• il y a 7 mois
Au Coeur de la Mêlée, tous les lundis soir de 20h à 21h, pour revenir sur l'actualité rugby du week-end.

Trois invités pour participer à l'émission au micro de Sud Radio :
- Joris Jurand : ailier de l'ASM Clermont ;
- Pierre-Henry Broncan : entraîneur du CA Brive ;
- Alexandre Compan : manager du Stade Niçois

Présenté par François Trillo, avec nos deux consultants Philippe Spanghero et Yoann Huget.

Au programme de l'émission :
- Semaine de finale de Champions Cup pour le Stade Toulousain ;
- Le renouveau clermontois ;
- Brive s'invite en phases finales inextremis ;
- Nice champion de Nationale et promu en Pro D2

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##AU_COEUR_DE_LA_MELEE_1-2024-05-20##

Category

🥇
Sport
Transcription
00:00 Au cœur de la mêlée, bonsoir ! Au sommaire ce soir notre magazine du lundi,
00:05 eh bien on va revenir sur Toulouse en quête d'un sixième trophée, une sixième
00:10 Champions Cup J-5 avant la grande finale. On en parlera bien sûr avec
00:14 Yoann UG, Philippe Smanghero et vous les auditeurs. Clermont peut-il être l'invité
00:17 surprise du top 6 ? Réponse avec l'un des hommes en forme de cette fin de saison
00:22 côté Clermont, toi c'est Joris Juran qui sera avec nous aux alentours de 20h15.
00:26 Bri va sauver sa saison, le sauveur Pierre-Henri Broncan sera également avec
00:30 nous en direct, ce sera à partir de 20h30, ce sera notre page Pro D2 et puis
00:34 Nice, championne nationale, rejoint la Pro D2 la saison prochaine.
00:38 On en parlera également à partir de 20h45, 0826 300 300. Vous aussi comme
00:44 Yoann UG, comme Philippe Smanghero, vous êtes les bienvenus sur Sud Radio, à tout de suite.
00:48 Sud Radio au cœur de la mêlée. Bonsoir à tous, bonsoir Yoann et Philippe
00:54 et bonsoir Quentin Cabanisse. Bonsoir à tous, bonsoir messieurs.
00:58 Voilà, messieurs qui sont bien sûr là pour revenir sur cette 24e journée, on va
01:04 en parler mais quand même on va débuter comme on le fait chaque lundi soir,
01:07 parler 3-4 infos à retenir de ce lundi si on était plus fériés ou solidaires,
01:13 enfin en tout cas on n'était pas trop rugby en ce lundi.
01:15 Ça arrive, tout le monde peut faire des erreurs. En tout cas ce week-end ce sera
01:19 la finale de la Champions Cup entre Toulouse et le Leinster et bonne nouvelle
01:22 tous les joueurs majeurs du stade toulousain qui vont être laissés au repos
01:26 lors du déplacement Montpellier sont évidemment présents pour préparer la
01:29 finale et les Toulousains pourront aussi compter sur Blair Kinghorn et Santiago
01:33 Chocobarres pour cette finale. A noter que Toulouse est déjà qualifié pour les
01:36 demi-finales de top 14 grâce à son succès ce week-end face au MHR. Le MHR
01:41 qui devra d'ailleurs au mieux jouer un barrage pour espérer se maintenir.
01:45 Oyonnax n'est pas encore officiellement en pro D2 mais le maintien semble déjà
01:49 impossible. En revanche le stade français est déjà qualifié pour les phases
01:52 finales grâce à sa victoire hier soir face à l'UBB. En pro D2 Rouen est
01:56 relégué et Montauban devra jouer un barrage le 2 juin contre Narbonne.
01:59 Narbonne c'est le perdant de la finale de Nationals, c'est un match qui avait
02:03 lieu face à Nice ce week-end et les niçois se sont imposés et seront donc
02:06 en pro D2 la saison prochaine. Toujours en pro D2 les barrages opposeront jeudi
02:11 Grenoble à Dax et vendredi Béziers à Brève. Aix-en-Provence et Van Euwe
02:15 attendent les vainqueurs pour les demi-finales et puis la pro D2 qui signe
02:20 un record d'affluence cette saison dans les stades avec au moins 1,3 million de
02:24 spectateurs. C'est 18% de plus que la saison dernière des chiffres historiques.
02:29 A noter que c'est Van Euwe la meilleure influence de la saison en pro D2.
02:32 François ? Oui j'imagine que c'est ça qui vous émeut un petit peu et qui vous
02:37 trouble. Vous qui avez un peu le coeur morbillonné mon cher.
02:41 Tout à fait. On va justement parler de cette 24e journée. Il y avait hier un
02:46 dernier match qu'on a vécu sur l'antenne de Sud Radio. La victoire du
02:50 Stade français face à l'UEB 22-18. On ne va pas la redébriefer mais enfin la
02:54 conséquence c'est qu'elle qualifie quand même directement les Toulousains dans le
03:00 dernier carré. Assurer donc les Toulousains d'être en demi-finale
03:04 directement qualifiés. Yoann UG, Philippe Swanguero. Yoann, première réaction.
03:09 C'est quand même une bonne opération aussi pour les Toulousains.
03:13 C'est une bonne opération bien sûr comme tu le dis pour Toulouse qui se qualifie
03:18 directement grâce au Stade français. Mais est-ce que c'est le Stade français qui a
03:22 gagné ce match ou Bordeaux qui n'a pas su concrétiser les actions parce qu'il
03:26 était dominant durant toute la première période ?
03:29 Voilà les Parisiens ont remis un peu comme on dit dans le jargon
03:33 logistique l'église au milieu du village parce que tout le monde les disait en
03:37 perdition et puis ils ont réussi à se sortir du piège bordelais.
03:40 Est-ce que c'est les Bordelais qui l'ont remis l'église ou pas ?
03:44 Ça c'est la question qu'on peut renvoyer à Philippe sur ce débrief,
03:49 mini débrief du match d'hier soir qu'on a vécu en direct sur Sud Radio.
03:53 Je suis d'accord avec Yoann, c'est un match important pour les Parisiens parce
03:56 qu'en effet il y avait pas mal d'incertitudes sur leur niveau de forme
03:59 du moment. Il n'y avait pas cette montée en puissance à l'approche de ces phases
04:03 finales parce que c'était quasiment sûr qu'ils étaient au moins barragistes à
04:06 domicile à la vue du plan comptable. Mais là c'est vrai qu'il y a eu du caractère
04:11 parce que ces Bordelais, ils ont été comme disait Yoann, très dominateurs en
04:14 première période. Ils ont manqué aussi parfois de réalisme mais les Parisiens
04:18 ont été solidaires et c'est un match important qui sert Toulouse qui va leur
04:21 permettre de se projeter là à fond sur cette finale et puis après de gérer un
04:25 peu jusqu'à cette demi-finale directe qui va leur permettre de gérer l'effectif
04:31 au mieux. Ouais et effectualisme ? Réalisme je sais pas Philippe mais de
04:35 justesse en tout cas ça c'est sûr les Bordelais ont fait tomber un nombre
04:39 incalculable de ballons. Ils peuvent s'en prendre car eux-mêmes
04:41 sincèrement ça a été incroyable ce déchet qu'ils ont eu sur ces
04:46 premières mi-temps. 22 ballons perdus dans le jeu courant, 22 ballons perdus
04:50 dans ce match, 19 dans le jeu courant. C'était la statistique donnée par Yannick
04:55 Brugge juste après ce match et on va dire que ça l'a bien agacé le manager
05:00 Bordelais qui lui aussi a connu les grandes heures de phase finale
05:05 notamment avec le Stade Toulousain. Voilà la transition toute donnée parce
05:09 qu'on accueille Cédric qui est un supporter du Stade Toulousain qui nous
05:14 appelle de Castelnau-Est-Trefond. Salut Cédric, merci d'être avec nous.
05:19 Salut, bonsoir à toute l'équipe. Vous serez à Londres pour la finale des
05:24 Toulousains samedi dans cinq jours donc au Tottenham Stadium
05:29 enfin je sais pas comment on dit mais en tout cas le Stadium de Tottenham. J-5, 14h45
05:34 l'hôtel, 15h45 heure française la finale qu'on vivra en intégralité sur
05:39 Sud Radio. Cédric, t'es prêt, t'es chaud ? Qu'est ce que tu fais toi en finale de
05:42 en semaine de finale de Champions Cup ? On se prépare, on essaye de voir tout ce
05:48 qu'on peut faire là-bas, de profiter au maximum. On va voir si le stade va organiser quelque
05:52 chose de là-bas, peut-être un val d'heure match, des rassemblements ou quoi que ce
05:56 soit. On va essayer de se rassigner un petit peu surtout. Tu pars la veille ou le jour même ?
