Emission présentée par Alexandre Priam. Avec Rémy Rugiero et Julien Tomas en direct du GGL Stadium de Montpellier, et Philippe Spanghero.
Le programme de l'émission :
- Retour sur l'actualité & les rencontres du week-end en Top 14 et Pro D2
- Quelle est l'actu sportive la plus forte du week-end ?
- Les Grands Paris de l'équipe rugby de Sud Radio
- Qui suis-je ? Le duel entre Rémy Rugiero et Julien Tomas
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##AU_COEUR_DE_LA_MELEE-2024-01-07##
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00:00 Sud Radio, au coeur de la mêlée, Alexandre Priam.
00:05 Vous êtes au coeur de la mêlée sur Sud Radio avec toute l'équipe, avec Maxime Senna,
00:10 avec Félix Panguirau, avec Julien Thomas, Rémi Ruggiro, Clément Combe,
00:14 toute l'équipe est là pour vous faire vivre cette 12ème journée du Top 14
00:19 et la fin de cette 12ème journée du Top 14 avec ce match ce soir entre Montpellier et Toulon.
00:24 Salut Maxime !
00:25 Bonsoir Alex, bonsoir à tous.
00:27 Comment ça va ?
00:28 Ça va, ça va, une grosse journée qui se termine, un gros week-end de rugby qui se termine surtout.
00:33 Eh oui, ça a été un sacré week-end de rugby, effectivement.
00:36 Salut Clément !
00:37 Ah, le micro, le micro, avec le micro vert c'est mieux.
00:42 Carton bleu déjà ?
00:44 C'est 20h02, c'est super.
00:46 Carton bleu, eh ben voilà, on attaque fort pour Clément.
00:50 On aura de la galette de Pierre Hermé en dessert, ce sera bien.
00:52 Oh là, puisqu'il est passé invité dans l'émission précédente.
00:56 C'était excellent avec Judith Beller, Pierre Hermé.
00:59 Eh ben oui, on s'embête pas, hein ?
01:01 En studio du côté de Sud Radio, c'est vrai que c'est une petite galette, ça fait pas de mal.
01:08 Salut Rémi Rodgiro, en direct de Montpellier, pas de galette au GGL Stadium ?
01:12 Non, pas vraiment, du vin en tout cas, de la fraîcheur ici pour ce moment de pluie.
01:17 Du vin ou du vin ?
01:18 Non, que du vin, que du vin, vraiment.
01:22 Et écoutez un match qu'on va suivre en direct avec Julien Thomas.
01:26 Salut Julien, on va lui prendre beaucoup de plaisir ici pour ce duel de la Méditerranée.
01:31 Bonsoir à toutes et à tous, bonsoir les copains.
01:34 Très très bien, très très bien, fraîcheur, temps pas pluvieux, donc parfait terrain sec.
01:41 Mais on va voir un grand match pour finir ce dimanche soir, un beau match ma chère Toulon RCT.
01:48 Salut Philippe Spanghero, comment ça va Philippe ?
01:51 Bonsoir à tous, ça va très bien, comme Julien.
01:55 T'as descendu un petit peu de ton nuage depuis ta défaite humiliante un peu en finale du "Qui je suis" hier face à François Trio ?
02:01 C'est un tag dur là !
02:03 Non, tu mets toujours des mots, c'est étrange, comme tes mots sont pas corrélés à tes pensées en réalité.
02:12 Parce que quand on creuse un peu, quand on gratte le vernis, il y a du joli chez toi.
02:19 Ça me fait regretter.
02:21 Non mais je te l'ai déjà dit Philippe, 2024 ce sera pas l'année de la bienveillance, arrête de nous faire croire ça.
02:26 Je te rappelle qu'hier, tu nous as quand même dit "Putain, la huche, quelle descente aux enfers, triste, les fins de règne comme ça".
02:35 Il n'y avait plus de bienveillance hier, Philippe.
02:38 Non mais si, au contraire, j'étais touché.
02:43 Je trouve que c'est malheureux quand la dynamique s'inverse comme ça.
02:49 C'est avant tout un homme au grand cœur, Philippe.
02:51 Bien sûr.
02:53 Et c'est vrai qu'hier, Yoann Uge, dans le "Qui je suis", a eu un petit problème de talent.
03:00 Il y a eu un François très fort aussi.
03:02 Ah, il y a eu un François très très très fort.
03:05 Un François de galas hier soir.
03:08 Et Jeff Dubois, hier, n'a pas fait non plus... Il a fait un petit pli, mais c'est tout.
03:13 Pour Jeff, meilleur au coaching de Dax qu'au "Qui je suis".
03:20 Mais on l'invitera, évidemment, Jeff Dubois, hier, qui était avec nous.
03:23 On l'a pris à proie, on l'a invité. Honnêtement, il ne connaissait pas les règles.
03:30 François a démarré très fort.
03:32 Et puis bon, après, quand t'es avec des monstres sacrés, t'es toujours un peu inhibé. Il y a un tas d'adaptations.
03:38 Franchement, je pense qu'il est meilleur entraîneur de l'US Dax qu'au "Qui je suis".
03:42 Eh ben oui, oui.
03:44 Voilà pour le "Qui je suis". Il y en aura un ce soir et il sera super parce que ce sera Rémi Ruggiero face à Julien Thomas.
03:52 Ils vont d'abord être en duel avant d'être en duo.
03:56 On est en train de se regarder là, pour tout vous dire.
03:59 Le regard mort.
04:01 Ah ouais, ça va être sympa. Parfait.
04:05 Plusieurs actus. Ce soir dans l'actu du week-end, 4 actus.
04:09 Le top 14, la 12ème journée, la pro D2, la 15ème journée, la Coupe de France de football.
04:14 Et on parlera aussi de Raphaël Nadal.
04:16 Ces 4 actus, quelle est pour vous l'actualité sportive majeure de ces derniers jours ?
04:19 Cette question, on vous la pose sur la page Twitter, sur le radio rugby.
04:23 Et il y a déjà plus d'une centaine de votes, près de 200 votes.
04:27 Et on dévoilera, les votants, ce qui est pour vous l'actualité majeure du week-end.
04:32 On va commencer par la première actu du week-end.
04:35 Et on le disait, c'est la 12ème journée du top 14, avec la victoire de La Rochelle à Pau, 29 à 20.
04:41 Le succès du Racine 92 face à Castres, 34 à 30 avec le bonus offensif.
04:45 Pas de bonus offensif pour Perpignan face à Iona, 27 à 12.
04:49 Pas de bonus offensif non plus pour Bordeaux-Bègle face à Bayonne.
04:52 Des points de bonus défensifs pour les Bayonnais qui se sont inclinés 24-23.
04:55 Le match nul entre le Stade Français-Paris et Clermont, 14 partout.
04:59 Un match nul quand même assez miraculeux.
05:02 Et puis enfin, Toulouse s'est imposé face à Lyon, 45 à 0.
05:05 Et ce soir, 21h05, Montpellier-Toulon pour clôturer cette 12ème journée du top 14.
05:13 Quel est pour vous le match majeur de cette 12ème journée ?
05:17 Julien Thomas, quel fut-il ?
05:20 Pour ma part, ça serait peut-être cette équipe de Perpignan qui continue à avoir sa progression.
05:28 4 victoires sur les 6 dernières journées.
05:30 Exactement. Et surtout en allant gagner fin 2023 à Castres,
05:34 j'ai l'impression qu'ils se sont mis encore plus dans un maintien favorable et dans une spirale positive.
05:41 Donc les Catalans, pour moi, en gagnant en plus à domicile, ça emprunte un bon bonus offensif.
05:45 C'est le match que tu retiens ?
05:46 C'est le match que je retiens.
05:48 On fera dans un instant les grands paris avec deux grandes questions.
05:53 Mais d'abord, on continue le tour de table.
05:56 Rémi Ruggiero, quel est pour toi le match majeur de cette 12ème journée du top 14 ? Jusque là, bien évidemment.
06:02 La Rochelle qui s'impose à Pau, qui confirme son regain de forme.
06:07 Le double champion d'Europe qui revient dans les hautes sphères.
06:10 C'est marquant parce que la section paloise a réussi un début de saison plutôt sympa avec les troupes de Picheroni.
06:16 Moi, j'ai trouvé que c'était marquant.
06:18 Une équipe de la Rochelle qui prend ses marques des petits, qui retrouve ses internationaux, qui retrouve son contenu.
06:23 Attention, c'est l'équipe de la Rochelle qui va retrouver son standing et qui risque de faire parler d'elle plus que jamais dans cette seconde partie de championnat top 14.
06:32 Donc tu choisis la Rochelle à Pau 29 à 20.
06:36 Tiens, on va d'ailleurs écouter une réaction sur ce match-là.
06:42 On va écouter Teddy Thomas qui était au micro d'Arnoret.
06:46 Parce que c'est vrai que c'était la première victoire hors des bases de Marcel De Flandre cette saison.
06:52 Il savourait hier Teddy Thomas au micro de notre journaliste Arnoret.
06:55 On était à la recherche d'une victoire à l'extérieur, c'est sûr ce fait.
