Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste, et député de Seine-et-Marne, était l'invité de Guillaume Daret dans BFM Politique.
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00:00Il y en a un déjà qui semble vouloir être candidat et il a déjà occupé le poste.
00:04Oui, et qui ne fait pas des compliments sur votre bilan, semble-t-il, à la tête du Parti Socialiste.
00:09Vous avez deviné de qui je parle ? François Hollande.
00:12Qui dit, dans Le Monde, à propos des sujets internationaux,
00:15les grands partis politiques se sont liquéfiés et ont perdu l'énergie et leur leader.
00:20Il y a eu un avachissement. Vous êtes avachi, Olivier Faure ?
00:25Je ne sais pas de qui il parle, peut-être de lui-même.
00:28Le grand avachissement, c'est le moment où, à la fin du quinquennat de François Hollande,
00:33il n'y a plus de Parti Socialiste.
00:35Et quand moi, je l'ai pris, quand j'en ai pris la tête, le drapeau était dans la poussière.
00:40Il a fallu le relever et ça a été compliqué.
00:43Il a fallu sept ans pour redevenir un parti central dans le débat public.
00:47Entre temps, il y a eu les très mauvaises performances aux élections présidentielles de 2017 et 2022.
00:55Oui, à un moment où, effectivement, je n'ai pas vraiment eu la main et où, vous l'aurez compris,
01:00à un moment où je n'ai pas vraiment fait, enfin, choisi la nature de la campagne elle-même.
01:05François Hollande a fait son temps aujourd'hui pour vous ?
01:08Mais personne, enfin, moi, je ne suis pas là pour chercher à mettre au bout de mon fusil qui que ce soit.
01:16Nous aurons besoin, y compris de François Hollande, pour gagner l'élection présidentielle.
01:20Et ce serait absurde de commencer à chercher à détruire les uns et les autres à un moment où l'adversaire,
01:27je l'ai dit tout à l'heure, c'est l'extrême droite, c'est eux qui sont la menace.
01:31Moi, je ne vois pas quel est l'intérêt que nous aurions à nous diviser comme nous le faisons.
01:35Et au contraire, je vais m'évertuer à rassembler et à fédérer.