06:00 On part le vendredi soir de Bordeaux. Ils se mettent au vert.
06:08 Il faut toujours partir de Bordeaux parce que c'est quand même des aéroports plus sûrs.
06:13 Non, je plaisante. Johan, semaine de Champions Cup, toi tu l'as vécu avec ton équipe, ton club.
06:20 Comment ça se passe ? Parce que j'ai l'impression comme ça de l'extérieur
06:23 qu'on se met un peu dans une petite bulle et qu'il y a toute une tradition, un protocole
06:29 un peu toulousain. Oui, la semaine de finale c'est tout un protocole
06:33 qui se met en place dès le lundi. C'est-à-dire qu'on ferme un peu tout, on reste entre staff,
06:40 joueurs, élargie et tout le monde travaille dans le même sens, que ce soit l'administratif,
06:44 les joueurs, le staff. Et puis ça monte en pression et en régime au fur et à mesure
06:49 de la semaine. On va dire que jusqu'au mercredi c'est assez paradoxal. Jusqu'au mercredi
06:53 c'est très studieux. Et puis après, d'une fois qu'on a vu et revu tous les lancements,
06:58 ça devient plus cool, plus light. Et voilà, c'est place au jeu et place surtout à se
07:06 créer des souvenirs. On sait que les Toulousains adorent les finales. On sait que le club adore
07:12 les finales. Donc, on n'a plus rien à perdre. On sait que psychologiquement, on est un peu
07:18 de tout le monde. Philippe Swanguero, tu as une petite casquette
07:21 un peu sport business dans la team Sud Radio. Enfin, tu as plein de casquettes, mais quand
07:25 même celle-là, qu'est-ce qu'elle rapporte au club cette finale ? Et la différence entre
07:30 un succès et une défaite en finale à Londres ?
07:34 En direct, elle rapporte pas mal parce qu'en fait, il y a des revenus qui sont redistribués
07:40 aux équipes françaises par la Ligue sur la performance dans les compétitions européennes.
07:45 Et comme les Toulousains sont les seuls à être en finale de cette compétition, ils
07:50 peuvent attendre, je n'ai pas les chiffres précis, mais je crois que c'est un peu moins
07:54 d'un million d'euros quand même de revenus qui proviennent de la Ligue par ce que le
07:58 PCR donne à toutes les ligues professionnelles à reverser ensuite. Ça, c'est en direct.
08:04 Et puis en direct aussi, il y a les primes de sponsoring sur la réussite. Il y a beaucoup
08:09 de gros sponsors qui ont une partie variable dans la rémunération sponsoring à l'année
08:15 sur la performance, ce qui est normal puisqu'il y a une exposition supplémentaire. Il y a
08:19 des leviers de communication qui sont optimisés. Et donc, ça, c'est ce qu'on peut attendre
08:25 en direct. Sur les sponsors, je n'ai pas d'idée précise, mais je pense que toutes
08:30 primes cumulées, le Stade Toulousain doit pouvoir attendre entre 150 et 200 000 euros
08:35 en plus. Donc, ça fait quand même plus d'un million d'euros en direct. Et puis derrière
08:39 ça, il y a tout l'indirect, c'est-à-dire qui sort du cadre de la finale en elle-même,
08:44 mais qui est associé, c'est-à-dire tout le merchandising, parce que le Stade Toulousain
08:47 est devenu une machine de guerre d'un point de vue du merchandising, avec des chiffres
08:51 qui sont des chiffres qui peuvent s'apparenter à ce que font les gros clubs de foot français
08:56 aujourd'hui en excluant le PSG. Aujourd'hui, Philippe, tout club confondu, le Stade est
09:00 troisième en merchandising derrière le PSG, Marseille, et ils sont lus devant la Lyon.
09:06 Mais de toute façon, ça rejoint la valeur de la marque. Au-delà du merchandising seul,
09:12 il y a un classement qui a été fait sur la valeur de la marque. Et en effet, le Stade
09:16 Toulousain est troisième, tous sports confondus derrière le PSG et l'OM. Donc voilà, en
09:21 indirect, il y a le merchandising et puis il y a surtout cette dynamique qui se renforce
09:25 pour la saison prochaine, puisque la campagne d'abonnement et de partenariat a déjà commencé
09:29 au Stade Toulousain. Et puis, quand on voit à quel point les places sont chères, il
09:34 y a la rareté qui a été générée par ce Stade Ernest Vallon, qui finalement est un
09:39 stade petit par rapport à la demande. Le Stade Toulousain peut de moins en moins délocaliser
09:43 parce que le TFC a des contraintes aussi qui font que c'est moins simple. Et donc, il y
09:48 a cet engouement sur les renouvellements de partenariats et de billetteries qui sont forcément
09:54 hyper bénéfiques au club. Donc voilà, entre le direct et l'indirect, c'est forcément
09:58 une très bonne nouvelle, sans compter ce qui se passera derrière en top 14.
10:01 Cédric, toi qui suis ton équipe du Stade Toulousain, tu seras à Londres pour la finale.
10:07 Il y a quand même des petits enjeux aussi de composition d'équipe. Est-ce que tu penses
10:11 par exemple que l'équipe très remaniée, qui l'a emporté brillamment à Montpellier
10:16 samedi, il peut y avoir des surprises, au moins sur la faillite de match, sur le banc
10:20 des remplaçants ou peut-être même au centre, je ne sais pas, à Barrassi ? Est-ce que tu
10:25 penses qu'il y a des joueurs qui peuvent faire un peu douter Hugo Mola ?
10:29 Douter Hugo Mola, non, mais je pense que ceux qui étaient déjà, comme Matisse Castro
10:35 Ferreira ou Arnold, risquent d'être sur le banc des remplaçants encore une fois pour
10:40 la finale comme ils l'ont été pour la demi-finale. Après, si l'équipe a été
10:45 mise un peu dans un cocon depuis une semaine, voire deux semaines pour certains, comme Dupont,
10:50 comme Endermatt, c'est pour les prix militaires pour cette finale. Donc, je ne pense pas qu'il
10:57 n'y aura pas de grandes surprises, surtout que Choco Barrès sera normalement, il pourra
11:03 postuler pour être sur le banc puisque son exclusion a été réduite. Donc, je ne pense
11:09 pas qu'on verra pas de grosses surprises.
11:11 Yohann, moi je me souviens quand même que Hugo Mola, dans sa conférence de presse d'après-match,
11:16 d'après-demi-finale, a dit que ce ne sera sans doute pas la même équipe que celle
11:19 qui a joué la demi-finale.
11:20 Oui, c'est vrai, ça a choqué un peu tout le monde.
11:25 Il nous l'a dit au micro-dessus de radio le lundi soir.
11:29 Oui, mais je pense que c'était pour mettre un peu tous les joueurs sur l'eau qui vit.
11:33 Mais il n'est pas très adepte de grands changements à l'approche d'une finale.
11:39 Alors, peut-être sur le banc, je ne verrai plus le Barrasi à la place de Choco Barrès
11:44 qui lui peut couvrir un peu plus de postes derrière.
11:47 Le petit Brennan aussi qui risque de rentrer.
11:52 Donc, voilà, parce qu'il peut couvrir seconde ligne, troisième ligne également.
11:58 Mais il n'y aura pas de changements.
12:01 Je pense que Thomas va démarrer et Blair Stingor va décaler à l'aile.
12:07 T'as pas d'interrogation sur la titularisation de Paul Costa au centre, même si Barrasi
12:17 manque un peu de rythme ?
12:18 Non, tu ne peux pas.
12:20 Est-ce que tu veux expliquer au petit qu'il ne peut pas jouer une finale alors qu'il a
12:23 été monsieur en demi-finale ?
12:24 Non, mais bien sûr, c'est une interrogation.
12:28 Après, on a l'impression quand même que…
12:32 Mais tu as raison, tu as raison sur Barrasi.
12:37 Parce qu'il a souffert quand même sur la densité physique sur la demi-finale Paul
12:43 Costa.
