• il y a 7 mois
Au Coeur de la Mêlée, tous les lundis soir de 20h à 21h, pour revenir sur l'actualité rugby du week-end.

Deux invités pour participer à l'émission au micro de Sud Radio :
- Christophe Urios : manager de l'ASM Clermont ;
- Kélian Galletier : 3e ligne de l'USA Perpignan ;

Présenté par François Trillo, avec nos deux consultants Philippe Spanghero et Yoann Huget.

Au programme de l'émission :
- Clermont renoue avec la victoire face au Stade Français, et se projette sur sa demi-finale de Challenge Cup ;
- Après sa victoire à Montpellier, Perpignan ne peut plus se cacher

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##AU_COEUR_DE_LA_MELEE_1-2024-04-29##

Category

🥇
Sport
Transcription
00:00 Au coeur de la mêlée, notre émission du lundi soir sur Sud Radio qui revient sur tout le week-end rugby.
00:05 Quelle fin de saison pour Clermont ? On en parlera avec Christophe Hurios, l'entraîneur de Clermont qui sera notre invité.
00:12 L'USAP qui s'impose à Montpellier, les Catalans peuvent-ils rêver du top 6 ?
00:16 Kélian Galtier sera avec nous à partir de 20h30.
00:20 Yoann UG, Philippe Spanghero, Fidel Opost sont avec nous.
00:23 Un top cadeau à gagner ce soir, un coffret gold du rugby, un ballon du Stade Toulousain.
00:27 Vous appelez pour cela au 0826 300 300.
00:31 Vous aussi, vous serez les bienvenus au standard Sud Radio, Odéla bien sûr et Quentin Cabanis est aux commandes.
00:37 Sud Radio au coeur de la mêlée.
00:40 Salut Philippe. Salut François.
00:42 Bonsoir à tous. Salut Yoann. Bonsoir à tous.
00:49 Est-ce que tout va bien ? C'est cette voix de crooner qui effectivement nous ravit.
00:54 Je vois les biceps de Philippe avec ce petit polo, ça lui va à ravi.
00:59 Oui c'est vrai qu'on est quand même visible sur l'appli Sud Radio bien sûr.
01:05 Et vous avez bien raison de le dire, effectivement on peut nous voir et ça vaut vraiment le détour, surtout pour Philippe Spanghero.
01:12 Tiens on va débuter avec Quentin Cabanis, l'homme que l'on ne voit pas mais qui est pourtant le vrai patron de cette émission.
01:17 Trois infos, quatre infos peut-être à retenir ce lundi côté rugby ?
01:21 Autant que tu veux François.
01:22 Et notamment un changement de président à Brève.
01:24 Exactement, c'est le C à Brève qui a annoncé dimanche soir un changement de gouvernance à venir.
01:29 Thierry Blandinière va succéder à la tête du club à Simon Guillaume qui va garder lui quand même un poste dans l'organigramme.
01:37 Le syndicat des joueurs.
01:39 Ah oui ?
01:40 Oui, petit coup dur pour le syndicat des joueurs Proval qui a été condamné pour harcèlement moral et discrimination envers son ancienne directrice générale.
01:48 Le conseil prud'homale de Toulouse a donné raison à Lorvitou, licencié en 2021 du syndicat des joueurs après être venu de son combat contre la leucémie.
01:58 Attendu à Montpellier cet été, le numéro 8 anglais Billy Vunipola a été arrêté par la police espagnole ce week-end à Mayork alors qu'il menaçait des clients dans un bar à une heure avancée de la nuit.
02:09 Le joueur lui n'y l'est fait et a dit qu'il n'y a eu ni violence ni bagarre mais un simple malentendu.
02:15 Il a quand même été tasé deux fois et il a fini au poste.
02:19 Après le malentendu était un petit peu compliqué.
02:22 C'est pas bien mais taser deux fois il faut le faire.
02:24 C'est un dur à cuire.
02:25 Il est solide le gaillard.
02:27 Côté Rochelet, l'hécatombe continue avec trois nouveaux blessés.
02:31 Paul Bauderan qui est touché aux ischios, le deuxième ligne Hulten Dilleyne qui est touché aux genoux et le demi de mêlée Teddy Ribarenne qui a été blessé à la main.
02:38 Tous ces blessures ont eu lieu hier dans la rencontre face à Toulon.
02:42 Et puis enfin une bonne nouvelle pour l'USAP, une vague de prolongation avec tout le staff qui a été prolongé.
02:46 David Marti, Guillaume Villaseca, Perri Freshwater, Gérald Bastide et Jérémy Ruiz qui ont tous été prolongés.
02:53 Ça a été annoncé par le club aujourd'hui sur les réseaux sociaux.
02:56 On en reparlera bien sûr de l'USAP un petit peu plus tard dans cette émission.
03:01 Messieurs, Philippe, quelles infos tu retiens sur les infos du jour ?
03:06 Il y en a beaucoup.
03:07 Je retiens la mauvaise nouvelle pour le syndicat des joueurs.
03:10 Je pense qu'on a besoin d'un vent de renouveau parce que le rugby a de grands enjeux.
03:17 Il faut à sa tête une gouvernance qui soit capable de mener de front toutes les discussions qu'il va y avoir avec les institutions, FEDE, Ligue.
03:24 Parce que les enjeux qui nous attendent sont importants.
03:27 C'est la fin d'une histoire avec Robin Chalewachou qui se termine mal.
03:33 C'est intéressant de voir ce qui va suivre avec Malik Hamadash et Clément Ménadier à la bagarre pour reprendre la suite.
03:40 Il y a toujours un talonneur qui est dans la lutte.
03:43 Les talonneurs sont au combat sur le terrain et aussi en dehors.
03:47 Clément Ménadier, talonneur de l'UBB.
03:50 Yoann Hugé, tout va bien Yoann ?
03:53 Oui, en pleine forme messieurs.
03:55 Des performances à nous révéler, une course, un peu de paddle pour le week-end.
04:01 Qu'est-ce que tu aurais personnellement un truc un peu croustillant à nous offrir ?
04:07 J'étais en studio en train de travailler.
04:10 Vous savez, je suis un travailleur acharné et ça n'a pas changé.
04:13 J'étais en studio samedi, contrairement à d'autres.
04:16 J'ai pris beaucoup de plaisir ce week-end à commenter les matchs.
04:21 Et à voir clairement faire tomber le leader.
04:24 C'était l'une des grosses informations.
04:26 Clairement, 11e 47 points, le maintien est-il quasi assuré ?
04:30 On va en parler avec son entraîneur Christophe Furios qui est avec nous en direct sur Sud Radio.
04:33 Bonsoir Christophe.
04:35 Oui, bonsoir.
04:36 Merci d'être avec nous.
04:38 Tu avais donné rendez-vous à tes joueurs pour ce match contre le leader.
04:41 Est-ce que tu es satisfait d'abord du résultat, on l'imagine, mais du contenu de la prestation, Christophe ?
04:47 D'abord, je n'avais pas donné rendez-vous à mes joueurs.
04:51 On s'était donné rendez-vous tous ensemble parce que dans des situations comme ça, on est toujours ensemble.
04:57 Donc, c'était important pour moi de savoir ce que nous voulons, nous en tant que staff, les joueurs en tant que joueurs.
05:05 Et c'était important de relever ce défi parce qu'évidemment, on était dos au mur.
05:12 Donc, c'était important.
05:13 Alors, après, pour répondre à la deuxième partie de la question, est-ce que je suis satisfait ?
05:16 Oui, j'ai été satisfait du match.
