• il y a 5 mois
Le journaliste Franz-Olivier Giesbert  était l’invité de #LaGrandeInterview de Laurence Ferrari dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.

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00:00Et c'est votre grande interview sur CNews et sur Europe 1. Bonjour François-Louis Gisberg, le second tour des élections législatives a rendu son verdict le Nouveau Front Populaire.
00:09L'Alliance de Gauche arrive en tête, 182 de ses candidats entreront à l'Assemblée Nationale. Deuxième, les partis du camp présidentiel ensemble, 168 sièges. Troisième, le Rassemblement National qui obtiendrait 143 sièges.
00:21Quelle est la première conclusion que vous tirez de ces chiffres ?
00:24Je dirais il y a trois vainqueurs. D'abord, évidemment, le Nouveau Front Populaire, c'est un peu inattendu, et notamment d'ailleurs Jean-Luc Mélenchon, il faut le dire.
00:33Et puis Emmanuel Macron, parce que franchement, il sauve les meubles, c'est clair. Donc on peut dire qu'il a vaincu, même si c'est une victoire à la Pyrrhus.
00:43À la Pyrrhus, d'accord.
00:44Du nom du roi d'Épire, vous savez, qui avait vaincu les Romains en subissant des pertes terribles. Et puis, troisième vainqueur, même si évidemment c'est moindre, c'est le Rassemblement National.
00:54Vainqueur, vous le voyez vainqueur, à la lumière des chiffres.
00:57Oui, parce qu'il arrive à 143 députés, c'est quand même pas mal. Il revient de loin.
01:01J'étais 88 sous la présidence de Jean-Luc Mélenchon.
01:03Oui, bien sûr, donc il a progressé. Et de toute façon, les Français lui ont envoyé un message, vous n'êtes pas prêts, bossez encore un peu les gars, et puis peut-être on verra la prochaine fois.
01:11Donc, on ne peut pas dire qu'on lui a claqué la porte sous le nez.
01:15Après, il y a aussi un vaincu, c'est la France.
01:18Ah oui, carrément.
01:19Oui, bien sûr, il faut le dire les choses.
01:21Oui, il y a un vaincu, d'abord, c'est la Vème République, parce qu'on va rentrer dans une sorte de IVème République aujourd'hui.
01:26Parce que c'est bien joli tout ça, mais il n'y a pas de majorité.
01:29La constitution de la Vème République a été faite pour qu'il y ait des majorités qui gouvernent.
01:34C'est-à-dire que c'était une constitution anti-IVème République.
01:37C'est-à-dire que vous avez un système où pendant 12 ans, vous avez eu 22 gouvernements qui sont succédés.
01:42Les gouvernements durent en moyenne à peu près 7 mois.
01:44Et c'est ce qui va nous arriver, là ?
01:45Je ne suis pas sûr, je ne sais pas.
01:48La France a des problèmes économiques monstrueux, financiers, notamment grâce à la politique d'Emmanuel Macron.
01:56L'homme aux 1 000 milliards de dettes, parce que c'est un tiers de la dette de la France.
02:01C'est comme elle est imputable à la politique d'Emmanuel Macron.
02:04Il faut régler ces problèmes.
02:05On a des dépenses publiques toujours qui sont à 57 % du PIB, 57 % de la richesse nationale.
02:13Ce sont nos dépenses publiques.
02:15C'est à des taux les plus élevés du monde.
02:17On est champion du monde parmi les pays développés.
02:20Et on ne fait rien.
02:22Et ça continue avec des services publics qui marchent de moins en moins bien.
02:25Et en plus, maintenant, une gauche qui arrive...
02:27Enfin, je ne sais pas s'ils vont rester longtemps au pouvoir, d'ailleurs.
02:30Parce qu'ils vont se diviser.
02:32Une gauche qui arrive en disant qu'il faut dépenser plus, plus pour les services publics.
02:35Avec l'augmentation en dizaines, en centaines de milliards annuels de dépenses supplémentaires.
02:46C'est dément.
02:47C'est dément.
02:48Ça ne peut pas marcher.