12:44 Est-ce qu'il va être ciblé sur une finale ?
12:48 Parce qu'on sait que le Leinster a cette faculté-là.
12:52 Donc, on va voir.
12:53 Ça tape très fort au milieu du terrain.
12:56 C'était moi l'attente principale que j'avais sur la composition d'équipe.
12:59 Mais je suis d'accord avec toi.
13:00 C'est vrai que dans la philosophie, c'est difficile de le sortir vu sa prestation.
13:04 Mais Barrasi amènerait peut-être un peu de garantie sur la densité au milieu du terrain.
13:10 C'était un peu le sens de ma question parce qu'on ne s'était pas consulté avec Philippe,
13:14 mais j'avais effectivement le même point d'interrogation.
13:17 Plus par rapport à la jeunesse et l'inexpérience de Paul Costa que par rapport à sa performance
13:23 à proprement en parler, qui avait été assez brillante contre les Hurlequins en demi-finale.
13:29 Cédric, ton pronostic, parce qu'en face, c'est le gros morceau.
13:35 On peut dire même que c'est un peu la bête noire du stade, ce Leinster qui n'a pas été
13:39 brillant en demi-finale, mais qui souvent contre les Toulousains ces dernières années,
13:43 ils en ont mis 40.
13:44 Oui, c'est sûr.
13:45 Mais bon, c'est clair que ça se fait soit éliminer soit en demi, soit en quart par
13:49 eux.
13:50 Mais bon, cette année, on est en finale.
13:51 On a quand même une équipe.
13:52 On a un banc qui est plus profond.
13:54 Donc normalement, ça devrait le faire.
13:56 Après, ça ne va pas être la bonne chose.
13:57 Ça devrait faire d'aller.
13:58 Si je dois faire un pronostic 30 à 25, je vais le dire.
14:02 Un beau match en tout cas.
14:04 Un bon match qu'on vivra sur Sud Radio.
14:05 Ce sera une émission spéciale samedi après-midi, 15h45.
14:10 Le coup d'envoi heure française.
14:11 Merci Cédric d'avoir été avec nous et de nous avoir appelé au 0826 300 300.
14:15 Allez le stade Toulousain, bien évidemment.
14:17 Et bonne finale à Londres.
14:19 A bientôt sur notre antenne.
14:21 Merci Cédric.
14:22 Merci à vous.
14:23 Bonne soirée.
14:24 Allez, dans un instant, on va revenir au top 14.
14:26 À ce qui s'est passé ce week-end.
14:27 On va parler notamment de ce renouveau.
14:29 Clairement toi incarné par Joris Jurand, qui est avec nous dans un instant.
14:34 C'est notre invité.
14:35 Voilà clairement, peut-il faire le coup et intégrer le top 6 dans cette fin de phase
14:40 régulière ? On va en parler dans un instant sur Sud Radio.
14:42 Sud Radio au cœur de la mêlée.
14:45 François Trio.
14:46 Avec vous, les passionnés de rugby.
14:48 C'est lundi soir.
14:49 Si vous êtes sur la route de retour de ce long week-end, eh bien bienvenue.
14:52 On parle rugby.
14:53 C'est le mag du lundi.
14:54 Pour revenir sur l'actualité du week-end et se projeter sur le week-end prochain.
14:58 Avec nous, notre invité, Joris Jurand, l'élier de l'ASM, de Clermont, et l'un des héros
15:04 de cette fin de saison.
15:06 Bonsoir Joris.
15:07 Bonsoir à tous.
15:08 Merci d'être avec nous en direct.
15:11 Après quand même une belle victoire bonifiée face à Castres pour l'ASM.
15:17 C'était 36-20 de mémoire.
15:19 Et Clermont qui donc revient à un point de la sixième place.
15:24 On a eu l'impression que vous êtes passé un peu par toutes les couleurs dans cette
15:29 saison.
15:30 Mais il y a peut-être aussi une belle couleur qui peut éclairer votre fin de phase régulière.
15:36 Vous y pensez entre vous ?
15:37 Bien sûr.
15:38 C'est quelque chose à laquelle on pense.
15:41 On est à un point.
15:42 On sait qu'il reste deux matchs.
15:43 Donc on va jouer notre carte à fond.
15:45 On va préparer Toulon sérieusement pour jouer la huitième de finale.
15:50 Et puis on verra bien ce qui se passe.
15:52 Voilà.
15:53 Ensuite, il y aura la réception de Montpellier en 26e journée.
15:56 Yohann Hugé est là.
15:57 J'imagine que quand on est élier et qu'il y a Yohann Hugé, on a forcément envie un
16:02 petit peu de se parler entre éliers.
16:03 Philippe Spanghero également.
16:04 Mais Yohann peut-être pour Joris.
16:05 Salut Joris.
16:06 En tout cas, félicitations pour tes deux performances.
16:10 Que ce soit en finale, tu nous as régalé.
16:14 En demi, pardon.
16:15 Et surtout le week-end dernier.
16:18 Comment tu as réussi à te remettre ? Parce que collectivement, c'était compliqué.
16:23 Et toi, tu tires le collectif vers le haut avec tes performances.
16:27 Quels ont été tes leviers pour redresser cette demi-finale ?
16:31 Vous avez fait beaucoup de bien, j'ai l'impression.
16:32 Cette demi-finale, elle a été un peu compliquée parce qu'on est vite mené au score.
16:39 Et derrière, on arrive à bien reprendre le score.
16:42 Moi, je ne fais pas grand-chose.
16:44 C'est Yato qui fait trois quarts du boulot.
16:47 Après, on est dans le match.
16:50 Après, il y a ces actions qui nous coûtent le match, je dirais, parce que c'est litigieux.
16:57 Mentalement, il fallait passer un cap.
17:00 Et puis, à titre individuel, je suis content de pouvoir aider l'équipe.
17:03 Tu as joué un poste d'élier, donc tu sais qu'on est marqué.
17:09 C'est quand même assez positif.
17:13 Philippe ?
17:14 Oui, Joris, bonsoir.
17:15 Pour rebondir sur ce que disait Johan, c'est vrai qu'on a senti, paradoxalement, malgré
17:22 la défaite et le scénario, que ça vous avait fait du bien.
17:25 Il y avait eu ce match contre l'Ulster, déjà d'abord, on avait senti que collectivement,
17:29 vous aviez su élever votre niveau.
17:31 J'imagine que c'est rassurant parce qu'en championnat, c'était plus un dent de scie.
17:34 L'objectif affiché, c'était le top 8, mais l'appétit vient en mangeant.
17:38 Est-ce que vous avez dans un coin de la tête que ça va se jouer sur cette réception de
17:42 Montpellier ?
17:43 Finalement, le scénario de Montpellier est plutôt favorable parce que je pense qu'ils
17:48 vont se focaliser sur l'accès match qui aura lieu juste après.
17:51 Donc, est-ce qu'ils vont mettre toutes les armes dans la bataille chez vous ?
17:55 Donc, est-ce que vous dites que c'est les matchs les uns après les autres et on va
17:58 essayer d'aller faire le coup à Toulon d'abord, même si ce n'est pas facile ?
18:00 Ou est-ce qu'on ne met pas une croix sur Toulon, mais on se focalise sur cette dernière réception
18:05 qui va décider du sort ?
18:06 Je pense vraiment qu'il va falloir faire un coup à Toulon parce que même si Montpellier,
18:14 je ne sais pas s'ils vont venir avec une équipe romanier parce que je connais quand même
18:16 Patrice Colasso, ça m'étonnerait.
18:18 Mais ce match à Toulon, il est important parce qu'à mon avis, avec 4 ou 5 points,
18:24 on ne passera pas.
18:25 Donc, il en faudra minimum un, voire plus pour arriver à passer.
18:28 Je risque de façon un peu plus large, toi, sur ton parcours perso.
18:33 On a l'impression que cette saison, elle confirme un peu, tu étais à Brive, mais
18:41 tu as eu une drôle de trajectoire, on va dire, un petit peu atypique.
18:44 Tu as l'impression toi aussi personnellement d'avoir franchi un cap ?
18:49 Oui, c'est vrai que mon parcours n'est pas commun.
18:52 Je viens du niveau un peu amateur.
18:54 Je joue en première série en réserve de Fédéral 2, en Fédéral 1.
