Emission présentée par Alexandre Priam. Avec Philippe Spanghero, Quentin Cabanis, Clément Combes et Antoine Mazère en direct de Vannes.
Ce soir le chef étoilé Michel Sarran est notre invité.
Après sa sixième étoile en Champions Cup, le Stade Toulousain peut-il prétendre à un titre, honorifique : Toulouse est-il le plus grand club de rugby au monde ?
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##AU_COEUR_DE_LA_MELEE-2024-05-31##
Ce soir le chef étoilé Michel Sarran est notre invité.
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SportTranscription
00:00Vous êtes sur Sud Radio d'Ensemble jusqu'à 23h pour une très grande soirée de rugby pour la deuxième demi-finale de la saison 2023-2024 de Pro D2.
00:09Vannes accueille ce soir Bézier dans une ambiance qu'on vous promet exceptionnelle.
00:14Sud Radio est dans le morbillant, une fois n'est pas coutume, pour vous faire vivre ce fantastique championnat de Pro D2.
00:20Et puis beaucoup de choses encore aussi au programme avec Toulouse.
00:23Dans cette première heure, on va se poser une question fondamentale ou un petit peu provoque, c'est selon évidemment.
00:29Avec ce sixième titre européen, le Stade Toulousain est-il désormais le plus grand club de rugby au monde ?
00:35On en parle avec vous au 0826-300-300.
00:38Avec nos invités, on évoquera l'aspect local, l'aspect sportif et puis la marque internationale aussi que représente désormais le Stade Toulousain.
00:45C'est un très joli programme, on est très heureux de le partager avec vous ce soir et avec Quentin Kévenis.
00:49Salut Quentin !
00:50Bonsoir Alexandre, bonsoir à tous, ravi d'être avec vous en ce vendredi soir pour cette demi-finale de Pro D2.
00:55J'ai déjà hâte d'être au coup d'envoi, c'est dans deux heures mais ça va passer vite.
00:59Oui effectivement et tu vois comme je le disais dans la météo, il fera pas très beau en Seine-et-Marne contre Kévenis, je suis désolé.
01:05Il fera pas chou en tout cas.
01:07On est avec Clément Combe et avec Philippe Ponguero, salut les gars !
01:10Salut Alex !
01:12Salut à tous !
01:13Ça va nickel !
01:15Il fera la meilleure du côté de Toulouse Philippe, on est très heureux d'être avec toi mais avant ça on prend la direction de Vannes.
01:20Le temps est clément ce soir pour ce match entre Vannes et Béziers, cette demi-finale dans une ambiance que l'on annonce exceptionnelle.
01:28Antoine Mazère aux abords de ce stade de la Rabine, au bord du port de plaisance de Vannes.
01:34Quel cadre somptueux !
01:36Ouais, exceptionnel c'est le mot.
01:38Honnêtement depuis le début de la journée, l'ambiance est montée d'un cran.
01:41Toute la ville est mobilisée aujourd'hui pour ce rendez-vous.
01:45C'est vraiment un rendez-vous de plus qu'une ville, c'est plus qu'une région qui attend ce club de Vannes pour disputer enfin une finale de Prodido.
01:51Les joueurs qui vont arriver dans quelques secondes, dans quelques minutes.
01:54Il y a plusieurs milliers de personnes qui sont réunies le long de la Rabine.
01:58C'est ce fameux boulevard qui amène quasiment jusqu'au stade et ils attendent les joueurs.
02:03Il y a plusieurs milliers, il y a des fumigènes, il y a également des supporters de Béziers qui ont fait le déplacement.
02:07J'ai réussi à trouver, Alexandre, des supporters qui ont eu des places.
02:10Parce que oui, il y a 30 000 connexions pour ce stade qui comporte on va dire 11 300 spectateurs.
02:15Je suis avec Mehwen, ça a été compliqué d'avoir des places.
02:18Mais quand on voit l'atmosphère qu'il y a ce soir, c'est exceptionnel.
02:21C'est incroyable franchement de se réunir tout ça pour un match.
02:25Mais toute la ville est là pour ça, ils ont décoré toute la ville.
02:28Même les bars et les restaurants se sont mis pour le coup franchement.
02:33C'est incroyable de tous se réunir pour une équipe.
02:36Et puis c'est la plus grande équipe de Bretagne de rugby.
02:39C'est incroyable.
02:40C'était un rendez-vous qu'il ne fallait pas louper, trois finales loupées.
02:43Est-ce que justement ce soir, qu'est-ce qui ferait que Van va pouvoir enfin se qualifier en finale ?
02:48Déjà les supporters, on est là, c'est chez nous, c'est à domicile.
02:52Donc on a déjà l'avantage là-dessus.
02:54Et puis on avait fait une égalité et puis une victoire contre eux.
02:56Donc on part avec le sourire.
02:58Bon, il va y avoir un match ce soir.
03:00Quel va être un petit peu le pronostic ?
03:02Est-ce que tu vas te mouiller un petit peu ?
03:03Qu'est-ce que tu penses de ce match ?
03:05Je pense que ça va être serré parce que c'est quand même une demi-finale.
03:07On joue pour la place en finale à Toulouse.
03:10Mais non, franchement, je pense qu'il ne faut pas qu'on parte non plus trop confiant.
03:15Et il faut rester dans le match.
03:17Mais bon, on les connaît surtout en deuxième mi-temps où ils savent rentrer dans le jeu.
03:21Voilà, l'ambiance, elle monte Alexandre.
03:22On l'entend, les supporters de Van qui poussent la voix parce qu'ils arrivent dans quelques instants.
03:26Les joueurs, on vous mettra bien sûr les vidéos sur les réseaux sociaux dessus de radio.
03:29Le bus qui va fondre la foule.
03:31Ça va être exceptionnel du côté de la cité du Morbihan, de Van.
03:35Somptueuse ville, tout proche du golfe du Morbihan qui est non moins somptueux.
03:40Cher à Quentin Kameniz.
03:41Merci beaucoup Antoine Mazer à tout à l'heure pour le match coup d'envoi 21 heures entre Van et Béziers.
03:48Quentin Kameniz, effectivement, il y a de la pro des deux.
03:50Les deux demi-finales.
03:51Pas seulement.
03:52Il y a aussi beaucoup de choses dans les infos cette semaine.
03:54Exactement, Alexandre.
03:55Pas mal de choses au programme.
03:58Évidemment, les Grenoblois qui se sont imposés hier sur le terrain d'Aix-en-Provence 23 à 22.
04:02Première défaite à domicile pour les Aix-Oise cette saison.
04:05Grenoble qui jouera sa finale de Prodé le 8 juin face à Toulouse.
04:10Face aux vainqueurs de la rencontre de ce soir en rugby à 7.
04:15L'équipe de France féminine s'est imposée avec autorité pour son entrée en liste aujourd'hui 36 à 7.
04:20A noter qu'Antoine Dupont a été nommé pour le titre de rookie de l'année du circuit à 7.
04:26Alors qu'il n'en a disputé finalement que trois tournois.
04:29Avec lui, il y a l'Australien Henry Palmer et le Sud-Africain Kevin Norgay.
04:34Rabah Slimani va quitter l'ASM Clermont-Auvergne.
04:37Il a annoncé qu'il ne prolongerait pas son contrat.
04:40Il était arrivé à Clermont en 2017 et il a joué cette saison en Auvergne.
