Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Françoise Degois et Sébastien Ménard
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00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-20h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06Bienvenue dans ce jeudi qui va bientôt prendre fin, de cette deuxième partie d'après-midi
00:00:13avec Les Vraies Voix, comme tous les jours, de 17h à 19h avec Philippe David, mon cher
00:00:17Philippe David, bonjour.
00:00:18Bonjour Cécile de Ménibus, tiens, est-ce qu'on peut se faire un petit coup de nostalgie
00:00:22là ?
00:00:23Un petit coup.
00:00:24Allez c'est parti.
00:00:25Ah j'adore.
00:00:26Et vous savez pourquoi ?
00:00:27Parce que Lionel Richie fête ses 75 ans aujourd'hui, et je peux vous faire une confidence, dans
00:00:42mon jeune temps, quand il y avait ça dans une boum, je cherchais une fille en me disant
00:00:48dans ma tête « oublie que t'as aucune chance, vas-y fonce, on sait jamais, sur un
00:00:52malentendu ça peut marcher ».
00:00:54Et je me suis dit que commencer Les Vraies Voix avec ce slow mythique, pour nous qui
00:00:59avons vécu des boums, sauf peut-être Sébastien Ménard vu son jeune âge, c'est quand même
00:01:03bien.
00:01:04C'est vrai que c'est un truc de boomer.
00:01:05Mais Lionel Richie, ma passion absolue.
00:01:06Tu passes ça à mes filles, etc, ou mes filles, alors ils disent « qu'est-ce que c'est
00:01:10ce truc, c'est quoi ce truc ? »
00:01:11Non, mais moi je les ai remis toutes dans ma playlist à fond, quand je suis en voiture,
00:01:15je mets Lionel Richie.
00:01:16Et vous savez, quand j'arrivais à danser avec une fille, vous savez comment elle me
00:01:20surnommait après ?
00:01:21Non.
00:01:22« All night long, all night ».
00:01:23Il est bête, mais qu'il est bête.
00:01:24Allez, on est ravis de vous accueillir aujourd'hui, vous savez quoi, on va commencer par vous
00:01:29offrir des places, des cadeaux, du bonheur, de la joie, mais oui, direct, puisqu'on parle
00:01:36bien entendu Jeux Olympiques et Paralympiques Paris 2024, et vous allez pouvoir avoir de
00:01:42très jolies places.
00:01:43Deux places pour le 30 juillet à 9h au stade La Tour Eiffel, et ça c'est dingue ! Volleyball,
00:01:50plage, avec Sud Radio et notre partenaire collectif Handicap Visuel, vous allez pouvoir
00:01:55offrir la possibilité à quelqu'un en situation de handicap de vous accompagner pour cet événement
00:02:03exceptionnel.
00:02:04Deux places le 30 juillet à 9h au stade La Tour Eiffel, de Volleyball, plage.
00:02:08Philippe Bilger, vous qui avez la main heureuse, donnez-moi un chiffre entre 1 et 10.
00:02:138.
00:02:148ème appel au standard, c'est le 0826 300 300, on est très heureux de vous l'offrir,
00:02:23on espère vous avoir bientôt en ligne.
00:02:25Allez, on vous souhaite la bienvenue au sommaire de cette émission, on y va direct.
00:02:29C'est le grand débat du jour, le grand oral des chefs de parti devant le patronat.
00:02:35Aujourd'hui, le MEDEF les réunissait à Paris pour évoquer leur programme économique.
00:02:39Edouard Philippe en appel à maintenir la politique pro-business mise en oeuvre depuis
00:02:432017.
00:02:44Objectif pour les autres, rassurer les patrons, le MEDEF avait jugé, je vous le rappelle,
00:02:48dangereuses les mesures proposées par l'ORN et le Nouveau Front Populaire.
00:02:51Alors parlons vrai, est-ce que les appels des milieux économiques à voter contre le
00:02:55Nouveau Front Populaire et le Rassemblement National peuvent influencer votre vote ? Est-ce
00:02:59le retour du cercle de la raison d'Alain Minc ? Pour vous, quel programme économique
00:03:03le plus crédible ? Vous dites à 15% le Nouveau Front Populaire, à 4% Renaissance, à 10%
00:03:09LR et à 71% le RN ? Vous voulez réagir aux datants de vos appels au 0826-300-300 ?
00:03:15Et pour en parler, Pascal Delimat sera avec nous, économiste de l'innovation.
00:03:18Et puis le coup de projecteur des vraies voix, Gabriel Attal s'est affiché dans la posture
00:03:21d'un candidat à Matignon ce matin, candidat pour rester Premier Ministre.
00:03:25Le 30 juin, j'aimerais que les Français me choisissent, a-t-il lancé lors d'une conférence
00:03:29de presse ? Une façon de le confirmer, il entend bien diriger la campagne législative
00:03:33de la majorité.
00:03:34Alors, parlons vrai.
00:03:35Est-ce que Gabriel Attal est l'homme de la situation ou est-ce que c'est mission impossible
00:03:39vu le score de la majorité aux Européennes et à cette question ? Gabriel Attal peut-il
00:03:43sauver la majorité ? Vous dites non à 96%.
00:03:47Vous voulez réagir le 0826-300-300 ?
00:03:50On vous souhaite la bienvenue, les vraies voix jusqu'à 19h.
00:03:52Et puis en plus, je sens que ce soir, je vais conclure.
00:03:56Les vraies voix, c'est une radio.
00:03:59Et on aimerait bien qu'il conclue vite, parce qu'il parle longtemps, ces gens-là, ce soir.
00:04:03Philippe Bilger est avec nous.
00:04:04Bonsoir Philippe.
00:04:05Bonsoir Cécile.
00:04:06Vous avez dit que vous aviez la main heureuse, pas le pied.
00:04:11Françoise de Gouin, éditorialiste au Sud Radio.
00:04:14Moi je le regarde, mon petit Filinu Bilginu.
00:04:16Moi j'adore ces lunettes.
00:04:18Vous avez un petit côté Don Corleone.
00:04:20C'est ce qu'on dit.
00:04:21Vous êtes un peu parrain, genre vous vous seriez fait tabasser dans un coin.
00:04:25C'est bien bien dans le clan des Siciliens.
00:04:27Un parrain totalement honnête dans un jeu avec l'accomplicité de Cécile.
00:04:32Ça vous va vraiment bien.
00:04:33En fait, vous êtes une vraie racaille au fond.
00:04:35Une racaille du senior.
00:04:37Virtuelle.
00:04:38Virtuelle.
00:04:39Avec Sébastien Bénard, entrepreneur dans la foodtech et consultant et président du
00:04:42comité éditorial du journal quotidien Presse Libre.
00:04:45Bonsoir.
00:04:46Bonsoir à tous.
00:04:47Bonsoir.
00:04:48Bonsoir.
00:04:49Comment ça va ?
00:04:50Ça va bien.
00:04:51Et puis avec une bonne nouvelle pour le mois de mai, en tout cas pour les études, les
00:04:55écoutes digitales de Sud Radio.
00:04:56Et grâce à vous, nous frisons les 5 millions de personnes qui nous écoutent sur le digital.
00:05:02Alors c'est les enceintes connectées, le numérique, les tablettes et une chose, ça
00:05:08fait plus de 114% par rapport au mois de mai de l'an passé, donc de 2023.
00:05:13On voulait en profiter pour vous remercier.
00:05:15Merci beaucoup.
00:05:16Merci à vous.
00:05:17Et on est très heureux.
00:05:18Allez, on passe au 0826 300 300 puisque vous nous écoutez, mais vous nous appelez aussi.
00:05:23Sandra de Vendée est avec nous.
00:05:24Bonsoir Sandra.
00:05:25Bonsoir Cécile.
00:05:26Bonsoir Philippe.
00:05:27Bonsoir à tous.
00:05:28Bienvenue sur Sud Radio.
00:05:30Quel est votre coup de gueule du jour, ma chère Sandra ?
00:05:33Alors le NFP, Nouveau Front Populaire, le grand rassemblement de l'incrédibilité.
00:05:41Très bien.
00:05:42OK.
00:05:43Attention, vous allez vous prendre Françoise de Vendée.
00:05:45Ne bougez pas.
00:05:46Je sais, je sais, mais je suis sûre que pourtant, elle me rejoint sur certains points.
00:05:51On verra, c'est un bon teasing.
00:05:530826 300 300.
00:05:54On écoute le répondeur.
00:05:55Oui, bonjour.
00:05:56Je viens de l'Essonne.
00:05:57Je voulais réagir au viol de cette petite fille de 12 ans.
00:06:03Et je voulais dire que le problème de fond, ce n'est pas violer parce que juif.
00:06:07Ils l'ont emmenée dans une cave avec l'intention délibérée de la violer de base.
00:06:12Le problème, c'est le viol.
00:06:13Après, il y a un gros problème, effectivement, avec la religion musulmane et la façon dont
00:06:17elle est interprétée par les jeunes dans les cités, l'indoctrinement qui se passe
00:06:20derrière.
00:06:21Et ce n'est pas parce qu'elle est juive qu'elle a été violée.
00:06:23Evidemment, le fait qu'elle soit juive aggrave la situation.
00:06:26Je suis tout à fait d'accord avec vous, mais de toute façon, quoi qu'il en soit,
00:06:29elle se serait fait violer.
00:06:30Et des filles qui se font violer dans les cités, c'est des centaines qu'il y a par
00:06:33jour.
00:06:34Et ça, on n'en parle pas.
00:06:35C'est passer de sous silence.
00:06:36Monter le combat dans ce sens-là, c'est attiser la haine encore plus.
00:06:40Et donc, je pense que la stratégie n'est pas la plus souhaitable.
00:06:44Bonne journée.
00:06:45Au revoir.
00:06:46C'est intéressant ce qu'il dit, mais la réalité, c'est que je pense que ce n'est
00:06:49pas un facteur aggravant.
00:06:50Je pense qu'elle est violée et elle est punie parce que justement, elle a caché sa
00:06:54judéité à son petit camarade.
00:06:55C'est ça l'histoire.
00:06:56Donc, bien sûr que l'antisémitisme...
00:06:58Enfin, l'enquête déterminera.
00:07:00Non, mais en tout cas, l'antisémitisme est vraiment un moteur.
00:07:04Moi, là où je rejoins notre Julien, c'est que là où il a raison, c'est qu'en faire
00:07:10un sujet de campagne est tout à fait indécent.
00:07:12Je trouve ça lamentable ce qui s'est passé hier.
00:07:14La récupération, que ce soit par renaissance ou que ce soit par...
00:07:18Moi, je sais très bien qu'il y a un climat épouvantable dans ce pays, je l'ai assez
00:07:22dénoncé.
00:07:23Mais utiliser cela dans la campagne comme l'a fait Eric Dupond-Moretti, par exemple,
00:07:28hier, ou Abdel Leville, ça m'insupporte.
00:07:30Philippe?
00:07:31Moi, je ne baptiserai pas ça récupération.
00:07:34Il est normal que toute la classe politique exploite dans le bon sens du terme...
00:07:40Je ne parlais pas ça.
00:07:41Un meeting sur la place de l'hôtel de ville hier soir.
00:07:43Sébastien, un petit mot.
00:07:44Un petit mot.
00:07:45Pas mieux.
00:07:46Philippe Biger a raison.
00:07:47C'est un fait divers, sordide, abominable.
00:07:50Mais c'est aussi, quelque part, un sujet adressé à la classe politique.
00:07:54Et il est normal que la classe politique...
00:07:55Il est normal d'aller faire un meeting le soir même sur la place de l'hôtel de ville.
00:07:58Moi, je ne trouve pas ça normal que les gens réagissent.
00:08:01C'est ça qui ne va pas.
00:08:02C'est ça qui ne va pas.
00:08:03Allez, Sandra Devandé est avec nous.
00:08:04Et Sandra, vous vouliez peut-être revenir sur le NFP.
00:08:09Oui.
00:08:10Alors, en fait, ma réflexion, elle a été faite.
00:08:13C'est qu'on a trois filles à la maison qui sont en âge de voter.
00:08:16Et aux européennes, elles ont une sensibilité plutôt de gauche.
00:08:20Donc, elles ont voté Glucksmann et Toussaint avec des convictions parce qu'elles y croient.
00:08:26Et c'est chouette.
00:08:27Et au moins, elles ont lu les programmes.
00:08:29Et puis, là, patatras, elles sont perdues.
00:08:35Les électeurs de gauche sont tout aussi perdus, d'ailleurs, que les élus de gauche qui cherchent
00:08:40à s'assurer un poste à tout prix.
00:08:42Donc, en fait, aujourd'hui, elles se sentent abandonnées, en tout cas par la gauche modérée
00:08:47et raisonnable.
00:08:48Et clairement, elles ne voteront pas pour le Front populaire parce que c'est un melting-pot
00:08:52d'idées qui vont du rouge foncé, voire Bordeaux au rose pâle.
00:08:59Mais ça ne va pas.
00:09:01Et finalement, elles trouvaient que le vote du RN, c'était un vote excessif.
00:09:05Et dans la gauche aujourd'hui, qui est une gauche plutôt clivante et pour certains,
00:09:10je dis bien pour certains, agressive, on se plaint de voir les électeurs s'abstenir.
00:09:17Les élus virent de bord sans tenir compte de leurs électeurs.
00:09:21Il y a encore des élus qui pensent que leur électorat leur appartient.
00:09:24Ben non, en fait.
00:09:25Alors, je vais répondre point par point, très court, en vous disant d'abord que ce que vous constatez
00:09:30dans votre famille n'est pas la réalité dans le pays.
00:09:32Il y a une participation annoncée qui est record.
00:09:34Je pense qu'on sera au-dessus de 78 % de participation.
00:09:37Et la réalité, c'est que toutes les enquêtes le montrent.
00:09:4080 ou 85 % des électeurs de Raphaël Glucksmann votent pour le Front populaire.
00:09:45Donc moi, je comprends cet iraillement.
00:09:47J'entends ce que vous dites.
00:09:49La gauche, ce soir, dans le rolling, il faut aller quasiment à 30 %,
00:09:52ce qui n'est jamais arrivé depuis 40 ans.
00:09:54Donc ça veut dire que les électeurs de gauche, comme vous et moi, sont capables de séparer le bon grain de l'ivraie.
00:10:00Moi, je ne suis pas satisfaite des accords avec LFI.
00:10:02Mais la réalité, c'est qu'il y a quelque chose qui est encore plus monstrueux à mes yeux.
00:10:06C'est l'extrême droite.
00:10:08Allez, on en reparlera de toute façon dans quelques instants.
00:10:10Vous restez avec nous, ma chère Sandra.
00:10:12Et merci d'avoir choisi Sud Radio.
