• il y a 2 mois
Retrouvez le replay de l'Équipe du Soir du 10/08/2024.

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Sport
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00:00:00Les larmes de Victor Wembanyama. Malheureusement, l'équipe de France de basket n'a pas réussi à battre la Team USA, les Etats-Unis, un écart de 11 points à l'arrivée, médaille d'argent donc pour nos Français vice-champions olympiques, les Américains restent champions olympiques, mais on a le record de médaille.
00:00:27Atlanta est battue les amis, 16 médailles d'or, c'est une de plus qu'Atlanta et on la doit à Althea Lorrain, la 16ème en taekwondo et puis la formidable médaille d'argent de Sirena Sambamayela en athlétisme au sprint 100 m.
00:00:44Absolument extraordinaire, elle entre dans l'histoire d'ailleurs de l'athlétisme français. On est comment en prenant l'antenne les amis présidents ? Un petit coup sur la carafe là.
00:00:53Un peu sous le choc et puis moi je suis stupéfait par le comportement des Américains à la fin de ce match contre la France. Je les trouve arrogants, même si ça fera peut-être débat sur notre plateau, mais je trouve qu'il y a une façon de vivre la victoire qui témoigne peut-être de la peur qu'ils ont eu de passer à côté en finale.
00:01:06En tout cas, je trouve qu'il n'est pas à la hauteur de la réception que la France leur a offerte pendant ces Jeux parce qu'ils ont été acclamés tout au long de la compétition. Les Français ont beaucoup d'amour pour cette équipe.
00:01:15Ils ont battu la France, bravo à eux, ils ont une grande équipe et c'est des grands joueurs, mais je trouve que dans l'esprit-là, dans ce que je vois de ces dernières minutes, ça me choque un peu.
00:01:23J'ai préféré de très loin le comportement des voleyeurs français avec les Polonais tout à l'heure alors que leurs joueurs étaient tout aussi extatiques.
00:01:30Ça c'est l'autre fait marquant du jour, on va y revenir évidemment. Nos voleyeurs extraordinaires qui ont donc de nouveau remporté la médaille d'or. Ils sont doubles champions olympiques désormais.
00:01:39Georges, vous en avez après les Américains aussi ou pas ?
00:01:41Non mais bon, j'ai le sentiment qu'on est passé quand même pas si loin d'un truc incroyable.
00:01:46Mais je pense que ce qui doit quand même dominer c'est la fierté parce qu'on a fait le jeu jusqu'au bout grâce aux Américains.
00:01:52On vous demandera si vous avez des regrets. Charlotte, vous ressortez dans quel état de cette soirée, de cette journée ?
00:01:57Incroyable, on va en parler. Je pense qu'en fait on ne se rend pas compte que les Américains, ils sont dans une autre sphère.
00:02:03Tous les sports, c'est l'attitude des Américains, on les connaît donc forcément il y avait du chambrage avant cette compétition.
00:02:09Mais ils ne sont pas arrivés en touriste donc c'est mérité cette victoire mais les Français étaient vraiment pas loin.
00:02:15Pas loin, pas loin, 11 points. Timothée !
00:02:19Par exemple ça, je trouve ça très difficile d'avoir des regrets dans la mesure où tu as fait le match qu'il fallait.
00:02:25Et tu es tombé sur une équipe qui était extrêmement à droite mais c'est parce que c'est les Etats-Unis et que ce n'est pas leur standard.
00:02:33Parce que le match que fait Curry, ce n'est pas un match standard mais très fort.
00:02:37On verra les stats avec Tanguy qui va nous donner toutes les images, tous les chiffres dans quelques instants.
00:02:44Il y en a un, vous pouvez lui dire ce que vous voulez, il est sur un nuage.
00:02:47Et lui, il est heureux, vous ne lui enlèverez pas ça.
00:02:50Ça fait 4 ans que ça dure.
00:02:51Hubert Henault qu'on est heureux d'avoir avec nous.
00:02:53Ça va Hubert ?
00:02:54Très bien, merci, bonsoir à tous.
00:02:55On est content de vous avoir pour cette performance.
00:02:57Et oui, bravo, parce que vous faites partie de l'histoire du volet français.
00:03:00Deux fois vice-champion d'Europe avec les Bleus notamment.
00:03:03Alors en club, on ne peut pas donner son palmarès parce qu'il a tout gagné en club, Hubert.
00:03:07À la fois comme joueur et même comme entraîneur, vous avez gagné la Coupe de France.
00:03:10Hubert, vous êtes sur quel nuage avec les Bleus ?
00:03:13Le plus haut possible, parce que ce qu'ils ont fait déjà il y a 4 ans,
00:03:18j'ai eu la chance de commenter il y a 3 ans à Tokyo, c'était incroyable.
00:03:21Parce qu'on n'avait jamais passé les quarts de finale, on n'était jamais allé.
00:03:24Là, on arrive directement, on va en finale, on gagne.
00:03:27C'était incroyable.
00:03:28Et de pouvoir gagner chez toi, parce que moi j'ai vécu le quart et la demi dans cette aréna,
00:03:34c'était incroyable.
00:03:35Avec la Marseillaise, avec tout, c'était incroyable.
00:03:40C'est toujours comme ça.
00:03:41Franchement, ça se voit.
00:03:43Et aujourd'hui, c'était juste l'apothéose.
00:03:46Les gars, ce qu'ils ont fait en demi contre l'Italie, tu les nettoies 3-0,
00:03:49et là tu joues les Polonais qui ont la meilleure équipe au monde,
00:03:52et tu gagnes 3-0 comme ça, c'est fantastique.
00:03:55C'est la meilleure équipe au monde.
00:03:56Maintenant, tu peux le dire, on l'est, parce que deux fois de suite, c'est plus du tout...
00:04:00Il n'y a plus de doute.
00:04:01Exactement.
00:04:02Ce sera l'un des temps forts de l'équipe du soir, évidemment.
00:04:04Stéphane, on va y revenir.
00:04:05Les voleilleurs qui sont déjà au Club France, où Anne-Sophie nous attend.
00:04:08Anne-Sophie, ils sont sur quel nuage au niveau de la fête, les voleilleurs ?
00:04:13J'ai l'impression qu'ils ne sont pas prêts d'atterrir.
00:04:17Je ne sais pas trop où ils sont actuellement,
00:04:19mais on les a quittés il y a quelques heures déjà en zone mixte.
00:04:22Ils sont passés en zone mixte, il y avait énormément de joie,
00:04:26un petit peu d'euphorie, quelques gouttes d'alcool,
00:04:29évidemment aussi à consommer avec modération.
00:04:31On vous montre les messages dans quelques instants,
00:04:32mais les bleus du volley vont être fêtés sur la scène intérieure ce soir,
00:04:36et ça va être une fête de dingue à coup sûr,
00:04:39parce qu'ils sont remontés comme des fous pour faire la fête avec tout le Club France.
00:04:43Ici, un petit peu de fatalisme, mais on n'est pas abattus.
00:04:46On félicite la médaille d'argent de cette équipe de France de basket,
00:04:49qu'on fêtera aussi, on espère, demain.
00:04:51Nous, on va rentrer pour faire la fête.
00:04:54On vous accompagne comme d'habitude, Anne-Sophie.
00:04:56Ça va être grandiose pour les voleilleurs.
00:04:57On va les écouter à votre micro également.
00:05:00C'était génial, on l'a entendu, monsieur, derrière.
00:05:03Rentrez vite, Anne-Sophie.
00:05:04On a peu de droits à notre 10 secondes de gloire.
00:05:06Il y a le droit, il y a le droit.
00:05:08On va rembourser très longuement sur cette victoire, évidemment.
00:05:10Ils ont d'autant plus le droit de se lâcher, les voleilleurs,
00:05:11que sur ce que j'ai lu dans l'équipe ce matin,
00:05:13ils avaient été d'un calme absolu entre les victoires en quart, en demi,
00:05:17et la finale, en ne voulant surtout pas sortir de leur bulle
00:05:23ou avoir une quelconque dérivation, que ce soit.
00:05:26Donc, ce soir, ils peuvent y aller.
00:05:28Ça rentre dans l'histoire.
00:05:29Une équipe qui est double championne olympique.
00:05:30C'est extraordinaire.
00:05:31Je crois qu'il n'y a que les Russes et les Américains
00:05:32qui nous ont donné envie de ce soir.
00:05:33C'est vous dire le niveau.
00:05:34Les Américains, c'était 84-88, donc ça commence à remonter.
00:05:37Les voleilleurs ont provoqué cette joie au Club France.
00:05:40Avant de débriefer, la défaite malheureusement
00:05:42de nos basketteurs face aux Américains.
00:05:58C'est l'heure ! C'est l'heure ! C'est l'heure !
00:06:21Extraordinaires voleilleurs.
00:06:23On les aime, on peut le dire, nos voleilleurs.
00:06:24Franchement, on suit leur aventure sur la chaîne.
00:06:26C'est toujours un bonheur de les voir.
00:06:27Et aujourd'hui, ils nous ont offert un bonheur immense.
00:06:29On va y revenir très longuement, évidemment,
00:06:31dans cette équipe du soir.
00:06:32Avant cela, on débriefe.
00:06:33Comme promis, cette finale du basket affiche
00:06:36attendue par la planète entière.
00:06:38Tout le monde voulait être à Bercy, d'ailleurs,
00:06:40pour cette finale.
00:06:41On verra quelques clichés avec les stars qui étaient présentes.
00:06:43Après cette défaite, donc, de 11 points,
00:06:46Tanguy, non pas les images, mais les stats avec vous.
00:06:49Les images, ça coûte un peu cher.
00:06:52Victoire 98, 97, 87 de ces Américains
00:06:56sur le sol français face à nos bleus.
00:06:59Curry, Stéphane, de son prénom, nous a fait très très mal.
00:07:0124 points.
00:07:03Tous ces points, c'était à 3 points.
00:07:058 sur 12.
00:07:06C'est vraiment, lui, le factor X de cette équipe.
00:07:09Il a fini par un 4 sur 4, c'est ça, Tanguy ?
00:07:11Il finit par 4 tirs à 3 points.
00:07:12Je pense qu'il termine la match comme ça.
00:07:14Il mettait que des 3 points, lui.
00:07:15Il faut vérifier le passeport.
00:07:16Vous êtes sûr qu'il n'est pas français ?
00:07:17Non, vous êtes sûr ?
00:07:18Non, je ne crois pas.
00:07:19Il n'y a pas de réclamation importante ?
00:07:20Aucune.
00:07:21Et on reviendra sur cette fin de match
00:07:22que vous avez trouvé moyenne du côté des Américains, Stéphane.
00:07:24Avant cela, 11 points à l'écart.
00:07:26On y a cru pendant tout le match.
00:07:28Est-ce que ça vous laisse des regrets, cette finale, face aux Américains ?
00:07:31Habillage à la française.
00:07:33On commence par Georges.
00:07:34Est-ce que vous avez des regrets ?
00:07:35Oui.
00:07:36Oui.
00:07:37Vous n'avez pas l'air convaincu, Georges ?
00:07:38Si, quand même.
00:07:39On est passé quand même pas loin d'un truc
00:07:41qui aurait été au niveau de France 98.
00:07:43Franchement, battre les Etats-Unis en finale de jeu...
00:07:46Charlotte, vous avez des regrets ou pas ?
00:07:48Non, pas de regrets.
00:07:49Une préparation compliquée.
00:07:50Des phases de poules aussi.
00:07:52Mais contre les Etats-Unis, qui sont largement au-dessus.
00:07:55Donc, pas de regrets.
00:07:56On va développer de toute façon.
00:07:58Timothée ?
00:07:59Pas de regrets.
00:08:00Pas de regrets non plus.
00:08:01Hubert ?
00:08:02Oui.
00:08:03Parce que moi, j'estime qu'une finale, tu peux la gagner.
00:08:05Donc, il y a des regrets.
00:08:07Il n'y a eu, je pense, pas beaucoup de lancers francs réussis.
00:08:10Je pense que c'est peut-être là qu'on a péché.
00:08:12Mais face à une équipe américaine qui ne te laisse rien passer,
00:08:15ça tue.
00:08:16Président, des regrets ou pas ?
00:08:17Oui, oui, oui.
00:08:18Parce que j'y ai vraiment cru.
00:08:19J'y ai vraiment cru.
00:08:20Et j'ai cru dans le quatrième carton.
00:08:21Donc, j'ai cru tard quand même dans ce match.
00:08:23Ils ont quand même gagné le troisième carton, les Français.
00:08:25Absolument.
00:08:26Ils l'ont gagné de trois points, d'ailleurs.
00:08:28Le troisième carton.
00:08:29De deux points.
00:08:30Il a raison, Hubert.
00:08:31C'est incroyable le manque d'adresse de l'équipe de France ce soir.
00:08:35Et notamment sur lancers francs.
00:08:37Il suffisait peut-être d'avoir 10% de réussite en plus sur lancers francs.
