L'ancien agent du service action de la DGSE, Pierre Martinet, sur un possible envoi de l'armée à Marseille pour lutter contre le trafic de drogue : «On pourrait essayer de voir ce que ça donne, en collaboration avec la police», dans #LeMeilleurdelinfo
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00:00 -C'était pas l'instant.
00:01 -Ca dépend de ce qu'on appelle "envoyer l'armée".
00:04 C'est la guerre.
00:05 L'armée est présente dans les rues.
00:07 -On a entendu le mot "guerre", "bataille" aujourd'hui.
00:11 -Oui, mais l'armée est présente dans les rues.
00:13 Tout à l'heure, je comptais la patrouille
00:16 de Vigipirate, de Sentinelle.
00:18 10 militaires armés patrouillaient dans les rues de Paris
00:21 pour rassurer la population.
00:23 Mais je pense qu'aujourd'hui,
00:25 on l'a fait aussi en Nouvelle-Calédonie.
00:27 L'armée était présente en renfort de la gendarmerie et de la police.
00:32 On peut effectivement... Marseille pourrait être un laboratoire.
00:35 Une fois que les caméras sont parties,
00:38 il reste une présence sur ces points de dîle.
00:41 Il reste une présence dans tous les points de dîle
00:44 pour quadriller une ville.
00:45 Le but, c'est de rétablir l'économie dans ces zones-là.
00:48 Mais tant qu'il n'y a pas de sécurité,
00:51 elle ne se rétablira pas.
00:52 On pourrait essayer de voir ce que ça donne
00:55 en collaboration étroite avec la police.
00:57 Ce ne sont pas des missions de police
00:59 qu'on confierait à l'armée,
01:01 mais des missions d'assistance de la police.
01:03 Sous-titrage ST' 501
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