00:10:15Et puis, dans un instant, les trois infos des législatives, ce sera avec Félix Mathieu.
00:10:20Et que va dire le procureur ?
00:10:22Est-ce que signer une tribune, c'est un acte ?
00:10:25Allez, on en parle dans un instant.
00:10:26Soyez les bienvenus.
00:10:27C'est Les Vraies Voix jusqu'à 19h.
00:10:29Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-20h.
00:10:32Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:10:35Vous êtes près de 5 millions à nous écouter sur le digital.
00:10:39Et on vous remercie de nous avoir choisis.
00:10:41Et nous allons essayer aujourd'hui de donner le meilleur de nous-mêmes.
00:10:45Un Françoise, un Sébastien, un Philippe.
00:10:47On va tenter, c'est ça.
00:10:49Non, c'est Philippe.
00:10:51Philippe Ouvidière.
00:10:53Il padre, il padre.
00:10:55Le capo des capes.
00:10:57Qu'est-ce que ça veut dire, le capo des capes ?
00:10:59Le chef des chefs.
00:11:00On va s'incliner aujourd'hui, ne vous inquiétez pas.
00:11:03Ça ne vous empêchera pas de me contredire.
00:11:06Vous n'avez pas une petite bague à embrasser, s'il vous plaît ?
00:11:09J'ai apporté des bonbons.
00:11:11On les attend, les bonbons.
00:11:13On les attend.
00:11:14C'est notre chef, Cécile, qui les garde.
00:11:17La vraie chef, c'est elle, en fait.
00:11:19Envoyez, envoyez.
00:11:20La vraie marraine, c'est elle.
00:11:22Bravo, Maxime.
00:11:26Tu te vois là, dans la salle, en train de recevoir tous tes affidés.
00:11:29Asseyez-vous, taisez-vous.
00:11:31S'il vous plaît.
00:11:32Allez, dans un instant.
00:11:34Les trois infos dans l'actu...
00:11:37Les trois infos des législatives, c'est avec Félix Mathieu.
00:11:40Prenez pas l'accent corse pour parler des mafios, on va avoir des ennuis.
00:11:45Il n'a plus à 21h les studios.
00:11:47Bonsoir, bonsoir.
00:11:48On va parler tout à l'heure de Gabriel Attal, qui se déclare candidat à son poste actuel.
00:11:51Il veut rester Premier ministre.
00:11:53Du Rolling Ifop, Fiducial, qui repart en mode législative.
00:11:56Le RN, premier.
00:11:57Le Front Populaire, deuxième.
00:11:58Pas très loin derrière.
00:11:59Et puis la majorité présidentielle, on semble un peu plus loin tout de même.
00:12:02Enfin, c'est propos homophobe d'un candidat aux législatives.
00:12:05Sur Sud Radio, le nouveau Front Populaire, condamné, lui demande d'arrêter d'usurper l'étiquette.
00:12:09Il est de gauche, mais dissident.
00:12:11En trois mots, ça donne candidat au Ring et homophobie.
00:12:14Et on n'a pas dans un instant.
00:12:15Tout de suite, la parole est au procureur.
00:12:18Les vraies voix Sud Radio.
00:12:19Le réquisitoire du procureur.
00:12:22Philippe Bilger.
00:12:23Et votre réquisitoire ?
00:12:24Signer une tribunée, s'agir ?
00:12:26Vous avez deux minutes.
00:12:28J'essaie d'aller vite.
00:12:30Je lis, j'essaie de lire toutes les tribunes, même les plus éloignées de mes convictions.
00:12:36Et déjà, j'ai une espèce de répugnance dans la mesure où j'aime énormément l'activité intellectuelle solitaire.
00:12:44Mais bon, ça n'est pas un argument décisif.
00:12:48Le deuxième, qui me paraît plus valable, me semble-t-il,
00:12:54c'est le fait que toute tribune sélectionne dans le réel matériel et politique
00:13:00et naturellement élimine de son analyse des choses capitales qui seront peut-être dites par une autre.
00:13:08Et dernier élément, je n'aime pas la manière dont certains, s'affichant comme signataires,
00:13:15s'imaginent que ça va suffire pour nous convaincre.
00:13:19Si je n'ai jamais signé la moindre tribune de ma vie,
00:13:22c'est précisément peut-être parce que je n'ai jamais voulu qu'on puisse m'opposer une tribune
00:13:28pour mettre en doute ma liberté.
00:13:31Françoise de Gouin.
00:13:32Oui, moi j'aime bien, c'est vrai que je suis exactement comme vous,
00:13:35je suis tribunovore et j'ai raté celle-là malheureusement,
00:13:37mais je vais la récupérer parce que je trouve que dans ces grands moments politiques,
00:13:40ces grands moments de bascule, je trouve très important que chacun exprime ses arguments.
00:13:45Je ne peux pas être d'accord avec Brugler, pas plus qu'il ne sera jamais d'accord avec moi,
00:13:48probablement, sauf sur l'antisémitisme,
00:13:51mais je trouve passionnant que tout ça soit mis dans le débat public, ça m'intéresse.
00:13:55Je veux entendre ce que disent même les soutiens de l'extrême-droite, ça m'intéresse.
00:13:59Sébastien Minard.
00:14:00Moi je trouve qu'en fait vous manquez aux tribunes, Philippe Bilger,
00:14:03donc je vais lancer une tribune pour que Philippe Bilger fasse une tribune, c'est pas mal ça ?
00:14:07Des tribunes, j'ai pu en écrire parfois, mais très rarement.
00:14:12C'est parce que vous aimez que l'exercice en solitaire.
00:14:15Je n'aime pas l'idée de faire croire qu'on emporte avec soi une multitude qu'on n'a pas.
00:14:24Et avec nous.
00:14:25Non mais c'est parce que la vérité c'est que Philippe, vous n'aimez pas le partage,
00:14:28vous voulez être le seul à saigner votre propre tribune, c'est ça aussi.
00:14:31Faux fifi.
00:14:32Merci, voilà, bravo.
00:14:34Allez, merci beaucoup pour ce sujet, tout de suite les 3 infos des législatives avec Félix Mathieu.
00:14:39Les vraies voix Sud Radio.
00:14:41Bonsoir Félix, 3 mots qui sont candidats, rolling et homophobie.
00:14:44J'aimerais que les Français me choisissent le 30 juin,
00:14:47Gabriel Attal candidat à l'élection primo-ministérielle, autrement appelée législative.
00:14:51Le Premier Ministre espère bien rester à Matignon.
00:14:54Le RN en tête avec 34% des intentions de vote devant le nouveau Front populaire,
00:14:58à 29% dans le premier rolling, il faut être fiducial de ces législatives,
00:15:02et la majorité ensemble arrive 3ème à 22%.
00:15:05Et puis quand un candidat aux législatives assimile sur Sud Radio l'homosexualité à une pratique déviante,
00:15:10un péché, il n'a pas l'étiquette nouveau Front populaire,
00:15:13il se présente en dissident, souligne la gauche qui condamne ses propos.
00:15:17Les vraies voix Sud Radio.
00:15:20Il était interrogé sur la présence d'Emmanuel Macron dans cette campagne des élections législatives anticipées,
00:15:25et bien le Premier Ministre, Gabriel Attal, a préféré parler de lui-même, de Gabriel Attal.
00:15:30C'est la première fois depuis plus de 25 ans que les Français vont choisir un Premier Ministre.
00:15:34Évidemment qu'il y aura un avant et un après,
00:15:37et qu'à l'issue de cette élection, nécessairement,
00:15:41il y aura un avant et un après dans la pratique du pouvoir,
00:15:45dans l'équilibre des institutions.
00:15:47Le 9 janvier, le Président de la République m'a nommé.
00:15:51Le 30 juin, j'aimerais que les Français me choisissent.
00:15:54Gabriel Attal peut-il sauver la majorité ?
00:15:57On va se poser la question dans le coup de projecteur des vraies voix à 18h40 sur Sud Radio.
00:16:01Le Premier Ministre a d'ailleurs, comme Emmanuel Macron sur l'Île-de-Sein,
00:16:04particulièrement ciblé la gauche lors de cette conférence de presse tout à l'heure.
00:16:07Ils sont prêts à s'allier avec n'importe qui.
00:16:10On voit des gens qui se détestent.
00:16:11S'allier, simplement dans la perspective de se dire, ça peut peut-être nous permettre de gagner.
00:16:15Pas pour transformer la vie des Français, juste pour gagner, pour gagner.
00:16:18Ils sont prêts donc à s'allier avec n'importe qui, et à proposer n'importe quoi.
00:16:22Ils n'ont pas attendu 24 heures avant de se remettre dans la Nupes,
00:16:25et de se remettre derrière Jean-Luc Mélenchon.
00:16:27Les mêmes qui, dans vos colonnes, sur vos antennes,
00:16:30j'aurais la main sur le cœur qu'ils ne le feraient pas.
00:16:32En abdiquant, je pense, une partie de leur ligne politique,
00:16:36mais je le dis aussi, une partie de leur valeur.
00:16:38En tout cas, en cas de second tour entre la gauche et l'ERN,
00:16:41l'ancien Premier Ministre de droite, Dominique de Villepin,
00:16:43annonce qu'il choisirait le Front Populaire.
00:16:45Je considère que la priorité doit être donnée à la lutte contre le Rassemblement National,
00:16:51et que le Rassemblement National constitue aujourd'hui la véritable menace pour notre pays.
00:16:58Dominique de Villepin avec David Pujadas, hier sur LCI.
00:17:01Et pendant ce temps, Yael Brune-Pivet continue de prendre ses distances avec la Macronie.
00:17:06L'ancienne Présidente de l'Assemblée Nationale a annoncé hier soutenir Gilles Le Gendre,
00:17:10député sortant non réinvesti par Renaissance à Paris,
00:17:13et qui se présente en candidat dissident.
00:17:15Ce matin, sur Sud Radio, Jean-Jacques Bourdin l'a aussi interrogé
00:17:18sur son pire souvenir à la présidence de l'Assemblée.
00:17:20La réponse de Yael Brune-Pivet.
00:17:22Mon plus mauvais souvenir, c'est...
00:17:30J'ai pas envie de vous dire la dissolution.
00:17:32Dites-moi.
00:17:34C'est pour ça que je vous pose la question, pour savoir.
00:17:37Parce que vous êtes honnête.
00:17:39Mais je suis honnête, c'est la dissolution.
00:17:41Parce que j'avais beaucoup de choses à faire à l'Assemblée.
00:17:45Depuis deux ans, je l'ouvrais aux citoyens.
00:17:47Quant à son meilleur souvenir, c'est son élection au perchoir.
00:17:50Yael Brune-Pivet dit espérer le retrouver ce perchoir
00:17:52après les élections législatives.
00:17:54Je dois faire un petit mea culpa par rapport à Yael Brune-Pivet,
00:17:57qui est quelqu'un que j'ai toujours considéré
00:17:59comme manquant de courage dans son exercice.
00:18:02Et le 7 octobre, ça a changé pour moi,
00:18:04parce qu'elle est devenue une victime,
00:18:06et que ça m'a beaucoup ému la façon dont Jean-Luc Mélenchon
00:18:08l'avait pris pour cible.
00:18:09Je trouve ça extrêmement douloureux,
00:18:11parce qu'aucun de nous ne peut réaliser ce que ça représente véritablement.
00:18:13Donc ça m'a beaucoup ému.
00:18:15Et depuis la dissolution, je la trouve super intéressante.
00:18:18D'abord, c'est quelqu'un qui est un peu sur la ligne de Villepin,
00:18:20qui a dit, moi, je ne confonds pas tout,
00:18:22je ne mets pas de signes égals entre le Nouveau Front Populaire
00:18:25et le Rassemblement National.
00:18:27Alors, je regarderai si c'est un candidat à LFI,
00:18:29qu'est-ce qu'il a dit, mais je ne mets pas de signes égals, pour moi.
00:18:31Et là, allez soutenir Gilles Legendre,
00:18:33je le trouve intéressant.
00:18:35C'est quelqu'un qui est en train de prendre sa liberté,
00:18:37et d'un seul coup, je la regarde différemment, en me disant,
00:18:39ah, c'est quelqu'un...
00:18:40Qui l'apprenait quand même un peu avant.
00:18:41On sentait déjà les prémices.
00:18:43Cécile, je suis d'accord avec vous,
00:18:44mais elle l'apprenait, mais elle n'allait jamais jusqu'au bout.
00:18:46C'est-à-dire qu'elle faisait sa vie, alors qu'elle n'était pas d'accord,
00:18:48mais à la fin, finalement, elle cannait.
00:18:50Là, moi, je trouve que c'est assez intéressant.
00:18:52On en vient au premier rôling d'IFOP,
00:18:54fiducial de ces législatives pour Sud Radio,
00:18:56LCI et Le Figaro.
00:18:57Avec le Rassemblement National,
00:18:58premier à 34% des intentions de vote,
00:19:00suivi par le Nouveau Front Populaire,
00:19:02deuxième à 29%,
00:19:04la majorité ensemble arrive troisième,
00:19:06sept points derrière, à 22%.
00:19:08Quasiment deux tiers des électeurs prévoient d'aller voter au premier tour.
00:19:11Ils sont plus de 8 sur 10 à se dire sûrs de leur choix.
00:19:13Un rôling à retrouver chaque jour,
00:19:15dès 17h, sur sudradio.fr,
00:19:17comme lors des Européennes.
00:19:19Et puis, sur ces propos homophobes tenus ce matin
00:19:21par un candidat aux élections législatives.
00:19:23Ismaël Boudjeka, d'un conseiller municipal dans le Doubs,
00:19:25et candidat d'hiver gauche
00:19:27sur la 9e circonscription des Français de l'étranger.
00:19:29Lui qui se revendique du Nouveau Front Populaire.
00:19:31Mais c'est un dissident,
00:19:33souligne Marine Tondelier notamment.
00:19:35Sinon, il aurait été immédiatement désinvesti,
00:19:37dit-elle, la patronne des écologistes.
00:19:39Condamne des propos honteux d'Ismaël Boudjeka,
00:19:41d'un propos tenu ce matin chez Jean-Jacques Bourdin,
00:19:43sur Sud Radio.
00:19:45Nous ne sommes pas responsables de l'interprétation
00:19:47que font des croyants ou des pseudo-croyants
00:19:49des textes saints.
00:19:51A partir du moment où, effectivement, on vous explique
00:19:53que c'est une pratique déviante en islam,
00:19:55on vous explique en parallèle
00:19:57que Dieu pardonne tout
00:19:59sauf l'association. Simplement pour dire
00:20:01que tout est pardonné
00:20:03en religion musulmane, y compris
00:20:05l'homosexualité considérée comme un péché.
00:20:07Pour vous, l'homosexualité est une pratique déviante ?
