100% Politique (Émission du 03/07/2024)

  • il y a 2 mois
A l’occasion des élections législatives, CNEWS vous propose un nouveau rendez-vous 100% politique présenté par Olivier Benkemoun et Julien Pasquet du lundi au jeudi de 21h à minuit.

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00:00:00Bonsoir à tous, 100% politique, ravis de vous retrouver en ce mercredi soir en direct sur CNews.
00:00:06Trois heures d'infos, d'analyses autour, bien sûr, de ce deuxième tour des législatives anticipées qui se profilent.
00:00:12Bonsoir cher Olivier, on est ensemble comme chaque soir avec Yohann Uzay du service politique.
00:00:17Bonsoir messieurs.
00:00:18Ça va Yohann ?
00:00:19Très bien et vous ?
00:00:20Petit Le Bret est avec nous.
00:00:22Il était un peu méchant avec vous hier.
00:00:23Oui mais tout ça c'est du passé, vous savez qu'on s'aime profondément Yohann et moi.
00:00:27Des chiffres, rien que des chiffres pour commencer qui donnent peut-être des premières indications pour ce qui se passera dans trois jours, cher Olivier.
00:00:33Après la série d'existements de la majorité et de la gauche pour favoriser un maximum de duels contre l'URN, éviter l'éparpillement des voix.
00:00:40Voici donc la nouvelle projection en siège que pourrait espérer le Rassemblement National au soir du premier tour.
00:00:46Rassemblement National et les autres partis évidemment.
00:00:49Mais l'URN dont on disait le soir du premier tour qu'il était très proche d'une majorité,
00:00:54voire qu'il avait atteint la majorité absolue dans cette projection, recule entre 190 et 220 sièges selon Harris et RTL.
00:01:03Donc on est loin des 289 sièges qui font la majorité absolue.
00:01:07On va vous donner la parole mais je vous propose d'écouter pour commencer la réaction de Marine Le Pen qui était il y a quelques minutes chez nos confrères de TF1.
00:01:17Je suis très confiante.
00:01:18Les Français ont un vrai désir de changement.
00:01:21Ils ont exprimé ce désir de changement, cette liberté vis-à-vis des appareils d'ailleurs lors du premier tour.
00:01:28Je trouve assez méprisant d'ailleurs de la part des partis politiques de les considérer un peu comme des choses.
00:01:34Bon, disons qu'elle a écarté tout de suite le résultat de cette enquête.
00:01:39Puis-je vous donner un autre chiffre ?
00:01:4178% des électeurs macronistes refusent le désistement de leurs candidats au profit du nouveau Front populaire au second tour.
00:01:50Qu'est-ce qu'ils vont faire ? Ils vont manifester ?
00:01:52Non.
00:01:53Ce que vous dites c'est que la projection qu'on donne ce soir n'a pas de sens ?
00:01:55Je ne vous dis pas qu'ils vont manifester Olivier.
00:01:56Je vous dis qu'ils ne vont pas voter automatiquement pour le nouveau Front populaire
00:02:00et que les bulletins de vote ne sont pas automatiquement mis dans l'urne en faveur du nouveau Front populaire quand on est Renaissance.
00:02:07Gauthier, on a des projections qui sont quand même assez surprenantes par rapport à ce qu'on imaginait dimanche soir.
00:02:14Est-ce qu'on peut tout de même se dire, et Yohann bien sûr commentera cette prévision,
00:02:19que Matignon ce soir s'éloigne pour Jordan Bardella ?
00:02:23Je vous donne un autre chiffre.
00:02:24Il y a deux ans, au même moment, à quelques jours des élections législatives de 2022,
00:02:29les mêmes sondages donnaient 30 députés au Rassemblement national.
00:02:33Il y en aura 89.
00:02:34Je ne dis pas qu'ils se trompent.
00:02:36Je dis qu'il faut être prudent.
00:02:39Et quand vous écoutez les auditeurs, notamment c'était notre cas cet après-midi à la radio,
00:02:43la colère est immense contre les consignes de vote.
00:02:47Et déjà au moment du premier tour, 70%, toutes catégories confondues, des électeurs disaient qu'ils n'allaient pas écouter Paris.
00:02:55Donc ce n'est pas automatique.
00:02:57Un électeur à la fine ne va pas voter automatiquement pour Gérald Darmanin ou Elisabeth Borne, et vice versa.
00:03:02C'est exactement ce que dit, je vous donne la parole tout de suite après, Clément Beaune,
00:03:06qui était un ancien ministre d'Emmanuel Macron.
00:03:08Il dit prudence, ne croyons pas qu'il n'y a plus de menaces.
00:03:14Je suis très prudent.
00:03:15C'est de l'arithmétique et c'est une projection, comme vous dites.
00:03:17Mais il y a eu des désistements très nombreux.
00:03:19Il y a sans doute un effet de ces désistements.
00:03:21On le voit dans cette projection, cette indication.
00:03:24Mais je le dis aussi, ne croyons pas qu'il n'y a plus de menaces du Rassemblement national.
00:03:29Ce que montre ce sondage, c'est que la première force politique resterait le Rassemblement national
00:03:34avec une très forte augmentation de son nombre de députés dans l'Assemblée nationale.
00:03:37En soi, c'est préoccupant, c'est inquiétant.
00:03:40Et ce sont des projections.
00:03:42Tant que les électeurs libres, librement, n'ont pas voté, on ne sait pas ce que ça donnera.
00:03:48Yohann, il y a quelque chose quand même d'assez incroyable.
00:03:50Le climat, l'évolution du climat sur les trois derniers jours.
00:03:54Dimanche, l'ERN est en tête, quasiment déjà à Matigny.
00:03:56En trois jours plus tard, la mécanique des désistements, de ces barrages, change complètement la donne.
00:04:01C'est assez époustouflant.
00:04:02Et on se dit quand même que l'ERN doit trembler malgré la confiance de façade affichée par Marine Le Pen ce soir.
00:04:08Oui, il est évident que les désistements ont changé beaucoup de choses.
00:04:11Naturellement, ces désistements portent préjudice au Rassemblement national.
00:04:14Marine Le Pen ne peut pas dire l'inverse.
00:04:16Elle est très confiante, d'accord, mais elle regarde les sondages comme elle les a toujours regardés.
00:04:20Alors, soyons prudents, effectivement, parce que les sondages pour les élections législatives
00:04:24sont beaucoup plus difficiles à faire que pour des élections nationales.
00:04:27Parce qu'en réalité, il s'agit de 577 élections différentes.
00:04:31Donc les sondeurs ont quand même beaucoup de mal à être précis.
00:04:34Néanmoins, on voit que la dynamique pour le Rassemblement national n'est pas une dynamique qui va dans le bon sens.
00:04:41C'est une dynamique en sens inverse.
00:04:43C'est-à-dire que le Rassemblement national, depuis dimanche, régresse.
00:04:46Et c'est ça qui compte, ce sont les tendances en politique.
00:04:48Et on ne voit pas de deuxième souffle arriver, j'ai envie de dire, pour l'ERN.
00:04:51En politique, ce sont les tendances qui comptent.
00:04:53Et la tendance pour le Rassemblement national, depuis dimanche, elle est mauvaise.
00:04:56Parce que vous avez raison de dire qu'à la fois le système politique,
00:05:00c'est-à-dire que l'ensemble des oppositions actuelles,
00:05:03l'ensemble de la gauche, de la Macronie, une partie des LR également,
00:05:07se sont liguées contre le Rassemblement national pour faire barrage.
00:05:10Donc le système politique s'est mis en marche contre le Rassemblement national.
00:05:14Et le système médiatique, aussi une grande partie des médias,
00:05:17sont ouvertement en campagne contre le Rassemblement national.
00:05:20Donc tout cela infuse manifestement et fait qu'on aboutit aujourd'hui à ce sondage,
00:05:27qui est effectivement très inquiétant pour le Rassemblement national.
00:05:30Non mais je n'ai rien à ajouter de plus.
00:05:32Juste une question dans ce cas-là. Est-ce que Jordan Bardella, selon vous,
00:05:35ne serait-ce que par respect pour les millions d'électeurs qui ont voté pour lui,
00:05:40évidemment à partir d'un chiffre raisonnable, on a bien compris Gauthier,
00:05:43à partir de 270, 275, mais est-ce que même sans majorité absolue, il doit y aller ?
00:05:48Non.
00:05:49Parce que ça donne un peu l'impression que la responsabilité c'est à la carte.
00:05:51Mais non, ce n'est pas ça.
00:05:52Vous imaginez Jordan Bardella arriver à Matignon lundi avec 270 députés,
00:05:57donc pas la majorité absolue, avec l'incapacité d'aller séduire les républicains
00:06:05qui comme d'habitude n'ont pas de courage et n'arrivent jamais à aller du côté du macronisme
00:06:10ou du côté du Rassemblement national pour se clarifier leur position
00:06:14et qui se prend une motion de censure 48 heures ou un vote de confiance défavorable
00:06:1948 heures, 72 heures, que sais-je, une semaine après être arrivé à Matignon et qui tombe aussitôt.
00:06:24Jordan Bardella, il ne va pas aller à Matignon si c'est pour tomber trois semaines plus tard.
00:06:29Ça n'a aucun intérêt pour lui.
00:06:30Parce que la grande différence, Julien, avec Gabriel Attal et Elisabeth Borne,
00:06:34c'est que jamais les LR n'ont fait tomber le gouvernement.
00:06:37C'étaient eux les pivots dans la dernière mandature.
00:06:40Et ils ont fait le choix de ne pas voter la censure.
00:06:42Il y en a eu quelques-uns à un moment donné après les retraites.
00:06:44Mais ça n'a pas suffi.
00:06:45Donc le gouvernement n'est jamais tombé.
00:06:47Là, vous pouvez être certain que le jour où Jordan Bardella est à Matignon,
00:06:51s'il n'a pas de majorité absolue, le nouveau Front populaire et Renaissance vont se liguer aussitôt pour le faire tomber.
00:06:56Donc il n'a aucun intérêt à y aller.
00:06:58Là, pour le coup, je ne trouve pas qu'on puisse lui faire le procès de fuir les responsabilités.
00:07:03Non, il tomberait aussitôt.
00:07:04Donc ça n'a aucun intérêt pour lui.
00:07:06Marine Le Pen, d'ailleurs, a répété ce soir sur TF1.
00:07:08On y va avec la majorité absolue.
00:07:10Sinon, on sera bloqué.
00:07:11On ne pourra absolument rien faire.
00:07:12Juste, je vais vous montrer une image.
00:07:14Parce que devant le siège du RN, comme tous les soirs, il y a des manifestations.
00:07:17Il y a des pressions.
00:07:18Ce soir, on a joué, paraît-il, une parodie de l'hymne de Vichy et Maréchal.
00:07:22Les voilà.
00:07:23C'était devant le siège du RN avec cette banderole où il y a marqué « T'as oublié tes chiens ».
00:07:31Ce qui a fait réagir, d'ailleurs, on a vu cette séquence également sur les réseaux sociaux,
00:07:34de Louis Alliot qui sort du siège du RN pour faire face à ses militants,
00:07:40en montrant des illustrations, des photographies de François Mitterrand à Vichy, en effet,
00:07:47pour dire « Nous, nous n'y étions pas, mais la gauche, à une certaine partie de son histoire, a collaboré ».
00:07:53Voilà les déstabilisations.
00:07:55On en parlait hier.
00:07:56Ces raccourcis de l'histoire, ces raccourcis, ça ne fonctionne pas.
00:08:00Au-delà de ne pas fonctionner, c'est grotesque.
00:08:02Ils ne sont pas très nombreux non plus.
00:08:03C'est tout à fait grotesque, si vous voulez.
00:08:05On revient à l'époque du Maréchal Pétain.
00:08:08C'est en 2024, si vous voulez.
00:08:10Occupons-nous des problèmes qui sont les nôtres aujourd'hui.
00:08:12Il y en a suffisamment.
00:08:14Qu'il y ait éventuellement des révisionnistes, des brebis galeuses, effectivement, au RN.
00:08:21On en parlera tout à l'heure.
00:08:22Il y en a, c'est certain.
00:08:23Des racistes, des antisémites, si vous voulez.
00:08:25Mais qui aujourd'hui peut accuser Marine Le Pen ou Jordan Bardella d'en faire partie ?
00:08:30Honnêtement, objectivement, personne.
00:08:32La direction du RN ne peut pas être accusée de cela.
00:08:35La politique que mettrait en œuvre Marine Le Pen ou Jordan Bardella,
00:08:38on peut y être opposé.
00:08:39On peut contester le programme économique.
00:08:41On peut contester plein de choses sur le programme.
00:08:44Mais ce ne sont pas les nazis de 2024.
00:08:46Arrêtons avec cela.
00:08:47Et quand on est un militant, on va voter.
00:08:49On tracte sur les marchés.
00:08:51On échange arguments contre arguments.
00:08:53Mais on ne va pas manifester devant le siège d'un parti politique.
00:08:55Renvoyer Marine Le Pen à Pétain et aux deux fondateurs anciens,
00:09:00Waffen SS, qui ont fondé le Front National,
00:09:02puisque c'est cet argument qui revient sans cesse,
00:09:04ce serait comme renvoyer Fabien Roussel à Lénine ou à Staline.
00:09:08Cela n'a pas de sens.
00:09:09Fabien Roussel n'est pas Lénine et n'est pas Staline.
00:09:11Marine Le Pen n'est pas Pétain.
00:09:13Emmanuel Macron l'avait lui-même dit à Elisabeth Borne,
00:09:16quand elle avait rappelé les racines pétainistes du RN.
00:09:19Depuis, ils sont revenus parce qu'on est en pleine campagne pour les législatives.
00:09:24À l'époque, elle s'était fait recadrer en lui expliquant
00:09:27que les arguments moraux ne marchent plus.
00:09:29La seule chose qui ferait baisser le RN,
00:09:31s'ils veulent l'empêcher d'accéder au pouvoir,
00:09:33c'est d'avoir des résultats en matière de pouvoir d'achat,
00:09:35d'immigration et de sécurité.
00:09:36Ils ont ces résultats ou ils répondent aux inquiétudes des Français.
00:09:40Ce serait la seule réponse.
00:09:412007, Nicolas Sarkozy, qui aspire les électeurs Jean-Marie Le Pen.
00:09:44Il ne lui reste plus rien.
00:09:45Louis Alliou, ce matin sur l'antenne de CNews,
00:09:48qui dit encore une fois que si le président avait compris
00:09:53le message qui lui a été envoyé le week-end dernier
00:09:56et même précédemment aux européennes, il démissionnerait.
00:10:00Quand on a 10 millions de personnes comme ça
00:10:03qui vont voter pour un seul parti,
00:10:05c'est qu'il y a des attentes, il y a de la colère.
00:10:08Et il disait qu'en cas de blocage comme ça,
00:10:11le président ne devrait pas s'amuser à faire n'importe quoi.
00:10:14Parce que ça aura des conséquences dans l'opinion
00:10:16et ces conséquences, elles peuvent être graves.
00:10:19Donc la responsabilité, elle se portera sur le président.
00:10:21Et si vous lisez tous ceux qui ont écrit sur les histoires
00:10:24de la cohabitation et sur la Ve République,
00:10:26ils vous disent qu'à un moment donné,
00:10:27le président à un péché n'a plus qu'une solution.
00:10:29Partir.
00:10:30La démission.
00:10:31La démission.
00:10:32En gros, au-delà évidemment de cet appel à la démission,
00:10:34ce que dit Louis Alliou, c'est que si le RN n'a pas
00:10:37la majorité absolue le 7 juillet, les électeurs auront
00:10:39l'impression que ça fait voler leur victoire.
00:10:41Et attention à un mouvement qui pourrait
00:10:44éventuellement avoir des conséquences.
00:10:46Alors ça, oui.
00:10:47C'est-à-dire que déjà, il n'y aura pas une majorité de Français.
00:10:50Si le RN n'a pas la majorité absolue,
00:10:51ça veut quand même dire qu'il y a une majorité de Français
00:10:53qui a fait le choix de ne pas voter rassemblement national.
00:10:55Certes, ils ne sont pas tous d'accord entre eux,
00:10:57puisque les voies s'éparpilleraient entre Renaissance
00:10:59et le Front populaire qui est lui-même très hétéroclite.
00:11:02Enfin, ils auraient fait le choix de ne pas voter majoritairement
00:11:04pour le RN.
00:11:05Il y a une majorité de candidats, de circonscriptions
00:11:07avec un candidat RN.
00:11:08Si les Français font le choix de voter pour ces candidats,
00:11:11eh bien le RN aura la majorité absolue.
00:11:13Donc c'est le choix des Français.
00:11:14Et un gouvernement de coalition, ça existe dans de multiples
00:11:17pays de l'Union européenne et ce n'est pas antidémocratique.
00:11:19Après, juste sur le doigt de Louis Alliou,
00:11:21le président ne doit pas démissionner.
00:11:22Les périodes de cohabitation ont existé
00:11:24sous François Mitterrand.
00:11:25Jacques Chirac a eu une cohabitation pendant 5 ans
00:11:28parce qu'il a fait lui-même le choix d'une dissolution
00:11:30complètement farfelue.
00:11:32On jugera sans doute celle-là encore plus farfelue
00:11:34que celle de Jacques Chirac,
00:11:35mais il ne doit pas démissionner.
00:11:36Il peut démissionner s'il en fait le choix,
00:11:38mais il a été élu pour 5 ans démocratiquement,
00:11:40Emmanuel Macron.
00:11:41Ça ne coûte rien de le dire à Louis Alliou, en tout cas,
00:11:43et de le répéter.
00:11:45Alors, effectivement, la coalition Emmanuel Macron
00:11:48se dirige sans doute vers une coalition.
00:11:50Peut-être, on ne sait pas, on verra.
00:11:52Mais en tout cas, c'est envisagé maintenant par l'Elysée
00:11:55depuis quelques jours.
00:11:57D'ailleurs, depuis combien de temps ?
00:11:59Parce que ça, c'est intéressant.
00:12:01Depuis 2 ans selon le...
00:12:02Depuis 2 ans de coalition.
00:12:03Ah, depuis 2 ans de coalition.
00:12:04Dissolution depuis 2 mois, pardon,
00:12:06selon le père Emmanuel Macron.
00:12:08De coalition, on n'est pas dans sa tête.
00:12:11Oui.
00:12:12Alors, en Conseil des ministres,
00:12:13propos rapportés d'Emmanuel Macron,
00:12:15pas question de gouverner s'il y a coalition,
00:12:17pas question de gouverner avec LFI.
00:12:19Au lendemain, des législatives
00:12:22se désistaient aujourd'hui pour les élus de gauche
00:12:24face au Rassemblement national.
00:12:26Ne signifie pas gouverner demain avec la France insoumise.
00:12:29Il n'en est pas question.
00:12:32Mais comment voulez-vous, de toute façon,
00:12:34que cette coalition ait une chance de fonctionner ?
00:12:36Alors, autant je vous dis depuis lundi
00:12:38que je pense que le Rassemblement national
00:12:40n'aura pas de majorité absolue,
00:12:42autant je vous dis aussi que cette coalition
00:12:45est une coalition qui ne peut pas tenir.
00:12:47Projetons-nous à l'automne prochain.
00:12:49Au Parlement, l'automne, c'est toujours le moment crucial,
00:12:51c'est le vote du budget.
00:12:53Comment voulez-vous que des Républicains
00:12:55parviennent à s'entendre et à se mettre d'accord
00:12:57avec des communistes sur un même budget ?
00:13:00Il n'y a même un seul texte sur lequel
00:13:02une telle coalition pourrait se mettre d'accord.
00:13:04À part peut-être la fin de vie.
00:13:06Peut-être des sujets sociétaux,
00:13:08des choses comme ça,
00:13:10des sujets économiques.
00:13:12C'est quelque chose qui n'est pas possible.
00:13:13Le budget, encore une fois, LR,
00:13:15Parti communiste français, votant le même budget,
00:13:18c'est irréaliste.
00:13:19La précision du jour, à travers les mots du chef de l'État,
00:13:21à travers ceux du Premier ministre,
00:13:22c'est donc pas de coalition avec la France insoumise
00:13:25en cas de grande coalition de majorité plurielle,
00:13:28comme l'a nommé ainsi le chef du gouvernement hier.
00:13:31Écoutez, Gabriel Attal, vous reprenez à Gauthier.
00:13:35Tout me sépare de la France insoumise.
00:13:37Jamais je ne ferai d'alliance avec la France insoumise.
00:13:39Aujourd'hui, la France insoumise n'est pas en situation
00:13:41d'avoir une majorité absolue à l'Assemblée nationale
00:13:44et de gouverner le pays.
00:13:45En revanche, l'extrême droite, le Front national,
00:13:48est en situation d'avoir une majorité absolue
00:13:50et de gouverner le pays.
00:13:52Donc ça ne fait pas plaisir, évidemment,
00:13:54à beaucoup de Français de devoir faire barrage
00:13:57au Front national en utilisant un autre bulletin
00:14:00qu'ils n'auraient pas voulu.
00:14:01Moi, je le dis ici, je considère que c'est aujourd'hui
00:14:04notre responsabilité que de le faire.
00:14:07On se désiste donc pour des candidats LFI,
00:14:09mais derrière, on rappelle qu'il n'y aura aucun accord avec eux.
00:14:11Ça veut dire quoi tout ça, Gauthier ?
00:14:13Il y a deux choses différentes.
00:14:14Il y a la coalition, on a bien compris,
00:14:16dans l'esprit d'Emmanuel Macron.
00:14:18Je ne dis pas que ça se fera demain,
00:14:19que c'est possible politiquement, comme le disait Johan,
00:14:21ou même d'un point de vue arithmétique.
00:14:22Mais ça va de Marine Tondelier, qui est très partante.
00:14:24Marine Tondelier, elle a fait la une de Libé
00:14:26pour dire qu'elle était partante,
00:14:27à 20h hier soir, et elle sera demain.
00:14:30Les écologistes reviennent sur CNews et Europe 1.
00:14:33Demain, elle sera au micro de Laurence Ferrari,
00:14:35Marine Tondelier.
00:14:36Ça, c'est une information importante.
00:14:37Oui, c'est une information importante.
00:14:38Marine Tondelier sera donc sur notre antenne demain.
00:14:41Donc, il y a deux choses différentes.
00:14:42Cette coalition, sans LFI, des écologistes,
00:14:45jusqu'au LR anti-ciotis.
00:14:47Et puis, il y a les désistements.
00:14:49Et là, il y a bisbille en Macronisme
00:14:52sur les désistements.
00:14:53Il y a Gabriel Attal qui est donc allé le dire ce matin.
00:14:55Au moins, on disait hier,
00:14:57il faudrait qu'il ait le courage de le dire,
00:14:58parce qu'il ne l'avait jamais dit jusqu'ici,
00:15:00très clairement.
00:15:01Ce matin, on a compris,
00:15:02il est prêt à mettre un bulletin LFI
00:15:04pour faire barrage au Rassemblement national.
00:15:06Ça va mieux en le disant.
00:15:07Au moins, c'est clair pour les électeurs.
00:15:10Gérald Darmanin a réagi en disant
00:15:11je ne suis pas du tout d'accord avec le Premier ministre.
00:15:13Ce n'est ni RN, ni LFI.
00:15:15On peut voir ce que dit le ministre de l'Intérieur,
00:15:19justement, avant d'entendre un autre extrait.
00:15:21Les Français n'ont pas besoin qu'on leur dise d'abord
00:15:23pour qui il faut voter,
00:15:24ni au premier, ni au deuxième tour.
00:15:25Sur un gouvernement de coalition,
00:15:26et sur la question de jusqu'où dans l'arc républicain
00:15:29doit se faire cette coalition,
00:15:30Gérald Darmanin dit précisément
00:15:34je suis très opposé, c'est allé trop vite.
00:15:36Très opposé au consigne de vote.
00:15:37Au consigne de vote, l'autorité.
00:15:39C'est tout le contraire de ce que propose l'ex-Gamboche
00:15:41avec laquelle jamais je ne m'allierais
00:15:43ni dans un gouvernement disant d'une majorité
00:15:45pour laquelle jamais personnellement je le voterais.
00:15:47C'est vrai que Gauthier a commencé à le dire
00:15:48entre Gabriel Attal et Gérald Darmanin.
00:15:50Ce n'est pas tout à fait le même son de cloche
00:15:53alors qu'on voit la dernière partie de cette citation.
00:15:55Comment voulez-vous que Gérald Darmanin,
00:15:57qui a quand même représenté l'ordre et l'autorité
00:16:01dans ce pays, qui a tenté de le faire en tout cas
00:16:04durant quatre ans, puisse voter pour la France insoumise,
00:16:08qui dit que la police tue, qui veut désarmer la police,
00:16:11qui dit qu'il faut une police aussi désarmée que possible.
00:16:14Le programme du Nouveau Front Populaire,
00:16:17ils veulent interdire les lanceurs de balles de défense.
00:16:21Les braves, les bacs supprimés.
00:16:23Exactement.
00:16:24La France insoumise considère que la police
00:16:28est l'ennemi du peuple en réalité,
00:16:29que la police est là pour réprimer,
00:16:32toujours réprimer le peuple,
00:16:33mais sans motif valable en réalité,
00:16:35que la police contrôle toujours les mêmes,
00:16:37sanctionne toujours les mêmes,
00:16:38tire parce que la police est raciste.
00:16:40Ils vont jusque-là, donc ça n'est pas possible.
00:16:42Expliquez-moi pourquoi.
00:16:43Et on va l'écouter.
00:16:44Pourquoi Yael Brune-Pivet, ce matin,
00:16:45elle dit qu'on peut quand même aller jusqu'à LFI,
00:16:48il y a certains à l'UFI qu'on peut fréquenter.
00:16:50C'est ce qu'elle dit.
00:16:51Oui, mais non.
00:16:55Une grande coalition qui irait DLR jusqu'au communisme,
00:17:00par exemple, cette assemblée plurielle.
00:17:02Alors nous nous regarderons en fonction des résultats
00:17:05des élections, de ce que les Français auront choisi.
00:17:08Mais en tout cas, moi, depuis plus de deux ans,
00:17:11je plaide pour que nous fassions une grande coalition
00:17:14des démocrates, des républicains,
00:17:16de ceux qui partagent les mêmes valeurs.
00:17:18Ça peut aller jusqu'à la France insoumise ou pas ?
00:17:20Ça peut aller dans le bloc de gauche,
00:17:23avec les écologistes, les socialistes, les communistes.
00:17:27Mais pas la France insoumise.
00:17:28Qui les Français ont élus ?
00:17:29La France insoumise, il y a certains parlementaires
00:17:32qui sont de très bons parlementaires,
00:17:35qui partagent ces mêmes valeurs.
00:17:36Il y en a d'autres avec lesquels il n'est pas question de travailler.
00:17:39Il faudra regarder en fonction du choix des Français à nouveau.
00:17:43Mais il faudra, ce sera notre devoir de le respecter.
00:17:47C'est ce qu'elle a encaissé à l'Assemblée nationale
00:17:49après la bordélisation de l'Assemblée.
00:17:51Elle a vécu de plein fouet.
00:17:53Et même les propos antisémites.
00:17:55Mais vous savez, ça va tellement loin que
00:17:57quand elle a commencé à dire cela en début de semaine dernière,
00:18:00je ne comprends pas.
00:18:01En début de semaine dernière, elle dit cela aussi.
00:18:03Il y a le Brune Pivet, elle dit David Guiraud.
00:18:05Par exemple, ce n'est pas la même chose que Caroline Fiat.
00:18:07David Guiraud, qu'elle juge comme le plus infréquentable des insoumis,
00:18:11il a le soutien, dans sa circonscription, du candidat macroniste.
00:18:15Donc au moins, les électeurs après jugeront.
00:18:17Mais au moins, comme ça c'est clair.
00:18:20Non mais écoutez, de toute façon...
00:18:22Mais la vérité c'est que les gens ne votent pas en fonction de ce que dit Mme Brune Pivet.
00:18:25On peut dire d'autres responsables politiques.
00:18:27Les gens vivent en fonction de ce qu'ils vivent au jour le jour.
00:18:29C'est ça la réalité.
00:18:30Donc a priori, déclaration ou pas ?
00:18:32Je voudrais quand même commenter ce que dit Yael Brune Pivet,
00:18:35parce que je suis en désaccord total avec ce qu'elle dit.
00:18:37Quand on est un républicain, quand on a des valeurs républicaines,
00:18:44qui sont des valeurs françaises, démocratiques,
00:18:46on ne peut pas être dans le même parti que Mme Obono, que M. Guiraud,
00:18:51que Mme Keke et que M. Mélenchon.
00:18:54Ça n'est pas possible.
00:18:55Quand on est un républicain, c'est impossible.
00:18:58Mais Yael Brune Pivet, si elle dit cela, c'est qu'elle a une raison.
00:19:01Elle, elle veut une majorité à l'Assemblée nationale.
00:19:03Elle veut que cette coalition voit le jour pour une raison qui est simple.
00:19:06Elle veut rester présidente de l'Assemblée nationale.
00:19:08Elle pense qu'elle a encore une chance de rester présidente de l'Assemblée nationale.
00:19:12Donc elle joue cette carte-là, quitte à s'allier avec ce qu'elle appelle
00:19:15les modérés de la France insoumise, seulement à la France insoumise.