04:45On vous l'a annoncé hier, Malika Madash est le nouveau président de Proval, le syndicat des joueurs professionnels.
04:50Le pilier succès d'Aarobin Chaliwachou qui tenait le poste depuis 2014.
04:54A noter que Malika Madash était finalement le seul candidat à cette élection.
04:58Mercredi, en conférence de presse à Montpellier, Geoffrey Doumerou, 34 ans, 13 sélections,
05:03a annoncé mettre un terme à sa carrière à l'issue de la saison.
05:06Et puis, on sait contre qui va débuter sa Coupe du Monde U20.
05:10L'équipe de France sera face à l'Espagne en Afrique du Sud.
05:13A noter que c'est la première participation au Mondial U20 pour les Espagnols.
05:17Et puis enfin, une bonne nouvelle pour les supporters Rochelais.
05:20Ils pourront compter sur le retour de plusieurs cadres pour affronter le nouveau champion d'Europe ce week-end.
05:25Brizulin, Jonathan Danty, Ker Barlow ou encore UGC Tony sont de retour dans le groupe Rochelais-Alexandre.
05:31Merci beaucoup Quentin Cabanistier.
05:33Ton choix de l'info, Philippe Spanguero, parmi les news que nous a annoncées,
05:37Quentin, est-ce qu'il y a quelque chose qui t'interpelle particulièrement ?
05:41Il y a la nomination d'Antoine Dupont comme rookie de l'année 2017.
05:44Ça c'est incroyable. Le mec il a fait deux tournois.
05:48C'est Antoine Dupont. Il fait changer de dimension toutes les disciplines rugby auxquelles il participe.
05:56Et puis le sujet de Proval dont on a parlé hier, qui est un sujet important pour l'avenir du rugby professionnel.
06:02Pour être très précis, Antoine Dupont est ménagé sur le premier match face à l'Australie.
06:07Premier match de ce tournoi à Madrid, de ce tournoi final.
06:12Il ne participe pas à cette rencontre.
06:14Les Bleus qui ont commencé le match face à l'Australie, la cinquième nation mondiale, face à la quatrième, la France est cinquième.
06:20Pour l'instant, les Bleus mènent 7 à 0 dans cette rencontre.
06:23Ils restent trois minutes en première période.
06:25Et à l'instant, lancement de jeu de Stéphane Parez.
06:30La touche n'était pas très bien négociée par Stéphane Parez.
06:33On revient donc à une mêlée.
06:34Introduction Australie.
06:36Dans un instant sur cet ordinateur, on va se poser une question.
06:39Comme je le disais, un poil provoque.
06:41Il y a beaucoup à dire autour de cette question.
06:45Est-ce que le Stade Toulousain est le plus grand club de rugby au monde ?
06:47On évoquera évidemment le palmarès, le niveau de jeu, la formation.
06:52Les joueurs emblématiques qui l'ont composé, le composent aujourd'hui.
06:57On évoquera aussi cette marque Stade Toulousain.
07:00Le fait qu'Ardis Ava rêve de jouer un jour au Stade Toulousain avec Antoine Dupont.
07:06On évoquera ça avec nos invités, avec Michel Saran dans quelques minutes sur Sud Radio.
07:10Le chef étoilé, fer de lance de la cuisine et de la gastronomie toulousaine.
07:15Et puis on sera avec vous au 0826-300-300.
07:18Venez parler du Stade Toulousain.
07:19C'est tout de suite sur Sud Radio.
07:26Vous êtes sur Sud Radio, sur la radio du rugby.
07:29La radio du rugby a 7 aussi, parce qu'actuellement la France est en train d'affronter l'Australie.
07:34Quatrième nation mondiale en ouverture du tournoi de Madrid.
07:37Et dans ce Vendée Métropolitano de l'Atletico de Madrid, pour l'instant c'est un carnage en faveur de l'équipe de France.
07:45Trois essais marqués, 19 à 0 à la pause.
07:48Ça se passe bien.
07:49Ça se passe très très bien sans Antoine Dupont.
07:51Il n'y a pas besoin.
07:53Antoine Dupont est ménagé pour cette entrée en compétition.
07:56Il est bleu, bien amené par Varane Tasquet et Jordan Sefo, exceptionnel.
08:01Depuis le début de cette partie, 19 à 0 à la pause pour les bleus face à l'Australie.
08:07Ça commence bien ce tournoi de Madrid.
08:10Cet ultime tournoi de Madrid, la dernière rencontre compétitive avant les Jeux Olympiques de Paris.
08:16Désormais, dans moins de deux mois, on est avec Félix Panguiron, avec Quentin Kamenis, avec Clément Con, avec vous 0826 300 300.
08:27Et puis on va parler du Stade Toulousain.
08:29On est 1h45 de la demi-finale de Pro D2.
08:32Mais place d'abord au top 14 et même au rugby dans son très grand ensemble.
08:36Puisqu'on va se poser une question ensemble sur ce radio.
08:39Est-ce que le Stade Toulousain est le plus grand club de rugby au monde ?
08:43On y va un peu loin peut-être, ou peut-être pas d'ailleurs.
08:4622 boucliers de Brynus, 6 titres européens.
08:48Aucun club au monde n'ait une telle domination nationale et continentale.
08:52C'est factuel.
08:54Et ça déjà, pour mettre une petite pièce dans la réflexion, Félix Panguiron, c'est à mettre au crédit du Stade Toulousain.
09:01Si on regarde le palmarès, il est de facto dans la bataille pour les plus grands clubs de rugby au monde.
09:07Déjà sur le palmarès.
09:09Oui, bien sûr, sur le palmarès.
09:11Après, on parlera des autres items qui composent, qui peuvent être comparables.
09:17Mais sur le palmarès, il n'y a pas photo.
09:19Et puis pour moi, de toute façon, on parle des clubs.
09:22Donc, il faut se limiter à l'Europe parce que dans le rugby de l'hémisphère sud, c'est des provinces.
09:27C'est un modèle qui est un peu différent.
09:29Donc, on va être obligé de comparer ce qui est comparable selon moi.
09:33Donc, on ne peut pas, par exemple, faire entrer les Crusaders dans la danse ?
09:37On pourrait si on parle de la plus grande marque à ce compte là, mais pas de club.
09:43Ce n'est pas réellement, ces provinces ne sont pas réellement des clubs à proprement parler.
09:47Ce n'est pas réellement comparable au stade toulousain,
09:50puisque les provinces des pays du sud fédèrent un quart du pays à chaque fois.
09:56Donc, c'est quand même un modèle différent.
09:59Mais même si on étend la réflexion et la comparaison aux équipes de l'hémisphère sud,
10:04pour moi, il n'y a pas de débat.
10:06Sur le palmarès, il n'y a absolument aucun débat.
10:09On accueille Gabriel Toulousain, auditeur Toulousain 0826-300-300.
10:13Bonsoir, Gabriel.
10:14Oui, salut Alex, bonsoir tout le monde, très heureux d'être avec vous.
10:17Très heureux de t'avoir sur ce show de radio, Gabriel.
10:19Alors, on se pose la question, est-ce que le stade toulousain est le plus grand club de rugby au monde ?
10:22Déjà, on est sur le palmarès.
10:24Et tiens, je vais ouvrir une deuxième porte, celle du jeu, le jeu complet, loin des stéréotypes.