18:58 C'est sûr que ce n'est pas commun.
19:00 C'est sûr que de me dire, il y a 10 ans, on était champion de première série avec
19:03 mon club et là, le même jour, j'ai joué une demi-finale de Coupe d'Europe.
19:07 C'est quand même un moment qui a été incroyable à titre individuel.
19:11 Mais voilà, c'est vrai que franchir un cap, je ne sais pas.
19:15 En tout cas, mentalement, je me sens bien, physiquement aussi.
19:18 Je pense que ça se ressent sur le terrain.
19:20 C'est positif pour l'équipe et pour moi.
19:22 Justement, c'est quoi le secret de l'itinéraire bis ? Comment on peut faire ? Parce que j'imagine
19:28 qu'il doit y avoir plein de jeunes qui parfois sont en échec dans les filières classiques.
19:32 Qu'est-ce que tu peux leur donner comme conseil ? Il ne faut jamais lâcher.
19:36 Je pense jamais lâcher.
19:39 Aussi, avoir ce petit brin de chance.
19:42 J'ai eu la chance d'aller à Aix et d'être lancé par Marc Delpoux en Fédéral 1.
19:47 Et derrière, j'ai eu la chance d'être opéré par Montpellier, le directeur du centre
19:50 de formation Jean-Phil Lacoste.
19:51 Après, ça a été un concours de circonstances et d'opportunités.
19:57 Avec les Esports, on a joué fin contre brève.
20:00 Jérémy Davidson m'a contacté le soir même du match pour me recruter pour l'année d'après.
20:04 Finalement, ça s'était fait direct.
20:06 Donc, c'est toujours y croire et ne pas s'arrêter à une idée fixe.
20:13 C'était qui tes références quand tu étais encore dans les séries inférieures ? Avant,
20:20 les élis que tu regardais ?
20:22 Il y avait Yoann, il y avait Roro aussi, enfin Rougerie.
20:28 Il y avait Vincent Clerc, il y avait un paquet de mecs que j'adorais regarder et que je
20:34 trouvais incroyables.
20:35 Et tu as pris quoi de Yoann ?
20:37 De Yoann, pas grand chose.
20:40 Je ne me permettrais pas de dire que j'ai pris quelque chose de lui.
20:43 Mais on s'est affronté, il me semble, deux fois quand il jouait à Toulouse et moi à
20:47 Brive.
20:48 On s'est fait un peu l'expérience et on a essayé d'apprendre des plus grands.
20:52 On a regardé les matchs.
20:53 J'ai cru que tu allais dire son jet dans les cheveux ou un truc comme ça.
20:57 De suite, François.
20:58 Mais en tout cas, non.
20:59 Joé, c'est quelqu'un de très costaud déjà, mais il a cette capacité d'aller très,
21:04 très vite.
21:05 Ça fait partie des joueurs qui sont assez complets.
21:08 Il peut jouer à l'arrière, il peut jouer à l'aile.
21:11 Il fallait toujours être sur l'eau qui vive.
21:13 C'était un jeune fougueux et il fallait faire attention parce qu'il était capable de tout.
21:17 Et je vois qu'il y en a encore sous la pénale.
21:21 J'espère qu'ils vont se qualifier et qu'il va venir clairement encore un peu plus haut.
21:26 28 ans, Joris.
21:27 Tu rêves du top 6 ?
21:28 Bien sûr.
21:30 Je savais qu'avec Brive, ça allait être un peu compliqué le top 6.
21:35 Quand je suis arrivé à Clermont, c'est vrai que je me suis mis à rêver.
21:39 Au fur et à mesure de la saison, je voyais que ça allait être un peu compliqué.
21:42 Et là, c'est vrai qu'on se remet à rêver parce qu'on a tous regardé un jour les phases
21:46 finales à la télé et on a envie de les vivre.
21:49 J'ai une question pour Joris.
21:52 Est-ce qu'il y a un match où vous vous dites, parce que vous avez perdu quand même pas
21:57 mal de points en route, celui-là il fait quand même un peu chier à la fin parce qu'on
22:03 sent que celui-là on aurait pu être qualifié tranquillement ?
22:07 Le premier qui me vient en tête, c'est le match nul contre Lyonna où on fait 15 à
22:11 15 et il tombe des cordes.
22:13 Quand on prend la dernière pénalité sur la mêlée et que l'arbitre deux jours après
22:18 nous dit qu'il n'y a pas faute, c'est vrai que c'est quelque chose de frustrant parce
22:22 qu'avec deux points de plus, on s'est dit que là on pourrait être sixième.
22:24 Et après j'en passe parce qu'on perd des matchs à domicile, on perd Bordeaux à la
22:28 dernière minute.
22:29 On perd contre une équipe de Toulouse qui a été encore incroyable ce week-end.
22:34 Mais on perd ce match aussi qui est dommage, on prend un carton rouge très vite.
22:38 Donc voilà, on fait le match nul au Stade France à la dernière minute.
22:42 Donc voilà, là c'est bien parce qu'on arrive à gagner les fins de match depuis
22:46 deux ou trois matchs.
22:47 Donc c'est positif pour nous.
22:48 Philippe, une dernière question pour Joris Durand ou un encouragement.
22:53 On encourage pas une belle fin de saison.
22:57 C'est vrai qu'on sent que c'est clairement en reconstruction, mais qui gagne en sérénité
23:02 au fil de la saison.
23:03 On voit ces joueurs, on en parlait avec Christian Furios, il y avait ce besoin de leadership,
23:08 de joueurs cadres.
23:09 Et puis on sent que de jeunes joueurs prennent aussi leurs responsabilités.
23:13 Et donc j'ai l'impression qu'un nouveau cycle qui démarre avec la patte de Christian
23:20 Furios qui a réussi à mettre en place son vestiaire tel qu'il l'avait en tête, je
23:25 pense, depuis son arrivée.
23:26 Joris, peut-être juste un dernier mot sur ce point quand même, parce que c'est vrai
23:31 que Christian Furios nous a parlé parfois qu'il trouvait que les jeunes n'étaient
23:34 pas assez leaders, etc.
23:35 Et on a l'impression que depuis cette finale perdue, il y a quelque chose qui a changé.
23:38 Vous aussi ou pas ?
23:40 Je ne sais pas si quelque chose a changé.
23:43 En tout cas les jeunes, que ce soit Baptiste Jolot, que ce soit Léon Darré-Carrière
23:48 qui fait une saison incroyable.
23:50 Franchement, les jeunes, à Clermont, ils sont là.
23:53 Et on l'a vu encore sur le match de Perpignan où on avait un banc soi-disant réserviste
23:59 et on voit que c'est le banc qui nous fait gagner le match.
24:01 Donc à Clermont, les jeunes, ils sont là.
24:05 Ils le prouvent avec l'équipe Esport.
24:06 Ils sont deuxième de leur poule.
24:08 Ils sont pratiquement qualifiés.
24:09 Donc voilà, l'ASM essaie de redevenir le club qu'il était avant.
24:14 On y travaille, que ce soit nous, l'équipe professionnelle, ou que ce soit l'école
24:21 de rugby ou les plus jeunes.
24:22 On essaie de redorer ce blason qui est très important ici dans la région de Clermont.
24:29 Avec ce merveilleux public, on vous souhaite une belle fin de saison.
24:32 Merci Joris Durand d'avoir été avec nous en direct sur Sud Radio.
24:34 C'était un vrai plaisir de vous avoir.
24:36 On vous souhaite une bonne fin de saison, un bon déplacement dans deux semaines à
24:39 Toulon pour ensuite recevoir Montpellier.
24:42 Excellente soirée sur Sud Radio si vous nous rejoignez.
24:44 On se retrouve dans un instant.
24:45 On va parler de Brives et de la Pro D2.
24:47 A tout de suite.
24:48 Sud Radio, au cœur de la mêlée, François Trillon.
24:52 Au cœur de la mêlée avec UALJ, Philippe Smanghero, toute l'équipe Sud Radio et
24:55 vous les auditeurs 0826 300 300.
24:58 Vous êtes les bienvenus dans ce mag du lundi, ce mag qui débrief le week-end et qui revient
25:02 aussi sur la Pro D2.
25:04 Pour en parler avec nous, Pierre-Henri Broncan, notre invité, l'entraîneur du CA Brives.
25:10 Brives qualifié pour les barrages et donc Pierre-Henri, entraîneur, j'imagine, soulagé,
25:16 entraîneur sauveur.