00:08:42Et ça a changé la nature du match.
00:08:45C'est marrant parce que je crois que le score est plus lourd qu'à Tokyo.
00:08:49J'ai peut-être une mauvaise mémoire, mais j'ai plus de regrets qu'après Tokyo.
00:08:53T'es d'accord ?
00:08:55Vincent Poirier est connecté avec nous.
00:08:56C'est notre consultant de luxe depuis le début de ces Jeux olympiques.
00:08:58Vice-champion olympique à Tokyo, évidemment.
00:09:01Vincent, merci d'être en direct avec nous.
00:09:03On se demandait s'il fallait avoir des regrets après cette finale.
00:09:06Est-ce que vous, vous sortez de cette finale avec des regrets ?
00:09:11Je pense qu'on va en avoir, oui.
00:09:13On a loupé des lancers francs.
00:09:15On a fait des pertes de balle à des moments cruciaux.
00:09:19Et je pense que sur un match comme ça, on n'a pas vu une team USA surdominer le match.
00:09:24Donc je pense qu'ils étaient prenables.
00:09:26Donc moi, je pense qu'on peut avoir des regrets.
00:09:28Après, on a quand même fait un beau parcours.
00:09:31Et voilà, c'est le jeu.
00:09:32Avoir des regrets en finale face aux Etats-Unis, c'est le signe que la France a réussi malgré tout une grande finale.
00:09:38Ou bien il en manquait vraiment ?
00:09:41Les regrets, ils vont jusqu'où, Vincent ?
00:09:46Les regrets ne vont pas trop loin.
00:09:47On tombe sur un Steph Cuey qui plante 3-4-3 points de Steph Cuey.
00:09:52Donc ça, on ne peut pas forcément y faire grand-chose.
00:09:56Mais voilà, je pense que c'est surtout les lancers francs qu'on loupe
00:09:58qui nous permettraient de rester beaucoup plus proches au score.
00:10:02Les pertes de balle, on fait deux pertes de balle dans un moment important d'affilée.
00:10:07Après, avoir des regrets face à Team USA, c'est quand même un haut niveau.
00:10:13Donc voilà, il faut retenir le meilleur.
00:10:16C'était un beau parcours.
00:10:17Malheureusement, ça ne finit pas comme on voulait.
00:10:21Ils reviennent à moins 6 à 4 minutes de la fin.
00:10:25Et c'est à ce moment-là qu'ils perdent deux fois le ballon sur des actions
00:10:28où il n'y a pas une intensité défensive américaine.
00:10:31Donc là, on sait que le sport de haut niveau, tout au long de ses jeux,
00:10:35c'est rien.
00:10:36C'est un centième ou centimètre haie.
00:10:38C'est deux ballons perdus au volet.
00:10:40C'est un ice gagnant au volet.
00:10:42C'est deux ballons perdus au basket.
00:10:43Voilà, c'est ça.
00:10:44Et à ce moment-là, c'est vrai qu'il y avait une frénésie.
00:10:46On pensait vraiment qu'on pouvait aller taquiner ces Américains.
00:10:49On parle beaucoup des lancers francs.
00:10:50Les stats exactes, ça donne quoi Tanguy ?
00:10:5210 sur 17 pour les Français.
00:10:54Ce n'est pas terrible.
00:10:5559 % des réussites sur lancers francs.
00:10:58Les États-Unis, c'est 8 sur 8.
00:11:00100 % de réussite au lancer et sur les ballons perdus.
00:11:0313 ballons perdus pour les Bleus.
00:11:05Contre 17 quand même pour les États-Unis.
00:11:07Alors, combien le lancer franc ?
00:11:09Vous m'avez dit 10 sur 17.
00:11:1010 sur 17.
00:11:1159 % contre 100 % pour les Américains.
00:11:138 sur 8 pour les Américains.
00:11:14Vincent, une stat normale, on devrait être à combien au niveau des lancers francs des Français
00:11:19sans pourtant faire un 100 % ?
00:11:21Mais le minimum, ça aurait dû être quoi ?
00:11:2713, 14 sur 17 déjà, ça aurait été pas mal.
00:11:31Je pense que ça nous rajoute une petite marge en plus sur les dernières minutes.
00:11:37Après, c'est le basket, ça fait partie du jeu.
00:11:41Mais c'est des lancers, c'est des choses…
00:11:44Il faut concrétiser les actions.
00:11:46On va sur la ligne dans des moments importants.
00:11:49C'est vrai que si on ne met pas le panier, c'est deux points importants pour nous.
00:11:53En finale des Jeux Olympiques, c'est des petits détails qui font la différence.
00:11:59Timothée ?
00:12:00J'ai la sensation que, et ça m'a tenu tout au long de la rencontre,
00:12:05parce que c'est dès le début du match que je me suis fait cette remarque,
00:12:07que cette finale, on l'a perdue en demi.
00:12:10Non pas nous en jouant en demi, c'est les Etats-Unis en jouant à la Serbie.
00:12:14Parce qu'ils étaient un peu faciles face à la Serbie pendant une mi-temps.
00:12:19On en avait parlé.
00:12:20Ils se sont reconcentrés, ils se sont refocalisés sur leur basket, un peu moins sur le show.
00:12:25Et là, même s'il ne faut pas en douter, quand c'est Team USA, un jour de finale,
00:12:28ils étaient dedans.
00:12:29Mais peut-être qu'ils ont eu une piqûre de rappel contre la Serbie,
00:12:32qui font qu'ils sont arrivés costauds face à une défense française qui pourtant…
00:12:35En fait, je n'avais rien à leur reprocher à la mi-temps.
00:12:38Il y a eu un retour des vestiaires un peu difficile.
00:12:40Mais je n'avais rien à leur reprocher à la mi-temps aux Français.
00:12:42Mais face à eux, tu avais des Américains cliniques.
00:12:44Et c'est un sport de statistiques, les statistiques sont là.
00:12:47Moi, je ne pense pas que c'est le match de la Serbie qui a fait la différence.
00:12:50Je pense que les Américains, de toute façon, ils étaient possédés, programmés pour cette finale.
00:12:54Ils avaient envie de nous marcher dessus.
00:12:55Ils avaient encore en tête le fait qu'on les avait battus en face de poule à Tokyo.
00:13:00Ils avaient en tête quelques moments un peu chauds qu'il y a eu parfois avec des joueurs français,
00:13:05même en NBA.
00:13:06On avait entendu des propos de Kevin Durant, notamment,
00:13:08qu'il n'appréciait pas forcément les Français.
00:13:10Tout ce qui se passait avec John Embiid aussi, sifflé.
00:13:13Il y avait un sentiment quand même que pour eux, on était leur némésis sur ce tournoi.
00:13:17Il fallait absolument qu'ils viennent nous chercher.
00:13:21J'ai l'impression qu'on a mis tout ce qu'il fallait dans ce match.
00:13:26Quand je vois le début de la rencontre, on me dit, ça y est,
00:13:28on a le niveau d'intensité qu'il faut pour affronter les Etats-Unis.
00:13:30On a retrouvé le Wemba Nyama qu'on espérait avant les Jeux Olympiques,
00:13:35avec son rendement, avec son impact dans le jeu.
00:13:38Ce qui nous manque, c'est l'arrêt.
00:13:41Comment on ne peut pas avoir de regrets après cette occasion-là ?
00:13:44On ne se représentera plus jamais de jouer la finale des Jeux à Paris.
00:13:48Après, on peut se dire, peut-être qu'on aura la revanche.
00:13:51Mais bien sûr, parce qu'on aura peut-être un collectif avec un Victor Wemba Nyama
00:13:55qui sera plus installé dans cette équipe.
00:13:58Mais là, on a l'impression que tout, même le récit de cette compétition,
00:14:01écrivait quelque chose d'incroyable.
00:14:03Le chute de Strasbourg contre le Japon, la montée en puissance contre le Canada,
00:14:07la demi-finale contre l'Allemagne.
00:14:09C'était parfait.
00:14:11J'y croyais vraiment avant la rencontre.
00:14:14J'ai l'impression qu'ils nous ont laissé envie plusieurs fois.
00:14:17Ils nous ont laissé des balles et on ne les a pas forcément saisies au moment.
00:14:20Mais malgré tout, on peut être fiers de leur performance.
00:14:22Cordier, il a combien de points, Tanguy ?
00:14:24Zéro.
00:14:26Il n'avait pas marqué beaucoup.
00:14:28Zéro.
00:14:30Cordier était notre shooter impérial pendant deux matchs.
00:14:34Je pense quand même que s'imaginer en némésis des États-Unis,
00:14:37c'est de se donner beaucoup d'importance. Vraiment.
00:14:40Tu es en finale, donc tu es leur adversaire du soir.
00:14:42Mais très clairement, je pense que les États-Unis, quand ils regardaient le tableau au départ,
00:14:45ils se disaient Canada, Allemagne et peut-être quelqu'un d'autre.
00:14:48Je ne suis vraiment pas sûr qu'ils aient donné une telle importance à l'équipe de France.
00:14:52Je pense qu'on se trompe un peu.
00:14:54C'est peut-être notre prisme français qui veut ça.
00:14:57Vincent, est-ce que pour vous, il y a une relation spéciale de la part des Américains envers nous ou pas ?
00:15:04Je pense, oui.
00:15:06Ça fait un moment qu'on les rencontre en compétition.
00:15:09Les matchs sont toujours serrés.
00:15:11Les matchs ont toujours une autre intensité.
00:15:13Ils savent que quand ils jouent l'équipe de France, ça va être un match relevé.
00:15:16Ils l'ont encore prouvé ce soir.
00:15:21Il y a des déclarations qu'ils ont faites.
00:15:23Ils ont dit qu'ils n'aimaient pas Gershon, que les Français, qu'on avait gagné.
00:15:29Quand ils jouent l'équipe de France, ils ont quand même ce petit truc.
00:15:34Ils se disent que ça va être un gros match, ça va être important.
00:15:37On voit la réaction de Stephane et de Curry quand ils marquent.
00:15:42Ça les libère.
00:15:44C'est que quelque part, ils avaient quand même cette tension de « perdre ».
00:15:49Je pense qu'ils respectent l'équipe de France.
00:15:52Après, je pense qu'ils vont tout droit vers la finale.
00:15:56Peu importe qui est en face, ça leur importe peu après ce genre de choses.
00:16:03Est-ce que vous partagez ce sentiment d'avoir vu dans le visage des Américains un peu de crainte pendant le match ?
00:16:09De libération à la fin, en se disant qu'on était pas mal embarqués.
00:16:14Je pense qu'ils sont très forts, ils sont très sûrs d'eux.
00:16:16Ils ont raison de l'être parce que ce sont des joueurs extraordinairement talentueux.
00:16:19On l'a encore vu ce soir.
00:16:20Mais je pense qu'à un moment donné, il y a eu un peu de doute.
00:16:22Les shoots de Curry et la façon dont il a célébré.
00:16:25Dans une carrière, c'est quand même enfiler 4 tirs à 3 points dans la dernière minute d'une finale olympique.
00:16:32Même s'il a un palmarès NBA ou des grands moments dans sa carrière, c'est quelque chose d'unique.
00:16:37Je trouve qu'à la fin, la façon dont ils ont carrément snobé les Français.
00:16:45Ils ont laissé dans leur coin.
00:16:47C'est la rivalité justement.
00:16:48Oui, mais la rivalité s'arrête.
00:16:50La rivalité est énorme entre les Français et les Polonais au volet.
00:16:53Et à la fin du match, quand même, tu es vainqueur, tu vas voir l'adversaire, tu salues.
00:16:58Il y a eu des rencontres françaises sur leur basket qui ne sont pas terminées par des poignées de main.
00:17:02Non mais c'est vrai, il y a un côté un peu...
00:17:04On est tous allés...
00:17:06On a peut-être pu s'en parler, mais il y a un côté un peu grimiste comme ça aussi.
00:17:09À la fin des matchs de basket, on vient encore un peu se toiser.
00:17:14On le voit bien quand ça bouge un point, on regarde l'autre derrière.
00:17:17On peut demander à Vincent peut-être.
00:17:19Est-ce que ça vous a marqué ou pas Vincent, la réaction des Américains après match ?
00:17:24Non, ce n'est pas un match.
00:17:26On n'est pas là pour se faire des potes.
00:17:28Ils viennent de gagner les Américains, on vient de perdre.
00:17:31On n'a pas envie d'aller forcément serrer la main.
00:17:33Ça a été un match intense avec des tensions, des belles actions.
00:17:39Je pense que c'est des choses qui arrivent.
00:17:43Je ne vois pas ça forcément négatif.
00:17:47C'est un match de haute intensité.
00:17:49Ça révèle un peu la tension entre les deux équipes.
00:17:54Cette animosité et ce jeu qu'il y a entre ces deux équipes.
00:18:00Donc non, ce n'est pas un problème.
