• il y a 3 mois
Retrouvez le replay de l'Équipe du Soir du 08/09/2024.

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Sport
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00:00:00Générique
00:00:13C'est l'équipe du soir, nous sommes ravis de vous retrouver en ce dimanche soir à mes côtés un président de l'équipe du soir, Raymond Domenech, bonsoir.
00:00:20Bonsoir.
00:00:20Tout va bien ?
00:00:21Tout va bien. J'ai encore gagné au Scrabble, c'est bon.
00:00:24Oui, bon ça, vous êtes un jouable.
00:00:26Ça c'est entre nous.
00:00:28Au moins, j'ai une motivation, c'est essayer de battre Raymond et parfois ça arrive, il y a des bons moments.
00:00:32Demain, vous serez à Lyon ?
00:00:33Oui.
00:00:34France, Belgique, J-1, on va en parler évidemment, de ce match ô combien important.
00:00:39Après la claque qu'on a vécue vendredi avec l'Italien, bonsoir l'Italien.
00:00:42Bonsoir.
00:00:43Je ne vais pas remuer le côté de notre ami Réunion, Raymond qui a toujours des petits problèmes avec l'Italien, historiquement.
00:00:49Ah bon, ça a changé. Je sais, reconnais, mais tu es sûrement moins mauvais que d'habitude.
00:00:53Là, c'est Didier Deschamps qui a eu un problème.
00:00:56Moi, j'ai passé un très bon week-end et je voulais faire un petit coucou à mes amis du Touquet qui nous regardent.
00:00:59Et j'aurais promis de leur faire un bonjour parce qu'ils vont venir, on vous regarde tous.
00:01:02Tout le Touquet nous regarde.
00:01:04Tout le Touquet nous regarde ce soir.
00:01:06Et en particulier, le restaurant Le Sand.
00:01:08Oui, bon alors là, ça va.
00:01:10Carton jeune d'entrée.
00:01:12C'est pas parce que vous avez eu un digestif d'offert à la fin.
00:01:16Oui, j'ai eu un digestif d'offert.
00:01:18Bonjour le Touquet et toute la France bien évidemment.
00:01:21Comment allez-vous mon Richard Girard ?
00:01:23Ça va Karine.
00:01:24Tout va bien ?
00:01:25Oui, super, ça va super.
00:01:26Est-ce que vous avez un petit coucou à faire à Deauville ?
00:01:28Il y a un festival américain qui va débuter.
00:01:30Non, à la ville de Montsartout d'où je viens.
00:01:33Plus au sud, effectivement.
00:01:35Oui, c'est plus au sud.
00:01:36Il pleut maritime.
00:01:37Il pleut beaucoup en ce moment.
00:01:38Vous avez un teint allé.
00:01:39Merci Karine.
00:01:40Écoutez, on embrasse également le sud-est.
00:01:42Il y a beaucoup d'intempéries en ce moment.
00:01:44Je fais également la météo.
00:01:46Diana Ross est avec nous.
00:01:48Comment allez-vous ?
00:01:50Je suis un peu triste moi.
00:01:51Pourquoi ?
00:01:52Les Jeux, c'est fini.
00:01:53Plus de Jeux olympiques, plus de Jeux paralympiques.
00:01:55Je suis un peu triste.
00:01:56Mais vous avez vécu des grands moments.
00:01:58Oui, effectivement.
00:01:59Et notamment le Sessi-Foot, on en parlera.
00:02:01Parce que vous les avez suivis et donc vous avez vécu ce grand moment hier soir.
00:02:04On les a eus et on les félicite encore.
00:02:06Ils nous ont fait rêver, nous ont fait vibrer.
00:02:08C'était incroyable.
00:02:09Première médaille d'or pour le Sessi-Foot.
00:02:10On avait déjà eu une médaille d'argent.
00:02:11C'était à Londres.
00:02:12Et enfin le Fenech.
00:02:13Nabi Djeli.
00:02:14Bonsoir Karine.
00:02:15Moi j'ai une liste de coucous à faire.
00:02:17Le restaurateur de Montreuil.
00:02:20Les brochettes.
00:02:21Les brochettes de Montreuil comme d'habitude rue de Paris.
00:02:24Je ne cite pas de restaurant parce qu'il y en a plein.
00:02:27C'est super.
00:02:28On va être invité dans tous les restaurants.
00:02:30On est toujours très bien accueillis rue de Paris.
00:02:32À tout heure en plus.
00:02:33Écoutez, c'est parfait.
00:02:34À Paris et en province, ça va être magnifique.
00:02:36Toutes les informations, ça sera avec Camille Macalli.
00:02:38Bonsoir Camille.
00:02:39Bonsoir à tous.
00:02:40Si vous pouvez nous faire un JT restaurant, ça serait sympa.
00:02:43Oui, on va les noter aussi.
00:02:45On prendra les notes.
00:02:46On prendra les règlettes.
00:02:47Magnifique.
00:02:48On va évidemment reparler un petit peu plus tard de la fin de ces Jeux Olympiques et Paralympiques.
00:02:52C'était ce dimanche 8 septembre.
00:02:54Et on est évidemment tous un petit peu tristes.
00:02:56Mais on a rêvé.
00:02:57Et ce fut un magnifique succès.
00:02:59On va tout de suite partir à Lyon.
00:03:01Et là, il y a de la tension.
00:03:03Giovanni Castaldi est notre envoyé spécial.
00:03:04Vous le savez, nous sommes à J-1 du match entre la France et la Belgique.
00:03:08Ça aurait pu être un petit match avec nos meilleurs ennemis, Giovanni.
00:03:11Puis finalement, c'est un match qui a beaucoup plus d'importance.
00:03:14C'est ce qui s'est passé vendredi.
00:03:17Bonsoir Carine.
00:03:18Bonsoir à tous.
00:03:19Très belle présentation des chroniqueurs et chroniqueuses.
00:03:21C'était magnifique à entendre.
00:03:23Oui, forcément, il y a de la tension.
00:03:25C'est un match qui est attendu.
00:03:27Puisque les Bleus, pour leur grande retrouvaille avec le public français, ont déçu.
00:03:31Ils se sont fait corriger par les meilleurs ennemis de Raymond Domenech.
00:03:35Et ça a été dans les attitudes, dans le fond de jeu.
00:03:38Ça a relancé bon nombre de débats et de critiques qui se sont abattues sur cette équipe de France
00:03:43qui est déjà contestée.
00:03:44Donc, effectivement, c'est un match qui a une saveur un petit peu particulière.
00:03:49Alors, peut-être des informations concernant la composition d'équipe.
00:03:52Nous sommes à J-1.
00:03:53On sait qu'en ce moment, ils sont tendus.
00:03:54Donc, Didier Deschamps cache beaucoup les informations parce qu'il faut faire un résultat demain.
00:04:02Alors, il n'y a pas eu de mise en place tactique ce soir lors de la séance à huis clos au Groupama Stadium.
00:04:08Il y a eu une opposition.
00:04:09Ce qu'on peut vous dire par rapport aux éléments qu'on a pu avoir avec les copains du Journal de l'équipe,
00:04:14c'est qu'il y allait avoir une large rotation qui va être effectuée.
00:04:17C'était annoncé par le sélectionneur, notamment Kylian Mbappé, qui devrait être sur le banc.
00:04:22Donc, dans les cages, ça serait Mike Maignan.
00:04:24À droite, Jules Koundé.
00:04:25Sur le côté gauche, Lucas Digne.
00:04:27Saliba et Oupa Mekano en charnière centrale.
00:04:30Et le milieu de terrain, Manucone et Fofana.
00:04:32Sur le côté droit, de l'attaque de l'équipe de France, Ousmane Dembélé.
00:04:36À gauche, Randall Kolomoigny en numéro 10.
00:04:38En numéro 10, Michael Olizé.
00:04:40Et à la pointe de l'attaque, Marcus Thuram.
00:04:42Ouh là là, vous restez avec nous, Giovanni.
00:04:44Parce que vous le voyez, a priori, Kylian Mbappé, le kiki chéri de Didier Deschamps, serait sur le banc.
00:04:50Alors, est-ce la meilleure solution pour le joueur du Real Madrid qui en met forme depuis plusieurs mois ?
00:04:55Deux chroniqueurs ne sont pas d'accord.
00:04:56C'est un ?
00:04:57Ce n'est pas un super duel, mais c'est un duel.
00:04:59C'est ça, président Mbappé.
00:05:02C'est la meilleure option pour Nabil Djelit.
00:05:04Mais non, non, non.
00:05:06Non, pour Siani, ce n'est pas la meilleure solution.
00:05:08On est d'accord ?
00:05:09Oui.
00:05:10Vous voulez entendre les arguments de qui, en premier, mon cher président ?
00:05:13De Nabil, parce que je le sens tellement sûr de lui.
00:05:15Il ne savait pas qu'il était en duel.
00:05:17Vous ne saviez pas que vous étiez en duel, Nabil ?
00:05:19Il a froid, là.
00:05:20Moi, j'ai des convictions.
00:05:21Nabil, vous avez été informé par texto.
00:05:23Il faut bien lire les messages.
00:05:25J'ai deux numéros de téléphone, donc c'est pas grave.
00:05:27Comme les footballeurs, vous êtes incroyables.
00:05:28J'écoute que par message, je n'écoute pas les messages.
00:05:30Très, très bien.
00:05:31Non.
00:05:32Oui.
00:05:33Oui, oui.
00:05:34C'est la meilleure solution.
00:05:36Si vous l'embrouillez déjà.
00:05:37Oui.
00:05:38C'est logique.
00:05:39Et c'est mieux qu'il débute sur le banc demain.
00:05:41Oui, déjà, dans l'intérêt de l'équipe de France, on peut avoir la lecture à travers le joueur.
00:05:44Mais il n'est pas au-dessus de l'équipe de France.
00:05:46Et je me dis qu'on démarre sur un nouveau cycle.
00:05:48Et on a aussi la possibilité de travailler d'autres options pour des raisons de méformes, de blessures.
00:05:53Donc, moi, j'ai envie de voir d'autres joueurs, déjà, dans un premier temps.
00:05:56Et ensuite, effectivement, je pense qu'il faut le piquer, en quelque sorte.
00:06:00Parce qu'il n'est pas bon, tout simplement.
00:06:03Ce n'est plus une solution sur le côté gauche.
00:06:05Ce n'est plus une solution, pour l'instant, aussi dans l'axe, là où il joue, dans les deux situations, en club et en sélection.
00:06:11Donc, moi, j'ai envie de voir d'autres joueurs.
00:06:13C'est fini.
00:06:14Siany.
00:06:15Alors, moi, je ne vais pas nier le fait qu'il ne soit pas bon depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois.
00:06:20Qu'il sorte d'un euro difficile, ça, on le sait.
00:06:23Mais moi, j'ai du mal avec le fait qu'on enfonce la tête sous l'eau d'un joueur qui n'est pas bien.
00:06:28Deschamps était bien content de l'avoir quand Kylian Mbappé était au plus haut.
00:06:33Il a eu à sauver quand même pas mal de situations.
00:06:35Et là, j'ai un peu l'impression qu'il l'abandonne, qu'il le laisse tomber en faisant ça.
00:06:39C'est son capitaine.
00:06:40Il l'a choisi comme capitaine il n'y a pas si longtemps que ça.
00:06:42Et j'aurais aimé qu'il le soutienne et peut-être qu'il ne le sorte pas tout de suite de l'équipe.
00:06:46C'est fini.
00:06:47Vous avez entendu les 30 secondes.
00:06:48Pour Nabil Djelit, Kylian Mbappé, qui devrait débuter sur le banc, c'est la meilleure solution ?
00:06:53Non.
00:06:54Pour Siany, il faut aider le capitaine en difficulté.
00:06:57Oui, il faut l'aider.
00:07:00Peut-être qu'en ne le faisant pas jouer, c'est l'aider.
00:07:03Se dire à un moment qu'il n'est pas bien.
00:07:06Il va se préparer tranquille.
00:07:08Il va voir comment ça se passe.
00:07:10Et il peut revenir à un moment ou à un autre.
00:07:12On sait qu'il fait partie de l'équipe.
00:07:14On le disait déjà hier.
00:07:16Dans un mois, dans deux mois, il sera là.
00:07:19Quand il reviendra avec l'Oréal, il sera bien.
00:07:23On est dans cette période où l'équipe de France doit trouver quelque chose.
00:07:27Trouver des joueurs.
00:07:28Faire jouer de nouveaux joueurs.
00:07:29On a besoin de voir d'autres choses.
00:07:31C'est le moment de faire des tests.
00:07:34C'est le moment de faire des essais.
00:07:35Il ne doit pas y avoir de joueurs indéboulonnables.
00:07:38Là-dedans, on peut tout essayer.
00:07:40Toutes les formules sont bonnes pour voir ce qui va se passer après.
00:07:43C'est pour ça que je dis que ça me paraît logique qu'il puisse être enlevé.
00:07:47Ce qui n'est pas bien, c'est les commentaires qu'on va en faire.
00:07:51D'abord, on ne sait pas s'il va l'enlever ou pas.
00:07:54Souvent, ce qu'on dit la veille, quand on se rend compte de la composition de l'équipe, on ne sait pas.
00:07:58C'est la tendance.
00:07:59Mais s'il ne le met pas...