00:20:09Franchement, je vous le dis,
00:20:11est-ce que c'est dans l'ordre naturel
00:20:13des choses, dans le cadre de la reproduction ?
00:20:15La réponse, c'est non. Est-ce que moi, Ismaël Boudjeka,
00:20:17élu de la République française,
00:20:19je vais me permettre d'aller juger
00:20:21des gens sur la base de leur
00:20:23orientation sexuelle, alors même qu'ils sont
00:20:25peut-être mieux que moi humainement ? Parlons
00:20:27jamais de la vie, M. Bourdin.
00:20:29Ismaël Boudjeka, chez Jean-Jacques Bourdin, sur Sud Radio,
00:20:31ce matin, face à lui, dans cette neuvième circonscription
00:20:33des Français de l'étranger, le vrai candidat
00:20:35officiellement investi par le Nouveau Front Populaire,
00:20:37et donc Karim Ben Cheikh font savoir
00:20:39les équipes des partis membres de cette coalition de gauche
00:20:41partie, qui demandent d'ailleurs à Ismaël Boudjeka
00:20:43d'arrêter de revendiquer cette étiquette du
00:20:45Nouveau Front Populaire. Merci beaucoup, Félix Mathieu.
00:20:47On va revenir dans un instant sur les législatives
00:20:492024. Les différents chefs de
00:20:51partis et de coalitions sont auditionnés
00:20:53ce jeudi, devant les organisations
00:20:55patronales, afin de présenter
00:20:57leur programme économique. Alors,
00:20:59parlons vrai, est-ce que tous les appels des milieux
00:21:01patronaux à voter contre le Nouveau Front Populaire
00:21:03et le Rassemblement National peuvent influencer
00:21:05votre vote ? Est-ce que c'est le
00:21:07retour du fameux cercle de la raison
00:21:09d'Alain Minc ? Et à cette question,
00:21:11pour vous, qui a le programme économique le plus crédible,
00:21:13vous dites à 16% le Nouveau Front
00:21:15Populaire, à 4% Renaissance,
00:21:17à 10% LR et à 70%
00:21:19le RN, vous voulez réagir au datant
00:21:21vos appels, au 0826 300 300 ?
00:21:23Et Pascal Delimat est avec nous, économiste
00:21:25de l'innovation. Bonsoir, merci
00:21:27d'être avec nous. Petite question, est-ce que
00:21:29finalement, face à ces comptes publics dégradés,
00:21:31la seule solution
00:21:33n'est pas l'austérité ?
00:21:35L'une des solutions, c'est
00:21:37effectivement l'austérité.
00:21:39C'est évident qu'il faut économiser sur
00:21:41les dépenses, augmenter les impôts,
00:21:43ça c'est le premier point, mais il n'y a pas que l'austérité,
00:21:45il y a aussi les taux d'intérêt
00:21:47doivent baisser pour alléger la charge de la dette
00:21:49et bien évidemment, se retrousser les manches,
00:21:51travailler, avoir
00:21:53un projet professionnel pour faire de la croissance.
00:21:55Et bien voilà, en résumé,
00:21:57on en parle dans un instant, à tout de suite.
00:22:01C'est Cécile de Ménibus.
00:22:03Bienvenue dans les vraies voix
00:22:05avec ces remerciements
00:22:07jamais suffisants de votre fidélité
00:22:09à Sud Radio, que ce soit
00:22:11nous écouter en direct à la radio, que ce soit sur
00:22:13une écoute digitale, puisque grâce
00:22:15à vous, ça grimpe, ça grimpe, ça grimpe,
00:22:17et voilà, et sans vous, on ne ferait rien.
00:22:19Merci en tout cas.
00:22:21Philippe David est très importante dans cette hausse,
00:22:23je suppose. Est-ce que vous connaissez spécifiquement
00:22:25les calembours de Philippe David ?
00:22:27Philippe David, c'est 90% de l'antenne.
00:22:29C'est ça.
00:22:31De toute façon,
00:22:33on le sait. On sait que c'est lui.
00:22:35Oui, c'est pour ça qu'on le garde.
00:22:37Sinon, ça serait...
00:22:39Bienvenue
00:22:41avec Philippe Bilger, Françoise Degoy et Sébastien Ménard.
00:22:43Aujourd'hui, vous, 0826 300 300.
00:22:45Allez, c'est le grand débat du jour.
00:22:47Les vraies voix Sud Radio.
00:22:49Le grand débat du jour.
00:22:5115 minutes pour convaincre le patronat.
00:22:53Le MEDEF va auditionner ce matin
00:22:55des responsables de partis politiques
00:22:57pour qu'ils détaillent leur programme en vue des législatives.
00:22:59Le programme du Front Populaire
00:23:01présente, contient des chiffons
00:23:03rouges absolus pour les chefs d'entreprise.
00:23:05Le monde économique n'est pas très rassuré.
00:23:07Jusqu'à maintenant, on n'a pas
00:23:09des programmes très clairs. On est bien d'accord
00:23:11qu'il y a un vrai problème sur le pouvoir d'achat
00:23:13et qu'il doit être rectifié.
00:23:15C'est pour ça qu'il y a une inquiétude à partir du moment où il n'y a pas de visibilité.
00:23:17On reste très inquiets sur la suite.
00:23:21Et le grand de la orale des chefs de partis
00:23:23c'est qu'ils étaient devant le patronat aujourd'hui.
00:23:25Le MEDEF réunissait donc à Paris pour parler
00:23:27de leur programme économique.
00:23:29Tous ces chefs de partis, Edouard Philippe
00:23:31a rappelé aussi à maintenir la politique
00:23:33pro-business mise en oeuvre depuis 2017
00:23:35objectif pour les autres, assurer les patrons.
00:23:37Le MEDEF, pour rappel, avait jugé
00:23:39dangereuses les mesures proposées par l'ORN
00:23:41et le nouveau Front Populaire.
00:23:43Est-ce que vous croyez aux programmes
00:23:45économiques des candidats aux élections ?
00:23:47Est-ce que face au programme, il n'y a pas une fois élu
00:23:49la réalité économique qui mettra
00:23:51tout le monde d'accord ? Et à cette question
00:23:53pour vous, quel programme économique le plus crédible ?
00:23:55Vous dites à 16%
00:23:57le nouveau Front Populaire, à 4%
00:23:59Renaissance, à 10% LR, à
00:24:0170% l'ERN. Vous voulez réagir
00:24:03au datant de vos appels au 0826
00:24:05300 300. Et notre invité
00:24:07Pascal Delima est avec nous, économiste
00:24:09de l'Innovation. Merci d'avoir accepté notre invitation.
00:24:11Merci à vous.
00:24:13C'est très agréable
00:24:15Pascal, puisqu'on vous voit souvent
00:24:17vous me permettrez de vous dire
00:24:19prénommé Pascal, qui est votre
00:24:21prénom d'ailleurs.
00:24:23Si vous l'appelez
00:24:25Georges, ça va être plus difficile.
00:24:27Pour une fois, je vais
00:24:29avoir droit à une vision
00:24:31partisane qui
00:24:33probablement occultera
00:24:35mes ignorances économiques.
00:24:37En gros, sur l'excellente
00:24:39question de Sud Radio,
00:24:41je considère
00:24:43toujours au nom peut-être
00:24:45d'un manque d'objectivité
00:24:47et peut-être également d'un défaut
00:24:49de savoir que
00:24:51le programme du Nouveau Front Populaire
00:24:53est au fond
00:24:55porteur d'un désastre
00:24:57économique et social.
00:24:59On ne produira pas, on ne travaillera
00:25:01plus. Il y aura un certain
00:25:03nombre de conséquences extrêmement
00:25:05graves qui semblent
00:25:07être admises par
00:25:09un grand nombre de citoyens.
00:25:11De l'autre côté, le Rassemblement
00:25:13National, c'est
00:25:15probablement aussi un désastre
00:25:17pour d'autres raisons.
00:25:19Il suffit de considérer
00:25:21l'impréparation, les reculs,
00:25:23les reniements, le fait
00:25:25qu'il y ait plus
00:25:27qu'un hiatus entre Marine Le Pen
00:25:29et Jordan Bardella
00:25:31pour constérer que ce programme
00:25:33a supposé qu'il se réalise
00:25:35sera dévastateur.
00:25:37Et paradoxalement, pardon, je suis
00:25:39un peu long, mais je promets, je poserai
00:25:41plus rien.
00:25:43Ma troisième
00:25:45observation,
00:25:47c'est de dire que
00:25:49je suis étonné par le choix des
00:25:51auditeurs qui constèrent que
00:25:53le Rassemblement National a le
00:25:55programme le plus crédible,
00:25:57ce qui me paraît pas du tout
00:25:59pertinent, et en réalité
00:26:01la cohérence serait,
00:26:03mais ça n'est pas celle-là qui prévaudra,
00:26:05entre le macronisme
00:26:07aussi discutable
00:26:09qu'il soit sur le plan économique
00:26:11et les Républicains raisonnables.
00:26:13Je voulais
00:26:15juste dire d'abord que je ne sais pas
00:26:17si un maximum de nos auditeurs
00:26:19pensent ce qu'ils pensent. En réalité,
00:26:21par exemple, Esther Duflo, qui est
00:26:23pré-Nobel d'économie, a validé le programme
00:26:25du Nouveau Front Populaire.
00:26:27Thomas Piketty,
00:26:29bien sûr, parce qu'il en fait partie, mais Esther Duflo,
00:26:31c'est beaucoup plus, c'est haut niveau,
00:26:33c'est un très haut niveau. Esther Duflo, elle n'est pas militante,
00:26:35elle n'est pas partisane. Si elle dit ce programme
00:26:37tient la route, il tient la route.
00:26:39Et cet après-midi, je vous le dis, parce que
00:26:41il y avait l'audition, et je pense que le duo
00:26:43Éric Coquerel, Valéry Rameau,
00:26:45sur la question
00:26:47des finances, tout le monde lui reconnaît sa qualité.
00:26:49Ils ont présenté quelque chose qui n'a pas été
00:26:51voué aux gémonies par le MEDEF.
00:26:53Ils ont présenté un programme.
00:26:55Bien sûr que ça n'a rien à voir avec ce que fait
00:26:57Renaissance, et c'est à l'inverse.
00:26:59Renaissance, c'est la politique de l'offre.
00:27:01Voilà, le Front Populaire
00:27:03propose de redonner du pouvoir d'achat,
00:27:05de, évidemment, recréer de l'activité,
00:27:07recréer de la consommation. C'est assez classique.
00:27:09C'est un programme. C'est Dominique Strauss-Kahn
00:27:11et Martine Aubry en 97.
00:27:13En gros, si je peux faire cette référence-là.
00:27:15Donc voilà, je veux bien qu'on
00:27:17explique que ça va être les sauterelles,
00:27:19si vous voulez, les furoncles et les sept pieds d'Egypte.
00:27:21Mais la réalité, c'est que le MEDEF,
00:27:23cet après-midi,
00:27:25a écouté avec beaucoup d'attention, et pas
00:27:27en jetant à la poubelle ces
00:27:29deux spécialistes que sont Coquerel et Rameau.
00:27:31En contradiction l'un et l'autre.
00:27:33Sébastien Ménard.
00:27:35Moi, j'adore les gens
00:27:37qui pensent et commentent
00:27:39l'économie, mais qui la font pas.
00:27:41C'est le cas de Coquerel, c'est le cas de Piketty,
00:27:43c'est le cas...
00:27:45Alors Coquerel est entrepreneur.
00:27:47Attendez, attendez, attendez.
00:27:49Coquerel, je l'ai affronté aux législatives
00:27:51à l'époque, il n'était pas entrepreneur.
00:27:53Peut-être, mais il n'était pas entrepreneur.
00:27:55Et je peux vous assurer qu'il est entrepreneur,
00:27:57comme moi je suis archidiacre.
00:27:59Bien sûr, il est spécialiste des comptes publics,
00:28:01bien sûr, comme moi je suis diacre.
00:28:03Je veux bien...
00:28:05Non, non, mais je vais aller au bout,
00:28:07parce qu'on veut bien écouter
00:28:09les inepties de la NUPES,
00:28:11parce que le Front Populaire, c'est la NUPES.
00:28:13Faut quand même pas l'oublier.
00:28:15La NUPES dont vous disiez sur cette antenne,
00:28:17ma chère Françoise, qu'elle était morte il y a deux mois,
00:28:19et bizarrement elle est...
00:28:21Mais si c'est la NUPES, c'est la NUPES en pire.
00:28:23C'est la NUPES en pire.
00:28:25L'antisémitisme en plus, c'est ça le sujet.
00:28:27Mais vous pouvez pas lancer des attaques comme ça et raconter n'importe quoi,
00:28:29ça n'est pas la NUPES.
00:28:31En tout cas, autour de cette table,
00:28:33j'avais la chance d'avoir un entrepreneur, j'en suis.
00:28:35Je fabrique des emplois, je paie beaucoup d'impôts,
00:28:37je vais aller au bout.
00:28:39Aujourd'hui, je ne suis pas totalement étonné
00:28:41que des entrepreneurs, d'où qu'ils viennent d'ailleurs,
00:28:43il y a des entrepreneurs de gauche, des entrepreneurs du centre,
00:28:45des entrepreneurs de droite,
00:28:47qu'ils rejettent dos à dos
00:28:49les programmes économiques
00:28:51totalement, je dirais,
00:28:53messianiques, totalement délirants
00:28:55de la NUPES et du Rassemblement National.
00:28:57Parce que c'est ça la réalité.
00:28:59Peut-être que, effectivement,
00:29:01certains ont eu le macronisme
00:29:03récent, frileux,
00:29:05d'un certain nombre de reproches à adresser
00:29:07à celles et ceux qui conduisent
00:29:09au destin du pays depuis quelques mois.
00:29:11Enfin, depuis quelques années.
00:29:13Mais celles et ceux qui font aujourd'hui
00:29:15l'économie, qui font l'emploi en France,
00:29:17évidemment, ne rejettent pas pour rien
00:29:19dos à dos les programmes de la NUPES
00:29:21et du Front National, qui sont des programmes économiques
00:29:23qui ne tiennent pas.
00:29:25Quand j'entends
00:29:27les leaders de la NUPES,
00:29:29les leaders de la NUPES
00:29:31qui disent qu'on va
00:29:33augmenter les impôts de tous les Français
00:29:35quand on gagne plus de 4000 euros, c'est ce qu'ils ont dit.
00:29:37Je suis désolé, je l'ai noté, je viens de le relire.
00:29:39C'est une réalité. Donc je dis à tous nos
00:29:41auditeurs qui gagnent plus de 4000 euros,
00:29:43attendez-vous, avec la NUPES, à avoir vos impôts
00:29:45mécaniquement augmentés. C'est-à-dire, quand vous
00:29:47allez rentrer en vacances en août, attendez-vous à ça.
