• il y a 5 mois
Avec Tom Benoit, essayiste, entrepreneur et fondateur de Géostratégie magazine.

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Transcription
00:00 Terre de France.fr, le premier site d'articles français et patriotes présente...
00:05 Ici Sud Radio. Les Français parlent au français. Les carottes sont cuites. Les carottes sont cuites.
00:18 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:21 3 100 milliards de dettes. C'est pas beau ça ? Plus de 3 trillions d'euros de dettes.
00:33 Mais quel est ce pays admirable qui a ce déficit si magnifique ?
00:39 Eh bien c'est 12 France, cher pays de notre enfance.
00:42 On en parle tous.
00:43 Sud Radio André Bercov.
00:45 Bercov dans tous ses états. Ça balance pas mal sur Sud Radio.
00:50 Mais non, mais non, mais non Charles Trenin, comment payer ces dettes ?
00:53 On a le temps, on a le temps. Écoutez, ça se fera un jour.
00:56 Nos enfants, nos petits-enfants, s'ils sont encore là.
00:59 Alors qu'est-ce qui se passe ? D'abord, la question qu'on veut poser aujourd'hui, c'est non pas où va notre argent ça.
01:05 On en a parlé, on en parlera encore beaucoup.
01:09 Mais d'où vient l'argent qu'emprunte la France pour financer son déficit ?
01:13 Aujourd'hui le déficit public a atteint 5,5% sur l'année 2023.
01:18 Et le gouvernement estime, le gouvernement chiffre officiel, qu'il devrait rester au-dessus d'un 5% en 2024.
01:24 Alors le financement de la dette publique française, qui sont les créanciers de la France ?
01:29 That is the question, puisque plus de la moitié de la dette de la France est détenue à l'étranger.
01:35 Alors Tom Benoît, bonjour.
01:36 Bonjour André.
01:37 Vous êtes essayiste, vous êtes entrepreneur et fondateur de la revue "Géostratégie Magazine".
01:41 Et vous vous êtes penché là-dessus.
01:44 Et alors, vraiment on voudrait savoir, on a une dette, on le sait, on connaît l'ampleur.
01:49 Et on sait que plus de la moitié de cette dette n'est pas détenue par des Français.
01:55 Au Japon c'est le contraire, en France on sait pratiquement que 90% de la dette est détenue par des Japonais.
02:00 Mais en France, alors, qui sont nos créanciers ?
02:04 Je vais poser la question en plusieurs reprises, je n'ai pas obtenu de réponse, donc je vais vous apporter la réponse.
02:08 Réponse à vérifier, ce sont des prêteurs américains, pour la plus grande partie.
02:13 Et Jean-Marc Sylvestre, sur CNews, il y a deux jours, m'a apporté la réponse d'une façon subliminale.
02:17 Il m'a dit "non, ce sont des fonds anglo-saxons".
02:19 Quoi ?
02:20 Ce que vous faites pour le savoir, monsieur ?
02:22 Et il n'y a pas eu de réponse.
02:24 Fonds anglo-saxons, il y a aussi des Américains qui sont anglo-saxons.
02:27 Oui, mais ce que je veux vous dire, c'est qu'aujourd'hui Bruno Le Maire, par exemple,
02:30 a décidé d'émettre 284 milliards de titres obligataires pour cette année, pour l'année en cours.
02:34 C'est un record, ça veut dire qu'on s'endette pour un montant record.
02:38 Attendez, juste pour que nos auditeurs comprennent bien.
02:41 Dettes obligataires, c'est les emprunts ?
02:44 Ça, ce sont les emprunts d'État.
02:46 C'est-à-dire que c'est l'État qui s'endette à hauteur de 284 milliards pour l'année en cours.
02:50 Pour l'année 2024 ?
02:51 Pour l'année 2024.
02:52 C'est ce qui est prévu par le ministère des Finances.
02:54 Pour expliquer pour vos auditeurs, le ministère des Finances prend une décision.
02:58 On va s'endetter à hauteur de 284 milliards.
03:00 C'est l'agence France Trésor qui gère les titres obligataires de la France.
03:05 Après l'agence France Trésor, vous avez une société qui est assez particulière.
03:10 Ce n'est pas une SARL, ce n'est pas une SAS, c'est une chambre de compensation,
03:13 une société de dépôt, un dépositaire central qui s'appelle Eurocleer.
03:17 C'est la caisse des dépôts des dettes ?
03:19 C'est la caisse des dépôts des dettes, pour ainsi dire.
03:21 Il y a deux dépositaires centraux principaux, c'est Clearstream et Eurocleer.
