A la une de cette édition, nous reviendrons sur le nouveau discours de la Sorbonne du président Macron, plus de six ans après le précédent.
Nous évoquerons ensuite l’appel de 50 personnalités dans Le Figaro conte le virage fédéraliste organisé en toute discrétion par Bruxelles.
A quelques semaines des élections européennes, nous reviendrons sur les pressions, les accusations, les procédures judiciaires qui s’abattent sur le parti patriote de l’AfD en Allemagne.
Et enfin, une page nationale avec les déboires judiciaires du maire de Nice, Christian Estrosi.
Nous évoquerons ensuite l’appel de 50 personnalités dans Le Figaro conte le virage fédéraliste organisé en toute discrétion par Bruxelles.
A quelques semaines des élections européennes, nous reviendrons sur les pressions, les accusations, les procédures judiciaires qui s’abattent sur le parti patriote de l’AfD en Allemagne.
Et enfin, une page nationale avec les déboires judiciaires du maire de Nice, Christian Estrosi.
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00:00♫ Générique de fin ♫
00:14Madame, Monsieur, bonsoir.
00:15À la une de cette édition, nous reviendrons sur le nouveau discours de la sorbonne du Président Macron,
00:20plus de six ans après le précédent.
00:22Nous évoquerons ensuite l'appel de 50 personnalités dans le Figaro
00:25contre le virage fédéraliste organisé en toute discrétion.
00:30Par Bruxelles, et à quelques semaines des élections européennes,
00:33nous reviendrons sur les pressions, les accusations,
00:35les procédures judiciaires qui s'abattent sur le parti patriote de l'AFD en Allemagne.
00:40Et enfin, une page nationale avec les déboires judiciaires du maire de Nice, Christian Estrosi.
00:45♫ Générique de fin ♫
00:49Et pour ouvrir ce journal, retour sur le discours européiste du Président Macron à la sorbonne,
00:54avec un air de déjà-vu entre autosatisfaction et fédéralisme forcené.
00:59Un discours fleuvé, un président qui se noie dans le fédéralisme et l'autosatisfaction.
01:03Emmanuel Macron était attendu pour un nouveau discours de la sorbonne,
01:07sept ans après le précédent.
01:09Un discours très convenu, très long.
01:11Il a ainsi évoqué l'avenir européen qu'il estime indissociable de celui de la France.
01:16Comme pour la politique nationale, le Président a fait dans l'autosatisfaction permanente.
01:21Sept ans, nous y voilà.
01:24Alors nous n'avons pas tout réussi.
01:26Et il faut être lucide.
01:28En particulier lorsque vous souhaitez rendre notre Europe plus démocratique,
01:34il faut bien le constater, les avancées ont été limitées sur ce point.
01:40Parfois par frilosité de changer les traités,
01:43de changer nos règles, notre organisation collective.
01:45Et même s'il y a eu quelques innovations en la matière,
01:49conventions importantes et des réflexions menées,
01:51nous ne sommes pas allés assez loin.
01:52Mais il y a eu des réussites, en particulier en matière d'unité
01:56et de souveraineté, ce qui n'était pas acquis.
01:58Le Président a par ailleurs vanté la souveraineté
02:01qu'aurait imposée la France à l'UE dans une phrase peu compréhensible.
02:04Ce concept qui pouvait sembler il y a sept ans très français de souveraineté,
02:09s'est progressivement imposé en européen.
02:14Et malgré cette conjonction inédite de crise,
02:19rarement l'Europe n'aura autant avancé,
02:22ce qui est le fruit de notre travail collectif.
02:25Une manière de parler à ses étranges
02:28qu'il applique aussi pour la fabrication d'injections.
02:30La santé, le commissaire Breton est là,
02:34qui s'en souvient, lui qui a piloté avec la présidente de la commission
02:36et sa collègue en charge de la santé,
02:38une politique qui n'existait pas, qui n'était pas prévue dans les textes.
02:44Produire des vaccins en européen, sécuriser les approvisionnements.
02:48Les dix premières minutes de l'heure cinquante de discours du Président
02:52ont été consacrées à un bilan de sa présidence française
02:55et des supposés progrès européens durant cette période.
02:58Dix minutes d'autosatisfaction avant d'évoquer un peu la politique continentale.
03:03L'Ukraine et la Moldavie auraient ainsi, selon le Président,
03:06vocation à rejoindre l'Europe, tout comme les Balkans occidentaux,
03:09tout en conditionnant que ceux-ci admettent les valeurs bruxelloises.
03:12Plus étonnant, le Président a réintégré le Royaume-Uni
03:15dans l'UE à l'espace de quelques instants.
03:17Cette initiative que nous avons proposée en mai 2022
03:20permet précisément d'aller au-delà du cadre A27
03:24et de penser notre Europe, de nos amis britanniques,
03:28à la Norvège en passant jusqu'aux Balkans occidentaux.
03:31Quelques minutes plus tard, le Président s'en prendra indirectement
03:34au Premier ministre britannique Richie Sunak
03:36et à sa politique d'expulsion vers le Rwanda.
