La situation se tend depuis l'arrivée d'un autre groupe de manifestants à Science Po Paris, les forces de l'ordre ont séparé les deux groupes de manifestants. Des CRS sont arrivés sur place, alors que le préfet a demandé l'évacuation de la voie publique.
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00:00Écoutez, notre cri d'esprit, il est clair, c'est de savoir qu'aujourd'hui, il y a une jeunesse qui se mobilise,
00:06certes, dans des méthodes d'action qui sont radicales. Nous, on ne les met pas en cause parce que c'est des méthodes qui sont décidées collectivement.
00:14Maintenant, ce qui nous fait peur, ce qui nous inquiète, c'est de voir qu'aujourd'hui, il y a une criminalisation,
00:21il y a une chasse à la mobilisation avec les interdictions de conférences, avec les CRS qui interviennent en pleine nuit dans les amphithéâtres occupés.
00:28Et aujourd'hui, la mobilisation étudiante, c'est une conquête de 68, c'est de savoir qu'on peut se réappuyer dans le lieu d'études
00:36quand on considère que ça ne respecte pas les convictions et l'esprit qu'est celui de la France, celui de l'émancipation des peuples.
00:44Et aujourd'hui, nous, forcément, on soutient la mobilisation, on soutient forcément tous les mots d'ordre.
00:50Certains nous gênent, mais maintenant, on considère que ce qui est fait aujourd'hui est légitime et a lieu d'être.