Au Coeur de la Mêlée, tous les lundis soir de 20h à 21h, pour revenir sur l'actualité rugby du week-end.
Quatre invités pour participer à l'émission au micro de Sud Radio :
- Mathieu Hirigoyen : 3e ligne du Stade Français Paris ;
- Grégory Patat : entraîneur de l'Aviron Bayonnais ;
- Mathieu Acebes : centre-ailier de Perpignan ;
- Matthias Rolland : directeur du Castres Olympique
Présenté par François Trillo, avec nos deux consultants Philippe Spanghero et Yoann Huget.
Au programme de l'émission :
- Retour sur la victoire solide du Stade Français face au LOU ;
- Bayonne tombeur de La Rochelle avec un Tevita Tatafu encore performant : quel avenir international pour le jeune pilier droit ?;
- L'USAP remporte le match de la peur : Perpignan peut-il viser plus haut que le maintien ?
- Castres en difficulté à domicile : le CO dans les 6 ?
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##AU_COEUR_DE_LA_MELEE-2024-03-25##
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- Grégory Patat : entraîneur de l'Aviron Bayonnais ;
- Mathieu Acebes : centre-ailier de Perpignan ;
- Matthias Rolland : directeur du Castres Olympique
Présenté par François Trillo, avec nos deux consultants Philippe Spanghero et Yoann Huget.
Au programme de l'émission :
- Retour sur la victoire solide du Stade Français face au LOU ;
- Bayonne tombeur de La Rochelle avec un Tevita Tatafu encore performant : quel avenir international pour le jeune pilier droit ?;
- L'USAP remporte le match de la peur : Perpignan peut-il viser plus haut que le maintien ?
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00:00 Au cœur de la mêlée, notre émission du lundi soir sur Soudradio avec UNUG,
00:04 Philippe Spanguero, sommaire ce soir, le top 14 reparti de plus belle, l'UBB,
00:08 vainqueur de Toulouse mais qui fait le jeu du stade français, seul leader, on
00:12 parlera avec l'un des hommes forts du club parisien, Mathieu Errigoyen, Bayonne,
00:16 tombeur de la Rochelle, pourquoi Jean Daugé reste une telle forteresse imprenable ?
00:20 Réponse avec le coach de Bayonne, Gagori Patate, et puis Perpignan qui s'impose
00:25 à Oyonnax et respire, Mathieu Assebe sera avec nous en direct à partir de 20h30,
00:29 on parle également de castres vaincus par le racing à domicile, Mathias Roland
00:34 sera également notre invité, bonsoir à tous, on est tous ensemble 0826 300 300.
00:39 Soudradio, au cœur de la mêlée.
00:42 Vous êtes donc les bienvenus sur Soudradio,
00:45 bonsoir UNUG, bonsoir Philippe Spanguero, et bonsoir Quentin Cabanis.
00:49 Bonsoir.
00:51 Salut François, bonsoir à tous.
00:53 Voilà, c'est bien, on est coordonné, on est parti là,
00:56 on est coordonné aussi avec les infos, il y a une grosse info foot avec Yoann,
01:01 on y viendra après d'abord les trois premières infos rugby données par Quentin,
01:06 parce que si vous n'avez pas suivi l'actu du Ballon Oval aujourd'hui, il y avait des news.
01:11 Exactement, avec Thomas Ramos qui s'est blessé,
01:13 il a été remplacé hier dès la quatrième minute du match face à l'UBB au Matmut Atlantique,
01:19 succès de l'UBB 31 à 28, l'Ouvertoulousain Thomas Ramos qui souffre d'une grosse contusion à la crête.
01:25 Il n'y a qu'en revanche une bonne nouvelle pour les Toulousains,
01:27 c'est Romain Ntamak qui devrait disputer son premier match de la saison samedi prochain à Ernest Vallon.
01:32 Audience record pour le top 14 hier soir dans cette rencontre entre l'UBB et Toulouse,
01:37 avec 726 000 spectateurs de moyenne et un pic à plus de 1 million.
01:41 François, ça va bouger sur le banc de Mont-de-Marsan,
01:44 le stade Montoie, officialisé aujourd'hui le départ de Julien Tasté,
01:49 qui est pressentier au stade français.
01:51 En revanche, Patrick Millet est prolongé, tout comme Stéphane Prosper et Frédéric Urruti.
01:56 Le Racing 92 et l'USAP ont fait les très belles opérations du week-end en s'imposant à l'extérieur face à Castre et Ollona.
02:02 L'UBB en battant hier Toulouse dans un match dingue 31 à 28 remonte à la troisième place du top 14.
02:07 Le stade français est plus que jamais leader grâce à un succès face à Lyon 22 à 13.
02:12 On peut noter qu'il y a désormais 9 points d'écart entre la cinquième place Toulon et le treizième Montpellier.
02:17 En revanche, il y a déjà 11 points de retard entre le 13e Montpellier et le 14e Ollona.
02:23 Voilà les positions qui sont en train de se marquer à cette journée de la fin du top 14.
02:30 On va accueillir dans un instant Mathieu Irigoyen, le troisième ligne du stade français,
02:36 l'un des hommes forts du pack parisien.
02:38 Mais avant cela, juste une petite parenthèse foot avec toi Johan,
02:42 parce qu'hier, il paraît qu'il y avait quelques pieds carrés quand même.
02:46 Non, c'est vrai, j'ai eu la chance d'évoluer à Mont-de-Marsan, terrain de rugby,
02:56 et je n'avais pas joué depuis longtemps.
02:59 Avec des gens qui avaient des pieds pas carrés comme moi,
03:03 on a pu passer une belle après-midi, surtout pour une belle cause, l'unicef.
03:07 C'est surtout et avant tout pour ça.
03:10 On essaie d'arrondir ses pieds pour profiter de ses moments et donner un peu de plaisir.
03:16 Mais quand le coach me dit arrière droit, j'ai compris qu'il n'avait pas confiance en moi.
03:23 Il ne comptait pas sur toi.
03:25 Il me dit "tu vois la ligne de touche ? Tu restes à côté de la ligne de touche".
03:31 Tu as dit "ok, je la connais bien, je la fréquente un petit peu, je la connais bien".
03:35 En tout cas, vous avez fait une belle opération et un beau chèque pour l'unicef.
03:40 Allez, on accueille avec nous ce soir Mathieu Errigoyen,
03:43 troisième ligne du Stade français, le leader du championnat.
03:46 Salut Mathieu !
03:47 Il est où Mathieu ? Il est là Mathieu, salut !
03:52 - Bonsoir, salut, ça va ?
03:55 - Merci d'être avec nous en direct sur Sud Radio.
03:57 Et merci parce que oui, ce soir, le Stade français est leader.
04:01 Et seul leader, j'imagine Mathieu que tu as regardé hier l'UBB face au Stade toulousain
04:06 et avec un certain intérêt, un double intérêt peut-être ?
04:10 - Oui, forcément, j'ai regardé le match.
04:14 On a pu voir une belle partie.
04:18 C'était assez serré avec des huit minutes de temps fort pour chaque équipe.
04:25 Après, on sait que ce sont des équipes que potentiellement,
04:28 on va pouvoir peut-être croiser en phase finale.
04:29 Donc on a regardé ça avec un intérêt, un intérêt, voilà.
04:35 - Certain.
04:36 Mathieu, on imagine que cette victoire, elle a fait du bien face à Lyon, 22-13.
04:41 Et surtout, vous êtes quand même les rois du suspense.
04:44 Vous aimez vous faire peur quand même, non ?
04:46 Les stadistes parisiens.
04:49 - Ben oui, avant le match, on savait que notre entame allait être très importante
04:55 parce que sur les dernières semaines, on n'était pas assez consistant
04:59 et on était souvent menés à la mi-temps et souvent malmenés même.
05:03 Ce week-end, je pense que l'entame n'est pas trop mauvaise
05:07 parce qu'on arrive à dominer, mais pas à scorer.
05:12 J'espère que ça sera mieux les prochaines semaines.
05:15 Mais bon, oui, c'était un match serré.
05:17 On savait que ça allait être compliqué, que Lyon venait armé à Paris
05:21 dans des conditions qui étaient assez compliquées.