03:38L'Europe, en grand, dans la tête du Président.
03:41Mais le sketch présidentiel n'était pas que l'occasion de se passer de la pommade,
03:45il s'agissait aussi de faire peur pour faire voter.
03:48Paul Véléry disait au sortir de la Première Guerre mondiale
03:52que nous savions désormais que nos civilisations étaient mortelles.
03:56Nous devons être lucides sur le fait que notre Europe,
04:00aujourd'hui, est mortelle.
04:02Elle peut mourir.
04:05Elle peut mourir et cela dépend uniquement de nos choix.
04:11Mais ces choix sont à faire maintenant.
04:14Il faut donc comprendre, le 9 juin,
04:16pour que l'Europe ne meure pas à voter pour les listes Macron.
04:19Le Président a par ailleurs admis que la France,
04:21pas plus que l'UE, ne sont armées pour les enjeux qui s'imposent.
04:24D'abord, nous ne sommes pas armés face au risque qui est le nôtre.
04:30Malgré tout ce que nous avons fait que je viens de citer.
04:33Nous avons devant nous un enjeu crucial de rythme et de modèle.
04:37Nous avons engagé un réveil.
04:38La France elle-même a doublé son budget de défense.
04:42Nous sommes en train de le faire avec cette deuxième loi de programmation militaire.
04:45Là encore, la logique présidentielle est implacable.
04:47Il faut plus d'Europe.
04:48Si cela ne marche pas, c'est qu'il n'y en a pas assez.
04:51Et l'Europe est dans une situation d'encerclement,
04:55poussée par nombre de ses puissances à ses frontières et parfois en son sein.
05:00Et donc, oui, nous sommes aujourd'hui encore trop lents,
05:04pas assez ambitieux, face à la réalité de ce mouvement.
05:09Élan de lucidité.
05:10Le Président s'est rendu compte que les États-Unis
05:12ne s'intéressaient pas au devenir du vieux continent.
05:15Les États-Unis d'Amérique ont deux priorités.
05:18Les États-Unis d'Amérique d'abord, et c'est légitime,
05:21et la question chinoise ensuite.
05:24Et la question européenne n'est pas une priorité géopolitique
05:27pour les années et les décennies qui viennent,
05:29quelle que soit la force de notre alliance
05:31et la chance d'avoir aujourd'hui une administration
05:33très engagée sur le conflit ukrainien.
05:36Le Président estime ainsi que l'Europe doit se montrer plus autonome
05:39vis-à-vis des États-Unis,
05:40mais désigne les mêmes ennemis que Washington,
05:43à savoir la Russie et l'Iran.
05:44Concernant la Russie, elle est en guerre sur le continent.
05:47En revanche, ce n'est pas le cas de l'Iran.
05:49Revenant sur des questions d'ordre économique et écologiste,
05:52le Président a dénoncé l'abandon des règles du commerce international
05:55par la Chine et les États-Unis,
05:57en faisant valoir le risque d'appauvrissement de l'Europe.
05:59Sur la guerre en Ukraine, il se félicite de l'aide
06:02et revient sur son ambiguïté stratégique.
06:06Le principal danger pour la sécurité européenne
06:09est évidemment aujourd'hui la guerre en Ukraine.
06:13La condition sine qua non de notre sécurité,
06:16c'est que la Russie ne gagne pas la guerre d'agression
06:19qu'elle mène contre l'Ukraine.
06:22C'est indispensable.
06:23C'est pourquoi nous avons eu raison,
06:25dès le début, de sanctionner la Russie,
06:29d'aider les Ukrainiens et de continuer à le faire,
06:33d'avoir la chance d'avoir les Américains à nos côtés pour cela,
06:36et sans cesse de relever notre aide et d'accompagner.
06:42Simplement, j'assume totalement le choix en la matière,
06:48le 26 février dernier à Paris,
06:50d'avoir réintroduit une ambiguïté stratégique.
06:53Une ambiguïté assumée face à un adversaire
06:55qui n'a toujours pas clairement fait savoir
06:57ses objectifs militaires définitifs.
06:59Revenant sur l'idée de l'Europe de la défense,
07:02le Président s'est encore passé un peu de pommade.
07:04Il s'agit de créer entre les armées européennes
07:06une véritable intimité stratégique.
07:09Cela passe par le lancement d'une deuxième étape
07:12de l'initiative européenne d'intervention.
07:14Celle-ci, je l'avais proposée en 2017.
07:17Elle a été un véritable succès.
07:18Touchante à des sujets très variés,
07:20non sans confusion,
07:21causant monnaie unique, Internet, immigration, terrorisme.
07:25Au milieu de cette incontinence verbale,
07:26les plus inquiets ont pu penser voir une porte de sortie
07:29pour le Président qui se rêve en patron de l'Europe
07:32après ses dix ans à la tête de l'État français.
07:34Changeons la gouvernance.
07:35Pour la rendre beaucoup plus efficace.
