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00:15 Bonsoir à toutes et à tous et bienvenue dans Les Informer sur France Info, à la radio et à la télé, canal 27 de la TNT.
00:22 Au menu ce soir, Bruno Le Maire qui souhaite que l'État puisse acquérir les activités souveraines du groupe Atos,
00:28 spécialiste de la dissuasion nucléaire, le groupe actuellement en grande difficulté financière, quels enjeux face aux puissances étrangères.
00:36 La dissuasion nucléaire dans l'actualité aussi avec ses propos d'Emmanuel Macron qui veut l'inclure dans la réflexion sur la construction de la défense européenne,
00:45 ce qui vaut au chef de l'État de très nombreuses critiques de l'opposition.
00:48 Au menu également les annonces du ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, pour lutter contre la criminalité organisée
00:54 avec la création d'un parquet national dédié et d'un véritable statut du repenti, inspiré du modèle italien.
01:02 Et puis des manifestations pro-palestiniennes qui continuent dans les universités aux États-Unis.
01:07 En France, la mobilisation concerne notamment le campus de Sciences Po Paris.
01:11 Quel parallèle entre les deux mouvements ?
01:13 Pour discuter, analyser, débattre, ce soir, Rachel Garabal-Karcel, bonsoir.
01:17 - Bonsoir.
01:18 Journaliste politique à 20 minutes, Émilie Zapalski, bonsoir.
01:21 - Bonsoir Victor.
01:22 - Candidatrice de l'agence de communication, Émilie.
01:24 Conseil à vos côtés, Daïko Odoui, bonsoir Daïk.
01:26 - Bonsoir Victor, bonsoir tout le monde.
01:27 Journaliste à France Info, Télé et Jean-Christophe Ploquin, bonsoir.
01:30 - Bonsoir Victor.
01:31 - Rédacteur en chef de La Croix, c'est parti pour une heure de débat.
01:34 Le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, annonce donc ce dimanche avoir envoyé au géant informatique français, Atos,
01:43 une lettre d'intention en vue d'acquérir toutes les activités souveraines du groupe.
01:47 C'était donc ce soir sur LCI.
01:50 - J'ai déposé ce week-end une lettre d'intention en vue d'acquérir toutes les activités de souveraineté d'Atos.
01:57 C'est l'agence de participation de l'État, qui est sous mon autorité, qui va mener cette opération.
02:03 Donc nous avons manifesté notre intérêt pour acquérir toutes les activités souveraines d'Atos.
02:09 - Et éviter ainsi que les activités stratégiques pour la France ne passent dans les mains d'acteurs étrangers.
02:14 Voilà ce que dit Bruno Le Maire.
02:16 On rappellera qu'Atos, en pleine tourmente financière, possède notamment des supercalculateurs utilisés pour la diffusion nucléaire.
02:23 Jean-Christophe Ploquin.
02:24 - Oui, alors c'est d'abord un groupe informatique, principalement Atos.
02:28 Et effectivement, c'est l'un des géants du secteur, qui est très actif dans tout ce qui est services informatiques.
02:34 Mais de fait, ils ont aussi des activités qui relèvent, comme l'a indiqué le ministre, notamment les supercalculateurs,
02:41 qui sont des calculateurs avec des puissances de calcul énormes qui rentrent en jeu dans la dissuasion nucléaire.
02:50 Et donc là, on est sur un cas finalement un peu classique, où l'État français, avec ses compétences régaliennes,
03:00 intervient finalement dans le champ du marché pour essayer de protéger des intérêts de souveraineté de la France.
03:12 C'est clairement un échec pour le groupe Atos, qui est un groupe qui est en difficulté,
03:19 principalement pour une question d'endettement à la fois très important et de capacité de rembourser ses dettes qui sont insuffisantes.
03:29 Par ailleurs, c'est un groupe qui rassemble énormément de compétences.
03:34 Et il y avait des négociations qui étaient en cours, notamment avec Airbus, pour racheter un certain nombre d'activités d'Atos.
03:42 Bruno Le Maire a d'ailleurs dit "espérer que l'État ne soit pas seul sur ce rachat".
03:46 C'est ça, il y a le milliardaire, le fameux milliardaire tchèque Kretinsky aussi, qui était en discussion.
03:52 Et puis les uns après les autres, finalement, ont abandonné les négociations.
03:58 Et donc, finalement, Atos se retrouve un peu dans la seringue, c'est-à-dire avec des échéances auxquelles le groupe ne peut pas faire face.
04:07 Et donc l'État intervient, avant qu'il soit trop tard, pour sécuriser un périmètre relatif à l'industrie de défense.
04:15 Un dossier stratégique, un dossier aussi éminemment politique, Derek O'Doui ?
04:19 Oui, absolument. Parce que quand Emmanuel Macron parle de réarmement, et encore aujourd'hui, on va en parler,
04:24 juste dans quelques minutes, d'assurer la souveraineté en matière de défense pour l'Europe,
04:31 c'est très compliqué de laisser échapper les données que peut avoir cette entreprise,
04:37 et le savoir-faire qu'elle peut avoir à une puissance étrangère, qui d'ailleurs ne serait peut-être pas européenne.
04:43 Mais ce n'est pas nouveau, il y a eu un débat à l'Assemblée nationale en octobre.
04:46 Il y avait un amènement qui avait été déposé par un député PS, Philippe Brun,
04:50 qui réclamait cette nationalisation des activités stratégiques d'Atos, et ça avait été voté à l'Assemblée,
04:56 notamment avec les voix des LR, simplement comme c'était dans le budget, et comme il y a eu un 49-3,
05:00 le 49-3 a écrasé tous les aménements qui avaient été faits, et on avait repris uniquement le texte initial.
05:06 Et pourquoi ça revient maintenant ?
05:07 Parce qu'on est dans le contexte d'Emmanuel Macron.
05:10 Alors qu'il parle de réarmement à ses voeux, que là il annonce encore une fois l'Europe de la défense,
05:15 enfin c'est plus compliqué que ça, mais quand même c'est ce qu'il a un peu annoncé lors de sa conférence de presse jeudi,
05:20 vous ne pouvez pas envoyer un signal contraire.
05:22 Sauf que là vous êtes contraints d'intervenir, sauf que ça coûte un petit peu d'argent, si j'ai bien compris,
05:27 et il m'a fait le monde d'acheter les activités stratégiques d'Atos, alors que vous recherchez par ailleurs des économies.
05:32 Et Mélisse Zepalski ?
05:33 Moi je trouve ça très intéressant parce qu'on a un gouvernement qui depuis un moment
05:37 fait de l'attractivité de la France vis-à-vis des investissements étrangers une force, ce qui est la réalité.
05:43 Si on pèse plus parce qu'on attire des investissements étrangers, c'est bien,
05:46 mais on voit bien avec ce dossier qu'il faut veiller à quels investissements étrangers,
05:50 qu'est-ce qu'on laisse partir aux mains des étrangers, et qu'est-ce qu'on souhaite garder.
05:53 On avait eu l'impression que pendant le Covid, on avait compris qu'il y avait des risques,
05:57 notamment dans les chaînes de valeur, vous savez, de se dire,
05:59 si on dépend de trop de nombreux pays pour les médicaments ou pour d'autres choses comme ça,
06:03 on est coincé en temps de crise.
06:05 Et on voit bien qu'on a du mal encore à voir quelle est l'étendue qu'il faut protéger, et puis ce qu'il faut laisser.
06:11 - C'est un secteur beaucoup plus sensible.
06:13 - Voilà, et puis comme l'a dit Daïk, là ça intervient exactement au moment où Emmanuel Macron dit
06:17 la souveraineté en matière nucléaire, de dissuasion, de défense, il faut la garder.
06:21 Donc il y a une espèce de réveil, mais moi je pense que c'est des choses sur lesquelles
06:24 on devrait faire beaucoup plus attention.
06:27 Il y a beaucoup d'entreprises qui sont aidées pour faire intervenir des investisseurs étrangers,
06:31 et on a tendance à laisser un petit peu dilapider ça.
06:34 Donc entre la valeur que ça représente et la perte de souveraineté, il va falloir qu'on voit ça.
06:38 Il y a déjà eu des éléments dans la loi Pacte pour réduire un petit peu les investissements étrangers
06:42 qui seraient stratégiques, qu'on garderait en France.
06:45 Mais je pense qu'il y a une réflexion, et je pense que c'est bien que le gouvernement se rende compte de ça,
06:49 même si c'est opportuniste, parce que c'est le dossier que lance actuellement Emmanuel Macron.
06:54 C'est quelque chose de très très important, sans être nationaliste ou vraiment mettre trop de frontières
06:59 sur le plan économique, mais quand même de veiller à certains secteurs qui sont très importants pour nous.
07:03 - Une réflexion globale et annonce qui intervient, après celle effectivement d'Emmanuel Macron.
07:07 - Oui, juste pour donner un petit exemple.
07:10 La France est une puissance nucléaire, elle entretient des armes nucléaires,
07:16 elle ne pratique plus d'essais nucléaires, donc elle ne peut plus tester en réel les armes qu'elle développe.
07:22 Et les supercalculateurs d'Atos, parmi d'autres, servent à faire en laboratoire,
07:28 à simuler en quelque sorte les nouvelles technologies nucléaires déployées par la France.
07:34 Donc on est vraiment au cœur du cœur de la défense française.
07:38 - Et on parlera des propos d'Emmanuel Macron dans un instant, juste après le Fil info 20h10.
07:42 Emmanuel Langlois.
07:44 - Et ces inondations dans le Rhône, alors qu'il pleut abondamment sur la région lyonnaise.
07:49 L'autoroute A47 a été coupée ce soir à la circulation entre Lyon et Saint-Etienne,
07:54 en raison des inondations sur la chaussée à hauteur de Givor.
07:57 Dans le centre de Lyon, certaines rues et des terrasses sont complètement inondées.