00:19:18Quand on y est, on adhère à la ligne et il n'y a pas de modérés.
00:19:21Au plus haut sommet de l'État, on annonce aujourd'hui que ce sera sans LFI.
00:19:25On l'a bien compris, cette éventuelle coalition.
00:19:27Hier, il était question de majorité plurielle.
00:19:30Aujourd'hui, il sera question de majorité de projet.
00:19:33Écoutez d'abord, alors qu'on revoit ces projections avant le deuxième tour,
00:19:36ce que dit Gabriel Attal de la majorité qu'il souhaite construire
00:19:39en cas de non-majorité absolue pour le RN.
00:19:44Moi, je n'ai jamais parlé de coalition.
00:19:46Ce que j'ai dit, c'est qu'il y a deux alternatives.
00:19:48Il y a les pleins pouvoirs entre les mains d'un gouvernement d'extrême droite
00:19:52du Rassemblement national ou le pouvoir au Parlement.
00:19:55Dans un Parlement qui sera pluriel, c'est ce que j'ai dit,
00:19:58où différents groupes seront représentés.
00:20:01Quel projet ?
00:20:02Je voulais juste répondre à Yoann.
00:20:03Je rappelle juste que la majorité de projet, la majorité plurielle,
00:20:06c'était déjà la mission confiée à Elisabeth Borne.
00:20:08Vous avez 100% raison.
00:20:10Elisabeth Borne, quand elle arrive à Matignon il y a deux ans,
00:20:12Emmanuel Macron lui dit déjà, il faut parler jusqu'au communiste.
00:20:15Et ça n'a jamais vu le jour.
00:20:17Il y a eu des débauchages individuels, à LR notamment.
00:20:20Rachida Dati est arrivée au moment du gouvernement de Gabriel Attal.
00:20:23Mais il n'y a jamais eu d'accord de gouvernement.
00:20:25Et on a vu ce que ça pouvait donner avec les LR,
00:20:27qui n'ont jamais été des partenaires fiables sur l'immigration ou sur les retraites.
00:20:31Juste pour répondre à Yoann sur les modérés à la France insoumise.
00:20:34Ils existent parfois, mais ils sont purgés.
00:20:36Alexis Corbière et Raquel Garrido, qui ont reconnu que le Hamas était un groupe terroriste
00:20:40et qui était contre la stratégie de bordélisation de l'Assemblée nationale,
00:20:43purgés.
00:20:44Et vous avez vu...
00:20:45Vous les voyez rentrer dans le gouvernement de coalition ?
00:20:47Non, je vous répondais juste sur le terme de modérés.
00:20:50Ou François Ruffin, qui est autre chose que la ligne d'Eric Coquerel et Joël Mélenchon.
00:20:54François Ruffin dirait non ?
00:20:56Si on l'appelait au gouvernement de coalition ?
00:20:58Il a dit oui.
00:20:59Il a dit oui, absolument.
00:21:01Ça peut aller jusqu'à François Ruffin.
00:21:03On a déjà trois noms.
00:21:04Xavier Bertrand, Marine Tondelier et François Ruffin.
00:21:07Ça va donc des LR anti-ciotis à certains encore qui sont à la France insoumise.
00:21:12Ça nous pose la même question qu'il y a cinq minutes.
00:21:14Quel genre de loi ces gens pourraient-ils voter ensemble ?
00:21:17Ça paraît totalement ubuesque, Yoann.
00:21:19On évoque déjà, j'ai entendu cette formule aujourd'hui, un gouvernement arc-en-ciel.
00:21:23Oui, mais encore une fois, on peut se poser ce genre de questions.
00:21:26Mais je vous dis, et je crois moi, que cette coalition ne peut pas voir le jour.
00:21:30Qu'est-ce qui se passe sur cette Juillet si le RN n'a pas de majorité absolue ?
00:21:32Comment on gouverne la France ?
00:21:34Parce qu'à un moment, il va bien falloir gouverner le pays, Yoann.
00:21:37Oui, vous avez éventuellement ce gouvernement-là qui reste en place.
00:21:40Le temps de voir si on parvient à trouver des accords.
00:21:42On peut gagner des jours, Gabriel Attal.
00:21:44Non pas des jours, mais on peut gagner des semaines et des mois même.
00:21:47Parce qu'il va falloir le gouvernement pendant les Jeux Olympiques.
00:21:50On peut se dire que celui qui est en place reste au moins jusqu'à la rentrée de septembre.
00:21:55Ensuite, on tente de faire une coalition pour voter un budget.
00:21:58Ce qui me semble quelque chose d'impossible.
00:22:00Il n'est pas impossible que personne ne soit en capacité de voter de budget à l'automne prochain.
00:22:04Auquel cas, la Constitution prévoit que le budget voté l'année précédente
00:22:08est appliqué mois par mois l'année suivante.
00:22:11Il y a quand même ceux qui ne rentreront pas dans le gouvernement, c'est sûr.
00:22:15Et les filles ?
00:22:17Pas seulement.
00:22:19Des accords avec sa cheffe, donc Marine Tendelier.
00:22:24Je ne suis pas prête à changer notre programme.
00:22:27J'ai été élue avec l'étiquette Nouveau Front Populaire.
00:22:32J'ai été élue par des électeurs et électrices qui m'ont fait cet honneur pour que je porte leur voix.
00:22:36Nous avons un programme qui permet d'agir sur les racines du Rassemblement National.
00:22:42C'est-à-dire sur le sentiment de relégation.
00:22:45Sur le sentiment d'abandon de la République.
00:22:47C'est la raison pour laquelle nous avons un programme qui met en avant les services publics
00:22:52et l'investissement dans les services publics.
00:22:54S'il y a une coalition, il faut que chacun édulcore son programme.
00:22:56Sinon, l'entente sera impossible.
00:22:57Je ne veux pas trahir les électeurs et les électrices.
00:23:00Vous ne pourriez pas être dans un gouvernement avec Jean-Luc Mélenchon d'un côté
00:23:04et Gérald Darmanin d'un autre, par exemple ?
00:23:06Je pense que cela n'a pas de sens.
00:23:09Je voudrais qu'on le retrouve du sens dans la politique.
00:23:12Sans Sandrine Rousseau.
00:23:14Oui, ça montre juste qu'il pourrait y avoir des débauchages individuels,
00:23:18mais pas de pacte de gouvernement.
00:23:20Manon Aubry non plus.
00:23:21Elle ne veut pas et elle l'avait dit il y a deux jours ici.
00:23:26Vous me voyez là, Manon Aubry, gouverner avec les macronistes, gouverner avec la droite,
00:23:30faire quoi ? Une énième réforme des retraites ?
00:23:32Aller faire la poche des Françaises et des Français qui galèrent ?
00:23:34Continuer à faire augmenter le taux de pauvreté dans notre pays ?
00:23:36Vous me voyez, moi, faire ça ?
00:23:38J'ai des valeurs de gauche.
00:23:40Nous ne gouvernerons pas avec les macronistes.
00:23:44Voilà, je crois que c'est clair.
00:23:46Moi, il n'y aura pas Manon Aubry.
00:23:47Bonsoir Henri Guaino, merci d'être présent avec nous
00:23:49pour décrypter une nouvelle fois cette actue politique riche.
00:23:51Ancien conseiller Nicolas Sarkozy.
00:23:53Bien sûr, je voudrais qu'on vous remontre tout de même
00:23:55cette première prédiction sur les forces en présence à l'Assemblée nationale
00:23:59le 8 juillet, selon le sondeur Harris Interactive.
00:24:03190 à 220 sièges pour un RN,
00:24:06donc qui n'aurait pas la majorité absolue.
00:24:08Que vous disent ces premières prévisions, Henri Guaino ?
00:24:13D'abord, il ne faut pas accorder une importance démesurée
00:24:16à ce genre de projection à ce stade.
00:24:19Le climat a quand même bien changé en trois jours.
00:24:21Le climat a changé puisqu'il y a eu des désistements
00:24:24et que le choix qui est offert aux électeurs
00:24:27n'est plus le même que celui d'il y a trois jours.
00:24:30Mais on verra des désistements en effet,
00:24:34après, quelle sera l'attitude des électeurs face aux consignes de vote.
00:24:41Et puis, y aura-t-il ou non davantage encore d'électeurs le week-end prochain.
00:24:47Votre intime conviction, c'est quoi ?
00:24:51Je n'ai pas d'intime conviction, je crois qu'on est dans le flou.
00:24:56La possibilité d'une majorité absolue du RN n'est pas exclue
00:25:00parce qu'il y a une partie des électeurs de LFI
00:25:06qui peut très bien voter pour le RN.
00:25:08Il y a un vote anti-système qui peut passer au-dessus
00:25:11de toutes les appartenances politiques.
00:25:16Et puis, il peut y avoir aussi une réaction des électeurs exaspérés
00:25:20par les consignes de vote, par le spectacle qui n'a rien d'extraordinaire.
00:25:26Vous dites tripatouillage ?
00:25:30Non, je ne dis pas tripatouillage, ça voudrait dire qu'on triche.
00:25:36Là, ce n'est pas le cas.
00:25:39Là, c'est le jeu normal de la politique politicienne, partisane.
00:25:43Mais je ne suis pas certain que le spectacle donné
00:25:47ne soit pas contre-productif pour ceux qui se livrent à ces manœuvres.
00:25:51Ça sous-entend qu'il pourrait y avoir plus d'attention.
00:25:54Il pourrait y avoir moins d'abstentions.
00:25:57Il peut y avoir moins d'abstentions,
00:25:59il peut y avoir une révolte aussi des électeurs.
00:26:01Mais tout ça, je crois que ce n'est pas la peine de disserter à ce stade
00:26:04sur ce qui va arriver.
00:26:06Nous le saurons dimanche soir, très tard, ou lundi matin.
00:26:09C'est un petit peu avant la pause, Henri Guenot,
00:26:11puisqu'à travers ces prévisions, si on se fie à ces prévisions,
00:26:14on est en train de prendre la direction.
00:26:16Encore une fois, si on se fie à ça, sans autre prospective,
00:26:20on arrive sur une majorité relative.
00:26:23Ce fameux gouvernement de coalition souhaité par la Macronie.
00:26:26Théoriquement, c'est possible.
00:26:28Est-ce que vous trouvez ça réaliste ?
00:26:30Je vous dirais ça dimanche soir.
00:26:32C'est réaliste en fonction du nombre de sièges.
00:26:35Un gouvernement qui va de François Ruffin à Laurent Wauquiez,
00:26:37qu'est-ce que ça peut apporter au pays ?
00:26:39Quel genre de lois peuvent passer avec des individus aussi disparats idéologiquement ?
00:26:43Pas grand-chose.
00:26:44Mais un gouvernement n'est pas là que pour faire voter des lois.
00:26:47Il est là pour faire tourner la machine administrative,
00:26:50pour faire voter les lois de financement de la sécurité sociale.
00:26:54Mais il y a tout un arsenal constitutionnel qui permet de passer ces obstacles.
00:27:00La machine administrative.
00:27:02On a parlé de coût d'État administratif.
00:27:04Dans un instant, vous restez avec nous.
00:27:06On va marquer une page de publicité de courte pause.
00:27:09Et on revient tout de suite.
00:27:11Le sujet n'est pas épuisé.
00:27:13Non, non, non.
00:27:14Je vous rassure.
00:27:16Henri Guaino est toujours avec nous sur le plateau de 100% Info.
00:27:20Bien sûr, Gauthier Lebray.
00:27:21Politique.
00:27:22100% politique.
00:27:23C'est fou.
00:27:24Non, vous n'y arriverez pas.
00:27:25Vous avez raison de me reprendre.
00:27:26Merci beaucoup, cher Gauthier.
00:27:27Les mauvais réflexes.
00:27:28Il reste une soirée.
00:27:29Et je continue notre 100% Info.
00:27:30Bref, revenons à nos moutons.
00:27:32J-3.
00:27:33En effet, avant ces élections législatives,
00:27:35les coalitions, les désistements, les appels au vote, les appels au barrage.
00:27:39Alors il y en a un qui va assez loin quand même aujourd'hui.
00:27:42C'est M. Édouard Philippe.
00:27:43C'est-à-dire que dans la majorité, chacun a son arc républicain personnel.
00:27:47On a entendu il y a quelques minutes Yael Brune-Pivet qui dit
00:27:51qu'il y a certains LFIs qui sont fréquentables d'autre part,
00:27:54après tout ce qu'elle a vécu.
00:27:55Encore une fois, moi je suis...
00:27:56Et on en a parlé.
00:27:57Édouard Philippe, lui, sa limite à gauche inclut les communistes.
00:28:00Pas au-delà.
00:28:01On va l'écouter.
00:28:02C'est magnifique.
00:28:05J'ai une ligne qui est claire, qui ne plaît pas à tout le monde,
00:28:08mais qui est la mienne, qui est celle de mon parti,
00:28:10c'est que il faut faire le barrage au Rassemblement National
00:28:13et que je ne veux pas voter pour LFI.
00:28:18Et j'ai dit que tous les candidats qui s'inscrivaient dans un arc
00:28:21qui va de la droite républicaine, y compris jusqu'aux communistes,
00:28:24et Dieu sait que j'ai des désaccords massifs et documentés
00:28:26avec les communistes ou les écologistes,
00:28:28il fallait faire barrage au Rassemblement National.
00:28:32Je l'assume.
00:28:33Voilà.
00:28:34Et dimanche, Édouard Philippe annonce qu'il votera pour un candidat communiste.
00:28:37Et je rappelle qu'Édouard Philippe avait fait, je ne sais pas si vous vous souvenez,
00:28:39la fête de l'Huma.
00:28:40Sa rentrée politique l'an dernier.
00:28:41Évidemment que je m'en souviens.
00:28:42Oui, mais vous, oui.
00:28:43Oui, tout le monde ne s'en souvient pas.
00:28:45Henri Guaino s'en souvient.
00:28:46Vous vous souvenez qu'il avait fait sa rentrée politique l'été dernier,
00:28:49précisément à la fête de l'Huma.
00:28:51Il s'était fait huer, d'ailleurs.
00:28:52Mais c'était comme on avait dit, quel courage.
00:28:56Il disait à la fête de l'Huma qu'il votait communiste, justement,
00:28:58déjà face au RN et face à Fabien Roussel, qui était sur scène.
00:29:02Déjà, voilà, pour les électeurs de droite, c'est quelque chose quand même.
00:29:05Henri Guaino, c'est amusant, dans ces cas-là, on n'invoque pas l'histoire du Parti communiste,
00:29:08par exemple, pour le diaboliser.
00:29:12D'abord, l'histoire est loin et ce n'est pas la même.
00:29:15Oui, mais elle est tout aussi sanglante, voire plus.
00:29:17Oui, oui, elle est sanglante, mais elle s'est traduite par une alliance
00:29:21entre l'Occident anti-nazi et…
00:29:24Oui.
00:29:25L'histoire n'est pas du tout la même.
00:29:27Les relations, d'ailleurs, qu'ont entretenues les gaullistes
00:29:30avec les communistes n'est pas du tout la même,
00:29:32même s'ils ont rarement voté ensemble.
00:29:35Voilà, ils se sont retrouvés dans un gouvernement provisoire en 1944.
00:29:40Ça vous étonne, ces propos d'Edouard Philippe ?
00:29:42Non, ça ne m'étonne pas.
00:29:44Je comprends très bien que tout le monde passe du temps à disserter sur tout ça.
00:29:50Sur comment garder le pouvoir, en réalité.
00:29:52Voilà, mais ça, encore une fois, c'est le tout venant de la politique
00:29:57et le tout venant d'une démocratie, chacun ayant son point de vue,
00:30:00chacun mettant en fonction de ses intérêts électoraux
00:30:02la barrière de ce qui est supportable ou pas supportable.
00:30:05La vérité, quand même, est que tous les groupes,
00:30:08tous les candidats aujourd'hui qui sont présents au second tour
00:30:13sont des candidats qui appartiennent à des formations politiques,
00:30:16qui siègent à l'Assemblée nationale,
00:30:18qui sont donc reconnus comme faisant partie de ce qu'on appelait l'arc républicain.
00:30:24Comme le Premier ministre disait, l'arc républicain, il y a quelque temps,
00:30:27c'est tous ceux qui siègent à l'Assemblée nationale.
00:30:29Donc la question de principe n'est pas là.
00:30:32Après, on peut détester tel ou tel parti, même s'il est à l'Assemblée nationale,
00:30:38mais la République n'est pas menacée aujourd'hui par un parti qui dit
00:30:43« je veux détruire la République ».
00:30:45On en a déjà parlé.
00:30:47Il n'y a personne sur la scène politique aujourd'hui,
00:30:51il n'y a pas des candidats individuels qui sont...
00:30:56Parfois il y a des brebis galeuses, de tous les côtés.
00:30:59Mais je parle des responsables politiques,
00:31:02il n'y en a pas un aujourd'hui qui peut être comparé ni à Hitler,
00:31:05ni à Mussolini, ni à Stalin.
00:31:08Le prétexte du barrage ORN produit quand même des propos
00:31:13et des alliances assez baroques.
00:31:15Vous voyez bien qu'on simplifie en disant fascisme sans arrêt,
00:31:21il n'y a personne qui ressemble à ces gens-là.
00:31:25On peut détester Mme Le Pen, dire que c'est Hitler,
00:31:28c'est complètement fou.
00:31:30Pas plus que M. Hussen et Staline.
00:31:33Tout ça n'a pas...
00:31:35Jean-Luc Mélenchon ne veut pas détruire la République, selon vous ?
00:31:38Sans les comparer à ce personnage-là, c'est ridicule.
00:31:42Jean-Luc Mélenchon ne veut pas détruire...
00:31:44Il ne dit pas qu'il veut détruire la République.
00:31:46Personne aujourd'hui ne dit ça.
00:31:49Dans l'entre-deux-guerres, il y avait des mouvements politiques
00:31:52qui voulaient détruire la République
00:31:54et qui étaient prêts à la détruire par la violence.
00:31:56C'était leur doctrine officielle.
00:31:58Là, on n'en est pas là.
00:32:00En revanche, il y a une société aujourd'hui
00:32:02qui est aussi malade que la société de l'entre-deux-guerres.
00:32:07C'est ce qui rend tout cela très dangereux.
00:32:10Je crois qu'il faut déplacer le curseur du débat.
00:32:16Ce qui est en train de se passer...
00:32:18Je laisse de côté les désistements.
00:32:21Tout cela, encore une fois, est habituel.
00:32:24Les consignes de vote qui, à mon avis,
00:32:26peuvent marcher dans certains cas,
00:32:28mais je ne suis pas sûr qu'elles vont marcher,
00:32:30notamment contre la violence du vote anti-système.
00:32:33Je ne suis pas sûr que cela va marcher.
00:32:35Enfin, ce qui est le plus important dans cette histoire,
00:32:41c'est que ces jeux politiques ne sont pas des tambouilles,
00:32:45ne sont pas des tricheries.
00:32:47C'est la politique des élites, quand même.
00:32:49Non, mais ce n'est pas ça.
00:32:50C'est qu'ils montrent la déconnexion totale
00:32:52entre les partis politiques, les responsables politiques
00:32:56qui se sont enfermés dans ce jeu qui, encore une fois, est habituel
00:32:59et qui ne veulent pas voir tous
00:33:04ce que signifient les votes aux européennes et aux premiers tours.
00:33:10Ils ne veulent pas voir ce que ça nous dit,
00:33:12ce que ça nous raconte de l'état du pays et de la société.
00:33:15Un exemple, que s'est-il passé à Marseille ?
00:33:17Il n'y a plus de candidats ensemble.
00:33:19Il n'y en a plus qu'un seul.
00:33:21C'est soit la gauche, soit...
00:33:24On allait promener notre micro là-bas.
00:33:28Marseille, c'est la ville chérie d'Emmanuel Macron.
00:33:32Une dizaine de...
00:33:34C'est la ville qu'il a le plus visitée en dehors de Paris.
00:33:38C'est ce qu'on dit dans les rues de Marseille.
00:33:42Dans nos campagnes, on a l'impression d'être oubliés.
00:33:46J'ai 1200 euros par mois.
00:33:48Heureusement que j'ai hérité de la maison de ma mère,
00:33:51sinon je serais peut-être à la rue.
00:33:53Non, on n'a plus de commerce, c'est vrai.
00:33:55On n'a plus de choses comme ça.
00:33:57Mais bon...
00:33:59Ça, ça fait très longtemps.
00:34:01Même très très très longtemps.
00:34:03Alors, ce n'était pas des Marseillais.
00:34:05Vous avez bien remarqué qu'ils n'avaient pas l'accent.
00:34:08Ils ne connaissaient pas la cité fossienne.
00:34:10Mais en fait, c'est la même chose.
00:34:12C'est dans un petit village, la même chose.
00:34:14Ils expliquent pourquoi on vote errette.
00:34:16On est très loin, très loin des batailles d'appareils.
00:34:20Et les préoccupations, c'est l'argent et c'est l'insécurité.
00:34:23Le problème de tout ça, c'est que si les combinaisons,
00:34:29après le 8 juillet, les combinaisons parlementaires aboutissent,
00:34:35parce que le résultat en nombre de sièges le permettra,
00:34:39et donnent l'impression à une partie de l'électorat,
00:34:43qui a voté pour que tout change,
00:34:45qui a voté pour que ça ne continue pas comme ça,
00:34:47encore une fois, qu'ils aient voté à l'extrême gauche,
00:34:49ou qu'ils aient voté pour le RN,
00:34:51ou qu'ils soient restés chez eux pour une partie d'entre eux,
00:34:55s'ils ont le sentiment qu'on leur vole l'élection,
00:34:59alors il faudra s'inquiéter pour la suite.
00:35:03Il y a des gilets jaunes XXL ?
00:35:05Je ne sais pas si ça prendra la même force.
00:35:07Les choses ne prennent pas toujours la même forme,
00:35:09mais en revanche, ça peut être des mouvements de même nature.
00:35:11Je me souviens qu'il y a une nature violente en tout cas.
00:35:13Il n'y a pas besoin d'une légitimité des institutions et de la République,
00:35:18alors pour le coup, on la met en danger.
00:35:20Et d'une certaine façon, Marine Le Pen, dans un autre registre,
00:35:24a un peu remis en question également cette légitimité,
00:35:26face à la perspective de la cohabitation avec le RN.
00:35:29Le chef d'État utilise son pouvoir de nomination ces derniers jours
00:35:31pour placer des personnalités en phase avec la ligne du camp présidentiel.
00:35:34Des nominations qui sont dénoncées par Marine Le Pen,
00:35:37qui estime que l'Élysée abuse de ses prérogatives
00:35:39pour empêcher Jordan Bardella de gouverner le pays comme il le souhaite.
00:35:42La porte-parole du gouvernement lui a répondu après le Conseil des ministres tout à l'heure.
00:35:46Vous réagirez ? Je vois que ça fait froncer les sourcils de M. Guénaud.
00:35:49Écoutez Prisca, t'es venu d'abord.
00:35:54On savait que Marine Le Pen mentait,
00:35:56on sait maintenant qu'elle manipule l'information.
00:35:59Qu'il y ait des nominations pendant le Conseil des ministres, ce n'est pas nouveau.
00:36:03Visiblement, elle s'en inquiète aujourd'hui, mais ce n'est pas nouveau.
00:36:05On sait qu'aujourd'hui, elle n'a une très mauvaise compréhension et connaissance
00:36:08de ce qui se passe en Conseil des ministres, mais on ne le découvre pas.
00:36:11On ne le découvre pas.
00:36:12Elle savait déjà très peu comment se passait le rapport
00:36:15entre le président de la République et les armées.
00:36:17Elle ne le découvre a priori que maintenant.
00:36:19On sait aussi qu'elle a très peu de connaissances
00:36:22sur le fonctionnement du Conseil constitutionnel,
00:36:24puisque dès qu'il se prononce, pas plus tard qu'en début d'année,
00:36:27elle considère que c'est un coup d'Etat, un coup de force des juges.
00:36:31Mais visiblement, quand elle connaît très peu la Constitution
00:36:33et le fonctionnement de nos institutions,
00:36:35elle connaît aussi très peu les personnalités
00:36:38avec qui elle voudra siéger demain à l'Assemblée nationale,
00:36:40puisque chaque jour arrive une monstrosité sur le profil de ses candidats.
00:36:46Il y a eu des nominations aujourd'hui.
00:36:48C'était Philippe Tirlocq, direction nationale de la sécurité publique,
00:36:50et Jérôme Arnois, préfet de la Charente.
00:36:53Fonctionnement normal ou marge administratif ?
00:36:55Non, c'est normal.
00:36:57Tout le monde a craint, parce qu'il y avait des bruits
00:37:00qui circulaient dans la presse,
00:37:02qu'il y ait un train considérable de nominations.
00:37:05Ça n'est pas le cas.
00:37:06Il y a toujours des nominations entre les deux tours des élections.
00:37:10Soit pour occaser des collaborateurs,
00:37:13mais c'est une tradition républicaine.
00:37:15Soit tout simplement parce que le moment est venu
00:37:18de changer les gens de poste.
00:37:21Il y a toujours une soupçon de se dire
00:37:23qu'on passe des gens à nous au moment où on va partir
00:37:25pour essayer de mettre des bâtons dans les roues à ceux qui vont arriver.
00:37:27C'est vrai s'il y a un train de nomination anormalement important.
00:37:32Là, on ne peut pas dire qu'aujourd'hui,
00:37:34il y a eu un train de nomination anormalement important.
00:37:36En fait, c'est une manœuvre de la part de Marine Le Pen.
00:37:38En gros, elle calcule...
00:37:39Elle faisait écho à des bruits qui circulaient.
00:37:41C'est une manœuvre de sa part.
00:37:42Elle dit que si elle lance la polémique,
00:37:43ils vont arrêter ces fameuses nominations
00:37:45qui pourraient donc éventuellement mettre des bâtons dans les roues.
00:37:47Il paraît qu'il y a des postes qui n'avaient pas de nomination
00:37:51depuis des mois et des mois.
00:37:53Oui, parce que le président de la République
00:37:57a tendance à repousser souvent les nominations.
00:38:00Puis après, elles arrivent d'un coup.
00:38:02Je voudrais juste...
00:38:03On occupe les deux minutes qui nous restent ensemble.
00:38:05Henri Guenot, avec cette information que nous transmet Sandra Buisson
00:38:09de notre service Police Justice,
00:38:11vous évoquiez juste avant qu'on entre dans ces dénonciations
00:38:14contre l'État administratif,
00:38:15cette violence populaire qui pourrait naître après le scrutin.
00:38:20Justement, dès ce soir à 20h à Meudon,
00:38:22information de Sandra Buisson,
00:38:25à Meudon, en région parisienne, dans l'ouest parisien,
00:38:27Prisca Thévenot, la porte-parole du gouvernement,
00:38:29sa suppléante Virginie Lanlot
00:38:31et un militant renaissance, Girassi Madiba,
00:38:34qui venait de coller des affiches sur des panneaux,
00:38:36ont été pris à partie par une vingtaine d'individus.
00:38:38Lanlot et Girassi ont été frappés à coups de poing et à coups de trottinette.
00:38:41Madame Lanlot présente une plaie au bras gauche
00:38:43qui se plaint de douleur dans la jambe gauche.
00:38:45Monsieur Girassi est blessé au niveau de la mâchoire.
00:38:47Madame Thévenot n'a pas été blessée.
00:38:48Trois individus auraient été interpellés.
00:38:51Est-ce que cette information et cette violence
00:38:53adressée à nos représentants politiques
00:38:56vous choquent et vous interpellent ce soir ?
00:38:58Elle me choque, j'espère comme n'importe quel citoyen.
00:39:02Pour l'instant, ce sont des actes relativement isolés.
00:39:06Mais on sent bien que la violence monte dans la société.
00:39:08On sent bien qu'elle monte contre les élus.
00:39:10On sent bien qu'en ce moment,
00:39:12elle traverse toute la société à propos de ces élections.
00:39:20Le vrai sujet, c'est que dans ce climat,
00:39:26dans ce contexte, il est irresponsable
00:39:30pour les uns comme pour les autres
00:39:32d'instrumentaliser la violence.
00:39:34Il y a de plus en plus de cas.
00:39:35Il y a une candidate du Rassemblement national
00:39:37qui a eu plusieurs jours d'ITT après une agression
00:39:39pas plus tard qu'aujourd'hui.
00:39:41Elle a mis fin à sa campagne.
00:39:43Elle reste candidate, mais elle a mis fin à sa campagne.
00:39:45Peu importe l'étiquette,
00:39:47Renaissance ou Rassemblement national,
00:39:49c'est totalement insupportable.
00:39:51Il ne faut pas dresser les gens les uns contre les autres.
00:39:53Il ne faut pas en rajouter.
00:39:54Naturellement, il ne faut pas en rajouter.
00:39:55Il ne faut pas dresser les gens les uns contre les autres.
00:39:58Néanmoins, je suis curieux de voir le profil
00:40:01des trois personnes qui ont été interpellées,
00:40:03de voir à quelle mouvance...
00:40:04On va être prudents.
00:40:05Naturellement, attendons.
00:40:07Il sera intéressant de voir à quelle mouvance
00:40:09ils appartiennent, d'où ils viennent,
00:40:11quelles sont leurs fréquentations,
00:40:12quel milieu est-ce qu'ils fréquentent,
00:40:14ou si ce sont des individus entre guillemets lambda,
00:40:17mais c'est quand même peu probable.
