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Le Rassemblement national est aux portes du pouvoir ce lundi 1er juillet, au lendemain du premier tour des élections législatives. La gauche apparaît comme la principale force en opposition à l'extrême droite et appelle à constituer un front républicain face au risque de l'arrivée de Jordan Bardella à Matignon. Distancé, le camp présidentiel jouera les arbitres dans de nombreuses circonscriptions.

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00:00Je pense que les français, quand ils voient, qu'ils observent cette
00:05tambouille politicienne, cette mauvaise bouillabaisse assez indigeste,
00:09je pense que ça les motive d'autant plus de changer les choses et de porter le rassemblement national au pouvoir.
00:15Ça fait des années qu'on leur vend en fait ce cirque, ce petit numéro
00:21d'existement, retrait, barrage, etc.
00:24Ça a 40 ans. Ça a 40 ans. Aujourd'hui, ça n'a plus lieu d'être. Les électeurs français ne sont pas des enfants,
00:30ce ne sont pas des imbéciles, ce ne sont pas des marionnettes. Ce sont des citoyens matures qui aiment la politique,
00:36qui connaissent la politique et surtout qui ont des convictions.
00:39Et quand ils voient...
00:41Non, ce n'est pas de la politique. Quand ils voient qu'il y a quelques semaines encore, le Président de la République
00:47qualifiait le Nouveau Front Populaire
00:49d'antisémite, de communautariste, de danger pour la République et qu'aujourd'hui, on nous dit qu'il faut voter pour ces gens-là, se désister pour ces gens-là,
00:57que même Gabriel Attal qualifiait l'alliance entre le Parti Socialiste et l'FI de honteuse et de dangereuse
01:03et qu'aujourd'hui, il faudrait se désister, les Français se disent qu'on les prend pour des imbéciles.

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