05:18 Pas forcément sur le contenu rugby parce qu'on n'a pas fait notre meilleur match de rugby.
05:23 Mais par contre, j'ai trouvé que sur l'énergie déployée, sur l'envie d'être ensemble, sur l'envie de pratiquer le rugby de la même façon,
05:31 d'être sur la même page, c'est probablement le meilleur match de la saison.
05:35 Philippe ?
05:37 Oui, bonsoir Christophe.
05:38 J'ai une question par rapport justement aux résultats de ce week-end, le vôtre,
05:42 et puis les résultats de vos concurrents directs en bas de classement avec Montpellier et Bayonne qui vous servent.
05:49 Est-ce que du coup, ce qui s'est passé ce week-end, ça vous permet de vous projeter différemment dans cette échéance européenne,
05:55 enfin même si on ne peut plus l'appeler comme ça, parce que c'est aussi un fil rouge dans cette saison
06:00 et ça peut amener une cerise sur le gâteau et donner de la satisfaction dans une saison qui a été un peu douloureuse ?
06:07 Forcément, faire au-delà des résultats des autres, évidemment qu'on les a plutôt bien accueillis, en tout cas pour certains.
06:17 Ce qui est important c'est nous, ce que nous avons, ce que nous sommes capables de faire.
06:23 Donc, il était important évidemment de gagner ce match, c'était évident.
06:29 Ce qui était important aussi c'est de ne pas avoir de blessés, c'est ce qui a été le cas sur le match.
06:35 Donc là, effectivement, on peut s'orienter sur cette demi-finale de Coupe d'Europe avec l'esprit libre,
06:42 c'est-à-dire sans tracasseries, sans préoccupations, en pensant au prochain match de l'USAP.
06:48 On est vraiment orienté et focus sur cette demi-finale qui est importante pour nous, comme tu le dis.
06:53 Finalement, on est à l'hommage d'un trophée et ça nous motive énormément de jouer cette très belle équipe des Sharks.
07:06 Les Sharks de Durban, effectivement, qui seront l'adversaire, c'est à Twickenham, au Stoop, le stade d'Harlequin.
07:14 Ce sera ce week-end, Yohann Uge avec nous et avec Christophe Urios, qui est notre invité et qu'on est très heureux d'accueillir dans le cœur de la Mêlée.
07:22 Yohann.
07:23 Salut Christophe, écoute, j'avais juste une petite question parce qu'on s'est croisés pas mal de fois.
07:30 Et en fait, tu as toujours eu des équipes combatives ou à ton image, assez rugueuses.
07:36 Et la question que je me posais quand je vous ai vu jouer ce week-end, c'est comment, je ne sais pas,
07:41 peut-être pas assez d'expérience ou de recul, mais comment on peut, la présentation contre Bordeaux.
07:46 Oui.
07:47 Allô ?
07:49 Oui.
07:50 Je me dis que je vous ai perdu.
07:52 Je n'ai pas compris la fin de ta question, Yohann.
07:55 Non, c'était, comparé au match que vous avez fait ce week-end, tu dis que ce n'est pas abouti,
08:00 mais moi, j'ai pris énormément de plaisir devant votre match.
08:03 Et comparé au match que tu as fait le week-end dernier, quels ont été les leviers en fait ?
08:08 Parce que l'équipe de Bordeaux du Stade français, elle joue le haut de tableau et c'est du même à Caby.
08:13 Et vous faites deux prestations totalement différentes.
08:16 Oui, alors, effectivement, les problèmes que nous rencontrons dans la saison, c'est cette régularité,
08:25 cette capacité à reproduire les mêmes prestations ou en tout cas, s'en rapprocher.
08:30 Et c'est vrai que dans ce top 14, c'est la jungle.
08:33 Donc, les équipes qui vont être dans le top 6, c'est celles qui ont le plus de solidité,
08:39 qu'elles soient de cohésion physique et de rugby, évidemment.
08:44 Et nous, aujourd'hui, plutôt que dans notre saison, on souffre de ça.
08:48 On souffre de manquer de régularité d'un match à l'autre, mais même d'unitaire à l'autre.
08:54 Après, c'est toujours pareil.
08:57 Ça se joue à tellement peu de choses où nous, je ne vais pas refaire le film de la saison,
09:02 mais on a trois, quatre situations dans la saison avec les mêmes matchs.
09:07 En réussissant trois, quatre situations un peu mieux gérées, on devrait avoir facilement 10 points de plus.
09:15 Alors, c'est vrai pour tout le monde, mais nous, ça a été vraiment cria et ça nous a empêché de travailler sur la confiance.
09:22 On a toujours été dans la réaction.
09:24 Alors, effectivement, le match à Bordeaux faisait suite d'un très bon match contre l'Ulster
09:31 où j'avais trouvé justement que le contenu du rugby avait été plutôt très bon et on n'a pas réussi à le faire.
09:36 Alors après, le match à Bordeaux, c'est étonnant ces matchs parce que parfois, on est capable de dérailler tout seul.
09:44 On prend quand même deux ou trois essais avec rien.
09:48 Pour moi, le match à Bordeaux, par exemple, il y a deux images.
09:55 La première, c'est le coup d'envoi qu'on reçoit.
09:57 Il y avait un vent qui était assez violent.
09:59 Un coup d'envoi, on s'emmerde pour sortir de notre camp.
10:01 On met trois heures et finalement, on perd le ballon.
10:03 Et la dernière action où on est dans l'ambute pour marquer.
10:07 On n'arrive pas à marquer.
10:09 Il y a deux passes après, il y a interception pour aller chez sa mère.
10:11 Ça, c'est nos craques à souris de la saison.
10:14 On n'est pas suffisamment costauds, on n'est pas suffisamment durs, on n'est pas suffisamment ensemble pour avoir cette rigularité.
10:22 Alors après, les lusées, j'aurais préféré...
10:24 Et Christophe, comment ça se travaille au quotidien justement pour redonner ce petit supplément ?
10:30 C'est toujours pareil, c'est des vieilles recettes.
10:33 Mais pour le moment, je ne connais pas d'autres.
10:36 D'abord, il faut survivre.
10:38 Ça, ça me paraît être important.
10:40 Et la deuxième, c'est évidemment de travailler avec les leaders, de chercher des solutions avec les leaders.
10:47 D'avoir une semaine qui corresponde aux matchs qu'on va jouer.
10:52 D'avoir un plan qui correspond à l'équipe qu'on va jouer.
10:56 Faire des choses simples et bien les faire.
11:01 On a cherché à ne pas se dire que c'était un match qu'on le maintient.
11:08 Parce que d'abord, je ne le partage pas.
11:10 Je joue les matchs pour les gagner.
11:12 Il reste peu de matchs.
11:14 Il y a encore 20 points à distribuer.
11:16 Il va se passer plein de choses encore d'être champion.
11:18 Donc il fallait vraiment rester dans notre but.
11:20 Donc tu estimes que l'ASM n'est pas maintenu, même si on peut penser qu'avec plus de 9 points sur Montpellier.
11:28 Je ne parlerai pas de mentir, je ne parlerai pas de top 6.
11:31 Aujourd'hui, on n'en est pas là.
11:33 Ce qui m'intéresse, c'est évidemment que cette parenthèse de Coupe d'Europe va nous faire du bien.
11:38 Même si ce sera un match hyper dur, ça nous fait du bien.
11:42 Après, je parlerai du prochain déplacement qu'on a.
11:45 C'est l'USAP.
11:46 Et même si c'est une équipe qui a une dynamique incroyable, qui fait bouger les foules,
11:52 et ça c'est top pour notre rugby, on ira là-bas pour prendre le maximum de points.