05:24 La météo était pas super.
05:25 Mais voilà, encore une fois, notre état d'esprit et notre résilience,
05:29 elle a payé en fin de match.
05:32 - Philippe Spanguero, une question peut-être ou une réaction
05:36 au propos de Mathieu Errigoyen, troisième ligne du Stade français de Paris ?
05:39 - Oui, bonsoir Mathieu, plutôt une question.
05:42 C'est vrai que vous êtes un peu difficile à jauger
05:44 parce qu'on voit ces matchs finalement pas aboutis.
05:48 Ça gagne à la fin.
05:50 Il y a cette force collective de caractère
05:52 parce que vous avez souvent des retours à faire au score
05:56 dans des matchs que vous vous rendez un peu compliqués.
05:58 Il y a un match que j'ai en tête un peu référent,
06:01 c'est le match sur la pelouse du Racing.
06:03 Mais on sent en fait que vous courez derrière des matchs référents
06:07 et on ne sait pas trop où vous jaugez.
06:08 On sent qu'il y a un potentiel encore important de progression
06:12 dans cette saison, même si on est à cette match de la fin.
06:15 Est-ce que vous le percevez comme ça ?
06:18 - Du coup, oui, on sait que pour l'instant,
06:21 nos prestations, comme je disais,
06:23 ne sont pas consistantes pendant 80 minutes.
06:26 Mais on sait aussi que ce qu'on fait,
06:28 c'est quand même bien dans l'ensemble.
06:30 Je pense que c'est positif pour la suite.
06:34 Comme tu dis, il nous reste sept matchs
06:36 pour arriver prêts et sûrs de nos forces.
06:40 Après, on travaille,
06:44 on va avoir des semaines de trous sur les prochaines semaines.
06:48 Du coup, ce sera à nous de bien travailler
06:53 tous ces détails pour être performants en fin de saison.
06:56 - Des trous parce que pas de finale de Coupe d'Europe,
06:59 de Champions Cup.
07:01 On rappelle quand même le calendrier.
07:03 Quatre déplacements pour le Stade français en top 14,
07:07 dont Montpellier ce week-end, ce sera samedi à 15h.
07:10 On le livrera sur Sud Radio, bien sûr.
07:11 Et puis trois matchs à domicile, Bayonne, UBB et Toulon
07:14 pour clôturer cette phase régulière.
07:18 Peut-être que Johan a une petite réaction
07:22 avec Mathieu formé à Biarritz.
07:25 Voilà, comme tu le sais, Johan.
07:28 - Oui, je le sais, on le suit.
07:29 On suit quand même le top 14.
07:30 Salut Mathieu.
07:32 Juste, comment vous pensez,
07:34 est-ce que les coachs vous ont un peu alerté
07:37 sur ces phases de trous que vous avez pu connaître ?
07:41 Parce que quand on ne joue pas pendant 10 jours
07:45 à l'approche des phases finales,
07:46 il y a quand même un danger de ne pas rester en alerte.
07:49 Est-ce que vous avez déjà commencé à préparer
07:53 ces semaines qui arrivent ?
07:55 Parce que les demi-finales,
07:57 bon, là, il y a 80% de chances que vous irez en demi-finale.
08:01 Donc, vous n'allez pas jouer non plus le barrage.
08:03 Donc, ça fait beaucoup de trous,
08:05 mais ça permet aussi de se régénérer.
08:08 - Salut Johan.
08:10 Déjà, je pense que tu es un peu ambitieux sur ton pourcentage.
08:13 Je pense que 80%, c'est un peu élevé.
08:18 - On verra.
08:19 J'ai un peu d'expérience,
08:20 mais quand il y en a 10 à 10 points quand même,
08:23 il n'y a pas trop de danger.
08:26 Vous assurez tout à domicile ?
08:29 Il n'y a pas de surprise ?
08:31 - On verra, on verra.
08:32 Du coup, oui,
08:36 on a déjà une petite planification sur les semaines qui arrivent.
08:41 On aura un start qui sera prévu aussi.
08:43 Mais après, voilà,
08:46 nous, on va profiter de ces trous pour pouvoir bien bosser.
08:51 Après le match de Montpellier, on a une semaine de vacances.
08:54 Et après, le reste du temps, on s'entraînera.
08:56 Du coup, on profitera de ces semaines pour se régénérer,
09:01 pour bien travailler.
09:03 Et j'espère que la fraîcheur sera présente
09:07 et qu'on sera performant en fin de saison.
09:09 - On peut rappeler quand même tes performances personnelles, Mathieu.
09:13 22 matchs sur 23 possibles cette saison,
09:15 toute compétition confondue entre Top 14 et Champions Cup.
09:19 1336 minutes.
09:22 J'imagine que tu avais déjà fait une saison comme ça avec Biarritz en Top 14
09:26 où tu avais, je crois, joué 25 matchs sur 26 possibles.
09:31 C'est quoi l'ambition pour toi?
09:33 Et est-ce que tu as un œil aussi sur l'équipe de France?
09:36 - L'ambition, du coup, c'est de bien finir cette saison, déjà.
09:43 C'est le premier objectif.
09:47 Après, l'équipe de France, forcément, c'est un rêve.
09:51 Mais je pense que
09:53 tout se mérite.
09:56 Si je dois y être, c'est que je le mérite.
10:00 Et puis, voilà, il faut être patient et il faut d'abord être performant
10:02 et bien finir cette saison. C'est le plus important.
10:05 - Voilà, Mathieu, on rappelle, champion du monde des moins de 20 ans en 2019.
10:09 C'est ça, Mathieu?
10:11 - C'est ça.
10:11 - Voilà, dans ce groupe qui avait vaincu l'argent,
10:14 enfin, qui avait remporté le titre en Argentine.
10:17 Dernière petite question, peut-être de Philippe pour Mathieu, que l'on va libérer.
10:21 Voilà notre premier invité.
10:23 - Alors comme ça, non, le remercier, le féliciter pour cette saison aboutie,
10:28 quand même, parce que c'est vrai que ça fait longtemps
10:30 que le Stade français court derrière cette régularité.
10:32 Donc là, comme le disait Johan, forcément,
10:35 c'est tout à son honneur de ne pas le dire lui.
10:37 Mais c'est vrai qu'ils ont quand même fait une grosse partie du boulot
10:40 pour s'assurer ses phases finales et commencer à planifier un peu
10:43 la montée en charge jusque là.
10:45 Donc voilà, c'est déjà, quoi qu'il arrive, une saison réussie
10:50 pour le Stade français.
10:52 - Et pour Mathieu, irrigoyenne, bien sûr.
10:54 Merci d'avoir été avec nous, Mathieu, en direct sur Sud Radio.
10:57 Voilà, félicitations pour cette saison jusque là.
11:01 Mais le plus dur reste à faire.
11:02 Sept matchs encore de top 14, quatre déplacements,
11:04 notamment ce samedi à Montpellier.
11:07 Merci Mathieu, à bientôt.
11:08 - Merci, bonne soirée.
11:10 - Bonne soirée.
11:11 Allez, on va se retrouver dans un instant.
11:12 On va bien sûr prolonger ce débat avec vous aux 0826 300 300
11:16 et puis vous retrouver sur le hashtag sur les réseaux sociaux,
11:19 le hashtag Sud Radio Rugby.
11:20 Bien sûr, on va aussi parler de Bayonne dans un instant,
11:23 juste après la pause, avec notamment l'entraîneur,
11:26 le manager de Bayonne, Grégory Patat, qui sera avec nous.
11:29 Bayonne, qui reste imprenable à domicile.
11:33 On va en parler dans un instant.
11:34 A tout de suite.
11:35 Sud Radio, au cœur de la mêlée, François Triot.
11:39 Au cœur de la mêlée sur Sud Radio, une heure pour débriefer du week-end rugby.
11:45 On parle top 14 ce soir avec le débrief de la 19e journée.
11:49 On est avec Yoann UG, on est avec philips.gro,
11:52 bien sûr, on est avec vous aux 0826 300 300
11:55 ou sur le hashtag Sud Radio Rugby.