00:40:18Généralement, quand on adresse des élus,
00:40:20quand on adresse des personnes
00:40:21qui sont en train de coller des affiches,
00:40:23généralement...
00:40:24Vous aurez tout.
00:40:25Vous aurez tout.
00:40:26Vous aurez les personnes qui allomitent.
00:40:27Je rappelle juste qu'il y a eu
00:40:28trois individus interpellés
00:40:30et qu'une des personnes présente
00:40:32une blessure légère au niveau du bras gauche
00:40:35et une autre qui souffre d'une importante douleur
00:40:38au niveau de la mâchoire.
00:40:40On est quand même...
00:40:41Oui, bien sûr.
00:40:42Ce n'est pas rien.
00:40:43Ce n'est pas anecdotique.
00:40:44Mais c'est vrai que je me souviens.
00:40:45Il y a une semaine, vous étiez ici,
00:40:46où vous disiez
00:40:47ça peut très très mal finir.
00:40:48Oui, parce que c'est dans ce climat.
00:40:51D'ailleurs, les groupes organisés
00:40:53comme les violences individuelles
00:40:55peuvent avoir un effet d'embrasement considérable.
00:40:57Tout est abrasif.
00:40:59Merci beaucoup Henri Guaino
00:41:00d'avoir passé ces quelques minutes avec nous.
00:41:02On va marquer une autre pause.
00:41:04On se retrouve avec Gauthier, Yoann,
00:41:05Violette Spilbou de Renaissance,
00:41:07Céline Hervieux du Parti Socialiste
00:41:09nous rejoignent dans un instant
00:41:10pour continuer d'évoquer...
00:41:12Vous voulez rester un peu ?
00:41:13Non, non.
00:41:14Merci de vous repasser.
00:41:15Vous êtes chez vous Henri Guaino.
00:41:16À très bientôt.
00:41:17Et on se retrouve dans une poignée de minutes
00:41:18pour la suite de 100% Politique.
00:41:21Absolument.
00:41:24La suite de 100% Politique.
00:41:26On accueille Violette Spilbou et Céline Hervieux
00:41:30dans un instant pour continuer à parler
00:41:32de la grande affaire de cette soirée.
00:41:34La coalition évidemment.
00:41:36Il y a une polluation possible.
00:41:37Et jusqu'où peut-elle aller ?
00:41:39Peut-être que vous devrez vous tenir la main demain.
00:41:42Vous le savez mesdames.
00:41:43Mais pour l'instant,
00:41:44c'est l'heure du journal Maureen Vidal.
00:41:46Bonsoir Olivier.
00:41:47Bonsoir Julien.
00:41:48Bonsoir à tous.
00:41:49À la une de l'actualité,
00:41:50Emmanuel Macron l'assure.
00:41:52Il ne gouvernera pas avec la France insoumise.
00:41:54Un désistement ne vaut pas.
00:41:56Coalition a assuré le président de la République
00:41:58en Conseil des ministres.
00:41:59Des propos appuyés par Gabriel Attal.
00:42:01Plus tôt dans la journée,
00:42:02le Premier ministre l'a assuré.
00:42:04Jamais je ne ferai d'alliance avec la France insoumise.
00:42:07Une candidate RN aux élections législatives
00:42:10suspend sa campagne.
00:42:11Elle assure avoir subi une violente agression
00:42:13aujourd'hui au marché de la Rochette.
00:42:15Marie Dauchy, candidate RN
00:42:16dans la troisième circonscription de Savoie,
00:42:19s'est vue prescrire huit jours d'ITT.
00:42:21Elle sera examinée à nouveau
00:42:22dans un cadre médico-légal.
00:42:24Et enfin, l'ancien ministre Roland Dumas
00:42:26est mort à l'âge de 101 ans,
00:42:28figure de la politique française
00:42:30pendant près de 60 ans.
00:42:31Il aura été ministre des Affaires étrangères
00:42:33sous François Mitterrand
00:42:34et président du Conseil institutionnel.
00:42:36Il a marqué de son empreinte l'histoire
00:42:38de la cinquième République
00:42:39à saluer le garde des Sceaux,
00:42:40Éric Dupond-Moretti.
00:42:44Merci beaucoup, Charmorine.
00:42:45Rendez-vous à 23h
00:42:46pour un nouveau point sur l'actualité.
00:42:47Yohann Uzay-Gauthier,
00:42:48le bras toujours en place,
00:42:49Juliette Spilbou,
00:42:50députée sortante Renaissance du Nord,
00:42:53porte-parole du groupe
00:42:54Renaissance et énergie,
00:42:55conseillère PS de Paris.
00:42:56Merci à toutes les deux d'être présentes
00:42:58avant de revenir sur cette actualité politique
00:43:00et ce qui nous attend à J-3,
00:43:02deuxième tour de scrutin législatif.
00:43:04Cette information sur laquelle
00:43:05j'aimerais que vous réagissiez
00:43:06peut-être un instant.
00:43:07On apprend ce soir,
00:43:08grâce à notre journaliste
00:43:10du service Police-Justice,
00:43:11Sandra Buisson,
00:43:12qu'à 20h, à Meudon,
00:43:13donc dans le Ouest parisien,
00:43:15Prisca Thévenot,
00:43:16la porte-parole du gouvernement,
00:43:17sa suppléante Virginie Lanlot,
00:43:19un militant Renaissance,
00:43:20Madiba Girassi,
00:43:21qui venait de coller des affiches sur les panneaux,
00:43:23ont été pris à partie
00:43:24par un groupe d'une vingtaine d'individus.
00:43:27Mme Lanlot, M. Girassi
00:43:29ont été frappés à coup de poing,
00:43:30à coup de trottinette.
00:43:31Mme Lanlot présente une plaie au bras gauche.
00:43:33M. Girassi, blessé au niveau de la mâchoire hospitalisée.
00:43:36Mme Thévenot n'a pas été blessée.
00:43:38Trois individus ont été interpellés.
00:43:40D'abord, Violette Spilbou,
00:43:41est-ce que vous en savez un tout petit peu plus
00:43:43sur ce qui s'est passé
00:43:44et une réaction ?
00:43:45On peut imaginer le choc
00:43:47au sein du camp présidentiel ce soir.
00:43:49Je crois que c'est le choc
00:43:50pour tous les élus
00:43:51qui s'engagent en politique
00:43:53et je tiens à vraiment assurer
00:43:55tout mon soutien à Prisca,
00:43:57Virginie et aux militants qui étaient avec eux
00:43:59parce que je le découvre là,
00:44:01sur votre plateau.
00:44:02Je connais bien Prisca Thévenot,
00:44:04c'est quand même quelqu'un
00:44:05qui ne se laisse pas faire
00:44:06et qui n'a pas peur.
00:44:08Je connais bien aussi Virginie Lanlot
00:44:10parce qu'étant la suppléante de Prisca Thévenot,
00:44:12elle a siégé avec moi
00:44:13à la Commission Éducation et Culture.
00:44:15De la même façon,
00:44:16c'est une élue locale aguerrie
00:44:17qui a déjà fait plusieurs campagnes
00:44:19et qui n'a pas peur
00:44:21de se confronter,
00:44:22y compris sur les idées,
00:44:23quand on colle le soir,
00:44:24quand on est un peu fatigué,
00:44:25ça peut parfois un petit peu
00:44:27avoir le ton qui monte.
00:44:28Ça dit beaucoup de choses du climat actuel.
00:44:29Mais là, honnêtement,
00:44:30c'est inacceptable.
00:44:32Et puis surtout,
00:44:33la violence envers les candidats,
00:44:34la violence envers les élus locaux,
00:44:36c'est un sujet qu'il faut combattre
00:44:38parce que sinon,
00:44:39plus personne ne voudra y aller.
00:44:40Céline, vous êtes sur le terrain
00:44:41tous les soirs,
00:44:42toutes les deux.
00:44:43D'ailleurs, vous sentez
00:44:44ce climat de violence.
00:44:46Peut-être réagir d'abord
00:44:47déjà à cette agression,
00:44:48mais j'imagine que la tension
00:44:51est là tous les jours
00:44:53et liée quand même
00:44:55à une campagne express,
00:44:57liée à deux campagnes d'ailleurs
00:45:00qui se sont enchaînées
00:45:01avec l'Union européenne.
00:45:02Le ton peut monter facilement.
00:45:05Absolument.
00:45:06Oui, on sent cette tension
00:45:07sur le terrain.
00:45:08Évidemment, tout le monde soutient
00:45:09aux équipes qui ont été agressées.
00:45:10On a vécu la même chose
00:45:12dans le 15e,
00:45:13pas plus tard qu'il y a
00:45:14deux, trois jours.
00:45:15Une équipe, idem,
00:45:16du Nouveau Fonds populaire
00:45:17qui a été attaquée
00:45:18par des gens
00:45:19qui s'en sont pris à eux.
00:45:20Donc, évidemment,
00:45:21la tension, on le sent.
00:45:22Si vous voulez,
00:45:23c'est que les gens ont peur.
00:45:24Vraiment, les gens sont
00:45:25dans l'incertitude
00:45:26de ce qui va se passer.
00:45:27Et quand il n'y a plus de dialogue,
00:45:29quand il n'y a plus de débat,
00:45:30quand il n'y a plus de paroles
00:45:31et de mots,
00:45:32c'est la violence qui surgit.
00:45:33Et là, malheureusement...
00:45:34Il y a encore du débat,
00:45:35de la parole et des mots
00:45:36quelque part justement
00:45:37dans ce pays actuellement.
00:45:38Mais on a besoin d'apaisement.
00:45:39Le débat n'existe plus.
00:45:40C'est l'impression que ça donne
00:45:41jour après jour.
00:45:42Oui, tout à fait,
00:45:43parce qu'on est dans une campagne
00:45:44qui est extrêmement polarisée.
00:45:46Et je pense que tout le monde
00:45:48a sa part de responsabilité.
00:45:49Les partis poétiques,
00:45:50les candidats,
00:45:51les militants,
00:45:52les journalistes,
00:45:53tout le monde, les citoyens.
00:45:54Chaque personne a sa responsabilité.
00:45:56Et je pense qu'on a vraiment
00:45:57besoin d'apaisement.
00:45:58On a besoin de se parler
00:46:00avec respect,
00:46:01de respecter les opinions
00:46:02des uns et des autres.
00:46:03La dissolution provoquée
00:46:04par Emmanuel Macron
00:46:05et la majorité
00:46:06nous met aussi dans cette situation
00:46:08d'urgence et d'incertitude.
00:46:10On y était déjà un petit peu.
00:46:11Et ce climat, en fait,
00:46:12crée aussi de la violence.
00:46:14Moi, je voulais juste vous dire
00:46:15qu'encore une fois,
00:46:16parmi les éléments de violence,
00:46:17vous allez réagir.
00:46:18Moi, je pensais à quelque chose,
00:46:19à l'OCDR 24h.
00:46:20Mais tout à l'heure,
00:46:21encore une fois,
00:46:22on vous a montré des images
00:46:23de manifestations devant
00:46:24le siège du RN
00:46:25avec des choses qui peuvent
00:46:26paraître totalement invioles.
00:46:27Non, c'est pas pareil.
00:46:28C'est une fanfare.
00:46:29C'est une banderole
00:46:30avec des artistes.
00:46:31Mais à quoi on fait référence ?
00:46:32Non, c'est pas pareil.
00:46:33Je ne suis pas d'accord.
00:46:34Et on simplifie toujours.
00:46:35Je ne suis pas d'accord.
00:46:36T'as oublié tes chiens.
00:46:37Oui, on l'a dit,
00:46:38mais ça n'a strictement rien à voir.
00:46:39C'est une fanfare,
00:46:40c'est une manifestation
00:46:41avec une banderole,
00:46:42tout ce qu'il y a de plus pacifique.
00:46:43Ça n'a strictement rien à voir.
00:46:44Dans ce cas-là,
00:46:45disons la même chose
00:46:46d'Alice Cordier
00:46:47qui vient avec une pancarte
00:46:48Place de la République.
00:46:49Non, c'est pas pareil non plus.
00:46:50C'est elle qui s'en est occupée.
00:46:51Oui, bien sûr.
00:46:52Donc, c'est pas pareil du tout.
00:46:53Non, non, c'est pas le même.
00:46:54C'est pas du tout la même chose.
00:46:55Ça n'a rien à voir.
00:46:56Mais quand même,
00:46:57pardon moi,
00:46:58je considère que certains
00:46:59ont une responsabilité
00:47:00plus grande que d'autres
00:47:01dans le climat actuel,
00:47:02le climat politique.
00:47:03Mais pas seulement
00:47:04dans les tensions
00:47:06Je fais référence
00:47:07notamment à l'extrême-gauche
00:47:08parce que, excusez-moi,
00:47:09mais pour l'extrême-gauche,
00:47:10quand vous n'êtes pas d'extrême-gauche,
00:47:11vous avez tort.
00:47:12Et quand vous n'êtes pas
00:47:13d'extrême-gauche,
00:47:14l'extrême-gauche refuse
00:47:15de débattre avec vous
00:47:16parce qu'elle considère
00:47:17que vous êtes des fascistes,
00:47:18parce qu'elle considère
00:47:19éventuellement même
00:47:20que vous êtes des nazis.
00:47:21Voilà la réalité.
00:47:22C'est que l'extrême-gauche
00:47:23n'est pas d'accord avec vous,
00:47:24elle refuse de débattre
00:47:25et vous avez tort.
00:47:26C'est tout, c'est plié.
00:47:27Je précise simplement
00:47:28qu'on n'a aucune information
00:47:30Je fais référence
00:47:31au climat général
00:47:32et je le redis ce soir,
00:47:33je considère que
00:47:34l'extrême-gauche
00:47:35et que Jean-Luc Mélenchon
00:47:36ont une grande responsabilité
00:47:37dans ce qui se passe
00:47:38en ce moment
00:47:39dans notre société.
00:47:40Je peux donner un autre exemple
00:47:41que Yoann,
00:47:42pour élargir au-delà
00:47:43de l'agression
00:47:44de Priscat-Evnou,
00:47:45ça arrive d'ailleurs
00:47:46à d'autres candidats
00:47:47avec d'autres étiquettes
00:47:48et c'est totalement insupportable.
00:47:49Je crois qu'il y a
00:47:50une candidate erraine
00:47:51qui a été agressée
00:47:52la dernière heure.
00:47:53Candidate erraine
00:47:54qui a mis fin à sa campagne,
00:47:55qui est toujours candidate
00:47:56mais qui a eu plusieurs jours
00:47:57d'ITT
00:47:58et qui ne terminera pas
00:47:59sa campagne jusqu'à dimanche.
00:48:00Le clip de rap,
00:48:01excusez-moi,
00:48:02qu'on a vu hier,
00:48:03anti-erraine,
00:48:04qui traite
00:48:05Marion Maréchal
00:48:06et Marine Le Pen
00:48:07de PUTE,
00:48:08qui promet
00:48:09des horreurs
00:48:10à la mère de Jordan Bardella,
00:48:11qui fait l'apologie
00:48:12de la drogue,
00:48:13qui dit
00:48:14si l'ERN passe,
00:48:15je sors mon gun
00:48:16de l'antisémitisme,
00:48:17bien sûr,
00:48:18la Palestine,
00:48:19de la Seine au Jourdain,
00:48:20chassons les Juifs d'Israël
00:48:21mais chassons les aussi
00:48:22de France.
00:48:23Ça, par exemple,
00:48:24typiquement,
00:48:25c'est un très très bon exemple
00:48:26qui participe
00:48:27à la haine
00:48:28et au climat de violence
00:48:29pendant cette campagne
00:48:30des européennes.
00:48:31Céline Hervieux.
00:48:32Oui, simplement,
00:48:33pour rebondir
00:48:34à ce que disait M. Eusia
00:48:35et je suis navrée
00:48:36de vous le dire,
00:48:37mais en fait,
00:48:38l'extrême gauche
00:48:39dans le pays,
00:48:40ce n'est pas Jean-Luc Mélenchon.
00:48:41Il me semble que
00:48:42le Conseil d'État
00:48:43a rendu une décision.
00:48:44C'est la plus haute juridiction
00:48:45de notre pays.
00:48:46C'est une bonne blague.
00:48:47Vous n'allez quand même pas
00:48:48défendre l'ERN ce soir ?
00:48:49Non, ça n'a pas été qualifié.
00:48:50Jean-Luc Mélenchon,
00:48:51c'est une gauche radicale
00:48:53C'est la gauche démocratique
00:48:54et républicaine.
00:48:55Les mots ont un sens.
00:48:56Je ne suis pas là
00:48:57pour défendre Mélenchon,
00:48:58mais simplement,
00:48:59les mots ont un sens.
00:49:00Quand on est dans un débat
00:49:01démocratique,
00:49:02il faut faire attention
00:49:03aux mots qu'on emploie.
00:49:04En l'occurrence,
00:49:05le Rassemblement National
00:49:06a été considéré
00:49:07et catégorisé
00:49:08comme l'extrême droite.
00:49:09Ce n'est pas le cas
00:49:10de la France insoumise.
00:49:11Je tenais simplement
00:49:12à le rappeler.
00:49:13C'est peut-être un détail
00:49:14pour vous,
00:49:15mais pour moi,
00:49:16ça veut dire beaucoup.
00:49:17C'est important.
00:49:18Quand vous pointez du doigt,
00:49:19vous voyez un camp ou un autre,
00:49:20vous participez
00:49:21et vous êtes responsable
00:49:22dans son propre camp
00:49:23vis-à-vis de l'apaisement
00:49:24du débat.
00:49:25Il ne s'agit pas de pointer
00:49:26les uns ou les autres.
00:49:27On est dans une situation politique
00:49:28qui est une crise politique,
00:49:29une crise sociale,
00:49:30une crise démocratique aussi.
00:49:31Je suis très contente
00:49:32de voir que,
00:49:33même si le score
00:49:34ne me convient pas vraiment,
00:49:35qu'il y a une participation
00:49:36citoyenne très importante,
00:49:37historique,
00:49:38au vote de dimanche dernier.
00:49:39J'espère que ça continuera
00:49:40parce que c'est comme ça
00:49:41qu'on arrive aussi
00:49:42à construire du commun
00:49:43si vous voulez
00:49:44et à se respecter
00:49:45les uns les autres,
00:49:46y compris en France.
00:49:47Merci.
00:49:48Merci beaucoup.
00:49:49Merci.
00:49:50Merci à vous.
00:49:51Merci à vous.
00:49:52Vous avez raison de rappeler
00:49:53que le Conseil d'Etat
00:49:54a jugé que
00:49:55la France insoumise
00:49:56n'était pas d'extrême gauche.
00:49:57Moi, je dis qu'il s'agit
00:49:58de l'extrême gauche
00:49:59la plus nauséabonde.
00:50:00C'est mon opinion.
00:50:01Je l'exprime
00:50:02et je le redis ce soir.
00:50:03Je le considère.
00:50:04Moi, je ne participe pas
00:50:05du climat délétère
00:50:06qui est en train d'infuser
00:50:07dans notre société.
00:50:08Moi, je n'appelle pas
00:50:09à des manifestations violentes.
00:50:10Moi, je ne suis pas
00:50:11quelqu'un d'antisémite.
00:50:12Je ne suis pas quelqu'un
00:50:13qui appelle à la violence
00:50:14de manière générale.
00:50:15Je ne suis pas quelqu'un
00:50:16qui marche main dans la main
00:50:17avec les islamistes.
00:50:18Et donc, par définition,
00:50:19je ne clive pas la société.
00:50:21Je n'oppose pas les Français
00:50:22les uns aux autres.
00:50:23Ce que fait Jean-Luc Mélenchon
00:50:24et la France insoumise
00:50:25depuis maintenant
00:50:26de trop nombreuses années.
00:50:27Je me permets, je suis désolé,
00:50:29mais quand des élus de LFI
00:50:32se retrouvent
00:50:33aux côtés de Black Bloc
00:50:34à Sainte-Soline,
00:50:35ils ne sont pas qualifiés
00:50:36d'extrême gauche.
00:50:37Moi, je ne suis pas
00:50:38pour défendre la violence.
00:50:40Je parle juste de comment
00:50:42c'est extrême
00:50:43et où est-ce qu'il se termine.
00:50:45Je ne suis pas spécialiste
00:50:46de cette question.
00:50:47Moi, je me réfère
00:50:48au Conseil d'État.
00:50:49Il y a aussi le réel.
00:50:53Quel que soit les mots,
00:50:54il y a quand même les actes.
00:50:55Et là, plus rien n'a de sens.
00:50:58Il y a quand même les actes.
00:51:00Je les ai pratiqués.
00:51:01Ceux de l'extrême gauche
00:51:02et de la France insoumise
00:51:03pendant la campagne municipale,
00:51:05c'était des groupuscules
00:51:06violents, menaçants
00:51:07qui arrivaient
00:51:08dans les réunions publiques
00:51:09pour nous empêcher
00:51:10de faire nos réunions publiques
00:51:11de campagne et d'avoir débat.
00:51:12Et on a vécu ça
00:51:13toute la campagne
00:51:14municipale à Lille.
00:51:15Moi, j'ai eu aussi
00:51:16des groupuscules
00:51:17de l'extrême gauche
00:51:18avec des syndicalistes
00:51:19qui, après, ont dénoncé
00:51:22cette participation des gens
00:51:24en bas de chez moi
00:51:25avec ma fille qui était seule
00:51:26et qui érigeait un mur
00:51:28devant mon domicile
00:51:29pour me menacer
00:51:30en tant qu'élue et parlementaire.
00:51:32Donc ça, ça existe bien.
00:51:33Alors qu'on dise
00:51:34extrême gauche, pas extrême gauche,
00:51:35à un moment, c'est ça
00:51:36qui perd la gauche aussi.
00:51:38Moi, qui connais
00:51:39plein d'élus socialistes
00:51:40de votre camp,
00:51:42eh bien, j'hallucine
00:51:44quand je vous entends dire
00:51:45qu'il faut se respecter
00:51:46les uns les autres
00:51:47et que vous venez de pactiser
00:51:48avec Jean-Luc Mélenchon.
00:51:49Jean-Luc Mélenchon,
00:51:50ses élus dans le Nord,
00:51:51c'est David Guiraud
00:51:52qui n'appelle pas au calme
00:51:53pendant les émeutes.
00:51:54C'est l'inverse
00:51:55de ce que vous dites.
00:51:56Donc, à mon avis,
00:51:57le 8 juillet,
00:51:58vous aurez vite changé d'avis.
00:51:59Je pense que vous déchamperez
00:52:00aussi, à mon avis,
00:52:01le 8 juillet, à mon avis,
00:52:02dans le camp
00:52:03de la majorité présidentielle.
00:52:04Très bien, vous pouvez
00:52:05vous en prendre assez énervé
00:52:06sur cette alliance.
00:52:07Il se trouve juste
00:52:08que vous vous désistez
00:52:09en faveur de la France insoumise
00:52:10dans certaines circonscriptions
00:52:11et que l'exemple
00:52:12que vous prenez
00:52:13de David Guiraud,
00:52:14le candidat macroniste
00:52:15appelle à voter
00:52:16pour David Guiraud
00:52:17au second tour.
00:52:18Donc, vous aussi,
00:52:19vous pouvez regarder
00:52:20de votre côté.
00:52:21Je peux aussi vous répondre
00:52:22parce que moi,
00:52:23j'ai été très claire.
00:52:24J'ai été très claire.
00:52:25D'abord, Tariq Mekhi
00:52:26qui est adjoint au maire
00:52:27de Ouatreleau
00:52:28qui a pris l'étiquette
00:52:29présidentielle
00:52:30qui appelle à voter
00:52:31David Guiraud,
00:52:32a appelé à voter
00:52:33David Guiraud.
00:52:34Il n'avait pas besoin
00:52:35de le faire
00:52:36parce qu'il n'y a pas
00:52:37d'opposition du Nord.
00:52:38La majorité présidentielle
00:52:39s'est désolée
00:52:40d'arriser de cette prise
00:52:41d'opposition.
00:52:42Moi aussi,
00:52:43très clairement,
00:52:44moi, c'est tout
00:52:45sauf les élus de la France
00:52:46insoumise
00:52:47là où ils sont
00:52:48en première position.
00:52:49Ce matin,
00:52:50Gabriel Attal
00:52:51dit sur France Inter
00:52:52que pour faire barrage au RN,
00:52:53il peut prendre
00:52:54un bulletin de vote LFI.
00:52:55C'est très intéressant.
00:52:56J'aurais du mal.
00:52:57C'est très intéressant
00:52:58ce que dit madame.
00:52:59C'est tout sauf LFI.
00:53:00Je parle de Roubaix.
00:53:01Je ne suis pas sur le point
00:53:02de prendre le pouvoir.
00:53:03Le rassemblement national
00:53:04est très loin derrière.
00:53:05C'est important de rappeler
00:53:06qu'aujourd'hui,
00:53:07c'est l'extrême droite
00:53:08et le rassemblement national.
00:53:09Sur les coalitions,
00:53:10la coalition,
00:53:11la grande coalition.
00:53:12Est-ce qu'on écoute
00:53:13Gabriel Attal
00:53:14pour savoir
00:53:15jusqu'où peut aller
00:53:16une coalition ?
00:53:17Vous êtes sur la même ligne
00:53:18que Gabriel Attal.
00:53:19Pas sur le vote.
00:53:20Juste le contraire.
00:53:21Pas sur le vote.
00:53:22Sur la coalition.
00:53:23Il y a deux choses différentes.
00:53:24Il y a la coalition
00:53:25et par contre,
00:53:26sur le vote,
00:53:27vous n'êtes pas
00:53:28sur la même ligne
00:53:29que le Premier ministre.
00:53:30On y va sur la coalition ?
00:53:31On y va sur la coalition.
00:53:32Tout me sépare
00:53:33de la France insoumise.
00:53:34Jamais,
00:53:35je ne ferai d'alliance
00:53:36avec la France insoumise.
00:53:37Aujourd'hui,
00:53:38la France insoumise
00:53:39n'est pas en situation
00:53:40d'avoir une majorité absolue
00:53:41à l'Assemblée nationale
00:53:42et de gouverner le pays.
00:53:43En revanche,
00:53:44l'extrême droite,
00:53:45le Front national
00:53:46est en situation
00:53:47d'avoir une majorité absolue
00:53:48et de gouverner le pays.
00:53:49Donc,
00:53:50ça ne fait pas plaisir,
00:53:51évidemment,
00:53:52à beaucoup de Français
00:53:53de voir faire barrage
00:53:54au Front national
00:53:55en utilisant
00:53:56un autre bulletin
00:53:57qu'ils n'auraient pas voulu.
00:53:58Moi,
00:53:59je le dis ici,
00:54:00je considère que c'est aujourd'hui
00:54:01notre responsabilité
00:54:02que de le faire.
00:54:06Violette Spilbou,
00:54:07s'il vous plaît,
00:54:08aidez-moi à comprendre.
00:54:09On se désiste
00:54:10pour des candidats LFI
00:54:11mais derrière,
00:54:12on rappelle qu'il n'y aura
00:54:13aucun accord avec eux.
00:54:14Qu'est-ce que ça veut dire ?
00:54:15Je pense que
00:54:1699,9% des gens
00:54:17qui nous regardent
00:54:18n'y comprennent plus rien.
00:54:19Est-ce que c'est possible
00:54:20de les éclairer un petit peu
00:54:21ce soir ?
00:54:22Ça veut dire que
00:54:23le Premier ministre
00:54:24explique que là,
00:54:25partout,
00:54:26il peut y avoir
00:54:27une victoire
00:54:28du Rassemblement national.
00:54:29Il incite le candidat
00:54:31de la majorité présidentielle,
00:54:32s'il est encore
00:54:33dans la triangulaire,
00:54:34à se désister.
00:54:35Si on peut élire
00:54:36un candidat LFI,
00:54:37pourquoi on ne peut pas
00:54:38gouverner avec lui ?
00:54:39Si on peut élire
00:54:40un candidat LFI,
00:54:41pourquoi on ne peut pas
00:54:42gouverner avec lui ?
00:54:43Ce qu'explique
00:54:44le Premier ministre,
00:54:45c'est que le danger
00:54:46aujourd'hui pour la France,
00:54:47c'est qu'il y ait
00:54:48une majorité absolue
00:54:49du Rassemblement national
00:54:50et un Premier ministre
00:54:51du Rassemblement national.
00:54:52Ce qui ne peut pas arriver
00:54:53dans les cas électoraux
00:54:54qu'on voit,
00:54:55la situation électorale
00:54:56qu'on voit aujourd'hui,
00:54:57le Front populaire
00:54:58ne peut pas aujourd'hui
00:54:59avoir une majorité absolue.
00:55:00Donc c'est ça
00:55:01le raisonnement aujourd'hui
00:55:02du Premier ministre.
00:55:05Moi, je vis dans un territoire
00:55:07où les élus de la France insoumise,
00:55:09c'est Adrien Quatennens
00:55:10qui a été condamné
00:55:11pour violence conviviale.
00:55:12C'est David Guiraud
00:55:13qui a attaqué,
00:55:14y compris par moi,
00:55:15pour propos antisémites.