11:56 Et puis après, on fera les comptes à la fin.
11:58 Ce qui est important dans ces situations-là, dans lesquelles nous vivons,
12:05 c'est encore une fois d'avoir des relations entre les joueurs et le staff,
12:09 mais surtout avec des leaders très clairs, très précis, sur ce qu'on a besoin de faire.
12:14 Avoir une semaine qui nous prépare pour le match, c'est de la palissade, ce que je dis.
12:19 Mais dans des moments comme ça, il ne faut rien inventer.
12:22 Il faut juste bien travailler, être précis, avoir les idées claires de comment on va attaquer le match,
12:27 et puis que chacun fasse son job le mieux possible.
12:30 Philippe ?
12:31 Christophe, j'avais une question un peu plus générale sur ton évolution de carrière et le management.
12:37 Quel regard tu portes sur l'évolution du rugby, cette nouvelle génération ?
12:41 On sait que tu aimes aller chercher des ressorts un peu psychologiques,
12:46 alors gueule sur tes joueurs, aller bouger un peu.
12:49 Est-ce que tu as dû t'assouplir avec cette génération,
12:52 ou est-ce qu'il y a exactement les mêmes leviers, les mêmes ressorts à aller chercher que quand tu as commencé ?
12:58 Tu sais, ça m'amuse cette question.
13:02 Non mais je comprends, mais elle est réelle.
13:07 Elle m'amuse cette question, je vais te répondre de façon simple.
13:11 Tu sais, il y a très longtemps que je suis dans le rugby.
13:14 J'ai commencé à entraîner en 2000, j'avais des pros.
13:20 Mais j'ai commencé à jouer très tôt, en 85.
13:23 Et tu sais, les groupes, pour moi, ils n'évoluent pas.
13:27 Pour moi, ils n'évoluent pas les groupes, c'est la même chose.
13:30 C'est-à-dire qu'à mon époque, quand je jouais,
13:33 tu avais toujours le super mec, le super joueur, le Jean de Riveal, l'enfoiré, le feignant.
13:40 Et aujourd'hui, on a les mêmes choses.
13:43 On a les mêmes choses.
13:45 Tu as le fiable, le mec, l'enfoiré, celui qui n'a pas courageux, celui qui est courageux, le leader, le mec costaud.
13:52 C'est la même chose.
13:53 Ce qui change réellement aujourd'hui, c'est les contextes.
13:56 C'est la médiatisation, c'est les agents, c'est l'argent.
14:01 Ça, ça fait changer les hommes.
14:03 Alors, on me parle de cette nouvelle génération.
14:05 Moi, la nouvelle génération, aujourd'hui, je peux avoir des problèmes avec des mecs qui ne sont pas de la génération Z.
14:11 Mais je peux avoir de super belles relations avec les joueurs qui sont de la génération Z.
14:18 Je vais te parler d'un exemple, de Baptiste Jeuneau.
14:20 Je trouve que Baptiste Jeuneau, il a 20 ans aujourd'hui.
14:22 C'est un superbe gamin, travailleur, leader, qui prend ses responsabilités.
14:26 Et j'ai une relation qui est une relation fantastique avec lui.
14:29 J'ai des retravailles des anciens avec qui ça matche un peu moins.
14:33 Parce que pour moi, un joueur de rugby, c'est toujours aussi simple que ça.
14:38 Mais tu dois chercher à être le meilleur possible, chercher à progresser, chercher à faire avancer ton équipe.
14:43 Et moi, j'aime les mecs comme ça, qui ont 20 ans ou qui ont 35.
14:46 Si tu n'es pas dans cette façon de fonctionner, je risque mal à matcher avec toi, surtout si tu ne cherches pas à avancer.
14:54 C'est intéressant et c'est rassurant.
14:56 Ça veut dire que malgré le contexte, les joueurs restent quand même assez hermétiques et on peut être assez rassuré sur eux.
15:01 Encore une fois, c'est pour ça que cette question me fait rire.
15:07 Mais ce sont des hommes et les hommes ne changent pas.
15:11 C'est la même chose.
15:13 Ce qui a changé, Christophe, c'est le club, l'ASM, qui a un passé, une identité particulière.
15:22 J'entendais beaucoup de doutes sur le fait que tu puisses t'intégrer dans cette grosse machine,
15:28 que je connais peu, mais qui dégage un côté très corporate.
15:34 Qu'en est-il aujourd'hui et comment tu vis l'ASM ?
15:40 L'ASM fait partie de ces clubs que j'ai assez dit, je vais le retirer en l'air.
15:47 Quand je suis parti de Castres la première fois, j'avais plusieurs clubs qui m'intéressaient d'entraîner et qui me faisaient même rêver.
15:56 L'ASM faisait partie de ces clubs. Il y en avait pas beaucoup, il y en avait trois.
16:01 L'ASM faisait partie de ces trois parce que chaque fois que je voulais jouer avec l'ASM, je trouvais que c'était la classe.
16:08 Tant sur l'accueil des supporters que sur l'accueil de l'équipe.
16:13 Je m'y entraînerais un peu moins, mais ça c'est la compétition.
16:19 On était bien accueillis, le stade était chouette, il y avait une super ambiance.
16:24 Ils sont supporters mais ils ne sont pas casse-bombeaux.
16:29 Je trouvais que c'était un super club.
16:31 J'étais content de venir à l'ASM parce que c'est un club qui m'a toujours fait rêver.
16:43 Aujourd'hui, on souffre parce qu'on a pris une saison qui n'est pas une bonne saison.
16:48 On souffre, on ne fait pas ce qu'on veut, on n'arrive pas.
16:52 Mais je crois qu'on est en train de bâtir quelque chose qui va nous permettre,
16:56 et c'est incontournable dans l'évolution de l'ASM, parce que l'ASM est en reconstruction.
17:01 Il ne faut pas avoir peur des mots, on est en reconstruction.
17:04 Je crois que tout le travail qu'on fait aujourd'hui, qui ne se voit pas encore,
17:08 sera sûrement une base de travail qui va permettre à l'ASM de repartir en combat
17:12 et de retrouver des valeurs qui sont les siennes.
17:16 Aujourd'hui, je suis extrêmement bien.
17:18 C'est une région qui me correspond, c'est une ville qui me correspond.
17:22 Je suis malheureux parce qu'on n'a pas les résultats qu'on voulait.
17:27 Je ne pensais pas qu'on souffre autant.
17:29 Franchement, je pensais qu'on allait être mieux que ça.
17:32 Aujourd'hui, c'est un gros club, comme tu l'as dit.
17:38 Il y a un énorme territoire, il y a une passion qui est fantastique pour ce club.
17:44 Aujourd'hui, sportivement, on n'est pas à cette hauteur.
17:47 On est en train de faire des choses qui vont nous permettre d'être à la hauteur
17:52 de la passion de ces supporters dans quelques temps.
17:54 C'est un passage obligé, en fait, aujourd'hui.
17:56 Je n'aurais pas pensé qu'on souffre autant.
17:59 Mais aujourd'hui, je suis au cœur de la reconstruction.
18:03 Ce n'est pas facile tous les jours, mais je suis...
18:07 Je vais maintenant le Camboui, mais je n'ai pas les genoux à terre.
18:11 Je regarde devant et j'avance.
18:13 Voilà. Et dès ce samedi, Quentin, une petite question.
18:16 Je voulais savoir, bonsoir Christophe, comment vous allez préparer le match face aux Sharks ?
18:21 On sait que l'horaire est assez inhabituel, c'est 13h30 en France, mais midi et demi là-bas.
