpelle.
00:31:11On est face au sport planétaire.
00:31:13Dans quel autre sport, Sainte-Lucie, peut avoir une championne olympique ?
00:31:16Quand il y a les défilés olympiques, les défilés des nations aux JO, vous dites qu'il y a 200 pays.
00:31:22Moi, ça m'avait toujours intrigué.
00:31:23Je dis 200 pays.
00:31:25Sur les 200 pays, il y en a peut-être 50 ou 60 qui ont un coureur de 100 m et un nageur de 50 m.
00:31:30C'est tout.
00:31:31Dans quelques instants, on parle de la qualification de notre équipe de France de volets.
00:31:35Masculine avec cette qualification pour les demi-finales.
00:31:38Un match extraordinaire face à l'Allemagne.
00:31:40Une remontée fantastique.
00:31:41Et nos champions olympiques en titre sont toujours en course pour aller chercher la médaille d'or.
00:31:45Et oui, ce n'était pas gagné face à l'Allemagne.
00:31:47C'était un scénario complètement faux.
00:31:49Et les voleilleurs, on les a retrouvés tels qu'on les aime avec ce scénario faux et cette qualification.
00:31:53On parle de Léon Marchand.
00:31:54On va vivre ces célébrations dans quelques instants.
00:31:57Mais il y a énormément de monde pour le public.
00:32:00Les médias également venus entendre Léon Marchand au lendemain de sa dernière course.
00:32:05On le rappelle, 4 médailles d'or individuelles.
00:32:07Une médaille d'or, une médaille, pardon, sur le relais en bronze.
00:32:11Voyez, la somme de médias présente pour avoir Léon Marchand en zone mixte.
00:32:16C'était du jamais vu.
00:32:17Anne-Sophie nous le confirmera tout à l'heure.
00:32:19Elle nous donnera les coulisses, mais du jamais vu.
00:32:21D'ailleurs, Thomas, quand vous voyez cette image-là de tous ces médias, regardez la foule.
00:32:27C'est une foule qui était là pour Léon Marchand, pour recueillir quelques mots.
00:32:31Ça fait basculer complètement dans la nouvelle dimension.
00:32:35C'est une image qui vous fait prendre conscience de ce basculement ?
00:32:39Oui, il bascule dans une autre dimension.
00:32:41Après, combien de temps ça va durer ?
00:32:43Je ne me leurre pas trop parce que le championnat de foot va reprendre.
00:32:48On va parler toujours de la même chose.
00:32:50En plus, Mbappé a quitté le PSG pour l'Espagne.
00:32:53Ça va être lui qui va supplanter la présence de Léon.
00:33:00Léon va repartir aussi après ses vacances aux Etats-Unis.
00:33:05Il sera loin.
00:33:07Quand on est loin, au moins présent dans les médias.
00:33:09Je pense qu'il a touché le cœur des Français.
00:33:15C'est ce que j'ai envie de retenir.
00:33:20C'est un sportif qui est très sensible.
00:33:31C'est un sportif qui est humble, très respectueux.
00:33:34Ça dénote avec tout ce qu'on voit au quotidien.
00:33:38Souvent, le week-end, quand on voit les matchs de foot.
00:33:42On en a un qui est comme ça.
00:33:44C'est ce qu'on disait hier.
00:33:46On a l'impression d'être son pote.
00:33:49On a l'impression qu'il n'a rien de différent.
00:33:53Pourtant, il fait des choses extraordinaires.
00:33:55On aura plus tendance à s'identifier au travers d'un Léon Marchand
00:33:59que d'un Mbappé qui est fantasmé, impalpable, intouchable.
00:34:04Alors que lui, on a l'impression qu'on peut le serrer dans les bras.
00:34:07On peut s'identifier beaucoup plus.
00:34:09Je trouve que Léon...
00:34:11Ce n'est pas parce que je l'accompagne.
00:34:14Je trouve que c'est certainement un modèle.
00:34:18Un repère aussi.
00:34:20Parce qu'on peut s'identifier à lui.
00:34:23Lui, à la base, n'avait rien d'exceptionnel.
00:34:27Il arrivait à faire des choses exceptionnelles.
00:34:29Pour nous, c'est exactement la même chose.
00:34:31Stéphane me fait...
00:34:33Le Français vient de marquer le troisième but.
00:34:36C'est le joueur de cette équipe.
00:34:39Ça fait 3-1 pour l'équipe de France face à l'Egypte.
00:34:42On reparle déjà du shoot.
00:34:44C'est l'actualité.
00:34:46C'est en ce moment.
00:34:48On en parle.
00:34:50Le débrief complet dès la fin du match.
00:34:52Mais ça sent bon pour l'équipe de France.
00:34:54Avec ce troisième but face à l'Egypte.
00:34:56La finale, 40 ans après 1984.
00:34:58Los Angeles.
00:35:00L'équipe de France qui retrouverait une finale olympique.
00:35:02On va écouter Léon Marchand.
00:35:04Qui s'est donc arrêté en zone mixte.
00:35:06Vous avez vu les images impressionnantes de la presse massée devant lui.
00:35:08Écoutons-le.
00:35:11Léon, votre journée a l'air complètement folle.
00:35:15Racontez-nous comment vous l'avez vivé cette journée.
00:35:17Aujourd'hui, c'est beaucoup de médias.
00:35:22C'est un marathon aujourd'hui.
00:35:24Il y a beaucoup de caméras.
00:35:26J'ai enchaîné.
00:35:28Ce n'est pas facile pour moi.
00:35:30Après 9 jours de compétition intense.
00:35:32Je me rends compte de ce qui s'est passé en France ces derniers jours.
00:35:35Je me rends compte de mon statut.
00:35:38Médias et public.
00:35:40Vous arrivez à profiter ?
00:35:42Ce n'est pas ma zone de confort.
00:35:44Les scènes en public devant 15 000 personnes.
00:35:46On a été bon choix avec l'équipe de France.
00:35:49C'est énorme de partager ça avec eux.
00:35:51On ne les voit pas souvent.
00:35:53Léon, comment vis-tu ce nouveau statut ?
00:35:55Cette popularité incroyable.
00:35:57On a vu des dizaines de milliers de personnes se planter ton nom.
00:35:59Du jour au lendemain, ça change.
00:36:01Comment on vit ça ?
00:36:03C'est un peu bizarre en ce moment.
00:36:05Je suis un peu entre les deux.
00:36:07Je suis en train de réaliser.
00:36:09Ça va me mettre un peu de temps pour comprendre ce qui se passe.
00:36:11J'ai bien fait de ne pas être concentré sur mes courses cette semaine.
00:36:15Autour de moi, il y avait beaucoup de choses qui se passaient.
00:36:17Quand j'aurai un temps pour réfléchir et être tranquille, ça va aller mieux.
00:36:23Qu'est-ce que vous allez vous offrir comme cadeau ?
00:36:25Des vacances ?
00:36:27Une pause.
00:36:29J'ai bien négocié avec mon entraîneur.
00:36:31Je vais pouvoir avoir plus d'un mois et demi de vacances.
00:36:33Depuis 5-6 ans.
00:36:35Je vais bien en profiter.
00:36:37Je vais partir, je vais voyager.
00:36:39Manodou, il a dit que vous n'allez pas à vos médailles de Lourdes.
00:36:41C'est quoi ?
00:36:43Moi aussi, j'ai été très ému.
00:36:45Ça me fait beaucoup.
00:36:47Je ne sais pas comment dire.
00:36:49J'ai regardé Manodou gagner à Londres en 2012.
00:36:51J'étais tout bébé.
00:36:53J'avais 10 ans.
00:36:55Il gagnait à la une. Il avait le sourire.
00:36:57Il fait une course de dingue.
00:36:59Je pense que je me suis beaucoup inspiré de lui.
00:37:01Là, on était en relais.
00:37:03C'était génial.
00:37:05Vous ne portez pas vos médailles ? Elles sont trop lourdes ?
00:37:07Elles sont lourdes.
00:37:09J'ai dû les porter 2-3 fois aujourd'hui.
00:37:11Pour faire des photos avec les 5 médailles.
00:37:13Ce n'est pas facile.
00:37:15Le programme à Toulouse.
00:37:17Est-ce que vous allez faire des festivités à Toulouse ?
00:37:19Pour rendre hommage là où vous êtes né ?
00:37:21Ça sera plutôt en septembre.
00:37:23Je ne vais pas passer à Toulouse ce mois-ci.
00:37:25Mais plutôt en septembre.
00:37:27La préparation mentale, c'est quelque chose d'important.
00:37:29Vous êtes concentré durant toute cette semaine.
00:37:31Comment on fait pour garder les pieds sur terre ?
00:37:33Il y a l'engouement.
00:37:35Il y a tous les jours une médaille quasiment.
00:37:37Comment on arrive à se concentrer ?
00:37:39Mon éducation fait que je suis humble de base.
00:37:41Je pense que mes parents vont me le rappeler aussi.
00:37:43Je n'ai pas de soucis à me faire.
00:37:45J'ai les pieds sur terre.
00:37:47J'ai aussi des études à côté.
00:37:49La natation, ce n'est pas ma vie de base.
00:37:51Ça va peut-être le devenir maintenant.
00:37:53C'est quand même un gros changement.
00:37:55Mais je pense que toutes ces choses font que c'est plus facile
00:37:57de rester les pieds sur terre.
00:37:59Voilà le personnage Léon Marchand.
00:38:01Thomas, vous allez rebondir sur ce qu'il vient de dire.
00:38:03On va juste demander à Anne-Sophie de nous raconter
00:38:05les coulisses de cette scène absolument dingue
00:38:07avec tout ce monde présent pour avoir les mots
00:38:09de Léon Marchand.
00:38:11Ça me fait rire quand on entend
00:38:13toutes les questions.
00:38:15C'était un petit peu la guerre.
00:38:17C'était à celui ou à celle qui crierait le plus fort
00:38:19sa question pour pouvoir attirer l'attention
00:38:21de Léon Marchand qui regarde vers la caméra
00:38:23parce que c'est important pour l'angle de vue.
00:38:25Des petites coulisses de journalistes.
00:38:27Il parle de ses proches Léon Marchand.
00:38:29Son papa Xavier et également son agente
00:38:31et avocate étaient présents
00:38:33aujourd'hui
00:38:35pour l'accompagner. Il était très
00:38:37entouré également. On a vu Axel Clerget
00:38:39le judoka très présent autour de lui.
00:38:41Il avait un chaperon en fait. C'est la tradition
00:38:43ici au Club France pour que
00:38:45les athlètes qui arrivent dans cet environnement
00:38:47un petit peu impressionnant soient
00:38:49rassurés avec des athlètes
00:38:51déjà olympiques. C'était Axel Clerget
00:38:53qui était chargé de s'occuper
00:38:55de Léon Marchand aujourd'hui.