10:30On ne dit jamais, le stade toulousain, ça ne fait que taper devant.
10:33Ou le stade toulousain, ça n'envoie que du jeu de partout et ça ne défend pas.
10:36Il y a une espèce toujours de jeu très complet,
10:39qui est presque d'ailleurs difficile à définir, le jeu du stade toulousain, tant il est complet en fait.
10:43Sur ces deux points-là, est-ce qu'on peut déjà statuer que le stade toulousain fait partie des plus grands clubs de rugby au monde ?
10:52Selon moi, c'est une question assez compliquée.
10:54Mais déjà, sur le rugby européen, moi je vois effectivement, avec les titres, avec l'histoire,
11:00avec les nombreux joueurs qui ont eu le stade toulousain,
11:04effectivement, c'est le stade toulousain qui est le plus grand club.
11:10Après, forcément, si on met les clubs de l'Universaire Sud, c'est différent, c'est une autre approche du rugby.
11:19Mais pour moi, oui, je pense effectivement que le stade toulousain est le plus grand club aujourd'hui du monde.
11:25Quand on parle du stade toulousain sportivement,
11:28quand un cabaniste, toi qui n'as jamais été supporter du stade toulousain, je le précise bien quand même,
11:32qu'est-ce que ça t'évoque ? Est-ce que tout de suite, tu as la sensation d'un ogre, quasiment imbattable ?
11:38Oui, complètement. On ne peut qu'imaginer un ogre, et je pense que ça passe par toutes les catégories en plus.
11:45Déjà, il y a cette phrase « jeu de main, jeu de toulousain », ça veut dire beaucoup.
11:49Il y a même un proverbe lié à ce club, donc c'est déjà fort.
11:53Après, tu as parlé du palmarès, évidemment.
11:55Et puis, tu as l'image du stade toulousain, moi qui ai vécu dans le secteur,
12:01tu sens que c'est le gros club.
12:04Alors que tu as des clubs de top 14 à côté, par exemple dans le Tarn,
12:07tu vis dans le Tarn, le gros club, c'est Toulouse.
12:09Alors que, bon, ta castre est là.
12:11Mais dans l'imaginaire des gens, le gros club, c'est Toulouse.
12:14Comment expliquer, Filius Panguiro, qu'on n'ait jamais réussi,
12:18en tout cas ces 20 dernières années, 25 dernières années, à stigmatiser le jeu du stade toulousain ?
12:24Parce que, et ce n'est pas forcément toujours négatif,
12:26mais la Rochelle, on sait très bien que ça tape très fort,
12:28et la Rochelle a été championne d'Europe en tapant très fort et en démolissant ses adversaires devant.
12:33Le Leinster, on a toujours parlé d'un jeu programmé, réfléchi,
12:37avec beaucoup de passes dans le dos et des courses en l'heure.
12:40Mais le stade toulousain, c'est difficile à identifier en fait, parce que c'est complet.
12:47C'est extrêmement complet, c'est même des fois frustrant pour le jeu d'avant,
12:50parce que cette génération toulousaine, elle est incroyable sur son jeu d'avant.
12:54Et à part la Rochelle, personne ne lui a résisté.
12:58On a vu quelques défaillances cette saison en conquête, notamment en mêlée fermée.
13:03Mais le paquet d'avant toulousain est monstrueux, de densité et de profondeur de bande.
13:10Et donc c'est vrai que c'est même des fois frustrant pour les avants toulousains,
13:13parce qu'on voit tellement le jeu toulousain comme un jeu de mouvement,
13:17comme la symbolique du jeu de trois quarts, qu'on en oublie son jeu d'avant.
13:23Et comme tu le disais, aujourd'hui, ce qui fait gagner le stade toulousain à ce point depuis longtemps,
13:29c'est son homogénéité et sa profondeur de bande, devant comme derrière.
13:34Et quand le stade toulousain gagne, c'est quand le stade toulousain est fort devant.
13:39Clément Combes, pour rester sur le jeu, le jeu du stade toulousain est-il une référence ?
13:45Puisque si on parle du stade toulousain en tant que plus grand club de rugby au monde,
13:49et c'est ce qu'on essaie de déterminer ensemble sur Sud Radio,
13:51il faut aussi que le jeu soit une référence.
13:53Est-ce que le jeu du stade toulousain est une référence ?
13:55Et elle a été ces 20 dernières années, selon toi ?
13:58Oui, justement, parce que tu viens de le dire, ça a été sur ces 20 dernières années,
14:02c'est une référence parce qu'il y a de la continuité.
14:05L'identité du club même passe par ce jeu sur le terrain,
14:09et je pense que ça passerait toujours par ce jeu sur le terrain,
14:12à travers tous les différents étages du club, des catégories, des mini poussins jusqu'au senior.
14:18Donc oui, ce jeu est une référence.
14:20Il a été plusieurs fois peut-être copié, ou on a cherché à le copier,
14:25par certaines équipes, certains groupes.
14:27Mais est-ce qu'il a déjà été égalé ? Pas sûr.
14:30Parce qu'il y a cette marque spécifique du jeu stade toulousain.
14:34Mais vous savez ce qui fait la différence ?
14:35C'est qu'en fait, dans tous les clubs, on change de manager régulièrement.
14:39Et dans tous les clubs, les managers qui arrivent,
14:42arrivent avec une idée du rugby à produire.
14:44Et cherchent des joueurs pour rentrer dans le projet de jeu des managers.
14:49Ce qui fait la différence entre le stade toulousain et tous les autres,
14:52c'est que d'abord, les managers restent extrêmement longtemps.
14:56Les durées de vie sont hallucinantes.
14:58Guinovesse a passé plus de 20 ans, et Ugo Mola est déjà là depuis 2015.
15:02Il est encore là pour quelques saisons,
15:04donc à minima, il va passer 12 ans à la tête de ce club.
15:07Mais au-delà de ça, après Ugo Mola,
15:09une chose est sûre, c'est qu'il y aura un manager du stade toulousain
15:12qui aura fait partie de son staff,
15:14ou qui aura été éduqué à l'école toulousaine.
15:17Donc en fait, le projet de jeu ne change jamais.
15:20Et ça n'est vrai dans aucun club, quasiment.
15:24C'est très intéressant.
15:26Petit aparté là-dessus, quand même, Filipe Anghiro.
15:29Comment on peut expliquer que le jeu du stade toulousain,
15:32qui a toujours fait référence,
15:34et les coachs du stade toulousain ont toujours fait référence,
15:36comment expliquer que ce jeu toulousain,
15:38il se soit un petit peu moins retranscrit en équipe de France
15:41ces 25 dernières années ?
15:43Comment expliquer qu'il y a parfois un décalage
15:46entre le meilleur club français et l'équipe de France
15:49sur la qualité du rugby proposé,
15:51sur les choix de rugby proposés ?
15:53D'abord, parce que tu ne peux pas prendre
15:55toute l'équipe du stade toulousain en équipe de France.
15:58Et qu'il y a eu des périodes où le débat se posait
16:01de savoir si le stade toulousain était plus fort que l'équipe de France.
16:04Et honnêtement, à certaines périodes, la réponse était oui.