18:26 Est-ce que pour vous, ça va être une préparation particulière ?
18:29 On a eu la chance avec Lamont de jouer le huitième et le quart de finale à 13h30.
18:35 C'était chez nous, par contre, c'était un peu différent.
18:38 Mais contre les Cheetahs et les Ulster, on a joué à 13h30.
18:42 Donc finalement, on est habitués.
18:46 On l'a déjà vécu.
18:48 Alors, ce qu'on cherche à faire dans la semaine, c'est qu'on a les entraînements en rugby,
18:53 qui sont les entraînements en rugby qu'on a les fins de matinée,
18:55 pour essayer de se rapprocher le plus possible de l'horaire du match, parce que ça change quand même.
19:00 Alors, on n'est pas complètement en raccord avec ce qui va se passer samedi,
19:04 mais on s'en rapproche quand même. Physiologiquement, on ne s'en rapproche pas.
19:08 Donc, c'est quelque chose qu'on a déjà vécu.
19:10 Mais on l'a déjà vécu pendant deux matchs.
19:13 Donc, il n'y aura pas de problème pour la préparation de ce match.
19:17 Jamais de cent trois.
19:18 Johan, peut-être le mot de la fin pour Christophe et qu'on va libérer.
19:22 Bonne chance pour le week-end prochain.
19:25 Mais surtout, tu sais, dans tous tes groupes, tu as eu un gros groupe, un gros socle de leaders,
19:31 comme tu le dis.
19:32 Je me souviens que ce soit à Hoyo, à Castres.
19:34 Est-ce que tu penses qu'aujourd'hui, il ne te manquerait pas,
19:36 pour moi, quand je regarde ton équipe, trois ou quatre joueurs un peu âgés,
19:40 avec de l'expérience, des cascans, comme tu as pu avoir un peu à Hoyo, à Castres,
19:46 justement, pour essayer d'avoir cette maîtrise et cette régularité sur la saison ?
19:52 Est-ce que tu n'as pas les deux effectifs aujourd'hui ?
19:55 Alors, tu as raison, Johan.
19:59 Ça fait partie des choses qu'on est en train de mettre en place.
20:02 Je veux juste ramboyer à ce qui s'est passé à Clermont depuis deux ans,
20:06 maintenant, ou trois ans, peut-être.
20:08 Clermont, évidemment, c'était une grosse machine, avec une grosse équipe,
20:12 avec un rugby hyper léché, et surtout avec des leaders qui étaient des leaders forts.
20:17 Je pense à Morgan, je pense à Camille, je pense à Arthur Uquerra, je pense à Can Corriez.
20:24 Et depuis deux ans, tous ces joueurs sont partis.
20:28 Ce groupe s'est retrouvé un peu orphelin.
20:32 Alors, évidemment, il reste des garçons qui sont des mecs très importants pour l'équipe.
20:37 Je pense à Fritzli, je pense à Georges Moala.
20:40 Mais en fait, effectivement, on est en train de retravailler sur une base de leaders
20:45 qui vont nous permettre, encore une fois, d'avoir cette base de mecs capables de passer devant.
20:52 Donc aujourd'hui, on est en train de travailler dessus.
20:55 Alors, je t'ai parlé tout à l'heure de Baptiste Genon.
20:58 Baptiste, c'est un gamin, il a 20 ans, il n'est pas encore complètement leader,
21:02 mais on compte tout sur lui pour qu'il arrive à faire tirer, prendre les devants.
21:06 On peut parler aussi de Seb Bézy, qui est un peu l'opposé de Baptiste, avec plus d'expérience.
21:13 On est en train de rebâtir ce pool de leaders.
21:18 Et tu as raison, qu'une équipe de top 14, si elle veut avoir de l'ambition,
21:23 elle doit être solide, il faut qu'elle ait des leaders qui sont des leaders solides.
21:26 Sinon, tu ne gagnes rien. Si tu n'as pas de leaders, tu ne gagnes rien.
21:29 Aujourd'hui, ils ne sont pas complètement identifiés.
21:32 On est en train de travailler dessus parce qu'il n'y a pas eu un plan de succession
21:36 sur les leaders à l'ASM aujourd'hui.
21:39 Bien sûr, mais tu avais peut-être allé chercher Florian, Denos, des mecs comme ça,
21:44 qui avaient envie de se relancer, à qui ils avaient entièrement confiance en toi
21:48 et ils te donnaient à 200%.
21:50 Pierre Aguillon, je me souviens, c'est des mecs qui te ressemblent.
21:54 Tu sais, dans mon recrutement, ça démarre, c'est au-delà du rôle de leader.
22:03 Moi, dans mon recrutement, j'ai toujours fonctionné comme ça.
22:06 Je n'ai pas encore complètement fait ce que j'avais envie de faire clairement.
22:11 Je viens d'arriver quand même. On n'a fait qu'un recrutement.
22:14 Mais j'aime bien l'arrivée des trois tiers, c'est-à-dire qu'il y a un tiers de joueurs
22:18 qui sont des joueurs confirmés, solides au poste, bons, etc.
22:22 Ensuite, internationaux, si tu peux. Et le top, c'est le Kifojif.
22:28 Ensuite, tu as ce coeur, ce deuxième tiers, c'est ce coeur des joueurs,
22:34 les 21-30 ans, les mecs qui vont faire l'effectif.
22:40 Et après, il y a ce troisième tiers, qui est séparé en deux.
22:43 C'est soit des jeunes, ce que tu vas faire en Paris,
22:46 ou alors ce que j'appelle les mecs du ruisseau.
22:50 Des mecs qui sont un peu sortis du contexte, des mecs en difficulté,
22:54 parce que blessés, parce qu'on ne compte pas sur eux.
22:57 Et ça, moi, j'ai besoin d'en faire à des mecs comme ça.
23:00 Parce que moi, dans ma carrière, on ne m'a jamais indolé, comme tout le monde.
23:04 Je me suis construit tout seul, j'ai pris des coups de bambou.
23:07 Et je trouve que quand tu arrives à t'appuyer sur des mecs qui ont cet état d'esprit,
23:13 tu peux aller à la guerre avec eux et tu vas au bout du monde.
23:16 Et des mecs comme ça, j'en ai eu partout.
23:18 Je pourrais te citer Julien Camignati, Thibaut Lassalle,
23:21 tu me parles de Flaustros, je peux t'en citer 100 000.
23:25 Donc, moi, mes groupes, j'ai besoin de ça.
23:30 J'ai besoin de ça.
23:31 C'est pour ça qu'à Clermont, par exemple, j'ai fait venir Benji Rodapilletta.
23:36 J'ai regretté de ne pas avoir fait venir à Bordeaux.
23:40 Je n'ai pas voulu le faire venir pour ne pas mettre de l'ombre à Mathieu Jalibert.
23:45 Et je l'ai regretté.
23:47 Donc là, j'ai voulu vraiment m'asseoir avec et pouvoir compter sur Benji.
23:53 Bon, malheureusement, il a été souvent blessé cette saison.
23:56 Mais j'ai besoin toujours de ces mecs, ce que j'appelle des mecs du ruisseau,
23:59 des mecs qui sont dans le dur, qui ont besoin de se relancer,
24:02 qui ont besoin d'avoir un coup de main.
24:04 Et j'aime les mecs comme ça.
24:05 Parce que je trouve que quand tu arrives à matcher avec eux, tu vas au bout du monde.
24:11 On va terminer sur cette belle phrase et notamment cette image des joueurs du ruisseau.
24:16 On espère que ce tir là va vous mener à la victoire face aux Sharks samedi.