07:37Ils se ditent en effet que le Président,
07:39faute de pouvoir enchaîner un troisième mandat de suite,
07:42se verrait bien calife à la place d'Ursula
07:44et si possible avec beaucoup de pouvoir.
07:46Le pénible discours s'est conclu par l'appel du pied du Président
07:50à ses partenaires européens
07:52pour appeler à faire des dépenses à l'échelle européenne.
07:55Après avoir surendetté la France,
07:56le Président se verrait bien faire la même chose
07:59au niveau continental.
08:00Au milieu d'un ensemble de phrases-slogans
08:02comme « puissance, prospérité, humanisme »
08:05ou les fameux « changements de paradigme »,
08:08le Président a fait des allers-retours sur d'autres sujets,
08:11notamment sur le rapport des enfants au numérique
08:13ou encore sur l'inscription de l'avortement
08:15dans la charte des droits fondamentaux de l'UE
08:17qu'il appelle de ses voeux.
08:18Un fouilli total et surtout une incapacité à arrêter de parler.
08:22Venu causer Europe et censé soutenir un peu
08:25sa candidate Valérie Haillet en difficulté dans les sondages,
08:28le Président aura surtout endormi son auditoire.
08:31On peut ainsi se demander à quel moment
08:33le Président n'envisage pas que son discours puisse être pénible
08:37pour ceux qui l'écoutent.
08:38Très long, dans l'autosatisfaction permanente,
08:40le Président aura surtout pris un grand plaisir
08:43à s'écouter lui-même.
08:48Europe toujours mes côtés.
08:50Opposition au Président.
08:5150 personnalités lancent un appel dans le Figaro
08:53en faveur d'un référendum sur l'UE
08:56craignant les avancées discrètes du fédéralisme bruxellois.
08:59Rémi Tell.
09:00L'Union européenne n'en finit plus de dériver
09:03vers une supranationalité écrasante.
09:06D'année en année, la devise « unis dans la diversité »
09:10a cédé sous une centralisation uniformatrice
09:13effaçant les identités et les souverainetés nationales,
09:17tournant le dos à ceux qui la fondent.
09:19L'Union devient un carcan normatif
09:21où l'état de droit n'est brandi que pour justifier
09:24l'extension sans limite d'un système autoritaire.
09:27Ces mots sont ceux de 50 personnalités de premier plan
09:31intellectuels, artistes, politiques, spécialistes des affaires étrangères.
09:36Dans une tribune publiée par le Figaro,
09:38elles appellent à un référendum sur le tour de vis fédéraliste de l'Union européenne.
09:44Parmi les signataires, Arnaud Montebourg,
09:46Pierre-André Taguieff, Marcel Gauchet, Jacques Sapir,
09:49Arnaud Benedetti, Alexandre Jardin
09:52ou encore le politologue Stéphane Rosès.
09:54Co-initiateur du texte, il explique à TV Liberté
09:58le sens de cette démarche inédite.
10:00Si des personnalités aussi différentes
10:03et des personnes comme moi
10:05n'ont pas fait de signature de pétition,
10:09en tout cas depuis 30 ans,
10:11je ne fais même pas de tribune dans la presse
10:15car je ne me considère pas comme un acteur.
10:19Mais là, le moment est grave
10:23dans la mesure où l'Union européenne a programmé
10:27l'idée que les décisions prises au nom de l'Union
10:34qui déjà s'imposent,
10:37et la plupart des lois nationales
10:40sont des transpositions de directives européennes,
10:45se prennent dorénavant non plus à l'unanimité
10:49mais à une simple majorité qualifiée.
10:53Ça voudrait dire concrètement
10:56que des lois s'appliquant au plan national
11:04pourraient être prises contre l'avis même
11:09des dirigeants de ces nations.
11:12En un mot, ce serait la fin de la souveraineté nationale,
11:18car la souveraineté nationale est au fondement
11:22non seulement de la République en France
11:25mais de la démocratie libérale.
11:28L'appel cible particulièrement deux dynamiques saillantes
11:31de l'actualité européenne,
11:33l'élargissement et l'approfondissement de l'Union.
11:36Sur le volet élargissement, les auteurs dénoncent
11:39l'extension illimitée du territoire de l'UE
11:42sans stratégie ni délibération démocratique,
11:45référence notamment au projet d'accueillir
11:47dix nouveaux États membres, dont l'Ukraine.
11:49Une ambition discutée en octobre 2023
11:52par les chefs d'État et de gouvernement
11:54réunis à Grenade.
11:56Concernant l'approfondissement, le texte paru dans Le Figaro
11:59souligne deux mots principaux
12:01l'interprétation extensive des compétences de l'Union
12:04par la Commission et la Cour de justice de l'UE d'abord.
12:07Ces institutions ont en effet transformé
12:09les crises des dernières années,
12:11de la pandémie au conflit en Ukraine,
12:13en prétexte à un saut fédéraliste
12:16pour preuves récentes, les velléités de nommer
12:18un commissaire européen à la défense
12:20ou de contracter un emprunt commun
12:22pour financer la protection des États membres.
