Henry Louis Wallace a essayé de cacher son côté sombre, jusqu'à son premier meurtre. Puis le méchant Henry a pris le dessus.
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00:00violence, de la nudité, de la sexualité ou des scènes d'horreur qui pourraient offenser certains téléspectateurs.
00:30Les tueurs en série sont capables de se montrer très charismatique. Henry Louis-Soilat
00:56s'était doué parce qu'il se faisait passer pour un ami. On ne s'attend pas à se faire assassiner
01:03par quelqu'un en qui on a confiance. Même après ce premier meurtre, il a ressenti le besoin de
01:15continuer à tuer encore et encore parce que le vilain Henry n'a pas voulu s'en aller.
01:45Entre la fin des années 80 et le début des années 90, la petite ville de Charlotte s'est rapidement développée.
02:12Certains quartiers étaient très aisés, mais il n'y avait qu'à traverser deux rues pour trouver des quartiers bien plus malfamés.
02:19Le crime était omniprésent, les cambriolages étaient courants, le krach commençait à s'imposer. Les meurtres se sont multipliés.
02:29Les effectifs d'enquêteurs étaient limités et la criminalité atteignait un taux record.
02:37J'étais spécialisée dans les affaires criminelles et je couvrais au moins un homicide par semaine.
02:48Rozelle Ferry Road se situe à une dizaine de kilomètres du centre-ville. C'est une zone industrielle. La plupart du temps, on n'y voit que des camions.
02:59Des agents d'entretien de la voirie tondaient la pelouse quand ils ont découvert les restes d'un squelette.
03:08Les vêtements et la peau s'étaient presque entièrement décomposés. On a alors quadrillé le secteur afin de fouiller les alentours à la recherche d'indices potentiels.
03:19Mais on n'a pas relevé grand-chose. On en a conclu qu'on avait affaire à un meurtre compte tenu des blessures qu'on a pu observer sur le crâne de la victime.
03:40L'autopsie a ensuite révélé que la victime avait succombé à un traumatisme contondant.
03:48C'était le résultat d'une bagarre et elle avait été violente.
03:53Grâce au relevé dentaire, on a pu identifier le corps. C'était celui d'une femme noire qui s'appelait Sharon Nance.
04:02On a commencé à lire le dossier et je me suis rendu compte que je la connaissais.
04:08Sharon Nance était mère. C'était une femme très dynamique. Elle subvenait aux besoins de sa famille. Elle se prostituait, tout le monde le savait.
04:17Même si Sharon faisait quelque chose que je ne cautionnais pas, on est quand même devenus amis, elle et moi.
04:24Lors de ma première année de fac, je voyais souvent une jeune femme à l'arrêt du bus. On se parlait à chaque fois que j'attendais là-bas.
04:32On avait une blague entre nous. J'étais étudiant et j'ai fini officier de police alors elle me disait que j'étais son flic.
04:39C'était une tragédie parce que Sharon avait un fils très jeune. La dernière fois que sa famille avait vu la jeune femme, elle sortait danser.
04:48Une semaine s'était écoulée depuis la disparition de Sharon. Sa famille l'avait déjà signalé à la police.
04:55Une fois qu'on a établi la chronologie des événements, on s'est mis à la recherche de potentiels témoins.
05:00Avait-elle eu une altercation avec quelqu'un qu'elle connaissait ? Que s'était-il passé au juste ?
05:31J'ai été demandé quand je me sentais le plus à l'aise. C'est quand c'est froid et c'est sombre.
05:39Je n'avais pas le temps de m'inquiéter.
05:43La maison où j'habitais n'avait pas ce toit. Et la pluie qui tombait sur le toit.
05:49C'était comme une tranquillité. Je dormais à chaque fois.
06:01Henry Louis Wallace a été élevé par une mère célibataire.
06:06Le père d'Henry a quitté sa mère quand il a appris sa grossesse.
06:11À partir de là, le garçon a développé une certaine rancœur en grandissant, parce qu'il était la cause de cet abandon.
06:20Ma mère était très violente. Les arguments, les combats, c'est ce dont j'étais habitué.
06:28Henry n'a jamais reçu d'amour de la part de sa mère.
06:33Elle le battait. Il essayait toujours de gagner son affection.