02:49Donc, vous voyez, c'est la situation dans laquelle nous sommes aujourd'hui.
02:52Je dirais vraiment que la France est vaincue.
02:54Et en plus, il y a une dimension de son vote qui est intéressante, très intéressante.
02:58On voit quand même que c'est une France qui devient de plus en plus communautariste.
03:02Il se replie sur elle-même, sur sa communauté.
03:05Et je vais vous dire, en plus, dernier point.
03:07Je sais qu'il ne faut pas le dire, mais je le dis quand même.
03:10Allez-y.
03:11Oui, c'est l'absence totale de valeur.
03:13C'est-à-dire, quand je vois que quelqu'un qui s'appelle Raphaël Arnaud,
03:17trois fois fiché S, qui antifas soi-disant, enfin fasciste de gauche...
03:21Pas entré à l'Assemblée nationale.
03:23Puisqu'il anime un petit groupe qui fait des raternades anti-juifs.
03:28Ça, il suffit de lire le dernier article du Canard enchaîné.
03:31Enfin, c'est juste dingue.
03:33Et qui se fait élire dans la première circonscription du Vaucluse
03:37avec le soutien de la maire d'Avignon.
03:38Je me dis qu'il y a quelque chose qui ne va pas.
03:40Tout est cul par-dessus tête dans ce pays qui n'a plus de valeur.
03:43Il n'y a plus de valeur.
03:44Ce n'est pas grave.
03:45Tout le monde s'en fiche.
03:46Et ça, je trouve ça très inquiétant pour l'avenir de la France.
03:49À la faveur de ces désistements, François-Olivier Gisberg,
03:5143% des électeurs ensemble du camp macroniste ont voté la France insoumise.
03:5626% des électeurs LR ont voté la France insoumise.
03:59C'est ça, cette France cul par-dessus tête que vous nous décrivez ?
04:01Oui.
04:02Rien n'a d'importance.
04:03C'est très étrange.
04:04Je ne sais pas à quoi ça tient.
04:06La France avait la réputation d'être un pays très politique.
04:09Pays latin, très malin.
04:12Et c'est vrai.
04:13Quand on regarde ces résultats...
04:15Non.
04:16En même temps, c'est vrai qu'il y a une espèce de tambouille
04:17qui a été faite au plus haut niveau par les partis.
04:19Ça, c'est tout à fait nouveau aussi.
04:21Parce que Fonds républicain, je veux bien.
04:24Parce que c'est sûr qu'il y a un petit plafond de verre, toujours, pour le Rennes.
04:27On l'avait dit la dernière fois.
04:29Ce n'était pas évident qu'il allait l'emporter, comme on l'annonçait.
04:33C'est clair.
04:34Mais en même temps, je dirais que plus que Fonds républicain,
04:38c'est plus un petit peu de tambouille.
04:40C'est-à-dire que tu retires ton candidat là, je vais retirer le mien là, etc.
04:44Quand vous regardez de près, vous avez bien vu, il s'était passé des choses.
04:47Il y a eu des coups de fil entre les uns et les autres.
04:49En tout cas, ils ne se parlent pas sur les plateaux, mais ils se téléphonent entre eux.
04:52Un petit mot du RN, François-Léviès, Gisberg.
04:55On a entendu Jordan Bardella et Marine Le Pen dire aussi
04:58un peu qu'on avait volé leur vote aux Français.
05:01Les Français, ils ont voté.
05:02Ils ont voté massivement, 67% de taux de participation.
05:05Vous pouvez dire ça, qu'on leur a volé leur élection ?
05:08Ah non, ce n'est pas du tout ce que je dirais.
05:10Moi, je dirais justement, il y a un problème avec la France.
05:14C'est le titre de l'article d'Alexis Brézé dans le Figaro de ce matin.
05:19C'est vrai qu'elle est à droite.
05:21Si on regarde bien les résultats des européennes,
05:23si on regarde tous les sondages,
05:25et puis là, c'est cape à gauche.
05:26Donc, il y a un petit problème.