00:08:02Point pour Nabil.
00:08:03Vous n'avez pas préparé votre duel et vous l'avez gagné.
00:08:05C'est Rémi qui m'a écrit mon texte.
00:08:07Régis, je me tourne vers vous.
00:08:08Dites-moi.
00:08:09On sait que vous êtes plutôt un défenseur de Kylian Mbappé.
00:08:12Ah bon ?
00:08:13Peut-être que je ne vous écoute pas bien.
00:08:16Je ne sais pas.
00:08:17Par rapport au cas de Kylian Mbappé en équipe de France depuis plusieurs mois et par rapport à ses prestations,
00:08:22quelle est la meilleure solution demain soir ?
00:08:24Je partage l'avis de Nabil.
00:08:27Je pense que l'heure a sonné.
00:08:29Je pense qu'il a été au-dessus de l'équipe de France.
00:08:32Franchement, il l'a été à un moment.
00:08:33Il ne l'est plus.
00:08:34Je pense que l'heure a sonné de le mettre sur le banc.
00:08:37Comme dirait Raymond aussi, je pense que c'est un très bon timing pour lui.
00:08:42L'idée de se relancer, de repartir du point de départ et de se remettre en question.
00:08:46Après, je trouve que le timing ne ressemble pas à une remise en situation, à une remise en question.
00:08:53Si tu sors Kylian Mbappé entre deux matchs d'une phase finale.
00:08:56Il était titulaire, il ne l'est plus.
00:08:58Là, il y a sanction.
00:08:59Là, ça ne ressemble pas à une sanction.
00:09:01Barcola ne joue pas.
00:09:02Griezmann ne joue pas.
00:09:03Colomoigny joue à gauche.
00:09:05Colomoigny n'est jamais au-dessus de Barcola ni de Mbappé.
00:09:09Donc là, c'est une fausse...
00:09:12C'est un faux turnover.
00:09:14C'est un faux turnover.
00:09:15Pour moi, Kylian Mbappé ne sort pas de l'équipe.
00:09:23Kylian Mbappé fait partie du turnover.
00:09:25Il n'est pas puni.
00:09:27A partir du moment où Colomoigny joue à gauche, je trouve que la question est un peu biaisée par le turnover.
00:09:35Il n'est pas puni, il fait parler logiquement.
00:09:37Et notre envoyé spécial à Lyon, on le rappelle, il suit l'équipe de France.
00:09:40Giovanni, Didier Deschamps a encore vraiment câliné Kylian Mbappé avant le match.
00:09:45On le rappelle au début du rassemblement.
00:09:47Le fait qu'il le sorte demain alors que c'est son capitaine et c'est un capitaine récent.
00:09:50On rappelle que ça a débuté après la Coupe du Monde 2022.
00:09:54Ce n'est quand même pas anodin.
00:09:58Là, pas du tout.
00:09:59J'ai entendu les mots.
00:10:00L'abandonner, une sanction.
00:10:03En fait, pas du tout.
00:10:04Il est dans une gestion de son effectif, de ses temps de jeu.
00:10:09Je souscris plus à la thèse de Raymond Domenech sur le côté.
00:10:12Justement, si je ne le mets pas, je lui rends un service et je lui montre que je suis là, qu'en ce moment, ça ne va pas et que ça ne sert à rien.
00:10:17Qu'il fasse encore un match pas bien, qu'il soit à Madrid, à Paris ou en équipe de France depuis trois mois.
00:10:23De toute façon, il a la tête en l'envers.
00:10:24Je pense que c'est un mal qui est plus profond que le simple football et son jeu.
00:10:29Je ne suis pas psychologue.
00:10:30Il a sans doute les moyens de s'en payer des meilleurs que moi.
00:10:33Ce n'est pas du tout une sanction.
00:10:35Ce n'est pas du tout.
00:10:36On va le sortir de l'équipe.
00:10:37Les enseignements qu'il aura à tirer demain du match en Mbappé, ça ne vaudra pas dire qu'on est meilleurs.
00:10:41Dans la tête de Didier Deschamps, l'équipe de France sera construite, quoi qu'il arrive, autour de son capitaine.
00:10:46Et là, c'est indéniable, indéboulonnable.
00:10:48Il est dans une gestion des temps de jeu parce qu'on est sur des calendriers qui sont tendus.
00:10:52Qu'il rend un service à son capitaine, qu'il découvre un nouveau club, qu'il doit s'acclimater et qu'il a plein de choses à gérer pour en barre.
00:10:58En fait, ça ne va pas plus loin que ça.
00:10:59Siany, un droit de réponse.
00:11:01Je voulais juste prendre l'exemple d'Antoine Griezmann que Deschamps a maintenu contre Vence et Marais, même quand ça ne l'allait pas en club, même quand il était au plus mal.
00:11:09Moi, je vois la différence qu'il fait entre Griezmann et, maintenant qu'il est mis un peu de côté, mais parce qu'il y a une vraie évolution dans son jeu.
00:11:17Il est vraiment moins bon.
00:11:19Mais Griezmann, il ne l'a jamais sorti, même quand il n'allait pas bien en club.
00:11:22Mais ce n'est pas forcément la même séquence.
00:11:24Il ne l'a jamais sorti.
00:11:26Là qu'il est à Mbappé, je trouve que c'est une décision forte.
00:11:28Pour moi, il y a un mot qui a été beaucoup utilisé, c'est la gestion.
00:11:32J'y souscris complètement.
00:11:33C'est de la gestion.
00:11:34Mais le deuxième mot, pour moi, qui est important...
00:11:35Griezmann, il n'avait pas le droit de gérer ?
00:11:36Encore une fois, c'est une question de séquence.
00:11:38Et là, pour moi, le deuxième mot qui est important, c'est la cohérence.
00:11:40La cohérence du discours de Didier Deschamps.
00:11:42Il n'arrête pas d'expliquer qu'il y a un besoin de réoxygéner ce groupe, d'équilibrer un petit peu les temps de jeu.
00:11:49Donc, c'est le moment pour offrir des temps de jeu à tout le monde.
00:11:52Un joueur de 25 ans, ça me gêne un petit peu.
00:11:54Pour moi, ça me paraît complètement cohérent.
00:11:56C'est sûr que si tu le mets dans la catégorie des Ronaldo et tout, à 25 ans, il n'y avait pas de réoxygénation pour lui.
00:12:03Giovanni nous appelle.
00:12:04Je ne dis pas que c'est Ronaldo.
00:12:06Giovanni, une question.
00:12:07Vous allez évidemment réagir, mais j'ai une autre question.
00:12:09Si Didier Deschamps se permet, entre guillemets, de mettre Kylian Mbappé sur le banc, ça veut dire que Kylian Mbappé est d'accord ?
00:12:15On a quand même l'impression toujours que c'est Kylian Mbappé qui choisit que ça soit en club lorsqu'il était au PSG et en équipe de France.
00:12:21C'est plutôt en bonne intelligence.
00:12:23Évidemment que c'est en concertation et c'est fait en bonne intelligence.
00:12:26C'est son capitaine.
00:12:27C'est son joueur cadre.
00:12:29Mais pour ce qui est de le soutenir ou non, je crois que Raymond a entraîné des matchs de très haut niveau.
00:12:35Quand tu as un joueur qui est au fond du saut, qui n'est pas bien, de lui dire qu'on est sur une séquence jusqu'au mois de novembre.
00:12:41On aura six matchs internationaux.
00:12:43Prends le temps.
00:12:44Je te laisse du temps.
00:12:46Tu vas devoir t'acclimater à ton nouvel environnement.
00:12:48On voit qu'en ce moment, tu n'es pas bien, etc.
00:12:50C'est aussi de la gestion sur de longs termes.
00:12:52Si nous, on n'arrive pas à voir plus loin que le bout de notre nez en disant
00:12:55Attention, il envoie un message, il le met remplaçant face à la Belgique.
00:12:59En deuxième match de Nation League, alors qu'ils ont perdu face à l'Italie.
00:13:02On remet en cause, il ne le soutient pas.
00:13:04C'est rocambolesque.
00:13:05Ça n'a absolument pas de sens.
00:13:07Nous, on pense à ce match-là.
00:13:09Il est sur une gestion de six rendez-vous qui arrivent jusqu'au mois de névembre.
00:13:12Donc, il gère les égaux, les temps de jeu en concertation, en intelligence avec ses joueurs tout simplement.
00:13:17Après, le petit bémol qu'on peut avoir par rapport à ça, c'est qu'on sait que Kylian Mbappé, il veut jouer tous les matchs.
00:13:21Comme tous les grands joueurs.
00:13:23Et que par ailleurs, certains joueurs vont plutôt avoir tendance à dire
00:13:26Moi, pour retrouver le rythme, j'ai besoin de jouer.
00:13:28Donc là, cette réponse-là, il n'y a que Kylian qui l'a.
00:13:30Moi, c'est une réflexion.
00:13:32Nabil, je vous ai vu. Ne vous inquiétez pas.
00:13:34Non mais c'est plus une réflexion sur son jeu, sur l'utilisation.
00:13:36Parce que j'écoutais Didier Deschamps chez nos amis de téléfoot.
00:13:40Et il expliquait que ce n'était pas un oeuf de métier.
00:13:43Non mais il expliquait que ce n'était pas un oeuf de métier.
00:13:45Ce qu'on pouvait espérer d'un oeuf, en règle générale,
00:13:49ça ne correspondait pas réellement à ce qu'il était.
00:13:51Donc moi, je me suis dit, dans ces cas-là,
00:13:54si ce n'est pas vraiment un oeuf, alors tu peux le tester une fois en oeuf.
00:13:56Enfin, tu peux le faire jouer un match en oeuf.
00:13:58Et le deuxième, tu peux le remettre dans sa position préférentielle.
00:14:01Ça aurait pu être aussi une gestion du cas Mbappé sur cette séquence-là.
00:14:05Nabil, ce que je vous propose...
00:14:06J'ai dit des bêtises, là, ou pas ?
00:14:07Pas du tout.
00:14:08Didier Deschamps, justement, il a parlé du positionnement de Kiki.
00:14:11Et Giovanni Castaldi et Jérémy Jeannin-Gros étaient présents.
00:14:15C'était aujourd'hui en conférence de presse à Lyon.
00:14:16On va l'écouter, le sélectionneur.
00:14:19Avec Paris, l'an dernier, il se retrouvait très souvent dans une position axiale.
00:14:25Il l'a fait avec nous.
00:14:27Dans son club, c'est la position qu'il aura.
00:14:32Il a tendance à aller plus sur l'axe gauche que l'axe droit.
00:14:37Oui, il n'y a pas de souci avec ça.
00:14:42Il a la capacité aussi, bien évidemment, de jouer à gauche,
00:14:47qui peut demander certains aménagements.
00:14:50Tout dépend aussi de ce que l'adversaire nous propose en face.
00:14:57Mais il est dans ce poste-là depuis un petit moment.
00:15:02Et c'est prévu que, quotidiennement, il y soit aussi.
00:15:08Régis, par rapport aux déclarations de Deschamps et au positionnement d'Mbappé ?
00:15:12Justement, je voudrais peut-être ouvrir un débat nouveau.
00:15:16Je voudrais poser la question à Raymond Domenech.
00:15:18Est-ce que, sur ce match-là, puisque Barcola a pris l'ascendant à gauche,
00:15:23on est d'accord, en ce moment, il est plus en forme, il est plus fort,
00:15:25que le métier de Kylian Mbappé, ce n'est pas numéro 9 ?
00:15:29Il ne sait pas jouer des coudes, il n'a pas de jeu de tête,
00:15:31il doit au but, il ne sait pas faire.
00:15:33C'est un échec.
00:15:34Pourquoi on ne profite pas de ce match pour essayer Mbappé à droite ?
00:15:38On n'essaye jamais Mbappé à droite.
00:15:40Si on l'a essayé en 2018, on a été champion du monde.
00:15:42Oui.
00:15:43On l'a essayé.
00:15:44Depuis.
00:15:45Mais Dembélé, il ne fait pas la maille.
00:15:47Olizé, il sera plus axial.
00:15:49Je veux dire, Barcola à gauche, c'est une évidence.
00:15:51Un avant-centre, il faut qu'on en trouve un.
00:15:53Mais de toute façon, ce ne sera pas Mbappé.
00:15:55Pourquoi Mbappé à droite ?
00:15:57Est-ce que c'est totalement saugrenu pour un sélectionneur
00:15:59de profiter d'un match comme ça pour essayer Mbappé à droite ?
00:16:04Ce n'est pas facile dans la situation d'Mbappé à l'heure actuelle.
00:16:08C'est lui dire, on va t'essayer là.
00:16:10Voilà.
00:16:11On va se retrouver, ce qu'il a fait avec Griezmann.
00:16:14Je veux dire, tu n'es pas bon là.
00:16:16Moi, je vais te mettre là.
00:16:17On va voir comment ça se passe.
00:16:19Donc, on continue à le laisser au-dessus de la mêlée.
00:16:23Non.
00:16:24Est-ce que c'est utile de le mettre en situation,
00:16:26peut-être en difficulté encore plus ?
00:16:28Je veux dire, il est bien.
00:16:30Il va finir où alors ?
00:16:31Son poste, il est à gauche.
00:16:32On peut mettre Barcola à droite.