08:01 La préfecture lance un appel à la prudence ce soir.
08:05 Des tags nazis, notamment des croix gammées et une inscription "Heil Hitler"
08:10 découvertes sur le monument aux martyrs de la Résistance et la déportation de sept dans les Rhos.
08:16 Le monument avait déjà été dégradé en fin d'année dernière.
08:20 A l'étranger, les efforts diplomatiques, en vue d'une trêve à Gaza associée à la libération d'otages, s'intensifient.
08:26 Ce dimanche, un haut responsable du Hamas a annoncé qu'une délégation du mouvement donnera deux mains au CAIR,
08:33 sa réponse à la contre-proposition israélienne.
08:36 La Russie revendique la prise d'un nouveau village sur le front Est, dans un secteur où les Russes progressent.
08:44 Le commandant en chef de l'armée ukrainienne reconnaît que la situation s'est détériorée
08:49 et que les troupes russes ont remporté des succès tactiques dans plusieurs zones, dit-il.
08:54 Au doigt les Brest qui poursuit son rêve européen, impressionnant vainqueur à Rennes d'un spectaculaire derby breton.
09:00 5 à 4, Brest conserve sa précieuse troisième place au classement synonyme de qualification directe pour la Ligue des champions.
09:18 Le Bruno Le Maire dont on parlait à l'instant sur Atos qui rejoigne une autre actualité sur l'une nucléaire.
09:24 "Mettons tout sur la table", dit Emmanuel Macron, interview dans la presse les journaux du groupe Ebra.
09:30 Le président qui propose d'inclure les armes nucléaires dans le débat sur l'Europe de la défense.
09:35 En construction, pluie de critiques dans l'opposition qui lui reproche de brader la souveraineté nationale.
09:41 Un chef de l'état français ne devrait pas dire ça, estime le candidat républicain aux européennes, François-Xavier Bellamy.
09:47 Macron embrouille tout, il sème le doute sur la position française.
09:50 Juge de son côté l'insoumis, Bastien Lachaud.
09:52 Discours plus mesuré chez l'écologiste David Cormand, c'était ce matin sur France Info.
09:57 Dire on va mettre au pot commun l'arme nucléaire française, de fait, dans les faits, c'est déjà le cas.
10:04 Si un des 27 pays de l'Union Européenne était attaqué par le jeu des alliances, on serait amené à utiliser l'arme nucléaire.
10:13 Il y a un autre aspect qui, comme jusqu'au départ de la Grande-Bretagne, il y avait deux pays dans l'Union Européenne qui disposaient de l'arme nucléaire.
10:20 Maintenant, il n'y a plus que la France.
10:21 Donc si on pouvait discuter du partage de la charge de l'entretien de la diffusion nucléaire, là, c'est un autre question.
10:28 Et je pense qu'il y a aussi cette idée, peut-être, dans ce que dit le président de la République.
10:32 – Le moins que l'on puisse dire à Chalguera-Balcarcel, c'est que cela fait parler.
10:36 – Oui, ça fait parler, mais je trouve qu'on est dans un cas typique du débat français de réaction assez pavlovienne.
10:42 On trouve des oppositions.
10:44 La scène internationale est en train de se remodeler, on le dit tout le temps, au moins depuis la guerre en Ukraine,
10:50 peut-être même depuis l'élection de Donald Trump en 2016.
10:54 Clairement, la France, elle va devoir se poser la question de ce qu'elle fait de sa doctrine nucléaire.
11:00 C'est d'ailleurs un débat que certains voulaient mettre de l'avant, notamment les Insoumis,
11:04 lors de la discussion sur la loi de programmation militaire, c'était au printemps dernier.
11:11 Évidemment que si les États-Unis se retirent d'Europe, il va falloir se poser la question
11:17 de savoir s'il y a un parapluie nucléaire français.
11:20 Est-ce qu'il faut le faire ? Est-ce qu'il ne faut pas le faire ?
11:22 Honnêtement, je n'ai pas la réponse à vos questions.
11:24 – Est-ce que vous dites finalement que c'est comme on est dans le contexte des Européennes,
11:26 il y a une opposition qui est systématique ?
11:28 – Je pense que c'est tout le temps, en fait, et notamment sur les questions étrangères,
11:32 parce que ça ne coûte pas très cher, quand vous êtes dans l'opposition,
11:35 de dire "Ah, ce n'est pas bien ce que fait le président de la République".
11:38 C'est un endroit du débat public où les oppositions sont particulièrement pavloviennes,
11:44 je trouve, ces dernières années.
11:46 – Eric Oudoui, est-ce que ça ne rappelle pas cette annonce,
11:49 celle récemment faite par Emmanuel Macron sur l'envoi de troupes possibles en Ukraine ?
11:54 – Avec le même mémoire, on avait compris en février dernier
11:57 que ça pouvait être des soldats français qui iraient se battre,
11:59 et là on peut croire qu'on peut fournir des armes nucléaires à des pays européens,
12:04 voire peut-être même leur permettre d'en construire,
12:06 et l'Élysée a insisté auprès des journalistes ce matin en disant que,
12:10 "Attention, il y a eu des comptes-rendus tronqués",
12:13 et rappelle l'entièreté de l'interview d'Emmanuel Macron,
12:17 qui a bien parlé de plusieurs pistes, il fait tout mettre sur la table,
12:22 la défense anti-missiles, les armes à longue portée, et le nucléaire,
12:25 et il précise bien, pour ceux qui l'ont ou qui disposent sur leur sol,
12:29 de l'arme nucléaire américaine, il s'agit de l'Allemagne.
12:31 Mais voyez, l'Élysée a été obligée de renvoyer au journaliste ce matin
12:36 qui allait, voilà, à Répondre, traiter...
12:38 Une sorte de correctif ?
12:39 Pas de correctif, mais de rappel.
12:40 Regardez, il faut lire en entier la notice, et pas simplement, voilà.
12:44 Et donc, bon, c'est le même problème que pour cet envoi,
12:49 pour le mois de février dernier, qui là a été un passage oral, quoi,
12:53 parce que là, dans l'écriture, en général, c'est relu, voilà.
12:56 Mais après, c'est un échange, c'est pas une interview en bonne uniforme,
12:59 c'est la retranscription d'un échange qu'il a pu avoir avec des jeunes européens
13:03 dans un journal.
13:04 C'est pas une interview directement entre journalistes et...
13:07 Émilie Zapalsky, c'est la suite, justement, du discours de la Sorbonne, avant-hier, il y a trois jours.
13:11 Oui, oui, mais c'est surtout l'intention, parce que peut-être vous dites,
13:13 oui, en effet, l'opposition a des réflexes pavloviens, de cris, etc.
13:18 Mais il y a aussi une intention politique qui est un peu grossière,
13:20 depuis le début, là, de la campagne sur les élections européennes.
13:23 Le camp présidentiel, on peut pas dire qu'il brille, hein,
13:26 mais ils ont beaucoup de mal, Emmanuel Macron,
13:28 essaye d'utiliser qui la fin de vie, qui l'Ukraine, et qui la défense.
13:33 Là, on est quand même dans le sujet des élections européennes,
13:35 c'est pas complètement son temps.
13:36 Là, il a fait un discours jeudi qui a pas fait beaucoup d'écho,
13:39 parce que c'est vrai qu'il était long, je sais pas si vous avez tout écouté.
13:42 Près de deux heures.
13:43 C'était très difficile de tenir jusqu'au bout, il y avait sûrement,
13:45 il y avait des choses intéressantes, mais c'était très dur,
13:47 et je pense pas que ça soit ça qui fasse redécoller la campagne de Valéry Heillet,
13:51 et on le voit bien, puisque d'ailleurs, ça a baissé,
13:54 on voit Glucksmann monter et le RN qui continue à caracoler en tête.
13:58 Je pense qu'Emmanuel Macron, il essaie de trouver une idée
14:01 pour marquer les esprits, pour dominer et surpasser en fait les élections européennes,
14:05 comme il l'a fait en 2022, avec son costume de chef de guerre
14:09 qui a très bien fonctionné, qui était normal, mais dans lequel il s'est bien installé.
14:14 Il veut faire la même chose là, ça marche pas, ça marche pas, et il est obligé.
14:18 Moi j'ai trouvé ça super intéressant, quand il parlait de défense stratégique européenne jeudi,
14:22 il en rajoute une couche qui est beaucoup bien au-delà.
14:25 – Il l'a déjà abordé dans son débat.
14:27 – Mais c'est risible, comme Daïk le dit, il y a l'Élysée derrière toujours,
14:31 qui rame pour dire "attention, attention, pas de trompe au sol,
14:33 attention, attention, c'est pas les armes nucléaires",
14:35 enfin c'est un peu grossier, moi je suis désolée, je suis dans la communication,
14:38 c'est vrai que les grosses ficelles marchent bien, mais là c'est tellement grossier,
14:41 et ça n'atteint plus son but, on connaît Emmanuel Macron, on le voit,
14:45 par contre moi j'y vois un danger, parce que c'est vrai qu'on a quand même
14:49 une escalade dans les mots depuis quelques mois, je ne dis pas que c'est tout stratégique,
14:53 politique pour les élections européennes, il y a évidemment quelque chose qui est normal,
14:57 que l'Europe reprenne sa place dans une géopolitique où on n'existe plus,
15:00 où on n'a plus tellement de poids, mais je trouve qu'il emploie des termes
15:03 et des manières un peu extrêmes.
15:05 – C'est un jeu dangereux Jean-Christophe Bloquin ?