00:38:57Très entouré bien sûr par toute l'équipe
00:38:59du CNOSF, le comité national olympique
00:39:01et sportif français pour le guider vers
00:39:03les différents médias. On ne va pas vous mentir
00:39:05les sollicitations médiatiques
00:39:07de Léon Marchand ont été réduites
00:39:09dans la limite du possible. Bien sûr
00:39:11il a répondu à énormément de médias
00:39:13mais certains étaient prévus, ont été
00:39:15décommandés parce que c'était impossible
00:39:17dans le planning de Léon Marchand
00:39:19qui s'est soustrait bien sûr ensuite
00:39:21à la fête à la médaille. Il y a eu une fête
00:39:23extérieure, il y a eu ensuite
00:39:25une fête sur la scène intérieure
00:39:27et là on l'a vu, pas timide
00:39:29mais il n'a pas pris la lumière
00:39:31on fêtait bien sûr toute la
00:39:33natation française et ses coéquipiers
00:39:35étaient même beaucoup plus festifs
00:39:37que lui, lui est arrivé presque sur la
00:39:39pointe des biais. Il l'a dit c'est pas sa zone
00:39:41de confort, les grandes célébrations
00:39:43mais il a clairement joué le jeu, il a pris
00:39:45beaucoup de selfies également, il a signé
00:39:47des autographes avec les supporters
00:39:49vraiment, on a vu un Léon Marchand
00:39:51oui, pas vraiment
00:39:53habitué à l'exercice
00:39:55mais qui s'y est prêté
00:39:57je crois avec pas mal
00:39:59de plaisir même si à la fin de la zone
00:40:01mixte, on l'a regardé, il est ressorti, il a fait
00:40:03gros ouf de soulagement, ça y est
00:40:05c'est fait, ça c'est derrière lui
00:40:07Merci Anne-Sophie, on a entendu votre voix
00:40:09qui l'a captivée parce que la première question c'était
00:40:11vous, au milieu de tout ce monde
00:40:13donc bravo Anne-Sophie, au Club France
00:40:15c'est elle la patronne, il y a les supporters
00:40:17derrière vous, ça va être le feu jusqu'à
00:40:19la fin, ce sera l'un des temps forts de cette équipe
00:40:21du soir si vous nous rejoignez, les célébrations
00:40:23qu'on va vivre en intégralité
00:40:25pour revivre ce temps fort autour de Léon Marchand
00:40:27ce sera dans quelques minutes
00:40:29on a juste deux minutes pour évoquer la
00:40:31qualification pour les demi-finales en volet
00:40:33Romain. Cette équipe de France de volet
00:40:35masculine, elle est électrique, il se passe toujours
00:40:37quelque chose, toujours un scénario, une manière
00:40:39de gagner qui est dingue, les champions
00:40:41olympiques qui étaient menés 2-7 à 0
00:40:43par l'Allemagne et qui ont tout renversé pour s'imposer
00:40:453-2 en quarts de finale
00:40:47Dégio, c'était tendu, c'était serré, c'était
00:40:49indécis, il y a eu un suspense
00:40:51hitchcockien à l'Arena Paris-Sud dans une
00:40:53folle ambiance, c'est clair, mais en tout cas
00:40:55les Français sont qualifiés
00:40:57vous voyez la joie au Club France, demi-finale
00:40:59face à l'Italie, mercredi l'Italie
00:41:01très grande nation de volet, avec le sélectionneur
00:41:03italien de l'équipe de France Andrea Gianni
00:41:05ça s'annonce brûlant, brûlant, brûlant
00:41:07Qui a pu regarder
00:41:09et apprécier cette qualification de l'équipe
00:41:11de France ? Pierre. Moi j'ai adoré
00:41:13ce match parce qu'on est passé très très très
00:41:15près d'être éliminés et c'était
00:41:17typiquement le genre de match, quand on aime bien
00:41:19un peu observer ce qui se passe dans un groupe
00:41:21c'est typiquement le genre de match où on voit
00:41:23presque on peut toucher le doute qui
00:41:25change de camp et on a vraiment vu les Français
00:41:27douter sur les deux premiers sets, les Allemands
00:41:29franchement étaient impressionnants
00:41:31mais vraiment impressionnants
00:41:33tout fonctionnait, c'était des coups de marteau
00:41:35sur coup de marteau, non mais c'est vrai, c'était vraiment
00:41:37on se disait, mais attends, ils ne vont jamais y arriver
00:41:39les blocs, t'avais l'impression d'avoir
00:41:41une muraille en face des Français
00:41:43et eux au contraire on les sentait douter
00:41:45et puis petit à petit on a senti que
00:41:47ils revenaient dans le match et c'était juste
00:41:49beau à voir en fait, c'était vraiment un grand match
00:41:51des deux équipes, les Allemands
00:41:53n'ont pas réussi à garder la même
00:41:55agressivité jusqu'à la fin et ça
00:41:57a profité aux Français et c'est vraiment
00:41:59une très belle qualification, vraiment vraiment
00:42:01Ils ont lancé la semaine des sports courts en fait
00:42:03avec ce match là, on a changé de compétition
00:42:05on n'est plus dans l'éliminateur, on est dans les matchs à élimination directe
00:42:07on joue sa vie sur un match et on l'a vraiment senti
00:42:09cet après-midi et on espère que c'est de bonne augure
00:42:11parce qu'on va jouer tous les jours
00:42:13j'espère jusqu'à dimanche
00:42:15on aura des matchs comme ça à vivre
00:42:17au coup près, demain ce seront
00:42:19notamment les basketteurs
00:42:21face au Canada
00:42:23les basketteurs
00:42:25face à l'Allemagne en Inde également
00:42:27les deux matchs France-Allemagne en Inde
00:42:29donc on a vraiment senti qu'on basculait
00:42:31et voir que les volayeurs
00:42:33qui n'étaient quand même pas non plus hyper transcendants
00:42:35sur la phase d'éliminateur, mais ils étaient meilleurs
00:42:37et les valeurs s'en sont sorties
00:42:39et de cette façon là, ça nous donne quand même
00:42:41beaucoup d'espoir
00:42:43ce sera l'Italie, mercredi, les champions olympiques
00:42:45en titre, face aux champions du monde en titre
00:42:47c'est une affiche exceptionnelle et on croise les doigts
00:42:49très fort pour nos volayeurs
00:42:51qu'on suit également sur la chaîne avec les championnats du monde
00:42:53les championnats d'Europe, on les accompagne également
00:42:55avec bonheur, mercredi donc
00:42:57France-Italie, on marque
00:42:59une courte pause et on est de retour
00:43:01pour revenir sur la folle
00:43:03journée de Léo Marchand
00:43:05le débrief de France-Egypte
00:43:07qualification pour la finale en vue
00:43:09pour l'équipe de Thierry Henry, Léon Marchand
00:43:11superstar, vous verrez toutes les images
00:43:13dans quelques instants, à tout de suite
00:43:15Quand ta bouche
00:43:17se fait douce
00:43:19quand ton corps se fait dur
00:43:21quand le ciel
00:43:23dans tes yeux
00:43:25d'un seul coup
00:43:27met le soleil jour
00:43:29et l'huile dans les yeux
00:43:31de Léon
00:43:33tout est vu dans les yeux de Léon en ce moment
00:43:35c'était une journée folle pour Léon Marchand
00:43:374 médailles d'or en individuel, 1 médaille d'or
00:43:39avec le relais et fêté aujourd'hui
00:43:41au Club France, imaginez
00:43:43le nombre de médias présents
00:43:45pour recueillir ces premiers mots
00:43:47au lendemain de ces jeux complètement dingues
00:43:49image de Charles-Antoine Nora
00:43:51au Club France en direct
00:43:53Corentin Roland qui est en direct
00:43:55on surveille quoi en ce moment du côté
00:43:57du Club France, on surveille
00:43:59les dernières secondes du match
00:44:01entre l'équipe de France de foot et l'Egypte
00:44:03demi-finale, 3-1 en prolongation
00:44:05et les Bleus qui sont en train
00:44:07de rejoindre la finale pour la première fois
00:44:09depuis 1984-84
00:44:11qu'est-ce que cette date en tête pour le football français
00:44:13aux Jeux Olympiques, les Bleus qui étaient champions
00:44:15olympiques à Los Angeles et qui rêvaient
00:44:17de cette finale
00:44:19on s'est levé mes saouds en 1984
00:44:21pour regarder la finale contre le Brésil
00:44:23France-Brésil, il était tôt
00:44:25c'était tôt le matin
00:44:27et on va vivre cette fin de match
00:44:29avec les supporters
00:44:31Mathieu Doscelli nous a rejoint
00:44:33il a regardé tout le match lui et il est arrivé
00:44:35pour les dernières secondes
00:44:37pour vivre ce dénouement
00:44:39Thomas Pédère est en train d'envoyer son papier
00:44:41et son compte rendu pour l'IBE et il va nous rejoindre
00:44:43après et on continue cette folle soirée
00:44:45Thomas, vous avez vécu des soirées comme ça ?
00:44:47On est spéciaux nous, on est un peu partout
00:44:49c'est des émissions particulières
00:44:51des soirées spéciales
00:44:53c'est à dire
00:44:55des soirées spéciales
00:44:57c'est quand même deux fois que tu parles de sexe
00:44:59c'est Stéphane
00:45:01qui parlait des soirées spéciales tout à l'heure
00:45:03ça dépend des thèmes
00:45:05les images en direct du Club France
00:45:07on va vivre ce moment ensemble
00:45:09et on parle de Léon Marchand, on verra toutes les cérémonies du jour
00:45:11évidemment
00:45:13mais on guette les derniers instants
00:45:15il y a 20 secondes encore à jouer
00:45:17on invente de nouvelles grandes soirées sur la chaîne
00:45:19pendant les Jeux Olympiques
00:45:21Blague à part
00:45:23cette calife du foot pour la finale
00:45:25on parle de médailles
00:45:27aujourd'hui on a quand même des médailles
00:45:29qui n'étaient pas forcément prévues
00:45:31la jeune Ardècheoise au kayak cross
00:45:33qui n'était pas très attendue
00:45:35le 3-3 basket qui n'était pas attendu du tout
00:45:37et le foot c'est pareil
00:45:39il y avait quand même de gros gros doutes au début de la compétition
00:45:41sur cette équipe là
00:45:43donc bravo à elle
00:45:45Allez on surveille le coup de sifflet finale
00:45:47au Club France
00:45:55Et c'est fait donc l'équipe de France qui se qualifie
00:45:57pour la finale de ces Jeux Olympiques
00:45:59Les Bleus qui rejoignent
00:46:01l'Espagne, la remanche
00:46:03Voilà ça va commencer à fêter
00:46:05cette qualification pour la finale
00:46:07de ces Jeux Olympiques
00:46:09pour la bande à Thierry Henry
00:46:11C'est pas le club franc
00:46:13C'est pas Léon Marchand
00:46:15C'est le foot aussi
00:46:17Le match est plié depuis un moment
00:46:19Le match est plié depuis un moment
00:46:213-1, score final
00:46:23On rappelle les buteurs Romain ?
00:46:25Oui absolument on va rappeler les buteurs
00:46:27surtout que les Français étaient menés dans ce match par les Égyptiens
00:46:29le but égyptien qui est intervenu à l'heure de jeu
00:46:31Philippe Mateta a égalisé
00:46:33d'abord à la 83ème minute
00:46:35Les deux équipes sont parties en prolongation
00:46:37L'Égypte s'est retrouvée à 10
00:46:39Deuxième but de Mateta à la 99ème
00:46:41Il en est à 4 réalisations dans le tournoi
00:46:43l'attaquant de Crystal Palace et Michael Olizé
00:46:45pour le but du 3-1 à la 109ème minute
00:46:47Il y a encore du travail pour le foot
00:46:49On attend tous la médaille d'or visiblement
00:46:51même pour le public, la qualification pour la finale c'est bien
00:46:53mais il n'y a pas eu l'irruption
00:46:55de joie encore
00:46:57du côté du public français
00:46:59Est-ce que c'est d'abord
00:47:01sur la qualification
00:47:03est-ce qu'elle est méritée
00:47:05pour l'équipe de France au vu du scénario du match
00:47:07et ensuite on vous posera la question
00:47:09est-ce que c'est d'abord la réussite de Thierry Henry, le sélectionneur
00:47:11cette qualification pour la finale
00:47:13pour ces Jeux Olympiques
00:47:15Mathieu d'abord sur le scénario
00:47:17est-ce que c'est une qualification méritée pour les Bleus ?