00:18:03On a vu Kevin Durant quand même consoler Wenbanyama à un moment sur des images.
00:18:08Après, il pleurait Wenbanyama.
00:18:10C'est l'élu, celui qui est adoubé par tous les joueurs américains pour être la future star de la NBA.
00:18:14Il a été choisi déjà au NBA.
00:18:16Vous avez une réaction de Vincent Collet à Tanguy ?
00:18:18Oui, au micro de France 2, le sectionneur des Bleus a expliqué.
00:18:22C'est leur talent incroyable qui a fini par faire la différence.
00:18:25Celui des Américains.
00:18:26Et nous, on a fait un grand match.
00:18:28Mais malgré tout, entaché de petites erreurs et d'une ou deux pertes de balles en contre-attaque.
00:18:32Et des lancers ratés malheureusement.
00:18:34On en parlait il y a quelques instants.
00:18:3510 sur 17 au lancer franc.
00:18:36Il résume le ressentiment général finalement, Vincent Collet.
00:18:40On a vu le même match.
00:18:42C'est ça.
00:18:43En fait, c'est ce qu'on dit un peu dans tous les sports.
00:18:45C'est d'abord assurer les choses faciles.
00:18:47Après, je ne dis pas qu'un lancer franc, c'est facile.
00:18:51Il n'y a rien.
00:18:52Tu dois te concentrer sur ton tir.
00:18:54Il n'y a pas d'obstacle.
00:18:55Et souvent, c'est ce qu'on dit.
00:18:57Peut-être que là, il a voulu aussi souligner que les choses faciles n'ont peut-être pas été bien réalisées.
00:19:01Après, les pertes de balles, je me disais aussi.
00:19:03Et même les chocs au lancer.
00:19:05Il y a une telle débauche d'énergie.
00:19:07Une telle énergie à mettre pour défendre face à cela.
00:19:10Peut-être que forcément, il te manque un peu cette fraîcheur.
00:19:14Vincent, justement, est-ce que c'est une explication ?
00:19:17L'intensité face aux Américains qui, à un moment, a des conséquences sur la réussite, quels que soient les tirs.
00:19:22Parce que ce n'est pas si facile à lancer franc, vous confirmez.
00:19:25Parce que nous, ça a l'air facile.
00:19:27Il n'y a personne devant.
00:19:28Il y a juste à tirer.
00:19:29Mais c'est autre chose.
00:19:31Oui, c'est sûr.
00:19:32On l'a vu contre la Serbie.
00:19:33C'était un match où, pendant 30 minutes, Team USA s'est fait un peu dominer.
00:19:38Et sur le dernier quartant, ils ont accéléré.
00:19:40On sentait que la Serbie avait perdu un peu le contrôle du match.
00:19:45Et que ça tombait à l'eau.
00:19:47Et c'est là où Team USA a vraiment accéléré.
00:19:49Et c'était un peu le cas là.
00:19:51L'équipe de France est quand même restée à mon 10.
00:19:53Ça revenait un peu.
00:19:54Et sur les dernières minutes du match, c'est crucial.
00:19:57C'est vrai qu'il y a fait la différence.
00:20:00Et on n'a rien pu faire.
00:20:02Donc oui, forcément, c'est des matchs intenses.
00:20:04C'est des matchs qui, comme je l'ai dit avant, se jouent sur 40 minutes.
00:20:07Et là, malheureusement, c'est vrai que sur la fin, ça a été trop compliqué.
00:20:12Ils ont été trop forts pour nous.
00:20:14Avec des shoots.
00:20:16Le dernier shoot de Curry, il est incroyable.
00:20:18Sur deux défenseurs, il shoot en cloche et ça rentre.
00:20:21Et ça, c'est un gros coup de massue.
00:20:23Et voilà, tu ne peux rien y faire.
00:20:25Donc, c'est la loi du sport.
00:20:28Mais voilà, c'est un match de 40 minutes.
00:20:30C'est comme ça que tu bats les Américains.
00:20:33Et si tu leur laisses un peu d'élan et un peu s'imposer, c'est là où ça devient compliqué.
00:20:38Il nous manquait un extraterrestre à trois points.
00:20:40Donc, on est d'accord.
00:20:42On va récapituler cette stat.
00:20:44Stéphane Curry, huit paniers à trois points.
00:20:47Huit sur douze.
00:20:48Huit sur douze.
00:20:49Oui.
00:20:50Huit paniers.
00:20:51Et l'équipe de France a réussi combien de paniers à trois points sur l'ensemble du match ?
00:20:54Je vous pose la question.
00:20:56Il doit y avoir Wemba Niama qui a dû en réussir trois.
00:20:58Je dirais cinq.
00:20:59Cinq.
00:21:00Cinq.
00:21:01Cinq.
00:21:02Cinq.
00:21:03Cinq.
00:21:04Cinq.
00:21:05Cinq.
00:21:06Cinq.
00:21:07Cinq.
00:21:08Cinq.
00:21:09Cinq.
00:21:10Et Stéphane Curry, huit.
00:21:11Un de moins que l'ensemble de l'équipe de France.
00:21:13Il nous manquait cet homme providentiel là, Vincent, ce soir ?
00:21:16Pour réussir plus de trois points.
00:21:18Est-ce qu'il aurait pu faire une différence ?
00:21:23Pas forcément un homme en particulier.
00:21:26Je pense que tous les joueurs sont capables de mettre des trois points dans cette équipe.
00:21:31Je pense à Nico, je pense à Evan, je pense à Nando, etc.
00:21:34A Victor, Gershon aussi.
00:21:37Je pense qu'il nous a manqué sur la deuxième mi-temps un peu plus de fixation intérieure
00:21:41où en première mi-temps on a réussi à trouver des fautes,
00:21:43on a réussi à trouver des paniers faciles, à bousculer un peu leur défense.
00:21:47Voilà, je pense qu'en deuxième mi-temps il nous a manqué un peu de percussion à l'intérieur
00:21:51où derrière on aurait pu avoir des paniers, des shoots un peu plus faciles.
00:21:55On s'est fait contrer sur la shoot d'Isaiah aussi, des shoots compliqués, des vannes, pardon.
00:22:01Voilà, je pense qu'on a manqué de shoots ouverts, de shoots en confiance,
00:22:06de shoots faciles qui nous auraient permis peut-être de recoller au score.
00:22:12Le phénomène Stéphane Curie, regardez tous les amis sa zone de tir.
00:22:17Là où il a tiré tout simplement, on va le voir sur la petite infographie qu'on vous a préparée.
00:22:23Vous voyez évidemment en vert c'est là où ça marque et puis près du rond c'est là où ça marque.
00:22:31Il n'a tiré qu'une seule fois à deux points.
00:22:34Dans la raquette, c'est ça.
00:22:36On n'est pas surpris, c'est le Stéphane Curie qu'on connaît.
00:22:39Il a même un peu changé finalement la façon de jouer en NBA depuis quelques années
00:22:42où désormais il y a plein de shoots extérieurs dans tous les sens,
00:22:46peut-être un peu plus qu'avant où le jeu était plus à l'intérieur en NBA.
00:22:50Mais là on insiste sur Stéphane Curie.
00:22:52Mais le problème en fait c'est qu'il a des shoots ouverts aussi
00:22:55parce qu'on est obligé de défendre sur tout le monde.
00:22:57Parce que justement les joueurs en NBA ont évolué et tous les joueurs sont des shooters.
00:23:01Parce que David Booker est capable de prendre flot à trois points aussi.
00:23:04Kevin Durant aussi, il l'a fait d'ailleurs pendant le match.
00:23:06Lebron James aussi il est capable de le faire.
00:23:08Anthony Edwards en sortie de bord aussi il est capable de le faire.
00:23:10Donc là c'est Stéphane Curie effectivement dans le money time qui se réveille.
00:23:14Le malheur français c'est qu'on a vu effectivement, comme le dit Jean, Stéphane Curie qu'on connaît.
00:23:18Sauf que depuis le début du tournoi, on le retrouvait un petit peu moins.
00:23:22Et il s'est réveillé au moment T.
00:23:24Clutch player.
00:23:26Wemba Niama s'est réveillé aussi.
00:23:28Super match de Wemba Niama, on va en parler dans un instant.
00:23:30Écoutons les supporters après cette défaite malheureusement de l'équipe de France.
00:23:34Au micro d'Anne-Sophie.
00:23:36D'abord les forces de poule étaient tellement décevantes.
00:23:38Une équipe qui a du mal, qui s'essouffle, qui n'a pas d'alternative.
00:23:41Et puis là, mais qui s'est complètement transformée pendant ces matchs.
00:23:45Contre le Canada, contre l'Allemagne, personne ne pensait qu'on allait gagner.
00:23:49Et ces joueurs de l'Euroleague, Isaiah Cordinier, Le Sor, Yabou Zele qui ont porté cette équipe de France.
00:23:54Les vieux pères comme Batoum, comme Fournier qui ont montré.
00:23:57Franchement, on peut être tellement fiers de ce qui s'est passé.
00:23:59On est fiers parce que c'est quand même la France.
00:24:02On est un peu tristes, déçus, mais ils ont quand même très bien joué.
00:24:05C'était très bien, on est fiers d'eux.
00:24:08C'est la fierté qui domine.
00:24:10On a bien joué, c'est dommage.
00:24:12Mais au moins, on a montré qu'on était là face aux USA.
00:24:15Oui, ils ont fait un très beau tournoi.
00:24:18Après malheureusement, il y a Stéphane Curie qui nous a complètement tués.
00:24:23Mais bravo à l'équipe de France.
00:24:26Ils ont fait un très beau parcours.
00:24:28On les supporte quoi qu'il arrive.
00:24:30Oui, on est très fiers de l'équipe de France.
00:24:32Ils ont bien remonté, ils ont été trop forts.
00:24:34On les soutient toujours.
00:24:36Des regrets mais de la fierté.
00:24:38Il était trop fort Stéphane Curie.
00:24:40Ils nous ont régalé.
00:24:42On a vécu un grand moment de sport ce soir.
00:24:44Sortir là-dessus, ils seront déçus.
00:24:47Ils ont été devant quand même à des moments dans la partie.
00:24:50A 21h54 précisément.
00:24:53Au moins un moment.
00:24:55A 21h54, l'équipe de France a mené face aux USA.
00:24:58On a touché la médaille.
00:24:59Charlotte, est-ce que vous avez vécu une soirée qui était fidèle à ce que vous attendiez ?
00:25:03Il y a la défaite, c'est vrai.
00:25:04Mais est-ce que c'était une grande soirée comme vous l'espériez ?
00:25:06Parce que c'est ça aussi.
00:25:07On ressort de cette soirée avec le sentiment d'avoir vécu quelque chose de spécial.
00:25:11Oui, parce qu'ils sont super bien rentrés dans le match.
00:25:13Une demi-finale compliquée pour les USA.
00:25:16Et là, ce n'était plus une équipe en mode diesel.
00:25:18Je pense que l'équipe de France a été là.
00:25:21Ce qu'on attend des joueurs dans ces moments-là, c'est d'être à 100%.
00:25:25Déjà, c'est dur d'être tous à 100%.
00:25:28On parlait des lancers francs, de moins de 3 points.
00:25:31Evan Fournier pouvait en mettre plus.
00:25:34Tout ça, c'est provoqué par l'équipe adverse de faire ces petites erreurs-là.
00:25:37Le pressing était différent.
00:25:39Même les lancers francs, quand on est tout seul, c'est compliqué de se mettre dans sa bulle.
00:25:42C'est juste une gestion d'émotion, une gestion de jeu des Américains qui était supérieure.
00:25:47Ce risque-là était logique.
00:25:49C'est sûr que les larmes de Victor, c'est rappelé de toute sa compétition.
00:25:54Il est exigeant.
00:25:56Même s'il est jeune, il aurait voulu faire mieux comme tous les autres.
00:25:59Mais de voir ses larmes, je pense que ça va lui amener quelque chose en plus pour les autres compétitions avec l'équipe.
00:26:04C'est les larmes de Basile Boli et les larmes de Victor Ndoye.
00:26:07Dans 4 ans, il va nous mener loin ce garçon.
00:26:14Sur ce qu'on a vu, sur ce tour de voie-là.
00:26:18C'est pour ça qu'on est heureux quand même.
00:26:20En tout cas, même si c'est difficile de penser autrement qu'à la France dans ce moment-là,
00:26:23Victor Mbanyama, c'était un match qui était sur NBC en prime time aux Etats-Unis.
00:26:27Le match qu'il a fait devant tous les foyers américains,
00:26:30alors qu'il est arrivé déjà par la grande porte l'année dernière au Spurs,
00:26:33il a fait une saison incroyable au quai de l'année.
00:26:35Je pense qu'il s'installe encore un peu plus dans l'esprit des Américains
00:26:39comme la star de demain quand tu arrives à tenir tête à Lebron James sur une finale olympique.
00:26:44Il a montré qu'il était l'élu une fois de plus encore.