15:07 – Non, au contraire, je trouve que c'est vraiment,
15:09 sur le nucléaire il n'y a pas assez de débat en France,
15:11 c'est vraiment un sujet dans lequel, pendant longtemps et encore aujourd'hui,
15:15 c'est un peu, c'est beaucoup l'armée qui est sur le nucléaire, il y a EDF,
15:21 il y a évidemment beaucoup de techniciens, d'ingénieurs, de chercheurs,
15:25 mais c'est rarement dans le débat public, ce qu'on fait nous, Français,
15:30 de la dissuasion nucléaire, et je trouve, au contraire,
15:33 je fais vraiment une différence avec, effectivement, l'épisode "envoie des troupes" au sol,
15:40 là je pense qu'on est vraiment dans la continuité, au contraire,
15:43 d'un débat qui est mené à très haut niveau entre les Français,
15:48 les Britanniques, les Allemands et les Polonais maintenant,
15:52 donc à très haut niveau avec un groupe de pays européens qui commencent,
15:56 effectivement, et qui sentent bien qu'il faut aborder les sujets importants
16:00 de la défense européenne, et quand vous êtes la France
16:03 et que vous avez cette dissuasion nucléaire, très naturellement,
16:07 vous êtes amenés à en parler, et les autres vous posent des questions sur,
16:10 bon, mais vous nous parlez de défense européenne,
16:13 et même vous promouvez l'idée de défense européenne,
16:15 mais dites, votre bombe nucléaire, vous en ferez quoi ?
16:18 Est-ce que vous l'utiliserez pour nous protéger ?
16:20 Et donc, moi, ça me paraît tout à fait naturel que le Président de la République,
16:23 comme il dit, mette tout sur la table, on est à un moment où, de fait,
16:27 il faut aborder des sujets, les réponses ne viendront sans doute pas avant
16:31 deux ans, trois ans, cinq ans, dix ans, on ne sait pas,
16:34 c'est des enjeux très très lourds, vous vous rendez compte ?
16:37 Déclencher la bombe atomique parce que l'Allemagne serait menacée.
16:41 Est-ce que l'Allemagne le veut ? Est-ce que la France le veut ?
16:43 Personne ne sait.
16:44 C'est ce que j'ai demandé à Rachel Garval-Cartel, débat national,
16:46 on pense à réaction nationale pour l'instant, il faudra que le débat devienne européen.
16:50 C'est certain. Non, mais pour rebondir sur ce que vous disiez,
16:53 évidemment, on peut discuter de l'exécution, si je puis dire,
16:58 des prises de parole d'Emmanuel Macron,
17:01 en même temps, tout le principe, c'est de garder cette ambiguïté stratégique.
17:05 Alors, ça n'a pas fonctionné sur les troupes au sol,
17:07 puisque visiblement, c'était pas concerté avec ses alliés.
17:10 Mais enfin, comme le dit David Cormand ce matin sur votre antenne,
17:13 en fait, c'est déjà le cas.
17:15 Il y a déjà un doute sur le fait que la France pourrait éventuellement
17:18 utiliser l'arme nucléaire si un pays européen de l'Union Européenne
17:22 est attaqué, puisqu'il y a déjà une clause de défense mutuelle,
17:26 même hors OTAN.
17:28 Et on va continuer la discussion dans un instant.
17:30 20h20, le Fil info, c'est avec Emmanuel Langlois.
17:35 Deux personnes arrêtées ce matin à l'entrée du musée d'Orsay à Paris,
17:39 en possession de col et d'un liquide blanchâtre.
17:41 Elles sont soupçonnées d'avoir voulu dégrader des œuvres d'art.
17:44 Elles ont été placées en garde à vue.
17:46 Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris.
17:49 Après les orages et les fortes rafales de vent d'hier dans le sud-ouest,
17:53 2 000 clients restent privés d'électricité ce soir.
17:56 D'après les chiffres d'Enedis,
17:58 trois départements sont particulièrement touchés,
18:01 à Londres, à London, le Tarn et à Corrèze.
18:04 Et puis on signale ce soir, autour de Lyon, d'importantes inondations.
18:08 Un train, un TER notamment, a déraillé, heureusement sans dégâts ni blessés.
18:12 Véronique Samson, contrainte d'annuler son concert,
18:15 prévu ce dimanche aux Zéniths de Nantes.
18:17 La chanteuse, âgée de 75 ans, souffre d'une pneumonie.
18:20 Elle a été hospitalisée la nuit dernière, annonce son attachée de presse.
18:23 Le concert de ce soir est reporté au 30 mai prochain.
18:27 Et puis on connaît désormais l'affiche de la finale
18:30 de la compétition féminine de football.
18:32 Ce sera Barcelone contre Lyon, qui l'a emportée en demi-finale.
18:35 Retour au Parc des Princes, cet après-midi, face au Paris Saint-Germain de Buzyn.
18:39 Un mot de tennis, il n'y a plus aucun Français dans le tableau masculin
18:42 du Masters Mill de Madrid.
18:44 Hugo Imbert quitte la compétition dès le troisième tour,
18:47 abattu par Jan-Einar Struff, l'Allemand, en 27-75-64.
18:53 France Info
18:55 20h, 21h, les informés, Victor Matel.
19:01 Nous parlions tout à l'heure des journaux du groupe Ebras.
19:04 C'est dans la Tribune Dimanche qu'Éric Dupond-Moretti a choisi de formuler
19:08 des propositions pour mieux lutter contre le crime organisé.
19:11 Le garde des Sceaux qui annonce ainsi la création d'un parquet national
19:15 dédié sur les modèles des parquets financiers et antiterroristes,
19:18 ainsi qu'un véritable statut du repenti,
19:21 qui existe par exemple en Italie, en France, une loi existe déjà,
19:24 mais pour le ministre de la Justice, et bien elle ne fonctionne pas.
19:27 - On a une loi sur les repentis, elle date de 2004.
19:31 - Qui ne marche pas très bien.
19:33 - Qui ne marche pas du tout. Le décret d'application a été pris en 2014,
19:36 dix ans plus tard, c'est-à-dire qu'on a tergiversé et c'est une litote.
19:41 Ça a été utilisé 20 fois.
19:43 Moi je suis allé voir ce qu'ont fait les Italiens,
19:46 qui historiquement ont lancé un combat acharné contre la mafia, la pieuvre.
19:52 Ils ont mis en place ce statut du repenti.
19:54 Ce qui nous manque c'est des témoins.
19:56 Et les témoins, soit ils ne viennent pas vers la justice
19:58 parce qu'ils sont complices d'une certaine façon,
20:02 soit ils ont la trouille.
20:04 - Eric Dupond-Moretti, le ministre de la Justice,
20:07 sur BFM aujourd'hui, sur ce nouveau statut de repenti,
20:10 Emelie Zapalsky, vous soutenez aussi cette piste ?
20:13 - Je pense que tout ce qui peut être intéressant et qui fonctionne ailleurs,
20:16 c'est une chose, mais encore une fois, vous allez dire que je parle
20:19 beaucoup de communication du gouvernement, mais c'est vrai qu'on voit
20:21 qu'il y a pas mal d'opérations qui sont mises en avant,
20:24 Place Nett, Place Nett XXL à Marseille, etc.
20:27 On voit bien qu'on a beaucoup de mal à traiter
20:29 toutes ces questions de trafic de drogue.
20:32 Donc oui, les idées, si elles sont bonnes, si elles fonctionnent ailleurs,
20:35 je pense que c'est bon.
20:36 C'est toujours la même question que le ministre de la Justice
20:39 exprime très bien, c'est l'application, c'est comment on applique
20:41 après les lois. Après, rajouter, rajouter des choses,
20:44 si ça s'applique pas, c'est vain.
20:47 Mais je pense qu'il faut avancer sur ces sujets, parce que c'est terrible
20:49 pour certains quartiers. - Oui, une question toute bête, Daïko,
20:51 est-ce que ce modèle vanté en Italie, il est transposable
20:53 directement comme ça en France ?
20:55 - Sans doute !
20:57 - Question piège !
20:59 - Non, mais un des responsables, justement, du statut de repenti
21:02 qui s'est exprimé sur France Info, et qui dit qu'actuellement,
21:04 les remises de peine sont pas assez fortes,
21:07 - Attractives. - Attractives,
21:09 pour susciter de prendre des risques,
21:11 parce que quand vous êtes repenti,
21:13 il faut après protéger votre famille,
21:15 il faut avoir l'assurance que ça vaut la peine
21:18 par rapport aux remises de peine, et qu'ensuite, vous serez protégés
21:21 de façon efficace, vous et votre famille.
21:23 Donc c'est quand même... - Donc là, les propositions
21:25 du ministre, à priori, vont plus loin,
21:27 c'est-à-dire une meilleure protection, un changement d'identité, etc.
21:29 - Oui, elles vont plus loin, et pour que ça marche,
21:31 c'est ce que dit l'un des responsables de la situation actuelle,
21:34 enfin voilà, qui dit, il faut...
21:36 Après, c'est le timing aussi, j'en reviens à ce que dit Émilie,
21:39 c'est annoncé, là, il lance un ballon d'essai,
21:42 - En octobre. - En octobre !
21:44 Donc on sent, c'est aussi qu'Eric Dupond-Méretti
21:46 a besoin d'exister,
21:48 pas forcément individuellement,
21:50 mais il s'est volé l'intérieur d'Armenin,
21:52 Placenet, il l'a volé, il l'a volé justice,
21:55 avec cette idée... - Encore une fois,
21:57 à quelques semaines, des européennes.
21:59 - Et que Placenet s'attaque aux petits dealers,
22:01 qui sont donc sur place,
22:03 mais que là, Dupond-Méretti, avec ce qu'il propose,
22:06 il faut s'atter au gros dealers,
22:08 qui sont les responsables du trafic, donc du crime,
22:10 organisé, et qui eux, sont pas forcément en France, d'ailleurs.
22:13 Donc voilà, c'est pour l'idée,
22:15 ça s'adresse pas au même public que Placenet,
22:17 c'est-à-dire qu'on essaie de toucher tout l'éventail du trafic.