16:07Et deuxièmement, parce que quand tu as des joueurs
16:09qui sont éduqués différemment,
16:11et que tu reviens sur des managers
16:13qui n'ont pas connu le stade toulousain
16:15et qui ont une idée du rugby, une philosophie différente,
16:18ils ne vont pas essayer de faire jouer l'équipe de France
16:20comme le stade toulousain.
16:21Parce que dans l'équipe de France,
16:22il y a un tiers de joueurs du stade toulousain.
16:24Et après, tu as des joueurs qui sont dans une vision du rugby
16:27peut-être un peu différente.
16:29Donc c'est ça pour moi qui explique
16:31pourquoi l'équipe de France n'a pas copié le stade toulousain.
16:35Et encore une fois, ça ne veut rien dire copier.
16:38Il faut les joueurs, il faut la culture,
16:40il faut l'état d'esprit.
16:42Donc on ne peut pas dupliquer un jeu proposé n'importe où
16:47parce qu'on le trouve intéressant.
16:49Regardez, pendant une époque...
16:51Ce qu'on est en train de nous dire,
16:52c'est que c'est extrêmement difficile de jouer comme le stade toulousain.
16:55Ben oui, parce que c'est une culture,
16:57ce qu'a fait le stade toulousain aussi,
16:59qui est très intéressant.
17:00Et honnêtement, j'essaie d'être objectif,
17:01parce que je l'ai connu de l'intérieur,
17:03c'est que ça a été quand même un des premiers clubs,
17:05souvent dans les grands clubs,
17:06il y a une vraie cassure entre le monde professionnel
17:09et l'école de rugby et les catégories en jeunes.
17:12Le stade toulousain, très tôt, a identifié des gens
17:15pour faire ce lien
17:16et parler de la philosophie de jeu
17:19et la déclinée de l'équipe 1 jusqu'en bas.
17:21Ça avait déjà été très vrai avec les espoirs.
17:24C'est aussi ce qui explique aujourd'hui
17:25qu'on voit tous ces jeunes émergés,
17:27qu'il y a presque 60 joueurs qui ont été utilisés cette année
17:30et qu'on se dit, tiens, ils sont prêts,
17:32ils sont capables d'aller gagner à Clermont,
17:34d'aller gagner à Montpellier,
17:36parce qu'ils s'entraînent beaucoup ensemble,
17:38parce qu'ils ont assimilé le projet de jeu.
17:41Et ça, ça se décline encore en dessous,
17:43dans les catégories en dessous, en KB, en KD.
17:46Et donc, ceux qui arrivent à franchir le pas et à monter,
17:50ils sont déjà dans le schéma.
17:52Et comme le stade toulousain a cette capacité
17:57à capter les meilleurs joueurs très tôt,
17:59parce qu'ils ont tous envie de jouer au stade toulousain,
18:02quand t'as des pépites qui sont très bons,
18:04qui arrivent à 16-17 ans,
18:06ils sont vibronnés à la culture stade toulousain.
18:09Et puis après, ils montent,
18:11et ils sont complètement dans leur élément.
18:14Et c'est pour ça que ça nous surprend,
18:17mais ils sont prêts très tôt.
18:19Aujourd'hui, il y a un niveau de maturité
18:21chez cette jeunesse toulousaine
18:23qui est quand même assez hallucinant.
18:25Tiens, pour vous donner un élément de lecture,
18:28j'ai remonté un petit peu la liste des entraîneurs
18:31du stade toulousain,
18:32donc Hugo Mola, Régisson, Guinovesse,
18:35je parle même de ceux que parfois,
18:37quand il y avait une doublette,
18:38on pense à Daniel Santamans, à Serge Lahir,
18:40à Albert Siguet...
18:41Non mais Régisson, on ne le met pas au niveau des autres.
18:43En fait, il y avait les managers...
18:46En 2018-2019, officiellement, c'est un duo...
18:50Il y a un peu plus de 4 joueurs à Régisson en 2018-2019,
18:54c'est pour ça que je le mentionnais sur le papier.
18:59Mais là où je voulais en venir,
19:01c'est quand tu regardes la liste des entraîneurs du stade toulousain,
19:03il y en a très peu qui n'ont pas porté le maillot du stade toulousain
19:06en tant que joueur.
19:07Christian Gagent n'a pas porté le maillot,
19:10à ma connaissance, en tant que joueur du stade toulousain,
19:12mais il a été entraîneur entre 1990 et 1993.
19:16Après, il faut remonter à André Abadie,
19:20qui, il me semble, n'a pas joué avec le stade toulousain
19:22en tant que joueur.
19:23Et là, déjà, on est en 1973-76,
19:25et puis peut-être aller à Marcel Dax en 1963-66.
19:28Mais sinon, tous les autres entraîneurs
19:30ont été des joueurs du stade toulousain.
19:33Et ça, c'est quand même extraordinaire.
19:36C'est pour ça aussi qu'il y a cette culture du stade toulousain.
19:39Tiens, pour en parler, on invite dans quelques instants
19:44Michel Saran, mais Philippe Spanguero,
19:47juste un dernier mot sur cette identité-là.
19:50Si elle perdure ainsi, c'est parce que les entraîneurs ont été joueurs.
19:55C'est important.
19:57Oui, les entraîneurs et tous les staffs.
19:59C'est quand même assez incroyable.
20:01Ce n'est pas que les managers,
20:03c'est toutes les composantes du staff.
20:07Et on sait qu'aujourd'hui,
20:08ça devient très compliqué à manager les staffs
20:11parce que les managers de club,
20:13ils ont un double management à assumer qui est très compliqué
20:16parce qu'ils ont 35 joueurs professionnels
20:19avec une durée de vie assez limitée,
20:21des durées de contrat plus courtes,
20:24avec des objectifs personnels peut-être différents.
20:27Et puis aujourd'hui, les staffs, c'est une vingtaine de personnes.
20:29Et donc, il y a ce double management à assumer
20:32qui est différent entre le sportif et le staff.
20:35Et au stade toulousain,
20:37il n'y a dans la composition du staff
20:39que des gens qui sont passés par le stade toulousain.
20:42Donc, ça facilite beaucoup la compréhension de l'identité
20:47et de là où on veut aller.
20:49Et ça, c'est vraiment très impressionnant
20:52pour ce stade toulousain.
20:54On continue le débat dans quelques instants sur ce radio
20:56avec vous au 0826 300 300
20:58avec Michel Saran, notre invité,
21:00le chef, le représentant,
21:02grand représentant de la gastronomie toulousaine
21:05qui va nous évoquer évidemment ce stade toulousain
21:07et parler un petit peu de la marque stade toulousain
21:09parce que c'est vrai que c'est aussi une marque
21:11connue dans le monde entier.
21:13Et le stade toulousain, comme lui,
21:14font briller cette ville de Rose
21:16dans l'intégralité du globe.
21:18Et puis, le temps pour moi aussi de vous dire
21:19que la France a réussi son entrée en lice
21:21face à l'Australie
21:23en tournoi de rugby à 7 à Madrid,
21:25dont l'ultime tournoi de la saison,
21:27celui qui permet de récupérer
21:29un titre de champion
21:31pour cette saison.
21:32L'équipe de France a bien réussi son entrée en lice
21:34face à l'Australie.
21:3538 à 5 pour les hommes de Jérôme Darré
21:37tout en ayant un certain Antoine Dupont ménagé.