06:59 Ça n'a pas été facile, notamment en première mi-temps où on n'a pas été au niveau de nos ambitions.
07:05 Et sur cette deuxième mi-temps, on a pu renverser la tendance où on a fait un gros début de mi-temps, où on les a mis sous pression directement.
07:13 Et puis, on a réussi à prendre le lead, même si vraiment pas tout a été parfait.
07:19 Il reste quand même pas mal de zones d'ombre à éclaircir.
07:23 Mais voilà, on ne va pas avancer trop vite.
07:27 On a cette victoire, c'est bien. Maintenant, il nous reste quand même beaucoup de buts.
07:31 Teddy Thomas au micro d'Arnoret pour Sud Radio.
07:35 Philippe Ponguero, quel est le match que tu choisis comme marquant de cette douzième journée ?
07:40 Tu as le droit de choisir le même match que quelqu'un d'autre, bien évidemment.
07:43 Je vais retenir le Toulouse-Lyon. Pourquoi ?
07:46 Il est important pour les deux équipes, alors pas dans le même sens.
07:50 Toulouse, parce qu'il y avait ce match référence pour moi en Champions Cup contre les Harlequins.
07:56 On a vu le visage du Toulousain qu'on connaissait les années précédentes.
08:01 Mais on pensait que c'était lancé.
08:03 Puis à la sortie, encore un petit coup d'arrêt, beaucoup de scories en top 14.
08:08 Et là, on a vu quand même un match très abouti avec tous les leaders toulousains au rendez-vous.
08:13 Et par contre, en face de ça, un loup très, très inquiétant,
08:17 qui de toute façon, peu importe le résultat du MHR ce soir, sera barragiste.
08:22 En fait, on n'a pas du tout vu arriver cette descente aux enfers du loup, jusqu'à il y a deux ou trois journées.
08:28 Je ne pense pas qu'on en ait parlé en ces termes-là à l'antenne.
08:34 On voyait des indices, tu vois.
08:37 On voyait des petits indices, mais pour moi, en termes de dynamique en bas du classement,
08:43 c'est pour moi l'équipe la plus inquiétante.
08:45 On va poser une question à tout le monde avant de faire les grands paris.
08:50 Lyon doit-il écarter son coach Fabien-Eugène Bacher ?
08:53 Alors, on n'a rien contre Fabien-Eugène Bacher.
08:55 On l'a dit, on l'a redit hier, c'est un excellent coach, notamment pour développer des aptitudes offensives.
09:01 Mais est-ce que c'est un coach fait pour le maintien ?
09:03 Est-ce que Lyon doit écarter son coach Fabien-Eugène Bacher ?
09:06 On n'est pas pour virer des coachs, bien évidemment.
09:09 On est globalement bienveillants sur Sud Radio, on essaye de l'être.
09:13 Mais parlons vrai, il y a peut-être un souci avec la manière de coacher de Fabien-Eugène Bacher
09:18 dans cette situation pour le maintien.
09:20 Quel est votre avis, Julien Thomas ?
09:22 Philippe d'abord, vas-y, je t'écoute.
09:25 Je te sens bouillant là-dessus.
09:27 Oui, mais encore une fois, là, il n'est pas question d'homme.
09:30 Il est question de créer un électrochoc.
09:34 Il y a nécessité de créer un électrochoc.
09:36 Et comme on ne peut pas changer l'effectif, c'est par le staff que ça passe.
09:40 Et on l'a vu, ça a marché pour des clubs ces dernières saisons,
09:43 ça a marché pour Castres il y a quelques années.
09:46 Ça a marché, alors que ça ne marche pas toujours.
09:50 En tous les cas, par contre, tu es pour changer la formule et changer le coach.
09:55 Je suis pour changer quelque chose.
09:57 Parce qu'honnêtement, je trouve que c'est vraiment inquiétant ce qui se passe au Loup.
10:01 C'est très, très loin des ambitions du club en début de saison.
10:06 Et puis surtout, ce caractère collectif qu'on est en train de retrouver.
10:12 Là, il y a Oyo qui décroche un peu.
10:14 Mais Perpignan est dans une très bonne dynamique.
10:16 Il faut aussi regarder ce qui se passe dans la concurrence directe au maintien.
10:22 Et d'un point de vue du caractère et du collectif,
10:27 ce qui se passe ailleurs est plus rassurant que ce qui se passe au Loup.
10:31 Donc ma question, Lyon, doit-il écarter son coach Fabien Gégène Bacher ?
10:36 Parlons vrai Philippe, oui ou non ?
10:38 Il doit modifier des choses dans son staff.
10:41 Très bien.
10:42 Julien Thomas ?
10:44 Est-ce que tu vas parler vrai ?
10:46 En ce moment, non.
10:47 Mais je vais parler vrai.
10:48 Sur ce match, on les connaît à l'extérieur, ces décadences complètes côté Lyonnais.
10:54 Par contre, il y a un match qui va faire un tournant peut-être de leur saison.
10:58 C'est le prochain face à Perpignan à domicile.
11:01 Avec la bonne dynamique des Catalans et des Lyonnais qui...
11:05 On t'avait perdu.
11:10 On a mis ton micro.
11:11 Vous m'entendez bien ?
11:13 Oui, c'est bon.
11:14 En direct du GGL ?
11:15 Oui, t'entends.
11:16 Donc les Lyonnais qui reçoivent les Catalans, là ça va être un moment déterminant.
11:20 C'est à ce moment-là, je pense que suivant le résultat, il y aura Gégène Bacher qui va peut-être être mis à l'écart
11:27 ou qui restera.
11:28 Pour moi, c'est un électrochoc.
11:30 C'est pas encore le moment.
11:32 Mais c'est pas ce moment-là.
11:35 Pour ma part, c'est pas l'électrochoc qu'il faut actuellement.
11:39 C'est ce match déterminant de Lyon-Perpignan.
11:41 Après, par contre, ce qu'il y a, c'est que tu peux mettre le discours que tu veux.
11:45 Je sais pas, moi, la question qui se pose quand même, c'est si les Lyonnais ont une équipe qui est taillée pour jouer un maintien.
11:51 Autant les Montpellierens, ils le jouent et depuis un moment, ils se sont mis en tête cette problématique du maintien.
11:59 Les Lyonnais, je sais pas s'ils ont l'ossature et le groupe pour jouer un maintien.
12:05 Ou il va falloir faire ailler que c'est un autre championnat.
12:07 Jonathan, jus, contre-exemple.
12:09 On écoute Fabien Gégén-Bachère hier au micro de Rémi Messeguet.
12:13 Parce qu'évidemment, il est intervenu après le très très lourd revers 45 à 0.
12:18 On écoute Fabien Gégén-Bachère.
12:19 Moi, je suis vraiment un petit peu embêté par les propos de Fabien Gégén-Bachère.
12:24 Il faut qu'on montre de la force mentale.
12:26 Il faut qu'on montre qu'on reste ensemble.
12:28 On a fait un bon bilan il y a qu'un jour.
12:30 Ce qui nous a permis de nous mobiliser pour le match du MHA.
12:33 On va pas tout remettre en question après ce soir.
12:35 Malgré tout, les équipes qui se maintiennent, elles font preuve de force mentale.
12:39 Il faut qu'on soit là-dessus beaucoup plus solidaires et beaucoup plus constants.
12:45 Et ça, c'est vraiment un mal depuis le début de la saison.
12:48 Il faut qu'on trouve cette constance.
12:50 Parce que les matchs font 80 minutes.
12:51 Et d'autant plus face à une équipe où il en faut pas beaucoup.
12:54 La question de Rémi Messeguet, c'était "êtes-vous inquiet ce soir ?"
12:58 Moi, je ne vois pas un coach inquiet.
13:02 Et en plus, il dit qu'il faut qu'on trouve de la solidarité.
13:04 C'est-à-dire que là, aujourd'hui, t'es barragiste.
13:07 Le 7 janvier, t'es à la 12ème journée.
13:10 Il n'y a pas de solidarité sur les 12 premières journées ?
13:12 Le constat, il est terrible.
13:14 Je le trouve terrible.
13:15 Et moi, je serais coach, je serais très inquiet en fait, Julien.
13:18 Très inquiet, oui.
13:21 Parce que le bilan, vu qu'il est négatif, forcément, tu en es responsable.
13:25 Et tu t'en sens responsable.
13:26 Et je l'espère pour lui.
13:27 Dans le discours, c'est que surtout, il faut que quand même le vestiaire,
13:31 avec ses leaders, reprenne un petit peu le tempo de ce championnat
13:36 et la réalité de leur position.
13:39 Là, les Montpellierais, ils ont basculé dans ça.
13:41 Alors que ce n'était pas leur habitude.
13:43 Je pense qu'ils se sont mis en mode maintien.
13:45 Les Lyonnais, pour moi, ils arrivent un peu tard de se dire "on joue un maintien".
13:49 Je ne sais pas s'il a force, des caractères, et puis d'autant plus des blessés.
13:53 Quand on connaît des blessés aussi, comme quand même les Lambets,
13:57 tous les cadres, des douceurs, des Lyonnais qui étaient titulaires dans cette équipe type,
14:03 ne sont pas présents.