25:17 Salut Pierre.
25:18 Bonsoir à tous.
25:19 Merci.
25:20 Sauveur, ça te va comme qualificatif ?
25:24 Ça fait d'Artagnan.
25:26 Voilà, c'est ça, c'est ton petit côté Gersois.
25:29 C'est vrai que je repensais à toi en voyant les dernières secondes de ce match et de
25:36 ce multiplex, en écoutant bien sûr Sud Radio, mais en voyant les images, je me disais que
25:40 tu as quand même vécu ces derniers mois, c'est un truc de fou entre la Coupe du Monde,
25:45 l'Australie et en plus des soucis personnels.
25:50 Ce n'est pas le propos ici, mais c'est pour dire que les derniers mois ont été
25:54 quand même assez forts en intensité et en émotion.
25:59 Oui, ça a été assez fort.
26:02 C'est pour ça que c'est sûr que les dernières secondes de la rencontre contre Biarritz et
26:07 l'obtention de la qualification à la 83e minute, deuxième minute, ça fait du bien.
26:14 C'est vrai qu'on a la chance dans le sport de vivre des émotions comme ça.
26:21 Alors des fois, elles sont malheureusement moins heureuses, mais là, c'était un bon
26:30 moment de bonheur qu'on a partagé avec notre public qui était venu en nombre.
26:34 Et maintenant, on se tourne déjà sur le barrage.
26:39 Ce barrage, on va en reparler.
26:42 Yoann Hugé, pour Pierre-Henri Broncan, c'est cet épilogue.
26:46 Je le disais, c'est le sauveur, mais c'est vrai, c'est le sauveur de Brief.
26:50 Ils n'étaient pas bien au mois de novembre.
26:53 Oui, ils étaient tout à fait.
26:56 Salut Pierre.
26:57 Félicitations parce que vous êtes vraiment aller se la chercher.
27:01 Victoire en Vannes et victoire contre Biarritz qui était venu faire un coup.
27:05 On le savait, mais j'avais juste une question.
27:09 Pourquoi en conférence après Vannes, tu dis c'est une sorte de gâchis.
27:14 Tu n'étais pas content, j'ai l'impression, après cette victoire à Vannes.
27:18 C'est un gâchis parce qu'au vu du budget du club, au vu des infrastructures, au vu
27:26 de la qualité des effectifs, je trouve que c'est un gâchis cette saison parce qu'on
27:30 a été inconstants.
27:31 On a eu une saison où nos joueurs n'ont pas toujours combattu sur le terrain.
27:36 On a lâché des matchs, je l'ai trouvé.
27:39 On a lâché des rencontres qu'on dominait parfois et où on s'est écoulé mentalement.
27:45 Mais parce que c'est un groupe qui se construit, qui trouve maintenant un peu plus de cohésion,
27:54 je trouve.
27:55 On est un sport vraiment de solidarité, de cohésion et de complicité.
28:03 On n'en avait pas et on est en train d'en avoir un peu plus.
28:07 - Philippe Songhero, juste une dernière.
28:10 Si vous montez, elle ne sera plus gâchée cette saison ?
28:13 - On en est très loin.
28:16 On va commencer par se concentrer sur Béziers.
28:18 La dernière fois qu'on a été à Béziers, on s'est quand même bien fait secouer.
28:24 Donc on va se concentrer sur le match de vendredi soir à Béziers.
28:28 - Il y a du bon sens Gersois dans tout ça.
28:33 - De l'expérience.
28:34 - Et de l'expérience.
28:35 Philippe pour Pierre-Henri Broncan.
28:37 - Pierre-Henri, bravo d'abord.
28:39 En effet, le challenge était compliqué.
28:42 Après quelques mois de galère, on voit à quelle vitesse on peut décrocher dans ce
28:48 championnat.
28:49 C'est ma question.
28:50 Quel regard tu portes sur la densité de ce championnat ?
28:52 On est surpris parce que l'épilogue de vendredi dernier est assez incroyable.
28:57 Il n'y a aucune équipe qui a décroché jusqu'à la fin.
29:00 Tout le monde pouvait se maintenir ou être barragiste.
29:02 C'est vrai que ça impressionne de voir cette densité.
29:06 Et aussi le fait que quand il y a l'accès au match, les équipes de Pro D2 rivalisent
29:11 vraiment.
29:12 Quel est pour toi le vrai niveau de cette Pro D2 ?
29:14 Et la deuxième question, est-ce que c'est selon toi la plus grosse richesse du rugby
29:18 français puisqu'on voit qu'on est le seul pays au monde à être capable d'avoir 30
29:21 clubs avec ce niveau moyen professionnel ?
29:24 - La densité est dans les deux divisions professionnelles en France.
29:29 On est autant dans le top 14 que la Pro D2.
29:30 On le voit bien.
29:31 Après, on est le seul pays dans le monde à avoir une deuxième division professionnelle
29:37 aussi riche je dirais.
29:40 Mais parce que le rugby français est très riche, les clubs français sont très riches
29:44 aujourd'hui.
29:45 Mais la Pro D2, elle a énormément évolué aussi.
29:51 C'était une Pro D2 qui était semi amateur il y a quelques années et qui est devenue
29:55 complètement professionnelle aujourd'hui.
29:57 Les clubs s'équipent, les clubs travaillent bien.
30:00 Les sortes de formations sont énormément développées en Pro D2 aussi.
30:03 De nombreux jeunes ont compris que c'était un vrai tremplin pour eux de passer par ce
30:10 championnat pour ensuite atterrir dans les plus gros clubs français et pour finir en
30:16 équipe de France pour la plupart.
30:18 D'ailleurs, les joueurs de l'équipe de France aujourd'hui sont passés par la Pro D2.
30:23 C'est une très bonne chose à la sortie du championnat Crabosse, les moins 18 ans,
30:29 du championnat Espoir où c'est toujours un peu difficile d'être en plein pour le
30:34 top 14 et ce fois-là la Pro D2.
30:36 Tant mieux pour les clubs de Pro D2.
30:38 Ça leur permet d'avoir des jeunes joueurs de qualité comme nous on peut avoir d'ailleurs
30:42 à Brève aujourd'hui.
30:43 Et tant mieux pour le rugby français parce qu'on a quand même ce top 14, on a la Pro
30:50 D2.
30:51 Et la Pro D2 nationale c'est un très bon championnat aussi en dessous qui là aussi
30:55 se professionnalise et là aussi la diversité des équipes est impressionnante aussi.
31:00 Il y a un barrage qui arrive donc face à Béziers, l'équipe de Pierre Caillé.
31:06 Tu disais Pierre qu'il y avait eu un déplacement un peu difficile là-bas.
31:10 Est-ce que c'est un peu comme une nouvelle saison qui démarre et comment toi en termes
31:13 de management tu vas orienter ton discours auprès de ton équipe ?
31:19 C'est un match de face finale.
31:22 C'est un match qui sera serré où la discipline va être primordiale.
31:27 On a la chance d'être arbitré par un arbitre top 14 sur ces matchs de face finale.
31:32 On a la chance d'être suivi.
31:35 On aura beaucoup de monde dans un stade chaud de la Méditerranée, Raoul Barrière maintenant
31:40 d'ailleurs, puisque les Biterrois c'est une face finale pour eux et c'est un pays
31:45 de rugby également.
31:46 Nous, on va partir mercredi, on va se mettre deux jours ouverts ensemble et on va passer
31:53 deux jours à être focus vraiment sur cette rencontre, à partager des bons moments ensemble
32:01 parce que je répète, on aura besoin d'énormément de solidarité sur la pelouse vendredi soir
32:05 et on a besoin de se créer des bons moments ensemble avant cette rencontre.
32:12 C'est vrai que ça fleur bon quand même les grosses affiches.
32:17 Il y avait une finale Béziers-Brives il y a très très longtemps mais qui avait été
32:22 assez marquante.
32:24 Est-ce que tu sens tes joueurs légers, soulagés d'être qualifiés ou un peu plus tendus
32:33 encore par cet enjeu-là ?
32:35 Être léger, ce serait le plus gros danger qu'on aurait aujourd'hui parce qu'on est
32:41 dans un sport de combat et qu'il va falloir quand même combattre énormément le moment
32:44 histoire.
32:45 Tant mieux si on est un peu tendus.