06:39Mais il se faisait systématiquement rejeter.
06:47Je crois que c'est à partir de l'âge de 8 ans.
06:51Il y avait beaucoup d'âgés, et il y avait la fille. Elle avait environ 16 ans.
07:01Ils l'ont emmenée dans les bois. Et je les ai suivis dans les bois.
07:08Il y avait environ 5 ou 6 gars.
07:12Et j'ai commencé à l'aimer.
07:21Il est presque impossible de croire que cette scène n'a pas laissé de traces.
07:25Elle est à l'origine de tout ce qui s'est passé.
07:28C'est un peu comme si on ne connaissait pas ce qui s'est passé.
07:32C'est un peu comme si on ne connaissait pas ce qui s'est passé.
07:35Il est presque impossible de croire que cette scène n'a pas laissé de traces.
07:39Elle est à l'origine des fantasmes de domination et de violence sur les femmes qu'il a développées par la suite.
07:45Elle est à l'origine des fantasmes de domination et de violence sur les femmes qu'il a développées par la suite.
08:03On en a conclu que la tante de Sharon était la dernière personne à l'avoir vue en vie.
08:09Au cours de leur conversation, Sharon lui avait dit qu'elle sortait avec des amis ce soir-là.
08:13Mais plus personne ne l'a aperçue après ça.
08:23Il y a toujours eu beaucoup de crimes dans la zone de Roselle Ferry Road.
08:29Ceux qui fréquentent cet endroit n'ont pas l'habitude de coopérer avec la police.
08:34Les enquêteurs ont fait leur travail et ont parlé aux connaissances et à la famille de Sharon.
08:39Mais ils n'avaient pas encore suffisamment d'informations pour identifier un suspect.
08:51Après la découverte du corps de Sharon Nance, la police a appris que Caroline Love avait disparu.
08:58On nous a appelé pour nous demander d'aller voir la famille de cette jeune femme qui était introuvable.
09:04Caroline Love avait 20 ans. Elle venait de quitter l'ONU.
09:09Elle était étudiante et travaillait dans un fast-food pour arrondir les fins de mois.
09:15Et tout à coup, elle a disparu.
09:19Sa famille est allée chez elle et a vu que ses affaires n'avaient pas bougé.
09:23Tout ce dont elle aurait eu besoin si elle avait décidé de s'en aller était encore là.
09:27Elle s'était volatilisée.
09:34Il a été l'un des premiers interrogés parce qu'il était le dernier à l'avoir vue en vie.
09:39On lui a demandé s'il s'était peut-être disputé ou même battu.
09:53Quand je l'ai rencontré, il évitait mon regard.
09:56Et il n'avait pas assisté aux funérailles.
09:58Ça a éveillé des soupçons.
10:00On a décidé d'explorer cette piste plus en profondeur.
10:29Salut Otto!
10:31Ça vaut le coup d'œil.
10:33La vasectomie est ton amie.
10:35C'est sûr que le client va être content.
10:59Caroline Love, une jeune femme qui travaillait dans un fast-food au centre commercial Eastland,
11:04venait de disparaître.
11:07Son cousin était suspecté.
11:09Il était la dernière personne à l'avoir vue en vie
11:12et il avait dit l'avoir amenée chez elle.
11:15Sa voiture a été fouillée.
11:17Mais on n'a rien trouvé qui pouvait suggérer un acte criminel.
11:20C'est ce qu'on a trouvé.
11:22C'est ce qu'on a trouvé.
11:24C'est ce qu'on a trouvé.
11:25On n'a rien trouvé qui pouvait suggérer un acte criminel.
11:28Étant donné qu'on n'avait ni crime ni scène de crime,
11:31ce n'était qu'une simple affaire de disparition.
11:40Pendant une période, il n'y a plus eu de meurtres.
11:43Puis Shona Hawke, une autre jeune femme, a été assassinée.
11:48C'était une étudiante à l'université qui tentait de construire sa vie.
11:51Sa famille est rentrée chez elle et a découvert le corps de Shona
11:55dans la baignoire qui était remplie d'eau.
12:00Elle aurait très bien pu se noyer ou avoir une overdose.
12:03On n'avait aucune certitude.