00:16:33Il est à gauche.
00:16:34Non, mais si tu le mets à gauche, on peut mettre Barcola à droite.
00:16:36Pour moi, ça pose un problème technique.
00:16:37C'est-à-dire qu'à gauche, il peut rentrer dans l'axe pour frapper.
00:16:40Si tu le mets à droite, il va être cantonné à un haut.
00:16:42Il va déborder.
00:16:43Il y a une solution quand même.
00:16:44Il a déjà vécu.
00:16:45Toi, tu le sais mieux que nous.
00:16:46À Monaco, ça voudrait dire, par rapport à ta structure…
00:16:48Ce n'est pas mon statut.
00:16:49Non, mais attends.
00:16:50On a le droit de dire aussi qu'on peut essayer un truc à deux devant.
00:16:52À Monaco, il joue avec Radamel Falcao.
00:16:54Avec Falcao, avec Germain.
00:16:57C'est ce qui se pose comme des sourds, d'ailleurs, du côté du Real.
00:16:59Peut-être qu'à deux, il sera beaucoup plus à l'aise.
00:17:01Je ne sais pas si ça correspond.
00:17:02Est-ce que ça veut dire que tu tues les ailiers, etc.
00:17:04Mais en tout cas, on a le droit.
00:17:06Comme l'a fait, par exemple, Pierre Sage.
00:17:08Il est passé d'un 4-3-3 à un 3-5-2 avec Lyon.
00:17:11Il a fait ça un match.
00:17:12Oui, mais d'accord.
00:17:13Mais on a le droit de l'essayer une fois quand même.
00:17:15Si tu considères qu'Mbappé est en situation d'échec au poste d'avant-centre,
00:17:19que Barcola prend l'ascendant, je suis désolé.
00:17:22S'il n'est pas au-dessus de l'équipe de France,
00:17:24et s'il faut lui trouver une place, tu lui cherches une place ailleurs.
00:17:27C'est tout.
00:17:28Non, mais là, l'option actuelle...
00:17:31Sauf que Barcola est au-dessus maintenant.
00:17:33Non, mais la situation actuelle,
00:17:35Edio l'a souligné, il y a six matchs.
00:17:38C'est des matchs de Nations Cup.
00:17:40Et ce qui compte, c'est Nations League.
00:17:43Les Nations.
00:17:44Voilà.
00:17:46Qui servent à préparer, en fait,
00:17:50c'est bien si on va au bout,
00:17:52mais c'est à retrouver, à réoxygéner cette équipe,
00:17:55à amener d'autres joueurs,
00:17:57à voir d'autres choses,
00:17:58pour se qualifier pour la Coupe du Monde.
00:18:00Donc, c'est logique, à la limite,
00:18:03qu'on lui dise à un moment,
00:18:04attends, Saur, il peut être blessé, il peut être suspendu,
00:18:06il peut être absent.
00:18:07Mais là, ce n'est pas le cas.
00:18:08Réoxygener, ça ne veut pas dire...
00:18:10Justement, c'est voulu.
00:18:12C'est encore mieux.
00:18:13On choisit, on dit à un moment,
00:18:15il faut que je bouge, il faut que j'essaye autre chose.
00:18:18Là, j'ai l'impression qu'on a vécu au PSG,
00:18:21avec Luis Enrique,
00:18:23en deuxième partie de saison dernière.
00:18:25Parce que là, j'ai l'impression que réoxygener,
00:18:26ça veut dire apprendre à jouer sans lui.
00:18:28Mais on ne peut pas apprendre à jouer
00:18:29sans qui il y a Mbappé, qui est ton capitaine.
00:18:31C'est potentiellement ton meilleur joueur aussi.
00:18:33C'est d'autres joueurs qu'on va apprendre à jouer avec lui.
00:18:36J'entends ce que vous dites sur le besoin de renouveler.
00:18:41Mais Colomoigny à gauche, c'est quoi le but ?
00:18:44En 1, tu as Barcola.
00:18:45En 1 bis, tu as Mbappé ou l'inverse, peu importe.
00:18:47Et tu vas essayer Colomoigny à gauche ?
00:18:49Mais pour donner un sens à quoi ?
00:18:52Expliquez-moi.
00:18:54C'est d'autres alternatives, tout simplement.
00:18:57Sabo à Lyon, on retrouve Giovanni.
00:19:00Ce qui est génial, c'est que Giovanni fait des grands mouvements,
00:19:03on dirait un étui de glace avec sa main.
00:19:05On vous voit, Giovanni.
00:19:07La parole vous est donnée.
00:19:08Sabo à Lyon, qu'est-ce qu'il se passe ?
00:19:12Je veux bien le côté on apprend à jouer sans Mbappé.
00:19:16Je vous rappelle que le match qui compte le plus, c'était face à l'Italie.
00:19:19Les retrouvailles avec le peuple français au Parc des Princes.
00:19:22A la base, celui qui devait trinquer, c'est Antoine Griezmann,
00:19:26parce qu'il doit être remplaçant.
00:19:28C'est Randall Colomoigny qui doit jouer à droite.
00:19:30Et Michael Olysée en numéro 10.
00:19:31Et Colomoigny est malade.
00:19:33Du coup, Griezmann revient dans cette équipe.
00:19:35Mais le grand sacrifié, ce n'était absolument pas Kylian Mbappé.
00:19:38Ensuite, sur le côté oxygéné, cette équipe de France,
00:19:43le fait d'avoir cette rotation-là, d'amener de la fraîcheur,
00:19:47ça permet aussi à ton groupe, pour ceux qui ont moins de minutes,
00:19:50qui ont moins de joueurs, d'accumuler du temps de jeu.
00:19:53Donc Randall Colomoigny, évidemment qu'à gauche,
00:19:55ça ne sera jamais une option crédible devant Barcola ou Mbappé.
00:19:58Mais vu qu'il y a Dembélé qui est titulaire,
00:20:00on lui donne du temps de jeu, on lui donne de la confiance.
00:20:03Et il y a Deschamps, il a une logique de groupe
00:20:05pour reconcerner des joueurs qu'il estime
00:20:08et leur donner des minutes pour repartir sur un nouveau cycle.
00:20:11On n'est pas dans les considérations de tirer des enseignements.
00:20:14Après la Belgique, Colomoigny à gauche, etc.
00:20:17Il est dans une gestion de minutes et dans une gestion humaine.
00:20:20Giovanni, alors on a compris, gestion de minutes.
00:20:22Mais il y a un moment, vous perdez contre l'Espagne, il n'y a pas photo.
00:20:25Vous vous faites renverser par l'Italie qui a fait un euro cataclysmique.
00:20:28Et là, j'ai l'impression que finalement, si vous perdez face aux Belges,
00:20:32que vous tapez à chaque grande compétition, ce n'est pas un problème.
00:20:35Ça ne ressemble pas trop à du Deschamps quand même.
00:20:38Mais moi, je n'ai pas la réponse.
00:20:41Peut-être que Karine, vous l'avez.
00:20:43Mais moi, je n'ai pas la certitude que l'équipe qui demain débutera
00:20:46ne soit pas capable de faire un bon résultat face à la Belgique
00:20:49avec d'autres ingrédients.
00:20:51Le fait est qu'on avait, malgré les absents qu'il y a au milieu de terrain,
00:20:54mais par rapport à la sélection de Didier Deschamps,
00:20:57notre équipe type du moment face à l'Italie et qu'on s'est fait rouler dessus
00:21:00parce que les ingrédients psychologiques et athlétiques n'y étaient pas.
00:21:04Ils n'ont pas été bons, il n'y a pas de souci.
00:21:08Mais tu n'as pas plus de garantie en remettant la même équipe
00:21:11que ça va bien se passer quand tu sais que ton équipe a peut-être des carences
00:21:15sur le plan psychologique, qu'il y a des choses à digérer,
00:21:18qu'athlétiquement il y a des choses qui ne sont pas au point
00:21:21et que tu dois composer avec un groupe.
00:21:24Il ne va pas prendre le match de demain pour le perdre.
00:21:26C'est une certitude.
00:21:28David, quand vous voyez cette composition d'équipe,
00:21:30elle est performante par rapport aux antécédents de ces joueurs en équipe de France ?
00:21:35On le verra demain.
00:21:38Oui, mais ils ont un passé.
00:21:40Certains joueurs, Colomogny, Turan, Dembélé notamment,
00:21:43ils ont toujours joué en bleu.
00:21:44Je suis d'accord, mais je reste quand même dans l'idée
00:21:47que sur cette phase-là, il est primordial de faire ses tests
00:21:51et que le pragmatisme dont on parlait à l'instant de Deschamps,
00:21:53il ne s'applique qu'en phase de compétition, il ne s'applique qu'en phase finale.
00:21:56Là, on parle de match de préparation.
00:21:58Pour moi, c'est complètement cohérent de tenter ces choses-là,
00:22:01de prendre des risques et de voir un petit peu s'il y a des automatismes
00:22:04qui se créent, qui se nouent et s'il y a des choses intéressantes
00:22:06à travailler ensuite sur la durée.
00:22:08C'est un match de test.
00:22:10Il n'a pas le choix.
00:22:12Le temps du pragmatisme, ce n'est pas maintenant.
00:22:14Il n'a surtout pas le choix parce que finalement, il a été comme tous les autres.
00:22:17Il n'a pas eu à en vouloir au Paris Saint-Germain.
00:22:19Mbappé, même quand tu n'es pas bon, il gagne les matchs.
00:22:21Aujourd'hui, il ne gagne plus les matchs.
00:22:24Tu es quand même obligé de chercher autre chose.
00:22:26Donc, il n'a pas le choix au final.
00:22:28Il y a quand même des choix.
00:22:30Dembélé a fait une entrée cataclysmique contre l'Italie.
00:22:32Les titulaires, Thuram, pour l'instant, en équipe de France,
00:22:34il ne s'est pas encore imposé.
00:22:36Colomoyni, il l'a très bien dit, Régis, à gauche.
00:22:38Il aurait pu mettre Mbappé à gauche.
00:22:40À la limite, c'est cohérent avec ce qu'il a dit.
00:22:42C'est deux matchs pour tourner, pour voir.
00:22:44Il a dit, je vais être obligé de calculer les temps de jeu
00:22:46pour équilibrer pour tout le monde,
00:22:48pour mettre à peu près tout le monde au même niveau.
00:22:50Il est en train de le faire.
00:22:52S'il avait dit, au départ, avant le premier match,
00:22:54ça se voit là.
00:22:56Après, on peut discuter.
00:22:58Nous, on aurait préféré que ce soit celui-là, que ce soit un autre.
00:23:00Donc, on ne tire aucun enseignement de tout ça.
00:23:02Mais, c'est des matchs amicaux.
00:23:04C'est bizarre de faire des tests, mais pas de tirer d'enseignement.
00:23:06Tu fais des tests.
00:23:08Tu fais des essais.
00:23:10Tu travailles pour essayer de construire quelque chose.
00:23:12C'est que tu cherches une réponse à quelque chose.
00:23:14Donc, on ne peut pas dire qu'il ne tirera pas d'enseignement
00:23:16de ce qu'il va avoir.
00:23:18Si tu mets Colomoyni à gauche et que tu cherches quand même quelque chose,
00:23:20c'est pas fou.
00:23:22Je pense qu'il n'y a pas de logique.
00:23:24La seule logique, c'est le temps de jeu.
00:23:26Je vais donner 100 minutes à tout le monde.
00:23:28Ça sert à quoi ?
00:23:30À voir tout le monde et à donner du temps de jeu.
00:23:32Il faut quand même que tu aies des enseignements de ce match-là.
00:23:34Ce n'est pas comme si tu avais été joueur tout le temps.
00:23:36Quand tu es en sélection, tu as un temps réduit.
00:23:38Tu es sévère avec Colomoyni.
00:23:40Chaque fois qu'il a joué en équipe de France,
00:23:42il a plutôt été...
00:23:44Surtout quand tu joues sur les côtés.
00:23:46Il a toujours été là.
00:23:48On vient de dire qu'il a besoin peut-être de souffler.
00:23:50En plus, je ne suis pas sûre
00:23:52que ce soit un joueur qui aime souffler.
00:23:54Giovanni !
00:23:56Vous n'êtes pas d'accord.
00:23:58Je crois que je la gâche ce soir.
00:24:00C'est un truc de fou.
00:24:02Non, pas du tout.
00:24:04Siani, quand tu dis
00:24:06ça sert à quoi ?
00:24:08En fait, ça sert
00:24:10à ce que Randall Colomoyni,
00:24:12qu'il soit à gauche ou à droite,
00:24:14c'est quelqu'un qui sur le côté a parfois été performant en équipe de France
00:24:16et ça redonne de la confiance.
00:24:18Ça fait que tu as un groupe qui est sorti de ce rassemblement-là.
00:24:20Tout le monde a eu
00:24:22des enseignements plus ou moins positifs.
00:24:24Tout le monde a eu des minutes.
00:24:26Ça ne vous aura pas échappé
00:24:28durant l'Euro.
00:24:30Il y a eu beaucoup de problèmes sur la gestion des remplacements.
00:24:32Il y a eu des personnes qui n'ont absolument pas eu de minute
00:24:34et que ça a grondé.
00:24:36Bonne soirée.
00:24:38Les ballons, c'est interdit.