00:47:19Méritée c'était
00:47:21pour un moment un peu timide mais ils ont quand même poussé
00:47:23ils ont dominé et à la fin
00:47:25ils poussent
00:47:27pour avoir un rouge
00:47:29en début de prolongation
00:47:31ils ont poussé
00:47:33il faut leur beaucoup de mérite
00:47:35parce que c'est jamais évident
00:47:37il y a un peu de pression, ils sont attendus, c'est des jeunes joueurs
00:47:39et ils ont fait le taff
00:47:41ils arrivent à nous faire vibrer, ils sont dans la continuité
00:47:43des Jeux, même sur le foot
00:47:45ce qu'on n'attend pas forcément
00:47:47du foot toute l'année
00:47:49même eux arrivent à se mettre au diapason
00:47:51et c'est cool
00:47:53Il avait la pression pour envoyer son compte rendu à l'heure
00:47:55pour l'IB, il a réussi à le faire
00:47:57Greg Schneider nous rejoint donc
00:47:59Vous l'avez envoyé à l'heure ou pas votre compte rendu ?
00:48:01Oui, toujours
00:48:03C'est quoi le titre ?
00:48:05Il vaut mieux un mauvais papier à l'heure
00:48:07qu'un excellent papier hors délai
00:48:09C'est exactement ça
00:48:11Ils sont dans les délais l'équipe de France avec cette qualification pour la finale
00:48:13C'est quoi le titre ?
00:48:15Je ne sais pas
00:48:17C'est pas moi qui titre hélas
00:48:19Vous titreriez comment cette qualification pour la finale ?
00:48:21Je ne sais pas, c'est un peu un autre métier
00:48:23mais je les ai vraiment trouvé
00:48:25parce que le foot n'a pas bonne presse
00:48:27depuis une semaine
00:48:29et je me demande bien
00:48:31depuis le début quel pouls on peut trouver
00:48:33dans la tête des joueurs français
00:48:35parce qu'ils font un tournoi très correct
00:48:37avec les joueurs qui sont là
00:48:39après ça pourrait être d'autres, on peut toujours le déplorer
00:48:41mais aujourd'hui ils ont fait un sacré match
00:48:43comme a dit Mathieu
00:48:45ça sent le piège
00:48:47pendant une heure tu le sens venir
00:48:49et ils se sont sortis de là avec une énergie
00:48:51une espèce de direction
00:48:53qu'ils n'ont jamais lâché
00:48:55ils y ont mis énormément d'eux-mêmes
00:48:57et je trouve que ça force le respect
00:48:59alors comme ça fait une semaine que j'entends qu'un joueur de foot est trop payé
00:49:01ou ceci cela, ça me fait plaisir
00:49:03C'est vrai ça aussi Greg
00:49:05Les joueurs de foot sont trop payés
00:49:07Mais je trouve que vraiment
00:49:09ils sont en train de vivre un drôle de truc
00:49:11en plus
00:49:13C'est la victoire d'un collectif
00:49:15et c'est sur quoi on attendait aussi Henri
00:49:17on sait que dans l'équipe de jeunes
00:49:19il y a toujours eu de grandes qualités
00:49:21mais on l'attendait surtout sur l'état d'esprit
00:49:23et sur la cohésion de groupe
00:49:25et au final grâce au crédit d'Henri
00:49:27l'aura d'Henri, l'expérience
00:49:29on sent qu'il y a quelque chose qui s'est créé
00:49:31et c'est à son mérite
00:49:33Ça fait deux décennies que le foot français
00:49:35méprise un peu d'une manière ou d'une autre
00:49:37les Olympiques, vous avez vu ce qui s'est passé
00:49:39entre la virée des espoirs
00:49:41entre les jeux qu'on a systématiquement raté
00:49:43il y a quand même un trou avant Tokyo éternel
00:49:45ils ont réussi quand même à retaper
00:49:47un truc probant
00:49:49c'est pas parce qu'ils sont au final que le foot français
00:49:51ne méprise pas les Jeux Olympiques
00:49:53les clubs français ont montré un mépris absolu
00:49:55pour ce grand rendez-vous historique de la France
00:49:57ceux qui sont là font le job
00:49:59il faut leur donner encore plus de mérite
00:50:01parce qu'ils sont venus seuls
00:50:03sans le soutien du monde du foot derrière
00:50:05ils ont un peu sauvé
00:50:07le foot français olympique malgré lui
00:50:09c'est ça qui est admirable
00:50:11ils l'ont fait un peu contre
00:50:13les circonstances
00:50:15et ils se rendent compte
00:50:17tous ces garçons là vont garder
00:50:19ils ont eu des parcours en club, ils ont vécu des belles choses
00:50:21ils gagnent infiniment plus d'argent
00:50:23que tous les champions olympiques réunis
00:50:25mais ils vont garder
00:50:27de cette aventure là, de ces émotions là
00:50:29quelque chose d'unique qui va les porter
00:50:31et quand ils se retrouveront dans 40 ans
00:50:33ils parleront de ça à la gazette
00:50:35il racontera ça
00:50:37à ses potes et à sa famille
00:50:39Thomas ?
00:50:41Juste une petite expérience dans le milieu du foot
00:50:43Vous travaillez pour le Stade Brestois également
00:50:45Oui, j'avais travaillé avant
00:50:47à l'OGC Nice
00:50:49et en fait j'étais assez surpris
00:50:51parce qu'en discutant avec les footballeurs
00:50:53que j'ai côtoyés
00:50:55ils s'intéressent très peu aux autres sports
00:50:57si on leur parle d'athlétisme
00:50:59ils ne suivent rien
00:51:01alors qu'à l'inverse les sports olympiques
00:51:03ils sont dingues
00:51:05des autres sports
00:51:07et je pense qu'une fois que leurs disciplines
00:51:09aux sportifs sont passées
00:51:11il y a une effervescence
00:51:13alors que les footeurs sont vraiment dans leur bulle
00:51:15Thomas ne le répète pas, mais ils s'intéressent
00:51:17pour beaucoup d'entre eux, pas beaucoup au foot
00:51:19En plus
00:51:21il y a beaucoup de footballeurs
00:51:23On a un autre exemple sur le plateau
00:51:25c'est Thomas de Séville
00:51:27avec Thierry Henry
00:51:29sélectionneur
00:51:31Mathieu de Séville
00:51:33il s'intéresse au foot et aux autres sports
00:51:35Vous régalez ?
00:51:37C'est vrai que j'aime bien aussi pratiquer
00:51:39il y a beaucoup de footeurs
00:51:41qui ne sont pas aussi intéressés
00:51:43parce qu'ils ne pratiquent pas autre chose
00:51:45ils veulent rester dans leur sphère
00:51:47c'est parce que j'aime aussi les autres sports
00:51:49que je m'intéresse à la pratique
00:51:51mais aussi à regarder
00:51:53mais c'est propre à chacun
00:51:57Si je peux me permettre
00:51:59on a regardé ensemble la performance
00:52:01de Duplantis avec Mathieu
00:52:03et sur le record battu
00:52:05il a hurlé
00:52:07il était vraiment à fond
00:52:11Je suis dans une famille
00:52:13de grands sportifs
00:52:15le cousin était à la perche
00:52:17c'est beau
00:52:19on a vu encore un grand moment
00:52:21des JO
00:52:23Duplantis nous claquait un record du monde
00:52:25c'est beau, c'est la continuité
00:52:27de cette année
00:52:29L'équipe de foot a montré plusieurs publications
00:52:31on voyait qu'ils vibraient
00:52:33avec les autres sportifs
00:52:35Les joueurs de l'équipe de France
00:52:37ont été mis en mode jeux olympiques
00:52:39on a l'impression depuis le début
00:52:41est-ce que les bleus qualifiés pour la finale
00:52:43c'est avant tout
00:52:45grâce à Thierry Henry ?
00:52:47Oui
00:52:49Greg dit non
00:52:51mais on ne fera pas de duel
00:52:53J'adore faire des duels avec Greg
00:52:55Mais il les gagne
00:52:57On est tout le temps ensemble
00:52:59sur les duels
00:53:01Je peux développer ?
00:53:03C'est une question féminine
00:53:05de l'équipe de France
00:53:07qui sont des joueuses qui jouent
00:53:09dans les clubs de plus haut niveau
00:53:11en Europe
00:53:13qui jouent quasiment tous les ans
00:53:15le dernier carré en Ligue des champions
00:53:17qui se connaissent toutes depuis l'enfance
00:53:19et pourtant qui dans un contexte
00:53:21de jeux olympiques
00:53:23n'ont pas réussi à créer ce truc magique
00:53:25ce truc en plus dont on avait besoin
00:53:27pour avancer
00:53:29Je sais que tout le monde n'est pas d'accord
00:53:31c'est un échec
00:53:33parce que c'est le coach qui doit créer ça
00:53:35et quand tu compares avec le groupe de Thierry Henry
00:53:37où c'est un groupe fait de briques et de broc
00:53:39sans manquer de respect aux joueurs
00:53:41c'est tous des très bons joueurs
00:53:43mais c'est des joueurs qui ne se connaissent pas
00:53:45il y en a certains que même nous qui suivons le foot
00:53:47on ne connaissait qu'à moitié
00:53:49c'est un groupe totalement inattendu
00:53:51et pourtant la magie opère
00:53:53et ça ne peut qu'être en partie du fait du coach
00:53:55et de son staff
00:53:57parce que j'ai l'impression qu'il s'est très bien entouré
00:53:59je pense que malgré tout
00:54:01tout ce qui s'est passé avant
00:54:03je pense que psychologiquement
00:54:05ça les a délestés
00:54:07je pense d'un poids
00:54:09s'ils avaient eu de très grands noms
00:54:11ils auraient été très attendus
00:54:13ils auraient eu un peu plus de pression
00:54:15à la fois sur Henry et sur les joueurs
00:54:17avec la différence si par exemple
00:54:19on a vu du Griezmann, des Varane, etc
00:54:21là le fait qu'il y avait tellement
00:54:23de circonstances atténuantes avant
00:54:25je pense que dans le discours
00:54:27quoi qu'il arrive
00:54:29on ne serait pas tombé sur Henry
00:54:31et le premier match
00:54:33les a lancés
00:54:35le fait de gagner 3-0
00:54:37ensuite ils se sont libérés
00:54:39mais je pense que tout ce qui s'est passé avant
00:54:41pour moi ça a eu un impact positif
00:54:43au final
00:54:45sur le parcours
00:54:47On continue de parler de la qualification de l'équipe de France
00:54:49pour la finale de ces Jeux Olympiques
00:54:5140 ans après Los Angeles, voici les Bleus en finale
00:54:53ils affronteront l'Espagne
00:54:55une très grande affiche
00:54:57les retrouvailles
00:54:59il nous faudrait une petite Arconada
00:55:01on gagne à coup sûr
00:55:03on est de retour
00:55:05pour continuer de parler de cette qualification
00:55:07on reviendra sur la journée fantastique de Léon Marchand
00:55:09avec toutes les images des célébrations
00:55:11et puis le programme de demain
00:55:13également avec des horaires
00:55:15il y a des matchs sportco
00:55:17absolument fantastiques à ne surtout pas manquer
00:55:19à tout de suite, l'équipe du soir revient juste après
00:55:25Le club France se prépare
00:55:27à fêter l'événement de l'éveil du jour
00:55:29côté français
00:55:31Angèle Hugues
00:55:33l'argent en kayak
00:55:35c'était pas forcément
00:55:37la première nommée parmi les
00:55:39potentielles médailles dans cette discipline
00:55:41et bien c'est elle
00:55:43qui est à l'honneur
00:55:45et l'Ardèche donc à l'honneur
00:55:47on va la retrouver sur la scène dans quelques instants
00:55:49on est toujours avec le président
00:55:51Stéphane Guy
00:55:53accompagné de Pierre Clémence
00:55:55Greg Schneider
00:55:57Mathieu Dosseville, Thomas Hamut
00:55:59préparateur mental de Florent Manoudou
00:56:01Léon Marchand du Stade Brestois
00:56:03également d'Armand Duplantis
00:56:05qui a signé le renouveau
00:56:07et de les Brongels
00:56:09entre autres
00:56:11de Michael Phelps
00:56:13le seul qu'il a refusé de prendre c'est
00:56:15Macron, pourquoi t'as pas voulu prendre Macron ?
