"Le Président tient compte de la composition de l'Assemblée, mais il n'en est pas esclave", résumait George Pompidou au sujet de la cohabitation

  • il y a 3 mois
Alors qu'une quatrième cohabitation semble se rapprocher suite aux élections législatives, de nombreuses questions entourent le choix du Premier ministre qui s'impose à Emmanuel Macron. Les mêmes questions qui s'étaient posées en 1986 à François Mitterrand. Retour 38 ans en arrière.

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Transcription
00:00C'est dans la Nièvre, la semaine dernière, que François Mitterrand a répondu à l'une des questions les plus passionnantes de la cohabitation, le choix du Premier Ministre.
00:10Le Président de la République a confié au journaliste « Je peux nommer le Premier Ministre que je veux ».
00:16Alors que dit la Constitution ? Dans son article 8, on peut lire « Le Président de la République nomme le Premier Ministre ».
00:23C'est tout. Aucun texte n'impose quelque obligation que ce soit au chef de l'État. Ainsi, il n'est tenu ni de prendre un député, ni même un homme politique.
00:33Au fond, la Constitution offre une grande liberté au Président.
00:37Cela dit, le Président de la République, en cas de cohabitation, doit affronter une contrainte politique importante.
00:44En effet, s'il ne souhaite pas que le gouvernement soit renversé très vite par l'Assemblée nationale,
00:49il doit choisir une personnalité qui soit au moins acceptée par le Parlement.
00:54Georges Pompidou avait très bien résumé cela en disant « Le Président de la République tient compte de la composition de l'Assemblée, mais n'en est pas esclave ».
01:19C'est ce qu'il faut faire. C'est ce qu'il faut faire.

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