00:29:49Pascal Delima, vous êtes
00:29:51économiste de l'innovation. Alors, je vais
00:29:53rappeler vos tendances économiques.
00:29:55Si je ne m'abuse, vous êtes un keynésien modéré.
00:29:57Oui, un keynésien modéré. Est-ce que
00:29:59pour vous, finalement, c'est une des questions de lancement,
00:30:01les impératifs
00:30:03budgétaires et l'état économique de la
00:30:05France sera plus fort que
00:30:07toutes les promesses électorales ?
00:30:09Alors,
00:30:11Roselyne, grande question
00:30:13de thèse.
00:30:15On a pour des semaines, alors.
00:30:17Je crois que ma question
00:30:19était bonne, ça pourrait être un sujet de thèse.
00:30:21Non, il
00:30:23veut que vous vous thésiez, c'est ça.
00:30:25Merci, merci Cécile.
00:30:29Bon, laissez-le faire la synthèse.
00:30:31Je vais essayer de faire
00:30:33la synthèse. Pour moi, c'est clair qu'il y a
00:30:35des tendances, des grands messages
00:30:37dans ces programmes. La question
00:30:39de la trajectoire des finances publiques, c'est clair,
00:30:41elle s'invite fortement au débat,
00:30:43avec une vraie priorité sur le pouvoir d'achat,
00:30:45sur les politiques de demande.
00:30:47On ne parle pas beaucoup, mais il y a le logement
00:30:49aussi, qui revient souvent, bien évidemment.
00:30:51Ça me paraît timide, quand même, sur
00:30:53les politiques d'offres, sur le marché du travail,
00:30:55sur la fiscalité d'entreprise, sur la
00:30:57compétitivité. Même, il y a une vraie volonté
00:30:59affichée un peu partout, quand même, d'aller vers une
00:31:01transition écologique, etc.
00:31:03Mais bon, assez peu de choses sur les qualifications
00:31:05de demain.
00:31:07Donc ça, c'est un premier constat.
00:31:09Parti par parti, en dix secondes,
00:31:11pour chaque candidat,
00:31:13pour chaque parti,
00:31:15il y a quand même, c'est vrai, des dépenses
00:31:17publiques importantes,
00:31:19financées par une pléthore
00:31:21vraiment multidimensionnelle de
00:31:23taxation, un peu de tout, avec
00:31:25certes, une ambition sur la
00:31:27redistribution vers le pouvoir d'achat,
00:31:29c'est clair,
00:31:31avec le retour de la
00:31:33taxe sur les transactions financières,
00:31:35sur les grandes entreprises aussi,
00:31:37un léger, un petit peu
00:31:39de protectionnisme, mais très très léger,
00:31:41un souci d'investissement massif
00:31:43sur la transition.
00:31:45Renaissance, c'est plutôt les
00:31:47coûts budgétaires, avec une
00:31:49augmentation des dépenses sur la transition écologique
00:31:51aussi, voilà, des détails
00:31:53à préciser quand même sur le bouclage financier,
00:31:55je pense aussi.
00:31:57LR, on a un peu,
00:31:59c'est un petit peu comme Renaissance sur certains
00:32:01aspects, mais bon, sur les dépenses
00:32:03publiques en tout cas, mais il y a la sécurité en plus,
00:32:05il y a l'augmentation
00:32:07des salaires en réduisant les cotisations
00:32:09sociales. Et enfin,
00:32:11RN, il y a beaucoup de dépenses
00:32:13aussi, c'est un petit peu comme LFI,
00:32:15tout sur le pouvoir d'achat
00:32:17des Français effectivement, avec un
00:32:19catalogue assez dense,
00:32:21assez dense de mesures
00:32:23sur le pouvoir d'achat, mais par
00:32:25contre sur les impôts, c'est plutôt
00:32:27une baisse assez importante
00:32:29de tout type
00:32:31d'impôts finalement.
00:32:33Moi je dirais, il y a des estimations qui ont été faites,
00:32:35il y a des estimations très chiffrées.
00:32:37LFI, alors évidemment c'est conditionné
00:32:39par les sources,
00:32:41c'est des sources plutôt, on va dire,
00:32:43presse, on n'a pas
00:32:45fait encore d'études d'impact vraiment très sérieuses,
00:32:47de recherches vraiment
00:32:49scientifiques sur les impacts
00:32:51encore, mais il y a des estimations qui sortent,
00:32:53elles ont le mérite d'exister.
00:32:55LFI, toutes les dépenses
00:32:57plus investissement seraient à 120 milliards
00:32:59à peu près,
00:33:01avec des recettes autour de 70,
00:33:03donc un trou de 50 milliards.
00:33:05Renaissance, on aurait un trou
00:33:07de 20 milliards, bon voilà,
00:33:09avec des dépenses plus investissement,
00:33:1150 milliards et des recettes,
00:33:13alors des recettes,
00:33:15c'est des fonds européens et c'est des économies,
00:33:17donc on les met ensemble, pour simplifier, 20 plus 10 milliards
00:33:19ça ferait un trou de 20 milliards.
00:33:21Les Républicains, on est plutôt
00:33:23à l'équilibre d'après les premières
00:33:25estimations, mais bon il y a assez peu de choses,
00:33:27donc c'est moins volumineux,
00:33:29mais on serait sur 25 milliards
00:33:31de dépenses et de réduction d'impôts et puis des recettes
00:33:33et des économies autour de 25 milliards.
00:33:35Et le Rassemblement
00:33:37National, un trou de 60 milliards,
00:33:39donc les deux parties
00:33:41qui d'après ces estimations
00:33:43creusent quand même nettement
00:33:45le déficit,
00:33:47c'est les filles et les rennes.
00:33:49Vous me demandez mon avis,
00:33:51moi clairement, c'est que
00:33:53sur le terrain de l'inflation cumulée,
00:33:55sur le terrain du taux d'emploi,
00:33:57sur le terrain du taux de pauvreté, on n'est pas pire
00:33:59que l'Union Européenne et que l'Allemagne
00:34:01et qu'il faut qu'on cible
00:34:03tout sur la simplification
00:34:05administrative, sur effectivement
00:34:07certaines mesures pro-entreprise,
00:34:09comment vous voulez faire travailler la population,
00:34:11faire de la croissance si on ne prend pas davantage en compte
00:34:13les entreprises, tout en protégeant
00:34:15les situations de précarité extrêmes.
00:34:17Le sujet fait beaucoup réagir au 0826
00:34:19300 300, déjà notre
00:34:21vraie voix du jour, bonsoir Sandra.
00:34:23Bonsoir.
00:34:25Ma langue est affanchée, j'ai dit Sandra, mais vous avez le droit
00:34:27de vous exprimer.
00:34:29Toutes les excuses, on vous écoute.
00:34:31On vous écoute Sandra. Je vous en prie.
00:34:33En fait, moi ce que je pense
00:34:35c'est qu'aujourd'hui les gens
00:34:37qui font un choix de vote, ils le font
00:34:39pas avec cette perspective économique
00:34:41parce qu'en fait ils ont d'autres
00:34:43urgences dans leur quotidien.
00:34:45Malheureusement,
00:34:47c'est pas disqualifiant, mais ils n'ont pas
00:34:49la connaissance que les gens autour de
00:34:51votre table ont sur les chiffres,
00:34:53sur les niveaux d'endettement, sur la
00:34:55capacité à lever de l'impôt.
00:34:57Alors un, parce qu'on ne leur dit pas,
00:34:59on ne leur explique pas, on leur balance des milliards
00:35:01d'euros pour informations
00:35:03qui aujourd'hui dans leur quotidien
00:35:05ne pèsent pas lourd.
00:35:07Renaissance, ils parlent d'écologie,
00:35:09ce qui est très bien, on sait qu'il y a cet impératif-là.
00:35:11Mais il y a un impératif premier,
00:35:13c'est se loger, se nourrir, se soigner.
00:35:15Et donc, quand vous parlez
00:35:17aux gens d'écologie, qu'ils n'arrivent pas
00:35:19à joindre les deux bouts et trouver de médecins
00:35:21et se nourrir correctement,
00:35:23si vous voulez, il y a un décalage énorme.
00:35:25Donc en fait, c'est pour ça qu'il y a
00:35:27des votes extrêmes. C'est qu'on n'est pas dans la
00:35:29raison, on est dans l'agacement,
00:35:31dans l'ancien renouveau,
00:35:33dans l'espoir.
00:35:35Je voudrais vous répondre, si vous voulez bien,
00:35:37parce que c'est intéressant, c'est toujours pertinent ce que vous dites
00:35:39depuis le début de l'émission, mais je suis tout à fait
00:35:41contre l'idée que les gens
00:35:43ne regardent pas. Vous savez que les Français,
00:35:45quand ils s'emparent d'une élection,
00:35:47ils deviennent des spécialistes de la chose.
00:35:49En 2005, ils se sont emparés
00:35:51du référendum, c'était tous devenus des constitutionnalistes.
00:35:53Et je vous assure que, contrairement
00:35:55à ce que vous pensez, bien sûr, il y a les chiffres en gros,
00:35:57mais ils regardent vraiment les programmes.
00:35:59Et d'ailleurs, les Etats-majors le savent bien
00:36:01et c'est pour ça qu'ils prennent autant de précautions,
00:36:03parce que ce qu'on sait, c'est que les Français,
00:36:05quand on est sur ces niveaux de participation,
00:36:07regardent et écoutent tous les programmes.
00:36:09Allez, 0826, 300, 300, restez avec nous,
00:36:11Sandra. Paul est avec nous,
00:36:13du Lotte et Goran. Bonsoir, Paul.
00:36:15Oui, bonsoir à tous.
00:36:17Moi, je suis
00:36:19effaré par plusieurs
00:36:21sujets
00:36:23qui sont évoqués, notamment par Françoise.
00:36:25Aujourd'hui, on est employeur.
00:36:27Moi, j'ai neuf salariés.
00:36:29Alors là, on va augmenter les salaires.
00:36:31C'est très bien, on augmente les salaires.
00:36:33On va nous mettre
00:36:35hors sujet.
00:36:37On va se retrouver avec des prix qui vont flamber.
00:36:39Nos prix de vente ne subent pas.
00:36:41Donc, on va arrêter.
00:36:43Moi, il y aura neuf chômeurs l'année prochaine.
00:36:45Si le front de gauche passe,
00:36:47il y a neuf chômeurs l'année prochaine.
00:36:49Parce que chez moi, il n'y aura pas la rentabilité.
00:36:51On ne passera pas. Parce que moi, j'ai que des salariés
00:36:53qui habitent en France. On leur paie les heures supplémentaires.
00:36:55On paie tout ce qu'il y a à payer.
00:36:57C'est défasé par rapport aux Espagnols, par rapport aux Marocains.
00:36:59Donc, on arrêtera.
00:37:01Et si les gens ne le comprennent pas,
00:37:03aujourd'hui, il va falloir bosser.
00:37:05Et ce que les gens promettent,
00:37:07le front de gauche notamment,
00:37:09c'est travailler moins.
00:37:11Ensuite, ils sont disqualifiés parce qu'ils ont un bilan de sept ans.
00:37:13Pendant sept ans, ils ont fait n'importe quoi.
00:37:15On distribue des milliards.
00:37:17L'argent n'est pas là. On l'emprunte.
00:37:19Et résultat des courses,
00:37:21les jeunes générations vont devoir payer
00:37:23sept ans de Macron.
00:37:25Et qu'est-ce que c'est votre solution, alors, du coup ?
00:37:27Moi, ma solution,
00:37:29c'est que l'État fasse des économies.
00:37:31Parce que si l'État ne nous prélèvera pas,
00:37:33ce sera autant d'argent qui permettra
00:37:35de développer les entreprises, d'augmenter les salaires
00:37:37et compagnie. Parce que l'État
00:37:39coûte trop cher aujourd'hui.
00:37:41On a plusieurs strates administratives.
00:37:43Ça coûte très cher.
00:37:45Il y a eu une réforme des grandes régions. Ça a coûté de l'argent.
00:37:47Ça ne ramène rien.
00:37:49Et tout est à l'avenir.
00:37:51Tous ces hauts fonctionnaires qui se sont lancés en politique,
00:37:53c'est un désastre.
00:37:55Parce qu'ils ne rendent jamais de comptes.
00:37:57Et c'est une honte. Moi, en général,
00:37:59c'est pas le bourrelet, c'est plus barré.
00:38:03Merci beaucoup, Paul,
00:38:05qui parle vrai. On ne peut pas dire le contraire.
00:38:07C'est intéressant. Qu'est-ce qu'il dit, Pascal ?
00:38:09Pascal Delima, en 15 secondes, pour répondre
00:38:11à Paul et à Sandra.
00:38:13En 15 secondes, bien sûr.
00:38:15Il y a des parties qui font ça dans les programmes.
00:38:17Des économies de dépenses.
00:38:19C'est prévu par Renaissance.
00:38:21Bien évidemment, ça a déjà été commencé.
00:38:23Mais ce n'est pas très clivant.
00:38:25Comme d'habitude, il faut une baisse des dépenses.
00:38:27Mais il faut aussi protéger les Français.
00:38:29Il faut aussi que les entreprises soient...
00:38:31Ne serait-ce que la simplification administrative,
00:38:33déjà, ce serait un grand bien
00:38:35pour les entreprises, je pense.
00:38:37Et quelques mesures ciblées sur le pouvoir d'achat
00:38:39pour vraiment protéger
00:38:41ceux qui ont des vraies difficultés.
00:38:43Qu'il n'y ait pas des effets d'aubaine dans l'économie
00:38:45non plus. Et que tout ça soit mesuré et pondéré.
00:38:47Merci mille fois,
00:38:49Pascal Delima, d'avoir été
00:38:51avec nous. Elle est dans un instant,
00:38:53le qui-sait-qui qui l'a dit, avec Sandra
00:38:55de Vendée. Je pense qu'elle est coriace.
00:38:57Elle est forte, elle est forte, elle est excellente.
00:38:59Elle va vous humilier.
00:39:01Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:39:05À ce moment-là de l'émission, on arrive à un point de rupture
00:39:07total. Total, je vous dis.
00:39:09Même si ces dernières semaines,
00:39:11je peux, voilà,
00:39:13assurer qu'ils ont repris un peu
00:39:15de dignité ces derniers temps.
00:39:17Parce qu'on n'est promis pas autre chose.
00:39:19Quelle dignité !
00:39:21Et les horaires sont respectés.
00:39:23Et les horaires sont respectés.
00:39:25C'est pour ça que je suis toujours en alerte,
00:39:27sur le qui-vive.
00:39:29Ça peut partir à n'importe quel moment.