14:05 Et quand on sait que les blessés sont à l'écart d'un groupe qui prépare des matchs,
14:09 qui vit au quotidien et qui ne sont pas avec l'ossature principale,
14:14 ça manque de leaders.
14:16 Maintenant, c'est mon inquiétude, c'est que l'armée lyonnaise sera potentiellement forte
14:23 pour justement jouer ce second championnat de ferraillé pour un maintien.
14:28 Je ne sais pas.
14:29 Après, pour Gégé Mbacher, oui, c'est peut-être aussi de sa responsabilité
14:33 que son équipe n'ait pas l'écrou, n'ait pas la vaillance,
14:37 et quand tu te déplaces et que tu prends 45 points tous les week-ends,
14:41 c'est quand même un problème.
14:43 Un dernier mot à dire là-dessus,
14:47 on bascule sur une question autour de Perpignan.
14:49 On est d'accord sur le loup.
14:52 Je vous pose une question, les grands paris.
14:54 Est-ce que cette USAP est la meilleure version de Perpignan depuis son retour en top 14 ?
14:59 Philippe Spongero.
15:01 Je crois que oui.
15:04 Je crois que oui.
15:05 Elle l'était assurément sur le papier,
15:07 parce que le recrutement a été quand même de qualité,
15:10 avec des joueurs qui avaient quand même de l'expérience de top 14,
15:15 des internationaux, des joueurs de caractère.
15:18 Donc sur le papier, c'était sûr.
15:20 Après, il y a eu cette mise en route quand même délicate pour Franck Azéma.
15:25 On a senti que c'était compliqué.
15:27 Il y a eu beaucoup de pression tout de suite,
15:29 avec ses trois défaites avant la très belle Coupe du Monde.
15:31 Et puis là, par contre, on sent que ça y est,
15:33 que les choses sont rodées, que les joueurs adhèrent au discours.
15:36 Ce caractère collectif qui manque au loup, dont je parlais tout à l'heure,
15:40 on le voit quand même chez les Catalans.
15:42 Et donc après, on sait ce que c'est en termes de dynamique.
15:45 La dynamique positive, on sent qu'elle s'est enclenchée du côté de l'USAP.
15:48 Et sur ce qu'ils proposent en termes de jeu et de collectif,
15:53 c'est pour moi ce qui se fait de mieux depuis qu'ils ont retrouvé le top 14.
15:58 Même depuis 2017-2018, parce qu'ils ont fait l'ascenseur.
16:02 Mais pour moi, depuis cette période-là, c'est la meilleure version d'USAP.
16:07 Est-ce qu'on peut déjà dire ça, Rémi Ruggiero ?
16:10 Par rapport au résultat, quatre victoires en six matchs.
16:14 Hier, 1+15 face à un concurrent direct.
16:16 Pour les suivre souvent avec vous sur Sud Radio Rugby,
16:19 les Catalans ont peut-être repris le cours de leur histoire.
16:23 Après, on sent aussi la patte de Franck Azéma, il faut le dire.
16:26 Quelqu'un qui a de l'ambition dans le jeu, qui a repris le club
16:30 après un passage plus que marqué de la part d'Arletaz.
16:34 Ce n'était pas évident au départ. Trois défaites, rappelez-vous,
16:36 en début de championnat, il fallait repartir sur une bonne base.
16:39 Et on sent, on fait en mesure, cette montée en puissance du club catalan
16:42 qui fait qu'aujourd'hui, ils sont en 11e, qui pourraient s'en sortir.
16:45 Pour moi, je vois effectivement aujourd'hui, peut-être,
16:47 leur meilleur rugby pour survivre dans ce top 14.
16:50 Julien ?
16:52 Oui, non, je rejoins un peu le discours de Philippe et de Rémi.
16:58 C'est une équipe de LUSAP, pour ma part, qui attendait,
17:01 et qui malheureusement, qui avait une stature,
17:04 plutôt avec un recrutement intéressant, avec une volonté de rester
17:09 et de se maintenir, parce que quand tu fais le yo-yo comme ça
17:12 dans cette compétition de Pro D2 top 14, c'est vrai que c'est difficile
17:16 de recruter, d'avoir une équipe compétitive et de rester dans ce top 14.
17:20 Maintenant, ils attendaient la fin de la Coupe du Monde.
17:22 C'est ça qui les a desservis, parce qu'ils avaient des joueurs de qualité
17:26 qui étaient justement sélectionnés. Et on l'a vu en début de saison,
17:30 avec l'arrivée de Franck Azéma, un nouveau système de jeu,
17:34 un projet qui commençait à être digéré.
17:37 J'ai l'impression, oui.
17:38 Et qui commence à être digéré, et de récupérer des joueurs
17:41 qui sont des joueurs clés, titulaires dans les équipes de départ,
17:45 et qui sont quand même, parfois, des cas de situation, ces joueurs-là.
17:50 Donc, l'alchimie de tout ça fait qu'ils sont dans un rôle positif.
17:55 Je suis tout à fait d'accord, et on va suivre avec passion
18:00 cette équipe de Perpignan.
18:02 La question que j'ai envie de vous poser aussi, messieurs,
18:04 est-ce que l'actu du week-end en top 14 cette semaine,
18:07 c'est pas la vraie, fausse arrivée de Wayne Farrell ?
18:11 Parce que quand même, on en a énormément parlé,
18:13 on sait qu'il y a des contacts avec le Racing 92,
18:15 et pour un petit peu mieux comprendre ce qui est en train de se passer,
18:17 je vous propose de prendre la direction de Londres.
18:19 Bonsoir Thomas.
18:21 Est-ce que tu nous entends bien, Thomas ?
18:22 Bonsoir Alex. Oui, oui, je vous entends. Vous m'entendez ?
18:26 Très bien, on t'entend très bien Thomas. Thomas est anglais,
18:29 alors personne n'est parfait, mais il a fait toute son éducation
18:32 dans des établissements scolaires français.
18:35 Donc on a un excellent français avec nous.
18:40 Thomas, Wayne Farrell, il est annoncé sur le départ de l'Angleterre,
18:44 il devrait probablement arriver en France.
18:46 Comment c'est perçu du côté de l'Angleterre,
18:49 le départ de Wayne Farrell en dehors de l'Angleterre ?
18:54 Je crois qu'au début, les gens étaient un peu choqués,
18:57 parce qu'ils disaient qu'ils n'y attendaient pas à ça.
19:00 Mais il faut penser à quelque chose.
19:02 Par exemple, le Strasbourg Saint-Germain a le droit à un joueur
19:05 qui peut être payé de la stature de star l'année prochaine.
19:09 Alors ce serait soit lui, soit quelqu'un d'autre qui devrait prendre un coup de salaire.
19:13 Ça fait 16 ans qu'il a Strasbourg Saint-Germain,
19:16 il est resté avec eux en démotion.
19:18 Il a fait une quinzaine d'années avec eux.
19:21 Je crois qu'au début, les gens étaient choqués,
19:23 mais en même temps, il a tout fait ce qu'il a pu pour eux
19:26 et pour l'équipe d'Angleterre.
19:27 Il a tout gagné, à part la Coupe du Monde.
19:30 Je crois que le sentiment, c'est qu'il a peut-être le droit
19:33 d'aller sur cette phase de sa carrière.
19:36 Pour l'instant, l'Angleterre du rugby ne lui reproche pas.
19:40 Parce que c'est vrai que s'il fait ça,
19:43 déjà qu'il a mis en pause sa carrière internationale,
19:46 il tirerait une croix en étant en France,
19:49 sur la sélection, sur le 15 de la Rose.
19:51 Oui, il faut aussi réfléchir que pendant cette Coupe du Monde,
19:56 il a reçu beaucoup d'aides des fans anglais en petite finale.
20:01 Je crois que ça a peut-être joué un peu sa main.
20:04 Et aussi, peut-être, il y a l'espoir qu'avec cette décision,
20:08 ça va forcer la main de la fédération anglaise
20:13 à réfléchir à leur sélection
20:15 et à comment ils choisissent les joueurs pour le futur.
20:18 Philippe Spanguero, est-ce que le cas Wayne Farrell
20:22 peut être un cas d'école, justement, comme le dit Tom,
20:25 pour la fédération anglaise, pour la gestion de la sélection
20:30 et puis aussi pour peut-être renouveler cet effectif ?
20:34 Oui, certainement, en tous les cas,
20:38 enfin, un cas d'école, oui, en tous les cas,
20:41 ça illustre quand même ce qui se passe dans ce rugby anglais
20:45 qui est en grande difficulté et qui a du mal à garder ses grands joueurs.
20:49 Donc, on voit quand même que le modèle du rugby professionnel anglais,
20:54 il est en pleine reconstruction.
20:57 Donc, les Saracens sont en difficulté aussi financièrement,
21:00 donc auront du mal à avoir des grosses têtes d'affiches,
21:04 à cumuler les gros salaires l'année prochaine.
21:07 Donc, forcément, la concurrence française va être de plus en plus importante
21:10 et ça montre en effet une période de transition dans le rugby anglais.