11:57 Vous nous suivez sur votre smartphone ou encore sur le DAB+
12:01 mais surtout, surtout, on a envie d'écouter peut-être l'essai d'hier,
12:08 notamment d'un des essais de cette soirée, quand même, qui a été magnifique.
12:11 Neuf essais que l'on a vécu en direct sur Sud Radio et celui de Damien Penaud.
12:16 Écoutez.
12:16 Le cul, le coup de pied par-dessus la défense avec l'accélération de Damien Penaud.
12:19 Damien Penaud, Damien Penaud, le coup de pied, raison, l'essai !
12:23 C'est magnifique, c'est magnifique !
12:25 Damien Penaud, le huitième essai de la saison.
12:29 Magnifique coup de pied de Maxime Lucu et derrière Penaud,
12:32 comme un joueur des Girondins de Bordeaux, ce qui ne passe à lui-même au pied.
12:35 Il le récupère et marque ce troisième essai à la 24e minute du jeu.
12:39 Yoann UG, c'est le plus beau match de la saison, ce que vous avez vu hier.
12:43 C'est toujours difficile de comparer parce que la saison est longue et étirée,
12:47 mais en tout cas, celui qui nous vient en mémoire, c'était un match référence, selon vous ?
12:52 Un match référence, c'était un match,
12:54 une belle clôture de journée, on va dire, de reprise de Top 14.
12:58 Ça fait une très belle vitrine pour le Top 14,
13:01 j'ai trouvé, avec des intéressants qui étaient revenus, du Sudpens,
13:05 une équipe qui on pensait être en dedans en première mi-temps et qui revient.
13:09 Voilà, il y avait tout, du Sudpens, du jeu, des essais.
13:12 Voilà, ça a été un match référence jusqu'à présent, on va dire.
13:19 Philippe, toi, tu l'as ressenti comment ?
13:22 Oui, c'est un des matchs de la saison et franchement, c'est une super publicité
13:26 pour notre sport parce qu'on parlait des audiences tout à l'heure,
13:29 on a dépassé le million de téléspectateurs un dimanche soir, c'est énorme.
13:32 Et c'est une super belle promotion pour la promotion de notre sport.
13:36 Et moi, ce qui me surprend, c'est Toulouse, à quel point à chaque fois
13:41 ils arrivent à se mettre au niveau parce que bien sûr, ils perdent,
13:43 mais on sent qu'au début, ils ne sont pas dans le coup de l'intensité
13:48 proposée par les Girondins et puis ils se mettent vite au diapason.
13:52 Et donc, on a l'impression que Toulouse, peu importe contre qui ils jouent,
13:56 il n'y a pas toujours la victoire au bout, mais vraiment quand ils disent
13:59 bon, ben voilà, ils répondent à ce qu'on leur propose en permanence.
14:02 Et donc, c'est ce qui était intéressant dans la physiognomie de ce match,
14:05 c'est qu'il y a eu une mi-temps pour chaque équipe et qu'on s'est régalé.
14:08 Oui, on s'est régalé aussi et on se régale depuis le début de la saison
14:12 aussi avec la ténacité de l'environ Bayonet à domicile.
14:16 Voilà et Bayonne qui a battu Larochelle 13 à 12,
14:20 qui menait 13 à 0 face à Larochelle,
14:22 qui a tenu, qui n'a encaissé un essai qu'à la 73ème minute.
14:26 Bref, on voit beaucoup de belles valeurs sur la pelouse de Jean Daugé.
14:30 Et pour en parler, on est heureux d'accueillir ce soir
14:32 Gregory Pata, entraîneur de l'Aviron. Bonsoir Gregory.
14:36 Bonsoir. Merci d'être avec nous en direct sur Sud Radio.
14:39 Voilà, on imagine que sur le banc, ça ne doit pas être complètement reposant
14:43 ce type de soirée, mais il y a quand même un fluide particulier
14:46 à Jean Daugé, expliquez-nous.
14:48 Oui, c'est pas reposant.
14:50 C'est comme tous les week-ends en top 14 où on a un championnat
14:53 qui est très homogène.
14:55 Maintenant, c'est vrai qu'on arrive à performer à chaque fois à domicile
14:59 en se servant de cette énergie de Jean Daugé,
15:02 qui est tout simplement extraordinaire.
15:04 Voilà un essai de tatafou en début de match, c'est vrai.
15:08 Il y a toujours quand même aussi la, on va dire, la longévité de Camille Lopez.
15:14 Son rôle aussi, quand même, c'est assez impressionnant.
15:19 C'est des choses sur lesquelles, toi, on va se tutoyer, Gregory.
15:23 Toi, tu appuies ou ça se fait tout seul ?
15:28 C'est vrai qu'en France, on a toujours un petit problème avec l'âge.
15:32 Donc, à un certain âge,
15:34 on a besoin de renouveler en France.
15:38 Mais avec Camille, chez nous,
15:42 on a commencé notre histoire ensemble puisqu'on est arrivé à l'Aveyron l'année dernière.
15:46 C'est un leader extraordinaire.
15:49 C'est un joueur sur lequel on s'appuie énormément de par son expérience.
15:53 Et c'est vrai qu'on est dans un projet partagé avec les joueurs.
15:59 Et c'est vrai que c'est l'un des joueurs qu'on voit le premier day de la semaine.
16:03 Il inculque son savoir-faire à tout le monde.
16:07 Et c'est vrai qu'il répond présent en plus sur le terrain.
16:11 On voit que c'est le joueur qui a encore le plus gros taux de réussite
16:15 au niveau des pénalités.
16:17 On ne se prive pas d'un tel joueur.
16:20 Et Yoann UG, qui connaît bien la maison Bayonaise, est avec nous.
16:24 Salut Greg, j'étais au match ce week-end.
16:28 Il y a toujours cette ferveur.
16:30 Le stade a un peu évolué.
16:32 Félicitations pour tout ça.
16:33 Est-ce que tu as douté, à un moment donné, quand tu as vu toutes ces pénaltouches
16:37 que les Rochelets ont prises ?
16:40 Tu t'es dit, ça y est, ils ont enclenché la marche en avant.
16:44 Et voilà, vous avez fait preuve d'aménagation et de courage devant votre ligne à chaque fois.
16:48 C'était incroyable.
16:49 Oui, j'ai douté parce que face à ce type d'équipe,
16:55 il faut laisser peu d'opportunités de marque.
16:57 Et on connaît la valeur de leur paquet d'avant.
17:00 Quand ils rentrent dans les 22 mètres, ils deviennent très dangereux
17:04 puisqu'ils imposent beaucoup de puissance.
17:07 On leur a laissé trop d'occasions, à mon sens.
17:10 En première mi-temps, on fait 9,5 milles.
17:12 En première mi-temps, c'est abouti.
17:13 On n'est pas indiscipliné.
17:15 On a qu'à être forte.
17:18 Mais après, on se fragilise énormément sur la discipline
17:23 avec des positions de range gratuites et des sorties de camps approximatives.
17:28 Ce qui nous a mis énormément sous pression.
17:30 Et si on ajoute, on a eu l'occasion d'essai en première mi-temps à 10-0
17:36 qui peut nous faire basculer à 15 voire à 17.
17:39 Je savais que chaque point allait compter face à une telle équipe
17:43 qui venait avec beaucoup d'ambition.
17:45 - Peut-être que leur bord était plus performant
17:48 qu'aux finisseurs qui sont rentrés.
17:52 C'est vrai qu'ils ont commis beaucoup de fautes.
17:54 Soit ils étaient pris par la vitesse ou des fautes assez faciles.
17:58 - Oui, c'est ce qu'on a débriefé aujourd'hui.
18:01 Parce qu'on a été pris sur des positions de range gratuites.
18:04 On arrivait à maîtriser les collisions
18:08 soit en ralentissant un peu les rucks.
18:11 Mais on s'est mis sous pression trop facilement.
18:16 Je crois que les peu d'opportunités qu'on a eu de rentrer dans leur camp,
18:19 on a perdu les ballons parce qu'on a voulu faire des choses un peu plus compliquées.
18:24 Ce qui fait qu'on n'a eu aucune possession dans leur camp.
18:27 On a joué et qu'on ne sut que dans notre camp.