00:39:31Sandra est avec nous, de Vendée.
00:39:33Bonsoir, Sandra.
00:39:35Je vous rappelle, en face
00:39:37de vous, Philippe Bilger, Françoise Degoy,
00:39:39Sébastien Ménard.
00:39:41C'est-à-dire que des nazes.
00:39:43Ah ah ah !
00:39:45Vous êtes donc livré
00:39:47à vous-même. Je n'y peux rien, c'est comme ça.
00:39:49On vous souhaite la bienvenue. C'est Les Vraies Voix
00:39:51et c'est le quiz de l'actu.
00:39:53Les Vraies Voix Sud Radio, le quiz de l'actu.
00:39:55Donc Sandra, vous répondez.
00:39:57Vous avez cinq secondes pour répondre.
00:39:59Et le qui-sait-qui qui l'a dit de deux points,
00:40:01c'est le premier. Le front populaire
00:40:03n'est pas un front.
00:40:05Il est loin d'être populaire.
00:40:07Oh !
00:40:09Humour !
00:40:11Alors là, ça c'est...
00:40:13Ça sent le ministre.
00:40:15Ouais, ouais, c'est le maire.
00:40:17Bonne réponse,
00:40:19Sandra, Bruno, le maire.
00:40:21C'est bon, c'est bon.
00:40:23Qui-sait-qui qui l'a dit à deux points ?
00:40:25Jordan Bardella et Marine Le Pen
00:40:27sont des girouettes qui ont changé
00:40:29d'avis sur tout.
00:40:31Ils le disent tous, mais Attal ?
00:40:33Non, non.
00:40:35Non.
00:40:37Bonne réponse,
00:40:39Sébastien Ménard.
00:40:41C'était pour vous.
00:40:43C'était pour vous, Philippe, ça.
00:40:45C'était pour vous.
00:40:47Ah ça y est, tu aimes plus ?
00:40:49Ah bah oui, bien sûr.
00:40:51Il y a que Attal.
00:40:53Il n'y a que Attal à tes yeux.
00:40:55Vendée, vendée.
00:40:57Oui, c'est ça.
00:40:59Question, qui-sait-qui qui l'a dit trois points ?
00:41:01Quand on demande au nouveau front populaire
00:41:03quelles sont leurs priorités, ils répondent
00:41:05réforme des retraites et hausse des impôts.
00:41:07Sandra ?
00:41:09C'est un ministre.
00:41:11Un ministre.
00:41:13Vendée et qui est originaire de l'Ouest.
00:41:15Non.
00:41:17De l'Ouest ?
00:41:19Il s'occupe de la transition.
00:41:21Bonne réponse de Philippe.
00:41:23Moi, je n'ai rien sauvé du tout.
00:41:25Ministre de la transition écologique
00:41:27et de la cohésion des territoires.
00:41:29Qui-sait-qui qui l'a dit à deux points ?
00:41:31Sandra, elle est facile.
00:41:33Mon plus mauvais souvenir à l'Assemblée ?
00:41:35Dissolution.
00:41:39Ça, c'est cadeau.
00:41:41Vous voulez vraiment s'en gagner, Sandra ?
00:41:43Sandra, ça nous fait plaisir.
00:41:45Elle est forte.
00:41:47Et qui-sait-qui qui l'a dit deux points ?
00:41:49Le Hamas est un mouvement théocratique.
00:41:53Ouh là, ça sent l'humour.
00:41:57Sandra, l'angocha ?
00:41:59Manon Brie ?
00:42:01Ah bon, c'est bon pas ?
00:42:03Bonne réponse de Françoise Devoye
00:42:05qui en grange deux points.
00:42:07Au moins, l'honneur est sauf.
00:42:09Qui-sait-qui qui l'a dit à deux points ?
00:42:11Le programme du RN, c'est comme un oignon
00:42:13qui se pèle tous les jours
00:42:15et il ne reste que les yeux pour pleurer.
00:42:17C'est facile.
00:42:19Gaël Rattal !
00:42:21C'est moi qui l'ai dit en même temps.
00:42:23Non, c'est moi en premier.
00:42:25J'explique cette émission.
00:42:27Tu t'en rends décapé.
00:42:29Je mets un point à chacun.
00:42:31Attendez, excusez-moi.
00:42:33Nous avons dans le studio des jeunes gens.
00:42:35A main levée, vous avez dit ?
00:42:37Philippe Bilger.
00:42:39C'est moi.
00:42:41Il a dit c'est moi.
00:42:43Il en met un point à chacun.
00:42:45Si tu crois qu'ils sont fiables,
00:42:47il a été leur faire son charme.
00:42:51Qui-sait-qui qui l'a dit ?
00:42:55On continue à trois points sur la dette publique.
00:42:57Quelle dignité.
00:42:59Le vrai moment dangereux,
00:43:01c'est quand on ne garantit pas à ses prêteurs
00:43:03qu'on est capable de tenir ses engagements.
00:43:05Sandra.
00:43:07On a déjà dit le maire.
00:43:09Le maire de Cazeneuve.
00:43:11Gaël Rattal.
00:43:13Bonne réponse de Sébastien Ménard.
00:43:15Trois points.
00:43:17Attention.
00:43:19Qui-sait-qui qui l'a dit ?
00:43:21L'extrême droite ne combattra jamais
00:43:23la domination masculine.
00:43:25Sandra.
00:43:27Je ne sais pas.
00:43:29Je ne sais pas.
00:43:31Clémentine Auteur.
00:43:33Bonne réponse de Françoise de Gouin
00:43:35qui marque deux points.
00:43:37Elle est avantagée parce qu'elle connaît tout de suite.
00:43:39Oui, évidemment.
00:43:41C'est que ses amis.
00:43:43Vous vous rajoutez les trois points.
00:43:45Vous avez perdu un point.
00:43:47C'est Sébastien Ménard.
00:43:49Six points.
00:43:51Philippe, David, je suis désolée.
00:43:53C'est comme une élection.
00:43:55C'est le public qui parle.
00:43:57C'est le public qui parle.
00:43:59On a une jeune fille en aide.
00:44:01Remettez les points.
00:44:03Non, on n'en a pas du tout.
00:44:05On n'en a pas du tout.
00:44:07Arrêtez.
00:44:09Il n'y a pas du tout.
00:44:11Il n'y a pas du tout.
00:44:13Il y a deux gagnants.
00:44:15Sébastien Ménard.
00:44:17Regardez les enfoirés.
00:44:19C'est un champion.
00:44:21Vous serez en masse.
00:44:23C'est du net.
00:44:25C'est du net.
00:44:27Vous allez finir au nid.
00:44:29Vous êtes des enfants.
00:44:31Les amis, les amis.
00:44:33Sandra, merci beaucoup.
00:44:35C'est la guerre sur le plateau.
00:44:37Oui, c'est la guerre.
00:44:39On se venge sur les enfants.
00:44:41Merci, on vous embrasse.
00:44:43Vous avez été formidables.
00:44:45Merci d'avoir joué avec nous.
00:44:47Restez avec nous dans quelques instants.
00:44:49Le tour de table de l'actu des Vraies Voix.
00:44:51On se remet dans le mode travail.
00:44:53Philippe Bilger.
00:44:55On parle d'Emerick Caron
00:44:57qui est détestable.
00:44:59Le banquier qui dit
00:45:01« Taxe riche, c'est pas mal ».
00:45:03Mathieu Pigasse, vote Front Populaire.
00:45:05Je vais parler de ce dont parle
00:45:07Françoise Deguas, c'est-à-dire le grand bazar.
00:45:09Un peu de silence pendant quelques instants.
00:45:11Alléluia.
00:45:13Les Vraies Voix Sud Radio,
00:45:15Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:45:17On vous souhaite la bienvenue dans les Vraies Voix.
00:45:19Tous les jours de 17h à 19h.
00:45:21Philippe Bilger pour nous accompagner
00:45:23au quotidien.
00:45:25On en est très contents.
00:45:27Françoise Deguas, le mardi et le jeudi,
00:45:29c'est une très bonne nouvelle.
00:45:31C'est une très bonne nouvelle.
00:45:33Ça me plaît.
00:45:35Que cache cette gentillesse ?
00:45:37De vous, ça m'étonne pas.
00:45:39Je dis toujours la vérité.
00:45:41Philippe Bilger,
00:45:43Philippe David est magnifique.
00:45:45Qu'est-ce que vous parlez ?
00:45:47Vous êtes beau à l'intérieur,
00:45:49Philippe David.
00:45:53Philippe David est un garçon
00:45:55charmant, intéressant
00:45:57et intelligent.
00:45:59Qu'est-ce qu'il se passe ?
00:46:01C'est tout, c'est tout.
00:46:03Je sens la fin de saison.
00:46:05La fin de saison,
00:46:07mais vraiment.
00:46:09Regarde les allures qu'on a
00:46:11sur cette table.
00:46:13Moi, je suis Kimbill.
00:46:15Il me manque juste mon sabre.
00:46:17On a un macaroni à défroquer.
00:46:19On dirait l'arnaque
00:46:21Paul Newman et Robert Redford
00:46:23avec son gilet.
00:46:25Défroquer au sens figuré.
00:46:27On est dans le bas du panier.
00:46:29Je ne sais pas à quoi on ressemble.
00:46:31Je me demande.
00:46:33Avec la blondasse,
00:46:35c'est évident.
00:46:37On est très en retard.
00:46:39La bienvenue, c'est Les Vraies Voix.
00:46:41Et quoi ?
00:46:43Les Vraies Voix Sud Radio.
00:46:45Et dans un instant,
00:46:47avec Félix Mathieu, vous avez la parole.
00:46:49De quoi parle-t-on, Félix Mathieu ?
00:46:51De cette ancienne députée macroniste
00:46:53qui se présente désormais sous les couleurs
00:46:55de l'Alliance Les Républicains Rassemblement National.
00:46:57Tiffany de Gouin est avec elle dans un instant.
00:46:59Et comme d'habitude, je vais remettre le clocher
00:47:01au milieu du village, ou plutôt la synagogue
00:47:03au milieu du Stettl, vu mon coup de gueule du jour.
00:47:05La Ligue des Nations de Football,
00:47:07qui se joue tous les deux ans, va reprendre
00:47:09ses droits début septembre. Dans le groupe de la France,
00:47:11se trouvent deux gros morceaux, l'Italie
00:47:13et la Belgique, et un promu venant
00:47:15de la Ligue des Nations B, Israël.
00:47:17Jusque là, rien de spécial. Israël joue depuis
00:47:19des décennies avec les pays européens.
00:47:21Nombre de pays de la Confédération Asiatique
00:47:23de Football, au sein de laquelle jouent
00:47:25ses voisins, refusant de jouer contre
00:47:27l'État hébreu. Pour l'ouverture de la compétition,
00:47:29devait se tenir à Bruxelles le match
00:47:31Belgique-Israël, le 6 septembre prochain.
00:47:33Un match qui n'aura pas lieu dans
00:47:35la capitale belge, puisque hier, les agences
00:47:37de presse ont reçu ce communiqué hallucinant.
00:47:39Je cite,
00:47:41« Aujourd'hui, et après une analyse consciencieuse et approfondie,
00:47:43force est de constater que l'annonce
00:47:45de la tenue d'un tel match dans notre capitale,
00:47:47en cette période particulièrement troublée,
00:47:49provoquera incontestablement
00:47:51d'importantes manifestations et contre-manifestations,
00:47:53compromettant ainsi la sécurité
00:47:55des spectateurs, des joueurs,
00:47:57des habitants de Bruxelles, mais également de nos forces de police.
00:47:59Bref, l'équipe d'Israël, que
00:48:01certains doivent confondre avec un commando de Tzahal,
00:48:03n'est pas la bienvenue à Bruxelles.
00:48:05Un communiqué qui a reçu cette réponse de la
00:48:07Fédération israélienne de football, je cite,
00:48:09« Bruxelles ne veut pas accueillir le match ?
00:48:11Il n'y a pas de problème. Nous viendrons,
00:48:13peu importe la ville qui nous accueillera.
00:48:15Toutes les villes sont OK pour nous. » Et je suis
00:48:17outré de la lâcheté des autorités bruxelloises
00:48:19qui capitulent devant la peur des réactions
00:48:21de la rue, mais il est vrai que
00:48:23Molenbeek et certains quartiers de Bruxelles sont
00:48:25assez peu juifs-friendly aujourd'hui.
00:48:27En 1938, après les accords de Munich,
00:48:29Churchill avait dit « Le gouvernement avait
00:48:31le choix entre la guerre et le déshonneur. Il a choisi
00:48:33le déshonneur et il aura la guerre. » Une citation
00:48:35qui est encore d'actualité. Philippe Bilger.
00:48:37« Mais est-ce que le gouvernement
00:48:39belge a donné des explications ? »
00:48:41« Bah je vous l'ai dénoné. » « Non, mais il y a que ça ? »
00:48:43« Oui, il y a que ça. »
00:48:45« Il n'y a aucune honte. » « Non, mais il n'y a aucune explication. »
00:48:47« Je ne demanderai pas à Cécile
00:48:49de nous donner le propos belge. »
00:48:51« Mais il n'y a aucune explication. »
00:48:53« C'est trop sérieux pour ça. » « De toute façon, il n'y a qu'une
00:48:55explication qui tient. C'est absolument
00:48:57lamentable. Non, et puis
00:48:59c'est pour s'éviter des ennuis.
00:49:01C'est un signal dégueulasse qui est envoyé.
00:49:03Non, non, c'est dégueulasse tout simplement. »
00:49:05« Mais c'est la démission du politique face à la montée
00:49:07du communautarisme et de l'antisémitisme.
00:49:09C'est clairement ça. Voilà, c'est triste.
00:49:11C'est aux portes de la France et c'est en Europe. »
00:49:13« Allez, vous avez la parole
00:49:15avec Félix Mathieu. Félix,
00:49:17en sa voix une ancienne députée, Macroniste, se présente
00:49:19désormais sous les couleurs de l'Alliance
00:49:21Les Républicains Rassemblement National.
00:49:23« Tiffany de Gouin, élue en 2017
00:49:25sous les couleurs d'En Marche. Elle était alors la plus jeune députée
00:49:27de l'Assemblée Nationale après la première élection
00:49:29d'Emmanuel Macron. Au cours de ce
00:49:31premier quinquennat, elle avait pris ses distances progressivement
00:49:33avec la majorité. Elle ne s'était donc pas
00:49:35représentée aux législatives en 2022.
00:49:37Hors surprise, dans ses législatives
00:49:39anticipées deux ans après, la revoilà
00:49:41mais sous les couleurs de LR et du RN.
00:49:43Bonsoir, Tiffany de Gouin.