32:47 On ne peut pas s'arrêter vendredi comme Béziers-Brives veut continuer également.
32:52 C'est ça qui est emmerdant dans les phases finales parce que tout le monde a mis le gagné.
32:59 C'est la problématique du rugby très souvent.
33:02 Il y a toujours deux équipes qui veulent gagner.
33:03 Nous, on va se préparer de notre côté.
33:06 On va bien se resserrer et ensuite il faudra être tendu parfois sur le terrain, parfois
33:16 il faudra être léger.
33:17 Il faudra être surtout léger avec l'arbitre.
33:19 On n'a pas trop voulu lui parler en phase finale.
33:22 Pas trop coincéder les pénalités idiotes parce que ça ne va se jouer à rien.
33:26 C'est ça les matchs de phase finale.
33:28 On va s'appuyer également sur...
33:30 On est très jeunes de 19 ans mais on a quelques joueurs d'expérience aussi.
33:34 On va s'appuyer sur ces joueurs-là.
33:37 On le souhaite.
33:40 On rappelle que le vainqueur retrouvera Vannes potentiellement en demi-finale de Pro D2.
33:47 Johan, peut-être un petit mot avec Pierre sur cette période de phase finale.
33:55 Vous en avez vécu ensemble.
33:56 Je trouve que sur l'histoire qu'ont Bézier et Brive actuellement, Brive a se déplacé
34:14 avec...
34:15 Il n'y aura pas peut-être ce petit air de revanche mais ils ont quand même...
34:20 On n'a pas reconnu l'équipe de Brive quand ils sont déplacés à Bézier.
34:26 Ils ont baissé un peu la garde je trouve.
34:29 Donc là c'est un super levier pour les joueurs de redorer le blason bréviste.
34:35 Un match éliminatoire à Bézier.
34:38 Donc l'histoire elle est là et je suis sûr qu'ils vont faire un super match.
34:41 Ils seront pas loin de s'imposer.
34:43 J'espère.
34:44 Moi je l'espère.
34:45 On te le souhaite en tout cas.
34:53 Et semaine aussi de finale pour Toulouse.
34:57 Je sais que tu as toujours un oeil sur toute l'actualité du rugby et aussi sur le stade
35:03 toulousain où tu as passé quelques belles années il y a quelques temps.
35:07 Comment tu la vois toi cette finale avec ton oeil asserré, Pierre-Henri, à 5 jours de
35:14 ce Toulouse-Leinster ?
35:16 C'est vraiment les deux plus grosses équipes européennes qui se rencontrent.
35:21 Ça va être un super match.
35:24 Là ça va être un match d'une intensité incroyable.
35:27 Après je pense que les Toulousains sont vraiment mûrs aujourd'hui, matures.
35:31 C'est pas quelques joueurs qui sont matures.
35:34 C'est pas une équipe qui est mature.
35:36 C'est tout un club.
35:37 On le voit bien.
35:38 Ils mettent leur équipe bis, dire Anto Gionnet à Montpellier.
35:42 Ça me pose ce week-end.
35:44 Je pense qu'aujourd'hui ils ont tout pour réussir.
35:47 Je pense qu'il y a quelques joueurs français qui n'ont pas été champions du monde en
35:53 novembre.
35:54 Je pense que ces joueurs-là vont avoir à cœur d'être champions d'Europe et certainement
35:59 de vouloir faire un doublé puisqu'ils en ont les capacités.
36:01 En tout cas, c'est un "France-Irlande" un peu.
36:06 Les Irlandais ont bien préparé le match puisqu'on sait très bien qu'ils ont des moments
36:13 un peu de récupération dans leur championnat Celt.
36:16 Mais les Toulousains ont fait la même chose ce week-end dernier en reposant leur cadre,
36:22 en ne les alignant pas à Montpellier.
36:24 Donc voilà, je pense que ça va être un match très équilibré.
36:27 Là aussi, ça reste joueur arrière en détail.
36:30 Mais je vois les Toulousains gagnant samedi.
36:33 Philippe Spanghero, peut-être un petit mot, un dernier mot avec Pierre-Henri ?
36:37 Non, mais je suis plutôt d'accord avec lui.
36:41 C'est vrai que là, je ne sais pas ce qu'il en pense.
36:43 Mais je sens le Leinster un peu moins dominateur que les saisons précédentes.
36:49 Alors j'ai du mal à l'expliquer.
36:50 Peut-être que l'effectif fait un peu vieillissant, même si ces joueurs composent encore majoritairement
36:54 l'équipe d'Irlande.
36:55 Je ne sais pas quel regard il porte sur cette équipe que je trouve un peu moins dominatrice
37:00 sur la scène européenne que les années précédentes.
37:02 Ils n'ont pas fait un grand match en demi-finale contre Northampton.
37:10 Après, il y avait quelques absents aussi.
37:11 Je crois que là, ils vont être quasiment au complet.
37:14 Après, il faut se souvenir quand même que pendant le tournoi des Six Nations, l'équipe
37:20 de France avait énormément subi contre cette équipe irlandaise.
37:24 Donc, ça, c'est le danger.
37:26 Mais voilà, je pense que oui, peut-être que quelques joueurs ont vieilli au milieu.
37:31 Après, ils sont prêts aussi.
37:34 C'est une équipe qui est habituée à gagner.
37:37 Peut-être qu'au bout d'un moment, tu fais un peu moins d'efforts quand tu gagnes trop.
37:41 Je ne sais rien.
37:42 En tout cas, je pense surtout que c'est les Toulousains qui ont une maîtrise de leur
37:48 rugby aujourd'hui.
37:49 C'est exceptionnel quand tu rejoins le stade toulousain aujourd'hui, tu te régales.
37:53 Et tu as envie de jouer comme eux.
37:56 C'est un peu plus dur de jouer comme eux.
37:58 Mais voilà, en tout cas, on sent bien que vous connaissez tous les joueurs qui composent
38:05 cette équipe.
38:06 Il n'y en a pas un à sortir.
38:09 Même si Antoine, c'est bien sûr le meilleur joueur du monde.
38:12 Mais devant, ils ont un paquet d'avant qui est quand même très fort, très très courtois.
38:16 Et puis, ils ont tellement de qualité que je ne sais pas qui va être aligné ce week-end.
38:20 Mais il y a des joueurs qui vont se retrouver sur le banc ou hors du groupe et qui sont
38:23 des joueurs de très très haut niveau.
38:25 Donc, c'est pareil, face au Leicester, mais le stade toulousain s'est amené vraiment
38:29 en effectif très très dense.
38:31 On parlait de densité tout à l'heure.
38:32 Tout le monde a de la densité en pro D2, top 14.
38:37 Et au-dessus, tu as le stade toulousain.
38:38 Donc, tu vois, c'est imaginé.
38:39 C'est quand même extraordinaire.
38:41 Toi, tu connais bien le fonctionnement du Gomola.
38:45 Est-ce que tu penses qu'il y aura des petites surprises ? Parce qu'il a communiqué un peu
38:48 après la demi-finale en disant qu'il y aurait sans doute une équipe qui serait différente.
38:52 Est-ce qu'il y aura Ramos ? Pas Ramos, titulaire.
38:53 Est-ce qu'il y aura toujours Paul Coste au centre ? Quel est ton regard ? Parce que si
38:57 je te pose une question sur ta compo de brief pour le déplacement à Béziers, tu ne me
39:02 donneras pas d'info.
39:03 Mais en revanche, sur Toulouse, tu vas m'en donner, Pierre.
39:06 Je n'en ai pas d'info.
39:08 Je n'en ai pas.
39:09 Mais après, je sais que Hugo ne se trompera pas.
39:12 Et Hugo, il est comme tout entraîneur.
39:14 Il fait des équipes pour gagner les matchs.
39:16 Donc, moi, j'ai un tiers dans confiance en Hugo.
39:20 Moi, là, c'est dommage parce que je voulais te donner ma compo d'équipe et comme vous
39:23 ne la voulez pas, je vais la garder.
39:25 Mais ça, c'est ma dernière question, Pierre.
39:27 C'est la suivante.
39:28 C'est trop tard.
39:29 Non, mais écoute, vraiment, en tout cas, on est content d'avoir un club français,
39:36 encore une fois, en finale, capable de mettre championne Europe après la Rochelle.
39:39 On aurait pu avoir deux clubs français.
39:43 Mais bon, c'est comme ça.
