Sophie Binet (CGT): "Le Rassemblement national, c'est le parti du mensonge"
Le Rassemblement national est aux portes du pouvoir ce lundi 1er juillet, au lendemain du premier tour des élections législatives. La gauche apparaît comme la principale force en opposition à l'extrême droite et appelle à constituer un front républicain face au risque de l'arrivée de Jordan Bardella à Matignon. Distancé, le camp présidentiel jouera les arbitres dans de nombreuses circonscriptions.
Category
🗞
NewsTranscript
00:00Comment vous expliquez alors que ces travailleurs que vous êtes supposés défendre à la CGT, ces travailleurs, ces classes populaires,
00:06n'entendent pas le message que vous donnez là sur le plateau et se soient tournés majoritairement vers le Rassemblement National ?
00:12D'abord parce que le Rassemblement National, c'est le parti du mensonge, qu'il passe son temps à mentir et à réécrire la vérité.
00:19Et ça, ça fait partie des dangers démocratiques du Rassemblement National.
00:22Et puis ensuite, la deuxième chose, parce que l'extrême droite, elle prospère sur les cendres laissées derrière elle par les politiques néolibérales.
00:30Quand on ferme un service public, quand on ferme une usine, on fait élire un député du Rassemblement National.
00:36Le problème, c'est que les politiques d'Emmanuel Macron ont déroulé le tapis rouge à l'extrême droite.
00:41Et c'est pour ça que j'ai envie de dire à ses électeurs et à ses électrices, le bulletin du Rassemblement National, ce n'est pas le bon bulletin pour sanctionner le gouvernement.
00:48La preuve, le gouvernement et Emmanuel Macron ont tout fait pour organiser ce tête-à-tête.
00:52Pour eux, le Rassemblement National, c'est l'opposant utile.
00:55Pour sanctionner le gouvernement, il faut voter pour le nouveau Front populaire qui présente et qui propose des alternatives sociales et des perspectives de progrès.
01:03Le bulletin du Rassemblement National, ce n'est ni le bon bulletin pour sanctionner le gouvernement, ni le bon bulletin pour avoir des avancées pour les salariés.
01:10Au contraire, ça serait le pire pour les travailleuses et les travailleurs.