00:49:45« Bonsoir, bonsoir à tous. »
00:49:47Merci d'être avec nous dans Les Vraies Voix sur Sud Radio.
00:49:49C'est vrai que ça a de quoi surprendre un peu
00:49:51de passer d'Emmanuel Macron à Jordane Bardella en quelques années.
00:49:53Ce n'est pas une sorte de grand écart politique ?
00:49:55Non,
00:49:57pas du tout. Vous l'avez rappelé rapidement
00:49:59dans mon parcours. Moi, j'ai toujours défendu
00:50:01une ligne de droite. Je m'étais investie
00:50:03en 2017 parce qu'à
00:50:05l'époque, Emmanuel Macron
00:50:07appelait un grand rassemblement.
00:50:09Ni de droite, ni de gauche, mais dans l'intérêt de la France.
00:50:11J'ai été élue à 24 ans.
00:50:13J'ai eu cette chance
00:50:15mais j'ai eu cette chance aussi de
00:50:17devoir apprendre,
00:50:19avoir le courage
00:50:21d'affronter, d'expliquer
00:50:23mes engagements.
00:50:25Et aujourd'hui,
00:50:27c'est pour ça que j'ai rejoint avec
00:50:29Éric Ciotti qui a eu le courage
00:50:31finalement de lancer
00:50:33ce grand rassemblement,
00:50:35cette grande dynamique.
00:50:37Parce que moi, de mon expérience,
00:50:39j'ai été confrontée
00:50:41à l'inertie des institutions,
00:50:43aussi à une communication
00:50:45à outrance et j'ai dû me battre
00:50:47pour défendre des convictions
00:50:49qui correspondaient
00:50:51à la voix des habitants
00:50:53que je devais représenter
00:50:55mais qui n'étaient pas entendues dans la majorité.
00:50:57À quel moment
00:50:59Stéphanie de Gouin avez-vous
00:51:01pris le... Tiffany.
00:51:03Tiffany de Gouin.
00:51:05Pardon d'avoir écorché
00:51:07votre prénom. Quel dommage
00:51:09que vous n'appeliez pas Françoise.
00:51:11Il y aurait eu une révolution.
00:51:13Mais plus sérieusement,
00:51:15Tiffany, à quel
00:51:17moment avez-vous perçu que
00:51:19vous ne pouviez plus rester
00:51:21au sein
00:51:23du macronisme ?
00:51:25Qu'est-ce qui a été l'événement
00:51:27décisif, s'il y en a eu un ?
00:51:29Non, il y a eu
00:51:31une succession
00:51:33d'événements.
00:51:35Je me suis souvent trouvée très seule
00:51:37sur les bancs de la majorité à l'Assemblée nationale
00:51:39quand il a fallu à la fois
00:51:41défendre le fait
00:51:43de l'expulsion d'étrangers
00:51:45qui avaient commis des délits ou des crimes.
00:51:47Je me suis aussi retrouvée toute seule
00:51:49quand il a fallu défendre
00:51:51l'opposition au regroupement familial.
00:51:53La même chose
00:51:55sur... Il y avait eu des engagements
00:51:57pour baisser les taxes et les impôts,
00:51:59notamment les impôts de production
00:52:01qui aujourd'hui étouffent notre industrie française.
00:52:03Finalement, entre ce qui avait été promis
00:52:05et ce qui avait été réalisé, ce n'avait pas
00:52:07du tout été le cas. Donc, en fait,
00:52:09successivement, à chaque fois que je m'impliquais
00:52:11dans un projet, je voyais bien que la communication
00:52:13prenait le pas sur les résultats
00:52:15concrets. Donc, je m'étais engagée
00:52:17pendant cinq ans
00:52:19auprès de la majorité présidentielle
00:52:21où j'ai tenu cet engagement
00:52:23en étant libre de tout
00:52:25et libre dans mes votes.
00:52:27Mais c'est pour ça que je ne suis pas repartie.
00:52:29Allez, Sébastien, on en est très rapidement.
00:52:31On assiste à la limite du parti qui est le mien,
00:52:33c'est-à-dire la limite du en même temps. C'est-à-dire qu'on peut aller
00:52:35de Gabriel Attal
00:52:37jusqu'à Édouard Philippe,
00:52:39mais au-delà, évidemment, ça devient compliqué.
00:52:41Donc, je peux comprendre ce départ.
00:52:43Merci, en tout cas,
00:52:45Tiffany de Goued, d'avoir été avec nous.
00:52:47Ancienne députée, En Marche,
00:52:49désormais candidate LR-RN dans la première
00:52:51circonscription de Savoie. Félix.
00:52:53Circonscription où se présentent également Adrien Cazejoan
00:52:55de Lutte Ouvrière, Jean-Pierre Chauveau
00:52:57de l'Alliance des Souverainistes et Patriotes,
00:52:59Frédéric Excertier du mouvement Hommes, Animaux,
00:53:01Nature, Marina Ferrari, la députée
00:53:03sortante du Modem,
00:53:05Christelle Granata du Parti Communiste Français du Nouveau Front
00:53:07Populaire et puis Guy Alain Perrard
00:53:09de Reconquête. Allez, pour rester avec nous,
00:53:11la suite de cette émission dans un instant.
00:53:13Ainsi de votre fidélité, nous sommes
00:53:15ensemble avec Philippe David et nos
00:53:17vrais voix jusqu'à 19h. Philippe Bilger est avec
00:53:19nous, Françoise Degoy, Sébastien Ménard
00:53:21et vous, surtout, puisque c'est vous
00:53:23qui comptez, puisque c'est vous qui faites cette radio
00:53:25et c'est pour vous qu'on l'a fait, au 0826
00:53:27300 300 et tout de suite
00:53:29le tour de table de l'actu de nos vrais voix.
00:53:31Vous connaissez l'histoire de la femme qui va acheter un meuble chez
00:53:33Ikea ? Non, moi je crois qu'il faut que vous arrêtiez d'essayer de dire
00:53:35des trucs. Ah bon ? C'est au fatigue, déjà. Puis pour les autres,
00:53:37vous vous rendez pas compte de ce que c'est. C'est tout à fait vrai.
00:53:39Je vous jure, c'est pas bien. Il faut plus que vous
00:53:41parliez avec des gens. Le tour de table
00:53:43de l'actualité.
00:53:45On est toujours
00:53:47en alerte, parce que
00:53:49hier, on a beaucoup, beaucoup, beaucoup réussi
00:53:51sur des jingles de Maxime
00:53:53qui est notre réalisateur
00:53:55et qu'on aime beaucoup. Et qui est
00:53:57très très bon. Et c'est vrai qu'hier, il nous a perturbés
00:53:59pendant au moins un quart d'heure. Mais pourquoi ?
00:54:01C'était quoi ? C'était lequel ?
00:54:03Vas-y Max, balance celui d'hier.
00:54:05Il faut qu'il l'entoure.
00:54:07Il est perdu, Maxime.
00:54:09Non mais on le remettra en
00:54:11deuxième partie. Comme ça,
00:54:13vous saurez de quoi on parle.
00:54:15Philippe Bilger. Attends, on en est où ?
00:54:17Philippe Bilger, c'est le tour de table de l'actualité.
00:54:19Et c'est Aymeric Caron
00:54:21qui vous a révolté.
00:54:23À la suite du viol
00:54:25de cette petite
00:54:27fille de 12 ans
00:54:29probable et
00:54:31aggravée par le motif
00:54:33antisémite
00:54:35de la part de trois
00:54:37mineurs de 13,
00:54:3912 ans. Vous avez
00:54:41raison de rappeler, Cécile, qu'on est
00:54:43encore en cours d'enquête
00:54:45même si elles semblent
00:54:47relativement achevées.
00:54:49Aymeric Caron,
00:54:51alors que la classe politique s'est indignée,
00:54:53y compris Jean-Luc Mélenchon,
00:54:55a éprouvé le besoin
00:54:57sans aucun rapport
00:54:59de rappeler une agression,
00:55:01un viol qui a été
00:55:03une agression carrière.
00:55:05C'est Aymeric Caron.
00:55:07J'ai dit même
00:55:09Jean-Luc Mélenchon
00:55:11a été correct.
00:55:13Vous voyez, là,
00:55:15vous n'aurez pas besoin de le défendre.
00:55:17Je ne le défends pas du tout.
00:55:19Et donc Aymeric Caron a éprouvé le besoin
00:55:21de faire référence
00:55:23à une agression ancienne qui,
00:55:25je crois, datait du 22,
00:55:27et qui est totalement inadmissible.
00:55:29On aurait probablement
00:55:31dû en parler aussi
00:55:33de la même manière,
00:55:35mais le fait d'avoir occulté
00:55:37radicalement le viol qui s'est
00:55:39produit hier de la part d'Aymeric Caron
00:55:41est odieux, comme l'a
00:55:43d'ailleurs dit, je crois, misérable
00:55:45Édouard Philippe.
00:55:47Oui, mais tout le monde, même les gens
00:55:49du Nouveau, c'est tout à fait misérable,
00:55:51même les Verts, même le Parti Socialiste,
00:55:53c'est absolument honteux. D'ailleurs, à propos d'Aymeric Caron,
00:55:55je serai lui quand même, je ferai très attention
00:55:57parce que dans le 18ème, vous savez,
00:55:59vous avez Pierre-Yves Bournazel, et Aymeric Caron
00:56:01est tellement un repoussoir
00:56:03pour 80% ou 90%
00:56:05des électeurs de gauche, c'est que
00:56:07gare à lui, si l'électorat
00:56:09de gauche va pas pousser dans le dos
00:56:11Pierre-Yves Bournazel pour le faire chuter.
00:56:13Parce qu'avec ce genre de truc,
00:56:15c'est vraiment, c'est à vomir,
00:56:17c'est la honte, en fait.
00:56:19Moi, je le vois bien.
00:56:21De toute façon, Aymeric Caron
00:56:23n'est pas une outrance prête,
00:56:25je veux dire, il a toujours été,
00:56:27enfin, moi, j'ai toujours été
00:56:29épidermique à ce qu'il raconte, je suis épidermique
00:56:31à ce qu'il représente, et qu'effectivement,
00:56:33on a, en tout cas,
00:56:35le front républicain
00:56:37à un magnifique candidat
00:56:39en la personne de Pierre-Yves Bournazel
00:56:41dans le 18ème arrondissement,
00:56:43où j'habite quand je suis parisien, et j'encourage
00:56:45moi tout le monde à évidemment condamner
00:56:47les propos d'Aymeric Caron,
00:56:49et à regarder l'alternative
00:56:51sur pied et sur patte,
00:56:53qui est disponible dans le 18ème arrondissement de Paris.
00:56:55Pour nous débarrasser,
00:56:57débarrasser d'Aymeric Caron.
00:56:59La condamnation d'Aymeric Caron est vraiment généreuse,
00:57:01de la gauche à la droite, c'est vraiment généreux.
00:57:03On a un moyen de se débarrasser.
00:57:05Pourquoi il est toujours investi ?
00:57:07Vous pouvez pas retirer des investitures à des gens,
00:57:09pourquoi il est toujours investi ? On ne peut pas,
00:57:11non, on ne peut pas aller en préfecture
00:57:13et retirer une investiture, c'est exactement
00:57:15ce que Jordan Bardella a expliqué
00:57:17par rapport à Joseph Martin.
00:57:19Il est investi par la France Insoumise.
00:57:21C'est son sortant, mais on ne peut pas retirer.
00:57:23C'est exactement ce qu'a expliqué Jordan Bardella
00:57:25par rapport à Joseph Martin, qui a des blagues
00:57:27et qui a des propos révisionnistes
00:57:29et antisémites. Jordan Bardella
00:57:31a dit, oui, normalement,
00:57:33on devrait le désinvestir, mais nous
00:57:35ne pouvons pas le désinvestir.
00:57:37Mais quels sont les sujets ?
00:57:39Il n'a pas des propos antisémites.
00:57:41Mais ils ont retiré le soutien.
00:57:43Mais Aymeric Caron, il n'a pas des propos antisémites,
00:57:45il a juste des propos indécents.
00:57:47Ça n'a rien à voir avec le candidat du Rassemblement.
00:57:49Il a demandé à la NUPES d'appeler à voter Pierre-Yves Bornazel.
00:57:51Et ça rendra service à tout le monde.
00:57:53Vous savez, moi, je crois,
00:57:55Sébastien, je pense que, moi, ma conviction
00:57:57c'est que dans cette histoire, il ne faut pas prendre
00:57:59les électeurs pour des entourées. Et je pense
00:58:01que les électeurs de gauche
00:58:03vont faire leur travail, y compris
00:58:05dans les circonscriptions où il y a des gens pas fréquentables.
00:58:07Allez, pour vous faire plaisir, le jingle
00:58:09d'hier. Écoutez.
00:58:11Maintenant, il faut nous écouter. Parce que là, on en a gros.
00:58:13Vous voulez une petite blague ou nette ? C'est ce qu'on m'a raconté ce week-end.
00:58:15Mais non ! Qu'est-ce qui est petit
00:58:17et marron ? Je ne sais même plus.
00:58:19Un marron ? Le tour de table !
00:58:21De l'actualité. Je connais celui-là.
00:58:23Vous l'avez déjà. Oui, j'ai déjà entendu.
00:58:25Celui-là, il est excellent. Je l'adore. Allez, vous restez avec nous.
00:58:27On revient dans quelques instants avec le tour de table
00:58:29de l'actu de Françoise de Gaulle et de Sébastien Ménard.
00:58:31Bienvenue à tous. On est ensemble jusqu'à 19h.
00:58:33Retour des vrais voix.
00:58:37J'en ai marre. J'en ai marre qu'on rie
00:58:39dans cette émission. J'en ai marre de la bonne humeur.
00:58:41J'en ai marre. Non, parce que
00:58:43Cécile et moi, on se chambrait
00:58:45tout à l'heure en préparant l'émission
00:58:47sur les retours des vrais voix.
00:58:49Avec évidemment, Cécile de Ménibus,
00:58:51Philippe Bilger, Françoise de Gaulle
00:58:53et Sébastien Ménard.
00:58:55Là, c'est joyeux. On vous dit tout.
00:58:57Parlons vrai.
00:58:59Dès que je lui dis, vas-y, fais le lancement.
00:59:01Il fait, retour des vrais voix.
00:59:03Vas-y, on dirait Radio Londres.
00:59:05On n'est pas loin du début.
00:59:07On dirait, le président Gauthier
00:59:09est arrivé dans la cour des révélés.
00:59:11Donc, je lui dis, mets un peu
00:59:13de gaieté. C'est pour ça qu'il a eu
00:59:15un temps d'arrêt en me disant, oui, au fait, il faut que je...
00:59:17Retour des vrais voix.
00:59:19Françoise de Gaulle.