00:26:47On va demander à Vincent et après on reverra l'une des images de cette finale
00:26:50et même de ce tournoi de basket qui va rentrer.
00:26:52On va l'encadrer et la mettre dans la légende même du basket.
00:26:55Vous avez deviné.
00:26:56Vous l'avez ?
00:26:58Ça va être un poster d'ailleurs.
00:26:59Voilà.
00:27:00Exactement.
00:27:01On peut en faire un poster.
00:27:02Et géant.
00:27:03Vincent, sur la finale de Mbanyama,
00:27:05est-ce qu'on sort d'une grande finale de Mbanyama
00:27:07qui appelle un avenir radieux comme on lui promet ?
00:27:12Oui, je pense qu'il n'a pas besoin de cette finale pour lui prédire un avenir glorieux.
00:27:15Il a répondu présent sur un gros moment de basket,
00:27:19sur une compétition importante et une finale.
00:27:22Ça prouve que les matchs où il est passé un peu à travers avant ça
00:27:28n'affectent pas son mental
00:27:30et que dans les moments importants, il sera là.
00:27:34C'est une bonne augure.
00:27:36J'avais aucun doute là-dessus.
00:27:38C'est un garçon très intelligent, très ordonné,
00:27:42très exigeant envers lui-même.
00:27:45J'ai pas de doute quant à son avenir
00:27:48sur des gros matchs comme ça de performer.
00:27:51C'est vrai qu'on a été marqué par ses larmes de tristesse aujourd'hui.
00:27:54Il y avait les larmes de joie après l'Allemagne en demi-finale.
00:27:57C'était des émotions très fortes évidemment.
00:27:59C'est la première grande compétition de Mbanyama, ce qu'on oublie.
00:28:02Il y a un an, il jouait aux Mets encore en Championnat de France.
00:28:07Victoire aux Mbanyama.
00:28:08Aux Mets, les nôtres.
00:28:09Les nôtres, voilà.
00:28:11Les mots très politaines.
00:28:13Les stades de Mbanyama avant le poster géant qu'on va tous encadrer.
00:28:16C'est le meilleur marqueur du match.
00:28:1826 points ce soir dans cette finale.
00:28:20Les deux équipes confondues.
00:28:22De l'autre côté, c'est Curie le meilleur marqueur avec 24 points.
00:28:257 rebonds également pour notre victoire nationale.
00:28:28Le petit souci ce soir, c'est à 3 points.
00:28:313 sur 8.
00:28:32A 3 points pour le Français.
00:28:34C'est pas Stéphane Curie.
00:28:35C'est vrai.
00:28:36On lui demande tellement de choses victoire à Mbanyama
00:28:38que maintenant on attend de lui qu'il chute à 3 points
00:28:40avec la même adresse que Stéphane Curie
00:28:42ou n'importe quel joueur NBA.
00:28:44Il est capable de faire tellement de choses bien.
00:28:46Un Français meilleur marqueur d'une finale olympique de basket,
00:28:49je pense que c'est du jamais vu.
00:28:50J'ai un pivot qui chute à 3 points.
00:28:52C'est pas banal.
00:28:54C'est un garçon.
00:28:5520 ans.
00:28:57Est-ce qu'on en demande trop à Victor ou à Mbanyama ?
00:29:00Vincent, on voit cette fameuse photo qu'on vous avait promis.
00:29:05Est-ce qu'on en demande trop ?
00:29:06Oui et non.
00:29:09Oui, parce qu'il est humain.
00:29:11Des fois, il ne peut pas tout faire.
00:29:13Non, parce qu'il a tellement de qualité
00:29:16et que c'est tellement flagrant.
00:29:19Tout le monde a envie de le voir briller
00:29:22et faire ce qu'il sait faire.
00:29:24Pourquoi pas ?
00:29:26C'est un joueur qui est capable de beaucoup de choses
00:29:28et peut apporter sur beaucoup d'aspects du jeu.
00:29:31Pourquoi lui mettre des limites
00:29:33et pourquoi ne pas lui laisser simplement jouer son meilleur basket ?
00:29:37Après, il y a des matchs 3 sur 8.
00:29:39Ça arrive.
00:29:40C'est un sport d'adresse.
00:29:41Tout le monde n'est pas Stephen Curry.
00:29:43Mais pour un jeune de son âge, de son envergure, de sa taille,
00:29:48faire tout ce qu'il fait, c'est extraordinaire.
00:29:51On va tous découvrir ensemble.
00:29:53Vincent, vous avez les images aussi.
00:29:55Cette séquence.
00:29:56Yabou Sélé face à LeBron James.
00:29:59Photos qui vont rentrer dans la légende du basket.
00:30:02On est d'accord.
00:30:03On appelle ça comment ?
00:30:04Un poster.
00:30:05Le poster de Yabou Sélé sur LeBron James.
00:30:09Je trouve que cette photo, si on nous la montre il y a un mois,
00:30:12on se dit qu'on est rentré dans le métaverse.
00:30:14Yabou Sélé qui posterise LeBron James.
00:30:16Et Bercy qui crie MVP pour Yabou Sélé.
00:30:19C'est la revanche de Sydney 2000.
00:30:22C'est Fred Weiss qui s'était fait posteriser par Vince Carter.
00:30:26Ça nous avait traumatisé.
00:30:27On enlève définitivement ça des Américains.
00:30:30Yabou Sélé qui posterise le meilleur joueur de l'histoire.
00:30:33C'est un nom.
00:30:34La victoire d'un basket Yabou Sélé sur ce tournoi.
00:30:37Avec ces photos qui vont tourner aussi, ça va l'aider.
00:30:39C'est dommage parce que cette dernière,
00:30:41il y a quatre photos qui sont proposées.
00:30:43ESPN a sorti une autre prise de vue.
00:30:46On est derrière Yabou Sélé.
00:30:48Pour le coup, James est vraiment posterisé dans la peinture.
00:30:51On va vous trouver ça.
00:30:52L'ESPN, le nom sur sa tablette.
00:30:54Vincent, vous le grand basketeur.
00:30:57Vous êtes évidemment vice-champion olympique.
00:30:59Comment vous avez réagi quand vous avez vu cette image-là ?
00:31:04Pour la petite anecdote, avant le match,
00:31:06je l'ai appelé hier soir.
00:31:08Je lui ai dit, s'il te plaît, dunk sur les brognes.
00:31:10Du coup, j'ai crié quand ça s'est passé.
00:31:13Je lui ai envoyé un message alors qu'il était en match.
00:31:16J'ai crié.
00:31:17C'était un grand moment de basket.
00:31:21Je pense que tous les gens qui ont regardé à ce moment-là
00:31:24ont crié parce que c'est sur les brognes,
00:31:26c'est en finale des JO.
00:31:28Vu que c'est mon gars,
00:31:29j'étais très content pour lui.
00:31:30Il a fait un gros match.
00:31:33Il a fait des grosses JO olympiques.
00:31:35Il a été très performant.
00:31:37Il a montré à tout le monde la valeur qu'il avait.
00:31:40Je suis très content pour lui.
00:31:41Je le félicite pour ça.
00:31:42Vous n'êtes pas surpris ?
00:31:43Vous avez joué avec lui au Réal.
00:31:46Oui, il en a mis plein.
00:31:48Ce n'est pas le premier.
00:31:49Il m'en a mis un mois à l'entraînement.
00:31:53Quand il monte au dunk comme ça,
00:31:55c'est compliqué de l'arrêter.
00:31:58Quand je l'ai vu partir sur une feinte de hand-off
00:32:01et que j'ai vu les brognes arriver,
00:32:03je me suis dit que ça allait bien se passer pour la France.
00:32:06Maintenant, on sait quelle légende mettre à cette photo-là.
00:32:09C'est Vincent Poirier qui a commandé cette image.
00:32:12C'était d'abord.
00:32:13C'est sur ordre.
00:32:16Exactement.
00:32:19Vous pouvez nous refaire votre cri ou pas, Vincent,
00:32:22à ce moment-là ?
00:32:24Non, j'ai la petite qui dort.
00:32:26Je ne peux pas crier.
00:32:27Ce n'est pas une bonne idée.
00:32:31Tanguy, vous avez les autres photos ?
00:32:33On en a retrouvé une qui vous montre
00:32:35ce qu'a fait Gershon Yabousselé sur les bandes jumps.
00:32:38On va essayer de se connecter à la table.
00:32:40Il y en a d'autres qui tournent.
00:32:42On essaiera peut-être de vous montrer d'autres angles.
00:32:45Celle-ci est déjà bien parlante.
00:32:47Il y en a d'autres.
00:32:48Celle-ci est énorme.
00:32:52Il est vraiment au sol dans la peinture.
00:32:54C'est le poster par excellence.
00:32:57Si on avait été champion olympique,
00:32:59cette photo-là, c'était le visu contre le Brésil.
00:33:02C'était l'oeil de l'équipe.
00:33:05Exceptionnel.
00:33:06On peut arrêter là-dessus.
00:33:08Franchement, ça mérite.
00:33:10Avec cette médaille d'argent,
00:33:12les Français sont vice-champions olympiques.
00:33:14Demain, on espère que ce sera la médaille d'or.
00:33:17Ce sera peut-être encore plus dur pour les filles.
00:33:20On va remercier Vincent d'avoir été avec nous.
00:33:23Merci infiniment d'avoir partagé ce tournoi olympique.
00:33:26C'était un bonheur.
00:33:27On a un peu perturbé vos vacances,
00:33:28mais vraiment, c'était un bonheur.
00:33:30Merci beaucoup.
00:33:31De rien, avec grand plaisir.
00:33:32A très vite.
00:33:33Merci infiniment, Vincent.
00:33:36Que je t'aime, que je t'aime.
00:33:37Ça, ça veut dire qu'on célèbre.
00:33:39On va célébrer au Club France.
00:33:40Qui ça ?
00:33:41Les Volets.
00:33:42Les Volayeurs du Bereno.
00:33:43Les voici.
00:33:44Dans un état de trance absolu.
00:33:47Ils nous ont offert une finale extraordinaire
00:33:50face à la Pologne.
00:33:51Ils ont éteint.
00:33:52Comme les Italiens en demi-finale.
00:33:54Ils sont en forme.
00:33:55Ils sont au Club France.
00:33:56On les retrouve juste après
00:33:57et on va revenir sur cette finale
00:33:58avec Carvine Gappette.
00:33:59Absolument somptueuse.
00:34:01Restez bien avec nous.
00:34:02L'équipe du soir spéciale Géo revient juste après.
00:34:19Quel bonheur de vous accueillir en direct
00:34:21avec Carvine Gappette au Club France.
00:34:24L'équipe de France de Volets.
00:34:25Double championne olympique désormais.
00:34:27Qui nous a offert la 15ème médaille d'or
00:34:29de ces Jeux olympiques.
00:34:31La fête monstrueuse qui se prépare
00:34:33pour les Volayeurs.
00:34:35On peut vous le dire.
00:34:36Sans aucun doute.
00:34:38La 16ème médaille d'or.
00:34:40Elle a été offerte par Altea Lorrain.
00:34:42Taekwondo.
00:34:43Première médaille d'or de l'histoire du Taekwondo.
00:34:46Les amis.
00:34:47Toute catégorie.
00:34:49Hommes, femmes.
00:34:50C'est la première médaille d'or de l'histoire.
00:34:52Et puis la médaille d'argent.
00:34:53La première de l'histoire en 100 m.
00:34:55Pour Sirena Sambamayela.
00:34:57Pour elle.
00:34:58Pas pour le 100 m.
00:34:59La médaille d'argent première.
00:35:01La première fois de l'histoire.
00:35:03C'est la troisième médaille de l'histoire
00:35:05sur cette discipline.
00:35:06Et c'est la première en argent.
00:35:07L'exploit réussi par la Française.
00:35:09On va y revenir.
00:35:10Évidemment avec le président Stéphane Guy.
00:35:12Georges Quirino.
00:35:13Charlotte est avec nous.
00:35:14Tanguy.
00:35:15Avec Timothée et Hubert.
00:35:17On peut vous appeler Hubert.
00:35:19Ça va c'est mon prénom.
00:35:22Anne-Sophie.
00:35:24Vous savez qu'il y a du biathlon partout sur la chaîne.
00:35:26Bien sûr.
00:35:28Et qui était au Club France aujourd'hui ?
00:35:30Martin Fourcade.
00:35:31Il est tout le temps.
00:35:32Il était au volet Martin Fourcade.
00:35:34Il était au volet.
00:35:36Il était au volet aussi en demi.
00:35:38Absolument.
00:35:39Il a fait un tweet.
00:35:40Il fait partie de l'organisation.
00:35:42Il fait le marathon pour tous Martin.
00:35:44Et on peut même vous dire qu'il est au 32ème kilomètre.
00:35:46Parce qu'on a les positions de tous les participants.
00:35:48Si vous avez des noms à demander.
00:35:50C'est le même parcours.