00:56:17j'aime pas perdre
00:56:19laissez le tranquille un peu
00:56:21c'est gratuit
00:56:23c'est gratuit Stéphane
00:56:25et revenons à ses célébrations
00:56:27on verra la célébration
00:56:29plus sérieusement de Léon Marchand qui a vécu une journée
00:56:31complètement folle, on revient encore une fois
00:56:33sur la qualification de l'équipe de France
00:56:35de foot, la bande
00:56:37à Thierry Henry qui s'est qualifiée
00:56:39pour la finale, elle retrouvera l'Espagne
00:56:41mercredi, Romain ?
00:56:43c'est vendredi la finale
00:56:45vous avez dit mercredi, c'est pas grave
00:56:47vendredi France-Espagne au Parc des Princes
00:56:49ça va être un deuxième titre olympique
00:56:51pour l'équipe de France après 1984
00:56:53Thierry Henry a réagi
00:56:55après cette qualification 3 buts à 1 face à l'Egypte
00:56:57ça s'affiche sur la gauche de votre écran
00:56:59il faut aller chercher l'or maintenant
00:57:01ça va être difficile contre l'Espagne, c'est un match contre une équipe
00:57:03qui joue bien le contre
00:57:05on ne s'est pas mis à l'abri, ça aurait pu être mieux
00:57:07mais c'est une soirée extraordinaire, j'ai du mal à réaliser
00:57:09laissez-moi savourer
00:57:11ah oui il avait sorti le masque des premiers tours
00:57:13Thierry Henry il a exulté sur les buts
00:57:15il nous a fait partager un peu sa joie
00:57:17c'est rare de le voir comme ça
00:57:19moi je l'ai un peu découvert
00:57:21parce que je trouvais que
00:57:23comme consultant
00:57:25j'avais un peu des réserves
00:57:27il était un peu à côté
00:57:29un peu ironique
00:57:31il était un excellent consultant
00:57:33moi j'avais des fois du mal
00:57:35ce que je vois depuis 6 mois
00:57:37me prouve que ce n'est pas son vrai rôle
00:57:39c'est un mec qui doit avoir la main sur les choses
00:57:41c'est un acteur
00:57:43c'est quelqu'un qui doit être dans un vestiaire
00:57:45on a pulsé quelque chose
00:57:47ce n'est pas quelqu'un qui est extérieur à l'action
00:57:49tu nous as dit que tu ne pensais pas que c'était le succès de Thierry Henry
00:57:51vous laissez savourer
00:57:53quelques instants
00:57:55ou vous y allez direct
00:57:57ce n'est pas le premier
00:57:59à féliciter après ce succès
00:58:01moi je renvoie toujours
00:58:03quel que soit le sport
00:58:05la situation, ce que vous voulez, je renverrai toujours aux joueurs avant les coachs
00:58:07toujours
00:58:09c'est eux qui sont sur le terrain
00:58:11c'est eux qui jouent
00:58:13c'est eux qui font l'assemblage
00:58:15ce que fait Olizé, ce que fait Mateta
00:58:17depuis le début, ce que font les gamins derrière
00:58:19y compris reste d'ailleurs
00:58:21moi très franchement
00:58:23je leur enlève
00:58:25j'aurai toujours du mal
00:58:27sans enlever évidemment
00:58:29on ne va pas dans la caricature
00:58:31les deux sont toujours liés
00:58:33sans rentrer dans les extrêmes
00:58:35même chose que quand il y a une défaite
00:58:37on ne va pas non plus dire que c'est que de la faute
00:58:39les joueurs ont que de la faute d'Intel
00:58:41en rapport au passé de cette équipe de France Olympique
00:58:43on a toujours vécu des catastrophes
00:58:45depuis
00:58:4784 la dernière finale
00:58:49on a connu les Jeux Olympiques en 96
00:58:51c'était un quart de finale
00:58:53avec Raymond Domenech qui était sélectionneur à ce moment là
00:58:55et on n'a pas d'histoire
00:58:57avec les Jeux Olympiques
00:58:59on se dit qu'à un moment
00:59:01la part de Thierry Henry dans cette histoire là
00:59:03elle vaut quelque chose
00:59:05d'autant que c'est plus compliqué qu'à l'époque
00:59:07parce que là les clubs sont autrement féroces sur les joueurs
00:59:09qu'en 96
00:59:11mais tout ça je le sais
00:59:13après il y a quand même le joueur qui allait convaincre aussi son club
00:59:15parce qu'ils y sont aussi pour quelque chose
00:59:17c'est pas juste Thierry Henry qui a pris son bâton de pèlerin
00:59:19et quand même ce sont eux qui courent
00:59:21moi à un moment donné j'entends
00:59:23c'est sûr
00:59:25juste pour aller dans le sens de Grégory
00:59:27il est quand même possible
00:59:29que la théorie de l'évolution de quelque chose
00:59:31chez Thierry Henry
00:59:33elle soit réelle parce qu'il a énormément avancé
00:59:35dans les conférences de presse
00:59:37où il a confié l'équipe olympique
00:59:39il a énormément parlé de ce moment qu'il a vécu pendant le Covid
00:59:41avec une équipe au Canada
00:59:43il a expliqué plein de fois
00:59:45qu'il avait passé deux mois
00:59:47avec ses joueurs dans une bulle
00:59:49et qu'il avait eu des situations humaines
00:59:51très compliquées à gérer avec ce groupe
00:59:53et il avait vraiment l'air de dire
00:59:55que ça l'avait changé
00:59:57et que ça l'aurait changé en tant que coach
00:59:59et moi je me souviens qu'à l'époque je le regardais
01:00:01je me disais ouais j'attends vraiment de le voir pour le croire
01:00:03le fait est que là
01:00:05avec ce groupe hétéroclite
01:00:07il nous sort quand même cette petite magie
01:00:09alors c'est peut-être pas que lui
01:00:11mais c'est sûr qu'il y a quelque chose
01:00:13et son amour des JO Stéphane
01:00:15on en a déjà parlé une fois
01:00:17mais c'est vrai que lui pour le coup
01:00:19c'est un footballeur qui adore le foot
01:00:21qui adore le sport
01:00:23qui a grandi avec Los Angeles d'ailleurs
01:00:25son papa il le racontait le réveiller la nuit
01:00:27pour voir Carl Lewis
01:00:29cet amour pour les JO
01:00:31est-ce qu'à un moment le mérite ne revient pas aussi
01:00:33dans l'intimité de cette équipe là
01:00:35je suis absolument persuadé que c'est un des ressorts qui a été utilisé
01:00:37forcément ils ont dû trouver ce chemin là
01:00:39cette idée là
01:00:41et il a aussi un très bon staff
01:00:43et notamment un excellent adjoint
01:00:45Gérald Batik
01:00:47c'est un garçon qui pourrait être le numéro 1
01:00:49et qui s'est mis au service de Thierry Henry
01:00:51et qui est très fort dans le relationnel
01:00:53dans la capacité à créer une ambiance dans un groupe
01:00:55et c'est ce qui apparaît
01:00:57il y a un joueur génial quand même dans cette équipe
01:00:59dont on va entendre parler très longtemps maintenant
01:01:01qui a forcément allé chez Léa très rapidement
01:01:03c'est Michael Olysée
01:01:05qui a été passeur décisif et buteur ce soir
01:01:07et qui est vraiment le talent de cette équipe
01:01:09et avant dernier passeur aussi
01:01:11les 3 buts il les a
01:01:13acheté très cher par le Bayard
01:01:15il y a des Lacazette, des Luqueba, il y a des bons joueurs
01:01:17mais surtout il y a effectivement un groupe
01:01:19qui est né, qui a vécu et qui je pense est porté
01:01:21par l'esprit olympique
01:01:23et ça c'était pas gagné
01:01:25c'est quoi le principal mérite de Thierry Henry
01:01:27pour vous ce soir Mathieu
01:01:29c'est qu'il a fédéré un groupe
01:01:31encore une fois, je le répète
01:01:33sur les équipes
01:01:35Espoir, l'équipe des jeunes
01:01:37il y a toujours eu un très bon visuel
01:01:39au niveau qualité intrinsèque des joueurs
01:01:41avec des très bons noms mais c'est souvent loupé
01:01:43parce qu'il y a toujours un petit peu
01:01:45d'abus de confiance
01:01:47il manquait toujours un peu de quelque chose
01:01:49ça met sur les qualités
01:01:51sans non plus voir jouer
01:01:53les rabatteurs de joie ce soir
01:01:55mais bon ils n'ont pas non plus battu des cracks
01:01:57le premier tour
01:01:59c'est des matchs
01:02:01dans l'Argentine il y a le contexte
01:02:03mais c'est une équipe d'Argentine
01:02:05très lambda
01:02:07on est passé à côté
01:02:09en ayant loupé
01:02:11des équipes qui étaient inférieures
01:02:13je me rappelle à Tokyo les équipes de foot
01:02:15qu'on a jouées
01:02:17pour nos moyens de Tokyo c'était injouable
01:02:19de toute façon
01:02:21le niveau de foot
01:02:23me semble-t-il
01:02:25était très supérieur aussi
01:02:27on ne peut pas réduire non plus
01:02:29en disant qu'ils sont passés parce que
01:02:31le crédit à mettre
01:02:33c'est d'avoir fédéré un groupe
01:02:35on sent une vraie alchimie
01:02:37une osmose
01:02:39on les sent sereins dans ce qu'ils font
01:02:41et ça se voit sur les résultats
01:02:43il y a quelque chose qui m'a marqué
01:02:45vous avez vu les incidents après le match
01:02:47contre l'Argentine
01:02:49il y a Milo qui s'est mis dedans
01:02:51et qui était un peu moteur
01:02:53Thierry Henry lui a mis un tir
01:02:55et ça m'a fait
01:02:57ça a fait ressortir quelque chose que je connais bien
01:02:59chez lui
01:03:01c'est un type qui est très fort
01:03:03pour incarner la règle parce qu'il les a toujours suivis
01:03:05il a toujours un respect de son éducateur
01:03:07un respect de ses entraîneurs quand il était petit
01:03:09un respect de son père
01:03:11ça s'est toujours souvent passé à la dure
01:03:13donc il a cette espèce de verticalité
01:03:15il sait incarner ça
01:03:17quand tu sais incarner ça
01:03:19dans l'euphorie contre l'Argentine tu aurais pu dire
01:03:21tu es suspendu
01:03:23j'avais besoin de toi, on ne fait pas comme ça
01:03:25ce soir l'équipe de France gagne
01:03:27avec deux de ses trois meilleurs terrains absents
01:03:29mais pour incarner
01:03:31une forme de règle
01:03:33pour mettre les bornes
01:03:35pour mettre la direction
01:03:37je trouve que c'est un type qui a quelque chose de spécial
01:03:39moi il y a quelque chose aussi
01:03:41que j'ai apprécié dans ce match
01:03:43c'est à quel point certains joueurs dézonnaient
01:03:45et on sentait aussi quand même beaucoup de liberté
01:03:47sur le terrain, sur le plan tactique
01:03:49on avait l'impression qu'il y avait un coach derrière ça
01:03:51qui avait confiance dans ses joueurs aussi
01:03:53je pense par exemple à Cliouche
01:03:55qui jouait vraiment parfois complètement
