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Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Françoise Degois, Jean-Michel Fauvergue

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##LE_COUP_DE_PROJECTEUR_DES_VRAIES_VOIX-2024-07-09##

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Transcription
00:00Les congressistes ont adopté le principe de la création officielle du nouveau parti socialiste.
00:054 mai 1993
00:07Celui qui ne consent pas à la rupture avec l'ordre établi.
00:12Politique, ça va de soi, c'est secondaire.
00:14Avec la société capitaliste, celui-là, je le dis, il ne peut pas être adhérent du parti socialiste.
00:26Le parti socialiste, autrefois hégémonique à gauche, a connu, on le sait, bien des débâcles suite à sa défaite aux présidentielles de 2017.
00:33Mais depuis, la victoire de Raphaël Luxmann aux européennes et le score du nouveau front populaire aux législatives, le vent a tourné.
00:40Alors qui et comment ? Olivier Holff et Olivier Faure qui viennent d'annoncer qu'il est prêt au poste.
00:44Quel Premier ministre ? Le PS a-t-il le potentiel de redevenir une force majeure de la politique française et de ressusciter comme le souhaitait en son temps le commissaire européen Pierre Moscovici ?
00:55Parlons vrai, parlons vrai, on le croyait définitivement éteint depuis François Hollande, étouffé par El-Effi, et pourtant il redevient ambitieux.
01:03Nous vous posons la question, le parti socialiste est-il ressuscité ?
01:08Eh bien vous dites non à 91%.
01:10Ça m'aurait étonné ! Bonjour, je suis les 9% !
01:18Et pour en parler, on reçoit Céline Hervieux. Céline Hervieux, vous êtes porte-parole du PS, vous êtes nouvellement élue députée de la 11e circonscription de Paris.
01:27Mais avant, chère Céline Hervieux, et avant vous, les vrais voix, écoutons le député PS réélu dès l'an Boris Vallaud.
01:35Potentiel futur Premier ministre qui valorise la position de son parti sur l'échiquier politique, c'était ce matin chez nos confrères de BFM.
01:43Non, rien pour l'instant n'est définitivement établi, puisque les groupes parlementaires ne sont pas encore constitués.
01:49Que par ailleurs, il ne vous aura pas échappé qu'il y a des sénateurs socialistes, et que d'ores et déjà nous avons plus de 120 parlementaires dans les deux chambres réunies.
01:58Que la dynamique du groupe socialiste est extrêmement forte, puisque nous augmentons considérablement nos effectifs à l'Assemblée Nationale.
02:05Donc non, rien n'est réglé.
02:06Eh oui, là il dit clairement El-Effi, c'est nous !
02:10Alors on va vous poser tout de suite la question à vous Céline Hervieux, qui sera ?
02:14Est-ce que je n'arrive même plus à parler tellement ça me perturbe ?
02:17Est-ce que ça sera Boris Vallaud ? Est-ce que ça sera Olivier Faure ? Est-ce que ça sera Raphaël Guzman ? Qui allez-vous proposer ?
02:22Alors écoutez, pour l'instant la discussion est encore en cours.
02:25Evidemment, moi je soutiens mon premier secrétaire, puisque je pense que c'est quelqu'un qui a exercé des fonctions importantes.
02:32Déjà qui a prouvé sa caricatité justement à rassembler.
02:35Et ce serait une candidature, je pense, de consensus à gauche.
02:39Vous savez, Olivier Faure, quand il est arrivé au Parti Socialiste, quand il est devenu le premier secrétaire,
02:44le Parti Socialiste allait très mal, ça ne vous a pas échappé depuis 2017.
02:47On a vécu une crise, ça a été très difficile à vivre pour les élus, comme pour les militants, pour tous les citoyens qui soutenaient l'EPS à l'époque.
02:55Et Olivier, il a su tenir la maison, si j'ose dire.
02:58Et ça, c'est pas rien. Et je pense que c'est pour ça qu'il en récolte les fruits aujourd'hui, dans un esprit de responsabilité.
03:04Et dans un moment où, oui, le Parti Socialiste, alors, ressuscité, je ne sais pas, parce que n'oublions pas quand même que...
03:11Vous n'étiez pas mort, c'est ça ? Pardon.
03:14Absolument pas, parce que souvenez-vous quand même qu'il y a un tissu local, il y a un tissu d'élus locaux.
03:20Ils font le travail tous les jours, il ne faut pas l'oublier, dans les régions, dans les communes.