12:24Également dans le viseur des signataires,
12:26l'abandon de la règle de l'unanimité
12:29qui prévaut actuellement au sein du Conseil de l'Union européenne.
12:33La majorité qualifiée lui serait substituée,
12:36y compris sur des matières consubstantielles
12:38à l'exercice de la souveraineté nationale,
12:41comme la protection civile, l'éducation
12:43ou les affaires étrangères.
12:45Les auteurs rappellent que plusieurs jalons
12:47ont récemment été posés en ce sens,
12:49à l'image d'une résolution du Parlement européen
12:52adoptée en novembre 2023,
12:54où celle de l'Assemblée nationale française
12:56votait dans la foulée.
12:57Si cette logique suit son cours,
12:59les signataires craignent que l'espace politique européen
13:02ne se transforme en prison des peuples post-démocratiques,
13:05avec à sa tête un exécutif et un président.
13:08Ils rappellent que nos compatriotes
13:10se sont pourtant opposés à cette logique en 2005,
13:12logique qui s'accélère à l'heure insue
13:14et en l'absence d'un réel débat public.
13:17L'Europe, son génie, ses fondements,
13:22ce sont ses peuples,
13:24dorénavant constitués en nations.
13:27Contourner, comme aujourd'hui,
13:30ou aller contre la souveraineté nationale
13:34comme ce qui est prévu,
13:37c'est saper les fondements de l'Europe,
13:41c'est accélérer son affaissement,
13:45sa sortie d'histoire,
13:48et immanquablement, ça nous conduira au chaos.
13:52Les 50 personnalités exhortent donc
13:54à la tenue d'un référendum
13:56et demandent à ce que les candidats aux élections européennes
13:58prennent clairement position sur ce sujet.
14:00Cette tribune veut instaurer
14:04cette question existentielle
14:07au cœur de la campagne des européennes
14:11et nous appelons évidemment,
14:14si ces projets devaient aboutir,
14:18à ce que ce soit les peuples qui décident
14:22par référendum.
14:24Voilà l'interpellation de cette tribune,
14:29voilà ce qu'en souhaitent les 50 signataires
14:36et nous espérons vivement
14:39que tous ceux qui sont d'accord avec cette tribune
14:43la relaient pour interpeller
14:47chacune des listes et des responsables politiques
14:52pour qu'il y ait référendum.
14:56A cette heure, Marine Le Pen et Jean-Pierre Chevènement
14:58ont déjà exprimé leur soutien à cette revendication.
15:01Reste à savoir si les figures du débat politique
15:04passeront des paroles aux actes,
15:06plus que le point de vue de chacun sur l'UE.
15:08C'est d'une certaine idée de la démocratie
15:10dont il est question.
15:12Espérons que cette tribune rencontre l'écho qu'elle mérite
15:14et participe à une prise de conscience
15:16de nos compatriotes à l'approche des élections du 9 juin.
15:23Tirichons l'Allemagne à présent,
15:24où les patriotes de l'AFD
15:26n'en finissent pas d'être persécutés
15:28à mesure qu'ils progressent dans les études d'opinion.
15:30Le point avec Nicolas Delambertéry et Lionel Balland.
15:33Les flammes de l'enfer se déchaînent
15:35depuis plusieurs semaines autour de l'AFD allemande.
15:38Le parti n'a jamais été aussi populaire
15:40depuis la guerre en Ukraine.
15:42L'explosion des coûts de l'énergie
15:44et l'effritement significatif de l'industrie allemande
15:47qui s'en est suivi.
15:48En effet, alors que l'AFD tournait autour des 10%
15:50à l'échelle fédérale sur la période 2017-2020,
15:53elle est désormais créditée d'environ 20% des suffrages
15:56et a même connu des percées significatives
15:58dans l'ouest du pays.
16:00Et surtout, les sondages donnent désormais des chances
16:02considérables à l'AFD de remporter des régions
16:05dans l'ex-Allemagne de l'Est,
16:07où trois parlements régionaux seront renouvelés en septembre,
16:09la Saxe, la Thuringe et le Brandenbourg.
16:12Depuis plusieurs mois, la pression montait crescendo,
16:15mais c'est surtout à partir de janvier 2024
16:17que le pilonnage sérieux a commencé.
16:20Fin janvier 2024, un scandale a éclaté
16:22en raison d'une réunion en Allemagne
16:24animée par le militant identitaire autrichien Martin Sellner
16:27qui présentait son projet de remigration.
16:30La présence de quelques cadres secondaires de l'AFD
16:32lors de cette réunion a servi de prétexte
16:34au lancement d'une campagne médiatique lourde
16:37et à une série de manifestations,
16:39ce qui a au demeurant contribué à éclipser médiatiquement
16:41la mobilisation des agriculteurs allemands
16:43qui avait eu lieu quelques semaines auparavant
16:45à travers tout le pays.
16:47Et depuis début avril, les deux candidats tête de liste
16:49de l'AFD aux élections européennes,
16:51Maximilian Krah et Peter Biströn,
16:53sont accusés d'agir à la solde de l'étranger.