00:55:17C'est Hugo Bernalessis
00:55:18qui soutient
00:55:19ceux qui disent,
00:55:20Jean-Luc Mélenchon
00:55:21qui dit la police tue.
00:55:22Et David Guiraud
00:55:23que vous venez de fustiger.
00:55:24Pas des votes
00:55:25pour la France insoumise
00:55:26et Tariq Mekhi,
00:55:27je ne le soutiens pas.
00:55:28Bien sûr, c'est très clair.
00:55:29Ah oui, donc vous êtes d'accord.
00:55:30Ah oui, c'est très clair.
00:55:31Donc la majorité,
00:55:32le camp présidentiel
00:55:33à travers vos propos,
00:55:34on a bien compris
00:55:35que le camp présidentiel
00:55:36n'existe plus,
00:55:37qu'il a explosé
00:55:38selon les idéologies
00:55:39des uns et des autres.
00:55:40Vous savez, le Front Populaire,
00:55:41il a ses divisions aussi
00:55:42sur le nucléaire,
00:55:43les communistes.
00:55:44Ce n'est pas parce que les uns explosent
00:55:45que les autres ne peuvent pas exploser.
00:55:46Chacun peut ne pas être d'accord,
00:55:47surtout,
00:55:48moi je crois surtout
00:55:49que là,
00:55:50on doit respecter
00:55:51le choix des électeurs
00:55:52et qu'aujourd'hui,
00:55:53il y a plein des électeurs
00:55:54dans nos circonscriptions
00:55:55qui disent
00:55:56qu'ils ne peuvent pas
00:55:57voter pour un élu
00:55:58de la France insoumise
00:55:59et qu'ils n'iront pas
00:56:00de toute façon.
00:56:01Ce n'est pas nous
00:56:02qui choisirons à la place,
00:56:03c'est eux qui choisiront.
00:56:04Une dernière question
00:56:05pour bien comprendre
00:56:06le vote de Mme la députée.
00:56:07RNLFI, vous votez blanc donc ?
00:56:08Moi, je voterais blanc
00:56:09si le candidat LFI
00:56:11est un candidat anti-républicain.
00:56:13Ah, donc il y a des LFI
00:56:14qui sont...
00:56:15Vous le mesurez comment ?
00:56:16Il y en a un que je connais,
00:56:17il y en a un que je connais,
00:56:18j'aurais pu peut-être
00:56:19voter pour lui,
00:56:20mais...
00:56:21Qui s'appelle comment ?
00:56:22Qui s'appelle Sébastien Rome.
00:56:23Sébastien Rome,
00:56:24c'est quelqu'un
00:56:25avec qui j'ai travaillé
00:56:26pendant huit mois
00:56:27sur le statut de l'élu local
00:56:28d'une petite commune
00:56:29qui a été très respectuée
00:56:30et républicaine
00:56:31tout le temps de tout ça.
00:56:32Et vous connaissez
00:56:33les députés RN
00:56:34pour lesquels vous pourriez voter
00:56:35ou pas ?
00:56:36Non.
00:56:37Non.
00:56:38Mais je les connais moins bien.
00:56:39Vous êtes sur la même ligne
00:56:40qu'il y a LBPV ?
00:56:41Non, mais il y a LBPV aussi
00:56:42tout à l'heure qui dit
00:56:43qu'il y a des LFI
00:56:44avec lesquels on peut travailler
00:56:45et d'autres non.
00:56:46C'est quand même
00:56:47une déclaration qui...
00:56:48En fait, ça dépend
00:56:49si vous bafouez
00:56:50les règles de la République,
00:56:51si vous appelez à l'insurrection
00:56:52en permanence et...
00:56:53Mais vous les faites élire
00:56:54et vous n'en voulez pas
00:56:55Non, non, non.
00:56:56Franchement,
00:56:57je n'ai toujours pas compris.
00:56:58Quand je dis vous,
00:56:59ce n'est pas vous
00:57:00nominément, bien sûr.
00:57:01La France insoumise,
00:57:02c'est un ensemble,
00:57:03c'est un parti politique.
00:57:04Si on n'adhère pas
00:57:05à la ligne du parti politique,
00:57:06si on n'adhère pas
00:57:07aux propos du chef,
00:57:08eh bien, on quitte
00:57:09le parti politique.
00:57:10Si on n'est pas d'accord
00:57:11avec Mme Keke,
00:57:12avec Mme Obono
00:57:13ou avec M. Guiraud,
00:57:14pardon,
00:57:15si on ne partage pas
00:57:16leurs valeurs
00:57:17qui sont des valeurs
00:57:18encore une fois
00:57:19nauséabondes,
00:57:20eh bien,
00:57:21excusez-moi,
00:57:22on ne peut pas siéger
00:57:23avec eux à l'Assemblée nationale.
00:57:24Ce n'est pas possible.
00:57:25Vous quittez le groupe
00:57:26à ce moment-là.
00:57:27Vous prenez vos responsabilités.
00:57:28Vous dites,
00:57:29écoutez,
00:57:30moi, je n'ai rien en commun
00:57:31concernant mes valeurs
00:57:32avec ces personnes-là,
00:57:33donc, je fais le choix
00:57:34de m'en séparer.
00:57:35Mais si vous restez
00:57:36avec eux,
00:57:37étant donné tout ce qu'ils ont dit,
00:57:38tout ce qu'ils ont fait,
00:57:39notamment depuis le 7 octobre
00:57:40dernier,
00:57:41si vous n'adhérez pas à cela,
00:57:42vous ne pouvez pas rester
00:57:43dans ce parti politique.
00:57:44C'est l'énerveux.
00:57:45On titille un petit peu
00:57:46Mme Spilbou sur l'état
00:57:47de la majorité
00:57:48du camp présidentiel,
00:57:50ce qui est vrai également
00:57:51avec le bloc de gauche.
00:57:52Le bloc de gauche,
00:57:53c'est tout sauf un bloc.
00:57:54Et Yohann vient
00:57:55de le rappeler aussi.
00:57:56On veut nous faire croire
00:57:57qu'il y a une gauche homogène.
00:57:58Mais moi,
00:57:59j'aimerais bien comprendre
00:58:00le rapport entre
00:58:01Philippe Poutou
00:58:02et François Hollande.
00:58:03Justement,
00:58:04c'est ça qui est beau
00:58:05dans cette coalition.
00:58:06C'est beau.
00:58:07C'est beau.
00:58:08C'est beau.
00:58:09Et oui, c'est beau.
00:58:10C'est beau.
00:58:11C'est bon.
00:58:12On en a lié avec Philippe Poutou.
00:58:13C'est beau.
00:58:14Il va falloir faire avec.
00:58:15Il fait l'apologie du terrorisme
00:58:16qui se félicite des émeutes.
00:58:17Mais calmez-vous,
00:58:18monsieur Lebret.
00:58:19Ça va bien se passer.
00:58:20Il y a une coalition
00:58:23qui s'est créée
00:58:24au lendemain de la dissolution.
00:58:26Et en fait,
00:58:27on a eu un réflexe
00:58:28pavlovien à gauche
00:58:29de se dire
00:58:30surtout pas le RN.
00:58:31Donc, qu'est-ce qu'on fait ?
00:58:32Le Front Populaire,
00:58:33le nouveau Front Populaire,
00:58:34qu'est-ce que c'est ?
00:58:35Non seulement,
00:58:36c'est un projet de société.
00:58:37Donc ça,
00:58:38on s'est mis d'accord
00:58:39parce qu'on a des valeurs communes.
00:58:40Le réflexe pavlovien,
00:58:41c'est très irrationnel.
00:58:42Il y a une plateforme.
00:58:43C'est de l'ordre de l'instinct.
00:58:44Donc, de l'irrationnel.
00:58:45Après, ça, c'était au début.
00:58:46Après, il y a une semaine,
00:58:47il ne vous a pas échappé,
00:58:48qu'il y a eu des débats.
00:58:49On s'est mis d'accord
00:58:50sur une plateforme programmatique.
00:58:51Et qu'est-ce qui se passe ?
00:58:52Qu'est-ce qu'on a dit ?
00:58:53On a dit face au RN,
00:58:54dans chaque circonscription,
00:58:55dans chaque bureau de vote,
00:58:56il y aura un bulletin de gauche.
00:58:57C'est ça qu'on s'est dit.
00:58:58Ensuite,
00:58:59on s'est réparti les circonscriptions
00:59:00en fonction des rapports
00:59:01de forces politiques.
00:59:02C'est ça qui s'est passé.
00:59:03Il se trouve que
00:59:04le nouveau Front Populaire
00:59:06parce que c'est un espoir
00:59:07qu'on porte pour le pays.
00:59:08Et c'est basé notamment
00:59:09sur la question
00:59:10du pouvoir d'achat,
00:59:11la transition écologique
00:59:12et la question
00:59:13des services publics.
00:59:14Et donc,
00:59:15les gens se sont dit quoi ?
00:59:16On va rejoindre ce mouvement
00:59:17parce que nous non plus,
00:59:18nous ne voulons pas
00:59:19de l'extrême droite en France.
00:59:20Et donc, vous avez,
00:59:21dans cette coalition,
00:59:22vous savez, à l'époque,
00:59:23aux partis socialistes,
00:59:24vous aviez Dominique Strauss-Kahn
00:59:25et Gérard Filoche
00:59:26dans la même assemblée générale.
00:59:27Que de belles références !
00:59:28Et ça discutait, ça débattait
00:59:29et on se respectait.
00:59:30Et on avait une vision de la France,
00:59:32des Bébés d'Annefour,
00:59:33c'est Israël.
00:59:34Mais arrêtez, vous avez des gens
00:59:35qui font...
00:59:36Madame, le R.A. peut arriver
00:59:37au pouvoir grâce à vous.
00:59:38D'ailleurs, ça fait 7 ans
00:59:39que vous êtes en responsabilité.
00:59:40La gauche...
00:59:41Donc prenez votre responsabilité
00:59:42dans la montée
00:59:43du Rassemblement National.
00:59:44Et occupez-vous déjà
00:59:45de votre camp
00:59:46d'essayer de le faire survivre
00:59:47parce que le commune...
00:59:48Pardonnez-moi,
00:59:49laissez-moi terminer ma phrase.
00:59:50Le camp politique
00:59:51que vous représentez
00:59:52n'a aucun débouché politique.
00:59:54Macron, c'est fini,
00:59:55c'est terminé dans deux ans,
00:59:56c'est plié.
00:59:57Donc maintenant,
00:59:58il faut obtenir
00:59:59une vision
01:00:00pour les élections européennes
01:00:01et qui nous donne des leçons.
01:00:02On va devoir débattre,
01:00:03et oui, y compris avec des gens
01:00:04avec lesquels on n'est pas
01:00:05forcément d'accord.
01:00:06Et oui, il y a
01:00:0750 nuances de gauche
01:00:08dans le nouveau fonds populaire.
01:00:09Et moi, je suis très fière
01:00:10de la part de tenir
01:00:11à une coalition
01:00:12qui ne se prend pas la tête
01:00:13sur 3 insoumis
01:00:14qui seront condamnés,
01:00:15qui seront exclus.
01:00:16On a un accord
01:00:17programmatique très clair.
01:00:18Ils sont exclus,
01:00:19ils sont en train d'être élus.
01:00:20David Guiraud
01:00:21est sur le point d'être élu.
01:00:22Quand on a signé l'accord,
01:00:23à partir du moment
01:00:24où on a signé l'accord,
01:00:25les gens qui ne respectent pas
01:00:27Pour vous, mais ils sont toujours là.
01:00:28C'est très clair.
01:00:29Donc, c'est ça qui se joue.
01:00:30Ce qui se joue, c'est quoi ?
01:00:31C'est d'éviter l'extrême droite
01:00:32au pouvoir.
01:00:33Le 8 juillet,
01:00:34c'est pour insanguler.
01:00:35Moi, je préférerais
01:00:36toujours me discuter
01:00:37avec des LFI
01:00:38que avec des gens du RN,
01:00:39vous voyez.
01:00:40Qu'est-ce qu'il y a de commun
01:00:41entre vous et M. Delogu ?
01:00:42M. Delogu,
01:00:43qui passe son temps à...
01:00:44Vous l'avez vu,
01:00:45M. Delogu,
01:00:46avec son drapeau palestinien.
01:00:47Il a été réélu, d'ailleurs.
01:00:48C'est avec ce genre de type
01:00:49que vous voulez travailler,
01:00:50que vous pouvez travailler.
01:00:51Il y a des gens
01:00:52avec lesquels on peut travailler.
01:00:53Il y a des gens
01:00:54avec lesquels on ne peut pas travailler.
01:00:55Moi, je ne connais pas
01:00:56M. Delogu, en particulier.
01:00:57Je ne sais même pas
01:00:58quels sont les combats
01:00:59qu'il porte,
01:01:00à part ce stand-up
01:01:01qu'il nous a fait.
01:01:02Il y en a plein
01:01:03qui font du stand-up.
01:01:04Ce que je sais,
01:01:05c'est que moi,
01:01:06je suis socialiste.
01:01:07Je connais les valeurs
01:01:08que je défends.
01:01:09Je vois la plateforme
01:01:10programmatique que nous avons
01:01:11et c'est ça que je défends.
01:01:12Le programme immigrationniste
01:01:13de LFI,
01:01:14la posture face à Israël,
01:01:15la politique pénale,
01:01:16vous validez ?
01:01:17Mais on a une plateforme
01:01:19On s'est mis d'accord.
01:01:20On n'est pas immigrationniste.
01:01:21On est pour améliorer
01:01:22l'immigration,
01:01:23l'intégration,
01:01:24les voies légales d'intégration
01:01:25dans le pays,
01:01:26les voies légales d'immigration.
01:01:27Donc, on a un programme,
01:01:28on a un projet
01:01:29et maintenant,
01:01:30une fois qu'on sera
01:01:31en responsabilité,
01:01:32eh bien, ce sera
01:01:33du débat parlementaire.
01:01:34Ce n'est pas un programme
01:01:35qu'on plaque
01:01:36comme ça,
01:01:37de cette manière.
01:01:38Donc, c'est ça.
01:01:39Et moi, je suis très étonnée
01:01:40de voir aujourd'hui
01:01:41la majorité,
01:01:42la feux-majorité présidentielle
01:01:43nous faire des grandes leçons
01:01:44alors que ce sont
01:01:45des faux soyeurs de la République
01:01:46qui ont perdu
01:01:47leur boussole républicaine.
01:01:48Vous mettez sur un même plan
01:01:49des élus insoumis
01:01:50avec des gens
01:01:51qui représentent
01:01:52l'extrême-droite du pays.
01:01:53Vraiment, vous avez perdu
01:01:54tout sens commun.
01:01:55Alors, pour moi,
01:01:56ce n'est pas au même plan.
01:01:57Pour moi, ce n'est pas au même plan.
01:01:58Je vous assure,
01:01:59je respecte les électeurs
01:02:00d'ailleurs de chacun des camps.
01:02:01Il faut peut-être
01:02:02arrêter aussi
01:02:03de les mépriser,
01:02:04y compris ceux qui,
01:02:05malheureusement,
01:02:06ont envie d'essayer
01:02:07le Rassemblement national
01:02:08pour plutôt qu'on les convainque
01:02:09d'être meilleurs.
01:02:10Et je prends ma part.
01:02:11Je prends ma part.
01:02:12La majorité,
01:02:13elle a exprimé
01:02:15La majorité,
01:02:16elle a échoué.
01:02:17Il y a eu un vote sanction.
01:02:18Par contre,
01:02:19entendre dire
01:02:20qu'aujourd'hui,
01:02:21vous êtes prêts
01:02:22à toutes les compromissions
01:02:23sur les valeurs
01:02:24pour un accord politique
01:02:25pour des places
01:02:26où la France insoumise
01:02:27est largement dominante.
01:02:28Je ne crois pas
01:02:29que ce soit les socialistes
01:02:30qui, demain,
01:02:31dirigeront cette coalition.
01:02:32Mais nous serons majoritaires.
01:02:338 juillet,
01:02:34vous allez les quitter
01:02:35parce que vous avez honte
01:02:36d'être alliés
01:02:37avec des gens
01:02:38de la France insoumise
01:02:39qui prônent
01:02:40la violence
01:02:41faite aux femmes,
01:02:42qui soutiennent
01:02:43les candidats.
01:02:44Vous avez soutenu
01:02:45la France insoumise.
01:02:46Moi, j'ai soutenu
01:02:47l'investiture
01:02:48d'Adrien Quettenens.
01:02:49On s'est battus.
01:02:50On a fait des pétitions
01:02:51pour qu'ils soient démunis.
01:02:52En tout cas,
01:02:53elle a été investie
01:02:54par votre coalition
01:02:55du Front populaire.
01:02:56Le Front populaire
01:02:57a investi
01:02:58Adrien Quettenens
01:02:59et vous êtes
01:03:00dans le Front populaire.
01:03:01C'est incroyable
01:03:02que vous puissiez tenir
01:03:03de 16 secondes,
01:03:04madame.
01:03:05Tant mieux si vous avez œuvré
01:03:06pour que ce ne soit plus le cas.
01:03:07Tant mieux si vous avez œuvré
01:03:08pour que ce ne soit plus le cas.
01:03:09Céline Hervieux,
01:03:10vous avez des valeurs républicaines.
01:03:11Vous êtes une démocrate,
01:03:12une républicaine.
01:03:13Il n'y a pas d'antisémitisme
01:03:14au Parti socialiste.
01:03:15Vous avez évoqué
01:03:16Gérard Filoche.
01:03:17Il n'est plus au Parti socialiste.
01:03:18C'était ma question.
01:03:19Il a été exclu pour quoi déjà ?
01:03:20Il a été exclu pour antisémitisme.
01:03:21Il n'est plus au Parti socialiste.
01:03:22Le Parti socialiste,
01:03:23ça reste quand même
01:03:24un parti républicain
01:03:25qui aspire éventuellement
01:03:26un jour à revenir au pouvoir.
01:03:27Éventuellement.
01:03:28Est-ce que pour vous éviter
01:03:29tout cela,
01:03:30pour vous éviter
01:03:31ce genre de questions
01:03:32systématiques,
01:03:33pour éviter
01:03:34que les Français,
01:03:35certains d'entre eux,
01:03:37y compris des Français de gauche
01:03:38et du mâle,
01:03:39à voter pour le nouveau Front populaire,
01:03:40est-ce que vous n'auriez pas
01:03:41pu faire cette alliance
01:03:42sans la France insoumise ?
01:03:43Est-ce que vraiment
01:03:44ça vous aurait coûté
01:03:45en termes de siège,
01:03:46en termes de voix ?
01:03:47Ça vous aurait peut-être
01:03:48coûté un peu,
01:03:49mais est-ce que
01:03:50vous n'en seriez pas sorti,
01:03:51grandit finalement ?
01:03:52C'est une bonne question,
01:03:54mais encore une fois,
01:03:55je ne veux pas jeter l'opprobre
01:03:57sur les camarades insoumis.
01:03:59En fait,
01:04:00chacun a porté ses combats.
01:04:02Il y a beaucoup de gens
01:04:03chez les insoumis
01:04:04qui portent de vraies valeurs
01:04:05et ça a été dit
01:04:06même par Madame.
01:04:07La coalition s'est faite
01:04:08extrêmement rapidement.
01:04:09Vous parlez des purgés ?
01:04:10Non, pas uniquement.
01:04:11Qui n'est pas purgé à LFI
01:04:12et qui porte des valeurs
01:04:13que vous soutenez,
01:04:14Mme Herdiot ?
01:04:15Caron Fiacq, par exemple.
01:04:16Rodrigo Arena,
01:04:17qui vient d'être élu,
01:04:18je ne vais pas citer
01:04:19la circonscription,
01:04:20maintenant je peux,
01:04:21vu qu'il a été élu à Paris.
01:04:22Rodrigo Arena,
01:04:23il m'a aidé
01:04:24en tant qu'élu local
01:04:25pour travailler
01:04:26sur la sauvegarde
01:04:27des jardins d'enfants,
01:04:28qui accueille des enfants
01:04:29en situation de handicap.
01:04:30Parce qu'il est à LFI,
01:04:32mais il faut voir aussi
01:04:33les réalités.
01:04:34Et surtout,
01:04:35moi, qu'est-ce qui me préoccupe ?
01:04:36On a l'impression
01:04:37qu'on évacue complètement
01:04:38la question du Rennes.
01:04:39Pardon.
01:04:40On a quand même
01:04:41Jordan Bardella,
01:04:42Thierry Mariani,
01:04:43potentiellement demain
01:04:44ministre des Affaires étrangères.
01:04:45Pardon.
01:04:46On est en situation de guerre.
01:04:47On reçoit le monde entier
01:04:48pour les Jeux olympiques.
01:04:49C'est ça l'image
01:04:50qu'on veut donner de la France ?
01:04:51Je ne pense pas.
01:04:52Donc oui, la coalition,
01:04:53elle a du sens.
01:04:54Demain, on se disputera
01:04:55avec les insoumis,
01:04:56les communistes,
01:04:57les écolos,
01:04:58comme on a toujours fait
01:04:59et c'est ça
01:05:00le basculement.
01:05:01L'image qu'on a,
01:05:02c'est notamment
01:05:03un triple fiché S
01:05:04qui pourrait faire son entrée
01:05:05à l'Assemblée nationale.
01:05:06Qu'est-ce que vous voulez
01:05:07que je fasse ?
01:05:08J'entends votre posture
01:05:09idéologique,
01:05:10mais d'un autre côté,
01:05:11vous avez un fiché S
01:05:12qui pourrait rentrer
01:05:13à l'Assemblée nationale.
01:05:14Vous avez des gens
01:05:15qui sont en instance
01:05:16sur des apologies
01:05:17du terrorisme
01:05:18qui sont sur le point
01:05:19d'entrer à l'Assemblée nationale
01:05:20également.
01:05:21Je ne sais pas
01:05:22si d'un côté ou de l'autre,
01:05:23on peut être fier
01:05:24de ces candidats-là.
01:05:25Evidemment qu'on ne peut
01:05:26pas être fier de ça.
01:05:27Dans tous les côtés,
01:05:28il y a des gens
01:05:29qui font des erreurs
01:05:30et il faut les exclure.
01:05:31Un triple fiché S
01:05:32qui n'est pas partout.
01:05:33Oui, excusez-moi,
01:05:34je ne vais pas vous faire
01:05:35la liste des candidats RN.
01:05:36On en parlera après.
01:05:37D'après vos futurs alliés,
01:05:38d'après Sandrine Rousseau,
01:05:39ce n'est pas très grave.
01:05:40Tout ça n'est pas très grave.
01:05:41Juste,
01:05:42pour ce qu'on est sur
01:05:43M. Arnaud,
01:05:44porte-parole de la Jeune Garde,
01:05:45je rappelle juste
01:05:46que son mouvement
01:05:47est mis en cause
01:05:48dans une agression antisémite
01:05:49et que huit membres
01:05:50de la Jeune Garde
01:05:51qui étaient par ailleurs
01:05:52à un meeting
01:05:54ont été mis en examen
01:05:55pour une agression antisémite.
01:05:56Voilà, au passage.
01:05:57Je crois que de toute façon
01:05:58les électeurs,
01:05:59tous ces sujets-là,
01:06:00ils les lisent.
01:06:01La presse vous servez aussi à ça,
01:06:02les journalistes,
01:06:03à renseigner sur le passé,
01:06:04sur les déclarations,
01:06:05sur les valeurs des candidats
01:06:06et qu'à un moment,
01:06:07ils voient tellement de consignes,
01:06:09de désistements
01:06:10dans tous les sens
01:06:11que tout ça,
01:06:12ça leur paraît de la tambouille
01:06:13et moi je crois
01:06:14qu'on va avoir des surprises.
01:06:15Il pourrait y avoir un contre-coup
01:06:16de toutes ces magouilles,
01:06:17de ces tambouilles plutôt.
01:06:18Et qu'eux,
01:06:19ils vont décider eux
01:06:20pour qui ils veulent voter,
01:06:21faire confiance,
01:06:23peut-être qu'il y aura
01:06:24moins de participation,
01:06:25on ne sait pas.
01:06:26On va voir ce qui se passe dimanche
01:06:27mais en tout cas,
01:06:28il faut un peu leur faire confiance.
01:06:29Merci beaucoup à toutes les deux
01:06:30d'avoir participé
01:06:31à ce débat.
01:06:32Nous, on reste là.
01:06:33Bien sûr.
01:06:34Merci.
01:06:35Dans un instant,
01:06:36Franck Tapirot et Jean-Claude Dacier
01:06:39nous rejoindront également
01:06:40pour continuer ce 100% politique.
01:06:42On a beaucoup de sujets encore
01:06:43à vous montrer,
01:06:44beaucoup de déclarations
01:06:45de la soirée.
01:06:46A tout de suite.
01:06:4922h31 précisément,
01:06:51100% politique,
01:06:52sans aucune interruption.
01:06:53Désormais,
01:06:54jusqu'à minuit quasiment.
01:06:55Merci d'être avec nous.
01:06:56Gauthier Yoann,
01:06:57toujours en place.
01:06:58Le président Dacier
01:06:59nous a rejoints.
01:07:00Bonsoir Jean-Claude Dacier.
01:07:01Bonsoir.
01:07:02Plaisir de vous retrouver.
01:07:03Plaisir d'accueillir Franck Tapirot,
01:07:04publicitaire également.
01:07:05Bonsoir.
01:07:06Autour de cette table,
01:07:07jusqu'à minuit,
01:07:08beaucoup de choses à dire.
01:07:09A trois jours du scrutin,
01:07:10cher Olivier.
01:07:11On va commencer par regarder
01:07:12ce camembert,
01:07:13cette projection de...
01:07:14On ne dit pas camembert ?
01:07:15Camembert vous-même.
01:07:16C'est vous le camembert.
01:07:17Là, il est en position
01:07:18pour projeter de l'Assemblée nationale
01:07:20après désistement.
01:07:21Demi-camembert.
01:07:22Un demi-camembert.
01:07:23C'est un hémicycle.
01:07:24C'est un hémicycle en fait,
01:07:25tout simplement.
01:07:26Tout simplement.
01:07:27577 sièges.
01:07:28Je vous rappelle,
01:07:29la majorité absolue
01:07:30est à 289.
01:07:31Est-ce que le barrage
01:07:32anti-RN,
01:07:33la politique des désistements,
01:07:34de limiter les triangulaires,
01:07:37etc.
01:07:38a fonctionné ?
01:07:39D'après Harris Interactive,
01:07:40oui.
01:07:41Petit commentaire
01:07:42de ce demi-camembert.
01:07:43Petit commentaire
01:07:44de ce demi-camembert.
01:07:45Si on en croit les sondages,
01:07:46c'est très clair,
01:07:47le RN n'aura pas
01:07:48la majorité absolue.
01:07:49Je rappelle
01:07:50qu'il y a deux ans,
01:07:51au moment des législatives
01:07:52de 2022,
01:07:53les sondeurs donnaient
01:07:54une trentaine de députés
01:07:55au Rassemblement national
01:07:56à la même période.
01:07:57Il finira
01:07:58à 89 députés.
01:08:00Ensuite,
01:08:01ce sondage
01:08:02se base
01:08:03sur
01:08:04un report
01:08:05quasi,
01:08:06non pas automatique,
01:08:07mais régulier
01:08:08des électeurs macronistes
01:08:09envers le Nouveau Front Populaire
01:08:10et des électeurs
01:08:11du Nouveau Front Populaire
01:08:12envers Renaissance.
01:08:13Moi, je voulais
01:08:14vous donner
01:08:15un autre chiffre.
01:08:16Dans les sondages
01:08:17au Doxa du soir,
01:08:18près de 80%
01:08:19des électeurs Renaissance
01:08:20condamnent
01:08:21ce que fait Renaissance
01:08:22depuis ces dernières heures,
01:08:23c'est-à-dire
01:08:24de se désister
01:08:25en faveur
01:08:26du Nouveau Front Populaire.
01:08:27Donc,
01:08:28penser que les électeurs
01:08:29vont être des moutons
01:08:30aux ordres
01:08:31des partis
01:08:32et de Paris,
01:08:33c'est
01:08:34se leurrer.
01:08:35Le report
01:08:36ne se fera pas
01:08:37de manière automatique
01:08:38et penser qu'un électeur
01:08:39de la France Insoumise
01:08:40va aller voter
01:08:41pour Gérald Darmanin
01:08:42ou pour Elisabeth Borne
01:08:43ou qu'un électeur
01:08:44Renaissance
01:08:45d'un autre droit
01:08:46va aller voter
01:08:47pour Alma Dufour
01:08:48ou pour David Guiraud,
01:08:49je pense que c'est
01:08:50se leurrer.
01:08:51Donc, ce n'est pas
01:08:52à exclure totalement
01:08:53la majorité absolue.
01:08:54Marine Le Pen
01:08:55réagit juste après
01:08:56Gauthier Lebret.
01:08:57Je suis très confiante.
01:09:00Les Français
01:09:01ont un vrai désir
01:09:02de changement.
01:09:03Ils ont exprimé
01:09:04ce désir de changement,
01:09:05cette liberté
01:09:06vis-à-vis des appareils,
01:09:07d'ailleurs,
01:09:08lors du premier tour.
01:09:09Je trouve assez méprisant,
01:09:10d'ailleurs,
01:09:11de la part
01:09:12des partis politiques
01:09:13de les considérer
01:09:14un peu comme des choses.