03:25 Généralement, quand on parle des dépositaires centraux, c'est parce qu'il y a eu de l'eau dans le gaz.
03:31 Comment ça se passe ?
03:33 Le dépositaire central, pour la petite anecdote, a été créé par JP Morgan en 1968.
03:38 Eurocleer.
03:40 Essayez de connaître les actionnaires d'Eurocleer, l'organisigrame de direction d'Eurocleer.
03:46 C'est très obscur, vous ne trouverez rien, ni sur Internet, ni ailleurs.
03:50 Et surtout, ce qui est intéressant, c'est que seul Eurocleer connaît l'identité des prêteurs.
03:55 Ça veut dire que...
03:57 Vous voulez dire que le gouvernement français ne connaît absolument pas l'identité des prêteurs ?
04:01 J'ai demandé à Bruno Le Maire, qui détient la part extérieure de la date de la France,
04:05 en dehors de la Banque Centrale Européenne, puisque la BCE détient une part,
04:09 mais les fonds qui détiennent, et les particuliers, sont des fonds.
04:12 Il m'a dit "Rendez-vous sur France Trésor et vous aurez la réponse".
04:15 En substance, tout le monde a cherché, on a fait des centaines de milliers de vues en reprise sur Twitter,
04:19 et tout le monde a dit "Non, ce qu'on retrouve sur France Trésor, c'est la question, mais ce n'est pas la réponse".
04:23 Donc moi j'ai appelé Eurocleer, et le seul qui connaît cette identité, c'est Eurocleer.
04:27 Mais ils ne vous le disent pas, naturellement.
04:29 Et France Trésor n'a pas la réponse ?
04:32 Absolument pas. France Trésor n'a pas la réponse.
04:35 Seul le dépositaire central le sait.
04:37 Mais il y a un petit bruit qui court, dans Paris si je puis dire,
04:40 c'est que ce sont des Américains qui nous prêtent essentiellement, et qui nous incitent à nous endetter.
04:44 Parce que la petite musique, on la connaît, les pays africains se sont surendettés,
04:49 et ont été, enfin on est venus, on a voulu au secours des pays africains,
04:53 avec des prêts du FMI par exemple, pour se payer sur la bête, tout simplement.
04:57 Les Chinois sont en train de se payer sur la bête au Sri Lanka, au Pakistan également.
05:01 Et nous, on a un ministre de l'économie et des finances, Bruno Le Maire,
05:05 qui fait la sourde oreille, je le rappelle, parce que j'ai fait beaucoup de télé, de radio ces derniers temps,
05:09 en disant "je demande", et j'ai signé une tribune dans la revue Politique et Parlementaire,
05:13 en disant "je somme le gouvernement cette fois-ci de réaliser un audit complet
05:17 sur la répartition de la dette française".
05:19 - Oui, ça me paraît la moindre des choses.
05:21 - Personne ne veut répondre.
05:23 - Vous dites, attendez, Tom Benoit, c'est quand même énorme,
05:27 et je ne vais pas appeler les policiers pour vous mettre en prison si c'est faux,
05:31 mais il y a quelque chose d'étonnant.
05:33 Un gouvernement, un État, c'est la France, ce n'est pas un État coupé,
05:36 ou pion des îles du Pacifique.
05:38 Je veux dire que moi, disons si j'en prête, je connais mon créancier,
05:42 je suis le débiteur de X, Y, Z, mais je connais.
05:46 Donc la France ne connaît pas, en principe.
05:49 - Elle ne connaît pas, mais elle ne veut pas le dévoiler.
05:51 - C'est ça.
05:52 - Là où c'est très vicieux et très dangereux, c'est qu'on dit
05:54 "c'est la dette de la France".
05:55 D'ailleurs, j'ai interviewé Priska Téveneau il n'y a pas longtemps,
05:57 je lui ai dit par rapport à la dette publique,
05:59 et elle me dit "mais de quelle dette parlons-nous ?"
06:02 Je lui ai dit "de la dette de la France, la dette publique,
06:04 pas de votre emprunt perso, pas du mien".
06:06 Et quand on parle de la dette de la France,
06:08 il faut bien comprendre que c'est la dette d'un État français
06:11 qui est dirigé par un édit de politique,
06:13 qui au nom des citoyens se permet de s'endetter.
06:16 Parce que demain, si la France se retrouve dans une situation
06:19 de défaut de paiement, elle ne va pas déposer le bilan
06:22 et prendre un liquidateur, ce n'est pas comme ça que ça se passe.
