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Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste et député de Seine-et-Marne, était l'invité de Guillaume Daret dans BFM Politique.

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00:00— Vous voulez pas de cure d'austérité, on l'a compris, mais par exemple, François Bayrou, lui, il pense qu'il faut... On peut tailler quand même dans les dépenses bureaucratiques.
00:07— Qu'il dise lesquelles. En fait, il a été au plan pendant des années. Je l'ai pas vu fournir la moindre indication sur ce qu'étaient les économies qu'il voulait produire.
00:15— On va fusionner le plan avec France Stratégie. On peut peut-être quand même diminuer certaines avances.
00:20— Vous allez gagner combien ? Vous allez gagner 1 ou 2 millions, peut-être ? — Bah oui, mais 1 ou 2 millions par-ci, 1 ou 2 millions par-là...
00:24— Oui, d'accord. Non mais moi, je suis pas contre le fait de faire des économies, attendant. Je dis pas qu'il n'y a pas des choses à faire.
00:30— Vous n'avez pas fait beaucoup de propositions sur ce terrain-là. — Mais parce que c'est pas... Pour l'instant, ce sont des économies qui sont des économies
00:35qui sont très réduites, en réalité, et que ça n'est pas à la hauteur des enjeux que vous avez vous-même énoncés.
00:40— Olivier Faure, oui. — Et que c'est pas là qu'on trouvera 45 milliards. — Mais on a besoin d'argent immédiatement pour financer cet effort de guerre
00:45dans le prochain budget. Vous allez vous retrouver comme beaucoup au pied du mur à la fin de l'année pour trouver les 15 milliards supplémentaires
00:52pour... — Je crois que vous aurez donné quelques solutions. Je vous ai dit « emprunt européen », je vous ai dit « confiscation des avoirs »,
00:58je vous ai dit « travailler sur les paradis fiscaux européens qui, aujourd'hui, permettent de défiscaliser en fait les profits des GAFAM et des autres »,
01:07et puis « imposition d'abord des plus riches », parce que c'est eux qui peuvent. Quand on a gagné 600 milliards en 7 ans, je pense qu'on peut
01:14en donner quelques-uns. Là, on parle de 45 milliards. Je ne me demande même pas à ce que les 45 milliards viennent d'eux. Mais enfin, quand même,
01:20je viens de parler de 600 milliards. Vous me parlez de 45. Et vous me dites qu'on peut pas leur demander quelque chose. Il y a de l'indécence là-dedans.
01:25— Bon, même pour le temps, Olivier Véran, vous savez très bien que ça va faire partie des négociations de paix. Ils vont en avoir besoin pour négocier
01:32avec les Russes. Si vous les prenez, là, on perd une carte pour négocier là-dedans. — Mais on peut toujours... Les cartes, on les a jusqu'à la fin.
01:40Et même on peut confisquer, on peut aussi rendre. Enfin qu'est-ce qui vous empêche de faire quoi que ce soit ? Mais là, quand je vous parle
01:48des 600 milliards, je vous parle pas des avoirs russes. Je vous parle en fait du patrimoine des ultra-riches en France. Et donc c'est la raison
01:55pour laquelle je dis le patriotisme, c'est pas seulement pour les modestes. Le patriotisme, c'est pour tout le monde.
01:59— Olivier Faure. — Si c'est pour tout le monde, c'est aussi pour ceux qui ont le plus pourquoi quitter notre beau pays.

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