01:09:17Jean-Claude,
01:09:18Matignon s'éloigne
01:09:19pour Jordan Bardella
01:09:20ou pas ?
01:09:21Pardon ?
01:09:22Est-ce que Matignon
01:09:23s'éloigne pour Jordan Bardella
01:09:24ce soir, selon vous ?
01:09:25Je ne sais pas.
01:09:26Franchement,
01:09:27si le sondage ne vaut rien,
01:09:28passe à autre chose.
01:09:29Je n'ai pas vu ça non plus,
01:09:30Jean-Claude.
01:09:31Un peu quand même.
01:09:32Un peu quand même, Jérémie.
01:09:33Mais bon, chacun...
01:09:34Alors, si le sondage
01:09:35vaut quelque chose,
01:09:36Jean-Claude ?
01:09:37C'est vrai que
01:09:38les circonscriptions
01:09:39du deuxième tour
01:09:40sont un peu plus simples
01:09:41à regarder et à examiner.
01:09:42Il n'y a plus qu'à priori
01:09:43à part une centaine,
01:09:44un peu moins de 100
01:09:45qui sont des triangulaires.
01:09:46Les autres sont
01:09:47un peu plus simples
01:09:48à examiner.
01:09:49Cela étant,
01:09:50tu as raison.
01:09:51Comment vont réagir
01:09:52les électeurs
01:09:53globalement français
01:09:54face à un spectacle
01:09:55qui me tétanise,
01:09:56qui me...
01:09:57Franchement,
01:09:58qui me rend malade
01:09:59quand tu vois
01:10:00que le Président
01:10:01est quasiment prêt.
01:10:02Alors,
01:10:03il a démenti ce soir
01:10:04passer des accords
01:10:05avec qui il voudra,
01:10:06y compris,
01:10:07semble-t-il,
01:10:08la France insoumise
01:10:09qui est en train
01:10:10de faire
01:10:12la France insoumise,
01:10:13mais pas ce soir.
01:10:14Non,
01:10:15il ne gouverne plus
01:10:16avec la France insoumise.
01:10:17Encore heureux.
01:10:18Donc,
01:10:19on ne sait pas...
01:10:20Mais il les fait élire.
01:10:21C'est ça qui est étonnant.
01:10:22Il essaie,
01:10:23en tout cas,
01:10:24bon,
01:10:25et certainement,
01:10:26honnêtement,
01:10:27dans ce flot
01:10:28de désistement,
01:10:29d'entente téléphonique
01:10:30en douce,
01:10:31de...
01:10:32Franchement,
01:10:33c'est un spectacle.
01:10:34C'est peut-être
01:10:35comme ça à chaque fois,
01:10:36mais moi,
01:10:37je n'ai pas un souvenir
01:10:38encore très vif
01:10:39d'avoir...
01:10:41Je crois.
01:10:42C'est la première fois
01:10:43qu'en trois jours
01:10:44après une victoire
01:10:45assez écrasante,
01:10:46en tout cas,
01:10:47un succès
01:10:48du Rassemblement national,
01:10:49le RN,
01:10:50dimanche,
01:10:51est en tête.
01:10:52On est en train de...
01:10:53Dimanche soir,
01:10:54à partir de 20h30,
01:10:55on est en train de se dire
01:10:56comment on va gouverner
01:10:57Jordan Bardet là.
01:10:58Trois jours plus tard,
01:10:59la mécanique
01:11:00des désistements
01:11:01a totalement bouleversé
01:11:02les forces en présence.
01:11:03Il y a quand même,
01:11:04à mon avis,
01:11:05subsiste un,
01:11:06comment on appelait ça
01:11:07dans le temps,
01:11:08le plafond de verre.
01:11:09Il y en a encore
01:11:10ici ou là,
01:11:11des morceaux.
01:11:12Il est en miettes
01:11:13dans la plupart
01:11:14des endroits.
01:11:15Sauf que, quand même,
01:11:16il y a encore des gens
01:11:17qui ont un mouvement
01:11:18de blocage
01:11:19au moment de mettre
01:11:20un bulletin RN
01:11:21dans l'urne.
01:11:22On verra bien.
01:11:23Et pas que RN,
01:11:24sans doute.
01:11:25Et évidemment.
01:11:26Donc on est quoi ?
01:11:27On est confrontés
01:11:28à une situation
01:11:29qu'on n'a jamais connue
01:11:30dans le passé,
01:11:31me semble-t-il,
01:11:32avec un président
01:11:33qui a fait
01:11:34une énorme sottise.
01:11:35Sottise,
01:11:36le mot est poli.
01:11:37Je pensais plutôt
01:11:38qu'un homme sottise.
01:11:39Il a tout mis
01:11:40en oeuvre
01:11:41et c'est sans doute
01:11:42pas terminé
01:11:43pour essayer
01:11:44de bloquer
01:11:45le RN,
01:11:46de l'empêcher,
01:11:47en tout cas,
01:11:48d'avoir une majorité
01:11:49absolue
01:11:50et de gouverner,
01:11:51d'avoir à nommer
01:11:52le lundi matin
01:11:53ou le dimanche soir,
01:11:54que sais-je,
01:11:55M.Bardella
01:11:56à Matignon.
01:11:57Je ne suis pas sûr
01:11:58que le résultat
01:11:59soit garanti.
01:12:00Maintenant qu'il est
01:12:01entamé
01:12:02quelque peu,
01:12:03qu'il est entamé
01:12:04quelque peu
01:12:05l'opinion moyenne
01:12:06et pas totalement
01:12:07stupide.
01:12:08On verra bien.
01:12:09Je prends juste
01:12:10une précision.
01:12:11Sur les 214
01:12:12désistements
01:12:13qu'on connaît
01:12:14depuis hier
01:12:15officiellement,
01:12:16151 ont lieu
01:12:17quand le RN
01:12:18est en tête.
01:12:19Arithmétiquement,
01:12:20peut-être que selon
01:12:21Gauthier,
01:12:22ce sondage
01:12:23ne dit pas grand-chose,
01:12:24mais arithmétiquement,
01:12:25ça change tout.
01:12:26Tout de même
01:12:27sur la dynamique
01:12:28et elle est presque
01:12:29du côté du Front républicain
01:12:30désormais,
01:12:31cette dynamique.
01:12:32Arithmétique,
01:12:33ça change tout.
01:12:34D'un point de vue émotionnel,
01:12:35j'ai un énorme doute.
01:12:36C'est-à-dire qu'il y a
01:12:37des appareils,
01:12:38des arrangements,
01:12:39des coups de fil,
01:12:40des désistements
01:12:41de l'un et de l'autre.
01:12:42Est-ce que cela implique
01:12:43forcément
01:12:44un droit de suite
01:12:46des électeurs ?
01:12:47On ne sait pas.
01:12:48Et toi non plus ?
01:12:49On ne sait pas.
01:12:50Trois quarts des électeurs
01:12:51disent ne pas suivre
01:12:52les consignes de vote.
01:12:53On ne sait pas.
01:12:54Je peux vous dire,
01:12:55aujourd'hui,
01:12:56on dit on y va
01:12:57en se passant le nez.
01:12:58Quand à l'époque,
01:12:59on était
01:13:00pro-Chirac
01:13:01et qu'on se retrouve
01:13:02en 2002,
01:13:03alors on est hyper contents
01:13:04en se disant
01:13:05oui, on va y aller,
01:13:06on va pousser
01:13:07tous les autres
01:13:08à voter pour nous.
01:13:09Quand on est socialiste,
01:13:10on se bouchotte
01:13:11un petit peu le nez
01:13:12pour voter Chirac.
01:13:13Ce n'est pas la même chose
01:13:14que d'être ou RN
01:13:15ou de droite
01:13:16et de voter LFI.
01:13:17Ou alors d'être de gauche
01:13:18et de voter RN.
01:13:19À un moment,
01:13:20est-ce qu'on est conscients
01:13:21de ce qu'on est
01:13:22en train de raconter ?
01:13:23Cette histoire,
01:13:24cette situation
01:13:25ne s'est jamais
01:13:26produite
01:13:27de l'histoire
01:13:28de la Ve République
01:13:29et encore.
01:13:30On peut même
01:13:31remonter à l'avance.
01:13:32Deux parties extrêmes.
01:13:33Deux parties extrêmes
01:13:34qu'on a déterminées
01:13:35à choisir.
01:13:36Est-ce que vraiment,
01:13:37même quand les parties
01:13:38s'arrangent,
01:13:39encore une fois,
01:13:40est-ce que ça veut dire
01:13:41que les électeurs vont suivre ?
01:13:42Comme,
01:13:43comment il s'appelle,
01:13:44Tariq,
01:13:45je ne sais plus
01:13:46comment il s'appelle.
01:13:47Oui, Aroubet.
01:13:48Aroubet,
01:13:49qui donne ses voix
01:13:50à Napoléon Percival,
01:13:51à David Guiraud.
01:13:52Mais attendez,
01:13:53de quoi on parle ?
01:13:54Est-ce que lui
01:13:55peut dire à tous
01:13:56ses électeurs
01:13:57dans la situation actuelle,
01:13:58avec la colère qui existe,
01:13:59je vais donner mes voix
01:14:00à David Guiraud,
01:14:01le plus grand anti-juif
01:14:02de la classe politique ?
01:14:03Tariq Mekhi.
01:14:04Tariq Mekhi,
01:14:05exactement.
01:14:06Est-ce qu'aujourd'hui,
01:14:07on a aussi conscience
01:14:08que pour parler du RN,
01:14:09on dit
01:14:10ils n'ont pas
01:14:11de réservoir de voix ?
01:14:12Il y en a un
01:14:13qu'on a oublié,
01:14:14c'est celui de la colère.
01:14:15Et celui de la colère,
01:14:16il ne faut pas le sous-estimer
01:14:17avec ce qui est en train
01:14:18de se passer.
01:14:19Je n'ai pas mal de gens
01:14:20que je rencontre
01:14:21Une partie de cette colère
01:14:22va vers l'FI.
01:14:23Les deux,
01:14:24l'FI et le RN aussi.
01:14:25En fait,
01:14:26ils me disent,
01:14:27parce qu'ils me voient,
01:14:28en me disant
01:14:29Le RN,
01:14:30je dis,
01:14:31ce sont les faux amis,
01:14:32mais le vrai ennemi,
01:14:33c'est l'FI.
01:14:34Et il y a aujourd'hui
01:14:35un vote du désespoir
01:14:36qui pousse des gens
01:14:37à voter RN.
01:14:38Et aujourd'hui,
01:14:39je rencontre plein de gens
01:14:40extrêmement énervés.
01:14:41Vous vous rendez compte,
01:14:42on parle de nous
01:14:43comme si,
01:14:44automatiquement,
01:14:45on va voter pour l'un ou pour l'autre
01:14:46parce qu'au-dessus,
01:14:47on s'est désisté.
01:14:48Et c'est là
01:14:49la problématique.
01:14:50On sait très bien
01:14:51la décrédibilisation
01:14:52de la parole publique
01:14:53depuis des années,
01:14:54ce n'est pas d'aujourd'hui.
01:14:55Et aujourd'hui,
01:14:56ils pensent,
01:14:57donc ceux qui arrangent
01:14:59la bonne surprise dimanche.
01:15:00Conclusion.
01:15:01Conclusion.
01:15:02Il va y avoir peut-être
01:15:03une mauvaise surprise dimanche.
01:15:04Merci Jean-Claude.
01:15:05C'est bien.
01:15:06C'est énorme.
01:15:07La mauvaise surprise
01:15:08ou la bonne surprise,
01:15:09c'est quoi ?
01:15:10On risque d'avoir
01:15:11une mauvaise surprise dimanche.
01:15:12On est tous pareils.
01:15:13On regarde ça
01:15:14et on se dit
01:15:15que c'est effectivement,
01:15:16historiquement,
01:15:17jamais arrivé
01:15:18et qu'on ne sait pas trop
01:15:19ce qui va se passer dimanche soir.
01:15:20Je vous propose
01:15:21d'écouter Clément Beaune
01:15:22qui ne va pas
01:15:23vous mettre d'accord.
01:15:24Pas ça alors.
01:15:25Je suis très prudent,
01:15:26c'est de l'arithmétique.
01:15:28Je suis très prudent,
01:15:29c'est de l'arithmétique
01:15:30et c'est une projection
01:15:31comme vous dites.
01:15:32Mais il y a eu
01:15:33des désistements très nombreux.
01:15:34Il y a sans doute
01:15:35un effet de ces désistements.
01:15:36On le voit dans cette projection,
01:15:37cette indication.
01:15:38Mais je le dis aussi,
01:15:39ne croyons pas
01:15:40qu'il n'y a plus de menaces
01:15:41du Rassemblement National.
01:15:42Ce que montre ce sondage,
01:15:43c'est que la première force politique
01:15:44resterait le Rassemblement National
01:15:45avec une très forte augmentation
01:15:46de son nombre de députés
01:15:47dans l'Assemblée Nationale.
01:15:48En soi, c'est préoccupant,
01:15:49c'est inquiétant
01:15:50et ce sont des projections.
01:15:51Tant que les électeurs libres
01:15:52ne sont pas
01:15:53votés,
01:15:54on ne sait pas
01:15:55ce que ça donnera.
01:15:56On n'a même pas écouté.
01:15:57Yoann a entendu.
01:15:58Jean-Claude Dassier
01:15:59est très en forme ce soir.
01:16:00Vous l'avez entendu ?
01:16:01Vous ne l'avez pas entendu ?
01:16:02Qu'est-ce qu'il dit Clément Beaune ?
01:16:03Il dit que rien n'est fait.
01:16:04Il a raison.
01:16:05En effet, rien n'est fait.
01:16:06Rien n'est fait.
01:16:07Néanmoins,
01:16:08depuis dimanche soir,
01:16:09je pense que le Rassemblement National
01:16:10n'aura pas de majorité absolue
01:16:11compte tenu
01:16:12de ce qui s'est passé
01:16:13au premier tour
01:16:14et compte tenu
01:16:15de ce qui s'est passé
01:16:16au premier tour
01:16:17et compte tenu
01:16:18de ce qui s'est passé
01:16:20compte tenu
01:16:21de ce qui s'est passé au premier tour
01:16:22et compte tenu
01:16:23du mouvement
01:16:24qui a été enclenché
01:16:25dès dimanche 20h
01:16:26en réalité.
01:16:27La politique,
01:16:28elle est faite de dynamique
01:16:29et on voit que la dynamique
01:16:30pour le Rassemblement National
01:16:31au cours de cette semaine,
01:16:32elle est mauvaise.
01:16:33La dynamique n'est pas porteuse
01:16:35pour le Rassemblement National.
01:16:36On voit que le système politique
01:16:38qui est le système,
01:16:39une partie du système médiatique,
01:16:41s'est aussi enclenché
01:16:42pour faire battre
01:16:43le Rassemblement National.
01:16:44Le système politique
01:16:45avec cette coalition
01:16:47qui est une coalition
01:16:48qu'on ne peut pas
01:16:49nécessairement condamner.
01:16:50C'est une stratégie politique.
01:16:52On peut la juger bonne ou mauvaise
01:16:53mais c'est une stratégie politique.
01:16:55Elle est légitime
01:16:56mais elle s'est mise en place
01:16:57et une partie de la classe médiatique
01:16:58aussi est clairement
01:16:59en campagne
01:17:00contre le Rassemblement National.
01:17:01Tout cela,
01:17:02les deux éléments conjugués
01:17:03font que le Rassemblement National
01:17:04est plus en difficulté aujourd'hui
01:17:06qu'il ne l'était dimanche.
01:17:07Allez, soyez attentifs
01:17:08Jean-Claude maintenant.
01:17:09On va écouter plusieurs...
01:17:10Je suis attentif.
01:17:11Je vous écoute.
01:17:12La déclaration du jour peut-être.
01:17:13Avec passion et intérêt.
01:17:14On va écouter...
01:17:15Qui on va écouter ?
01:17:16Edouard Philippe.
01:17:17Edouard Philippe.
01:17:18Et ensuite on écoutera
01:17:19Yael Bronivé.
01:17:20Il est en train d'apprendre
01:17:21l'international.
01:17:22Il va tout de suite
01:17:23beaucoup plus clair.
01:17:24Vous savez qui sont trois
01:17:25en ce moment ?
01:17:26Xavier Bertrand,
01:17:27Christian Estrosi,
01:17:28Edouard Philippe.
01:17:29Ils se sont inscrits
01:17:30à un cours ensemble
01:17:31pour apprendre l'international.
01:17:32Donc chacun a son arc républicain
01:17:33je le rappelle
01:17:34et on va parler de ça.
01:17:35Edouard Philippe
01:17:36a sa limite à gauche
01:17:37et elle est...
01:17:38L'international.
01:17:39On a compris.
01:17:40Il faut lever le bras.
01:17:41Allez, on y va.
01:17:42J'ai une ligne qui est claire
01:17:46qui ne plaît pas à tout le monde
01:17:47mais qui est la mienne
01:17:48qui est celle de mon parti
01:17:49de dire qu'il faut faire le barrage
01:17:51au Rassemblement National
01:17:53et que je ne veux pas
01:17:56voter pour LFI.
01:17:58Et j'ai dit que
01:17:59tous les candidats
01:18:00qui s'inscrivaient dans un arc
01:18:01qui va de la droite républicaine
01:18:02y compris jusqu'aux communistes
01:18:04et Dieu sait que j'ai des désaccords
01:18:05massifs et documentés
01:18:06avec les communistes
01:18:07ou les écologistes
01:18:08il fallait faire barrage
01:18:11au Rassemblement National.
01:18:12Je l'assume.
01:18:13Ça va loin.
01:18:14Ça va très loin.
01:18:16Non mais ça montre quoi
01:18:17le dénuement intellectuel
01:18:20d'une bonne partie
01:18:21de la classe politique
01:18:22qui ne sait plus très bien
01:18:23et qui ne sait pas très bien
01:18:24expliquer ce qui lui arrive.
01:18:25Donc voilà.
01:18:26Il y a les partisans versatiles
01:18:28et à mon avis
01:18:29qui ne dureront pas très longtemps
01:18:31au-delà de dimanche soir
01:18:32qui est on va créer quelque chose
01:18:35d'inattendu.
01:18:36Tout ça, l'objet principal
01:18:38c'est de bloquer
01:18:40et d'essayer d'empêcher
01:18:42la prise du pouvoir
01:18:43par le Rassemblement National.
01:18:44Peut-être y parviendront-ils.
01:18:46Nous verrons.
01:18:47Alors ça va peut-être au-delà.
01:18:49Tu vas nous dire.
01:18:50Mais l'objectif premier
01:18:52c'était quand même
01:18:53d'essayer de bloquer
01:18:54le Front National.
01:18:55Emmanuel Macron jouit.
01:18:56Le résultat hélas
01:18:57risque d'être une paralysie
01:19:00longue et durable
01:19:01dans un pays
01:19:02qui n'avait pas besoin de ça.
01:19:03Je suis d'accord
01:19:04que l'objectif premier
01:19:05évidemment des désistements
01:19:06c'est de bloquer
01:19:07la majorité absolue
01:19:08pour le RN.
01:19:09Edouard Philippe
01:19:10ça va plus loin que ça.
01:19:11Peut-être.
01:19:12Il ne dit pas ça que maintenant.
01:19:13Il a dit ça
01:19:14à la fête de l'UMA
01:19:15où l'Assemblée Nationale
01:19:16n'était absolument pas dissoute
01:19:18et où on ne lui demandait pas
01:19:19de voter entre
01:19:20les communistes et le RN.
01:19:21À la fête de l'UMA
01:19:22temple du communisme
01:19:23il donne des gages
01:19:25à l'extrême gauche
01:19:26face à Fabien Roussel
01:19:27en disant
01:19:28entre un RN
01:19:29et un communiste
01:19:30je vote communiste.
01:19:31Et donc
01:19:32il l'applique logiquement
01:19:33au moment de la dissolution.
01:19:34Donc ce n'est pas que
01:19:35pour faire barrage au RN
01:19:36c'est ce qu'il pense
01:19:37profondément.
01:19:38Moi je dis
01:19:39qu'un futur présidentiable
01:19:41qui a pour ambition
01:19:42de capter
01:19:43l'électorat
01:19:44de droite classique
01:19:45l'électorat
01:19:46de Nicolas Sarkozy
01:19:47pourquoi pas
01:19:48celui de François Fillon
01:19:49ça va lui coûter cher.
01:19:50François Fillon
01:19:51il a fait une tribune
01:19:52où il est très clair.
01:19:53Il dit le danger
01:19:54c'est LFI
01:19:55ce n'est pas le RN.
01:19:56Là un homme
01:19:57de droite
01:19:58dans ce cas-là
01:19:59le plus classique
01:20:00choisit
01:20:01le vote rouge
01:20:02communiste
01:20:03la faucille et le marteau
01:20:04plutôt que le RN.
01:20:05Au moins c'est clair.
01:20:06Au moins c'est clair.
01:20:07Pascal Praud a une bonne phrase
01:20:08depuis quelques jours
01:20:09il dit les masques tombent.
01:20:10Je pense aussi
01:20:11il dit les masques tombent.
01:20:12Vous avez dit
01:20:13la fête de l'Humain
01:20:14je donne la parole
01:20:15il a fait sa rentrée
01:20:16l'an dernier
01:20:17à la fête de l'Humain
01:20:18il s'est fait même siffler.
01:20:19On ne lui a pas reproché
01:20:20d'aller faire sa rentrée
01:20:21à la fête de l'Humain
01:20:22de déjà faire cette déclaration.
01:20:23On en avait parlé
01:20:24je me souviens d'avoir
01:20:25fait un petit pitoit à ce moment-là.
01:20:26Le reste de la France
01:20:27ne lui en a pas voulu.
01:20:28J'avoue
01:20:29je n'aurais pas soupçonné
01:20:30ce bon jour.
01:20:31Un grand président de droite
01:20:32qui a Jacques Chirac
01:20:33distribué à l'humanité
01:20:34dans sa jeunesse.
01:20:35C'est important
01:20:36Je pense que tu as raison.
01:20:37Je pense qu'il se tue
01:20:38tout seul à petit feu
01:20:39entre la fête de l'Humain
01:20:40et les déclarations
01:20:41de ce matin ou d'hier.
01:20:42Je pense qu'il est
01:20:43tout doucement
01:20:44et tout seul
01:20:45en train de sortir du jeu.
01:20:46Edouard Philippe
01:20:47il prépare 2027.
01:20:48Il faut bien avoir cela en tête
01:20:49parce qu'en 2027
01:20:50s'il parvient effectivement
01:20:51à être candidat
01:20:52à la présidence de la République
01:20:53il aura pour adversaire principal
01:20:54Marine Le Pen.
01:20:55Donc il peut difficilement
01:20:56appeler à voter aujourd'hui
01:20:57pour le Rassemblement national
01:20:58alors même qu'il se tue
01:20:59tout seul à petit feu
01:21:00entre la fête de l'Humain
01:21:01et les déclarations
01:21:02Donc il peut difficilement
01:21:03appeler à voter aujourd'hui
01:21:04pour le Rassemblement national
01:21:05alors même qu'il se prépare
01:21:06à les combattre
01:21:07en 2027.
01:21:08Quel argument aura-t-il
01:21:09pour dire
01:21:10surtout ne votez pas
01:21:11pour le Rassemblement national
01:21:12ils mettraient le pays
01:21:13à feu et à sang.
01:21:14Je ne sais quoi.
01:21:15Si aujourd'hui
01:21:16il appelait à voter pour eux
01:21:17stratégiquement
01:21:18ce n'est pas possible.
01:21:19De la voter pour le PC
01:21:20honnêtement
01:21:21Je ne crois pas
01:21:22du tout à ça.
01:21:23La présidence de Fabien Roussel
01:21:24aussi est importante
01:21:25ce n'est pas uniquement
01:21:26la fête de l'Humain
01:21:27et qu'un parti communiste
01:21:28classique.
01:21:29C'est Fabien Roussel
01:21:30qui est reconnu
01:21:31dans l'ensemble
01:21:32de la classe politique
01:21:33comme quelqu'un
01:21:34non seulement
01:21:35ou d'ouvert
01:21:36avec qui on peut parler
01:21:37qui a des valeurs républicaines
01:21:38qui a des ancrages
01:21:39même par rapport
01:21:40à l'antisémitisme
01:21:41à la haine des juifs
01:21:42il a été extrêmement clair
01:21:43depuis le démarrage
01:21:44depuis le 7 octobre.
01:21:45Attention
01:21:46ce n'est pas n'importe qui aussi
01:21:47donc ça veut dire que
01:21:48il n'y a pas une grande prise de risque
01:21:49de la part d'Edouard Philippe
01:21:50au contraire
01:21:51c'est une façon
01:21:52de sortir du cadre
01:21:53de se montrer
01:21:54avec un public
01:21:55qui en général
01:21:56ne voit jamais
01:21:57ce genre de politique.
01:21:58Pour moi
01:21:59il n'y a pas fait
01:22:00d'excellents coups
01:22:01mais ça c'est très très bon.
01:22:02Il faut qu'on avance les amis
01:22:03avec la politique.
01:22:04Franchement
01:22:05ça fait un quart d'heure
01:22:06qu'on est sur
01:22:07Edouard Philippe
01:22:08qui vote communiste.
01:22:09Honnêtement
01:22:10ça ne vaut pas.
01:22:11Je ne suis pas marseillais
01:22:12mais ça fait un bon moment.
01:22:13Il y a le bois de bidet
01:22:14parce que chacun
01:22:15a sa définition
01:22:16donc ça va plus loin
01:22:17que les communistes
01:22:18ça va jusqu'à LFI
01:22:19et moi ça m'a étonné
01:22:20c'est la déclaration
01:22:21peut-être qui m'étonne le plus
01:22:22ce soir
01:22:23il y a des bons LFistes
01:22:24et des mauvais LFIstes.
01:22:25Une grande coalition
01:22:26qui irait
01:22:27DLR
01:22:28jusqu'au communisme
01:22:29par exemple
01:22:30cette assemblée plurielle.
01:22:31Alors nous regarderons
01:22:32en fonction des résultats
01:22:33des élections
01:22:34de ce que les français
01:22:35auront choisi
01:22:36mais en tout cas moi
01:22:37depuis plus de deux ans
01:22:38je plaide
01:22:39pour que nous fassions
01:22:40une grande coalition
01:22:41des démocrates
01:22:42des républicains
01:22:43de ceux qui partagent
01:22:44les mêmes valeurs.
01:22:45Ça peut aller
01:22:46pardon
01:22:47jusqu'à la France assoumise
01:22:48ou pas ?
01:22:49Ça peut aller
01:22:50dans le bloc de gauche
01:22:51avec les écologistes
01:22:52les socialistes
01:22:53les communistes
01:22:54les libéraux
01:22:55mais pas la France insoumise
01:22:56qui les français ont élus.
01:22:57La France insoumise
01:22:58il y a
01:22:59certains parlementaires
01:23:00qui sont
01:23:01de très bons parlementaires
01:23:02qui partagent
01:23:03ces mêmes valeurs.
01:23:04Il y en a d'autres
01:23:05avec lesquels
01:23:06il n'est pas question
01:23:07de travailler.
01:23:08Il faudra regarder
01:23:09en fonction
01:23:10du choix des français
01:23:11à nouveau
01:23:12mais il faudra
01:23:13ce sera notre devoir
01:23:14de le respecter.
01:23:15On rappelle
01:23:16où était
01:23:17Yel Brun-Pivet
01:23:18cette année ?
01:23:19Elle était au perchoir.
01:23:20Au perchoir
01:23:21et secouée
01:23:22on va dire
01:23:23par l'agitation permanente
01:23:24la bordélisation
01:23:25c'est même elle
01:23:26qui l'annonçait
01:23:27dès la fille
01:23:28donc c'est vrai
01:23:29qu'on a la mémoire courte.
01:23:30Elle a reçu
01:23:31des menaces de mort
01:23:32antisémites
01:23:33en raison aussi
01:23:34d'attaques politiques
01:23:35de la France insoumise
01:23:36et plus particulièrement
01:23:37de Jean-Luc Mélenchon.
01:23:38C'est pour ça
01:23:39qu'elle était dedans.
01:23:40Là-dessus
01:23:41c'est assez curieux
01:23:42parce qu'on voit bien
01:23:43déjà sa réaction
01:23:44extrêmement virulente
01:23:45par rapport
01:23:46au chef de l'État
01:23:47et sa décision
01:23:48déjà de la dissolution
01:23:49premièrement.