00:35:52Absolument.
00:35:54Il n'est pas loin d'ici.
00:35:56Il est juste à la fin.
00:35:58Tanguy.
00:36:00C'est Quentin Fillon-Maillet.
00:36:02Qui était au Club France.
00:36:04Vous savez qu'on aime les occasions de faire des clins d'oeil.
00:36:06Au biathlon double champion olympique.
00:36:08Quentin.
00:36:10Il a même 5 médailles olympiques.
00:36:12De passage au Club France.
00:36:14On l'écoute rapidement.
00:36:16Ces jeux qui ravissent tout le monde.
00:36:18On en parle du volet ensuite.
00:36:20Les champions n'arrêtent pas de s'arrêter à notre micro.
00:36:22Mais Saoud, il a 5 médailles olympiques.
00:36:24Quentin Fillon-Maillet.
00:36:26Comment tu profites de ces jeux d'été ?
00:36:28Est-ce que tu es un supporter français assidu ?
00:36:30Oui.
00:36:32Ça fait plus de 2 semaines qu'on est branché aux Jeux olympiques.
00:36:36J'arrive juste pour la fin.
00:36:38Pour profiter de l'atmosphère.
00:36:40Beaucoup de personnes m'ont dit.
00:36:42Il faut vivre l'expérience.
00:36:44Je suis là aujourd'hui.
00:36:47Et demain pour profiter de tout ça.
00:36:49Je suis presque jaloux.
00:36:51Des athlètes qui courent en ce moment.
00:36:53C'est complètement incroyable.
00:36:57Un meilleur souvenir ?
00:36:59Après presque 2 semaines de compétition.
00:37:01C'est dur de choisir.
00:37:05Un peu plus de sport d'endurance.
00:37:07C'est plutôt ce que je préfère.
00:37:09Le doublé en vélo.
00:37:11Le VTT.
00:37:13La natation.
00:37:15Les scrims.
00:37:17Incapable de choisir.
00:37:19Il y a trop de bons moments.
00:37:21C'est incroyable.
00:37:23J'ai eu des frissons X fois.
00:37:25Regarder les finales.
00:37:27C'est trop bien.
00:37:29Vous êtes comment ?
00:37:31C'est le prochain rendez-vous ?
00:37:33Dans 3 semaines.
00:37:35On se prépare.
00:37:37Pas spécifiquement à l'événement.
00:37:39La forme est bien.
00:37:41La préparation suit son cours.
00:37:43Il y a quelques temps.
00:37:45Mais ça va mieux.
00:37:47D'ici là, soirée d'athlétisme pour vous.
00:37:49On se projettera sur le Martin Fourcane Nordic Festival.
00:37:51Dans quelques semaines.
00:37:53On a le temps.
00:37:55On va se remettre de ses joues doucement.
00:37:57On a le temps.
00:37:59On croise énormément de fans de biathlon.
00:38:01On les remercie pour leur fidélité.
00:38:03Et leur passion pour ce sport.
00:38:05Incroyable.
00:38:07Le Club France en direct.
00:38:09Pour accueillir les voleilleurs.
00:38:12La médaille d'argent.
00:38:14C'est la première médaille d'argent.
00:38:16De l'histoire de l'athlétisme français.
00:38:18Elle a réussi une course exceptionnelle.
00:38:20Au couloir numéro 2.
00:38:22Elle s'offre l'argent sur le 100 m.
00:38:24Elle termine à 1 centième de l'or.
00:38:26L'or raflé par l'américaine.
00:38:28Vous allez le voir.
00:38:30C'est redoutable.
00:38:32C'est Jasmine Camacho-Queen.
00:38:34Elle termine à 1 centième de l'or.
00:38:36L'or raflé par l'américaine.
00:38:38C'est redoutable.
00:38:40C'est Jasmine Camacho-Queen.
00:38:42Elle termine en bronze.
00:38:44Elle fait mieux que Patricia Girard.
00:38:46Et Michel Chardonnet.
00:38:48Qui avait pris le bronze sur 100 m.
00:38:50En 1996 et en 1984.
00:38:52Vous le revoyez.
00:38:54Ce cassé incroyable de l'américaine.
00:38:56Qui prive la française de la médaille d'or.
00:38:58Une course exceptionnelle.
00:39:00Elle avait contracté le Covid il y a quelques jours.
00:39:02L'avoir médaillée, c'est exceptionnel.
00:39:041 centième de la médaille d'or.
00:39:06Vice-championne du monde en salles.
00:39:08Et vice-championne olympique la même année.
00:39:10On fait comme à Tokyo.
00:39:12Une médaille pour l'instant.
00:39:14C'était Kevin Mayer qui avait offert l'unique médaille.
00:39:16C'était déjà de l'argent.
00:39:18C'était sur le décathlon.
00:39:20Est-ce qu'elle sauve l'athlétisme français ?
00:39:22Sirena Sambamayela avec cette médaille d'argent.
00:39:24Il y a même un duel au sujet de cette question.
00:39:26Avant cela, ce qui est extraordinaire.
00:39:28Vous avez ressenti ce moment où on a cru
00:39:30qu'elle était championne olympique ?
00:39:32Je viens de le dire Hubert.
00:39:34Je la vois championne.
00:39:37En ralenti, je la vois championne aussi.
00:39:39Effectivement, quand on voit la photo, elle ne l'est pas.
00:39:41Mais tu revois la course 10 fois.
00:39:43J'ai crié championne olympique.
00:39:45Hurler championne olympique pour prévenir la maison.
00:39:47Au Club France, je crois qu'ils ont fait pareil.
00:39:49C'est l'avantage d'un 100 m.e.
00:39:51C'est très rapide.
00:39:53On revit ce 100 m.e.
00:39:55Comme si vous étiez au Club France
00:39:57avec exactement les mêmes sensations.
00:39:59Mais cette fois-ci, vu du public.
00:40:06Un centième.
00:40:28Et ceux qui se lèvent au premier rang,
00:40:30c'est parce qu'ils pensent qu'elle est championne olympique.
00:40:32C'est comme nous.
00:40:35Ils ont créé championne olympique eux aussi.
00:40:37Il y avait 6000 Stéphanie au Club France.
00:40:39C'est terrible le sport.
00:40:41Un centième.
00:40:435 mm au 100 m.e.
00:40:45C'est dingue.
00:40:47Je crois que c'est ça.
00:40:49Imaginez que c'est déjà extraordinaire
00:40:51la médaille d'argent pour elle sur cette discipline-là.
00:40:53Ce qui a fait très plaisir tout de suite,
00:40:55quand elle est venue aux interviews de France Télévisions,
00:40:57c'est qu'il y a des deuxièmes
00:40:59qui arrivaient toujours avec la dureté
00:41:01d'avoir encaissé la médaille d'argent.
00:41:03Elle était vraiment dans la joie de ce moment-là.
00:41:05Stéphane est très bon.
00:41:07On a une petite déclaration.
00:41:09Elle connaît bien la télé.
00:41:11Elle a dit « Je suis un centième de la médaille d'or,
00:41:13mais cette médaille d'argent vaut de l'or pour moi
00:41:15avec tous les défis que j'ai rencontrés cette année.
00:41:17Je suis trop contente. »
00:41:19On l'a fait avec son groupe,
00:41:21tous les gens qui la suivent.
00:41:23La troisième s'accompagne d'entraînement.
00:41:25C'est l'ancienne championne olympique.
00:41:27Il y a une densité,
00:41:29sur beaucoup d'épreuves au JO,
00:41:31une densité incroyable dans les finales.
00:41:33Être deuxième de cette finale-là,
00:41:35je n'ai pas les chrono en tête,
00:41:37mais ça va à une vitesse folle.
00:41:39Une vitesse folle.
00:41:41Et tout l'athlétisme français a fait peut-être
00:41:43« On a une médaille. Merci Sirena
00:41:45de nous avoir offert cette médaille. »
00:41:47Ou pas. Il y a un duel.
00:41:49Est-ce que Sirena-Samba Mayela
00:41:51sauve l'athlétisme français sur ces Jeux olympiques ?
00:41:53Nos chroniqueurs ne sont pas d'accord.
00:41:55C'est un duel.
00:41:57Qui avons-nous ?
00:41:59J'ai l'impression
00:42:01que c'est orienté comme émission.
00:42:03Absolument pas.
00:42:05Ça n'arrive jamais.
00:42:07Georges en revanche dit oui.
00:42:09Je suis un grand optimiste.
00:42:11J'ai vu plusieurs jours que Timothée
00:42:13est un grand pessimiste.
00:42:15N'allez pas trop vite.
00:42:17Est-ce que vous voulez attaquer le duel ?
00:42:19Je laisse la main à Georges.
00:42:21Georges, c'est vous qui lancez ces 30 secondes.
00:42:23Pour moi, elle sauve l'athlétisme français.
00:42:25Déjà parce que l'athlétisme,
00:42:27c'est le sport roi aux Jeux olympiques.
00:42:29Quand on organise les Jeux,
00:42:31ça n'aurait fait pas la figure
00:42:33de marquer aucune médaille.
00:42:35On était dans la sinistrose
00:42:37avec la blessure de Kevin Maier.
00:42:39On attendait de nos athlètes
00:42:41qui surperforment au jeu.
00:42:43Je pense à Thibaut Collet,
00:42:45à Gabriel Thual.
00:42:47On avait eu un frémissement
00:42:49au championnat d'Europe.
00:42:51Il fallait que ça score.
00:42:53Sirena-Samba Mayela vient sauver
00:42:55l'édifice bleu.
00:42:57Elle évite d'être fanny.
00:42:59Si ça vous suffit
00:43:01pour faire d'elle une reine,
00:43:03une héroïne,
00:43:05c'est manquer d'ambition
00:43:07pour l'athlétisme français.
00:43:09On doit être enthousiaste pour elle.
00:43:11Mais on ne peut pas se contenter
00:43:13de ça sur le plan collectif.
00:43:15Dans ces JO extrêmement réussies,
00:43:17on est peut-être encore dans l'émotion
00:43:19du record de médaille d'or.
00:43:21Mais dans ces JO extrêmement positifs,
00:43:23c'est les résultats d'athlétisme.
00:43:25Les 30 secondes sont parfaitement gérées.
00:43:27Vous en restez même...
00:43:29C'est combien ça ?
00:43:31Une seconde.
00:43:33C'est pour Sirena.
00:43:35On en fait les choses en une seconde.
00:43:37Vous avez gâché 6 dixièmes.
00:43:39Président, qui vous a convaincu ?
00:43:41Vous votez pour départager
00:43:43Thibaut et Georges.
00:43:45Avec le QR code qui va s'afficher.
00:43:47Vous allez sur l'équipe Connect
00:43:49et vous dites qui vous a convaincu.
00:43:51C'est un débat qui me passionne.
00:43:53Il y a d'excellents arguments de part et d'autre.
00:43:55J'avais eu l'honneur de commenter
00:43:57l'athlétisme à Rio.
00:43:59Le record de médaille pour la France
00:44:01était 6. Là, il n'y en a qu'une.
00:44:03Comme à Tokyo, qu'une seule médaille.
00:44:05Je me suis demandé pourquoi Rio 6.
00:44:07Je me souvenais que les athlètes
00:44:09de Rio, les médaillés
00:44:11Lavillény, Maillère,
00:44:13Robert Michon,
00:44:15sur 110 mètres
00:44:17on avait eu Dimitri Bascou.
00:44:19C'était des athlètes qui étaient
00:44:21au top de leur carrière.
00:44:23En pleine expérience.
00:44:25Là, on avait une équipe de France
00:44:27très jeune sur ces JO.
00:44:29Elle était très jeune.
00:44:33Je pense qu'il faut
00:44:35être dur avec l'athlétisme français.
00:44:37Mais peut-être aussi
00:44:39prendre un peu de recul.
00:44:41Il y a une interview sur le site de l'équipe
00:44:43qui est le patron des équipes de France
00:44:45qui dit qu'il y avait plus de finalistes
00:44:47français sur les JO de Paris
00:44:49que sur les JO de Tokyo.
00:44:51L'équipe de France qui a
00:44:53Rio-Europe il y a deux mois est très jeune.
00:44:55Je pense qu'il y a des choses intéressantes
00:44:57qui se préparent.
00:44:59Là, factuellement,
00:45:01les JO de Paris sont ratés.
00:45:03On ne peut pas dire autre chose que ça.
00:45:05Ce n'est pas cette médaille d'argent-là
00:45:07qui nous permet de dire que c'est réussi.
00:45:09C'est une Edelweiss
00:45:11sur la neige.
00:45:13Ça ne suffit pas.
00:45:17Qu'est-ce qu'on aurait dit demain matin
00:45:19si on était à zéro médaille ?
00:45:21On aurait tous été d'accord pour dire
00:45:23que c'était un échec.
00:45:25On a eu 10 ans pour préparer les JO de Paris.
00:45:27Ça change quelque chose ?
