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Transcription
00:00 Mais moi ce qui m'inquiète le plus, c'est même pas cette extrême gauche là,
00:03 ce qui m'inquiète le plus, c'est l'incroyable complaisance, l'ambiguïté, le silence
00:08 de la majorité du gouvernement aujourd'hui.
00:10 Parce que, pardon Valérie Hayé, mais la reconnaissance de l'État de Palestine maintenant,
00:14 c'est en fait une récompense au Hamas.
00:16 C'est dire que le terrorisme peut payer.
00:18 Votre position est très claire, monsieur Belen.
00:20 Non, elle n'est pas claire.
00:20 Parce que quand votre propre numéro 2, monsieur Guetta,
00:23 dit qu'il faut le faire aujourd'hui, je suis désolé, la position n'est pas claire.
00:26 La position de la France, elle est claire, elle a même exprimé immédiatement
00:29 qu'il faut le faire aujourd'hui.
00:30 Elle est absolument claire.
00:31 Mais alors, que pense monsieur Guetta de cette situation ?
00:34 C'est votre numéro 2 madame Hayé.
00:35 Monsieur Belen, ma position est claire, point barre.
00:36 Pardon, pardon, mais c'est des sujets sur lesquels on n'a pas droit au en même temps.
00:39 Quand vous avez aujourd'hui dans nos universités, dans nos amphithéâtres, à Sciences Po,
00:43 des insultes antisémites, des slogans qui vont nier jusqu'à l'existence d'Israël,
00:48 et que le gouvernement se félicite, que la direction cède à ceux qui bloquent aujourd'hui,
00:53 à ces militants d'extrême gauche qui ont décidé de détourner notre enseignement supérieur.
00:58 Pardon, mais non, on n'a pas le droit à l'ambiguïté.
01:01 Le en même temps a trop duré.
01:02 Et le en même temps, il a conduit la France dans le mur sur tous les sujets,
01:05 mais il conduit aujourd'hui le gouvernement au déshonneur sur une question aussi essentielle.
01:09 Quand l'antisémitisme monte dans notre pays, on n'a pas le droit de tricher avec ça.
01:14 Monsieur Belen, vos accusations sont honteuses.
01:17 Non, pardon, c'est la vérité.
01:18 Un de ce qui s'est passé à Sciences Po est inadmissible, intolérable.
01:22 Le gouvernement a fait intervenir à la demande pour mettre fin à ses agissements.
01:28 Parce que Sciences Po est une école de la République,
01:30 elle doit rester une école du dialogue et de la tolérance.
01:35 Le dialogue et la tolérance avec tout le monde, donc.
01:37 On met tout le monde autour de la table.
01:38 C'est ce qui s'est passé chez Bellamy.
01:39 Je vous le redis, ce qui s'est passé à Sciences Po est intolérable.
01:42 On organise un grand débat avec les antisémites d'un côté,
01:44 ceux qui sont contre l'antisémitisme de l'autre.
01:46 S'agissant de la reconnaissance de l'État de la Palestine,
01:49 je ne fais que répéter la position historique de la France.
01:52 Perspective, une solution à deux États, évidemment,
01:55 mais les conditions ne sont pas réunies aujourd'hui.

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