12:05Mais l'autopsie a ensuite révélé qu'elle avait été étranglée.
12:09C'est comme ça qu'on a compris que c'était un homicide.
12:14Il n'y avait aucun signe d'entrée par effraction ou de cambriolage.
12:17La maison était en ordre.
12:18La scène de crime était impeccable.
12:22Le meurtrier semblait connaître les lieux.
12:25On s'est alors demandé si Shona le connaissait.
12:49À 16 ans, Henry Lewis Wallace était un jeune garçon populaire.
12:53Il était charmant.
12:55Il faisait partie de l'équipe de cheerleading du lycée.
13:01Henry imitait le comportement de ses pairs pour tenter d'entrer dans le moule.
13:06Il était un homme de la vie.
13:08Il était un homme de la vie.
13:10Il était un homme de la vie.
13:12Il était un homme de la vie.
13:14Il était un homme de la vie.
13:15Il imitait le comportement de ses pairs pour tenter d'entrer dans le moule.
13:19Parce qu'il s'était toujours senti différent.
13:24Ses camarades voyaient en lui un jeune homme sympathique.
13:27Mais en privé, le côté sombre qu'il dissimulait se dévoilait.
13:45Il arrive que les gens veuillent mélanger plaisir sexuel et violence.
13:50Mais le tabou les en empêche.
13:54Quand elles sont confrontées à un tel contenu pornographique,
13:58certaines personnes décident de donner vie à leurs fantasmes.
14:02Elles ont besoin d'un partenaire physique
14:05et d'un rapport pour assouvir leurs désirs de plaisir et de brutalité.
14:09Elles ont besoin d'un partenaire physique
14:12et d'un rapport pour assouvir leurs désirs de plaisir et de brutalité.
14:39J'ai demandé si le sexe allait être la première chose et elle a dit non.
14:43J'ai réfléchi à des fantasmes que j'avais développés
14:48après avoir lu certains magazines.
14:52J'ai commencé à toucher sur ses genoux et ses doigts.
14:56Mais elle disait toujours non.
14:59C'est là que j'ai essayé de m'empêcher de le faire.
15:03Mais rien n'est arrivé.
15:06Petit à petit, Henry Lewis Wallace
15:09excelle dans l'art de refouler certaines parties de lui-même.
15:13En parallèle, il ressent une grande frustration
15:17qui le ramène à son enfance,
15:20un sentiment d'émasculation et de haine de lui-même.
15:23Il gère ses émotions au travers de ses fantasmes
15:26qui sont de plus en plus violents.
15:35J'ai l'impression d'être totalement en contrôle de cette personne.
15:39J'ai trouvé que c'était la bonne chose.
15:59Combien de femmes noires avons-nous?
16:02Nous avons plusieurs victimes,
16:05mais nous n'avons pas le temps pour élucider leur meurtre.
16:08On a mené l'enquête sur chacune de ces affaires,
16:11en plus de centaines d'autres homicides.
16:15La police a observé une augmentation
16:18du nombre de victimes féminines noires.
16:21Audrey Spain, Valencia Jumper
16:24et un mois plus tard, Michelle Stinson,
16:27toutes retrouvées mortes dans leur appartement.
16:30La police devait dorénavant enquêter
16:33sur le décès de trois nouvelles jeunes femmes
16:36qui avaient été violentées et étranglées.
16:40Ces femmes étaient toutes de bonnes personnes.
16:43Elles avaient un comportement responsable.
16:46Rien n'indiquait qu'elles avaient eu de mauvaises fréquentations
16:49ou qu'elles avaient fait quoi que ce soit
16:52qui aurait pu entraîner leur mort.
17:00Depuis septembre à février,
17:03il y a eu une accalmie.
17:06Les meurtres ont cessé.
17:09Mais tout a empiré très rapidement
17:12quand le corps sans vide d'une nouvelle jeune femme
17:15a été retrouvé dans son appartement.
17:18Son bébé était sur les lieux.
17:21Sa grand-mère est arrivée sur place.
17:24Elle a vu que la porte était entreouverte.
17:26Elle est entrée et a trouvé l'enfant de 4 mois tout seule.
17:29Vanessa Mack était sur le lit.
17:32Elle a alors appelé la police.
