• il y a 8 mois
Des manifestants ont bloqué les abords de Sciences Po Paris sur fond de mobilisation propalestinienne ce vendredi. La tension est montée en milieu de journée avec l'arrivée de plusieurs manifestants pro-Israël. Sur demande du préfet de police, l'évacuation de la rue Saint-Guillaume est en cours

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Transcription
00:00— Et ce que je vois, c'est qu'il y a visiblement une annonce qui va être faite à ces personnes du côté d'un barrage, d'une ligne de forces de l'ordre de l'autre côté,
00:11puisque je vois qu'un mégaphone a été apporté. En tout cas, vous voyez les personnes qui sont ici. Il y a des députés qui les ont rejoints,
00:18au nombre de 5 députés qui sont ici, dont Éric Coquerel, par exemple, ou encore Clémence Guettet, de la France insoumise.
00:25Et il y a une prise de parole des forces de l'ordre qui disent que les personnes participent à un entroupement.
00:32Et ça, c'est en train de se rééquiper derrière nous maintenant, puisque les forces de l'ordre annoncent qu'elles vont faire usage de la force.
00:41Et les CRS sont en train de s'équiper ici avec leurs casques et leurs boucliers. Et donc les personnes sont en train de se rassoir
00:52pour celles qui n'étaient pas encore assises. Dernière sommation. Nous allons faire usage de la force. Vous devez quitter immédiatement les lieux.
00:59C'est ce que disent les forces de l'ordre à l'instant, alors qu'une personne qui est à l'intérieur de Sciences Po demande aux personnes de rester ici,
01:12ce qui remobilise les manifestants qui sont là. Vous voyez, en tout cas, les forces de l'ordre qui avaient retiré leurs casques et boucliers.
01:21Ils se sont rééquipés. Et donc, vous voyez la situation qui est en train d'évoluer ici. On attend toujours le communiqué de Sciences Po.
01:30Une annonce est encore faite ici. Il y a des annonces qui sont régulièrement faites ici. Encore une annonce faite par les personnes qui occupent le bâtiment,
01:37alors qu'il y a un drone qui survole la rue depuis tout à l'heure. — Merci beaucoup, David, pour ces précisions.
01:43Saint-Guillaume, à Paris. Dominique Rizet, expliquez-nous. Évidemment, on est toujours dans cette règle de fonctionnement des forces de l'ordre.
01:52On prévient, on s'équipe, et éventuellement, après, on intervient. — Oui. Alors on l'avait vu. On l'a vécu avec Arnaud pendant nos samedis de gilets jaunes.
02:00On en a vu tellement. Le commissaire de police arrive. En général, il a sa ceinture tricolore. Et c'est lui qui annonce, puisqu'il est le chef du dispositif.
02:10Force à la loi, dispersion une fois, deux fois, trois fois. Et à partir de là, dès que les personnes sont prévenues, elles doivent évacuer les lieux.
02:21Ça s'appelle une participation délictueuse à un attroupement après sommation. La peine, c'est 1 an d'emprisonnement, 45 000 € d'amende.
02:32Évidemment, c'est la peine maximale encourue. Ça se passera jamais comme ça, heureusement. Mais il faut que ces personnes qui sont ici,
02:38auxquelles on demande de partir, libèrent les lieux, libèrent cette rue, s'en aillent si elles veulent revenir un jour. Mais là, il faut que ce soir, elles s'en aillent. Voilà.
02:47Donc les policiers vont s'avancer, vont prendre par la force, en les soulevant, les personnes qui ne voudront pas s'en aller, et puis les passer derrière elles
02:59à des policiers qui, soit, leur demanderont de partir, et si elles ne veulent pas, encore une fois, cette fois-ci, s'en aller, bien les conduire dans un poste de police
03:07où on prendra leur identité, où on leur signifiera qu'elles participaient de façon délictuelle à un attroupement. On prendra leur identité, et puis ensuite, la justice décidera.

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