01:03:57contre la ligne à gauche, parfois complètement à droite
01:03:59parfois au milieu de terrain
01:04:01je pense à Joris Schotar aussi qui était souvent du côté droit
01:04:03et au début du match je me disais c'est quoi son poste
01:04:05et je le voyais un peu vraiment
01:04:07bouger sur tout le terrain
01:04:09il y a Cyndia qui est à deux doigts de mettre deux buts de la tête
01:04:11il y a eu vraiment beaucoup de dépassements de fonction
01:04:13ce qui montre aussi
01:04:15qu'il y a une grosse envie
01:04:17d'entraide aussi sur le terrain
01:04:19et puis il y avait un enjeu personnel pour Thierry Henry
01:04:21la carrière de Thierry Henry comme entraîneur
01:04:23pour l'instant c'était rien, c'était un échec à Monaco
01:04:25c'était une expérience lambda à Montréal
01:04:27donc là il était très attendu
01:04:29il n'avait pas le droit lui perso de se louper
01:04:31c'est un énorme champion
01:04:33donc l'impression
01:04:35il sait comment jouer avec
01:04:37il vient de relancer sa carrière d'entraîneur
01:04:39dans les conditions qu'on connait
01:04:41aujourd'hui vous verrez l'un des prochains débats
01:04:43que vous aurez dans l'équipe du soir
01:04:45c'est Thierry Henry
01:04:47le successeur de l'idée des champs
01:04:49il arrive
01:04:51il est un des renards
01:04:53parce que moi je le prendrais pour les filles
01:04:55il avait refusé
01:04:57visiblement ce n'est pas un poste
01:04:59très facile sélectionneur de l'équipe de France
01:05:01Romain on se projette sur la finale
01:05:03avec un motif d'espoir
01:05:05exactement si vous êtes superstitieux
01:05:07vous allez être optimiste avant cette finale entre la France et l'Espagne
01:05:09parce que l'équipe de France Olympique est la 5ème nation
01:05:11à se qualifier pour la finale du tournoi de football
01:05:13alors qu'elle est à domicile
01:05:15les 4 premières fois l'équipe à domicile a gagné
01:05:17dont l'Espagne
01:05:19en 1992 avec Guardiola
01:05:21vous pouvez répéter ça
01:05:23à chaque fois qu'on organise
01:05:25en gros la France est la 5ème pays de l'histoire du foot masculin
01:05:27au JO
01:05:29à arriver en finale en étant à domicile
01:05:31les 4 premières fois c'est à gagner
01:05:33peut-être que vous n'avez pas écouté
01:05:35je ne sais pas
01:05:37peut-être que votre chef d'édition
01:05:39était en train de vous parler
01:05:41je ne sais pas
01:05:43une série n'est jamais aussi proche de s'arrêter
01:05:45il ne faut pas dire comme ça
01:05:47Mathieu
01:05:49il ne faut pas dire des choses comme ça
01:05:51Thomas faut encadrer Mathieu
01:05:53les pensées négatives
01:05:55il faut dire quelque chose
01:05:57c'est possible
01:05:59ça n'arrivera pas
01:06:03l'équipe de France
01:06:05qui affrontera donc l'Espagne
01:06:07vendredi en finale de ces JO
01:06:09je suis hyper content
01:06:11parce que
01:06:13il y a Bradley
01:06:15qui est en équipe
01:06:19je crois qu'il n'a pas joué
01:06:21une seule minute
01:06:23peut-être pas ce soir
01:06:25ce soir il n'a pas joué
01:06:27le match précédent il est rentré
01:06:29c'est bien
01:06:31je pensais qu'il n'avait pas joué
01:06:33une seule seconde
01:06:35ça aurait été ça la force mentale
01:06:37il n'a pas joué une médaille
01:06:39sans avoir joué
01:06:41il a joué contre la Nouvelle-Zélande
01:06:43et il a joué une demi-heure contre l'Argentine
01:06:45la performance de Bradley
01:06:47a permis qu'au troisième match
01:06:49ils fassent tourner
01:06:51ils vont tous être champions
01:06:53s'ils le font
01:06:55ils auront tous participé
01:06:57même sans jouer
01:06:59ils auront tous participé
01:07:01c'est pas facile à dire
01:07:03France-Espagne
01:07:05on va revenir ensemble
01:07:07comme promis sur la folle journée
01:07:09de Léon Marchand
01:07:11célébration complètement folle
01:07:13aujourd'hui au Club France
01:07:15le public l'attendait
01:07:17les médias également
01:07:19on va vivre la première partie
01:07:21revoyons d'abord les images
01:07:23de la foule de médias
01:07:25autour de Léon Marchand
01:07:27au Club France
01:07:29le monde l'attendait
01:07:31aujourd'hui pour célébrer
01:07:33et pour recueillir son impression
01:07:35maintenant que ces Jeux Olympiques étaient terminés
01:07:374 médailles d'or individuelles
01:07:39et une médaille de bronze en relais
01:07:41Thomas, vous avez passé
01:07:43on peut le dire, vous avez fêté un peu ça
01:07:45hier soir avec Léon et les nageurs
01:07:47vous les avez vus, c'est ça ?
01:07:49Moi j'ai fêté ça
01:07:51avec surtout
01:07:53Florent Manoudou et les anciens
01:07:55nageurs
01:07:57de Marseille parce qu'en fait
01:07:59à l'époque on était tous à Marseille
01:08:01pendant beaucoup d'années
01:08:03et voilà
01:08:05il y a énormément de ces anciens nageurs
01:08:07qui sont à droite, à gauche, même dans le monde
01:08:09il y en a un qui était en Australie
01:08:11et qui est arrivé pour les
01:08:13deux finales de Flo
01:08:15ça faisait quelques temps qu'on ne s'était pas
01:08:17tous retrouvés avec Camille Lacour, Fred Bousquet
01:08:19Fabien Julot, enfin tant d'autres
01:08:21et voilà
01:08:23il y a juste Léon
01:08:25qui est passé nous faire un coucou
01:08:27mais il nous a laissé entre nous parce que
01:08:29j'ai envie de se retrouver
01:08:31et de profiter de ces moments
01:08:33parce qu'on parle beaucoup de Léon
01:08:35en oubliant que ce qu'a fait
01:08:37Flo c'est extraordinaire
01:08:39et que moi je mets
01:08:41la perf des deux au même niveau
01:08:43on en avait parlé le soir de la performance
01:08:45Florent Manoudou
01:08:47premier nageur après
01:08:49Florent Manoudou, ça a réussi à être médaillé
01:08:51sur quatre Olympiades
01:08:53c'est une distance hyper compliquée
01:08:55le 50 mètres c'est une hiérarchie
01:08:57on en avait parlé effectivement
01:08:59c'est le 100 mètres en athlétisme
01:09:01le 50 mètres
01:09:03je peux poser une question à Thomas ?
01:09:05juste après Stéphane
01:09:07comme on avait promis de voir l'intégralité des cérémonies
01:09:09on va voir la première cérémonie
01:09:11c'était d'abord dehors
01:09:13vous savez au Club France le public est à l'extérieur
01:09:15puis le public à l'intérieur
01:09:17et c'était d'abord à l'extérieur que Léon Marchand
01:09:19a été fêté
01:09:21et c'était ce moment grandiose avec les autres nageurs
01:09:27C'est dans ta vie pour que tu cocotes autant ce soir ?
01:09:29C'est dans ta vie pour que tu cocotes autant ce soir ?
01:09:31C'est dans ta vie pour que tu cocotes autant ce soir ?
01:09:33Le son va arriver dans quelques instants
01:09:35et on va pouvoir vivre ce moment-là
01:09:37du coup ça autorise Stéphane à poser sa question
01:09:39il est fort comme président
01:09:41il est fort comme président
01:09:43quand il touche tu sais qu'il est troisième
01:09:45moi j'étais à la piscine ce soir-là
01:09:47j'étais dans un état second
01:09:49et je
01:09:51tu te rends compte immédiatement de l'exploit ?
01:09:53non en fait je regardais les bandeaux
01:09:55qui s'affichent pour connaître le résultat
01:09:57et quand j'ai vu le troisième
01:09:59j'étais justement avec Dodo
01:10:01un ancien nageur de Marseille
01:10:03on s'est pris dans les bras
01:10:05et c'était franchement
01:10:07pour moi c'est la plus belle de toutes ces médailles
01:10:09parce qu'il a fait quelque chose
01:10:11qu'il n'avait jamais fait jusqu'à présent
01:10:13dans l'approche et tout
01:10:15et on était heureux d'en profiter ce soir-là
01:10:17avec vous parce qu'on avait mieux mesuré
01:10:19la portée de ce qu'il avait réussi Florent Maloudo
01:10:21avec cette nouvelle médaille individuelle aux Jeux Olympiques
01:10:23Léon Marchand au Club France
01:10:25avec le public extrêmement
01:10:27nombreux, quel public pour l'attendre
01:10:29pour fêter
01:10:31une première fois ce moment
01:10:33voici ce qu'il a vécu pour la première fois
01:10:35au Club France dans l'après-midi
01:10:37ils sont incroyables
01:10:39ils sont culturels
01:10:41ils sont sensationnels
01:10:43ils sont médaillés au Olympique
01:10:45mais ils ne sont pas encoûtrés
01:10:47il a
01:10:49quatre titres individuels
01:10:51pour la première fois au Club Olympique
01:10:53il a gagné
01:10:55le Club Olympique
01:10:57en France
01:10:59Léon ! Léon ! Léon !
01:11:01Léon ! Léon ! Léon !
01:11:03Léon ! Léon ! Léon !
01:11:05Léon ! Léon ! Léon !
01:11:07Léon ! Léon ! Léon !
01:11:09Il est champion
01:11:11Olympique
01:11:131985
01:11:15il est champion
01:11:17il est champion
01:11:19il est champion
01:11:25il est champion
01:11:27l'Olympique des Européens
01:11:37Léon !
01:11:39Léon ! Léon !
01:11:41Léon ! Léon !
01:11:43Léon !
01:11:45Léon !
01:12:17C'est pas grand chose à dire, vous avez été monstrueux, c'était étonnant de vous voir dans les tribus.
01:12:34Vous rendez les jeux magiques, donc merci à tous, vraiment.
01:12:47Léon, Léon, Léon, merci !
01:13:18La première fête donc pour Léon Marchand à l'extérieur, avant qu'il file ensuite à l'intérieur quelques minutes plus tard pour une fois les médias rencontrer.
01:13:28On va s'arrêter sur cette première cérémonie, Thomas et tout le plateau évidemment.
01:13:32On sent toute la personnalité de Léon sur cette séquence-là.
01:13:35C'est vous qui disiez ça tout à l'heure je crois, Pierre, timide, un petit peu en retrait, gêné presque d'être là.
01:13:42C'est le Léon que vous connaissez ?
01:13:45Quand il est face à la foule comme ça, il n'est pas très à l'aise.
01:13:51Il n'aime pas être mis en lumière comme ça, être regardé par autant de pères odieux.
01:13:56Il n'est pas habitué et puis bon, ce n'est pas trop son truc.
01:14:00Maintenant, comme on disait avec Mathieu, il va falloir qu'il s'habitue davantage.
01:14:08En même temps, il s'en nourrit, il ne le subit pas.
01:14:15Il se rend compte du bonheur qu'il a apporté et en même temps, il a envie de redonner du bonheur aux gens.