22:20 - Et on entendait d'ailleurs Eric Dupond-Méretti
22:22 expliquer que ce qui financerait la protection
22:24 de ces repentis, ce serait les
22:26 milliards d'euros de saisie d'avoirs criminels,
22:29 cela va pousser Rachel Garamal-Castel à
22:31 encore plus de politique du chiffre, en quelque sorte ?
22:33 - Ben voilà, je pense que c'est la question sous-jacente,
22:37 c'est-à-dire que, avec cette nouvelle mesure,
22:40 le gouvernement a le mérite de la cohérence sur la lutte
22:42 contre la drogue, c'est-à-dire que c'est une réponse
22:44 sécuritaire, ultra sécuritaire,
22:46 partout, tout le temps.
22:48 La question, c'est de savoir,
22:50 et ça, on l'a toujours par la réponse,
22:52 est-ce que c'est la bonne approche pour en finir
22:54 avec le trafic de drogue ?
22:56 Clairement, cette majorité-là,
22:59 va dans ce sens-là,
23:01 mais la vérité, c'est que ça fait 40 ans
23:04 qu'on va dans ce sens-là, et qu'on n'en est pas
23:06 venu à bout. Alors, je ne sais pas
23:08 si une légalisation est une solution miracle,
23:11 on a vu qu'il y avait des effets de bord,
23:13 des effets délétères aussi,
23:16 mais, de toute évidence,
23:18 la solution sécuritaire n'a pas l'air
23:20 de fondamentalement beaucoup mieux marcher.
23:23 - Jean-Christophe Loquet, en quelques mots,
23:25 sur ce point, est-ce que vous pensez
23:27 que c'est la bonne approche sécuritaire ?
23:29 - Je pense qu'il faut aussi resituer ça
23:31 au niveau européen, là aussi,
23:33 c'est-à-dire qu'on voit bien que dans des pays voisins,
23:35 que ce soit l'Espagne, que ce soit les Pays-Bas,
23:37 que ce soit la Belgique, que ce soit l'Allemagne aussi,
23:39 l'Italie, on en a parlé,
23:41 l'enjeu de la drogue, c'est un enjeu massif,
23:43 et on sait que des réseaux criminels
23:45 articulant à la fois des réseaux européens
23:48 et des réseaux latino-américains,
23:50 sont aujourd'hui extrêmement implantés,
23:53 infiltrés, en quelque sorte,
23:55 dans l'économie, finalement, européenne.
23:59 - Ça veut dire qu'il ne faut pas multiplier les politiques nationales,
24:01 mais essayer de construire quelque chose de plus grande échelle ?
24:03 - Ce que je vois, c'est que,
24:05 aux Pays-Bas, par exemple, il y a aussi une action
24:07 très ferme qui est menée
24:09 dans la lutte contre le trafic de drogue,
24:11 et j'imagine,
24:13 Dupond-Moretti ne l'a pas précisé, mais j'imagine
24:15 que cette action française s'inscrit aussi
24:17 dans une action européenne plus large,
24:19 parce que pour lutter contre les mafias
24:21 et contre les réseaux criminels transnationaux,
24:23 évidemment que c'est en transnational
24:25 aussi que ça se passe, même si l'enjeu
24:27 d'un durcissement de la législation
24:29 et d'un durcissement de la répression
24:31 des trafiquants
24:33 est aussi très important.
24:35 Après, on souligne juste aussi qu'il n'y aurait pas
24:37 de trafic s'il n'y avait pas de consommateurs,
24:39 et donc je crois qu'en France,
24:41 5 millions de consommateurs de cannabis,
24:43 600 000 consommateurs de cocaïne,
24:45 ça fait un marché, effectivement, attractif
24:47 pour les mafias. - Et votre annonce de Dupond-Moretti,
24:49 la création d'un parquet national
24:51 dédié à cette lutte contre le crime
24:53 organisé, on va en reparler dans un instant
24:55 dans la seconde partie.
24:57 Désinformé, à tout de suite.
24:59 - Merci de nous rejoindre sur
25:11 France Info dans l'actualité ce soir.
25:13 Le Hamas qui a donc diffusé
25:15 hier une nouvelle vidéo montrant des otages,
25:17 la deuxième en trois jours.
25:19 Il s'agit cette fois de deux otages israélo-américains
25:21 qui, sous la contrainte, exhortent
25:23 le gouvernement israélien à trouver un accord
25:25 avec le Hamas. Récit
25:27 Maris Burgo.
25:29 - C'est une nouvelle vidéo
25:31 montrant deux otages
25:33 aux mains du Hamas.
25:35 Nous choisissons de ne pas diffuser
25:37 leur message alors qu'ils sont filmés
25:39 sous la contrainte.
25:41 Voici le visage d'homme libre
25:43 de Keyes Siegel,
25:45 64 ans. Il explique
25:47 dans la vidéo qu'il est en danger.
25:49 Le deuxième otage, Omri
25:51 Miran, 47 ans, évoque
25:53 de nombreux bombardements.
25:55 Il demande à sa famille
25:57 de faire pression sur le gouvernement pour trouver
25:59 un accord avec le Hamas.
26:01 Et c'est exactement ce que demandent
26:03 ces milliers de manifestants
26:05 rassemblés hier soir à Tel Aviv.
26:07 Le père d'Omri Miran
26:09 s'adresse, lui, au chef du Hamas.
26:11 - Faites preuve d'humanité
26:15 et vous verrez que notre cabinet de guerre
26:17 sera avec vous.
26:19 J'en suis convaincu.
26:21 - La famille de l'otage de 64 ans
26:23 s'adresse aux autorités israéliennes.
26:25 - J'exige que les dirigeants
26:29 de ce pays regardent cette vidéo
26:31 et qu'ils agissent comme si
26:33 c'était leur propre père qui appelait à l'aide.
26:35 - Le Hamas
26:39 a déjà diffusé mercredi dernier
26:41 une autre vidéo similaire.
26:43 Il s'agit de Hersh Goldberg,
26:45 23 ans.
26:47 Ses parents se sont sur le champ
26:49 adressés à leur fils.
26:51 - Si tu peux nous entendre,
26:53 je te dis, nous te disons
26:55 que nous taimons. Reste fort et survis.
26:57 - Parmi ces trois otages,
26:59 deux sont israélo-américains.
27:01 Une façon pour le Hamas
27:03 d'accentuer la pression sur Israël
27:05 mais aussi sur Washington.
27:07 L'organisation islamiste dit ce matin
27:11 qu'elle a étudié une nouvelle proposition
27:13 de l'Etat hébreu.
27:15 Elle permettrait une trêve et la libération d'otages.
27:17 Ils sont 129,
27:19 toujours aux mains du Hamas.
27:21 - Cette nouvelle affaire de violence policière
27:25 qui secoue les Etats-Unis.
27:27 On a appris qu'il y a 10 jours,
27:29 un homme noir est mort après une arrestation brutale
27:31 dans l'Ohio. Vous découvrez les images.
27:33 Faisant ressurgir le spectre de George Floyd
27:35 dont la mort dans des conditions similaires
27:37 il y a 4 ans avait déclenché
27:39 une immense manifestation dans tout le pays.
27:41 Les deux policiers impliqués ont été mis en congé
27:43 en attendant les conclusions
27:45 de l'enquête.
27:47 C'est aujourd'hui la journée mondiale
27:49 de la sécurité au travail.
27:51 La France est un très mauvais élève
27:53 dans ce secteur avec plus de deux morts
27:55 par jour dans des accidents du travail.
27:57 Voici un extrait
27:59 d'un témoignage d'une victime
28:01 que nous avons reçu sur France Info.
28:03 Victime d'un accident du travail
28:05 qui pointe du doigt
28:07 la responsabilité de son employeur.
28:09 Ecoutez.
28:11 Ma vie a complètement changé.
28:13 C'est de tout au tout.
28:15 Une personne qui faisait de la moto,
28:17 je ne peux plus faire de moto.
28:19 Ce que j'en veux beaucoup c'est à mon patron.
28:21 Il n'a pas fait son travail.
28:23 Il n'a pas vérifié si les chariots
28:25 étaient conformes.
28:27 Il n'y avait pas d'avertisseur sonore
28:29 pour la mise en route.
28:31 Deux images de sport.
28:33 Pour vous dire d'abord que les Lyonnais
28:35 se sont qualifiés pour la finale
28:37 de la Ligue des Champions féminine
28:39 après leur victoire au Parc des Princes
28:41 face au PSG de Buzyn
28:43 but de Bachat et Dumornay.
28:45 Vous allez voir le deuxième but
28:49 lyonnais.
28:51 Et puis voilà pour cette
28:53 qualification des Lyonnais qui affronteront
28:55 Barcelone en finale à suivre.
28:57 Les informes et très belles soirées sur France Info.
28:59 Pour ce nouveau numéro des yeux dans les jeux
29:01 je vous emmène au Vélodrome National de Saint-Quentin
29:03 en Yvelines qui accueillera
29:05 la compétition de cyclisme sur piste
29:07 des JO de Paris 2024.
29:09 Ce sera le terrain de jeu de Mathilde Gros
29:11 la championne du monde
29:13 qui vise la médaille d'or.
29:15 Mathilde a les yeux dans les jeux.
29:17 Elle va nous raconter sa préparation et son rêve olympique.
29:19 Elle va aussi me donner une petite leçon
29:21 de cyclisme sur piste.
29:23 On compte sur vous.
29:25 - Et là t'as pas peur que je t'attaque ?
29:27 - Et ben là je pars.
29:29 - Donc si.
29:31 - Les jeux, chaque vendredi à 12h40
29:33 sur France Info.
29:35 ...
29:39 - Sur France TV,
29:41 rien ne se fait sans vous.
29:43 Une question à poser, un avis à donner,
29:45 une envie à partager, appelez-nous au 3060.