00:24:40Non, c'est illégal.
00:24:42La gestion des remplaçants,
00:24:44c'est un vrai cas qui pose parfois
00:24:46des questions sur les
00:24:48grandes compétitions de Didier Deschamps.
00:24:50Donc, honnêtement, et Raymond,
00:24:52il est sélectionneur, peut-être qu'il peut plus le dire que moi,
00:24:54peut-être que je m'exprime très mal, mais c'est hyper important
00:24:56de concerner tout le monde en sortie d'une grande compétition
00:24:58si tu veux garder ton groupe.
00:25:00Merci beaucoup, Giovanni,
00:25:02du nom de la fois journaliste et policier.
00:25:04Il ne s'exprime pas mal,
00:25:06mais il est sourd parce que je l'ai dit trois fois.
00:25:08Oui, je pense qu'il a dit
00:25:10comme l'a dit le groupe.
00:25:12Je crois que vous êtes d'accord.
00:25:14Vu l'ampleur du score, je prends une photo.
00:25:16Vous pouvez l'immortaliser ce moment-là.
00:25:18Et puis carton rouge, bien sûr.
00:25:20J'assume.
00:25:22Parce que c'est interdit, malgré ce score.
00:25:24C'est très marquant.
00:25:26Et surtout sur un duel pas préparé.
00:25:28Bravo, Nabil.
00:25:30Ne préparez rien, c'est là où vous êtes le meilleur.
00:25:32Ma chère Camille, un petit bonbon, je crois,
00:25:34que vous allez nous proposer avec cette soirée,
00:25:36on rappelle, avec des matchs de Ligue des Nations.
00:25:38Et oui, et dans toutes les catégories,
00:25:40le match de Ligue des Nations,
00:25:42ça se passe sur le terrain de Gibraltar.
00:25:44Non, sur la pelouse de Liechtenstein, pardon.
00:25:46Le milieu de terrain de Gibraltar,
00:25:48Liam Walker,
00:25:50qui nous offre ce corner rentrant.
00:25:52Il est bien aidé, évidemment,
00:25:54par l'intervention manquée
00:25:56du gardien Benjamin Burel.
00:25:58Score final, deux partout.
00:26:00Et c'était évidemment à Gibraltar.
00:26:02J'avais bien raison au début.
00:26:04J'ai eu peur de me corriger.
00:26:06C'était à Gibraltar, pas sur Liechtenstein.
00:26:08Ça vous a fait un petit choc, effectivement.
00:26:10On va en voir des beaux buts ce soir, bien évidemment.
00:26:12Dans quelques instants, on va continuer
00:26:14de parler de l'équipe de France,
00:26:16et notamment de Griezmann,
00:26:18parce que Griezmann s'est encore épanché dans les médias.
00:26:20Donc on va lui demander, est-ce qu'il faut qu'il voit un psy,
00:26:22ou est-ce qu'il faut qu'il continue
00:26:24à nous parler de ses états d'âme.
00:26:26On en parle dans quelques instants.
00:26:28À tout de suite.
00:26:38Le président Raymond Domènech,
00:26:40Shani Dalman,
00:26:42Nabil Jelib qui sort de prison
00:26:44après son carton 90%.
00:26:46David Aiello et Régis Testolin.
00:26:48Nous sommes également avec Jovan Castelli à Lyon.
00:26:50On va passer tout de suite aux minutes infos,
00:26:52ma chère Camille avec vous.
00:26:54On a l'alarme à l'œil,
00:26:56parce que les paralympiques,
00:26:58les JOP 2024, c'est terminé.
00:27:00Mais ça s'est terminé avec une 75e médaille
00:27:02pour la France.
00:27:04C'est Nélia Barbosa
00:27:06en para-canoé.
00:27:08Comme il y a trois ans à Tokyo,
00:27:10sur le 200 mètres KL3,
00:27:12Nélia Barbosa décroche l'argent.
00:27:14La Française de 25 ans a été devancée
00:27:16par la Britannique Laura Sugar.
00:27:18L'Allemande, la beurreur,
00:27:20complète le podium.
00:27:22Et ce dimanche, avant la cérémonie de clôture,
00:27:24elle a pu savourer tout son bonheur
00:27:26de décrocher enfin une médaille
00:27:28avec tout le public français
00:27:30et savourer cette 75e médaille.
00:27:32Ça a été des grands moments,
00:27:34effectivement.
00:27:36Oui, des grands moments.
00:27:38On va voir ce que ça donne
00:27:40au tableau des médailles
00:27:42avec la France qui termine 8e.
00:27:4475 médailles au total,
00:27:46dont 19 en or.
00:27:48Les Bleus remplissent l'objectif
00:27:50fixé qui était top 8.
00:27:52C'est en cyclisme que les Français
00:27:54se sont le plus illustrés.
00:27:5628 médailles en cumulant cyclisme
00:27:58sur piste et sur route,
00:28:00dont 10 en or.
00:28:02La Chine, 6e fois d'affilée
00:28:04depuis Athènes 2004.
00:28:06La Grande-Bretagne complète le podium
00:28:08suivie des Etats-Unis.
00:28:10On écoute Michael Jérémias,
00:28:12chef de mission paralympique
00:28:14de la délégation française.
00:28:16Il est revenu sur cette quinzaine magnifique.
00:28:18Un grand moment pour que tout le monde
00:28:20soit sensibilisé au handicap
00:28:22et surtout soit derrière
00:28:24tous ces grands champions.
00:28:26Une magnifique quinzaine,
00:28:28comme il l'a expliqué ce matin
00:28:30C'est une quinzaine de folies
00:28:32qui va au-delà de nos espérances.
00:28:34On en a parlé au début des Jeux,
00:28:36il y avait la moitié d'anciens,
00:28:38ceux qui ont connu les débuts,
00:28:40début des années 2000,
00:28:42les Jeux d'Athènes,
00:28:44où vous n'étiez pas là,
00:28:46où le public n'était pas là.
00:28:48On a été saisi par ça.
00:28:50C'est au-delà de nos espérances.
00:28:52Il y a une ambiance extraordinaire
00:28:54et pas uniquement quantitative,
00:28:56mais qualitative.
00:28:58Les gens étaient curieux.
00:29:00Il y avait une vraie curiosité
00:29:02de ce que c'était, de qui on est,
00:29:04de ce qu'on fait.
00:29:06Merci beaucoup à tous ces champions
00:29:08qui nous ont fait rêver au mois d'août
00:29:10et au mois de septembre avec ces Jeux olympiques
00:29:12et paralympiques.
00:29:14J'ai un truc que je n'ai lu nulle part.
00:29:16Est-ce que les paralympiques reçoivent
00:29:18le même montant pour leurs médailles
00:29:20que les autres ?
00:29:22C'était une confirmation.
00:29:24La bonne nouvelle, c'est qu'à la base,
00:29:26on nous avait dit qu'une médaille d'or
00:29:28ou quatre, vous n'avez qu'une seule fois la prime.
00:29:30Finalement, Léon Marchand,
00:29:32c'est bon, il a tout.
00:29:34C'est le jackpot.
00:29:36Je confirme toujours,
00:29:38les entraîneurs n'ont rien.
00:29:40Pas de médaille.
00:29:42Ni médaille, ni prime.
00:29:44C'est avec les fédérations.
00:29:46Ils sont salariés.
00:29:48Ils peuvent avoir des primes.
00:29:50Ne nous déprimons pas.
00:29:52On demandera peut-être une petite rallonge
00:29:54entre Emmanuel Macron et son gouvernement.
00:29:56Un nouveau budget.
00:29:58Exactement.
00:30:00C'est notre envoyé spécial au Club France.
00:30:02Bonsoir.
00:30:04Vous avez vécu des très grands moments
00:30:06lors de ces Jeux olympiques et paralympiques.
00:30:08C'est la fête ce soir.
00:30:10Il y a aussi un peu de nostalgie.
00:30:12Racontez-nous.
00:30:14Derrière vous, ça a l'air d'être incroyable.
00:30:16On vous croirait à Ibiza,
00:30:18mais vous êtes bien à Paris.
00:30:20C'est Ibiza la nuit.
00:30:22Dans cette halle du Club France,
00:30:24c'est de la folie.
00:30:26J'ai énormément de mal à vous entendre.
00:30:28Depuis tout à l'heure,
00:30:30même pendant la cérémonie,
00:30:32on a eu cette musique électro
00:30:34qui a ambiancé cette halle de la Villette.
00:30:36Ça va continuer jusqu'à 2h du matin.
00:30:38La bonne nouvelle,
00:30:40c'est que les para-athlètes
00:30:42qui étaient au Stade de France
00:30:44sont attendus ici un peu plus tard.
00:30:46On va peut-être essayer de les avoir
00:30:48en direct à l'antenne.
00:30:50Une dernière célébration,
00:30:52une dernière fête à la médaille
00:30:54avec ce public français.
00:30:56Merci beaucoup, Charles-Antoine.
00:30:58Vous restez avec nous.
00:31:00On le rappelle, 64 médailles lors des JO,
00:31:0275 médailles lors des Paralympiques.
00:31:04Ce fut une moisson absolument exceptionnelle.
00:31:06On arrivait au mois d'août,
00:31:08on arrivait au mois de septembre.
00:31:10C'est déjà l'heure des bilans.
00:31:12Quelle image vous gardez
00:31:14de ces Jeux Olympiques et Paralympiques
00:31:16de Paris 2024 à Biège,
00:31:18Siany, vous qui les avez vécus
00:31:20de l'intérieur ces Jeux.
00:31:22Moi, ça va être le sacre
00:31:24de l'équipe de France et de ses six foot.
00:31:26C'était hier soir au pied
00:31:28de la Tour Eiffel.
00:31:30On en parlera dans quelques instants.
00:31:32Nabil ?
00:31:34J'ai vécu l'épopée de la boxeuse algérienne.
00:31:36Vous étiez ?
00:31:38Forcément d'Algérie.
00:31:40On va en parler dans quelques instants.
00:31:42C'était un des grands moments.
00:31:44Elle a été sacrée dans la catégorie
00:31:46médaillé d'or.
00:31:48David, l'italien ?
00:31:50Je vais revenir à la cérémonie
00:31:52d'ouverture et en particulier
00:31:54à la Vasque et à tout ce que ça a représenté.
00:31:56On développera après.
00:31:58Régis ?
00:32:00Moi, j'ai kiffé
00:32:02la finale du judo
00:32:04par équipe.
00:32:06J'ai trouvé ça fantastique.
00:32:08J'étais comme un fou, comme un dingue.
00:32:10J'ai sauté partout.
00:32:12J'ai trouvé que c'était au niveau
00:32:14de l'intensité, du suspense,
00:32:16du scénario, de tout.
00:32:18J'ai trouvé ça fabuleux.
00:32:20Ça a été également une médaille d'or
00:32:22lors de cette finale absolument incroyable
00:32:24et renversantée.
00:32:26Et enfin, vous Président ?
00:32:28Moi, j'ai redécouvert Paris.
00:32:30C'est extraordinaire.
00:32:32Je l'ai vu dans des conditions exceptionnelles,
00:32:34des images.
00:32:36Si je n'étais pas parisien, j'aurais envie
00:32:38de venir visiter Paris.
00:32:40Là, tout de suite.
00:32:42Les images qu'on a vues tout le long,
00:32:44les gros plans,
00:32:46les vues aériennes,
00:32:48c'était magnifique.
00:32:50C'est l'ambiance.
00:32:52Après, il y a des événements
00:32:54un peu partout.
00:32:56J'ai vécu dans l'ambiance.
00:32:58Après, il y avait des trucs
00:33:00qui sortaient un petit peu, mais c'était ça.
00:33:02Effectivement, on va rappeler que ces Jeux Olympiques
00:33:04étaient un petit peu disséminés partout,
00:33:06notamment autour des lieux parisiens mythiques
00:33:08comme la Tour Eiffel.
00:33:10On l'a vu également autour
00:33:12de la place de la Concorde.
00:33:14On va redébuter ces JO
00:33:16avec la cérémonie d'ouverture,
00:33:18première fois dans l'histoire des Jeux Olympiques.
00:33:20Une cérémonie qui s'est donc déroulée
00:33:22hors d'un stade.
00:33:24Moment exceptionnel parce que pour moi,
00:33:26c'est pour ça que j'ai choisi... Comme le disait Régis,
00:33:28il y a le judo, il y a la natation,
00:33:30il y a plein de choses exceptionnelles.
00:33:32Mais il faut se remettre dans le contexte de ce 26 juillet
00:33:34où on a un scepticisme ambiant
00:33:36qui est incroyable, voire de l'indifférence.
00:33:38Et moi, à partir du moment
00:33:40où j'allume ma télé et je vois Zizou
00:33:42et Djamel qui commencent
00:33:44la retransmission avec le petit sketch
00:33:46que j'ai trouvé super bien fichu,
00:33:48d'emblée, ça me rend honnant, ça me met dedans.
00:33:50Et ensuite, sur les 3-4 heures où ça dure,
00:33:52moi j'en prends plein l'ennemi.