01:23:50Deuxièmement
01:23:51on peut comprendre
01:23:52que dans ces moments-là
01:23:53surtout quand la gauche
01:23:54elle
01:23:55dès qu'il y a l'ORN en cours
01:23:56dans le jeu
01:23:57eux ils savent se mobiliser
01:23:58ils oublient leurs égos
01:23:59c'est la force de la gauche
01:24:00aujourd'hui
01:24:01mais là aujourd'hui
01:24:02quelques jours après
01:24:03dire ce genre de choses
01:24:04surtout qu'on voit
01:24:05comment elle a été secouée
01:24:06attaquée
01:24:07elle est campée
01:24:08à Tel Aviv
01:24:09etc
01:24:10même si c'est Mélenchon
01:24:11c'est quand même
01:24:12l'univers LFI
01:24:13moi je suis très déçu
01:24:14mais je suis très déçu
01:24:15par cette stratégie
01:24:16qui pour moi
01:24:17est mortifère
01:24:18pas d'alliance
01:24:19avec le LFI
01:24:20pas d'alliance
01:24:21avec l'ORN
01:24:22ça aurait été
01:24:23la dignité
01:24:24démocratique républicaine
01:24:25et je trouve qu'aujourd'hui
01:24:26ça veut dire que vous tournez le dos
01:24:27aux électeurs également
01:24:28parce que les deux parties
01:24:29que vous citez
01:24:30sont les deux parties
01:24:31qui ont réalisé
01:24:32les meilleurs résultats
01:24:33au premier tour dimanche
01:24:34n'oublions pas
01:24:35que les français ont parlé
01:24:36tout de même
01:24:37mais faire alliance
01:24:38mais mais attention
01:24:39on parlait tout à l'heure
01:24:40de quoi ?
01:24:41c'est pas l'ORN et l'LFI
01:24:42qui ont fait les deux meilleurs scores
01:24:43au dimanche ?
01:24:44et on va se retrouver
01:24:45en plus demain
01:24:46dans une situation
01:24:47parce que moi
01:24:48depuis deux jours
01:24:49à peu près j'entends
01:24:50plein de gens
01:24:52mais qui parle de
01:24:53ce qui va se passer
01:24:54sans la majorité du RN ?
01:24:55qui parle du blocage total
01:24:56des français ?
01:24:57on est en train de le faire
01:24:58de l'assembler
01:24:59avec des français qui ont dit
01:25:00on n'arrête pas d'en parler
01:25:01et de s'en inquiéter
01:25:02justement
01:25:03s'en inquiéter pendant un an
01:25:04on va croire que les français
01:25:05vont rien faire
01:25:06ils ne vont rien dire
01:25:07on va pas répondre
01:25:08à leurs problématiques
01:25:09pendant un an
01:25:10et les français vont rien dire
01:25:11et ça va bien se passer
01:25:12et dans un an
01:25:13une autre dissolution
01:25:14mais on rêve
01:25:15recontextualisons un tout petit peu
01:25:16Emmanuel Macron
01:25:17donc ce matin
01:25:18c'est parti du chef de l'état
01:25:19qui ce matin
01:25:20avec LFI
01:25:21où l'on demande des législatives
01:25:22malgré les désistements
01:25:23du camp présidentiel
01:25:24en faveur du NFP
01:25:25pour faire barrage au RN
01:25:26se désister aujourd'hui
01:25:27pour des élus de gauche
01:25:28face au RN
01:25:29ne signifie pas
01:25:30gouverner demain
01:25:31avec LFI
01:25:32déclare Emmanuel Macron
01:25:33il n'en est pas
01:25:34question
01:25:35on se désiste
01:25:36Johan
01:25:37pour des candidats LFI
01:25:38mais derrière
01:25:39on rappelle qu'il n'y aura
01:25:40aucun accord avec eux
01:25:41ça ne veut
01:25:42plus
01:25:43rien dire
01:25:44si ça veut dire quelque chose
01:25:45oui ça veut dire quelque chose
01:25:46qu'est-ce que ça veut dire alors ?
01:25:47l'objectif
01:25:48c'est de faire battre
01:25:49le RN
01:25:50donc il faut qu'ils aient
01:25:51le moins de députés possible
01:25:52c'est ça que veut
01:25:53Emmanuel Macron
01:25:54éviter la majorité absolue
01:25:55éviter la majorité absolue
01:25:56pour le RN
01:25:57le prix à payer
01:25:58pour éviter cela
01:25:59c'est de faire élire
01:26:00des députés de la FI
01:26:01effectivement
01:26:02c'est un coup
01:26:03qui me semble
01:26:04extrêmement important
01:26:05mais c'est le choix
01:26:06du président de la république
01:26:07c'est comme ça
01:26:08qu'il veut anesthésier
01:26:09les français ?
01:26:10non
01:26:11il veut essayer de retrouver
01:26:12un peu de marge de manoeuvre
01:26:13et la seule façon
01:26:14de retrouver
01:26:15un peu de marge de manoeuvre
01:26:16c'est d'avoir
01:26:17une assemblée nationale
01:26:18une assemblée nationale
01:26:19ingouvernable
01:26:20s'il y a la majorité
01:26:21c'est très cynique
01:26:22mais c'est la politique
01:26:23mais qu'est-ce que vous dites ?
01:26:24vous me dites souvent
01:26:25que je suis naïf
01:26:26Jean-Claude
01:26:27j'en fais encore une nouvelle fois
01:26:28la preuve
01:26:29en politique
01:26:30on ne fait jamais rien
01:26:31par hasard
01:26:32c'est une bonne phrase
01:26:33on parlait de Yael Brun-Pivet
01:26:34il y a un instant
01:26:35pourquoi est-ce que
01:26:36Yael Brun-Pivet
01:26:37elle dit
01:26:38on peut parler
01:26:39avec certains
01:26:40de la FI
01:26:41qui sont plus nuancés
01:26:42que d'autres
01:26:43ce que je ne crois absolument pas
01:26:44parce que quand on est
01:26:45à la FI
01:26:46ça veut dire qu'on adhère
01:26:47à ce qui est dit
01:26:48par M. Mélenchon
01:26:49par Mme Obono
01:26:50par Mme Keke
01:26:51par M. Guiraud
01:26:52voilà
01:26:53je ne partage pas
01:26:54l'avis de Yael Brun-Pivet
01:26:55sur ce point-là
01:26:56mais pourquoi est-ce qu'elle le fait ?
01:26:57parce qu'elle a été présidente
01:26:58de l'assemblée nationale
01:26:59et elle pense qu'elle a
01:27:00une petite chance
01:27:01de le rester
01:27:02même si c'est
01:27:03une toute petite chance
01:27:04elle veut tenter le coup
01:27:05donc elle a tout intérêt
01:27:06à ce que cette coalition
01:27:07puisse se faire
01:27:08que les macronistes
01:27:09essaient autant
01:27:10de faire ce peu
01:27:11d'être au centre
01:27:12de cette coalition
01:27:13pour espérer garder sa place
01:27:14voilà à quoi pense
01:27:15Yael Brun-Pivet
01:27:16le cynisme d'Emmanuel Macron
01:27:17et après il faudra trouver
01:27:18un chef de gouvernement
01:27:19on n'en est pas là
01:27:20chaque chose dans son temps
01:27:21ça peut durer longtemps
01:27:22il y a des CV
01:27:23qui sont déjà envoyés
01:27:24très longue liste
01:27:25mais le cynisme
01:27:26d'Emmanuel Macron
01:27:27va quand même jusqu'à
01:27:28changer d'avis
01:27:29sur même sa stratégie
01:27:30puisque le soir
01:27:31de la dissolution
01:27:32des propos fuites
01:27:33en disant
01:27:34Emmanuel Macron a dit
01:27:35mieux vaut filer
01:27:36les clés de Matignon
01:27:37à Bardella maintenant
01:27:38que celle de l'Elysée
01:27:39à Marine Le Pen
01:27:40dans 3 ans
01:27:41et son père
01:27:42en interview aujourd'hui
01:27:43dit que
01:27:44Emmanuel Macron
01:27:45l'a appelé
01:27:46et lui a dit
01:27:47la même chose
01:27:48et là finalement
01:27:49il fait quoi ?
01:27:50Il fait tout pour empêcher
01:27:51finalement que
01:27:52Jordan Bardella
01:27:53se retrouve à Matignon
01:27:54donc lui aussi
01:27:55en plus il change
01:27:56et le cynisme
01:27:57n'est pas forcément
01:27:58mis au même endroit
01:27:59au même moment
01:28:00Le parlement pluriel
01:28:01un nouveau terme
01:28:02qui a été utilisé
01:28:03Ah oui c'est nouveau ça
01:28:04Parlement pluriel
01:28:05C'était la gauche
01:28:06avant pluriel
01:28:07Majorité de projet
01:28:08Voilà
01:28:09C'est le PS
01:28:10qui avait fait
01:28:11la gauche pluriel
01:28:12Gabriel Attal
01:28:13Parlement pluriel
01:28:15Moi je n'ai jamais
01:28:16parlé de coalition
01:28:17ce que j'ai dit
01:28:18c'est qu'il y a
01:28:19deux alternatives
01:28:20Il y a
01:28:21les pleins pouvoirs
01:28:22entre les mains
01:28:23d'un gouvernement
01:28:24d'extrême droite
01:28:25du RN
01:28:26ou le pouvoir
01:28:27au parlement
01:28:28dans un parlement
01:28:29qui sera pluriel
01:28:30c'est ce que j'ai dit
01:28:31où différents groupes
01:28:32seront représentés
01:28:33Quel projet ?
01:28:34C'est ça
01:28:35j'entends
01:28:36majorité pluriel
01:28:37majorité de projet
01:28:38hémicycle pluriel
01:28:39tout ce que vous voulez
01:28:40mais quelles idées
01:28:41peuvent les réunir
01:28:42à part
01:28:43oui on a compris
01:28:44la détestation
01:28:45du Rassemblement National
01:28:46Oubliez de ça
01:28:47Mais il y a que ça
01:28:48qui les réunit
01:28:49Aujourd'hui la colère
01:28:50la colère
01:28:51elle s'exprime comment
01:28:52c'est les français
01:28:53qui votent
01:28:54pour le RN
01:28:55et ceux qui sont vraiment
01:28:56en colère tous les jours
01:28:57c'est quoi ?
01:28:58La sécurité
01:28:59On sait très bien
01:29:00que ça va être
01:29:01un problème fondamental
01:29:02Expliquez-moi
01:29:03demain
01:29:04comment une assemblée
01:29:05complètement bloquée
01:29:06va prendre pendant un an
01:29:07des mesures importantes
01:29:08sur la sécurité
01:29:09sur les OQTF
01:29:10sur l'immigration
01:29:11mais pour moi
01:29:12c'est absolument impossible
01:29:13ou alors
01:29:14qu'il vienne nous le raconter
01:29:15Moi je n'ai pas compris
01:29:16Mais c'est pour ça
01:29:17qu'on est dans une crise
01:29:18qui est extrêmement lourde
01:29:20et dont personne ne sait
01:29:21pour l'instant
01:29:22le Président de la République
01:29:23avec ses collaborateurs
01:29:24essaie de trouver
01:29:25d'inventer
01:29:26une solution
01:29:27qui ne verra
01:29:28même pas le jour
01:29:29c'est le problème
01:29:30à l'heure actuelle
01:29:31pour lui
01:29:32c'est d'essayer
01:29:33de retrouver
01:29:34une toute petite marge
01:29:35de manœuvre
01:29:36je le répète
01:29:37la seule façon
01:29:38c'est d'avoir une chambre
01:29:39où personne ne domine
01:29:40vraiment
01:29:41mais ça ne fera pas
01:29:42progresser beaucoup
01:29:43le pays
01:29:44ça c'est une évidence
01:29:45Il y a des filles
01:29:46qui disent la police cul
01:29:47comment peut-on ?
01:29:48Mais ce n'est pas possible
01:29:49on est bien d'accord
01:29:50Sur la sécurité
01:29:51c'est déjà
01:29:52si on n'y arrive pas
01:29:53donc ce sont des cimagrés
01:29:54et on essaie d'amuser
01:29:55et de gagner un peu de temps
01:29:56voilà on verra bien si
01:29:57Jean-Claude
01:29:58le soir de la dissolution
01:29:59Emmanuel Macron
01:30:00dit aux français
01:30:01je vous ai entendu
01:30:02j'ai entendu le message
01:30:03la demande de sécurité
01:30:04de politique
01:30:05sur le pouvoir d'achat
01:30:06contre l'immigration
01:30:07illégale
01:30:08ok c'est ça
01:30:09contre l'immigration
01:30:10illégale
01:30:11ok très bien
01:30:12il a entendu
01:30:13et maintenant
01:30:14il fait tout
01:30:15tout pour empêcher
01:30:16le RN d'arriver au pouvoir
01:30:17ce qui pourrait
01:30:18déclencher des gilets jaunes
01:30:19XXL
01:30:20parce que
01:30:21les français auront dit
01:30:22trois fois
01:30:23aux européennes
01:30:24au premier tour des législatives
01:30:25au second
01:30:26le message qu'ils voulaient envoyer
01:30:27et finalement
01:30:28Emmanuel Macron
01:30:29s'assied dessus
01:30:30Il le sait très bien
01:30:31que le
01:30:32le rassemblement national
01:30:33n'est pas à peu près le seul
01:30:34à pouvoir prendre
01:30:35rapidement
01:30:36s'il a les armes
01:30:37s'il a la majorité
01:30:38à prendre
01:30:39un certain nombre
01:30:40de décisions
01:30:41qui iront
01:30:42dans le bon sens
01:30:43de l'opinion
01:30:44mais je ne suis pas sûr
01:30:45que le président
01:30:46en sachant cela
01:30:47en ait très envie
01:30:48encore une fois
01:30:49s'il installe
01:30:50Bardella-Matinon
01:30:51et que
01:30:52les choses
01:30:53ne se passent pas trop mal
01:30:54ça met
01:30:55Marine Le Pen
01:30:56sur une bonne pente
01:30:57pour 2027
01:30:58mais lui
01:30:59il devient quoi
01:31:00là-dedans ?
01:31:01pas grand chose
01:31:02son seul espoir
01:31:03au président
01:31:04de la république
01:31:05pardonnez-moi
01:31:06c'est de ne pas avoir
01:31:07de majorité
01:31:08à l'assemblée nationale
01:31:09point
01:31:10oui mais j'ai l'impression
01:31:11qu'on rejoue
01:31:12le traité de Lisbonne
01:31:13on a demandé aux français
01:31:14que voulaient vous faire
01:31:15sur la constitution européenne
01:31:16ils ont voté non
01:31:17et on se rouille derrière
01:31:18pour leur faire
01:31:19et je votais pour le oui
01:31:20donc je peux vous dire
01:31:21mais moi je suis un démocrate
01:31:22on n'a pas entendu le peuple
01:31:23une première fois
01:31:24mais oui
01:31:25et on ressort oui
01:31:26et là
01:31:27ils risquent
01:31:28de se jouer la même chose
01:31:29c'est cette impression
01:31:30que le système
01:31:31va à l'encontre
01:31:32des électeurs
01:31:33et des français
01:31:34justement
01:31:35sur cette question
01:31:36il y a un instant
01:31:37donc il y a cette perspective
01:31:38bien sûr
01:31:39de cohabitation
01:31:40avec l'assemblée nationale
01:31:41toujours malgré
01:31:42les récents sondages
01:31:43le chef de l'état
01:31:44utilise son pouvoir
01:31:45ces derniers jours
01:31:46de nomination
01:31:47notamment aujourd'hui
01:31:48après le conseil des ministres
01:31:49pour placer des personnalités
01:31:50dites en phase
01:31:51avec la ligne du camp présidentiel
01:31:52des nominations
01:31:53qui sont dénoncées
01:31:54par Marine Le Pen
01:31:55aujourd'hui
01:31:56elle estime
01:31:57que l'Elysée
01:31:58abuse de ses prérogatives
01:31:59pour empêcher
01:32:00Jordan Bardella
01:32:01de gouverner le pays
01:32:02comme il le souhaite
01:32:03la porte-parole du gouvernement
01:32:04a répondu directement
01:32:05à Marine Le Pen
01:32:06pendant le compte-rendu
01:32:07de ce conseil des ministres
01:32:11Quand on savait
01:32:12que Marine Le Pen
01:32:13mentait
01:32:14on sait maintenant
01:32:15qu'elle manipule l'information
01:32:16qu'il y ait des nominations
01:32:17pendant le conseil des ministres
01:32:19ce n'est pas nouveau
01:32:20visiblement
01:32:21elle s'en inquiète aujourd'hui
01:32:22mais ce n'est pas nouveau
01:32:23on sait qu'aujourd'hui
01:32:24elle a une très mauvaise
01:32:25compréhension et connaissance
01:32:26de ce qui se passe
01:32:27en conseil des ministres
01:32:28mais on ne le découvre pas
01:32:29on ne le découvre pas
01:32:30elle savait déjà
01:32:31très peu
01:32:32comment se passait
01:32:33le rapport
01:32:34avec l'armée
01:32:35elle ne le découvre
01:32:36a priori
01:32:37que maintenant
01:32:38on sait aussi
01:32:39qu'elle a très peu de connaissances
01:32:40sur le fonctionnement
01:32:41du conseil constitutionnel
01:32:42puisque dès qu'il se prononce
01:32:43pas plus tard
01:32:44qu'en début d'année
01:32:45elle considère que
01:32:46c'est un coup d'état
01:32:47un coup de force
01:32:48des juges
01:32:49mais visiblement
01:32:50quand elle connaît
01:32:51très peu la constitution
01:32:52et le fonctionnement
01:32:53de nos institutions
01:32:54elle connaît aussi
01:32:55très peu
01:32:56les personnalités
01:32:57avec qui elle voudra siéger
01:32:58demain à l'Assemblée nationale
01:32:59puisque chaque jour
01:33:00arrive une monstruosité
01:33:01sur le profil de ses candidats
01:33:02Philippe Tirlot
01:33:03direction nationale
01:33:04de la sécurité publique
01:33:05et Jérôme Arnaud
01:33:06un préfet de la Charente
01:33:07ont été nommés
01:33:08à l'issue du Conseil des ministres
01:33:09a priori
01:33:10c'est plutôt
01:33:11le jeu
01:33:12normal
01:33:13des nominations
01:33:14quoique
01:33:15il y a quand même
01:33:16des postes qui étaient
01:33:17vacants depuis un moment
01:33:18donc il y a eu
01:33:19une petite urgence
01:33:20avant la fin
01:33:21à les remplacer
01:33:22est-ce que c'est
01:33:23une affaire d'Etat ?
01:33:24Non clairement pas
01:33:25Marine Le Pen a eu tort
01:33:26d'employer cette expression
01:33:27coup d'état administratif
01:33:28il est vrai
01:33:29qu'au mois de juillet
01:33:30parce que normalement
01:33:31on arrive
01:33:32dans les derniers conseils
01:33:33des ministres
01:33:34avant les vacances
01:33:35ça va se passer différemment
01:33:36manifestement
01:33:37il y a des nominations
01:33:38qui sont faites
01:33:39généralement
01:33:40davantage
01:33:41le sont
01:33:42à cette époque
01:33:43Eric Ciotti lui-même
01:33:44qui est un soutien
01:33:45du Rassemblement national
01:33:46désormais
01:33:47a reconnu
01:33:48qu'il n'y avait rien d'anormal
01:33:49dans ces nominations
01:33:50qui interviennent
01:33:51je vous le disais régulièrement
01:33:52à cette période
01:33:53de l'année
01:33:54donc il n'y a
01:33:55vraiment pas de sujet
01:33:56surtout qu'il n'y a pas
01:33:57davantage de nominations
01:33:58que d'habitude
01:33:59ça n'est pas une vague
01:34:00Oui ça serait chaque semaine
01:34:01il y a des nominations
01:34:02toutes les semaines
01:34:03en conseil des ministres
01:34:04là effectivement
01:34:05il y a une 20-25 nominations
01:34:06qui ont été faites
01:34:07mais ça n'est pas
01:34:08il n'y a pas des centaines
01:34:09de nominations
01:34:10qui seraient faites
01:34:11au même moment
01:34:12simplement
01:34:13la seule chose
01:34:14que je me dis
01:34:15c'est qu'elle donne
01:34:16presque le bâton
01:34:17pour se faire battre
01:34:18ultérieurement
01:34:19parce que
01:34:20faisons attention
01:34:21si elle arrive au pouvoir
01:34:22si Marine Le Pen
01:34:23en 2027 arrive au pouvoir
01:34:24des nominations
01:34:25elle va en faire
01:34:26et on pourra lui reprocher
01:34:27peut-être exactement
01:34:28la même chose
01:34:29la même manœuvre
01:34:30mais c'est assez étonnant
01:34:31qu'elle qualifie
01:34:32le titre de chef des armées
01:34:33d'honorifique
01:34:34alors qu'elle a l'ambition
01:34:35de devenir elle-même
01:34:36chef des armées
01:34:37C'est une deuxième gaffe
01:34:38en quelques jours
01:34:39pour Marine Le Pen
01:34:40C'est deux propos
01:34:41assez étonnants
01:34:42et ça dit surtout
01:34:43s'il y avait cohabitation
01:34:44et on le dit avec Yohann
01:34:45depuis maintenant deux semaines
01:34:46de la cohabitation violente
01:34:48qu'il y aurait entre
01:34:49Matignon et l'Elysée
01:34:50Cohabitation de combat
01:34:51On a vu le procès de novembre
01:34:52parce qu'il y a quand même
01:34:53un petit procès en novembre
01:34:54où elle risque
01:34:55pas mal de choses
01:34:56sur les assistants parlementaires
01:34:57avec Le Pen
01:34:58pouvant la rendre inéligible
01:34:59parce que tout le monde
01:35:00partait côté de ça
01:35:01mais c'est un événement
01:35:02On ne va pas réfléchir
01:35:03à ça d'en parler non plus
01:35:0423h ?