03:24On a quand même toutes les grandes communes, une grande partie des plus grandes communes de France.
03:29Donc ça, c'est un travail qui est réalisé au quotidien.
03:31Et ce sont des socialistes, souvent, à la tête de ces coalitions de gauche.
03:34Et il faut reconnaître ce travail-là, c'est très important.
03:37Donc nous, le Parti Socialiste n'est jamais mort, donc il n'est pas ressuscité.
03:41Simplement, il reprend de sa splendeur, et dans un esprit de responsabilité, prêt à gouverner.
03:47Céline Nervieux, les vraies voix vous défient, la première d'entre elles, Philippe Bilger.
03:52Ce qu'il y a bien en démocratie, c'est que quelqu'un qui n'est pas naturellement de gauche a le droit de donner son avis sur le sort du Parti Socialiste.
04:03Mais là où je rejoins Mme la députée, c'est tout de même que je n'ai jamais perçu, en tant que citoyen, la mort du Parti Socialiste.
04:13Par conséquent, il n'a pas besoin de ressusciter, il reprend de la vigueur.
04:17Et le paradoxe, c'est qu'il reprend de la vigueur grâce à l'élection législative, grâce certainement à Olivier Faure,
04:27qu'on a beaucoup moqué, mais mon Dieu, qui tient la route, et à d'autres aussi.
04:32Mais ce qui me paraît le signe le plus éclatant de l'inscription du nouveau Parti Socialiste dans l'espace français,
04:41c'est le fait que beaucoup de citoyens, évidemment non de gauche, pourtant, portaient l'espérance d'un Parti Socialiste structuré, cohérent, fort,
04:54pour battre en brèche, objectivement, l'extrémisme de LFI.
04:59Et donc, ça n'était pas un signe dérisoire.
05:03Françoise de Gaulle a gardé sa vigueur avec Olivier Faure, Premier ministre. Est-ce que vous y croyez ?
05:08Bien sûr, plus que jamais. Moi, je pense qu'il faut être logique.
05:11Alors, c'est l'interview. D'abord, félicitations pour votre élection. C'était pas gagné, bravo.
05:16Moi, j'assume d'être de gauche et d'être à 100%. Il n'y a plus beaucoup d'éditorialistes de gauche, on peut s'amuser.
05:21À Paris, ils ont tous gagné.
05:23Oui, ils ont tous gagné, mais ça n'était pas si simple. Elle l'a quand même arraché.
05:28Vous savez, Mitterrand disait, on a mis un siècle à imposer la marque, c'est pas comme ça qu'elle va disparaître.
05:33Donc, en fait, la marque socialiste, elle n'a jamais disparu.
05:36Pourquoi Olivier Faure ? Moi, je pense véritablement qu'il est vraiment au barycentre.
05:41Alors maintenant, au lieu de dire le centre de gravité, maintenant, c'est préféré qu'on dit le barycentre.
05:45La réalité, c'est qu'Olivier Faure, il est exactement comme François Hollande.
05:49C'est-à-dire que tout le monde sous-estime Olivier Faure.
05:52Moi, je connais bien sûr, j'ai travaillé avec François Hollande.
05:55Donc, je connais François Hollande. À l'époque, tout le monde se moquait de lui en tant que Premier secrétaire.
05:59Sauf que le seul qui a passé la dernière marche pour aller à l'Élysée, c'est François Hollande.
06:03Olivier Faure, c'est un survivant. Il passe l'E après l'E.
06:06Je ne sais pas si vous vous rendez compte dans quel état il a pris ce parti.
06:09Tout le monde dit Glucksmann, mais Glucksmann, c'est Olivier Faure.
06:12Le choix de Glucksmann 2019 et de Glucksmann 2024, c'est Olivier Faure.
06:18Donc, il y a quelque chose chez ce personnage que je connais assez peu parce que c'est pas trop...
06:23C'est ma génération, mais ce n'est pas trop mon clan.
06:26Moi, mon clan, ce n'est pas celui-là.
06:28La réalité, c'est qu'il y a, chez ce Premier secrétaire, deux qualités.
06:32La période appelle des tempéraments forts, en fait.
06:35Et les tempéraments forts ne sont pas ceux qui hurlent le plus.
06:38Il y a deux qualités.
06:39Même si on s'appelle Olivier Faure.
06:41Il y a une capacité à se maîtriser qui est juste extraordinaire, dans le moment.