29:47 On est à votre écoute.
29:49 C'est facile, c'est gratuit
29:51 et c'est vraiment fait pour vous aider.
29:53 3060. Alors n'hésitez pas à nous contacter.
29:55 ...
29:57 - A 20h33 on retrouve Victor Mathez
29:59 et ses informés.
30:01 ...
30:03 - 20h, 21h,
30:05 les informés,
30:07 Victor Mathez.
30:09 - Et nos informés dans le studio de France Info.
30:11 Ce dimanche soir, Rachel Garra,
30:13 Balcarcel, journaliste politique à 20 minutes,
30:15 Emilie Zapalski de l'agence de communication
30:17 Emilie Conseil,
30:19 Daïk Odui, journaliste à France Info,
30:21 télé, et Jean-Christophe Cloquin, rédacteur en chef
30:23 de La Croix. On continue
30:25 à parler de ces annonces dans la tribune.
30:27 Dimanche, Léric Dupond-Moretti, le ministre de la Justice
30:29 pour mieux lutter contre
30:31 la criminalité organisée
30:33 avec, entre autres,
30:35 la création d'un parquet
30:37 national qui serait dédié,
30:39 sur le modèle des parquets nationals financiers,
30:41 ou antiterroristes.
30:43 La question d'Daïk Odui, ce serait de
30:45 savoir comment il s'inscrirait
30:47 avec d'autres juridictions qui existent déjà aujourd'hui.
30:49 - L'idée, c'est que ça prendrait un peu
30:51 le pouvoir. Ça serait un peu au-dessus des juridictions
30:53 régionales, même si on l'a bien compris
30:55 dans l'interview où Léric Dupond-Moretti dit qu'il s'agit
30:57 pas de supplanter celle-ci.
30:59 Alors, moi, je suis pas spécialiste
31:01 de justice, je vais pas vous dire si c'est plus efficace. J'ai tendance à vous dire
31:03 que oui, si on centralise un peu toutes les informations,
31:05 c'est peut-être plus efficace. Ce qui est plus intéressant d'un point de vue
31:07 politique ou de communication,
31:09 c'est l'usage d'une marque.
31:11 Parquet national,
31:13 c'est identifié par les Français qui
31:15 connaissent le parquet national financier
31:17 et le parquet national, surtout, contre
31:19 le terrorisme. D'ailleurs, c'est un ancien responsable
31:21 du parquet national terroriste qui conseille
31:23 Léric Dupond-Moretti
31:25 sur ce sujet-là. Donc voilà, ce qui est intéressant,
31:27 je trouve, c'est l'usage
31:29 de ce terme qui, je pense,
31:31 parle à l'opinion et
31:33 la rassure ou la conforte dans l'idée
31:35 que oui, c'est efficace.
31:37 Rachel Garraval-Cassel.
31:39 Surtout que le parquet national terroriste
31:41 et le parquet national financier
31:43 ont cette image d'efficacité.
31:45 C'est-à-dire que, voilà,
31:47 on se souvient des
31:49 magistrats "médiatiques"
31:51 lors de la vague d'attentats
31:53 au milieu des années 2010.
31:55 Et puis le parquet national financier
31:57 sort quand même régulièrement des affaires
31:59 et il y a quelque chose
32:01 de confiance qu'on peut avoir
32:03 là-dedans. Alors, est-ce que ce sera la même chose
32:05 pour celui-ci ? Il faudra bien voir.
32:07 Mais en tout cas, on mise sur une marque qui a bien marché.
32:09 Ça, c'est vrai, je suis d'accord. – Sur la communication,
32:11 Émilie Zapalski. – Oui, ben je pense que… – Parce que c'est un bon point
32:13 pour le gouvernement de pouvoir… – En tout cas, c'est un sujet
32:15 qui est incontournable, la sécurité
32:17 et puis la lutte contre ces trafiquants.
32:19 On voit bien qu'encore une fois, l'URN
32:21 est très loin devant dans les sondages
32:23 et c'est des sujets de prédilection pour eux.
32:25 Donc forcément, le gouvernement
32:27 se doit de monter sur ces sujets-là,
32:29 de montrer aux Français qu'il peut
32:31 être efficace là-dessus. On avait
32:33 un Gérald Darmanin qui était très offensif
32:35 sur le sujet, qu'on entend un petit peu moins,
32:37 qui présentait souvent les objectifs,
32:39 un peu moins les bilans. On a un Dupond-Moretti
32:41 qui monte sur ce sujet-là avec sa partition,
32:43 donc sa cible particulière.
32:45 Je pense que c'est important. Je ne suis pas sûr
32:47 que, même avec la marque
32:49 parquet PNACO,
32:51 qu'on puisse
32:53 avoir quelque chose qui marque
32:55 des points. C'est terrible parce que c'est une espèce de course
32:57 perdue d'avance avec l'URN
32:59 qui n'est pas aux manettes et qui peut promettre tout ce
33:01 qu'il veut. Et puis, il y a un gouvernement qui
33:03 essaie, je dois le dire,
33:05 de traiter le sujet aussi bien
33:07 que possible et qui ne va pas marquer
33:09 les points pour autant. D'ailleurs,
33:11 on a entendu Bruno Le Maire
33:13 dire que si Marine Le Pen était
33:15 au pouvoir, puisqu'il y a des sondages qui sortent
33:17 pour 2027 déjà,
33:19 il pourrait mettre en tête.
33:21 Bruno Le Maire dit que ça serait financièrement,
33:23 culturellement, économiquement,
33:25 complètement une catastrophe pour la France. Mais même ça,
33:27 ça serait la politique du pire.
33:29 Mais même ça, on ne sait même pas ce que les Français
33:31 entendent quand ils disent ça. Peut-être qu'ils entendent
33:33 "oui, mais on n'a jamais essayé". Et globalement,
33:35 les résultats de ces 7 ans de pouvoir
33:37 chez Macron, ça n'a pas donné forcément
33:39 économiquement, financièrement et culturellement
33:41 des bonnes choses. C'est un peu une course perdue
33:43 d'avance. – Pour revenir sur ces annonces,
33:45 Jean-Christophe Ploquin, on a entendu aujourd'hui des magistrats
33:47 d'anciens magistrats, parler
33:49 notamment de la Junalco qui existe depuis
33:51 2020, une autre institution
33:53 déjà chargée de lutter.
33:55 Est-ce qu'il y avait besoin aujourd'hui de faire
33:57 ces annonces ou est-ce qu'effectivement
33:59 c'est quelque peu
34:01 en lien notamment avec les européennes
34:03 et la politique sécuritaire, ce qu'on disait tout à l'heure ?
34:05 – Je ne suis pas non plus spécialiste police-justice, donc
34:07 effectivement, dans cet
34:09 organigramme, en quelque sorte, et l'organisation
34:11 de la justice en France, je n'ai pas
34:13 les éléments d'analyse.
34:15 Je rejoins ce que disait Daïk, c'est-à-dire
34:17 parquet national financier,
34:19 on voit bien l'enjeu d'une sorte de
34:21 centralisation et
34:23 de recherche d'efficacité.
34:25 J'ai lu
34:27 en lisant l'interview
34:29 dans la trébuche, je crois… – Il y a des questions d'indépendance
34:31 liées au parquet. – J'ai été amusé
34:33 en voyant qu'Éric Dupond-Moretti
34:35 disait presque du bien du parquet national
34:37 financier, quand même une institution
34:39 avec laquelle il a eu des gros problèmes. – Ce qui est une information.
34:41 – Ce qui est une information. Et donc, voilà,
34:43 blague mise à part, on voit bien
34:45 qu'il y a un enjeu de souci d'efficacité.
34:47 Moi, évidemment
34:49 que ça s'inscrit dans la perspective, dans une perspective
34:51 politique extrêmement importante,
34:53 mais on peut voir aussi dans la durée
34:55 que l'enjeu de la lutte
34:57 contre le trafic de drogue est aussi
34:59 un objectif fort.
35:01 Emmanuel Macron a vraiment,
35:03 dès son premier mandat, fait de Marseille,
35:05 alors dans la globalité, évidemment, pas seulement
35:07 le trafic de drogue, mais dans la globalité,
35:09 cette métropole, le souci
35:11 de lui redonner du dynamisme
35:13 et la lutte contre le trafic
35:15 de drogue en fait partie. Il y a quand même
35:17 eu des renforcements d'effectifs
35:19 de police très importants et de justice
35:21 aussi. On sait que le budget
35:23 de la justice augmente très…
35:25 – On l'évoquait rapidement tout à l'heure, mais on est vraiment dans la suite
35:27 on va dire judiciaire de ces opérations
35:29 Place Net, Place Net etc. – Oui, ce que je veux
35:31 décrire, c'est qu'il y a quand même,
35:33 au-delà de ces opérations ponctuelles,
35:35 il y a quand même, depuis plusieurs années,
35:37 me semble-t-il, quand même,
35:39 un investissement fort sur ces sujets-là.
35:41 Après, est-ce qu'elles sont
35:43 efficaces et est-ce que les Français les perçoivent ?
35:45 C'est dans ce sens-là,
35:47 c'est le rocher de Sisyphe.
35:49 – C'est même un risque en termes de communication
35:51 d'avoir tout misé sur Marseille,
35:53 cette espèce de laboratoire pour l'école, pour la drogue
35:55 et tout ça, parce que les résultats sont
35:57 pas forcément encore à la hauteur de ce qui est
35:59 annoncé. En tout cas, c'est une volonté de dire
36:01 concrètement, on va voir si ça marche ou pas
36:03 avec cette grande opération de communication
36:05 et Emmanuel Macron qui est très souvent à Marseille,
36:07 il aime beaucoup Marseille, c'est risqué
36:09 mais c'est intéressant d'avoir ce suivi,
36:11 on va dire, concret sur le terrain.
