Lors de l’émission Punchline Week-end du 03/05/2024, Pierre Martinet, ancien agent du service action de la DGSE, était invité sur le plateau. Il a évoqué la mobilisation à Sciences Po : «Il faudrait serrer la vis autour de ces associations qui poussent les étudiants à mettre la pagaille dans certains établissements».
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00:00Alors effectivement, je pense que ce sera assez difficile pour avoir un accord entre les universités et certains étudiants.
00:09Je dis bien certains étudiants parce qu'encore une fois...
00:11C'est une minorité, rappelons-le.
00:12C'est toujours une minorité, mais c'est des minorités qui sont très actives parce que finalement, la majorité silencieuse n'a aucune espèce d'importance
00:19parce qu'elle ne pèse absolument pas dans les débats ou elle ne pèse absolument pas dans les actions qu'il y a aujourd'hui.
00:28Moi, je pense qu'il y a quelque chose qu'il faut bien prendre en compte.
00:31C'est que tous ces étudiants qui se mobilisent contre une guerre, c'est très bien, mais c'est toujours une guerre qui est quand même très ciblée.
00:39On ne les a pas vus se mobiliser pour le Yémen, on ne les a pas vus se mobiliser actuellement pour le Soudan, où il y a de nombreux morts.
00:46Et beaucoup d'enfants meurent aussi au Soudan, il n'y a pas qu'à Gaza.
00:51Et derrière, il y a aussi une infiltration idéologique de certains pays qui alimente. C'est du bénéfice.
00:58C'est-à-dire qu'on peut imaginer l'Iran, par exemple, ou faire référence à l'Iran, le Qatar.
01:02L'Iran, le Qatar. Et il suffit de regarder aussi certaines associations comme l'Urgence Palestine, qui demandent un soulèvement,
01:12une résistance générale, un soulèvement général. Ils demandent ça dans les entreprises, dans toutes les universités françaises.
01:20Et ils appellent à un nitifadage général. Et donc, cette association est toujours active.
01:28A sa tête, il y a deux personnages, dont un qui est fiché S pour radicalisation, et qui ont pignon sur U,
01:38et qui sont dans toutes les manifestations, notamment celles où participent LFI, bien évidemment.
01:44Donc, il faudrait commencer par déjà un petit peu serrer la vis de ces associations qui poussent le modèle étudiant,
01:50ces étudiants-là, à mettre la pagaille dans certains établissements.