18:31 C'est difficile de résister dans ces cas-là.
18:35 - 16 pénalités concédées par les Bayonets, par ton équipe Greg, samedi.
18:42 Philippe ?
18:44 - Bonsoir Greg, une question rapide.
18:47 C'est vrai que quelque part, votre équipe me rappelle Castres il y a quelques années,
18:51 que je suivais beaucoup.
18:52 Ils avaient cette capacité à renverser des situations, à domicile surtout.
18:56 Il y avait ce caractère collectif.
18:58 Là, ça devient un peu une habitude, vous jouez à vous faire peur.
19:02 C'est des scénarios toujours un peu compliqués,
19:04 mais qui vous permettent de rester dans le coup.
19:06 Parce que, comme on le disait, le championnat est hyper dense.
19:09 Est-ce que la gestion avec cette Coupe d'Europe,
19:12 que vous avez eu à vivre là pour la première fois,
19:16 a été compliquée à digérer sur les deux tableaux ?
19:21 - Elle n'a pas été compliquée à digérer,
19:24 parce qu'avec tout le respect que j'ai pour la Champions Cup,
19:28 on se veut un club qui veut grandir et on voulait se servir de cette compétition.
19:34 Pour toucher à ce qui se fait de mieux.
19:38 J'ai pris le parti de faire pas mal de turnovers dans cette compétition.
19:44 Donc, on n'a pas trop subi les méfaits en termes d'énergie,
19:50 en termes de ressources physiques sur cette compétition.
19:55 Parce que nous, c'est que du bonus.
19:57 Il faut savoir qu'on n'était que le premier l'année dernière.
19:59 On finit huitième, qui était une place qualificative.
20:02 Mais on est tout autant conscient de notre niveau.
20:07 Aujourd'hui, le top 14 est très homogène.
20:10 Donc, nous, la priorité, ça a été dès le départ, le top 14.
20:15 Maintenant, ça n'empêche pas qu'on est, comme tout compétiteur,
20:19 nous sommes ambitieux, nous voulons aller le plus haut possible.
20:23 Mais franchement, ce championnat, il est très énergivore.
20:28 Parce qu'un résultat négatif ou non prévu peut vite te fragiliser.
20:35 - Pardon, je rebondis, Greg.
20:37 Mais est-ce que tu as le souvenir qu'il y a eu un championnat...
20:39 Parce qu'on dit tous les ans que c'est homogène.
20:41 Mais là, quand on regarde à cette journée de la fin,
20:43 le nombre de points d'écart entre le dernier qualifiable
20:46 et le premier non relégable, à neuf points.
20:49 Je ne suis pas sûr que ça ait déjà été vu.
20:52 Parce que là, il y a une bagarre à ce niveau-là,
20:56 si près de la fin, qui est quand même hallucinante.
21:00 - C'est terrible.
21:01 Vous en parliez avant que j'arrive à l'antenne.
21:04 Et en plus, il y a des beaux matchs.
21:06 C'est ça qui est super excitant dans ce top 14.
21:09 Mais c'est très fatigant.
21:13 Parce qu'à l'environ, on fait une saison qui est bonne.
21:18 On est encore l'une des seules équipes à vaincu à domicile avec Toulouse.
21:23 On a gagné quelques points à l'extérieur.
21:26 Mais ce n'est pas suffisant.
21:27 Il en faut encore plus.
21:29 Et de mémoire, je n'ai pas le souvenir de telle imaginabilité de championnat.
21:35 Maintenant, c'est pour les spectateurs, pour tout le monde.
21:39 Ça en fait une compétition très enrichissante et très intéressante pour tout le monde.
21:46 - Bonsoir, Grégory.
21:48 Ce week-end, c'est un match un peu spécial pour vous à domicile,
21:51 puisque vous êtes en délocalisation face à Toulon.
21:54 On se souvient que l'année dernière, ça a été la seule défaite à domicile de la saison.
21:59 C'est la seule délocalisation.
22:00 Vous l'abordez comment, ce match, vous ?
22:03 - Non, on a hâte d'être à nos états dimanche soir.
22:07 C'est encore des émotions extraordinaires qui vont nous être offertes.
22:13 On n'est pas à Jean-Daugé, mais on va jouer devant 35 000 spectateurs.
22:18 En tant que compétiteur, ce sont des émotions que l'on recherche avant tout.
22:27 Dans notre construction, ça va servir pour le club économiquement à l'entrée de l'argent,
22:33 comme on dit.
22:35 Et puis, nous, on dit qu'on veut grandir, qu'on veut un jour s'inscrire,
22:41 pourquoi pas, dans les prétendants aux six premières places.
22:44 Donc, c'est des matchs intéressants à jouer, dans une autre atmosphère,
22:50 qui vont nous servir pour nous et ambitionner à quelque chose de meilleur.
22:58 - On dit que la France manque de piliers droits.
23:01 Visiblement, Grégory, tu en as un qui pourrait intéresser le 15 de France.
23:08 Est-ce que c'est un dossier que tu suis ?
23:10 Est-ce que le joueur t'en parle ?
23:13 - Oui, on a déjà longuement échangé avec William Servat sur le sujet.
23:18 Aujourd'hui, Tevita n'est pas éligible pour l'équipe de France.
23:22 Il lui reste encore un an pour l'être.
23:25 C'est un garçon qui n'a que 21 ans, qui a toutes les qualités pour prétendre au plus haut niveau.
23:32 Aujourd'hui, ça reste un jeune joueur.
23:36 Il répond plus que très bien dans les attentes de la spécificité au poste,
23:42 c'est-à-dire la mêlée, la touche et les plaquages.
23:49 Aujourd'hui, il lui manque encore un peu de déplacement pour le haut niveau.
23:53 Maintenant, ça va venir avec le temps, avec cette expérience qu'il va acquérir au fil des matchs.
24:01 Mais oui, ça va être un fort potentiel.
24:04 J'espère le voir en équipe de France parce que c'est un garçon qui est rayonnant,
24:09 qui est solaire, comme peuvent être ses hyliens.
24:13 Il travaille en ce sens pour décrocher une cape en équipe de France.
24:20 Il en a envie en tout cas. C'est ce que ça veut dire quand tu nous dis ça.
24:25 Oui, complètement. Il aurait pu être international à Toulogne.
24:31 Il ne le veut pas. Il veut être international français. C'est clair dans sa tête.
24:37 Il a cet objectif bien clair et il se donne les moyens pour y aller.
24:43 Il sera peut-être même dans une équipe du Pays Basque un de ces jours. On l'espère en tout cas.
24:49 Merci Grégory d'avoir été avec nous, Grégory Patta, manager et entraîneur de l'Aviron Bayonet,
24:54 qui est toujours dans le cool et qui accueille Toulon dimanche soir, si on le vivra sur ce radio.
24:59 Merci Grégory, bonne soirée.
25:01 Merci à vous, bonne soirée.
25:03 Dans un instant, on va parler toujours avec Yoann Uger, avec Philippe Spanguero,
25:07 toute l'équipe Sud Radio et vous bien sûr au 0826-300-300.
25:10 On va parler de Perpignan qui a fait le gros coup du week-end en s'imposant du côté d'Oyonnax.
25:14 A tout de suite sur Sud Radio.
25:15 Avec vous les passionnés de rugby et des auditeurs Sud Radio pour cette émission de débrief.
25:25 Le lundi de 20h à 21h. Yoann Uger, Philippe Spanguero, tout le monde est là bien sûr.
25:30 Quentin Cabanise bien sûr, on revient sur la journée, la 19ème journée du Top 14.
25:36 Et dans cette 19ème journée, Perpignan a fait un gros coup, victoire 15-14 à Oyonnax.
25:42 Pour en parler, on va dire l'un des joueurs emblématiques du Top 14 et de l'USAP.
25:46 C'est Mathieu Acebes qui est avec nous. Bonsoir Mathieu.
25:49 Bonsoir à vous.
25:50 Merci d'être avec nous en direct.
25:53 On imagine quand même que le dimanche et le lundi ont dû être un peu plus cool à Perpignan
25:59 depuis cette victoire d'un point, mais méritée à Oyonnax.