00:45:29Il faut faire le bilan
00:45:31de l'athlétisme français.
00:45:33Le bilan n'est pas bon
00:45:35parce que tu as pris une médaille d'argent
00:45:37qui est magnifique
00:45:39au titre micro.
00:45:41Au titre de Samba Mayella,
00:45:43c'est merveilleux.
00:45:45Il y a deux éléments importants sur l'athlé au jeu.
00:45:47Là, il y a eu un niveau incroyable.
00:45:49Il y a des records du monde.
00:45:51Il y en a encore eu un de battu ce soir
00:45:53sur 1500 mètres.
00:45:55Il y a un niveau absolument hallucinant.
00:45:57On rappelle
00:45:59l'universalité de l'athlétisme.
00:46:01Il y a le relais du Boswana
00:46:03qui est capable de battre
00:46:05les Américains.
00:46:07C'est très compliqué de se mêler à la lutte.
00:46:09La performance est dans l'absolu.
00:46:11Elle aurait été sixième
00:46:13que ça n'aurait rien enlevé
00:46:15à son immense talent.
00:46:17La course que fait Thual ?
00:46:19On va lui reprocher quoi ?
00:46:21Il a voulu gagner.
00:46:23Il a joué la gagne.
00:46:25L'autre jour, on a reproché à Finault
00:46:27d'avoir joué trop petit bras et d'être quatrième.
00:46:29Là, Thual a dit qu'il allait avec les costauds.
00:46:31Ce sont des gens
00:46:33qui font plaisir parce qu'on sent
00:46:35qu'ils vont au bout d'eux-mêmes.
00:46:37C'est un record olympique sur 1500 mètres.
00:46:39Un record olympique sur 1500 mètres.
00:46:41La petite sonnette, c'est pour qui ?
00:46:43C'est pour Annabelle Rollnin.
00:46:45On va peut-être lui demander.
00:46:47Il y a eu un record du monde,
00:46:49nous dit Stéphane Guy.
00:46:51Il l'a inventé ou il a existé ?
00:46:53Je rêve beaucoup.
00:46:55Pardon ?
00:46:57Stéphane dit qu'il y a un record du monde
00:46:59qui a été battu ce soir.
00:47:01Il l'a inventé ?
00:47:03Non.
00:47:05Pour tout vous dire,
00:47:07j'étais très prise par
00:47:09la performance de Sirena Sambamayela.
00:47:11J'ai passé un très long moment
00:47:13en zone mixte à l'attendre.
00:47:15Je ne peux pas vous répondre à tout de suite.
00:47:17C'est pour ça qu'on est heureux
00:47:19de vous avoir avec nous, Annabelle,
00:47:21avec cette performance de Sirena Sambamayela.
00:47:23D'abord,
00:47:25vous êtes une ancienne athlète.
00:47:27On le précise, Annabelle.
00:47:29La portée de ce qu'a réussi
00:47:31Sirena Sambamayela ce soir
00:47:33avec cette médaille d'argent sur le 100 m E.
00:47:35D'abord, vous nous aidez à comprendre ça.
00:47:39En fait, il faut avoir conscience
00:47:41que le 100 m E, c'est une des épreuves
00:47:43les plus relevées actuellement
00:47:45dans l'athlétisme mondial.
00:47:47Il y a vraiment des monstres.
00:47:49Ce soir, avec le chronomètre
00:47:51qu'elle a fait 12h34,
00:47:53elle aurait été championne olympique
00:47:55à tous les coups.
00:47:57Aujourd'hui, elle n'est que deuxième
00:47:59et la 60e, c'est vraiment rien.
00:48:01Ça se joue à très peu.
00:48:03C'est la seule médaille française
00:48:05dans ces Jeux olympiques.
00:48:09On ne se rend pas compte
00:48:11parce qu'il y a beaucoup d'athlètes
00:48:13qui ne sont pas très connus du grand public.
00:48:15Actuellement, on a des monstres
00:48:17dans énormément de disciplines.
00:48:19Sirena Sambamayela fait partie de ces monstres.
00:48:21C'est quand même une sacrée phrase
00:48:23qu'on retient.
00:48:25On a une monstre dans l'athlétisme international
00:48:27et on est en train d'y arriver.
00:48:29C'est le temps qui court.
00:48:31Il faut relativiser tout ce qu'on dit
00:48:33sur l'athlétisme français ou pas ?
00:48:35L'athlétisme français,
00:48:37c'est tout plein de cas particuliers.
00:48:39Sirena est un cas particulier
00:48:41puisqu'elle a quitté le système fédéral.
00:48:43Elle n'est pas quittée le système fédéral.
00:48:45Elle est partie aux Etats-Unis
00:48:47pour s'entraîner
00:48:49dans un système un peu à part.
00:48:51Avec énormément de réussites.
00:48:53Maintenant, c'est aussi le fruit
00:48:55d'un entraînement pendant 5 ans
00:48:57à l'INSEP avec Teddy Tamgo.
00:48:59Je suis désolée,
00:49:01je vois que je n'arrive pas
00:49:03à cadrer correctement mon téléphone.
00:49:11Sur ces Jeux Olympiques,
00:49:13forcément, c'est très mitigé.
00:49:15Mais il y a plein de trajectoires
00:49:17personnelles qui sont différentes.
00:49:19Sirena a eu
00:49:21beaucoup de réussites ce soir.
00:49:23Un dernier mot,
00:49:25merci infiniment d'avoir été en direct avec nous.
00:49:27Vous avez passé du temps avec Sirena
00:49:29en zone mixte.
00:49:31Ce qui ressort de ses propos
00:49:33et des échanges que vous avez eus avec elle ?
00:49:35Une grande émotion.
00:49:37Un grand soulagement.
00:49:39Sirena, ça fait maintenant
00:49:417 ans qu'elle a programmé
00:49:43cette médaille aux Jeux Olympiques.
00:49:45Elle a une détermination
00:49:47absolument incroyable.
00:49:49Elle n'a pas hésité régulièrement
00:49:51pour aller trouver
00:49:53les ingrédients qu'il faut.
00:49:55Il y avait
00:49:57beaucoup de fierté
00:49:59en elle.
00:50:01J'ai trouvé un discours
00:50:03très humble.
00:50:05Oui, c'est la seule médaille
00:50:07d'athlète française,
00:50:09mais elle ne se considère pas
00:50:11comme une sauveuse.
00:50:13C'est quelqu'un de très discret.
00:50:15Elle tient à garder
00:50:17cette discrétion
00:50:19et cette humilité.
00:50:21C'est vraiment une championne
00:50:23très inspirante
00:50:25qui va allumer l'athlète français
00:50:27au moins la prochaine Olympiade,
00:50:29voire plus.
00:50:31Merci infiniment d'avoir été en direct
00:50:33avec nous après cette soirée
00:50:35complètement folle pour vous
00:50:37avec cette médaille d'argent
00:50:39pour Sirena Samba Mayela.
00:50:41Retrouvez demain votre article
00:50:43dans le journal ou pour les abonnés
00:50:45numériques.
00:50:47Elle est solaire,
00:50:49elle a quelque chose en plus.
00:50:51Est-ce que les supporters l'ont ressenti
00:50:53au Club France ?
00:50:55Voici leur réaction recueillie par Anne-Sophie.
00:50:57Exceptionnel, ce moment est incroyable.
00:50:59Sirena a le second honneur
00:51:01de l'athlète français.
00:51:03Tous les athlètes ont donné tout ce qu'ils avaient.
00:51:05Ce n'était pas loin à chaque fois.
00:51:07Beaucoup de 4ème place.
00:51:09Elle était à 2 centièmes
00:51:11de tenir la championne olympique.
00:51:13On a vécu ça avec tout le monde.
00:51:15Incroyable.
00:51:17Incroyable.
00:51:19J'espérais même la première place.
00:51:21On m'en est une médaille.
00:51:23Vous vous y croyez ou c'était une surprise
00:51:25de voir Sirena ?
00:51:27C'était une méga surprise.
00:51:29Au Club France, c'est incroyable.
00:51:31Pour l'athlète, tout le monde s'y connaît.
00:51:33Incroyable.
00:51:35On n'y croyait pas trop
00:51:37parce qu'avec la course d'avant,
00:51:39le 800 m, c'était un peu décevant.
00:51:41Elle était à ça de gagner.
00:51:43Ça nous a fait vivre quand même.
00:51:45On peut faire une compil des réactions
00:51:47au Club France.
00:51:49Tout le monde est devenu spécialiste du 100 m.
00:51:51C'est l'impact de Sirena.
00:51:53Blague à part, en France,
00:51:55tant qu'il est rappelé avec Chardonnet
00:51:57et Patricia Girard, mais aussi avec les garçons,
00:51:59Guy Druth, Pierre Huston,
00:52:01Basco, etc.
00:52:03Il y a une tradition extraordinaire
00:52:05qui est très technique.
00:52:07C'est un des gros échecs
00:52:09de l'athlétisme français.
00:52:11On l'attend à Los Angeles.
00:52:13Pas qu'il ne soit pas médaillé.
00:52:15Pas médaillé en finale.
00:52:17Et qu'il ne fasse pas son meilleur temps.
00:52:19Il représente ça dans ses chronos.
00:52:21Dans la chronique de ce matin,
00:52:23il revient sur cette délégation
00:52:25française en athlètes.
00:52:27Au total, peut-être que les 2 tiers
00:52:29de la délégation n'auront pas saisi leur chance
00:52:31sur ces JO de Paris.
00:52:33Je pense aussi que des athlètes ont été surexposés
00:52:35par rapport à leur niveau réel.
00:52:37Ce sont autant de désillusions
00:52:39que d'attentes de la ville.
00:52:41Il vise qui ? Sacha Zoya ?
00:52:43C'est possible.
00:52:45On attend beaucoup de Sacha Zoya
00:52:47depuis qu'il est éliminé en 2000.
00:52:49Recordman du monde.
00:52:51Il a beaucoup de sponsors autour de lui.
00:52:53Il me rappelle un peu Paul Pogba.
00:52:55Il est un peu showman.
00:52:57Il a une personnalité.
00:52:59On attend de lui
00:53:01qu'il performe immédiatement
00:53:03au plus haut niveau.
00:53:05Il n'a pas eu 2 dernières années
00:53:07au plus haut niveau.
00:53:09Sacha Zoya a eu beaucoup de blessures.
00:53:11On ne l'attendait peut-être pas.
00:53:13Il a un vrai débrief à faire.
00:53:15Ça fait partie des athlètes
00:53:17qu'on a échoué.
00:53:19Sacha Zoya, on l'espère.
00:53:21Il a eu un débrief très fort
00:53:23avec son entraîneur
00:53:25qui est le champion du monde français
00:53:27de 110 m.
00:53:29On va filer au Club France.
00:53:31On attend les voleyeurs
00:53:33pour fêter leur nouvelle médaille d'or
00:53:35de double champion olympique.
00:53:37C'est un bon lapsus.
00:53:39S'ils deviennent double champion du monde...
00:53:41On ne l'a jamais été, Hubert.
00:53:43C'est le testament au volleyball français.
00:53:45Qu'est-ce que vous fabriquez, Hubert ?
00:53:47C'est bientôt.
00:53:49On avait fait la meilleure place
00:53:51troisième en 2002.
00:53:53C'est vrai que les championnats du monde,
00:53:55c'est vraiment la compétition
00:53:57que pour l'instant, on n'arrive pas.
00:53:59C'est quand les prochains ?
00:54:01C'est l'année prochaine.
00:54:03La plupart vont être regonflés avec ça
00:54:05et vont vouloir repartir l'année prochaine
00:54:07pour essayer de la gagner.
00:54:09Ils savourent leur nouvelle médaille d'or olympique.
00:54:11On va les retrouver dans quelques instants.
00:54:13On disait un centième.
00:54:15Sur une photo, ça se voit ou pas ?
00:54:17Voyons la photo finish pour terminer
00:54:19avec Sirena Sambamayela.
00:54:21Elle est tout en haut.
00:54:23C'est évident.
00:54:25On n'arrive même pas à voir.
00:54:27Sans les lignes, on ne voit pas.
00:54:29C'est une photo finish
00:54:31qui rentrera dans le sport de l'athlétisme.
00:54:33À deux centièmes près, tu es troisième aussi.
00:54:35C'est ça ce sport.
00:54:37Fantastique médaille d'argent pour Sirena Sambamayela.
00:54:39Est-ce que ça sauve l'athlétisme français ?
00:54:41On découvre les résultats du duel.
00:54:43Timothée opposé à Georges.
00:54:45Un populaire autonome.
00:54:47C'est Timothée.
00:54:49Il a été 52-46.
00:54:5175-25 dans les yeux.
00:54:53Vous avez été bon visiblement.
00:54:55Ça ne sauve pas l'athlétisme français.
00:54:57C'est peut-être un des meilleurs
00:54:59du monde.
00:55:01C'est bon dire.