17:35Vanessa avait autorisé son agresseur à entrer chez elle.
17:38Tout à coup, la population a pris peur.
17:51Quelqu'un s'attaquait à de jeunes femmes
17:53noires, mais la police n'avait aucun suspect.
17:56Toutes les femmes afro-américaines comme moi
17:59se sont tout de suite senties en danger.
18:02Ces victimes se faisaient étrangler.
18:05Ce n'était pas quelque chose qu'on voit
18:08tous les jours dans des affaires de meurtre.
18:11Les scènes de crimes étaient également impeccables.
18:14Tout était nettoyé et remis à sa place.
18:17Il n'y avait aucune trace d'humanité.
18:20Les meurtres n'étaient pas les mêmes.
18:23Les meurtres n'étaient pas les mêmes.
18:26On n'avait aucun indice, aucune piste.
18:29On craignait que ces cas ne continuent de se multiplier.
18:35On avait le moral au plus bas.
18:38Cet individu tirait profit de la surcharge de travail de la police.
18:54Encore une fois,
18:57la scène de crime ressemblait aux autres.
19:00Vanessa Mack avait été violée et étranglée.
19:03Mais cette fois-ci, le bébé de la victime se trouvait avec elle.
19:07Il allait bien, mais c'était un acte atroce.
19:18La carte bancaire de Vanessa avait été utilisée.
19:21La police a demandé les vidéos de surveillance du guichet.
19:24On ne distinguait pas vraiment son visage,
19:27mais on pouvait voir que cet individu portait une boucle d'oreille en forme de croix.
19:31La police se demandait qui c'était et pourquoi il avait fait ça.
19:52Est-ce qu'il y a quelqu'un qui connaît des histoires qui font peur?
19:56Besoin d'être surpris?
19:59Séduit?
20:01Diverti?
20:03J'ai besoin d'un transport adapté.
20:06Nouveau.ca s'occupe de tous vos besoins, avec trois nouvelles séries exclusives.
20:12On est des êtres humains, pas des animaux.
20:17Gratuitement, en tout temps.
20:19Et bien maintenant, sur nouveau.ca et sur l'application.
20:50À 22 ans, Henry a intégré la Navy.
20:54Il faisait un excellent travail.
20:57D'une certaine manière, il était parvenu à échapper à son enfance horrible.
21:02La journée, cet homme était donc un membre très efficace et réputé de la Navy.
21:08Mais la nuit, quand il était au port,
21:12il s'adonnait à des rapports sexuels violents avec des travailleuses du sexe.
21:16Beaucoup de sexe rouge.
21:19La plupart du temps, c'était avec...
21:24Intentionnellement, avec des femmes plus petites que moi.
21:28Sa soif de domination et de contrôle devenait insatiable.
21:32Il cherchait toujours plus à assouvir ses désirs.
21:36Le premier rapeur, c'était...
21:40quand j'étais à Seattle, Washington, en 87.
21:43La fille de l'hôtel a pris des chaussures qui appartenaient à un collègue.
21:49Il lui a dit qu'elle allait les garder jusqu'à ce qu'il lui donne ce monnaie.
21:54Un couple d'entre nous est allé dans la salle.
21:58Elle ne me laissait pas entrer, mais elle me connaissait.
22:01Donc, elle m'a laissé entrer.
22:03J'ai pris les chaussures d'elle.
22:06Et je l'ai laissé changer de veste.
22:09Et j'ai mis mon doigt dessus.
22:11Elle a du mal.
22:14Dans l'aspect de l'arrêt,
22:17il y a la domination, les contrôles,
22:20et il y a aussi...
22:23faire que quelqu'un fasse quelque chose.
22:27Qu'est-ce que tu veux faire ?
22:29Cette période de sa vie a préparé le terrain pour le chapitre suivant, en quelque sorte.
22:35Il a donné carte blanche au vilain Henry, comme il l'appelle.
22:45À l'instar de beaucoup de criminels qui commettent des agressions sexuelles,
22:49il décrit son identité comme un acte de violence.
22:53C'est un acte de violence.
22:55C'est un acte de violence.
22:57C'est un acte de violence.
22:59C'est un acte de violence.
23:01C'est un acte de violence.