01:14:21C'est aussi tout le public qu'il a encouragé pendant toutes ces courses.
01:14:25Quand il est allé battre quatre ou trois records olympiques, c'est aussi grâce au public.
01:14:32Ce n'est pas qu'il est redevable, mais je pense qu'il est content d'avoir apporté ça
01:14:36parce que le public l'a soutenu.
01:14:38C'est quelque chose de phénoménal.
01:14:40On sent que c'est un introverti.
01:14:42On sent que ce n'est pas naturel.
01:14:44Il doit un peu se forcer de redonner.
01:14:46On sent un peu de timidité.
01:14:50Il a envie de se remettre dans sa coquille.
01:14:52Mais malheureusement, il faut quand même faire le job.
01:14:55La meilleure com' c'est la sincérité, c'est la vérité, c'est d'apparaître tel que tu es.
01:14:59C'est tel qu'il apparaît finalement.
01:15:01Ce n'est pas du tout calculé.
01:15:03Ce qui est frappant, c'est qu'il répond encore aux questions.
01:15:07On verra combien de temps ça durera.
01:15:08Mais il répond encore aux questions qu'on lui pose.
01:15:10Tout à l'heure en zone mixte, il répondait.
01:15:12Il allait à Toulouse.
01:15:13Non, pas maintenant.
01:15:14Il n'a pas essayé d'essayer.
01:15:15Oui, bientôt, je vais le faire.
01:15:16Non, pas maintenant parce qu'en ce moment, il a envie de vacances.
01:15:19Je trouve que sa com' est extraordinaire.
01:15:21On a beaucoup mis en erreur par exemple la com' d'un Mbappé.
01:15:26Je trouve qu'à son âge, sa com' aussi est extraordinaire.
01:15:29Il parle.
01:15:30C'est fluide.
01:15:31Il n'y a rien qui parasite ce qu'il dit.
01:15:33J'aime bien quand il parle, on l'écoute.
01:15:36Il a fait des médias pendant une semaine qui lui posent exactement les mêmes questions.
01:15:42Et on voit qu'il se force quand même malgré tout à essayer de donner quelque chose de différent à chaque interview.
01:15:47On sent vraiment que c'est quelqu'un qui est très intelligent.
01:15:51Et ça fait du bien franchement de l'écouter avec sa timidité, sa sincérité.
01:15:56Et je pense que c'est aussi ce que les Français aiment.
01:15:59Il est vraiment le héros français parfait.
01:16:01Il y a une phrase géniale tout à l'heure.
01:16:03C'est qu'il dit jusque-là la natation, ce n'était pas ma vie.
01:16:05Maintenant, ça va le devenir.
01:16:07On se dit le type qui vient d'être quatre fois champion olympique, jusque-là, la natation, ce n'était pas sa vie.
01:16:11Donc, sa vie, c'était d'être étudiant et nageur en même temps.
01:16:15C'est extraordinaire d'entendre ça.
01:16:17Romain, vous avez une déclaration de son entraîneur d'ailleurs pour poursuivre la discussion.
01:16:20Oui, son entraîneur Bob Bowman, on l'a suffisamment dit.
01:16:22L'ancien entraîneur de Michael Phelps aussi qui s'est exprimé justement par rapport à cette nouvelle popularité,
01:16:27ce nouveau statut pour Léon Marchand et qui a eu des mots assez forts, presque un petit peu graves.
01:16:32Regardez, je savais déjà qu'il allait perdre quelque chose et que mon job était justement de l'amener à cette perte.
01:16:37D'une certaine manière, c'est tellement triste.
01:16:40Désormais, Léon ne va plus tout à fait s'appartenir.
01:16:43Les gens vont se l'approprier, le priver de son insouciance et du plaisir simple de nager.
01:16:47C'est ce qu'on a vécu en partie aujourd'hui.
01:16:49C'est magnifique cette déclaration.
01:16:51Ça ne m'étonne pas de Bob Bowman parce qu'à chaque fois que j'ai lu des choses sur lui, des interviews de lui,
01:16:55on sent qu'il a une épaisseur, une intelligence incroyable.
01:16:58Effectivement, on voit la naissance d'un animal médiatique, sans doute à son corps défendant.
01:17:05La grande différence avec Kylian Mbappé, c'est que Kylian Mbappé rêvait de ça aussi.
01:17:09Quand il était petit, il s'auto-interjuvait, il avait envie d'être en conférence de presse et ça faisait partie de ses objectifs.
01:17:16Ce qui est touchant chez Léon Marchand, c'est qu'on sent que ça, pour le coup, ce n'est pas un objectif pour lui.
01:17:21Après, juste sur la timidité, j'avais envie de poser une question à Thomas parce qu'on sait que Florent Manodou aussi,
01:17:26c'est quelqu'un d'introverti.
01:17:28J'ai entendu Léon Marchand parler de sa timidité et il avait l'air de dire que sur le plan sportif et sur le plan de la récupération,
01:17:35c'était peut-être une de ses plus grandes forces parce que ça lui permettait d'éviter les déperditions d'énergie.
01:17:40J'avais envie que Thomas nous explique un peu ce truc.
01:17:44Au début, quand je l'ai connu il y a quatre ans, il complexait sur son physique et aussi le fait d'être timide
01:17:51parce qu'en France, qui dit timide dit avoir un problème.
01:17:54Moi, je suis quelqu'un d'introverti, je n'ai pas échappé à l'arrêt comme Florent Manodou et donc il avait ça en tête.
01:17:59C'est compliqué à cette époque de se lâcher contre les meilleurs du monde et les battre.
01:18:03C'est pour ça qu'il était en retrait au niveau des performances.
01:18:07Après, je ne dis pas que c'est grâce à moi, mais en discutant réellement sur le côté introverti et pas comment on nous l'apprend,
01:18:16mais ce qui est concret, il s'est rendu compte qu'en fait, il puisait une grande source de son énergie justement dans le fait d'être introverti
01:18:27parce que les introvertis sont extrêmement sensibles, ils sont très observateurs.
01:18:32En fait, c'est ce côté sensible qu'on a mis en évidence chez lui et il s'est rendu compte qu'en fait, être timide, ce n'est pas une tare.
01:18:40Au contraire, c'est son moteur principal.
01:18:43À partir de ce moment-là, il a arrêté de complexer sur le côté timide.
01:18:48Il s'en est fait une force et il s'en nourrit parce que Léon, c'est quelqu'un qui est capable de régénérer une partie de son capital énergétique.
01:18:58Comme tu dis, en récupération, même pendant les courses.
01:19:01Donc, il a juste, entre guillemets, bien évidemment, à centrer sur justement toute son énergie qui émane justement de son profil d'introverti et la magie s'opère.
01:19:13La magie qui s'est opérée avec quatre médailles d'or, une médaille en relais et la magie qui s'est opérée au contact du public.
01:19:18On l'a donc vu à l'extérieur et voici le moment où Léon Marchand a été accueilli comme tous les autres médaillés à l'intérieur de ce Club France.
01:19:26On vit ce moment-là et on poursuit la discussion en même temps. On découvre ensemble, on vous l'avait promis, toute la fête à l'intérieur du Club France.
01:20:26Léon Marchand au Club France. La fête avec les supporters et on se demande à la portée de ce qu'a réalisé Léon Marchand. Est-ce la nouvelle star du sport français ? Comment va-t-il le vivre ?
01:20:42Désormais, c'est tout ce qu'on partage ensemble dans l'équipe du soir. Greg ?
01:20:47Vous le savez très bien, notamment son préparateur mental. Pour l'instant, pour lui, c'est facile parce que les gens lui renvoient de l'amour, de la confiance.
01:20:56Et à un moment donné, ça va être différent. C'est-à-dire qu'ils passent tous par là. S'il se rate, s'il se passe ceci, s'il se passe cela, s'il déçoit, il va devoir gérer autre chose.
01:21:07Bappé en 2018, c'est super. Il n'y a aucun problème. Mais juste derrière, ça commence à lui tomber dessus. Et forcément, c'est la vie d'un champion. Il y a d'autres problèmes qui vont se poser à lui.
01:21:18Il va falloir qu'il passe d'autres capes et ça le définira en tant qu'homme. Mais pour l'instant, c'est très simple. Les gens ont envie de l'aimer. Quand les gens ont envie de vous aimer, tout est relativement simple.
01:21:28Est-ce que sa manière d'appréhender ça dès le début peut justement changer ce que dit Greg ? C'est qu'à un moment, il continue à l'aimer même si demain, il fait moins de résultats, même si parce que sa simplicité, son humour...
01:21:39On cherche la petite bête. C'est ça que je veux dire. Le regard des gens sera moins amène.
01:21:42Il aura plus de crédit quand même. Sa façon d'être dégage tellement de sympathie.
01:21:49Même L'Ormano Doux, elle l'a ramassé. L'Ormano Doux, c'était une super star comme une comète arrivée à un moment. On ne l'attendait pas du tout. Elle était très jeune. C'était peut-être un moment différent.
01:22:02Un moment différent. Et l'encadrement, c'est la différence. On l'a vu avec Yannick Daniel. On l'a vu avec L'Ormano Doux. Pourquoi certains athlètes périclident assez tôt et pourquoi d'autres font des super carrières ?
01:22:15Ça va être l'encadrement. Et Léon, il est super bien encadré. Et puis, ce qui est bien, c'est qu'on oublie, mais il a déjà traversé des périodes difficiles en tant que sportif. Il sait ce que c'est. Il sait rebondir.
01:22:29Une dépression, clairement, au moment du Covid. Est-ce qu'on appelle ça une dépression ? Ou est-ce que c'était un burn-out ? C'était un gros coup de mou, une remise en question, une envie aussi d'arrêter la natation. Il va certainement même retraverser une période comme ça.
01:22:45Évidemment, quand on gagne, rebondir. Pour moi, il y a deux parties de carrière pour un sportif en individuel. Il y a la période où on se pose moins de questions, on progresse. Et la seconde partie de carrière où il faut maintenir un niveau.
01:23:04Et maintenir un niveau, sachant qu'on ne progresse pas, là, c'est compliqué. Et pour l'instant, Léon n'est pas encore là. Même s'il fait des temps incroyables, il sait qu'il a une marge de progression. Et aujourd'hui, il est très mature. Il est intelligent. Il sait qu'il ne doit rien à personne. Il n'est pas redevable des Français, même s'il a crevé l'écran.
01:23:27Et il va continuer son bonhomme de chemin. Et j'espère qu'il y aura d'autres péripéties parce que c'est aussi grâce à ça qu'on continue à progresser, à avancer. Et dans son fonctionnement, j'espère qu'il va continuer à se projeter, créer d'autres objectifs, être face à des difficultés. Je lui souhaite parce que, comme tu dis, c'est comme ça qu'on se construit en tant qu'homme.
01:23:52Et c'est ce qui nous anime avant tout. C'est en marchant l'homme et pas le sportif.
01:23:57C'est tellement dur, quand même, la natation psychologiquement. On voit pourquoi la santé mentale, souvent, des athlètes... Parce que c'est un sport qui est tellement compliqué. Autant, nous, footballeurs, on soupe un week-end. Le week-end d'après, on a tout de suite encore la possibilité.
01:24:12Les nageurs, eux, c'est des heures de travail tous les jours, des répétitions. C'est toi, tes jambes et tes bras dans une ligne d'eau. La recherche de plaisir, c'est soi-même. C'est pour ça que c'est tellement exigeant. Et eux, leur événement, c'est les JO. C'est pour ça que c'est compliqué.
01:24:31Est-ce que quelqu'un sait, c'est combien de kilomètres dans l'eau au quotidien, nos marchands ?