39:46 Je répète, ça va être une super finale.
39:49 Je pense que tu sais, après le banc, être sur un banc aujourd'hui, ce n'est pas non
39:53 plus quelque chose.
39:54 Aujourd'hui, ça se joue vraiment à 23.
39:57 L'importance, justement, du banc, on appelle ça les finisseurs ou ce qu'on veut maintenant.
40:04 Mais voilà, parce que vraiment, stratégiquement, il y a aussi des joueurs qui sont des gros
40:10 impact players et d'autres qui sont plus à main le début de rencontre.
40:15 Donc voilà, je pense que c'est déjà d'être dans les 23.
40:18 C'est quand même déjà énorme.
40:19 Après, très stratégiquement, peut être on peut se retrouver à ne pas débuter une
40:23 rencontre, mais à mieux la finir que notre joueur.
40:26 Bon, tu ne vas pas me donner ta composition d'équipe de brief à Béziers, mais est-ce
40:31 que Matisse Ferté, par exemple, sera valide ?
40:33 Matisse Ferté, il a fait une commotion au dernier match.
40:38 Donc il ne jouera pas à Béziers le week-end prochain.
40:42 Bon, ça, c'est donc certain.
40:47 Merci, Pierre, d'avoir été avec nous en direct sur Sune Radio.
40:50 On te souhaite un bon barrage.
40:52 On va le vivre, bien sûr, sur notre antenne vendredi soir.
40:55 Juste parce que t'as l'ampleur de l'antenne, comme t'es là, et je voudrais avoir le numéro
41:01 de téléphone du numéro 10 des cadres de Bègue le Bordeaux.
41:06 C'est possible que tu me l'envoies parce que je trouve que tu as quelques qualités.
41:11 Donc, ça me ferait plaisir de le recruter à Brève.
41:15 D'accord, tout à fait.
41:17 Alors là, je dois quand même être transparent vis-à-vis des auditeurs.
41:21 On parle de mon jeune neveu qui a 15 ans, donc c'est un petit peu tôt.
41:25 Et il est encore très attaché à sa région bordelaise.
41:28 Mais en tout cas, je te remercie pour le compliment.
41:30 Et je pense qu'en plus, il y a un match important entre Brève et Bègue le Bordeaux en U16
41:37 pour déterminer le qualifié.
41:39 C'est une triangulaire en fait à trois entre Brève, Toulouse et Bègue,
41:44 pour accéder au quart de finale des U16.
41:48 Donc, ça sera assez long.
41:50 Si il veut jouer les quarts de finale, il faut qu'il vienne ici.
41:53 T'as compris ?
41:55 On essaie de déstabiliser l'adversaire en direct.
41:58 Mais il y a une très très grosse force mentale du côté du CABBG.
42:03 Ça, c'est de tout temps.
42:05 Merci en tout cas Pierre d'avoir été avec nous.
42:08 Des amitiés profondes à Alix aussi et à toute la famille.
42:13 C'était un grand plaisir de t'avoir et on te souhaite vraiment un bon match.
42:17 Que la saison continue surtout.
42:20 A bientôt en tout cas. Merci Pierre.
42:23 A très bientôt sur son radio.
42:25 Dans un instant, au cœur de la mêlée continue, on va parler de Nice.
42:30 Nice qui est promue en Pro D2.
42:32 Le retour de Nice au premier plan dans le rugby professionnel.
42:35 C'est vraiment des années de travail.
42:38 On va en parler dans un instant avec notre invité,
42:41 le manager du stade Nisso, Alexandre Compan.
42:43 Restez bien avec nous au cœur de la mêlée 0826 300 300.
42:46 Au cœur de la mêlée, vous êtes avec nous.
42:55 C'est le magazine du lundi,
42:57 le magazine où on parle de toute l'actualité rugby.
43:00 On a parlé de la semaine de Coupe d'Europe pour Toulouse,
43:03 la finale de la Champions Cup face au Leinster,
43:05 le renouveau Clermont-Thon, on a parlé de Brive.
43:08 On ne pouvait pas ne pas parler de Nice,
43:10 championne nationale et promue en Pro D2.
43:12 Voilà une grosse information, voilà un bon retour.
43:15 Et pour en parler, le manager du stade Nisso, Alexandre Compan.
43:18 Bonsoir Alexandre.
43:20 Bonsoir.
43:21 Merci d'être avec nous.
43:23 Alors déjà depuis samedi soir, est-ce que vous avez vu le jour ?
43:27 C'est ça la grande question ?
43:29 Oui, c'est vrai que c'est particulier comme émotion.
43:33 On essaie de faire en sorte de les vivre le plus longtemps possible.
43:37 Donc là, preuve en est, c'est qu'on va rejoindre les joueurs
43:41 qui nous ont proposé de partager encore une bière avec eux.
43:45 Et on sait bien que les joueurs dans ces moments-là,
43:48 ça ne va pas durer qu'une soirée, la soirée de la victoire,
43:51 mais sur quelques jours je pense.
43:53 Yoann UG et Philippe Spanguero sont bien sûr à mes côtés.
43:56 Alexandre Compan, c'est quand même le fruit d'un long travail,
43:59 le retour du stade Nisso dans le rugby professionnel.
44:02 Et en tout cas cette accession là,
44:05 au dépens de Narbonne 39-30, finale de Nationale,
44:08 qui a été une très très belle finale.
44:10 Parlez-nous un peu de tout ça.
44:15 Quand même, c'est un long travail.
44:17 J'imagine qu'il y a de la joie, du soulagement,
44:20 et puis il y a tout le chantier qui va arriver.
44:23 Oui, c'est un mélange de tout ça.
44:26 C'est de la joie, du soulagement,
44:28 de voir ce club gravir à l'élection supérieure.
44:31 On a la Pro D2, c'était vraiment attendu de la part de la ville,
44:36 les institutionnels, les partenaires qui nous suivent,
44:39 mais il y a les actionnaires,
44:42 et puis surtout les supporters et les bénévoles.
44:45 Franchement, c'est aussi du travail,
44:47 mais c'est aussi de la fatigue,
44:49 mais comme dans tous les projets.
44:51 C'est aussi de se voir récompensé.
44:53 Ça nous a souris.
44:55 En tout cas aujourd'hui, comme tu disais,
44:57 une finale haletante.
44:59 C'était un chassé croisé,
45:01 et le dénouement est en notre faveur.
45:03 On est vraiment heureux aujourd'hui.
45:05 Yohann UG pour Alexandre Compan,
45:08 manager du Stade Niçois.
45:10 Tout d'abord, félicitations,
45:12 parce que ça a été, comme tu viens de le dire,
45:14 un match engagé avec pas mal de rebondissements.
45:17 Et vous avez trouvé où cette force mentale
45:21 pour renverser à 27-22 ou 29-22 ?
45:24 Il restait 10 minutes à jouer, je crois.
45:27 Et là, j'ai l'impression qu'à ce moment-là,
45:30 vous vous rendez compte que le match est en train de vous échapper
45:33 et vous arrivez à reprendre la main dessus.
45:36 Ça a été incroyable quand même.
45:38 Oui, c'est incroyable.
45:40 Tu as tout à fait bien résumé les choses.
45:42 Il y a même 30-22, on est à -8.
45:44 Il y a un coup d'envoi qui va direct en touche.
45:46 Et à ce moment-là, on se dit,
45:48 si tu connais les mêlées au milieu en général,
45:51 tu sais que ça va remettre dans l'avancée facilement Narbonne.
45:54 Franchement, le doute s'est un peu émissé dans nos têtes.
45:58 Mais je crois que c'est celle du staff.
46:00 Tu vois que les joueurs ont répondu
46:02 plutôt par une belle sérénité.
46:04 Ils sont restés focus, connectés.
46:06 Et puis, ça a toujours été ça.
46:09 Même dans la saison, on a eu des coups de boule.
46:11 Les mecs ont réussi à répondre présent.
46:13 Et comme le disait Pierre juste avant,
46:15 c'est une victoire à 23.
46:17 L'énergie des finisseurs
46:19 qui nous a permis d'inverser la tendance.
46:22 Donc voilà, une belle force de caractère du groupe.
46:25 - Oui. Et Philippe, bien sûr,
46:28 pour Alexandre,
46:30 parce qu'il y a les festivités.
46:33 On sait que le mercredi,
46:35 vous allez être fêté par la ville,
46:38 le maire, le président sera là.