00:33:54Bien sûr, il y a 2-3 trucs comme ça où on ne comprend pas,
00:33:56mais peu importe. Pendant 3-4 heures, je suis scotché
00:33:58et à la fin, l'image qu'on a eu
00:34:00du choix qui a été fait
00:34:02des derniers porte-flammes
00:34:04de ce génie
00:34:06d'avoir trouvé cette vasque
00:34:08de cette image incroyable,
00:34:10le retour des mongolfiers à Paris,
00:34:12le côté technique
00:34:14de cette flamme
00:34:16complètement innovante, moi ça m'a scotché
00:34:18et j'ai l'impression que ça a fait basculer
00:34:20quasiment 70 millions de Français
00:34:22du bon côté en une soirée.
00:34:24Et moi ça, même en en reparlant,
00:34:26j'ai encore la chair de poule.
00:34:28Donc pour moi, ça a été quelque chose d'exceptionnel
00:34:30et je rajouterais dans un climat
00:34:32qui était quand même assez particulier,
00:34:34c'est moins qu'on puisse dire.
00:34:36Donc moi, j'en garde un souvenir
00:34:38vraiment très ému et qui pour moi
00:34:40a lancé formidablement ce qu'on a vu ensuite.
00:34:42On avait absolument, évidemment,
00:34:44besoin d'être unis, de sourire
00:34:46et d'être aussi émerveillés.
00:34:48Raymond, quoi qu'il se passe,
00:34:50nous aurons été les premiers à faire
00:34:52une cérémonie hors d'un stade,
00:34:54nous aurons été les premiers à avoir cette idée également
00:34:56de la vasque. Ça, ça restera dans l'histoire
00:34:58des Jeux Olympiques.
00:35:00C'est évident. Il y a les événements,
00:35:02mais le fonctionnement
00:35:04de ces JO sera difficile
00:35:06de faire mieux derrière.
00:35:08Il faudra faire autrement.
00:35:10Mais personne ne pourra copier ça
00:35:12dans un cadre pareil.
00:35:14C'est impossible.
00:35:16Mais d'avoir eu le courage de le faire,
00:35:18je suis d'accord avec toi,
00:35:20c'est le scepticisme total.
00:35:22Tout le monde disait avant, ça va être une catastrophe,
00:35:24ça va être n'importe quoi.
00:35:26Très souvent, on a entendu, ça va être annulé,
00:35:28ça ne sera pas sur la Seine, on va se rabattre
00:35:30sur le stade de France.
00:35:32Les craintes sont la sécurité.
00:35:34Tout a marché.
00:35:36En plus, il faisait un temps apocalyptique
00:35:38et pourtant, ça a été absolument exceptionnel.
00:35:40Nabil, je me tourne vers vous.
00:35:42Vous l'avez dit, vous étiez à l'étranger,
00:35:44en Algérie, et vous, vous avez particulièrement
00:35:46vibré autour de cette grande championne,
00:35:48Imane Khedif, médaillée d'or
00:35:50en moins de 66 kg.
00:35:52C'est de la boxe. Elle a vécu l'enfer
00:35:54avec énormément de critiques,
00:35:56mais elle a décroché le plus beau
00:35:58des métaux avec cette médaille d'or.
00:36:00Oui, elle a été plus forte que la haine.
00:36:02Pour moi, c'est la médaille d'or de l'émotion,
00:36:04de la dignité.
00:36:06C'est vrai qu'à juste titre, vous vous rappelez
00:36:08qu'elle a été victime de cyberharcèlement
00:36:10aggravé sur les réseaux sociaux
00:36:12où certains se sont permis
00:36:14de délivrer des certificats
00:36:16de genre.
00:36:18Elle a été également
00:36:20l'objet d'une boule puante
00:36:22venue d'une fédération de boxe
00:36:24reniée par le CIO.
00:36:26Il y avait une histoire politique sous-jacente.
00:36:28Elle a dû endurer tout ça.
00:36:30Je l'ai trouvée absolument
00:36:32remarquable. Sportivement,
00:36:34elle a été à la hauteur.
00:36:36Comme j'étais en Algérie,
00:36:38j'ai senti un soutien
00:36:40inébranlable et incroyable derrière elle
00:36:42à tel point que finalement,
00:36:44ces combats étaient attendus un peu comme
00:36:46une demi-finale de Cannes où tout le monde demandait
00:36:48à quelle heure elle allait combattre.
00:36:50J'ai senti un vrai soutien
00:36:52à son égard.
00:36:54Je me suis dit que j'avais envie de la mettre en lumière.
00:36:56On rappelle que vous avez eu deux médailles d'or
00:36:58au niveau de l'Algérie et ce sont deux femmes.
00:37:00Effectivement, c'est ce que vous me disiez.
00:37:02Deux femmes en or, une en gymnastique
00:37:04et une en boxe.
00:37:06Régis, on rappelle le scénario complètement fou
00:37:08de cette médaille d'or
00:37:10que la France a eue.
00:37:12C'était le judo mixte.
00:37:14Oui, c'est le scénario.
00:37:16Je ne suis pas forcément un fan de judo
00:37:18mais le judo, c'est les JO.
00:37:20Les JO, c'est en partie le judo aussi.
00:37:22Par équipe, en plus,
00:37:24ça décuple l'envie,
00:37:26ça décuple l'atmosphère,
00:37:28le suspense.
00:37:30En plus, il y a la mixité.
00:37:32Les garçons, les filles, une équipe.
00:37:34Le scénario est complètement dingue.
00:37:36On est mené 3 à 1.
00:37:38Il faut 4 victoires pour être médaille d'or.
00:37:40Il y a Gaba qui revient et qui gagne au Golden Score.
00:37:42Gaba, inconnu du grand public.
00:37:44Benjamin Gaba qui gagne au Golden Score.
00:37:46Derrière, il y a Clarisse Agbemenou
00:37:48qui gagne encore au Golden Score.
00:37:50On revient à 3 à 3.
00:37:52Et là, la loterie, le truc tourne.
00:37:54Ça tombe sur la catégorie
00:37:56Teddy Riner qui va combattre
00:37:58contre Tatsuro Saito
00:38:00qui l'a battu
00:38:02juste avant, une heure avant.
00:38:04Les deux gars vont se retrouver
00:38:06l'un face de l'autre.
00:38:08C'est un truc de malade.
00:38:10On était quasiment battus.
00:38:12Gaba n'était pas bien sur certaines séquences.
00:38:14On était battus.
00:38:16Riner gagne.
00:38:18Derrière, il y a eu un échange
00:38:20entre Saito et Riner
00:38:22sur les réseaux sociaux.
00:38:24Les deux champions.
00:38:26Le champion japonais
00:38:28et le champion français.
00:38:30Si tu n'es pas là, je ne suis pas là.
00:38:32Sans toi, il n'y a pas moi.
00:38:34Si tu es mon meilleur ennemi,
00:38:36tu es mon combattant, bravo à toi, bravo à nous.
00:38:38Je trouve qu'il y avait tout.
00:38:40En un mois et demi,
00:38:42je n'ai jamais retrouvé
00:38:44quelque chose d'aussi fort que ça.
00:38:46On rappelle que Teddy Riner
00:38:48est un monstre absolu en France.
00:38:50C'est aussi quelqu'un
00:38:52qui est extrêmement vénéré au Japon.
00:38:54J'étais avec une japonaise
00:38:56la semaine dernière
00:38:58qui me disait qu'on l'aime aussi
00:39:00parce que c'est la grande classe.
00:39:02Et même si il nous bat,
00:39:04c'est tout simplement le meilleur.
00:39:06Sur ce scénario, vous l'écrivez,
00:39:08vous ne changez pas une ligne.
00:39:10On est aux portes de l'élimination.
00:39:12Le 3-3, le tirage au sort
00:39:14de Teddy Riner qui gagne encore
00:39:16une médaille d'or et qui nous dit
00:39:18que ce n'est pas fini.
00:39:20Rendez-vous dans 4 ans à Los Angeles.
00:39:22On a envie de revoir Teddy Riner.
00:39:24On n'a pas envie qu'il s'arrête.
00:39:26C'est un formidable athlète.
00:39:28On a grandi avec lui.
00:39:30On l'a vu débuter.
00:39:32On l'a vu gagner tous ses titres mondiaux.
00:39:34On l'a vu dépasser David Douillet.
00:39:36Il parlait de super-héros.
00:39:38Pour moi, c'est un super-héros.
00:39:40J'étais ravie de le voir allumer la vase
00:39:42de Marie-Josée Pérec.
00:39:44Deux générations d'athlètes exceptionnels
00:39:46qui viennent des Antilles.
00:39:48C'est encore un cran au-dessus.
00:39:50Il symbolise tellement de choses.
00:39:52Savoir qu'il sera potentiellement là
00:39:54en 2028, ça me remplit de joie.
00:39:56On sent qu'il en a encore sous le pied
00:39:58et qu'il peut encore aller chercher
00:40:00une belle médaille.
00:40:02Raymond, on le rappelle,
00:40:04il a 5 médailles d'or,
00:40:063 en individuel, 2 en équipe
00:40:08vu qu'il avait déjà gagné à Tokyo en équipe.
00:40:10Teddy Riner, c'est absolument incroyable.
00:40:12Vous en parliez, Clarisse avait échoué.
00:40:14Elle voulait le titre olympique.
00:40:16Elle ne l'a pas eu.
00:40:18Teddy l'a en individuel.
00:40:20Il le ramène également par équipe.
00:40:22Il ne s'arrête jamais.
00:40:24On a même peur pour 2028 en disant
00:40:26pourquoi tu ne t'arrêtes pas maintenant
00:40:28alors que tu es juste sur le toit du monde.
00:40:30Oui, il est exceptionnel.
00:40:32Je ne vais pas le répéter.
00:40:34Il est reconnu.
00:40:36C'est une icône.
00:40:38Il y a des monuments à Paris.
00:40:40On en a un de plus.
00:40:42Avec ce qu'il a fait.
00:40:44Avec l'impression qu'il avait en plus
00:40:46de faire ça à domicile.
00:40:48Mais en plus,
00:40:50ce que j'ai reçu,
00:40:52c'est ce retournement
00:40:54avec le scénario.
00:40:56Le tirage au sort.
00:40:58Le tirage au sort.
00:41:00C'est un peu comme la roue de la fortune.
00:41:02On a tous crié à ce moment-là.
00:41:04J'ai crié à ce moment-là.
00:41:06On va finir ce passage sur les JO
00:41:08sans faire une page sur l'équipe de France de foot.
00:41:10Ce n'est pas du tout fini.
00:41:12Ce n'est pas fini.
00:41:14Pas celle qui a gagné la balade.
00:41:16On va encore parler du judo.
00:41:18Le foot a souvent beaucoup de place.
00:41:20On va en parler.
00:41:22On va rester sur le judo avec vous.
00:41:24Vous avez été au plus près des athlètes.
00:41:26Vous avez vécu des grandes compétitions
00:41:28sur site.
00:41:30Quelle est votre image
00:41:32de ces Jeux Olympiques et Paralympiques ?
00:41:36Mon super héros, c'est un paralympien.
00:41:38Cyril Jonard.
00:41:40Je ne sais pas si vous avez entendu parler.
00:41:42Il a réussi à attraper la médaille de bronze.
00:41:44Hier, c'est un garçon.
00:41:46Même un homme puisqu'il a 48 ans.
00:41:48Formidable.
00:41:50Il m'a vraiment aimé.
00:41:52J'ai lâché quelques larmes devant ma télé.
00:41:54Il s'est battu en demi-finale.
00:41:56Il a mis ce hippo à la dernière seconde.
00:41:58Il a refusé par l'arbitre.
00:42:00Il perd au golden score alors qu'il aurait pu être en finale.
00:42:02C'est un homme qui a trois médailles
00:42:04aux Jeux Paralympiques et une en or.
00:42:06C'était il y a 20 ans.
00:42:08Je ne sais pas si vous imaginez la longévité
00:42:10de ce monsieur sourd et aveugle
00:42:12qui combat dans un silence total,
00:42:14dans une bulle.
00:42:16On a pu le rencontrer hier soir.
00:42:18C'était un moment fabuleux au Club France
00:42:20avec Victor Coudreau.
00:42:22Il était accompagné de son guide
00:42:24qui l'aide dans toutes les situations.
00:42:26Son guide et également son entraîneur
00:42:28Jason Guillot qui lui a traduit
00:42:30notre discussion.
00:42:32C'était un moment fabuleux.
00:42:34Il parle dans sa main pour essayer de comprendre.
00:42:36Il lui écrit les lettres.
00:42:38Il comprend tout.
00:42:40C'est un garçon qui m'a énormément ému.
00:42:42C'était un combat intense.
00:42:44C'est là où les Jeux Paralympiques
00:42:46ont réussi.
00:42:48On a eu beaucoup d'émotions.
00:42:50Je pense beaucoup aux Jeux Paralympiques.
00:42:52C'est une de mes dernières émotions.
00:42:54C'est la plus forte.
00:42:56Merci beaucoup Charles-Antoine.
00:42:58Cyril Jonard a été sacré à Athènes.
00:43:00Après à Pékin, il a eu la médaille d'argent.
00:43:02Il a eu cette médaille de bronze
00:43:04à Paris.
00:43:06Il est devenu progressivement aveugle.
00:43:08Ce sont aussi des histoires absolument
00:43:10incroyables de tous ces athlètes
00:43:12valides et paralympiques.
00:43:14C'est le moment.
00:43:16Notamment du SessiFoot.