05:28On voit bien que ça ne va pas aller tout seul.
05:31Emmanuel Macron, bon, il peut se féliciter des résultats,
05:34même s'il va quand même avoir d'énormes problèmes avec ses troupes,
05:37parce que Gabriel Attal est déjà rentré en dissidence.
05:41Il remet sa démission ce matin.
05:43Il sera peut-être accepté refusé.
05:45Il ne va pas être gentil, c'est clair.
05:47Il va se venger.
05:49Edouard Philippe aussi.
05:51Bref, je pense qu'il ne peut compter en gros que sur François Bayrou ou Emmanuel Macron.
05:55Donc, ça va être un peu compliqué.
05:56Ça peut être François Bayrou, d'ailleurs, la clé pour être Premier ministre ?
05:59Pas tout de suite.
06:00Je pense que, vous savez, il y a quand même une espèce de tradition.
06:03Il est obligé d'aller chercher le futur Premier ministre
06:07dans le camp de ceux qui ont soi-disant gagné.
06:10La majorité est relative.
06:13Alors, peut-être qu'il ferait un premier essai, puis ça ne marchera pas.
06:17Évidemment, le premier groupe, c'est Jean-Luc Mélenchon.
06:21Donc, ça devrait être Jean-Luc Mélenchon.
06:23Il peut le faire parce qu'il est capable de tout.
06:25Emmanuel Macron, il s'amuse, en fait.
06:27Le roi s'amuse.
06:29On est au spectacle et on regarde.
06:31Donc, dans cette perspective-là, ça peut l'amuser de mettre Jean-Luc Mélenchon.
06:35Je ne suis pas sûr que ça amusera les Français.
06:37Et sinon, il peut aussi prendre quelqu'un de modéré.
06:40C'est dommage pour lui.
06:41Il y avait Valéry Rabault qui a été battu.
06:43Et qui était une candidate, disons, de consensus social-démocrate.
06:47Ça aurait peut-être pu le faire.
06:49Donc, là, il se retrouve.
06:50C'est plus compliqué.
06:51Il est obligé de quand même chercher un élu de dimanche.
06:57Parce que Raphaël Glucksmann, il est quand même à l'extérieur, etc.
07:01Tout ça, on est dans une...
07:03De toute façon, je vais vous dire.
07:05Il y a une tambouille entre les deux tours.
07:07Et là, la tambouille, elle continue.
07:09Elle va continuer.
07:10Oui, bien sûr.
07:11D'ailleurs, vous voyez bien, au Nouveau Front Populaire, on se réunit.
07:16Pas toujours ensemble.
07:18On se téléphone, etc.
07:19Puis, il y a Marine Tourdelier.
07:20Alors là, elle ne passe plus à travers les portes.
07:23Et je pense qu'elle veut vraiment...
07:24Oui, elle rêve de ça.
07:25Elle rêve de s'imposer.
07:27Jean-Luc Mélenchon a dit hier, à propos d'Emmanuel Macron,
07:30il doit se soumettre.
07:31Il a dit aussi, le Premier ministre doit partir.
07:33Déjà, Gabriel Attal remet sa démission.
07:35Le Président doit se soumettre à Jean-Luc Mélenchon,
07:37France Olivier Gisbert ?
07:39C'est sûr.
07:40En tout cas, il est obligé de se soumettre au vote,
07:42en tout cas de faire semblant.
07:44Donc, je pense qu'il est obligé de choisir,
07:46dans un premier temps, un candidat du Nouveau Front Populaire.
07:49Ce n'est pas sûr que ça dure très longtemps, d'ailleurs,
07:51parce que, comme on l'a dit, ils sont très divisés.
07:53Et puis, ça va être très compliqué avec l'Assemblée.
07:56La situation dans laquelle on rentre, je crois qu'il faut savoir,
07:58on est dans une situation financière difficile.
08:02Vous allez voir, les marchés financiers,
08:04ils ne vont pas rigoler.
08:06Vous allez avoir des dégradations de la note
08:09par les agences de dotation.
08:11Vous allez voir, tout ça, on rentre dans une période compliquée.