24:21 Christophe Furios, merci d'avoir été avec nous en direct sur Sud Radio.
24:24 C'était un grand plaisir de t'avoir.
24:26 Et puis surtout, bonne fin de saison avec ce déplacement après la Coupe d'Europe à Perpignan.
24:31 Perpignan, on va en parler dans un instant sur Sud Radio.
24:34 Restez bien avec nous.
24:35 Sud Radio, au cœur de la mêlée, François Trillaud.
24:40 Au cœur de la mêlée, l'émission du lundi sur Sud Radio pour parler de rugby,
24:43 pour débriefer du week-end.
24:45 On a parlé de Clermont et on s'est projeté sur le week-end suivant.
24:48 On va même se projeter dans deux semaines.
24:51 Parce qu'on va parler de Perpignan.
24:53 Tout de suite avec Kélian Galtier qui est avec nous.
24:56 Et qu'on est très heureux de recevoir au cœur de la mêlée.
24:59 Yoann UG, Philippe Spanghero sont là.
25:01 Bonsoir Kélian.
25:02 Oui, bonsoir à tous. Merci de m'avoir invité.
25:05 C'est un plaisir.
25:07 Ceux qui nous suivent sur l'appli Sud Radio ont le plaisir de vous voir aussi en visio.
25:12 C'est sympa d'être avec nous.
25:14 Bon, pas trop de stigmates de cette victoire à Montpellier, là, sur ce que je vois.
25:18 Ah oui, le match a été âpre.
25:22 C'était difficile quand même.
25:25 Réussir à s'imposer là-bas, ce n'était pas chose aisée.
25:30 Et forcément, le combat était intense.
25:34 Le combat était intense.
25:35 Il était particulier pour toi parce que tu as passé quand même la majeure partie de ta carrière à Montpellier.
25:41 Et tu y es arrivé avec la Cazac sans Eor des Catalans, avec le soutien de ce public.
25:47 Comment tu as vécu ça ?
25:49 Particulier parce qu'il y avait beaucoup de choses en même temps.
25:54 Déjà, c'était pour ma part, c'était la dernière fois que j'y allais.
26:00 Et comme tu l'as dit, j'ai passé 15 ans dans ce club où j'ai vécu tellement de choses.
26:06 Et donc, y revenir comme ça, j'étais déjà revenu l'an dernier, mais là, il y avait un petit peu un supplément.
26:12 Et en plus, on savait que l'ambiance, on en reparlera, je pense, mais elle a été incroyable.
26:18 Et en plus, repartir avec la victoire, forcément, j'ai une pensée pour Montpellier.
26:25 Mais j'étais quand même fier de gagner.
26:29 Et comme toujours, et que nous, on continue notre chemin et notre bonne dynamique.
26:36 Philippe Spanghero, UNUG, qui sont là, bien sûr.
26:38 Philippe, une question peut-être pour Kélian Galtier.
26:40 Oui, Kélian, d'abord, bravo pour ce match de ce week-end.
26:44 Ensuite, il y a une situation de toi qui a pas mal tourné sur les réseaux suite au match,
26:48 en disant que c'était le meilleur choix de ta carrière.
26:51 C'est une cure de jouvence, ce choix de Perpignan.
26:55 C'est la fin de carrière dont tu rêvais ?
26:59 Non, mais il faut prendre le contexte, en fait.
27:03 Quand tu fais des conférences de presse comme ça, tu n'expliques pas en trois minutes,
27:08 tu ne vas pas expliquer toute ta vie.
27:09 Mais comme je viens de le dire, j'ai passé 15 ans à Montpellier.
27:12 J'ai gagné tous les titres en jeune.
27:15 J'ai eu mes meilleurs amis qui étaient encore là ce week-end pour ce match.
27:18 J'ai gagné des titres.
27:20 J'ai connu l'équipe de France.
27:22 J'ai joué toutes les ans, j'ai joué les phases finales avec Montpellier.
27:24 J'ai tout connu.
27:26 Et quand je suis arrivé il y a deux ans, j'ai senti que c'était ça.
27:31 Ça y est, j'avais fait mon chemin.
27:33 J'ai pris la direction de Perpignan, où ça m'a amené plein de nouvelles choses
27:39 que je ne connaissais pas.
27:41 C'est en ce sens-là que je dis que ça a été le meilleur choix de ma carrière,
27:43 parce que j'ai de suite été super bien intégré dans un groupe où on se régale.
27:48 Je connais cette ferveur catalane.
27:51 Et là, en plus, on commence à jouer.
27:56 On joue très bien, et ça depuis deux ans maintenant que j'y suis.
28:02 C'est tout ce contexte où, quelque part, je me suis fait la remarque
28:09 que j'ai fait que des bons choix.
28:12 Je suis fier de ma carrière.
28:14 Je suis fier d'être là-bas aujourd'hui et de vivre ça.
28:17 C'est en ce sens-là que je dis que mon choix était bon.
28:20 Il y a deux ans, en payant, et on en fait tous tout au long de notre carrière.
28:27 Et là, je suis content.
28:29 Je suis assez fier de tout ce que j'ai pu faire.
28:33 Ça signifie aussi que c'est un peu la fin de la carrière,
28:37 mais je vais laisser Yohann Uger basculer sur une autre question.
28:41 Kélian, j'espère que tu vas bien, que tu as bien récupéré,
28:45 parce qu'avec l'âge, on a du mal à récupérer.
28:47 Dès le lundi, ça tire encore.
28:50 Mais est-ce que vous avez juste une question ?
28:52 Est-ce que vous allez être déçu si vous n'êtes pas dans les six ?
28:57 Si vous ne rentrez pas dans les six, est-ce que tu penses que le groupe peut être déçu ?
29:00 Je ne pense pas.
29:04 Après, tu sais comme moi, ça vaut tellement cher des phases finales
29:09 que quand tu les approches, tu n'as pas envie de passer à côté.
29:14 Mais il faut quand même relativiser et voir d'où on vient.
29:20 Il y a quelques mois, en arrière, on nous annonçait perdus.
29:26 Et nous, on est resté soudés comme on le fait et comme le groupe.
29:31 Ce groupe le fait même avant que j'arrive.
29:34 Et en fait, on ira jusqu'où on peut.
29:39 Et je pense que cette équipe va continuer de se construire
29:42 et va rejouer un rôle important dans les années à venir.
29:45 Mais je ne pense pas déçu.
29:48 Je ne pense pas. Ce n'est pas possible.
29:51 On a quasiment assuré notre maintien.
29:53 Et ça, en deux saisons, aussitôt…
29:56 Bon, il nous manque un point, je pense, quand même.
29:59 Attention, puisque tu es repris maintenant.
30:01 Mais c'est quand même une saison très satisfaisante,
30:07 ne serait-ce que sur le jeu, sur ce qu'on a produit,
30:10 sur les performances et notamment des matchs à l'extérieur,
30:13 où ça compte deux doubles presque.
30:17 Donc, je ne pense pas.
30:19 Mais effectivement, quand tu n'es pas loin
30:21 et que tu sais ce que ça représente,
30:25 il ne faut pas avoir de regrets sur ces quatre derniers matchs.
30:28 Et puis, au-delà de ça, il n'y a plus de complexe à avoir.
30:31 Parce que vous n'avez rien volé à personne.
30:33 Et aujourd'hui, être entré dans les 6, vous le méritez.
30:36 On a fait les stats la semaine dernière,
30:38 je crois que sur les dix dernières journées,
30:40 vous êtes la deuxième équipe la plus performante de ce top 14.
30:43 Donc, l'appétit vient d'un main-jambe.