00:43:18Vous avez suivi les garçons
00:43:20de Thierry Henry.
00:43:22Et aussi l'équipe
00:43:24de SessiFoot qui nous a ramené
00:43:26la dernière médaille d'or de notre moisson.
00:43:28J'ai suivi les filles d'Hervé Renard.
00:43:30Vous étiez à la finale de Thierry Henry.
00:43:32Exactement.
00:43:34Je n'ai pas suivi les paras, j'ai juste fait un papier.
00:43:36C'est une histoire très personnelle
00:43:38avec le SessiFoot.
00:43:40Le Bondi SessiFoot Club, c'est un club que j'ai
00:43:42rejoint de manière associative
00:43:44il y a trois ans.
00:43:46J'ai découvert quatre joueurs de l'équipe de France.
00:43:48Martin Baron, Thierry-Anne Jacquittet,
00:43:50Gaël Rivière
00:43:52et Hakim Azerki.
00:43:54En fait,
00:43:56il y a trois ans, il y a quatre ans, quand je les rencontre,
00:43:58on ne pensait pas qu'ils seraient capables de décrocher
00:44:00une médaille d'or.
00:44:02Ce qu'ils font, c'est exceptionnel.
00:44:04C'est des gens qui sont d'une grande gentillesse,
00:44:06d'une énorme humilité. Ils sont amateurs.
00:44:08Ce n'est pas du tout leur boulot.
00:44:10Ils ont un boulot, un métier à côté
00:44:12de cette carrière de joueur de SessiFoot.
00:44:14C'est des gens qui sont vraiment exceptionnels.
00:44:16Il y a trois semaines, je discutais
00:44:18avec Martin Baron.
00:44:20Il n'envisageait même pas de gagner une médaille d'or.
00:44:22Pour lui, ce n'était pas concevable.
00:44:24Quand je l'ai vu hier soir
00:44:26au Club France faire la fête,
00:44:28quand j'ai regardé ce match-là,
00:44:30j'étais tellement heureuse pour lui, de ses émotions.
00:44:32Martin, ce n'est pas forcément quelqu'un qui montre ses émotions.
00:44:34Mais de le voir pleurer
00:44:36à la fin de chaque match, quasiment,
00:44:38ça m'a fait quelque chose.
00:44:40Vraiment, c'est des chouettes gars.
00:44:42Le capitaine, Frédéric Villeroux,
00:44:44je l'ai vu il y a deux mois.
00:44:46Il y avait la finale du Championnat de France
00:44:48que Bordeaux a remporté, son club.
00:44:50Il était exceptionnel sur le terrain.
00:44:52Le choc que j'ai eu,
00:44:54c'est qu'à la Tour Eiffel,
00:44:56il y avait 10 000 personnes qui les encourageaient.
00:44:58Et sur la phase finale, on était quoi ?
00:45:0050 sur le bord du terrain à voir ces joueurs.
00:45:02Ils font la même chose.
00:45:04J'espère vraiment
00:45:06qu'après les Jeux, les gens viendront les voir
00:45:08parce que c'est des athlètes exceptionnels.
00:45:10C'est des êtres humains formidables.
00:45:12Ils ont beaucoup de choses à offrir, à partager.
00:45:14Ils méritent qu'on continue
00:45:16à suivre le SessiFoot, qu'on continue
00:45:18à venir les voir jouer.
00:45:20Le Championnat de France et Championne d'Europe.
00:45:22Il y a deux ans, ils ont été sacrés Championne d'Europe.
00:45:24Dans l'anonymat, presque le plus complet.
00:45:26Et de voir maintenant qu'ils sont sous les feux des projecteurs,
00:45:28qu'ils ont amené la dernière médaille
00:45:30d'or pour le Team France.
00:45:32C'était la 74e.
00:45:34Exactement. Et qu'ils ont fait vibrer
00:45:36autant de monde. Ils ont battu l'Argentine.
00:45:38Oui, effectivement.
00:45:40Mais rappelez aussi, Sassiani,
00:45:42le scénario. On bat l'Argentine.
00:45:44Au tir au but. Le cadre est dingue.
00:45:46Vous l'avez dit. Au pied de la Tour Eiffel,
00:45:48il y a cette hola silencieuse
00:45:50qui a été inventée.
00:45:52Il faut le rappeler pour certaines personnes.
00:45:54Il y a des joueurs malvoyants
00:45:56ou non voyants. Il faut qu'ils entendent
00:45:58le gros lot dans le ballon. Le gardien aussi,
00:46:00les entraîneurs, etc.
00:46:02Il faut qu'il y ait le silence le plus
00:46:04total. Et donc, il y a le speaker
00:46:06qui a inventé cette hola silencieuse.
00:46:08C'est incroyable. C'est génial.
00:46:10J'étais en plus ce jour-là.
00:46:12C'était le premier match. C'était France-Brésil.
00:46:14Et donc, effectivement, on part sur la hola.
00:46:16On faisait beaucoup de bruit. Et là, le speaker nous demande
00:46:18de ralentir la hola et ensuite
00:46:20de faire un silence parce que le jeu
00:46:22reprenait. Donc, ça a continué.
00:46:24Ça a duré 5 minutes de hola silencieuse
00:46:26au ralenti. Et dès que le ballon sortait
00:46:28où il y avait une faute, ça repartait.
00:46:30On faisait du bruit. Mais c'était incroyable.
00:46:32Et franchement, ça fait 3-4 mois
00:46:342021. Je vais voir des matchs de ces six
00:46:36foots et voir cette ambiance. C'est un choc.
00:46:38On se dit qu'ils le méritent.
00:46:40Parce qu'en fait, ce qu'ils font, c'est exceptionnel.
00:46:42Et on va écouter un homme dont vous venez de parler.
00:46:44C'est Frédéric Villeroux. C'est le capitaine
00:46:46de cette équipe. C'est lui
00:46:48qui a été l'auteur du TAB
00:46:50vainqueur, du Tirobu vainqueur. Il était déjà là
00:46:52il y a 12 ans lors de la médaille d'argent
00:46:54à Londres. Mais là, c'est la médaille d'or. On l'écoute.
00:46:56C'est inoubliable.
00:46:58Je pense que le stade, c'était
00:47:00énorme. Mais là, c'était
00:47:02vraiment quelque chose d'extraordinaire.
00:47:04C'est un moment inoubliable.
00:47:06On est à Paris, sous la tour Eiffel.
00:47:08C'est une médaille d'or
00:47:10qu'on vient de gagner.
00:47:12C'est un moment inoubliable et qui restera
00:47:14gravé. On a écrit l'histoire.
00:47:16On vous remercie tous.
00:47:18Maintenant, il faut continuer
00:47:20à parler du SissiFoot
00:47:22sur les médias. Il y a de grandes chances
00:47:24qu'il y ait certains champions du SissiFoot
00:47:26qui soient dans l'équipe du soir cette semaine.
00:47:28Vous nous avez dit, Siany, que beaucoup
00:47:30étaient fans de l'équipe du soir. Ils m'en parlent tout le temps.
00:47:32Ils vous adorent.
00:47:34Pour tout vous dire, on les avait invités ce soir
00:47:36mais ils ne pouvaient pas venir parce qu'il y avait la cérémonie
00:47:38de clôture et ça ne matchait
00:47:40pas au niveau des horaires. Je pense que dans la semaine,
00:47:42Mémé sera ravie de les avoir.
00:47:44Vous vouliez parler du foot en général.
00:47:46Dans juste une petite parenthèse,
00:47:48il y a le SissiFoot.
00:47:50Dans le foot spécifique des handicapés,
00:47:52il y a le foot sur béquilles
00:47:54qui est extraordinaire.
00:47:56Quand on les voit jouer,
00:47:58c'est fabuleux. Il y a les championnats
00:48:00d'Europe qui se jouent, je crois,
00:48:02la semaine prochaine ou dans 10 jours.
00:48:04Le PFC est qualifié.
00:48:06Ils ont une équipe. C'est eux qui sont champions de France
00:48:08tous les ans et qui jouent.
00:48:10Je voulais surtout parler
00:48:12de la place du foot
00:48:14aux Jeux Olympiques. Je trouve que c'est une aberration.
00:48:16C'est quand même le seul sport
00:48:18qui va
00:48:20pas avec les meilleurs.
00:48:22Déjà.
00:48:24Les garçons.
00:48:26Les filles, on ne les a pas vues.
00:48:28Les filles, c'est les meilleures dans les équipes.
00:48:30Les filles d'Hervé Renard
00:48:32étaient bien engagées, Raymond, mais ça s'est mal passé.
00:48:34Le foot masculin
00:48:36est le seul sport
00:48:38où on y va avec des joueurs
00:48:40qui ont une limite d'âge.
00:48:42On a la moitié des joueurs parce que
00:48:44les clubs les retiennent et ne peuvent pas les prendre.
00:48:46C'est une aberration. Ça n'a rien à faire aux Jeux Olympiques.
00:48:48Je ne suis pas d'accord.
00:48:50On rappelle qu'on a eu la médaille d'argent
00:48:52avec Thierry Henry, sélectionneur.
00:48:54Le problème, c'est la FIFA. Ils n'ont pas envie.
00:48:56C'est une date FIFA pour les filles, pas pour les garçons.
00:48:58Ce n'est pas le moment, Raymond.
00:49:00La carton jaune, enfin.
00:49:02Mais non.
00:49:04Vous pouvez donner la parole si j'avais compris que c'était pour ça.
00:49:06On peut mettre le foot à 7.
00:49:08Le rugby, il a bien fait.
00:49:10Le rugby, ils ont trouvé un truc
00:49:12qui leur permet de...
00:49:14Parlons des Jeux et de CGU.
00:49:16Ils peuvent être croqués sur ce coup-là.
00:49:18Je pense que les Américains vont nous mettre le cricket
00:49:20ou le baseball là-bas et que nous, on n'a pas été capable
00:49:22de mettre la pétanque.
00:49:24Et ça, ils ont le droit. Chaque fois qu'il y a une Olympiade,
00:49:26chaque fois qu'il y a des JO, le pays aura à choisir des sports.
00:49:28Et nous, on n'a pas mis la pétanque.
00:49:30Vous en parlerez avec Tony Estanguet un peu plus tard.
00:49:32CGU, ça a été une réussite absolue,
00:49:34on l'a dit, en termes d'organisation,
00:49:36en termes de sécurité. Il y aura un avant
00:49:38et un après JO 2024. Est-ce qu'on est devenu
00:49:40la valeur étalon ?
00:49:42Je ne sais pas si on est devenu la valeur étalon,
00:49:44mais moi, je pense à un homme, c'est Tony Estanguet.
00:49:46Bah oui.
00:49:48On veut qu'il soit nommé ministre des sports.
00:49:50Il peut être ministre de ce qu'il veut. Il peut être Premier ministre.
00:49:52Quand tu as réussi à faire un truc comme ça
00:49:54à l'échelle planétaire, parce que
00:49:56David en parlait tout à l'heure, mais franchement,
00:49:58moi, je n'aurais pas mis 50 centimes d'euros
00:50:00sur la cérémonie d'ouverture.
00:50:02Même les plus grands sociologues, les plus grands politologues
00:50:04disaient qu'il ne faut pas le faire.
00:50:06Le risque d'attentat, il est suprême.
00:50:08Et ils étaient tous là.
00:50:10Ils luttaient contre
00:50:12la défiance permanente. On va y arriver,
00:50:14on va le faire. On a fait ce qu'il fallait.
00:50:16Franchement, c'est hyper costaud.
00:50:18Et puis, du premier jour, je ne sais pas combien de temps,
00:50:20en quelle année, on a su qu'on avait
00:50:22les JO de 2024 ?
00:50:24On les a appris en septembre 2017.
00:50:26C'était au Pérou.
00:50:28Après, on rappelle le fiasco,
00:50:30l'énorme déception, lorsque c'était Londres
00:50:32qui les avait eues en 2012.
00:50:34Je ne sais pas si vous vous rappelez des éditions précédentes,
00:50:36mais avant chaque Jeux Olympiques, globalement,
00:50:38on nous dit que ça va mal se passer, que ça va être le bazar.
00:50:40C'était le cas en Chine. C'était le cas au Brésil.
00:50:42A chaque fois, on est hyper...
00:50:44A Londres, c'était le cas.
00:50:46Il y a 10 solutions.
00:50:48On est menacés de grève.
00:50:50C'est vrai que globalement,
00:50:52à chaque fois...
00:50:54Honnêtement, c'est une compétition
00:50:56que j'adore. Et avant chaque Jeux,
00:50:58on a les mêmes discours.
00:51:00Relié au Brésil, il y avait un climat social terrible.
00:51:02Il y a de l'insécurité au Brésil.
00:51:04Encore une fois, la cérémonie d'ouverture...
00:51:06On peut rester, s'il vous plaît,
00:51:08sur les Jeux Olympiques de Paris ?
00:51:10A chaque fois, on nous a dit que ça allait se passer.
00:51:12Les JO, globalement, c'est une parenthèse de bonheur.
00:51:14Nabil, en 2022,
00:51:16on a été la risée du monde,
00:51:18ou en tout cas de l'Europe, avec la finale de la Ligue des Champions
00:51:20qui a été un fiasco.
00:51:22Là, est-ce qu'on a déjà
00:51:24redoré notre image à l'international ?