01:35:05Attendez vous vous dites
01:35:06que ça fait pchit
01:35:07Christian Estrosi lui dit
01:35:08que c'est un coup
01:35:09d'état institutionnel
01:35:10Il n'avait pas l'air
01:35:11très au courant
01:35:12de ce qui s'était passé
01:35:13Mais on l'écoutera tout à l'heure
01:35:14parce qu'il est 23h
01:35:15et que c'est l'heure
01:35:16de rappeler les titres
01:35:17avec Marine Le Pen
01:35:18Bardella reconnaît
01:35:19la présence
01:35:20de brebis galeuses
01:35:21parmi les candidats
01:35:22du rassemblement national
01:35:23alors que plusieurs
01:35:24candidats investis
01:35:25se sont illustrés
01:35:26par des propos polémiques
01:35:30dont il n'avait pas
01:35:31connaissance
01:35:32Il assure cependant
01:35:33que dans 99,9% des cas
01:35:34il n'y a aucune difficulté
01:35:35avec les candidats
01:35:36RN du second tour
01:35:37Tension chez les républicains
01:35:38Eric Ciotti veut exclure
01:35:39Xavier Bertrand
01:35:40la cause
01:35:41Ce dernier a décidé
01:35:42de soutenir au second tour
01:35:43le candidat communiste
01:35:44Sébastien Jumel
01:35:45en scène maritime
01:35:46Eric Ciotti estime
01:35:47toujours détenir
01:35:48le pouvoir disciplinaire
01:35:49nécessaire
01:35:50pour prendre
01:35:51cette décision
01:35:52Et enfin l'équipe
01:35:53de campagne
01:35:54de Priscat-Evneau
01:35:55agressée par une
01:35:56vingtaine
01:35:57de militants
01:35:58Les faits se sont
01:35:59déroulés à Meudon
01:36:00dans les Hauts-de-Seine
01:36:01ce soir
01:36:02La suppléante
01:36:03de la porte-parole
01:36:04du gouvernement
01:36:05Virginie Langlois
01:36:06et un militant
01:36:07ont été frappés
01:36:08à coup de poing
01:36:09et de trottinette
01:36:10Tous deux ont été
01:36:11transportés en urgence
01:36:12relative à l'hôpital
01:36:13Trois individus
01:36:14ont été interpellés
01:36:15C'est une information
01:36:16que vous donnez
01:36:17en exclusivité
01:36:18tout à l'heure
01:36:19sur ces news
01:36:20et effectivement
01:36:21c'est confirmé
01:36:22par l'agence France-Presse
01:36:23La porte-parole
01:36:24du gouvernement
01:36:25affirme avoir été victime
01:36:26d'une agression
01:36:27pour rappeler le contexte
01:36:28alors que
01:36:29Maureen vient de rappeler
01:36:30les faits
01:36:31Prisca-Evneau
01:36:32fait l'objet
01:36:33d'attaques racistes
01:36:34répétées
01:36:35de plus importante
01:36:36depuis plusieurs semaines
01:36:37Elle a dû porter plainte
01:36:38récemment car
01:36:39elle est menacée
01:36:40vis-à-vis de ses proches
01:36:41Il faut rester prudent
01:36:42évidemment
01:36:43parce qu'on a
01:36:44très peu d'éléments
01:36:45sur ce qui s'est passé
01:36:46ce soir
01:36:47et encore une fois
01:36:48on a un contexte général
01:36:49assez nauséabond
01:36:50violent
01:36:51où on le disait
01:36:52dans la partie précédente
01:36:53le débat laisse place
01:36:54aux invectives
01:36:56et à la violence physique
01:36:57plus que verbale encore
01:36:58parfois même
01:36:59Oui c'est vrai
01:37:00et on va évidemment
01:37:01attendre de savoir
01:37:02ce qui s'est passé
01:37:03pour connaître d'abord
01:37:04le profil
01:37:05des trois individus
01:37:06qui ont été interpellés
01:37:07ça sera intéressant
01:37:08de savoir
01:37:09s'ils sont proches
01:37:10de certaines mouvances
01:37:11s'ils appartiennent
01:37:12effectivement
01:37:13à tel ou tel groupe
01:37:14qui serait déjà connu
01:37:15et identifié
01:37:16pour ce genre de violence
01:37:17donc attendons de voir
01:37:18mais il sera intéressant
01:37:19évidemment
01:37:20de connaître
01:37:21le plus rapidement possible
01:37:22je l'espère
01:37:23le profil des trois personnes
01:37:24qui ont été interpellées
01:37:25néanmoins
01:37:26vous avez raison de dire
01:37:27que globalement
01:37:28il y a dans ce pays
01:37:29en politique particulièrement
01:37:30de plus en plus
01:37:31de violences
01:37:32que cette société
01:37:33elle est de plus en plus clivée
01:37:34que ça induit
01:37:35nécessairement
01:37:36de la violence
01:37:37et que tout cela
01:37:38est quand même entretenu
01:37:39par une partie
01:37:40de la classe politique
01:37:41toujours la même
01:37:42c'est l'extrême gauche
01:37:43qui entretient cette violence
01:37:44qui est une violence
01:37:45à la fois verbale
01:37:46on ne va pas revenir
01:37:47sur ce qui a été dit
01:37:48depuis des mois et des mois
01:37:49par Jean-Luc Mélenchon
01:37:50et ses proches
01:37:51mais aussi une violence
01:37:52physique dans la rue
01:37:53on voit bien les manifestations
01:37:54qui dégénèrent
01:37:55à chaque fois
01:37:56ça vient de l'extrême gauche
01:37:57à chaque fois qu'il y a
01:37:58des perturbations
01:37:59des menaces
01:38:00ça vient de l'extrême gauche
01:38:01l'extrême gauche
01:38:02aujourd'hui
01:38:03est de plus en plus violente
01:38:04et représente véritablement
01:38:05dans la rue
01:38:06notamment
01:38:07un véritable danger
01:38:08pour la société
01:38:09alors il y a une candidate
01:38:10qui a aussi été agressée
01:38:11aujourd'hui
01:38:12qui a pris plusieurs jours
01:38:13d'ITT
01:38:14qui a mis fin à sa campagne
01:38:15elle est toujours candidate
01:38:16mais elle ne terminera pas
01:38:17sa campagne
01:38:18puisque la campagne officielle
01:38:19se termine vendredi soir
01:38:20et donc elle est à l'hôpital
01:38:21et puis
01:38:22la campagne officielle
01:38:23se termine vendredi soir
01:38:24et donc
01:38:25la campagne officielle
01:38:26se termine vendredi soir
01:38:27et donc
01:38:28la campagne officielle
01:38:29se termine vendredi soir
01:38:30et donc
01:38:31la campagne officielle
01:38:32se termine vendredi soir
01:38:33et donc
01:38:34la campagne officielle
01:38:35se termine vendredi soir
01:38:36et donc
01:38:37la campagne officielle
01:38:38se termine vendredi soir
01:38:39et donc
01:38:40la campagne officielle
01:38:41se termine vendredi soir
01:38:42et donc
01:38:43la campagne officielle
01:38:44se termine vendredi soir
01:38:45et donc
01:38:46la campagne officielle
01:38:47se termine vendredi soir
01:38:48et donc
01:38:49la campagne officielle
01:38:50se termine vendredi soir
01:38:51et donc
01:38:52la campagne officielle
01:38:53se termine vendredi soir
01:38:54et donc
01:38:55la campagne officielle
01:38:56se termine vendredi soir
01:38:57et donc
01:38:58la campagne officielle
01:38:59se termine vendredi soir
01:39:00et donc
01:39:01la campagne officielle
01:39:02se termine vendredi soir
01:39:03et donc
01:39:04la campagne officielle
01:39:05se termine vendredi soir
01:39:06et donc
01:39:07la campagne officielle
01:39:08se termine vendredi soir
01:39:09et donc
01:39:10la campagne officielle
01:39:11se termine vendredi soir
01:39:12et donc
01:39:13la campagne officielle
01:39:14se termine vendredi soir
01:39:15et donc
01:39:16la campagne officielle
01:39:17se termine vendredi soir
01:39:18et donc
01:39:19la campagne officielle
01:39:20se termine vendredi soir
01:39:21et donc
01:39:22la campagne officielle
01:39:23se termine vendredi soir
01:39:24et donc
01:39:25la campagne officielle
01:39:26se termine vendredi soir
01:39:27et donc
01:39:28la campagne officielle
01:39:29se termine vendredi soir
01:39:30et donc
01:39:31la campagne officielle
01:39:32se termine vendredi soir
01:39:33et donc
01:39:34la campagne officielle
01:39:35se termine vendredi soir
01:39:36et donc
01:39:37la campagne officielle
01:39:38se termine vendredi soir
01:39:39et donc
01:39:40la campagne officielle
01:39:41se termine vendredi soir
01:39:42et donc
01:39:43la campagne officielle
01:39:44se termine vendredi soir
01:39:45et donc
01:39:46la campagne officielle
01:39:47se termine vendredi soir
01:39:48et donc
01:39:49la campagne officielle
01:39:50se termine vendredi soir
01:39:51et donc
01:39:52la campagne officielle
01:39:53se termine vendredi soir
01:39:54et donc
01:39:55la campagne officielle
01:39:56se termine vendredi soir
01:39:57et donc
01:39:58la campagne officielle
01:39:59se termine vendredi soir
01:40:00et donc
01:40:01la campagne officielle
01:40:02se termine vendredi soir
01:40:03et donc
01:40:04la campagne officielle
01:40:05se termine vendredi soir
01:40:06et donc
01:40:07la campagne officielle
01:40:08se termine vendredi soir
01:40:09et donc
01:40:10la campagne officielle
01:40:11se termine vendredi soir
01:40:12et donc
01:40:13la campagne officielle
01:40:14se termine vendredi soir
01:40:15et donc
01:40:16la campagne officielle
01:40:17se termine vendredi soir
01:40:18et donc
01:40:19la campagne officielle
01:40:20se termine vendredi soir
01:40:21et donc
01:40:22la campagne officielle
01:40:23se termine vendredi soir
01:40:24et donc
01:40:25la campagne officielle
01:40:26se termine vendredi soir
01:40:27et donc
01:40:28la campagne officielle
01:40:29se termine vendredi soir
01:40:30et donc
01:40:31la campagne officielle
01:40:32se termine vendredi soir
01:40:33et donc
01:40:34la campagne officielle
01:40:35se termine vendredi soir
01:40:36et donc
01:40:37la campagne officielle
01:40:38se termine vendredi soir
01:40:39et donc
01:40:40la campagne officielle
01:40:41se termine vendredi soir
01:40:42et donc
01:40:43la campagne officielle
01:40:44se termine vendredi soir
01:40:45et donc
01:40:46la campagne officielle
01:40:47se termine vendredi soir
01:40:48et donc
01:40:49la campagne officielle
01:40:50se termine vendredi soir
01:40:51et donc
01:40:52la campagne officielle
01:40:53se termine vendredi soir
01:40:54et donc
01:40:55la campagne officielle
01:40:56se termine vendredi soir
01:40:57et donc
01:40:58la campagne officielle
01:40:59se termine vendredi soir
01:41:00et donc
01:41:01la campagne officielle
01:41:02se termine vendredi soir
01:41:03et donc
01:41:04la campagne officielle
01:41:05se termine vendredi soir
01:41:06et donc
01:41:07la campagne officielle
01:41:08se termine vendredi soir
01:41:09et donc
01:41:10la campagne officielle
01:41:11se termine vendredi soir
01:41:12et donc
01:41:13la campagne officielle
01:41:14se termine vendredi soir
01:41:15et donc
01:41:16la campagne officielle
01:41:17se termine vendredi soir
01:41:18et donc
01:41:19la campagne officielle
01:41:20se termine vendredi soir
01:41:21et donc
01:41:22la campagne officielle
01:41:23se termine vendredi soir
01:41:24et donc
01:41:25la campagne officielle
01:41:26se termine vendredi soir
01:41:27et donc
01:41:28la campagne officielle
01:41:29se termine vendredi soir
01:41:30et donc
01:41:31la campagne officielle
01:41:32se termine vendredi soir
01:41:33et donc
01:41:34la campagne officielle
01:41:35se termine vendredi soir
01:41:36et donc
01:41:37la campagne officielle
01:41:38se termine vendredi soir
01:41:39et donc
01:41:40la campagne officielle
01:41:41se termine vendredi soir
01:41:42et donc
01:41:43la campagne officielle
01:41:44se termine vendredi soir
01:41:45et donc
01:41:46la campagne officielle
01:41:47se termine vendredi soir
01:41:48et donc
01:41:49la campagne officielle
01:41:50se termine vendredi soir
01:41:51et donc
01:41:52la campagne officielle
01:41:53se termine vendredi soir
01:41:54et donc
01:41:55la campagne officielle
01:41:56se termine vendredi soir
01:41:57et donc
01:41:58la campagne officielle
01:41:59se termine vendredi soir
01:42:00et donc
01:42:01la campagne officielle
01:42:02se termine vendredi soir
01:42:03et donc
01:42:04la campagne officielle
01:42:05se termine vendredi soir
01:42:06et donc
01:42:07la campagne officielle
01:42:08se termine vendredi soir
01:42:09et donc
01:42:10la campagne officielle
01:42:11se termine vendredi soir
01:42:12et donc
01:42:13la campagne officielle
01:42:14se termine vendredi soir
01:42:15et donc
01:42:16la campagne officielle
01:42:17se termine vendredi soir
01:42:18et donc
01:42:19la campagne officielle
01:42:20se termine vendredi soir
01:42:21et donc
01:42:22la campagne officielle
01:42:23se termine vendredi soir
01:42:24et donc
01:42:25la campagne officielle
01:42:26se termine vendredi soir
01:42:27et donc
01:42:28la campagne officielle
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01:42:31la campagne officielle
01:42:32se termine vendredi soir
01:42:33et donc
01:42:34la campagne officielle
01:42:35se termine vendredi soir
01:42:36et donc
01:42:37la campagne officielle
01:42:38se termine vendredi soir
01:42:39et donc
01:42:40la campagne officielle
01:42:41se termine vendredi soir
01:42:42et donc
01:42:43la campagne officielle
01:42:44se termine vendredi soir
01:42:45et donc
01:42:46la campagne officielle
01:42:47se termine vendredi soir
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01:42:49la campagne officielle
01:42:50se termine vendredi soir
01:42:51et donc
01:42:52la campagne officielle
01:42:53se termine vendredi soir
01:42:54et donc
01:42:55la campagne officielle
01:42:56se termine vendredi soir
01:42:57et donc
01:42:58la campagne officielle
01:42:59se termine vendredi soir
01:43:00et donc
01:43:01la campagne officielle
01:43:02se termine vendredi soir
01:43:03et donc
01:43:04la campagne officielle
01:43:05se termine vendredi soir
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01:43:07la campagne officielle
01:43:08se termine vendredi soir
01:43:09et donc
01:43:10la campagne officielle
01:43:11se termine vendredi soir
01:43:12et donc
01:43:13la campagne officielle
01:43:14se termine vendredi soir
01:43:15et donc
01:43:16la campagne officielle
01:43:17se termine vendredi soir
01:43:18et donc
01:43:19la campagne officielle
01:43:20se termine vendredi soir
01:43:21et donc
01:43:22la campagne officielle
01:43:23se termine vendredi soir
01:43:24et donc
01:43:25la campagne officielle
01:43:26se termine vendredi soir
01:43:27et donc
01:43:28la campagne officielle
01:43:29se termine vendredi soir
01:43:30et donc
01:43:31la campagne officielle
01:43:32se termine vendredi soir
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01:43:34la campagne officielle
01:43:35se termine vendredi soir
01:43:36et donc
01:43:37la campagne officielle
01:43:38se termine vendredi soir
01:43:39et donc
01:43:40la campagne officielle
01:43:41se termine vendredi soir
01:43:42et donc
01:43:43la campagne officielle
01:43:44se termine vendredi soir
01:43:45et donc
01:43:46la campagne officielle
01:43:47se termine vendredi soir
01:43:48et donc
01:43:49la campagne officielle
01:43:50se termine vendredi soir
01:43:51et donc
01:43:52la campagne officielle
01:43:53se termine vendredi soir
01:43:54et donc
01:43:55la campagne officielle
01:43:56se termine vendredi soir
01:43:57et donc
01:43:58la campagne officielle
01:43:59se termine vendredi soir
01:44:00et donc
01:44:01la campagne officielle
01:44:02se termine vendredi soir
01:44:03et donc
01:44:04la campagne officielle
01:44:05se termine vendredi soir
01:44:06et donc
01:44:07la campagne officielle
01:44:08se termine vendredi soir
01:44:09et donc
01:44:10la campagne officielle
01:44:11se termine vendredi soir
01:44:12et donc
01:44:13la campagne officielle
01:44:14se termine vendredi soir
01:44:15et donc
01:44:16la campagne officielle
01:44:17se termine vendredi soir
01:44:18et donc
01:44:19la campagne officielle
01:44:20se termine vendredi soir
01:44:21et donc
01:44:22la campagne officielle
01:44:23se termine vendredi soir
01:44:24et donc
01:44:25la campagne officielle
01:44:26se termine vendredi soir
01:44:27et donc
01:44:28la campagne officielle
01:44:29se termine vendredi soir
01:44:30et donc
01:44:31la campagne officielle
01:44:32se termine vendredi soir
01:44:33et donc
01:44:34la campagne officielle
01:44:35se termine vendredi soir
01:44:36et donc
01:44:37la campagne officielle
01:44:38se termine vendredi soir
01:44:39et donc
01:44:40la campagne officielle
01:44:41se termine vendredi soir
01:44:42et donc
01:44:43la campagne officielle
01:44:44se termine vendredi soir
01:44:45et donc
01:44:46la campagne officielle
01:44:47se termine vendredi soir
01:44:48et donc
01:44:49la campagne officielle
01:44:50se termine vendredi soir
01:44:51et donc
01:44:52la campagne officielle
01:44:53se termine vendredi soir
01:44:54et donc
01:44:55la campagne officielle
01:44:56se termine vendredi soir
01:44:57et donc
01:44:58la campagne officielle
01:44:59se termine vendredi soir
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01:45:01la campagne officielle
01:45:02se termine vendredi soir
01:45:03et donc
01:45:04la campagne officielle
01:45:05se termine vendredi soir
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01:45:07la campagne officielle
01:45:08se termine vendredi soir
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01:45:10la campagne officielle
01:45:11se termine vendredi soir
01:45:12et donc
01:45:13la campagne officielle
01:45:14se termine vendredi soir
01:45:15et donc
01:45:16la campagne officielle
01:45:17se termine vendredi soir
01:45:18et donc
01:45:19la campagne officielle
01:45:20se termine vendredi soir
01:45:21et donc
01:45:22la campagne officielle
01:45:23se termine vendredi soir
01:45:24et donc
01:45:25la campagne officielle
01:45:26se termine vendredi soir
01:45:27et donc
01:45:28la campagne officielle
01:45:29se termine vendredi soir
01:45:30et donc
01:45:31la campagne officielle
01:45:32se termine vendredi soir
01:45:33et donc
01:45:34la campagne officielle
01:45:35se termine vendredi soir
01:45:36et donc
01:45:37la campagne officielle
01:45:38se termine vendredi soir
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01:45:44se termine vendredi soir
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01:45:50se termine vendredi soir
01:45:51et donc
01:45:52la campagne officielle
01:45:53se termine vendredi soir
01:45:54et donc
01:45:55la campagne officielle
01:45:56se termine vendredi soir
01:45:57et donc
01:45:58la campagne officielle
01:45:59se termine vendredi soir
01:46:00et donc
01:46:01la campagne officielle
01:46:02se termine vendredi soir
01:46:03et donc
01:46:04la campagne officielle
01:46:05se termine vendredi soir
01:46:06et donc
01:46:07la campagne officielle
01:46:08se termine vendredi soir
01:46:09et donc
01:46:10la campagne officielle
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01:46:12et donc
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01:46:14se termine vendredi soir
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01:46:16la campagne officielle
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01:46:20se termine vendredi soir
01:46:21et donc
01:46:22la campagne officielle
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01:46:26se termine vendredi soir
01:46:27et donc
01:46:28la campagne officielle
01:46:29se termine vendredi soir
01:46:30et donc
01:46:31la campagne officielle
01:46:32se termine vendredi soir
01:46:33et donc
01:46:34la campagne officielle
01:46:35se termine vendredi soir
01:46:36et donc
01:46:37la campagne officielle
01:46:38se termine vendredi soir
01:46:39et donc
01:46:40la campagne officielle
01:46:41se termine vendredi soir
01:46:42et donc
01:46:43la campagne officielle
01:46:44se termine vendredi soir
01:46:45et donc
01:46:46la campagne officielle
01:46:47se termine vendredi soir
01:46:48et donc
01:46:49la campagne officielle
01:46:50se termine vendredi soir
01:46:51et donc
01:46:52la campagne officielle
01:46:53se termine vendredi soir
01:46:54et donc
01:46:55la campagne officielle
01:46:56se termine vendredi soir
01:46:57et donc
01:46:58la campagne officielle
01:46:59se termine vendredi soir
01:47:00et donc
01:47:01la campagne officielle
01:47:02se termine vendredi soir
01:47:03et donc
01:47:04la campagne officielle
01:47:05se termine vendredi soir
01:47:06et donc
01:47:07la campagne officielle
01:47:08se termine vendredi soir
01:47:09et donc
01:47:10la campagne officielle
01:47:11se termine vendredi soir
01:47:12et donc
01:47:13la campagne officielle
01:47:14se termine vendredi soir
01:47:15et donc
01:47:16la campagne officielle
01:47:17se termine vendredi soir
01:47:18et donc
01:47:19la campagne officielle
01:47:20se termine vendredi soir
01:47:21et donc
01:47:22la campagne officielle
01:47:23se termine vendredi soir
01:47:24et donc
01:47:25la campagne officielle
01:47:26se termine vendredi soir
01:47:27et donc
01:47:28la campagne officielle
01:47:29se termine vendredi soir
01:47:30et donc
01:47:31la campagne officielle
01:47:32se termine vendredi soir
01:47:33et donc
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01:54:57et donc
01:54:58la campagne officielle
01:54:59se termine vendredi soir
01:55:00et donc
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01:55:02se termine vendredi soir
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01:55:06et donc
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01:55:08se termine vendredi soir
01:55:09et donc
01:55:10la campagne officielle
01:55:11se termine vendredi soir
01:55:12et donc
01:55:13la campagne officielle
01:55:14se termine vendredi soir
01:55:15et donc
01:55:16la campagne officielle
01:55:17écoutez oui
01:55:19il y a des militants écolo
01:55:20qui sont fichés S aujourd'hui
01:55:21qui sont fichés S aujourd'hui
01:55:22alors qu'ils défendent le bien commun
01:55:23qui s'appelle l'eau
01:55:24contre les mégabassines
01:55:25contre les mégabassines
01:55:26donc
01:55:27l'argument fiché S
01:55:28n'est pas suffisant
01:55:29l'argument fiché S
01:55:30n'est pas suffisant
01:55:31Aujourd'hui malheureusement
01:55:32pour savoir
01:55:33si une personne
01:55:34doit pouvoir rentrer
01:55:35Ou pas à l'Assemblée nationale
01:55:37C'est énorme
01:55:38Wo là
01:55:39Donc on peut
01:55:40Donc on peut
01:55:41En fait, elle change complètement
01:55:42En fait, elle change complètement
01:55:43le barycentre
01:55:44donc l'acceptabilité est totale
01:55:45C'est pas grave, c'est pas suffisant, mais il lui faut quoi ? Qu'est-ce qu'il lui faut ?
01:55:48C'est vrai que la France insoumise, entre les agressions sur les femmes,
01:55:53les agressions, on le voit, les actes de violence entre conjoints, etc.
01:55:57On a l'impression que tout est toléré.
01:55:59Mais quand on commence à tolérer les actes de violence, les paroles de violence,
01:56:03quand on est dans cette dialectique de violence finalement,
01:56:05on change complètement non seulement le seuil de gravité, mais de responsabilité.
01:56:10Encore une fois, et on en parlait en rigolant avec Jean-Claude,
01:56:14on peut imaginer que les gens qui ont fait une faute dans la vie,
01:56:16ils ont le droit d'une deuxième chance.
01:56:17Mais quand on est politique, il y a une exemplarité qui est de mise.
01:56:22Et quand non seulement on ne vient pas expliquer ou s'excuser,
01:56:26mais pire que ça, faire un what the fuck, s'en foutre et dire,
01:56:30fichez ou pas, on s'en fout, on assume, on y va,
01:56:33ça veut dire qu'on légitime complètement non seulement le genre d'attitude
01:56:36et qu'il n'y a plus d'exemplarité.
01:56:38Donc s'il n'y a plus d'exemplarité à l'Assemblée nationale,
01:56:40ce n'est plus l'Assemblée nationale.
01:56:41On va écouter Alain Finkielkraut qui participait à une table ronde
01:56:45sur l'antisémitisme, ce que c'est aujourd'hui en France.
01:56:48Et celle qui pointe, ou celle qui est pointée plutôt, c'est Rima Hassan.
01:56:56L'inébranlable Émeric Caron déconstruit les images des monstruosités commises.
01:57:03Il faut quand même aussi avoir en tête que c'est un film
01:57:09qui est monté par l'armée israélienne
01:57:12et donc évidemment il y a un but derrière la projection de ces images.
01:57:16Fin de citation.
01:57:18Et Rima Hassan, très active sur les réseaux sociaux,
01:57:22a tout récemment posté ce message.
01:57:26Les Israéliens dressent les chiens policiers à violer les prisonniers palestiniens.
01:57:33Comment s'étonner dans ce climat
01:57:36qu'un adolescent dise à sa copine, âgée de 12 ans,
01:57:41qui lui avait fait croire qu'elle était musulmane
01:57:43et dont il venait d'apprendre la véritable origine,
01:57:47tu es juive.
01:57:48Donc tu es contre la Palestine
01:57:51et tu soutiens le génocide que les sionistes font à Gaza.
01:57:58En gros, ce que dit Alain Finkielkraut,
01:57:59c'est que les filles n'ont pas fait qu'importer le conflit ici,
01:58:02il l'a installé, il l'a initié dans les cerveaux des plus faibles.
01:58:06Il l'a rendu, surtout non seulement pire qu'acceptable,
01:58:08il l'a rendu normal.
01:58:10N'oublions pas qu'aujourd'hui, il y a une forme de mode.
01:58:14Non seulement la cause, dite la cause palestinienne,
01:58:15mais c'est pas vrai, la cause du Hamas, la haine des Juifs,
01:58:18c'est devenu à la mode.
01:58:20À la mode avec en plus, ce qu'il y a d'extraordinaire,
01:58:22des outils de mode.
01:58:23Que ce soit les keffiers, les foulards, les cheveux bleus, etc.
01:58:27Cette espèce d'artefact.
01:58:29Les robes sur le tapis rouge à canne.
01:58:31Exactement, cette accessoirisation de ces phénomènes de mode
01:58:34où finalement, plein de jeunes se mettent les mains rouges
01:58:36sans connaître aucun sens.
01:58:37On est dans une mode.
01:58:39Parce qu'on se dit, toutes ces causes à défendre,
01:58:41ça correspond bien justement à ce qu'on a envie de défendre,
01:58:45c'est l'humanité du Jourdain.
01:58:47Tout à l'heure, on a vu le clip du Jourdain à la Seine.
01:58:50Dans le clip, tout à l'heure, c'était l'examination des Juifs.
01:58:53Du Jourdain, plus en France.
01:58:54Vive la Palestine, la Seine et le Jourdain.
01:58:55Et donc, cette apportation qui est vraiment de la mode,
01:58:59fait qu'aujourd'hui, un gamin se sent normalement
01:59:03en droit de dire et de reprocher à quelqu'un
01:59:05qui lui a caché sa judéité en se faisant passer
01:59:07pour une musulmane parce qu'elle ne peut pas être rejetée,
01:59:10c'est un crime.
01:59:11Et ce crime doit être condamné par un viol,
01:59:14des exactions, des actes de torture.
01:59:16Voilà aujourd'hui, et à Rueil,
01:59:18à Rueil, il court bevoir.
01:59:19Donc, encore une fois, si ça passe dans ces villes-là où
01:59:22il ne se passe jamais ce genre de choses,
01:59:23c'est que, encore une fois,
01:59:25cet antrisme dans les cerveaux des jeunes est dramatique.
01:59:30Absolument dramatique.
01:59:32Écoutez, il y a aujourd'hui en France un parti
01:59:34qui est le parti de l'antisémitisme.
01:59:36C'est la France insoumise.
01:59:38Jean-Luc Mélenchon, qui avait été qualifié
01:59:42de pourriture antisémite, a porté plainte
01:59:44contre la personne qu'il avait qualifiée ainsi.
01:59:46Il a perdu son procès.
01:59:47Il a perdu son procès.
01:59:49J'avais dit que Rima Hassan avait la haine des Juifs
01:59:51chevillée au corps.
01:59:52Elle avait annoncé, en me menaçant,
01:59:54en me disant, je ne vous épargnerai pas, je la cite,
01:59:56je vais porter plainte contre vous.
01:59:58J'attends toujours sa plainte.
01:59:59J'attends toujours sa plainte.
02:00:01Trois promesses de plainte.
02:00:02Pourquoi est-ce qu'il ne porte pas plainte
02:00:03quand on dit qu'ils sont antisémites ?
02:00:07Parce qu'ils ont peur que vous le prouviez ?
02:00:09Mais parce qu'ils savent très bien
02:00:09qu'ils perdront leur procès.
02:00:11Parce que compte tenu des paroles qui ont été les leurs,
02:00:13des mots, des actes dans les manifestations,
02:00:16il est évident que la justice considère
02:00:18qu'ils sont antisémites.
02:00:19Jean-Luc Mélenchon, encore une fois, a perdu son procès.
02:00:21La France insoumise est le parti qui abrite,
02:00:24qui héberge aujourd'hui les antisémites.
02:00:26D'ailleurs, Rivarol a cité Jean-Luc Gouin
02:00:31pour dire que c'est un fait qui n'est pas anecdotique.
02:00:36Ça, c'est typiquement l'ultime preuve
02:00:38que Jean-Luc Mélenchon est le nouveau Jean-Marie Le Pen.
02:00:40Quand vous vous retrouvez dans Rivarol
02:00:41avec l'extrême droite antisémite,
02:00:43voilà, le lien est fait, c'est bon.
02:00:44Jean-Marie Mélenchon, il faudrait qu'on l'appelle comme ça.
02:00:46Jean-Michel Macron, nous, on va parler.
02:00:48Jean-Michel.
02:00:49Vous le savez ?
02:00:50Oui, c'est le papa d'Emmanuel Macron.
02:00:54Il a donné une interview dans un grand journal à Lyon.
02:00:58Un homme, donc, savait qu'il y aurait une dissolution
02:01:00avant tout le monde, c'est Jean-Michel Macron.
02:01:06Le même homme à qui d'ailleurs Emmanuel Macron
02:01:08n'a pas fêté son anniversaire, c'est Jean-Michel Macron,
02:01:11qui est un personnage qui prend rarement la parole.
02:01:13Je ne connaissais pas.
02:01:14C'est la première fois, je crois.
02:01:15C'est pas un personnage.
02:01:16Pourtant, le père d'un président pourrait être un personnage.
02:01:19Et voilà, on va vous raconter ce qu'il a dit.
02:01:20On en raconte rarement, quand même.
02:01:21Il a eu des cousins aussi, et puis...
02:01:24Le père du président.
02:01:25Vous avez déjà entendu des parents de présidents parler ?
02:01:27Ça n'était pas indispensable, sincèrement.
02:01:28On va écouter sa vie.
02:01:30Ça n'est pas une parole qui m'intéresse.
02:01:31Je n'ai pas tout compris, d'ailleurs.
02:01:36Dans cette interview, le père du président l'assure,
02:01:39la dissolution n'est pas une réaction
02:01:41aux résultats des élections européennes
02:01:43et à la déroute du parti présidentiel.
02:01:45Sa décision de dissoudre n'est pas venue
02:01:47du résultat des élections européennes.
02:01:49Il m'en avait déjà parlé deux mois plus tôt.
02:01:51Il estimait en effet que l'Assemblée nationale
02:01:54était devenue ingouvernable.
02:01:56Dans les colonnes de l'Est républicain,
02:01:58Jean-Michel Macron envisage une victoire du RN
02:02:00au second tour des législatives.
02:02:02Et Jordan Bardet, là, a matignon.
02:02:04J'ai peur que le Rassemblement national arrive au pouvoir.
02:02:07Maintenant, si les Français le veulent,
02:02:08ils en feront l'expérience, ils verront le résultat.
02:02:11Il vaut mieux que la France en fasse l'expérience
02:02:13pendant deux ans, plutôt que pendant cinq ans.
02:02:16S'il salue le bilan de son fils à l'Elysée,
02:02:18Jean-Michel Macron lui reconnaît quelques maladresses.
02:02:21Mon fils a fait des choses originales,
02:02:23mais il n'est pas suivi.
02:02:24Je suis déçu par certains ministres,
02:02:26comme Bruno Le Maire, qui retourne sa veste.
02:02:28Je ne pense pas qu'il ait commis de grosses erreurs,
02:02:30peut-être des maladresses dans ses annonces.
02:02:32Le père du président vit à Amiens, dans la Somme,
02:02:35où a grandi Emmanuel Macron.
02:02:37Il évoque le député du département, François Ruffin,
02:02:39comme éventuel Premier ministre,
02:02:41avant de qualifier l'insoumis Jean-Luc Mélenchon de fou
02:02:44et les mélenchonistes de grossier.
02:02:48Et puis, il y a beaucoup de choses à retenir
02:02:50de ce que dit Jean-Michel Macron.
02:02:51Je voudrais qu'on voit cette histoire d'anniversaire,
02:02:53parce que c'est quand même extraordinaire.
02:02:55C'était dimanche, l'anniversaire de M. Macron.
02:02:57Donc, je ne vois pas mon fils très souvent.
02:02:59Dimanche dernier, c'était mon anniversaire.
02:03:01Il ne me l'a même pas souhaité.
02:03:03Il faut croire qu'ils n'ont pas de très bonnes relations.
02:03:05Ça, on le sait, il a été élevé par sa grand-mère.
02:03:06Tous les enfants n'ont pas de bonnes relations avec leurs parents.
02:03:08Je ne suis pas en train de faire un procès à Emmanuel Macron
02:03:10parce qu'il n'a pas appelé son père.
02:03:12On sait effectivement qu'il a de mauvaises relations avec son père,
02:03:16qui d'ailleurs ne l'a pas élevé.
02:03:17Je crois qu'il l'a élevé très peu fréquenté durant son enfance.
02:03:22Et voilà, on sait que leurs relations ne sont pas bonnes.
02:03:24Il est, ce que disait Johan avant qu'on entende ce sujet,
02:03:28les analyses politiques de la famille Macron.
02:03:30Alors moi, je pense que c'est un fort sentiment.
02:03:32On en parlait tout à l'heure.
02:03:33Je ne pense pas que ce soit commandité par l'Elysée.
02:03:35Oui, c'était ma prochaine question.
02:03:36Est-ce que vous croyez que l'Elysée a donné son aval ?
02:03:37Mais ça sert le président, en fait, dans le récit.
02:03:41Parce que tout le monde a dit que c'était un coup de sang.
02:03:43Il a décidé de ça au dernier moment, seul, avec quelques conseillers,
02:03:47Bruno Roger-Petit, Pierre Charon, l'ancien sénateur.
02:03:50Là, en fait, je ne sais pas si c'est vrai ou pas
02:03:52qu'il en a parlé il y a deux mois à son père.
02:03:53Mais le récit, c'est très important en politique.
02:03:57Ça permet de contrer ce récit et de dire, en fait,
02:03:59c'était une décision au long cours, qu'il a mûri, qu'il a réfléchi.
02:04:03Et on casse l'idée du coup de sang.
02:04:05L'inverse de ce qu'on dit depuis maintenant.
02:04:07Mais c'est peut-être aussi l'objectif de la manœuvre.
02:04:10Peut-être, mais je crois qu'il n'est pas anormal
02:04:13qu'un père soutienne son fils, son enfant,
02:04:16même s'ils ont eu des relations compliquées dans le passé.
02:04:19C'est ça, parce qu'on a eu faim aussi, Jean-Michel Macron.
02:04:20Bien sûr. Et là, très bien, comme le dit très justement,
02:04:25bon, ce n'était pas un coup de sang,
02:04:27sa décision ne lui est pas tombée comme ça du ciel.
02:04:30Il y pensait depuis longtemps parce qu'il estimait
02:04:32que la Chambre était devenue ingouvernable.
02:04:34Voilà. Il pense que chacun croit s'il a envie d'y croire.
02:04:38C'est tout.
02:04:39Et il espère, M. Macron, qu'à la fin de son mandat,
02:04:42son fils fera autre chose que de la politique.
02:04:44Oui, sûrement.
02:04:45C'est un bon père.
02:04:45C'est intéressant.
02:04:47Un autre père politique, Alain Minc, a donné une carte.
02:04:51Il parle d'Emmanuel Macron et il dit plusieurs phrases.
02:04:54« Quand un homme que l'on suppose intelligent, et qu'il l'est,
02:04:57prend une décision d'une absolue bêtise,
02:05:00c'est que la dimension psychologique a pris le pas sur la réflexion et la raison. »
02:05:05Deuxième citation.