06:25 - Ce n'est pas une société, c'est pas une sirene.
06:27 - Là, à ce moment-là, il va y avoir une capacité
06:30 des décideurs et des dirigeants de mobiliser l'épargne
06:33 ou les biens publics.
06:35 Parce que si vous regardez l'endettement par rapport aux recettes de l'État,
06:38 alors là je sais qu'il y a des économistes qui me disent
06:40 "on ne peut pas comparer un flux et un stock",
06:42 oui, mais vous êtes quand même obligés de regarder l'endettement
06:45 de la personne qui s'endette ou de l'organisation qui s'endette.
06:48 En l'occurrence, l'organisation, elle est assez unique, c'est l'État.
06:51 À l'échelle d'un village, pour que les auditeurs comprennent bien,
06:54 si on observe l'endettement, on va dire, de la personnalité
06:59 ou de la société la plus riche du village, par rapport au PIB du village,
07:03 ça nous paraîtrait absurde.
07:05 On se dirait qu'il vaut mieux comparer l'endettement
07:08 de l'institution la plus aisée par rapport à ses recettes.
07:11 Pour l'État, c'est exactement pareil.
07:13 Vous aviez un État qui était rentable jusqu'en 1975 à peu près.
07:17 - Tout à fait. Budget à l'équilibre jusqu'en 1975, 1974.
07:20 - Et aujourd'hui, il est largement déficitaire.
07:22 Et ce que ça en induit, je vous en prie, allez-y.
07:25 - Non, non, je voulais savoir, justement, en comparant,
07:28 et faisons la comparaison, vous dites qu'il me paraît tout à fait légitime,
07:32 donc entre l'État, ce qu'a l'État et ce qu'il doit, ce qu'il emprunte,
07:37 c'est quoi le ratio ?
07:39 - C'est 220% par rapport à l'endettement.
07:43 Si on regarde par rapport aux recettes de l'État,
07:45 l'endettement par rapport aux recettes de l'État, c'est 220%.
07:48 Et on est à 112 par rapport au PIB.
07:50 Donc à ce moment-là, c'est très dangereux.
07:52 - Donc un déficit radical et total.
07:55 - C'est considérable.
07:56 Mais même les calculs de PIB sont...
07:59 Alors je ne peux pas dire faussés parce qu'on pourrait m'attaquer,
08:02 mais sont flous, obscurs.
08:04 C'est Alain Jouillet, il n'y a pas longtemps, qui précisait
08:06 que même la prostitution et le trafic de drogue est inclus dans le PIB.
08:09 Donc vous voyez qu'il y a tous les moyens,
08:11 et surtout avec 60% de dépenses publiques,
08:13 ce n'est pas de la création de richesses,
08:15 c'est du PIB totalement instrumentalisé que vous avez aujourd'hui.
08:18 Et là, on parle du terrain simplement économique.
08:20 Parce qu'au niveau monétaire, c'est la foire entre amis,
08:25 si je puis dire.
08:26 - C'est-à-dire ?
08:27 - C'est-à-dire que vous avez directement la monnaie,
08:30 vous n'avez pas besoin de prendre des décisions politiques, sociétales,
08:33 parce que la politique, c'est de la littérature.
08:35 Est-ce qu'il faut que les riches soient riches ?
08:37 Est-ce qu'il y a trop de pauvres ?
08:38 Ça, on discute.
08:39 J'ai interviewé Manon Aubry ce matin,
08:40 elle me dit en substance "moi, je n'aime pas les riches".
08:42 Je lui dis "oui, mais vous n'aidez pas les autres".
08:44 C'est votre droit.
08:45 Mais par contre, sur la partie monétaire,
08:47 on n'a pas besoin d'aimer les pauvres ou les riches.
08:49 On dit "la monnaie, c'est ça, on l'oriente directement".
08:52 - Et alors qui oriente la monnaie ?
08:53 - C'est la Banque Centrale Européenne,
08:55 puisqu'on n'a plus de souveraineté monétaire aujourd'hui.
08:57 Moi, ce que je dis, c'est que la priorité,
08:59 réellement, je sais que je suis soutenu par toute la population,
09:03 pour ainsi dire,
09:04 mais absolument pas par la classe médiatico-politique du moment.
09:07 - Vous dites quoi ?
09:08 - Je dis qu'il faut revenir à une souveraineté monétaire.
09:11 Ça veut dire qu'on a une banque centrale aujourd'hui
09:13 qui est une bibliothèque nationale avec de vieux livres,
09:18 mais qui ne fait plus d'édition.
