La situation se tend depuis l'arrivée d'un autre groupe de manifestants à Science Po Paris, les forces de l'ordre ont séparé les deux groupes de manifestants.
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00:00 Ça dit deux choses. Ça dit d'abord une chose de Sciences Po.
00:02 L'école qui est censée préparer à l'ENA, au service public,
00:05 même si cette filière est devenue minoritaire dans le choix des étudiants,
00:09 cette école-là, elle est profondément en crise depuis des années.
00:12 Ça a commencé avec le mandat de Richard Décoin.
00:14 Elle a complètement perdu sa vocation.
00:16 C'est une école qui s'est effondrée sur elle-même,
00:18 ce qui ne veut pas dire qu'avec une nouvelle direction,
00:20 elle ne pourrait pas se redresser assez facilement.
00:23 Elle est donc utilisée par toute une série de groupes militants
00:27 pour servir leur cause.
00:29 Mais ça dit aussi autre chose.
00:30 Ça dit quelque chose d'une jeunesse française, étudiante, diplômée,
00:34 qui s'est radicalisée.
00:36 Alors, il y a un peu plus de 60 ans,
00:37 elle se radicalisait en vue de faire la révolution maoïste ou trotskiste.
00:41 Elle était sur cette extrême gauche idéologique venue du marxisme.
00:45 Aujourd'hui, c'est autre chose.
00:46 C'est une extrême gauche qui a importé le conflit du Proche-Orient,
00:49 mais qui a importé aussi les combats idéologiques des États-Unis,
00:52 notamment les combats intersectionnels et la cancel culture.
00:56 Voilà ce qui est devenu, non seulement Sciences Po,
00:58 mais globalement une bonne partie de l'enseignement supérieur.