21:40Ça commence très très fort
21:42pour les Bleus,
21:43les garçons qui font aussi bien que les filles ce matin
21:45face au Fidjian.
21:47On se retrouve dans quelques instants sur Sud Radio.
21:49Sud Radio, au cœur de la mêlée,
21:51Alexandre Priam.
21:53Vous êtes au cœur de la mêlée,
21:55au cœur aussi de cette phase finale de Pro D2,
21:57la demi-finale dans 1h30
21:59entre Vannes et Béziers,
22:01qui rejoindra Grenoble en finale.
22:03Antoine Mazère présent du côté de la Rabine.
22:05L'ambiance est exceptionnelle dans le Morbihan.
22:07Oui, on vient de vivre l'arrivée des joueurs
22:09dans une ambiance incondescente.
22:11Prêt que 2000 personnes avec des fumigènes
22:13qui ont accueilli les Bretons
22:15parce qu'ils ont rendez-vous avec leur histoire.
22:17Magnifique. Ce stade de la Rabine sera
22:19à guichet fermé. Plus de 11 300 spectateurs
22:21dans 1h30.
22:23Maintenant, les joueurs sont à l'échauffement
22:25du côté de Béziers. Eux aussi ont rendez-vous
22:27avec leur histoire. Ils veulent remonter dans l'élite.
22:29Ça va être à 21h le coup d'envoi de Vannes
22:31contre Béziers en direct
22:33du Morbihan sur Sud Radio Rugby.
22:35Et si on veut voir les images
22:37de l'arrivée des joueurs,
22:39c'est dans quelques instants du côté
22:41de l'Instagram de Sud Radio Rugby.
22:43C'est tout bon, c'est maintenant.
22:45C'est maintenant, voilà.
22:47Antoine Mazère et Clément Caen qui vous préparent ça
22:49sur la chaîne Instagram Sud Radio Rugby.
22:51On reprend le fil du débat.
22:53Est-ce que le Stade Toulousain est le plus grand club de rugby au monde ?
22:55On est avec Clément,
22:57avec Quentin Cabanisse,
22:59avec Gabriel notre auditeur, avec Philippe Spongero
23:01et puis on accueille Michel Saran. Bonsoir Michel.
23:03Bonsoir.
23:05Très heureux de vous avoir sur Sud Radio Michel.
23:07Vous êtes comme le Stade Toulousain, vous faites briller
23:09Toulouse à l'étranger
23:11et dans le monde par votre talent.
23:13Et ça c'est quand même
23:15une très très bonne chose et
23:17on vous félicite évidemment pour
23:19cette très très belle carrière que vous continuez de faire
23:21briller Michel.
23:23Mais vous aimez aussi le rugby, on sait.
23:25Quand on travaille à Toulouse
23:27et qu'on vit à Toulouse, le rugby n'est jamais loin.
23:29On essaie d'estimer
23:31est-ce que le Stade Toulousain est le plus grand club de rugby au monde ?
23:33On a parlé un petit peu de sportif,
23:35on a parlé un petit peu de palmarès.
23:37Et puis il y a aussi une mentalité, une solidité,
23:39une sérénité dans les grands rendez-vous.
23:41Je vous propose dans quelques instants
23:43de réagir sur les mots de Yoann Nuget
23:45qui était avec nous évidemment
23:47comme tous les lundis soirs au cœur de la mêlée.
23:49Il revenait sur un échange
23:51qu'il avait eu avec Antoine Dupont
23:53à quelques minutes du coup d'envoi
23:55de la finale de Champions Cup,
23:57remportée par le Stade Toulousain.
23:59Le match le plus dur c'est les demi-finales.
24:01On a tellement confiance au groupe,
24:03à l'institution,
24:05que si on joue à notre niveau
24:07à ce moment-là,
24:09du fait de cette confiance
24:11de toutes les finales,
24:13on ne peut pas perdre.
24:15On ne sait pas pourquoi,
24:17mais il y a quelque chose qui se passe
24:19quand on arrive en finale durant toute la semaine
24:21qui nous anime.
24:23On est relâché, détendu
24:25et on ne craint personne.
24:29J'ai envoyé un message
24:31à Antoine avant le match,
24:33j'ai dit j'espère que vous n'allez pas être la première génération
24:35à perdre en finale.
24:37T'inquiète pas.
24:41C'est incroyable.
24:43D'où vient cette sérénité ?
24:45Est-ce que ça peut par exemple rentrer
24:47dans le débat ?
24:49Est-ce que le Stade Toulousain est le plus grand club de rugby au monde ?
24:51Cette sérénité dans les grands rendez-vous ?
24:55Je ne sais pas si je vais pouvoir répondre.
24:57Ce qui est sûr,
24:59c'est que quelque chose se construit
25:01en ce moment à travers les hommes.
25:03Je dirais surtout, bien sûr,
25:05les joueurs qui sont exceptionnels
25:07mais je trouve que le binôme
25:09Didier Lacroix et Hugo Mollard
25:11bâtissent et bâtissent
25:13pour le long terme.
25:15On voit bien
25:17que Montpellier
25:19a subi
25:21la troisième équipe du Stade Toulousain.
25:23Derrière,
25:25l'équipe une
25:27va battre le Leinster.
25:29Il y a des jeunes qui apparaissent.
25:31On a l'impression qu'il y a un visier.
25:33C'est une espèce de mécanique
25:35extrêmement bien huilée.
25:37Ce n'est pas évident
25:39de gérer tout ce monde.
25:41Je crois qu'il y a 50 joueurs cette année
25:43qui ont porté le maillot.
25:45C'est colossal.
25:47Arriver à
25:49faire jouer
25:51qui que ce soit avec le même état d'esprit,
25:53la même
25:55identité de jeu,
25:57c'est assez remarquable.
25:59C'est vrai qu'on se dit
26:01qu'il y a un club...
26:03Si vous me posez la question,
26:05bien sûr que c'est le plus grand club du monde.
26:07Je ne sais pas si je suis très objectif.
26:09Ce qui est sûr,
26:11c'est que...
26:13J'entendais Johan.
26:15Cette finale,
26:17elle a été extraordinaire.
26:19J'ai pu discuter avec
26:21Romain Antamac le lundi
26:23qui me disait que c'était
26:25la plus grosse intensité
26:27qu'il ait vécue dans le rugby,
26:29y compris en équipe de France.
26:31La demi-finale,
26:33on n'a pas senti ça.
26:35Ils les ont asphyxiés.
26:37En deuxième mi-temps, ils les ont complètement asphyxiés.
26:39Là, il a fallu tenir
26:41les demi-temps plus les prolongations.
26:43Mais il y avait quand même, malgré tout,
26:45malgré l'enjeu, j'ai trouvé une espèce
26:47de sérénité. Pour avoir
26:49discuté avec une personne aussi
26:51qui fait partie
26:53des proches de Didier Lacroix,
26:55Marc Doncieux,
26:57qui accompagne aussi
26:59le stade toulousain.
27:01Il me dit que ces jeunes sont
27:03incroyables. Ils sont
27:05carrés dans leur tête.
27:07Ils n'ont peur de rien.
27:09On leur a donné des âmes, on leur a donné
27:11une mentalité, on les a forgés.
27:13Une culture de la gagne inouïe.
27:15Mais c'est inouïe.
