• il y a 10 mois
La majorité des blocages d’agriculteurs ont été levés ce vendredi, après l’appel des syndicats majoritaires (FNSEA et Jeunes Agriculteurs) qui a suivi les dernières annonces de Gabriel Attal. Une suspension néanmoins conditionnée à des "premiers résultats" d'ici le Salon de l'agriculture (24 février-3 mars) et à l'adoption d'une loi d'orientation agricole, ainsi que de mesures européennes avant le mois de juin

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Transcription
00:00 Il y a plusieurs conclusions à tirer de ces dix derniers jours.
00:04 J'en citerai notamment deux.
00:06 La première, on peut donner le sentiment d'enfoncer une porte ouverte,
00:09 mais c'est que quand on passe par le dialogue plus que par la confrontation,
00:13 ça fonctionne.
00:14 Et que quand on passe par le dialogue, on arrive à dénouer un certain nombre de problèmes.
00:19 Tout ne se fait pas en 24 heures, on l'a bien vu,
00:22 mais quand à plusieurs reprises, on a ces dialogues, on a ces échanges
00:25 avec les agriculteurs, avec leurs représentants syndicaux,
00:28 on arrive à trouver ensemble des solutions.
00:31 Et je pense que c'est ce qu'a démontré le Premier ministre depuis environ une dizaine de jours.
00:35 En faisant quoi, au fond ? En faisant quoi ?
00:37 En parlant sans tabou, en posant des constats,
00:40 et en mettant en face de ces constats des solutions qui sont des solutions pragmatiques.
00:44 Et en acceptant toutes les demandes et en mettant 400 millions sur la table.
00:47 On n'a pas accepté l'ensemble des demandes.
00:48 Si vous prenez le cahier de doléances de la FNSEA avec les 130 demandes,
00:52 quelque chose comme ça, toutes n'ont pas été acceptées,
00:55 en tout cas pas acceptées en l'état.
00:56 Et le deuxième point, et je terminerai là-dessus,
00:59 c'est que l'Europe n'est pas un problème.
01:01 Les solutions passent davantage par l'Europe que par un rétrécissement de notre pays,
01:05 comme certains ont bien voulu le faire croire.
01:07 Et le président de la République l'a d'ailleurs montré quand il est allé à Bruxelles.
01:10 C'est bien en allant à Bruxelles et en tenant une forme de bras de fer
01:13 pour privilégier les intérêts français et ne pas faire de nos agriculteurs une mode d'échange,
01:17 qu'on a réussi à trouver des solutions,
01:19 sans pour autant faire de l'Union européenne un bouc émissaire.
01:22 Et donc c'est tout cet équilibre-là, je crois, qu'on a réussi à tenir,
01:25 et du côté de Matignon et du côté de la présidence de la République.

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