16:56Dernier scandale en date,
16:58l'administrateur parlementaire de Maximilian Krah,
17:00un citoyen allemand d'origine chinoise,
17:02est accusé d'espionnage en faveur de la Chine.
17:04En attendant, ces affaires d'implication russe et chinoise
17:07dans les affaires européennes,
17:09où jusqu'à présent les éléments évoqués
17:11sont quantitativement très modestes,
17:13sont fort utiles pour étouffer le débat
17:15sur des affaires autrement plus importantes,
17:17comme les commandes de dizaines de milliards d'euros
17:19de vaccins par Ursula von der Leyen
17:21ou les affaires de corruption supposées du Qatar
17:23qui ont éclaboussé une vice-présidente socialiste
17:25du Parlement européen,
17:27sans parler bien évidemment des milliers de lobbyistes
17:29américains présents à Bruxelles.
17:31À la veille des élections européennes de juin,
17:33la liste de l'AFD pour ce scrutin
17:36est mise sous pression.
17:38La tête de liste, Maximilian Krah,
17:40a vu un de ses proches collaborateurs
17:42d'origine chinoise
17:44être arrêté et accusé
17:46d'espionnage en faveur de la Chine.
17:48De plus, Maximilian Krah
17:50est visé par deux enquêtes préliminaires
17:52du parquet de Dresde.
17:54Il est soupçonné
17:56d'avoir reçu de l'argent
17:58d'origine prorusse
18:00et d'origine chinoise.
18:02Au-delà de ces affaires,
18:04on assiste surtout depuis des mois
18:06à une croisade générale de tous les acteurs
18:08systémiques de la société allemande
18:10pour enrayer la progression de l'AFD,
18:12le tout en ne s'embarrassant plus d'aucun
18:14principe légal, démocratique ou humaniste.
18:16Au niveau fédéral,
18:18la présidente de la Chambre des députés
18:20a pour projet de soumettre la liste
18:22des collaborateurs parlementaires du parti
18:24à l'Office de protection de la Constitution
18:26afin de déterminer lesquels
18:28peuvent être classés comme extrémistes
18:30et interdire à ces derniers
18:32l'entrée dans les bâtiments.
18:34Les élus de l'AFD qui se rendent
18:36en dehors de l'Europe sont également
18:38visés.
18:40Le 1er avril 2024,
18:42une loi est entrée en vigueur
18:44qui permet au gouvernement fédéral
18:46de révoquer les fonctionnaires
18:48ayant des activités anticonstitutionnelles
18:50ou de leur retirer leur retraite
18:52sans passer par de longues procédures
18:54disciplinaires devant le tribunal administratif.
18:56L'Agence fédérale
18:58pour l'emploi du Nord du pays
19:00a envoyé un courriel à ses employés
19:02au sein duquel
19:04différents éléments sont dénoncés
19:06parmi lesquels l'AFD.
19:08L'association allemande des journalistes
19:10appelle les médias
19:12à dénoncer en permanence
19:14les intentions prétendument extrémistes
19:16de l'AFD.
19:18Elle estime qu'il faudrait que l'information figure
19:20dans les articles comme un avertissement
19:22évident sur les paquets de cigarettes.
19:24L'Office bavarois de protection
19:26de la Constitution reconnaît
19:28qu'il est à la limite de ses capacités
19:30en raison de l'observation de l'AFD.
19:32Les églises tant catholiques
19:34que protestantes participent
19:36également à la répression à l'encontre
19:38de l'AFD. Des bistrots
19:40refusent de servir des bières
19:42aux partisans de l'AFD.
19:44Des entreprises sont également impliquées
19:46dans la croisade contre l'AFD.
19:48Ainsi, l'entreprise Wurz
19:50voit son patron Reynold Wurz
19:52envoyer une lettre
19:54à 25 000 de ses
19:56employés, au sein de laquelle
19:58il déclare soutenir les manifestations
20:00contre le nationalisme
20:02et contre l'AFD.
20:04Les cadres et sympathisants de l'AFD
20:06sont également visés dans leur
20:08vie professionnelle. Plus de 400
20:10policiers font l'objet
20:12de procédures disciplinaires ou d'enquêtes
20:14parce qu'ils sont soupçonnés
20:16d'avoir des idées nationalistes
20:18ou complotistes.
20:20La Sureur Alliance
20:22a licencié une employée
20:24dans les environs de la ville de Rostock
20:26pour avoir publié
20:28sur son compte Instagram
20:30une vidéo émanant
20:32d'un élu de l'AFD.
20:34Le monde de l'enseignement est également visé.
20:36Ainsi, la présidente
20:38du plus grand syndicat d'éducation
20:40désire que les enseignants
20:42sensibilisent de manière approfondie
20:44les élèves aux tendances
20:46anticonstitutionnelles de l'AFD.
20:48Mais le plus dur ne fait peut-être que commencer.
20:50En effet, les élections européennes
20:52ne représentent qu'un enjeu secondaire en Allemagne
20:54en comparaison de l'importance des
20:56réélections régionales de septembre.