27:17Et ça, honnêtement,
27:19je ne connais pas suffisamment
27:21les autres clubs dans le monde
27:23pour pouvoir dire si c'est unique.
27:25En France, je trouve que c'est unique, quand même.
27:27Ça, c'est sûr.
27:29D'ailleurs, on a des stars comme Ardis Avea,
27:31peut-être le meilleur All Black
27:33de cette génération.
27:35Le meilleur joueur de 2023.
27:37Voilà, le meilleur joueur de 2023 qui a déclaré
27:39il y a quelques jours qu'il rêvait un jour de jouer au stade toulousain
27:41pour notamment jouer avec Antoine Dupont,
27:43mais aussi pour porter ce maillot,
27:45comme l'a porté Jérôme Kaino, qui est toujours dans le staff.
27:47Je reprends un slogan
27:49que vous avez à votre restaurant,
27:51Michel, à Toulouse.
27:53Comme nulle part,
27:55c'est vrai que le stade toulousain,
27:57c'est une marque,
27:59c'est connu dans le monde entier pour tous les joueurs de rugby,
28:01mais même au-delà du rugby.
28:03Et ça, c'est quand même
28:05assez... parce qu'on parle toujours du rugby,
28:07et c'est parfois aussi un peu un sport confidentiel
28:09à l'échelle mondiale.
28:11Le stade toulousain, pour le coup, dépasse les frontières.
28:13Et ça, c'est quand même surprenant.
28:15C'est sûr.
28:17Alors moi, le terme marque
28:19me gêne toujours un peu,
28:21parce que ça fait toujours appel
28:23pour moi à quelque chose d'industriel.
28:25Or, pour moi,
28:27c'est plus une philosophie,
28:29c'est un état d'esprit,
28:31c'est une identité,
28:33une identité régionale
28:35forte, où tout le monde
28:37s'identifie à ça.
28:39Il n'y a qu'à voir la place du Capitole
28:41qui était noire de monde.
28:43Il y a eu une ferveur
28:45populaire toulousaine.
28:47Tout le monde était derrière le stade.
28:49Alors c'est vrai que ça dépasse
28:51les frontières, parce que le sport
28:53a ce côté exceptionnel
28:55qui fédère.
28:57Ça fédère tout le monde.
28:59On a besoin de ces moments
29:01de joie intense,
29:03d'appartenance
29:05à quelque chose de fort.
29:07Et ça, il n'y a pas énormément
29:09de choses qui peuvent l'incarner.
29:11Le sport, oui.
29:13Le sport, quand il gagne.
29:15Or, Toulouse gagne.
29:17C'est formidable.
29:19Un jour, j'ai un
29:21ami de notre club
29:23français, il m'a dit
29:25que c'était trop facile d'être supporter du stade toulousain.
29:27Mais je sentais
29:29qu'il y avait un peu de frustration
29:31chez lui.
29:33Écoutez, la
29:35demi-finale au stadium, c'était merveilleux.
29:37Pour la finale,
29:39on se sentait un peu seuls.
29:41Je dois avouer qu'on se sentait un peu seuls.
29:43Heureusement que les joueurs ont été
29:45à la hauteur
29:47et qu'ils ont pu faire le
29:49public du Lannister.
29:51On n'était pas très nombreux.
29:53Mais c'est magique,
29:55ces moments-là.
29:57C'est vrai que c'est toujours des moments extraordinaires.
29:59Félix Panguirau, toi qui
30:01travailles aussi dans la partie économique
30:03du rugby.
30:05On parlait de marque, mais effectivement, peut-être que le mot
30:07n'est pas le bon.
30:09Le stade toulousain, à l'échelle économique dans le monde,
30:11il y a des grands noms,
30:13il y a les All Blacks,
30:15il y a l'équipe de France, il y a Irlande.
30:17Mais au rayon des clubs, le stade toulousain est-il vraiment
30:19un concurrent ?
30:21Non.
30:23Je comprends Michel et je partage,
30:25mais il faut quand même parler de marque.
30:27Dans la comparaison, il y a un sujet
30:29sur la marque propre
30:31et tout ce qui est lié à la marque.
30:33C'est-à-dire ce qu'on appelle la base de fans
30:35dans le monde et aussi
30:37la valeur mercantile de la marque.
30:39Là, en l'occurrence,
30:41il y a des éléments de réponse qui sont assez importants.
30:43La deuxième plus grosse marque
30:45du rugby en termes de
30:47fan base et de
30:49valorisation,
30:51aussi surprenant
30:53que ce soit, ce ne sont pas les Crusaders,
30:55c'est les Sharks de Durban.
30:57Pourquoi ?
30:59Ils n'ont pas plus gagné que les autres,
31:01mais en tous les cas, ils ont un très bon marketing.
31:03C'est la deuxième marque
31:05derrière le stade toulousain, mais très, très
31:07loin en termes de communauté
31:09et très, très loin en termes de valeur marchande.
31:11Aujourd'hui, le stade toulousain,
31:13sur les derniers classements
31:15de notoriété
31:17spontanée et assistée, est la
31:19troisième marque du sport français.
31:21C'est énorme.
31:23La quatrième marque, pardon.
31:25Derrière le PSG, bien sûr, qui est très
31:27loin devant, l'OM et l'OL.
31:29Donc, ça place
31:31le stade toulousain
31:33avant l'AS Saint-Étienne,
31:35avant Monaco, avant de grands clubs de foot.
31:37Et quand on ramène ça
31:39à ces économies qui sont
31:41comme une mesure et aux communautés
31:43à l'impact médiatique, ça vous place
31:45la valeur du stade toulousain.
31:47Aujourd'hui, l'autre élément qui est
31:49très important, c'est
31:51la façon dont le stade toulousain est en train de gérer
31:53son merchandising, qui atteint des niveaux
31:55colossaux,
31:57de plusieurs millions d'euros
31:59très largement. On va peut-être dépasser
32:01les 10 millions d'euros de merchandising cette année.
32:03C'est colossal à l'échelle du rugby.
32:05Donc, quand on met tout ça
32:07mis bout à bout, la dynamique sportive,
32:09la récurrence dans la performance,
32:11l'impact de la marque,
32:13la monétisation, le budget,
32:15le stade toulousain n'a
32:17simplement aucun rival sur
32:19la planète rugby.
32:21Aucun rival pour toi, Félix Ponguéro. Pour Gabriel,
32:23notre auditeur toulousain, est-ce que le stade
32:25toulousain est le plus grand club de rugby au monde ?
32:27C'est le moment de
32:29donner ton résultat, Gabriel.
32:31Écoute,
32:33oui, c'est vrai que
32:35si on regarde effectivement
32:37les autres clubs
32:39déjà en Europe,
32:41effectivement sur le plan
32:43des joueurs, le plan des classements,
32:45des titres, pour moi,
32:47après c'est pareil, je ne suis pas
32:49objectif comme Michel, je suis toulousain,
32:51mais c'est vrai que je ne vois pas
32:53forcément un concurrent
32:55en termes de club.
32:57Après, on parlait
32:59de l'image également
33:01du rugby, etc.