00:51:26Est-ce qu'on a reprouvé qu'on savait,
00:51:28et version XXL, organiser des événements ?
00:51:30Et est-ce qu'à Los Angeles,
00:51:32évidemment qu'ils seront magnifiques,
00:51:34ceux de Los Angeles, mais ils se disent
00:51:36qu'on a eu une Olympiade précédente
00:51:38absolument sublime,
00:51:40magnifique,
00:51:42sur tous les niveaux ?
00:51:44Moi, je rejoins tout ce que vous dites.
00:51:46Déjà, en termes de soft power, puisque c'est un mot à la mode,
00:51:48ça a contribué clairement au rayonnement de la France
00:51:50dans le monde. Dire le contraire,
00:51:52c'est un mensonge. Certains peuvent toujours
00:51:54discuter et débattre,
00:51:56et c'est bien, parce que c'est la liberté d'expression, éventuellement,
00:51:58une cérémonie d'ouverture
00:52:00qui a été pour certains clivante.
00:52:02Je pense que c'est bien, le débat,
00:52:04ça enrichit l'esprit.
00:52:06Moi, je pense qu'on a une valeur étalon,
00:52:08parce que j'ai un peu surveillé ce qui s'est passé très vite
00:52:10du côté de Los Angeles.
00:52:12Ils ont fait la transition, ils ont passé la flamme,
00:52:14ils ont fait un truc en bord de plage
00:52:16avec, comment il s'appelle ?
00:52:18Snoop Dogg et Dr Dre.
00:52:20Martin et Martin Grimmett aussi.
00:52:22J'ai vu que la presse américaine
00:52:24était déjà sous pression, vous avez trouvé ça
00:52:26à moitié ringard par rapport à ce qu'ils avaient déjà vu.
00:52:28Avant, du côté... Non, mais je vous
00:52:30narre ce que j'ai lu.
00:52:32C'est les enfants en direct de LA.
00:52:34Évidemment qu'ils vont faire des trucs extraordinaires.
00:52:36Mais ça veut dire que
00:52:38c'est un peu comme avec Duplantis. C'est-à-dire que là-bas,
00:52:40on l'a quand même mis, peut-être à 6,20,
00:52:42ce qui est déjà énorme. Peut-être que les Américains
00:52:44en font 6,22. Et pourquoi pas,
00:52:46au final, quelque part, parce que ça voudra dire que c'est aussi
00:52:48du plaisir, quelque chose qui est réussi
00:52:50ailleurs, mais je suis d'accord avec vous.
00:52:52Ce qu'on a fait, c'est extraordinaire.
00:52:54Et les gens étaient sympas, c'est important à dire.
00:52:56Et l'organisation était parfaite.
00:52:58J'ai eu l'impression d'un pays
00:53:00soudé. Camille a raison,
00:53:02les volontaires géniaux, j'ai jamais autant aimé
00:53:04à l'eau de France.
00:53:06Et la sécurité également.
00:53:08Les transports en commun en Paris, magnifique.
00:53:10Quel bonheur.
00:53:12Un métro toutes les 3 minutes.
00:53:14Un élément qui prouve qu'on a quand même réussi, c'est que même les Anglais
00:53:16ont reconnu qu'on avait fait quelque chose d'exceptionnel.
00:53:18On a sans doute même fait mieux que Londres.
00:53:20On mettait beaucoup en avant
00:53:22les JO de Londres.
00:53:24Même eux reconnaissent qu'à minima
00:53:26on a fait au moins aussi bien, voire ça leur faisait mal.
00:53:28On comprend de le dire.
00:53:30On a balayé.
00:53:32On a même réussi
00:53:34à associer Paris et Marseille.
00:53:36Un truc fabuleux.
00:53:38Les médailles,
00:53:40le quota a été globalement rempli.
00:53:42Camille l'a dit, bien sûr.
00:53:44On devait faire le top 5
00:53:46pour les JO, ça a été fait.
00:53:48On devait faire le top 8 pour les paras, et ça a été fait également.
00:53:50Top 8 pour les paras ?
00:53:52Maintenant, Karine, si on veut rester sur quelque chose de positif,
00:53:54ce serait bien que ce mois et quelques
00:53:56qu'on a vécu se prolonge.
00:53:58Et que ça ne soit pas qu'une parenthèse.
00:54:00Exactement, que ça soit au niveau de la cohésion,
00:54:02mais également aussi au niveau de la place du sport.
00:54:04Et de l'accessibilité évidemment.
00:54:06Les politiques venir pour les médailles c'est bien,
00:54:08mais être sur l'accessibilité c'est mieux.
00:54:10Et puis un autre truc qui est quand même important,
00:54:12c'est de voir s'il y a un effet quand même
00:54:14sur le bien-être de la population,
00:54:16avec le nombre de licences ou pas qui vont exploser dans certains sports.
00:54:18Les forums, les associations apparemment,
00:54:20ça déborde de partout.
00:54:22On va devenir peut-être un pays de sport.
00:54:24J'ai été m'inscrire au tennis de table.
00:54:26Parce qu'il n'y a pas besoin de se déplacer beaucoup.
00:54:28Ça pourrait peut-être me correspondre.
00:54:30Peut-être le futur Félix Brun.
00:54:32Je suis Brun, ça c'est sûr,
00:54:34mais alors Félix, je ne suis pas sûr.
00:54:36Camille, la une de ce lundi.
00:54:38Oui, et bien évidemment,
00:54:40ces Jeux olympiques et paralympiques,
00:54:42The End, c'est la fin.
00:54:44Cette fois-ci, c'est terminé.
00:54:46La Vasque s'est éteinte
00:54:48au Tuileries ce soir.
00:54:50Mais la France a évidemment réussi.
00:54:52Vous voyez ce petit hommage
00:54:54avec la statue qui se prend
00:54:56les mains dans la tête.
00:54:58Il va falloir s'en remettre.
00:55:00Une des réussites aussi, ça a été le public
00:55:02et les supporters français.
00:55:04Et justement, on retrouve les supporters français
00:55:06présents au Club France avec
00:55:08Charles-Antoine Nora et Victor Coudreau.
00:55:10Ils sont un petit peu tous comme nous.
00:55:12Ils sont tristes.
00:55:14Quelle image vous garderez
00:55:16de ces Jeux ou de ces Jeux paras ?
00:55:18L'osmose entre
00:55:20les personnes.
00:55:22La fédération entre
00:55:24tout le monde.
00:55:26Ça faisait longtemps qu'on n'avait pas vu ça.
00:55:28Et puis là, du coup,
00:55:30ça nous a rappelé qu'on est tous français
00:55:32et qu'on est heureux de l'être.
00:55:34Ça va vous manquer quand même, ces Jeux paras ?
00:55:36De regarder des épreuves à la journée à la télé
00:55:38ou au stade ?
00:55:40Carrément, ça va nous manquer.
00:55:42Comme il l'a dit, c'est un vrai plaisir d'avoir vécu ça
00:55:44pendant tous ces mois.
00:55:46Ils vont nous manquer, mais c'est quand même
00:55:48beaucoup de joie à la fin.
00:55:50Vous trouvez que c'est les plus grands Jeux de l'Histoire
00:55:52et Jeux paralympiques de l'Histoire ?
00:55:54Ça me semble une évidence.
00:55:56Bon courage pour les U.S. !
00:55:58C'était juste une ambiance de dingue.
00:56:00La ferveur populaire, c'était vraiment fantastique.
00:56:02C'était assez exceptionnel.
00:56:04Et comme elle me disait,
00:56:06ma pote, j'avais un peu
00:56:08un agacement pour Paris.
00:56:10Et là, j'ai retrouvé l'amour de ma ville.
00:56:12Et ça, c'est quand même quelque chose.
00:56:14Effectivement, tout le monde aimait Paris.
00:56:16Tout le monde aimait la France pendant
00:56:18ces Jeux olympiques et paralympiques.
00:56:20Et même Raymond aussi, qui a redécouvert Paris.
00:56:22On rappelle 12 millions de billets
00:56:24vendus, dont 2,5
00:56:26pour les paras. C'est un record.
00:56:28Tout a été une totale réussite.
00:56:30On ne peut pas le sacrer roi,
00:56:32mais peut-être qu'on va lui trouver quelque chose à faire.
00:56:34Il va trouver du boulot.
00:56:36Il va s'occuper des Jeux de Los Angeles, peut-être.
00:56:38Il peut se faire déboucher.
00:56:40On va le garder chez nous.
00:56:42On verra ça. On va le garder, notre Français.
00:56:44Charles-Antoine Nora, il est avec nous en direct d'Ibiza.
00:56:46Club France.
00:56:48Charles-Antoine, la suite de la soirée,
00:56:50parce que c'est la dernière. Il y a de la nostalgie,
00:56:52mais il y a aussi du bonheur, du plaisir.
00:56:56Beaucoup de plaisir, Karine, surtout.
00:56:58Les personnes qu'on a pu interroger il y a quelques instants
00:57:00profitent aussi de cette dernière soirée au Club France.
00:57:02Le Club France, c'est évidemment là
00:57:04où on a fêté les médaillés olympiques
00:57:06et les médaillés paralympiques.
00:57:08On a vu tout au long de cette semaine,
00:57:10qui vient de s'écouler, la pression,
00:57:12la température montée ici au Club France
00:57:14avec des cérémonies pleines.
00:57:16Également, toutes les soirées.
00:57:18Aujourd'hui, c'est un petit peu
00:57:20la cerise sur le gâteau avec
00:57:22normalement, comme je l'ai dit il y a quelques instants,
00:57:24ces para-athlètes qui doivent
00:57:26arriver dans une demi-heure,
00:57:28on l'espère ici, pour clôturer
00:57:30cette fête nationale ici au Club France.
00:57:32Merci beaucoup,
00:57:34Charles-Antoine Nora, et aussi on peut féliciter
00:57:36tous, évidemment,
00:57:38les rédacteurs pendant ces Jeux olympiques
00:57:40et paralympiques, et notamment les unes magnifiques
00:57:42que le journal d'équipe nous a proposées
00:57:44parce qu'elles sont absolument
00:57:46toutes collectores. Vous en parlez avec Camille.
00:57:48N'hésitez pas à en parler avec tout le monde.
00:57:52On aime la sculpture et tout ça
00:57:54et on est en train de donner nos impressions.
00:57:56Tu peux me citer un sculpteur, déjà ?
00:57:58Je n'ai pas envie de me le raconter,
00:58:00je risque d'enterrer tout le monde. Il y a des musées même
00:58:02qui portent des noms de sculpteurs à Paris.
00:58:04On en est là, donc effectivement,
00:58:06dans quelques instants, les Beaux-Arts continuent
00:58:08évidemment, la chaîne d'équipe
00:58:10avec notamment le Mini-Info.
00:58:12Camille Macallier, tout de suite.
00:58:24L'équipe du soir continue avec toute la bande
00:58:26Raymond Domenech, Siannid Elman,
00:58:28Nabil Djeli, David Aiello,
00:58:30Régis Testelin et Camille Macallier.
00:58:32On va reprendre le cours
00:58:34de ce Mini-Info. On a parlé
00:58:36des Jeux olympiques et paralympiques,
00:58:38c'est fini, et on part maintenant aux Etats-Unis,
00:58:40là où il y aura les prochains JO,
00:58:42mais là on va parler de l'US Open
00:58:44et c'est Siner qui a gagné.
00:58:46Oui, logique totalement respectée
00:58:48sur cette finale de l'US Open.
00:58:50Le grand favori italien n'a fait
00:58:52qu'une bouchée de Taylor Fritz
00:58:54à l'image de tout son tournoi, malgré les polémiques
00:58:56hors du cours. Siner a été maître
00:58:58de son tennis et a éteint les rêves
00:59:00de Fritz et de tout son public.
00:59:02Victoire 6-3, 6-4,
00:59:047-5, Yannick Siner remporte
00:59:06donc son deuxième grand chelem
00:59:08après son sacre à l'Open Australien
00:59:10en début d'année et il conforte par la même
00:59:12occasion sa place de numéro 1 mondiale.
00:59:14On a un grand joueur de tennis sur le plateau,
00:59:16c'est Régis, un petit mot sur l'italien ?
00:59:18Oui,
00:59:20la saison se termine,
00:59:22deux victoires d'Alcaraz, deux victoires de Siner.
00:59:24La relève est là. Roland Garros
00:59:26et Wim pour Alcaraz et puis l'Australie
00:59:28et les Etats-Unis pour Siner.
00:59:30Il revient de loin,
00:59:32son histoire de dopage n'est pas très claire
00:59:34quand même, si on peut faire une petite parenthèse
00:59:36quand même, malgré tout.
00:59:38C'est une très belle victoire, ça a été le meilleur.
00:59:40Il a battu Medvedev qui était probablement
00:59:42le candidat le plus dangereux.
00:59:44Fritz, c'était sa première finale et on sait souvent
00:59:46que c'est la première finale de Grand Chelem
00:59:48quand tu es outsider, ça passe très rarement.
00:59:50C'est un très grand joueur, il a une qualité de balle
00:59:52incroyable, il joue très vite, de plus en plus vite.
00:59:54Il finit la saison largement
00:59:56numéro 1 mondial et on retiendra
00:59:58que pour la première fois
01:00:00depuis 2011
01:00:02je crois,
01:00:04non, 2010,
01:00:06Novak Djokovic n'a pas gagné de Grand Chelem
01:00:08cette année.