23:02À l'instar de beaucoup de criminels qui commettent des agressions sexuelles,
23:06il décrit son identité comme fragmentée.
23:09Il a une part sympathique et une part sombre en lui.
23:13La première est considérée comme normale et saine,
23:16mais à l'inverse, l'autre se compose d'une terrible colère,
23:20de frustration, de misogynie,
23:23et de sentiments d'émasculation qui ne demandent qu'à se déchaîner.
23:33C'est un acte de violence.
23:35C'est un acte de violence.
23:37C'est un acte de violence.
23:39C'est un acte de violence.
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23:53C'est un acte de violence.
23:55C'est un acte de violence.
23:57C'est un acte de violence.
23:59C'est un acte de violence.
24:01On avait un nombre inhabituel de femmes noires qui soit disparaissaient,
24:06soit se faisaient tuer.
24:09Elles n'ont pas reçu la même attention médiatique que d'autres affaires de l'époque.
24:15Ces victimes menaient leur vie comme vous et moi.
24:18Elles avaient des amis, elles allaient au travail,
24:21elles s'occupaient de leurs enfants.
24:23On ne s'attend jamais à ce qu'un de nos proches finisse par se faire tuer.
24:31Son petit ami est rentré et a découvert le corps de Brandy qui avait été étranglé.
24:38Il a aussi trouvé leur fils de dix mois sur place.
24:41Il était dans son berceau et il avait une serviette nouée autour du cou.
24:49Il était en train de suffoquer.
24:51La police était à nouveau confrontée à une femme étranglée à mort dans son appartement
24:56avec un objet qui lui appartenait.
24:59Aucune trace d'effraction, aucune empreinte.
25:10C'est un acte de violence.
25:12C'est un acte de violence.
25:14C'est un acte de violence.
25:16C'est un acte de violence.
25:18C'est un acte de violence.
25:21Le lendemain, dans la même résidence où le corps de Brandy Anderson avait été retrouvé,
25:28notre femme s'est fait tuer.
25:30Elle s'appelait Betty Bocombe.
25:35La cause du décès était aussi la strangulation.
25:38Deux cadavres ont été découverts à une journée d'écart.
25:42C'était un véritable cauchemar.
25:44La voiture de Betty Bocombe avait disparu.
25:47On s'est mis à la recherche du véhicule de Betty Jean Bocombe.
25:51Il a été retrouvé sur un parking.
25:53On l'a emmené au poste pour l'examiner.
25:57Jusque-là, l'agresseur avait toujours tout nettoyé avec minutie.
26:02Mais cette fois, il avait laissé la trace de sa main sur le coffre de la voiture.
26:07Les meurtres en série s'étaient tous produits dans une zone géographique très restreinte.
26:14Le tueur effaçait toujours toutes les preuves.
26:17Mais il avait laissé la trace de sa main sur le coffre de la voiture de Betty Bocombe.
26:24On a découvert que les empreintes digitales étaient celles de Betty Jean Bocombe.
26:28On a découvert que les empreintes digitales étaient celles de Betty Jean Bocombe.
26:32On a découvert que les empreintes digitales étaient celles d'Henry Louis Wallace.
26:40Il semblait être un délinquant banal qui commettait de petites infractions.
26:46La police a trouvé une photo de lui.
26:49Il portait une boucle d'oreille en forme de croix.
26:54Les enquêteurs l'avaient déjà vu quelque part.
26:56Ils ont revisionné les images du guichet où la carte bancaire de Vanessa Mack avait été utilisée.
27:02Non, ils se sont dit, c'est pas vrai.
27:06La police a compris que la boucle d'oreille sur la photo était en fait celle d'Henry Louis Wallace.
27:13Pour la première fois, ils avaient un nom et la preuve que c'était bien lui qu'ils recherchaient.
27:20Il ne paraissait pas être un homme violent qui commettait des viols et des cambriolages.
27:24Alors, qui était Henry Louis Wallace ?
27:55Quand il était dans la Navy, Henry a fini par se marier à sa petite amie de lycée.
28:04Sa fille et elle ont donc eu droit aux avantages qui venaient avec le poste militaire d'Henry.
28:12Il avait l'occasion de devenir le père qu'il ne voulait pas être.