00:55:03On en revient au volet.
00:55:05Le sacre.
00:55:07Absolument fantastique.
00:55:09On profite de la présence du Bereno.
00:55:11Double vice-champion d'Europe.
00:55:13Avec l'équipe de France.
00:55:15Est-ce que je peux poser la première question ?
00:55:17Juste après les images.
00:55:19Vous aurez droit à la première question.
00:55:21Les images avec cette victoire.
00:55:23Net, sans bavure.
00:55:25Face au numéro un mondiaux polonais.
00:55:27On voit le sauvetage.
00:55:29Splendide.
00:55:31Le meilleur joueur du monde.
00:55:33C'est lui qui va nous offrir la victoire.
00:55:35Avec ce service manqué.
00:55:37Il avait permis aux polonais d'y croire.
00:55:39On voit les Français.
00:55:41Qui célèbrent sur le podium.
00:55:43Avec les médailles.
00:55:45Et tous ses coéquipiers.
00:55:47Noté que Timothée Karl n'a pas eu sa médaille.
00:55:49C'est incroyable.
00:55:51C'est faux.
00:55:53Trevor Cleveno lui a donné.
00:55:55Je ne le raconte pas.
00:55:57Juste après les supporters.
00:55:59On écoute les supporters.
00:56:01Stéphane pose sa question.
00:56:03Tout le monde reste.
00:56:05Personne ne bouge.
00:56:07Il y a de l'or dans cette maison.
00:56:09Ce n'est pas la Shirley.
00:56:11Ils vous font rêver ces garçons.
00:56:13C'était à la voix.
00:56:15Je n'ai plus de voix.
00:56:17Quelles émotions vous submergent ?
00:56:19C'était incroyable.
00:56:21Face à la Pologne.
00:56:23Oh putain.
00:56:25On est champions.
00:56:27C'était de la folie ce match.
00:56:29On ne pensait pas qu'ils allaient les écraser 3-0.
00:56:31On pensait que ça allait être plus serré.
00:56:33Les Polonais c'est une équipe énorme.
00:56:35Qui joue super bien au volet.
00:56:37Les Bleus nous ont fait rêver.
00:56:39On est champions olympiques.
00:56:43Ce n'est pas de ces garçons.
00:56:45Ils sont formidables.
00:56:47Ils sont trop forts.
00:56:49Refaire la même chose à Paris.
00:56:51C'est pas tendu.
00:56:533-0 ce n'est pas tendu.
00:56:55La fin du troisième set.
00:56:57Ils ont recevu 4 balles de match.
00:56:59On y croyait.
00:57:01La pression du serveur ne peut pas
00:57:03le tenir pendant 5 services.
00:57:05On savait qu'il allait rater.
00:57:07C'est ce que j'ai pensé.
00:57:09Les dieux du volleyball m'ont donné raison.
00:57:11J'étais content.
00:57:13Il y a des spécialistes du 100 m.
00:57:15Si vous cherchez des spécialistes
00:57:17allez au Club France.
00:57:195 c'est pas possible.
00:57:21Si on s'appelle Félix Lebrun.
00:57:235 balles de match pour être tranquille.
00:57:29C'est intéressant.
00:57:31Sur l'état d'esprit de cette équipe.
00:57:33Sur la personnalité de ces garçons.
00:57:35A l'issue de la finale.
00:57:37Le protocole a débuté.
00:57:39Il était prévu que les 12 joueurs
00:57:41ayant participé.
00:57:43Montent sur le podium et aient leur médaille.
00:57:45Et que le 13ème.
00:57:47S'il n'avait pas joué la moindre nuit.
00:57:49S'il n'était pas rentré.
00:57:51Lui ne recevait pas la médaille.
00:57:53Les joueurs français ont dit non.
00:57:55On ne va pas sur le podium.
00:57:57On attend qu'on ait une 13ème médaille.
00:57:59Ça a duré une demi-heure.
00:58:01Le podium a pris du retard.
00:58:03On n'y va pas.
00:58:05Si c'est comme ça, on s'en va.
00:58:07Ils ont réussi à faire pression.
00:58:09Ils ont dit.
00:58:11Vous allez à 13 sur le podium.
00:58:13Il y avait 36 médailles de prévu.
00:58:1512 pour chaque équipe.
00:58:17Mais le remplaçant en aura une.
00:58:19Magnifique anecdote.
00:58:21Il y avait eu ce cas de figure à Pékin.
00:58:23Avec l'équipe d'épée.
00:58:25Le remplaçant n'avait pas de médaille.
00:58:27Ils avaient fait un cirque.
00:58:29En foot, en tennis de table.
00:58:31Quelqu'un est parti samedi soir.
00:58:33Pour faire une 12ème médaille d'or.
00:58:35Il y en a quelques-unes.
00:58:37Je vais demander à Hubert.
00:58:39Au club France, on a des mages.
00:58:41Qu'est-ce que tu penses ?
00:58:43Comment tu voyais les choses
00:58:45en quart de finale à 2-0 pour l'Allemagne ?
00:58:47Ce qu'il faut expliquer aux téléspectateurs,
00:58:49c'est que la France était aimée
00:58:512-0 en quart de finale par les Allemands.
00:58:53A partir de là, ils n'ont plus perdu
00:58:55un set du tournoi.
00:58:57Ils ont fait 9 sets consécutifs.
00:58:59Ce qui, dans ce sport,
00:59:01est quand même une dinguerie.
00:59:03Comment je le voyais ?
00:59:05Pas très bien.
00:59:07C'est parce que les Allemands
00:59:09jouaient très bien.
00:59:11On sentait qu'on avait la pression.
00:59:13C'était un peu l'obligation de gagner.
00:59:15On était favoris sur ce match-là.
00:59:17Les Allemands jouaient très bien.
00:59:19Il a vraiment fallu un sursaut d'orgueil.
00:59:21Il y a aussi un très bon choix tactique
00:59:23de l'entraîneur qui a fait des changements.
00:59:25Il a changé de pointu.
00:59:27Il a changé Jean-Patrick pour mettre Théo Fort.
00:59:29Il n'avait pas trop joué du tournoi.
00:59:31Il fait une super rentrée.
00:59:33Je pense que ça débloque un peu.
00:59:35On les sent qu'après la victoire
00:59:37dans le 3ème set,
00:59:39ça les a un peu relancés.
00:59:41Je pense que les Allemands
00:59:43qui jouaient un peu en sur-régime
00:59:45ont commencé aussi un peu à baisser.
00:59:47Au-delà de ça, ils ont fini.
00:59:49Ils ont quand même massacré l'Italie
00:59:51et la Pologne.
00:59:53Pour le coup, il y a des matchs
00:59:55où on a eu peur.
00:59:57Sur les Volleyeurs en demi-finale
00:59:59et finale, c'était roule ma peau.
01:00:01Contre l'Italie, j'y étais.
01:00:03C'était incroyable.
01:00:05Individuellement, tu ne peux pas dire
01:00:07ce que tu voulais lui donner la balle.
01:00:09Il faisait tous ses points.
01:00:11Mais en même temps, c'était tout le monde.
01:00:13On parlait du basket
01:00:15où il y a tous les gars
01:00:17qui peuvent shooter de partout.
01:00:19Nous, on sentait que je pouvais
01:00:21donner la balle à n'importe qui.
01:00:23Ça faisait le point.
01:00:25Mais les Italiens...
01:00:27D'ailleurs, ce midi, en finale,
01:00:29Jouffroy, qui joue assez peu,
01:00:31qui rentre que pour servir,
01:00:33il a fait une curie.
01:00:35Mais ça veut tout dire.
01:00:37Je pense que Gianni, l'entraîneur,
01:00:39il avait un banc.
01:00:41Il l'a utilisé.
01:00:43Et à chaque fois que c'est sorti du banc,
01:00:45ils ont fait quelque chose.
01:00:47En demi-finale, c'est Loati qui va rentrer.
01:00:49Il fait deux services gagnants.
01:00:51Yati qui vient sur une réception.
01:00:53Au bloc, ça va être Le Goff.
01:00:55Il y a vraiment tout eu.
01:00:57Et c'est vrai que ce que vous disiez
01:00:59sur la demi-finale et la finale,
01:01:01c'est qu'on a gagné 2 fois 3-0.
01:01:03On a battu les meilleurs.
01:01:05L'équipe de France qui était imbattable
01:01:07sur ces Jeux olympiques,
01:01:09avec ses deux victoires en demi-finale
01:01:11et en finale, absolument extraordinaires.
01:01:13Est-ce qu'on va retrouver nos voleilleurs
01:01:15avec Anne-Sophie ?
01:01:17Une première fois, un premier aller-retour
01:01:19avec le Club France.
01:01:21Ils sont attendus par toute la foule
01:01:23pour fêter cette deuxième médaille d'or consécutive.
01:01:25On va retrouver Anne-Sophie
01:01:27avec, me dit-on, Jean Patry,
01:01:29Antoine Brizard et...
01:01:31C'est vraiment pas garanti.
01:01:33On demande d'abord si Bertrand Latour est sur le plateau.
01:01:35Non, il n'est pas sur le plateau.
01:01:37Maintenant que vous êtes champion olympique,
01:01:39messieurs, on peut tous dire.
01:01:41J'ai des questions.
01:01:43Double, j'ai dit ça, non ?
01:01:45Double champion olympique.
01:01:47Qui a été le meilleur sur ce tournoi ?
01:01:49Moi.
01:01:51Et puisque vous avez l'air chambreur,
01:01:53Antoine, qui a été le plus mauvais sur ce tournoi ?
01:01:55Les autres.
01:01:57Pas nous.
01:01:59Qui va être le plus gros ambianceur ce soir ?
01:02:01Il y a de fortes chances
01:02:03que ce soit José.
01:02:05Qui est José ? Vous nous le présentez ?
01:02:07C'est moi-même ce soir.
01:02:09Ce n'est pas le porte-manteau.
01:02:11Qui sera le plus fatigué demain matin ?
01:02:13Alors...
01:02:15Erwin.
01:02:17C'est deux fatigues différentes.
01:02:19Elle a dit demain matin.
01:02:21C'est deux fatigues différentes.
01:02:23Vous nous expliquez ?
01:02:25Totti sera un peu fatigué parce que le sommeil l'appelle.
01:02:27Erwin sera fatigué parce que...
01:02:29C'est après deux jours.
01:02:31Ce n'est pas demain matin, pas le premier matin.
01:02:33Enga, je t'ai géré à Tokyo après un jour.
01:02:35Tu étais très fatigué.
01:02:37Oui, mais j'avais vécu...
01:02:41Qui a le plus pleuré pendant la compète ?
01:02:43Ça, c'est toi.
01:02:45Non, c'est Enga.
01:02:47C'est vous, non ?
01:02:49Rappelez-vous.
01:02:51Hier.
01:02:53C'est le coach.
01:02:55Et qui va le plus flamber la prime dans quelques jours quand elle va tomber sur le compte en banque ?
01:02:59Ça, c'est Oum.
01:03:01C'est sûr.
01:03:03Vous savez déjà ce que vous allez en faire ?
01:03:05J'ai prévu déjà des voyages.
01:03:07Il faut que ça arrive vite en plus.
01:03:09Il n'y a pas beaucoup de vacances.
01:03:11Il faut payer vite.
01:03:13Tu rigoles ou quoi ?
01:03:15On a besoin que la prime arrive très vite sur les comptes.
01:03:19Il rigole, il n'a pas de club.
01:03:21Il dit qu'il faut que ça arrive vite.
01:03:23Quand ça va arriver, je ne pourrai plus partir en vacances.
01:03:25Normalement, il a un club demain, ne vous inquiétez pas.
01:03:27Merci beaucoup à tous les trois.
01:03:29Merci à José également.
01:03:31Les médailles, on va les laisser tranquilles.
01:03:33Je crois que les Saoudis ont besoin de vaquer à leurs occupations.
01:03:39Merci à Anne-Sophie.
01:03:41Elle a été extraordinaire.
01:03:47Pour la bonne tenue de l'équipe du soir,
01:03:49il faut demander au CEO et à la fédération de voler
01:03:51de mettre la finale à 20h.
01:03:5313h, c'est quand même très tôt.
01:03:57Ils arrivent dans quelques minutes.
01:03:59On va en profiter pour marquer une très courte pause.
01:04:01On est ensemble en direct du Club France.
01:04:03Il ne faut pas rater ça.
01:04:05Les héros du jour, nos voleilleurs au Club France.
01:04:07Après la deuxième médaille d'or consécutive,
01:04:09Paris 2024 restera comme la performance inouïe
01:04:11de ces voleilleurs.
01:04:13Double champion olympique désormais
01:04:15en dominant de manière assez prodigieuse
01:04:17le tournoi vainqueur en demi-finale
01:04:19des championnats de Paris 2024.
01:04:21C'est l'héros du jour.
01:04:23C'est l'héros du jour.
01:04:25C'est l'héros du jour.