20:58En Thuringie tout particulièrement, tout est mobilisé
21:00pour entraver la route de Björn Höcke,
21:02candidat tête de liste régionale
21:04et meneur de l'aile radicale du parti.
21:06Divers procès ont été intentés contre lui
21:08pour l'usage de tel ou tel slogan.
21:10Par ailleurs, une nouveauté est également en train d'apparaître.
21:12Désormais, les commissions électorales
21:14chargées d'enregistrer les candidatures
21:16s'autorisent, en partenariat
21:18avec les offices de protection de la Constitution,
21:20de soumettre à une décision préalable
21:22de la commission électorale, à bulletin secret
21:24sur la base d'informations non communicables,
21:26le droit des citoyens
21:28d'être candidat ou pas aux élections pour l'AFD.
21:30Dans une atmosphère de pseudo-avant-guerre,
21:32les faux sujets sont donc
21:34hystériquement martelés à l'opinion publique
21:36pendant que les droits fondamentaux
21:38et démocratiques des citoyens récalcitrants
21:40sont annihilés les uns après les autres
21:42et que le niveau de vie des Européens s'effondre.
21:48Retour en France, côté sud
21:50avec le maire de Nice, Christian Estrosi,
21:52soutien du président Macron
21:54qui fait l'objet d'une enquête
21:56pour favoritisme et détournement de fonds publics.
21:58Renaud de Bourleuf.
22:00Christian Estrosi dépense à toute vitesse.
22:02Un mois après la dissolution du groupe d'intérêt public
22:04qu'il a présidé de 2018 à 2022,
22:06la question des 32 millions d'euros
22:08de dettes est toujours sur la table.
22:10Ce groupe d'intérêt public, le GIP,
22:12était la structure juridique qui organisait
22:14le grand prix de Formule 1
22:16sur le circuit Paul Ricard du Castellet,
22:18en Provence-Alpes-Côte d'Azur.
22:20D'après les documents comptables de l'entité,
22:22placés en liquidation judiciaire le 21 mars,
22:24c'était une véritable course à la dépense.
22:26Des frais de traiteur pour plus de 50.000 euros
22:28en juillet 2018, des factures de 10.000 euros
22:30auprès du fabricant de stylos Deluxe Montblanc
22:32en janvier 2022, une note de frais
22:34d'un seul collaborateur de 4.000 euros
22:36en mars 2019, ou encore des billets d'avion
22:38en destination de Dubaï pour 8.600 euros
22:40en novembre 2018.
22:42Beaucoup de dépenses de Luxe dont il est parfois
22:44difficile d'établir le lien avec l'organisation
22:46de la course automobile. Tout ceci serait
22:48sans doute passé sous les radars s'il n'y avait pas
22:50cette dette de 32 millions d'euros,
22:52une ardoise répartie entre les collectivités locales
22:54ayant participé à l'événement.
22:5610 millions d'euros pour la région, 4,8 millions
22:58chacun pour le département du Var,
23:00pour la métropole de Nice et pour celle de Toulon,
23:023,6 millions d'euros pour la métropole
23:05Plusieurs élus locaux se sont tournés vers
23:07le président du GIP, le maire de Nice Christian Estrosi
23:09dont plusieurs proches auraient bénéficié de marchés
23:11sans publicité ni mise en concurrence.
23:13Un ancien chef de cabine de l'édit local
23:15a même été salarié comme directeur délégué
23:17du GIP à mi-temps, soit 15h30
23:19hebdomadaire, pour 3.750 euros
23:21par mois. Le parquet de Marseille a ouvert
23:23une enquête pour favoritisme et détournement
23:25de fonds publics. Pas de quoi impressionner
23:27Christian Estrosi, c'est un habitué, il fait déjà
23:29l'objet de deux autres enquêtes. D'abord
23:31l'affaire des chantiers de reconstruction des Vallées
23:33de la Tempête Alex de l'hiver 2020. Rien que
23:35pour ce dossier, il y aurait au moins 10 millions
23:37de malversations sur toutes les factures
23:39fournies en septembre 2022. Ensuite
23:41le dossier iconique du nom du complexe
23:43en construction près de la gare de Nice-Ville,
23:45la métropole, présidé aussi par
23:47Christian Estrosi, il est cette fois soupçonné
23:49de trafic d'influence, d'escroquerie en branle
23:51organisée, d'abus de biens sociaux
23:53et de faux et usage de faux. Les affaires sont
23:55monnaie courante chez les élus, comme le déplore Philippe Pascot
23:57administrateur de l'association anticorruption
23:59Anticor.
24:01On parle quand même de plusieurs
24:03dizaines de millions d'euros, mais
24:05il n'y a pas que ça, il y a la Tempête Alex aussi.
24:07Dans la Tempête Alex, il y a une vingtaine
24:09de personnes qui ont été inculpées, et on parle
24:11de 8 millions d'euros qui ont disparu.
24:13Donc ce n'est pas des petites sommes.