26:03 Oui, effectivement, c'est quand même un beau soulagement parce que Oyonnax, on les
26:11 savait très difficiles à manier chez eux.
26:14 Ils ont remporté des matchs assez importants face à des victories de Top 14 bien aguerries.
26:19 Donc voilà, on redoutait fortement ce match et à juste titre.
26:25 On a réussi à remporter ce match et c'est bien là l'essentiel.
26:31 Même si ce n'était pas un match fantastique, il nous fallait gagner et avoir cet objectif
26:36 déjà de ne plus être dernier du Top 14.
26:40 Maintenant, ça ne veut pas dire qu'on est encore maintenu, mais déjà, il y a de fortes
26:47 chances qu'on ne soit pas dernier.
26:48 En tout cas, cette équipe a du caractère.
26:51 Elle le prouve d'une journée sur l'autre.
26:54 Et Yoann Hugé et Philippe Smanghero sont là.
26:57 Yoann, peut-être que tu as déjà croisé Mathieu.
26:59 Donc j'imagine que vous avez des histoires d'Elie à vous raconter aussi à l'antenne.
27:04 Salut Mathieu.
27:05 Des histoires d'Elie, on ne s'est pas trop croisé avec Mathieu.
27:10 On a joué beaucoup ensemble quand on était jeune, mais après, on ne s'est pas trop
27:14 croisé sur le terrain.
27:16 Il était mon voisin à Tarnosc, parce qu'il est de là-bas.
27:19 Je le croisais souvent en vélo et en train de travailler aussi.
27:24 C'est un grand homme d'affaires.
27:26 Au-delà de sa tunique, il ne dort pas.
27:30 Je peux vous le dire.
27:31 Après le rugby, il peut arrêter tranquille.
27:33 Il a la moitié de la France.
27:35 Liffy lui a fait mal.
27:41 Non, je suis un humble artisan.
27:49 C'est un souci.
27:52 Dis-moi Mathieu, ces retours de Yonax, il se passe toujours mieux avec la victoire,
27:59 mais avec l'âge, c'est quand même long.
28:01 Non ?
28:02 Je ne vais pas te cacher que j'ai ma place particulière dans le bus avec deux petits
28:07 matelas que je me laisse dans le bus avec deux petits coussins.
28:10 Je suis couché entre quatre sièges.
28:14 J'avoue que je pense que mon voyage a été plus facile que les autres de l'équipe.
28:21 Je dois dire la vérité.
28:23 Ils ne sont pas tous logés à la même enseigne.
28:28 C'est ça, c'est avec l'expérience et l'âge.
28:31 Tu as raison de te préserver.
28:34 Je vais monnayer cette place à la fin de l'année.
28:37 Tu as raison.
28:38 A qui tu penses pouvoir hériter cette place ?
28:42 Tu connais, il y a l'histoire d'ancienneté.
28:47 Donc, ça sera certainement un des plus anciens qui va la reprendre derrière.
28:50 Il y a aussi une hiérarchie dans le bus.
28:55 C'est un certain sens des affaires pour confirmer les propos de Johan.
29:01 Vous avez vu, vous avez vu.
29:05 Philippe pour Mathieu ACMS.
29:06 C'est un Basque, n'oubliez pas.
29:08 Mathieu, salut.
29:10 C'est toujours un plaisir de t'avoir avec nous.
29:13 On est heureux pour vous, bien sûr, parce qu'on sentait le potentiel de cette équipe
29:18 en début de saison.
29:19 Il y a ce démarrage complètement raté avant la Coupe du Monde qui vous a fait mal.
29:26 Mais là, on sent ce caractère collectif et cette dynamique.
29:28 On a posé la même question à Franck Azéma.
29:30 Je me doute un peu de la réponse.
29:32 Mais toi qui as connu vraiment des années difficiles à l'USAP, là, ce match, il vous
29:37 permet de vous sortir un peu la tête de l'eau, voire même un peu de regarder vers l'eau.
29:42 Est-ce qu'il n'y a pas une envie, quand on est compétiteur comme vous, de se dire
29:46 on rivalise avec tout le monde, la dynamique est pour nous.
29:49 Vous proposez un joli rugby.
29:50 Est-ce que là, maintenant, vous ne basculez pas dans une volonté de vous dire, est-ce
29:54 qu'il n'y a pas quelque chose à aller chercher en haut plutôt que de regarder en bas ?
29:57 Honnêtement, je ne vais pas faire de langue de bois, Philippe, tu parles du passé.
30:05 On a tellement été traumatisés par ce passé et ces deux access-matchs qui ont été véritablement
30:13 difficiles à vivre.
30:15 Parce que c'est toujours difficile, on en avait déjà parlé l'année dernière, de
30:20 tout jouer sur un match et de pouvoir tout perdre et seulement gagner le droit de rester
30:25 en top 14.
30:26 Honnêtement, il reste sept matchs.
30:29 On veut se concentrer sur nos prestations et livrer des prestations abouties sur les
30:39 sept matchs qui arrivent.
30:40 On fera les comptes à la fin.
30:42 Mais en tout cas, ce qui est sûr, c'est que l'équipe a montré un gros caractère.
30:46 Parce que commencer comme on a commencé, avec quatre défaites, je crois, et revenir
30:53 de là où on est revenu, avec un climat particulier et hostile autour de Perpignan.
30:59 Parce que les supporters, et je retiendrai toujours ça de mon ancien entraîneur Patrick
31:03 Arleta, qui disait que Perpignan c'est le plus bel endroit pour jouer au rugby si tu
31:08 gagnes, mais ça peut être le pire aussi si tu perds.
31:11 Les supporters sont très exigeants.
31:14 On ne te laisse rien passer.
31:16 Il faut savoir vivre avec cette pression dans ce club.
31:18 C'est vrai qu'aujourd'hui, il faut constater qu'on ne fait pas partie des top clubs de
31:27 ce top 14 aujourd'hui.
31:28 On se bat pour essayer d'exister dans ce championnat et surtout de pérenniser le club qui mérite
31:36 et qui a toute sa place.
31:37 Ça fait plaisir quand on voit, ne serait-ce que Hugo Moula qui vient à Aimé Giral et
31:46 qui envoie de très bons commentaires sur le stade, sur l'ambiance et tout ça.
31:52 Je pense que la place de l'USAP est en top 14 et elle est bien confirmée en top 14.
31:57 Donc on va faire tout pour éviter de passer par cet accès match en fin de saison.
32:04 0826, 300, 300 bien sûr vous êtes les bienvenus au Standard.
32:09 Vincent est avec nous, supporter de l'USAP, qui est là pour échanger avec Mathieu.
32:14 Bonsoir Vincent.
32:15 Salut à tous, salut Mathieu.
32:17 Salut.
32:18 On ne se quitte plus, on se voit à Oyo, on se voit maintenant par la radio, mais on
32:23 va aller boire des bières ensemble.
32:26 Vincent, tu faisais partie des 500 qui ont fait le voyage ?
32:30 Bien sûr, je suis président de la club de supporters, on était 200 à Oyo.
32:36 Bravo, c'est magnifique.
32:37 Franchement, quand j'ai vu toute la tribune à un moment derrière avec tous les Catalans,
32:42 c'était beau à voir.
32:43 Est-ce que Vincent, tu as une place dans le bus comme Mathieu, avec des petits matelas ?
32:47 Moi, je ne suis pas calé entre une coussaine et un matelas, j'étais calé entre la glaciaire
32:53 avec les bières et le champignon de ville, c'est tout en russe.
33:00 Bon, parlons-nous peut-être Vincent, toi, de la façon dont tu as vécu ce déplacement
33:04 à Oyo.
33:05 Il y a quand même deux beaux essais perpignanés.
33:08 Ce que j'aime dans cette équipe, c'est que même avec la pression du maintien, qui
33:12 n'est pas toujours une pression très positive, cette équipe joue.
33:15 Ça joue, ça joue, ça fait plaisir tous les week-ends.
33:20 Même quand on voit le SAP sur des matchs, même quand il y a des défaites, on se souvient
33:25 en début de saison, le match à Toulouse où on s'incline, mais malgré tout, on met
33:29 4 essais.
33:30 Là, ils ont mis 3 bonus sur un type depuis la trêve de Noël.