21:14 Tom, auditeur Sud Radio anglais,
21:18 est-ce que le championnat, comment c'est perçu en Angleterre,
21:22 on va dire les difficultés du championnat de la première shape ?
21:25 Ben, ils savent que ce n'est pas très bien géré,
21:32 ils voient ça avec beaucoup de clubs qui vont en administration,
21:35 avec des grands joueurs qui partent.
21:37 Je crois que les gens pensent qu'ils doivent avoir un changement,
21:40 mais personne ne sait exactement comment ce changement doit se passer.
21:44 Pourtant, quand on voit, il y a toujours une certaine popularité.
21:48 Il y a quelques jours, il y avait un Harlequin's Gloucester à Twickenham,
21:51 il y avait du monde, Tom.
21:53 Oui, il y avait 75 000 personnes, j'étais là.
21:57 C'était grand, une grande production, il y avait du monde.
22:00 Mais je crois qu'il faut juste trouver un autre moyen
22:04 comment mieux diriger l'argent vers le sport
22:07 et comment le redistribuer et pouvoir payer les joueurs.
22:11 Julien Thomas, toi par exemple,
22:15 tu as mis un coup de poing à Dylan Hartley il y a quelques années,
22:18 ça t'a valu un carton rouge.
22:21 Julien Thomas, sergent de l'équipe de France.
22:23 Magnifique ce coup de poing dans la tête de Dylan Hartley.
22:27 Non, mais tu me cribines.
22:29 Il y a précession qui a commencé, c'est ça ?
22:31 Il y a précession.
22:32 Exactement.
22:33 C'était un Arsantone, c'est ça ?
22:35 C'est ça, exactement.
22:37 Non, c'était une autre période aussi.
22:41 Mais c'est vrai que c'est quand même difficile.
22:47 Le championnat anglais, l'économie qui s'y passe,
22:50 l'après-coupe du monde,
22:52 le championnat top 14 qui est attractif,
22:55 et financièrement, quand tu connais une carrière qui est courte,
22:59 et qu'on peut te proposer peut-être d'autres carrières.
23:03 Il a 32 ans, il n'est pas si vieux, Owen Foran.
23:05 Exactement, mais il est plus sur la fin que son début
23:09 à chercher des clubs et à prouver.
23:13 Et c'est là où est la problématique.
23:17 Quand tu as fait ta carrière, il lui reste quelques années.
23:21 Je suis d'accord, à 32 ans, mais tu es plus sur la fin
23:24 et tu vas faire peut-être les plus gros contrats
23:27 que rester sur une basique de nation.
23:32 C'est ce que je pense et c'est pour ça que je rejoins Philippe aussi.
23:37 Dernière question, Tom, de Londres.
23:40 Quel est l'objectif selon toi, vu par les amoureux du rugby en Angleterre,
23:47 pour le prochain tournoi destination ?
23:49 Que doit faire le 15 de la Rose ? Quels objectifs selon toi ?
23:53 Pour moi, le départ de Parel, c'est d'avoir une opportunité
23:57 à quelqu'un comme Mark Smith à jouer,
23:59 et aux jeunes joueurs de prendre leur place
24:02 et de vraiment forcer la main des sélectionneurs.
24:05 Et peut-être, si la fédération anglaise peut changer leur sélection,
24:10 ça peut soulever le jeu anglais dans tous les sens,
24:14 parce que tu as les joueurs qui vont se développer en Angleterre,
24:17 et après tu as les autres qui peuvent se développer à l'étranger,
24:20 prendre ces expériences et tous les mettre en contact.
24:23 Comme en Londres, par exemple, au Racing 92.
24:26 Oui, exactement. Ou même, par exemple, pour l'Écosse,
24:29 avec Finn Rødström, c'est pas la même chose,
24:32 mais c'est un pays qui a beaucoup gagné
24:36 d'avoir ses joueurs jouer à l'étranger, par exemple.
24:39 Peut-être que l'Angleterre devrait se diriger vers ce genre de choses.
24:43 Oui, exactement.
24:45 Merci beaucoup Tom d'avoir été avec nous.
24:48 Très belle soirée du côté de Londres,
24:50 et on se retrouve retourne à destination.
24:53 De toute façon, il y aura la France face à l'Angleterre,
24:56 le crunch, évidemment.
24:58 Merci beaucoup Tom d'avoir été avec nous.
25:00 Merci beaucoup à vous, bonne soirée.
25:04 Dans un instant sur Sud Radio, la deuxième actuelle du week-end,
25:06 la Pro D2, à tout de suite.
25:07 Vous êtes au cœur de la mêlée sur Sud Radio,
25:14 à une demi-heure, un peu plus du coup d'envoi de Montpellier,
25:17 Toulon, on vient de parler de l'actuelle du week-end,
25:19 avec le Top 14, la 12ème journée,
25:21 maintenant on est sur la Pro D2, la 15ème journée de Pro D2.
25:24 On va vous rappeler, résultat, c'est la deuxième actualité du week-end,
25:27 avec la victoire en ouverture de Grenoble face à Aix-en-Provence,
25:30 45 à 10, victoire bonifiée, comme vous pouvez l'imaginer.
25:33 Le succès assez étonnant de Dax face à Montauban,
25:37 quand je dis étonnant, ce n'est pas le score,
25:39 mais c'est la physionomie, 0-0 jusqu'à la 76ème,
25:43 c'était quand même quelque chose.
25:45 Derrière, le succès de Colomiers face à Nevers, 28 à 3,
25:49 de Béziers face à Aurillac, 54 à 14,
25:51 avec le bonus, comme vous pouvez l'imaginer,
25:53 la victoire de Vannes face à Soyon-Goulet, 28 à 16,
25:56 avec le bonus aussi, le succès de Mont-de-Marsan et L'Extrémiste à Rouen,
25:59 21 à 20, ça s'est joué à une transformation,
26:02 côté Rouenais pour Franck Pourteau.
26:05 Agin a battu Valence-Roumans, 24 à 18,
26:07 et puis Brive s'était imposé à Biarritz, 23 à 8.
26:10 Quels sont les matchs qui vous ont marqués,
26:15 un match qui t'a marqué ?
26:17 Tiens, Julien Thomas.
26:19 J'hésite, honnêtement j'hésite.
26:22 C'est surtout les Brivistes, quand même,
26:24 aller gagner 23 à 8 à l'extérieur et à Biarritz,
26:27 c'est le numéro 6 qui veut jouer un top 6
26:29 et qui est mal en point, c'est Biarrot.
26:32 Donc les Brivistes se donnent l'oxygène de courir
26:35 et d'être quasi dans le top 6.
26:37 Quand on connaît ce premier tiers de début de saison
26:41 qu'ils ont pu passer avec beaucoup de difficultés,
26:44 pour ma part, c'est des Brivistes qui sont en train de revenir dans le jeu.
26:50 Donc Brive, tu as choisi Brive,
26:53 donc toi, Julien Thomas, on va écouter un Briviste.
26:56 Pourquoi pas ?
26:57 On va écouter un Briviste au micro de Arnouret.
27:01 C'est Pierre-Henri Broncan, le manager de cette équipe du C.A. Brive Corrèze-Limousin.
27:07 C'est vrai que lui, il a remplacé aussi en cours de saison Patrice Colasso.
27:10 Et il voit maintenant un peu plus haut.
27:12 On écoute Pierre-Henri Broncan au micro d'Arnouret.
27:15 Sincèrement, je trouvais qu'on avait fait un match costaud aujourd'hui.
27:17 On craignait beaucoup cette équipe,
27:20 parce qu'ils ont vraiment des joueurs de qualité.
27:23 On l'a bien vu sur l'essai qui marque.
27:25 Sincèrement, on craignait aussi leur conquête,
27:28 parce que c'est une équipe qui a un très bon môle,
27:31 une équipe qui a une bonne mêlée.
27:33 Aujourd'hui, on s'était bien préparé là-dessus.
27:35 C'était important pour nous.
27:37 Après, le plus dur pour nous, c'est maintenant.
27:40 Aujourd'hui, on a mis les ingrédients pour faire un bon match d'Euribie.
27:42 On a mis du combat, on a mis de la précision.
27:45 Si on n'a pas ça vendredi prochain contre Rouen,
27:47 on va vraiment se faire chier à domicile.
27:49 Le plus gros danger pour nous, il commence maintenant.
27:52 Voilà le constat de Pierre-Henri Broncan.
27:55 Tu as choisi Boryeuve, Julien Thomas, Philippe Sprenguero.
27:59 Quel est le match que tu retiens ?
28:02 Je retiens la victoire large de Béziers,
28:05 qui les amène à une place à laquelle
28:08 on n'attendait pas cette équipe en début de saison, honnêtement.
28:12 Rémi pourrait en parler mieux que moi.
28:14 Non, parce qu'on s'est pas mal écharpé.
28:17 Je savais que Philippe Allemande venait de buter Rouen.
28:20 À domicile, c'est faible, Béziers.
28:23 Meilleure équipe de Pro D2.
28:26 C'est pas mal.
28:29 Philippe, tu as...
28:32 Non, mais après Alex regardait mal ses fiches.