28:16Il avait l'occasion de devenir le père qu'il ne voulait pas être.
28:20Il avait l'occasion de devenir le père qu'il n'avait jamais eu.
28:25Puis, il est entré dans une spirale infernale.
28:28Il a commencé à se faire prendre en train de commettre des cambriolages alors qu'il était encore dans la Navy.
28:34Il s'est vu accorder une libération honorable.
28:38Il a alors dû rentrer chez lui et rejoindre sa femme.
28:41Mais leur couple a souffert de ces retrouvailles.
28:43Petit à petit, son désir de rapports sexuels violents a commencé à s'immiscer dans la vie intime qu'il partageait avec son épouse.
29:03Elle ne voulait plus avoir de rapport avec lui,
29:07parce qu'elle ne se sentait pas à l'aise avec les préférences sexuelles de son mari.
29:12Les hommes qui ont vécu avec une mère aux comportements cruels
29:16peuvent développer une attitude méprisante et cynique à l'égard de l'ensemble des femmes.
29:22Alors, quand le mariage d'Henry a pris fin,
29:26il s'est senti stupéfié.
29:29Il a eu l'occasion de se faire prendre en train de commettre des cambriolages alors qu'il était encore dans la Navy.
29:34Il a alors dû rentrer chez lui et rejoindre sa femme.
29:37Alors, quand le mariage d'Henry a pris fin,
29:40il s'est senti stupide d'avoir pu penser qu'une relation amoureuse pouvait être sincère.
30:08Je l'ai vue une nuit. J'ai regardé.
30:11Mon plan était d'aller à la maison, de cliquer sur la porte.
30:14J'étais sûr qu'elle allait venir.
30:16Et...
30:18C'est ce que j'ai appris.
30:22Mais...
30:24L'opportunité n'était pas là.
30:26Il avait tout misé sur sa femme pour effacer les sentiments de rejet et d'émasculation que sa mère lui avait laissés.
30:33C'était dorénavant sur elle qu'il concentrait toute sa rage.
31:03Il lui a dit de l'oublier.
31:05L'ennemi mauvais s'est pris en charge.
31:11C'est le plus fort.
31:13C'est lui qui est en charge.
31:34Quand la police a identifié l'empreinte sur le coffre de Betty Baucham comme étant celle d'Henry, un avis de recherche a été émis.
31:43Ça a été un véritable tournant dans l'affaire.
31:46Les enquêteurs ont pu de nouveau avancer et ils voyaient Henry Louis Wallace partout.
31:52Il était le petit copain de la colocataire d'un tel, de la sœur ou de l'ami d'un autre.
31:58Il avait même travaillé aux côtés d'une victime dans un établissement de restauration rapide.
32:03Il devenait évident que cet homme connaissait les victimes d'une manière ou d'une autre.
32:08C'était un collègue, un voisin ou même un ami.
32:12Il les volait.
32:14Il abusait d'elles.
32:16Puis il les étranglait à mort.
32:34Est-ce qu'il y a quelqu'un qui connaît des histoires qui font peur?
32:37Besoin d'être surpris?
32:40Séduit?
32:42Diverti?
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33:05Votre maison, c'est un espace où vous pouvez être vous-même.
33:09Ah non, pas ça.
33:11Non mais c'est super bon.
33:13C'est pour les bébés.
33:15C'est à nouveau ça?
33:17Elle mérite d'être bien protégée.
33:32On avait affaire à un grand nombre de meurtres.
33:35Et Henry Louis Wallace était le suspect numéro un.
33:39Mais était-il notre meurtrier?
33:42Dans les années 90, la plupart des tueurs en série
33:46étaient des hommes blancs d'âge moyen qui vivaient chez leurs mères.
33:49Ils ne correspondaient donc pas au profil du FBI.
33:52Selon les investigations, les meurtriers n'étaient pas les meurtriers.
33:56Ils étaient les meurtriers de la police.
33:58On a obtenu un mandat d'arrêt.
34:00On s'est rendu dans la zone qu'il avait l'habitude de fréquenter.
34:03Mais Henry fuyait les forces de l'ordre et d'autres victimes ont été tuées.
34:11Deborah Slaughter a été retrouvée étranglée et poignardée chez elle.
