• il y a 4 mois
La CGPER de Jean-Michel Moutama a officiellement annoncé ce mercredi sa candidature pour les élections professionnelles de janvier prochain à la Chambre d'Agriculture. Pour “donner une nouvelle dynamique à l'agriculture réunionnaise” et revenir à la tête de l'instance agricole, la CGPER propose “ une liste d'ouverture” à l'attention également des militants qui ne se retrouvent plus dans leurs organisations syndicales.

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Transcription
00:00On connaît les difficultés de la chambre en interne et de financement. Quel plan avez-vous
00:09pour essayer de redresser le bateau ? C'est sûr qu'on ne le redressera pas seul ce bateau. Donc
00:15nous, il faut absolument le concours des services de l'État et des collectivités du département et
00:21de la région qui sera amené à reprendre les compétences agricoles en 2028, 1er janvier
00:252028. Donc il faut absolument que les audits, les différents audits qui ont été faits il n'y a pas
00:32si longtemps que ça, soient rendus publics parce qu'aujourd'hui, il y a des audits qui ont été faits
00:37et ils sont restés dans les tiroirs. Donc on nous dit qu'il faut mettre ces audits-là, c'est le
00:41moment de le mettre sur la table pour justement voir un peu ce qui fonctionne, ce qui ne fonctionne
00:46pas et y apporter des solutions. On a des salariés qui sont proches de la retraite, un an, un an et
00:52demi de la retraite. Quel accompagnement on peut faire pour eux pour qu'ils puissent partir,
00:57pour justement diminuer cette masse salariale à la Chambre d'Agriculture ? Après, on a aussi un
01:03foncier qui se trouve sur le boulevard Sud avec un bâtiment Vétuste qui ont doit. Est-ce qu'on
01:08ne peut pas trouver un deal avec les collectivités, que ce soit département, région, sys nord,
01:13où on pourra justement apporter une solution ? Vous avez dit une élection sans la CGPR, c'est
01:21comme un rougail sans tomate. Qu'est-ce qu'il manque au monde agricole aujourd'hui pour enfin
01:27s'épanouir ? En fait, il y a un modèle qui a fonctionné depuis 50 ans, qui a marché,
01:33on ne va pas cracher dessus, depuis 50 ans. Et ce modèle-là aujourd'hui est arrivé à son
01:39summum. Il faut redonner une autre vision de notre agriculture. Il y a les règlements européens dans
01:45le cadre de la PAC qui sont arrivés. Le côté environnemental, tout ça, il faut le prendre en
01:49compte. Et donc, une agriculture plus propre, plus sociale et qui se base en point de force,
02:05qui dégage un revenu pour que chaque agriculteur puisse vivre de leur travail. Aujourd'hui,
02:12ce n'est plus le cas. Donc, on a un modèle ici avec des petites exploitations où tout le monde
02:16a dit dans le temps, il y a 30 ans de cela, on vit sur 4 hectares, 5 hectares de cannes. Aujourd'hui,
02:20ce n'est plus le cas, ce n'est plus possible de vivre avec uniquement 5 hectares de cannes.
02:25Donc, quel modèle on peut mettre en gardant ce modèle familial-là ? Quelle diversification
02:31on peut amener sur ces exploitations-là ? Et je pense qu'il y a des solutions. Notre vision de
02:37chambre qu'on propose, c'est d'accompagner ces producteurs-là pour arriver à ce type d'élevage.
02:43Et je précise bien, il n'est nullement question pour nous de rentrer en concurrence avec les
02:50élevages existants. C'est en parallèle de ces élevages existants-là, on peut mettre un autre
02:57modèle en place pour que la Réunion gagne. Et notre objectif, ce n'est pas de concurrencer
03:02ces élevages-là, c'est de concurrencer l'importation. Je précise bien.

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