33:34 On se rend compte qu'il y a vraiment une vraie dynamique, une volonté de jeu.
33:38 C'est sûr que l'équipe au complet est vraiment compétitive.
33:40 Et là, surtout le match à Oyo, ce qui a été impressionnant, c'est que même depuis
33:44 nos 30 mètres, on a essayé de remonter les ballons.
33:46 Ça n'a pas toujours marché, bien sûr, il y a eu des déchets, mais on a senti une
33:50 équipe qui avait vraiment confiance en elle, qui avait envie de porter le ballon, de faire
33:54 hommage.
33:55 Au final, je pense que quand on regarde le match, c'est l'équipe qui a voulu le plus
33:58 jouer qui l'a remporté.
33:59 Nous, on a eu un peu de frustration dans les tribunes parce qu'on se disait que ce n'était
34:03 pas possible, on va finir par le perdre ce match alors qu'on a le 1,30 mètres des tribunes.
34:07 On laisse huit points au pied, on a un essai, on en a maintenant un but.
34:11 En première mi-temps, on a une série de bêlées où on ne va pas marquer.
34:14 Mais au final, c'est aussi la force de caractère, la défense qui a été énorme et la discipline.
34:19 Donc voilà, beaucoup de joie.
34:22 Et je dois vous dire une chose, c'est que moi, j'ai pas essayé de deuxième mi-temps.
34:25 Je crois que c'est la pire deuxième mi-temps de ma vie, parce que ça a été… peut-être
34:28 pas de ma vie, mais en tout cas, depuis le début de la saison, avec un stress terrible
34:30 parce que je me disais, si on perd, quand on se rappelle huit heures de bus, ça va
34:34 être infect.
34:35 Donc rien que pour ça, ça m'a eu le coup de gagner.
34:38 Mathieu, Mathieu Acebes, réaction à la fois sur le stress d'y maintenir, on a l'impression
34:44 qu'il ne vous habite pas en fait, que vous arrivez à vous libérer dans le jeu, Mathieu.
34:49 Oui, mais alors c'est paradoxal, mais c'est vrai qu'on sent une forme de sérénité
34:56 dans cette équipe, parce que malgré toutes les expériences vécues sur les deux matchs
35:03 précédents et cette année, qui a été faite de très bas en début de saison et de haut
35:09 récemment, on sent de la sérénité dans l'équipe.
35:13 Preuve en est, au coup de sifflet final, j'ai pas l'impression d'avoir vu les joueurs
35:19 sauter de joie, comme si c'était incroyable ce qu'on avait fait.
35:23 J'avais l'impression que c'était normal d'avoir gagné.
35:27 Bien sûr qu'on a été communiés avec ces supporters qui ont fait le déplacement à
35:33 Ollona, et c'est quand même quelque chose qui nous touche fortement, on ne va pas mentir.
35:38 Quand on arrive au stade et qu'on voit cette haie de supporters qui a fait 8 heures de
35:44 bus et qui s'est levé à 5 heures du matin pour venir à Ollona nous soutenir, ça met
35:48 une forme de pression, une bonne pression et surtout de fierté de te dire que tu appartiens
35:56 à un club assez spécial, avec des supporters très spéciaux et ça donne envie d'être
36:04 au rendez-vous sur le terrain.
36:06 Je pense que tout le monde a répondu présent.
36:07 Le match a été assez cadenassé quand même, parce que quand on voit le score 14-15, ça
36:16 n'a pas été un match, il y avait des grandes envolées, mais en tout cas nous, dans le
36:19 jeu, pour revenir à tes propos du début, on a été libérés dans le sens où on ne
36:26 ferme pas le jeu, on essaye de respecter le rugby, on essaye de jouer quand il faut jouer,
36:31 de taper quand il faut taper et surtout ce week-end je trouve qu'on a été très disciplinés,
36:37 ce qui nous a permis d'être vraiment bien dans le match.
36:40 Vincent, peut-être encore un petit échange avec Mathieu avant de donner la parole à
36:51 Johan et Philippe.
36:52 Je sais que Mathieu ne peut pas vraiment le dire, mais quand on fait notre calcul et
36:58 quand on voit le calendrier qui nous attend, évidemment que la priorité, l'ultra priorité
37:02 est l'unique priorité aujourd'hui, c'est la deuxième place.
37:05 Mais nous, en tant que supporters, on se demande si on n'a pas le droit de s'autoriser
37:09 à arriver dans le sens où les déplacements qu'on a, c'est à Montpellier, c'est à
37:13 Bayonne, c'est à Pau et on a quatre réceptions.
37:15 Donc la question, je sais que Mathieu ne pourra pas me répondre comme ça, mais nous on y
37:20 croit et on ne se dit pas qu'on va aller chercher la qualif.
37:22 Mais des fois, il y a des séries, on vient de battre Toulouse, on vient de battre Royault,
37:27 on a deux réceptions terribles, si on fait un 4 à la suite, je peux dire qu'à Montpellier,
37:30 tu vas avoir 3 000 personnes qui vont se déplacer et on ne va pas les entendre, on va aller
37:34 chercher la victoire suivante.
37:35 Je pense qu'on va avoir une fin de saison incroyable et si on confirme contre Castellon,
37:43 je peux vous dire que ça va être une folie furieuse cette fin de saison.
37:48 Mathieu ?
37:49 Non, mais c'est beau de rêver.
37:53 Après, nous, bien sûr, on est obligé de garder de la mesure dans nos propos, surtout
38:02 d'être dans la réalité et la réalité et encore une fois, je ne mens pas et Johan
38:08 pourra le confirmer, le top 14, c'est un championnat tellement intense, tellement dur
38:14 où chaque week-end, il peut se passer tellement de choses et des fois, c'est pas toujours
38:27 le meilleur qui gagne.
38:28 Il y a des moments où ça peut être un peu difficile, mais c'est la réalité.
38:35 On est vraiment pas maître et c'est pour ça aussi, c'est ce qui fait la beauté du
38:38 sport et de ce sport en général, c'est qu'il n'y a pas de vérité.
38:43 Donc, il faut rester très humble et travailler, essayer de maîtriser tout ce qu'on peut maîtriser.
38:48 Il y a toujours une part de chance et de réussite, qu'on le veuille ou non, c'est comme ça.
38:54 Il y a une partie un peu liée au destin, moi je crois un peu au destin.
38:58 Donc voilà, nous on fera tout ce qu'on peut pour faire au maximum et après on verra
39:04 la fin.
39:05 Surtout que vous recevez Kast qui a perdu à domicile, donc les voyants sont d'autant
39:10 plus en vigilance au rouge parce qu'ils vont enranger de se rattraper, ils sont sortis
39:16 du top 6, donc ça s'annonce une belle bataille encore pour vous.
39:20 Mathias Roland sera d'ailleurs notre prochain invité.
39:22 Tu connais Kast.
39:24 Ouais, je vous ressens.
39:27 Petite question de Quentin je crois.
39:30 Oui, bonsoir Mathieu.
39:31 Vous avez dit que vous quitteriez l'USAP à la fin de la saison.
39:36 Je voulais savoir justement vers quoi vous allez vous projeter, vous allez continuer
39:39 peut-être ailleurs ou est-ce que c'est un poste d'entraîneur qui peut vous intéresser
39:42 ou alors couper complètement ?
39:44 Un poste de président même.
39:45 Pourquoi pas ?
39:47 Honnêtement, ça a été un peu relayé un peu partout dans les médias, un peu à mon
39:54 rencontre parce que c'est partie des discussions avec Jean Bouillou qui me demandait ce que
39:59 j'allais faire.
40:00 Je pense que c'est le moment pour moi d'arrêter à l'USAP.
40:05 On m'a donné une mission quand j'ai pris le Capitana, c'était de remonter en top
40:09 14 et de pérenniser le club en top 14.
40:13 Ça fait des années que je suis sur le terrain, que je tourne mentalement, physiquement et
40:20 c'est quand même assez éreintant.
40:22 Je suis très bien physiquement mais aujourd'hui, je sens qu'il faut que j'arrête à Perpignan
40:29 et que c'est le moment pour moi.