33:03C'est vrai que
33:05en termes de club,
33:07je ne vois pas forcément
33:09d'équivalent. Après, on pourrait parler comme de marque
33:11de All Black aussi, donc là on parle après d'une nationalité,
33:13enfin d'une équipe nationale,
33:15mais c'est vrai que eux, ils ont pu aussi
33:17s'exporter avec déjà les joueurs
33:19qu'ils ont eu, etc. Ils ont pu
33:21en fait, quand on parle de rugby, pour quelqu'un qui ne connaît pas
33:23forcément le rugby
33:25en précision, va connaître
33:27directement les All Black. Donc c'est vrai que
33:29voilà, le but, ça va être ça.
33:31Et puis souvent,
33:33alors moi ce n'est pas mon cas, mais souvent
33:35quand on croise des Toulousains,
33:37qui nous disent « Ah, je viens de Toulouse », la première chose qu'on dit
33:39« Ah, t'aimes le rugby », c'est quand même la première chose
33:41que le rugby est toujours
33:43la question suivante.
33:45C'est extraordinaire,
33:47c'est absolument génial.
33:49Parce que c'est vrai que je dirais qu'on s'identifie,
33:51enfin je parle
33:53des jeunes, on s'identifie beaucoup à ces joueurs
33:55parce que, effectivement, c'est des joueurs déjà
33:57qui nous ressemblent, qui habitent à côté de chez nous
33:59et qui en plus de ça, sont des stars internationales.
34:01On va parler d'Antoine Dupont et plein d'autres.
34:03Mais c'est vrai qu'on s'identifie
34:05déjà aux valeurs de ces gens
34:07et en fait, on n'a qu'une envie
34:09depuis qu'on est petit, c'est de ressembler à ces mecs.
34:11Donc c'est vrai que
34:13c'est ça qui est marrant et
34:15forcément, quand on croise un Parisien,
34:17un Toulonais,
34:19quelqu'un d'autre, on va lui demander s'il aime le rugby
34:21et on va directement avoir cette discussion-là.
34:23Ça c'est sûr.
34:25Il nous reste 30 secondes.
34:27Bon, la route vers le doublé,
34:29elle semble quand même assez
34:31tracée pour le moment.
34:33Après, par contre, il y aura des obstacles sur la route.
34:35Oui, il y aura des obstacles
34:37et puis surtout, il y a des blessés
34:39quand même et de marques.
34:41Meafou notamment.
34:43La deuxième ligne est fragilisée avec la présence
34:45de Meafou et de Richie Arnaud.
34:47Mais on a vu
34:49qu'en période de doublon,
34:51que le stade
34:53n'a toujours su répondre
34:55et n'a jamais montré
34:57de faiblesse, je crois.
34:59Moi, aujourd'hui, c'est sûr
35:01que quand on...
35:03Enfin, je trouve qu'il y a des équipes comme
35:05Bordeaux ou Stade Français.
35:07On a mis 50 points au Stade Français
35:09qui avaient tué Bordeaux derrière.
35:11Je pense qu'on a quand même les armes cette année
35:13pour faire le doublé
35:15et je dirais même pour plusieurs années.
35:17Merci beaucoup Michel d'avoir été avec nous.
35:19C'est toujours un immense plaisir
35:21et aller du côté du restaurant Michel Sarran
35:23évidemment, si vous êtes
35:25au niveau de la ville rose.
35:27Merci Michel d'avoir été avec nous.
35:29Michel ne le dira pas, mais il y a des bouts
35:31d'histoire du stade qui se sont joués
35:33chez lui quand même. Il y a des milliers de portables
35:35pour le club qui se sont passés dans le petit salon
35:37du pôle.
35:39Filipe Anguero n'est jamais loin.
35:41Eh bien, écoute,
35:43bravo Michel
35:45et merci beaucoup à Gabriel d'avoir été avec nous
35:470826 300 300 dans un instant.
35:49Eh bien, on va revenir sur les droits
35:51télé et le top 14
35:53le rugby professionnel français qui en est le plus
35:55main dans la main jusqu'en 2032.
35:57C'est dans un instant le sujet de la chronique de Filipe Spanguero.
35:59Sud Radio
36:01au coeur de la mêlée,
36:03Alexandre Priam.
36:05Vous êtes sur Sud Radio, sur la radio du rugby.
36:07On est avec toute l'équipe et on est désormais
36:09à une heure et demie. Du coup, on envoie de Van Béziers.
36:11Mais d'abord, la chronique de Filipe Spanguero.
36:13C'est un an avant, c'est en plein novembre.
36:15Sud Radio, la radio du rugby.
36:19T'es un million, t'es charmante.
36:21Vous voyez ce que ça fait déjà ? Un million, Larmina.
36:23Où est l'argent ?
36:27En fait, j'ai retiré de l'argent.
36:39Filipe Spanguero, on va revenir
36:41sur les droits télé du rugby français.
36:43Le rugby professionnel français, donc,
36:45qui en est le plus main dans la main jusqu'en 2032.
36:47C'est le plus grand partenaire historique
36:49du rugby professionnel
36:51qui renouvelle
36:53son attachement
36:55au rugby français. C'est Canal+.
36:59Oui, c'est Canal+. On le disait,
37:01il n'y a pas eu beaucoup de surprises
37:03dans cet appel d'offres parce que je ne voyais pas comment
37:05la relation entre la Ligue nationale
37:07de rugby et Canal+. pouvait s'arrêter.
37:09En sachant, comme je le disais,
37:11que depuis que cette collaboration existe,
37:13Canal. a toujours joué le jeu
37:15sur les montants proposés
37:17pour les droits. Je le répète,
37:19je pense qu'il n'y avait pas d'acteur
37:21en face de Canal+. capable
37:23de s'aligner aux attentes,
37:25aux prix de réserve de la Ligue nationale.
37:27Parce que malheureusement,
37:29tout ça est une question d'offres
37:31et de demandes et on y reviendra tout à l'heure.
37:33Mais quand on voit ce qui se passe dans le foot français,
37:35on peut se réjouir du côté de la Ligue nationale de rugby
37:37que Canal+. accompagne cette évolution
37:39économique et la structuration
37:41de l'économie du rugby français
37:43par ce nouveau partenariat
37:45avec des montants de droits qui vont être
37:47très importants, évolutifs,
37:49de 2027 à 2032.
37:51Exactement,
37:53ce montant-là,
37:55actuellement,
37:57Canal+. verserait
37:59113,6 millions
38:01par an
38:05pour le Top 14 et 8 millions
38:07pour la Pro D2. A partir de 2027,
38:09on irait sur 128,7
38:11Est-ce que
38:13cette augmentation est fidèle à
38:15l'économie du rugby en France ?
38:17Est-elle mesurée ?
38:19Est-elle raisonnable ?
38:21Quel est le mot qui convient pour évoquer cette augmentation ?
38:23Encore une fois,
38:25il y a deux façons de le lire.
38:27Est-ce qu'elle est raisonnable en termes de montants
38:29par rapport à ce que représente le rugby aujourd'hui en France
38:31et à son évolution économique ?
38:33On en parle souvent, mais les budgets des clubs
38:35évoluent,
38:37la masse salariale est figée,
38:39le budget des clubs évolue,
38:41l'affluence dans les stades évolue,
38:43l'économie autour du rugby évolue.
38:45En France, ce montant paraît cohérent.
38:47Mais encore une fois,
38:49est-ce que si Canal avait proposé 20 millions de moins par an,
38:51ils n'auraient pas eu les droits de la même façon ?
38:53Je pense que la réponse est oui.
38:55Parce que l'économie est réelle.