24:15Quand vous voyez que les gens aujourd'hui qui travaillent
24:17sont obligés de dormir dans leur voiture parce qu'ils
24:19ne peuvent pas se payer un loyer, c'est quand même
24:21inadmissible que tous ces élus s'en mettent
24:23plein les poches. Le cas de Christian Estrosi est alarmant
24:25au vu des sommes engagées, mais le phénomène touche
24:27une grande partie de la classe politique. Tous les
24:29élus ne sont pas pourris, je le dis toujours,
24:31mais comme c'est tellement facile, à part des
24:33moments négliges, de mettre les doigts dans la confiture
24:35que malheureusement il y a de plus en plus
24:37d'élus qui font des pieds de nez à la loi
24:39et qui estiment que la loi ce n'est pas pour eux,
24:41c'est uniquement pour le peuple. Quel que soit
24:43l'issue judiciaire des affaires, Christian Estrosi devrait
24:45s'en sortir sans doute problème. L'ancien ministre de
24:47Nicolas Sarkozy s'est rapproché d'Emmanuel Macron
24:49puis d'Edouard Philippe. Même dans l'hypothèse
24:51peu probable d'un échec aux
24:53prochaines élections municipales, il trouvera toujours
24:55le moyen de rebondir. Puis Pascot note
24:57que tous ces hommes politiques s'entraînent, ou dans d'autres
24:59cas se tiennent.
25:16Et passons à présent à l'actualité en bref.
25:22Pour répondre à votre remarque monsieur, moi
25:24j'ai aidé
25:26ma mère à mourir, elle s'est suicidée
25:28et j'étais présente. Qui serais-je
25:30pour ne pas
25:32lui interdire ce geste ?
25:34Sandrine Rousseau se met en scène.
25:36Le député écologiste a
25:38admis mercredi devant la commission spéciale
25:40chargée d'examiner le projet de loi sur la fin de vie
25:42avoir aidé sa mère à mourir
25:44alors qu'elle était atteinte d'un cancer.
25:46Un aveu étonnant de la part d'une parlementaire
25:48puisque le suicide assisté reste interdit dans notre
25:50pays. Jusqu'à quand ? C'est tout l'enjeu
25:52des débats actuels opposant militants du
25:54droit à mourir dans la
25:56dignité et professionnels du soin
25:58et de l'éthique. Ces derniers
26:00considérant que lever l'interdit du meurtre
26:02même supposément compassionnel
26:04entraînerait un basculement anthropologique.
26:06Il rappelle également que la loi actuelle
26:08non appliquée et faute de moyens suffisants
26:10permet déjà d'apaiser les souffrances.
26:12Y compris si cela a pour double effet
26:14dater le décès.
26:16Des clandestins refoulaient clandestinement.
26:18C'est ce que dénonce le défenseur des droits
26:20dans sa décision cadre rendue ce jeudi.
26:22L'autorité administrative
26:24indépendante a enquêté à la frontière franco-italienne.
26:26En 2023,
26:28plus de 30 000 refus d'entrée y ont été réalisés
26:30quasi exclusivement au motif
26:32que les personnes n'avaient pas de document de voyage
26:34ou de titre de séjour. Le défenseur des droits
26:36note que des refus d'entrée sont opposés à des personnes
26:38contrôlées en dehors des points de passage frontaliers
26:40formellement identifiés et que des contrôles
26:42dits discriminatoires y sont effectués.
26:44Nouvelle mise en examen
26:46après le meurtre de Philippe Koopman.
26:48Après la mise en détention provisoire de deux adolescents,
26:50un troisième suspect âgé de 15 ans
26:52a été mis en examen mercredi pour meurtre
26:54avec guet-apens. Il avait été interpellé
26:56et placé en garde à vue lundi.
26:58Pour rappel, les faits se sont déroulés
27:00à Grande-Synthe, dans le nord, pendant la nuit du 15
27:02au 16 avril. Koopman avait été roué
27:04de coups, déshabillé et laissé
27:06pour mort dans un parking. Les agresseurs
27:08ont avoué s'être fait passer pour une fille mineure
27:10afin de piéger la victime après l'avoir abordée
27:12sur le site de rencontre Coco.
27:14Mais Philippe Koopman n'étant apparemment inscrit
27:16sur aucun site de rencontre, il serait possible
27:18que les agresseurs se soient trompés de cible.
27:20Une information judiciaire confiée au juge d'instruction
27:22a été ouverte.
27:24Dans les aéroports, la grève
27:26prend son envol. Jeudi, malgré
27:28la levée d'un préavis de grève des contrôleurs,
27:30plus de 2000 vols sont annulés. Trois
27:32vols sur quatre sont supprimés au départ ou à l'arrivée
27:34à Paris-Orly et environ la moitié dans la plupart
27:36des autres aéroports français.
27:38Le syndicat national des contrôleurs du trafic aérien,
27:40l'un des principaux syndicats du secteur,
27:42a déposé un préavis de grève pour
27:44le pont de l'Ascension. Un comble pour
27:46ce métier.
27:48Envoye se barrage à l'État pour la défense des chiens.