40:31 Je me sens fier, je n'ai pas de honte à le dire, je me sens bien dans ma tête.
40:39 J'ai préparé mon après-carrière, j'ai fait beaucoup de choses pendant ma carrière,
40:44 ce qui m'a permis aujourd'hui d'être bien.
40:46 On en parlait en rigolant avec Juan tout à l'heure, mais c'est vrai que depuis mon
40:51 plus jeune âge, depuis 19 ans, je travaille à côté sans rien dire à personne.
40:55 J'essaie d'avoir un équilibre et aujourd'hui, bien entendu, que le rugby fait partie de
41:03 ma vie et c'est ma vie, mais il faut savoir aussi, à un moment donné, passer à autre
41:09 chose.
41:10 Je n'ai pas dit que je ne resterai pas dans le rugby, je n'ai pas dit que je fermais
41:16 la porte à autre chose, mais pour le moment, dans ma tête, j'ai envie de profiter avec
41:21 Perpignan.
41:22 Il me reste 7 matchs, j'ai envie de prendre tout ce qu'il y a à prendre avec Perpignan,
41:27 de communier avec les supporters, ma famille, mes amis et vraiment finir sur une très bonne
41:32 note à Perpignan.
41:33 Et ça sera la plus belle chose qui peut m'arriver et après le reste, je trouverai toujours
41:39 quelque chose à faire.
41:41 J'ai encore de l'énergie.
41:42 Voilà.
41:43 C'est une belle conclusion et surtout Mathieu, on te souhaite une belle fin de saison avec
41:49 du caractère comme tu as sur le terrain.
41:51 C'est toujours un plaisir de te voir et toi et ton équipe.
41:55 Merci d'avoir été avec nous en direct sur Sud Radio.
41:58 Mathieu Assebes, capitaine de l'USAP, pour cette opération on maintient, voire plus,
42:03 si affinité, puisque si on suit Vincent, notre supporter passionné de l'USAP, il
42:09 peut y avoir plus et notamment avec ces deux matchs à domicile, Castres et Lyon.
42:13 Castres justement, on va en parler dans un instant avec Mathias Roland, le directeur
42:17 sportif du Castre Olympique qui est avec nous.
42:19 On se retrouve dans un instant ou pas, Quentin ? Oui, dans un instant.
42:22 0826-300-300.
42:23 Vous êtes les bienvenus au Standard Sud Radio, dans "Au coeur de la Mélée".
42:28 Sud Radio, au coeur de la Mélée, François Triot.
42:31 Avec vous les passionnés de rugby pour cette émission de débrief au coeur de la Mélée.
42:35 On revient sur la 18ème journée du Top 14.
42:38 On a eu Mathieu Errigoyen, on a eu Grégory Pata, il y a eu Mathieu Assebes.
42:42 Voici Mathias Roland qui est avec nous en direct sur Sud Radio, le directeur général
42:46 du Castre Olympique.
42:47 Salut Mathias.
42:48 Bonsoir François.
42:49 Merci d'être avec nous en direct.
42:51 Philippe Spanguero est là, Yoann Hugé également, Quentin Cabanisse, toute l'équipe bien sûr,
42:55 les auditeurs.
42:57 Philippe, première question pour Mathias, avec un Castre Olympique, on le rappelle,
43:02 battu sur sa pelouse in extremis 23-21 par le Racing.
43:07 Philippe.
43:08 Salut Mathias.
43:09 Pas de questions, bien sûr de la déception pour vous parce que c'était un match important
43:15 à domicile.
43:16 On sait que vous avez su réagir à l'extérieur, on l'a vu à Pau notamment cette année dans
43:21 un grand match.
43:22 Là j'imagine que la cible est mise sur ce déplacement à Perpignan.
43:27 Après on le dit, on se posait la question avec Greg Pata et tu as peut-être la réponse,
43:33 mais est-ce qu'il y a déjà eu autant de densité dans ce championnat entre la dernière
43:38 place qualificative de sixième et la première place de non-relégable ? Parce que c'est
43:43 quand même cette année assez impressionnant en termes d'incertitude.
43:46 Bonsoir Philippe.
43:49 Oui, effectivement, beaucoup de déceptions dans l'histoire, surtout au vu du scénario
43:54 et de l'investissement des garçons.
43:56 Après pour te répondre, chaque année c'est de plus en plus dense.
44:00 Je crois qu'on le dit à chaque fois, ça devient un peu un lieu commun de dire que
44:04 chaque année c'est de plus en plus concurrentiel.
44:06 Ça l'a encore démontré ce week-end, ça le démontre je pense depuis très longtemps.
44:13 Depuis presque la mi-championnat on a l'impression qu'il y a des matchs sur couteau, chacun joue
44:17 quelque chose et puis surtout ce qui est très dur pour se projeter c'est que hormis
44:21 les deux premiers, je pense, tout le monde en deux matchs peut se retrouver soit qualifiable,
44:27 soit pas loin de la zone rouge.
44:29 C'est ce qui rend le top 14 hyper électriste et très intéressant.
44:32 Ce qui est étonnant Mathias, c'est qu'il y a eu un petit trou d'air en première
44:39 mi-temps qui ont fait que vous étiez mené 20 à 6 au repos.
44:42 Puis après il y a eu quand même un réveil en deuxième mi-temps, comment les joueurs
44:47 ont pu expliquer ? C'est lié uniquement à l'opposition ou il y a eu un petit problème
44:52 dans le match, une absence ?
44:55 Non, c'est lié à des erreurs je pense.
44:58 C'est plutôt dommage parce qu'on était en place collectivement et puis malheureusement
45:02 des petites erreurs qui ont fait qu'on a pris deux essais face à une très belle
45:06 équipe qui était venue en plus avec toutes ses armes.
45:09 Donc voilà, ça nous a obligés à mettre beaucoup de nervis et c'est assez remarquable
45:15 d'ailleurs la manière dont on a pu revenir dans le match en étant proche de notre ligne
45:18 notamment à 20 à 9.
45:20 On a réussi à s'en sortir et puis on pensait avoir fait le plus dur en repassant
45:24 devant quelques minutes de la fin.
45:26 Franchement, les garçons ont démontré de la qualité et un gros courage pour revenir.
45:31 Et puis voilà, quelques faits de jeu et malheureusement on l'a perdu.
45:35 Mais cette récurrence à être mené au score et revenir derrière nous a coûté cher ce coup-ci.
45:43 Voilà, c'est pas toujours facile.
45:45 Yoann pour Mathias Roland.
45:47 Salut Mathias, écoute, j'ai senti les joueurs après leur débauche d'énergie pour revenir
45:54 et passer devant et avoir cette dernière pénalité.
45:58 Les joueurs extrêmement abattus, vraiment marqués physiquement et mentalement.
46:04 Tu penses que vous avez trouvé les ressources pour aller vous imposer à Pau ?
46:08 Tu penses que ça va être encore sur ces derniers matchs les remobiliser déjà mentalement
46:14 avant physiquement pour aller chercher des victoires à l'extérieur pour rentrer dans les 6 ?
46:20 Oui, bonsoir Yoann.
46:23 Oui, effectivement tout le monde a été abattu après le match, naturellement.
46:27 Notamment par rapport à l'énergie qu'ils avaient mis.
46:30 Bon, voilà, après dans tous les cas la saison s'arrêtera après Perpignan.
46:33 Il ne faut pas se leurrer, ça va être très compliqué.
46:35 On a en plus de la casse, même si on attend certains examens.
46:38 Donc, quoi qu'il arrive, ce ne sera pas terminé.
46:40 Il restera 6 matchs derrière celui-là.
46:43 Donc, on va essayer de relever la tête déjà et de se retrouver déjà collectivement.
46:48 Faire le meilleur match possible.
46:50 Après, encore une fois, on aura d'autres réceptions, d'autres scénarios.
46:54 Je pense qu'une des caractéristiques aussi de ce top 14, c'est les séries.
46:59 Rapidement, on peut faire des séries positives et puis on se retrouve en 3e encore quelques semaines.
47:06 On se retrouve en dehors des 6.
47:08 C'était un peu le cas du racing aussi.
47:10 Il y a deux matchs en arrière qui étaient un peu au fond du show
47:13 et qui maintenant sont repartis sur une super dynamique.