00:59:21Sur les coups de théâtre
00:59:23de cette campagne.
00:59:25Cette campagne, elle a
00:59:27un problème, c'est qu'elle jette
00:59:29quand même, et on en parlait avec Sébastien Ménard,
00:59:31je l'ai déjà dit mardi, elle jette ce pays dans le désarroi,
00:59:33dans le chagrin, dans une espèce
00:59:35d'entrelache. Vous savez, quand vous interrogez
00:59:37les gens, les enquêtes
00:59:39d'opinion, vous ne le disez pas, mais nous, on a
00:59:41ce qu'on appelle les cali, vous vous rendez compte
00:59:43qu'il y a encore 80% de gens interrogés
00:59:45qui ne comprennent toujours pas
00:59:47ce qu'Emmanuel Macron a voulu faire. Je ne sais pas si vous...
00:59:49Ah, sur les discours, personne ne comprend.
00:59:51Mais ça crée un trouble. Mais le côté,
00:59:53c'est que c'est aussi un moment
00:59:55où les choses se révèlent. C'est un moment
00:59:57de coups de théâtre. Il n'y a que des coups de théâtre
00:59:59dans cette campagne, dans le bon sens du terme. Il y a eu
01:00:01le franchissement du Rubicon d'Éric Ciotti,
01:00:03bien sûr, mais il n'y a pas eu que ça.
01:00:05Moi, j'ai été frappé par deux soutiens
01:00:07au nouveau Front Populaire.
01:00:09Celui de Dominique de Villepin,
01:00:11qui est un soutien presque, je dirais, dans la veine
01:00:13de Jacques Chirac. Mais le Chirac
01:00:1598, vous vous souvenez, quand il intervient
01:00:17entre les deux tours des régionales, pour dire
01:00:19à tous les gens du RPR
01:00:21qui sont tentés de passer des alliances pour
01:00:23gagner des régions, de ne pas le faire.
01:00:25C'était un moment très solennel qu'on n'avait jamais vécu
01:00:27d'ailleurs dans la politique
01:00:29sous la cinquième. Donc, il y a Villepin
01:00:31et il y a Mathieu Pigasse. Alors, bien sûr,
01:00:33tout notre petit milieu, celui qui va
01:00:35de Saint-Germain-des-Prés au studio de télé
01:00:37du quinzième et du cinzième arrondissement,
01:00:39c'est-à-dire nous, en gros, on sait tous
01:00:41très bien que Mathieu Pigasse a toujours eu
01:00:43un tropisme de gauche.
01:00:45Il est plutôt macroniste, mais il serait macroniste
01:00:47s'il n'y avait pas Macron, parce qu'il y a une compétition
01:00:49entre les deux. Mais Mathieu Pigasse,
01:00:51qui défend et qui soutient
01:00:53le nouveau Front Populaire, je trouve ça
01:00:55assez passionnant. Mathieu Pigasse, on le sait tous,
01:00:57c'est un banquier. C'est quelqu'un qui est
01:00:59sur une ligne d'un certain nombre
01:01:01de dirigeants américains. Il pense que
01:01:03les gens qui ont beaucoup d'argent, dont lui, doivent être
01:01:05beaucoup peu taxés. Et je trouve que
01:01:07c'est assez intéressant d'avoir
01:01:09ce soutien. C'est-à-dire
01:01:11qu'on se rend compte que malgré
01:01:13toutes les critiques fondées sur LFI,
01:01:15finalement,
01:01:17le Front Populaire continue d'avancer
01:01:19dans l'opinion, parce que beaucoup de
01:01:21personnalités apaisantes se sont ralliées à lui.
01:01:23François Hollande, Lionel Jospin,
01:01:25Villepin, et maintenant Mathieu Pigasse.
01:01:27On a une étude à risque. Cécile vient de me montrer
01:01:2968% des Français pensent
01:01:31qu'il était nécessaire de faire la dissolution.
01:01:33Mais bien sûr !
01:01:35Parce qu'en réalité,
01:01:37ça n'est pas le principe
01:01:39de la dissolution qui est absurde.
01:01:41C'est le moment,
01:01:43Emmanuel Macron a cher. Et là
01:01:45où je ne vous rejoins pas, François,
01:01:47je ne suis pas sûr que
01:01:49l'adhésion de ces personnalités
01:01:51que vous venez de mentionner, Pigasse,
01:01:53Jospin et d'autres,
01:01:55rendent plus lisible
01:01:57le nouveau Front Populaire.
01:01:59Je me demande si ça n'est pas
01:02:01susceptible d'indigner
01:02:03davantage sur les religions.
01:02:05La réalité n'est pas là.
01:02:07On peut faire toutes les théories.
01:02:09Je pense qu'il y a un besoin de...
01:02:11Je finis, Sébastien.
01:02:13Je pense que le problème a été la
01:02:15démélenchonisation.
01:02:17Non, c'est terminé.
01:02:19On n'en parle plus de Mélenchon comme Premier ministre.
01:02:21Lui-même, d'ailleurs, a compris qu'il ne fallait absolument
01:02:23pas aller là. C'était une arme qui donnait.
01:02:25Et je pense...
01:02:27Et je pense que
01:02:29la participation de Hollande, de Jospin, etc.,
01:02:31tout ça participe de la démélenchonisation.
01:02:33Alors, oui,
01:02:35mais sur les deux que vous venez de citer
01:02:37aujourd'hui, c'est-à-dire Dominique
01:02:39de Villepin, à droite, il déplace
01:02:41une voix, la sienne, dans le cadre d'un deuxième
01:02:43tour, clairement, parce que le poids de
01:02:45Dominique de Villepin, au sein d'une famille
01:02:47politique que je connais parfaitement, c'est
01:02:49zéro, aujourd'hui. Il faut quand même juste
01:02:51le savoir. Ça reste une espèce
01:02:53de conscience. Bien sûr, c'est iconique.
01:02:55Mais c'est tout ce dont on a besoin, sachant que...
01:02:57Il déplace qu'une voix, comme Pigasse. Pigasse,
01:02:59évidemment, un entrepreneur
01:03:01de centre-gauche, plus de gauche
01:03:03que du centre, d'ailleurs, et il déplace, en tout cas,
01:03:05dans le monde entrepreneurial dans lequel j'évolue,
01:03:07il déplace une voix, c'est-à-dire la sienne.
01:03:09Je voulais juste expliquer ça par rapport au déplacement de voix,
01:03:11je vous l'accorde. Le problème n'est pas sur les déplacements
01:03:13de voix. Le problème est sur le
01:03:15climat général qu'on envoie... Et d'avoir des gens
01:03:17qui s'engagent publiquement. Bien sûr. Moi,
01:03:19c'est une grande leçon que j'avais. Il y avait
01:03:21un ancien ministre, Claude Allais, qui arrêtait pas de dire du mal
01:03:23de Ségolène, et je lui disais, mais c'est pas grave,
01:03:25c'est fini, il déplace plus une voix.
01:03:27Et elle disait, non, vous vous trompez. Ce sont des gens qui,
01:03:29dans l'opinion, même s'ils déplacent pas des voix, ont un statut.
01:03:31Oui, c'est très vrai. Et c'est très important
01:03:33de changer le climat, et ils ont changé le climat
01:03:35mélenchoniste. Sébastien, sur
01:03:37le grand bazar politique. Eh oui, moi, le grand bazar, en fait,
01:03:39je m'étonne d'un truc, je sais pas si vous vous êtes étonné,
01:03:41mais donc j'écoute les différents
01:03:43orateurs politiques,
01:03:45un certain nombre de leaders politiques,
01:03:47à la fois de ma famille politique et à la fois
01:03:49d'autres familles politiques. Alors je m'étonne
01:03:51un petit peu, c'est-à-dire qu'après avoir dit
01:03:53les uns et les autres que la situation
01:03:55était compliquée avant la dissolution,
01:03:57que les caisses de l'Etat étaient vides,
01:03:59que le niveau de taxes était
01:04:01probablement le plus bas d'Europe et qu'on avait fait le maximum
01:04:03d'efforts, quand j'écoutais les
01:04:05oppositions du moment dire
01:04:07que la majorité
01:04:09présidentielle ne faisait
01:04:11pas exactement ce qu'il fallait pour remplir les caisses
01:04:13de l'Etat, etc., on se rend compte
01:04:15qu'on peut baisser nos factures d'électricité,
01:04:17qu'on peut avoir une politique
01:04:19pro-logement, pro-immobilier,
01:04:21en baissant les frais de notaire,
01:04:23qu'on peut augmenter les salaires,
01:04:25qu'on peut, enfin bref,
01:04:27j'ai le sentiment qu'on peut raser gratis,
01:04:29donc en fait, finalement, cette dissolution,
01:04:31elle aura eu, je dirais,
01:04:33un avantage,
01:04:35c'est de trouver des solutions et de trouver des chemins
01:04:37de progrès à gauche,
01:04:39au centre, à droite, à l'extrême
01:04:41gauche, à l'extrême droite, pour finalement
01:04:43redonner aux Français
01:04:45une certaine forme d'espérance.
01:04:47Sauf que, malheureusement,
01:04:49l'ensemble de ces espérances,
01:04:51on l'a vu tout à l'heure avec
01:04:53notre économiste, sont des espérances
01:04:55chimériques, parce que la réalité, c'est
01:04:57qu'il va falloir faire des économies et qu'il va
01:04:59falloir travailler plus,
01:05:01pour garder le niveau de vie
01:05:03qui est celui des Françaises et des Français indigères.
01:05:05Là où je vous rejoins, Sébastien,
01:05:07même si peut-être
01:05:09j'y mets une tonalité plus positive
01:05:11que la vôtre, c'est le fait
01:05:13que cette période, aussi
01:05:15discutable, bouleversante qu'elle
01:05:17soit, est bouleversée
01:05:19et j'en suis persuadé, va
01:05:21être profondément créatrice.
01:05:23Moi, je voulais juste poser la question
01:05:25mais je le redis parce que nous sommes pas
01:05:27à un coup de théâtre prêt.
01:05:29Certaines personnes qui sont très proches
01:05:31d'Emmanuel Macron le disent
01:05:33aujourd'hui publiquement, enfin en tout cas
01:05:35Medzovoć est avec nous, si la situation
01:05:37est en gouvernable, il peut démissionner
01:05:39même s'il a dit strictement le contraire au Figaro.
01:05:41Donc c'est un vrai sujet.
01:05:43C'est un vrai sujet qui est que...
01:05:45Non, non, c'est pas mon fantasme.
01:05:47C'est vraiment, comment dirais-je,
01:05:49je n'ai aucun fantasme là-dessus parce que là
01:05:51on serait vraiment imaginé la démission, ça veut dire
01:05:53que c'est Gérard Larcher qui inaugure
01:05:55les Jeux Olympiques et ça veut dire
01:05:57un pouvoir complètement de transition
01:05:59C'est mieux que François Hollande.
01:06:01Mais François Hollande, Premier ministre et Gérard Larcher, président.
01:06:03C'est l'homme qui a plus de cordes à son arc.
01:06:05Mais ce que je voulais dire,
01:06:07je plaisante pas, c'est un vrai truc qu'il faut
01:06:09avoir dans la tête. Est-ce qu'Emmanuel Macron
01:06:11démissionne si c'est ingouvernable ?
01:06:13Merci beaucoup Sébastien
01:06:15pour ce sujet. On va prendre notre gagnante
01:06:17au téléphone puisque Marie
01:06:19est avec nous de Haute-Loire.
01:06:21Ma chère Marie.
01:06:23Bonsoir à tous.
01:06:25Comment ça va Marie ?
01:06:27Écoutez, je vais très bien puisque
01:06:29apparemment j'ai gagné.
01:06:31Absolument. Vous avez gagné
01:06:33deux places pour le 30 juillet
01:06:35à 9h au stade de
01:06:37la Tour Eiffel. Volleyball,
01:06:39plage, c'est canon parce qu'en plus
01:06:41on se croirait en planété quand même.
01:06:43Ce qu'on appelle le beach volley
01:06:45en bon français. On va avoir du beau
01:06:47corps. Moi je vous le dis, vous avez beaucoup
01:06:49de chance. Vous allez y aller avec qui Marie ?
01:06:51Marie ?
01:06:53Écoutez, je pensais offrir
01:06:55un pass à ma fille
01:06:57qui se trouve déjà sur Paris.
01:06:59Et voilà,
01:07:01j'espère qu'elle en profitera et qu'elle sera
01:07:03heureuse d'aller
01:07:05voir ce match.
01:07:07Et surtout d'y aller en compagnie
01:07:09d'une personne en situation de
01:07:11handicap visuel puisque ça
01:07:13est offert par Sud Radio et le collectif
01:07:15handicap visuel.
01:07:17En tout cas, vous faites une heureuse,
01:07:19enfin deux heureuses puisque vous avez deux places
01:07:21accompagnées d'une personne
01:07:23qui sera elle aussi très heureuse
01:07:25et c'est une opération solidaire. Merci beaucoup
01:07:27Marie, on vous embrasse.
01:07:29Je remercie toute l'équipe,
01:07:31Cécile, Philippe, le collectif
01:07:33handicap visuel et puis Sud Radio bien sûr.
01:07:35Merci Marie, on vous embrasse, à très bientôt.
01:07:37Allez, dans un instant, le coup
01:07:39de projecteur des vrais voix.
01:07:41Gabriel Attal s'est donc affiché dans la posture d'un candidat
01:07:43à Matignon ce matin. On va en parler
01:07:45dans quelques instants Philippe.
01:07:47Oui, alors parlons vrai. Est-ce que Gabriel Attal est l'homme
01:07:49de la situation ou est-ce que c'est mission impossible ?
01:07:51Vu le score de la majorité aux
01:07:53européennes et à cette question, Gabriel
01:07:55Attal peut-il sauver la majorité ? Vous dites non
01:07:57à 96%. Allez, à tout de suite les amis.
01:07:59Sud Radio,
01:08:01votre attention est notre plus belle récompense.
01:08:03Vous nous faites vivre les matchs, la façon que vous
01:08:05les commentez, ce soir pour les deux.
01:08:07Les vrais voix Sud Radio, 17h-20h
01:08:09Philippe David, Cécile
01:08:11de Ménibus.
01:08:13Les vrais voix tous les jours de 17h à 19h,
01:08:15on est ravis de vous accueillir avec Philippe David
01:08:17et nos vrais voix du jour, Françoise Degoy, Sébastien
01:08:19Ménard, Philippe,
01:08:21Bilger, l'estimateur,
01:08:23le patron,
01:08:25le boss de l'édition passionnante.
01:08:27Comme tous les jeudis.
01:08:29Comme tous les jeudis.
01:08:31Parfois je suis moins d'entrain.
01:08:33Mais quand vous...
