Législatives: Aurore Lalucq (Place Publique) dénonce une position "irresponsable" du camp présidentiel et appelle les candidats de la majorité sortante à se désister lorsqu'ils sont en troisième position

  • il y a 2 mois
Le Rassemblement national est aux portes du pouvoir ce lundi 1er juillet, au lendemain du premier tour des élections législatives. La gauche apparaît comme la principale force en opposition à l'extrême droite et appelle à constituer un front républicain face au risque de l'arrivée de Jordan Bardella à Matignon. Distancé, le camp présidentiel jouera les arbitres dans de nombreuses circonscriptions.

Category

🗞
News
Transcript
00:00Ce qui m'inquiète aujourd'hui, c'est le fait qu'on n'ait pas un message clair du côté de ce qui constitue la majorité présidentielle.
00:09C'est ça aujourd'hui, le sujet. Après, les arrivées, tout ça, ce sont des épis phénomènes.
00:14Ce qu'il nous faut aujourd'hui, c'est un message excessivement clair du côté d'ensemble.
00:20On voit qu'il y a une volonté de clarté du côté de certains. Ce n'est pas suivi par d'autres.
00:24Le jeu qui est joué aujourd'hui est excessivement dangereux. L'équation, elle est très simple en fait.
00:30Soit en quatre triangulaires, il y a des désistements des troisièmes places, soit c'est le rassemblement national qui gouverne.
00:38L'équation, elle est celle-ci aujourd'hui. Et donc, le sujet, ce n'est pas du tout les arrivées des uns et des autres.
00:43Le sujet, c'est la clarté de la ligne du côté de Renaissance, du côté d'ensemble, du côté du camp présidentiel.
00:51Ils nous ont mis dans le chaos. Ils doivent nous sortir de ce chaos. Ils doivent être responsables.
01:00Comment vous la qualifiez, cette position du camp présidentiel, jusqu'à présent ? Elle n'est pas à la hauteur, selon vous, de l'enjeu ?
01:06Elle est irresponsable. Je ne sais pas s'ils se rendent compte de ce qu'on est en train de vivre, de ce que le pays est en train de vivre.
01:14Le rassemblement national est aux portes du pouvoir. Ce n'est pas rien, mon Dieu. Il faut ouvrir les yeux un petit peu.
01:22Et donc, là, on est dans un moment où il faut être extrêmement clair. Il ne faut pas tergiverser. Il faut donner des instructions.
01:30Il faut se désister quand on est en troisième position. Et pour l'instant, ce n'est pas ce qui est fait partout du côté de la majorité présidentielle.
01:36Donc, ils doivent apporter de la clarté. Aujourd'hui, la clarté, elle est à gauche. Elle n'est pas chez eux. Et je le regrette.
01:43Il faut vraiment, vraiment, vraiment qu'ils apportent de la clarté. Et je tiens à remercier d'ailleurs tous ceux qui ont été responsables
01:49et qui ont – je pense à Clément Beaune, mais je pense à plein d'autres aussi – qui ont eu une parole responsable,
01:54à Gabriel Attal aussi, qui a tenté de clarifier la ligne et qui a même dit qu'il fallait mettre en pause la réforme de l'assurance-chômage.
02:00Je tiens à les féliciter. C'est ça qu'il faut faire. Il faut tout de suite donner un message clair et apaiser en urgence le pays.

Recommandée