Des manifestants ont bloqué les abords de Sciences Po Paris sur fond de mobilisation propalestinienne ce vendredi. Le préfet de police a demandé de faire évacuer la voie publique
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00:00Quand on est du côté d'une direction, c'est extraordinairement compliqué de gérer ce type de situation.
00:04Les commentateurs sont très affirmatifs dans ce qu'il faudrait faire ou pas faire.
00:08Vous savez, quand on est de l'autre côté, quand on est du côté de la direction,
00:10quand on est soi-même universitaire et que donc, évidemment, on est très attaché à ce que les étudiants
00:14puissent exprimer librement, puissent exprimer leurs opinions,
00:17mais en même temps très attaché, bien sûr, au respect des biens et des personnes
00:21et au respect du pluralisme et au respect du bon fonctionnement de l'établissement,
00:24on se retrouve dans des situations où on fait des grands écarts
00:27et on se fait parfois un petit peu mal, si vous passez l'expression.
00:29– Mais Gilles Guépel disait il y a quelques instants précisément
00:32que Sciences Po Paris n'est plus vraiment dirigée actuellement.
00:35– Enfin, pas dirigée, c'est-à-dire qu'évidemment,
00:37nous sommes dans une situation dans un moment particulier
00:38puisque c'est un administrateur provisoire qui est à la tête de l'école
00:42suite à la démission du directeur Mathias Vichera,
00:45mais on ne peut pas dire qu'il n'y a pas de direction actuellement à la tête de l'école.
00:48Il y a une direction mais qui est un peu particulière
00:50puisque elle est, comment dire, gérée par un inspecteur des finances
00:54qui a été positionné là dans l'attente de l'élection
00:56d'un futur directeur ou d'une future directrice,
00:58donc il y a quand même une direction.
00:59Et c'est vrai que ça intervient, ce mouvement à Paris intervient
01:03à un moment particulier dans l'histoire de la gouvernance de l'école
01:05qui peut peut-être expliquer que c'est encore plus compliqué à gérer
01:09que ça ne l'est d'habitude, bien sûr.