27:50Mercredi, l'association
27:52engagée pour la protection des animaux a dénoncé
27:54sur son site une décision du préfet de
27:56Laveron, en Occitanie, qui autorise
27:58de tuer des chiens errants. En cause,
28:00les attaques de troupeaux qui ont augmenté ces derniers mois.
28:02Cette autorisation concerne les agents de l'Office
28:04française de la biodiversité ainsi que
28:06les lieutenants de l'Ouvetterie et doit s'effectuer
28:08entre 20h et 8h, entre le 10 avril
28:10et le 10 mai. Envoye déplore
28:12cette décision qu'elle juge cruelle et a trouvé
28:14le soutien de l'eurodéputé Europe Ecologie-Les Verts
28:16Caroline Rose.
28:18Des millions de bulles se sont éteintes.
28:20La société Nestlé Waters a annoncé
28:22mercredi avoir détruit 2 millions de bouteilles
28:24perillées en raison d'une contamination
28:26bactérienne de l'un de ces puits à Verges.
28:28Ce serait la conséquence des fortes pluies
28:30de la tempête Monica ayant frappé le département
28:32en mars. Le préfet de Gare a ordonné
28:34à l'entreprise de suspendre sans délai l'exploitation
28:36de ce puits dans un arrêté du 19 avril.
28:38Celui-ci avait d'ailleurs déjà fait l'objet de contaminations
28:40bactériologiques par le passé.
28:42En revanche, la direction de Nestlé Waters France
28:44a assuré que les bouteilles disponibles sur les marchés
28:46pouvaient être consommées en toute sécurité.
28:50Une étrange condamnation.
28:52Le préfet de Leraux a décidé de sanctionner le club de football
28:54amateur du 7 Olympique FC
28:56dont le croissant et l'étoile de l'islam figuraient sur le logo.
28:58Par un arrêté signé le 14 février
29:00dernier et publié ce 18 avril,
29:02le préfet François-Xavier Loche
29:04a décidé de retirer son agrément en 7 Olympique
29:06Football Club et donc le sevrer de ses aides financières
29:08de l'état et de la municipalité.
29:10Derrière cette décision en apparence sans fondement,
29:12se cacheraient en réalité des pratiques communautaires
29:14constatées notamment à l'occasion d'un contrôle
29:16mené en juin 2023 pour le service départemental
29:18à la jeunesse, à l'engagement et au sport.
29:20Une telle décision semble juridiquement
29:22hasardeuse, puisque des symboles chrétiens
29:24ont toujours existé sur l'exécution des clubs depuis
29:261905, notamment pour le club
29:28de l'AJ Auxerre fondé par l'abbé Deschin.
29:30La République française étant un régime basé
29:32sur le principe d'égalité, dès lors
29:34qu'il admet l'arrivée de populations mahometaines sur son territoire,
29:36peut difficilement ne pas leur donner
29:38les mêmes droits qu'aux autres.
29:40Football toujours, mais côté
29:42corruption à présent, l'entraîneur mythique
29:44de l'AJ Auxerre, Guyrou, a rapporté
29:46mercredi au Figaro que lors d'un match opposant
29:48le club bourguignon à l'équipe russe du CSKA
29:50Moscou en 2005, l'arbitre avait
29:52été acheté. Selon les dires de l'entraîneur,
29:54ceci avait été acheté avec des montres ornées
29:56de rubis. De peur de provoquer un scandale
29:58qui aurait fait de l'ombre à sa carrière,
30:00Guyrou n'a rien dit et affirme aujourd'hui,
30:02non sans malice, qu'il aurait mieux fait de parler
30:04ou même de piquer les montres.
30:06Le Moulin Rouge a perdu ses ailes.
30:08Vers 2h du matin, ce jeudi,
30:10l'hélice du cabaret à la renommée mondiale
30:12s'est décrochée pour une raison encore inconnue.
30:14Fort heureusement, cet incident n'a
30:16pas fait de blessés, même s'il a donné lieu
30:18à des images spectaculaires et provoquées
30:20chez beaucoup un vrai pincement au cœur.
30:22Créé en 1889, en pleine belle époque,
30:24le Moulin Rouge avait été pensé
30:26en hommage aux 4 frères Débray.
30:28En 1814, lors de la bataille de Paris
30:30opposant les troupes napoléoniennes à celles
30:32des forces européennes alliées contre la France,
30:34les frères Meunier avaient défendu leur moulin
30:36avant d'être tués. Détail macabre,
30:38le cadavre de l'un d'eux fut accroché aux ailes du moulin
30:40par les soldats du tsar. La mère des 4 frères Débray
30:42avait alors installé un petit Moulin Rouge
30:44sur la tombe de ses fils. C'est en leur mémoire
30:46que le célèbre cabaret a été nommé
30:48plus de 70 ans après.
30:54Ce soir sur TVL, un zoom immédiat
30:56et la chronique de l'avocat Gilbert Collard.
30:58C'est la fin de cette édition.
31:00Merci pour votre fidélité. A demain. Bonsoir.
31:04Sous-titrage ST' 501