06:47Et c'est quelqu'un qui n'a jamais insulté qui que ce soit.
06:51Et ça, c'est très important.
06:52On a des désaccords profonds avec El-Hafi, notamment depuis 7 octobre.
06:55On s'est tous laissés aller, moi la première, à des horreurs avec Jean-Luc Mélenchon.
06:59Olivier Faure, dans le champ médiatico-politique, est toujours resté critique.
07:04Donc, je pense véritablement qu'il est la bonne personne pour Matignon.
07:08Je ne vois pas comment Boris Vallaud, qui n'a jamais pris un seul risque, pourrait lui disputer ce poste.
07:12Alors, Boris Vallaud, il est proche déjà d'Emmanuel Macron.
07:15C'est la même promotion.
07:16Non, mais il se déteste cordialement, vous savez.
07:18Pardon, Cécile, il faut lui demander.
07:21Céline Hervieux, est-ce qu'Olivier Faure va faire au PS la même chose que François Hollande lui a fait,
07:26c'est-à-dire lui faire couler à plat ventre ?
07:29Oh, l'avocat du diable, allez-y !
07:31Ça ne compte pas du tout.
07:32Non, je ne pense pas.
07:33Vous évoquiez Boris Vallaud, il a énormément de qualité.
07:36Il a été secrétaire général de l'Élysée.
07:38C'est quelqu'un qui fait aussi consensus parmi les socialistes.
07:40Il se trouve que j'apprécie tout particulièrement ce que vient de dire madame.
07:43C'est-à-dire que c'est cette personnalité qui est capable de maîtriser, de garder son calme,
07:48y compris dans un moment où les socialistes étaient absolument divisés.
07:52Et c'est pour ça que je pense qu'il est capable de rassembler autour de sa candidature sa nomination potentielle.
07:58Parce que, de toute façon, il faut que ce soit un socialiste.
08:01C'est une évidence.
08:02Moi, c'est la première évidence qui apparaît suite à ces élections.
08:05Il y a une inspiration quand même de gauche dans ce pays.
08:08Alors, c'est vrai que c'était en barrage au Rassemblement national.
08:11Il va falloir entendre aussi les électeurs du Rassemblement national.
08:14Mais là, il y a une dynamique autour du nouveau Fonds populaire.
08:16Et Olivier, une autre qualité, c'est qu'il a été quand même le prescripteur de l'Union de la gauche depuis le début.
08:22Et on l'a fustigé. Et il a tenu bon.
08:24Et aujourd'hui, le nouveau Fonds populaire réalise des scores qui étaient inattendus.
08:28Il faut le reconnaître. Cette victoire-là, elle lui est due aussi.
08:31En partie, en grande partie.
08:33Jean-Michel Fauvergue, est-ce que pour vous aussi, Olivier Faure, c'est l'homme providentiel du PS ?
08:38Je ne sais pas du tout. Je le connais relativement bien.
08:42Puisque moi, j'ai été élu sur le même département en Seine-et-Marne.
08:45J'ai été élu au premier tour, là, maintenant.
08:47C'est un bel exploit.
08:50Je ne sais pas si c'est l'homme providentiel pour être Premier ministre.
08:53Je ne sais même pas d'ailleurs si on choisira un Premier ministre parmi les socialistes.
08:57Les socialistes, pour l'instant, ne sont pas le groupe le plus important.
09:01Mais le plus compatible avec une ouverture.
09:04Non, mais je voudrais terminer.
09:09Effectivement, moi, en tout cas, ce que je voulais dire, c'est que je suis assez content.
09:16Je ne suis pas socialiste. Pas du tout.
09:19Mais je suis assez content de les voir se refaire une santé.
09:24Parce qu'ils étaient importants pour notre démocratie. Ils sont importants.
09:29Et Céline Herbieux l'a dit, ils n'avaient pas disparu de la vie locale.
09:34Ils étaient bien implantés au niveau local. Comme sont bien implantés les LR au niveau local.
09:38Ce que nous n'avons pas su faire, quand je dis nous, c'est quand j'étais à Remarche.
09:44On n'a pas su faire ça.
09:46Et donc, ils étaient présents. Ils étaient présents au Sénat.
09:48Et maintenant, ils reviennent à l'Assemblée nationale.
09:50C'est une force qui, à mon avis, a manqué à l'Assemblée nationale.