34:18Cette fois-ci, les meurtriers n'étaient pas les meurtriers.
34:22Ils étaient les meurtriers de la police.
34:25Cité affreux.
34:27Trois corps ont été découverts en deux jours.
34:31Randy Anderson,
34:34Betty Baucom
34:37et Deborah Ann Slaughter.
34:49Certaines personnes ont commencé à faire le rapprochement.
34:52L'un des amis d'Henry Lewis Wallace l'a dénoncé
34:56et la police l'a retrouvé alors qu'il se cachait.
34:59Il a été arrêté.
35:01Il était dans un piteux état.
35:03On aurait dit qu'il avait perdu la tête.
35:06Avant Henry Lewis Wallace,
35:08la communauté noire n'avait jamais eu à se soucier d'un tueur en série, noir.
35:13On n'aurait jamais imaginé qu'il était possible qu'une telle chose arrive au sein de notre communauté.
35:23On l'a conduit au poste de police
35:26et ça a été le début d'un interrogatoire très long.
35:46Il ne s'est pas montré insolent avec nous.
35:49Il n'a pas haussé le ton, il n'a pas été grossier.
35:52Il était poli et les enquêteurs l'ont trouvé très honnête.
36:23Henry a demandé une feuille de papier.
36:26Il a adressé une liste de noms
36:30avec un point d'interrogation.
36:32Puis, il nous l'a montré et a dit qu'il était responsable
36:37de la mort de toutes ces femmes.
36:42On n'avait plus qu'à déterminer ce que cette liste voulait dire.
36:46Est-ce qu'on pouvait s'y fier ?
36:47On a comparé ces noms avec notre tableau des victimes.
36:50Et c'est là que je me suis rendu compte que Caroline Love
36:53ne se trouvait pas sur notre tableau
36:56parce qu'elle était encore portée disparue.
36:58On s'est ensuite penché sur le point d'interrogation.
37:01Henry nous a dit qu'il avait jeté un corps dans la zone de Roselle Ferry Road.
37:06Une seule victime avait été retrouvée dans ce coin-là.
37:09On ne savait pas ce qu'il avait fait.
37:12On ne savait pas ce qu'il avait fait.
37:14Une seule victime avait été retrouvée dans ce coin-là.
37:17Sharon Nance.
37:20On était certains que les meurtres de Charlotte n'étaient pas les premiers.
37:24Cette ville était son deuxième terrain de chasse.
37:28Il a aussi avoué avoir assassiné Shanda Bessie à Barnwell,
37:32en Caroline du Sud.
37:35C'était une jeune fille.
37:37La toute première victime d'Henry Louis Wallace.
37:44La toute première victime d'Henry Louis Wallace.
38:01Peu de temps avant de devenir un meurtrier,
38:04Henry s'est engagé dans une relation avec une jeune femme.
38:14C'était un accord non-verbal.
38:18On se voyait.
38:20Il y avait beaucoup de bisous et de touches.
38:23Mais elle ne m'a pas arrêté avant qu'elle m'arrête.
38:27Et maintenant, je me demande pourquoi elle m'a excusé.
38:30Je suis en colère.
38:32Et je dois trouver un endroit pour mettre cette colère.
38:35Je suis tombé sur la rue,
38:37et tout d'un coup, j'ai vu qu'elle passait par là.
38:40Et j'ai pris la pièce.
38:42Et c'était comme si j'avais ressenti cette pression.
38:46Et je l'ai sorti de City Limits.
38:49Et j'ai tourné vers cette zone en bois.
38:54Et je suis sorti.
38:56Je suis allé dans la tronche d'un véhicule et j'ai reçu la 357.
39:00J'ai ouvert la porte et j'ai demandé de sortir.
39:04Elle est restée là.
39:06Et...
39:08Je lui ai dit d'enlever sa veste.
39:11Elle s'est enlevé la veste.
39:14Et...
39:16Je l'ai laissé dans le véhicule.
39:20Et je l'ai arrêté.
39:24Henry était un homme rempli de haine, de colère, de misogynie.
39:30Il se sentait déçu et abandonné.
39:33Il s'est retrouvé avec quelqu'un sur qui il pouvait déverser toute sa arme.