01:08:35Ça peut m'arriver.
01:08:39Vous avez déjà vu un avocat général
01:08:41qui attaque la falaise avec son manteau d'Hermine
01:08:43et là, j'ai le doigt
01:08:45dit, je ne sais plus trop
01:08:47où aller.
01:08:49Là c'est super, ça tombe bien.
01:08:51On va y aller jusqu'au bout. Allez tout de suite,
01:08:53le coup de projecteur des vrais voix.
01:08:55Les vrais voix Sud Radio,
01:08:57le coup de projecteur des vrais voix.
01:08:59La France est à l'heure du choix. Je pense qu'il est
01:09:01un peu trop tôt pour faire un choix. Un choix
01:09:03de société. D'accord, mais mon choix est fait.
01:09:05Ah, donc vous avez choisi. Oui. Un choix qui engagera
01:09:07notre pays et qui changera le quotidien des
01:09:09Français. Ma décision est prise. D'accord.
01:09:11Je l'ai même noté sur ce papier. Cette élection,
01:09:13c'est le choix de votre gouvernement.
01:09:15C'est le choix de votre premier ministre.
01:09:17C'est le choix du projet de société
01:09:19que vous souhaitez. Ne m'envoyez pas.
01:09:21Ce qui compte, c'est que vous ayez fait votre choix.
01:09:23Et Gabriel Attal
01:09:25a laissé donc affiché dans la posture d'un candidat
01:09:27à Matignon ce matin. Candidat pour rester premier
01:09:29ministre le 30 juin. J'aimerais que les
01:09:31Français me choisissent. A-t-il
01:09:33lancé lors de cette conférence de presse
01:09:35une façon de le confirmer ? Notons bien diriger
01:09:37la campagne législative de la majorité.
01:09:39Alors parlons vrai. A-t-il, Attal,
01:09:41est-il la personnalité la plus rassembleuse
01:09:43de la majorité ? Est-ce que Macron est
01:09:45un atout ou un handicap lorsqu'il s'exprime
01:09:47sur la campagne ? Et à cette question,
01:09:49Gabriel Attal peut-il sauver la majorité ?
01:09:51Vous dites non à 96%.
01:09:53Vous voulez réagir. Le 0826
01:09:55300 300.
01:09:57C'est sur notre compte X et pour ceux qui
01:09:59votent, bien entendu, Philippe Ligière.
01:10:01Il est clair,
01:10:03enfin un article du Parisien
01:10:05semblait l'établir de
01:10:07manière claire
01:10:09que le président
01:10:11de la République connaît une période
01:10:13à mon sens qu'on n'a
01:10:15jamais connue dans l'histoire
01:10:17de la Vème République
01:10:19où, en pleine activité,
01:10:21le président est totalement
01:10:23désavoué. On ne veut pas qu'il vienne
01:10:25au secours des gens
01:10:27qu'il veut soutenir.
01:10:29Et même quand le président,
01:10:31de mon point de vue,
01:10:33dit des choses cinglantes et très justes
01:10:35sur le nouveau Front populaire,
01:10:37ils disent même s'il pouvait
01:10:39se taire. Alors pour en arriver
01:10:41à Gabriel Attal,
01:10:43il ne faut pas exagérer.
01:10:45Je veux dire par là qu'il a été,
01:10:47de mon point de vue, durant 5 mois
01:10:49un grand ministre de l'Éducation nationale
01:10:51durant 5 mois.
01:10:53Ensuite, on a pu se moquer
01:10:55de moi à cause
01:10:57de ma dilection pour lui.
01:10:59Non, il y a une personne
01:11:01qui se moquait de vous, c'était M. Sollezbeau.
01:11:03Comme Premier ministre
01:11:05et de fait,
01:11:07son inexpérience pendant
01:11:09quelques temps a frappé,
01:11:11mais je trouve que depuis la
01:11:13dissolution, depuis le saisissement
01:11:15qui a été le sien,
01:11:17depuis le fait qu'il a pris
01:11:19d'une certaine manière
01:11:21en charge les affaires de l'État
01:11:23sur le plan de l'activité
01:11:25et de la campagne qu'il mène,
01:11:27après avoir été
01:11:29totalement tétanisé par
01:11:31l'addition, dissolution,
01:11:33il prend une épaisseur, une densité
01:11:35qui me semble plus importante
01:11:37qu'il y a quelques temps.
01:11:39Françoise de Gouin.
01:11:41Oui, alors sur Gabriel Attal, la question il faudra poser à l'envers,
01:11:43qui à part lui, qui est-ce qui pourrait
01:11:45lui mener cette campagne, je parle hors
01:11:47position institutionnelle. Quelle est la
01:11:49personne qui sortirait ? Il n'y en a pas d'autre.
01:11:51Il n'y a lui, même pas Gérald Darmanin.
01:11:53C'est tout à fait évident. Après,
01:11:55la tâche est quasiment impossible
01:11:57parce que de toute façon, on voit bien les mécaniques
01:11:59qui sont à l'oeuvre, on voit bien qu'il y a
01:12:01une vague brune qui se lève, une vague
01:12:03rouge-roge qui monte et derrière
01:12:05la majorité. Donc,
01:12:07je ne sais pas s'il arrivera à sauver la majorité,
01:12:09ça n'est pas le sujet, mais
01:12:11de mon point de vue, je pense quand même
01:12:13que c'était le seul
01:12:15choix possible en réalité, Gabriel Attal.
01:12:17Il sait faire de la politique, il n'y a aucun problème,
01:12:19il sait mener des campagnes. Un point sur Emmanuel Macron,
01:12:21à la décharge d'Emmanuel Macron,
01:12:23écoutez-moi bien quand même, c'est pas
01:12:25le seul président que les candidats
01:12:27n'ont pas voulu sur la campagne.
01:12:29Ils n'ont pas voulu Hollande, ils n'ont pas
01:12:31voulu de Chirac, mais moi je me souviens,
01:12:33dans une autre vie, j'étais dans une autre radio,
01:12:35je faisais des sujets que là-dessus.
01:12:37Il cache la tête de Chirac, il cache la tête
01:12:39de Sarkozy, il cache la tête
01:12:41de François Hollande. Et sur
01:12:43Emmanuel Macron,
01:12:45encore une fois, là je parle de ce que je connais vraiment
01:12:47dans le tréfonds, sur les caliques, on a
01:12:49les gens qui... L'électorat
01:12:51d'Emmanuel Macron, ce n'est pas qu'il le est
01:12:53ou qu'il le déteste. L'électorat
01:12:55d'Emmanuel Macron ne le comprend plus.
01:12:57Ça fait une nuance très importante.
01:12:59Une nuance très importante ?
01:13:01Vous qui êtes un macroniste défroqué
01:13:03pour vous citer.
01:13:05L'électorat d'Emmanuel Macron,
01:13:07il y a un électorat, l'électorat
01:13:09en même temps, c'est un peu
01:13:11perdu. Voilà. On ne va pas
01:13:13le nier. Mais
01:13:15en tout cas, il y a quand même aujourd'hui
01:13:17on est à 22-23%
01:13:19après, je vais le dire, la
01:13:21branlée des élections
01:13:23européennes. C'est pas si mal.
01:13:25C'est 22...
01:13:27Pardonnez-moi, je vais aller au bout.
01:13:29C'est pas si mal. Évidemment,
01:13:31le chef de meute,
01:13:33celui qui mène
01:13:35la bataille est le Premier ministre,
01:13:37Gabriel Attal, qui, quoi qu'on
01:13:39en dise, n'est pas le seul choix. Il est
01:13:41le meilleur choix. Quand on voit
01:13:43dans le cadre d'une conférence de presse,
01:13:45comme ce matin, où honnêtement, je pense
01:13:47que personne
01:13:49autour de cette table n'aurait été capable
01:13:51de faire ce qu'il a fait, c'est-à-dire expliquer
01:13:53un bilan, justifier
01:13:55un bilan, et en même temps
01:13:57démonter
01:13:59le programme des deux blocs
01:14:01qui sont les deux blocs extrêmes,
01:14:03l'extrême gauche et l'extrême droite, et
01:14:05réussir, quelque part, à positionner
01:14:07des arguments de campagne
01:14:09pour dire, on peut continuer à travailler,
01:14:11on peut continuer à faire
01:14:13évoluer la quotidienneté des Françaises
01:14:15et des Français. Je ne dis pas
01:14:17que c'est pas de la communication
01:14:19politique, mais l'exercice
01:14:21qui est le sien,
01:14:23il est sur le terrain
01:14:2518 heures par jour à aller défendre
01:14:27des candidats. Les candidats Renaissance
01:14:29réclament Gabriel Attal.
01:14:31Moi, je vois des affiches partout en France
01:14:33où vous avez le Premier ministre et le candidat.
01:14:35Bon, il se passe quelque chose.
01:14:37Donc, évidemment, sera-t-il
01:14:39encore Premier ministre
01:14:41dans un mois ?
01:14:43Moi, je le souhaite, très clairement.
01:14:45Que peut-il se passer
01:14:47de mieux, aujourd'hui, pour la Macronie
01:14:49à part mettre en avant
01:14:51l'une des révélations politiques de ces sept
01:14:53dernières années qu'est Gabriel Attal ?
01:14:55La réalité, il n'y a pas mieux et il n'y a pas d'autres
01:14:57alternatives à ça.
01:14:59Là, à mon avis, en effet,
01:15:01Sébastien, vous avez tout à fait
01:15:03raison, il est en train de
01:15:05prendre, à cause des circonstances
01:15:07que la France connaît, un peu
01:15:09d'avance sur ses rivaux.
01:15:11Et à une certaine époque, je trouvais
01:15:13absolument inconvable
01:15:15qu'il puisse se présenter en
01:15:172027, mais ça devient
01:15:19moins improbable. Alors, pour répondre
01:15:21juste très vite, certes,
01:15:23il y a des présents dont on n'a pas
01:15:25voulu la photo sur l'affiche,
01:15:27mais il me semble
01:15:29qu'on n'a jamais eu
01:15:31avec un, parfois
01:15:33même un tel mépris,
01:15:35une volonté de répudier Emmanuel Macron.
01:15:37Non, vraiment, je vous assure,
01:15:39vous avez la mémoire courte en 97,
01:15:41l'état d'esprit, vraiment,
01:15:43des Chiraciens, il faut aller faire
01:15:45le tour des fédérations pour comprendre.
01:15:47Ils n'avaient pas compris la dissolution.
01:15:49Personne n'avait compris.
01:15:51À partir de Paris-Jupé, personne.
01:15:53Je ne peux pas être complaisante.
01:15:55Non, mais non.
01:15:57Mais on refait l'histoire. Jacques Chirac,
01:15:59c'est quelqu'un, quand il fait, on lui crache dessus.
01:16:01Moi, j'étais à un reportage avec lui,
01:16:03il sort de Sarcelles, c'était super menteur
01:16:05en 2002, Jacques Chirac.
01:16:07On refait l'histoire. Il y avait une haine
01:16:09sur Sarkozy dans ce pays qui était complètement dingue.
01:16:11Elle était politique.
01:16:13Elle était personnelle aussi.
01:16:15Elle était un peu personnelle.
01:16:17Là où je suis d'accord avec Philippe,
01:16:19elle était plus politique que personnelle.
01:16:21Avec Emmanuel, c'est plus
01:16:23personnelle que politique.
01:16:25Portez Sarko, le personnage arrogant,
01:16:27l'américain, vous vous souvenez pas.
01:16:29Ce type est un gangster à la une de Marianne.
01:16:31Mais c'est moins. Il faut reconnaître que c'est moins.
01:16:33Moi, c'est un grand classique.
01:16:35Il n'y avait pas de réseaux sociaux, les amis.
01:16:37C'est très vrai.
01:16:39L'exposition est belle.
01:16:41On crachait sur Chirac.
01:16:43Les mômes crachaient sur lui physiquement
01:16:45à Mante-la-Jolie. On le traitait de super menteur.
01:16:47Ce qui est pas le cas d'Emmanuel Macron
01:16:49qui quand même, quand Emmanuel Macron
01:16:51sort aujourd'hui, il est adoré par les mômes.
01:16:53Il est adoré par les gamins.
01:16:55Il est peut-être plus tactile physiquement
01:16:57que Sarko l'était.
01:16:59Je suis d'accord avec toi.
01:17:01Du coup, ça crée un cadre.
01:17:03Il faut quand même dire une chose sur
01:17:05les votes qu'on a. Le plus important,
01:17:07ça va être demain, c'est-à-dire les projections.
01:17:09Par exemple, 22% de la majorité,
01:17:11par définition, les sondeurs surevalident toujours
01:17:13les sortants d'une majorité parce que
01:17:15théoriquement, c'était sortant
01:17:17de la majorité,
01:17:19pas des oppositions.
01:17:21Il faut certainement le rétrécir.
01:17:23Ce qui va être intéressant, c'est de voir...
01:17:25Mais tu n'en sais absolument rien.
01:17:27Mais tu peux dire, je vous le dis.
01:17:29De toute façon, tout est enregistré. Vous inquiétez pas.
01:17:31C'est complètement débile.
01:17:33Ça n'a aucun sens. Nous avons les moyens
01:17:35de vous faire parler. Je vous le dis tout de suite.
01:17:37On ne sait pas où ça partira. En tout cas, il y a deux dynamiques.
01:17:39Ça partira chez nous.
01:17:41C'est sûr. On s'en souviendra.
01:17:43Allez, votez pour nous.
01:17:45Vous savez pas qui choisir.
01:17:47Le mot de la fin pour le procureur.
01:17:49La voix de la sagesse.
01:17:51En tout cas, je vois qu'il y a une sorte de consensus
01:17:53fragile. On ne se moque
01:17:55plus de Gabriel.
01:17:57Si ce n'est pas que je m'en moque totalement.
01:17:59Je le trouve toujours aussi
01:18:01pas fake quasiment.
01:18:03Tout à fait communiquant.
01:18:05Il n'est pas fake du tout.
01:18:07Les amis, les amis.
01:18:09Merci pour tout ce bonheur.
01:18:11Merci beaucoup.
01:18:13Merci pour cette belle émission. Merci à tous nos auditeurs.
01:18:15Merci Philippe Bilger. Merci Françoise Degoy.
01:18:17Merci Sébastien Ménard. Vous restez avec nous
01:18:19parce qu'avec Philippe, on n'en a pas fini dans un instant.
01:18:21Les vraies voix qui font rouler la France.
01:18:23Face à la presse, Laurent
01:18:25Meillot de Mobility TV
01:18:27et Valérie Collet, journaliste au Figaro
01:18:29feront face à notre invité Maxime Piccard
01:18:31responsable des achats de l'approvisionnement
01:18:33du groupe Stellantis. A tout de suite.