09:53Parce que c'est une force, et je parle des socialistes, dans l'ensemble, les plus républicains.
09:59Et j'aimerais qu'ils se descotchent assez rapidement de LFI.
10:02Mais c'est des gens qu'ils ont manqué.
10:04Moi, j'ai connu, voyez-vous, quand j'étais chef du RAID, j'ai connu deux hommes forts.
10:09Qui étaient d'abord Manuel Valls, ministre de l'Intérieur, qui est passé en premier ministre.
10:13Et surtout, pendant les événements, mon chef, c'était Bernard Cazeneuve.
10:17Et là, j'ai apprécié un ministre de l'Intérieur, un homme d'État...
10:23Bernard Cazeneuve, qui pourrait être un premier ministre.
10:25Qui pourrait être un premier ministre aussi, bien évidemment.
10:27Et qui l'a été.
10:30Julie Villegas, vous aviez envie de réagir rapidement.
10:32Oui, j'aurais voulu vous demander, madame la députée.
10:34Moi, j'ai beaucoup apprécié un passage du discours d'Olivier Faure, le 7 juillet.
10:40Lorsqu'il a pris la peine, c'était le seul, de penser aux 11 millions d'électeurs du RN.
10:49En disant qu'il fallait, d'une certaine manière, prendre en charge leurs problèmes.
10:54Comment voyez-vous cela, alors qu'apparemment, au moins, les préoccupations du RN sont aux antipodes du programme du PS ?
11:05Alors, vous avez parfaitement raison.
11:08En fait, elles ne sont pas complètement aux antipodes.
11:10Il faut, je pense... Parce qu'on parlait aussi du PS ressuscité.
11:14C'est aussi un PS qui a appris de ses erreurs.
11:16Et qui a reconnu qu'il y avait une rupture avec une partie de ce qu'on appelle les classes populaires.
11:21Et donc ça, il faut faire un examen de conscience pour comprendre à quel moment s'est faite la rupture et comment on peut retisser ce lien de confiance.
11:30L'union de la gauche est une première étape dans ce sens.
11:32Ensuite, évidemment, il faut que la gauche, la gauche socialiste, parle des sujets qui préoccupent les Français.
11:38Évidemment, la question du pouvoir d'achat, mais les enjeux autour de la sécurité, par exemple.
11:42C'est très important parce qu'en fait, ça rejoint notre lutte pour la défense des plus fragiles dans ce pays.
11:49Parce que qui subit l'insécurité aujourd'hui ?
11:51C'est certainement pas moi dans mon 14e et 6e arrondissement de ma circonscription.
11:55Ceux qui le subissent, ce sont justement les gens qui sont dans les quartiers qui sont le plus précarisés.
12:01Et donc avec des sujets, évidemment, autour de l'immigration, mais qui sont associés à la politique du logement, aux politiques sociales, aux politiques d'éducation, aux politiques culturelles.
12:10Bref, c'est une question qui a toute sa place au sein d'un programme socialiste.
12:15Et il faut absolument qu'on soit beaucoup plus lisibles et clairs sur cette question.
12:20Et après, sur les questions autour de l'immigration, on a apporté un projet, notamment au niveau européen.
12:26Il se trouve que c'est toujours plus facile d'être dans la logique du bouc émissaire, dans un discours racoleur, agressif.
12:33En l'occurrence, ce n'est pas ce que nous défendons.
12:35Nous avons des positions très claires sur l'immigration.
12:38Malheureusement, ce ne sont pas celles qui émergent le plus du débat public.
12:43Alors, Françoise de Gouin va prendre la parole.
12:45Mais juste, Céline Hervieux, il y avait un silence autour du plateau.
12:48C'était la première fois que vous parliez de ce thème, les gens du Nouveau Front Populaire.
12:53Et franchement, votre discours, a priori, est très auditoire.
12:57C'est-à-dire que le problème, c'est qu'il ne faut pas faire de caricatures.
13:00La sécurité, la gauche a fait son agendamento il y a bien longtemps sur la sécurité.
13:05D'abord avec Ségolène, en 2007, avec L'Ordre Juste.
13:08Ensuite, tu en as parlé, Fauvergue, avec Manuel Valls.
13:11Donc, il faut vraiment cesser de caricaturer ce qu'est la gauche.
13:15Il n'y a pas d'angle mort dans ce domaine.
13:17Il y a le débat public qui fait que la gauche est en permanence.