01:00:10C'est fini pour lui ?
01:00:12Il est médaille d'or.
01:00:14C'est pas fini pour lui
01:00:16mais une année sans Grand Chelem
01:00:18avec Alcaraz qui est quand même
01:00:20très fort et Sineur qui est très fort, je ne sais pas
01:00:22s'il va pouvoir regagner la saison prochaine.
01:00:24On avait dit ça à un moment pour Federer
01:00:26où on l'avait vu détenu.
01:00:28Il a 37 ans.
01:00:30Il a 37 quand même.
01:00:32C'est dur.
01:00:34Rendez-vous en Australie pour le prochain Grand Chelem
01:00:36du foot, on y revient avec la Ligue des Nations
01:00:38début de la deuxième journée dans le groupe 1
01:00:40le Portugal qui s'impose 2-1 face à l'Ecosse
01:00:42grâce à Cristiano Ronaldo.
01:00:44Et pourtant ce sont les Ecossais qui avaient ouvert le score
01:00:46puis un but de Bruno Fernandez
01:00:48qui relance le Portugal
01:00:50et c'est CR7 entrée à la mi-temps
01:00:52qui offre la victoire
01:00:54suite à un centre de Nuno Mendes
01:00:56Cristiano Ronaldo
01:00:58lui aussi, le taulier
01:01:00qui a jailli au 6 mètres
01:01:02il inscrit son 901ème but
01:01:04en carrière
01:01:06132ème en sélection
01:01:08et le Portugal qui prend la tête
01:01:10de ce groupe dans l'autre match
01:01:12la Croatie s'impose 1-0 face à la Pologne
01:01:14et là encore la victoire est signée par le taulier
01:01:16Luka Modric
01:01:18un classique pour le Madrid
01:01:20qui fêtera ce lundi ses 39 ans
01:01:22c'est son 27ème but
01:01:24sous le maillot croate
01:01:26et il continue d'épater tout le monde
01:01:28évidemment
01:01:30Magnifique
01:01:32C'est incroyable
01:01:34Il repousse toutes les limites
01:01:36vous parliez tout à l'heure de Federer
01:01:38Djokovic
01:01:40Ronaldo je pense que lui c'est Maraton Man
01:01:42Il a dit de toute façon
01:01:44qu'il voulait aller jusqu'à la prochaine coupe du monde
01:01:46j'espère que Messi fera aussi bien
01:01:48il va viser les 1000 buts peut-être
01:01:50il les vise
01:01:52il veut les 1000 buts
01:01:54et il veut aller jusqu'à la prochaine
01:01:56c'est important quand même à signaler
01:01:58laisse le roi quand même
01:02:00laissons le roi Pelé tranquille
01:02:02il y a Romario aussi qui annonce
01:02:04dans le groupe 4
01:02:06qui domine la Suisse
01:02:08et il y avait un homme dans ce match
01:02:10c'est le parisien Fabian Ruiz
01:02:12dès la 13ème minute de jeu
01:02:14après une bonne récupération espagnole
01:02:16Nico Williams file dans la surface
01:02:18et prend sa chance
01:02:20c'est repoussé par Kobel
01:02:22mais Ruiz a bien suivi
01:02:24Ruiz qui fait coup double
01:02:26jusqu'à la 77ème minute
01:02:28long dégagement de Raya pour Torres
01:02:30qui centre pour Ruiz
01:02:32le parisien finit plat du pied
01:02:34les champions d'Europe sont 2ème du groupe
01:02:36derrière le Danemark
01:02:38et justement direction Copenhague
01:02:40Danemark-Serbie, victoire des Danois 2-0
01:02:42et on vit le but du 2-0
01:02:44signé Youssouf Poulsen
01:02:46avec les commentaires danois
01:02:48vous allez voir c'est un petit peu particulier
01:03:0415 balles
01:03:20très beau retourné acrobatique
01:03:22et nous sommes lundi 9 septembre
01:03:24et donc c'est l'anniversaire de Luka Modric
01:03:26aujourd'hui, donc joyeux anniversaire Luka
01:03:28on l'embrasse
01:03:30je pense qu'il nous regarde
01:03:32bien sûr, bon anniversaire Luka
01:03:34voilà, ça reste comme ça
01:03:36cet immense joueur
01:03:38du Real Madrid
01:03:40Paul Giffard en régie
01:03:42calmez-vous avec vos petits sonores
01:03:44Oudéa Castera qui revient
01:03:46sur son intervention avant les élections
01:03:48à la présidence de la Ligue de football professionnelle
01:03:50la ministre des sports
01:03:52démissionnaire a voulu expliquer
01:03:54chez nos confrères de RMC pourquoi ce combat
01:03:56était important pour elle, elle déclare
01:03:58en tant que ministre des sports
01:04:00c'est un rôle pour s'assurer que les statuts soient respectés
01:04:02et que l'esprit
01:04:04de ces statuts le soit aussi
01:04:06il était inconcevable que par ce jeu
01:04:08étrange de parrainage
01:04:10on ait un président de la LFP connu et élu
01:04:12avant l'élection, il était nécessaire
01:04:14d'intervenir et discuter avec tous
01:04:16les acteurs et sécuriser un caractère démocratique
01:04:18avant d'ajouter que les deux candidats
01:04:20Vincent Labrune et Cyril Linette
01:04:22s'étaient engagés à revoir ces modalités de parrainage
01:04:24bien évidemment
01:04:26c'était un petit peu le feuilleton de toute la semaine
01:04:28je rappelle que c'est
01:04:30je tiens à le rappeler et à la ministre aussi
01:04:32que ces parrainages on les avait obtenus
01:04:34justement pour éviter que la Ligue
01:04:36et les présidents de club qui ont
01:04:3895% des voix
01:04:40à l'élection ne soient pas
01:04:42les seuls et que on puisse
01:04:44les familles puissent
01:04:46donner le nom de quelqu'un
01:04:48autre que ceux que les présidents
01:04:50allaient élire à 95%
01:04:52nous dire maintenant c'est pas
01:04:54démocratique je trouve que c'est
01:04:56une aberration
01:04:58oui mais à un moment
01:05:00tout le monde était d'accord là dessus
01:05:02justement pour que les
01:05:04familles puissent présenter quelqu'un
01:05:06autre que les représentants
01:05:08des présidents et maintenant
01:05:10on nous dit que c'est pas démocratique j'ai du mal à comprendre
01:05:12parce que c'était les travers du
01:05:14système
01:05:16le travers du système c'est de se dire
01:05:18que les présidents peuvent décider
01:05:20entre eux donc là il n'y a pas de démocratie du tout
01:05:22parce que c'est uniquement eux et tous les
01:05:24acteurs n'ont plus droit
01:05:26au chapitre on avait ces
01:05:285% et ce droit de dire
01:05:30nous on est d'accord
01:05:32avec quelques uns
01:05:34mais pas avec tout le monde
01:05:36on a le droit d'en écarter aussi quelques uns
01:05:38c'est comment ?
01:05:40c'était pas les familles du football qui étaient visées dans l'intervention de la ministre
01:05:42c'est pas les familles du football mais le parrainage
01:05:44c'est le pouvoir des familles
01:05:46si on enlève cette forme de parrainage
01:05:48c'est quoi ?
01:05:50Les débats ne sont pas terminés sur cette élection
01:05:52mais il faut qu'on enchaîne parce qu'on a un invité
01:05:54qui nous attend
01:05:56oui je crois qu'à mon avis l'élection
01:06:00là on embrasse tous les
01:06:02on va continuer avec vous Camille
01:06:04on a un invité qui nous attend donc on va se dépêcher
01:06:06première journée de top 14, 2 matchs au programme
01:06:08et on commence avec le choc des champions
01:06:10le champion de France Toulousain
01:06:12face au champion de Pro D2
01:06:14le promu breton et la marche était
01:06:16un petit peu trop haute pour Levante
01:06:18Toulouse qui ouvre très rapidement le score
01:06:20premier essai signé Thomas Ramos
01:06:22au passage un très beau décalage de Kingorm
01:06:24Vannes qui n'a pas
01:06:26démérité pour sa première en top 14
01:06:28avec notamment cet essai
01:06:30collectif conclu par Vunipola
01:06:32Toulouse s'offre le bonus offensif
01:06:34avec ce cinquième essai du pilier
01:06:36Ainu, score final
01:06:3843-18 pour le champion de France
01:06:40un petit peu plus tôt dans l'après-midi
01:06:42face à Toulon, La Rochelle ne rate pas son
01:06:44entrée devant son public
01:06:46Pierre Barlot concrétise la puissance du pack
01:06:48et c'est le premier essai
01:06:50à dix minutes de la fin
01:06:52La Rochelle se détache avec ce troisième
01:06:54essai de Georges-Henri Coulombe
01:06:56mais Toulon qui a concédé trop de
01:06:58pénalités s'est arraché pour prendre le point de bonus
01:07:00défensif avec cet essai
01:07:02de Gaël Dréant qui s'offre
01:07:04un doublé au passage, score final
01:07:0619-15
01:07:08Merci beaucoup Camille pour toutes ces
01:07:10informations, on repart
01:07:12tout de suite au Club France, chère Antoine
01:07:14Nora est avec l'un de nos
01:07:16champions paralympiques
01:07:18c'est Gaël Rivière, il a été
01:07:20absolument exceptionnel avec toute l'équipe de
01:07:22SessiFoot, il nous a fait vibrer hier
01:07:24Charles-Antoine vous êtes au côté
01:07:26de Gaël, est-ce qu'il est venu
01:07:28avec sa médaille d'or ?
01:07:30Gaël est-ce que
01:07:32vous êtes venu avec votre médaille, on me demande
01:07:34Non je ne suis pas venu avec ma médaille
01:07:36Elle est restée peut-être au club
01:07:38dans un bus, dans un
01:07:40tiroir, elle est restée où là ? Elle est restée dans la
01:07:42chambre fermée à clé, le
01:07:44tiroir fermé à clé, la chambre fermée à clé
01:07:46Vous revenez
01:07:48de cette cérémonie de clôture, ça s'est
01:07:50passé comment ? Vous avez pu communer avec le public une dernière
01:07:52fois ? Ouais c'est ça, là on a enchaîné des
01:07:54moments de communion très intenses
01:07:56ça a commencé par le stade, où vraiment
01:07:58c'était la folie totale
01:08:00ensuite le Club France où il y avait
01:08:02le record d'affluence, donc
01:08:04c'était ouf aussi, et on a enchaîné
01:08:06aujourd'hui avec le Stade de France
01:08:08où on a fait plusieurs tours
01:08:10du stade
01:08:12en saluant le public
01:08:14on ne sait pas comment on va retourner
01:08:16à la vie quotidienne après ça
01:08:18mais pour l'instant on profite
01:08:20Là c'est dingue ce qui s'est passé en 24h
01:08:22le titre par olympique hier soir, la fête qui a duré
01:08:24très longtemps, les sollicitations des médias
01:08:26et ce soir une dernière soirée comme ça
01:08:28comment on passe à la suite ? Vous êtes avocat
01:08:30de profession, comment on passe à la suite ?
01:08:32Après ça qu'est-ce qu'on fait ? Alors honnêtement
01:08:34je n'ai pas la recette, si
01:08:36il y a quelqu'un qui écoute la télé ou qui nous voit
01:08:38à la télé, qui sait comment on fait
01:08:40qui me contacte parce qu'on ne sait pas du tout
01:08:42Là on essaie juste de réaliser
01:08:44la médaille pour l'instant
01:08:46il y a des moments où on se dit entre nous
01:08:48on est champion paralympique
01:08:50parce qu'on n'arrive toujours pas à y croire
01:08:52le scénario est fou, l'histoire est folle
01:08:54tous ceux qui connaissent un peu ce sport
01:08:56savent qu'on n'était pas du tout favoris
01:08:58à la base, et pourtant
01:09:00notre coach, on y a cru avec lui
01:09:02et voilà au final ça a payé
01:09:04Merci Gaël, on vous laisse profiter
01:09:06de cette belle dernière soirée
01:09:08Merci beaucoup
01:09:10Charles-Antoine, merci à vous Gaël
01:09:12et encore un immense bravo, on le rappelle
01:09:14cette médaille d'or en sessi-foot
01:09:16c'était la 74ème médaille
01:09:18lors des paralympiques, on en a eu 75
01:09:20en tout, merci à tous d'avoir été à mes côtés
01:09:22merci à tous nos champions valides
01:09:24et paralympiques, vous nous avez fait
01:09:26rêver au mois d'août, au mois de septembre
01:09:28c'était absolument exceptionnel, vous le savez
01:09:30qu'est-ce que c'est cette musique ?
01:09:32C'est pas les Dors ? C'est les Dors
01:09:34C'est pas « Come on baby » ?
01:09:36C'est quoi ? « The End »
01:09:38C'est la seule que je connais
01:09:40Demain évidemment, vos rendez-vous
01:09:42recommencent, 16h10
01:09:44c'est l'équipe de choc, suivie
01:09:46de l'équipe de Greg, et enfin
01:09:48l'équipe du soir spéciale France-Belgique
01:09:50« The End », effectivement
01:09:52on va tous pleurer, belle nuit à tous

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