30:45 Vous êtes tous des compétiteurs.
30:47 Il y a aussi peut-être ce complexe qu'il y a toujours en début de saison,
30:50 où on dit que Perpignan va jouer le main-chain,
30:52 qui s'est aussi évaporé.
30:55 Oui, c'est sûr.
30:56 C'est sûr qu'aujourd'hui, la pression est bien moins forte pour nous.
31:05 Mais à l'inverse, comme je dis aux gars,
31:07 l'effet de surprise aussi n'y est plus.
31:09 Donc, ces quatre derniers matchs vont être cruciaux.
31:15 Et il faut qu'on conserve ce que l'on fait très bien maintenant
31:19 depuis de longues semaines.
31:21 C'est jouer sur nos certitudes, ne pas rogner notre identité et jouer.
31:28 Et puis, on verra.
31:31 Mais après, c'est tellement dur qu'on est septième.
31:38 Demain, tu peux être dix.
31:40 Il n'y a pas le droit à un seul faux pas.
31:43 Encore plus quand, effectivement, on a eu un début de saison
31:47 où on n'a pas eu assez de victoires.
31:50 On a un retard.
31:51 Le retard, tu le prends, tu ne le rattrapes jamais.
31:53 23e journée, réception de Clermont.
31:56 24e déplacement à Bayonne.
31:58 25e, Perpignan recevra l'UBB.
32:01 Et ensuite, dernière journée, Perpignan ira à Pau.
32:05 Christophe Heureuse nous disait juste avant vous
32:07 qu'il viendrait à Perpignan pour prendre des points.
32:10 Attention.
32:12 Bien sûr.
32:14 Mais tout le monde le fait.
32:16 En fait, bien sûr.
32:18 Mais il y en a qui ont dit ça, mais ils n'ont pas compris dans quel sens.
32:22 Parce qu'ils en ont pris 40 aussi, plusieurs fois cette saison.
32:25 Oui, ils en ont pris 40.
32:28 Il y en a un paquet qui en ont pris 40 à Perpignan.
32:31 Il y a Castres, il y a le Loup.
32:34 Ils sont nombreux à avoir pris des points.
32:37 À domicile, je crois que c'est l'équipe qui a marqué le plus de points.
32:41 Oui.
32:42 Voilà.
32:43 T'essayes de me prendre par derrière comme un petit trois quarts.
32:47 Non, non, c'est sûr.
32:50 On va te poser des questions.
32:52 Kélian Galtier.
32:55 Pardon, Kélian, des fois on fait des private jokes comme ça.
32:58 Désolé.
32:59 Mais c'est ça aussi.
33:00 Je vous laisse.
33:01 Non, non, non.
33:02 J'en profite quand même pour inviter tous les auditeurs à nous appeler 0800 26 300 300.
33:07 Maxime est avec nous.
33:08 D'abord, pour vous dire aussi qu'il y a des cadeaux à gagner ce soir.
33:12 Il y a un pack Gueule du rugby.
33:15 2023 joueurs pour 2023.
33:18 C'est les quatre volumes.
33:19 C'est dire et également un ballon Gilbert du Stade Toulousain.
33:24 Bonsoir, Maxime.
33:25 Bonsoir, monsieur.
33:26 Voilà.
33:27 Alors, c'est vrai.
33:28 Voilà.
33:29 On sait que vous aimez bien Clermont, je crois.
33:31 Maxime.
33:32 Bon, Christophe Heureux, ça a été un peu bavard.
33:34 Donc, au final, il fallait qu'on avait une petite page de pub à passer.
33:38 Donc, vous vous retrouvez à parler à Kélian Galtier.
33:41 Mais peut être que vous voulez aussi affirmer les ambitions de Clermont pour ce déplacement
33:48 dans deux semaines à Perpignan.
33:51 Oui, exactement.
33:52 Alors, c'est vrai que j'ai écouté Christophe parler avant.
33:55 Et oui, ça faisait plaisir.
33:57 Tout ce qu'il a énoncé sur Clermont et aussi comment il a montré son amour pour le club.
34:02 Et oui, après, j'affirme que c'est clair que comme toute équipe, en plus, moi, je l'avis
34:09 à trouver qu'on joue vachement le maintien.
34:11 Même qu'on le dise ou non, mais on joue le maintien et qu'on n'est pas encore sauvé.
34:15 Même si Christophe disait que lui ne voulait pas parler de ça.
34:18 C'est clair que le match à Perpignan va être décisif pour nous, notamment pour la fin de saison.
34:24 Parce que si on gagne là bas, on se rapprochera un peu plus du top 6.
34:28 Et à l'inverse, si on perd, on se rapprochera du maintien.
34:31 Mais entre les deux, nous, on a la Coupe d'Europe.
34:34 Donc, il y a aussi ce match qui va être très déterminant pour le match contre l'USA.
34:40 A Perpignan, clairement, ça nous rappelle quand même la fin des années 2000, début des années 2010.
34:44 Deux finales.
34:45 Deux finales, la fin des années 2009-2010.
34:47 Ça a une petite odeur de phase finale, Kélian.
34:51 Oui, mais bon, c'était il y a longtemps.
34:56 Ce n'est plus le même contexte.
34:59 Et puis, il y a des équipes quand même qui ont grandement augmenté leurs niveaux.
35:07 Donc, oui, c'est sûr que ce sera un match, en tout cas, décisif.
35:11 Mais ils le sont tous et ils le seront tous jusqu'à la fin.
35:15 Mais voilà, on sera prêt à recevoir les Clermont-Poix.
35:19 Est-ce que Kélian, les Montpellierains, quand même, qui ont une grande place dans votre cœur,
35:24 vous l'avez dit, vous êtes formé au Pic Saint-Loup.
35:26 Vous avez ensuite joué à MHA pendant 15 ans.
35:29 Est-ce que les Montpellierains vont se sauver ?
35:32 Est-ce qu'ils vont échapper à la place de barragistes d'abord ?
35:35 Et est-ce qu'ils vont se sauver ?
35:39 Je n'ai pas de boule de cristal, mais c'est sûr que leur posture n'est pas idéale.
35:45 Maintenant, ils sont capables de tout.
35:49 Comme je l'ai dit, ce match ce week-end prouve quand même qu'ils ne sont pas largués loin de là.
35:54 Et ils reçoivent deux fois Doron Lyon, qui est un concurrent direct.
36:01 Et tout est possible.
36:05 16 points à prendre.
36:07 Je pense qu'ils vont se concentrer évidemment sur cette fin de saison,
36:16 où ils savent que cet access match est probable pour eux aussi.
36:21 Et je leur souhaite le plus de réussite possible.
36:25 Vous les avez trouvés meurtris après le match ? Vous les croisez, j'imagine ?
36:29 Oui, je pense qu'ils sont meurtris par cette saison.
36:35 Et ils auront forcément besoin de mettre des choses à plat et de se remettre en question.
36:44 Mais après, c'est les aléas d'une saison.
36:46 Il y a tellement de choses qui se passent.
36:49 On peut se retrouver très vite dans cette position.
36:54 Et sans trop savoir pourquoi.
36:57 Mais parce que ce championnat est très féroce et il n'y a pas le droit au moins de relâchement.
37:05 C'est terrible, mais c'est comme ça.
37:08 Vous voyez, nous, on était 13-14 pendant la moitié de l'année.
37:12 Et on est aux portes du top 6 aujourd'hui.
37:14 C'est dire que tout est possible tout le temps.
37:18 Yoann ?