08:14Il n'y aura pas de pouvoir capable de répondre à ça.
08:18Et je ne sais pas trop comment tout ça va se terminer,
08:22mais je pense qu'on entre dans une période extrêmement difficile.
08:27Mais vous savez, moi, je suis très optimiste pour la France,
08:29parce que j'ai toujours pensé qu'on finirait par s'en sortir.
08:32Il y a un génie français qui fait que, dans les pires situations,
08:36on a quand même connu Sedan 1870, la défaite de 1940,
08:41c'était quand même la fin du monde à chaque fois,
08:43et à chaque fois, on repart.
08:44Mais je pense que pour remonter, il faut descendre très bas.
08:47On n'est peut-être pas descendu assez bas,
08:49et je pense qu'on n'a peut-être pas vu la fin.
08:50Je pense que les prochains mois sont extrêmement difficiles.
08:53En plus, le président ne peut pas dissoudre pendant un an.
08:57En juin 2025, voilà.
08:58Ça va être très long de tenir avec cette assemblée-là,
09:03puisque, comme je le dis, tout le monde a gagné,
09:07donc personne n'a gagné.
09:09Quid des Républicains ?
09:10Les LR, en tout cas, le canal historique,
09:13qui sauvent les meubles, 45 sièges,
09:15avec Laurent Bocquier, élu dans sa première scripture à Haute-Loire,
09:19qui dit qu'il n'y aura ni coalition ni compromission de la part des LR.
09:22Ça veut dire quoi, concrètement ?
09:23Ils vont peser ou pas ?
09:24Ah oui, je pense qu'ils vont peser,
09:25parce qu'il y a la voix de Laurent Bocquier qui va compter à l'Assemblée nationale,
09:29et je pense qu'ils vont essayer de construire quelque chose.
09:32Ils ont une possibilité, c'est-à-dire,
09:35dans cette espèce de marégo général,
09:38de montée des communautarismes,
09:40d'espèce de climat de magouille,
09:43je pense qu'il y a une place pour un parti qui dise les choses,
09:47qui n'ait pas peur,
09:48et qui prenne de la hauteur aussi.
09:52Je pense que là,
09:54on va assister quand même à une sorte d'abaissement de la politique.
09:57Bon, vous me direz, ça a commencé déjà il y a quelque temps,
10:00mais ce n'est pas fini.
10:02On peut aller plus bas.
10:03Ah mais vous allez voir, c'est sûr.
10:05Je n'ai aucun doute là-dessus.
10:07C'est ce qui est terrible.
10:08Les réactions syndicales qui se sont déroulées hier soir étaient éloquentes.
10:12Victoire incroyable pour la CGT,
10:14nous avons évité le pire pour la CFDT.
10:17On va vers des abrogations en cascade.
10:20La loi de la réforme des retraites,
10:23un certain nombre d'autres mesures,
10:25je pense aussi à la loi immigration,
10:26tout ça va passer à la trappe.
10:28Oui, beaucoup de choses.
10:30Dans un premier temps,
10:31mais vous savez, je vous le répète,
10:34il n'y a pas de majorité.
10:36C'est-à-dire que dans un premier temps,
10:38dans la foulée de la victoire,
10:41ou de l'espèce de victoire de la gauche
10:44à travers le nouveau front populaire,
10:46il y aura peut-être comme ça un certain nombre de mesures.
10:48Ce qui m'inquiète dans tout ça, évidemment,
10:50c'est l'argent.
10:51Avec quel argent ?
10:52Où est l'argent ?
10:53Je sais que le nouveau front populaire a la solution,
10:57c'est-à-dire de faire payer les riches.
10:58On sait très bien que c'est une blague.
10:59Ça n'a pas marché.
11:00Vous vous souvenez de la taxe de 75 %
11:03sur les revenus supérieurs à 1 million.
11:06François Hollande l'avait lancée,
11:07parce qu'à l'époque, vous vous souvenez,
11:09Jean-Luc Mélenchon montait fort dans les soulages.
11:14C'était pour lui couper comme ça l'herbe sous le pied.