28:35 Il est passé à côté du début de saison.
28:37 Mais c'est toi qui a dit ça !
28:39 De toute façon, on a enregistré, donc tu sais, il n'y a pas de problème.
28:42 Ce soir, Béziers est à la deuxième place, à 45 points, bien accroché.
28:47 Et puis, je trouve que c'est déduisant ce que produit cette équipe de la SBI.
28:52 Donc voilà pour moi le match que je retiens.
28:55 Rémi Ruggiero, je vais te faire intervenir sur Béziers.
28:58 Tu es le journaliste spécialiste de Béziers.
29:02 Qu'est-ce qu'il se passe cette saison ?
29:04 Incroyable !
29:06 Ouais, incroyable, c'est le terme, le qualificatif qu'on peut employer.
29:09 C'est la révolution tranquille de ce club.
29:11 Pierre Cahier a effectué un recrutement qui a été intelligent.
29:14 Des garçons comme Anceli, Nkiti, Marquez, qu'on ne présente plus, répondent présent.
29:19 C'est un Marquez !
29:21 C'est Electra Sterast, l'entraîneur d'Auriak, à la fin du match.
29:25 Il nous a raconté pour la confidence à la fin du match,
29:28 qu'il n'avait jamais vu ça ou presque de sa vie.
29:30 C'est un garçon qui marche sur l'eau, qui fait ce qu'il veut.
29:33 Moi, je suis dans le club de Top 14.
29:35 Je le recrute !
29:37 Je ne sais pas, Alexandre, tu vois ?
29:40 Ah ouais ?
29:41 Ah, il y a des voix !
29:43 Ce qu'il y a, c'est que Sam Marquez, en Top 14,
29:46 il n'a jamais trop explosé, performé et montré de potentiel.
29:51 Ce n'est plus le même joueur !
29:52 Avec toute la concurrence, peut-être qu'il peut y avoir du niveau Top 14.
29:55 Ah non, mais je crois qu'on est d'accord.
29:57 Il surnage le Pro D2.
29:59 Je suis d'accord, Julien.
30:00 Et du coup, il a mené énormément dans les clés de Pro D2.
30:02 Ce n'est pas un joueur que tu mets au bout du banc.
30:04 C'est un joueur avec qui tu dis, tu tiens la baraque, s'il te plaît, Sam.
30:08 Et là-dessus, il est fort.
30:10 Mais est-ce que tu peux lui donner cette responsabilité dans un club de Top 14 ?
30:14 Moi, je pense que oui.
30:15 Dans un club de deuxième partie de tableau, peut-être.
30:17 Mais je pense que oui.
30:18 Demain, tu dis, Sam, tu gères Perpignan, même si c'est un peu compliqué régionalement.
30:23 Pourquoi pas ?
30:25 Pourquoi pas, tu vois ?
30:26 Oui, je l'entends.
30:29 Mais il y a la concurrence avec une profondeur d'effectifs dans le Top 14
30:35 qui t'amène en permanence à être au top de toi-même.
30:39 Peut-être le Pro D2 un peu moins.
30:41 Et le patron de chaque équipe de Pro D2, parce qu'il est au-dessus de ce Top 14,
30:47 si tu veux, il est dans l'effectif.
30:51 Il n'est pas à son niveau, comme on peut le voir, au-dessus et surnagé.
30:55 On n'avait pas prévu de le faire intervenir maintenant, Rémi Mességuet,
31:00 puisqu'on ira tout à l'heure du côté de Castre pour Revelle Paris Saint-Germain.
31:04 Mais Rémi n'est pas d'accord sur Sam Marques.
31:07 Il voulait intervenir. Rémi, bonsoir.
31:09 Bonsoir, Alexandre. Bonsoir à toutes et à tous.
31:13 Je ne suis pas d'accord.
31:16 Déjà, merci de me prendre, parce que sinon j'allais être congelé d'ici la prise.
31:22 Il fait vraiment très froid à Castre.
31:25 Je ne suis pas tout à fait d'accord sur Sam Marques,
31:30 parce que oui, il tient la baraque, mais l'an dernier, la baraque qu'il tient, elle descend en national.
31:35 Carcassonne est descendu l'an dernier.
31:38 Donc oui, c'est un joueur qui tient la baraque, mais non, je suis relativement d'accord avec Julien.
31:43 C'est un joueur qui surnage en Pro D2, mais la marche au-dessus, pour moi, elle est trop haute.
31:50 Donc c'est le syndrome Jérôme Baudeliel ?
31:53 Un petit peu, oui.
31:55 Trop fort pour la Pro D2, mais pas assez pour le Top 14 ?
31:58 Oui, je dirais ça.
32:00 D'accord. Rémi, tu peux intervenir quand tu veux.
32:03 Pour moi, mettre en lumière, Dax, Dax 0-0 jusqu'à la 76e minute face à Montauban.
32:08 Et Dax qui s'est finalement imposé grâce à un essai de Josh Furnault.
32:11 On va écouter, tiens, James Dubois, il était notre invité hier sur Sud Radio.
32:14 On a mis deux matchs à se mettre dans le rythme de la Pro D2 et au niveau de la Pro D2.
32:19 On en est pris 42 points contre Aix à domicile et puis la défaite à Rouen.
32:24 Derrière, on a reçu Grenoble qui n'était pas très bien à ce moment-là.
32:29 Donc du coup, on a réussi à en profiter.
32:31 Ce match de Vaudemarsen, pour moi, c'était le derby.
32:34 Il y avait beaucoup de choses autour de ça.
32:37 On a réussi à rivaliser physiquement, logistiquement, sur le joueur au pied aussi.
32:42 Parce que Vaudemarsen, là-dessus, il sonne très bon aussi.
32:46 Donc, ça a mené beaucoup de confiance.
32:48 Parce que derrière, on va chercher, en cherchant beaucoup de gars, on va chercher la victoire à Biarritz.
32:54 On essaie, du moins avec le staff, on essaie de créer un certain état d'esprit.
32:59 Ça fait un an et demi que j'ai travaillé avec le groupe que j'avais en national.
33:03 Parce que j'ai gardé quand même beaucoup de joueurs de national qu'on a renforcés.
33:07 Mais on a réussi à créer quand même un état d'esprit, une âme.
33:11 Et voilà, on arrive à s'en sortir.
33:15 Et je trouve qu'on progresse aussi au fur et à mesure logistiquement, que ce soit offensivement ou défensivement.
33:20 Jeff Dubois, entraîneur de Dax, 11e avec 33 points.
33:24 Ça fait 9 points d'avance sur Biarritz.
33:28 Parlons de Biarritz, les grands paris Sud Radio pour cette année 2024 et cette fin de saison,
33:33 enfin cette deuxième partie de saison 2023-2024.
33:35 Biarritz, barragiste à la fin de la saison, 13e, 15e comme il l'est aujourd'hui.
33:41 Phyllis Panguiro, où Biarritz ira plus haut.
33:45 Pour moi, ça dépendra du staff et de la façon dont la direction va mener un peu d'apaisement.
33:53 Parce qu'en fait, ce que disent les joueurs, c'est que quand on regarde l'effectif sur le papier,
33:56 clairement, cette équipe du B.O. n'a rien à faire à cette place-là.
33:59 Mais c'est tout le contexte extrasportif qui, depuis des années, pollue les joueurs, pollue l'équipe.
34:05 Il y a plusieurs joueurs qui en ont parlé et qui ont fait des sorties à ce sujet-là.
34:10 Donc, soit il y a une forme d'apaisement autour du club et Biarritz a de quoi travailler sereinement et retrouver sa vraie place.
34:20 Soit ce n'est pas le cas et malheureusement, je crie que ce ne soit pas le cas.
34:23 Et honnêtement, ils vivront une saison très compliquée.
34:26 Julien Thomas, est-ce que Biarritz sera barragiste, donc potentiellement dans la charrette en fin de saison ?
34:32 Barragiste, je ne pense pas. Maintenant, ils vont batailler.
34:38 Voilà, si tu veux être clair, ce n'est pas là, c'est le dernier.
34:42 Du coup, deuxième question que je vous pose à tous les trois, même à tous les quatre, si Rémi Messiaen veut intervenir.
34:47 Le classement Van Béziers, Aix-en-Provence. Nom de marçant, Nevers-Colomiers.
34:51 C'est pour le top 6. Combien d'équipes seront, donc de ces équipes là, combien seront-elles dans le top 6 à la fin de la saison ?
34:58 Figis Fangiro.
35:00 Cinq.
35:03 Cinq. Tu sors qui ?
35:06 Je pense que Colomiers va avoir du mal à y rester.
35:10 Et donc tu ferais rentrer ?
35:12 Ah, ça, je ne sais pas encore. Pour moi, ça se joue entre Brive, Montauban et Agen.
35:20 Entre Brive, Montauban et Agen.
35:21 Julien Thomas.
35:22 Pour ma part, cinq aussi.
35:25 Et tu sors qui ?
35:27 Je pense que Colomiers va avoir du mal avec cette équipe de Nevers.
35:31 Je laisse les Biterrois parce qu'ils ont quand même de l'avance et surtout la bonne dynamique.