36:13 – Et je pense, par exemple, que le trafic de drogue,
36:15 on sait aussi qu'il se répand de plus en plus
36:17 dans les villes moyennes, dans des petites villes en France,
36:19 peut-être que la constitution
36:21 de ce parquet national financier aussi,
36:23 c'est pour pouvoir avoir plus de…
36:25 un suivi, beaucoup plus fin finalement,
36:27 sur ces multiples réseaux.
36:29 – Voilà, et on rappelle que ces annonces,
36:31 elles seront précisées, détaillées au mois d'octobre
36:33 d'après Éric Dupond-Moretti.
36:35 On va les éclairer, et 40 minutes,
36:37 l'essentiel à retenir ce soir, Emmanuel Langlois.
36:39 [Générique]
36:41 – C'est le gouvernement qui franchit une étape supplémentaire
36:43 ce week-end dans le sauvetage d'Atos.
36:45 Le ministre d'économie Bruno Le Maire
36:47 annonce que l'État souhaite acquérir
36:49 toutes les activités souveraines
36:51 du géant informatique français en pleine tourmente financière.
36:53 Atos qui possède notamment
36:55 des supercalculateurs utilisés pour la dissuasion nucléaire
36:58 et des contrats avec l'armée française.
37:01 Garde à vue prolongée pour un mineur âgé de 15 ans
37:03 et sa mère après la mort hier
37:05 d'un adolescent du même âge, Châteauroux.
37:07 La victime a reçu plusieurs coups de couteau au thorax
37:10 lors d'une bagarre d'après le parquet de Châteauroux.
37:13 À l'étranger, une délégation du Hamas
37:15 attendue demain lundi en Égypte,
37:17 elle remettra sa réponse à la récente contre-proposition israélienne
37:21 en vue d'une trêve dans les combats dans la bande de Gaza
37:24 assortie de la libération d'otages.
37:26 Et puis c'était son premier déplacement hors de Rome
37:29 en 7 mois lors d'une messe devant 10 000 fidèles
37:31 sur la place Saint-Mart à Venise.
37:33 Le pape François a mis en garde
37:35 contre l'impact du surtourisme sur l'environnement
37:38 quelques semaines après un accès de fatigue à Pâques.
37:40 À 87 ans, le souverain pontife a ainsi rassuré
37:43 sur son état de santé et sa capacité à assurer sa charge.
37:47 20h, 21h, les informés, Victor Matey.
37:56 Et un détour par Lyon dans ces informés
37:58 la Ligue 1 de football, L'OL qui reçoit Monaco.
38:01 Bonsoir Christophe, Vincent.
38:03 Si Monaco ne gagne pas, le PSG sera officiellement
38:06 champion de France de partout pour l'instant.
38:08 À la quart d'heure de la fin,
38:10 le PSG, vous l'y dites, est pour l'instant
38:12 sacré champion de France si le score n'évolue pas.
38:15 Alors que là, bel arrêt d'Antoni Lopez sur cette tête de Fofana.
38:19 Et bien, but pour ouverture du score pour Monaco
38:22 à la première minute de jeu,
38:24 Ben Yedder, doublé de Ben Yedder,
38:26 qui a marqué à la 61ème,
38:28 alors que côté Lyonnais, c'est Ben Rama et Lacazette
38:30 qui ont marqué.
38:32 Et donc, oui, vous l'avez dit, pour l'instant,
38:34 si l'on en reste là, et bien Monaco
38:36 repoussera l'échéance.
38:38 Et le PSG...
38:40 Enfin, non, Monaco...
38:42 - Ah, on s'y perd !
38:44 - Non, non, et bien le PSG sera bien sacré champion de France
38:46 dans un quart d'heure.
38:48 Le suspense n'est pas insoutenable,
38:50 mais enfin, c'est intéressant de voir la tournure des événements.
38:52 - Voilà, le PSG, pour l'instant,
38:54 virtuellement champion de France,
38:56 c'est ça que l'on retiendra de ce match nul pour l'instant.
38:58 Entre Lyon et Monaco, on viendra vers vous
39:00 à la fin du match. Christophe, Vincent, merci.
39:02 Et à tout à l'heure, c'est un mouvement
39:04 qui dure aux Etats-Unis.
39:06 De nombreux campus universitaires de prestige
39:08 voient leurs étudiants se mobiliser
39:10 pour Gaza et contre le gouvernement de Benyamin Netanyahou.
39:12 Des manifestations et occupations
39:14 qui parfois dérapent, avec des propos
39:16 et des slogans jugés antisémites.
39:18 En France, c'est le site de Sciences Po Paris
39:20 qui a été occupé ces derniers jours par des étudiants
39:22 et des protestiniens avec le soutien d'élus
39:24 ou de candidats de la France insoumise,
39:26 comme Rima Hassan, qui s'est rendue sur les lieux ce dimanche.
39:28 La chef de file des députés insoumis,
39:30 Mathilde Panot, assurait-elle que son parti
39:32 soutiendra tout nouveau blocage ?
39:34 - Je veux saluer la jeunesse
39:36 magnifique de ce pays
39:38 qui, justement, fait preuve d'une non-indifférence
39:40 à ce qui se passe dans le monde
39:42 qui, je trouve, est admirable.
39:44 Je les soutiendrai autant de fois qu'ils le feront.
39:46 Et à chaque fois que des étudiants,
39:48 le peuple se mettra en mouvement
39:50 pour leur droit
39:52 ou pour soutenir l'égalité des êtres humains,
39:54 à chaque fois, nous serons là.
39:56 - La députée insoumise Mathilde Panot.
39:58 Jean-Christophe Ploquin, dans votre journal La Croix,
40:00 vous proposez demain un reportage sur ces
40:02 campus américains. Le parallèle entre ce qui se passe
40:04 là-bas et en France, pour vous, est évident ?
40:06 - Oui, en tout cas, on raconte
40:08 ce qui se passe sur le campus
40:10 de la USC, donc l'Université
40:12 de l'État de Californie.
40:14 Effectivement, ce qu'on a vu
40:16 dans de nombreuses autres
40:18 universités,
40:20 à Boston, à Columbia,
40:22 à Austin, dans le Texas,
40:24 on voit ce mouvement de jeunes
40:26 qui plantent des tentes, qui s'installent
40:28 sur des endroits du campus
40:30 et avec, effectivement,
40:32 une sensibilité, finalement,
40:34 à la question palestinienne
40:36 qui est relativement inédite
40:38 aux États-Unis. Donc,
40:40 est-ce que ça renvoie, ensuite,
40:42 à la situation en France ?
40:44 Je dirais
40:46 oui, par un fil qui est
40:48 en fait le fait qu'il y a un courant
40:50 de pensée ou des courants de pensée au niveau
40:52 international, et donc aussi en France,
40:54 qui, finalement, un courant
40:56 de pensée qu'on va décrire comme
40:58 post-colonialiste, comme
41:00 anti-impérialiste, et ce sont
41:02 souvent des jeunes ou des moins jeunes,
41:04 mais qui vont vraiment raisonner
41:06 en mettant en opposition le Nord
41:08 et le Sud, le Nord, l'Europe,
41:10 les États-Unis et Israël,
41:12 du fait, finalement, de cette
41:14 guerre à Gaza, finalement,
41:16 est rangé dans le camp du Nord,
41:18 dans le camp colonialiste
41:20 et dans le camp impérialiste. Et donc,
41:22 c'est cette trame, finalement, c'est cette
41:24 logique que l'on entend à la fois
41:26 dans le discours de Lula, par exemple,
41:28 au Brésil, où les dirigeants sud-africains,
41:30 c'est exactement ce qu'ils disent,
41:32 mais on le trouve aussi, c'est repris, finalement,
41:34 dans les campus nord-américains
41:36 et par
41:38 des éléments, Jean-Luc Mélenchon, évidemment,
41:40 et aussi dans ce
41:42 narratif-là, en quelque sorte. Donc, oui,
41:44 il y a bien un fil rouge, même si
41:46 après, dans chaque pays, il y a des logiques
41:48 qui sont propres. Et ce qui est
41:50 assez frappant, quand même, en France, c'est que
41:52 effectivement, c'est plutôt à Sciences Po que ça se passe
41:54 et que dans d'autres...
41:56 dans les campus des autres universités, pour le moment,
41:58 on n'a pas vu ces mouvements, ou en tout cas
42:00 pas avec cette intensité. - Est-ce que, Rachel,
42:02 vous partagez cette ligne de lecture
42:04 sur la fracture Nord-Sud ?
42:06 - Oui, bon... C'est pas moi
42:08 qui l'a fait, hein ! C'est vraiment
42:10 une perception,
42:12 mais, pardon, qui est extrêmement puissante
42:14 et qui fait qu'aujourd'hui,
42:16 même de façon plus globale,
42:18 l'Europe, du fait qu'elle est
42:20 plutôt du côté d'Israël
42:22 et elle est accusée de ne pas
42:24 assez dénoncer ce qui se passe à Gaza,
42:26 l'Europe, finalement,
42:28 est rangée... - Avec une disparité au sein de l'Europe.
42:30 - Ouais, est rangée vraiment, aussi,
42:32 dans ce sud qui est un peu très
42:34 critiquée, dans ce nord qui est très critiqué aussi.
42:36 - Rachel Garvin, Kassel. - Oui, mais en fait,
42:38 rien de nouveau.
42:40 On parlait des campus américains, mais au fond,
42:42 il se passe quelque chose qu'on voyait déjà pendant
42:44 la guerre du Vietnam, par exemple.
42:46 - Ça remonte un peu. - Ça remonte
42:48 un peu, mais au fond,
42:50 c'est déjà...
42:52 Comment dire ? La question de l'impérialisme,
42:54 la question du sud
42:56 aussi, etc.
