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Pierre Martinet, ancien agent du service action de la DGSE : «Certaines personnes ont une haine viscérale de la France».

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Transcription
00:00C'est exceptionnel ce qui se passe avec Bolet-Sensal.
00:02– C'est-à-dire ?
00:03– Les relations qu'on a avec l'Algérie aujourd'hui,
00:05c'est au-delà de la… je ne doute pas qu'il y ait des relations,
00:10des tractations, des négociations via les diplomatiques,
00:15off ou officielle, via les services aussi,
00:18parce que les services sont aussi très impliqués
00:21dans les différentes négociations.
00:24En revanche, il n'a pas de protection consulaire,
00:28son avocat n'a toujours pas eu de visa pour venir le voir,
00:31et qu'est-ce qu'on attend ?
00:32On est en train d'étouffer, enfin pas étouffer,
00:36mais minimiser nos relations avec…
00:39Pourquoi ? Il y a combien de millions d'Algériens,
00:42de Franco-Algériens sur le territoire français ?
00:43Il suffit de voir sur les réseaux comment il y a un affrontement.
00:47Pour l'instant, ce ne sont que des mots, ce ne sont que des tweets,
00:51mais il y a une haine viscérale pour certaines personnes de la France.
00:55Et aujourd'hui, la situation avec Bolem Sansane
00:59ne fait qu'exaspérer ce phénomène.
01:03Et il y a des gens qui me disent,
01:04mais nous, on veut reprendre notre dû.

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