35:35 Et je pourrais faire rentrer, peut-être que c'est une surprise, mais qui est douzième, un Grenoble,
35:41 qui va venir tambour-battant jusqu'à la fin de saison, se qualifier sur les dernières journées.
35:47 Et je pense que c'est des Briveistes.
35:50 Alors attends, tu t'en sors un et tu t'en fais rentrer deux, là, on a un problème.
35:53 Non, je sors Nevers-Colomiers et je rentre Brive-Grenoble.
35:56 Tu sors Nevers et Colomiers, d'accord, et tu fais rentrer Grenoble et Brive.
35:58 Rémi Ruggiero, sur les six, combien t'en gardes ?
36:02 Je dirais cinq aussi. Il y aura un match entre Colomiers-Brive, je crois, par la proximité du classement
36:08 et par le niveau de jeu. Brancan, il a redressé clairement les Corésiens.
36:11 Et Colomiers, démarrer timidement, là, ça se reprend clairement.
36:14 Il y aura un Colomiers-Brieves la semaine prochaine qui aura son importance.
36:17 À voir comment ça se passe dans ce duel qui promet aussi beaucoup.
36:20 Et je laisse les cinq autres dans le baiser dans les six premiers.
36:23 Je sens que Rémi Mességuet garde les six. Je ne sais pas pourquoi.
36:27 Non, non, non. J'en garde quatre. J'en garde quatre.
36:31 T'en gardes quatre ? Ah, comme au moins.
36:33 Comme Julien, qui tu sors ?
36:35 Je sors Provence et Nevers.
36:38 Oh, tu sors Provence ?
36:40 Oui, je sors Provence et Nevers.
36:44 Mais honnêtement...
36:47 Mais Provence, ils ont neuf points d'avance.
36:49 Oui, mais je ne sais pas pourquoi.
36:51 Ça peut battre un petit peu de l'aile.
36:54 Et par contre, je suis comme Julien, je fais rentrer Grenoble.
36:57 Et j'aurais tendance aussi à mettre Brive dans les six.
37:03 Grenoble, sans les retraites, ils auraient besoin des quatrièmes places aujourd'hui.
37:08 Donc voilà, ils seraient dans cette bonne position.
37:11 Tu sors avec 100 Provence. Je suis très surpris de ton choix, Rémi.
37:16 Rémi, reste avec nous. On va remercier Philippe Spanguero.
37:19 Philippe, le pronostic de ce soir. Toulon qui se déplace à Montpellier.
37:23 C'était la deuxième actu du week-end. On va basculer sur Victor de Montpellier.
37:27 Victor de Montpellier. Le score précis.
37:31 Le score précis, 23 à 17.
37:39 23 à 17. D'accord.
37:43 Si c'est ça, Philippe Spanguero, nous serons obligés de dire merci à Philippe.
37:49 À chaque émission, jusqu'à la fin de l'année.
37:52 Ça joue gros.
37:57 Ça joue très gros. Je ne sais pas si j'ai bien fait de dire ça.
38:00 Philippe, merci. Bonne soirée.
38:02 On attaque la troisième actualité du week-end avec la Coupe de France de football.
38:07 Je vais vous donner tous les résultats.
38:10 On va être couplé. 32e du final. C'est parti.
38:14 Pau en Ligue 2 s'est incliné face à Nantes.
38:17 Alors que Pau menait longtemps. 4 buts à 1.
38:20 Victoire de Rodèze face à Chaland.
38:22 Club de National 3-4 à 0.
38:25 Le succès de Valenciennes face à Sargumin.
38:27 Club de DH 2 à 0.
38:29 Le succès du Racing.
38:31 Club de France de National 2 face à Chambly.
38:34 National 2 aussi. 2 buts à 1.
38:36 La victoire du club de National 2.
38:39 Féniès-Hollenois face à QRM.
38:42 Club de Ligue 2. 1 but à 0.
38:44 1 partout.
38:46 Entre Metz et Clermont.
38:47 Deux clubs de Ligue 1.
38:48 Mais ça a tourné en faveur des Clermontois.
38:50 Ça, c'était pour vendredi.
38:51 Hier, Trelissac.
38:52 National 2 a battu Fabregne.
38:54 Club de DH 4 buts à 1.
38:56 La victoire de Puy face à Lyon-La-Duchère.
38:58 2 buts à 1.
38:59 Club de National 2 et de National 3.
39:02 Romorantin.
39:03 Club de National 2 a battu Lemoul.
39:05 DH en Guadeloupe.
39:07 Lille a battu Golden Lion.
39:09 DH Martiniquez.
39:10 12 à 0.
39:12 Orléans.
39:13 Club de National a battu Nîmes.
39:14 Club de National 2 buts à 1.
39:16 Brest s'est imposé face à Angers.
39:17 Ligue 1 contre Ligue 2.
39:18 1 but à 0.
39:19 Paris a battu Alès.
39:20 2 buts à 1.
39:21 Paris FC.
39:23 Club de Ligue 2 face au club de National 2.
39:26 Match difficile pour Dunkerque.
39:28 Face au club de division d'honneur.
39:31 3 buts à 2.
39:32 C'était Saint-Omer.
39:33 2 partout mais ça a tourné en faveur de Châteauroux.
39:36 Club de National face aux Herbiers.
39:37 National 2.
39:38 Victoire de Montpellier face à Amiens.
39:39 2 buts à 1.
39:40 1 partout entre Bordeaux et l'entente Sanois-Saint-Gracien.
39:43 1 partout.
39:44 Puis victoire au tir au but pour les Bordelais.
39:46 Club de National 3.
39:48 L'entente Sanois-Saint-Gracien.
39:49 Bernier.
39:50 National 3.
39:51 Voilà, ça a été un peu difficile pour les Bordelais.
39:53 Un peu.
39:54 Victoire de Sochaux face à Lorient.
39:56 Club de National face au club de Ligue 1.
39:58 2 buts à 1.
39:59 2 buts à 1.
40:02 Succès de Strasbourg à Avoine.
40:03 Chinon.
40:04 4 buts à 0.
40:05 Ligue 1 contre National 2.
40:06 Hier, pour terminer, Nice s'était imposé face à Auxerre.
40:11 C'est ça, 4 buts à 2.
40:13 Au tir au but, Lyon aujourd'hui s'est imposé face à Pontarlier.
40:17 2-2 entre Monaco et Lens mais ça a tourné au tir au but pour les Monegasques.
40:21 2 buts à 1 pour le Havre face à Caen.
40:23 1 but à 0 pour Marseille face à Thionville.
40:26 But de Pierre-Emerick Aubameyang.
40:28 Calimundo pour Rennes face à Guingamp.
40:30 Toulouse a battu Chambéry.
40:31 3 buts à 0.
40:33 Saint-Priest a battu Firse.
40:35 30... 15... 5 pardon.
40:37 3.
40:38 On commence à fatiguer.
40:39 Reims a battu Dinant.
40:41 3 buts à 0.
40:42 Victoire de Laval face à Dieppe.
40:43 4 buts à 0.
40:44 Rouen a battu Louen.
40:46 Cuisot.
40:47 2 à 0.
40:48 Et puis enfin victoire de Bergerac.
40:50 D'autant plus que tu dérabilles face à Lillebonde.
40:52 De buts à 1.
40:53 Il reste un match.
40:54 Un match ce soir.
40:55 Revelle, Paris Saint-Germain à Rémy Mességuet.
40:58 Et quel match !
40:59 Quelle surprise quand même ce tirage.
41:02 Et du coup c'est Pierre-Fabre.
41:03 C'est un stade de rugby qui accueille la Coupe de France ce soir.
41:06 C'est un stade de rugby.
41:07 C'est un club de rugby également.
41:09 Parce qu'il faut noter que le CO a vraiment beaucoup aidé le club de Revelle dans l'organisation de cette rencontre.
41:15 Le CO qui a un petit peu expliqué comment on recevait au niveau sécurité.
41:20 Même si c'est à fait pareil.
41:22 Il y a des ultras au football.
41:23 On a vu un énorme craquage de fumigène à l'instant du collectif Ultra Paris.
41:28 Mais voilà, c'est le CO qui a accompagné dans l'accueil des journalistes sur tout ce qui a à faire autour du match.
41:33 Et donc on est à Pierre-Fabre ce soir pour une rencontre entre le Paris Saint-Germain et Revelle.
41:38 Un des petits poussés.
41:39 Pas le petit poussé parce qu'il y a le club de Régional 2 en lice dans cette Coupe de France.
41:44 Mais le 6ème niveau national, Régional 1, qui affronte le Paris Saint-Germain.
41:48 Avec notamment un certain Kylian Mbappé.
41:51 Et puis capitaine ce soir, il y a vraiment du bon monde sur la pelouse.
41:54 Et une belle ambiance de coupe dans les tribunes de Pierre-Fabre.
41:57 On a vu aussi beaucoup de joueurs du CO.
42:00 Je vais citer par exemple Julien Dumoura ou encore Mathieu Babillot et Florent Van der Berg.
42:04 Et Paris met quand même bien du lourd aujourd'hui.