46:40 Bref, tous les Niçois vont vous fêter sur la promenade des Anglais.
46:43 Et j'imagine que Philippe aussi,
46:45 tu as des questions sur l'après.
46:47 - Pas de questions.
46:49 - Philippe, c'est une arbonnée.
46:51 - Non, mais c'est vrai que je suis une arbonnée.
46:53 Mais honnêtement,
46:55 si je regarde quand même raisonnablement les choses,
46:58 Nice est super structurée pour s'imposer
47:02 et se faire une place
47:04 dans ce rythme professionnel.
47:06 D'abord, il y a une vraie volonté de la ville.
47:08 Et c'est une ville extrêmement sportive.
47:10 Je pense quand même qu'il faut rendre hommage
47:12 au côté politique de la ville,
47:14 qui assume vraiment fortement
47:16 et qui sera aux côtés du club, ça c'est sûr.
47:18 Il y a des entreprises qui majeurent,
47:20 comme Allianz.
47:21 Je ne sais pas si Allianz est toujours à vos côtés,
47:23 mais il y avait une relation très privilégiée avec Allianz.
47:25 Il y a tout pour faire.
47:27 En tous les cas, ça fait du bien.
47:29 Parce que historiquement, quand même,
47:31 je me souviens que je suis issu d'une famille
47:33 qui racontait quelques anecdotes.
47:35 Quand il fallait aller à Nice,
47:37 on entendait les mouches voler dans le bus, apparemment.
47:39 C'était quand même un déplacement compliqué
47:41 parce qu'il y a eu la diaspora toulonnaise
47:43 qui est partie à Nice en fin des années 70,
47:45 en années 80.
47:46 Donc il y a une culture rugby dans cette ville.
47:48 Il y a une histoire.
47:49 Donc voilà, j'ai hâte de voir ça.
47:51 Parce que c'est vrai qu'on a envie de voir
47:53 le rugby se développer encore plus
47:55 à l'est de Toulon.
47:56 Mais ça va être intéressant de voir
47:58 cette organisation du rugby pro
48:00 se refaire dans le sud-est
48:02 avec ce qui va se passer aussi
48:04 du côté de Provence Rugby
48:06 sur ses prochains matchs.
48:07 Et Toulon qui va se retrouver au milieu
48:09 de places qui vont devenir encore plus fortes
48:11 du rugby français.
48:12 Et c'est bien.
48:13 Ah non, c'est sûr.
48:16 Franchement, tu l'as dit, il y a eu cette migration
48:18 toulonnaise à un moment donné.
48:20 Ils ont connu le haut niveau.
48:22 Les valeurs toulonnaises également
48:24 qu'on essaie de faire perdurer
48:26 avec ce caractère.
48:28 Non, franchement, c'est...
48:30 Tous les gens qui ont connu cette période-là aujourd'hui
48:32 sont sur un nuage.
48:34 Ils sont heureux, ils l'attendaient.
48:35 La ville, on sait qu'elle sera à fond derrière.
48:38 En tout cas, comme tu dis, c'est une ville sportive.
48:40 C'est quand même 5e ville de France.
48:42 Il y a de quoi faire.
48:43 Il y a un beau bassin.
48:45 Maintenant, c'était quand même une des étapes,
48:47 une des premières étapes difficiles.
48:49 C'était de pouvoir enclencher le pas
48:51 en montant en Pro D2.
48:52 C'est fait.
48:53 C'est génial.
48:54 Maintenant, oui,
48:56 il reste quand même encore d'autres étapes
48:58 qui ne sont pas forcément plus faciles.
49:01 Donc, c'est à nous de faire en sorte que
49:03 ça se passe bien.
49:05 Est-ce que vous l'aviez "anticipée" cette montée ?
49:07 Parce qu'on dit souvent que la marge est haute
49:09 entre la Pro D2 et le Top 14.
49:11 On imagine qu'elle est haute aussi
49:12 entre la Nationale et la Pro D2.
49:15 Est-ce que vous l'aviez anticipée,
49:17 notamment en termes de recrutement ?
49:19 Est-ce qu'il va y avoir des renforts ?
49:20 Comment vous vous projetez ?
49:22 Avant cette montée,
49:24 et pour cette saison,
49:25 on ne l'avait pas forcément anticipée,
49:26 ce fait de monter direct,
49:28 puisqu'on a eu 23-24 nouveaux joueurs
49:30 avec en même temps des membres du staff nouveaux.
49:32 Donc, c'était de se qualifier
49:34 en attendant de construire la chose.
49:36 C'est arrivé là, donc très bien.
49:38 On ne va pas cracher dessus.
49:41 Là, on avait fait un premier recrutement,
49:44 une première salve sur des profils
49:46 qui auraient pu nous faire encore évoluer
49:48 un cran supérieur,
49:50 notamment sur des profils qui peuvent jouer
49:52 aussi bien en Nationale ou Pro D2.
49:54 Et là, on s'était laissé la possibilité
49:57 d'avoir ce recrutement,
49:58 cette dernière salve,
49:59 en fonction du niveau auquel on aurait joué.
50:01 Donc, maintenant qu'on est en Pro D2,
50:04 on a nos 5-6 recrutements à faire
50:06 qui seront taillés pour la Pro D2.
50:08 - Avec Philippe parler du soutien de la ville,
50:10 vous avez déjà la garantie que
50:12 Christian Estrosi et toute son équipe
50:14 vous suivront.
50:15 Déjà, vous savez que le budget
50:17 va augmenter de X% ou pas ?
50:20 - Sur ces questions-là, François,
50:22 je vote en touche.
50:25 Moi, je vais rester sur ma partie sportive,
50:27 mais sinon, il y a notre président,
50:29 Régis Brandizy,
50:30 qui serait plus en mesure d'y répondre.
50:31 - On le joindra, bien sûr, bien évidemment.
50:33 - Après, je le dis comme ça,
50:35 mais il y a un coup à faire,
50:36 directeur sportif, avec Johan,
50:38 parce que quand il y a la mer pas loin,
50:40 ça lui plaît.
50:41 Donc, il est peut-être prêt
50:43 à faire un effort financier.
50:45 - D'ailleurs, on peut lui offrir un kit
50:47 avec caleçon, paddle et des bouées,
50:49 s'il a besoin, s'il ne se sent pas bien.
50:52 - Caleçon, paddle, c'est pas mal.
50:54 Merci beaucoup, en tout cas,
50:56 je prends en considération.
50:58 - Avec plaisir.
50:59 - On vous souhaite de belles festivités
51:01 et il faut bien sûr aller boire des coups
51:03 avec les joueurs quand ils le proposent.
51:05 Ça, c'est quand même, bien sûr, la base.
51:07 Et puis, belle fête à la Villa Masséna,
51:09 mercredi, à Nice.
51:11 Vous attendez combien de monde ?
51:14 On vous en a parlé déjà.
51:15 C'est quoi, plusieurs milliers ?
51:17 Comment ça va se passer ?
51:18 - Non, c'est une inconnue à Nice.
51:20 Vous savez, quand je suis arrivé l'année dernière,
51:22 le public, c'était difficile d'en avoir.
51:25 Il y a eu une ferveur qui est montée
51:27 au fur et à mesure des résultats.
51:29 Là, aujourd'hui, il y avait du monde.
51:31 C'est génial.
51:32 Nous, on en redemande.
51:34 Donc, non, on n'a aucune visibilité là-dessus.
51:38 - En tout cas, profitez, savourez
51:41 de ce titre national
51:43 qui vous assure la promotion en pro D2
51:46 et donc de nouvelles émotions.
51:47 Merci, Alexandre Compens,
51:49 manager du Stade Niçois.
51:50 Bonne soirée, belle festivité.
51:52 A très bientôt sur Sud Radio.
51:53 On va également remercier toute l'équipe,
51:55 Quentin Cabanis, Clément Combes, bien sûr,
51:57 Aude qui était au standard,
51:59 et puis, bien sûr, Johan, Philippe,
52:01 toute l'équipe Sud Radio et les auditeurs.
52:05 Surtout, merci pour votre fidélité 0826 300 300.
52:08 On se retrouve dès jeudi pour les barrages de pro D2
52:11 avec toute l'équipe à suivre les clés d'une vie.
52:13 Jacques Pessy, bonne soirée sur Sud Radio.

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