37:21 Est-ce que tu peux nous dire l'arrivée, on voit les images sur les réseaux,
37:26 quand tu arrives au stade à Montpellier ce week-end,
37:30 ce que tu ressens dans le bus avec tous ces supporters qui vous attendent depuis deux heures
37:34 et vous tape sur le bus.
37:37 Quel est ton sentiment à ce moment-là ?
37:41 C'est incroyable.
37:44 C'est ce que je disais, on joue pour ça, pour ces ambiances-là.
37:47 Et le public catalan connaît ces rendez-vous.
37:52 C'était le cas là, mais ça a été le cas à l'Access Match à Grenoble l'an dernier,
37:56 à Brive avant, c'était à Rouillaud cette année.
38:01 Et il y a deux saisons, c'était à Biarritz.
38:03 En fait, le public catalan a cette capacité à se mobiliser, à se déplacer
38:07 et à transmettre leur passion.
38:10 Et c'est vrai que ce week-end, on a vécu une ambiance grandiose.
38:14 Le public de Montpellier a été piqué parce qu'on les a entendu aussi.
38:19 Et c'est aussi cette rivalité qui est le sel de ces ambiances.
38:24 On a la chance d'avoir plein, beaucoup de public fantastique en France.
38:30 Et cette petite rivalité, bien sûr toujours saine, la gravéance,
38:34 parce que sinon on ne parle pas de rugby.
38:37 Mais ce qui fait que quand on est sur le terrain, ce week-end,
38:41 on avait une ambiance de phase finale.
38:44 Tu sais, quand tu vises ça, tu te râmes, tu as les frissons,
38:50 on joue pour ça.
38:52 - Et tu penses que vous avez fait pébrile en début de première période
38:55 à cause de ça un peu ?
38:56 Parce qu'on ne vous a pas reconnu sur ce début de première période
39:00 où vous avez pris des choix un peu bizarres,
39:02 notamment une pénalité où vous prenez le mêlé, vous êtes pénalisé.
39:05 On ne vous a pas trop reconnu dans les premières minutes.
39:09 - Non, je pense que Montpellier a attaqué fort, avec beaucoup d'envie.
39:13 Il y avait quand même la donnée du vent.
39:15 On était contre le vent pour la mi-temps.
39:17 Et ça, on le savait.
39:19 Il fallait qu'on porte le ballon.
39:21 On n'a pas trop été en capacité.
39:23 On s'est quand même retrouvé assez acculé, à beaucoup défendre.
39:26 Mais c'est ce qu'on fait bien, en fait.
39:28 C'est qu'à 14, on arrive à marquer.
39:30 Dans un moment où on n'est pas bien, on arrive à marquer.
39:33 Et juste avant la mi-temps, on fait une défense sur notre ligne
39:36 où on ne prend pas de points.
39:38 Et c'est vrai que Montpellier n'a pas réussi à scorer
39:41 toutes leurs occasions aussi.
39:43 Et on bascule en deuxième mi-temps avec le vent à 5 points.
39:46 Donc chacun a eu ses moments dans ce match.
39:49 Et c'est vrai que nous, on a été plus...
39:54 Enfin, on a su concrétiser et plus réaliste que Montpellier.
39:59 Et je pense que c'est comme ça qu'on remporte ce match.
40:02 - Maxime, toujours avec nous, supporter de Top 14, bien sûr, de Clermont.
40:07 On a parlé du public de Catalan.
40:10 Meilleur public que le public de Clermont, Maxime ?
40:14 - Alors, je vais être chauvin pour mon club, forcément.
40:18 Je vais dire que nous, on a la réputation en Europe avec la Yellow Army.
40:22 Mais je vais le reconnaître aussi.
40:24 Et d'ailleurs, ils font une très belle pub pour le rugby, je trouve.
40:27 Avec les déplacements qu'ils font la dernière fois au Yona,
40:30 là encore à Montpellier.
40:32 C'est un très beau public.
40:34 C'est un très beau public, c'est un très beau public.
40:37 C'est un très beau public, c'est un très beau public.
40:40 C'est un très beau public, c'est un très beau public.
40:43 C'est un très beau public, c'est un très beau public.
40:46 C'est un très beau public, c'est un très beau public.
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40:52 C'est un très beau public, c'est un très beau public.
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41:19 C'est un très beau public, c'est un très beau public.
41:22 C'est un très beau public, c'est un très beau public.
41:25 C'est un très beau public, c'est un très beau public.
41:28 C'est un très beau public, c'est un très beau public.
41:31 C'est un très beau public, c'est un très beau public.
41:34 C'est un très beau public, c'est un très beau public.
41:37 C'est un très beau public, c'est un très beau public.
41:40 C'est un très beau public, c'est un très beau public.
41:43 C'est un très beau public, c'est un très beau public.
41:46 C'est un très beau public, c'est un très beau public.
41:49 C'est un très beau public, c'est un très beau public.
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41:55 C'est un très beau public, c'est un très beau public.
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42:01 C'est un très beau public, c'est un très beau public.
42:04 C'est un très beau public, c'est un très beau public.
42:07 C'est un très beau public, c'est un très beau public.
42:10 C'est un très beau public, c'est un très beau public.
42:13 C'est un très beau public, c'est un très beau public.
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42:28 C'est un très beau public, c'est un très beau public.
42:31 C'est un très beau public, c'est un très beau public.
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45:01 C'est un très beau public, c'est un très beau public.
45:04 - Voilà, et qu'on espère un raca aussi efficace
45:07 que face au stade français, hauteur d'un triplé ce week-end, samedi soir.
45:12 Merci Maxime d'avoir été avec nous en direct.
45:14 - Merci beaucoup, merci bien.
45:16 - Philippe, tu les vois comment, c'est clairement toi,
45:18 parce que les Sharks c'est quand même peut-être la meilleure franchise sud-africaine.
45:22 - En ce moment, j'avais le micro fermé.
45:26 En ce moment, ils remontent en puissance.
45:29 Ils ont eu un début de saison très compliqué dans leur championnat URC.
45:33 Là, clairement, ils ont ciblé cette compétition.
45:36 Ils veulent montrer qu'ils sont légitimes.
45:37 Ils savent qu'ils ne sont pas forcément les bienvenus
45:40 pour tous les supporters européens qui voyaient cette compétition sans eux.
45:45 Je les connais assez bien.
45:46 Il y a toutes les internationales sud-africaines qui sont de retour.
45:49 Ils sont prêts. C'est un très gros test pour Clermont.
45:51 Mais à la fois, comme l'Ulster a été un des matchs références de Clermont cette année,
45:55 c'est aussi une possibilité pour Clermont de partir sur une super dynamique en fin de saison.
46:02 C'est un gros rendez-vous.
46:03 C'est un gros rendez-vous.
46:04 Je pense que les Clermontois sauront y répondre.
46:07 - On l'espère.
46:09 - Tu n'as pas pris un café avec quelqu'un pour avoir autant d'informations sur les Sharks ?
46:13 - Non, j'ai eu Edouard Cotzeux, leur président, qu'on connaît bien ici,
46:18 qui était le pilier de Biarritz et de Bayonne,
46:20 et qui est le président des Sharks en ce moment.
46:23 Ils ont beaucoup d'attentes.
46:26 - Effectivement, c'est un rendez-vous que l'on suivra
46:29 puisque Clermont est le seul représentant français dans cette Challenge Cup à hauteur des demi-finales.
46:36 Merci Maxime d'avoir été avec nous en direct sur Sud Radio.
46:38 On accueille sur l'antenne de Sud Radio le gagnant du jeu,
46:41 c'est Johan de Lyon qui est avec nous en direct.
46:45 C'est Odd qu'il a sélectionné.