39:37C'était comme s'il n'était plus lui-même.
40:02Sous-titrage Société Radio-Canada
40:32Choc ou l'art de réduire les méfaits sur Crave
41:02Choc ou l'art de réduire les méfaits sur Crave
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42:02Choc ou l'art de réduire les méfaits sur Crave
42:06Choc ou l'art de réduire les méfaits sur Crave
42:10Choc ou l'art de réduire les méfaits sur Crave
42:18Son premier meurtre illustre la culmination de plusieurs décennies de rancœurs,
42:24de sentiments de rejet et d'émasculation laissés par sa mère.
42:28Il a concentré toute sa colère sur Shanda.
42:32Aux yeux d'Henry, elle était la preuve de ce qui pouvait arriver quand on fait confiance à quelqu'un à tort.
42:38Ces meurtres en série à caractère sexuel étaient son moyen de prendre le contrôle.
42:44Grâce à eux, il exerçait une domination pour extérioriser toutes les souffrances qu'il avait subies au cours de sa vie.
42:51Mais bien entendu, ça ne s'est pas arrêté là.
42:55Mais après ce premier meurtre, le vilain Henry n'a pas voulu s'en aller.
43:02Il a ressenti le besoin de continuer à tuer d'autres femmes, encore et encore.
43:12Il était doué parce qu'il se faisait passer pour un ami.
43:17De manière générale, les tueurs en série sont capables de se montrer très charismatiques et sympathiques.
43:23Et Henry Louis Wallace ne faisait pas exception.
43:33Le confessement de Henry
43:40Ses aveux se sont étalés sur deux jours.
43:44Avoir quelqu'un en salle d'interrogatoire et obtenir une véritable confession, c'est une satisfaction sans pareil.
43:52Ça nous permet d'apporter des réponses aux familles.
43:55Il nous a raconté des choses qu'on ignorait.
43:58Il voulait nous faire comprendre que c'était un homme intelligent.
44:00Pour effacer l'épreuve, il avait lavé et rhabillé ses victimes.
44:05Il avait fait son maximum pour nettoyer tout ce qu'on aurait pu relever sur les corps.
44:11Tout ce qu'il n'était pas sûr d'avoir touché ou bien nettoyé, il le passait au four et le chauffait.
44:17Sous l'effet de la chaleur, ses empreintes s'effaçaient.
44:21Il a fait tout ça pour fausser les scènes de crime et nous empêcher de remonter sa trace.
44:27De nombreux experts ont parlé de ce qui avait pu déclencher tout ça en lui.
44:33Mais les jurés n'en avaient rien à faire.
44:36Des tas de gens reçoivent des fessées de la part de leur mère quand ils sont jeunes.
44:40Plein d'adolescents connaissent un premier rapport sexuel insatisfaisant.
44:45Mais ils ne choisissent pas de se venger sur autrui pour autant.
44:50Ils ne font pas souffrir les autres.
44:53Henry Louis Wallace parle d'un gentil Henry et d'un vilain Henry qui aurait pris le dessus sur le premier.
45:00Mais c'est en fait ce que la plupart des gens ressentent quand ils cèdent à leur pulsion.
45:05Au bout du compte, il était bien maître de lui-même.
45:09Je suis intimement persuadée qu'on ne naît pas tueur en série, mais qu'on le devient.
45:16Les traumatismes infantiles, les abus sexuels, les violences physiques, la pauvreté, la malnutrition,
45:26tout ça finit par avoir une incidence sur un enfant.
45:30Et c'est ce qui est arrivé à Henry Louis Wallace.
45:38Cet homme connaissait toutes les femmes qu'il a tuées.
45:41Ses victimes le considéraient comme un bon collègue ou bien même un ami.
45:48On a discuté avec la famille de Karen Inlove et Henry se trouvait là.
45:53Il nous a écouté leur parler.
45:55On le soupçonne même d'avoir assisté au funérail tenu pour quelques-unes de ses victimes.
46:01Il a tué ses amis.
46:04C'est quelque chose qui me rend malade.
46:06C'était ça le plus effrayant.
46:09En réalité, le diable vivait parmi nous.
46:14Et il pouvait prendre le visage de n'importe qui.