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01:07:50C'est l'héros du jour.
01:07:52C'est l'héros du jour.
01:07:56Le club France avec donc Dalidane, vice champion olympique en breaking.
01:08:00C'est l'une des…
01:08:02Combien de médaillés aujourd'hui ?
01:08:044 ? 5 ?
01:08:07Je l'ai notée quelque part…
01:08:095 médailles, 5 médailles…
01:08:11avec Laure en Taekwondo et en volet.
01:08:14L'argent Samba Mayela et le Handle.
01:08:16Les filles en réunion et le breaking.
01:08:18Donc, avec Danny Dan.
01:08:20On va rester sur ces images et en même temps,
01:08:22en attendant les voleyeurs évoquer les autres médailles du jour.
01:08:25Tanguy.
01:08:26Donc, Danny Dan s'est fait vice-champion olympique en breaking
01:08:29et il partage sa joie en direct depuis le Club France.
01:08:32Et c'est important de revenir sur l'autre médaille du jour.
01:08:34Parce qu'elle, elle sera fêtée demain,
01:08:36mais l'or en taekwondo pour Althea Lorac.
01:08:40C'est une première évidemment pour le taekwondo français,
01:08:42championne olympique avant de deux ans.
01:08:44C'était la grande favorite dans sa catégorie.
01:08:47Petite fille dépinée sur scène.
01:08:49Même Pascal Gentil ne l'avait pas obtenue,
01:08:51cette médaille d'or olympique.
01:08:52Il avait été en bronze.
01:08:54C'est elle qui a en plus permis à l'équipe de France
01:08:56de battre son record d'Atlanta de médailles d'or.
01:08:59Seizième médaille d'or grâce à Althea Lorac.
01:09:01Il y en avait eu 15 du côté des Etats-Unis en 1996.
01:09:05Donc, très, très belle médaille pour la jeune taekwondoïste
01:09:08qui a dominé en finale, Svetlana Osipova, l'Ouzbékistanaise.
01:09:13C'est la première médaille d'or de l'histoire de ce sport.
01:09:16Elle a commencé son tournoi ce matin à 9h ou 10h,
01:09:19à son combat, et sa finale, c'était à 22h de prête.
01:09:23Il y a eu 4-5 combats dans la journée.
01:09:27Elle a commencé en huitième, quart demi-finale.
01:09:29La performance athlétique est aussi chic de cette championne.
01:09:35C'était au Grand Palais.
01:09:37Il y avait une énorme ambiance au Grand Palais
01:09:39pour suivre les taekwondoïstes.
01:09:41Fidèle à son rang, un numéro un mondial de sa catégorie.
01:09:44Quand tu vois la souplesse de l'athlète...
01:09:47Visiblement, il va faire le show.
01:09:49Le vice-champion olympique va nous faire un numéro spécial.
01:10:14C'est l'autre breaker français qu'on voit à ses côtés.
01:10:25Lagué, si je prononce bien.
01:10:28Désolé pour lui, d'ailleurs.
01:10:29Le problème, c'est que quand il rentre quelque part,
01:10:31ces gens-là, on attend qu'il fasse tout de suite quelque chose d'extraordinaire.
01:10:34Comment ça, il ne fait pas un salto ?
01:10:37Il fasse des tours sur la main, comme on l'a vu.
01:10:39Il pose la main par terre et il tourne autour.
01:10:41C'est un truc de dingue.
01:10:43Charlotte a fait ça, je crois.
01:10:45Eh bien, les bonneilleurs sont là.
01:10:48Et on dira ensuite un mot de la médaille d'argent de nos handballeuses aujourd'hui.
01:10:52Et voici donc les héros du jour.
01:10:54Attention, c'est déjà...
01:10:55Planquez-vous.
01:10:56Est-ce qu'ils sont tous là ?
01:10:57Oh là là.
01:11:00Guerre sur les pieds.
01:11:02De la fin.
01:11:29C'est bon, c'est bon.
01:12:00C'est bon, c'est bon.
01:12:02C'est bon.
01:12:03C'est bon.
01:12:04C'est bon.
01:12:05C'est bon.
01:12:06C'est bon.
01:12:07C'est bon.
01:12:08C'est bon.
01:12:09C'est bon.
01:12:10C'est bon.
01:12:11C'est bon.
01:12:12C'est bon.
01:12:13C'est bon.
01:12:14C'est bon.
01:12:15C'est bon.
01:12:16C'est bon.
01:12:17C'est bon.
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01:12:19C'est bon.
01:12:20C'est bon.
01:12:21C'est bon.
01:12:22C'est bon.
01:12:23C'est bon.
01:12:24C'est bon.
01:12:25C'est bon.
01:12:26C'est bon.
01:12:27C'est bon.
01:12:28C'est bon.
01:12:29C'est bon.
01:12:30C'est bon.
01:12:31C'est bon.
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01:12:33C'est bon.
01:12:34C'est bon.
01:12:35C'est bon.
01:12:36C'est bon.
01:12:37C'est bon.
01:12:38C'est bon.
01:12:39C'est bon.
01:12:40C'est bon.
01:12:41C'est bon.
01:12:42C'est bon.
01:12:43C'est bon.
01:12:44C'est bon.
01:12:45C'est bon.
01:12:46C'est bon.
01:12:47C'est bon.
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01:12:56C'est bon.
01:12:57C'est bon.
01:12:58C'est bon.
01:12:59C'est bon.
01:13:00C'est bon.
01:13:01C'est bon.
01:13:02C'est bon.
01:13:03C'est bon.
01:13:04C'est bon.
01:13:05C'est bon.
01:13:06C'est bon.
01:13:07C'est bon.
01:13:21La fête en direct du club France avec l'équipe de france develée deux championnat
01:13:24si vous nous rejoignez, avec modération pour l'objet que tient Barthes Chénénézé.
01:13:31Il hydrate tout de suite, bouteille d'eau gazeuse, normalement.
01:13:34Professionnel.
01:13:38Hubert, vous les connaissez parfaitement.
01:13:41Faut presque dire tous ces garçons,
01:13:42parce qu'il y a toujours une dimension affectueuse avec eux.
01:13:45Le sportif, on en a parlé,
01:13:46mais il y a aussi ce qu'il dégage,
01:13:47qui fait qu'on s'attache à ce point-là, à cette équipe.
01:13:51Oui, c'est vrai.
01:13:53Comme disait Thibaut tout à l'heure,
01:13:54l'histoire de la médaille, par exemple,
01:13:56où ils ont refusé de monter sur le podium
01:13:58parce qu'il n'y avait pas 13 médailles,
01:14:00c'est tout eux, en fait, ça.
01:14:02Ils ont du caractère.
01:14:04C'est une vraie famille.
01:14:06Ils se connaissent depuis très longtemps.
01:14:08C'était les mêmes qui étaient à Tokyo.
01:14:10Donc, je pense qu'ils ont des fers-valoirs.
01:14:14Et je pense que c'est une vraie famille.
01:14:16Et c'est aussi ça le volet.
01:14:18Et c'est ce qui rend encore cette double médaille extraordinaire.
01:14:21Thibaut, qu'est-ce que vous en pensez, Thibaut ?
01:14:23Non, mais je ne vais absolument pas en parler.
01:14:25Ça provoque un problème.
01:14:26C'est Thibauté.
01:14:27Pardon, c'est Thibauté.
01:14:29C'est Thibauté.
01:14:30J'ai dit sympa, Thibaut, quand même.
01:14:32Thibaut, ça me va bien aussi.
01:14:34Il y a un changement majeur quand même, c'est le coach.
01:14:36C'est un Italien qui est une légende de votre sport
01:14:39et qui, lui, n'avait jamais été champion olympique.
01:14:41C'est vrai.
01:14:42Alors, Benjamin Tognutti,
01:14:43le capitaine emblématique de cette équipe,
01:14:45qui prend la parole.
01:14:49Vous savez, vous savez qui est l'équipe ?
01:14:51C'est l'Allemande.
01:14:53C'est l'équipe d'Ivania.
01:14:55Obadé, Obadé, c'est l'Allemande.
01:15:00Allez, on s'en va, on s'en va, on s'en va.
01:15:02Allez, allez, allez, allez.
01:15:03On s'en va, on s'en va.
01:15:08Allez, allez, allez.
01:15:11Allez, allez, allez.
01:15:18C'est bon, il a l'air orange.
01:15:21C'est très bon, il a l'air orange.
01:15:23Je ne sais pas s'il va arriver au bout d'un instant.
01:15:38Sophie, ils s'apprêtent à faire quoi, nos voleilleurs, là ?
01:15:43Benjamin Tognutti, le capitaine, vient d'expliquer
01:15:45qu'ils avaient une petite routine d'avant-match
01:15:47et que dans le bus, ils lançaient un freestyle
01:15:49que c'était Babar, Barthélémy Chinegnezé,
01:15:51qui lançait ce freestyle.
01:15:53Donc, visiblement, c'est parti.
01:15:54Barthélémy Chinegnezé a pris le micro.
01:16:04C'est très simple.
01:16:06Pas trop dur.
01:16:07C'est très facile.
01:16:10Genre, si je dis, par exemple,
01:16:12Bah t'as matché !
01:16:14T'as matché !
01:16:15T'as matché !
01:16:16T'as matché !
01:16:22Mais pour l'honneur
01:16:25si t'as bien
01:16:27on n'a gagné
01:16:29le doublé
01:16:32on a mis
01:16:34la médaille
01:16:37la médaille corse
01:16:39on a gagné
01:16:41On les a captés, on les a coupés, on les a fumés, et 3-0, on est partis !
01:16:53On les a captés, on les a coupés, on les a fumés, et 3-0, on est partis !
01:17:05On est champions, on a pris, on nous a battis, on les a captés, on les a coupés, et 3-0, on est partis !
01:17:35On est champions, on a pris, on nous a battis, et 3-0, on est partis !
01:17:50On est champions, on a pris, on nous a battis, et 3-0, on est partis !
01:18:10On est champions, on a pris, on nous a battis, et 3-0, on est partis !
01:18:40On est champions, on a pris, on nous a battis, et 3-0, on est partis !
01:18:55On est champions, on a pris, on nous a battis, et 3-0, on est partis !
01:19:05On est champions, on a pris, on nous a battis, et 3-0, on est partis !
01:19:15On est champions, on a pris, on nous a battis, et 3-0, on est partis !
01:19:25On est champions, on a pris, on nous a battis, et 3-0, on est partis !
01:19:35On est champions, on a pris, on nous a battis, et 3-0, on est partis !
01:19:45On est champions, on a pris, on nous a battis, et 3-0, on est partis !
01:19:53On est champions, on a pris, on nous a battis, et 3-0, on est partis !
01:20:03On est champions, on a pris, on nous a battis, et 3-0, on est partis !
01:20:13On est champions, on a pris, on nous a battis, et 3-0, on est partis !
01:20:23On est champions, on a pris, on nous a battis, et 3-0, on est partis !
01:20:33On est champions, on a pris, on nous a battis, et 3-0, on est partis !
01:20:41On est champions, on a pris, on nous a battis, et 3-0, on est partis !
01:20:51On est champions, on a pris, on nous a battis, et 3-0, on est partis !
01:21:01On est champions, on a pris, on nous a battis, et 3-0, on est partis !
01:21:09On est champions, on a pris, on nous a battis, et 3-0, on est partis !
01:21:19On est champions, on a pris, on nous a battis, et 3-0, on est partis !
01:21:29On est champions, on a pris, on nous a battis, et 3-0, on est partis !
01:21:37On est champions, on a pris, on nous a battis, et 3-0, on est partis !
01:21:47On est champions, on a pris, on nous a battis, et 3-0, on est partis !
01:21:57On est champions, on a pris, on nous a battis, et 3-0, on est partis !
01:22:05On est champions, on a pris, on nous a battis, et 3-0, on est partis !
01:22:13On est champions, on a pris, on nous a battis, et 3-0, on est partis !
01:22:21On est champions, on a pris, on nous a battis, et 3-0, on est partis !
01:22:29On est champions, on a pris, on nous a battis, et 3-0, on est partis !
01:22:39On est champions, on a pris, on nous a battis, et 3-0, on est partis !
01:22:49On est champions, on a pris, on nous a battis, et 3-0, on est partis !
01:22:57On est champions, on a pris, on nous a battis, et 3-0, on est partis !
01:23:07On est champions, on a pris, on nous a battis, et 3-0, on est partis !
01:23:17On est champions, on a pris, on nous a battis, et 3-0, on est partis !
01:23:25On est champions, on a pris, on nous a battis, et 3-0, on est partis !
01:23:55On est champions, on a pris, on nous a battis, et 3-0, on est partis !
01:24:05On est champions, on a pris, on nous a battis, et 3-0, on est partis !
01:24:15C'est la dernière journée de ces Jeux Olympiques, on vous laisse avec ces images de fête au Club France, et on vous donne rendez-vous à demain.

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