13:21Dès que vous êtes de gauche, vous êtes islamo-gauchiste ou forcément laxiste.
13:25C'est ça, la caricature et la polarisation.
13:27Pas quand on entend parler Céline Hervieux, justement.
13:30Sauf le respect que je dois à notre nouvelle députée, il n'y a pas qu'à elle.
13:34C'est un discours qui est tenu, qui est prégnant.
13:37Ça, c'est le premier point.
13:38Le deuxième point, j'entendais Jean-Michel nous parler du PS.
13:43Ce n'est pas le premier groupe, c'est la plus forte progression.
13:46C'est 109 %.
13:47Vous passez de 31 à 67 % à 67 députés.
13:51Ça veut dire qu'avec d'autres gens, vous allez dépasser LFI.
13:54De toute façon, je pense en plus qu'il n'y a tout LFI n'est pas à jeter.
13:59Il y a le comportement inacceptable, intolérable le 7 octobre d'une partie des députés.
14:06LFI, ce n'est pas que David Guiraud, c'est aussi Clémentine Autain.
14:15Dernier point, mais je voudrais voir avec Céline Hervieux.
14:18Moi, ce qui m'intéressait dans le discours d'Olivier Faure tout à l'heure,
14:23c'est que j'ai senti que c'est la fin aussi de l'hégémonie socialiste.
14:27C'est-à-dire qu'on ne va pas recommencer et mettre deux balles dans la machine
14:31du PS hégémonique, ce qui nous a tués d'ailleurs, et qui maltraite véritablement ses partenaires.
14:38Vous êtes d'accord avec ça, madame la députée ?
14:40Absolument, puisque j'ai été élue justement représentante du Nouveau Fonds Populaire
14:45et avec l'ensemble des partenaires, on a travaillé main dans la main et ça s'est très très bien passé.
14:49Beaucoup mieux d'ailleurs que ce qui s'était passé dans le cadre de la fenue PES.
14:53Et parce que là, on avait un positionnement qui était beaucoup plus clair, si vous voulez.
14:56Chaque groupe est distinct, il n'y aura pas d'intergroupes.
15:00Donc maintenant, effectivement, on a toujours cette coalition qui va nous porter.
15:05Mais après, chaque groupe politique a son identité, a son indépendance, a ses positionnements.
15:10Et il va falloir, dans cette recomposition politique totale très incertaine,
15:14que les socialistes aient une voix forte, parce qu'un de vos personnalités là le disait,
15:19on a besoin d'un socialisme fort, conséquent dans ce pays.
15:23Vraiment, on ne peut pas laisser la gauche divaguer.
15:26Et les socialistes répondront présent pour les responsabilités qui vont être les leurs.
15:31Jean-Michel Fauvergue, le mot de la fin vous revient à nouveau.
15:34Ça sera l'habitude de la journée.
15:36C'est merveilleux, j'ai bien aimé votre discours sur la sécurité et j'espère que...
15:40C'est le Red, c'est l'ancien patron du Red qui l'a dit.
15:43J'espère que pour le coup, on appliquera les choses.
15:46Parce qu'en fait, tout le monde a été défaillant sur la sécurité, sur l'immigration et sur la justice,
15:51qui ne rend pas justice en ce pays.
15:53Tout le monde a été défaillant, la droite, la gauche et ensuite le centre.
15:57Nous avons été défaillants aussi, tout le monde a été défaillant.
16:00Et si on a eu 34 ou 35% des voix au Rassemblement National, c'est sur ces thèmes-là.
16:07Et donc il faut trouver des solutions, des solutions qui sont des solutions républicaines.
16:12Merci Jean-Michel Fauvergue, merci Céline Hervieux.
16:14Vous avez vu, ça s'est bien passé madame la députée, vous avez été bien reçues.
16:18Je rappelle que vous êtes porte-parole du PS et que vous êtes nouvellement élue députée de la 11e circonscription de Paris.
16:25Eh bien, les vraies voix de l'été pour aujourd'hui, c'est terminé.
16:28C'était très sympa, je suis ravi d'avoir gagné en plus de ça.
16:32Merci Philippe Bijerre, merci François Legault, merci Jean-Michel Fauvergue.
16:39Et puis merci Frédéric Brindel.
16:41Merci ma chère Judith Bélair.
16:43Oui, on se retrouve demain, direction Avignon dans un instant.
16:46Christophe Méhion nous attend, mais avant il y aura les infos.

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