42:09 Même si Houguerté en défense centrale, associé à Danilo Pereira notamment.
42:13 Il faudra surveiller exactement la composition.
42:15 Est-ce que ça a commencé ? Oui ça a commencé du côté de Castres.
42:18 C'est à 20h45, ça a commencé du côté de Castres.
42:21 Avec des revélos en rouge et orange fluo.
42:25 C'est pas top ce maillot quand même.
42:27 Et les parisiens en blanc.
42:29 Et en tout cas la pelouse, cette pelouse de rugby,
42:31 elle a encore quelques stigmates du Castres-Persil de la semaine passée, Alexandre.
42:34 Il y a quelques faux rebonds.
42:36 Donc il faudra s'en méfier.
42:38 Mais c'est une très belle équipe du Paris Saint-Germain.
42:41 Pour ne citer que Kylian Mbappé, Houguerté, Danilo Pereira.
42:45 On a le droit à Randall Colomoni en pointe avec Marco Asensio.
42:49 Donc vraiment du beau monde.
42:51 Louis-Henriquet a fait tourner mais pas trop.
42:53 Merci beaucoup Rémi Messéion en direct de Castres.
42:57 Pour Rebelle Paris Saint-Germain.
42:59 Il y a un reportage complet demain dans la matinale.
43:01 De Patrick Roger, de Laurie Leclerc, Benjamin Glaisse.
43:04 Toute l'équipe Sud Radio, celle qui se lève tôt.
43:07 Nous sommes l'équipe qui se couche tard.
43:09 Et on va terminer l'actualité du week-end avec une dernière actue.
43:12 C'est le tennis.
43:13 Raphaël Nadal, retour mitigé.
43:15 Deux belles victoires contre Thiem et Keubler à Brisbane.
43:18 Et puis enfin une défaite face à Thompson, 55ème mondial.
43:21 Ce qui n'est pas totalement inquiétant.
43:23 Ce qui inquiète par contre c'est la douleur qu'a ressentie Raphaël Nadal
43:26 dans la zone qui avait été opérée autour du psoas.
43:29 Une douleur, hier il disait, ça peut être une mauvaise semaine
43:33 si les images révèlent un souci.
43:36 Et malheureusement, il y a un souci.
43:39 Une micro-déchirure musculaire.
43:41 L'Espagnol de 37 ans qui a déclaré une forfait pour l'Open d'Australie.
43:46 Ça c'est quand même une déception pour lui j'imagine.
43:49 Mais aussi pour ceux qui le suivent.
43:51 Il est positif, il reste positif pour la suite de la saison.
43:54 Mais il ne se sent pas prêt pour faire des sets.
43:57 Pour des matchs en 5 sets.
44:00 Rémi Ruggiero qui suit un peu le tennis.
44:02 C'est dur pour Raphaël Nadal.
44:08 Clairement le retour de l'Espagnol était si attendu.
44:12 Ça faisait un petit peu rêver.
44:14 Après la retraite, il y a Passion y Cosa de Roger Federer.
44:17 Et là tu revois arriver Nadal qui était tout près, tout proche d'un retour à l'Open d'Australie.
44:21 Il se casse les dents un petit peu au mauvais moment.
44:24 Il avait gagné les 2 premiers tours.
44:26 Il perd contre qui déjà ? Contre l'Australien, j'ai perdu son nom.
44:29 En quarts de finale tu te dis, il est Passion y Cosa.
44:32 Merci. Et derrière Patatras.
44:34 C'est dommage.
44:35 Mais bon, est-ce qu'il ne vous meut pas aussi que ce garçon ?
44:37 Oui, il a besoin de rythme, il a besoin de jouer, etc.
44:39 On connaît la machine qu'il est.
44:41 Mais c'est un joueur de terre battue.
44:43 Même s'il a fait plus que jamais référence sur le dur aussi, sur cette surface.
44:47 Je pense qu'il jouera à fond le jeu pour la surface de terre battue.
44:51 Et les Jeux Olympiques aussi, où il pourra participer.
44:54 Ça serait quand même une sacrée sortie pour Raphaël Nadal d'arriver à décrocher des choses sur ça.
44:58 Avec ce palmarès, si il est au jeu, si il est performant.
45:01 Et ce grand garçon qu'il est.
45:03 Est-ce que justement, on retient ça Julien Thomas, parce qu'il dit
45:06 "Je ne suis pas prêt à jouer au niveau d'exigence, ce qui requiert un match au meilleur des 5-7.
45:10 Je retourne en Espagne pour voir mon médecin me soigner et me reposer."
45:13 Est-ce que Julien, au final, c'est une saison qui attend Raphaël Nadal ?
45:17 Une saison de choix où il va devoir choisir ses matchs, choisir ses tournois.
45:21 Et essayer de remporter soit un dernier Roland Garros, soit une médaille aux JO ?
45:26 Ou peut-être les deux ?
45:27 Ah là, il va falloir trier.
45:29 Il se connaît. Maintenant, les joueurs comme ça, surtout dans des sports encore plus individuels.
45:35 Mais quand tu es joueur professionnel, tu te connais à force des années.
45:39 Et lui, en plus, compétiteur comme il est, il a envie de tout gagner, d'être présent sur chaque tournoi.
45:45 Et d'être le meilleur mondial.
45:47 C'est sûr qu'il se connaît par cœur et physiquement.
45:50 Maintenant, s'il a annoncé ça et qu'il y a encore cette rechute.
45:53 Il a passé un an quand même à se soigner.
45:55 Et il revient, il rebelote, il repart en Espagne de voir le médecin.
45:59 Alors, ce n'est pas une rechute, ce n'est pas exactement au même endroit ?
46:02 Non, pas la rechute, pas le même endroit.
46:04 Mais une blessure. Ça fait 21 ans qu'il a des blessures à droite à gauche, Raphaël Nadal.
46:09 Et il sait très bien que l'exigence que demande et la performance pour tenir des longs matchs de 5-7.
46:16 Ou même d'être performant sur des tournois comme ça, requiert d'être à 100%.
46:22 Et il sait très bien que la moindre étincelle physique va le saccager.
46:28 Et c'est ce qui est arrivé.
46:30 Maintenant, il va falloir qu'il choisisse, comme tu dis Alexandre, je prends ce tournoi.
46:34 Ou bien les cibler pour être performant le jour J et aller senter les 3 semaines peut-être de Roland-Garros.
46:39 Voilà donc pour Raphaël Nadal.
46:44 Quelle était pour vous l'actualité majeure sportive de ce week-end ?
46:48 Avant de donner les réponses des auditeurs Sud Radio.
46:51 Je fais d'abord un tour de table.
46:53 Clément Combe, tu as voté pourquoi toi ?
46:55 Moi j'ai oublié de voter.
46:58 Vote maintenant, tu vas voir pourquoi.
47:02 Mais en fait je choisirais aucune des 4 propositions qui a été faites dans le tweet.
47:07 T'es licencié.
47:09 C'était le stage le plus court de la bande-femme.
47:12 Non je laisserai un petit mot pour le biathlon féminin avec Julia Simon, Justine Bresas qui cartonnent.
47:18 Ça fait oublier un petit peu toutes les petites affaires juridiques et judiciaires à l'intersaison.
47:28 Et il n'y a rien de mieux que la piste et que les skis pour répondre présent.
47:33 Donc c'est ce qu'elles font et bravo à elles.
47:36 Très bien. Maxime Senac, quelle était pour toi l'information sportive majeure de ce week-end ?
47:41 Moi j'ai voté Coupe de France ce soir.
47:43 Pourquoi la Coupe de France ?
47:45 Parce que c'est un peu le mabonnier qui revient chaque mois de janvier.
47:50 On est content de la retrouver cette compétition même si elle est quand même très critiquée.
47:54 Moi je l'aime bien.
47:55 Pour son amateurisme aussi.
47:57 Mais ça fait plaisir de voir ces matchs comme par exemple Revel PSG ce soir.
48:02 Oui c'est vrai que tu vois des écarts de niveau parfois qui sont hallucinants.
48:08 Comme entre Lille et Golden Lion mais au final c'est quand même super beau.
48:13 Il y a un côté très sportif, l'essence même de ce sport.
48:16 Et quand tu vois que Kylian Mbappé il est à fond là sur la pelouse de castres avec le PSG face à Revel.
48:21 Il ne joue pas à moitié.
48:22 Il ne joue pas à moitié, il veut gagner tous les matchs et notamment ça.
48:26 Malheureusement ça ne sera jamais applicable au rugby.
48:29 En tout cas jamais plus applicable au rugby Julien Thomas.
48:31 Mais c'est vrai que c'est très très beau.
48:33 Oui c'est très beau et c'est surtout la fierté d'aller chercher des titres.
48:39 Ce soir on est compétiteur, on vient de parler de Nadal c'est la même chose.
48:42 C'est vraiment avoir des coupes, des trophées peu importe la compétition,
48:47 contre des petits clubs ou pas.
48:49 Et justement ça fait le prestige et ça honore ces grands joueurs qui sont comme Mbappé.
48:54 Quel était donc pour toi l'actualité sportive majeure de ce week-end Julien Thomas ?