09:20 Vous avez une banque centrale qui n'est pas émettrice de monnaie.
09:22 Vous avez un banquier central qui sert strictement à rien,
09:25 si ce n'est à voter au Conseil des gouverneurs de la BCE.
09:28 - Mais alors, Tom Benoît voulait dire "attendez, souveraineté monétaire,
09:30 revenir au franc, quitter l'euro".
09:32 - Mais vous appelez ça comme vous voulez,
09:33 mais il faut avoir une monnaie, évidemment.
09:35 Les unions monétaires ne marchent pas, c'est une réalité.
09:37 André Bercoff allait chercher dans l'histoire
09:39 une union monétaire qui a marché.
09:41 Il n'y a pas une seule union monétaire qui a marché.
09:43 Et l'idée "vous êtes forts à plusieurs parce que vous êtes tous réunis",
09:47 je disais il n'y a pas longtemps,
09:49 ça, ça fonctionne dans les chansons d'André Comacias,
09:51 mais pas en monnaie, pas en économie.
09:53 Il n'y a pas de réunion monétaire en disant
09:55 "vous comparez les PIB de tous les pays de l'eurozone avant l'euro,
09:58 et aujourd'hui ils étaient beaucoup plus forts avant.
10:00 Vous comparez la puissance des monnaies nationales
10:02 des pays de l'eurozone avant, et aujourd'hui,
10:04 ils étaient plus forts avant qu'aujourd'hui.
10:06 Et aujourd'hui, vous avez même Christian Noyer,
10:08 qui est européiste, convaincu,
10:10 et qui fait beaucoup de mal aux nations,
10:12 il faut le rappeler, il faut le dire très clairement,
10:14 parce que ces gens-là sont en train d'éteindre les nations.
10:16 Sont littéralement, et d'ailleurs Macron le dit très clairement,
10:18 le président de la République nous dit
10:20 "il faut lutter contre le nationalisme".
10:22 Mais quoi est-ce qu'on peut dire des choses pareilles ?
10:24 - Mais un certain Mitterrand disait déjà
10:26 "le nationalisme c'est la guerre".
10:28 - Mitterrand ça a été le tremplin vers l'Europe,
10:30 Maastricht et Mitterrand, à l'époque où
10:32 Mélenchon militait pour Maastricht.
10:34 - Mais donc vous vous dites justement,
10:36 quand on vous dit "oui mais attendez,
10:38 si on quitte l'euro, la dévaluation,
10:40 on va être dans une pauvreté noire,
10:42 ça va être terrible".
10:44 - Qui me dit ça ?
10:46 Ceux qui nous ont conduit vers la chute
10:48 du PIB par habitant de la 13ème place auparavant
10:50 à la 25ème aujourd'hui ?
10:52 Qui vient de me le dire en face dans ce cas-là ?
10:54 Parce que moi ce que je dis c'est que premièrement,
10:56 si on quitte l'euro, on va avoir la main sur nos décisions.
10:58 Parce qu'il y a des gens qui sont "bien mignons"
11:00 de gauche comme de droite, et Manon Aubry en fait partie,
11:02 et qui nous dit "oui, ce qui se passe
11:04 à la Banque Centrale Européenne est scandaleux,
11:06 mais on ne veut surtout pas en sortir.
11:08 On veut la rendre plus démocratique
11:10 avec un cahier des charges écologiques
11:12 qui prend en considération". C'est de la foutaise,
11:14 de la supercherie. Si vous voulez réellement
11:16 avoir une nation qui est forte, et qui permet
11:18 d'avoir des entrepreneurs, de la création de richesses,
11:20 des étudiants, des gens qui vivent dignement,
11:22 vous assumez vos engagements
11:24 par rapport aux retraites, vous devez avoir
11:26 votre monnaie, votre monnaie nationale.
11:28 - Mais en tout cas, Don Benoit, vous soulignez
11:30 quelque chose par rapport à la question que je vous ai posée
11:32 au début de notre entretien,
11:34 ce qui est quand même terrifiant, en dehors
11:36 des considérations
11:38 et des interprétations qu'on peut avoir,
11:40 c'est que le premier,
11:42 la première, je veux dire,
11:44 le premier devoir des gouvernants, des presses
11:46 qui nous gouvernent, qu'ils soient de gauche, de droite, du centre ou d'ailleurs,
11:48 c'est la transparence.
11:50 - C'est la transparence ? - C'est-à-dire qu'au moins savoir, parce que ce que
11:52 vous venez de nous dire, c'est que comme
11:54 on ne connaît pas, et on le sait,
11:56 le contenu des contrats qu'ont liés la Commission
11:58 Européenne avec Pfizer et Big Pharma,
12:00 on ne connaît pas nos créanciers.