42:58 - Avec à la fois un soutien
43:00 aux Gazaouis et en même temps,
43:02 une critique du gouvernement
43:04 de Joe Biden, de la présidence
43:06 de Joe Biden dans son soutien à Israël.
43:08 - Ouais, complètement.
43:10 Comment dire ? Vous avez toute une partie
43:12 de la jeunesse, je dis bien une partie
43:14 de la jeunesse, parce que la jeunesse, c'est beaucoup de choses,
43:16 que ce soit aux États-Unis, en Europe
43:18 ou en France, qui se politisent
43:20 sur la question de l'égalité.
43:22 Je pense qu'il n'y a pas besoin d'être
43:24 décolonialiste pour
43:26 être indigné de ce qui se passe
43:28 à Gaza. Il y a beaucoup de gens
43:30 qui se politisent sur la question
43:32 de l'égalité, des discriminations
43:34 et qui se retrouvent à être
43:36 criminalisés dans leurs
43:38 luttes, dans leurs protestations.
43:40 Vous disiez
43:42 qu'il y avait des critiques sur
43:44 des slogans antisémites, etc.
43:46 On sait bien que
43:48 dans les luttes pro-palestiniennes,
43:50 il y a des gens qui s'en servent pour
43:52 faire passer des messages antisémites
43:54 ou anti-sionistes. Mais
43:56 dans les faits, la plupart des gens
43:58 qui sont arrêtés par les policiers américains,
44:00 ils sont relâchés sans charge.
44:02 Et ça, c'est quand même un grave problème
44:04 dans un État de droit que vous ne puissiez pas
44:06 manifester tranquillement.
44:08 - Alors,
44:10 on n'est pas dans le cadre
44:12 de manifestations dans
44:14 les campus américains et à Sciences Po
44:16 la semaine dernière,
44:18 ce qui n'est pas tout à fait la même chose. Dans les campus américains,
44:20 vous avez des campements. Donc on n'est pas dans
44:22 des manifestations. Ce ne sont plus des questions de liberté
44:24 d'expression, ce sont des questions d'ordre public.
44:26 - D'accord, mais ils sont relâchés sans charge. - Oui.
44:28 Ceux qui sont relâchés sans charge, ce sont les étudiants
44:30 qui appartiennent à l'université. Il y a
44:32 un distinguo qui est fait dans le travail des forces de l'ordre
44:34 aux États-Unis entre les étudiants
44:36 qui appartiennent à l'université et ceux qui viennent d'ailleurs
44:38 pour dormir dans les tentes.
44:40 - Pour occuper les lieux. - C'est là la différence avec la France.
44:42 C'est que la France, il n'y a pas de tentes nulle part
44:44 et il y a juste le bâtiment de Sciences Po
44:46 qui a été occupé. - Une partie du bâtiment.
44:48 - Parce qu'il y a aussi un agenda particulier
44:50 des insoumis qui veulent faire monter
44:52 la pression avant l'audition mardi
44:54 de Rima Hassan. D'ailleurs, information
44:56 de cette fin de dimanche après-midi,
44:58 demain, Mathilde Panot et Manuel Bompard
45:00 vont se rendre à Matignon.
45:02 Ils vont être reçus par Gabriel Attal
45:04 qui les a convoqués ou les a invités, je ne sais pas.
45:06 - Il faut rappeler à Écoudouiste ce qui s'est passé avec Rima Hassan.
45:08 - Oui. - En quelques mots.
45:10 - Rima Hassan, elle doit répondre à la justice.
45:12 - Elle est connue d'apologiser.
45:14 - Elle est candidate en 7e position
45:16 sur la liste de la France insoumise.
45:18 - Mathilde Panot également doit répondre
45:20 du même charge, alors qu'elle,
45:22 elle est élue...
45:24 - Cheffe des fuites et des futistes. - Pour le 7 octobre.
45:26 - Pour le 7 octobre, elle doit répondre à la justice.
45:28 - Elle doit répondre à la justice.
45:30 - Elle doit répondre à la justice.
45:32 - Elle doit répondre à la justice.
45:34 - Elle doit répondre à la justice.
45:36 - Elle doit répondre à la justice.
45:38 - Elle doit répondre à la justice.
45:40 - Elle doit répondre à la justice.
45:42 - Elle doit répondre à la justice.
45:44 - Elle doit répondre à la justice.
45:46 - Elle doit répondre à la justice.
45:48 - Elle doit répondre à la justice.
45:50 - Elle doit répondre à la justice.
45:52 - Elle doit répondre à la justice.
45:54 - Elle doit répondre à la justice.
45:56 - Elle doit répondre à la justice.
45:58 - Elle doit répondre à la justice.
46:00 - Elle doit répondre à la justice.
46:02 - Elle doit répondre à la justice.
46:04 - Elle doit répondre à la justice.
46:06 - Elle doit répondre à la justice.
46:08 - Elle doit répondre à la justice.
46:10 - Elle doit répondre à la justice.
46:12 - Elle doit répondre à la justice.
46:14 - Elle doit répondre à la justice.
46:16 - Elle doit répondre à la justice.
46:18 - Elle doit répondre à la justice.
46:20 - Elle doit répondre à la justice.
46:22 - Elle doit répondre à la justice.
46:24 - Elle doit répondre à la justice.
46:26 - Elle doit répondre à la justice.
46:28 - Elle doit répondre à la justice.
46:30 - Elle doit répondre à la justice.
46:32 - Elle doit répondre à la justice.
46:34 - Elle doit répondre à la justice.
46:36 - Elle doit répondre à la justice.
46:38 - Elle doit répondre à la justice.
46:40 - Elle doit répondre à la justice.
46:42 - Elle doit répondre à la justice.
46:44 - Elle doit répondre à la justice.
46:46 - Elle doit répondre à la justice.
46:48 - Elle doit répondre à la justice.
46:50 - Elle doit répondre à la justice.
46:52 - Elle doit répondre à la justice.
46:54 - Elle doit répondre à la justice.
46:56 - Elle doit répondre à la justice.
46:58 - Elle doit répondre à la justice.
47:00 - Elle doit répondre à la justice.
47:02 - Elle doit répondre à la justice.
47:04 - Elle doit répondre à la justice.
47:06 - Elle doit répondre à la justice.
47:08 - Elle doit répondre à la justice.
47:10 - Elle doit répondre à la justice.
47:12 - Elle doit répondre à la justice.
47:14 - Elle doit répondre à la justice.
47:16 - Elle doit répondre à la justice.
47:18 - Elle doit répondre à la justice.
47:20 - Elle doit répondre à la justice.
47:22 - Elle doit répondre à la justice.
47:24 - Elle doit répondre à la justice.
47:26 - Elle doit répondre à la justice.
47:28 - Elle doit répondre à la justice.
47:30 - Elle doit répondre à la justice.
47:32 - Elle doit répondre à la justice.
47:34 - Elle doit répondre à la justice.
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47:38 - Elle doit répondre à la justice.
47:40 - Elle doit répondre à la justice.
47:42 - Elle doit répondre à la justice.
47:44 - Elle doit répondre à la justice.
47:46 - Elle doit répondre à la justice.
47:48 - Elle doit répondre à la justice.
47:50 - Elle doit répondre à la justice.
47:52 - Elle doit répondre à la justice.
47:54 - Elle doit répondre à la justice.
47:56 - Elle doit répondre à la justice.
47:58 - Elle doit répondre à la justice.
48:00 - Elle doit répondre à la justice.
48:02 - Elle doit répondre à la justice.
48:04 - Elle doit répondre à la justice.
48:06 - Elle doit répondre à la justice.
48:08 - Elle doit répondre à la justice.
48:10 - Elle doit répondre à la justice.
48:12 - Elle doit répondre à la justice.
48:14 - Bonsoir.
48:16 Si vous circulez dans la région de Lyon,
48:18 alors qu'il pleut abondamment,
48:20 l'autoroute A47 a été coupée entre Lyon et Saint-Etienne
48:22 en raison des inondations à hauteur de Jivore.
48:24 Par ailleurs, un éboulement a provoqué le déraillement d'un TER
48:26 entre Firmini, dans le département de la Loire,
48:28 et la gare de Lyon-Perrache.
48:30 Deux personnes ont été légèrement blessées.
48:32 A Mayotte, le nombre de cas de choléra a doublé en deux jours.
48:34 La situation sanitaire se dégrade dans l'archipel,
48:36 où l'ARS, l'Agence régionale de santé,
48:38 a annoncé un plan de réduction de la mortalité
48:40 de la population.
48:42 En Amhass, l'ARS annonce l'ouverture d'une deuxième unité choléra
48:44 au sein du centre hospitalier de Mayotte.
48:46 La première ne pouvait plus recevoir de nouveaux patients.
48:48 C'est demain que l'on connaîtra la réponse du Hamas
48:50 à la proposition de trêve d'Israël.
48:52 En Égypte, les négociations se poursuivent.
48:54 En coulisses, le gouvernement Netanyahou
48:56 lui se déchire autour de l'opportunité
48:58 de saisir cette offre du mouvement palestinien.
49:00 Et puis en Liguin, sous une pluie battante,
49:02 Lyon et Monaco sont désormais à égalité.
49:04 Deux astronautes, un des deux,
49:06 ont été blessés.
49:08 Le gouvernement a annoncé une réduction de la mortalité
49:10 de la population.
49:12 Les deux pays sont désormais à égalité.
49:14 2 à 2 au groupe Hamas Stadium.
49:16 Si Monaco ne l'emporte pas ce soir,
49:18 le Paris Saint-Germain sera sacré champion de Liguin
49:20 dès la fin de la rencontre.
49:22 Un peu plus tôt dans la journée,
49:24 Lille avait pris provisoirement la troisième place
49:26 du classement de Liguin après sa victoire
49:28 sur la pelouse de Metz.
49:30 2 à 1.
49:32 20h, 21h,
49:34 les informés,
49:36 Victor Matey.