48:59 Pourquoi tu as voté toi ?
49:01 Je vais changer, je vais dire notre championnat de Pro D2.
49:06 Magnifique qu'on commente sur la radio vendredi.
49:09 Oui j'ai voté la Pro D2 parce que du 12ème jusqu'au 6ème il y a 6 points
49:13 et que tout est relancé dans ce milieu du championnat.
49:16 C'était donc ton choix Rémi Ruggiero pour terminer le tour de table.
49:20 Moi j'ai voté le top 14 parce que c'est du classique mais parce qu'il s'est passé encore des choses.
49:26 Parce que Perpignan est au deuxième aujourd'hui ça veut dire des choses.
49:28 Parce que Lyon est relégable, enfin du moins barragiste et que ça veut aussi dire des choses.
49:32 On en a discuté un moment avec vous tout à l'heure.
49:34 Et qu'il y a aussi le réveil de Toulouse, il y a la déconfirmation de tableau.
49:38 Et avant une double journée de Coupe d'Europe, c'était une journée importante, pas décisive en tout cas.
49:44 Qui est en train de tracer des décisions pour cette information.
49:48 Et c'était un moment essentiel, c'est pour ça que j'ai voté pour le top 14.
49:51 Le top 14 qu'ont voté les auditeurs Sud Radio, je vais vous dévoiler ça.
49:57 Il y a énormément de votes aujourd'hui.
49:59 Avec donc le top 14, la 12ème journée, qui remporte les suffrages des auditeurs Sud Radio avec 47% des voix.
50:10 En deuxième, Raphaël Nadal, 29% des voix.
50:13 En troisième, la Coupe de France, 19% des voix.
50:15 Et puis la Pro D2 seulement 5%.
50:17 Donc il n'y a que Julien Thomas et toute sa famille qui a voté pour la Pro D2.
50:21 (Rires)
50:23 Et voilà, c'est comme ça.
50:25 Bien sûr, bien sûr, c'est un championnat qui est magnifique.
50:29 On avait des rebonissements dans cette Pro D2, donc forcément j'ai l'honneur.
50:33 Vous savez qu'avant de passer à l'avant-match de Montpellier-Toulon, on va faire un "Qui je suis ?"
50:41 Sud Radio, au cœur de la mêlée.
50:44 Alors, puisqu'on ne se connaît pas, présentez-vous.
50:49 Présentez-vous !
50:53 Les gars, qui je suis ?
50:55 C'est moi !
50:58 C'est moi ! Je suis le monsieur !
51:07 Ça, c'est se présenter !
51:09 Ils sont dans le même stade, ils sont à la même position commentateur à Montpellier.
51:14 Ils seront un duo dans un instant, mais là d'abord, ils sont un duel.
51:18 Rémi Ruggiro face à Julien Thomas.
51:22 Premier arrivé à 3 points.
51:25 Vous êtes prêts ? Allez !
51:27 C'est parti !
51:28 Ah oui, chaud !
51:29 Je suis né à Brive-la-Gaillarde en 1980.
51:32 J'ai commencé ma carrière chez les jeunes à Brive-la-Gaillarde.
51:35 Puis avant d'arriver chez les pros, je ne joue quasiment pas à Brive.
51:39 Je pars au Puc, au Puc non plus.
51:41 Je joue assez peu, en tout cas je ne suis pas totalement professionnel, jusqu'à mes 21 ans.
51:47 À 21 ans, je me dis que le rugby français, international, le rugby professionnel français, ce n'est pas pour moi.
51:54 Je pars en Angleterre à Gloucester.
51:56 Je joue une saison à Gloucester, 18 matchs.
51:58 Dimitri Hvlyi !
51:59 Dimitri Hvlyi et Rémi Ruggiro.
52:00 Il n'a pas dit le prénom !
52:01 Oui, Rémi, ils sont côte à côte.
52:03 Ah si si !
52:04 Ils sont côte à côte.
52:05 Si si, je l'ai dit !
52:06 Tu les as sortis Dimitri.
52:07 Autant pour moi.
52:08 Dimitri Hvlyi, 1 point.
52:10 Et après, il arrive aux Olympiques et il explose.
52:14 C'est vrai que le début de carrière de Dimitri Hvlyi n'est pas évident évident.
52:18 Mais quand il arrive aux Biarritz Olympiques en 2002, il devient international immédiatement.
52:23 C'est ça qui est extraordinaire.
52:24 C'est Guster qui m'a...
52:25 Allez mesdames et messieurs, c'est par là !
52:27 J'ai été formé aux Bulls, au Pretoria.
52:29 J'y ai joué jusqu'en 2017, en étant un fer de lance de cette équipe, en étant international sud-africain.
52:36 Je suis arrivé à Montpellier en 2017 et je suis un joueur majeur du MHR.
52:40 Julien ?
52:41 Julien, oui.
52:42 Il y est actuellement au MHR ?
52:45 Il est dans les trois quarts du MHR.
52:49 Saint-Fontaine ?
52:50 Saint-Fontaine, 1 par 2.
52:51 Bien joué.
52:53 Je suis né en 1992.
52:57 J'ai commencé ma carrière à Béziers, avant d'aller à Narbonne.
53:01 J'ai fait ça, c'est fou quand même.
53:02 Béziers puis Narbonne, jusqu'en 2017 à Narbonne, avant d'aller à Grenoble en 2017-2019,
53:07 d'aller à Castres en 2019-2021, à Provence Rugby en 2021-2023.
53:12 Je suis aujourd'hui un joueur de Béziers.
53:14 Hans Nkintsy.
53:15 Hans Nkintsy.
53:16 Hans Nkintsy.
53:17 Oui, c'est ça.
53:18 2 buts à 1.
53:19 2 à 1 pour Rémi Rodiro face à Julien Thomas.
53:23 Il y a déjà la balle de match pour Rémi Rodiro.
53:27 Je suis né à Sainte-Foy-la-Grande.
53:32 En 1990, j'ai été formé au stade toulousain.
53:37 J'y ai joué entre 2008 et 2011, avant d'aller aux Castres Olympiques 2011-2016,
53:43 puis à Clermont 2016-2019, et j'ai terminé ma carrière à l'Union Bordeaux-Bègle en 2023.
53:50 J'ai 19 sélections.
53:57 À Côte-Toulouse, Castres, Clermont-Rugby.
54:01 Pour ceux qui sont sur le live vidéo, ils se regardent là.
54:04 Les yeux dans les yeux. Ils ne savent pas qui doit y aller.
54:07 Je suis un joueur qui est placé par le stade foyer, donc à Sainte-Foy-la-Grande,
54:10 tout comme un certain Julien Le Dépédec.
54:13 Alors, gros indice, je vais vous donner.
54:16 Et ma reconversion est dans les 20.
54:18 Ah, Julien Thomas.
54:21 Oui.
54:22 C'est mon ami, le centre.
54:24 Rémi...
54:25 Pas Kombezou.
54:27 Rémi...
54:28 Rémi Labora.
54:29 Rémi Labora, victoire de Rémi Ruggiro, qu'il a volée à Julien Thomas.
54:34 Le centre, Rémi Labora.
54:36 Il a tout dit.
54:38 Il a tout dit.
54:39 De partout, balle de match.
54:41 Balle de match.
54:42 Allez, de partout, balle de match.
54:44 Le meilleur gagnant.
54:45 Vous êtes prêts ?
54:46 Je suis né à Hoche en 1997.
54:49 J'ai commencé ma carrière à Hoche, chez les jeunes,
54:52 mais j'ai commencé chez les pros à Montauban, 2017-2021.
54:56 Je suis ensuite allé à Agen, une saison, 2021-2022.
55:00 Je suis désormais un joueur du Stade Toulouse.
55:02 J'ai joué hier.
55:03 Je l'encre ?
55:04 Non.
55:05 Je l'encre ?
55:06 Réponds.
55:07 Montauban, Agen, Toulouse.
55:09 Aldrite ?
55:10 Non.
55:11 Aldrite ?
55:12 Pas Aldrite.
55:13 Gao ! Victoire de Rémi Ruggiro.
55:15 Paul Gao !
55:16 Oh là là là là là là là.
55:18 Victoire de Rémi Ruggiro.
55:20 Oh, quelle...
55:21 Quelle humilité.
55:22 C'était mon match.
55:23 Tu t'es quand même dit Aldrite.
55:26 C'est honteux.
55:27 Oh là là là là là.
55:29 C'est honteux.
55:30 Pour te dire, on a le speaker.
55:32 C'était à ma moitié.
55:33 Pour tout vous dire, vous savez quoi ?
55:35 Rémi Mességuet, il l'avait avant vous.
55:37 Mais de loin avant vous.
55:39 Hein Rémi ? Tu l'avais toi ?
55:40 Rémi Mességuet.
55:41 Rémi l'avait depuis très longtemps.
55:44 Je l'avais.
55:45 Il l'avait.
55:46 Victoire donc de Rémi Ruggiro ce soir, dans ce en haut de l'affiche.
55:50 Dans un instant, Montpellier reçoit Toulon.
55:53 C'est l'épilogue de la douzième journée du Top 14.