47:15 Ce sont les plus résilients pour reprendre un terme à la mode qui arriveront à sortir dans ces 6.
47:23 Bonsoir Mathias.
47:25 Il y a eu 3 défaites cette saison à domicile pour le Castrolympic.
47:29 C'est quelque chose qui n'arrive quasiment jamais.
47:31 Est-ce que vous pensez que vous allez être obligé d'aller faire un résultat à l'extérieur pour les compenser ?
47:37 Ou pour l'instant, il n'y a pas d'inquiétude ?
47:39 Bonsoir.
47:41 Quasiment jamais, oui.
47:42 Au Céou, vous voyez ?
47:43 Oui, au Céou.
47:44 Oui, bien évidemment.
47:47 C'est sûr qu'il faudra qu'on aille faire un résultat.
47:50 Il nous reste quelques déplacements.
47:54 Je ne vais pas vous dire un lieu commun, mais il faudra bien sûr gagner le maximum de matchs.
47:58 En sachant que c'est très dur de faire des prévisions.
48:01 Vous l'avez dit avant, je vous ai écouté.
48:03 Je me demandais si vous ne m'aviez pas oublié.
48:05 J'étais à 2 heures de m'endormir.
48:07 Vous savez, j'ai 11 ans d'âge.
48:08 C'est moi, Mathias, qui ai oublié de t'envoyer un petit texto de modification d'horaire.
48:16 Du coup, j'ai eu la chance d'écouter votre émission et de voir vos paroles.
48:20 Effectivement, c'est très dur de faire des prévisions.
48:24 Même par rapport aux saisons précédentes, où il y a un certain nombre de points, on pourrait espérer se qualifier.
48:29 On verra bien.
48:31 Mais c'est certain que sur les 7 matchs qui nous restent, il faudra certainement en apporter 4 pour pouvoir se qualifier.
48:39 Et quand même, Castres est habitué aussi à des belles fins de saison.
48:43 Si on se rémémore la dernière saison.
48:46 Est-ce qu'il y a une façon de mobiliser les troupes qui est propre à votre histoire ?
48:51 Et dont tu es le porteur aussi, Mathias.
48:55 Est-ce qu'il y a des choses qui sont prévues pour resserrer le groupe ?
48:59 Des stages, des choses comme ça, pour aborder ces 7 dernières journées ?
49:03 Pas dans les médias, mais effectivement, il y aura un stage qui est prévu depuis le début de la saison.
49:09 Se retrouver, c'est sur nos vertus collectives qui ont fait notre force depuis de nombreuses années maintenant.
49:17 Sortir de cette vie individuelle qu'on peut avoir, se retrouver autour du collectif, autour de nos cadres, autour de nos forces.
49:25 Parce qu'il y a quand même des gros points forts cette année au CIO.
49:28 On ne va pas changer de recette, surtout en allant à Perpignan, où on sait que ça va être forcément un très haut combat.
49:36 C'est une équipe en plus qui a beaucoup de volume.
49:39 La recette, c'est celle-là.
49:41 C'est en tout cas se retrouver sur ce qui a fait notre force depuis de nombreuses années.
49:45 On l'imagine. Maxime est avec nous. Il est appelé au 0826-300-300.
49:49 Maxime, plutôt supporter de Clermont.
49:51 Du coup, je crois que Clermont-Castre, ce sera vers la 24e journée.
49:55 Ce n'est pas pour tout de suite, Maxime, mais peut-être que tu as un regard sur la saison des Castrés qui peut ressembler à celle de Clermont, Maxime.
50:02 Exactement. Bonsoir, messieurs.
50:04 Bonjour à tous.
50:06 On a eu l'honneur, la chance de gagner.
50:10 Ça s'est joué, je m'en rappelle, à quelques secondes à Castres.
50:14 Je rejoins Mathias sur son intervention quand il parle de ce top 14 qui est très serré.
50:23 C'est vrai que nous, à Clermont, on parlait presque de crise parce qu'on regarde plus derrière nous que devant.
50:33 Mais c'est ça, tout peut basculer. C'est une question de série.
50:37 C'est très compliqué. Et Castres, c'est pareil.
50:40 Ils étaient dans les six il y a deux journées et là, ils sont juste devant nous à un point, je crois.
50:44 Ils ont trois points de plus que Clermont.
50:49 Ils sont septième les Castrés, juste à un point derrière La Rochelle, sixième.
50:53 46 points. Et donc, Clermont, dixième, 42 points.
50:56 Mais enfin, bon, Perpignan, onzième, 39 points.
50:59 C'est dire quand même que tout ça est très compact.
51:02 Juste un petit mot, peut-être, Maxime, sur cette saison CDO et Débat avec Clermont.
51:08 C'est très compliqué. C'est très compliqué parce que ça n'a pas fait grand bruit.
51:14 Par exemple, je suis un supporter de très longue date de Clermont.
51:18 La semaine dernière, j'ai écouté qu'il y avait un "boycott" des supporters dans les heures des cinq premières minutes
51:25 à l'entrée des joueurs, justement, pour exprimer le décontentement.
51:29 Ça montre que c'est très compliqué.
51:32 En fait, les supporters ne savent pas trop dans quelle direction on va.
51:37 Ils se posent beaucoup de questions. Ils s'inquiètent du recrutement.
51:40 Ils s'inquiètent déjà de la saison prochaine et puis même déjà de la fin de saison.
51:44 On se dit qu'on va plus jouer le maintien que les six.
51:49 Donc, c'est une saison qui est très compliquée.
51:52 Très compliquée. Dernière question pour Mathias Roland, directeur général du Castrolympique.
51:58 Elle est donnée par Quentin, qui est un supporter du LCEO.
52:02 On a lu dans la presse que Christian Ambadjong pourrait arriver au Castrolympique.
52:09 Ça parle même de visite médicale. Est-ce que c'est le cas ?
52:11 Est-ce qu'il viendrait pour côtoyer Rémi Bagé, par exemple, à la saison prochaine ?
52:16 Il ne faudrait pas sa tension, sinon.
52:18 Je ne sais pas. On va bien savoir si Ambadjong va venir.
52:21 Très sincèrement, j'ai très peu de culture rugby.
52:25 Je ne sais pas du tout qui sont les deux joueurs que vous m'avez cités.
52:27 Je ne vais pas pouvoir vous renseigner, malheureusement.
52:30 Mais sérieusement, au LCEO, on communique traditionnellement pendant la période des mutations.
52:37 La période officielle des mutations.
52:39 Donc, pas de relation ou d'officialisation.
52:42 Je pense que c'est mieux d'ailleurs pour le rugby.
52:44 Parce que c'est vrai que quand on voit tout ce qui est officialisé en amont,
52:48 je conçois que ça contribue à la dynamique des clubs, pour les supporters, l'abonnement, etc.
52:53 Mais je pense qu'il faut aussi essayer d'avoir les deux pieds dans la saison actuelle.
52:56 Ce ne sont pas des choses qu'on fait généralement.
52:59 Donc, pas de communication spécifique par rapport à ces deux joueurs.
53:03 On a même un peu endormi parce qu'on a appelé tard.
53:06 Vous avez raison, c'était le moment de me prendre sur un moment de faiblesse.
53:12 On a essayé. Merci Mathias.
53:14 Merci d'avoir été avec nous en direct sur Sud Radio.
53:17 Et pardon pour le petit retard.
53:19 On remercie également Maxime de nous avoir appelés.
53:21 On remercie Philippe Spanghero, bien sûr.
53:23 Yoann UG, bien sûr.
53:25 Et on se retrouve très vite dès vendredi pour la Pro D2 sur Sud Radio.
53:29 Bien sûr, le week-end et la 20e journée de Top 14,
53:32 avec ce Perpignan-Castre que l'on suivra également.
53:34 Merci à tous.
53:36 Salut messieurs.
53:37 On est un petit peu en retard.
53:38 Merci monsieur.
53:39 Bonne soirée.
53:40 Jacques Pessy, merci à toute l'équipe qui nous a permis de faire ce au cœur de la mêlée.
53:43 Merci à vous les auditeurs. A bientôt.