01:24:35Ça dépend des jours. Environ... Un peu moins, quand même. 14. Pas tous les jours. Ça dépend des périodes. Mais de toute façon, pour les épreuves qu'ils réalisent, il n'y a pas de secret.
01:24:51C'est pour ça que le côté ludique qu'on peut avoir dans l'outre-sport, il n'existe pas. On dit jouer au foot, on ne dit pas jouer à la natation. C'est toi et ta détermination pour la natation. C'est ce qui va différencier les bons et les très très bons.
01:25:11Léon Marchand, dont on vient de vivre l'intégralité de la cérémonie au Club France aujourd'hui. On va écouter les supporters, ceux qui aiment Léon Marchand, au micro de nos envoyés spéciaux. Comment ont-ils vécu cette cérémonie ?
01:25:22Je ne sais pas. C'est le goût. Il a tout gagné. Il a tout gagné. Il gagne tout, tout le temps. Sur son passage, il n'y a personne qui lui résiste.
01:25:29C'était magique. Il est champion olympique 4 fois. On sautait comme des dingues. On chantait. On espérait juste avoir une photo avec notre téléphone. C'était de peu, à deux doigts.
01:25:39Alors dis-moi, qu'est-ce qui s'est passé quand Léon Marchand est passé ?
01:25:42Il est venu, il a tapé dans les mains des gens, il a fait des photos et il a fait un autographe.
01:25:52On aime bien toute l'équipe de France, mais mention spéciale à Léon Marchand qui nous a fait des superbes JO. Merci pour les émotions Léon. On se souviendra de ces JO à Paris, grâce à toi.
01:26:05Merci pour les émotions et Stéphane dit l'émotion. Il en est tombé de sa chaise. Il faut voir ce qu'il y a dans le gobelet.
01:26:11Je l'ai vu à la fontaine à eau, donc je peux témoigner. Un chiffre pour mesurer l'impact de Léon Marchand, Romain.
01:26:18Oui, c'est un bon chiffre pour mesurer son impact. C'est le nombre de téléspectateurs. Il faut savoir que France Télévisions a régulièrement dépassé les 10 millions de personnes devant leur télé sur les courses de Léon Marchand.
01:26:27Et mercredi dernier, le soir de son doublé, lors de la seconde course de la soirée sur le 200 mètres Bras, France Télé, au pic, au moment de Léon Marchand, a fait 13,6 millions de téléspectateurs.
01:26:37C'est quand même colossal. France Télé plus Eurosport, les diffuseurs en France.
01:26:41C'est colossal, c'est digne d'un grand match de foot sur une grande compétition, une coupe du monde ou autre, sur un tour décisif.
01:26:47Son chaperon aujourd'hui, c'était un champion olympique, Axel Clerget, qui l'a accompagné, champion olympique de judo par équipe mixte à Tokyo. Il nous raconte cette journée.
01:26:57Mais Saoud, on est en zone mixte un peu plus tôt dans la journée. Cet endroit était noir de monde pour Léon Marchand.
01:27:03Et il y en a un qui était aux premières loges, c'est son chaperon, Axel Clerget. C'était ça ta mission aujourd'hui, c'était guider Léon Marchand. Explique-nous.
01:27:10C'est ma mission depuis le début des Jeux. Je suis chaperon pour les athlètes médaillés dès qu'ils arrivent au village.
01:27:14Le souhait, c'était vraiment que ce soit un athlète qui accueille les athlètes. Donc ça, c'est important.
01:27:18Ça permet d'avoir un vrai lien. Ils sont super contents et ça fait du bien. Et oui, c'était particulier avec Léon, c'était sympa.
01:27:23Pourquoi c'était particulier ? Raconte-nous. Il y avait une effervescence différente par rapport aux autres médaillés que tu vois depuis le début de ces Jeux ?
01:27:31Depuis le début, c'est une folie autour des médaillés, clairement. Et limite là, autour de Léon, il y avait plus une sorte d'aura qui fait que les gens étaient encore plus respectueux.
01:27:39Et du coup, plus distants. Donc c'était limite plus reposant. Même si on sent qu'il y a quelque chose qui est incroyable, qui est juste énorme.
01:27:47Avec tout ce qu'il a fait après ses cinq médailles. Mais un mélange d'aura et de respect et en même temps de folie. Comme le pool de médias, là, c'était incroyable.
01:27:57Et tu as pu échanger avec lui. Comment lui, tu as l'impression qu'il a vécu cette journée ? Il était un peu déboussolé ou déjà assez sûr de lui dans l'exercice ?
01:28:05Il était vraiment dans son monde avant. Et là, il découvre vraiment son autorisé. Et tant mieux pour lui. On voit vraiment qu'il était très, très protégé avant.
01:28:14Et il la découvre. Il a pris une claque et il était content quand même de ça.
01:28:18On espère, nous aussi, qu'on sera content. Que tu seras content. Parce que ton rôle, c'est d'accompagner les athlètes médaillés.
01:28:23Donc on espère que tu auras beaucoup de boulot dans les prochains jours. Qu'il y aura plein de médailles encore pour l'équipe de France.
01:28:28Merci, Yann Sophie, Axel Clarjet. Qu'on retrouve avec plaisir la médaille d'Angèle Hugues. Juste après une courte pause, justement. On va la vivre ensemble.
01:28:34Et puis tous les faits marquants de la journée. Choisie et résumée par Romain Haran. Avec toujours autant de talent. Juste après une courte pub. A tout de suite.
01:28:44La fête au Club France. Et Thomas, qui fait la fête ? Regardez votre écran. Flo Manoudou, qui est venu s'inviter. Avec les fleurettistes, tiens.
01:29:02Comme il fait le show, Flo Manoudou. Lui, il fait le show. Donc lui, c'est un introversant. C'est toujours un introverti. Décomplexé, l'introverti.
01:29:16Et c'est deux médailles de bronze. Une en relais et une en bien individuel, évidemment. Les plus grands acteurs se disent tous timides et introvertis.
01:29:27C'est souvent les plus grands qui sont introvertis. Après, quand on l'a apprivoisé, ça donne ça. Anne-Sophie va nous raconter tout ça. Thomas nous disait qu'il était introverti, Flo Manoudou.
01:29:40C'est le même Flo Manoudou que vous avez vu ? Oui, vous le voyez sur les images. Il a l'air vraiment d'une très grande timidité, Flo Manoudou, qui a brillé par son absence juste avant, un peu plus tôt dans la journée, sur la fête à la médaille.
01:29:57A l'intérieur des nageurs français, je ne sais pas si vous avez vu. A l'extérieur, il était bien là avec tous ses coéquipiers. Mais à l'intérieur, pas de Flo Manoudou.
01:30:05Tout le monde s'est demandé où est Flo Manoudou ? Il a séché la cérémonie des médailles. Rassurez-vous, il répondait à des médias. Il est porte-drapeau en plus, donc il a beaucoup de sollicitations.
01:30:18Il ne pouvait pas être là sur cette cérémonie. Il a dit, attention, je vais venir dans la soirée et je vais faire une petite surprise. On s'attendait à le voir avec les fleurettistes. Ils ont beaucoup joué ensemble, c'était très amusant.
01:30:29Florent Manoudou a mimé les screamers quand les fleurettistes se sont allongés par terre en mimant le crawl. C'était vraiment très sympa, le moment qu'on vient de vivre au Club France avec un Flo Manoudou qui a fait monter la température, on ne va pas se mentir.
01:30:42On le voit, c'est vrai que ça me fait de l'aile. Franchement, ça restera parmi les images. Il y a Enzo Lefort qui est perdu en mer.
01:30:51Quelle idée merveilleuse ce Club France, vraiment à la halle de la Villette. Il y a beaucoup d'idées merveilleuses.
01:30:58Les Jeux Olympiques exceptionnels et la merveille ce soir signé Armand Duplantis. Mondo Duplantis qui a donc décroché le médaille d'or romain et qui a fait la une du journal.
01:31:11Le record du Mondo, il y a plein de jeux de mots à faire. On peut dire qu'il y avait un Mondo d'écart avec ses adversaires, on peut dire que c'était un record du monde en Mondovision.
01:31:21Le deuxième titre olympique d'affilée pour Armand Duplantis qui a battu le record du monde de la perche pour la neuvième fois de sa carrière. On en est désormais à 6m25 et le stade de France a vibré.
01:31:366m25, c'est un record qui va être très dur à aller chercher. Je pense qu'il va tenir pendant longtemps.
01:31:42Il a mis 30 centimètres par rapport à la médaille d'argent. Il faut quand même mesurer à un moment donné. Je me souviens qu'il y avait les champions olympiques aux essais.
01:31:50Il a mis 30 centimètres au mec.
01:31:53C'est Armand Duplantis qui a signé ça. C'était un moment de légende qu'on a vécu ce soir. On enchaîne Romain avec une autre médaille du côté de l'équipe de France.
01:32:02Avec deux médailles aujourd'hui. D'abord celle du basket 3-3 masculin. Malheureusement, une défaite cruelle en finale pour les basketteurs français face aux Pays-Bas.
01:32:10Ça s'est joué en prolongation avec un tir néerlandais décisif et une défaite 18-17. Ça reste quand même une très belle médaille d'argent pour les basketteurs qui n'étaient pas forcément attendus.
01:32:20Et puis une 46e médaille, c'était celle d'Angèle Hugues. C'est du kayak cross lardéchoise de 24 ans. Regardez, un dépassement musclé sur son adversaire.
01:32:30Elle était alors troisième. Elle a finalement pris la deuxième place cette jeune française.
01:32:36Deux médailles d'argent pour les bleus aujourd'hui. Ça fait 46 médailles et ça me permet de préciser également que la France a même une réserve.
01:32:44Avant de continuer là-dessus, regardez la célébration pour Angèle Hugues.
01:32:50C'est le bonheur pour chaque athlète de profiter de ces moments-là. Chacune des médaillées a eu droit à ce moment, rien qu'à eux, pour fêter ça et communier avec le public.
01:33:16Et Anne-Sophie l'a retrouvée juste après pour recueillir son impès.
01:33:21Angèle, vous vous rendez compte que ce matin, la majorité des gens qui sont en bas ne vous connaissaient pas.
01:33:26Et ce soir, ils sont complètement fous quand vous arrivez sur scène. Qu'est-ce que ça fait ?
01:33:29Écoutez, vous savez que je crois que je ne réalise pas encore forcément comme toute première médaille olympique.
01:33:34Mais c'est que du bonheur quand je vois tout ce public français. C'est aussi eux qui m'ont poussée jusqu'en bas, jusqu'à la ligne d'arrivée. Et c'est génial.
01:33:43Et ils sont encore en train de griller pour Angèle à mes côtés. Angèle, vous dites première médaille olympique. Je sais que c'était votre rêve depuis que vous êtes toute petite.
01:33:51Vous pensez déjà que vous pouvez aller en chercher d'autres ? Vous vous projetez déjà sur la suite ?
01:33:56Oui, vous savez que voilà, c'est ma première médaille. J'y pense depuis que j'ai 4 ans, depuis mes premiers souvenirs des Jeux olympiques en 2004.
01:34:05Et franchement, c'est juste génial. Et bien sûr, j'ai envie d'aller chercher forcément une médaille d'or. Après ça, ça ne donne qu'envie d'aller chercher le plus haut possible.
01:34:14Eh bien, on vous souhaite de profiter ce soir. Je crois que vous êtes très attendus vers d'autres médias. Merci beaucoup Angèle. Profitez bien de la soirée.
01:34:23Et donc, je vous disais, ça fait 46 médailles pour l'équipe de France qui est actuellement quatrième du classement des médailles.