11:16Ça avait bien marché.
11:17Après, je pense qu'il fait des études d'économie.
11:20Il a été réchaussé, François Hollande.
11:22Donc, il savait que ça ne marcherait pas.
11:24Et ça n'a pas marché.
11:25Ça n'a rapporté que dalle, rien.
11:27Les riches sont partis.
11:28C'est la même chose qui va se passer.
11:30C'est grotesque.
11:31Donc, quand on vous dit,
11:32notre programme, il est au pire ou au mieux,
11:36je ne sais pas,
11:37à 230 milliards de dépenses supplémentaires annuelles.
11:41C'est ça, le programme du nouveau front populaire.
11:43C'est grotesque.
11:44Ça ne peut pas marcher cinq minutes.
11:46Quand ils vous disent,
11:47il n'y a pas de problème,
11:48on va trouver l'argent chez les riches.
11:50On va taxer les riches.
11:51Surtout quand on pense qu'on a des prélèvements obligatoires
11:53parmi les plus élevés du monde.
11:55Mais ça ne peut pas marcher.
11:57Parce qu'on a tout.
11:59On a les prélèvements obligatoires les plus élevés du monde
12:01avec d'ailleurs les dépenses publiques les plus élevées du monde.
12:03Et on est incapable de les baisser.
12:05Alors, on dit, oui, il fallait faire le quoi qu'il en coûte.
12:07Mais évidemment, moi, j'étais pour le quoi qu'il en coûte.
12:09Je vous signale que vous avez fait le quoi qu'il en coûte.
12:11Vous l'avez eu dans la plupart des pays d'Europe.
12:13Sauf que les Allemands, ils ont baissé leurs dépenses publiques.
12:16Regardez ce qu'ont fait les Danois.
12:18Moins de cinq points comme ça en très peu de temps.
12:20C'est absolument extraordinaire.
12:21Pourquoi on n'est pas capables, nous les Français ?
12:23Impossible d'être pas Français.
12:25On pourrait se réveiller.
12:27Parce que de ce point de vue, on a l'impression...
12:29La situation est grave.
12:31Et j'ai là un sentiment, si vous voulez,
12:33que tout le monde s'en fout.
12:34Une grande partie de la classe politique.
12:36Et les Français aussi.
12:37Les Français aussi parce que la dette était quand même
12:39le grand angle mort de la campagne électorale.
12:42Surtout, il ne faut pas prononcer le mot.
12:44Non, non, mais non, mais ce n'est pas grave.
12:46On va dépenser.
12:47Oui, oui, vous allez voir.
12:48Un dernier mot sur Emmanuel Macron.
12:49Est-ce que c'est la fin du macronisme pour vous, François-Olivier Gisberg ?
12:51Ou est-ce que quand même là, il va retrouver un rôle
12:54dans la recomposition politique en cours ?
12:57Oui, le macronisme, c'est fini.
13:00On peut dire depuis l'élection européenne.
13:02Mais en même temps, c'est vrai qu'il y a une forme de...
13:04Il rebondit.
13:05C'est tout le butot.
13:06Il revient, il revient.
13:07Et simplement, pour faire quoi, je ne sais pas.
13:10Puisqu'il ne peut pas.
13:11C'est-à-dire qu'il est empêché.
13:13Mais en même temps, il retrouve une place.
13:15Et c'est vrai qu'on peut dire de ce point de vue,
13:19c'est même une surprise.
13:20Il y a une remontada macroniste indéniable.
13:23Et sa dissolution, je pensais qu'il ressemblait
13:29au moins à un suicide, un peu comme celui de Jacques Chirac en 1997.
13:34Finalement, ce n'est pas vraiment un suicide.
13:36Je pense qu'il y a une petite...
13:38C'est opération survie.
13:39Il a des petits trous de souris dans lesquels il peut peut-être passer.
13:43Mais enfin, tout ça est quand même assez pitoyable à la fin.
13:45Merci François-Olivier Gisberg.
13:46C'était votre grande interview sur CNews et sur Europa.

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