12:02 En tout cas, nous ne nous connaissons pas, d'accord,
12:04 mais eux-mêmes non plus, ils se devinent
12:06 et vous dites qu'il n'y a que
12:08 - Eurocleer - Eurocleer
12:10 qui connaît mais qui ne le dira jamais. - C'est le seul,
12:12 le dépositaire central, Eurocleer,
12:14 est le seul à connaître l'origine, l'identité des créanciers.
12:16 Et au même titre, on parle de transparence
12:18 que Bruno Le Maire, il faut quand même le rappeler,
12:20 a maquillé, c'est Olivier Marlex qui le disait,
12:22 le président du groupe Les Républicains,
12:24 les comptes publics jusqu'au dernier moment.
12:26 Alors que nous étions plusieurs,
12:28 je lui ai compris qu'il ne s'y suis pas, même expert
12:30 en la matière, puisque je n'ai pas toutes les données,
12:32 mais il y a des données que Bruno Le Maire a,
12:34 et à dire,
12:36 ça n'est pas possible, nous n'aurons pas 4-9
12:38 de déficit, et même si nous avions 4-9,
12:40 c'est déjà 1,9 point de plus que ce que
12:42 vous-même vous vous autorisez à avoir
12:44 dans l'eurozone. - Bien sûr, au-delà des 3%, etc.
12:46 - Au-delà des 3%. - Très très intéressant,
12:48 c'est vraiment, vive la transparence,
12:50 vive le mystère,
12:54 enfin, c'est vraiment le mystère de la Chambre Jaune,
12:56 c'est un espèce de roman policier,
12:58 où on ne sait pas qui sont les bons et qui sont les mauvais.
13:00 - Absolument, mais,
13:02 est-ce que vous pouvez me dire ce qu'il y aurait de dramatique
13:04 demain, à revenir à une monnaie nationale,
13:06 réellement, et à dire, nous avons
13:08 un organe de décision qui s'appelle l'Assemblée nationale,
13:10 ici, le Sénat, qui s'occupe
13:12 du plan politique, on a un gouvernement qui est élu
13:14 directement sans manipulation médiatique,
13:16 et on a une Banque de France qui gère notre monnaie,
13:18 et après on signe des accords,
13:20 comme le font les Britanniques aujourd'hui, d'ailleurs,
13:22 et tous les autres pays de l'Europe. Parce que,
13:24 la petite musique des européistes aujourd'hui,
13:26 qui veulent vous déposséder réellement de tout votre pouvoir
13:28 au sein des nations, c'est de vous dire,
13:30 "Ah, mais, si vous avez le pouvoir,
13:32 vous allez être seul, non, vous allez être seul
13:34 à avoir le pouvoir, et vous allez collaborer
13:36 avec les autres." - On voit ce qui se passe en Grande-Bretagne,
13:38 en tout cas, on verra si tout ça est un vœu pieux,
13:40 rendez-vous après le 9 octobre,
13:42 enfin, c'est pas le 9 octobre qui va changer,
13:44 d'ailleurs, grand chose,
13:46 mais au moins, on ne va pas intervenir
13:48 là-dedans. Merci Tom Benoît,
13:50 en tout cas, le problème est posé, voyez-vous,
13:52 est-ce que vous avez envie de savoir, ou pas ?
13:54 That is the question, et c'est vraiment la question
13:56 essentielle. - Merci André Bercoff. - Elle vous plaît,
13:58 André, cette date du 9 octobre, c'est 9 juin,
14:00 les élections, c'est ce dimanche !
14:02 - Ah, je suis... c'est vraiment...
14:04 - J'ai pas osé ! - Non, non, mais...
14:06 il a bien fait, parce que c'est mon syndrome,
14:08 je dis toujours le 9 octobre,
14:10 en fait, j'ai pas envie que ça se fasse. - Par rapport au 7 octobre...
14:12 - Voilà ! Merci Tom Benoît
14:14 d'avoir été avec nous, on va marquer une courte
14:16 pause sur Sud Radio, on revient dans un instant
14:18 pour aller vers les huées et les bravos d'André Bercoff.
14:20 Tiens, on va parler de mathématiques avec Eric Dupond-Moretti,
14:22 à tout de suite sur Sud Radio !
14:24 Sud Radio Bercoff,
14:26 dans tous ses états, appelez maintenant
14:28 pour réagir 0 826 300 300.

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