01:34:2946, mais 5 sont d'ores et déjà assurées. 3 en boxe avec les finales de Sofia Noumia et Bilal Benhamma.
01:34:35Il y a aussi Djamil Iddini-Aboudou Moïnze qui est en demi-finale. Il y a l'équipe de France de football masculine qui est en finale du tournoi.
01:34:42Et il y a aussi un surfeur qui est en finale. C'est tombé ce soir, mais Saoud.
01:34:45Dites-nous tout. C'est qui ?
01:34:46C'est Kaoli Vast, le Français. Il a remporté sa demi-finale face au Péruvien Alonso Correa, un invité surprise.
01:34:52La finale, c'est ce soir. C'est juste après l'émission. Ce sera à 2h15. Donc, il faut rester éveillé pour regarder la finale de surf à Tahiti.
01:34:59Les images sont évidemment magnifiques sur la vague de Teahupo avec Kaoli Vast.
01:35:03Il y avait une autre Française en demi-finale. C'est Joanne Defey face à Caroline Marx, l'Américaine.
01:35:07Et malheureusement, elle a été éliminée. Elle surfera quand même pour le bronze.
01:35:11Le pire, c'est la manière puisque les deux concurrentes, la Française et l'Américaine, ont obtenu la même note de 12,17.
01:35:17Elles ont été départagées par la meilleure note sur la meilleure vague. Donc, beaucoup de regrets pour Joanne Defey.
01:35:22Mais il y a une belle médaille de bronze à aller chercher.
01:35:24Le tennis de table par équipe aujourd'hui, Romain ?
01:35:26Oui, et ça a bien commencé pour l'équipe de France masculine emmenée par Félix Lebrun.
01:35:29Le tout récent médaillé de bronze, c'était hier en individuel. Victoire 3-0 face à la Slovénie.
01:35:35Il y a eu la victoire en double d'Alexis Lebrun et de Simon Gauzy.
01:35:37Il y a eu la victoire en simple de Félix Lebrun qui s'est quand même fait peur.
01:35:40Il était mené 2-7-1 et Alexis Lebrun l'a également emporté.
01:35:43En quart de finale, ce sera face au Brésil, avant une éventuelle demi-finale face aux Chinois.
01:35:48Et si Félix Lebrun a remporté son match aujourd'hui, c'est peut-être parce qu'il a eu un super petit déjeuner ce matin.
01:35:53Il est bon. Il a 17 ans. Il peut s'amuser à 17 ans de ce médaille.
01:36:18L'élément fondamental des jeux, c'est l'image que ça donne de ta jeunesse.
01:36:28Sinon, on ne la regarde jamais comme ça. On ne la regarde jamais d'aussi près.
01:36:33On ne peut pas dire que parfois on s'en fout, ou que certains s'en foutent.
01:36:36Là, tu dois la voir. Tu dois aller voir tes boxeurs. Tu vois à quoi elles ressemblent.
01:36:40Ça fait quand même chaud au cœur plusieurs fois par jour.
01:36:44Il y a toute une jeunesse qui émerge.
01:36:47C'est son moment, en fait. C'est le moment de la jeunesse de ton pays.
01:36:51Il faut savoir un peu à quoi elle...
01:36:55C'est pour ça que c'est totalement ridicule de nourrir des contre-projets face aux Jeux.
01:37:01C'est justement le rendez-vous de la jeunesse.
01:37:04Elle est là pour ça, en fait.
01:37:06Toutes ces athlètes qui nous disent qu'ils rêvaient à 4 ans, 5 ans, 6 ans, 7 ans d'être champion olympique
01:37:11et qui réalisent ce rêve-là, ils sont dans les tribunes partout en France en ce moment.
01:37:17Il y a plein de gens aussi qui rêvent d'avoir des médailles olympiques et qui n'en auront jamais.
01:37:22Je me souviens des JO où je m'étais dit je vais aller courir.
01:37:25J'ai trouvé Belle Gosse, les filles, j'ai été courir.
01:37:27J'ai fait un tour de stade, j'ai tout ouvert.
01:37:30Il y a aussi des losers, mais...
01:37:32Vous avez fait un tour au moins.
01:37:34Vous n'auriez pas fait si vous n'aviez pas regardé les Jeux.
01:37:37On appréciera l'effort.
01:37:39Le triathlon, malheureusement.
01:37:41Quelle tristesse cette chute qui a tout bouleversé.
01:37:44La journée avait mal commencé avec le triathlon.
01:37:47Le relais par équipe mixte en triathlon.
01:37:49Les Français qui étaient favoris, mais regardez la chute de Pierre Lecorre,
01:37:52le premier relayeur français lors du vélo.
01:37:54Et en plus derrière, il a eu du mal à redémarrer avec son dérailleur.
01:37:57Terrible.
01:37:58Le Français y a laissé un peu moins d'une minute.
01:38:00Une minute qui n'a jamais réussi à être comblée.
01:38:02Malheureusement, vous ne voyez qu'à Sandro Beaugrand qui a conclu ce relais.
01:38:06Les Français qui terminent quatrième, malheureusement, d'une course remportée par les Allemands.
01:38:10Romain, demain, combien de médailles d'or vont être distribuées ?
01:38:13Demain, on a 15 médailles d'or qui seront mises en jeu.
01:38:16Avec, là aussi, des Français attendus.
01:38:18Comme tous les jours, on aura notamment des demi-finales en escalade
01:38:20avec Zélia Avezou et Orianne Berton.
01:38:23On aura Alice Finot en athlétisme sur le 3000 m stiple.
01:38:26On aura Willem Belosian sur le 170 m haie.
01:38:28Et puis surtout, les Sporco avec le quart de finale de basket masculin
01:38:33entre la France et le Canada.
01:38:34Et le quart de finale de hand féminin France-Allemagne.
01:38:37L'un des nombreux France-Allemagne en sport.
01:38:38Mais ce n'est pas ça la médaille d'or demain.
01:38:40Quelle est la médaille d'or demain ?
01:38:42Demain matin, il y a l'équitation au final du saut d'obstacle.
01:38:44C'est vrai.
01:38:45Et en votre choix ?
01:38:46Oui, c'est mon choix.
01:38:48Commençons par Stéphane.
01:38:49Son choix demain.
01:38:50La journée commence comme ça.
01:38:51Demain midi, on sera heureux.
01:38:52Demain midi.
01:38:53Alors, dites-nous plus Stéphane.
01:38:55Le saut d'obstacle, ils ont été médaillés en équipe, les Français.
01:39:00Il y a deux cavaliers français qui sont qualifiés pour la finale demain.
01:39:02On remet les compteurs à zéro.
01:39:04Donc, il y a 30 cavaliers qualifiés pour la finale demain.
01:39:07Deux Français.
01:39:08Simon Delestre et Julien Epaillard.
01:39:10Julien Epaillard qui a fait le parcours sans faute aujourd'hui.
01:39:12Et le meilleur temps.
01:39:13Parce qu'il a dans sa manche un atout extraordinaire.
01:39:16C'est qu'il a un cheval qui est extrêmement rapide.
01:39:19Et ça compte énormément évidemment à ce niveau-là.
01:39:21Donc, c'est un sport évidemment bien compliqué.
01:39:23Également, le saut d'obstacle.
01:39:25Mais il y a quand même de gros espoirs demain sur le cavalier charbourgeois.
01:39:29Première médaille individuelle depuis 1996 dans cette discipline.
01:39:33Avec Alexandra Ledermann qui avait décroché une médaille en 1996.
01:39:36Il y a eu des gros désillusions à Tokyo.
01:39:38Ça, je me souviens bien.
01:39:39L'individuel, c'est vrai.
01:39:40Il y a eu évidemment Pierre Durand et Japloux.
01:39:43Et dans le décor de Versailles, demain, ça commence à 10h.
01:39:46À midi et demi, on saura si les Français sont médaillés.
01:39:49Voilà l'horaire.
01:39:5010h demain.
01:39:51Pierre, on enchaîne avec vous.
01:39:52Vous avez choisi de voir quoi demain ?
01:39:53Le basket.
01:39:54Parce que ça passe ou ça casse.
01:39:56Vraiment, ils ont beaucoup de choses à prouver.
01:39:58Ça va casser.
01:39:59On a envie de voir un groupe qui retrouve une forme de cohésion et son basket.
01:40:05Donc on espère.
01:40:07On croise les doigts.
01:40:09On a suivi leur préparation.
01:40:10On a vu à quel point ce n'était pas simple.
01:40:12Mais pourquoi pas.
01:40:13Un sursaut du côté de l'équipe de France pour aller chercher une médaille.
01:40:16Ça passe par le Canada.
01:40:18C'est un match beaucoup plus difficile.
01:40:20C'est vraiment un adversaire redoutable.
01:40:21Ce serait même un exploit quasiment.
01:40:23Peut-être la meilleure équipe de la planète.
01:40:25Votre choix.
01:40:26Toujours original.
01:40:27On n'est pas déçu avec vous, Greg ?
01:40:29Non.
01:40:33Vous avez trois âges dans le plongeon.
01:40:38Vous avez la récitation.
01:40:41Vous avez l'interprétation.
01:40:43Et vous avez Kuan Ongshan.
01:40:46C'est-à-dire que c'est au-delà.
01:40:47On a l'impression qu'elle est le plongeon.
01:40:50Qu'elle réinterprète ou qu'elle fera ce qu'elle voudra du plongeon.
01:40:54À ce niveau, c'est un art.
01:40:56Donc, je vous conseille de vous mettre devant.
01:40:58Moi, j'y serais.
01:41:00Franchement, tu m'as donné envie.
01:41:02Je ne l'avais pas lutté ce rendez-vous.
01:41:03Franchement, tu l'as bien vendu.
01:41:04Tu m'as donné envie.
01:41:0515 heures.
01:41:06Ce sera le choix de Mathieu.
01:41:08Ce n'est pas prévu.
01:41:09Mais honnêtement.
01:41:10En plus, on dit les Chinois ceci, cela.
01:41:12C'est une fille marrante qui a une personnalité assez coupante.
01:41:15Je vous la conseille.
01:41:16Magnifique.
01:41:17Je note le rendez-vous aussi.
01:41:18Demain, Thomas, vous avez 15 secondes pour nous dire le rendez-vous incontournable pour vous.
01:41:20C'est l'athlétisme.
01:41:21La finale du 200.
01:41:22Oui.
01:41:23Juste pour encourager nos Françaises.
01:41:25Tout simplement.
01:41:26Et j'espère que l'athlétisme va se remettre un peu en question.
01:41:31Voilà.
01:41:32Tu crois qu'il y aura une Française en finale du 200 ?
01:41:35Non.
01:41:36Ah bon ?
01:41:37Pour encourager nos Français.
01:41:38C'est pareil.
01:41:39C'est exactement ça.
01:41:40D'accord.
01:41:41Et voilà.
01:41:42J'ai hâte.
01:41:43Il y a du travail.
01:41:44Il y a du travail, oui.
01:41:45Bon.
01:41:46Merci infiniment, Thomas, Mathieu, Romain, Greg.
01:41:49Que s'il y a ?
01:41:50Non.
01:41:51Il veut nous montrer que c'est pas grave.
01:41:54Voilà.
01:41:55Il va se régaler.
01:41:56Très bonne nuit à vous.
01:41:57Et demain, on se retrouve comme d'habitude.
01:41:58C'est Anne-Sophie Bernadine qui sera là demain pour l'équipe du soir.
01:42:01Comme tous les soirs, l'équipe du soir spéciale JO jusqu'à la fin des épreuves.
01:42:05Très bonne nuit.
01:42:06Demain, Anne-Sophie a cette place pour vous accompagner.

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