46:47 Il a passé les tests, il a répondu à toutes les questions d'Odd.
46:50 Et il remporte donc le coffret Goldio Rugby et le ballon Gilbert du Stade Toulousain.
46:56 Bonsoir Johan.
46:57 - Bonsoir l'équipe.
46:59 - Merci d'être avec nous et bravo !
47:01 - Merci pour ce joli cadeau.
47:04 - Parmi les anciens qui composent le pack Goldio Rugby,
47:08 2023 joueurs, est-ce qu'il y en a un dont tu étais fan quand tu étais plus jeune,
47:15 et dont tu vas regarder le portrait ?
47:17 - C'est tous des légendes, donc les quatre seront intéressants à voir.
47:23 Je ne suis pas fan particulièrement d'un.
47:28 - Il n'y en avait pas un quand tu étais plus jeune qui t'a fait rêver ?
47:31 Parce qu'il marquait des essais ?
47:34 - Philippe ?
47:36 - Non, un certain Johan Hache de Toulouse.
47:42 - Par exemple ?
47:44 - Il était rassé, il était où ?
47:47 - Un mot sur le loup ?
47:50 - Le loup bien sûr, joli score quand même ce week-end.
47:54 - C'est vrai, ils ont redressé la barre parce qu'ils en avaient pris un peu la fois d'avant.
48:00 Comment tu vois cette fin de saison pour les Lyonnais qui vont se déplacer à Toulon,
48:05 qui vont ensuite accueillir le Racing, puis je ne l'ai plus,
48:11 ils vont aller au Racing, ensuite ils vont recevoir le Stade Toulousain.
48:17 Pas facile.
48:19 - Et ils vont à Montpellier ?
48:22 - Non mais ils vont remonter encore le classement je pense.
48:26 Je les sens bien moi.
48:28 - Toi tu les sens bien avec ce match.
48:30 - On a une bonne équipe quand même.
48:32 - Ils vont se qualifier.
48:34 - Ouais, j'espère.
48:36 - C'est si serré qu'on ne sait pas.
48:39 Mais enfin il y a une 25ème journée face à Montpellier qui peut-être s'annonce très serré.
48:44 - Si j'étais toi Johan, je ne mettrais pas une de tes maisons dessus.
48:47 - A la fois il y en a tellement.
48:49 - Je ne vous laverais même pas.
48:52 - Merci Johan d'avoir été avec nous en direct sur ceux de radio.
48:57 - Merci à vous.
48:59 - Merci pour ta fidélité.
49:01 Léo de Bayonne qui est avec nous.
49:04 Bonsoir Léo.
49:06 - Bonsoir tout le monde.
49:08 - Est-ce qu'on a le moral quand on est Bayonnais après le week-end
49:12 qui s'est soldé par une défaite face à l'UBB 34 à 15 ?
49:17 - Comme je te disais avec d'autres supporters Bayonnais,
49:21 soit on dresse un constat alarmiste,
49:23 on s'attarde sur nos dernières prestations
49:26 et c'est vrai que là en regardant le classement,
49:29 en voyant qu'on dégringole à la 12ème place,
49:32 la fin de saison et tout ça, on s'inquiète un peu.
49:35 Ou alors on essaie de voir le côté positif
49:38 en disant que cette fin d'investibilité à Doger
49:41 va nous libérer d'une certaine pression
49:44 et par-dessus tout on a encore notre destin en main.
49:47 Il faut se concentrer sur le positif et tout donner sur ces 4 derniers matchs.
49:51 - Prochain match au Racing, Johan tiens peut-être ton éclairage pour Léo.
49:56 Est-ce que tu vois ses Bayonnais, tu connais bien ce club,
49:59 qui se déplacent au Racing, qui accueillent ensuite Perpignan,
50:02 qui iront à Ollona et qui termineront leur saison face à Castres.
50:07 Et tous les, savoir s'ils allaient se maintenir ?
50:10 - Comment toi tu vois les choses ?
50:13 - On voit qu'ils vont finir avec un peu d'orgueil,
50:17 ils vont faire ce qu'il faut à la maison.
50:20 Mais je ne suis pas du tout inquiet pour cette équipe Bayonnais sincèrement.
50:23 - Ils ont 5 points d'avance quand même sur Montpellier.
50:26 - Oui mais bon ils vont faire le job,
50:29 ils ont le groupe nécessaire et assez de qualité
50:32 pour ne pas avoir cet accès match pour la prélégation.
50:37 Ils ont de l'expérience, ils savent aller gagner quand même,
50:40 ils savent gagner des matchs et ils n'ont pas perdu.
50:43 Pour cette fin de saison, le physique emberde,
50:46 mais j'ai confiance en ce groupe pour se mobiliser et rester en top 14.
50:51 - Bon Léo, on a Johan qui est plutôt rassurant,
50:53 est-ce que Philippe t'es rassurant toi pour Bayonne ?
50:56 - La dynamique est quand même compliquée,
50:58 c'est vrai que cette défaite à domicile elle fait mal,
51:00 si on met de côté les deux déloques à Noëta et ses défaites,
51:03 c'était 28 matchs sans défaite du côté de Jean Daugé,
51:07 et clairement celle-là elle fait mal à ce moment de la saison.
51:11 Ce qui leur a fait mal déjà c'est ce match,
51:13 ce déplacement au stade français où ils se délitent complètement,
51:16 on ne voyait pas comment ce match pouvait leur échapper.
51:18 Donc il y a des signaux quand même,
51:20 qui montrent une forme de faillite collective,
51:22 alors Johan en parle souvent,
51:23 mais c'est vrai que c'est ses équipes peut-être
51:25 qui se sont retrouvées propulsées dans cette compétition européenne trop tôt,
51:29 qui ont eu du mal à gérer les deux tableaux.
51:31 C'est une saison de transition,
51:32 ils étaient sur une super dynamique,
51:33 Bayonne, ils annonçaient de très gros recrutements,
51:35 et là clairement il faut qu'il y ait un petit électrochoc collectif.
51:40 - Léo, le mot de la fin pour toi,
51:43 et pour peut-être Labyrinthe ?
51:45 - Moi je suis un peu comme Johan,
51:50 je n'ai pas encore envie d'être trop inquiet,
51:53 on a notre destin en main,
51:55 j'espère qu'en tout cas il y a quelques joueurs,
51:59 parce qu'on sent que comme il disait,
52:01 il y a des joueurs qui sont un peu cramés,
52:02 je pense à des Lopez, Kassim,
52:04 qui commencent à être vraiment fatigués,
52:05 donc j'espère qu'on va voir aussi un peu plus des joueurs
52:09 qui n'ont pas encore été trop utilisés,
52:12 qui vont tout donner pour ces quatre derniers matchs.
52:14 Je le répète, on a notre destin en main,
52:16 il ne faut pas compter sur les faux pas des autres,
52:19 il ne faut compter que sur nous,
52:20 mais moi j'y crois,
52:22 je crois à ce maintien,
52:25 et vivement aussi que cette saison se termine
52:27 pour basculer sur une nouvelle un peu plus positive.
52:31 - Bon, ça sera le mot de la fin,
52:32 on te remercie Léo d'avoir été avec nous en direct sur Sud Radio,
52:35 on te remercie pour ta fidélité,
52:36 et bravo pour cette passion pour le top 14,
52:40 pour l'Aviron Bayonet,
52:42 et on te remercie d'avoir été avec nous.
52:44 Excellente soirée sur Sud Radio à suivre,
52:46 Jacques Pessy, les clés d'une vie,
52:48 merci à tous d'avoir été avec nous ce vendredi.

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