49:38 - Le sujet de ces manifestations
49:40 pro-palestiniennes dans les universités
49:42 américaines et en France,
49:44 sur le campus de Sciences Po Paris,
49:46 ces derniers jours, on parlait de ce sujet
49:48 sensible d'accusation notamment
49:50 de propos ou de faits antisémites.
49:52 Sur France 5, vendredi,
49:54 Elisabeth Badinter dénonçait l'antisémitisme
49:56 de ses étudiants de Sciences Po.
49:58 Eric Dupond-Moretti, aujourd'hui le ministre de la Justice,
50:00 dénonçait lui l'antisémitisme
50:02 de Jean-Luc Mélenchon. On en parlait il y a quelques instants
50:04 qui, selon lui, met le feu
50:06 à l'université. C'est une lecture
50:08 aussi claire que ça, Rachel Garabal-Carcel ?
50:10 - Non, moi je trouve que c'est catastrophique
50:12 de mettre tout le monde dans le même sac.
50:14 Encore une fois, s'il y a des
50:16 slogans, s'il y a des panneaux, s'il y a des
50:18 affiches antisémites, s'il y a des
50:20 insultes antisémites, il faut
50:22 évidemment que ce soit condamné et
50:24 durement puni. Mais mettre
50:26 toute manifestation
50:28 pro-palestinienne
50:30 dans le sac de l'antisémitisme ou de l'antisionisme,
50:32 moi je trouve que c'est très très grave.
50:34 - Daiko Doi ?
50:36 - Oui, il y a
50:38 le cas de figure sur les propos
50:40 de Rima Hassan et
50:42 de Mathilde Panot qui sont dans le
50:44 débat public et qui... - Leurs propos ne sont pas
50:46 antisémites ni même antisionistes. - Non, mais justement,
50:48 c'est la politique du terrorisme, pour revenir...
50:50 - En fait, ouais. - Eric Dupond-Moretti,
50:52 il a dit... Voilà, il n'a pas...
50:54 Par exemple, Eric Dupond-Moretti, c'est compliqué
50:56 pour lui, mais il n'a pas dit qu'il n'y a pas
50:58 matière à ne pas poursuivre.
51:00 Voilà, les propos...
51:02 Elles s'expriment dans le cadre d'un communiqué
51:04 sur
51:06 l'attaque du 7 octobre
51:08 où elles ne dénoncent pas comme
51:10 terroristes, mais elles ne disent pas
51:12 "Vive l'attaque" ou "C'est formidable".
51:14 Donc on est dans des choses
51:16 très compliquées. Après,
51:18 là où il y a l'antisémitisme,
51:20 c'est pas forcément dans les slogans, dans ce qui se passe
51:22 autour des campus, et là j'oublie
51:24 Mathilde Panot, c'est quand on refuse l'accès
51:26 à des personnes de confession juive.
51:28 - C'est sûr, parce qu'on pensait à la mort.
51:30 - Voilà, c'est ce qui s'était passé.
51:32 - On n'est pas sûr que ça s'est passé.
51:34 - Mais après, il y a l'antisionisme,
51:36 tout ça, c'est très compliqué, mais
51:38 la justice, justement, elle va
51:40 auditionner Rima Hassan, elle va
51:42 auditionner Mathilde Panot, on va voir si
51:44 elle va poursuivre,
51:46 parce qu'en fait, c'est juste un premier
51:48 contact, et puis dire "Bon, bah écoutez,
51:50 on a..." - C'est pas rien non plus. - C'est pas rien non plus, bien sûr.
51:52 Mais après, elle va pouvoir dire
51:54 "Oui, mais en même temps..."
51:56 C'est des associations qui portent plainte.
51:58 En même temps, si vous poursuivez pas,
52:00 vous dites que vous ne tenez pas compte du souci, c'est très compliqué.
52:02 - Je suis d'accord. Jean-Christophe Flocquin.
52:04 - D'abord, effectivement, il y a
52:06 énormément d'émotions, et on comprend pourquoi.
52:08 C'est-à-dire que l'attaque du 7 octobre,
52:10 c'est quand même une... ça crée un choc
52:12 émotionnel épouvantable.
52:14 Et ensuite, pareil,
52:16 la façon dont
52:18 la population de Gaza
52:20 a été attaquée, finalement,
52:22 par l'armée israélienne, qui n'a pas seulement attaqué
52:24 le Hamas, mais qui, pour attaquer le Hamas,
52:26 a attaqué tout le monde, et a rasé
52:28 des vides entières, ça crée une
52:30 émotion aussi considérable. Donc c'est un peu
52:32 émotion contre émotion. Il me semble
52:34 que dans l'enjeu de
52:36 de l'antisémitisme,
52:38 je me demande s'il n'y a pas, en fait,
52:40 la question du positionnement
52:42 par rapport au Hamas.
52:44 Qu'est-ce qu'on dit sur le Hamas ?
52:46 Qu'est-ce que les filles disent
52:48 sur le Hamas ? Qu'est-ce que d'autres disent sur le Hamas ?
52:50 Et selon le discours que vous avez,
52:52 peut-être que vous pouvez être accusé
52:54 d'antisémitisme. Mais c'est
52:56 très compliqué à faire.
52:58 Le Hamas, pourquoi est-ce que
53:00 le soutien
53:02 au Hamas, ce serait quand même...
53:04 c'est quand même le soutien
53:06 à un mouvement terroriste. C'est quand même
53:08 le soutien à un mouvement
53:10 qui dit dans sa charte
53:12 "on veut reconquérir, on veut chasser Israël
53:14 du Jordan à la mer".
53:16 Donc si vous soutenez le Hamas, vous soutenez
53:18 aussi des propos comme ça. Et donc je pense que
53:20 dans
53:22 ceux qui sont très sensibles en ce moment
53:24 à la cause palestinienne, je crois qu'il faut
53:26 qu'ils fassent très attention à ça. C'est que
53:28 le Hamas d'abord ne représente pas
53:30 tous les Palestiniens, très
53:32 loin de là. Et dans la bande de Gaza,
53:34 il fait plutôt l'objet d'un rejet des Gazaouis
53:36 et on comprend pourquoi. Parce que si
53:38 tout a été détruit, c'est quand même à cause de l'attaque
53:40 du 7 octobre. Et donc je pense
53:42 que c'est... il y a là, mais
53:44 inversement, je suis tout à fait
53:46 d'accord pour dire que
53:48 il ne faut pas lancer l'accusation
53:50 d'antisémitisme à tout va.
53:52 Même à des gens qui
53:54 soutiennent quelque part le Hamas,
53:56 il faut vraiment avancer très fort.
53:58 Un tout petit mot pour conclure, Emile Zapalski ?
54:00 Je pense qu'il faut continuer dans une voie où,
54:02 comme vous le dites, d'expliquer vraiment
54:04 que ce n'est pas appartenir à un camp
54:06 que de soutenir un discours
54:08 et l'autre, de penser aux deux populations,
54:10 finalement. Et moi je trouve
54:12 quand même, même si Rachel, c'est vrai
54:14 qu'il y a encore du travail pour le rééquilibrage,
54:16 mais je trouve que déjà, la parole,
54:18 on peut en parler un petit peu.
54:20 Alors, pas quand c'est utilisé...
54:22 - On prouve que c'est difficile quand même. - Ouais, mais là, je trouve que
54:24 la France Insoumise rajoute
54:26 des difficultés. - Ah, il s'est fait battre à terre aussi.
54:28 - Oui, tout à fait, tout à fait, des deux côtés.
54:30 Et ça, je trouve que c'est pas des bonnes
54:32 personnalités qui interviennent dans le débat
54:34 public d'une manière efficace. Je pense qu'ils devraient
54:36 nuancer leurs propos et éviter
54:38 de jeter de l'huile sur le feu.
54:40 - Le débat se poursuivra après l'émission.
54:42 Un dernier détour par Lyon, le football,
54:44 bien sûr, Lyon qui offre sur un plateau
54:46 le titre au Paris Saint-Germain.
54:48 Christophe Vincent.
54:50 - Et oui, il reste deux minutes,
54:52 un petit peu plus à jouer dans le temps additionnel.
54:54 Et pour l'instant, on imagine
54:56 mal le scénario se renverser
54:58 en faveur de Monaco. - 3-2 pour Lyon.
55:00 - Pardon ? - 3-2 pour Lyon, pour l'instant.
55:02 - 3-2 pour Lyon, très exactement,
55:04 puisque Ben Yéner avait ouvert
55:06 le score dès l'entame de ce match.
55:08 L'égalisation de la casette à la 22e minute.
55:10 4 minutes plus tard, Lyon
55:12 qui prend l'avantage par Ben Rama.
55:14 Égalisation, Monegasque
55:16 de nouveau par Ben Yéner.
55:18 Et puis, il y a quelques minutes de cela,
55:20 à la 84e minute
55:22 de jeu, et bien,
55:24 c'est Fofana qui était un joker
55:26 qui avait fait sa rentrée quelques minutes plus tôt,
55:28 qui est parti tout seul vers le but
55:30 et qui a trompé le gardien Monegasque-Magépy.
55:32 Et qui permet donc à Lyon
55:34 dans quelques secondes, semble-t-il,
55:36 de s'imposer et donc de priver
55:38 de priver Monaco,
55:40 enfin non, de permettre à Paris d'être...
55:42 - Voilà, Monaco n'a plus aucun espoir
55:44 d'être champion de France, même si c'était très difficile
55:46 sur le papier. Au départ,
55:48 le PSG, quasi officiellement,
55:50 champion de France, on l'a bien compris. Merci beaucoup
55:52 Christophe Vincent, et merci à tous les quatre
55:54 d'avoir participé ce soir
55:56 aux informés, les informés qui bien sûr
55:58 reviennent demain matin sur France Info.
56:00 Très bonne soirée.