02:05:06Emmanuel Macron est parmi les dirigeants des dernières décennies,
02:05:08celui pour lequel la psychologie est la plus déterminante.
02:05:12Cette dissolution est le résultat d'un narcissisme
02:05:15poussé à un état presque pathologique,
02:05:17ce qui conduit au déni du réel.
02:05:20Le déni du réel.
02:05:21Dernière chose, la fureur que je ressens,
02:05:23vous l'entendez chez beaucoup d'autres,
02:05:25tous ceux qui l'ont mis le pied à l'étrier sont effondrés.
02:05:29Et Alain Minc en fait partie.
02:05:30Quand tout le monde lui tournera le dos, il faudra bien s'occuper de lui.
02:05:33Quand on a des amis comme ça, on n'a pas besoin d'ennemis.
02:05:35Non, mais c'est terrible parce que, malheureusement pour le chef de l'État,
02:05:39Alain Minc, ce qu'il dit, ce qu'il dit avec beaucoup de franchise,
02:05:43c'est ce qu'énormément de personnes qui sont proches d'Emmanuel Macron pensent
02:05:47et n'osent pas dire.
02:05:48Donc en fait, Alain Minc est un petit peu le porte-parole, c'est vrai,
02:05:50d'énormément de macronistes qui ne comprennent absolument rien à cette décision.
02:05:54Mais là, il va un peu plus loin.
02:05:56Parce qu'il pense qu'il y a un échec, quoi qu'il arrive, pour lui.
02:05:59C'est-à-dire qu'il se dit, non seulement ce sera un échec pour l'Assemblée,
02:06:03s'il n'y a pas de majorité, un an pour rien,
02:06:06il y a une dissolution peut-être dans un an,
02:06:08et finalement, une France qui va donc s'écraser de plus en plus,
02:06:11puisque la colère va monter de plus en plus,
02:06:13et s'il y aura de moins en moins de gens qui seront satisfaits,
02:06:16in fine, tout le monde sera perdant.
02:06:18Voilà ce qu'il dit.
02:06:19Donc il pense même, quand il dit ça, je me demande même,
02:06:22si Alain Minc ne pense pas qu'il va démissionner.
02:06:23Cette dissolution est le résultat d'un narcissisme.
02:06:26Il attaque plus l'homme que le Président de la République.
02:06:28Je trouve qu'il y a un côté...
02:06:29Oui, il y a une déception humaine.
02:06:30Il y a un côté couteau dans le dos quand même, je trouve, de la part d'Alain Minc.
02:06:34Je ne trouve pas ça très bien.
02:06:36Commencer à parler d'un narcissisme pathologique du Président...
02:06:40Mais là, c'est pour qu'il franchisse une barrière.
02:06:43C'est possible qu'Alain Minc ait été un peu déçu par la nature ou la qualité des relations.
02:06:48Il attaque plus l'homme que le Président de la République.
02:06:50Mais enfin, ce qu'il dit n'est pas stupide, franchement.
02:06:52Ce n'est pas la question, c'est la manœuvre.
02:06:55Dans ce milieu-là, il ne faut quand même pas non plus s'attendre.
02:06:58On sait comment ça fonctionne.
02:07:00Tout le monde s'interroge sur pourquoi il fait ça.
02:07:03Pourquoi ?
02:07:04C'est une explication, elle vaut ce qu'elle vaut.
02:07:06Non, mais on peut critiquer la politique d'Emmanuel Macron,
02:07:09mais si on commence à vouloir...
02:07:10Ce n'est pas la politique, c'est la décision.
02:07:12Non, mais parler du narcissisme pathologique du Président de la République,
02:07:17moi, ça me pose un problème.
02:07:18On commence à faire l'analyse psychologique du Président de la République.
02:07:22Non, ça veut dire quoi ?
02:07:23Demain, vous allez avoir tous les psychologues de comptoir...
02:07:26Ce n'était pas demain, c'était ce matin.
02:07:27Oui, non, attendez.
02:07:29C'était ce matin.
02:07:30On a notre psychologue.
02:07:31Non, mais ça va beaucoup trop loin.
02:07:32On l'a fait, on l'a fait.
02:07:33Non, mais moi, je veux bien qu'on commence à analyser virtuellement le Président de la République.
02:07:37Mais si vous voulez, on ne peut pas commencer à dire...
02:07:40Parce que ça sous-entend que le Président de la République, il est malade,
02:07:42qu'il n'est pas en capacité de gouverner le pays.
02:07:44Donc, quelque part, ça le rend illégitime.
02:07:46Non, le Président de la République, on peut critiquer ses prises de position.
02:07:50On peut dire que ce qu'il fait, c'est bien, c'est mal.
02:07:52Juger sa manière de gouverner, de présider le pays.
02:07:55Mais commencer à dire qu'il a fait ça parce qu'il est malade,
02:07:58il n'est pas bien dans sa tête, il est fou, il lui manque une case.
02:08:01Non, moi, ça me pose un problème.
02:08:03Mais souviens-toi de la Une du Point, par exemple,
02:08:05qui devait, à mon avis, être initiée par France.
02:08:07Olivier Gisbert, c'était quoi la Une du Point ?
02:08:10Sarkozy et les psychiatres.
02:08:12Mais je ne dis pas qu'elle était mieux.
02:08:13Oui, mais d'accord, mais voilà, c'est tout.
02:08:16Comment avait-on réagi à l'époque où Chirac avait dit
02:08:18« Je voudrais dissoudre l'Assemblée nationale ».
02:08:22Rappelez-vous, rappelez-vous quand même.
02:08:24« J'ai décidé », il a dit.
02:08:25Mais « j'ai décidé », mais vous vous rappelez ?
02:08:27Rappelez-vous s'il y avait été dit ?
02:08:28Le soir même, j'ai entendu dire « mais il est devenu dingue ».
02:08:30« J'ai décidé de dissoudre l'Assemblée nationale ».
02:08:33Rappelez-vous la violence des commentaires.
02:08:36Mais enfin, c'était inouï.
02:08:39Je suis d'accord, ça me choque.
02:08:41C'est vrai que tout quelqu'un qui était très, très proche,
02:08:43quand on sort du cadre politique,
02:08:44quand on rentre dans le personnage,
02:08:46et en plus, Alain Mag qui était très intelligent,
02:08:49mais il n'est pas psy.
02:08:50Ce n'est pas élégant.
02:08:51Faire ça à quelqu'un avec qui vous avez partagé
02:08:53des dîners, des moments d'intimité,
02:08:55des conversations, des moments privilégiés.
02:08:58Allez faire ça.
02:08:58Vous imaginez si je faisais ça sur vous, Julien,
02:09:01que j'allais vous répondre dans la presse
02:09:02pour dire que vous aviez un narcissisme pathologique ?
02:09:04Ce ne serait pas bien quand même.
02:09:05Non, mais surtout, ce n'est pas son métier.
02:09:08J'ai Alain Mag de dire ça.
02:09:09Il peut peut-être le dire en direct, mais pas le dire...
02:09:11On va conclure la question parce qu'on l'a eu.
02:09:13Non, non, mais attendez, écoutez.
02:09:14Olivier, Olivier, vous ne dites pas.
02:09:15J'ai honte, mais je vais quand même vous faire écouter le psy.
02:09:18Je vais faire écouter le psy qui était l'invité de Pascal Praud.
02:09:20Par exemple, oui.
02:09:21Alors, il ne parle pas d'Emmanuel Macron.
02:09:23Non, non, non.
02:09:24Il parle du pouvoir.
02:09:26Il parle d'Emmanuel Macron.
02:09:27Il parle d'Emmanuel Macron.
02:09:29Il parle d'Emmanuel Macron.
02:09:31Mais assumez au moins ce que vous avez diffusé à l'antenne.
02:09:33Il parle des hommes qui ont du pouvoir.
02:09:35Non, non, il parle d'Emmanuel Macron.
02:09:37Il dit qu'Emmanuel Macron, je cite, est un psychopathe.
02:09:39C'est ce que dit ce monsieur.
02:09:40Oui, c'est vrai.
02:09:40Ça va beaucoup trop loin.
02:09:41Écoutez-le au lieu de déflorer ce qu'on va entendre.
02:09:43Assumez.
02:09:44On l'écoute.
02:09:45En psychologie, on a identifié depuis longtemps
02:09:49ce que le psychologue appelle la triade noire.
02:09:51La triade noire, ce sont trois traits de personnalité
02:09:54qui se retrouvent très fréquemment chez les personnes de pouvoir,
02:09:59le top management des grandes entreprises,
02:10:01les personnages politiques.
02:10:02Cette triade noire, c'est narcissisme,
02:10:05machiavélisme et psychopathie.
02:10:08Et sur le côté, si vous voulez, complètement irrationnel
02:10:10et peut-être même ce côté, je dirais,
02:10:12un peu coup de sang de la dissolution,
02:10:14ce n'est pas, contrairement à ce que pense M. Maynck,
02:10:17le résultat du narcissisme.
02:10:18On serait plus dans le résultat d'une hypothétique psychopathie.
02:10:22Le psychopathe, parmi ses caractéristiques,
02:10:25il n'a pas d'empathie.
02:10:26Il agit de façon très impulsive.
02:10:28Il a une intolérance très forte à la frustration.
02:10:31C'est ça qui le rend fou.
02:10:32Et il est intolérant à la critique.
02:10:37Bon, Emmanuel Macron est un mystère pour la science.
02:10:39Voilà peut-être la conclusion que ça peut donner.
02:10:41C'est ce que tout Paris dit depuis des semaines.
02:10:42Vous dites ?
02:10:43Depuis l'annonce de la décision.
02:10:44Que dit tout Paris ?
02:10:45Alors vraiment, ce que dit tout Paris ?
02:10:46Si vous voulez.
02:10:47Non, mais d'accord.
02:10:48Ah oui, alors, excuse-moi.
02:10:49Que dit tout Paris ?
02:10:50Je ne comprends pas.
02:10:51Non, mais ils se posent tous la même question.
02:10:52De son état mental ?
02:10:53Pourquoi est-il pris une décision qu'il est ensuite incapable d'expliquer ?
02:10:561.
02:10:572.
02:10:58Incapable de gérer.
02:10:592.
02:11:00Et 3.
02:11:01Incapable de tout mettre en œuvre pour barrer la route au Rassemblement National en disant
02:11:06non, surtout pas ça, ce sont des affreux jojos et essayer d'inventer.
02:11:10Bref, il ne sait pas comment s'en sortir.
02:11:11Donc, ça mérite quelques explications.
02:11:13De l'air en faire un psychopathe, je ne suis pas certain.
02:11:16Non, mais peut-être.
02:11:17Mais peut-être.
02:11:18Mais à Paris, tout le monde… Et ailleurs.
02:11:21Tout le monde s'interroge sur pourquoi on se retrouve dans cette situation.
02:11:26Mais Jean-Claude, il s'est exprimé.
02:11:27Quand il a annoncé la dissolution, il a dit pourquoi est-ce qu'il voulait dissoudre l'Assemblée
02:11:31Nationale.
02:11:32Il a dit je me suis pris une claque, je vais vous donner la parole au peuple.
02:11:35Faire une erreur ou une bêtise ne veut pas dire pour autant être fou, être psychologiquement
02:11:42attaqué.
02:11:43Bien sûr.
02:11:44Ça peut être une erreur politique.
02:11:45Ça, ça fait partie du débat.
02:11:46Comme des dizaines et des dizaines de présidents et de ministres ont fait dans leur vie.
02:11:48Le dernier tacle de la soirée contre Emmanuel Macron, François Hollande, qui nous a ressorti
02:11:53le président normal.
02:11:54Non.
02:11:55Le président normal.
02:11:56La normalitude.
02:11:57Versus…
02:11:58Il est venu avec la pluie ou pas ?
02:11:59Il est venu pas chez nous.
02:12:01Ça devient le café du commerce.
02:12:02Il était chez France Info.
02:12:03On l'écoute.
02:12:04On a monté les niveaux.
02:12:08Un président normal, c'est celui qui consulte, qui écoute, qui comprend et qui connaît
02:12:13le peuple français.
02:12:14Vous savez, ce qui est très important, et je le vis encore puisque je suis candidat,
02:12:18c'est vrai que c'est paradoxal d'avoir été président de la République et être
02:12:21candidat.
02:12:22Rencontrer les Français, écouter, voir ce qu'ils vivent, comprendre leurs souffrances,
02:12:28c'est la première condition pour diriger le pays.
02:12:31Moi, candidat, je ne ferai pas…
02:12:33Arrêtez.
02:12:34Moi, candidat, je ne ferai pas de dissolution sans prévenir mes proches collaborateurs.
02:12:39Moi, candidat…
02:12:40On a l'impression de revivre le débat avec…
02:12:43Il est au bout du rouleau.
02:12:44On peut gagner une fois, mais là, c'est quand même… Franchement, c'est facile.
02:12:52Ce n'est pas la première fois que François Hollande met des petits tacles à Emmanuel Macron.
02:12:55Ils ont peut-être un léger contentieux.
02:12:58C'est un tacle litot, c'est juste une petite…
02:13:01C'est un peu l'humour de François Hollande.
02:13:04Oui, c'est ça.
02:13:05Un tacle lunet.
02:13:06Non, mais sauf que d'habitude, il est plus créatif, il aurait pu inventer autre chose,
02:13:09je ne sais pas.
02:13:10Ils sont deux grands avatars du football, vous le savez.
02:13:11La tête de Yoann, franchement, ça me fait plaisir.
02:13:14Moi, je le mettrai à l'antenne.
02:13:18On va terminer par ce thème, puisqu'il n'y a plus de majorité présidentielle Marseille.
02:13:23Il n'y a qu'un seul candidat qualifié au deuxième temps à Marseille.
02:13:25C'est un signe fort de la part des électeurs.
02:13:28D'abord, est-ce qu'on peut expliquer ce rejet ?
02:13:31On vous propose d'écouter des réactions dans la rue à Marseille.
02:13:38Pourtant, Marseille, je le rappelle, c'est la ville où le président…
02:13:41Marseille en grand, c'était son plan, Marseille en grand.
02:13:435 milliards, c'est combien ?
02:13:44Il a déversé des milliards.
02:13:45Alors, le chiffre, je ne l'ai plus en tête, je dois vous le dire.
02:13:46Quelques-uns.
02:13:47Il a déversé des…
02:13:48On est au-delà de 10 milliards, je crois, non ?
02:13:50Allez, faites vos juges.
02:13:51Rien ne va plus.
02:13:53On va vérifier l'extrait, on va vérifier ça.
02:13:55Et la deuxième chose, il est venu quoi ? Une dizaine de fois ?
02:13:58C'est la ville qu'il a le plus visitée en terme de Paris.
02:14:01Vous ne demandez pas des chiffres exacts.
02:14:03Il est allé en Marseille, il est allé en Marseille.
02:14:05Ils lui ont mal rendu, apparemment.
02:14:09On n'en veut plus de Macron.
02:14:11Il fait mal les choses.
02:14:13On n'a plus rien depuis qu'il est sur le siège.
02:14:15Avec son habitude de venir toujours à Marseille,
02:14:18de mettre toujours Marseille en avant, les défauts,
02:14:21comme dans toutes les villes.
02:14:23Il a fait une fixation sur Marseille,
02:14:25mais nous, on n'a pas besoin de lui toutes les 5 minutes ici.
02:14:29Moi, je pensais qu'il était jeune, qu'il avait la foule,
02:14:31qu'il allait amener des changements, etc.
02:14:33Et au contraire, plus on voit que c'est comme avant,
02:14:36même peut-être en pire.
02:14:38Sécurité, ça, c'est sûr.
02:14:39En premier, le pouvoir d'achat, c'est compliqué aussi.
02:14:42Il n'y a rien qui va.
02:14:44Tout est cher.
02:14:46On va tout droit dans le mur si on continue
02:14:50à regarder à M. Macron.
02:14:52Voilà.
02:14:53Marseille n'aime plus le président.
02:14:56Vous avez raison, 5 milliards.
02:14:58Comment on explique ce rejet, chers amis Gauthier ?
02:15:01Je connais Marseille très bien aussi.
02:15:03Je ne connais pas bien Marseille.
02:15:05Si j'étais le maire de Marseille,
02:15:07on vote quand à Marseille et ailleurs ?
02:15:092026 ?
02:15:10Comme partout.
02:15:11Je ferais attention parce que tout indique
02:15:13que le Rassemblement national va jouer un rôle important
02:15:15dans cette élection de 2026.
02:15:17Mais Marseille, c'est un peu le symbole
02:15:19de ce qui se passe à l'échelle nationale, Jean-Claude.
02:15:21Marseille, c'est un peu le symbole
02:15:23de ce qui s'est passé à l'échelle nationale
02:15:25depuis quelques jours.
02:15:26C'est le symbole de la polarisation
02:15:28de la vie politique française.
02:15:29Entre d'un côté, un Sébastien Delogu
02:15:31qui tient les quartiers réélus au premier tour.
02:15:34Il tient les quartiers, calmons-nous.
02:15:36Il ne tient rien du tout.
02:15:37Il ne tient pas les quartiers.
02:15:38Alors, excusez-moi.
02:15:39Il tient les quartiers.
02:15:40Échanger, échanger.
02:15:41Ils ont des relais.
02:15:42Échanger, notamment avec ceux qui font campagne
02:15:45contre Louis Boyard dans le Val-de-Marne
02:15:48et qui vous expliquent
02:15:49comment ils ont des relais
02:15:50dans certains quartiers.
02:15:51D'un côté, Sébastien Delogu
02:15:52qui est réélu au premier tour.
02:15:53Mais s'il tenait les quartiers,
02:15:54dimanche dernier,
02:15:55vous auriez eu des jeunes de quartiers
02:15:57dans les rues de Paris
02:15:58en train de manifester.
02:15:59Pourquoi ?
02:16:00Parce que c'était la volonté
02:16:01de se révolter, de se soulever.
02:16:03Là, ça se touchait.
02:16:04On verra.
02:16:05On verra.
02:16:06Rendez-vous dimanche soir.
02:16:07Si vous préférez,
02:16:08je vais amender pour terminer
02:16:09mon explication,
02:16:10puisque tenir les quartiers,
02:16:11ça vous choque.
02:16:12Ce n'est pas que ça me choque,
02:16:13je n'y crois pas.
02:16:15Les relais sont quand même
02:16:16très importants.
02:16:17Très importants.
02:16:18Et on voit que les messages
02:16:19et les clins d'oeil
02:16:20qu'envoie Sébastien Delogu
02:16:22fonctionnent.
02:16:23Que ce soit un drapeau palestinien
02:16:24à l'Assemblée nationale,
02:16:25par exemple.
02:16:26D'ailleurs, le premier tweet
02:16:27qu'il a fait après sa réélection,
02:16:28c'est de remettre un drapeau palestinien.
02:16:29Donc d'un côté,
02:16:30vous avez cela.
02:16:31Et de l'autre,
02:16:32vous avez un ras-le-bol
02:16:33de l'insécurité à Marseille.
02:16:34Et là, vous avez
02:16:35le rassemblement national
02:16:36qui augmente.
02:16:37Donc on a ce choc à Marseille
02:16:38et c'est le symbole
02:16:40de ce qui se passe en France
02:16:41mais à l'échelle XXL.
02:16:42Vous savez quoi ?
02:16:43Marseille, c'est à la fois
02:16:44une ville très bourgeoise,
02:16:45très riche.
02:16:46Il y a beaucoup d'argent
02:16:47dans certains quartiers.
02:16:48Il y en a beaucoup
02:16:49qui sont partis à Aix.
02:16:50Corniche, etc.
02:16:51Aix aussi.
02:16:52Et vous avez des quartiers
02:16:53qui sont très pauvres.
02:16:54C'est ce qu'expliquait
02:16:55notamment Mohamed Benmedour
02:16:56qui est médiateur
02:16:57dans le quartier nord de Marseille
02:16:58qui était chez Jean-Marc Meurant.
02:16:59En Marseille,
02:17:00c'est la ville des extrêmes.
02:17:01Donc d'un côté,
02:17:02dans les quartiers populaires,
02:17:03les gens qui sont
02:17:04en extrême précarité
02:17:05ont voté en marche
02:17:06pour le Front populaire.
02:17:07Mais de l'autre côté aussi,
02:17:08dans les noyaux villageois
02:17:09et sur le sud de Marseille,
02:17:10vous avez énormément de monde
02:17:11qui ont voté
02:17:12pour le Rassemblement national.
02:17:13Donc pour chacun,
02:17:14ça montre malheureusement
02:17:15qu'ils n'ont plus confiance
02:17:16en nos politiciens,
02:17:17que ce soit locaux
02:17:18ou au niveau du gouvernement.
02:17:19Et donc là,
02:17:20c'est le vote ultime.
02:17:21Voilà, donc Jean-Claude
02:17:22disait qu'ils sont partis à Aix.
02:17:23C'est vrai ?
02:17:24Un certain nombre.
02:17:25C'est vrai.
02:17:26C'est vrai.
02:17:27C'est vrai.
02:17:28C'est vrai.
02:17:29C'est vrai.
02:17:30C'est vrai.
02:17:31C'est vrai.
02:17:32C'est vrai.
02:17:33C'est vrai.
02:17:34Ils sont partis à Aix.
02:17:35C'est vrai ?
02:17:36Un certain nombre, oui.
02:17:37Oui, mais Aix,
02:17:38il ne se passe exactement rien.
02:17:39Pas tous.
02:17:40Il y a encore une vie bourgeoise
02:17:41importante à Marseille.
02:17:42Alors c'est aussi l'affaire
02:17:43du discours,
02:17:44peut-être d'Alliance Réussi LR-RN.
02:17:46Dans la journée,
02:17:47on a eu en ligne
02:17:48le candidat qui représente
02:17:50le candidat RN-LR
02:17:51dans la 14e circonscription
02:17:52des Bouches-du-Rhône.
02:17:53C'est à côté de Marseille.
02:17:54C'est à Aix
02:17:55et on va l'écouter.
02:17:59Premièrement,
02:18:00le caractère inédit
02:18:01de cette alliance des droites
02:18:02qui permet à plus de personnes
02:18:06de se retrouver dans ce projet.
02:18:08Et puis surtout,
02:18:09c'est le fait qu'on se préoccupe
02:18:11des questions qui touchent
02:18:14les habitants de la 14e circonscription,
02:18:18les habitants d'Aix-en-Provence
02:18:20et du Pays de la Sainte-Victoire
02:18:22sur les thématiques
02:18:23que je vous ai développées.
02:18:25La sécurité,
02:18:26le pouvoir d'achat
02:18:27sont des questions
02:18:29qui sont problématiques
02:18:32qui sont fortes pour les habitants.
02:18:36Et puisqu'on respecte le temps de parole,
02:18:39on va donner également la parole
02:18:40à Jean-David Sciot
02:18:41qui est du Nouveau Front Populaire
02:18:43qui est arrivé en tête
02:18:44et qui nous livre son analyse.
02:18:45Il dit sur Aix-Marseille,
02:18:46il y a la ville
02:18:47mais aussi les villages autour
02:18:48et dans le cœur des villes,
02:18:49on vote à gauche
02:18:50et à l'extérieur, c'est le RN.
02:18:54Sur la partie de la ville,
02:18:55les gens ne considèrent pas
02:18:57que le RN soit une solution.
02:18:58Par contre,
02:18:59sur la partie périurbaine,
02:19:00finalement,
02:19:01où il y a le moins de difficultés,
02:19:02les gens ont vraiment
02:19:03un sentiment de déclassement.
02:19:04Et le vote du RN
02:19:06est vraiment lié à ce sentiment
02:19:08qu'ils vont être déclassés,
02:19:09qu'ils n'ont plus accès
02:19:10aux services publics.
02:19:11Donc, effectivement,
02:19:12la dégradation des services publics,
02:19:13de l'hôpital, des médecins.
02:19:15Aujourd'hui, moi,
02:19:16je suis maire d'un village
02:19:17de 6 000 habitants,
02:19:18on avait 5 médecins,
02:19:19il y en a un qui est parti à la retraite,
02:19:21on n'arrive pas à trouver
02:19:22un nouveau médecin
02:19:23et quand on interroge l'ARS,
02:19:24quand on interroge les professionnels,
02:19:26ils n'ont pas de solution.
02:19:27Donc, on est obligé de nous
02:19:28d'aller chercher le médecin.
02:19:30Donc, c'est tout ce sentiment
02:19:31de déclassement
02:19:32que les Français, certainement,
02:19:33nous indiquent.
02:19:36Voilà, je crois qu'on a fait le tour
02:19:37sur cette circo.
02:19:39Oui.
02:19:40On est revenus à zéro.
02:19:41C'est bon, on a fait,
02:19:42on a mis les compteurs à jour.
02:19:44Il nous reste deux minutes,
02:19:45à peine, ensemble.
02:19:46Je vous rappelle
02:19:47l'information marquante
02:19:48de la soirée.
02:19:49Les équipes de Priscat et Venaud,
02:19:50dont la porte-parole du gouvernement
02:19:52qui collait des affiches,
02:19:53ce soir, dans le cadre
02:19:54de cette campagne,
02:19:55du côté de Meudon,
02:19:56dans les Hauts-de-Seine,
02:19:57près de Paris,
02:19:58donc, ont été attaqués
02:20:00et agressés.
02:20:02Priscat et Venaud,
02:20:03sa suppléante Virginie Lanlot,
02:20:04accompagnée de deux militants,
02:20:05collaient les affiches
02:20:06lorsque le groupe a été pris à partie
02:20:08par quatre ou cinq personnes.
02:20:09Virginie Lanlot et un des militants
02:20:11auraient alors été frappés
02:20:12à coups de trottinette.
02:20:13Tous deux sont à l'hôpital
02:20:14Percy de Clamart.
02:20:15Priscat et Venaud
02:20:16sont choqués, mais n'est pas blessé.
02:20:17Et sur les quatre personnes interpellées,
02:20:19un majeur et trois mineurs.
02:20:22Voilà ce que l'on sait
02:20:23à 23h45, précisément,
02:20:25mais qui dit beaucoup.
02:20:26Alors qu'il y a Lebron de Pivet, oui.
02:20:27Apporte son soutien.
02:20:28Chacun doit pouvoir faire campagne
02:20:29sereinement et librement.
02:20:30La démocratie l'exige.
02:20:31Apporte mon soutien à Priscat et Venaud,
02:20:33Virginie Lanlot,
02:20:34leurs militants agressés
02:20:35alors qu'ils collaient
02:20:36des affiches électorales.
02:20:37On en a parlé il y a quelques minutes.
02:20:39Gabriel Attal a réagi également sur Twitter.
02:20:41Vous pouvez nous lire.
02:20:42Son soutien à la violence
02:20:43et les intimidations
02:20:44n'ont pas leur place
02:20:45dans notre démocratie.
02:20:46Je dis ma pleine solidarité
02:20:47à la candidate et ses équipes.
02:20:49Rejetons le climat de violence
02:20:50et de haine qui s'installe.
02:20:52Gabriel Attal qui appelle
02:20:53au sursaut, maintenant.
02:20:56Le ministre des Affaires étrangères aussi,
02:20:57Stéphane Séjourner,
02:20:58a réagi.
02:20:59De plus en plus de réactions à Bondjali.
02:21:00Profondément choqué par l'agression
02:21:01subie par Priscat et Venaud
02:21:02et sa suppléante.
02:21:03La violence n'a pas sa place
02:21:04dans notre démocratie.
02:21:05Tout mon soutien à elle
02:21:06et aux militants présents.
02:21:07Le parti Renaissance,
02:21:08puisqu'il est aussi chef
02:21:09du parti Renaissance,
02:21:10se tient à la disposition
02:21:11des victimes
02:21:12pour un soutien psychologique
02:21:13et juridique.
02:21:14On en est quand même là
02:21:15dans cette campagne.
02:21:16On a aussi une candidate du RN
02:21:17qui a terminé sa campagne
02:21:18de manière rapide
02:21:19puisqu'elle est à l'hôpital
02:21:20et elle a plusieurs jours d'ITT
02:21:22et elle ne pourra pas
02:21:23terminer sa campagne.
02:21:24Et il y a des mineurs
02:21:25parmi les auteurs
02:21:26de l'agression
02:21:27qui a été violente
02:21:28parce qu'ils ont utilisé
02:21:29des trottinettes, etc.
02:21:30Bon, on en reparlera
02:21:31sûrement demain soir.
02:21:32Merci beaucoup.
02:21:33Merci à tous.
02:21:34Merci d'avoir été avec nous.
02:21:35C'est la fin
02:21:36de ce 100% Politique.
02:21:37On remercie Valérie Acnac,
02:21:38Aurélien Deleplace,
02:21:39Maxime Ferre,
02:21:40Céline Genot
02:21:41et Adrien Fontenot
02:21:42qui ont préparé cette émission.
02:21:43C'est Simon Guillin
02:21:44que vous allez retrouver
02:21:45dans un instant
02:21:46pour l'édition de l'année.
02:21:47Qu'est-ce qu'il y a ?
02:21:49Je tapotais, pardon.
02:21:50Ah, c'était un petit réflexe.
02:21:51Olivier, à demain ?
02:21:52A demain.
02:21:53Merci beaucoup.
02:21:54Bonne nuit à tous.

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