38:57C'est de la charité de la part de Canal+. ?
38:59Non, ce n'est pas de la charité.
39:01C'est le signe d'une volonté
39:03d'avoir un partenariat fort.
39:05En plus, le fait que Canal
39:07soit en grand proie
39:09avec le foot français,
39:11renforce la relation avec le rugby.
39:13Parce que le rugby est quand même, d'un point de vue médiatique,
39:15le deuxième sport.
39:17Et Canal ne veut pas complètement se détourner
39:19des grands sports français.
39:21Donc quelque part, malheureusement
39:23pour le foot, mais ce qui se passe pour le foot
39:25nous sert à nous,
39:27rugby et ligue nationale,
39:29et rugby professionnel français.
39:31Il y a un vrai débat
39:33sur cette augmentation.
39:35Pour autant, est-ce qu'on peut dire que
39:37le rugby français va s'enrichir avec cette augmentation ?
39:41Oui, les clubs vont s'enrichir, bien sûr.
39:43Puisque la ventilation
39:45des droits télé
39:47va augmenter. Et ça, c'est intéressant.
39:49Parce qu'en plus, ça amène de la visibilité
39:51longue jusqu'en 2032.
39:53Donc les clubs vont savoir,
39:55année après année, dans leur budget,
39:57ce que va représenter la part fixe des droits télé.
39:59Il y a toujours un peu de part variable
40:01sur la réussite en fonction
40:03du parcours et la méritocratie.
40:05Mais c'est assez
40:07anecdotique par rapport
40:09à l'enveloppe fixe qui est remise
40:11en début d'année. Et ça va être assez significatif.
40:13Et je le répète souvent, il faut faire
40:15attention à ce qu'on dit. J'arrive
40:17pas bien à comprendre
40:19la façon dont les choses sont présentées
40:21entre les droits pour le Top 14 et les droits
40:23pour la Pro D2. Parce que finalement, d'un point
40:25de vue de la ligue nationale de rugby, tout ça
40:27est mis dans un pot commun
40:29et reventilé de façon assez différente.
40:31Dans les faits,
40:33les clubs de Pro D2
40:35reçoivent des revenus assez
40:37significatifs des droits télé. Je le dis souvent,
40:39mais aujourd'hui, à l'échelle de la
40:41Pro D2, cette évolution
40:43des droits télé va aider à structurer
40:45encore davantage l'économie de la Pro D2.
40:47Parce que quand on regarde ce qui se passe
40:49dans la Pro D2, au-delà du Top 14,
40:51c'est vrai que l'économie,
40:53elle est assez pérenne
40:55quand même. Il y a des pertes
40:57cumulées dans quasiment tous les clubs,
40:59des pertes raisonnées.
41:01On n'arrive pas du tout
41:03à des millions de pertes
41:05comme on peut le voir
41:07chez nos amis anglais
41:09ou plus récemment, on en a parlé hier
41:11avec les rebelles australiens.
41:13Cette évolution des droits télé
41:15va aussi aider beaucoup ce championnat
41:17qu'est la Pro D2.
41:19C'est de très bonne augure pour le rugby français.
41:21Au-delà des montants,
41:23il y a la façon de traiter ce sport.
41:25Malgré tout, on peut se réjouir aussi
41:27de la façon dont Canal
41:29traite le produit.
41:31C'est franchement
41:33du très haut niveau.
41:35Je pense que
41:37la plupart des sports rêveraient d'avoir
41:39un diffuseur de la qualité de Canal+.
41:41Là, il n'y a rien à dire.
41:43Le travail monumental
41:45du service rugby
41:47et de tout Canal+, pour le rugby,
41:49c'est vraiment à souligner
41:51tous les jours.
41:53Une dernière question, est-il juste de dire
41:55qu'un diffuseur fort comme Canal+,
41:57qui, je mets des guillemets,
41:59surpaye un petit peu les droits
42:01pour la prochaine période,
42:03est-ce que ça permet de se protéger d'une éventuelle
42:05arrivée d'un fonds d'investissement type CVC
42:07qui viendrait
42:09faire miroiter des grands montants ?
42:11Oui, je crois.
42:13D'abord, ce n'est pas du tout dans la philosophie
42:15du rugby français.
42:17En voyant ce qui se passe
42:19dans les institutions qui ont fait rentrer
42:21CVC, ça conforte
42:23les acteurs français.
42:25Non, ça ne se passe pas très bien parce qu'en fait,
42:27ce que les gens n'ont pas compris, et ce qui est quand même
42:29absurde, c'est qu'en fait, les institutions
42:31comme ça
42:33captent des droits,
42:35captent des revenus,
42:37mais n'ont pas vocation à faire des bénéfices.
42:39Donc, tous les revenus sont amenés
42:41à être reversés aux acteurs.
42:43Et en fait, quand CVC rentre dans une institution,
42:45une fédération, une ligue,
42:47ils prennent un bout du capital
42:49et ils prennent un bout des reversions
42:51à la source.
42:53Donc, en fait, on règle un problème court terme
42:55avec un apport de cash, mais il y a deux façons
42:57de voir les choses. Soit cet apport court terme
42:59est utilisé pour structurer
43:01une évolution du modèle
43:03économique et amener
43:05des revenus qui vont augmenter
43:07pour anticiper la perte des revenus
43:09futurs dans la reversion,
43:11mais ce n'est pas du tout le cas. En fait, on est allé
43:13chercher chez CVC de l'argent
43:15pour gérer le court terme
43:17et pour gérer les mêmes
43:19du passif comme l'ont fait
43:21les Anglais. Mais le problème
43:23c'est qu'une fois qu'on a épongé le passif
43:25avec l'argent de CVC,
43:27les revenus qui arrivent sont
43:29beaucoup moins importants puisque CVC
43:31prend sa part à la source. Et CVC
43:33n'est pas blâmé là-dessus parce que
43:35eux, c'est leur modèle. C'est un fonds d'investissement
43:37qui fonctionne comme ça.
43:39Ceux qui interrogent vraiment,
43:41c'est le manque de vision
43:43long terme des acteurs
43:45qui ont pris ce genre de décision.
43:49Merci beaucoup Philippe Swanguero d'avoir été avec nous
43:51pour la chronique en avant l'écho
43:53et ce sujet autour des droits télé
43:55et du grand partenaire du rugby français
43:57qui est Canal+. Très belle soirée à toi Philippe,
43:59on te retrouve demain sur Soudradio, au cœur
44:01de la meulet entre 19h et 20h.
44:03J'avais dit que ce serait très serré,
44:05bravo
44:07au FCV, on a vu
44:09une magnifique match-up.
44:11Ce soir, tu vois une victoire de qui ?
44:13Je vois quand même
44:15une victoire de Vannes, mais honnêtement,
44:17comme je l'ai dit hier, je trouve que
44:19la prime est aux équipes
44:21qui ont joué ces matchs de barrage.
44:23Parce qu'elles sont prêtes.
44:25Elles sont prêtes
44:27et ce coup d'arrêt
44:29des 15 jours, il est quand même
44:31compliqué, on l'a vu du côté
44:33de Provence hier,
44:35le rythme était grenoblois.
44:37Merci Philippe d'avoir été
44:39avec nous sur Soudradio dans un instant.
44:41On prend la direction de la Pro D2
44:43et de ce match entre Vannes et Bessiers.